Journal n°04 - Juillet / Août 2006

L E J O U R N A L D E L A C O M M U N A U T É U R B A I N E D E N A N T E S – B I M E S T R I E L

Tourisme : les atouts de votre métropoleAvec son riche patrimoine naturel et historique, le territoire de NantesMétropole attire de plus en plus de touristes. Visite guidée. Page 11

Basse-Goulaine / Bouaye / Bouguenais / Brains / Carquefou / Couëron / Indre / La Chapelle-sur-Erdre / La Montagne / Le Pellerin / Les Sorinières / Mauves-sur-Loire / Nantes / Orvault /Rezé / Saint-Aignan-de-Grand-Lieu / Saint-Herblain / Saint-Jean-de-Boiseau / Saint-Léger-les-Vignes / Sainte-Luce-sur-Loire / Saint-Sébastien-sur-Loire / Sautron / Thouaré-sur-Loire / Vertou

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La nouvelle vie du stade Marcel Saupin Page 2

Métropole

Communauté urbaine

Le Conseil dedéveloppement fêteses 10 ans Page 4

Un nouveau Navibussur la Loire Page 9

Agenda

Rendez-vous spécialvacances d’été Page 20

Infographie du dossier

Le tourismePages 12 et 13

Métropole

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Image de synthèse montrant le réaménagement conçu autour de la pelouse du stade Marcel Saupin.

Métropole grands événements

Construites dans les années 60, et plusaux normes de sécurité, trois tribu-nes, Est, Ouest et Sud, vont êtredéconstruites à compter du 3 juillet.Mais la vocation sportive de ce stade

de centre-ville perdurera. La tribune prin-cipale, tribune Nord, seraconservée et réhabilitée pourmieux accueillir le public(1500 places). Elément dupatrimoine urbain et sportif,le stade accueillera à nouveaul’équipe réserve du FCNAdès la fin des travaux d’unedurée estimée à 2 ans. Dans le cadre du projet de requalification dustade Marcel Saupin, mené par NantesAménagement, pour la ville de Nantes etNantes Métropole, l’emplacement des troistribunes verra arriver de nouvelles activités.Pour l’heure, le nouveau projet urbain repo-se sur la construction, en bord de Loire, debâtiments qui accueilleront la Maison des

Institut de rechercheinternationalAux abords du stade Marcel Saupin,l’Institut d’Etudes Avancées (IEA)accueillera des chercheurs du mondeentier. Tout a commencé en 2002, à Nantes.Cette année-là, se tient le colloque surles sciences humaines en Afrique.Nantes Métropole choisit alors desoutenir la création d’un institut ensciences humaines et sociales pouvantaccueillir des chercheurs étrangers, surla durée et dans de bonnes conditionsde travail et de vie : l’IEA.En un seul et même lieu, le futur Institutd’Etudes Avancées proposera deslaboratoires d’études, des salles deréunion et des appartements à unevingtaine de chercheurs français etétrangers. Les chercheurs des pays duSud et ceux du Nord ont besoin deconfronter leurs opinions pour secomprendre et trouver des solutionsensemble. L’IEA accueillera deschercheurs étrangers de haut niveau,principalement africains et américains duSud. » explique Yannick Guin, vice-président de N.M. en charge de larecherche et de l’enseignementsupérieur. L’IEA sera le premier institutfrançais de ce genre à traiter desrapports Nord-Sud. Rayonnement. La particularité de l’IEAsera de mutualiser certaines fonctionsavec la Maison des Sciences del’Homme Ange-Guépin (centre dedocumentation, salles de conférences,amphithéâtre), aujourd’hui installéeboulevard Gaston-Doumergue à Nanteset qui va donc déménager pour rejoindreles quais de la Loire. L’objectif est decréer un pôle en sciences humaines derayonnement international et d’offrir uncadre original de recherche, propre àrassembler des chercheurs de renom,d’origines nationales diverses etd’institutions variées. Cet institut sera en relation avec d’autres IEA.A quelques enjambées de la pelouse du stade, et situé à proximité de la gare TGV, en plein cœur dunouveau pôle d’affaires, l’IEA devraitsortir de terre fin 2008.

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Sciences de l’homme Ange Guépin (MSH),l’Institut d’Etudes Avancées (IEA) ainsiqu’une résidence service (location de courtedurée de petits appartements). Important : la présence de la Loire sera valo-risée. En effet, l’architecture de ces bâti-

ments sera découpée etsegmentée de façon àlaisser la vue filer jus-qu’au fleuve. Une zone depromenade de 5 m serad’ailleurs aménagée lelong de la Loire. Les espaces libérés parles tribunes Est et Ouest

seront utilisés pour accueillir des logementset des bureaux afin de suivre la dynamiquede quartier d’affaires de cette partie de la villede Nantes intégrée au Grand Projet de Villedu Nouveau Malakoff. Sport, recherchescientifique, habitations et bureaux forme-ront donc l’identité et la vie nouvelle deSaupin. •

Nouvelle vie pour le stade Marcel SaupinL’édifice servait le sport, il continuera à le faire. L’ancien stade des Canaris est l’objetd’un projet de requalification original. Son visage va changer, mais pas son usage.

« Nous avons repenséle stade Marcel Saupinde façon à l’intégrerdans un quartier enplein renouvellementurbain. »Patrick Rimbert, vice-président de N. M.

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Gilles Rampillon : star du FC Nantes qui faisait trembler les filets adverses dans les années 70.

«Nous devons investir dans l’intelligence. L’IEA sera un institut de recherchemajeur en France et dans le monde pour les sciences humaines et sociales.» Yannick Guin, vice-président de Nantes Métropole en charge de la Recherche et de l’Enseignement supérieur.

champion de France, en 77 et 80,une coupe de France, en 1979.»L’ancien Canari parle du publicnantais : «Les supportersétaient là, à quelques mètres. Lesgens disaient qu’ils pouvaientnous toucher.» Beau jeu et cha-leur humaine, esprit offensif etconfiance collec-tive, tel était lecocktail de cetteépoque où lestade MarcelSaupin tremblaitsous les vivats enbord de Loire,quand brillait lejeu à la nantaise.«L’attachementà Saupin est lié aux époques glo-rieuses du football nantais, assu-re le meneur de jeu, faisant réfé-rence à la montée en division 1dans les années 60 et à la domi-nation partagée du championnat

avec l’éternel rival Saint Etiennedans les années 70. Mais je pensequ’il ne faut pas être nostalgique.Trois tribunes ne sont plus auxnormes de sécurité. L’équipepremière du FCNA ne joue plus làdepuis plus de 20 ans.» Le pro-jet de réhabilitation de Saupin ?

«Il intègre le passédu stade, en con-servant sa fonctionde terrain de foot-ball, et en mêmetemps nous pro-jette vers l’avenir,avec la construc-tion de l’Institutd’Études Avan-cées.» L’idée que

des chercheurs étrangers tra-vaillent tout à côté des jeunespousses du foot nantais plaît à cemeneur de jeu, amoureux des li-vres et des lettres autant que despasses et du ballon. •

Une star du stade

L’homme a fait les bellesheures du FCNA. Il parle dustade Marcel Saupin d’hier etde demain.

Commençons par l’un des hérosde l’histoire. En guise d’indice,disons de lui que c’est un conser-vateur. Il a gardé sa moustache,son enthousiasme de prime jeu-nesse et son esprit d’équipe.Garder ? Lui qui savait si biendonner le ballon. Qui est-il ?Gilles Rampillon. Dans les années70, le moustachu fut de cetteéquipe flamboyante qui aligna lesvictoires comme on enfile desperles, sous la direction de JeanVincent puis de José Arribas.«Entre 1976 et 1981, nous avonsétabli un record d’invincibilité àSaupin : 92 matchs sans défaite,raconte l’ancien numéro 10,auteur de 64 buts à domicile,record du club. Deux titres de

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Le tourisme est unélément clé del’attractivité de lamétropole nantaise

notamment par sa positiongéographique, son patrimoineculturel et sa gastronomie. Cepatrimoine nantais ne se limited’ailleurs pas aux 24communes de NantesMétropole et encore moins à laville-centre. C’est dans cetesprit que nous avons initié lerapprochement des offices detourisme de l’agglomération.Ainsi le tourisme nantais ouvreune nouvelle page enaccueillant les savoir-faire desoffices de Vertou, du Paysd’Herbauges et du canton deCarquefou. Aujourd’hui, noussommes rassemblés pourrenforcer le potentiel de ladestination nantaise etdévelopper les infrastructuresliées au tourisme d’affaires.Nous devons aussi conforterun tourisme de loisirs et dedécouverte à destination deshabitants de l’agglomération etdes alentours. Grandséquipements, projets culturels,pôles touristiques, tout celavient servir l’attractivité et ledéveloppement économiqueindissociables de la qualité devie de notre territoire. Lesvacances d’été approchent. Jeremercie à l’avance tous lesacteurs (restaurateurs, guides,hôteliers, commerçants…) quijouent avec passion le rôled’ambassadeur du savoir-vivreà la nantaise.JEAN-MARC AYRAULTPrésident de Nantes Métropole

Édito

« Notre priorité a toujours été deconserver lafonction sportive du stade et enmême temps de le moderniser. »Marie-Françoise Clergeau, vice-présidente de N. M.

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Nantes Métropole actualités


Jean-Joseph Régent, président du Conseil de développement.

Dix ans pour le Conseil de développementIl planche sur des dossiers comme le développement durable, l’aménagement du territoire ou le sport. Il est consulté, rend des avis, anime des débats, fait des propositions.

Jean-Joseph Régent,Président du Conseil dedéveloppement de lacommunauté urbaine

Vous présidez le Conseil dedéveloppement depuis sacréation, il y a 10 ans. Quel bilan tirez-vous del’existence de cettestructure de démocratieparticipative ? La ressource de connaissances,d’expertises et de savoir-fairedont disposent les citoyens, dansleur vie quotidienne et dans leursactivités, est une formidableénergie renouvelable.En valorisant cette énergie au seindu Conseil de développement, lesélus de Nantes Métropole ontpermis l’épanouissement d’undispositif de démocratieparticipative original et efficace. Depuis 10 ans, un travailconsidérable d’analyse et deproposition a été accompli pardes citoyens bénévoles, aubénéfice de l’intercommunalité. Cette démocratie « à la nantaise »est la marque d’un territoireinnovant qui fait confiance à sesforces vives.

Fédération des amis de l’ErdreLa Fédération des amis de l’Erdre s’est investie dans le Conseil de développement dès sa naissance. Sa présidente, Annick Vidal, seremémore cette découverte de « gens qui venaient d’horizons divers : cela nous a donné une autre vision de la vie associative. » Elle yobserve « comment la société civile peut s’organiser sur des objectifs précis, comment tout ce monde peut travailler ensemble. » Elledécide de s’en inspirer, à l’échelle de son quartier, Halvêque- Ranzai- Beaujoire, dont elle préside le comité. À titre d’exemple, laconstruction, « avec l’implication de la société civile » du quartier des Batignolles, de la « maison en planches », futur « lieu de mémoire »inauguré à la prochaine rentrée, inspiré des logements des ouvriers immigrés dans les années 20. « Au conseil, je travaille pour l’avenir,mais cela sert aussi à mon environnement, dans mon quartier. » Qu’il s’agisse de l’Agenda 21, du Scot ou d’autres dossiers, « je re-ventile les informations : je fais la liaison entre le Conseil de développement et la démocratie participative de proximité. »

Le Conseil de dévelop-pement ? « C’est un lieu dedébat libre, de travail et depropositions», résume Ga-briel Vitré, son directeur.

Créé en 1996 sous le nom deConférence Consultative d’Ag-glomération «pour mieux faireparticiper la société civile auprocessus de décision inter-communal», il est devenuConseil de développement en2001, en application d’une loi de1999 encourageant la démocra-tie participative.Expérience pilote en France, quia d’ailleurs inspiré nombre d’ag-glomérations, le Conseil estindépendant, non-institution-

nel et le moins formaliste possi-ble. «C’est un outil de consulta-tion couvrant un éventail assezlarge de la vie économique,sociale, culturelle, sportive,associative… C’est un lieu ouvertqui participe à une certaineidentité d’agglomération».Plusieurs commissions spéciali-sées travaillent sur des thèmesproposés par la Communautéurbaine (on parle alors de sai-sine) ou sur des sujets sur les-quels le Conseil lui-même sou-haite faire des propositions (c’estl’auto- saisine). «Actuellementles saisines portent sur le Scot, la

Pour en savoir plus : www.nantes-citoyennete.com

coopération entre les territoiresou la Maison de l’emploi. Lesauto-saisines concernent la pré-carité, le sport, l’énergie, la vieassociative…» Aussi, les avis écrits sont trans-mis à tous les élus ainsi qu’auxservices. «Il y a plutôt une bonneécoute et les propositions enri-chissent utilement la décisiondes élus.»Un bon exemple de démocratieparticipative : «Les projets avan-cent mieux quand ils sont parta-gés et la démocratie locale serenforce quand elle s’appuie surla consultation des citoyens». •

c’est le nombre de réunionsorganisées en dix ans par leConseil de développement avec la centaine de structures qui le composent.

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et dispose d’un service d’adapta-tion de documents. Le service adap-te aussi bien des documents sco-laires à destination dejeunes déficientsvisuels que des pla-quettes touristiquespour les musées ou desdemandes émanant departiculiers (roman,partition de musique).Il se compose de cinqtranscripteurs, char-gés de la mise enbraille, et d’un relecteur, chargé dequalité. «On travaille aussi pourdes musées, comme les Beaux-Artsde Nantes et le Château des Ducs, onréalise des plaquettes pour desexpositions, telle celle, récemment,pour La Rochelle» précise ViennaDavid, transcriptrice.Braille abrégé. La transcription deNantes Métropole demande «unebonne semaine de travail» ex-

Nantes Métropole actualités6e édition de la Fête du vélo : cette année, la manifestation a attiré environ 20 000 personnes, la plus grosse affluence depuis sa création.

Depuis le numéro 2, le lectorat non-voyant peut « lire »Nantes Métropole.

Laurent Dejoie, maire de Vertou et vice-président de NantesMétropole.

Le magazine municipal devotre commune est traduiten braille. Pouvez-vous nousexpliquer cette démarche ?Vertou Magazine est transcrit enbraille depuis une dizained’années. C’est une grandesatisfaction de pouvoir nousappuyer sur la compétence duservice de transcription de l’Institutdes Hauts Thébaudières pourpermettre aux personnes nonvoyantes d’avoir accès àl’information municipale et locale.Le magazine transcrit en braille estadressé à une douzained’abonnés, il est égalementdisponible à la bibliothèque et à ladirection de la communication.Au-delà de l’informationmunicipale, et dans un cadre pluslarge, nous avons la volonté detout mettre en œuvre pour être àl’écoute de chacun de nosconcitoyens, et toutparticulièrement des personnes ensituation de handicap. Nous avonspour cela créé à l’automne 2005un groupe d’échange sur lehandicap qui permet de mieuxcomprendre les problématiquesdes personnes en situation dehandicap dans leur vie quotidienneet de les intégrer à chacun de nosprojets municipaux.

Après Nantes Passion il y a plus de10 ans, auquel a succédé peu aprèsVertou Magazine, c’est au tour deNantes Métropole de bénéficierd’une édition en braille. Les 12 lec-teurs non-voyants du magazine ver-tavien ainsi que les 54 abonnés dujournal municipal nantais, versionbraille, le reçoivent tous, depuis lenuméro 2. Une réalisation que l’ondoit à l’Institut public pour handi-capés visuels, les HautsThébaudières, basé à Vertou.Outre un pôle éducatif (des classesélémentaires aux cursus universi-taires), auquel sont inscrits envi-ron 200 élèves, l’Institut proposedes formations qualifiantes de télé-vendeur, d’agent d’accueil et d’in-formation ou de cannage-paillage,

Fondé en 2003, s’adressant aux « jeunes de 12 à 32 ans », l’Atelier des initiatives a rejoint le Conseil de développement il y a un an. « C’est inté-ressant qu’une structure de jeunesse y soit représentée. » estime Rim El Sayed, chargée du pôle culture. « Les associations ont tendance àfonctionner en cercle fermé. Le Conseil de développement permet de s’ouvrir à d’autres thématiques, comme le SCOT ou l’Agenda 21, derencontrer d’autres acteurs associatifs. » L’existence de l’auto-saisine a permis à l’Atelier de proposer au Conseil un sujet important pour sonpublic, la culture : sa place chez les jeunes; comment se répartit l’offre culturelle dans la métropole nantaise; l’accès à la culture pour despublics plus difficiles – les 12-16 ans, les personnes éloignées, les publics en précarité…– ; le développement culturel. « On aimerait qu’il y aitune prise de conscience, autant chez les politiques que le public. La culture représente des moyens d’expression. C’est un enjeu important.»

L’Atelier des initiatives www.atelierdesinitiatives.org

Pour en savoir plus : Rens.: 02 51 79 50 44 [email protected]

Nantes Métropole pour les non-voyants

Le Braille : Devenu aveugle à 5 ans,Louis Braille propose en 1824 - il a alors 16 ans - un alphabet en relief pour les non-voyants. Ce code a 63 combinaisons (ci-contre, le signe "à"). Il est construit à partir de deux rangées verticales de trois points. Le braille est utilisé dans le monde entier.

Depuis le numéro 2, le journal Nantes Métropole est traduit pour les non-voyants. Aujourd'hui, 73 personnes bénéficient de cette traduction qui faitpasser pour eux le journal de 24 pages à plus d'une centaine.

plique Vienna David. Envoyés parInternet, tous les articles sontcodifiés, et travaillés pour le

braille sous lelogiciel PCB. «Il ya deux sortes debraille : le brailleintégral, lettre parlettre, et le brailleabrégé. La préfé-rence des lecteursva au deuxième.»Vient ensuite laphase de l’im-

pression en braille, grâce à uneimprimante adaptée, l’embosseu-se, qui peut produire 300 pages àl’heure, avant que les pages nesoient reliées pour être envoyé auxlecteurs. «L’intérêt de transcrirece journal, c’est qu’il concerne unensemble de communes, et touchedonc plus de lecteurs.» Faites-lesavoir autour de vous : NantesMétropole est disponible pour lesnon-voyants. •

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Une présence discrèteConseillère principale d’éducationau lycée Jules Rieffel, à Saint-Herblain, Séverine N’Diaye avaitbesoin qu’une personne aillechercher Léo, 8 ans, et Lola, 5 anset demi, à l’école, les lundis etjeudis, plus deux baby-sittingsdans la semaine. « Avec la jeunefille au pair qui était là, cela nes’est pas bien passé. On s’estquitté mi-octobre. La semaine quia suivi, j’ai pris contact avecl’association. Immédiatement, onm’a proposé Audrey. »Préparant un CAP en esthétiqueà Nantes, Audrey, 19 ans,effectuait, depuis septembre, laroute de Châteaubriant, sarecherche de logement ayant étéinfructueuse. Début novembre,Audrey s’installe chez Séverinepour la semaine. Cette « présence discrète »satisfait Séverine : « Lespersonnes qui s’occupent del’association ont eu le bonfeeling. » Plusieurs réunions sontprévues dans l’année, avecl’association, pour faire le bilan :« À chaque fois, on a juste enviede leur dire : Tout va bien ! »

Nantes Métropole actualités

et d’établissement de contrat d’é-change (550 euros pour l’annéepour l’hébergé, 250 euros pourl’hébergeur), le principe de trocest respecté. Comptant deux salariés (dont unemploi tremplin, co-financé parNantes Métropole et la Régiondes Pays de Loire), la structure amis en place une trentaine debinômes depuis sa création, enétudiant et respectant les sou-

Un toit en échange

Qu’il s’agisse de personnes âgées,de familles monoparentales avecenfants à garder ou même de céli-bataires, ces personnes dispo-sent d’une chambre libre. «Cesont souvent des personnes quisouhaitent rompre leur solitudetout en faisant un geste solidaire.»explique Nicole Rochier, prési-dente de l’association. En dehors des frais d’adhésion(15 euros), de dossier (35 euros)


Fondée en 2005, l’association «le Temps pour toit» met en relation des étudiants, apprentis oujeunes salariés disposant de ressources financières minimes pour se loger, avec des personnesisolées, demandeuses de menus services.

Pouvoir discuter« J’avais un problème. Il me manquait une présence, quelqu’un avec qui discuter », raconte Marie-ThérèseFerrand, 73 ans, retraitée et veuve depuis une vingtaine d’années. Après lecture d’un article sur le Tempspour toit, elle décide de mettre à disposition une chambre inoccupée de sa maison de Vertou. C’estAurélie, 21 ans, originaire du Mans, venue étudier l’esthétique - cosmétique à Nantes, qui s’y installe enseptembre 2005, pour un contrat de 10 mois. En échange, elle effectue quelques services, comme lescourses, « plus des petites choses qui ne sont pas forcément dans le contrat » rajoute la jeune femme. Elles dînent et passent le début de soirée ensemble, se sont habituées à la personnalité et au caractèrel’une de l’autre. « Certains soirs, on n’a pas envie de parler ou de rire. Ça dépend. C’est la vie auquotidien » résume Marie-Thérèse Ferrand.

haits précis des hébergeurs et deshébergés. À chaque fois, uncontrat, d’une durée précise, estétabli entre les deux membres duduo. Le Temps pour toit accom-pagne et veille au bon déroule-ment de cette cohabitation. •

Pour en savoir plus : Rens. : 02 40 29 14 82www.letempspourtoit.fr

Audrey chez madame Séverine N’Diaye.

LE TOURISMEINDUSTRIEL ENDÉVELOPPEMENT

L’office de tourisme de NantesMétropole travailleactuellement à la mise enplace, une fois par mois, devisites guidées d’entreprisesde l’agglomération. Une offrequi n’existe actuellement quepour les groupes, avecl’association « Visitez nosentreprises en Pays de laLoire ». Les visites devrontavoir lieu en semaine pourque les gens découvrent desentreprises en activité. Lespremiers contacts sont encours, pour un début desvisites souhaité en octobre.

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Économie La métropole nantaise s’est vue distinguée en mai dernier "Ville la plus attractived'Europe pour les entreprises", dans la catégorie des agglomérations de 500 000 à 1,5 million d'habitants, par une étude du cabinet international d'audit KPMG.

Il y a 13 ans, un nouveau typede pancartes fleurissait dansles rues du centre-ville deNantes. Vous savez, les flè-ches bleues indiquant «cir-

cuit cœur». L’objectif de ce circuit : facili-ter l’accès automobile à tous lessecteurs du centre-ville sansqu’il soit pour autant nécessairede le traverser.Depuis 1993, le centre-ville deNantes a évolué. Le passage dutramway a largement transformél’espace public, des quartiersont été rénovés, des ruesréaménagées.Aujourd’hui, le circuit cœur doitêtre modifié. Un changementpour améliorer la circulation,assurer une meilleure desserte

du centre-ville, des commerceset offrir un centre-ville plusagréable à vivre. Une accessibilité améliorée Pour remplir ses objectifs(unecirculation apaisée, fluide et ensécurité pour les vélos et pié-tons), le circuit passe désormaisen double-sens. Il dessert lesparkings et les places permettantarrêts et demi-tours. Notons qu’il organise égalementun meilleur accès des quartiers,des commerces et des servicestout en maintenant le station-nement et les arrêts livraison.Il se dote de nouvelles règlespour la rentrée de septembre2006, telles que ralentir la cir-culation, améliorer la sécuritédes cyclistes, aménager de nou-

veaux espaces piétonniers,instaurer des zones 30 et rend-re le plan de circulation pluspratique. La nouveauté principale est ledouble sens de la rue deStrasbourg et la nouvelle arti-culation Talensac / Bellamy / rue

de Strasbourg avec la créationde 3 ronds-points. Avec plus de20 000 véhicules par jour, la ruede Strasbourg est l’une des pluspolluées de Nantes. Le doublesens lui rendra donc sa vocationurbaine : une rue du centre-ville, facile à traverser avec unecirculation apaisée.Comme le souligne Jean-MariePousseur, conseiller commu-nautaire de Nantes Métropoleet adjoint à l’urbanisme deNantes : «C’est maintenant quenous devons améliorer le cir-cuit cœur. Il va parachever lecœur de Nantes. Le centre-ville,phare de l’agglomération, vacontinuer à s’embellir et deve-nir encore plus attractif. Le cir-cuit cœur va retrouver son rôled’irrigation intelligente de cecentre-ville à partager.» •


Ligne 4, parking Saint André, réaménagement des rues de Feltre et du Calvaire, place Royale,abords du château… De nombreux travaux sont en cours de réalisation dans le centre-ville deNantes. Bientôt, le circuit cœur va changer. Explications.

Le cœur de Nantes accessible à tous LE FER PASSE À

L'ÉLECTRICITÉ

Les travaux d'électrification dela ligne de chemin de ferNantes - La Roche-sur-Yon -Les Sables d'Olonne vontnécessiter d'intervenir sur lepont de la Métairie, à Saint-Sébastien-sur-Loire. A partir deseptembre prochain et pendant8 mois, la circulation routièresera interrompue et des dé-viations seront mises en place.Le pont du Douet sera lui aussiconcerné ultérieurement parces travaux.

UN COULOIR DE BUSROUTE DE SAINT-SÉBASTIEN

Début juillet débuteront lestravaux d'aménagement dufutur couloir de bus qui relierala rue de la Martellière, à Saint-Sébastien-sur-Loire au futurpôle d'échanges de laGrèneraie sur la ligne 4 deBusWay. Bien sûr, l'accès à lacrèche située à proximité duchantier est conservé, mais lesecteur risque de connaître desperturbations de circulation etde stationnement. Fin destravaux début septembre.

PASSERELLE

Depuis juin, une nouvellepasserelle relie le boulevarddes Pas Enchantés à l’îleForget. Financé intégralementpar Nantes Métropole, dans lecadre de Rives de Loire, cetaccès permet d’assurer unecontinuité piétonne et cyclisteentre Saint-Sébastien-sur-Loire et l’île Forget.

C’est le nombrede plans de

mobilité signés par lesentreprises métropolitaines.

Un circuit « de place en place » se dessine à Nantes.

« Le circuit cœur deNantes va retrouver son rôle d’irrigationintelligente de ce centre-ville àpartager. »Jean-Marie Pousseur, conseiller communautaire de Nantes Métropole etadjoint à l’urbanisme de Nantes.

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Une Métropole d’avance


Une médiathèque pour AstérixA Sainte-Luce-sur-Loire, la médiathèque-ludothèque René-Goscinny vient d’ouvrir. Ce bâtiment« durable » à l’architecture originale a bénéficié du soutien financier de Nantes Métropole.

«C’est très émouvant de voir lenom de son père inscrit sur cettebelle façade. Je sais qu’il aurait étéfier que son nom soit associé à unlieu dédié à la culture, au plaisirde lire, en particulier. » AnneGoscinny est la fille de RenéGoscinny, homme à l’immensetalent, scénariste d’Astérix, deLucky Luke, du petit Nicolas etcréateur de tant d’autres histoiresqui ont fait et font encore rêverdes millions de personnes à traversle monde. Près de 30 ans plus tard, le 15 maidernier, la ville de Sainte-Luce-sur-Loire, son maire et ses habi-tants, ont rendu hommage àl’illustre René, décédé en 1977, àl’âge de 51 ans, auteur français leplus traduit après Jules Verne. « Ceque j’aime aussi, poursuit AnneGoscinny, c’est cet arbre que l’ona laissé, obligeant le bâtiment à enfaire le tour, en faisant une jolieboucle.»Un arbre qui fait la loi ? Une idéequi aurait plu à Idéfix, lechien «écologiste» d’Obélix quidétestait que l’on arrache les arbres. Mais aussi un signe révé-lateur pour cette médiathèque-ludothèque aux dimensions géné-reuses (1150 m2), mais surtout auxnormes HQE (Haute qualité envi-

ronnementale). Qu’est-ce quec’est ? C’est une façon de bâtir unédifice en appliquant les principesdu développement durable.Exemple : éclairage basse con-sommation, ventilation à doubleflux pour éviter les pertes d’éner-gie, peinture minérale, chaudièreà condensation, éclairage enlumière naturelle, matériaux dura-ble (pin douglas) et facilementrecyclables, etc. Riche de 30 000ouvrages, dont 12 000 ouvrages en

secteur jeunesse, 3000 CD, 1000DVD, la médiathèque-ludothèqueRené Goscinny, aux contours sou-ples de haute couture, invite à lavisite. «Nous avons établi destarifs les moins chers possible,afin qu’un maximum d’habitantsen profitent, explique PierreBrasselet, maire de Sainte-Luce-sur-Loire. La culture permet dedécouvrir la vie et de mieux lacomprendre. Tout le monde doit yavoir accès.» •

Après deux ans et demi de bons et loyaux services, le site de la Communauté Urbaine change de look. Encohérence avec le journal, le site vous offre une foule d’informations pratiques et un contenu ludique, notammentpar le biais d’infographies et dossiers communautaires. Que vous préfériez lire, apprendre ou voir, il y en a pour tous les goûts avec www.nantesmetropole.fr qui proposeune WebTV publiant régulièrement des reportages vidéo sur les grands thèmes métropolitains.Pour les internautes aguerris, des flux d’informations en continu (R.S.S) pour surfer sans cliquer !A noter que cette nouvelle formule répond au premier niveau des recommandations de l’Initiative d’Accessibilitédu Web (W.A.I) et permet ainsi d’avoir un même confort de lecture pour les personnes en situation de handicapvisuel. Enfin, ce site donne accès aux autres sites de la Métropole en un clic (Geonantes ; InfoCirculation ; Ligne 4 ; Ile de Nantes ; Zones d’activités économiques ; Le nouveau Malakoff ; Euronantes ; Covoiturage ; etc.)

à bientôt sur www.nantesmetropole.fr

nantesmetropole.fr fait peau neuve !

4 745 LOGEMENTS NEUFS EN 2005

Les objectifs fixés par le Planlocal de l’habitat (PLH) ont étédépassés en 2005. Dansl'agglomération nantaise, levolume de constructionsa progressé de 10 %.

Anne Goscinny et Pierre Brasselet, maire de Sainte-Luce-sur-Loire.

2 COLLECTES DECARTONS PAR SEMAINE

Parmi les déchets collectésdans le centre-ville de Nantes,les cartons produits par lescommerces occupent une placeimportante ce qui peut poserdes problèmes lorsqu’ils sontdéposés et restent sur l’espacepublic. Il s’agit d’un matériauvalorisable qu’il est intéressantde trier et de recycler. Dans lepérimètre du centre-ville, àpartir du 3 juillet, une collectesera assurée par les services deNantes Métropole deux fois parsemaine au lieu d’une. Leshoraires de passage seront fixésentre12h et 19h du lundi auvendredi.

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Une plate-forme dénommée « SEERS II» est arrivée àla fin du mois d’avril pour réaliser des sondages en Loire.Mission: déterminer à quelle profondeur les piles du futurpont vont rencontrer la roche dure. Comment ça marche ? Cette plate-forme de 90 m repo-se sur le fond du fleuve par l’intermédiaire de 4 piedstélescopiques de 24 m. Ces derniers permettent d’éle-ver la surface de travail au dessus des eaux. D’abord positionnée sur le bras de Pirmil au mois demai, la belle d’acier a migré sur le bras de la Madeleineen juin. Son rôle : l’étude géotechnique des sols,indispensable pour connaître avec précision la pro-fondeur à laquelle se trouve la roche dure ainsi que lesdifférentes caractéristiques mécaniques des matériauxqui recouvrent cette roche. Avec ces éléments, les ingé-nieurs géotechniciens et les concepteurs des pontspeuvent calculer la taille des fondations des piles etculées et en particulier la longueur des pieux sur lesquelsl’ouvrage devra reposer. •

Deux nouveaux ponts enjamberont bientôt laLoire. Mais d’ici-là, il est très important de savoirce qui se passe en-dessous...



Longue de 18,5 m, large de 5,8 m,capable de transporter 90 passagers,et 10 vélos et poussettes, la navettele Chantenay a fière allure sur la Loire.Le nouveau navibus de la Tan a étémis à l’eau il y a quelques jours, àDouarnenez , où il a été construit parles chantiers Gléhen. Dans la foulée,le navire a rejoint sa « mer » promi-se, la Loire, et son partenaire detransport sur le fleuve, le Tren-temoult.

Connecté aux réseaux de transportscollectifs, ce second bateau assureainsi depuis le 17 juin les liaisons flu-viales entre Nantes (Gare Maritime)et Rezé (Trentemoult-Roquios), enune dizaine de minutes. Son aména-gement intérieur reprend d’ailleurscelui d’un bateau, le Jules Verne qui

navigue surl’Erdre. Grâce àcette nouvellemise en service, letransport entre lesud-Loire et lecentre de Nantessera amélioré. Lafréquence derotation est de 20minutes, commeprécédemment,mais ne connaîtplus de pausesaux heures creu-ses. Ainsi, de110 000 passa-gers et 5000 vé-los transportésen 2005, le volu-me de passagerspourrait atteind-re, cette année,160 à 170 000. Cet été, le servicesera assuré jusqu’à 23h30 / minuit.Et dès début octobre, le ballet desdeux navettes sur la Loire sera plusrythmé encore : la fréquence depassage sera réduite à dix minutesaux heures de pointes. Propulsé pardeux moteurs de 400 ch., leChantenay est une alternative à la

voiture, s’inscrivant totalementdans la politique de développementdurable menée par NantesMétropole. Il bénéficie d’une tech-nologie originale en matière depollution qui lui permet de ne pasrejeter d’eau sale. Ce bateau seraen outre accessible aux personnesà mobilité réduite. •

HANDICAP

Depuis le 28 juin, unecommission handicapexiste au sein deNantes Métropole. Ellepermettra de mettre aucœur de sa politiqueles préoccupations despersonnes à mobilitéréduite, l’accessibilitéau quotidien et leursdroits. Un guide duhandicap devrait voir lejour en fin 2006.

350 KM

Vous aimez le vélo ? Çatombe bien, la nouvellecarte des pistescyclables de lamétropole nantaise est disponible dans les mairies des 24communes de votreagglomération. 350 kmde pistes pour pédaler.

AYEZ LE BONRÉFLEXE AVECL’OFFICE DETOURISME !

L'Office de Tourisme deNantes Métropolelance pour la premièrefois une campagne decommunication endirection des habitantsde la Métropole.L'objectif est de lesinformer sur toute lagamme de services quileur sont proposés :idées de sorties,expositions, spectacles,restaurants,hébergements, baladesen famille, loisirs....

www.resanantes.comTél : 0 892 464 044(0,34 euro/min)

Le 17 juin, une nouvelle venuea fait ses premières vagues surla Loire. La navette fluvialeChantenay est le nouveauNavibus de la Tan.

Plate-forme en vue!

170 000 passagersprévus pour les deuxnavettes fluviales.

3000 m2 : c’est la superficie des locaux de l’école de design deNantes qui vient de doubler sa surface, conséquence du triplement du nombre de ses étudiants depuis sa création en 1998.

Le Chantenay, une nouvelle navette pour la Loire.

Une nouvelle navette sur la Loire

Seers II, une plateforme pour sonder le fond de la Loire.

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fenêtres, parquets, meu-bles et autres panneaux.«Plus de 4000 entrepri-ses s’inscrivent dans lafilière bois régionale»,explique Cécile Touretd’Atlanbois, une asso-ciation de professionnelsdu bois, organisatrice duCarrefour internationaldu bois, avec le portautonome de NantesSaint-Nazaire. Cette année, près de9 000 visiteurs au comp-teur et une trentaine depays exposants pour cettemanifestation soutenuepar Nantes Métropole.

Le bois ? C’est 29 000emplois dans les Paysde la Loire. C’est leport Nantes Saint-

Nazaire, «premier portimportateur de bois exo-tique pour le bois d’œu-vre», rappelle PascalFréneau, du Port auto-nome Nantes Saint-Nazaire. Le bois quiarrive à grand volumedans l’estuaire (250 000tonnes par an), depuisl’Afrique, l’Asie, l’Amé-rique du Sud ou la Scan-dinavie, est transformésur place en planches,charpentes, portes,

L’objectif du carrefour,c’est de faire en sorte queles acteurs de la filièrebois se connaissent,débattent, s’informentsur l’évolution des mar-chés. Car dans ce secteuraussi, la concurrence estrude. Les pays produc-teurs de bois se mettent àtransformer sur place lesgrumes (troncs débar-rassés des branches). L’innovation, commedans de nombreux sec-teurs, sera donc la plan-che de salut poursurvivre sur le marchémondial en mutation

permanente. L’innova-tion ? Une spécialité del’Ecole supérieure dubois de Nantes. Cetteécole forme les futurs


Le 9e Carrefour international du bois s’est tenu à Nantes du 31 mai au 2 juin dernier. Un événement symbole de la vigueur del’industrie du bois dans la région Pays de la Loire et dans la métropole nantaise en particulier.

cadres de la filière boiset le gros des troupes desexposants du 9e Carre-four international dubois. •

Bois: une filière à suivre !

Une école qui a le vent en poupe

Vous avez un bac + 2 ? Vous avez un intérêt manifestepour le bois ? Vous avez un projet d’entreprise original ?Vous avez tout pour plaire à Xavier Martin, le directeur aty-pique de l’Ecole supérieure du bois (ESB), à Nantes.«Nous ne cherchons pas à recruter des premiers de la clas-se, dit cet homme fort en verbes. Nous recrutons des élè-ves qui ont une bonne idée, un projet pertinent qu’ilsveulent mener à bien. Nous leur apprenons à oser.»L’ESB est l’une des meilleures écoles d’ingénieurs spé-cialisée dans le bois en Europe, si ce n’est dans le monde.Un monde entier qui s’invite d’ailleurs sur les bancs decette école jumelée à de nombreuses écoles et universi-tés étrangères. «Les élèves étrangers représentent untiers de notre promotion, précise Anne-Sophie Chartron,élève de dernière année à l’ESB. Il y a des élèves chinois,brésiliens, tunisiens, c’est très enrichissant.» «Endeuxième année, on part en stage à l’étranger, souligneJulien Meha, élève de première année. C’est une façon decomprendre comment la filière bois s’organise et évoluedans les autres pays.»

Vivre ensemble, travailler ensemble. Les ingénieurs quisortent de l’ESB sont de futurs patrons pour la plupart.«Les élèves doivent s’impliquer dans les associations,gérer des budgets, chercher des sponsors, ajoute XavierMartin. L’école leur apprend autre chose que des mathset de la physique.» Une dizaine d’élèves de l’école finissent la constructiond’un 13 mètres qui participera à la Route du Rhum ennovembre prochain. A son bord, le skipper BenoîtParnaudeau, 4e du dernier Vendée Globe. « C’est le sep-tième bateau de l’école», glisse Xavier Martin. Très impressionnant. •

MAISON DE BOIS

Construction,menuiserie,chauffage… En cestemps de pétrole cher,on redécouvre lesbienfaits et les qualitésindiscutables de cematériau renouvelableà souhait. Désormais,les maisons en bois, àla mode, tiennentsalon. Où ? A Angers.Du 13 au 16 octobre2006. Salon grandpublic.

L’Ecole supérieure du bois de Nantes fête ses 72 ans avec la mise à l’eau d’un bateau de 13 mètres taillé pour la Route du Rhum.

Terminal du port à bois de Cheviré.

Élèves de l’ESB de Nantes et, à droite, Benoît Parnaudeau.

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tourisme

tourisme

Nantes Métropole mise sur le

Le potentiel touristique de la métropole nantaise estimportant. Un détour pour le découvrir.


Le Château des Ducs de Bretagne, le Musée JulesVerne, le Musée des Beaux Arts, le Lieu Unique, laCathédrale, la Loire, L’Erdre, la Sèvre, le vignoble,une gastronomie en pleine effervescence avec desdizaines de restaurants où la cuisine et les vins nan-

tais sont à la fête, les Floralies, les Folles Journées, laproximité de l’Atlantique, avec ses plages à quelquesdizaines de minutes du centre de Nantes… Les 24 com-munes de Nantes Métropole disposent ensemble deforts atouts touristiques.En 2005, l’Office de Tourisme de Nantes Métropole a vuainsi son chiffre d’affaire progresser de 38 %, accueillantprès de 150 000 personnes. D’une manière plus géné-rale, la fréquentation touristique de l’agglomérationnantaise a augmenté de 15% entre 2000 et 2004. Il s’a-git de l’une des plus importantes progressions natio-nales en la matière. Tous ces résultats témoignent d’uneréelle croissance économique du secteur touristique. Toutes les grandes métropoles l’ont compris, le touris-me est un véritable gisement d’emplois. C’est d’ailleurs

l’un des premiers sec-teurs économiques del’agglomération enterme de créationd’emplois : emploisdirects dans l’hôtelle-rie, la restauration,l’accueil, mais aussi denombreux emploisindirects. Jean-MarcDevanne, directeur del’Office de Tourisme deNantes Métropole, le

souligne : «Il reste encore des choses à faire, mais la des-tination Nantes est en pleine dynamique. Nous som-mes arrivés à maturité et nous sommes prêts à monter enpuissance.» Pour faire mieux : cap sur l’année 2007. Après 3 ans defermeture, le Château des Ducs de Bretagne rouvrira sesportes au début de l’année prochaine. On pourra y décou-vrir un nouveau musée sur l’histoire de Nantes. De juin à août 2007, toute l’agglomération nantaise semettra à vivre au rythme de l’événement Estuaire :30 artistes internationaux installeront leurs œuvres le longde l’estuaire de la Loire. Enfin, l’atelier des Machines del’Ile ouvrira ses portes en juillet 2007 pour laisser sortirun éléphant de 12 mètres de haut et de 40 tonnes. Lepublic pourra enfin admirer cette créature tout droit sor-tie d’un rêve et pourra la chevaucher le temps d’une pro-menade. Et bientôt, une animalerie extraordinaire vien-dra compléter ce tableau touristique et culturel.Tous ces beaux projets constituent autant de promessespour accroître le développement touristique de NantesMétropole. Et pour donner envie à chacun des habitantsde la Métropole de mieux la découvrir et de l’aimerdavantage. •

«Toutes les communesde la métropoleparticipent à sonidentité et apportentchacune leurs atoutstouristiques.»Jean-François Retière,vice-président de Nantes Métropole en charge du tourisme.

Nantes et sa métropole attirent de plus en plus de touristes chaque année.

« Les événements culturels attirent des visiteurs et leur permettent de découvrir notreterritoire. Les Machines de l’île ou Estuaire 2007 joueront ce rôle.»Yvon Chotard, Président de l’Office de Tourisme de Nantes Métropole

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Nantes Métropole- juillet / août 2006 - 1312 - Nantes Métropole - juillet / août 2006

Balades vertes, patrimoine historique, industriel, tourisme en ville ou dans le vignoble,châteaux et sentiers pédestres, promenades en bateau ou à vélo... Les 24 communes de la Métropole ne manquent pas d'attraits pour séduire leurs habitantset les gens de passage. Tour d'horizon de votre territoire en 12 cartes postales.

Les atouts touristiquesde la métropole nantaise

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Jean-François Retière, maire deMauves-sur-Loire et vice-président de NantesMétropole en charge du tourisme.Pourquoi est-il important de développer letourisme ?Pour trois raisons. C’est d’abord un moyen decréer de la richesse et des emplois. C’est l’unedes filières économiques les plus importantesdans notre pays. Ensuite, le tourisme est unmoyen de faire rayonner l’image de la métropole

nantaise, en dehors de nos frontières. Nantes avocation à s’internationaliser. Il est important dedévelopper des projets touristiques et culturelscomme les Machines de l’île ou Estuaire 2007,deux projets susceptibles de faire venir desgens du monde entier. Enfin, et peut-être avanttout, pour les habitants de la métropole, letourisme permet de mieux connaître son propreterritoire et de s’y sentir bien. C’est pour celaque nous développons le tourisme dedécouverte et de loisirs.

Lieu méconnu des habitants de la métropoleet des touristes, l’estuaire de la Loire racontepourtant à lui seul l’histoire de la région. Voilàpourquoi le Centre culturel maritime deNantes s’attache à le faire découvrir, aupublic mais aussi aux scolaires, à bord de laPimpante. Association axée sur « le patrimoine et ledéveloppement », le Centre culturel maritimea organisé ses premières sorties dansl’estuaire en 1993 entre Paimbœuf et le portde Saint-Nazaire. Depuis 1996, le bateaupart de Nantes et rallie Saint-Nazaire (et vice-versa) en trois heures, le retour s’effectuanten bus ou en train. « L’idée était de recentrerles habitants sur l’identité de leur territoire,c’est-à-dire le fleuve et la mer », souligneHervé Grossin, président de l’association.Aujourd’hui, la Pimpante effectue unecentaine de croisières chaque année, dontbénéficient notamment plus de 2000 élèves.Les commentaires -à la fois géographiques,historiques, économiques et écologiques-rythment la promenade. Ils font revivre lesanciennes activités de Rezé, Trentemoult,Basse Indre… et racontent la réalitééconomique d’aujourd’hui, représentée par laDirection des constructions navales à Indret ;Arcelor, producteur de fer blanc ; l’usined’incinération Arc-en-Ciel, jusqu’aux sites lesplus connus de la centrale électrique deCordemais, la raffinerie de Donges, leterminal méthanier de Montoir, les Chantiersde l’Atlantique ou Airbus.

Voyage au centrede l’estuaire Intelligentes et pédagogiques, lescroisières à bord de « La Pimpante »partent à la découverte de l’estuaire,entre Nantes et Saint-Nazaire.

Une envie de château…C’est un joyau du patrimoine nantais, un vaisseaude pierre majestueux posé au cœur du quartiermédiéval du Bouffay. Après 13 ansde travaux, et quasiment 3 ans defermeture totale, le Château desDucs de Bretagne fera son retoursur la scène touristique et culturellemétropolitaine au début de l’année2007. La restauration, en coursd’achèvement, lui redonne chaquejour davantage toute sa puissancede forteresse féodale et son élé-gance de résidence de style renais-sance. A l’intérieur, une vasteexposition retracera l’histoire deNantes et de son territoire, du plusprofond de ses origines jusqu’à nos jours.S’ajouteront à ceci, des expositions temporaires

et des spectacles. Du 30 juin au 30 septembre, uneexposition sera consacrée à Anne de Bretagne,

bâtisseuse avec son pèreFrançois II du château. De nom-breux outils multimédias, inter-actifs et ludiques, seront àdisposition. Le tour complet desremparts sera ouvert au public.« Peu de grandes métropolesde la taille de Nantes ont lachance d’avoir un édifice aussimagnifique en plein centre-ville, estime Jean-FrançoisRetière, vice-président deNantes Métropole en charge dutourisme. Il est au cœur de l’i-

dentité nantaise, à cheval entre la Loire et laBretagne. » •

C’est le navire amiral du tourisme sur le territoire de la métropole nantaise. Début 2007,le Château des Ducs de Bretagne sera à nouveau ouvert au public.

« En développant letourisme, on augmentela richesse économique,la notoriété de notreterritoire et donc sonattractivité. »

Jean-Marc Devanne,directeur de l’Office du Tourisme deNantes Métropole

Depuis le 1er mai 2006, la mise en réseau des 4 offices de Nantes, Vertou, Carquefou et du Pays d'Herbauges a donnénaissance à l'Office de Tourisme Communautaire de Nantes Métropole. 5 espaces d’accueil : deux à Nantes (Feydeau etCathédrale), un à Vertou dans le vignoble, un à Bouaye près du Lac de Grand-Lieu et un à Thouaré-sur-Loire.

Pour en savoir plus : à noter que les 26, 27 et 28 juin, dans le cadredes « Rencontres du fleuve », sont prévues dessorties spécifiques, à réserver au 02 40 43 16 94.

Jean-François Retière, vice-président de Nantes Métropole. Sur la droite, la Tour LU.

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Nulle part ailleurs au monde, detelles machines sont en cons-truction. Et c’est à deux pas dechez vous. Tous les habitants dela métropole nantaise pourrontbientôt profiter d’un équipe-ment touristique et culturel horsdu commun : un éléphant de12 m de haut pour 8 de large,pesant 40 tonnes et pouvanttransporter 35 passagers parvoyage. «Faire un tour d’éléphant, à unehauteur équivalente à un qua-trième étage, en pleine ville, seraquelque chose d’exceptionnel-le, assure François Delarozière,

Ils sont jeunes, ils sont sympas, ilssont créatifs. Et cette année, ilssont dix. Qui sont-ils ? Les dixlauréats du Prix Charles Monselet,remis le 3 avril dernier à la Citéinternationale des Congrès. Unprix qui récompense une bro-chette de chefs depuis trois ans.Leur particularité : ils mitonnentdes plats à partir de produits duterroir nantais (brochet, sandre,mâche, etc.) ou liés à l’histoire deNantes (sel, sucre, épices, etc.), et

servent dans leur restaurant lesvins de Nantes, Muscadet et autreGros Plant en tête. Et ce, avec unsoupçon d’inventivité et un zestd’esprit de découverte, bienentendu…Du bistrot de quartier au restau-rant étoilé, en passant par la crê-perie, du repas quotidien petitbudget à la table des grandes occa-sions, tout restaurateur qui cuisi-

ne à la nantaise peut se voirrécompensé, dans sa catégorie,soit par l’Académie CharlesMonselet (association de person-nalités gourmandes), soit par lepublic. Tout client qui a l’espritcritique peut en effet soutenir ses« coups de cœur » en remplissantun bulletin de vote dans le carnetdu gastronome nantais de l’Officede tourisme de Nantes Métropole.

Charles Monselet était un chro-niqueur culinaire nantais du 19esiècle qui utilisait sa plume pourparler des plats. Nul doute qu’ilaurait apprécié la cuisine de SergePoiron, chef cuisinier de la BonneAuberge, à Clisson, lauréat 2006du Grand Prix de l’AcadémieCharles Monselet, et celles desneufs autres lauréats. Car la bonnecuisine se moque des époques. •

l’un des deux concepteurs duprojet des Machines de l’île. Etvoir un éléphant déambuler dansles rues, pour ceux qui ne serontpas à bord, aura aussi sûrementun effet saisissant. » Dès juillet2007, il sera également possiblede partager ce rêve éveillé envisitant la galerie des machines,véritable laboratoire de test desautres machines en cours deconstruction (Mondes Marins,Arbres aux oiseaux, etc.). Dansles ateliers, centre du disposi-tif, on vous racontera l’histoire deces créatures extraordinaire-ment «vivantes». Entre 160 et 180 000 visiteurssont attendus pour la premièreannée d’exploitation. Installésdans les anciens sites de chan-tiers navals, sur l’île de Nantes,les Machines mobilisent aujour-d’hui 40 personnes et des

savoir-faire précieux. Le travaildu métal et du bois est inscritdans l’histoire de ce lieu et enmême temps, prépare sonrayonnement futur. «Les Ma-chines feront partie de la ville,

explique Pierre Orefice, l’autreconcepteur du projet. Elles sefondent totalement dans le pro-jet urbain. Les gens viendrontdu monde entier pour lesvoir.» •

Tourisme d'affaires : sur le territoire de Nantes Métropole 80% des nuitées enregis-trées dans les hôtels sont liés aux activités professionnelles des clients, record de l'ensem-ble des grandes villes françaises.

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Les Machines de l’îleDans un an, un éléphantgéant vous fera découvrirNantes. Premiers pas d’unedes Machines de l’île dans laville natale de Jules Verne.

Cuisiner à la nantaiseL’Office de tourisme deNantes Métropole et leConseil interprofessionnel desvins de Nantes remettent leprix Charles Monselet à celleset ceux qui font vivre lacuisine et les vins nantais.

Les 10 lauréats 2006 du Prix Charles Monselet Les prix de l’Académie,Grand Prix 2006 : Serge Poiron,la Bonne Auberge (Clisson),Prix accord mets-vins 2006 : David Garrec, l’Océanide,Ex aequo pour le prix de la créativité :Jean-Baptiste Mennesson pour la Poissonnerie et EtiennePerrinprix pour La Saline,Prix spécial de l’Académie : Yannick Curty, La Cigale,Prix espoir : Christiane Avrillaud, Les Chants d’Avril,

Les Prix du PublicPrix gastronomique : Sylvain Lejeune, le Domained’OrvaultPrix cuisine gourmande : Abder Abbou, Au Verre BouteillePrix Crêperie : Frédéric Berteau, Pirates et CompagniePrix bistrot : Daniel Barthelet, brasserie hôtel Mercure Gare sud

Pour retrouver les coordonnées des 10 lauréats 2006des Prix Charles Monselet : www.tourisme-nantes.com

Dans l’atelier des Machines de l’Île, la peau de bois de l’éléphant prend forme.

Retrouvez l’actualité des Machines sur : www.nantesmetropole.fr/webtv

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Trois mini-terrains seront livrés prochainement : une aire ouvrira à Saint-Sébastien-sur-Loire fin 2006, une autre aux Sorinières et une à Saint-Herblain, en 2007. Les autres mini-terrains seront réalisés d’ici trois ans, pour un investissement total de 9 millions d’euros.

L’accueil des gens du voyage

Grands passages estivaux : il faut maintenir la solidaritéDe juin à septembre, de grands groupes de voyageurs traversent l’agglomération dans le cadre derassemblements religieux ou familiaux. L’Etat est chargé de mettre en place un dispositif d’accueil enpartenariat avec les communes. Nantes Métropole a institué un système tournant : chaque année, 4 communes différentes mettent àdisposition un terrain d’environ 2 hectares, aménagé de façon provisoire par les services techniquesde la communauté urbaine : alimentation en eau, collecte des déchets, sanitaires… « Cette programmation a été votée à l’unanimité par la conférence des maires du 17 janvier 2003,rappelle Camille Durand, 1er vice-président de Nantes Métropole. L’Etat joue le jeu, il faut absolumentque chaque commune tienne ses engagements. Nous ne devons pas retomber dans les errances etla désorganisation du passé. »

Depuis la loi Besson du 5 juillet2000, chaque commune de plusde 5000 habitants est tenue d’a-ménager une aire d’accueil pour

les gens du voyage. «Comme tousles citoyens français, ils ont droit àun habitat adapté à leur mode devie», rappelle Alain Robert,conseiller communautaire et pré-sident du Syndicat mixte pour l’hé-bergement des gens du voyage(SMHGV). Ce dernier gère leréseau des 12 aires d’accueil del’agglomération nantaise, 160 em-placements au total. Cette offre est

insuffisante. Le schéma départe-mental a programmé la créationde 15 nouveaux mini-terrains (13sur Nantes Métropole et 2 à l’exté-rieur), soit 143 emplacements sup-plémentaires. Ils seront construitspar le Syndicat mixte sur des ter-rains proposés par les communes.

Logement social. Que l’on soitsédentaire ou voyageur, les atten-tes en matière d’habitat ont évolué.«La cohabitation forcée ne répondpas aux besoins des familles. Lesproblématiques sont les mêmesque pour le logement social clas-sique : il faut individualiser les ser-vices et responsabiliser les occu-pants», souligne ChristianBourgeat, directeur de l’associa-tion Le Relais, service d’accueil desgens du voyage pour le compte descollectivités locales. Aussi, les nou-velles aires ont été conçues dansce sens : autour d’une aire de jeux,s’agencent une dizaine d’empla-cements de 150 m2, délimités pardes haies, équipés d’un bloc sani-taire par famille. Les consomma-tions d’eau et d’électricité serontindividualisées et payées par avan-ce. Le gestionnaire effectuera unpassage quotidien sur le site.Les mini-terrains sont actuelle-ment gérés par les communes.

A partir de 2007, cette mission seraconfiée à un prestataire unique quiprendra en charge l’ensemble duréseau.«L’agglomération nantaise faitfigure de référence dans l’Ouest,note Alain Robert. Il nous fautmaintenant franchir une nouvelleétape, avec une approche plus qua-litative de l’accueil et de l’accom-pagnement social des voya-geurs». •

De nouvelles aires d’accueil etune gestion harmoniséeamélioreront la qualité de viede tous, voyageurs etsédentaires.

Qui fait quoi ?La préfecture pilote le schémadépartemental d’accueil desgens du voyage, enconcertation avec le Conseilgénéral et les communesconcernées. Cet outil deprogrammation a été approuvéle 11 juillet 2002 pour 6 ans.

Le Syndicat mixte pourl’hébergement des gens duvoyage construit et gère lesaires d’accueil. Il est constituédes 24 communes de NantesMétropole et de 8 communesde la deuxième couronne. Sonbudget de fonctionnement,1,8M€, est financé à 76% parla communauté urbaine.

Nantes Métropole réalise lamaintenance et le nettoyagedes sites. En partenariat avecl’Etat et le Conseil général, lacommunauté pilote les actionsen faveur des gens du voyagesédentarisés.

L’association Le Relaisassure la coordinationgénérale de l’accueil surl’ensemble du réseau desterrains d’accueil ainsi qu’unemission de médiation et deconseil auprès du Syndicatmixte.

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La Communauté urbaine

Le plaisir des loisirs d’été

Histoire de SEMLes sociétés d’économie mixte (SEM) ont été«inventées» dans les années vingt. A l’époque, lareconstruction après guerre du pays et laréorganisation des transports a fait naître cesentreprises au service des villes. L’idée : mettre enmarche au plus vite les programmes d’habitats etde transports compte tenu de l’ampleur desdestructions et donc des besoins de la population.Aujourd’hui, il existe en France environ 1100SEM, travaillant dans de nombreux secteurs :immobilier, aménagement, développementéconomique, transport, sports et loisirs,

tourisme, culture, environnement. «Une sociétéd'économie mixte est un outil fiable auprès descollectivités locales et au service du public, à la foisproche des clients/usagers qui utilisent leséquipements, et proche des collectivités qui luiont délégués les services publics, expliqueBertrand Vrain, président de NGE. Elles sont l'artisan scrupuleux des politiquespubliques, en toute transparence et en respect des exigences de qualité de service, économiques,environnementales et sociales des collectivitésterritoriales.» •

En été, tout le monde ne part pasen vacances. Et ceux qui partent envacances, ne partent pas les deuxmois d’été. Que faire ? Questionloisirs en famille, en particulier ?Eh bien, la réponse peut venir deNantes-métropole gestion équi-pements (NGE). NGE fête cette année ses trenteans. Elle gère 8 parkings ainsiqu’une bonne part du stationne-ment de la ville de Nantes. «50 %de nos activités concernent les loi-sirs, précise Alain Breysse, direc-teur de NGE. Les habitants de la

métropole peuvent profiter, toutl'été, de la patinoire, du golf, dubowling, et venir en transport encommun.» NGE gère ainsi les trois ports de laMétropole : port de l’Erdre, port deTrentemoult et port de Couëron,soit en tout sept cents anneaux,l’équivalent d’un honnête port deplaisance de la côte. Détail : le portde l’Erdre, avec ses 12 km de rives,est le plus long port de plaisance deFrance. Une balade dans le villagedu Petit Port, non loin de la facul-té et de l’hippodrome, vous fera

découvrir qu’il est possible de pati-ner toute l’année à Nantes, carNGE gère la patinoire du Petit Port.Non loin, cette entreprise de 160personnes gère également lebowling du centre de loisirs duPetit Port, la piscine, le billard et lemini golf. Enfin, les amateurs deswing et autres put longue distan-ce peuvent profiter du cadre ver-doyant du golf de Nantes Erdre,aux portes de la ville. Les enfantspeuvent d’ailleurs s’inscrire à l’é-cole de golf pour devenir deschampions du gazon. •

Savez-vous ce qu’est une société d’économie mixte. Non ? Pour comprendre, voici l’exemple deNantes-métropole Gestion Equipements (NGE).

5 EUROS ET LE RESTO…

Pour 5 €, vous pouvez profiterdes « Véloballades àTrentemoult » conçues parNGE et la TAN : un vélopendant 6 heures et un ticketduo (un aller et un retour) pourle Navibus. Et sur présentationd’un document, remis auparking Commerce, lesrestaurants La guinguette, laCivelle, la reine Blanche, leRoquio vous offriront un kir, unsoda ou un jus de fruit pour laconsommation d’un menu. Aucafé du port, ce sera un caféoffert pour la consommationde croque-monsieur.

1 EURO POUR 2 HEURES !Le saviez-vous ? Avec «Ville àvélo», NGE loue des vélostoute l’année de 8h à 20h !Où ? Dans 5 parking NGE dela ville de Nantes (Graslin,Bretagne, Cité des congrès,Gare du Nord et Commerce)ainsi qu’au camping du PetitPort et à la Capitainerie destrois ports de la Métropoleainsi que sur l’île Versailles(en été). Il existe desabonnements à l’heure, à lademi-journée, à la semaine,au mois. Renseignements à laboutique NGE 18 ruescribe 44 000 Nantes. Tél. : 02 51 84 94 51

NGE gère les 3 ports de la métropole dont celui de l’Erdre.

Qu’est-ce que NGE ? C’est l’une des SEM de lamétropole nantaise, autrementdit l’une des sociétésd’économie mixte de votreterritoire. Particularité d’uneSEM : être une société de droitprivé, mais dont l’actionnairemajoritaire est une ou plusieurscollectivités locales. Enl’occurrence, la ville de Nanteset Nantes Métropole possèdentchacune 28 % du capital decette entreprise.

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Une double ambitionpour la métropole nantaiseGroupe PS et apparentés. Le territoire de lamétropole ne manque pas d’atouts. Agglomé-ration d’estuaire, elle est construite autour dela Loire et de ses affluents et offre une diversitéde sites naturels protégés : vignoble, maraisde Couëron et Goulaine, petite Amazonie.La ville de Nantes, classée ville d’art et d’his-toire possède un patrimoine historique et cul-turel remarquable : Château des Ducs,cathédrale, musée des beaux arts... D’autresvilles de l’agglomération présentent une archi-tecture contemporaine riche -Rezé et l’im-meuble du Corbusier, Saint-Herblain et leSillon de Bretagne- ou connaissent des lieuxremarquables : la chaussée des moines à Ver-tou ou les bords de Loire à Mauves.Quant aux légats du passé industriel, ils sontnombreux. Les quais ou les nefs Dubigeon sontautant de témoignages de celui-ci.Et puis, Nantes, c’est une ambiance, une cer-taine qualité de vie, un endroit que l’on appré-cie aussi pour la présence de ce petit grain desel supplémentaire dans nos vies. Comment nepas penser, ici, au Lieu Unique, aux manifes-tations de Royal de Luxe ?Il nous faut donc œuvrer au rayonnement tou-ristique et culturel de la métropole. Les grandsprojets, en cours de réalisation, comme leréaménagement du château, les Machines et laFabrique sur l’Ile de Nantes, le projet «Estua-ire 2007» le long de la Loire, le Zénith et d’au-tres, en sont des éléments fondateurs. Mais ilnous reste, cependant, à offrir une infrastruc-ture hôtelière en adéquation avec nos ambi-tions.Des outils pertinents existent. Tel l’Office deTourisme de Nantes Métropole, qui, respec-tueux de l’identité de chacun permet une réelleréunion de compétences et de savoir-faire.Il contribue, de plus, à affirmer l’image siparticulière de Nantes, communauté de des-tin aux identités fortes, où il y a toujoursquelque chose, quelque endroit et quelquepersonne à découvrir.Ainsi, l’ambition touristique que nous devonsporter est double. Il nous faut, certes, conforter

l’image de l’agglomération nantaise commedestination touristique à l’échelle d’une métro-pole européenne, mais aussi développer un«tourisme pour tous» à destination des habi-tants de l’agglomération nantaise et des zonesproches. Alors, Nantes sera la porte de l’Ouest.

L’écotourisme : un outilpour un développementdurableGroupe Verts, régionalistes et solidaires. Dans letourisme, l’Ecotourisme occupe une placecroissante, respectueuse des sites et des habi-tants. Les élus Verts, Régionalistes et Solidai-res y attachent de l’importance. L’écotourisme,c’est la protection et la valorisation du patri-moine culturel et naturel, c’est aussi le tourismede plein air. La préservation de l’estuaire de laLoire et la revalorisation des cours d’eau dansl’agglomération relèvent de cette probléma-tique. De même, la rénovation du Château desDucs de Bretagne va permettre de mettre envaleur plus encore l’identité bretonne de Nan-tes Métropole. Reste un travail énorme à faireautour du patrimoine immatériel, des langueslocales, breton et gallo et du patrimoine oral(contes, chants, musiques…). L’écotourismepropose aux visiteurs une interprétation dupatrimoine naturel et culturel. Tout le travailréalisé ces dernières années sur la mémoiredevrait permettre de faire de Nantes Métropole- en passant par Paimboeuf et Saint- Nazaire -un site exemplaire en France - mémoire de latraite - mémoire ouvrière : chantier naval,métallurgie ; richesse naturelle de l’estuaire dela Loire. L’écotourisme, c’est enfin la partici-pation de nos concitoyens dans le développe-ment de leur bien être, économique etenvironnemental ; un tourisme pour tous -même si la mobilité est réduite - accessiblesocialement aussi.

Une politiqueambitieuse et populaireGroupe communiste. L’agglomération nan-taise dispose d’atouts touristiques : richesse

du patrimoine architectural, naturel et his-torique. Le développement d’une politiquetouristique ambitieuse et populaire exige quesa construction soit partagée et mise enœuvre dans un contexte de partenariats, deréseaux. Le service public et donc nos col-lectivités locales doivent tenir une place sin-gulière dans cette construction.Espaces naturels, sites historiques, équipe-ments publics, événements culturels : laplace et le rôle du service public nous parais-sent d’autant plus déterminants qu’ils don-nent du sens à l’orientation politique. Letourisme ne saurait être qu’un support decommercialisation, voire de «marchandi-sation». La qualité est aussi une voie incontournablepour faire de notre tourisme une activitécompatible avec des préoccupations dudéveloppement durable, pour des emploispérennes et considérés, accessible à tous.

Expressions politiques

Quelle ambition touristique est à développer


Le patrimoine natu

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Expressions politiquesTourisme 150 000 personnes sont venues à l’Office de Tourisme de Nantes Métropole en 2005.

à développer pour Nantes Métropole ?

Développer le tourisme et les richesseshumainesGroupe ETIC. Peu de temps après sa création,la Communauté Urbaine de Nantes a décidéde faire du tourisme l’une des composantesde sa compétence développement écono-mique et s’est appuyée sur les quatre officesde tourisme existants sur son territoire.Nantes Métropole a ensuite créé le 14 octo-bre 2005 un office de tourisme communau-taire qui regroupe trois maisons du tourismesituées dans le canton de Carquefou à Vertouet au Pays de l’Herbauges.Faisons le pari que cette nouvelle organisa-tion dynamise le tourisme en général sansoublier le tourisme de loisirs et de décou-verte qui recèle des sites naturels et des pro-

ductions locales à valo-riser.Ce tourisme doit éviterla tentation de repli surla ville centre dont lerôle de locomotive estbien réel, pour irriguerles Pays alentours qu’ils’agisse du Vignoble, del’Erdre, du Lac deGrand Lieu. Ces maisons du touris-me sont, pour nous,autant de ponts vers ceslieux de découverte.Enfin, le développe-ment du tourisme sour-ce de revenus pour l’ag-glomération nantaise nedoit pas se faire audétriment des hommeset des femmes qui agis-sent localement dans lerespect des territoireset de leurs identités. Toutes les forces de pro-position doivent êtrepréservées et encoura-gées pour développer ce

tourisme pour tous. N’oublions pas que l’o-rigine de cet office a été porté par les béné-voles de différentes associations. Ces bénévoles souhaitent toujours aujour-d’hui, maintenir une action de proximité quiest aussi un facteur de lien social et de gran-de richesse humaine. Espérons que l’office communautaire sauraaussi mettre en valeur les différents terri-toires et respecter les hommes qui y vivent.

L’eau au centre de notreambition touristiqueGroupe Démocratie et Progrès. L’eau c’estl’histoire de la ville, de ses hommes et de sesmétiers ; et cette histoire est encore vivante.Il y a bien les fêtes de l’Erdre, celles du quaiLéon Sécher le long de la Sèvre, celles de laplage à Saint-Sébastien et les courses de yolesde mer à Indre sur la Loire. Mais ces événe-

ments sont ponctuels ; l’animation du fleuveet de ses affluents doit être permanente, carl’eau est attractive.De la Chapelle à Vertou, de Mauves au Pellerin,protégeons et valorisons notre patrimoine flu-vial et développons le tourisme urbain et indus-triel ; nombre de sites, en activité ou non, sesituent le long de nos cours d’eau. Sur tous, lesquais, cales et pontons doivent être entretenuset de nouveaux réalisés.Ce tourisme fluvial et maritime est générateurd’emplois : aménagement des installations,construction, entretien, remise, pilotage desbateaux.Nantes Métropole doit devenir la Venise del’ouest, comme l’était sa ville-centre au débutdu siècle dernier. Bruges et Gand ont bienconservé leur rapport à l’eau !L’eau est notre véritable atout, qui nous diffé-rencie et nous authentifie.Yves Aumon, président.

Une métropole européenne sans hôtelde standing ? Groupe équilibre et développement. A Nantes,le constat est largement partagé : il manque ànotre métropole des équipements hôteliersde standing suffisant pour dynamiser le tou-risme international. Vouloir faire de Nantes, une métropole euro-péenne sans avoir utilisé la compétence fon-cière qui est celle du Maire, c’étaitcompromettre l’attractivité vis-à-vis des tou-ristes et aussi des investisseurs étrangers. En obtenant son classement de Ville d’Art etd’Histoire, la municipalité Nantaise s’est enga-gée envers l’Etat à mener une politique volon-tariste, notamment pour l’accueil des touristesfrançais mais aussi étrangers. Qu’en est-ilaujourd’hui ? L’opposition municipale nantaise a depuislongtemps insisté sur cette lacune. Nantes devranettement améliorer, à la fois les capacités d’ac-cueil à destination des touristes étrangers, maisaussi une réelle accessibilité et lisibilité du cen-tre-ville. Groupe de l’Opposition municipale Nantaise


Le patrimoine naturel de Nantes Métropole, un mélange d’eau et de verdure.

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Nantes Métropole agenda

Métropole. L’Armoric 2 glissesilencieusement sur l’Erdre,entouré de cormorans rasantl’eau, prêts à plonger sur lespoissons remontés par le pas-sage du bateau…. Le périple flu-vial, proposé par les BateauxNantais dans le cadre d’undéjeuner ou d’un dîner, part dupont de la Motte-Rouge à Nantespour rejoindre le petit port deplaisance de Sucé-sur-Erdre.À hauteur de rive, le regard captele moindre détail des paysagesverdoyants de celle que François1er avait dénommée « la plusbelle rivière de France ». L’Armoric 2 —ce pourrait aussibien être l’Hydramour ou laDiva— passe devant les pénichesnantaises et les maisons colo-

rées de la Jonelière, avant degagner la partie la plus sauvagede la rivière, ornée en hauteurdes célèbres Folies, ces châteauxconstruits aux XVIIIe et XIXe siè-cles par de grands négociants. La route est aussi bordée d’an-ciens villages de pêcheurs et devastes maisons aux terrainsimpeccablement tondus don-nant sur l’Erdre. À Sucé, où ont habité les parentset ancêtres d’Aristide Briant, destapis géants de nénupharsaccentuent le charme bucoliquedu port de plaisance. Le retourvers Nantes laisse tout le loisir deguetter sur le rivage les sil-houettes claires des héronsnichés dans les branchages. Latradition des croisières sur

l’Erdre remonte au début du siè-cle, quand les Nantais prenaientle bateau pour aller danser auxguinguettes de la Jonelière… Lacompagnie des Bateaux Nantaisest créée en 1969. «À l’époque,le menu était composé de canardau muscadet et de poisson aubeurre blanc», raconte l’actuelprésident, Gérard Baslé.Les croisières — classiques ou àthème — et les sorties “décou-verte” ont lieu tous les jours enété et une à deux fois par semai-ne en hiver. Les premières croi-sières avec restauration sur laLoire devraient voir le jour enseptembre prochain !

Les Bateaux Nantais :02 40 14 51 14

13e Trophée des sprintersLe samedi 2 septembreprochain se déroulera àCouëron la 13e édition duTrophée des sprintersorganisée par la FédérationFrançaise de cyclisme et leVéloce Sport Couëronnaisavec le concours de la Villede Couëron. Premier grandmeeting de la rentrée aprèsles championnats du monde,cette épreuve accueilleracette année trois championshollandais, dont le leadermondial de course sur pisteThéo Bos, présent pour lapremière fois dans unecompétition française. LeTrophée accueillera aussi desfigures du cyclisme français,Arnaud Tournant, GrégoryBauge et Mickaël Bourgain,champions du monde 2006de vitesse par équipe…Unmagnifique spectacle sportifen prévision !

Entrée 6 €Gratuit pour les moins de 14 ans.Rens. : 02 40 12 14 34 etwww.lieuunique.com

Les Bateaux Nantais font découvrir l’Erdre à plusieurs dizaines de milliers de personnes tous les ans.

Croisières à la carte avec lesBateaux Nantais

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Chacun le sait : il est urgent d’agir pour sauver notre planète !Comment faire ? Cet été, si cela vous dit, vous pourriez wooop-ser. Emmanuel Errard, nantais d’origine, vient de lancer safamille Wooops. Qui sont-ils ? Des survivants de la planètePourrie nommés Woach, Ophélia, Petronella, Shelvin, etc.Ces anges gardiens de la planète débarquent sur la Terre,armés d’une tonne de bons conseils pour éviter de la pourrirdavantage. Le principe du jeu est proche de celui des billes. Saufque les billes sont des disques où s’affichent les portraitsdéjantés de la famille Wooops, agrémentés de slogans quidécoiffent : «Pendant ton sommeil, laisse pas ta télé en veille»,«Le robinet intelligent, c’est celui que tu fermes tout le temps», «Ne jette pas au pif, fais du tri sélectif», etc. Les 120 disquesde carton sont beaux, se collectionnent et s’échangent. Un jeud’été rigolo et utile pour les enfants entre 6 et 10 ans. Les Wooops sont en vente chez tous les marchands de journaux. Une pochette de carte-jetons coûte 2 euros.40 centimes d’euro sont reversés à Winathon, une association de protection de l’environnement.L’ADEME et des personnalités telles que Yann Arthus Bertrand, Nicolas Hulot, Stéphane Peyron,Allain Bougrain Dubourg, Jean-Louis Etienne soutiennent les Wooops. www.wooops.com


Sortie

LES SOLEILS BLEUS

Saint Herblain. Les 7 et 14juillet prochain, Les Soleilsbleus se lèvent à nouveau surle site magnifique d’un anciendomaine agricole. Au milieu devertes pelouses, de ruinesmystérieuses et d’arbres auxformes cocasses, cettemanifestation s’adresse àtoutes celles et tous ceux quiveulent découvrir le jazz soustoutes ses formes, sans tabou.Dans le cadre somptueux duparc de la Bégraisière, vouspourrez savourer entre amis eten famille cette musique auxmultiples couleurs et auxhorizons si différents. LesSoleils bleus se veulentl’occasion de briser les cloisonsentre les publics où amateursconfirmés et non initiéspeuvent trouver matière àplaisir. Dès 19h30, rendez-vouslà-bas pour découvrir d’abordles jeunes talents puis lestalents confirmés du jazz àpartir de 21h30. Surtout ne paslouper le Surnatural orchestra,réunion d’une vingtaine demusiciens festifs et atypiques !

L’agence culturelle au 02 28 25 25 55La BégraisièreRue Rabelais - 44800 St-HerblainFax 02 51 808 802 [email protected]

Les Enfoirés au Zénith Nantes Métropole Du 24 au 29 janvier 2006, le concertdes Enfoirés au bénéfice des Restos du cœur sera au Zénith Nantes Métropole. Soit six concerts exceptionnels avec à l’af-fiche les plus grandes stars de la variété et du spectacle. Plus de 50 000 places en tout seront disponibles !

FÊTE DU 13 JUILLET :LE MARQUIS DEDION EST ÀL’HONNEURDéfilé dans les rues ducentre ville avec laparticipation des villages deCarquefou, de l’école deSamba de Nantes et decompagnies d’arts de ruede 20h à 21h30 (départdepuis l’Espace Mellay).Spectacle pyrotechniquedans le Vallon duCharbonneau vers 23h enl’honneur des 150 ans de lanaissance du Marquis deDion, suivi d’un balpopulaire jusqu’à 1h.Carquefou.Spectacle gratuit - Rens. :02 40 68 49 74

L’ETÉ DESAMATEURSLa nouvelle édition de «l’Etédes amateurs», permettra à7 artistes peintres, deprésenter leur travail aupublic. A l’affiche cetteannée : Martine Iltis-Bachelier, Marcel Barbier,Brigitte Dupuis Dabouis,Louise Ericsson, ChystèlePotinière, Jean-PhilippeRivrain, Robert RobinJouan. Du 5 juillet au 24août au Château de laGobinière, avenue de laFerrière à Orvault. Entréelibre. Rens. : 02 51 78 31 13

CONTESL’Atelier du Livre qui rêveprésente « Les contes de lamer et du vent », La pêche

septembre à labibliothèque Vicor Jara,quai Gambetta àCouëron. Rens. : 02 28 25 85 35

LE MUSÉE FAIT SONCINÉMACollection d’affiches, dephotographies de plateau,de programmes de cinéma,ainsi que les archives de lafamilles Verne sur ce sujet.Une programmation dediverses adaptationscinématographiques desromans, pour tous les âges,accompagne l’exposition.Du 22 juin au 17septembre au MuséeJules Verne, 3 rue del’Hermitage à Nantes.Rens. : 02 40 69 72 52.

à la sirène et autreshistoires de requins sansdent… Théâtre d’objetspour conteurs, montreursd’images. Ce spectacletendre et craquantemmènera petits et grandsdans l’imaginaire et lessecrets de l’océan. Pour lesenfants à partir de 5 ans.Les 11, 12 et 13 juillet auMusée Dobrée, 18 rueVoltaire à Nantes. Tarif :5,5 €. Rens. : 02 40 82 70 38.

EXTRA-MUROSExposition « Extra-muros,architectures del’enchantement ».Photographies de PhilippeRuault. Exposition co-produite par la Cité del’architecture et du

patrimoine, l’Institut françaisd’architecture et l’Institut deDüsseldorf. Jusqu’au 25juillet, Site Alstom, halle 4,boulevard Léon Bureau àNantes. Du jeudi audimanche, de 13h à 20h.Entrée libre.

VIDE GRENIER Dimanche 27 août 2006de 9h00 à 18h00 sur lesite de la Rive. Organisépar l'association desparents d'élèves etl'association Les Art's.Saint-Léger-les-Vignes.

JEUXJeux de dés, jeux detoujours. Exposition autourde cet objet essentiel dans

le jeu qui est l’aléa, premiernom donné au dé, et de sonévolution. Jusqu’au 29juillet, à la Maison desJeux, 9 rue des Olivettes àNantes. Du mardi auvendredi de 14h à 18h.Rens. : 02 40 35 75 67.

CARTE BLANCHE ÀDENIS CLAVREULExposition. Denis Clavreul,dessinateur naturaliste,propose de découvrirCouëron sous toutes sesformes : le bocage, lesbords de Loire, le maraisAudubon, du Couëronancien aux quartiersrécents, sans oublier lesinstants de vie comme lemarché, l’activité agricole,les fêtes… Du 5 juillet au 2

Nantes. Aux heures d’été propose, du 11 juillet au 23 août, des rendez-vous gratuits et réguliers pour tous et partout dans la ville. Pendant toutl’été, Aux Heures d’été invente, au long de ces heures étendues, deslieux éphémères où des expressions artistiques se croisent. A travers ladécouverte, l’expérimentation, la détente et l’évasion, ces rendez-vousculturels favorisent les rencontres et les échanges entre tous les habi-tants, sur l’espace public, afin de se le réapproprier ensemble. En2005, Aux heures d’été a réuni 30 000 spectateurs sur plus de 30 joursde programmation. Pour sa seconde édition, Aux heures d’été renfor-ce ses rendez-vous existants, l’heure du conte, l’heure du ciné, la mix’-heure, et crée la nouveauté avec un rendez-vous inédit, un parcours libreet étonnant dans la ville, et une semaine de décalage horaire.

Aux heures d’été

C’est l’heure de wooopser

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ROBES ETCOSTUMES«Robes et costumesd’exception pendant lesannées 1930». Expositiondans le cadre desanimations«Embarquement immédiatpour les Années Folles». Du1er juillet au 27 septembreau Moulin Gautron, 18 ruede l’Industrie à Vertou.Entrée libre.

NICOLAS GUIETExposition. Une gangueverte recouvre l’HôtelGrignon. Œuvre duplasticien Nicolas Guietdans le cadre du festival«Rezé les Couleurs». Visibletous les jours et à touteheure jusqu’au 10 juillet,

Hôtel Grignon-Dumoulin,place Jean-BaptisteDaviais à Rezé.Rens. : 02 40 71 90 73 ouwww.mairie-reze.fr

MARS,EXPLORATION D’UNEPLANÈTEExposition dans le cadre del’année Jules Verne. Il y aun siècle, Jules Verneimaginait un voyage sur laLune en se référant auxconnaissances scientifiquesde son temps. Aujourd’hui,la curiosité scientifique s’estdéplacée vers Mars.L’actualité marsienne est enpleine effervescence. Cetteexposition estaccompagnée deconférences et animations,

19e siècle. Pour les enfantsde 8 à 12 ans. Le 29 août,rendez-vous au Temple duGoût, 30 rue Kervégan àNantes. Tarif : 4 €.Rens. et inscriptions :02 40 48 23 87.

HOMMAGEHommage à Michel Bergerau Théâtre de Verdure. Le 13 juillet au Parc duLoiry à Vertou.Rens. : 02 40 03 45 05

EXPOSITIONExposition des œuvres del’artiste Do Fournier. Du 5 au 22 juillet à la galerieLe Rayon Vert, 13 avenueSainte-Anne à Nantes.Rens. : 08 71 70 88 33 ouwww.rayonvert.com

de soirées scientifiques,d’un cycle de films descience-fiction. Jusqu’au21 août au Museumd’Histoire Naturelle, 12 rueVoltaire à Nantes. Rens. :02 40 99 26 20.

MIKIO WATANABEExposition de gravures. Les gravures de Mikio Watanabe, artistejaponais, révèlent laprofondeur des noirs et ladouceur des gris et desblancs. Le choix du figuratif,presque hyperréaliste,montre, au-delà del’apparente sensualité, latension de la beauté.Jusqu’au 25 août à laMédiathèque Hermeland,rue Rabelais à

Saint-Herblain.Rens. : 02 28 25 25 25.

L’ANANASClown-danseuse par laCompagnie Les PetitsZigomatiques. ClotildeChaudieu (actrice-clown-danseuse) perdue dans sagrande valise cherche envain la direction d’Honolulu.Sur son chemin, une fouleattend qu’un spectaclecommence. Surprise ! Elleadore les spectacles ! Dansson expédition, elle estaccompagnée par RaoulGoellaen, accordéoniste, etStéphanie Duvinier,violoniste. Le 1er juillet à laMaison de quartier deDoulon, 1 rue de la BasseChesnaie à Nantes.

Tarifs : 3 à 6 €. Rens. etréservations : 02 51 86 71 70

CONCERT"FESTIV'ARTS"A Saint-Léger-les-Vignes, le samedi 2septembre 2006 de 18h à1h sur le site de la Rive.Organisé par l'associationLes Art's.

ARCHITECTURE ETCADRE DE VIE« Architecture et cadre devie au 19e siècle » : visite etatelier pour enfants aveclivret-jeux du coursCambronne au PassagePommeraye, en passant parl’église Saint-Nicolas. Aprèsla visite, réalisation d’undécor d’une façade du


Exposition Des roquios aux navibus ou l’histoire des Nantais sur le fleuve.Du 17 juin au 24 septembre 2006, gare maritime, quai Ernest Renaud - Face à la CCI.

Forum mondial des droits de l’hommeDu 10 au 13 juillet, plus de 1000 personnes se retrouveront à la Cité internationa-le des congrès de Nantes, où se tiendra le 2e Forum mondial des droits de l’hom-me. C’est l’un des événements majeurs de l’année. Sur le thème «Des principesuniversels à l’action locale», ce forum se déroulera sous le haut patronage deM. Jacques Chirac, président de la République Française. Ce événement est dédiéà la mémoire de Mme Rosa Parks, militante de la première heure des droitsciviques aux États-Unis d’Amérique, et à celle de M. Peter Benenson, fondateurd’Amnesty International, décédés en 2005. Le comité scientifique du 2e Forum mon-dial des droits de l’homme a retenu trois grands thèmes qui seront abordés en séan-ce plénière et qui seront développés, sur des sujets spécifiques, à travers destables-rondes et des ateliers. Ces trois grands thèmes : 1. Discriminations et diversité.2. Globalisation économique et droits de l’homme.3. Responsabilités et solidarités.Pour participer ? Il est obligatoire de s’inscrire. Jusqu’au 9 juillet inclus ! Il est doncencore temps. L’inscription est d’ailleurs gratuite pour les membres d’associations,d’ONG, les étudiants et les demandeurs d’emploi. En outre, deux conférences débats seront gratuites et ouvertes au public, ainsi qu’une pièce de théâtre. La première : L’Europe et les droits de l’homme : un destin commun ? conférence-débatanimée par La Maison de l’Europe (Nantes), le mardi 11 juillet à 18h30. La seconde : Les réformes en cours aux Nations Unies dans le domaine des droits de l’hom-me, le mercredi 12 juillet au Centre d’expositions de Nantes Métropole (2 cours du Champ de Mars à Nantes). La pièce de théâtre ? Représentation de Paroles équitables, une co-productionMCM – Fol Ordinaire théâtre et la compagnie du Kozo zo Théâtre de Bangui.Représentation en soirée mercredi 12 juillet, salle 800 à la Cité internationale desCongrès.

Pour s’inscrire :LAURUS INTERNATIONAL / 2e FORUM MONDIAL DESDROITS DE L’HOMME61, rue Jules Auffret.93500 Pantin - FranceTél. + 33 (0) 1 49 42 45 38e-mail : [email protected]

Retrouvez tout le programme du 2 e Forum mondial desdroits de l’homme sur le site internet :

www.forum-droitsdelhomme.org

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MASCARONS« Mascarons et sculpteursnantais » : visite du quartierde l’Ile Feydeau etobservation desmascarons, suivies d’unatelier réalisation d’unmascaron en terremodelée. Pour les enfantsde 6 à 10 ans. Le 11 juillet,rendez-vous au Temple duGoût, 30 rue Kervégan àNantes. Tarif : 4 € Rens. et inscriptions :02 40 48 23 87.

MARTIN BOYCEPremière expositionpersonnelle en France del’artiste écossais MartinBoyce (installations). MartinBoyce se plaît à sondernotre rapport à la ville à

partir d’un vocabulaireplastique puisant dans lelangage visuel del’architecture, du cinéma etdu graphisme. Dans lecadre des instantanés duFonds régional d’artcontemporain, MartinBoyce invite l’artisteécossais Andrew Millerdont l’œuvre explore lesespaces situés entre designfonctionnel et artcontemporain. Du 9 juilletau 8 octobre au FRAC desPays de la Loire à laFleuriaye rue Léonard deVinci à Carquefou. Rens. : 02 28 01 50 00.

FACE À FACELa Compagnie Nelly

Daviaud présente unecomédie de Francis Joffo.Un homme récemmentdivorcé habitel’appartement en face decelui de son ex-épouse, cequi provoque desrencontres inattendues, dessituations cocasses, desface à face désopilants. Les13 et 14 juillet à la SalleVasse, 18 rue Colbert àNantes. Entrée libre.

COURSE À PIEDLes 10 km de Saint-Herblain : 3 boucles de3,3 km chacune. Départ :rue Rabelais ; arrivée : parcde la Bégraisière. Le 14 juillet à 10h30.Rens. : 02 40 94 75 05 ouasptt.nantes.free.fr

RAID’ERDREDéjà 12 ans que cettemanifestation est organiséepar Carquefou et toujours la même envie et lamême motivation ! Lesjeunes de 14 à 18 anss’engagent sur desépreuves non-stop pendant4 jours. Les équipes,composées de 4personnes, sont encadréespar des animateurs et destechniciens diplômés. Lesépreuves se déroulent sousla forme de parcoursaventures pendant lajournée : VTT, parcoursacrobatiques dans lesarbres, marche tout terrain,canoë-kayak, tir aux armes,équitation, piscine. Du 22 au 25 août.

Rens. : 02 28 01 55 40 [email protected]

FÊTE NATIONALELe 13 juillet à Nantes , de18h à 21h, soirée pique-nique sur les bords de Loire– quai de la Fosse.L’Afrique s’installe àNantes : animations,percussions… A partir de21h : concert de DjelimadyTounkara, virtuose maliende la guitare. A 23h,spectacle pyrotechniqueaux couleurs musicales duMali. 23h30 : concert deMamani Keïta et NicolasRepac (jazz, world électro).Animations gratuites.Rens. : 02 40 41 90 00.

SÉBASTIENNICOLINIExposition d’œuvres duplasticien Sébastien Nicolinidans le cadre du festival «Rezé les Couleurs». «Tout le monde a déjà faitl’expérience de lamanipulation d’un élastique.Je renouvelle l’expériencede manière démesurée etl’espace public, la ville,deviennent le territoire d’unjeu à grande échelle.»Visible tous les jours et à toute heure jusqu’au 10 juillet à laMédiathèque Diderot,place Lucien Le Meut à Rezé.Rens. : 02 40 71 90 73 ouwww.mairie-reze.fr


Littérature. Les Éditions joca seria, en partenariat avec la Ville de La Baule, proposent 5jours de manifestations littéraires au cœur de l’été : la 10e édition des Écrivains en bord demer. Du 19 au 23 juillet 2006 à La Baule. Rens. : 02 40 69 51 94

Métropole. Incontournable rendez-vousde la fin de l’été et point d’orgue de lasaison culturelle estivale nantaise, le fes-tival Les Rendez-vous de l’Erdre célèb-re le mariage du Jazz et de la BellePlaisance. Installé le long des berges del’Erdre, au cœur de la ville, il accueille plusde 120 000 spectateurs pendant 3 jours.Déambulant le long des quais, chacunpeut profiter des 80 concerts gratuitsproposés sur les 12 scènes thématiques,flâner parmi les stands du village asso-

ciatif et culturel, et admirer les fleurons du patrimoine maritimeet fluvial. Cette année le festival investira les berges de la rivière les1er, 2 et 3 septembre prochains. Avec 20 ans d’existence, le festival Les Rendez-vous de l’Erdres’affirme maintenant comme un espace d’expression pour tous lesjazz, du blues à l’électro, du new-orleans au be-bop, du musette aucontemporain. Des scènes thématiques permettent au public de serepérer facilement parmi les différentes esthétiques proposées. Parallèlement, une flottille composée d’une centaine d’embarca-tions représentatives du patrimoine maritime et fluvial partici-pe aux régates de Yachting et Canotage. La flotte évolue entre Nort-sur-Erdre, Sucé-sur-Erdre, La-Chapelle-sur-Erdre et le site dufestival. Ces villes proposent également des rencontres nau-tiques, animations et concerts en marge de la programmationnantaise.A l’affiche pour cette édition 2006 : l’accordéoniste DanielMille, Roland Brou et Patrick Couton, Elisa Vellia, EmmanuelBex, Roswell Rudd, Henri Texier Mercadonegro, et bien d’au-tres encore.

Rens. : 02 51 82 37 70 - www.rendezvouserdre.com

Jazz et Belle Plaisance aux Rendez-vous de l’Erdre

Canal pas banalLe Pellerin. Connaissez-vous le Canal de la Martinière ? Non ? Ehbien, l’été pourrait être l’occasion de découvrir ce lieu de baladeextraordinaire. Vous y trouverez des sentiers de randonnée, uneplaine de jeux pour enfants, un club nautique (voile, canoë, péda-los...), associatif et pas cher du tout, une visite de l'anciennemachinerie (mécanisme des écluses unique en Europe) et à pro-ximité, le club hippique de la Chauffetière qui propose des bala-des sur les bords du canal. Rens. : 02 40 97 58 93

Présenter le design sous toutes sesformes, telle est l’ambition de l’o-pération Intelligence Design 2006.De juin à novembre prochains, cettemanifestation, dont NantesMétropole est partenaire, proposeune vision globale du design dansses dimensions économiques, socia-les, scientifiques et culturelles. Parmiles grands événements, une exposi-tion internationale à ne pas rater.Intitulée «european way(s) of life»jeunes talents de demain, elle se tientau Lieu Unique et présente les 200meilleurs projets issus de Cumulus,un réseau international d’établisse-

ments d’enseignement supérieur en art, design et média. Amateurs dedesign, sachez que cette expo est à Nantes tout l’été ! Exposition du 17 juin au 1er septembre, ouverte du mardi au samedi, de 13hà 19h, le dimanche de 15h à 19h. Fermé le lundi. Entrée Libre. Rens. : 02 40 12 14 34 et www.lieuunique.com

Le design au Lieu Unique

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Esprit métropolitain

Nantes Métropole, 2 cours du Champ de Mars 44923 NantesCEDEX 9. Directeur de la Publication : Jean-Marc Ayrault. Co-directeur de la publication : Frédéric Vasse. Rédacteuren chef : David Pouilloux. Rédactrice : Carole Paquelet.Photographe : Patrick Garçon. Ont également collaboré àce numéro : Franck Albert, Caroline Demaison, Anne Marquet,Edith Panigot, Emmanuelle Ramond, Isabelle Corbé, EmmanuelBouvet, Sandrine Lefèbvre. Conception et réalisation : DoubleMixte / enodenis. Editeur : Direction de la communication deNantes Métropole. Infographie : IDE. Impression : ImayeGraphic, Label IMPRIM’VERT, Laval .

C’est le temps que Dominique Chabota laissé pousser sa passion avant d’enfaire un métier.«Je suis venu au bois à 16 ans, en pré-parant un BEP de modeleur mécani-cien sur bois. Ce métier consiste àfaire les modèles pour les moules defonderie. J’ai appris le B.A.-ba :comment lire un morceau de bois,l’utilisation des outils… A la sortie del’école, un premier boulot de maga-sinier puis le service nationalm’ont fait bifurquer.» Il yrevient trois ans plus tard parle biais d’une formationAFPA d’ébénisterie indus-trielle. Six mois de stage à l’Atelierde Beauséjour, au Bignon, puis le tourdes ébénistes susceptibles d’embau-cher. « J’arrive un jour à un rendez-vous. A l’entrée de l’atelier, il y avaitdes pièces magnifiques. Je suis repar-ti sans sonner. Ma vocation, c’était lebois mais je cherchais encore mavoie. » Pendant 19 ans, DominiqueChabot travaillera comme magasinier«dans une SCOP (société coopérativede production) ; une belle aventurehumaine» sans jamais perdre le

contact avec le bois : un meuble à retaperpar-ci, un jouet pour les enfants, un cadeaupour un ami par-là…

Maturation. «Cela s’est imposé progressi-vement : je voulais devenir sculpteur.» LaChambre des métiers l’oriente alors versJean-Michel Sorin, à Sainte-Luce-sur-

Loire. A 39 ans, l’élève convainc le maître,meilleur ouvrier de France, de l’accueillirdans son atelier. Il passe son CAP en 1999au lycée d’Auray puis se donne 5 ans pourréussir son installation en tant qu’artistecréateur. En attendant, la marmite doitbouillir et nourrir la famille : retour à laSCOP, à temps partiel. Premières com-mandes, premières expositions et un pre-mier prix au salon des créations et métiersdu bois à Chantepie. La confiance est là, il se

lance !Aujourd’hui, DominiqueChabot manie la gouge etles ciseaux, joue du tara-biscot et de la varlope, fait

voler les copeaux, taille, ponce et polit pourune clientèle de particuliers, avec un peude sous-traitance pour des ébénistes et lefacteur de harpes la CAMAC.Le tilleul de Saint-Jean-de-Boiseau est sapremière commande publique. La commu-ne et les enseignants voulaient un projetsur le thème de l’enfance et de l’apprentis-sage. De la bille haute de 2,3 mètres et d’unmètre de diamètre, le sculpteur a extrait unbel arbre du savoir, peuplé de lutins, desymboles et de souvenirs des traditionslocales. «Les roseaux que vous voyez là évo-quent les courtines que l’on tressait l’hiverà Saint-Jean-de-Boiseau pour couvrir lefond des bateaux de Loire.»400 heures de travail. Un face à face ponc-tué de prouesses et de rêveries et, au final,une nouvelle vie pour l’arbre, emblème dela sagesse, et pour le sculpteur qui a long-temps cherché l’harmonie. •

De part et d’autre de la métropole, le tilleul de Saint-Jean-de-Boiseau et le sculpteur de Mauves-sur-LoireDomnique Chabot devaient se rencontrer.

« J’ai mis 40 ans pourdonner une forme àma passion. »

• SAMU (urgence médicale) 15• Pompiers : 18• Police : 17• SOS médecins :

02 40 50 30 30

• Allo Enfance Maltraitée : 119

• Sida Info Service :

• Nantes Métropole02 40 99 48 48www.nantesmetropole.frwww.nantesmetropole.fr/ligne4/

• Infocirculation

www.infocirculation.fr

• TAN0 810 444 444www.tan.fr

• SNCFwww.ter-sncf.com

• Parkings NGE02 51 84 94 51 www.nge-nantes.com

• Office de Tourisme deNantes Métropole(OTNM)0892 464 044www.nantes-tourisme.com

ADRESSES, NUMÉROS ET SITES UTILES

Il en a vu des ribambelles de gamins, cevieux tilleul qu’il a fallu abattre pouragrandir l’école de Saint-Jean-de-Boi-seau. Les écoliers le redécouvriront à larentrée, métamorphosé par les outils et

l’imaginaire de Dominique Chabot, sculp-teur à Mauves-sur-Loire.Il faut parfois une vingtaine d’années autilleul pour donner ses premières fleurs.


Un arbre et un homme

Prix d’un appel local.

Dominique Chabot sculpte un arbre à lutins dans un tilleul.

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Documents

Journal n°04 - Juillet / Août 2006