12
N°11 Juillet 2014 2 PORTFOLIO 3 LE POINT SUR > Bilan positif pour le laboratoire B2P > Amélioration des consultations 4 > Données médicales informatisées L’UNITÉ DE RECHERCHE CLINIQUE 5 RENCONTRE AVEC > Les assistantes sociales du personnel 6 GRAND ANGLE > L’URC, pour une recherche de qualité 8 > Technicienne d’étude clinique 9 > Un jour au cœur de l’AP-HP 12 DÉCOUVRIR Opérations travaux PAGE 6 Le journal des Hôpitaux Universitaires Saint-Louis, Lariboisière, Fernand-Widal

Journal PASSERELLES n°11

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Consulter le journal interne du Groupe Hospitalier "Passerelles" N°11 (juillet 2014)

Citation preview

Page 1: Journal PASSERELLES n°11

N°11 Juillet2014

2 PORTFOLIO3 LE POINT SUR> Bilan positif pour le laboratoire B2P> Amélioration des consultations4 > Données médicales informatisées

L’UNITÉ DE RECHERCHE CLINIQUE

5 RENCONTRE AVEC> Les assistantes sociales du personnel6 GRAND ANGLE> L’URC, pour une recherche de qualité

8 > Technicienne d’étude clinique9 > Un jour au cœur de l’AP-HP12 DÉCOUVRIROpérations travaux

PAGE 6

Le journal des Hôpitaux Universitaires Saint-Louis, Lariboisière, Fernand-Widal

Page 2: Journal PASSERELLES n°11

Mai 2014 Journée AVC

Dans le cadre de la Journée Nationale de l’AVC, une conférence grand public a eu lieu à la Mairie du 18e avec

le Pr STAPF, neurologue à Lariboisière et le Pr Drouet, responsable du C.R.E.A.T.I.F., clinique d’anticoagulation de Lariboisière. Une séance riche en interaction avec les

nombreux participants qui ont répondu présents.

Passe

relle

sn

°11

2

Ces premières semaines passées à rencontrer les

chefs de pôles, l’équipe de direc-

tion, les porteurs de projets ont

conforté l’idée que j’avais des hô-

pitaux Universitaires Saint-Louis,

Lariboisière, Fernand-Widal. Le

projet médical est solide, struc-

turé, les équipes ont su mettre en

place des réorganisations impor-

tantes et courageuses pour ren-

forcer l’offre de soins et la qualité

de la prise en charge. La bonne

gestion médico-administrative du

GH portée avec la communauté

médicale et l’ensemble de l’enca-

drement a permis de lancer des

projets ambitieux pour le Groupe.

Je suis heureuse de m’associer à ce

numéro de 11 Passerelles en tant

que nouvelle directrice du Groupe

hospitalier. On retrouve dans ce

journal quelques-uns des enjeux

du Groupe Hospitalier comme l’in-

formatisation du dossier médical,

la certification des laboratoires ou

encore la structuration de l’unité

de recherche clinique. Ce journal

contribue à faire connaître l’acti-

vité des services, valoriser les ini-

tiatives, partager les expériences,

mieux comprendre les enjeux,

visualiser les investissements et

travaux réalisés...

Je vous en souhaite une agréable

lecture.

ÇA S’EST PASSÉ DANS LE GH

Avril 2014 Semaine du Développement Durable du GH Le GH s’est mobilisé pour la 2ème édition de la journée Développement Durable. Des stands d’information, des animations et des ateliers ludiques ont été tenus sur les trois sites, par des professionnels du GH et des partenaires extérieurs (Mairie de Paris, Mutuelles Familiales).

Avril 2014EOS un nouvel appareil innovant

en imagerie ostéo-articulaire inauguré ! L’Hôpital Lariboisière et le Centre de Radiologie

Imagerie Médicale Paris Centre -Bachaumont (IMPC) ont acquis un système de radiologie EOS®

dans le cadre d’un Groupement de Coopération Sanitaire (GCS)

Juin 2014Journée portes ouvertes du SSR de Fernand-Widal

Cette 1ère édition a attiré de nombreux professionnels du GH ainsi que les partenaires de la ville et du territoire.

Des ateliers animés par les rééducateurs, infirmières, médecins, aide soignants, assistants sociaux ont permis

d’échanger autour des parcours de soins et de rééducation du patient âgé hospitalisé en SSR.

>

>Mai 2014 Les 14ème Foulées de Saint-Louis 142 personnes ont couru les 4 et 8 kms autour du canal St Martin. Les sportifs de Fougère 6 à l’honneur !

Mai 2014 Le Centre Universitaire de Diabète et de ses Complication inauguré ! Martin Hirsch, Directeur Général de l’AP-HP a inauguré jeudi 22 mai 2014 le CUDC de l’hôpital Lariboisière. Cette structure ambulatoire originale et multidisciplinaire a accueilli 4298 patients depuis son ouverture, en septembre 2013.

> >

Mai 2014Journée Mondiale Sans Tabac

Le Comité de prévention du tabagisme du GH, les étudiants de l’IFSI, les Mutuelles du GH, la médecine du travail, les équipes diététiques et du service de pneumologie,

se sont mobilisés comme chaque année, avec énergie pour sensibiliser le personnel ainsi que les visiteurs

(hall de Saint-Louis et galerie bleue de Lariboisière).

>

>

>

Eve Parier

Page 3: Journal PASSERELLES n°11

Pass

ere

lles

n°1

1

3

Avril 2014 Semaine du Développement Durable du GH Le GH s’est mobilisé pour la 2ème édition de la journée Développement Durable. Des stands d’information, des animations et des ateliers ludiques ont été tenus sur les trois sites, par des professionnels du GH et des partenaires extérieurs (Mairie de Paris, Mutuelles Familiales).

Après son évaluation en mars 2014, le laboratoire B2P attend la décision du Comité Français d’Accréditation (COFRAC).

La démarche d’accréditation du laboratoire B2PAfin de garantir la qualité des résul-tats rendus aux patients et aux pres-cripteurs, le laboratoire B2P, auquel appartiennent toutes les structures de biologie médicale du GH, a l’obli-gation de faire évaluer ses pratiques par le COFRAC. La première évaluation concernait deux examens, le dosage de la troponine et la numération glo-bulaire et plaquettaire (NGP).

Un bilan plutôt positif10 écarts ont été constatés par rap-port au référentiel d’accréditation (norme NF EN ISO 15189), dont un seul était critique : des réactifs stoc-kés à une température trop basse. Les autres écarts concernaient la gestion des stocks, un manque de traçabi-lité lors de la formation des nouveaux personnels et quelques procédures non rédigées. Lors de la restitution finale, les évaluateurs ont accordé au LBM B2P leur confiance à délivrer

des résultats d’examens de qualité et à améliorer en continu son système de management. Les évaluateurs ont également relevé des points forts (compétence et maîtrise des activités par les personnels, logiciel de gestion documentaire GESDOC, convention signée avec les services cliniques, dynamique dans l’amélioration conti-nue de la qualité) et des axes d’amé-lioration (harmonisation de la gestion documentaire entre les différentes structures, amélioration de la gestion des stocks, plans d’actions à établir et

à suivre). La décision finale d’accrédi-tation sera prise par le Directeur Géné-ral du COFRAC.

La suite : de 2014 à 2020Seuls deux examens de biologie (4% des actes du LBM) ont été évalués. La démarche d’accréditation est actuelle-ment déployée à tout le LBM B2P car 100% de son activité doit être accrédi-tée au 1er novembre 2020 !Nathalie Schnepf, Roland Chantôme, André Desproges

Structure de consultations pluridisciplinaires, la Poli-clinique médico-chirurgicale(PMC) inclut un secteur de prélèvement et la Permanence d’Accès aux Soins de santé. Elle a vu son activité augmenter de 2,21% en 2013. Le Bureau Central des Rendez-vous (BCRV) assure la prise de rendez-vous en lien avec la PMC.

Un projet prioritairePMC et BCRV sont inscrits dans un projet prioritaire d’amé-lioration de l’accessibilité des consultations - déclinaison du plan stratégique AP-HP - qui se traduit par :• L’instauration d’une gouvernance avec un Conseil de Consultations en charge des orientations stratégiques pré-sidé par le Pr Alfred Mahr, une Equipe Opérationnelle et un médecin coordonnateur, le Dr Imad Abboud,• La fluidification du parcours de soins par :- l’amélioration de l’accessibilité téléphonique, avec un numéro unique de prise de RDV depuis le1er février 2014 : 01.42.49.93.35- la redéfinition des fonctions entre accueil principal, accueil

secondaire et BCRV,- une valorisation des potentiels des personnels,- le déploiement du dossier patient informatisé déjà usité en consultation d‘urologie.

Des actionsD’autres actions ont également été initiées, comme l’élabo-ration d’une charte de fonctionnement permettant à tout nouveau professionnel de disposer des règles applicables, la mise en œuvre d’un centre d’appels dédié, l’actualisation de la signalétique pour rendre la PMC accessible et lisible pour tous...

Un projet qui contribue à accroitre l’attractivité, à renforcer la sécurité et la qualité des soins et à offrir à la population des prestations à forte valeur ajoutée. Yasmina Carrion, Anne Lubert, Séverine Makouche, Dorothée Romand, Claire Lansac

PROJETS PRIORITAIRES

Améliorer l’accessibilité des consultations

STRATÉGIE

Bilan positif pour le laboratoire de biologie médicale B2P

Page 4: Journal PASSERELLES n°11

Passe

relle

sn

°11

4

L’informatisation des données médicales se généralise, permet-tant un gain de temps, de sécu-rité, d’efficacité… Explications de Philippe Leca, Directeur Usagers, Système d’Information Qualité Risques.

Quels sont les éléments du dossier patient informatisédisponibles en ligne ?La partie dossier médical est complè-tement informatisée sur le GH majori-tairement dans le logiciel Middlecare. Pour le dossier de soins, certains ser-vices sont informatisés (Middlecare, Actipidos). La prescription des chimio-thérapies est informati-sée sur le GH

(Chimio) ainsi que la prescription des médicaments sur Lariboisière et Fer-nand Widal (Phedra).

La situation est-elle identiquesur les trois hôpitaux du GH ?Pour Lariboisière et Fernand-Widal l’ensemble du dossier médical est accessible par Middlecare avec des

accès à l’imagerie et aux résultats biologiques. Pour Saint-Louis, Mid-dlecare est l’outil le plus utilisé et dispose de ces mêmes fonctionnali-tés. Certains documents ne sont en-core disponibles que dans Médiweb (les comptes rendus de TEP et des réanimations par exemple) mais devraient être intégrés dans Middle-care en 2014.

Est-ce qu’il est possible de consulter le dossier d’un patient depuis les 3 sites ? Oui, pour le personnel médical, sur demande. Ainsi un médecin peut consulter le dossier électronique d’un patient de l’autre site. Nous sommes en train de simplifier les démarches pour disposer de ces accès. A terme l’objectif de l’APHP est d’avoir un dossier patient unique pour tous les sites.

Les paramédicaux peuvent-ils disposer d’un accès au dossier médical informatisé ? Oui, pour consulter les dossiers des patients de leur service.

Comment obtenir un code d’accès aux applications ? Il suffit de remplir le formulaire dis-ponible sur le site du service infor-matique et de l’envoyer par mail à [email protected]ël Goudinoux

STRATÉGIE

Données médicales informatisées : Vers un dossier patient unique sur tous les sites

La messagerie sécurisée

La généralisation de l’envoi des comptes rendus (CR) par mes-sagerie électronique sécurisée, entérinée par la CME, va se poursuivre avec pour objectif un gain d’efficience : une trans-mission plus rapide auprès de nos correspondants, avec une diminution du temps consacré à cette tâche. Pour le GH, chaque médecin aura le choix de recevoir les CR dans sa boîte mail ou dans la boîte du secrétariat du service. C’est donc avec les secrétaires, qui tiennent un rôle central, qu’il faut déterminer le mode de fonctionnement adapté. Pour les correspondants de l’APHP, les CR leur seront envoyés vers leur boîte mail sécurisée à la place du CR papier.

La partie dossier médical est complètement informatisée sur le GH

Page 5: Journal PASSERELLES n°11

Le Service Social du Personnel à l’APHP a été créé en 1945 par la Direction Générale pour contribuer au bien-être des agents. Depuis 1994, il est rattaché à la Direction des Ressources Humaines. Quatre assistantes sociales du personnel interviennent sur notre Groupe Hospitalier.

Quel est leur rôle ?Leur rôle principal est de favoriser un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle des agents au regard des contraintes de l’institution. Chaque situation indi-viduelle est traitée dans le respect de la confidentialité.Les assistantes sociales du personnel remplissent une mission d’information, de conseil et d’orientation vers les différents services. Avec les agents, elles mettent en place un accompagnement social personnalisé. Elles exercent également un rôle d’expert auprès de l’institu-tion notamment sur les questions liées au travail.

Quels sont leurs domaines d’intervention ?Vous pouvez vous adresser aux assistantes sociales du personnel de votre établissement en cas de diffi-cultés liées au Travail, à la Santé, au Logement, à la Famille ou en cas de problème d’ordre financier, admi-nistratif ou juridique.

Comment travaillent-elles ?Les agents sont reçus en entretiens individuels. Chaque situation est évaluée avec l’agent et conduit à l’élabo-ration d’un plan d’action pour remédier à ses difficultés. Les assistantes sociales du personnel développent des

partenariats avec des services internes à l’institution (Agence Logement, Mission Handicap et Travail…) et des services extérieurs (CAF, service social communal et départemental...). L’analyse des différents problèmes rencontrés par les agents, permet ensuite de dévelop-per des actions d’information collective, comme par exemple la Journée Logement en avril dernier. Catherine Barat, Caroline Clavel, Gabrielle Dubrocq, Marylise Killian

Pass

ere

lles

n°1

1

53 questions aux

ASSISTANTES SOCIALES DU PERSONNEL SUR LE GROUPE HOSPITALIER

Les assistantes sociales du personnel à votre écoute

Où vous adresser ?

SLS : carré historique porte 5 - 1er étage

Catherine BARAT poste 24808 pour les noms de famille de A à K

Caroline CLAVEL poste 24809 pour les noms de famille de L à Z

Secrétariat Sylvie LE GUILLOU poste 29529

LRB : secteur Morax 2e étage

Gabrielle DUBROCQ poste 5 6193

Marylise KILLIAN poste 5 6192

Secrétariat Karin AOUABED poste 5 6916

Répartition par pôles et directions

FW : algéco 2e étage

Marylise KILLIAN poste 54112 le jeudi

Page 6: Journal PASSERELLES n°11

Des thématiques spécifiques à chaque siteChaque site a une orientation de recherche en lien avec ses axes cliniques principaux. Lariboisière s’est particulièrement investi dans les thématiques cardio-neuro-vasculaires et ostéo-articulaires et s’est orienté de façon plus spécifique dans le domaine des dispositifs médicaux et des stratégies thérapeutiques non pharmacologiques. La création fin 2011 du Centre de Recherche Clinique Lariboisière 24/24 travail-lant étroitement avec l’URC est aussi un facteur facilita-teur important pour les recherches en situation d’urgence. Parallèlement, sous la responsabilité du Pr Sylvie Chevret (coordonnatrice adjointe de l’URC), le site Saint-Louis a pris en charge les projets à thématique d’hématologie-immuno-logie clinique et de cancérologie. Les projets peuvent aussi bénéficier de l’implantation sur le site du centre d’investiga-tions cliniques (coordonnateur Pr Jean-Jacques Kiladjian).

Une équipe efficaceL’équipe est composée d’une centaine de personnes dont plus de la moitié sont des assistants de recherche clinique. Un nombre à mettre en rapport avec celui des projets, des patients et des publications auxquelles ces projets ont donné lieu. La comparaison avec les modes de fonctionne-ment des autres structures (laboratoires pharmaceutiques ou sociétés de recherche sous contrat) montre l’efficacité des équipes, qui arrivent à mettre en œuvre des projets avec un coût largement inférieur à celui des structures privées.

Deux métiers complémentairesSouvent confondus, assistant de recherche clinique (ARC) et technicien d’étude clinique (TEC) sont deux métiers de la recherche clinique étroitement complémentaires. Les pre-miers ont un rôle d’assurance qualité pour le promoteur ; ainsi, les ARC contrôlent que les contraintes réglementaires liées à la recherche ont bien été remplies (en particulier en terme de signature de consentements par les patients et de déclaration d’événements indésirables graves par les investigateurs). Les TEC ont un rôle crucial dans l’aide directe aux investi-gateurs, comprenant le « screening » des patients éligibles à présenter à l’investigateur, l’aide à la collecte des données et au remplissage des cahiers de recueil des

GRAND ANGLE

L’URC, une équipe efficace pour une recherche de qualitéL’unité de recherche clinique a été créée en 2002 pour promouvoir un développement équilibré de son activité sur deux sites hospitaliers principaux, Lariboisière-Fernand Widal et Saint-Louis. Cette double implantation a permis une proximité maximale avec les investigateurs cliniciens de chaque site mais aussi une utilisation optimale des compétences et des ressources existantes antérieurement sur les deux sites.

Passe

relle

sn

°11

6

65 publications en 2013

75personnels de recherche clinique : Coordonnateurs, ARCs, TECs et biostatisticiens

169 études en 2013dans plus de 30 thématiques différentes dont

• 157 à promotion AP-HP

• 16 de phase I/II

• 149 sont des études multicentriques

dans les domaines :

• Recherches biomédicales : 147• Recherches en soins courants : 6• Recherches non interventionnelles : 12• Recherches sur données : 4

Page 7: Journal PASSERELLES n°11

Pass

ere

lles

n°1

1

7

données sous format papier ou électronique. Les TEC ont l’avantage du contact direct et continu avec les patients et l’équipe soignante.

Les projetsFin 2013, 169 projets étaient actifs dont une majorité de Programmes Hospitaliers de Recherche Clinique nationaux (75) ou régionaux (20), mais aussi des projets hors appels d’offres (35). Avec une grande variété de typologies… Les projets de phase très précoce, avec les « premières mon-diales » comme le traitement des métastases cérébrales sans ouverture de la boite crânienne par technologie laser (Pr Alexandre Carpentier, Pitié-Salpêtrière). Mais aussi, les essais de phase I/II qui s’appuient souvent sur les méthodes statistiques non bayesiennes développées par le Pr Sylvie Chevret. A l’autre extrémité du spectre, les projets d’essais randomisés de taille importante (1000 à 2500 patients) gé-nèrent des problèmes logistiques spécifiques. Enfin, l’unité est aussi impliquée dans l’analyse de bases de données de grande taille (par exemple, l’étude « OBSERVAPUR » qui a ré-alisé le suivi de plus de 2 millions de patients présentant des pathologies prostatiques bénignes ou malignes pendant 7

ans). Globalement, les champs d’investiga-tions reflètent l’acti-vité du GH mais aussi les liens scientifiques et humains tissés au fil des ans par les res-ponsables de l’URC. Les trois thématiques les plus fréquentes étant l’hématologie, la neu-rologie et la cardiologie.

Développer les études de recherche en soins infirmiers et paramédicauxA travers l’appel d’offre des Programmes Hospitaliers de Recherche Infirmière et Paramédicale, le Ministère de la Santé a souhaité envoyer un message fort aux personnels

paramédicaux, indiquant qu’il soutenait le développement d’études dont les objectifs relevaient du domaine paramé-dical. Une des collaboratrices Infirmière de Recherche Cli-nique est l’’interlocuteur naturel des infirmiers ou autres paramédicaux souhaitant s’investir dans une recherche spécifique. Construire un tel dossier est toujours un travail important, mais qui fait largement progresser les équipes impliquées. L’URC a déjà réussi à faire accepter deux PHRIP pour d’autres hôpitaux.

Les publicationsLe rôle de l’URC est de s’assurer que les projets promus par l’AP-HP sont menés de façon conforme à la réglementation de la recherche clinique, mais c’est aussi fondamentale-ment, d’assurer aux investigateurs tout l’appui méthodolo-gique et logistique indispensable à une recherche clinique de qualité en 2014. C’est dans cette collaboration scientifique que se créent les relations de confiance entre l’URC et les investigateurs qui sont les premiers acteurs de cette re-cherche. Le niveau élevé de publications (65 publications en 2013 dont plusieurs dans les journaux à fort impact dans le champ médical) témoigne de la qualité des investigateurs, mais aussi de la part importante que prend l’URC dans l’ensemble du processus de recherche clinique et des projets financés par le PHRC au cours des années précédentes.

Pr Eric Vicaut 5353

patients inclus dans 453 centres recruteurs impliqués

Nombre d’études suivies par l’URC en 2012par thématique de recherche

Page 8: Journal PASSERELLES n°11

Passe

relle

sn

°11

8

Les essais cliniques sont indis-pensables à la mise au point des traitements. Pilotés par un méde-cin coordonnateur, ils sont mis en œuvre avec l’aide de profession-nels de la recherche clinique. Emi-lie Vallée-Willien est TEC, un métier qu’elle exerce au sein du CIRCO*, structure spécialisée d’appui aux investigateurs en Oncologie (voir Passerelles n°7 février 2013 sur la recherche clinique du GH). Elle nous éclaire sur son métier...

Emilie, en quoi consiste exactement votre métier ?Il s’agit d’aider l’investigateur dans la mise en place et la réalisation d’un essai clinique au sein d’un service. Dans un premier temps, cela consiste à estimer sa faisabilité par la lecture critique du protocole et l’évaluation des moyens mis à disposition puis de le présenter aux différentes équipes soignantes. Une fois mis en place, il s’agira de s’assurer que le protocole est bien respecté. Ce qui comprend l’administration des traitements, mais aussi l’ensemble des examens du patient nécessaires à l’étude, la pro-grammation des rendez-vous et des analyses spécifiques à la recherche y compris celle d’examens complémen-taires pour le suivi de l’étude. Enfin, c’est organiser le recueil des données ; à savoir récolter les résul-

tats et procéder à la saisie des don-nées dans le dossier médical du pa-tient. Celui-ci se présente sous forme de dossier papier ou informatique (middlecare). Il constitue le dossier source servant de base fiable pour remplir ensuite le cahier d’observation qui sera transmis au promoteur. L’ensemble est mené en collaboration étroite avec l’investigateur.

Quel est votre rôle auprès du patient ? Dès le premier entretien avec le mé-decin investigateur, qui permet de recueillir le consentement écrit du patient et de nous introduire auprès du patient, il est indispensable d’éta-blir une relation de confiance pour favoriser les échanges. Les contacts pour le suivi des essais thérapeutiques sont réguliers et prendre le temps de répondre aux questions liées au proto-cole et aux inquiétudes du patient est bien sûr fondamental.

Qu’est ce qu’un promoteur et quel est son rôle dans le déroulement de l’étude clinique ? Le promoteur est à l’initiative de l’étude. Ce peut être un établissement de soins, une personne physique (un médecin), un laboratoire pharmaceu-tique, une association… A l’AP-HP, le DRCD* aidée par une structure de

recherche comme l’URC (voir dossier grand angle) est promoteur.Le promoteur consulte régulièrement les données du patient sur le dossier médical pour s’assurer qu’il n’y a pas d’erreur de recopie ou de donnée man-quante dans le cahier d’observation qui lui est transmis. Pour cela, nous sommes garants de la qualité des données et de l’observance du proto-cole.

Comment devient-on TEC,quelle est votre formation ? Une formation scientifique de base est nécessaire complétée par une forma-tion en recherche clinique comprenant des enseignements sur les lois de la bioéthique et la méthodologie des es-sais cliniques. Les TEC peuvent être re-crutés à bac+2 en tant que TEC junior, ou avec un niveau bac+4 ou 5 en tant que TEC senior. Personnellement ; j’ai un master 2, plus exactement un DESS (diplôme d’études supérieures spécialisées) en « Métiers et ingénierie de la santé spécialisée en méthodolo-gie des essais cliniques ». Véronique Dubernard

*CIRCO : Centre d’Investigations et de Recherche Clinique en Oncologie (Directrice déléguée : Laurence Culine)*DRCD : Département de la Recherche Clinique et du Développement

PORTRAIT MÉTIER / / / SAINT-LOUIS/LARIBOISIÈRE

Technicienne d’étude clinique

Emilie Vallée-Willien (au centre)avec l’équipe du CIRCO.

Page 9: Journal PASSERELLES n°11

Pass

ere

lles

n°1

1

9

Lors de la 1e édition de la journée Portes-Ouvertes de l’AP-HP, le Groupe Hospitalier a proposé des conférences, expositions, visites, stands de dépistages et de prévention animés par les professionnels et associations partenaires.

PARTAGE / / / LE GH

Un jour au cœur des hôpitaux de l’AP-HP

EXPOSITION « FONCTIONS VITALES » : À LA DÉCOUVERTE DES MÉTIERS DES SERVICES TECHNIQUES ET LOGISTIQUE

Une journée au cœur de l’hôpital est l’occasion de ren-contres avec les femmes et les hommes qui prennent soin au quotidien de tous les usagers du service public hospitalier.Nous en avons fait une opportunité pour vous dévoi-ler une autre facette de l’hôpital, celle des métiers qui soignent l’hôpital lui-même. Des savoir-faires et des fonctions qui permettent aux professionnels médicaux et soignants d’exercer dans un environnement sûr et permanent, et d’accueillir les patients 24h/24 et 365j/365.

Les fonctions vitales de l’hôpital nourrissent, éclairent, irriguent, chauffent, rafraîchissent jour et nuit. Elles entretiennent, réparent et maintiennent en usage les bâtiments et les matériels indispensables aux activités hospitalières. Cette exposition représente et rend hommage à ces pro-fessionnels, dans leur lieu d’exercice, avec leurs outils et leurs tenues, et met en lumière des métiers souvent mé-connus mais qui font que le cœur de l’hôpital bat sans discontinuer.Sonia Neurrisse, Marie Bascoul

Rencontre éthique dans les jardins de Saint-Louis

Stand de dépistage hypertension artérielle à Lariboisière

Equipe du service de Médecine Addictologique de Fernand-Widal

Hall de Saint-Louis Galerie bleue de Lariboisière

Page 10: Journal PASSERELLES n°11

Passe

relle

sn

°11

10

Le pôle Médecine Gériatrie reçoit de nombreux élèves des instituts de formation aides-soignants. D’où l’idée de réaliser une dé-marche d’accueil, construite sur la base du tutorat des ESI dans les services.

Des outils innovantsCette démarche comporte une charte d’encadrement, un questionnaire d’arrivée, un support d’évaluation, un questionnaire de satisfaction et divers outils pédagogiques. La charte

présente les acteurs sur le terrain ain-si que toutes les ressources mises à disposition. Elle permet d’uniformiser la prise en charge de l’élève, pour que la participation, l’autonomie, l’équité soient respectées lors du stage. Le questionnaire d’arrivée aide à orien-ter l’élève selon ses objectifs et son niveau d’acquisition. La grille d’éva-luation a été améliorée avec une éva-luation en deux temps, permettant de mesurer la progression de l’élève et de faciliter le bilan de fin de stage.

Une participation active des référentsLe rôle de chacun est bien défini, du maître de stage au formateur en passant par les référents au sein de l’équipe pluridisciplinaire. Les réfé-rents assurent un encadrement péda-gogique, la transmission du savoir, le suivi de la progression de l’élève ainsi que l’évaluation de ses compétences. Le formateur gère la coordination entre le centre de formation et le ser-vice clinique. L’élève, acteur de sa for-mation, développe des savoirs profes-sionnels et acquiert des compétences. « Cette approche innovante nous per-met aujourd’hui d’accueillir, d’enca-drer, de suivre nos futurs collègues au sein des services avec un outil repré-sentatif des compétences aides-soi-gnants », soulignent les initiateurs de la démarche, qui espèrent la légitimer par l’obtention d’une formation de tuteur au même titre que les IDE.Béatrice Alexandre, Aristide Bassobissa, Peggy Harcour, JosyJeanne, HawaKamara, Amie Kone,Mirène Koubaka, Lydia Norton, Nicolas Perrot, Marie-Josée Pineiro,Virginie Rit, Deborah Slimani, Kadiatou Traore

RETOUR D’EXPERIENCE / / / FERNAND-WIDAL

Une démarche innovante : le tutorat aide-soignant

RETOUR D’EXPERIENCE / / / LARIBOISIÈRE / FERNAND-WIDAL

Forum International Qualité et Sécurité des SoinsLe parcours du patient AVC En avril, les équipes assurant la prise en charge des patients victimes d’un AVC sur le groupe hospitalier ont partagé leurs expériences avec les participants du Forum International Qualité et sécurité des soins. Sous l’égide du British Medical Journal et de l’Institut for Healthcare Improv-ment, des visites de sites ont été

organisées afin de permettre aux participants internationaux de se rencontrer et d’échanger. Une quarantaine de médecins, cadres soignants, directeurs d’établis-sements ont découvert le circuit du patient victime d’un AVC en phase aigüe (neurologie, neuro-chirurgie, neuroradiologie inter-ventionnelle, neuro-réanimation)

sur le site de Lariboisière. Sur le site de Fernand Widal, ils ont sui-vi avec l’équipe multidisciplinaire les différentes étapes des soins de réadaptation, de la transition vers le domicile. Une journée qui a permis de promouvoir les organisations innovantes et les démarches qualité engagées sur le terrain. Claire Lansac

Page 11: Journal PASSERELLES n°11

Pass

ere

lles

n°1

1

11 PARTENARIAT / / / SAINT-LOUIS

Le sport, un allié contre le cancer

CAMI sport et cancer

Un film pour comprendre les bénéfices de l’activité physique

Créée en 2000, la CAMI sport et cancer est la première fédération à développer, organiser et structurer la pratique physique et sportive pour les personnes en cours de traitements liés au cancer ou après la maladie. Elle dispense des cours dans plus de 200 centres, au sein des hôpitaux et en ville. A l’hôpital Saint-Louis, des cours collectifs et individuels sont proposés aux patients en cours de traitements de cancer ou après la maladie par un éducateur médico-sportif :• en groupe : karaté/médiété -enchaînement visant au renforcement musculaire et à l’as-souplissement - les mercredis (15h-16h) et vendredis (14h30-15h30) en salle de sports à l’APSAP avec le soutien du comité de Paris de la Ligue contre le cancer. • en chambre des patients en hématologie hospitalisés dans les services Adolescents Jeunes Adultes (AJA) et adultes (M3) avec le soutien de l’association Laurette Fugain. L’objectif est d’améliorer la qualité de vie des patients et leur condition physique en vue du retour à domicile. www.sportetcancer.com, 06 34 23 04 39, [email protected]

Le trophée Sport et Santé 2014 de la Mairie de Paris a été décerné au Doc-teur Cuvier et à l’équipe du centre des maladies du sein pour les actions me-nées pour les patientes depuis 2 ans. Le service avait remporté en 2013 le trophée patient de l’APHP qui lui a permis de financer une partie des

séances 2014. Plusieurs disciplines sportives : tennis, marche nordique, escrime artistique, yoga sont propo-sées par des associations sportives partenaires avec du matériel adapté. L’équipe des kinésithérapeutes de Saint-Louis, sous la responsabilité d’Elisabeth Vernin, réalise une éva-

luation des performances physiques des patientes avant le début et en cours de pratique des activités phy-siques.Depuis septembre 2012, 120 pa-tientes ont participé à ces cours de sport et leurs «retours» sont enthou-siastes.

L’hôpital Saint-Louis et le Comité de Paris de la Ligue contre le cancer ont réalisé un film de 6 minutes 30 visant à inciter les personnes en ré-mission ou en cours de traitement à reprendre ou débuter une activité physique et sportive.Ce film présente : • Les bénéfices attendus par la pra-tique régulière du sport

• Les recommandations du Dr Cu-vier, oncologue au centre des mala-dies du sein de l’hôpital Saint-Louis, et de Jean-Marc Descotes cofonda-teur de la CAMI- sport et cancer • Les bonnes indications de pra-tiques à l’hôpital et en ville• Des témoignages de patients

A voir sur notre chaine Youtube ou sur le site internet du GHghparis10.aphp.fr

Renseignements sur l’activitéphysique proposée à Saint-Louisau sein de la Maison d’Information en Santé.Tél : 25430

Pour aider les patients à faire face aux conséquences physiques et psychologiques de la maladie et des traitements, le sport constitue un soin dit «de support ».

Des patientes, escrimeuses avec leur maitre d’armes de l’association partenaire « les lames du marais » lors de la démonstration en juin dans le quadrilatère

«Ces séances de sport m’ont permis de redécouvrir mon corps et de reprendre confiance en moi, de voir la vie de manière positive, de mieux affronter les angoisses, les peurs, de faire des rencontres formidables, les échanges informels, avec des femmes confrontées à la mêmemaladie sont tout de suite amicaux et il en ressort une énorme solidarité. Merci à toute l’équipe».Témoignage de Pascale

Page 12: Journal PASSERELLES n°11

Portfolio travaux GH

Passe

relle

sn

°11

12

Directeur de Publication : Eve Parier

Rédacteurs en chef : Fabienne Salembien et Line NguyenOnt participé à ce numéro les rédacteurs et signataires des articles, Nathalie André, Caroline Cuvier, Marie Bascoul, Sylvie Bourhis, Anne Gourdon, Damien Kocik, Julie Laigre, Philippe Leca, Sonia Neurrisse, Laura Trevisan, Martine Trincali, Emilie Vallée-Willien.

Crédits photos : Service communication GH, Thinkstockphotos.

Conception graphique et réalisation : François Supiot / www.supiot-da.com

L’Unité de Soins Continus rénovée (Site Lariboisière)

Rénovation du service

d’immunologie hématologie

(site Saint-Louis)

Rénovation de la salle de radiologie interventionnelle et conventionnelle située au service de radiologie centrale au BMT-1 (site Lariboisière)

Nouvelle pelouse et allées en gravier dans la deuxième cour du site Fernand-Widal

Rénovation de la salle interventionnelle de neuroradiologie au BMT-3 (site Lariboisière)

>

>

>

>

>