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N° 39 HIVER 2019 Sommaire Editorial 2 Mot de pasteur 3 Dossier : Prendre soin 4 -5 -6 Portrait 7 Eglise verte 8 Fenêtre sur le monde 8 Dans nos familles 9 D’un livre à l’autre 10 Vie de nos communautés 11 Nos activités 12 E ns e m b l e t é m o i g n o n s ENTRE ROUBION ET JABRON JOYEUX NOEL PRENDRE SOIN

JOYEUX NOELerp.dieulefit.pagesperso-orange.fr/n-39.pdf · 2020-01-12 · JOYEUX NOEL PE SN. o Prendre soin ! De qui, de quoi ? De moi, de mon prochain, de la terre en souffrance et

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N° 39HIVER 2019

SommaireEditorial 2Mot de pasteur 3Dossier : Prendre soin 4 -5 -6Portrait 7

Eglise verte 8Fenêtre sur le monde 8

Dans nos familles 9D’un livre à l’autre 10Vie de nos communautés 11 Nos activités 12

Ensembl e témoignons

ENTRE ROUBION ET JABRON

JOYEUX NOEL

PRENDRESOIN

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Éd

ito Prendre soin !

De qui, de quoi ?De moi, de mon prochain, de la terre ensouffrance et de la création, des biens quime sont confiés !J’évoquerai en ce début de journal, quatreaxes qui peuvent nous aider à vivre dansune bienveillance de nous-même, del’autre, de la planète, pour essayer devivre en harmonie et en paix.

Être attentif à ce que je vois, ce que j’entends, ceque je ressens pour une observation la plus objectivepossible, exercer un esprit critique, car aujourd’huiavec la vitesse de l’information, la présence desréseaux sociaux, nous avons un grand besoin deretrouver cet esprit et de prendre le temps de l’analyseet de la réflexion, et ceci sans jugements arbitraires..Etre attentif à ce que la personne en face de moi merenvoie, comprendre quels sentiments entrent enrésonnance et m’interpellent, essayer de vivre enempathie, les sentiments, les émotions qui peuventêtre induits par l’échange.En quelque sorte apprendre à bien se connaitre soi-même, cela peut nous permettre d’être bienveillantet ainsi de mettre la bonne distance dans ma relationà l’autre…Et cela apporte du bien-être à chacun.Etre attentif aux besoins, ceux de mon voisin, lesmiens propres, ceux, plus largement de la planète…Tout un programme, car souvent quand une colèremonte en nous, c’est qu’un de mes besoins n’est paspris en compte.Etre attentif à la demande de l’autre, « prendre soin »c’est comprendre la demande, la reformuler, l’accep-ter, et si j’ai bien observé, compris ce qui se passe enmoi, que mes besoins sont pris en compte je pourrairépondre à l’attente de l’autre d’une manière positive,ou expliquer pourquoi je ne peux répondre favorable-ment à la demande. Cela ouvrira le dialogue pourtrouver les solutions les plus adaptées aux besoins del’un et l’autre.Et ainsi, je pourrai prendre soin de mon prochain etde moi-même !Trouver le point d’équilibre (cette homéostasie) oùma relation soit la plus juste, et les évangiles peuventnous aider à travers l’expérience de Jésus de Nazareth,à appréhender cette direction, cette voie, où la distance

entre moi et mon prochain soit laplus « vraie », la plus authentique,pour une vie harmonieuse où lestensions de la vie puissent à chaquefois nous faire avancer ensemble,riches des expériences de chacunpour aller de l’avant sur nos cheminspersonnels et donc différents et uni-ques. …

Jean Lienhart

Ensemble Témoignons N° 39 page 2

Et s’il fallait un préambule à ce numéro ?

Nous avons choisit le thème du « prendre soin » pour le numéro deNoel. Les sujets de l’hôpital, de l’histoire du soin, et de sa prise en

charge financière seront au centre de nos propos. Mais il faut le mettre enrésonnance avec l’acceptation de la différence, du plus petit, du plusfaible, du malade, comme nous le propose les écritures.La nécessaire présence de l’autre pour vivre en harmonie dans un groupesocial est explicite dans les textes bibliques qui nous inspirent chaquejour.Alors comment aborder cette rencontre ?C’est grâce aux travaux de Bernard Delpal, historien, professeur éméritede la faculté de Lyon, dieulefitois… et de l’association qu’il anime(PMH/Patrimoine Mémoire Histoire), que nous avons eu lachance de mieux connaître l’histoire de notre hôpital.Le « parcours de santé » de notre village fut révélé grâceà l’investissement personnel de médecins qui ont eu àcœur de faire connaître le climatisme et ses bénéficespour la santé à Dieulefit.Deux fascicules d’une qualité remarquable ont étéédités à l’occasion de l’exposition anniversaire des 150ans de l’hôpital de Dieulefit :  « l’hôpital de Dieulefit – 150 ans d’histoire »  « histoire de la santé au pays de Dieulefit »Ils nous guident à travers le temps et nous sommes encorenombreux à nous souvenir…Depuis le soin « à la maison » : naître et mourir chez soi, jusqu’àl’accompagnement de la maladie aujourd’hui, en milieu hospitalier, quede chemin parcouru ! Les connaissances et les techniques, sans cesse enévolution, en terme de médecine, ont fait évoluer les mentalités à traversles ans.Claire Morin me racontait qu’elle était le premier bébé à avoir vu le jourà l’hôpital de Dieulefit en 1937. Jusque là les accouchements se faisaientà la maison (avec quelques risques tout de même) et on peut penser quesa mère Evelyne a voulu « faire exemple, ou prendre le risque pour cettenaissance » de sorte que les dieulefitoises, par la suite, acceptent d’allermettre au monde leurs enfants, à la maternité de l’hôpital.Cependant s’il est facile aujourd’hui de manifester son mécontentementquant aux prestations des services hospitaliers, il faut bien être conscientdes changements intervenus en moins d’un siècle.L’assurance maladie qui régule les dépenses de santé, les bâtimentshospitaliers qui ont succédé aux hospices, les soignants de plus en pluscompétents et diplômés, tous rémunérés ! N’oublions pas que les reli-gieuses, qui ont presque complètement disparu de nos services, n’ont étépayées pour leur travail que très tard. Logées, nourries, avec un traitementselon leur emploi : cuisinière, buandière, aide-soignante, infirmière, engénéral d’un montant réduit (de 30 à 55 %) si on le compare au traitementversé au personnel « civil ». Ce fut spécialement vrai dans les maternités.Il faut ajouter que ces religieuses sont d’astreinte jour et nuit … neconnaissent pas de limite au temps de travail. Les congés annuels n’ontété vraiment respectés que très tard (après 1965). C’est leur abnégation,leur foi et le témoignage qu’elles ont voulu porter, qui ont fait que le soinà/de l’autre, du prochain, a été possible à travers les âges.Bien des penseurs, philosophes, psychologues, médecins, sociologuesnous ont, depuis le milieu du siècle dernier, enseigner le comment« soigner » en nous distançant de l’écriture et du livre, mais en sont ilsréellement si éloignés ?Grande ambition que de vouloir traiter en quelques pages des sujets sivastes, si collectifs et à la fois si personnels, depuis notre « lorgnette » deDieulefit. Je crois vraiment que les dieulefitois sont depuis toujoursconscients de faire partie du vaste monde et d’y apporter leur contribution.

Florence Buis Pagès.

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Le mot de Rabbi Ikola

Frères et Soeurs Bonjour,

En lien avec la prédication deRoger Michel Bory lors du cultede mon installation au temple deDieulefit, je vous propose uneméditation sur la lettre de Paulaux Romains 8, 20-21.

« Car la création tout entière aété réduite à une condition biendérisoire (…) Il lui a toutefoisdonné une espérance ; c’est quela création elle-même sera déli-vrée de l’esclavage, de la corrup-tion pour accéder à la liberté queles enfants de Dieu connaîtrontdans la gloire.»

Vaste débat que celui de la préser-vation de notre terre et de ses res-sources. Comme nous le rappelleJürgen Moltmann, « Notre situationmondiale actuelle comporte despassés au pluriel : chaque peuple ason histoire nationale propre, cha-que civilisation a son histoire reli-gieuse et ecclésiastique.Notre présent sera en re-vanche de plus en plus,un unique présent com-mun, car nous n'avonsdésormais d'avenir qu'ausingulier : peuples, civi-lisations et religionssont menacés d'une disparitioncommune, ils ne peuvent donc sur-vivre que dans une nouvelle com-munauté ».Cette question ne trouve une répon-se satisfaisante que dans le rapportétroit de la créature humaine enversson Créateur. Ce n’est en effet quedans l’affirmation de notre valeur etde notre dignité en Dieu, et non ennous, que nous pouvons échapper ànotre désir insatiable de dominer etde détruire.

L’apôtre Paul souligne dans salettre aux Romains que l’intro-duction du péché a réduit l’en-semble de la création àl’esclavage !Ainsi en est-il du rôle primordialde l’Église : c’est par le biais duFils que l’homme se libère du

joug du péché etpeut se reposi-tionner face aumandat biblique,d’être bon ges-tionnaire desbiens qu’Il nousconfie. Ces bienssont terrestres,

mais aussi spirituels. C’est àl’Église, par le dépôt apostolique,que se révèle l’Évangile, la Bon-ne nouvelle faite aux hommes dusalut !Que notre Seigneur nous guidedans nos réflexions communau-taires et sur l’opportunité d’an-noncer au plus grand nombre lavenue de Jésus-Christ, sonoeuvre à la croix et sa résurrec-tion, signes de notre délivrance etde celle de la création tout entière!

Jour de fête à la maison fraternelleDimanche 24 novembre 2019, un grand jour pour notre paroisse rassemblée « EntreRoubion et Jabron », les communautés amies catholiques, évangéliques, orthodoxesnous ont rejoints pour entourer notre pasteur Rabbi Ikola Mongu, lors de l’installa-tion de son proposannat. Les paroisses voisines du consistoire et de la régionétaient largement représentées. Nous avons poursuivi cette journée heureuse autourde Rabbi et de sa famille presque toute regroupée. Nous avons une pensée pourMarie Claire, leur fille ainée, qui n’a pas encore pu rejoindre Dieulefit. Une centaine depersonnes autour d’un repas franco-congolais, et une après midi pour faire connaissance. Bienvenue àRabbi et à tous les siens. Nous l’avons sollicité pour le mot du pasteur, et nous lui souhaitons bienvenue dansl’équipe de rédaction de notre journal. Florence Buis Pages

Noël est le moment de célébrer la Bonne Nouvelle de son arrivée dans le monde, cemessage de paix et d’amour pour tous les hommes de bonne volonté. Soyons de bonnevolonté en ces périodes de fêtes en consommant raisonnablement pour protéger avecamour notre planète.En d’autres termes, les chrétiens devraient être les premiers à vivre autrement pourprendre soin de la bonne création que Dieu leur a confiée. C’est une manière d’accom-plir le premier commandement mis en avant par Jésus, à savoir aimer Dieu de tout soncoeur et son prochain comme soi-même. Florence Buis Pages.

Ensemble Témoignons N° 39 page 3

Mot du pasteur

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: DParoles de JésusNous nous limiterons au discoursconnu comme le Sermon sur laMontagne. Matthieu y a rassemblédes paroles de Jésus dites en plu-sieurs occasions. Elles contiennentdes pépites qui concernent notrethème.

Les paroles qui tuentIl s'agit pour Jésus de situer sonenseignement par rapport à la Loi deMoïse, qu'on l'accusait de ne pasrespecter. Il cite alors le sixièmecommandement en l'assortissantd'un commentaire d'une grande por-tée psychologique : «  Tu  ne  doistuer  personne.  Celui  qui  tue  quel-qu’un, on l’amènera devant le juge.”Mais  moi,  je  vous  dis  :  Si  quel-qu’un  se met  en  colère  contre  sonfrère ou sa sœur, on l’amènera de-vant le juge. Si quelqu’un dit à sonfrère ou à sa sœur “Imbécile !”, onl’amènera  devant  le  tribunal.  Siquelqu’un  insulte  son  frère  ou  sasœur, cette personne mérite la terri-ble punition de Dieu.» (Mt 5.21-22)Rabaisser, mépriser ou dévaloriserson prochain par la parole n'est auxyeux de Jésus rien de moins qu'uncrime. Mais un tel pouvoir de nuirene serait-il pas l'envers du pouvoirde faire du bien avec la parole ?Les paroles qui font du bienLes salutations sont emblémati-ques : « Si  vous ne  saluez que vosfrères  et  que  vous  êtes  aimablesavec eux seulement, que faites-vousd'extraordinaire ? Les non chrétiensn'en font-ils pas autant ? » Saluerquelqu'un, dans la plupart des cultu-

res traditionnelles, ne peut se rédui-re à une simple poignée de main, oupire, au célèbre « aïe » utilisé enExtrême Occident ! Saluer peut im-pliquer de s'asseoir avec la personnepour demander de ses nouvelles,voire d'accueillir chez soi le pro-chain rencontré ! Jésus sait que lesrelations humaines obéissent à la loide la réciprocité. Donc si je me con-tente de n'adresser à mon prochainque des paroles équivalentes à cellesqu'il m'adresse, mes paroles serontbanales ! En revanche, quand jem'adresse à mon prochain en le va-lorisant, mes paroles bienveillanteslui feront du bien.

Des paroles qui soignentLe besoin de se valoriser pousse àcritiquer son prochain, donc à lejuger. Non seulement cette attitudene l'aide pas, mais en m'élevant au-dessus de lui, elle empêche touteempathie. C'est pourquoi Jésus dé-clare : «  Ne  jugez  pas  et  vous  neserez pas jugé » (Mt 7.1). Les paro-les qui soignent sont donc dénuéesde tout jugement et le premier béné-ficiaire de cette attitude est celui quine juge pas. L'attitude de jugementa un formidable pouvoir déformantqui consiste à minimiser ses proprestravers et à grossir ceux d'autrui !« Comment peux-tu dire à ton frère:  “Laisse-moi  enlever  le  bout  depaille qui est dans ton œil” ? Et toi,tu as un tronc d’arbre dans le tien !Homme  faux  !  Enlève  d’abord  le

tronc d’arbre qui est dans ton œil !Ensuite,  tu  verras  assez  clair  pourenlever le bout de paille dans l’œilde ton frère ! » (Mt 7.4-5).Jésus attire notre attention sur deuxprincipes importants pour qui veutprendre soin de son prochain : nepas se mettre au-dessus lui et com-mencer par un travail sur soi-même.Comment apaiser les rancoeurs etrestaurer les relations ? Jésus met laréconciliation au centre de son en-seignement. Il fait même du pardonaccordé à autrui une condition pourrecevoir le pardon de Dieu : « Car sivous  pardonnez  aux  hommes  leursoffenses,  votre  Père  céleste  vous

pardonne-ra  aussi.Mais  sivous  nepardonnezpas  auxhommes,votre  Père

ne  pardonnera  pas  non  plus  vosoffenses.  » (Mt 6.14-15) Il fait decette démarche un préalable auxpratiques religieuses : « Donc sup-posons ceci : tu viens présenter tonoffrande  à  Dieu  sur  l’autel.  À  cemoment-là,  tu  te  souviens  que  tonfrère  ou  ta  sœur  a  quelque  chosecontre toi. Alors, laisse ton offrandeà  cet  endroit,  devant  l’autel. Et  vad’abord faire la paix avec ton frèreou ta sœur. Ensuite, reviens et pré-sente  ton  offrande  à  Dieu.  » (Mt5.23-24). Je n'ai encore jamais en-tendu cette exhortation dans un culteau moment d'introduire l'offrande !« Heureux les artisans de paix, carils seront appelés fils de Dieu. » (Mt5.9)  Cette béatitude est-elle notreidéal ? …/…

« Les marques du fouet disparaissent,

la trace des injures, jamais. »

Proverbe africain

Ensemble Témoignons N° 39 page 4

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Comment les différentes dis-ciplines de soins me sem-

blent avoir des résonnancesavec nos convictions et trouventdes racines dans la bible ?Citer aujourd’hui Cynthia Fleury,philosophe et psychanalyste, c’esttrouver une partie de la réponse :« Comment l'homme a cherché à seconstruire, à grandir, entrelacé avecses comparses, pour grandir le tout,et non seulement lui-même, pourdonner droit de cité à l'éthique, et niplus ni moins aux hommes. Quandla civilisation n'est pas soin, elle n'estrien ».La relation à l’autre, le plus proche,mon prochain nécessite la mise enœuvre authentique de tous mes sens,le regard, la parole, le toucher pourque notre rencontre ait vraiment lieu.Est ce qu’il faut rappeler que, dansce moment de présence à l’autre, lemessage qu’on veut bien lui trans-mettre passe seulement à hauteur de10 % par les mots, 50 % par lepositionnement du corps, les gestes,la qualité du toucher et 30 % par leton de la voix ! Dans la vie de tousles jours, on peut se demander com-ment tant d’incompréhensions peu-vent être possibles si ce n’est enreconnaissant que la cohérence denotre présence à l’autre est pleine decontradictions: notre corps dit autrechose que nos paroles, qui disentautre chose que le ton avec lequel onles prononce.

Les penseurs qui depuis le milieu dusiècle dernier nous expliquent com-ment « prendre soin » font référenceà cette authenticité dans la relation.Carl Rogers avec l’approche centrée

(mon regard est en face, empathiqueet doux), Naomi Fiel avec la valida-tion (je valide ce qu’il dit même si apriori je n’en comprends pas la co-hérence), et même Maria Montessori(« Apprends moi à faire seul, quelque soit l’âge ou la situation»), nefont que redire sous une autre formel’enseignement du Christ : quand jesuis près de toi, j’y suis tout entier etavec toute ma force et mon empa-thie.La visite, un soin à ne pasNégliger!Le soin est souvent entendu commeun acte thérapeutique réussi, effectuépar des personnes qualifiées dispo-sant de matériel adapté.Depuis que j’ai été accueillie dansl’équipe œcuménique de visiteurs, jeme demande avec plus d’acuité si leterme de soin n’est pas bien pluslarge que ce qui est entendu commu-nément. Est-ce que le temps de pré-sence, d’accompagnement, d’écoute,ne participe pas aussi au soin.Combien de soignants se plaignentde n’avoir pas le temps de s’asseoirauprès d’un malade, de lui prendrela main, de lui expliquer son traite-ment.Et combien de soignés disent d’unair triste et désolé : « Ce n’est pasleur faute, elles ont tant à faire ! »Bien des études nous disent quesouvent dans le traitement de patho-logies longues le « moral » du mala-de revêt une très grande importance.Et si ce « moral » pouvait être ac-compagné, entretenu, porté par laforce de l’autre et sa présence, s’ils’agissait là, de confiance, et osonsle dire de foi…Les visiteurs, leur « visite » est doncvécue en « pleine conscience » -même si ce terme est un peu galvau-dé - et de ce fait il est important depouvoir partager dans l’équipe devisiteurs les émotions, les question-nements, et se réjouir des rencontres.

Florence Buis Pages

Prendre soin de notreidentité !

Nous sommes tous, le plussouvent inconsciemment, en

souci pour notre identité. C'estelle qui est atteinte lorsque noussommes la cible de paroles déva-lorisantes, c'est elle que nouscherchons à protéger quand quel-qu'un la méprise, c'est aussi elleque nous cherchons à mettre envaleur par notre allure et nos réus-sites. Or ce « moi » si précieux, nousle découvrons dans le regard del'autre. De même que nous nepouvons voir notre visage quedans un miroir, de même nous nepouvons découvrir notre identitéque dans le regard et les parolesdes autres.Or dans ce jeu de miroir, les dé-fauts des autres mettent nos quali-tés en valeur, d'où la tendance àles relever ! Jésus souligne ce tra-vers dans la parabole de la pailleet de la poutre.Il nous appartient donc d'être,pour notre entourage, spéciale-ment pour les personnes qui souf-frent, des miroirs « réformant »qui renvoient les qualités del'autre. Car si tout le monde a desdéfauts, des qualités aussi tout lemonde en a. Encore faut-il les voiret les exprimer ! Un petit compliment, sincère biensûr, peut valoir autant sinonmieux qu'un médicament !

Charle-Daniel Maire

Dossier : D

…/...

Ça n’a pas l’aird’aller…Je peux fairequelque chose pour toi?

Ensemble Témoignons N° 39 page 5

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Prier les Psaumes

De nombreux psaumes ont étéécrits dans des situations de

grande détresse. Harcelé par desennemis en armes comme David(11), mais aussi par des ennemisoccultes (139.19-22), ou par ladépression (25.16-17), – l'auteurdu 88 ne laisse pas poindre lemoindre espoir ! – tous crient àl'Éternel !Leurs prières commencent sou-vent par reprocher à Dieu de semontrer sourd, mais se terminentpar des déclarations de confiance.Le 13, très court, en est un bonexemple. Plusieurs psaumes ontété écrits par des malades, le 41 vajusqu'à dire : « Tu refais ma cou-che » (4), ce même psaume con-tient une promesse pour lessoignants « Heureux celui quiagit avec discernement avec lefaible, au jour du malheur,l'Éternel le délivre » (1). Si lepsalmiste est écrasé par sa culpa-bilité, il sait que le pardon estauprès de Dieu. Le 32 décrit sonexpérience d'une manière poi-gnante « Tant que je me suis tu,mes os se consumaient… Je t’aifait connaître mon péché… Et toitu as enlevé la faute de mon pé-ché » (3,5). C'est la certitude de laprésence de Dieu qui constitue leréconfort le plus puissant. Il défiela mort et s'exprime souvent par ledésir d'habiter le temple du Sei-gneur (23.4, 6).

Mercy Ships, des hôpitaux-mis-sionnaires nouvelle formule.

Alors qu’autrefois les médecins ettout le personnel médical devaients’expatrier pour longtemps, le navirehôpital engage le personnel pour despériodes qui vont de quelques moisà un ou deux ans. Ainsi des spécia-listes n’abandonnent pas leur insti-tution pour plus de quelque mois.À quels besoins répond Mercy Ships ?Pour pallier les insuffisances des ser-vices hospitaliers de nombreux paysdu tiers-monde, les fondateurs de Mer-cy Ships ont eu l’idée d’affréter desnavires et de les transformer en hôpi-taux mobiles. Ainsi depuis 1978, desnavires-hôpitaux à destination despays les plus pauvres d’Afrique peu-vent offrir gratuitement des soins, desformations et une assistance au déve-loppement de projets locaux. Plus de2.5 millions de personnes ont bénéficiéde l’aide de Mercy Ships.Quels sont les principes d'action deMercy Ships ?Basé sur des valeurs chrétiennes quesont l’universalité, l’intégrité, la géné-rosité et l’excellence, Mercy Shipstraite toute personne sans distinctionde race, de religion ou de sexe. C’estun organisme caritatif mondial quigère une flotte dans des pays en voiede développement pour restaurer santéet dignité aux plus démunis, mobili-sant des hommes et des femmes ainsique des ressources partout dans lemonde.

« Mercy Ships » amélioreles systèmes locaux de pres-tations de soins et renforceleurs capacités en offrantdes possibilités de forma-tion pour les professionnelsde la santé du pays visité. Ilréalise des interventions chi-rurgicales qui ne peuventêtre faites dans le pays visi-té. La chirurgie des yeux etde certaines malformationsont fait la réputation de

Mercy Ships. Des opérés marchentou voient le jour pour la premièrefois !Comment cette aventure a-t-elle

commencé ?Elle est lancée depuis la Suisse oùDon et Deyon Stephens fondentl’association « Mercy Ships ».L’Anastasis est le premier navire-hôpital qu’ils peuvent acquérir grâ-ce à des mécènes. En 2007 unenouvelle étape est franchie avec lelancement de l’Africa Mercy, leplus grand des 4 navires-hôpitauxen opération au sein de l’organisa-tion depuis bientôt ses 40 ansd’existence.Comment le personnel est-il re-cruté et comment se passe la vieà bord ?Tous sont des bénévoles qui s’en-gagent pour une durée déterminéepour former une équipe internatio-nale. Non seulement ils ne sont paspayés, mais ils prennent en chargeles frais de leur séjour à bord. Ils ytrouvent un nouveau foyer partagéavec près de 400 bénévoles de 40pays. Si vous êtes célibataire, vouspartagez votre cabine avec 3 etjusqu’à 9 personnes. Un petit nom-bre de cabines est réservé aux cou-ples et aux familles. Il y a une écoleà bord pour les enfants dont lesparents sont engagés.Pour plus d’informations, taperMercy Ships sur un moteur de re-cherche ou sur YouTube.

Charles-Daniel Maire.

Ensemble Témoignons N° 39 page 6

Dossier : d

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Bonjour Françoise Tarel, merci denous recevoir, pouvez-vous vousprésenter afin que nos lecteurs fassentvotre connaissance ? Je suis drômoise, j’ai 63 ans. Je suisl’aînée d’une famille de trois enfants,mon père travaillait dans une usine decéramique à St Vallier, ma mère étaitde Manas, et mon grand père maternely a été maire.S’agissant de mon parcours professionnel,j’ai fait plusieurs expériences en pédiatriecomme auxiliaire de puériculture. Jeme suis occupée de mes deux enfantspendant 3 années et en 1990, je suisrentrée à l’Association Familiale deDieulefit où j’exerce toujours.Pouvez-vous expliquer votre choixentre la pédiatrie et le soin auxpersonnes âgées ? N’ayant pas connu mes grands-parents,j’avais un manque énorme par rapportaux autres et un besoin de contact avecdes vieilles personnes. Je n’ai pasregretté mon choix, ma place est auprèsd’eux !Parlez nous de votre métier, de vossatisfactions, de vos difficultés, voirede vos frustrations.J’aime les patients âgés, bien que despathologies lourdes nous amènent versdes patients plus jeunes, que je prendsbien sûr en charge avec la mêmebienveillance. C’est un métier très dur,nous sommes souvent confrontés à lamort. Notre mission est d’aider lapersonne à partir dans la dignité, et desoutenir aussi son entourage.Personnellement, j’ai beaucoup évoluéau fil du temps, quand on est jeune,on est très technique avec le risqued’être intrusif; j’ai appris à respecterle temps du patient .J’ai découvert votre engagementdans la paroisse catholique, nousnous sommes rencontrées pour préparerles célébrations œcuméniques deNoël à Montjoux. Nous décoronsensemble le temple ou l’église enalternance, et vous faites pour le

plaisir de tous, une magnifique crèchevisible à l’église St Etienne de Montjoux. Je pense que ma foi dans le Seigneurm’a aidée à tenir dans la durée dansce métier. Je me ressource dans mapratique religieuse, à la messe, auxrencontres de la cure, dans la prière.Très souvent je prie en silence pourmes patients en fin de vie. Je ne peuxpas parler de ma foi avec eux, ni avecmes collègues. Je m’implique aussidans l’accueil des prêtres remplaçantspendant l’été, je les invite à découvrirla région et je les reçois à la maison.Merci Françoise pour ce beau témoignagequi nous décrit votre engagementdans le soin et l’importance du soutienque représente pour vous , votre foidans votre quotidien. Mon métier m’a beaucoup donné,la retraite approche et je ne sais pasencore ce que je ferai, mais ce qui estsûr, c’est que j’ai besoin de communiquer,d’être en lien.

Propos recueillis par Nicole Piolet

Visiter ettémoigner.A nos chers aînés

Je vous visite pour vous nommer, pourentendre vos récits de vie, pour vosjoies, vos chagrins, vos combats.Pour vos renoncements qui ne sontjamais des résignations, pour votrereconnaissance quand la vie vous asouri, pour vos larmes discrètes.Pour vous caresser quand les mots setaisent.Je vous visite, mais vous aussi, vousnous visitez avec vos mots d’accueil,votre tendresse, votre force fragile.Croyants ou pas, vous êtes des messagersde l’Amour, l’Amour de votre prochain,capables de vous effacer pour vousinquiéter de nous, capables de nousapaiser quand l’heure de la séparations’annonce.Capables de nous encourager à continuersur le chemin d’un Amour transcendéau-delà de vous, au-delà de nous !!Je suis reconnaissante d’avoir été appeléeà votre rencontre.Mon cœur se remplit de vos dons.

Dans la pratiqueAujourd’hui 3 visiteuses protestantesinterviennent à l’EHPAD, d’autres auxEschirous ou à Dieulefit Santé. Nousassurons la tenue d’un culte le 1er mardidu mois à l’EHPAD, ainsi que lescélébrations de Noël dans 4 établissements.Une réunion œcuménique a lieu unefois par mois avec nos sœurs et frèresCatholiques, également visiteurs.Pour ma part je visite depuis plusieursannées ; j’ai commencé avec MireilleSoubeyran et Anne Marie Decrevel.Si vous souhaitez nous rejoindre je suisà votre disposition pour échanger surcette belle expérience.

Nicole Piolet

Tel: 06 32 40 56 08

( sms de préférence)

Exposition« Marie Durand »Du 15 juillet au 15 aoôt 2019

Un peu plus de 900 personnes, ont visitél'expo « résister » sur la vie de Marie Du-rand, illustrée par des peintures de FrançoisRieux. Les visiteurs ont eu un intérêt trèsvarié pour le thème. La plupart, sont justecurieux de rentrer dans un temple ou de semettre au frais. D'autres font le tour destableaux, sans plus. D'autres encore semontrent intéressés, quelques uns connais-sent Marie Durand ou sont curieux de sonhistoire. Ceux qui ont tenu des permanencesont pu avoir des conversations riches, quece soit sur Marie Durand ou le protestantis-me. L'une dit avoir eu de nombreux échan-ges avec des personnes impressionnéespar l'intensité picturale et surtout par la forcede Marie Durand. « déprimant au possible »,«trop sombre », « lugubre, mortel...j'adore ;ça m'évoque Camille Claudel ». Que l'on aitaimé, un peu, beaucoup ou pas du tout,l'exposition sur la vie tragique de cette fem-me qui nous invite à résister au mal pour neservir que Dieu seul, n'a pas laissé indiffé-rent. Que cet exemple de confiance en Dieuet de ténacité nous encourage et fortifienotre foi.

Katy Croissant

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PORTRAIT

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Benjamin TroncC’est une rencontre à la fois paisible,rassurante et pleine de passion. Cesont les qualificatifs que je donneraiau moment passé avec BenjaminTron, Michel et Colette ses parents,pour un temps d’échange sur leurvision de l’agriculture aujourd’hui.Benjamin a repris l’entreprise familialeen 2012 avec le projet de convertirtoutes les parcelles possibles en « cul-ture biologique », soit près de 70 %de ce qu’il travaille (environ 132hect). La conversion demande dutemps (3 ans) pour obtenir le label« bio ». C’est à dire la première année« en conventionnel », la deuxièmeannée « en conversion », et enfin latroisième année « en bio ». Cettedémarche exigera qu’il cherche denouvelles cultures, de nouveaux dé-bouchés. En effet une part importantede l’activité et du revenu était consacréeà la production de semences de tour-nesol et de céréales.

Le pois chiche,une culture écologique.

Cette année, après 35 ans de produc-tions sur l’exploitation, Benjamin adécidé de stopper cette activité quiétait auparavant une production ga-

rantissant un revenu fixe, mais lessemenciers des multinationales deplus en plus importantes, gérées depuisl’étranger, maintiennent des contratsbien ficelés et aléatoires avec des prixpayés inférieurs de 20 % par rapportà 10 ans en arrière. Ce qui ne compenseplus les charges qui augmentent sanscesse ! Donc depuis 2017 il s’est lancédans la production de pois chiches etlentilles, qui sont également des pro-ductions exigeantes, demandant dusuivi et du temps de travail. Mais ila choisi d’en maîtriser la vente envendant sa production directementauprès du consommateur sur le territoiredrômois.

Poules et fumierindispensables.

Par ailleurs il doit protéger le revenud’élevage des poulettes pondeusesqui est une part non négligeable dubudget global. Et surtout le fumierproduit, sert à enrichir les terres.C’estun bouleversement, qui même s’il estvertueux, exige compétences, pugnacitéet patience. Le soutien de ses parentset de sa compagne Hélène contribueà cette réussite.Une organisation minutieuse est né-cessaire. La retenue collinaire de 15000 m3 construite par ses parents en1991, permet aujourd’hui d’arroseren période trop sèche des surfaces deprès de 30 hectares. Cette eau tempéréeconvient bien aux plantes et l’arrosagese fait la nuit pour éviter tout gaspillage.

Ce lac se fond dans le paysage, attirela faune sauvage et une nouvelle flores’y est développée. La luzerne produiteest récoltée l’été et vendue l’hiver, ilfaut donc stocker. Un hangar équipéen panneaux photovoltaïques compensela facture d’électricité. Aujourd’huiles normes sont drastiques et nefacilitentpas toujours les tâches des agricul-teurs : chaque année les contrôles surles productions sont effectuéspar des laboratoires indépendants quidélivrent les certificats de conformitéaussi bien pour l’élevage des poulettes(possible aussi en bio) que pour lescéréales.Le projet est bien sûr, de pouvoir toutcultiver « en bio », même si lesrendements et revenus sont inférieurs.Cette démarche volontariste permetde se rapprocher du marché localvraiment demandeur. Il n’empêcheque les contraintes restent les mêmesautour de la météo. Lundi soir, Benjamin était sur sontracteur : il avait vraiment fait tropsec pour semer pendant un temps,puis trop humide ensuite, ce jour là,le 11 novembre, vers 18 h donc à lanuit tombante, Benjamin a quitté unmoment son engin pour nous rejoindre.L’avenir de Benjamin est fidèle à sonhistoire, « passionné de la terre ». Ahuit ans il a demandé à son père uncoin de portager « pour lui », sesplantations étaient déjà alignées etsoignées. Aujourd’hui, convaincu dela pertinence de son choix, il avancesereinement dans les méandres desexigences législatives et règlementairesvers du « tout bio » sur ses terres,pour notre avenir à tous. Encore unelueur d’espoir vers un monde meilleur.

Florence Buis Pages

Journal des Églises Protestantes Unies de France entre Roubion et Jabron

Il est mis gratuitement à disposition de tous ceux qui en font la demande.Distribution :

Bourdeaux : Renée-France Laurie et Françoise PeneveyreDieulefit : Fernand et Maria Bernard .La Valdaine : Christine Estrangin..

Comité de rédaction :Florence Buis-Pagès, Marguerite Carbonare, Françoise Jolivet, Nicole Piolet, Charles-Daniel Maire.Mise en page : Françoise Jolivet.Directrice de la publication : Florence Buis-Pagès.Imprimé par IMEAF. 26160 La Bégude de Mazenc.

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Dans nos familles nos villagesServices funèbres L’Evangile a été annoncé aux obsèques de

Nicole NOLVEC-CHION ( 66 ans) le 5 juillet à Bourdeaux.Christine BOUCHET (66 ans ) le 18 juillet à Truinas.Evelyne DENTAN ( 99 ans, Monjoux) le 28 août au temple de Dieulefit.Odette REBOUL ( 95 ans, Dieulefit) le 12 septembre.Monique NOIRCLERC (94 ans, Dieulefit) le 18 septembre.Jean Jacques LEENHARDT ( 84 ans, Montélimar) le 7 septembre.Jacqueline CORDEIL ( 91 ans , Comps) le 6 octobre.Yvette FOUCHIER-GALLAND ( 88 ans, Dieulefit) le 19 octobre.Yvette RODET née RIAILLE (92 ans, la Bégude de Mazenc) le 19 octobre.Hubert SAUVAN-MAGNET ( 90 ans, Truinas) le 26 octobre.Simone JULIAN née Genton (95 ans, Poët Célard ) le 5 novembre au temple deBourdeaux.Pierre Armand (75 ans, Dieulefit) le 24 novembre.Jean François NOUGARED (94 ans, Paris) le 7 décembre à Dieulefit.

Monique Noirclercest née le 23 avril 1925 à Eccully. Aînée d'unefratrie de 5 enfants, seule fille, âgée de 12 ans audécès de son père, elle a donné un sérieux coup

de main à sa mère dans l'en-tretien de la maison et l'édu-cation de ses frères. Ellesuivit une formation de sa-ge-femme, profession qu'el-le exerça plusieurs annéesavant de devenir puéricultri-ce, puis Monitrice de Puéri-culture à l'École d'infirmièrede Grenoble. Elle séjourna

deux ans en Côte d'Ivoire, comme puéricultrice,à la Mission Méthodiste de Dabou, puis revintpour prendre la direction de la Maison de l'En-fance, structure qui accueillait des femmes céli-bataires, enceintes, chassées de leur famille.C'est à ce poste qu'elle fait une profonde dépres-sion et se fait soigner en déménageant dans laDrôme. Ayant découvert la poterie à Grenoble,elle part dans les années soixante-dix, dévelop-per ses aptitudes au Poët-Laval, auprès de diverspotiers, et s'installa à la Meringotte où elles'équipa de tours et d'un four pour être totale-ment indépendante. Tout le monde a en tête sescruches, ses ramequins, ses photophores, sessculptures. Elle participa à la vie communale endevenant conseillère municipale. Intéressée parl'histoire, elle contribua à des recherches sur lesfermes environnantes et devint guide au muséedu protestantisme dauphinois où elle a assuré denombreux accueils. Retirée aux Eschirous, ellefut très attentive aux personnes plus handica-pées qu'elle, en leur faisant la lecture et encontinuant à se cultiver.

Charles-Daniel Maire

Yvette Fouchier –Gallandnous a quittés paisiblement, samedimatin 12 octobre, le jour où ses cinqfils se préparaient à lui fêter ses 88ans.Beaucoup d’amis, des membres de safamille ont entouré ses fils et petits-enfants lors du culte de reconnaissan-ce (sermon du pasteur Rabbi surJosué 1/6 :

Fortifie-toi, prends courage.) Les témoignages des fils, des amis,tout nous rappelait ce qu’elle nousavait apporté, dans sa vie familiale etses divers engagements : dans lesparoisses où elle a vécu avec sonmari Pierre, dont la nôtre, où elle futmembre du Conseilpresbytéral. Ellea aussi été une bonne marcheuse etune choriste active et aimée à Dieule-fit, dans la chorale Altaïr, qui a chan-té pendant le culte pour l’honorer.Nous lui sommes reconnaissantspour son rire cristallin, sa joie devivre, son sens de l’hospitalité et sonouverture,fruits de sa confiance enDieu.

Marguerite Carbonare

Yvette Rodet, née Riaille s’est éteinte le 16 octo-bre dernier dans sa 93e année.Treizième d’une famille de 14 en-fants, Yvette Riaille est née à Mon-télimar alors que ses parentsvivaient à la ferme du château deComps. Elle épouse André Rodetagriculteur en 1946. Ses trois en-fants lui ont donné 10 petits-en-fants et 16 arrières-petits-enfants.À 42 ans, elle perd son mari, ter-rassé par un cancer. Elle s’occupealors d’un petit troupeau de chè-vres et fait du fromage. Elle faitdes ménages pour gagner sa vie etne se laisse pas abattre pour autant.Membre de la chorale, elle chante;sportive, elle fait de la gymnasti-que, de la marche et du vélo jus-qu’à un âge avancé. Elle passe sonpermis de voiture à 60 ans et con-duira jusqu’à 80ans. Sa foi profon-de, entretenue par sa participationaux activités de la paroisse réfor-mée à la Bégude-de-Mazenc oùelle résidait, explique ses engage-ments et son rayonnement.

Charles-Daniel Maire.

Baptêmes

Lily BASTIA DELMAS le18 août à Dieulefit.

Agathe MENEGOZ

et Anna GAMBUSle 22 septembre à Crupies.

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Vivre dans la beauté.Robert Emery

Chapitre 3 : L’oubli de soiSi j’oublie qui je suis, je maltraitemon prochain ou moi-mêmePrésent à moi-même, je ne peux fai-re de mal : je suis en contact avec manature, joie et amour profond.I- Commencer par ne pas faire demal. J’ignore les besoins de l’autre,lui faire du bien, c’est l’écouter, oule laisser seul pour qu’il se confronteà ce qu’il vit, et grandisse. Ne plusse mêler des affaires d’autrui, niimaginer ce qui est bon ou mauvaispour lui, comme les inquisiteurs, lesislamistes (croire en leur Dieu), oules communistes (ne pas croire enDieu). S’occuper de ses propres pro-blèmes et se soigner.Faire le mal est signe de notre mala-die, loin de notre nature profonde. Jeblesse l’autre car j’oublie que je suiscréé à l’image de Dieu, amour etlumière.II- Il n’existe pas de péché origi-nel. Cette doctrine inventée parSaint Augustin (IVème siècle), estcontraire à l’enseignement duChrist. Si on n’y croit pas personnel-lement, même athée, cette doctrineinfluence notre civilisation etexcuse :1) notre partie despotique :le plus fort légitime sa violence(gouverner mon prochain pourl’éduquer par le châtiment). 2) notrepartie de victime : on accepte d’êtreexploité. On excuse dictatures, fana-tismes religieux, politiques, inégali-tés, guerres, sans se révolter.Or, si domine non le mal, maisl’amour, pourquoi mes actes ne sontpas en accord avec ce que je suis?III- Processus de conditionnementet d’identification. Si je suis bon etque mes actes ne le sont pas, le pro-blème, c’est moi.

1) Mon identité se construit enfonction de mon vécu, de ce que jesuis devenu.a) Je m’identifie à mon caractère, àl’image renvoyée par l’entourage.b) Impact de la vie intra-utérine etnaissance : les émotions de ma mère(deuils, grossesse non désirée)- ac-couchement difficile- allaitement.c) Impacts émotionnels de l’enfanceet de l’adolescence.d) Mon milieu socio-culturel.2) Différenciation nécessaire, mapersonnalité (fruit d’évènements queje ne contrôle pas et aussi dequalités offertes par la vie), unique,enrichit le monde.Mon Ego représente seulement lapartie  négative de ma personnalitéqui

possède des dons,mais mon ego,lieu de mes dé-fauts : volontépersonnelle, ja-lousie, ne com-porte aucunélément positif.

Sans renier mon Ego, ne pas le nour-rir, me défaire des images auxquel-les je me suis identifié.Etre ma véritable nature : amour,joie, paix.

Marguerite Carbonare

Trois en un !

Titre bizarre pour nos soirées dumardi !

Trois moments en une soirée, à laMaison Fraternelle:18 heures 30 - 19 heures 30 : chants,lecture biblique, partage des nouvel-les, prière d’intercession.19 heures 30 : repas partagé et con-vivial où nous apprenons à mieuxnous connaître.20 heures 30 : des moments trèsvariés et enrichissants (étude detextes bibliques ou d’un livre, sujetd’actualité, lectio divina ou lecturepriante des textes bibliques, etc…Dans ce lieu se vit une forme spon-tanée d’œcuménisme grâce à la par-ticipation régulière d'amisCatholiquesVous êtes tout à fait libres de venirà l’un ou l’autre de ces moments,quelles que soient vos croyances. Larencontre est toujours fraternelle etenrichissante !Se renseigner sur le programme cha-que mois auprès de René Mourier au07 83 00 95 58 ou 04.69.26.43.58.

D’unlivre

à l’autre

RetrouvaillesMardi 12 novembre 2019:

un grand jour !Oui, un grand jour pour notre pasteuret sa famille. Enfin réunis après qua-tre longues années de séparation.Quelle joie de les voir débarquer du mini-bus : Elisée, la maman, et ses filles, toutes les quatre si jolimentcoiffées, avec leurs tresses ornées de perles ! Les youyous ont fusé pourles accueillir.Une collation les attendait à la Maison Fraternelle où elles allaientdécouvrir leur nouvel appartement.Une note de tristesse cependant, car l’aînée, Marie-Claire, n’avait pu sejoindre à sa famille pour des raisons administratives. Espérons qu’ellepourra fêter ses 20 ans le 24 novembre à Dieulefit !Lise, 9 ans, Menora, 10 ans, Dietrich 11 ans et Déborah 15 ans sontheureuses de retrouver leur père et ne semblent pas craindre leur nouvelavenir. « Rien ne me fait peur », me dira la plus jeune. Nos prières lesaccompagnent pour que cette nouvelle étape de leur vie à Dieulefit soitbénie et heureuse !

Marguerite Carbonare

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Vie de nos Communautés

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C’est la fête à Bourdeaux

Dimanche 29 septembre 2019 , jour-née ensoleillée, accueil fraternel,

Dieulefit, Puy Saint Martin la Valdaine,toutes et tous ont rejoint Bourdeauxautour de Marc qui préside le culte.

Après l’apéritif et le repas (toujoursabondant et délicieux) préparé par leséquipes de Bourdeaux et Puy SaintMartin, nous avons pu partager les ré-cits de Marc qui nous racontent sesdernières missions en opération exté-rieures, alors qu’il occupe les fonctionsd‘aumônier des forces maritimes enmer. C’est l’occasion de mieux com-prendre comment notre pays, pour êtreprotégé, se doit d’être présent dans leszones à risques et/ou de combat, à tra-vers nos forces armées.Et puis « surprise », Franck, jeune hom-me et jeune marié, qui revient aussi demission nous accorde un beau momentpour nous dire son parcours, son enga-gement, les joies et les difficultésd’avoir choisi le service de la France.Avec sa jeune épouse, ils ont été trèssollicités, entourés et pressés de ques-tions : comment vit-on toutes ces situa-tions quand on commence une vie decouple : les séparations souvent de plu-sieurs mois, les retrouvailles, la vie detous les jours. Un beau moment de par-tage et une très belle rencontre. Merci àMarc et à Franck.

Florence Buis Pages

A Poët-Laval…

La saison 2019 du Musée du Protes-tantisme Dauphinois a connu, com-

me tous les sites touristiques, une baissede fréquentation liée, entre autres à la

canicule de juillet. Avec 3 600 visiteursil est à noter que les départements lesplus représentés sont la Drôme (491visiteurs), l’Isère et le Rhône (252 cha-cun) et La Seine (210).Au niveau régional, c’est bien sûr Rhô-ne Alpes Auvergne (1 198), l’Ile deFrance (425) et Provence Alpes Côted’Azur (163).En ce qui concerne nos amis étrangers,nous avons eu 165 suisses, 114 alle-mands, 111 belges et 109 néerlandais.A noter, une première : la visite de lafaculté protestante de Corée du Sudavec 37 personnes.Nous avons eu aussi la visite organisée

par nos aumôniers militaires et 300 mi-litaires ont envahi notre Musée….Si nous sommes ouverts entre débutavril et fin octobre, nous recevons aussides groupes hors période d’ouverture.Cette année, 25 groupes ont été ac-cueillis pour une visite commentée parnos administrateurs ou nos accueillantsbénévoles.La spécificité de notre Musée, c’est jus-tement d’avoir des accueillants bénévo-les à qui nous prêtons l’appartement duMusée. Cette année, nous en avons unevingtaine avec, bien sûr des habitués,mais aussi avec des nouveaux, qui ontpu apporter un regard neuf.2020 va être une année particulière carles travaux du futur Espace Huguenotvont démarrer dans le temple de Gou-gne. Cette première tranche de travauxsera suivie par une nouvelle organisa-tion du Musée et la rénovation de lamuséographie.Vous trouverez tous les renseignementsde notre fonctionnement et de nos pro-jets sur notre site :Museeduprotestantismedauphinois.comJacques Peyronel, trésorier du Musée

Au temple de la Bégude

Les lecteurs d’« Ensemble Témoi-gnons» se souviennent que le DE-

FAP, Service protestant de mission,m’avait confié fin 2014 une missiond’une durée de 3 ans auprès de l’Egliseprotestante Christ Roi de Bangui enRépublique Centrafricaine (RCA). Cet-te Église membre de la CEVAA, com-munauté d’Eglises en mission était endifficulté et confrontée aux horreursd’une guerre civile. Accompagnement,soutien, formation ont constitué ce queje suis venu vivre à Bangui à raison de3 séjours par an.Bangui décembre 2017: « Pasteur, nousaimerions venir en France, est-ce quevous pourrez nous aider? ». Telle fut lademande que m’adressa la chorale « lesAmis de l’Eternel » de l’Eglise protes-tante Christ Roi de Bangui. Un voyage en France pour continuer lelien qui nous unit et pour témoignerd’une foi à l’épreuve de la cruauté d’uneguerre civile qui n’en finit pas. Le 9octobre dernier ils étaient 16 à débar-quer sur le quai de la gare de Montéli-mar et à rejoindre leur hébergement àBonlieu sur Roubion. Et en route pourrejoindre Libourne puis Dieulefit, Mon-télimar, Notre Dame de Bonlieu,Valence, Nîmes, le musée du Désert…Rencontres de chants et d’échanges, detémoignages de vies malmenées et ausside réalisations humanitaires à couper lesouffle, telle l’école de brousse Morijaqui a besoin de soutien, ou le travailsocial du mouvement des femmes.Si ils se sont fait du bien en venant cheznous, ces choristes ont laissé une tracetrès profonde d’un Evangile vécu et enaction.

Bernard Croissant.

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HIVER 2019

Adresse postale: 4 chemin de la Croix du Lume. 26220 DieulefitRépondeur avec permanence téléphonique: 04.75.46.06.69

Sur le site internet : ce journal est en couleur. http://erp.dieulefit.pagesperso-orange.fr/index.htm

Église Protestante Unie de France entre Roubion et JabronPasteur : Rabbi Ikola Mongu. Tel 06.64.40.99.19 Maison Fraternelle, 4 chemin de la Croix du Lume 26220 Dieulefit

courriel: [email protected]ésidente :Florence Buis Pagès. Le Juge, 170 Impasse de la Bellane, 26160 Eyzahut. tél. : 06.82.11.00.89courriel : [email protected]

Bourdeaux :Trésorière : Françoise Peneveyre, Célas, 26400 Saoû. tél. : 06 12 61 01 08, courriel : [email protected] et offrandes : EPU Pays de Bourdeaux, Crédit Agricole N° 03605086000

Dieulefit :Trésorière : Catherine Cadier, 6 bis ch. du Lavoir, 26220 Dieulefit tél. : 06 88 41 99 76; courriel : [email protected] et offrandes : ERF Pays de Dieulefit, CCP 2168 46 A Lyon

Puy-St-Martin / La ValdaineTrésorière : Charlette Lamande, 115 ch. de la Garenne, 26450 Puy-St-Martin tél. : 06.71.58.80.87courriel : [email protected] et offrandes : EPU Puy-St-Martin – La Valdaine CCP 02867 36 T038 Lyon

Cultes La Bégude-de-Mazenc le 3ème dimanche du mois.

Bourdeaux les 1er et 4ème dimanches du mois.

Dieulefit les 1er, 2ème et 4ème dimanches du mois.(Jusqu’au 5 avril 2020, à la Maison fraternelle)Puy Saint Martin le 1er dimanche du mois.

Semaine de prière pourl’unité des chrétiens

Chaque année, la semaine de prière pour l'unité des chré-tiens se tient entre le 18 et le 25 janvier. Pour 2020, leschrétiens de Malte et Gozo ont choisi le chapitre 28 des actesdes apôtres (le naufrage de Paul) et invitent les chrétiens àréfléchir et prier d'après le thème « ils nous ont témoigné unehumanité peu ordinaire » actes 28/2. « Tous les ans, leschrétiens maltais rendent grâce pour cet événement à l'originede la foi chrétienne dans l’île ». Dans notre communauté, cettesemaine sera vécue en plusieurs temps. Celui des célébrationsse fera comme l'an passé sur un échange de chaire : samedi18/01, nous sommes tous invités à l'église, pour la messe à18h30 où le pasteur Rabbi assurera la prédication. Dimanche19, ce sera le culte pour tous à 10h30 au temple, le pèreReboul fera l'homélie. Il est aussi proposé par l'équipe desvisiteurs une célébration œcuménique à l'hôpital de Dieulefitjeudi 23/01. Dans un deuxième temps auront lieu les tradi-tionnelles veillées dans les différents quartiers et villages

(lieux encore à définir), veillées de partage et de prièrestoujours très appréciées.

Katy Croissant

Fêtons Noël Au Bastidou, lundi 16 décembre à

15 h. A l’hôpital, mardi 17 décembre à 15 h.

A Dieulefit-Santé, mercredi 18 décembre à 16h 30. Aux Eschirou, jeudi 19 décembre à 15 h.

Dimanche 22 décembre, célébration oeucumique enl’église Saint Etienne de Montjoux à 18 h.

Mardi 24 décembre, célébration oeucuménique« Noël ensemble » à la Halle de Dieulefit à 17 h.

Mercredi 25 décembre, culte à Puy-Saint-Martin à 10h30 et à Dieulefit à 10 h 30.

Dimanche 29 décembre : culte unique àDieulefit à la Maison Fraternelle à

Maison fraternellePour la mise à disposition ou le prêt de la maison

Fraternelle, veuillez vous adresser à Caty Cadier au06.88.41.99.76

Calendrier de l’AventDu 1er au 23 décembre chacun peut ouvrir sa porte pour

partager l’espoir de la Nativité.

Spectacle musical« les sacrifiés » de et sous la

direction de JP FinckA l'occasion de la commémoration de l'armistice du11 novembre 1918 a eu lieu à la maison fraternelle,dans une salle comble, le 11 novembre 2019, lespectacle musical « les sacrifiés » de Jean Paul Fincket sous sa direction avec le groupe vocal « lesgaillards d'avant » . « Dans ce spectacle exception-nel, Jean-Paul FINCK et ses « gaillards » dénoncentl’absurdité et l’horreur de cette guerre interminablegrâce à une succession de chants et de textes quiévoquent cette tranche d’histoire dans une présenta-

tion chronologique qui va de l’assassinat de Jau-rès au traité de Versailles. ».

Katy Croissant.