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L’ÉQUIPE DU JOURNAL Marie-Laure Bellande, Marie-Jos Bonnenfant, Jean-Claude Boucard, Jeanne & Michel Boulanger, François Boyer, Jean-Marc Caron, Michelle Dieu- megarde, Jean-François Donat, Claude Emerit, Mireille Grasset, Françoise & Claude Grizon, René Ladiré, Josette & Yves Le Dret, André Martin, Bruno Martin, Jean Poupin, Cathy Plouhinec, Stéphane Swiech. DIRECTEURS DE LA PUBLICATION : Michèle Brard, Guy Tardy. CRÉDITS PHOTO : La Patte d’Oie RÉALISATION & IMPRESSION : DÉPÔT LÉGAL N° 330 - N° ISSN 099967970 6 200 exemplaires. Le journal est réalisé avec le concours financier de la ville de La Rochelle et des annonceurs CENTRE SOCIAL SAINT-ÉLOI BEAUREGARD [email protected] http://steloibeauregard.centres-sociaux.fr 40, rue Basse St-éloi Tél. : 05 46 34 33 11 Fax : 05 46 67 14 39 s ST -E LOI ~ BEAUREGARD ~ LAFOND La Patte d ' ie n u m é r o 99 JUIN 2012 / PROCHAINE PARUTION SEPTEMBRE 2012 BON ÉTÉ À TOUS, PETITS & GRANDS... POURQUOI VOTRE JOURNAL S’APPELLE LA PATTE D’OIE ? Plusieurs personnes m’ont posé cette question : « pourquoi votre journal s’intitule-t-il « La Patte d’Oie » ? Ma réponse est la suivante : la Patte d’Oie est le confluent du boulevard André Sautel, du boulevard de Cognehors, de l’avenue du Chemin Vert et de l’avenue Léopold Robinet. Ce croisement représente une patte d’oie. C’est ainsi qu’est venue l’idée à l’équipe de rédaction du journal de quartier de baptiser celui-ci du même nom lors de sa création. André Martin

JUIN 2012 PROCHAINE PARUTION SEPTEMBRE 2012 La Patte d … · 2012-06-23 · « le Champ des Ardennes » dans le quartier de St-Éloi. Son aména-gement a été autorisé par arrêté

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Page 1: JUIN 2012 PROCHAINE PARUTION SEPTEMBRE 2012 La Patte d … · 2012-06-23 · « le Champ des Ardennes » dans le quartier de St-Éloi. Son aména-gement a été autorisé par arrêté

L’ÉQUIPE DU JOURNALMarie-Laure Bellande, Marie-Jos Bonnenfant, Jean-Claude Boucard, Jeanne & Michel Bou langer, François Boyer, Jean-Marc Caron, Michelle Dieu-megarde, Jean-François Donat, Claude Emerit, Mireille Grasset, Françoise & Claude Grizon, René Ladiré, Josette & Yves Le Dret, André Martin, Bruno Martin, Jean Poupin, Cathy Plouhinec, Stéphane Swiech.

DIRECTEURS DE LA PUBLICATION : Michèle Brard, Guy Tardy.

CRÉDITS PHOTO : La Patte d’Oie

RÉALISATION & IMPRESSION :

DÉPÔT LÉGAL N° 330 - N° ISSN 0999679706 200 exemplaires. Le journal est réalisé avec le concours fi nancier de la ville de La Rochelle et des annonceurs

CENTRE SOCIAL SAINT-ÉLOI [email protected] http://steloibeauregard.centres-sociaux.fr40, rue Basse St-éloi Tél. : 05 46 34 33 11Fax : 05 46 67 14 39

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ST -ELOI ~ BEAUREGARD ~ LAFOND

La Patte d' ienuméro

99

J U I N 2 0 1 2 / P R O C H A I N E PA R U T I O N S E P T E M B R E 2 0 1 2 LE JOURNAL DE QUARTIER LE JOURNAL DE QUARTIER LE JOURNAL DE QUARTIER

BON ÉTÉ À TOUS, PETITS & GRANDS...

POURQUOI VOTRE JOURNAL S’APPELLE LA PATTE D’OIE ?

Plusieurs personnes m’ont posé cette question : « pourquoi votre journal s’intitule-t-il « La Patte d’Oie » ?

Ma réponse est la suivante : la Patte d’Oie est le confluent du boulevard André Sautel, du boulevard de Cognehors, de

l’avenue du Chemin Vert et de l’avenue Léopold Robinet. Ce croisement représente une patte d’oie. C’est ainsi qu’est

venue l’idée à l’équipe de rédaction du journal de quartier de baptiser celui-ci du même nom lors de sa création.

André Martin

Page 2: JUIN 2012 PROCHAINE PARUTION SEPTEMBRE 2012 La Patte d … · 2012-06-23 · « le Champ des Ardennes » dans le quartier de St-Éloi. Son aména-gement a été autorisé par arrêté

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Y ajouter assez de farine tamisée pour faire une pâte de la consistance d’une pâte à tarte. Abaisser au rouleau. Découper cette pâte avec un verre et cuire à four moyen (therm. 5°) sur une plaque tapissée de papier cuisson.

Ces gâteaux secs se gardent très bien dans une boîte métallique. C’est une recette parfaite pour

les personnes ne supportant pas les œufs.

Variante pour l’apéritif : Variante pour l’apéritif : remplacer le sucre en poudre par du fromage râpé et procéder en poudre par du fromage râpé et procéder

comme ci-dessus.comme ci-dessus.

LA RECETTE DE JOSETTE

AU JARDINAU JARDINAU JARDINAU JARDINAU JARDINAU JARDINAU JARDINAU JARDINAU JARDINAU JARDINAU JARDINAU JARDINAU JARDINAU JARDINAU JARDINAU JARDINAU JARDINAU JARDINAU JARDINAU JARDINAU JARDINTRAVAUX DE JUILLET Au potager : arracher les pommes de terre pré-coces ; planter les poireaux, choux (pomme, fleurs, Bruxelles), fraisiers, endives ; semer les dernières carottes, haricots, salades (chicorées), rutabagas, navets, épinards ; arroser le soir de préférence ou le matin très tôt.Pailler les semis pour faciliter la levée des légumes et afin d’économiser l’eau qui devient très pré-cieuse pour le jardinier ; biner le terrain après un orage pour éviter que le sol forme une croûte qui, en séchant, gênerait la croissance des plantes ; traiter la vigne à la bouillie bordelaise ainsi que les tomates après une forte pluie.En cas sécheresse, arroser ces dernières au pied 2 fois par semaine (3 ou 4 litres par plant), leur enle-ver les gourmands.

Au jardin d’agrément : planter les iris, pivoines, lys ; semer les œillets, pensées, myosotis, pâ -que rettes, giroflées, œillets de poète pour les planter en octobre ou mars prochain. Tondre la pelouse en réglant la tondeuse assez haut sans ramasser l’herbe si possible pour qu’elle résiste davantage à la sécheresse.Tuteurer les dahlias, glaïeuls, pieds d’alouette ; supprimer les fleurs fanées des rosiers, enlever les gourmands. C’est également l’époque des bou-tures pour les œillets. Enfin, ne quitter pas votre jardin plus d’une dizaine de jours de suite ou alors demander à un ami ou voisin d’arroser en cas de sécheresse. Bonnes vacances.

Jean Poupin

LE PLU SUR ST-ÉLOI L e PLU (Plan Local d’Urbanisme) de La Rochelle vient d’être approuvé après enquête publique.

Des changements sont introduits pour le quartier St-Éloi et notam-ment au niveau du classement en zone UC du secteur qui était classé en zone UE auparavant. L’étude du règlement du PLU n’étant pas de lecture facile (le POS non plus), les lignes qui suivent sont destinées à relever les différences notables entre la zone UC du PLU et la zone UE du POS (Plan d’Occupation des Sols).– la zone est caractérisée en tissus « de faubourg » en UC et « urbain

pavillonnaire avec des constructions de faible hauteur» en UE ;

– l’aménagement ou l’extension des terrains de camping et de cara-vaning est interdit en UC mais était autorisé en UE ;

– en UC les éoliennes de production électrique sont permises pour une puissance maximale de 300 kW (ce qui n’est déjà pas mal !) ;

– en UC les nouvelles constructions devront être dotées de « locaux poubelles » ;

– pour les nouvelles constructions, le retrait par rapport à la rue est fixé entre 0 et 3 m en UC contre 5 m en UE ;

– deux constructions non contiguës d’une même unité foncière doi-vent être à une distance l’une de l’autre d’au moins la plus grande hauteur des deux façades en vis-à-vis en UE mais de moitié en UC ;

– l’emprise au sol des constructions est limitée à 60 % de la surface foncière en UC (sauf dans la bande de 15 m par rapport à la voie où elle n’est pas limitée), contre 50 % en UE ;

– la hauteur des constructions est limitée à 13 m (mais 10 m en façade) en UC contre 8 m en UE ;

– la hauteur relative à la voie gagne 1 m en UC par rapport à UE ;

– les panneaux solaires sont autorisés en UC sous certaines condi-tions ;

– la hauteur des clôtures en alignement passe de 1,60 m en UE à 1,80 m en UC ;

– en UC les places de stationnement des voitures sont obligatoires selon le type de construction et en particulier 2 places par habita-tion individuelle. Des places pour les vélos et les 2 roues motorisés sont également prévues ;

– les espaces non bâtis doivent comporter au moins 1 arbre haute tige pour 200 m² en UC contre 100 m² en UE ;

– le COS (Coefficient d’Occupation du Sol) n’est pas fixé en UC contre 0,4 en UE.

Ces nouvelles règles sont destinées à densifier les zones bâties afin d’éviter la poursuite des extensions sur les terres agricoles. Cependant elles ne peuvent pas s’appliquer dans certains lotisse-ments existants en raison du cahier des charges.

Les lotissements

Les lotissements anciens comportent pour la plupart, un cahier des charges. Il en est ainsi par exemple pour le lotissement « le Champ des Ardennes » dans le quartier de St-Éloi. Son aména-gement a été autorisé par arrêté préfectoral du 13 décembre 1968 modifié le 10 juillet 1969 accompagné d’un cahier des charges qui a vocation à durer aussi longtemps que le lotissement.

Le cahier des charges crée un droit privé qui se superpose au droit administratif puisque l’autorisation de construire (permis de construire) est accordée « sous réserve du droit des tiers ». Il est contractuel entre les colotis. Même si le permis de construire est accordé en toute légalité au niveau du droit administratif, il peut être rendu inopérant par la juridiction de droit civil. Dans ce cas la Cour de Cassation fait démolir toute construction qui ne s’y conforme pas.

Peut-on modifier le cahier des charges ? Pour cela il faudrait que la majorité qualifiée des colotis soit d’accord. Encore faut-il bien préciser les termes de l’accord et qu’il soit publié au fichier immo-bilier. Une autre possibilité pourrait provenir de « l’autorité compé-tente » (la Communauté d’Agglomération) après enquête publique (article L 442-11 du Code de l’Urbanisme).

Le boulevard Sautel et le PLU

Une zone UC+ a été définie pour les boulevards Rochelais, suscep-tibles de pouvoir accueillir de nouveaux programmes constitués de logements, activités et services, le long d’axes structurants et plutôt bien desservis en transports en communs notamment. Le boulevard Sautel et ses abords sont directement concernés par ces intentions et par une volonté de requalification urbaine et paysagère d’une des principales entrées majeures de la Ville de La Rochelle. Toutefois, considérant les enjeux importants et la pres-sion foncière constatée, les élus de La Rochelle ont exigé que des études plus précises puissent être engagées rapidement pour affi-ner le projet et définir des transitions acceptables avec les tissus pavillonnaires situés en arrière plan du boulevard.

En ce sens, le Conseil Municipal à délibéré, le 12 décembre dernier, pour instaurer un périmètre d’étude qui permet de pouvoir surseoir à toute décision sur des permis de construire le temps de la fin des études et des évolutions réglementaires et fiscales susceptibles d’être mises en place. Les grandes lignes du projet devraient être connues d’ici la fin de l’année 2012 et une présentation devrait en être faite auprès des riverains via les comités de quartier. Il est important de rappeler que les jardins familiaux, situés le long du boulevard, ont été identifiés comme une séquence particulière et paysagère importante qu’il convient de préserver et même peut-être de mettre en valeur, au moins visuellement.

Par rapport à la zone UC, les différences notables sont les sui-vantes :– la bande de constructibilité est fixée à 20 m en UC+ contre 15 m

en UC ;

– au-delà de la bande de constructibilité l’emprise au sol de construc-tion ne peut excéder 70 % de l’unité foncière concernée, en UC+ contre 60 % en UC ;

En UC+ et dans la bande de constructibilité principale :

• la hauteur maximale des constructions est portée à 16 m et à 13 m en façade donnant sur les Boulevards identifiés comme Sautel, Cognehors, Robinet,...

• la hauteur maximale est ramenée à 13 m et à 10 m en façade sur les autres voies, comme en zone UC ;

Au-delà de la bande principale de 20 m (le cœur d’îlot), la hauteur est limitée à 9 m, comme en zone UC ;

– une réduction de 25 % est appliquée au nombre de places de sta-tionnement pour les automobiles en UC+ par rapport à UC, sans toutefois être inférieur à une place par logement.

NB : pour information, l’immeuble « rouge » en construction a béné-ficié d’un permis de construire, délivré en 2008, sous le régime du POS et s’est construit en lieu et place de la limite ancienne qui était composée d’un mur de clôture de grande hauteur.

A l’époque, la collectivité ne disposait pas de plan d’alignement pour être en mesure d’imposer un recul de la propriété et ainsi augmenter la surface du domaine public.

Stéphane

L’agglomération est partagée en zones, exemple : UA = zone très urbanisée, hypercentre comportant des

habitations et des locaux administratifsUB = zone urbaine ancienne homogène, majorité d’habitation

sur de très petites parcellesUC = quartiers et tissus de faubourg essentiellement

pavillonnaire, ceinturant le centre villeUE = tissus urbain pavillonnaire avec des constructions de

faible hauteur A = zone agricole N = zone naturelle

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L’équipe d’encadrement est composée d’animateurs qua-lifiés qui proposent aux enfants des activités diverses et variées en adéquation avec le projet pédagogique.

Depuis quelques mois, les enfants sourds et malenten-dants peuvent bénéficier de ces accueils de loisirs et périscolaires. Ce projet expérimental s’élabore en lien avec les parents, l’école, les bénévoles et les professionnels. Une animatrice maîtrisant la langue des signes a été recru-tée. Ainsi les enfants et les familles peuvent enfin accéder à ce type de structure, comme les autres... Actuellement 8 enfants présentant ce handicap sont accueillis.

Ce dispositif spécifique est le seul a être proposé en Charente Maritime.

L’accueil de loisirs est ouvert aux enfants mais la volonté du centre social est de faire participer les parents, les habi-tants. Cette participation peut se traduire de différentes manières : participer à la réflexion à travers la commission enfance ou encore l’élaboration du projet pédagogique, apporter son savoir-faire ou ses compétences, participer à l’encadrement des sorties des enfants etc...

N’hésitez pas à nous contacter au centre social Saint-Éloi Beauregard, tél. 05 46 34 33 11.

Jérôme Grassi

Il existe à l’école maternelle etprimaire de Beauregard des enfants sourds et malenten-dants auxquels est dispensé un enseignement spécialisé : 3 enfants en maternelle en "intégration", c’est-à-dire en classe avec les autres – les 2 institutrices concernées sont formées à la langue des signes et au LPC (langage parlé complété) ; 3 enfants intégrés en primaire, appareillés et pouvant communiquer sans difficulté majeure ; 4 enfants en CLIS (classe d’intégration scolaire), les en fants n’utili-sent que la langue des signes et bénéficient d’un ensei-gnant formé à cette pratique (notons que la CLIS a frôlé la fermeture pour la rentrée 2012 ).

J’ai interviewé Cindy Vignolet, animatrice au centre social St-Éloi-Beauregard, recrutée afin d’inclure les enfants en accueil périscolaire et de loisirs. Cindy a non seule-ment un DEUG de psychologie mais aussi et surtout une licence professionnelle d’intervenante spécialisée dans le domaine de la surdité. Elle pratique la langue des signes.

Au cours de cet entretien j’ai découvert que jusqu’au VIIIe siècle les sourds étaient considérés comme simple d’es-prit sans aucun droit. La langue des signes d’ailleurs ne sera reconnue comme langue à part entière que par la loi du 11 février 2005, mais vu le long combat pour en arri-ver à cette loi, nous proposerons prochainement un article relatant l’histoire des sourds.

Platon en parlait déjà au Ve siècle avant J-C.

Marie Laure Bellande – Cindy Vignolet

A près l’élaboration du journal de la Patte d’Oie par une équipe de bénévoles encadrée par Cathy, employée au centre social, et

après le passage à l’imprimerie, il faut penser à la distribution.

Une partie est effectuée par une équipe de distributeurs professionnels qui ont des tech-niques et habitudes de par leur métier. L’autre partie de la distribution (représentant 4 000 exemplaires) est assurée par des bénévo-les. Vous allez dire : « ce n’est pas sorcier de mettre un journal dans une boîte à lettres ».Eh bien là, c’est autre chose, les boîtes sont aussi différentes que les maisons. Il y en a placées en hauteur, d’autres très bas, derrière le pilier de la murette, dans les fusains.... des grandes, des petites, dans les portes d’entrée avec une balayette qui vous empêche de glisser le journal, quelques fois il n’y a pas de boîte du tout. Il y a ceux qui ne veulent pas de pub mais qui voudraient quand même le journal du quartier, il y a aussi le chien qui guette le pauvre distributeur et qui part à reculons après lui avoir fait bien peur.

Le pire... les immeubles sécurisés où il est impos-sible aux bénévoles de rentrer. Les habitants vou-draient recevoir des nouvelles de leur quartier mais nous n’avons pas la solution.

Si vous avez une idée ou envie de nous rejoindre pour l’écriture et la distribution du journal, vous serez les bienvenus, tous les vendredis, à partir de 17 heures, au centre social, rue Basse de St -Éloi.

Josette Le Dret

A yant appris qu’un site internet relatait la carrière de M. Lucien Goupy, j’ai saisi l’occasion d’en parler avec lui et de relater certains épisodes.

Lucien Goupy, né en 1922, était scaphandrier et marin. En 1940, il a été nommé scaphandrier auxiliaire puis titularisé en 1942 et a passé 39 ans de navigation active entre renflouage et remorquage. Il avait débuté comme mousse sur un remorqueur.M.L.B. : « Pouvez-vous expliquer en quoi consiste le renflouage ? »

L. G. : « Alors que j’étais scaphandrier, je devais renflouer ou remonter les bateaux coulés par les Allemands ou les Américains pour bloquer les ports (Brest, Lorient, St-Nazaire, Nantes, Bordeaux). Je découpais certaines épaves à la dynamite. A Brest, j’ai « remonté », « renfloué » un cargo qui a navi-gué par la suite. En 1947, employé par la société Nautilus à Bordeaux, j’ai travaillé sous l’eau boueuse et vaseuse, sans matériel adéquat, dans le noir ; la sensibilité de mes mains me servait de repères : je découpais les épaves au chalumeau sous-marin à 10 m de profondeur alors qu’au large de Quimper, j’œuvrais à 22 mètres de profondeur

mais dans une mer claire. Notre équipement, chaus-sures, combinaison et casque, ne pesait pas moins de 60 kg. Un jour, une grenade a explosé dans les mains d’un collègue en préparant la charge, il a été décapité. »

En 1956, Lucien Goupy rentre à l’union des Remorqueurs de l’Ouest, engagé sur le « Saint-Gilles » où il était à la fois maître d’équipage et scaphandrier : il dégageait une hélice, une porte de bouée... Il pratiquait des sauve-tages de pêcheurs mais aussi des cargos et des bateaux échoués sur les côtes.

Le 18 novembre 1965, dans la nuit, par tempête, en rade à La Pallice, le remorqueur « Jean-Luc » était en train de sombrer entre le môle d’escale et la jetée nord de l’avant port. La mer était déchaînée, deux marins s’étaient accrochés en haut du mât car le « Jean-Luc » avait chaviré brusquement et coulé en quelques secondes ; c’est alors que Lucien Goupy, seul dans une embar-cation pneumatique a pu, au péril de sa vie, leur jeter un filin et a ainsi sauvé deux hommes d’équipage.

Parmi ses nombreux sauvetages (une ving-taine), il a participé à celui du « Kraka », cargo danois de 800 tonnes, échoué entre la pointe des Baleines et celle du Gri-gnon ; sans cette opération de renflouement, le bateau eut sans doute été perdu.

Le 6 mai 1966 notre ami a été décoré des médailles de bronze et d’argent de la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés pour actes de courage et de dévouement par le commandant Hussenot-Desnonges.

Actuellement, les scaphan-driers sont remplacés par les hommes grenouilles. Si notre ami a été un marin d’exception, je peux vous révéler, moi qui suis sa voisine, que c’est aussi un jardinier d’exception.

Marie-Laure Bellande

L’ACCUEIL DE LOISIRS DU CENTRE SOCIAL A L’ÉCOUTE DES ENFANTS SOURDS OU MALENTENDANTS

Histoire de la distribution du journal de la Patte d’Oie

UN SCAPHANDRIER DANS LE QUARTIER

Depuis deux ans maintenant, les accueils de loisirs, maternel et primaire, disposent de locaux adaptés au sein du groupe scolaire de Beauregard pour accueillir

les enfants, les mercredis et les vacances scolaires.

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L A V R A I E D I S T R I B U T I O N

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POÉSIE EN BREF ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU CENTRE SOCIAL L’assemblée générale du centre social St-Éloi-Beauregard se tiendra le mer-credi 20 juin à 18h au centre social, 40 rue Basse de St-Éloi.

ANIMATIONS D’ÉTé Le centre social propose cet été aux habi-tants des quartiers différen tes actions :• Soirée barbecue, tous les mardis soirs

à partir du 3 juillet , au city stade, rue Jean-Pierre Blanchard. Tables, chaises et barbecues à disposition, chacun apporte son repas. Des animations cirque et djembé seront aussi propo-sées.

• Un été au ciné, le mardi 24 juillet, pro-jection en plein air du film « TOMBOY », au city stade à la tombée de la nuit, prévoir des vêtements chauds, en cas de pluie, repli à la salle municipale de St-Éloi, 46 rue Basse de St-Éloi. A partir de 19h00 pique-nique pour ceux qui le souhaitent.

• Des sorties pour les familles et les adultes : plage, cinéma, Yakajouer, forêt de Mervent, journée à Bordeaux, Puy du Fou.

• Des accueils de loisirs pour les enfants et adolescents, de 3 ans à 17 ans.

Renseignements au centre social St-Éloi Beauregard, 40 rue Basse de St-ÉloiTél. 05 46 34 33 11

RECHERCHE VéLO Le secteur Jeunes du centre social est à la recherche de vélos pour les adoles-cents pour la période du mois de juillet. Les vélos seront rendus à leur proprié-taire début août.Contactez Cathy Plouhinec ou Jérôme Grassi au 05 46 34 33 11

FÊTE 2 QUARTIERS 2012 Cette année la FÊTE 2 QUARTIERS se déroulera le dimanche 24 juin 2012 au

parc de la Porte Royale. Au programme, animations, kermesse pour les grands et les petits, vide-grenier, scène ouverte, restauration, le tout sur le thème de la guinguette.La journée s’achèvera par la représentation du spectacle « le Vilain Petit Canal et la Suzanne enchantée » (voir ci-dessous) à 17h00 sur le canal de Rompsay (par-king du Lycée Rompsay).Renseignements au centre social St-Éloi Beauregard au 05 46 34 33 11et pour le vide-grenier auprès de St-Éloi Comité de Quartier au 06 86 93 95 95.

« Le Vilain Petit Canal et La Suzanne Enchantée La Compagnie Odyssée Théâtre ouvrira fin juin et fin septembre sa « Guinguette Itinérante » pour inviter les Rochelais à découvrir l’histoire du canal de Rompsay .A l’origine de l’idée artistique : le Canal et une Chaloupe à Vapeur « La Suzanne », nés tous deux à la fin du XIXe siècle. « Il » est Rochelais, « Elle » est Parisienne...Son projet à « Lui », relier La Rochelle à Paris par la voie des rivières et canaux !Son projet à « Elle », venir de Paris à La Rochelle en vapeur sur l’eau ! Leur rencontre en 2012 évoquera leurs histoires respectives, histoires du rêve des hommes devenu réalité au prix de bien des difficultés. Loin du récit académique, cette histoire nous est contée dans « l’esprit guin-guette », c’est dire si la chanson, la chansonnette et la bonne humeur y ont toute leur place. Le spectacle « Le Vilain Petit Canal et La Suzanne Enchantée » présente la parti-cularité de mettre en scène des habitants de Villeneuve-les-Salines, Petit Marseille et Saint-Éloi qui font ainsi leurs premiers pas sur scène aux côtés des comédiens et des musiciens d’Odyssée Théâtre.

DEUX DATES À INSCRIRE SUR VOS AGENDAS :• Dimanche 24 juin, 17 h, sur les bords du canal, face aux Lycées Rompsay et

Doriole, à l’issue d’une déambulation partant de la Porte Royale et de la fête de quartier de St-Éloi-Beauregard-Lafond

• Dimanche 23 septembre, 16 h, sur les bords du lac, à l’issue d’une ballade contée sur l’histoire du canal dans le cadre de la fête de quartier de Villeneuve Les Salines-Petit Marseille, « Un dimanche au bord de l’eau ».

PRINTEMPS D’AMOURAh, le printemps renaît de mars à juin,le soleil flamboie de bonheur et de joie,et tout refleurit dans nos beaux jardins,toute la nature chante et tout verdoie.

Les amoureux fêtent leurs rencontres,cette belle jeunesse chante l’amourdans les verts pâturages et champêtres,en duo d’amour qui dure toujours.

Le sang et la sève qui alimentent leur cœuret l’amour inondent leurs corps de prière.D’aventure en aventure, plein d’ardeur,c’est chaque jour un réel mystère.

Cette jeunesse qui embaume de bonheurces fleurs humaines de tendres fiancéesdans les sentiers s’évadent en promeneursdans la senteur de belles azalées.

Le printemps d’amour dégage son parfumet tous les oiseaux font leur cour nuptiale.L’amour vagabonde pour les amoureux,serment d’amour au chant des cigales.

André Martin, Le poète des ondes

L’AZILE

Seul café-théâtre de La Rochelle, L’AZILE est avant tout un lieu de réjouissances, d’échanges et de

partage. Depuis dix ans, l’exigence professionnelle de son équipe a permis de gagner un pari osé : devenir l’une des salles de spectacle les plus fréquentées de La Rochelle. Son ambiance, son accueil, l’intimité et la proximité de son espace scénique, son bar, sa petite restauration, ses expositions en font un endroit parti-culier où l’humour omniprésent rime avec intelligent. En plus des comédies et autres one-man-shows à l’af-

fiche, découvrez le 1er jeudi de chaque mois les concerts BluesNJazZile. Venez découvrir les

pépites que vous ne verrez pas ailleurs !L’Azile, 29 rue Debussy, tél. 05 46 00 19 19.

ERRATUM Une erreur s’est faufilée dans la précédente Patte d’Oie, le numéro de téléphone de FLASH COUTURE est le 06 63 23 97 31.

RAKU, VOUS CONNAISSEZ ? Lors d’une réunion à la salle France

Vatré, nous avons rencontré Martine Rayer qui est céramiste dans notre quartier. Nous avions convenu de nous voir pour lui faire un article dans le journal de la Patte d’Oie.

C’est chose faite, Martine nous a reçues il y a quelques jours dans son atelier et nous avons trouvé intéressantes toutes ses créations, peintures et sculptures.Née à Cherbourg, elle a une passion pour la mer et les grandes plages. Après son départ pour Paris, elle touche à différents métiers : la publicité, le colorisme, la décoration puis les antiquités.

Elle s’installe à la Rochelle et décide de reprendre ses activités de céramiste et de peintre. Aujourd’hui dans son atelier entouré d’un vaste jardin, elle consacre son temps à la céramique traditionnelle appelée RAKU (prononcer rakou).

Les céramistes font passer la terre d’argile à l’objet en trois grandes étapes : le modelage, le décor et la cuisson.

Martine a une vraie passion pour son métier et elle propose de la faire partager à tous, avec simplicité et gentillesse, par des formations et des stages dans son atelier (tél. 06 85 19 89 13).

Josette Le Dret et Mireille Grasset