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projets paysage, aménagement urbain
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Justine ThomasIngénieur Paysagiste28 ans
ÉTUDES :2010 : Diplômée Ingénieur Paysagiste2005 - 2010 : Étudiante à l’ E.N.S.N.P (Blois)2003 - 2005 : Étudiante aux Ateliers de Sèvres (Paris), préparation au concours des arts décoratifs de Paris2002 - 2003 : BAC S.T.A.E., option techniques végétales (Avignon)
LANGUES, LOGICIELS, INTÉRETS :Langues : Français : langue natale, Anglais : lu, écrit, parlé (IELTS niveaux 6), Espagnol : niveaux collège et pratiqué au cours des voyagesLogiciels : Photoshop, InDesign, Illustrator, Autocad, VectorWorks, Word, Excel, Sketchup, Power PointIntérets : Voyages, dessin, cinéma, équitation, tennis et randonnée
EXPERIENCES PROFESSIONNELLES :2010 - 2011 : Ingénieur paysagiste chez PMC Création (Agde) - réalisation d’aménagement urbain ( Avenues, places, ...), ZAC ( Bessan, Montpellier, Aimargues), AVP, PRO, DCE - Plan paysage d’Agde, du Grau d’Agde et du Cap d’Agde. - Suivi de chantier, ...2009 : Avril - Mai : stage à l’ Agence Paysages (Avignon), - Réalisation de pièces graphiques pour le projet du parc de stationnement et d’accés au château de la Buzine, Marseille 11ème. Suivi des réunions de travail avec la Maîtrise d’Ouvrage, rédaction des comptes rendus de réu nion et présentation de l’AVP à Marseille. - Analyse urbaine du quartier de la Molle, Berre l’Étang (13), visite du terrain, réalisation du diagnostic, étude d’impact et proposition de schéma directeur pour un éco-quartier. - Diagnostic de la sécurité routière de la ville de Mazan (84), réalisation du compte rendu (plans, schémas, coupes, mise en page,...), présentation du diagnostic aux élus de la commune. - Participation au projet de restauration du site archéologique de Tholon. Relevé fl oristique, réalisation de la palette végétale, préparation de l’AVP, proposition de schéma directeur.2008 : Avril - Juin : stage en bureau d’étude paysage chez PBR Hawaii, (Honolulu, USA), Participation aux projets de «Waikiki resort» (honolulu) et «Kukio resort» (Big Island). Révision des plans pour les projets d’aménagements paysagés et urbains, dessin des détails techniques, réalisation des fi ches de description des végétaux utilisés et cotation budgétaire des projets.2007 : Avril - Mai : stage au B.H. Greenwell ethnobotanical garden (Hawaii). Mission de préservation de la fl ore endémique Hawaiienne, recensement et localisation des espèces sur l’île de Big Island.2006 : Avril - Mai : Ruth Bankcroft Garden ( Californie), approche de la végétation et du paysage aride Californien. Entretien, plantation, reconnaissance des végétaux, renouvellement de plantation,...2002 - 2010 : saisonnière en Brasserie les deux mois d’été (84)2001 - 2003 : Animatrice BAFA en colonie et centre aéré
PROJETS RÉALISÉS À L’ENSNP2010 : - Séminaire développement durable, «la biodiversité en ville» dans le cadre du festival Téciverdi, Niort (79). - Travail de fi n d’étude,»Les ruines de Saint Blaise, l’avenir d’un site archéologique», Saint Mitre les remparts (13) programmation, phasage et éléments de projets.2009 : - Analyse, diagnostic paysagé et requalifi cation des PLU de la rade de Lorient (56). - «Paysages de la proximité», Ateliers Territoriaux du Grenelle de l’Environnement initié par le PNR des Volcans d’Auvergne. Projet paysage et développement durable sur l’urbanisation du territoire rural du PNR.2008 : Projet sur l’entrée Ouest de la ville de Sainte (17).2007 : Projet de place de village à Montoire sur le Loir (41).2006 : - Projet d’un parc en milieu humide, Fossé (41) - Projet d’un décor de théâtre pour la Compagnie de hasard.2005 : Projet des bords de Loir (41)
la loge84390 SaultFrance
CARTE DES PAYSAGESLES MILIEUX
COMMUNE DE QUÉVEN
LÉGENDE:
COMMUNE DE LORIENT
COMMUNE DE LANESTER
COMMUNE DE CAUDAN
N
LA CONFLUENCE DU SCORFFSitué au Nord-Ouest de la rade de Lorient. Le Scorff est une rivière côtière qui rejoint les eaux du Blavet au Nord de la ville. Ses eaux relativement calmes, s’installent en fond de vallon, zigzagant entre la topographie accidentée. Les différents paysages qu’il va traverser vont changer son identité, le petit cours d’eau que l’on traverse discrètement à Bas Scorff, va s’agrandir et prendre de plus en plus d’importance fi nissant par se jeter dans la rade. Il alimentera les prairies humides de Pont Scave et créera les grandes vasières du pont Sac’h.Les crêtes boisées du Scorff encadrent la rivière, et constituent un mur naturel entre le Scorff et la plaine agricole.La confl uence du Scorff dépend de 4 communes: Caudan, Quéven, Lanester et Lorient.
LANDE SÉCHELa lande sèche est formée principalement par des sous-arbrisseaux ou arbrisseaux sempervirents de la famille des bruyères. En fonction de la sécheresse du sol, le tapis de bruyère cendrée et de Callune, auquel se mêlent parfois les Hélianthèmes, est plus ou moins ouvert.
LANDE HUMIDELa lande humide a une formation végétale dominée par les Bruyères et la Molinie, installées sur des sols orga-niques très engorgés. Dans les parties les plus humides, les Sphaignes peuvent être abondantes. Sur sol très acide, ces milieux sont inféodés à l’action humaine et sont dans la plupart des cas en voie de colonisation rapide par les ligneux et évoluent vers des milieux fores-tiers, suite à l’abandon des pratiques anciennes (fauche, pâturage).
Erica cinerea Calluna Vulgaris
Erica ciliaris Molina caerulea
HAIE BOCAGÈRELa haie bocagère a été utilisée pendant longtemps comme clôture par les agriculteurs, elle joue un rôle de brise vent et de réserve en bois de chauffage et en bois d’oeuvre. Ainsi les cultures sont protégées, de même que les bâtiments, ce qui contribue à une économie de chauffage. Les haies sont des lieux de refuge et de réserve de nouriture pour les animaux. Les haies boca-gères de Lorient sont composées d’ormes, de chênes et de chataigniers.
Ulmus Castanea
VASIÈRELa vasière compose principalement le paysage de la confl uence du Scorff. Elle est présente jusqu’au site du Mentec. La végétation de cette rivière cotière est majori-tairement constituée d’obione et de salicorne.Les rives vaseuses exondées sont recouvertes d’es-pèces annuelles à croissance rapide notamment des es-pèces de la famille des chénopodes et des composées.
Obione portucaloides et salicorne
Bidens cernua
BOIS DE FEUILLUSLes bois de feuillus se situent sur les côteaux et parmi les zones agricoles du Scorff. Ils sont généralement dominés par le chêne pédonculé et le chêne rouvre, souvent accompagnés de frêne commun, d’orme, ... . La végétation herbacée est assez luxuriante. Les forêts de pentes ont une végétation herbacée qui refl ète bien les conditions d’humidité atmosphérique par la présence de nombreuses fougères telles que le Polystic à soies et la Scolopendre.
Quercus robur Quercus petreae
BOIS HUMIDELa Scorff est bordé par des bois humides, constituant des forêt alluviales dominées par les essences feuillues, telles que l’aulne glutineux, le chêne pédonculé et l’ orme champêtre. La végétation herbacée est en général luxu-riante de part sa très bonne alimentation en eau du sol.
Alnus Ulmus laevis
Marée basse
Marée haute
Prairie humide
Lande et fourré
Forêt
Haie et arbre isolé
Parc boisé
Champ
Carrière
Ruine
Urbain lache
Bâti militaire
Zone artisanale
Le Rest Scouhel
Le Scouhel
Keradelys
Cosquer Keradelys
Bon Secours
Kercadoret
9
2714
32
22
24
25
30
38
Kervirc
Kergouaran
Kerfl éau
Kerdayo
Le Ruze
Kervégant
Le Mentec
Kerdual Pendreff
Kerentrec’h
Kervelean
ManébosPont du Sac’h
3
5
3518
43
34
2738 6
42
1627
7
2642
4827
14
31
31
26
21
300 m
Le paysage de Lorient a subi de nombreuses transformations dûes à une modernisation de l’agriculture ainsi qu’à un défrichage intensif des landes. Celles-ci ont été boisées, mises en jachère ou cultivées si la qualité des sols le permettait. Aujourd’hui, il est diffi cile de différencier ce qui est re-lique de ce qui a été réimplanté par l’homme. Le paysage végétal est mité, et perd progressivement son caractère. Les unités paysagères qui compo-sent la confl uence du Scorff sont en train de perdre de leur cohérence et sont vouées à disparaître. Ce phénomène est aussi dù à l’étalement urbain et commercial qui impose une pression considérable sur ce paysage végé-tal qui, se complexifi e et se fragmente.
SAUMATRE
HUMIDE
PLAINE
PROJET GRAND PAYSAGE, 4éme année:La rade de Lorient, liens terre et mer.
CARTE DES ENTITÉSBerges du Scorff
Crêtes du Scorff Agriculture
Zone artisanale
1
2 3
8
5
7
9
11
12COMMUNE DE QUÉVEN
COMMUNE DE LORIENT
COMMUNE DE LANESTER
COMMUNE DE CAUDAN
N
1
2
34
555
67
89
10
111213
13
13
LES ENJEUX
RÉVISION DU PLU:
Zone à protéger
Zone protégée par la loi littoral
Chemin des sources à l’Océan
Extension du chemin des sources à l’Océan
Boisement à préserver
Extension des boisements
Agriculture à préserverDéveloppement des villages autour de leurs bourgs
Extension de la zone artisanale
N
COMMUNE DE QUÉVEN
COMMUNE DE LORIENT
COMMUNE DE LANESTER
COMMUNE DE CAUDAN
3 PROJETS:
PROGRESSION DU VALLONRESTRUCTURATION DU HAMEAUREOUVERTURE SUR LE SCORFF
L’ancienne poudrière militaire du Mentec, est abandonnée depuis de nombreuses années. Les paysages se sont refer-més, et sont aujourd’hui étouffés par les bois de feuillus. Le vallon qui rejoint le village de Kerdual a totalement disparu dans cette forêt. Un déboisement du vallon permettrait de retrouver la topographie de ce site et de le relier ainsi au village de kerdual. Un entretien régulier serait nécessaire et les petites vaches Bretonnes, les «pie noire» pourraient maintenir ce paysage ouvert en venant paître dans le vallon.
RESTRUCTURATION DU HAMEAU
Objectifs:- RÉORGANISER le hameau de kervirc autour d’un nouveau centre urbain.- INTÉGRER le paysage bocager dans l’organisation de ce hameau.
La hameau de Kervirc et un point haut situé au centre de la confl uence du Scorff et du vallon de Pendreff. La création d’un centre urbain sur ce point central permettrait de réorganiser le hameau qui aujourd’hui, s’étale le long des routes qui le tra-versent.En se développant autour de ce centre, Kervierc retrouvrait une structure et une intégration dans ce paysage central. Les crêtes du Scorff doivent garder une urbanisation centrale des hameaux et non une urbanisation en longueur sur la route des crêtes. Les transitions végétales entre les espaces bâtis et les espaces naturels ou agricoles sont indispensables pour la préservation de la qualité des paysages. Afi n de permettre une intégration optimale, un étagement de la végétation peut être nécessaire. Il permet une transition douce entre les deux types d’espaces.
Objectifs:- CRÉATION d’un sentier pédestre reliant lorient à bon secours.- RÉOUVERTURE du valon du mentec.- PRÉSERVATION des milieux.
La création d’un sentier pédestre va permettre de relier la ville de Lorient au site naturel et protégé de Bon Secours. Les promeneurs pourront redécouvrir le Scorff et ses berges, tout en traversant les milieux naturels qui le composent tel que les vasiéres, les prairies humides et les forêts alluviales.
1
2
3lande humide le Scorff forêt
forêtle Scorffforêt
le Scorffvasièrelande humide
PAYSAGE FERMÉ
PAYSAGE OUVERT
extension de l’habitat
point haut 40mrond point de
Kervic bocageagriculture
prolongement des haies
PROGRESSION DU VALLON
Suite aux pressions de l’extension de la zone artisanale de Kergouaran, le vallon de Pendreff est en train de disparaitre. Il représente un élement majeur dans le paysage étant l’entrée principale de la ville de Lorient par la N185.La préservation et l’extension de ce vallon doivent être réalisés en intégrant le développement de la zone artisanale de Kergouaran. Pour cela les parcelles artisanales doivent s’insérer dans les bois de feuillus.
Objectifs:- PRÉSERVATION et EXTENSION de vallon- INTÉGRATION de la zone artisanale
extension de la zone artisanale extension du bois de feuillus PROJET D’INTÉGRATION DE LA ZONE ARTISANALE DANS LE BOIS DE FEUILLUS
1
3
2forêt
REOUVERTURE SUR LE SCORFF
PROJET DE DIPLÔME :Les ruines de Saint Blaise, l’avenir d’un site archéologique
LOCALISATION :
AU SUD DU COULOIR RHODANIEN, DANS LA RÉGION PACA, ENTRE LA MÉDITERRANÉE, LA PLAINE DE LA CRAU ET L’ÉTANG DE BERRE
ANALYSE HISTORIQUE , l’empreinte de l’homme sur son territoire :EVOLUTION DU PAYSAGE PALIMPSESTE
ANALYSE ENVIRONNEMENTALE , au coeur du paysage industriel : un poumon vert protégé.
ANALYSE SOCIOLOGIQUE , mélange des publics :
Site archéologique de Saint Blaise
FOS SUR MER
ISTRES
MARTIGUES
La forêt domaniale du castillon, classé ND et EBS au PLU
Le site archéologique, classé mo-nument historique
Zone Natura 2000
PRAIRIE HÉLOPHILEPINÈDEPRAIRIE SÈCHE MÉDITERRANÉENNE
Au coeur des étangs, face à Fos sur Mer
Zone ZNIEFF type I
Loi littoral
FAMILLES
SCIENTIFIQUES
JOGGEURS
RANDONNEURS
VÉTÉTISTES
... autour du site archéologique...
... autour du site archéologique... ... Trial sur les saillants du plateau ...
... dans l’ oppidum ... ... devant les remparts ...
... au bord du canal de Martigues...
... au bord du canal de Lavalduc ...
... au bord du canal de Lavalduc ...
... au bord du canal de Martigues...
... sur le site archéologique ...
PALÉOLITHIQUE SUPÉRIEUR, une forêt dense recouvre les reliefs. C’est au néolithique que l’homme va commencer à se regrouper sur le plateau de Saint Blaise. Les villes vont être ins-tallées sur le plateau, dominant leur territoire. L’homme utilise les falaises Est et Ouest comme protection naturelle. La dénivellation sur le pla-teau va défi nir 2 quartiers dans l’enceinte des ag-glomérations, une ville haute et une ville basse.
L’ÀGE DE FER, l’homme s’installe et s’organise sur le plateau. Il domine son territoire d’exploita-tion. Les pentes sont mises en culture, le sel des étangs est exploité. La ville indigène se structure par les îlots d’habitations, les rues. L’homme érige un rempart sur la partie Sud du plateau qui est dépourvu de protection naturelle.
LE GALLO - ROMAIN, déclin de la ville, l’agricul-ture recompose le paysage, la végétation pion-nière disparaît. La ville indigène se transforme en une cité monumentale. Saint Blaise devient une puissance économique majeure dans la ré-gion, jusqu’à sa destruction par les Romains, à la fi n du IIe siècle.
LE PALÉOCHRÉTIEN, au Ve siècle ap. J-C, le sel redevient une activité économique que l’homme exploite. La ville d’Ugium est construite d’après une trame gauloise qui superpose la trame hel-lènistique. Elle tourne le dos à la mer, l’entrée de la ville est désormais au Nord. Une nécropole recouvre le sud du plateau. La ville sera détruite au IXe s., par les troupes sarrasines.
LE HAUT MOYEN ÀGE, la population dimi-nue, les terres ne sont pratiquement plus culti-vées, au profi t de la végétation qui se réins-talle sur les pentes. La population se regroupe dans un castrum au Nord de l’extrémité ro-cheuse. Un nouveau rempart délimite la ville deCastelveyre.
ANALYSE DU SITE
DIAGNOSTIC DES MENACES :
ANALYSE GÉOGRAPHIQUE , une topographie favorable au échanges visuels :Une topographie favorable aux échanges visuels :
3
4
2
1
Site archéolo-gique de
Saint Blaise
VUE SUR SAINT BLAISE
PROJET PAYSAGE
REGARD SUR LE LOINTAIN
Mont Ventoux Alpes Luberon Étang de Berre
3
Chapelle Saint Blaise
mistral
En matière de sécurité incendie, le site est aujourd’hui particulièrement exposé aux risques d’incendies sur la partie Ouest.
Propagation RAPIDE du feu
Ruisselement
Propagation LENTE du feu
Les sols fragiles de la pointe Nord, s’éro-dent. Le ruissellement sur les pentes as-socié à la surfréquentation de l’homme sur les parties les plus fragiles (isthme et belvédère), accentue le phénomène d’érosion.
Infi ltration
Ravine
Schéma d’écoulement des eaux :
Schéma de propagation du feu :
Risque majeur d’incendie
Risque majeur d’érosion
ÉTAT DES LIEUX ENJEUX- EQUILIBRER, les ambiances que procu-rent le potentiel naturel et l’héritage archéo-logique du site.
- RÉUTILISER, RECYCLER les matériaux pour répondre aux menaces présentes sur le site.
- UTILISER la topographie du lieu pour dé-couvrir le territoire et son patrimoine.
- METTRE EN SCÈNE les richesses végé-tales et le patrimoine archéologique.
- SUSCITER la curiosité du visiteur, SUG-GÈRER l’invisible.
- PRÉSERVER une certaine liberté de dé-couverte.
- RÉPONDRE aux attentes de chacun des publics.
- GESTION environnementale, locale et du-rable du site.
Aujoud’hui, la végétation a envahi la totalité du plateau de Saint Blaise, créant un poumon vert qui attire un grand nombre de visiteurs. Ils trouvent dans ce lieu un espace de randonnée, de sport, de détente. Le public vient visi-ter le site à 80% pour son potentiel naturel et 20% pour son patrimoine archéologique. Cette nature luxuriante estompe progressivement les vestiges qui, aujourd’hui disparaissent sous cette végétation.
Le projet paysage devra trouver l’équilibre, entre le patrimoine, la nature et le public, pour pouvoir replacer le site archéologique dans son contexte actuel. Les moyens de lutte contre l’érosion et l’incendie, doivent servir le projet, mettre en scène les richesses du site, créer des échanges entre les paysages. Le public doit être considéré comme un acteur qui va animer ce territoire, son passage ne doit pas être néfaste a l’environne-ment fragile du site.
PROJET PAYSAGE
ARRIVÉE SUR LE TERRITOIRE, GESTION DU PUBLICAU DÉPART DE L’ISTHMELa partie fragile de l’isthme est consolidée par les restanques plantées d’oliviers. Le double objectif est de pallier au ruissel-lement des eaux et d’offrir aux visiteurs un premier regard sur le passé agricole du lieu. La réorganisation du parking favorisera son intégration dans le paysage et limitera les phénoménes érosifs. Il comportera 100 places et un arrêt de bus.
RENCONTRE ET MÉLANGE DES VISITEURS
INTÉGRER LE PARKING AU PAYSAGE BOISÉ DE L’ISTHME, TOUT EN GARDANT UNE OUVERTURE SUR L’ÉTANG DE LAVALDUC
RETROUVER LE PASSÉ AGRICOLE DU SITE POUR LIMITER L’ÉROSION
AU DÉPART DE L’ÉTANG DE CITISPour soulager l’isthme fragile un deuxième parking est créé dans la pinède en fl anc de coteau. Ce parking boisé peut accueillir 52 véhicules.
LE PARKING OFFRE UN NOUVEL ACCÈS AU PLATEAU ET AU COTEAU
ASCENSION VERS LE PLATEAU À TRAVERS LA PINÈDE
S’APPUYER SUR LA TOPOGRAPHIE POUR INTÉGRER LE PARKING
LA NATURE MISE EN SCÈNECONFRONTATION PASSÉ / PRÉSENTDÉVOILER LA RICHESSE DU PLATEAU EN PRENANT DE LA HAUTEUR
RÉHABILITATION DE LA BERGERIE : REGARD SUR LA CARRIÈRE ET LES TOMBES PALÉOCHRÉTIENNES
ENTRETENIR ET ENRICHIR LE PATRIMOINE VÉGÉTALE EN PRATIQUANT LE PASTORALISME
COUPER 75 % DES SUJETS POUR RÉOUVRIR LE MILIEU
ÉTAT ACTUEL : LE MILIEU SE FERME
GESTION DE LA PRAIRIE : LE PASTORALISME OUVRE LE MILIEU, FAVORISE LA BIODIVERSITÉ
ET LIMITE LE RISQUE D’INCENDIE
REGARD SUR LE MONDE INDUSTRIEL DE FOS SUR MER
LES PENTES CHAOTIQUES DE LAVALDUC LA RICHESSE ARCHÉOLOGIQUE DU PLATEAU LES PENTES AGRICOLES DE CITIS
REGARD SUR LA VILLE BASSE
AU BORD DE L’EAU
OUVERTURE DU MILIEU : GESTION ET ENTRETIEN DES PELOUSES MÉSOPHILES PAR LA ROTATION DU PÂTURAGE
RELIER SAINT BLAISE À LA FERME DU RANQUET : TRAVERSÉE DU PAYSAGE AGRICOLE
LA RIVE DE L’ÉTANG EST ENTOURÉE D’UNE VÉGÉTATION HÉLOPHILE. LES CHEMINEMENTS SUR PILOTIS PROTÈGENT CE MILIEU SENSIBLE DU PIÈTINEMENT
DÉCOUVRIR LES BERGES DE L’ÉTANG DE CITIS
INSTALLATION DE PONTONS SUR LES TRACES DES SALINS, OFFRANT UNE VISION ÉLOIGNÉE DU SITE QUI DÉVOILE LA FALAISE DE SAINT BLAISE
MISE EN EAU DU CANAL DE MARTIGUES, COLONISATION VÉGÉTALE NATURELLE DES BERGES, emprunter le chemin d’argile séchée animé par le saut des grenouilles. Les grands pins dirigent notre regard sur l’étang de lavalduc
PLAN PAYSAGE LA PLANEZE, Agde
MAI 2011
ÉTUDE PAYSAGÈRE DE LA PLANÈZE
Département de lʼHérault
Ville dʼAgde
Plan directeurVARIANTE I
Groupement : PMC Création Egis
LÉGENDE :
: Piste cavalière
: Piste cyclable, Chemin piéton, parcours VTT
: Parking
: Boisement à créer
: Prairies
: Limite ZPPAUPrive gauche de l’Hérault
: Limite Natura 2000
Le jardin Méditerranéen
Le parcours de Cross cheval
Le parcours VTT
La piste bicross
Les jeux de plein air
Le complexe équestre
Le piste de galop
Le parc générationnel
EXTENSION DU GOLF
GOLF EXISTANT
réhabilitation des restanques
Le théâtre AntiqueM a n i f e s t a t i o n s
culturelles
Eco quartier
les jardins méditerranéens du futur
Parc générationnel
Bicross
Le complexe équestre
Chem
in de
plôt
s
Camping
Le Gardian
le parcours de Cross cheval
le parcours de VTT
Extension camping
PExtension parc d’activité
activités découverte du milieu naturel
Un quartier nature
Limite ZPPAUP rive gauche de l’Hérault
traitement paysager de la porte d’entrée
d’Agde
nouvelle limite de la ZPPAUP«Mont et plateaux volcaniques,
La Planeze
requali� cation paysagère de la RD 612
Mares de Balu� e
Natura 2000
L’Agenouillade
Aire de jeux
Piste de galop
MONT SAINT LOUP
MONT SAINT MARTIN
iles terrasses du
du Golf
Requali� cation paysagère de la Zone Artisanale
village équestre
Parc thématique:Galère grecque
Requali� cation des bords de l’Hérault
: nouvelle limite ZPPAUP«Mont et plateaux volcaniques, La Planeze
continuité urbaine
vers le Bagnas
PLAN PAYSAGE LA PLANEZE, Agde
VISUELS DE L’AVP PHASE OPC DU CHANTIER
Le complexe équestre
Le centre aquatique
Le parc générationnel, les jardins du futur
Le prolongement de la route de rochelongue
ZAC DE LA CAUNELLE, Juvignac (34)
PROJET SITA, Narbonne (34)
Le projet paysager doit permettre de «mettre en scène» le bâtiment industriel, et s’inscrire dans une démarche d’accompagnement du paysage urbain.Situé à l’entrée de la ville de Narbonne, nous proposons un parti paysager contemporain, en s’appuyant sur une dominante de couleur de végétaux s’inspirant du logo de la ville.Le modelé paysager tout en courbe suggère la forme de la toiture.La végétation sera essentiellement composée de graminées (stipa - pennisetum) qui ondulent au grès du vent, associés à des végétaux tels que les perovskia, lavande, teucrium de couleur mauves, ainsi qu’à des cistes et des polygalas de couleur rouge.Le modelé sera ponctué de cyprès, donnant des verticalités au projet, associé à quelques groupes d’arbres (oliviers, chênes verts)L’ensemble de l’aménagement s’inscrit dans le cadre du développement durable (arrosage goutte à goutte, choix des végétaux méditerranéens, paillage)
Le projet paysager doit permettre de «mettre en scène» le bâtiment industriel, et s’inscrire dans une démarche d’accompagnement du paysage urbain. Situé à l’entrée de la ville de Narbonne, le projet paysager s’inspire du logo de la ville en s’appuyant sur une dominante de couleur de végétaux. Le modelé paysager tout en courbe suggère la forme de la toiture. La végétation sera essentiellement composée de graminées (stipa - pennisetum) qui ondulent au grès du vent, associés à des végétaux tels que les perovskia, lavande, teucrium mauves, ainsi qu’à des cistes et des polygalas rouge. Le modelé sera ponctué de cyprès, donnant des verticalités au projet, associé à quelques groupes d’arbres (oliviers, chênes verts).
PROJET URBAIN, stage à l’Agence PaysagesUne nouvelle entrée pour le chateau de la Buzine.
« Arriver » au château de la Buzine doit déjà nous plonger dans l’ambiance du parc et révéler les caractéristiques paysagères qui ont conduit, à l’origine, à cette implan-tation en crête sur l’une des sept collines. Il ne s’agit donc pas d’une « voirie » mais d’une allée. L’évocation de l’ancien double alignement de platanes qui inscrivait fortement l’allée de crête dans le paysage est une orientation de projet qui nous motive. Dans ses matières et son profi l, le projet déclinera cette ré férence à une allée de parc arborée plutôt qu’à celle d’une « rue ». Elle mettra en valeur cette position belvédère.
1
1
3
3
2
2
existant
existant
existant
La traversée de la Buzine, allée piétonne, cycle et automobile
La traversée de la Buzine, allée piétonne et noue végétalisée
Le parvis, prolongement vers le parc
L’ALLÉE DU CHÂTEAUL’AVANT PROJET
Salix nana
PLACE AUX AXES
DÉTAILS TECHNIQUES DU PROJET
Plan de circulation de la ville La place Clemenceau est devenue une aire de stationnement
0 m 5 m
collecteur
prè-bassin en-terré (dalot)
autre alimentation
Acer davidii
La ville de Montoire est située sur l’axe routier Le Mans, Vendome, Blois. L’ impact routier est majeur, notamment sur la place Clemenceau qui est aujourd’hui dédiée à 95% au véhicule.
Objectifs: - revaloriser la place centrale du village - réorganiser le stationnement - récupérer les eaux de pluies - redonner de l’espace au piéton - simplifi er la circulation
Actions - Un axe de circulation central - Un nouvel espace devant la mairie - Réorganisation du parkings de proximité - Elargissement des espaces piétons - Récupération et réutilisation des eaux de pluie - Regroupement du marché - Déplacement du kiosque
Salix nanaAcer davidii
Malus fl oribunda Alnus glutinosa
0,20 m 0,20 m
0,20 m
0,20 m
0,20 m
0,20 m
0,20 m
0,95 m 0,95 m
0,40 m
1,50 m
Béton
sable et mortiergrave compactée
0,30 m2,20 m
0,75 m 0,75 m
0,20 m 0,20 m
0,20 m
0,30 m
0,80 m
0,80 m
0,10 m
0,10 m
0,30 m
Béton
sable et mortier
grave compactée
UN AXE PRINCIPAL ET DEUX ESPACES PIÉTONS
RÉCOLTER L’EAU DE PLUIE DANS LE COLLECTEUR ET LES FOSSES DE PLANTATIONS
PROJET URBAIN, 3éme annéePlace de village, Montoire sur Loire
a’alihi
coco nuciferahala pepe
ko oloa ulamamaki
ma’o hau helehibiscus brackenridgei
ala ehe
Eonium wildpretii, agave attenuata. Carnegia gigantea
Opuntia aciculata Kalanchoe pubescensFerocactus wislizenii
Cyphostemma juttae
Expression graphiqueILLUSTRATION DE VÉGÉTAUX
LA FLORE ENDÉMIQUE HAWAIIAN
VOYAGE EN MÉDITERRANÉE
ÉTRAIT DES ILLUSTRATION DU LIVRE «Amy’s Greenwell etnobotanical garden», Bishop museum.
JARDIN BOTANIQUE HANBURY, Vintimille (Italie)
hala
EXTRAIT DE CARNET DE VOYAGE
BELLE ÎLE EN MERCHEMIN DES DOUANIERS
DESSIN MODELES VIVANTS, Atelier de Sèvres