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Koban: le modèle de commissariat de proximité japonais. Koban (交番) Le Koban est indissociable du paysage de rue au Japon. Facilement reconnaissable, il y en a un à proximité de chaque quartier, près des gares, des centres commerciaux ou des bâtiments publics. Il y a actuellement environ 7000 Koban urbain sur l’entièreté du territoire japonais.

Koban, La Police de Proximité Au Japon

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Un bref aperçu du système de police de proximité au Japon.

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Koban: le modèle de commissariat de

proximité japonais.

Koban (交交交交番番番番))))

Le Koban est indissociable du paysage de rue au Japon. Facilement reconnaissable, il y en a un à proximité de chaque quartier, près des gares, des centres commerciaux ou des bâtiments publics. Il y a actuellement environ 7000 Koban urbain sur l’entièreté du territoire japonais.

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L’architecture d’un Koban varie suivant l’endroit où il se trouve. Il est parfois construit en harmonie avec l’architecture des autres bâtiments du quartier comme ci-dessous. Mais sa superficie au sol dépasse rarement les 20m2 pour ce qui est la partie fonctionnelle.

Sugabashi Koban police box, Taito ward, Tokyo

koban de Ginza (Tokyo)

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Koban des districts d’Azabu (Tokyo) et Yagoto ( Nagoya)

Un Koban à Daito-ku (Tokyo) et un Koban à Tajimi (Préfecture de Gifu) dont les architectures ont été conçues pour être en harmonie avec leur environnement.

Le Koban de la gare de Kumamoto (Kumamoto, Kyushu) qui a reçu un prix pour la qualité de son design.

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Koban: un peu d’histoire.

A la fin de l’ère des Shoguns (1867-1868) qui correspond à l’instauration de l’oligarchie Meiji, le Japon a entamé sa marche vers la modernisation. Ce processus a entrainé la création de la Police Métropolitaine de Tokyo en 1874 avec pour but d’assurer l’ordre publique dans la capitale. A cette fin, des « Kobansho » (emplacements de la ville où des officiers assuraient une garde à tour de rôle) ont été mis en place. Par la suite, des kiosques ont été érigés à ces endroits pour y abriter le personnel de garde.

En 1881, le département des services de police de Tokyo a décidé d’équiper tous les Kobansho d’un kiosque et leur appellation est devenue « Hashutsujo » (Police Box). Cette année 1881 marque la naissance effective du système Koban actuel. Par la suite, le système a été étendu aux autres préfectures de l’archipel. A cette époque, on comptait 330 kiosques de police gérés par 2.042 officiers.

En 1886, par décret impérial, le système « 1 poste de police par chef-lieu ou ville » a été mis en application. En 1888, le Ministre de l’Intérieur a envoyé une ordonnance administrative à toutes les préfectures, exception faite pour Tokyo, demandant l’installation de « Chuzaisho » (Koban résidentiel) dans chaque ville et village. En 1897, on comptait 1.255 Koban et 11.047 Koban résidentiels.

En 1970, le système traditionnel de deux shifts par jour a été porté à trois sur toute l’étendue du pays, à l’exception de Tokyo où en 1972, il a été porté à quatre shifts incluant un service de nuit tous les quatre jours.

Bien que le nom officiel de ces postes de police fût « Hashutsujo », les résidents utilisaient le surnom « Koban ». En 1994, le nom Koban a été officialisé et apparait dorénavant en caractère romain afin de permettre aux personnes ne sachant lire le Japonais de pouvoir les reconnaitre.

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Koban: Fonctionnement.

Il existe deux types de Koban:

� le Koban urbain situé en ville et fonctionnant avec un système de tour de garde, � le Koban résidentiel situé dans les zones non-urbaines et géré par un officier qui y vit

avec sa famille.

Ces deux modèles ont leurs avantages respectifs :

Le Koban urbain est plus efficace en termes de prévention de la criminalité et des accidents car il est géré par plus d’un officier en permanence et l’un trouve toujours une personne pour vous recevoir même si d’autres officiers sont en patrouille.

Le Koban résidentiel, n’étant géré que par un officier et ayant généralement une juridiction plus grande à couvrir, doit son efficacité au fait d’être situé dans des zones où le taux de criminalité et d’accidents est beaucoup plus faible qu’en ville. Comme l’officier de fonction y vit avec sa famille, il peut établir aisément un contact plus proche avec les résidents.

KOBAN: Equipement.

La taille d’un Koban varie en fonction de sa localisation. Hormis la partie bureau, il comporte une petite cuisine et une salle de repos pour l’officier de garde. Une salle de réunion permettant de recevoir les résidents y a été récemment incorporée.

Le Koban résidentiel comporte en plus un petit appartement dans lequel habite la famille de l’officier en ayant la charge.

Chaque Koban dispose de véhicules (voiture, moto ou vélo).Il est équipé d’un feu lumineux rouge situé au-dessus de l’entrée qui le rend immédiatement repérable. Une étoile dorée à cinq branches, insigne du badge de la police japonaise, est également posée au-dessus de l’entrée du poste de police.

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Koban : Le Personnel.

En avril 2004, on comptait environ 6.500 Koban urbains et 7.600 Koban résidentiels au Japon. Sur l‘ensemble des 245.000 officiers de police que compte le Japon, 88.000 (36%) sont engagés dans des activités de police de proximité dont 45.000 en poste dans des Koban urbains et 8.000 dans des Koban résidentiels.

Les officiers en poste dans un Koban ont le grade d’Assistant d’Inspecteur de Police ou inférieur (Policier, Sergent de police ou Assistant d’Inspecteur de Police). Leurs âges varient. Toute nouvelle recrue est d’abord affectée à un Koban après avoir reçu sa formation à l’Académie de Police de la Préfecture. La majorité des officiers servent jusqu’à l’âge légal de la retraite qui est de 60 ans.

Un Chef de Police travaille en principe 8 heures par jour et 5 jours par semaine et a la charge de plusieurs Koban. Il porte le grade d’Assistant d’Inspecteur de Police, parfois Inspecteur de Police. En plus du commandement de ses subordonnés, il partage les mêmes devoirs que ces derniers si nécessaire et assure les liaisons avec les différentes municipalités se trouvant sous la juridiction des Koban dont il a la charge.

D’autres personnes contribuent également au bon fonctionnement du modèle Koban :

� En avril 2004, on dénombrait 3.000 conseillers assignés à mi-temps à des Koban. La majorité d’entre eux sont des officiers à la retraite. Bien qu’ils ne peuvent prendre part à des actions de maintien de l’ordre telles quelles (arrestations et autres), ils peuvent contribuer aux activités telles que la consultation des résidents, la recherche des objets perdus, les demandes de renseignements en collaboration avec les officiers. Leur apport est important car il a permis de soulager les officiers de ces tâches, leur permettant ainsi d’augmenter le nombre et la qualité des patrouilles.

� Dans le cas du Koban résidentiel, la femme de l’officier en charge reçoit les résidents en cas d’absence de son mari. Bien que n’étant pas une employée de la fonction publique officielle, elle reçoit une allocation mensuelle pour la contribution apportée aux activités de police.

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KOBAN : Les activités.

L’horaire de travail :

Les officiers en faction travaillent par shift (4 shifts pour la région de Tokyo, 3 pour les autres préfectures). Sous le régime de 3 shifts, les officiers de garde travaillent d’une matinée à l’autre mais leurs heures de travail effectives sont de 16 car ils bénéficient de 8 heures de repos durant leur shift. Il est cependant difficile pour les officiers en faction dans des zones très fréquentées de prendre un aussi longue période de repos.

Les tâches de base affectées aux officiers sont:

� Assurer une garde debout à l’extérieur. � Assurer une garde assise à l’intérieur. � Assurer des patrouilles régulières des environs. � Mener des enquêtes de porte-à-porte auprès des résidents et commerçants du quartier.

Les officiers en poste travaillent suivant un horaire journalier préétabli: garde extérieure de A à B (heure), garde assise de C à D (heure), patrouille de E à F (heure) et ainsi de suite. Il va sans dire que si une urgence intervient (crime, accident), celle-ci à la priorité sur le calendrier établi.

Dans le cas du Koban résidentiel, l’officier travaille 8 heures par jour, 5 jours par semaine. Cependant, il a l’obligation de recevoir les résidents même en dehors de ses heures de travail si nécessaire.

Vu que la zone sous sa responsabilité est importante, les enquêtes de porte-à-porte se font très souvent pendant les patrouilles. L’épouse de l’officier aide généralement à recevoir les visiteurs en l’absence de son mari.

Les tâches assignées aux officiers en charge des patrouilles en voiture sont plus spécifiques:

� Assurer les patrouilles motorisées. � Assurer les arrestations. � Se rendre en urgence sur les scènes d’accident ou de crime pour y entamer les

premières formalités.

Les patrouilles motorisées sont composées de 2 officiers : 1 chauffeur et 1 passager qui a en charge le repérage des agissements suspects et les communications radio avec le QG.

Les tâches de base de l’officier montant la garde à l’extérieur et lors des patrouilles :

Un nombre important de personnes rendent visite au Koban, principalement pour demander leur chemin. C’est surtout le cas lorsque le poste est situé à proximité d’une gare. D’autres viennent déclarer des objets perdus ou volés, d’autres encore un crime ou un accident. L’officier qui assure la garde à l’extérieur est autorisé à quitter sa garde pour venir aider les visiteurs à l’intérieur du Koban.

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Les patrouilles sont une des tâches essentielles de la police de proximité. La présence visible d’officiers en uniforme a un effet dissuasif sur les criminels et rassurant sur les résidents. Les patrouilles se font soit à pied, soit à bicyclette. Si la superficie à couvrir est plus importante, les patrouilles se font à l’aide d’une moto ou d’une voiture.

Durant une patrouille, les officiers interrogent les personnes suspectes, donnent des renseignements, avertissent en cas d’agissement illégal ou procèdent aux arrestations. Ils donnent des conseils ou des avertissements aux personnes enfreignant le code de la route, s’occupent des gens en état d’ébriété ou des enfants égarés et distribuent des conseils aux résidents.

Les officiers en patrouilles déposent également des cartes dans les boîtes à lettres des résidents leur indiquant tout problème de sécurité et leur notifiant le passage des patrouilles.

Si la situation l’exigent, des équipes supplémentaires peuvent être envoyées dans les zones le requérant afin d’augmenter la fréquence des patrouilles motorisées ou non.

La première réponse sur les lieux de crimes ou accidents:

Au japon, le numéro d’urgence des services de police est le 110. Lorsqu’un appel d’urgence est reçu par le dispatching central, le Koban situé le plus près du lieu de l’urgence signalée est immédiatement contacté et une patrouille envoyée. Les officiers arrivant sur la scène transmettent un rapport au commissariat central et au dispatching de communication.

Dans le cas d’actes délictueux graves et dont les suspects ont pris le large, tous les officiers des Koban situés dans un certains rayon de la scène du crime sont contactés afin d’ériger des barrages dans la zone et procéder aux arrestations nécessaires.

Dans le cadre d’affaires criminelles, le rôle de l’officier de police de proximité est de recueillir les évidences, préserver la scène du délit et protéger les résidents alentours. Dans le cadre d’une affaire plus grave, le cas est transmis à une équipe spécialisée désignée par le commissariat central.

Résolution des crimes par la police de proximité:

En 2004, 324.000 suspects ont été arrêtés par des officiers de police de proximité pour infractions au Code Pénal, soit 83% du nombre total arrestations sur le territoire japonais (389.000). Ils ont aussi relevé 6,3 millions d’infractions au Code de la route, soit 53% du total national (11,9 millions).

L’officier de police de proximité joue un rôle essentiel dans la résolution des crimes de rue. A peu près 47% ont été résolus grâce aux informations recueillies lors des interrogatoires menés par l’officier durant ses patrouilles ou visites de porte-à-porte. Ceci met d’autant plus en évidence l’importance de cette partie du travail des Koban.

Il est à noter que les détectives et les équipes spéciales d’investigation ne travaillent que sur les cas graves et de façon bien distincte des officiers de police de proximité.

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La communication avec les résidents (porte-à-porte, newsletters, relais avec les autorités locales):

Les visites de porte-à-porte auprès des résidents aident à maintenir une excellente relation avec la communauté et à obtenir une vue permanente de la situation globale du quartier. Elles aident à la distribution de conseils de sécurité aux habitants et commerçants et écouter leurs opinions et demandes. Lorsqu’un officier effectue une visite, il remet un formulaire de visite à remplir avec les demandes d’informations suivantes : noms des membres de la famille ou des employés ainsi que les coordonnées de la personne à contacter en cas d’incident. Il remet également un feuillet reprenant un historique récent des crimes et accidents ayant eu le dans le quartier, les mesures de sécurité qui ont été prises et autres informations pertinentes.

Le Koban édite également un bulletin mensuel ou trimestriel suivant la zone dans laquelle il est situé. Ce bulletin, destiné aux ménages de la zone sous sa juridiction, est centré principalement sur les activités criminelles, les accidents et les méthodes préventives qui permettent de les éviter. Ces informations sont accompagnées d’illustrations (photos et graphiques) afin d’augmenter l’intérêt du lecteur.

Hormis les enquêtes auprès des résidents et les conversations quotidiennes avec les visiteurs, chaque Koban a mis en place un comité de liaison avec les autorités locales. Ces dernières et les représentants des résidents se réunissent plusieurs fois par an en présence des officiers du Koban.

Ces réunions permettent aux officiers d’entendre les opinions et requêtes des différentes parties en présence et de s’entretenir des différents problèmes de la communauté.

Orientation, supervision et évaluation du personnel:

Comme les officiers travaillent en dehors du poste de police, l’orientation et la supervision a plus d’importance que pour un officier travaillant au QG.

Cette orientation et supervision est effectuée par un officier supérieur tant pour un Koban urbain que résidentiel. L’officier supérieur a en charge plusieurs Koban qu’il visite régulièrement afin d’y examiner le journal d’activité. Sur base de ces informations, il prodigue les recommandations requises.

En ce qui concerne les officiers en charge des patrouilles motorisées, leur localisation et statuts sont transmis automatiquement sur l’écran du Centre de Communications en temps réel.

La méthode d’évaluation varie d’une préfecture à l’autre, la priorité étant donnée à la résolution des affaires criminelles tout en ne négligeant pas l’importance des bonnes relations avec les résidents.

L’évaluation tient également en compte la résolution des infractions de roulage, les performances des visites de porte-à-porte, la courtoisie dans les relations avec les résidents et la tenue vestimentaire.

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Koban : Les problèmes rencontrés.

L’absence temporaire d’officier dans le Koban :

Lorsque moins de 2 officiers de permanence par shift sont affectés à un Koban, une présence constante pour la réception des visiteurs est impossible vu les autres tâches qu’il y a à accomplir.

En 2004, afin de remédier à ce problème, le gouvernement japonais a décidé d’augmenter le nombre de policiers et d’affecter également à cette tâche spécifique des officiers en retraite.

Un système de télécommunication vidéo a été également installé. Ce système permet au visiteur de pouvoir contacter le commissariat central pour y recevoir les informations désirées à toute heure. Grâce à ces différentes mesures, le problème a été globalement résolu sur l’entièreté du territoire fin 2007.

Fonctionnement des Koban résidentiels:

En principe, l’officier en charge du Koban résidentiel y vivant avec sa famille, cette dernière peut l’aider dans son travail lorsqu’il est en déplacement. Mais il ne s’agit pas d’une obligation car le manque de séparation claire entre vie privée et vie professionnelle peut être un fardeau lourd à porter pour une vie de famille normale.

Le problème des visites de porte-à-porte :

Pour les officiers des zones urbaines, il est difficile de maintenir le rythme normal des visites de porte-à-porte, or ces dernières jouent un rôle important dans les bons rapports entretenus avec la communauté. Les raisons de ces difficultés sont:

� L’augmentation au cours des années du nombre de délits et d’accidents de la route dans les villes.

� Le fait qu’aujourd’hui, dans beaucoup de ménages, tant l’homme que la femme travaillent et par conséquent, il n’y a personne présent pour recevoir l’officier pendant la journée.

Afin de résoudre partiellement ce problème, certaines préfectures ont affecté des officiers plus âgés et expérimentés uniquement à cette tâche.

L’organisation de campagnes de prévention du crime et la distribution d’informations aux résidents ont été renforcées afin de palier partiellement au problème des visites de porte-à-porte.

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Les Points Essentiels du Modèle Koban:

Les points essentiels nécessaires pour le succès du modèle Koban sont les suivants :

� De bonnes conditions de sécurité aux endroits d’implantation d’un Koban sont indispensables. Il n’est pas possible d’installer une police de proximité dans un environnement dangereux ou instable (zone de guerre ou occupée par des terroristes). Sans conditions préalables de sécurité, un modèle visant à déployer un petit nombre d’officiers dans une multitude d’endroits serait lui-même la cible des criminels et des vandales. Le modèle a connu un énorme au succès au Japon en raison des bonnes conditions de sécurité qui existaient lors de sa mise en service ainsi que du fait que la Japon soit un archipel où vit une société très homogène ayant une culture et une aspiration de développement économique commune.

� La présence d’officiers compétents ayant une bonne relation avec les résidents est indispensable. Les officiers stationnés dans un Koban sont en contact quotidien avec les habitants de la communauté dont ils ont la charge. Leur honnêteté et diligence influenceront positivement la manière dont sont perçues les forces de police. C’est la haute qualité des fonctionnaires de police qui a contribué au succès du modèle Koban et à l’efficacité de la police nationale japonaise. Cette qualité est primordiale pour la gestion du personnel. Les officiers en poste dans un Koban sont moins fréquemment en contact direct avec un superviseur que ceux travaillant dans les commissariats centraux. Seul un personnel qualifié et bien entrainé peut assurer l’accomplissement des différentes tâches imparties dans un tel environnement de travail.

Bien qu’il puisse connaître quelques problèmes comme tout système qui se respecte, le modèle de police de proximité japonais est fermement ancré dans la société depuis plus d’un siècle et a joué un rôle majeur dans le maintien de l’ordre public en travaillant de concert avec les résidents.

Le modèle Koban a été adopté par des pays tels que Fiji, la Mongolie, Singapour et le Brésil. Le Royaume uni et les Etats Unis ont récemment marqué un intérêt pour le modèle en dépêchant des experts au Japon.