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Kosaken in Kassel Ein Kapitel aus dem Ende des Konigreichs Westfalen Stefan Hartmann Im Geheimen Staatsarchiv PreuBischer Kulturbesitz zu Berlin werden zahl- reiche Quellen zur Geschichte des K6nigreichs Westfalen liberliefert, die von der Forschung bisher ausgewertet word en sind. Darunter befindet sich der in franziisischer Sprache liberlieferte Bericht liber den klihnen Handstreich des russischen Generals Tschernischew 1 auf Kassel, der mit einer Handvoll Leu- ten ein ganzes Kiinigreich liber den Haufen warf, den Kiinig Jerome 2 verjagte und dessen Heer zerstreute, und das alles in viilliger Isolierung von der Haupt- armee der Verblindeten im Rlicken der franziisischen Armee. Wie Philipp Losch schreibt, war der moralische Eindruck der tollklihnen Tat ein "ganz gewaltiger, und wie ein LaufTeuer verbreitete sich die Nachricht van der Er- oberung Cassels durch ganz Deutschland, wahrend die Russen schon langst wieder weitergezogen waren" ], Unsere Quelle 4 soli im folgenden nach ihrer franziisischen Vorlage ediert, zum besseren VersHindnis des Lesers ins Deutsche tibersetzt und danach kommentiert werden, wobei der Schwerpunkt in ihrer Einordnung in das poli- tisc he Geschehen lieg!. AbschlieBend wird die Aussage der Quelle kritisch bewerte!. Der franz6sische Text wird wortgetreu nach der Vorlage wiedergege- ben. Lediglich die Schreibweise, z. B. die GroB- und KJeinschreibung, Ak- zen te und die Interpunktion, wurden dem heutigen Sprachgebrauch angepaB!. Edition Le 28 seplembre de grand matin on rerut de divers cotes f'avis qu'un cor ps de partisans, comm ande par le General Czernicze/J, s'ovanfoit en tOUfe hate vers la residence. L 'ordre/ut donne sur le champ aux ga rdes du co rp s, aux hussardsfran- Jhome Napoleon de la garde et cl quelques compagnies d'in!anterie de se tenir sous les armes, et divers pelotons/urent envoyes cl la ren contre de I'ennemi du dite du Forst pour le reconnaltre. Le Roi se rendit au vieux Chateau, Du, ayant /a it appeler tous ses minis tr es et ses premiers ofjiciers, S[a] M[ajeste] tint conseil. Les differents rapports, qu 'on re ce vait successivement, ne donnai en t aucun renseigne- ment cer ta in sur le nombre et la force des assail/ants. Cependant les hussards avaient engage en avant une /usillade, mais /'epaisseur continue du brouillard empechaif toujours de reconnaltre /'ennemi. sra] Mlajeste] prit alor s le parti de char ger le gem !ral de division, AI/ix , direc- feur ge neral de I'artil/erie, de la de/ense de la place. Elle mit sous ses ordres l es autorites civiles et militaires. A 9 heures, Elle donna dijJerents ordres et pensanf que peut-etre ce lfe attaque n 'e tait/ormee que par un co rps peu nombreux, Elle se decida a sortir par la porte de Franc/ort, a cco mpagn ee de Ses gardes du corps, de quelques hussards et de deux compagnies d'in/anterie pour traverser la Fu/de, ou elle serait gueable, ef prendre I' enn emi a dos, ou se retirer sur Fran c/ort, si celu i-ci 53

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Page 1: Kosaken in Kassel

Kosaken in Kassel

Ein Kapitel aus dem Ende des Konigreichs Westfalen

Stefan Hartmann

Im Geheimen Staatsarchiv PreuBischer Kulturbesitz zu Berlin werden zahl­reiche Quellen zur Geschichte des K6nigreichs Westfalen liberliefert, die von der Forschung bisher ausgewertet word en sind. Darunter befindet sich der in franziisischer Sprache liberlieferte Bericht liber den klihnen Handstreich des russischen Generals Tschernischew 1 auf Kassel, der mit einer Handvoll Leu­ten ein ganzes Kiinigreich liber den Haufen warf, den Kiinig Jerome 2 verjagte und dessen Heer zerstreute, und das alles in viilliger Isolierung von der Haupt­armee der Verblindeten im Rlicken der fran ziisischen Armee. Wie Philipp Losch schreibt, war der moralische Eindruck der tollklihnen Tat ein "ganz gewaltiger, und wie ein LaufTeuer verbreitete sich die Nachricht van der Er­oberung Cassels durch ganz Deutschland, wahrend die Russen schon langst wieder weitergezogen waren" ],

Unsere Quelle 4 soli im folgenden nach ihrer franziisischen Vorlage ediert, zum besseren VersHindnis des Lesers ins Deutsche tibersetzt und danach kommentiert werden, wobei der Schwerpunkt in ihrer Einordnung in das poli­tische Geschehen lieg!. AbschlieBend wird die Aussage der Quelle kritisch bewerte!. Der franz6sische Text wird wortgetreu nach der Vorlage wiedergege­ben. Lediglich die Schreibweise, z. B. die GroB- und KJeinschreibung, Ak­zente und die Interpunktion, wurden dem heutigen Sprachgebrauch angepaB!.

Edition

Le 28 seplembre de grand matin on rerut de divers cotes f'avis qu'un corps de partisans, commande par le General Czernicze/J, s'ovanfoit en tOUfe hate vers la residence. L 'ordre/ut donne sur le champ aux gardes du corps, aux hussardsfran­~ais, Jhome Napoleon de la garde et cl quelques compagnies d 'in!anterie de se tenir sous les armes, et divers pelotons/urent envoyes cl la rencontre de I'ennemi du dite du Forst pour le reconnaltre. Le Roi se rendit au vieux Chateau, Du, ayant/ait appeler tous ses ministres et ses premiers ofjiciers, S[a] M[ajeste] tint conseil. Les differents rapports, qu 'on recevait successivement, ne donnaient aucun renseigne­ment certa in sur le nombre et la force des assail/ants. Cependant les hussards avaient engage en avant une /usillade, mais /'epaisseur continue du brouillard empechaif toujours de reconnaltre /'ennemi.

sra] Mlajeste] prit alors le parti de charger le gem!ral de division, AI/ix, direc­feur general de I'artil/erie, de la de/ense de la place. Elle mit sous ses ordres les autorites civiles et militaires. A 9 heures, Elle donna dijJerents ordres et pensanf que peut-etre celfe attaque n'etait/ormee que par un corps peu nombreux, Elle se decida a sortir par la porte de Franc/ort, accompagnee de Ses gardes du corps, de quelques hussards et de deux compagnies d'in/anterie pour traverser la Fu/de, ou elle serait gueable, ef prendre I'ennemi a dos, ou se retirer sur Franc/ort, si celui-ci

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elair trop superieur en nombre. S[a] Mlajestej traversa les rues aux cris de Vive le ROi, repetes par les mililaires et les citoyens.

A 10 lieu res, le Gell/iral Allix, charge de la dejense de la place, avairj air ses dis­positions. Le pont et tOUles les portes etaient barricades. On gardait les passages de la FuMe. On vir bientot rentrer I'escadron de hussards, envoye en reconnais­sance, etles partisans s'avancer en nombre par la porte de Leipzig. Le poste du pont flail de/endu par quelques hussards cl pied et ulle piece d'artillerie. On ne pew trop louer le courage de ces braves et de leur ojficier. L 'ennemi/uI constam­ment tellu cl une bonne distance des barricades. Quelques cosaques plus temerai­res oserent en approcher et y trouverelll la morl. Le/eu des Russes, toujours mal dirige, a endommage ulle maison d 'ulle maniere insignijiante, et Ull boulet a w e un malheureuxjardinier sur la place Frederic. Elljin, vers midi, I'ennemi, voyalll taus ses efforts inutiles, cessa I'allaque et vint camper hors de la portee du callon et ell presence de la ville dalls la pleine du Forst. On ne dowait point que les Russes ne projitassellt de la nuit pour tenter ulle nouvelle allaque. mais le lendemain its avaient disparu et semblaient s 'erre diriges vers Melsungen. Ban nombre cepen­dant etait reste dans le Melsunger Wald.

Le lendemain et le jour suivant, Oil continua de se renir sous ses gardes. On commen~ail a croire que la vigoureuse resistance, qu 'on leur avait oppose, avait degOlite celle espece de gens, qui, sans moyens de se reeruter, ne cherche que des succes/acites et peu coutellx, mais le 30, a 2 hellres apres midi, on aper~ut une lon­gue colonne sortir du bois de Melsungen et se diriger vers la porte de Leipzig. A /'instant, tous les postes / urent ren/orces.

A 3 heures, la porte de Leipzig/ut allaquee vivement, ella restistance/ut opi­niatre. Le canon de I'enllemi, tirant dll Forst, elail plus Il ombreux el n 'elait pas mieux servi que le 28. Deux chevaux de nos hussards / urenl les seules victimes. NOIre artillerie au contra ire tuait du monde aux Russes.

A 4 heures, its envoyerent un parlementaire. qui/ ul conduit au quartierdu gene­ral. Malheureusement la ville etait encombree d'une populace nombreuse, compo­see d'hommes perdus comme toutes les villes ell ren/erment, d'une/oule de pay­sans accollrus dons I'espoir dll pillage, d'ull assez grand nombre d 'erudiants de Gotlingen et de quelques errangers dOni on avait remarque depllis plusieursjours, les visages inquiets et suspects. Celle populace deja avai, arrache leurs cl la plu­part des soldats, les avait travestis et entraines dons des maisons partieulieres, leur faisant deserter elleur poste et I'hollneur. Elle entoura le par/em en la ire et le eonduisil j usqu 'cl la mairie avec cris de hourah et de Vive I'Empereur Alexandre. Le General Allix, jrappe d'etonnemen(, viI qu 'il n'erair plus libre_ 11 aurair pu empecher I'enlree des Russes .. au moins aura it-if obtenu des conditions el des gages, qui eussent assure la tranqliillite de la vil/e, le respect des proprieres, le salut des Fran~ais et eelui des effets appartenant cl I'Etat, mais le second par/e­mentaire, eroyant reconnaitre aux cris de celle classe abjecte les dispositions de toute une vil/e, devint plus pressant. Enjin, cl I'arrivee d'un Iroisifme parlementai­re, ce ne/urent plus seulement les indignes hourah d'une multitude avide du desor­dre, mais des menaces atroees et des telllatives de voies de/ait contre le General Allix et les hussards. Le general signa une capitulation, qui du mains salivait I'honneur des troupes, assurait le salut des Fran~ais et la propriete des cilOyens, si les stipulations des Russes eraient autre chose que des moyens de perjidie.

Ce n'etait que 2 heures apres la signature de celle capitulation que les Rlisses devaient prendre possession des portes. lis s 'empresserent de violer eet article en

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introduisant sur le champ une quantite de cosaques. La petite troupe de hussards n'eUl que le temps d 'echapper par la parte de Cologne dont elle s'etait rapprochee, crainte de surprise.

A 8 heures, les Russes occupaient tOUles les partes, ettandis que la populace continuait ses cris de hourah, Vive Alexandre, les honnetes gens toujours trop pas­si/s se ren/ermaient dans leur maisons et passaient avec anxiete a ce qu 'its devaient auelldre d'un e troupe de cosaques et de leur chef La nuit se passa sans trouble. Le lendemain, ler Octobre, ojJrit aux regards des habitants un mouvement extraordinaire de cosaques etleurs lances dejafichees aux partes de tous les eta­blissements qui ren/ermaient quelque chose de precieux. Vers le 10 heures du matin, le General Czerniczelffit son entree par la portede Leipzig. 11 etait a cheval, entoure d'une espece d 'etat-major, que suivaient une quarantaine de cosaques sans ordre et dans I'accoutrementle plus degoutant. On est a concevoir pourquoi ce che/militaire nechoisit pas de pre/erence son escorte parmi les dragons, quijont partie de sa troupe et qui du mains olfrentfigure de militaires. Czerniczeff, pare de tous ses ordres, porlanlle cordon rouge sur I'habit et la tete couverte d 'une misera­ble casquelle, parcourut au pas I'espace de la porte de Leipzig a la rue de Belle­vue. 11 etail precede el suivi de quelques hommes de la derniere lie et d'un plus grand nombre de polissons, qui de temps a aUlre poussaienl, mais avec peu d'en­semble. les cris de hourah, Vive I'Emp ereur Alexandre, Vive le Prince Electoral. Les gens, que la curiosite tenait sur le passage et parmi ceux-ci de ces personnes, qu 'o n doit supposer plus ec/aires el moins credules, reconnaissaienl et se mon­traientle prelendu Prince Electoral de Hesse, qui n 'etail que dons leur imagina­tion. Tout le long de la route un cosaque distribuait un imprime qu'on s'arrachait. Le cortege s 'arreta a I'h61el du Comle de la Vil/e a Belle-vue, 011 le General Czer­niqelf prit son quartier.

Un de ses officiers, nomme Raschanowilsch, s'etablil a la Maison Rouge et fit connaitre par un placard qui'it etair commandant de la place et qu 'on devait s'adresser a lu;, SO ;I qu'on eal a se plaindre, so;t pour remeUre ou denoncer 10us elfets militaires ou appartenanl a la couronne. Le premier aCle de ce fle nouvelle aUlorile militaire jut de/aire arreter deux agents de police. L'un, sur le re/us du crieur public avant la prise de la ville, avail publie I'ordre de la mairie, qui de/en­dait aux habitants de relirer chez eux les soldals de la garnison, I'autre, ancien tambour au service de France et pensionnaire/ran~ais, ayant perdu le bras droil dans la dernierecampagne contre la Russie, s 'etait servi de son bras gauche lors de I'allaque du 28 septembre pour decharger plusieurs/usils sur les assail/ants. Tous deux, conduits en prison par des cosaques,jurent poursuivis et horriblemellf mal­traites par la canaille ameUlee. On s'etonne que le dernier, nomme Backhaus, ait pu survivre aux coups, sous lesquels iI semblait, a chaque instant, devoir expirer.

Dons la meme matinee, on fit afficher un placard en deux colonlles, ou I'on apprenait au peuple que, de I'autorite du Prince Royal de Sutide, le Royaume de Westphalie cessail d'exisler, que I'armee /ran~aise avail perdu depuis quelques semaines plus de cent mille prisonniers et de trois cent pieces de canon, que la Baviereet le Wiirlemberg avaient deserle la cause de I'Empereurdes Fran~ais pour se ranger dons la ligne du Nord, enfin que deja la plus grande partie de I'Alle­magne elail delivree el que les genereuses intentions de I'Empereur de Russie ne lui /eraient poser les armes que lorsque I'oeuvre elltiere de la delivrance serail accomplie.

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Le resre de cerrejournee (/er ocrobre) la ville/ur/ariguee du go lop canrinuel er du spectacle de ees hommes hideux, loujours armes de leurs tongues piques et qui pourtant ne se porterent qu'a (res peu d'outrages contre les personnes.

Des son arrivee, le General Czerniczef! avail donne des ordres pour qu 'i/ y elit spectacle. 11 eprouva des lenteurs et une espece de resistance et de la parI du direc­reur er de celle des comtidiens. On afficha par ordre M[onsieur] de Crac. Adolphe et Clara et le Ballet des Masques. Le general et ses o/ficiers, conduits en 4 a 5 voya­ges dons une mauvaise voi(ure. prirenr place dons les loges des minisrres a dro;te. Celles du Ra; et de la Cour etaient/ermees. Le nambre des spectoteurs ne s'elevait pas a 150. parmi lesquels frois a quarre/emmes. Le General Czemiczejf ne parur point salis/ait du public, point de hourah, pas le m oindre s igne de satisfaction, et if erait/acile de voirqu 'iI ne s'alfendait point cl celle/roideur. Czerniczel/sortit apres la premiere piece et ne vit point le ballet.

Le 2, au matin, on/aisait courir le bruil que les Aucrichiens eraient cl Fran c/ort et que 6000 Prussiens arrivaient lejour meme cl Cassel. Les gens senses ne virent dons eelfe nouvelle qU'UIl moyen de/aire respecter le brigandage. auquel on allait se Iivrer. En el/et. lous les edifices publics, I'arsenal, le museum, les ministhes, les maisons du ROi, son pa/ais, les magas ins militaires, les casernes/urent assaillis a la/ois. Les paysans, arraches avec violence cl leur travaux, arrivaient escortes de cosaques pour transporter le butin. Jusques au lendemain on ne viI que chevaux et voilures chargees se rendreau Forst, devenu I'entrepot des depouilles de la residen­ce. On passe sous silence mille vols particuliers comme avec adresse ou impruden­ce non seulement par les cosaques, mais par des westphaliens deserteurs, soldats et o//iciers, qui semblaient en s'enrolant dans la milice pillarde presses de/aire leurs preuves et de meriter leurs grades. On affichait en meme temps une invitation cl to us ceux, qui voudraient cooperercl I'oeuvre de la delivrance de leurpatrie, de se presenter au bureau du colonel Dornberg,/rere de celui, qui, iI y a quatre ans, tra­hit la con fiance de son Roi et son bien/aiteur. Deux mille soldals, cl ce qu'on eroil, se sont/ail inscrire, qui loin de leur patrie, au dela des mers, sans espoir de retour, sans espoir d 'avancement, iront pleurer leur crime et la perjidie de ceux. qui les vendent cl I'Angleterre.

Un paysan, qu'on presumeetre un courrierde la troupe, arriva efl/re 10 etll heu­res du mafin, escorte et presse par Un cosaque. 11 repartir un quart d'heure apres. Des ce momefl/, on remarqua une activite extraordinaire. La mairie/uc requise de Iivrer sur le champ 250 chevaux . IIs/urent choisis sur un ancien etat des chevaux de luxe de la ville et amenes sur la place de Frederic. Les cosaques commencerent par s'emparer de quelques uns. Czerniczel/ sembla n'frre plus aussi presse. ren­voya celle quantite de chevaux et les fi t reprendre le lendemail1.

Le soir, if y eut de nouveau spectacle par ordre. Le direc/eur avait propose I 'opera d'Euphrosine ou le Tyran corrige et le Ballet de Figaro. Le general ordonna de substiluer cl la premiere piece le Tresor suppose. 11 foute/ois ne parU( point au spectacle. Son eta/-major y assiSla. Le public, biens moins nombreux encore que la veille. semblait n 'etre venu que pour chercher une distraction aux vio/ences, qui s 'exer~a ient et cl celles qu 'on redoutait. Les rues etaient desertees; en peine on rell­contrait deux personnes ensemble et loujours muelfes. On eU! dif, qu'ol1 secraignft et qu'on s'evi fot. On continua dans celle soiree du 2 de vider I'arsenal. Les canons et routes sortes de munitions / urent enleves et tral1sportes au Forst.

Le 3, on ne parlait que de i'orr;vee des 40000 Autrichiens. Que/ques cosaques, revetus de I'uniform prussien, parcoururefl/ les rues. On nedouto point de I'arrivee

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des 6000 Prussiens, attendus la veille, et I'on crut avec la meme bonhommie cl la nouvelle armee, que le bruit dujour annon~ait. Czerniczelf avait soin de/aire cir­culer ses hommes du Forst cl la ville et de la ville au Forst a/in d 'imposer sur le nombre de sa troupe, qu'it tenait au camp divisee en pelotons eloignes les uns des autres.

Independamment de cette/orce qu 'on pouvail voir cinquante a cent cosaques epars dans un rayon d 'une Iieue, laissant croire qu'une armee occupail les villages environnants. Le fait est que le nombre ne s'en elevait a plus de deux mille.

Cependant /'enlevement des caisses, des elfets precieux, des elfets militaires. des chevaux de main, de ceux de paysans, des voitures de luxe et autres ne discon­tinuail pas. Mais lorsqu'on croy ail les cosaques insatiables, i1s donnerent une preuve du contraire. 11 restail encore au garde meuble, devenu le magasin d 'habil­lemenrs, une quantite immense de couvertures, de draps, de toile etc. dont i1s ne pouvaient plus se charger; its les mirent en vente et, pendant 3 heures, de tous les quartiers de la ville et sans interruption on vint aeheter pour un thaler une piece de toile, de drap, une couverture etc. Cette scene scandaleuse se complique de mille petits j aits honteux et quelque/ois atroces, qu 'on s 'efforce d'oublier.

Sur la/in de son regne I'ennemi/it mettre en Iiberte le reste desjor~ats, et quel­ques heures avant son depart, it /it arreter le maire de la ville, le directeur des postes et quelques autres personnes, qu'on a pas encore revues. On sail qu'un plus grand nombre de fo nctionnaires avait ete designes pour itre emmenes par /'en­nemi, mais its eurent le bonheur d 'echapper aux recherches. En/in, cl 11 heures du matin, toujours pare de ses ordres et de son ruban, entoure comme lors de son entree et trainant cl sa suite M[onsieur] Duparcq, maitre des comptes, et M[ada­me] Garnier, f emme du ler chirurgien du ROi, le General Czerniczeff quitta son quartier pour se rendre par la porte de Leipzig, cl ce qu 'it appelait son corps d 'ar­mee. 1/ traversa toutes les rues au pas comme on le/erail cl une f ete triomphale, saluant, souriant cl tout le monde, qui erait aux / enetres, et n 'obtenant ni saluts ni aeclamations. Le commandant Raschanowitsch avait laisse cl la Maison Rouge ['ordre que son diner jut servi cl 3 heures. Le General Czernicze/f avait promis de revenir dans quatrejours. Le commandant ne revinr point prendre le din er com­mande, et I'on espera que le general se dispenserait egalement de tenir sa pro­messe.

Toutes les nuits pendant ['occupation de la ville par les Russes ont ere calmes. On peut croire qu 'its ont voulu eux -memes que I'ordrejut a-peu-pres maintenu ; car c'est avec un certain ordre que s'est execute le pillage. D'ailleurs la ville etait pleine d 'etrangers qui n 'eraient pas arrives sans interet et dans un pillage desor­don ne. Trop de ces partageants eussent diminue la part des cosaques. Mais ce qui a surtout contribue au maintien de la tranquillite, c'est le devouem ent de la Garde Nationale. qui, des le 2 octobre, revenue de sa stupeur et excitee par un vi[ senti­ment d 'indignation et celui de l'interet commun, a montre un zele et une energie au dela de toute expression. On lui doit d 'avoir prevenu ou arrete beaucoup d 'exces. Le 3 octobre,jourdu depart et ou le danger paraissait plus grand, chaque rue, cha­que maison pour ainsi dire avait un poste. Le chef et le gros de cosaques eraient paras, mais beaucoup de ses sauvages restaient, d'autres rentraient de leurs s ta­tions sur les diverses routes, et ce n 'erait pas le seul danger cl craindre. Quantite de paysans, de westphaliens deserteurs, d 'ouvriers sans ouvrage et sans argent, de jeunes eludiants, Iibertins et/ anatiques, avaient vu leur espoir trompe, it n y avait eu pour eux ni vengeance ni pillage. On pouvait redouter toutes sortes d'exces; tout

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fut maintenu dans le calme le plus par/ait, et if faut rendre cette justice au bon esprit des habitants de Cassel que Westphaliens et Fran~ais semblaient n 'avoir qu 'un sentiment, celui de I'indignation et d'un interet commun.

Aussitot apres I'evacuation de la ville, on vit les rues abonderd'une population plus pure. On avait besoin de respirer; on se cherchait, on se saluait, on sef elicitait d 'un coup d'oei/ sans oser encore d'avantage.

Un autre spectacle contribuait aussi a ouvrir I'time a des ef/ections plus douces, c'etail celui d'une quantite de malades westphaliens etfran~ais qui ayant lors de f'arrivee de f'ennemi quitte f'hopital militaire, place hors des partes, avaient ete recueillis dans les hopitaux de la ville et retournaient avec une espece de j oie a l'asile dont les avail chasses f'approche des Russes. IIsy trouverent huil cosaques trop grievement blesses pour pouvoir suivre leur corps. Le meme nombre y eraient morts, deux apres avoir ere amputes ; environ vingt cinq avaient ere emmenes dans ses voitures.

A I'autorite du chef russe succedait celle d 'une commission nommee par lui dont taus les membres etaient choisis dans la classe aisee et plusieurs parmi les fo nctionnaires. Les premiers actes de cette commission ant du rassurer taus les ciloyens.

Le 4, lendemain du depart des Russes, on se croyait entierement delivre de celfe race pillarde. Mais iff allut en avoir encore aller, venir et impunement emmener des depouilles, surprises iso/ement. On craignait le retour du che/. on respirail encore dans une atmosphere russe, on erait terrijie et par leursfails et par leurs menson­ges, en fin , aucune f orce armee ne promettail du secours contre un malheur plus grand, si une voie defail contre I'un de ces barbares eut provoque le retour de la troupe.

A 4 heures apres midi, une cinquantaine de cosaques, qui devaient f tre le poste avance sur la route de Franc/ort, passerent, emmenant quelques voilures, ou se trouvaient un generalfran~ais, une dame, deux courriers et deux marchands. Ce meme soir partil un o/ficier russe, qui j usques Id erait reste cl rhotel, qu 'avait occupe le General Czernicze/f. Le poste, qui tenail la porte de Leipzig, delogea egalement. Dans la nuit de 4 au 5, la Garde Nationale poussa ses patrouilles a pied et a cheva/jusqu 'a deux lieues sur toutes les routes, qui aboutissent a Cassel.

Le 5, on vit encore d dif/erentes heures du jour un ou deux cosaques traverser la ville et suivre la route de Miinden, qu 'avait prise leur chef; mais tous les avis s'ac­corderent sur f'entiere liberte de toutes les communications de Cassel. Cependant on crut savoir que pres de Marbourg et pres de Giessen, sur la route de Franc/art, les paysans entreprenaient aussi d 'inquierer les voyageurs. Les magasins resterent fermes pendant tout le sejour et trois jours encore apres le depart des Russes.

Obersetzung

Am 28. September, friihmorgens, erhielt man von verschiedenen Seiten die Nachricht, daB ein vom General Tschernischew kommandiertes Korps von Freiscbarlern in groBer Hast auf die Residenz vorgeriickt sei. Die Gardes du Corps, franztisiscben Husaren, die Garde Jerome Napoleons und einige Kom­panien der Infanterie erhieIten den Befehl, sich unter Waffen zu halten, und einige Pelotons [Kavallerieziigej wurden dem Feind in der Richtung zum Forst ' entgegengeschickt, urn ihn zu erkunden.

Der Ktinig [Jeromej begab si cb in das aIte SchloB", wo er mit seinen Mini­stern und ersten Offizieren Kriegsrat hielt. Die verschiedenen Berichte, die er

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fortlaufend erhielt, gaben keinen genauen AufschluB iiber die Zahl und die Stiirke der Angreifer. Inzwischen hatten die Husaren im Vorriicken eine Fusil­lade [Gewehrfeuer] eriiffnet, aber der fortwiihrende dicke Nebel yerhinderte immer das Auskundscbaften des Feindes.

Seine Majestiit beauftragte den DiYisionsgeneral AHix', den Generaldirek­tor der Artillerie, mit der Verteidigung der Stadt. Sie [der Kiinig] untersteHte die ZiYil- und Militiirbehiirden ihren Befehlen. Urn 9 Uhr gab der Kiinig Yer­scbiedene Anordnungen und beschloB in der Annahme, der Angriffwerde nur yon einem wenig zahlreichen Korps Yeriibt, die Stadt durch das Frankfurter Tor' in Begleitung seiner Gardes du Corps, einiger Husaren und zweier Infan­teriekompanien zu yerlassen. Er woHte die Fulda an einer seichten SteHe iiber­queren und den Feind im Riicken angreifen. Falls dieser zahlenmiiBig aber zu iiberlegen war, sollte der Riickzug in Richtung Frankfurt erfolgen. Als Seine Majestiit die StraBen durchquerte, erfolgten die Schreie "Es lebe der Kiinig", die yon Militiirpersonen und Biirgem wiederbolt wurden.

Urn to Uhr hatte der mit der Verteidigung der Stadt beauftragte General Allix seine Dispositionen getroffen. Die Briicke 9 und aHe Tore wurden yerbar­rikadiert. Man bewachte die Ubergiinge iiber die Fulda. Bald wurden die Riick­kehr der zur Rekognoszierung entsandten Husarenschwadron und das Vor­riicken zahlreicher Freischiirler [Kosaken] auf das Leipziger Tor 10 beobachtet. Die Briicke wurde Yon einigen Husaren zu FuB und einem Artilleriegeschiitz Yerteidigt. Man kann nicht genug den Mut dieser Tapferen und ihres Offi­ziers llloben. Der Feind wurde stiindig in einem guten Abstand zu den Barri­kaden gehalten. Einige yerwegenere Kosaken wagten sich zu niihem und fan­den dabei den Tod. Das immer schlecht gelenkte Feuer der Russen hat nur ein Haus unbedeutend beschiidigt, und eine Kugel hat einen ungliicklichen Giirt­ner auf dem Friedrichsplatz getiitet.

Als schlieBlich gegen Mittag der Feind die Nutzlosigkeit seiner Anstren­gungen erkannte, brach er den Angriff ab und bezog auBerhalb der Reichweite des Geschiitzes im Angesicht der Stadt auf der Ebene des Forstes ein Lager. Man zweifelte nicht daran, daB der Feind in der Nacht einen neuen Angriff vornehmen wiirde. Aber am folgenden Tag waren die Russen verschwunden und schienen sich in Richtung Melsungen gewendet zu haben. Ein gewisser Teil yon ihnen [der Kosaken] war schon im Melsunger Wald geblieben. Am folgenden Tag und dem Tag danach blieb man auf seinem Posten. Man begann zu glauben, der den Russen entgegengesetzte starke Widerstand habe dieser Art von Leuten, die oboe Moglichkeiten, si ch zu erganzen, nur leichte und wenig kostspielige Erfolge such ten, den Appetit yerdorben. Aber am 30. [Sep­tember] urn 2 Uhr nachmittags sah man eine lange Kolonne aus dem Wald yon Melsungen herausriicken und sich auf das Leipziger Tor zu bewegen. Augen­blicklich wurden aHe Posten yerstiirkt. Urn 3 Uhr wurde das Leipziger Tor leb­haft angegriffen, wobei der Widerstand hartniickig war. Das aus dem Forst schieBende Geschiitz des Feindes war zwar zahlreicher, ab er nicht besser genutzt als am 28. [September]. Zwei Pferde unserer [der westrlilischen] Husa­ren waren die einzigen Opfer. Dagegen tOtete unsere Artillerie einige Russen.

Urn 4 Uhr schickten sie einen Parlamentiir l2, der zum Quartier des Generals

[AHix] gemhrt wurde. Ungliicklicherweise war die Stadt Yon zahlreichem Piibel iiberfliHt, der aus liederlichem Gesindel wie in aHen eingeschlossenen Stiidten bestand. Dabei handelte es sich urn eine Menge Bauern, die in der

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Hoffnung zu pllindern herbeigelaufen waren, urn ein gcoBe Zahl von Studen­ten aus Gottingen uDd urn einige AusHinder, die man se it einigen Tagen bemerkt halle, mit unruhigen und verdachtigen Visagen . Dieser Piibel halle sich schon an der Mehrzahl der Soldaten vergriffen und sie in Privathauser gescbleppt, urn sie zum Desertieren van ihrem PosteD UDd ihrer Ehre III ver­leiten. Er umringte den Parlamentar und ftihrte ihn zum Rathaus mit Hurra­rufen und nEs lebe der Kaiser Alexander" IJ Der viillig uberraschte General Allix sah, daB er nicht mehr frei war. Er halle den Einzug der Russen verhin­dern oder wenigstens Bedingungen erlangen konnen, die die Ruhe der Stadt, die Respektierung des Eigentums, die Rellung der Franzosen und der Staats­effekten gewahrleistet hallen. AIs aber der zweite Parlamentiir an den Schrei­en dieser verworfenen Klasse die Lage der ganzen Stadt zu erkennen glaubte, wurden [die russischen Bevollmachtigten] hartnackiger. SchlieBlich, bei der Ankunft des drillen Parlamentars, blieb es nicht mehr bei den unwurdigen Hurras einer nach Aufruhr llisternden Menge, sondern es kam zu schreckli­chen Drohungen und versuchten Gewalllatigkeiten gegen den General Allix uDd die Husareo . Dieser unterzeichnete eine Kapitulation, die wenigstens die Ehre der Truppen rellete und das Wohl der Franzosen und das Eigentum der Burger sicherte, wenn die vertraglichen Zusagen der Russen nicht auf Tau­schung beruhten. Bereits 2 Stunden nach der Unterzeichnung der Kapitula­tion nahmen die Russen die Tore in Besitz. Sie beeilten sich, diesen Artikel zu verletzen, indem sie eine Anzahl Kosaken hineinftihrten. Die kleine Truppe Husaren halle nur die Zeit, durch das Kiilnische Tor \. zu entkommen, dem sie sicb in Furcht vor Oberrumpelung genahert halle.

Urn 8 Uhr besetzten die Russen alle Tore. Obwohl der Pobel fortfuhr, nHur­ra" UDd .,Es lebe Alexander" zu schreien, schlossen si ch die ehrbaren uDd immer Zll passiven Leute in ihren Hiiusern ein uDd sahen dem, was sie von einer Kosakentruppe und deren Chef erwarten muBten, mit Angst entgegen.

Am folgenden Tag, dem I. Oktober, bot sich den Blicken der Bewohner eine auBecordentliche Bewegung der Kosaken, deren Lanzen schon in die Turen aller Etablissements gerammt waren, die etwas Wertvolles enthielten. Gegen IO Uhr morgens zog General Tschernischew durch das Leipziger Tor ein. Er war zu Pferde, umgeben von einer Art Stab, dem etwa 40 Kosaken ohne Ord­nung und in nachlassigster Kleidung folgten. Man muB sich fragen, warum dieser militarische Befehlhaber seine Eskorte nicht unter den Dragonern aus­wl:lhlte, die einen Teil seiner Truppe bildeten uDd wenigstens ein mititarisches Aussehen hallen . Tschernischew, der mit allen seinen Orden geschmuckt war, das rote Band uber seinem Rock trug und seinen Kopf mit einer miserablen Mutze bedeckt halle, rill im Schrill vom Leipziger Tor zur BellevuestraBe. Einige Leute des letzten Abschaums gingen ihm voraus od er folgten ihm. Eine gcoBe Zahl von StraBenjungen stieB von Zeit zu Zeit - aber nur wenig gemein­sam - Hurraschreie, "Es lebe Kaiser Alexander", "Es lebe der Kurprinz" 15 aus. Die Leute, die die Neugierde auf der StroBe hielt, darunter die aufgeklarteren und weniger leichtglaubigen, erkannten, daB der vermeintliche Kurprinz von Hessen nur in deren Einbildung existierte. Langs des ganzen Weges verteilten Kosaken eine Druckschrift, die man sich aus den Handen riB. Der Zug hielt am Hause des Grafen de la Ville in der BellevuestraBe ", wo General Tscherni­schew sein Quartier nahm. Einer seiner Offiziere mit Namen Raschanowitsch quartierte sich im Roten Haus 17 ein. Durch ein Plakat wurde seine Ernennung

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Graf Alexander Tschernitschew, russischer General der Kava lle rie im Krieg gegen Napoleon I., spale r Kri egsminister. Zeitgentissischer Punktie rst ich. Bildarchiv PreuBischer Kulturbesitz

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Jerame Bonaparte, Konig von Westfalen (1784- 1860), Bruder vo n Napoleon I. Kupfe rstich J. G. und Fr. Mu ller (ca. 1845). Bildarch iv Pre uBischer Kulturbesitz

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zum Kommandanlen der Sladl bekannlgemacht. Jeder, der si ch beklagen wollle, oder wenn es urn die Einlieferung oder Anzeige aller mililarischen Effeklen oder des Eigenlums der Krone ging, hatte si ch an ihn zu wenden.

Der ersle Akl dieser neuen mililarischen Aulorilal besland in der Arrelie­rung zweier Polizeiagenlen. Der ersle hatte gegen die Weigerung des offentli­chen Ausrufers die Anordnung der Mairie [Ralhaus] publizierl, die den Ein­wohnern das Verbergen von Soldaten der Garnison in ihren Hausern verbal. Der zweite, ein alter Tambourmajor im Dienst Frankreichs und franzosischer Pensionar, der den rechlen Arm in der lelzlen Kampagne gegen RuBland ver­loren hatte, hatte sich wahrend des Angriffs am 28. Seplember des linken Armes bedienl, urn mehrere Gewehre auf die Angreifer abzufeuern. Diese beiden wurden von Kosaken ins Gefangnis geftihrl und von dem aufgehelzlen Gesindel schrecklich miGhandelt. Man muB si ch wundern, daB der lelzlere namens Backhaus iiberleble in Anbelrachl der Schlage, unler denen er jeden Augenblick zu slerben schien.

Am selben Morgen brachte man ein Plakal in zwei Spalten an, wo das Yolk erfuhr, daB auf Anordnung des Kronprinzen von Schweden 18 das Konigreich Weslfalen aufgehort habe zu beslehen, daB die franzosische Armee seit eini­gen Wochen mehr als lOOOOO Gefangene und 300 Geschiitze verloren habe, daB Bayern und Wiirttemberg die Sache des franzosischen Kaisers verlassen hatten, urn sich in die Liga des Nordens einzureihen, daB schon der groBle Teil DeuIschlands befreil sei und der Kaiser von RuBland [Alexander J.] nichl eher die Waffen niederlegen wolle, bis das ganze Werk der Befreiungabgeschlossen sei. Den Resl dieses Tages (l. Oklober) war die Stadl ermiidet von dem forl­wahrenden Galoppieren und dem Anblick dieser haBlichen Menschen, die immer mit ihren langen Piken bewaffnel waren, aber sehr wenige Angriffe auf die Leule veriiblen.

Nach seiner Ankunfl hatte General Tschernischew Befehle wegen der Ver­anslaltung von Schauspielen gegeben. Er empfand die Verzogerungen und eine Art Widersland seilens des Direklors und der Schauspieler. Man kiin­digle "Monsier de Crac", "Adolphe und Clara" und das "Ballett der Masken" an. Der General und seine Offiziere gelanglen in vier bis ftinfFuhren in einem schlechlen Wagen ins Thealer und nahmen in den Minislerlogen auf der rech­ten Seite Plalz. Die Logen des Konigs und des Hofes blieben geschlossen. Die Zahl der Zuschauer ging nicht iiber 150 hinaus, darunler drei bis vier Frauen. General Tschernischew schien iiberhaupl nichl mil dem Publikum zufrieden zu sein. Kein Hurra, nicht das geringste Zeichen der Zufriedenheit. Es war leicht zu sehen, daB man nichls bei dieser Kalte erwarten konnle. Tscherni­schew ging nach dem erslen Sliick hinaus und sah nichl mehr das Ballett.

Den 2. [Oklober], am Morgen, lief das Geriichl urn, die OSlerreicher seien in Frankfurt und 6000 PreuBen kamen am heuligen Tag nach Kassel. Die ver­niinftigen Leule sahen in dieser Nachricht nur ein Mittel, den Raub zu rechl­fertigen, den man begehen wollte. In der Tal wurden alle offentlichen Gebau­de, das Arsenal 19, das Museum 20, die Ministerien, die Hiiuser des K6nigs, sein Palais, die Mililarmagazine und Kasernen zu gleicher Zeil gestiirmt. Die Bau­ern, die man mit Gewalt aus ihren Arbeiten gerissen hatte, erschienen in der Eskorle von Kosaken, urn die Beule zu Iransporlieren. Bis zum folgenden Tag sah man nur Pferde und beladene Wagen auf dem Wege zum Forsl, der zum Depot der Beulegiiter aus der Residenz geworden war. Unler dem Deck-

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mantel des Schweigens vollzogen si ch tausend Diebstiihle, die nicht nur von Kosaken, sondern auch von westfalischen Deserteuren, Soldaten und Offizie­ren, geschickt oder unvorsichtig begangen wurden. Sie schienen sich in die Schar der Pliinderer eingereiht zu haben, urn ihren militiirischen Rang zu beweisen od er zu verdienen.

Man verotTentlichte zur selben Zeit eine Einladung fUr alle, die an der Befreiung ihres Vaterlandes mitwirken wollten. Sie sollten sich im BUro des Obersten Domberg", des Bruders desjenigen [Barons von Domberg]", mel­den, der vor vier Jahren das Vertrauen seines Konigs und Wohltiiters verraten halle. 2000 Soldaten sollen, wie man glaubt, sich eingeschrieben haben, die weit entfernt von ihrem Vaterland, jenseits des Meeres, ohne HotTnung auf RUckkehr, oh ne HotTnung auf BefOrderung, ihre Missetat und die Perfidie derer, die sie an England verkaufen sollten, beweinen wiirden 23. Ein Bauer, vermutlich ein Kurier der Truppe, kam zwischen 10 und II Uhr am Morgen an, eskortiert und gepreBt von einem Kosaken. Er reiste eine Viertelstunde spiiter wieder zurUck. Seit diesem Augenblick bemerkte man eine auBerordentliche Aktivitiil. Die Mairie wurde angewiesen, 250 Pferde aufdas Feld [den Forst] zu liefem. Sie wurden nach einem alten Verzeichnis der Luxuspferde ausgewiihlt und auf den Friedrichsplatz gefUhrt. Die Kosaken begannen, sich einige von diesen anzueignen. Tschemiscbew, der nicht mehr sebrunter Druck zu stehen schien, schickle diese Pferde zurUck und lieB sie ersl am niichslen Tag wieder zuriicknehmen.

Am Abend fand aufBefehl emeul eine Thealervorslellung stall. Der Direk­lor halle die Oper "Eupbrosyne" oder den "bestraften Tyrannen" und das "Bal­lell des Figaro" vorgeschlagen. Der General [Tschernischew] befahl, das erslgenannte StUck durch den "vermeintlichen Schalz" zu erselzen . Er erschien aber Uberbaupt nicht im Thealer und lieB sich durch seinen Slab ver­Irelen. Das Publikum,weniger zahlreich als am Vorabend, schien nur gekom­men zu sein, urn angesichls der verUbten und befUrchleten Gewallliitigkeiten Zerstreuung zu suchen. Die StraBen waren verlassen. Man konnten kaum zwei Personen zusammen treffen, die immer stumm waren. Man horte sageD, daB man si ch fUrchte und daB man si ch vorsehe. Am Abend des 2. [Oktober] fuhr man fort, das Arsenal zu riiumen. Die Kanonen und ane Sorten Munition wur­den weggenommen und zum Forsl Iransportiert.

Am 3. [Oklober] sprach man nur von der Ankunft der 40000 Osterreicher. Einige Kosaken in preuBischer Uniform durchquerten die StraBen. Man zwei­felte gar nichl mehr an der Ankunft der 6000 PreuBen, die bereils am Vor­abend erwartel word en waren, und glauble mil derselben Einfall an die neue Armee, die der Liirm des Tages angekUndigt hatte. Tschernischew lieB seine Miinner zwischen dem Forsl und der Stadl sowie umgekehrt zirkulieren, urn Uber die Zahl seiner Truppe zu gebielen, die er in voneinander entfernte Pelo­tons eingeteilt hatte. Unabhiingig von dieser Truppenmachl, die man sehen konnle, lie Ben 50 bis 100 Kosaken, die in einem Umkreis von einer Meile zer­streut waren, den Eindruck en!slehen, eine Armee halte die umliegenden Dor­fer besetzl. Talsiichlich betrug die Gesamlzahl [der Russen] nicht mehr als 2000 Mann .

Inzwischen hatte die Wegnahme der Kassen, der kostbaren und mililiiri­schen EtTeklen, der Hand- und Bauernpferde, der Luxus- und sonstigen Wagen nichl aufgehort. Aber obwohl man die Kosaken fUr unersiittlich hielt,

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gaben sie einen Beweis des Gegenteils. Es blieb im Geriitehaus, das zum Bekleidungsmagazin geworden war, eine groBe Menge von Decken, Tuchem und Stoffen zuruck, mit der sie sich nicht mehr belasten konnten. Sie boten sie daher wiihrend drei StuDden in allen Stadtvierteln zum Verkauf an. Fur einen Taler konnte man ein Stuck Stoff, Tuch, eine Decke etc. kaufen. Diese skanda­lose Szene wurde durch tausend kleine beschiimende und man ch mal griiBli­che Handlungen, die man sich bemuheD muB zu vergessen, zusiitzlich be­lastet.

Am Ende seiner Herrschaft setzte der Feind die resUichen Ubeltiiter in Freiheit 24 und arretierte und ftihrte den Priifekten des Departements [Fulda­departements]", den Maire der Stadt ", den Direktor der Post 21 und einige andere Personen, die man nicht wiedergesehen hat, in sein Lager. Es ist bekannt, daB eine groBere Zabl von Beamten, die zur Wegftihrung durch den Feind vorgesehen war, das Gliick hatte, sich den Nachforschungen zu entzie­hen. SchlieBlich, urn 11 Vhr morgens, verlieB der mit allen seinen Orden und seinem Band geschmUckte General Tschernischew in derselben Begleitung wie bei seinem Einzug - allerdings noch mit dem Rentmeister Duparcq und der Madame Garnier, Gattin des ersten Chirurgen des Konigs 28 , in seiner Suite - sein Quartier und begab sich zum Leipziger Tor, wohin er sein Armee­korps beordert hatte. Er durchquerte alle StraBen im Schritt in der Art eines Triumphzuges und gruBte und liichelte zu jedermann, der an den Fenstem war, wobei er weder GruBe noch Zurufe erhielt. Der Kommandant Raschano­witsch hatte im Roten Haus die Order hinteriassen, sein Diner urn 3 Vhr zu servieren. General Tscherniscbew hatte versprochen, in vier Tagen zurtickzu­kommen. Der Kommandant kam nicht zuruck, urn sein befohl enes Diner ein­zunehmen, und man home, daB der General gleichfalls verhindert sei, sein Versprechen zu halten.

Alle Niichte wiihrend der Besetzung der Stadt durch die Russen blieben ruhig. VermuUich waren die Russen selbst an der Aufrechterhaltung der Ord­nung interessiert, denn der Raub wurde in einer gewissen Ordnung ausge­ftihrt. AuBerdem war die Stadt voller Ausliinder, die nicht ohne Interesse nach [Kassel] gekommen waren. In einem ungeregelten Raub hiitten zuviele Partizi­panten den Anteil der Kosaken verringert.

Den groBten Anteil an der Aufrecbterhaltung der Ruhe hatte die Aufopfe­rung der Burgerwehr, die seit dem 2. Oktober aus ihrer Betiiubung erwacht und durch ein lebhaftes Geftihl der Entrustung und ein gemeinsames Inter­esse ereegt war. Sie zeigte e inen Eifer und e ine Energie. diejenseits aller Aus­drucksmoglichkeit lagen, und beugte vielen Exzessen vor oder unterband sie. Am 3. Oktober, dem Tag des Abzugs [der Russen], wo die Gefahr besonders groB erschien, stand in jeder StraBe, var jedem Haus ein Posten. Die Offiziere und das Gros der Kosaken waren abmarscbiert, aber viele der Wilden blieben oach zurtick, andere kehrten von ihren Standorten auf verschiedenen Wegen zuriick ~ das war abeT nicht die e inzige Gefahr, die man zu ftirchten hatte. Eine Menge Bauern, westfalische Deserteure, von Arbeitern oh ne Arbeit und Geld, von jungen Studenten, zugellos und fanatisch, sah ihre Hoffnung getiiuscht. Es gab fUr sie weder Rache noch Raub . Man konnte alIe Art Exzesse befUrch­ten, ab er alles blieb in vOlliger Ruhe, und man muB es dem guten Geist der Einwohner von Kassel zuschreiben, daB Westfalen und Franzosen nur das Geflihl der Emporung und eines gemeinsamen Interesses hatten .

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Bald nach Riiumung der Sladl sah man die SIra3en tiberschwemml von einer unverdorbeneren Bevol kerung. Man mu31e Alem schopfen, man suchle sich, grti31e sich, begltickwtinschle sich mil einem fltichligen Blick, ohne mehr zu wagen. Ein anderes Scbauspiel Irug dazu bei, die Seele sti3eren Empfin­dungen zu o lfnen. Dabei handelle es sich urn eine Anzahl weslfalischer und franzosischer Kranker, die bei Ankunft des Feindes das vor den Toren gelege­ne Mililiirbospital verlassen batten 29 und in den Hospilii lern der Stadt aufge­Dammen wo rden waren. Sie kehrten nun mil einer Art Freude in ihr Asyl zuriick, woraus sie die Annaherung def Russen vertrieben hatte. D art fanden sich auch achl Kosaken, die zu schwe r verwundet waren, urn ihrem Korps fo l­gen zu konnen. [Weilere acht Kosaken warenj gestorben, zwei nachdem sie amputiert worden waren. Etwa 25 hatten die Russen in ihren Wagen mitge­Dammen.

Der russische Befehlshaber hatte ei ne Kommission berufen, deren Milglie­der alle der begtiterten Klasse angehorten ; darunlerwaren mehrere Beamte'". Die ersten Handlungen dieser Ko mmission hatten das Ziel, aJle Burger zu beruhigen. Am 4. [Okloberj, dem Tag nach dem Abzug der Russen, g1auble man, ganzlich von dieser fauberischen Rasse befre it zu sein. AbeT oach wie wurde ungeslraft Beute weggeftihn . Man befti chlele die Rtickkehr des [russi­schen] Befehlshabers, man at mete immer oach in e iner russischen Atmo­sphii re, man war sowohl durch die Talen als auch durch die Drohungen [der Russenj erschreckl ; keine bewalfnete Macht versprach Hilfe gegen ein groGe­res Ungltick., falls eine gegen einen dieser Barbaren vertibte Gewalttiitigkeil die Rtickkehr der Truppe provozieren wtirde.

Urn 4 Uhr nachrnittags zogen elwa 50 Kosaken durch, die den Vorposlen an der Frankfurter StraGe gebildel hallen. Sie nihrten einige Wagen mit, auf denen sich e in franzosischer General, eine Dame, zwei Kuriere UDd zwei Kaufleule befanden. Am selben Abend reisle ein russischer Offizie r ab, derbis dahin in dem Gebiiude geblieben war, das General Tschernischew beschlag­nahmt hatte. Der Poslen, der das Leipziger Tor beselzl halle, 109 gleichfalls ab. In der Nacht vom 4. zum 5. [Oktoberj schickle die Btirgerwehr Patrou illen zu FuG und zu Pferd bis zu zwei Meilen auf alien LandslraGen aus, die nach Kassel ftihrten.

Am 5. [Oktoberj sah man noch zu verschiedener Zeil einen oder zwei Kosa­ken die Sladt durchqueren und der nach Mti nden fti brenden SlraGe fo lgen, die ihr Befehl shaber eingeschlagen halle . Alle Nachrichten besliitiglen die voll­sliindige Freihe il aller Verbindungen von Kasse \. Inzwischen glaubte man zu wissen, daG die Bauem bei Marburg und G ieGen an der Frank.furter SlraGe begonnen hatten, die Reisenden zu behelligen. Die Magazine blieben wiih­rend des ganzen Aufenthalts und noch drei Tage nach dem Abzug der Russen geschlossen.

Kommentar Unsere Quelle, die das SchluGkapilel des Konigreichs Weslfa len beleuch­

lel, muG im Zusammenhang mil dem Verlauf der Befreiungskriege gesehen werden, d ie nach dem Unlergang der G roGen Armee in RuGland Anfang 1813 begonnen hallen. Die ausgebluteten Heere Na poleon sahen sich einer erdrtik­ken den Koalition van RusseD, PreuBen UDd O sterreichern gegeniiber, die all­miihlich die Oberhand tiber den sieggewohnten Korsen errang. Die Veriinde­rung der po lilischen und militiirischen Lage bekarn auch das Konigreich West-

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falen zu spuren, das nach dem Tilsiter Frieden 1807 aus den fruheren Besitzun­gen des Herzogs van Braunschweig, des KurfUrsten van Hessen und einigen preuBischen Gebieten gebildet und 18lO durch die Einverleibung Hannovers vergroBert worden war. Kassel wurde zur Hauptstadt des in acht Departe­ments eingeteilten neuen Reiches ausersehen, das van dem jlingsten Bruder Napoleons, Jerome, regiert wurde. Die nach franziisischem Muster entwor­fene Verfassung des Kiinigreichs beinhaltete kein wirkliches Selbstbestim­mungsrecht des Volkes. AlIe Bestimmungen waren so gehalten, daB sie letzt­lich nur den Willen des Kiinigs zur Geltung bringen konnten. Zutreffend durfte sein, daB Napoleon unter dem Deckmantel einer konstitutionellen Monarchie eine Diktatur unter der Statthalterschaft seines Bruders einrichte­te. Wie injeder Gewaltherrschaft fehlte auch in Westfalen nicht die "Geheime Polizei", die aufalle vermeintlichen Staatsfeinde Jagd machte 31 . Erwahnens­wert ist folgende Definition Friedrich J(jrcheisens: "Im groBen und ganzen war Westfalen ein Scheinkonigreich, ein vorgeschobenes, aber sehr stiefmlit­terlich behandeltes Departement Frankreichs· 32

• Jerome und seine Gemahlin Katharina van Wtirttemberg ruhrten zwar im Gegensatz zu dem vertriebenen Kurftirsten Wilhelm I. ein glanzendes Hofleben in ihrer neuen Residenz, sie verletzten jedoch schon bald das patriotische Geftihl der Hessen, woftir die Umbenennung von Wilhelmshiihe in Napoleonshiihe, von Kiinigsplatz in Napoleonsplatz und von Wilhelmsthal in Katharinenthal Beispiele sind. Ungunstig war auch, .daB Jerome fast ausschlieBlich Fremde mit den hiichsten Hofstellungen betraute und nicht bereit war, die Sprache seiner Untertanen zu lernen. Kassel wurde van Ausiandern, vor allem Franzosen, Uberschwemmt, die unter der Protektion Jeromes gute und oft unredliche Geschafte zu machen homen. Manch eines der Landeskinder nahm die neuen Sitten an, lernte - wenn 3uch nur unvollkommen - FranzDsisch, das als Staatssprache des Kiinigreiches gaIt, und genoB das gesellige Leben in der Residenz, viele andere aber stand en in Opposition zu dem Regime von Napoleons Gnaden und versuchten - allerdings erfolglos - die verhaBte Fremdherrschaft abzu­schutteln. Der Aufstand des Obersten von Diirnberg ist daftir ein Beispiel. Die gewaltigen Forderungen Napoleons, der seine Kriege meist auf Kosten ande­rer Under, auch Westfalens, ftihrte und die Verschwendungssucht Jeromes waren nicht dazu geeignet, ein wirklich ungetrubtes Verhaltnis der Landeskin­der zu ihrem Regenten zuzulassen. Sie empfanden die Fremdherrschaft als druckende Fessel, der man sich bei geeigneter Gelegenheit entledigen wollte. Diese Gelegenheit bot sich, als Ende September 1813 der russische General Tschernischew viillig uberraschend vor den Toren Kassels stand. Mit diesem kuhnen VorstoB durfte kaum jemand in der Residenz gerechnet haben, weil die Schlacht zwischen Napoleon und den AlIiierten, die liber das Schicksal Deutschlands entscheiden sollte, noch nicht stattgefunden hatte. Erst Mitte Oktober 1813 kam es zur berlihmten Viilkerschlacht bei Leipzig, die den end­gliltigen Untergang des graBen Korsen einleitete. Wie sehr die Herrschaft Jeromes auf tOnernen FtiBen stand, zeigt sein Verhalten beim ersten Angriff der Kosaken. Er verzichtete auf eine wirkliche Verteidigung se in er Metrapole, die bei entschlossener Gegenwehr gegen den schwachen Angreifer hatte gehalten werden konnen, und gab durch seine liberstiirzte Flucht, die ihn bis Koblenz ftihrte, das entscheidende Signal fUr die unrtihmliche Kapitulation Kassels und damit fUr den Zusammenbruch seiner Herrschaft. Der mil dem

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Oberbefehl betraute General Allix war gleichfalls nicht der Mann, den Fall der Festung Kassel zu verhindern. Sein Befehl, die Stadt bis zum letzten Mann zu verte idigen, erhohte lediglich die Furcht der Burgerschaft vor den Kosaken, zumal die westfaliscben Regimenter - von Ausnahmen abgesehen - an keinen wirklichen Widerstand dachten. Am Abend des 30. September, nach Vnter­zeichnung der Kapitulationsurkunde, marschierte Allix mit seiner Suite und den letzten Soldaten durch das Kolnische Tor uber Kirchditmold nach Arol­sen ab. Diesem ruhmlosen Abzug schlossen sich viele franzosische Beamte und Sympathisanten an "- Nach den Ausflibrungen Hugo Brunners" kamen nun der HaB und die Erbitterung gegen die fremden Gewalthaber zum Durch­bruch. Die Befreierwurden mit Jubel empfangen und mit groBer Begeisterung in die Stadt geleitet. Tschernischews Einholung gestaltete sich zu einem fOrm­lichen Triumphzug. In vielen zeitgenossischen Berichten wird Tschernischews maBvolles und geschicktes Verbal ten gelobt. Er unterband UbergrifTe gogen die Zivilbevolkerung und beschrlinkte sich auf die Mitnahme der Kassen und StaatsefTekten. Zur personlichen Erinnerung an seinen Aufenthalt in Kassel nahm er nur das Portrlit einer Schwester Joromes und dessen Schreibzeug mit " . Die Proklamation Tschernischews an die Einwohner des Konigreichs Westfalen, die im Namen des Kronprinzen von Schweden das Ende des Konigreichs Westfalen verkundete und auf die Befreiung des groBten Teils Deutschlands von der Fremdherrschaft verwies - geschickt wurde damit der Abfall der Rheinbundstaaten Bayern und Wurttemberg verknupft - , ist nicht nur als militarischer, sondem VQr allem auch als politischer Schachzug zu wef­ten. Kaiser Alexander von RuB/and werde - so hieB es weiter - erst dann die WafTen niederlegen, wenn das ganze Befreiungswerk getan sei. Der russische Freikorpsflihrer durfte hier bewuBt die Lage der Alliierten im allgemeinen und seine eigene im besonderen schongefarbt haben, urn die Vntertanen Joro­mes zum AnschluB an die Verbundeten zu bewegen. In Wirklichkei t befand er sich mit sehr schwachen Krliften im Rucken der franzosischen Hauptarmee, die allmlihlich auf Leipzig ruckte, wobei damals noch vollig ungewiB war, wer den entscheidenden Sieg errang. Im ganzen ging Tschernischew in Kassel sehr zielsicher und planmliBig vor. Er behandelte die Residenz nicht als Stadt in Feindesland, sondern hielt Ruhe und Ordnung aufrecht, wobei er sich der Burgerwehr bediente. Anders als in eroberten Stlidten wurden die Kosaken nicht in den Hliusern der Burger einquartiert, sondern lagerten auf dem Gellinde des Forstes vor den Mauern Kassels. Lediglich hohere Om ziere waren direkt in der Stadt untergebracht. Ein heutiger Betrachter der damali­gen Ereignisse kann nur mit Bewunderung bemerken, wie Tschernischew die wenigen Tage des Aufenthalts seiner Truppe in und bei Kassel ausgenutzt hat. Nicht nur die EfTekten des westfalischen Staatsschatzes wurden in dieser kur­zen Zeit abtransportiert, 3uch eine provisorische Regierungskommission wurde einberufen, die das EinreiBen jeglicher Anarchie nach dem Abzug der Russen verhindem sollte. Auf diese Weise soll te die Kontinuitlit der Verwal­tung gesichert werden, die nach der uberstiirzten Flucht 1Oromes nicht mehr bestand. Daneben fOrderte der russische General die Werbungen flir die eng­lisch-deutsche Legion unter den zuruckgebliebenen westfalischen Truppen und beschrlinkte sich auf die exemplarische Bestrafung flihrender Reprlisen­tan ten des Regimes wie des verhaBten Prlifekten Piautaz, des Maires von und zum Canstein und des Postdirektors Otto, die er als Gefangene mit si ch fort-

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mhrte. Bereits am 3. Oktober verlieB das Gros der Kosaken unter Tschemi­schews Fiihrung Kassel und 109 iiber Miinden und durch Niedersachsen zur Elbe, wo es wieder zur Nordarmee der Alliierten slieB.

Bereits am 7. Oktober riickte der westfalische General Allix in Kassel ein und stellte die Herrschaft Jeromes wieder her. Die Mitglieder der von Tscher­nischew eingesetzten Kommission wurden verhaftet und in das Kastell am rechten Fuldaufer geworfen. Oberall feierte die Rache der Polizei wahrhafte Triumpbe 36

, so daB die Lage kaum erfreulich war, als Jerome am 16. Oktober wieder in Kassel einzog. Erst mnf Tage nach der Vtilkerscblacht bei Leipzig erfuhr Jerome von der dortigen Niederlage seines Bruders und verlieB am 26. Oktober - diesmal endgiiltig - seine Residenz und sein Ktinigreich. Vier Tage spater traf der Kurprinz als erster seines Hauses in Kassel ein und erlieB am 5. November die denkwiirdige Proklamation, die mit den Worten begann: "Hessen! Mit Eurem Namen nenne ich Euch wieder". Kurz danach verlieB Kurmrst Wilhelm I. sein Prager Exil und wurde am 21. November feierlich von den Kasseler Biirgem eingeholt. Damit war die Zeit der sechsjahrigen franzti­sischen Fremdherrschaft abgeschlossen, zu deren Ende der kiihne Hand­streich Tschernischews und seiner Kosaken entscheidend beigetragen halte.

Die Bewertuog unserer Quelle

Verfasser dieses Situalionsberichtes, der keine Unterschrift tragt, diirfte der Generalsekretar des Staatsrats und des Ministeriums des AuBeren, Hugot, gewesen sei ". Von ihm ist nur bekannt, daB er seit dem 16. September 1808 die ob en genannten Funktionen ausiibte und als "ausgesprochener Feind der Deutschen" gait. Im April 1811 schrieb der franztisische Gesandte Reinhard J8

iiber ihn: "Seine Bosheit ist zwecklos, das Ergebnis des gebassigen und racb­siichtigen Charakters eines Priesters". So ist die einseitige profranztisische Fiirbung der Quelle kaum verwunderlich. Die Russen werden immer als Feinde und nicht als Befreier bezeichnet. In Jeromes Flucht sieht Hugot den Versuch des Konigs, die Russen im Rucken zu fassen und somit ein miliHiri­sches Bravourstiick. Nach seiner Auffassung trugen nicht der Ktinig und seine Offlziere, sondem der aufriibrerische Ptibel die Schuld an der vorschnellen Kapitulation Kassels. Nur unter dessen Druck habe Allix die Kapitulationsur­kunde unterschrieben. Damit will er die Frage beantworten, warum die schlecht gemhrten Russen so groBe Erfolge erzielt haben. AIs scblechtes Ele­ment betrachtet Hugot auch die Gtiltinger Studenten, die zu der beutegierigen Menge gebtirten. In dieser Beurteilung folgt er mtigiicherweise der geringen Meinung, die Jerome von den Studenten und den Wissenschaften iiberhaupt halte, ein Umstand, der viel zu den Unruhen des Jahres 1809 beitrug J9. Von den Russen und ihrem General Tschernischew weiB Hugot nicht sehr viel Positives zu sagen. Er entwirft ein ungiinstiges Bild von ihrem AuBeren und von ihrem Verhalten. Ungehindert halten sie requiriert und die kostbare Beu­te auf den Forst geschleppt. Gleich nach der Besetzung der Residenz sei es zu Verhaftungen von Polizeiagenten gekommen, wobei allerdings das Wiiten der Geheimen Polizei im Ktinigreich Westfalen, das si cb oft gegen Unschuldige richtete, mit keinem Wort erwahnt wird. Immer wieder kommt in Hugots Bericht das frostige Verhaltnis der Kasseler zu Tschemischew und den Kosa­ken zum Ausdruck. So hiilten den General bei seinem Einzug lediglich Gas­senjungen und die "Ietzte Hefe" des Volkes mit Hurrarufen begriiBt. AIs

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Tscbemiscbew und sein Slab das Theater besuchl hatten, seien kaum 150 Zuschauer, darunter nur drei bis vier Frauen. dagewesen. Der General sei mit dem Publikum nichl zufrieden gewesen, das ihn nichl mil Hurraschreien begruBt habe. Auch der Thealerdireklor und die Schauspieler hatten ihm gegenuber eine verdeckte Opposition an den Tag gelegt. So sei es nichl ver­wunderlich, daB Tschernischew bereils nach dem erslen StUck das Thealer verlassen habe. Hugol verschweigl bier, daB das Kasseler Thealerpersonal ganz uberwiegend aus Franzosen besland, die die Russen gewiB nichl als Befreier begruBlen. In dieses Bild paBt auch die Passage uber den Oberslen von Dornberg, der als Verraler seines koniglichen Wohllalers Jerome bezeich­nel wird . Von den berecbliglen Zielen seiner gegen die Fremdherrschaft gerichlelen Aufslandsbewegung findel sich dagegen kein Wort. Im Aufrufftir die englisch-deulsche Legion siehl Hu~ot gleichfalis ein Verhangnis. Die sich in die Listen einschrieben, seien an England verkauft worden und batten spa­ler, fern der Heimal, ihre Misselal buBen mussen. Hugol spricbl zwar von der Disziplin, in der sich das Beulemachen der Kosaken vollzog, er begrundet die­se aber lediglich mit der Beftirchtung der Kosaken, ein ungehemmles Pltin­dern konne ihren Anleil am Raub verringem. Vor den Augen des Lesers erscheinl Kassel als eine Sladl, in der Unsicherheil und Willkur herrschlen. Die Burger hatten sich nur zu zweit auf die StraBe gelraul ; ersl nach dem Abzug der Russen sei das normale Leben allmahlich wieder eingekehrt. Wir horen von Pferden, die auf den Friedrichsplatz gelrieben wurden, urn als Kriegsbeule von den Kosaken fortgeftihrt zu werden. Angelaslet wird den Russen auch, daB sie vor ihrem Abmarsch die Zuchlhausler in Freiheit selzlen und den Priifeklen und Maire als Gefangenen wegftihrten. Verschwiegen wird hier, daB die scbrankenlos waltende wesWilische Geheimpolizei viele Unschuldige in das Slaalsgefangnis geworfen hatte, die nun von den Russen freigelassen wurden. Mit groBer Anteilnahme schildert Hugot dagegen die Ruckkehr der kranken weslfalischen und franzosischen Soldalen in die Hospi­tiiler. Nach seiner Meinung glich der Abzug Tschernischews aus Kassel kei­nem Triumphzug. AJs er die StraBe nach alien Seilen gruBend im Schritt durchschritt, verharrten die an den Fenstern slehenden Burger in Schweigen.

Trolz seiner durchgehend lendenziosen Betrachlung, die von der Schilde­rung anderer Quellen diametral abweichl, isl der Berichl Hugols ein wichtiges zeilgenossisches Dokumenl, das die Slimmung der in Kassel weilenden Fran­zosen und deren Sympalhisanlen wiedergibt. Durch die Fluchl Jeromes und Tschernischews Handslreicb auf Kassel sahen sie ihr bisher weilgehend sorg­loses Leben, das sie auf Koslen der Bevolkerung ftihrten, gefabrdet. Sympa­Ihie oder Verslandnis ftir die Freiheilsbewegung der von Napoleon unlerjoch­len Deutschen hatten hier keinen Raum.

Anmerkunlllen :

I Tschernischew, Alexander Iwano witsch (1785-1857). 1826 Gfar, 1841 FOrst. 2 Jerome Bonaparte (1 784-1860), jiingster Bruder Napo leons. von 1807 bi s 1813 Konig von West­

faleo. 3 Losch, Philipp : Geschichte des Kurfurstentums Hessen 1803 his 1866, Marburg 1922, S. 72 . 4 Geheimes Staatsarchiv Preu8ischer Kulturbesitz. V. Hauptabteilung .. Ko nigreich WestfaJen",

Rep . I C I Nr. 21. 5 Vgl. Krieger, Jo hann Christian: Cassel in histo risch-to pographischer Hinsicht. Nebst einer

Geschichte und Beschreibung van Wilhelmsho he, Marburg 1805, S. 103fT.

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Oer Forst lag aufdem reehten Uferder Fulda und streekte sieh bis vor die Oorfer Bettenhausen, Waldau und Ochshausen. Oer Forst war frUher mit Waldungen bewachsen, unter Landgraf Heinri ch 11 . aber im 14. Jahrhundert ausgehauen und der Stadt Kassel zur Viehweide Uberlas­sen worden. Am Anfang des 19. Jahrhunderts bildete der Forst eine mit Rasen bewaehsene Ebene, auf der das hessische Militar jahrlieh seine Friihjahrsmanover veranstaltete.

6 Hier wird nicht deutli ch, was die QueUe meint. Oas alte Landgrafenschlo8 war am 24 . Novem­ber 1811 fast vollig abgebrannt. Jerome lie8 die Brandtriimmer liegen und verlegte seine Resi­denz in das Bellevuesehl08. Bei den Rettungsarbeiten in der Sehlo8bibliothek ware Jaeob Grimm fast ein Opfer sei ner Pflichterf"ullung geworden. Vgl. Heidelbach, Paul : Kassel. Ein Jahrtausend hessischer Stadtkultur, hrsg. vo n Karl Kaitwasser, Kassel 1957, S. 221.

7 Jacq ues Alexandre Franyois AUix, Graf von Freudenthal. 8 Nach Kri eger (wie Anm. 5), S. 74 r. Jag das Frankfurter oder ehemalige Weinberger Tor am slid­

westliehen Ende der Oberneustadt. Landgraf Wilhelm IX. hatte es 1802 abbreehen und geschmackvoller wieder aufbauen lassen. Neben ihm wurde e in Wachthaus e rriehtet.

9 Oabei handelt es sich urn die Bettelbrii cke an der Leipziger Stra8e. 10 Vgl. Krieger (wi e Anm. 5), S. 74. Oas Leipziger Tor war das e inzige Tor der Unterneustadt und

mhrte durch die Leipziger Vorstadt auf drei versehiedene Poststra8e n, d. h. die hannoversche, sachsische und Niimberger StraBe.

11 Major Johann Ludwig Baron BOd icker. Er starb 1843 als erster Kommandant von Kassel und GeneraUeutnant. Vgl. KJei nsehmidt, Arthur : Gesehiehte des Konigreichs Westfalen, Ootha 1893, S. 614.

12 Graf Alexander Antonowitse h Balmain. Er weilte spater als russischer Bevollmachtigter bei Napoleon auf SI. Helena.

13 Oabei handelte es sich urn den ru ssischen Zaren Alexander I. (1801-1825). 14 Naeh Krieger (wie Anm. 5) , S. 76 befand sieh das Kolnisehe Tor an der westlichen Seile der

Obemeustadt, zur Seile des Konigsplatzes. 15 Oer spatere Kurfu rst Wil helm 11 . (1821- 1847). 16 Oabei handelt es sieh urn das dem Grafe n de la ViUe-sur-IIlon iiberlassene Berlepschsehe Haus

in der Bellevuestra8e. 17 Oas Hotel zum Kurf"ursten am Steinweg. 18 Jean Baptiste Jules Bernadotte (1763-1844), als Karl XIV. Johann Konig von Schweden

(1818-1844) . Er befehligte das Nordheer, zu dem das Korps Tsehernisehews geh6rte . 19 Darunter versteht man das in der Nahe des Wesertors gelegene Zeughaus, das unter der Regie-

rung Landgraf Wilhelms IV. in den Jahren 1573 bis 1583 erbaut worden ist. 20 Oabe i handelt es sieh urn das Museu m Fridericianu m am Friedrichsplatz. 21 Friedrieh Freiherr vo n Oornberg. 22 Oabe i hande lt es sieh urn den Obersten Wilhelm vo n Domberg, der im Friihjahr 1809 an der

Spitze der hessischen Aufstandisehen gegen die franzosise he Fremdherrsehafi stand . Zum Dornberga ufstand vgl. Losch (wie Anm. 3), S. 57 fT., und Kireheisen, Friedrich M.: Konig Lustig. Napoleons j iingster Bruder, Berli n 1928. S. 156fT.

23 Naeh KJeinschmidt (wie Anm. 11), S. 626fT. form ierte Dombe rg aus dieser Mannsehaft ein Infante riebataillon von 1000 Mann fUr die englisch-deutsehe Legion.

24 Als Staatsgefangnis, gewisse rma8en als westfalisehe Bast iUe, diente das in Kassel auf dem reeh­ten Ufer der Fulda liegende und nicht weit vom alten Schl08 entfernte Kastell. Bei den Insassen handelte es sich zumei st um politische Gefangene, die oft nur durch Oenunziat ion od er weil sie den Po li zeispitzeln nichts geben wollten , gefange ngenomm en waren. Vgl. dazu Kircheisen (wie Anm. 22) S. 150r.

25 Seit Mai 1813 war der ehemal ige Unterprafekt von Halle, Joseph Marie Piautaz, Prafekt des Fuldadepartements.

26 Freiherr von und zum Canstein . 27 Der Postmeister Otto war eine Kreatur des all machtigen westfalischen Poli zeiministers Legras

de Bereagny. 28 Naeh Kleinschmidt (wie Anm. 11), S. 628 handelte es sich um die bildschone. erst mnf Jahre

verheiratete Frau des ersten Leibehirurgen. Ritters Garnier de Saint-Rourain , eine Tochler des Zahl meisters Balti aus Bayonne.

29 Damit ist vielleichl das vor dem leipziger Tor ge legenen Siechenhaus oder die am Ende der Leipziger Vorstadt befindliche Charile gemeint, die von Landgraf Friedrieh 11. (1760-1785) erbaut worden ist.

30 Nach Kleinschmidl (wie Anm. 11), S. 631 hatte Tschernischew vo r seinem Abzug den aus 20 Mitgliede rn bestehenden Munizipalrat aufgerufen, eine provisorische Regierungskomm ission zu wahlen. von der der Prafek t und Maire ausgeschlossen wurden. Oer Munizi palrat wahlte 13

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Personen, die Tschernischew am 3. Oktober bestatigte: Bahr, Godsched, Ihringk, KaB, Mal­linckrodt, v. Manger, v. Meyerfe ld, v. Porbeck, v. Rademacher. See lhorst, v. Starklof, Strubberg und v. WiJl e.

31 Vgl. dazu Kirche isen (wie Anm. 22), S. 147 fT.; Miinscher, Friedrich : Geschichte vo n Hessen, Marburg 1894, S. 463 f.

32 Kircheisen (wie Anm. 22), S. 71. 33 Kleinschmidt (wie Anm. 11 ), S. 623. 34 Brunner, Hugo : Geschichte der ResidenlStadt Kassel, Kassel 1913, S. 348 f. 35 Ebd .• S. 626. 36 Bru nner (wie Anm. 34), S, 350. 37 Vgl. Kl einschmidt (wie Anm. 11), S. 627. 38 Karl Friedrich Baron Reinhard. Vgl. Kle inschmidt (wie Anm. 11), S. 417. 39 Kircheisen (wie Anm. 22), S. 72 .

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