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LE MENSUEL CULTUREL ET ASSOCIATIF DES HABITANTS DE HAUT-ITTRE, ITTRE ET VIRGINAL - UNE EDITION DU CENTRE CULTUREL D’ITTRE 503 e Mai 2021 KUNSTEN BO(!)S DES ARTS CHANGE DE FORMULE En cette période particulière où la culture doit sans cesse se réinventer pour continuer à exister, Kunsten Bo(!)s des Arts change de formule et devient, le temps d’une saison, Kunsten Route(s) des Arts. Au pro- gramme : six parcours artistiques (Tubize, Halle, Beersel, Ittre, Rebecq et Braine-le-Château) libres, mêlant cultures francophone et flamande, accessibles du 19 juin au 27 septembre 2021. PLUS D’INFOS DANS LE PROCHAIN PETIT TRAM ! TOUJOURS DEBOUT ET AUX CÔTÉS DES PLUS TOUCHÉS 250 000 personnes vivent de la cul- ture en Belgique. Pourtant, depuis le début de la crise sanitaire, le sec- teur est délaissé, voire totalement oublié. À l’arrêt depuis plus d’un an, il suffoque et réclame des perspec- tives. Lassé, il a décidé d’agir une nouvelle fois, sous l’impulsion du mouvement Still Standing for Cul- ture. Comme le 20 février dernier, chaque opérateur culturel fut invité à dé- ployer librement une initiative adap- tée à ses réalités pour insister sur le rôle essentiel de la culture. Cette fois, le mouvement a appelé les lieux cul- turels à rouvrir leurs portes, moyen- nant l'application des protocoles sa- nitaires qui étaient en vigueur à la rentrée. Ces protocoles, rappelons-le, garantissaient à la fois la sécurité du public, des équipes, des artistes, mais aussi un minimum de rentabilité économique. suite en page 3 LES CENTRES CULTURELS DU BRABANT WALLON SOUTIENNENT LE FONDS SPARADRAP Dans le cadre de l'action StillStanding #5 du 1er mai, les 13 centres cul- turels de la province du Brabant wallon, à défaut d'ouvrir leurs portes, ont uni leurs voix pour faire entendre celles des travailleurs et travail- leuses de la culture les plus fragilisés par la crise sanitaire.

KUNSTEN BO(!)S DES ARTS CHANGE DE FORMULE

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Page 1: KUNSTEN BO(!)S DES ARTS CHANGE DE FORMULE

L E M E N S U E L C U LT U R E L E T A S S O C I AT I F D ES H A B I TA N T S D E H AU T-I T T R E, I T T R E E T V I RG I N A L - U N E E D I T I O N D U C E N T R E C U LT U R E L D’ I T T R E

503 e Mai 2021

KUNSTEN BO(!)S DES ARTS CHANGE DE FORMULEEn cette période particulière où la culture doit sans cesse se réinventer pour continuer à exister, KunstenBo(!)s des Arts change de formule et devient, le temps d’une saison, Kunsten Route(s) des Arts. Au pro-gramme : six parcours artistiques (Tubize, Halle, Beersel, Ittre, Rebecq et Braine-le-Château) libres, mêlantcultures francophone et flamande, accessibles du 19 juin au 27 septembre 2021.

PLUS D’INFOS DANS LE PROCHAIN PETIT TRAM !

TOUJOURS DEBOUT ET AUXCÔTÉS DES PLUS TOUCHÉS

250 000 personnes vivent de la cul-ture en Belgique. Pourtant, depuis

le début de la crise sanitaire, le sec-teur est délaissé, voire totalementoublié. À l’arrêt depuis plus d’un an,il suffoque et réclame des perspec-tives. Lassé, il a décidé d’agir une

nouvelle fois, sous l’impulsion dumouvement Still Standing for Cul-ture.

Comme le 20 février dernier, chaqueopérateur culturel fut invité à dé-ployer librement une initiative adap-tée à ses réalités pour insister sur lerôle essentiel de la culture. Cette fois,le mouvement a appelé les lieux cul-

turels à rouvrir leurs portes, moyen-nant l'application des protocoles sa-nitaires qui étaient en vigueur à larentrée. Ces protocoles, rappelons-le,garantissaient à la fois la sécurité dupublic, des équipes, des artistes, maisaussi un minimum de rentabilitééconomique.

➩ suite en page 3

LES CENTRES CULTURELS DU BRABANT WALLON SOUTIENNENT LE FONDS SPARADRAPDans le cadre de l'action StillStanding #5 du 1er mai, les 13 centres cul-turels de la province du Brabant wallon, à défaut d'ouvrir leurs portes,ont uni leurs voix pour faire entendre celles des travailleurs et travail-leuses de la culture les plus fragilisés par la crise sanitaire.

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CULTURE

Tout d’abord, le thème de la fête. Plu-sieurs propositions ont été évoquées :les abeilles, les jeux olympiques, « pol-linisons la culture » (en soutien aumonde culturel). Mais le thème qui a re-cueilli le plus de suffrages est celui duCirque. Un thème à la fois culturel, lu-dique et qui est synonyme d’évasion etd’émerveillement (bien nécessaire ences temps de confinement et de règlessanitaires).

Une bonne partie de la réunion a éga-lement été consacrée à la fête au tempsde la pandémie. Faut-il le rappeler, les

deux dernières éditions de la Fête de laSaint Rémy (dont les origines remon-tent à près de 50 ans) ont été marquéespar une tempête (en 2019) et une ver-sion miniature et sans associations (en2020, suite aux mesures sanitaires).

COMMENT SERA LA VERSION 2021DE LA FÊTE ? On l’espère tous : grandiose et festive,conviviale et libérée de toutescontraintes sanitaires. Mais il faut resterréaliste. Aujourd’hui, impossible deconnaître la situation sanitaire à l’au-tomne.

LES RASSEMBLEMENTS ET LESÉVÉNEMENTS CULTURELS SE-RONT-ILS AUTORISÉS ? Pourra-t-on regrouper une quaran-taine d’associations et plusieurs mil-liers de personnes dans le centre duvillage ? Rien n’est moins sûr. Il faut donc prévoir des alternatives.Des plans B jusque Z. Plusieurs solu-tions sont sur la table : une SaintRémy par zones, qui permet decompter les participants, et où lesprotocoles et les publics sont diffé-rents en fonction des activités ou desanimations. Une Saint Rémy à em-porter, avec des associations qui pro-poseraient leurs spécialités àemporter. Vous permettant ainsi desoutenir les associations qui profi-tent de la fête pour remplir leurcaisse.

Une Saint Rémy réduite aussi, en re-groupant les activités sur une seulejournée. Une Saint Rémy sur réserva-tion : pour un repas ou un spectacle,un système qui permettra au publicde faire son choix parmi une séried’animations ou de dégustations.Une Saint Rémy en circuit, avec unsens de circulation qui permette auxparticipants de ne pas se croiser.

Alors, c’est sûr que cette Saint Rémysera différente. C’est sûr qu’on perdrade la convivialité. C’est sûr qu’on per-dra des rencontres. Mais si c’est leprix à payer pour que la Saint Rémyrevive, il faudra passer par là. Ittrepourra compter sur la volonté, le ta-lent et le cœur de toutes ses associa-tions et ses bénévoles pour proposerune belle Fête. La Saint Rémy s’estrendue (en 2019 et 2020), mais ellene meurt jamais…

Ludovic DevriendtAnimateur

LA SAINT RÉMY SE PRÉPARE…C’est le week-end des 25 et 26 septembre que la Fête de la Saint Rémyse tiendra dans le centre d’Ittre. Une première réunion regroupant lesassociations s’est tenue fin du mois d’avril pour en préciser les premierscontours.

Envie de participer à la Fête ?Pour les associations qui ne se

seraient pas encore manifestées,n’hésitez pas à rejoindre

les préparatifs de la Fête de la Saint Rémy.

Contactez-nous sur [email protected]

En 2021, c’est reparti ! Après nous avoir emportés sur un riffde guitare, Karim Sarton (ittrois, ani-mateur au Centre culturel et musi-cien), propose cette fois-ci quelquesmesures de piano sur lesquelles nouscréerons ensemble la deuxièmechanson des ittrois. Chanteurs et mu-siciens, professionnels ou non,l’heure est à la création. Le principe est simple : il vous suffitde télécharger la bande son (+ lastructure et les accords) du morceauque nous vous proposons et ensuite,de vous laisser emporter… Ajoutez-y votre touche perso, filmez-vous ouenregistrez-vous (libre à vous de res-ter anonyme si vous le souhaitez) etenvoyez-nous votre performanceafin de créer, ensemble, avec toutesles participations reçues, la secondechanson 100% ittroise !

Rejoignez l’aventure Que vous jouiez du trombone depuisplus de 30 ans ou que vous voussoyez lancé dans la musique durantle confinement, que vous ayez raté lapremière chanson des ittrois ou quevous ayez déjà participé (vous aveztellement apprécié y contribuer quevous souhaitez réitérer l’expé-rience).... Quel que soit le cas de fi-gure, votre participation est plus quebienvenue !

Retrouvez toutes les explicationset les sons à télécharger sur lapage : www.ittreculture.be

Olivia KropekAnimatrice

DEUXIEME CHANSON « DES ITTROIS EN MUSIQUE »La première chanson des ittrois, créée pendant le confinement en avril2020, a fait l’unanimité chez les nombreuses personnes qui ont regardéet partagé la vidéo (merci !) et surtout chez les chanteurs et les musi-ciens locaux, heureux de pouvoir performer « ensemble ».

Pour (re)visionner la première chanson des ittrois, RDV sur la page Facebook du Centre culturel d’Ittre :https://www.facebook.com/CCIttre/posts/10163637053260644 ou sur notre site internet : https://ittreculture.be/evenement/details/des-ittrois-en-musique-2020-05-17-2020-06-23-141

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SOLIDARITÉ CULTURELLE

AVIS AUX ARTISTES, L’APPEL DESATELIERS EST LANCÉ !Pour la 5e année consécutive, lesAteliers d’art de la Baraque lancentun appel aux artistes et collectifs dela région du Brabant Wallon (et d’ail-leurs) pour l’occupation d’espacespartagés de création.

DES ESPACES DISPONIBLESPOUR DÉVELOPPER SES PROJETSARTISTIQUESChaque année, près d’une quinzained’artistes occupent ces espaces del’association, situés dans le quartierde la Baraque à Louvain-la-Neuve.Professionnels ou amateurs, les ar-tistes ont la possibilité de rejoindreun des quatre espaces dédiés à lacréation afin d’y développer des pro-jets artistiques.

DES PROFILS ARTISTIQUES VARIÉSProche du concept de coworking, les

espaces sont mis à disposition an-nuellement (de début octobre à finseptembre de l’année suivante) etpermettent aux artistes de dévelop-per leurs projets artistiques dans uncadre propice aux échanges. Chaqueartiste, dit artiste in situ, délimite sazone de travail en fonction de ses be-soins et moyennant une contribu-tion financière.

DEVENIR ARTISTE IN SITU AUXATELIERS D’ART DE LA BARAQUEPour rejoindre un de ces espaces,rien de plus simple, il suffit de rem-plir un formulaire en ligne avant le 31mai. Les réponses aux candidats se-ront envoyées le 10 juin. La sélections’opère selon une série de critères,dont notamment l’espace de travailnécessaire, la compatibilité avec lesautres pratiques, la diversité des pra-tiques et les motivations des candi-dats. Une fois sélectionné, l’artistes’installe et évolue de manière auto-

nome dans son espace, en prenantsoin à la cohabitation avec les autresau sein de l’espace de travail, et ausein du bâtiment en général.

APPEL POUR ARTISTES IN SITU 2021-2022RÉSUMÉ DE L’APPEL À CANDIDATUREQuoi ? Un espace partagé de travailet de créationOù ? Ateliers d’art de la Baraque,Rue des Artisans,1 à Louvain-la-NeuveQuand ? Du 1er octobre 2021 au 30septembre 2022Pour qui ? Des artistes travaillantprincipalement dans le domainedes arts plastiques et visuelsComment faire ? Remplir le formu-laire en ligne avec vos coordonnéescomplètes, vos projets, votre mé-thode de travail et vos motivationsDate limite de réception de candi-datures : 31 mai 2021Date limite des réponses aux candi-dat·es : 10 juin 2021Lien vers le formulairehttps://forms.gle/cGzo1ESJz1hJQZs28Infos : www.ateliers-la-baraque.be

LES CENTRES CULTURELS DU BRABANT WALLON SOUTIENNENT LE FONDS SPARADRAP (SUITE DE LA PAGE 1)

"Face à la précarité grandissante destravailleurs.euses de la culture et auxconséquences que cette crise va fairepeser durablement sur notre secteur, laréouverture des lieux culturels n’estqu’un tout petit pas vers un avenirmoins sombre. Mais un pas que nousdevions franchir sans plus attendre".

Pour cette action, les Centres cultu-rels du Brabant wallon se montrentsolidaires de l’ensemble du secteur,et plus particulièrement des per-sonnes les plus touchées par l’arrêtdes activités culturelles (artistes, ré-gisseur·euse·s, monteur·euse·s, déco-rateur·rice·s, costumier·ière·s...), ensoutenant le Fonds Sparadrap.

UN SPARADRAP POUR JOINDRELES DEUX BOUTS

À l’approche du 1er mai, fête du tra-vail, il est important de souligner quebon nombre des travailleurs et tra-vailleuses du secteur sont toujoursprivés d’exercer leur métier. Poursoutenir ces personnes exclues dumarché du travail et donc dans unesituation sociale et économique pré-caire, les centres culturels du Brabantwallon ont décidé de relayer l’exis-tence du Fonds Sparadrap et d’invi-ter qui le souhaite à faire un don. Cefonds d’urgence est né à l’initiatived’Alain Eloy, acteur et comédien dedoublage, notamment, et de PierreDherte, président de l'Union des Ar-tistes du Spectacle.

LES CENTRES CULTURELS CONCER-NÉS

● Centre culturel de Perwez● Centre culturel de Jodoigne & Orp-Jauche● Centre culturel de Nivelles● Centre culturel de Genappe● Centre culturel de Braine-l'Alleud● Centre culturel de Waterloo● Centre culturel de Rixensart● Centre culturel de Beauvechain● Centre culturel d'Ottignies-Lou-vain-la-Neuve● Centre culturel de Tubize● Centre culturel d'Ittre● Centre culturel de Rebecq● Centre culturel du Brabant wallon

COMMENT FAIRE UN DON ?Envoyez un mail à[email protected],puis versez la somme de votrechoix sur le compte BE95 377 120427 658 avec, en communication,votre nom ou le nom de la personnemorale que vous représentez.

Date de parution 10 et 11 mai 2021Mensuel du Centre culturel d’Ittre ­ A.S.B.L.36, rue de la Montagne à 1460 Ittre067/64 73 23 ­ [email protected] responsable : Nathalie Lourtie, directriceBureau de dépôt : 1400 NivellesLes articles munis du sigle CLI sont écrits par l’équipe du Cen­tre Culturel d’IttreVos articles doivent être rentrés pour le 20 du mois qui pré­cède la parution au plus tard, de préférence par email([email protected]) ou par courrier

Prochaine parution : 9 juin 2021

LE PETIT TRAM

Mensuel édité par le Centre de Loisirs et d’Information asbl,reconnu comme Centre Culturel d’Ittre, Rue de la Montagne36 à 1460 Ittre 067/64 73 23.

Distribué gratuitement toutes­boîtes dans l’entité d’Ittre.Abonnement : 20 euros/an à verser au compteBE50 001 26 28 545 18.

Le Petit Tram, journal communautaire veut être un journald’expression qui donne la parole à la vie associativeet à l’ensemble des habitants de l’entité d’Ittre. Les articlessont publiés gratuitement. L’équipe d’animation du Centreculturel apporte des dossiers d’informations et réalise desreportages sur des événements socio­culturels, économiqueset politiques qui ont une implication locale. C’est l’équiped’animation aussi qui veille à respecter les règles de fonction­nement établies par l’assemblée générale du Centre culturelet à respecter l’esprit pluraliste du journal. Le Comité de re­lectur est composé de Marc Dubois, Nathalie Lourtie, DorisBertau, Jean­Marc Ternissien et Sophie Peeterbroeck.

Conseil d’Administration du Centre Culturel d’Ittre :Représentants de la Commune d’Ittre : Carine de Lichter­velde, Christian Fayt, Marc Vienne, Paul Pierson, Andréa

Belsky, Marie­Amandine Della Faille, Hedwige Tavernier etSophie PeeterbroeckReprésentant de la Province : Anne­Sylvie Van VaremberghReprésentants de la vie associative et les habitantsde l’entité d’Ittre : Claire Lemaître, Michèle Counson, GusGoossens, Doris Bertau, Marc Dubois, Jean­Marc Ternissien,Valérie Tilmans, Jacques Van Drooghenbroeck, Thibault Za­leski.

Ont collaboré à ce journal :Secrétariat : Marie Vanderlinden.Mise en page : Pascale Goffaux.Coordination : Olivia KropekRédaction : Olivia Kropek, Nathalie Lourtie, Karim Sarton, Ludovic DevriendtMerci à toutes les associations et personnes qui nous onttransmis leurs articles.Photos : Centre Culturel d’IttreMerci à notre correctrice du mois : Claire Lemaître.Impression : Rossel Printing Nivelles.

PETIT TRAM WWW.ITTRECULTURE.BE

CULTURE

Page 4: KUNSTEN BO(!)S DES ARTS CHANGE DE FORMULE

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Lisa est une femme discrète. Sa vietourne autour de sa fille, Ava, 16 anset de sa collègue et meilleure amie,Marylin. Elle ne confie à quiconqueses pensées, ses doutes, ses crainteset... son passé. Quel passé? Elle a ap-pris que toutes les cellules du corpshumain se renouvellent en perma-nence et que le cycle complet dure 7ans. Elle s’accroche alors à cette idée,comme l’espoir d’une secondechance, l’opportunité d’un change-ment de vie.

Mais le jour où Ava sauve un petitgarçon de la noyade et attire les pro-jecteurs sur elle, leur vie va brusque-ment basculer et leurs secrets, àchacune, seront dévoilés.

Les personnages sont complexes etattachants, si bien que le lecteur estconfronté à des sentimentscontraires qui donnent rapidementle ton malaisant de ce thriller au fé-minin. Sarah Pinborough est une scénariste

talentueuse, et cette fiction, dont lesdroits de diffusion ont été achetéspar Netflix, à l’instar de son premierroman « Mon amie Adèle », noustient en haleine jusqu’à la dernièrepage.

«Si je mens, tu vas en enfer»Second roman de Sarah Pinbo-roughLe livre de poche 2019 - 473 pages

Marie DEGROOTE

LITTÉRATURECommencer sa journée 30 minutes plus tôt : Un moment pour lire, un moment juste pour soi.

CHRONIQUE DES LECTEURS : CE MOIS-CI, MARIE VOUS PARTAGESON COUP DE COEUR : «SI JE MENS, TU VAS EN ENFER»

VOICI QUELQUES HOMONYMES...- gêne: du verbe gêner, malaise, situa-tion désagréable...- gène: élément qui transmet un ca-ractère héréditaire

- danse: nom commun qui vient duverbe danser- dense: adjectif, épais, compact

- plainte: expression orale de la dou-leur, d’un mécontentement- plinthe: bande au bas d’une cloison

- chat: animal domestique que tout lemonde connaît- chas: trou de l’aiguille où l’on enfilele fil

Arthur Deghorain

LES DERNIERES ACQUISITIONS

OUVRAGES DE FICTIONBEUGLET Nicolas : L’île du diabled’ENCAUSSES Marina : Les enfantsdu secret INDRIDASON Arnoldur : La pierredu remords SLIMANI LeÏla : Le parfum desfleurs la nuit ADAM Olivier : Tout peut s’oublierGERMAIN Sylvie : Brèves de soli-tudeBESSON Philippe : Le dernier en-fantSCHMITT Eric-Emmanuel : ParadisperduCORNAILLE Didier : Gentille BlandineGARDNER Lisa: Retrouve-moiBUSSI Michel : Rien ne t’efface

AUTRES OUVRAGESKOUCHNER Camille : La famillegrandeKEPEL Gilles : Le prophète et lapandémie

DUHAMEL Alain : Emmanuel leHardiBIASINI Sarah : La beauté du cielVAN RUYMBEKE Renaud : Mémoired’un juge trop indépendant

ET TOUJOURS À VOTRE DISPOSI-TION, LA COLLECTION DE BD DUPALOU

LECTURE

BIBLIOTHEQUE COMMUNALE D’ITTRE

LA LANGUE DECHEZ NOUS

La bibliothèque se situe au seinde l’Espace Culturel Bauthier36, rue de la Montagne, 1460Ittrele dimanche de 10h30 à 12h30

Poème dédié aux mamans à l’occasion de la Fête des Mères

Ma Mère, ce Rayon de SoleilconstantElle est là,elle a toujours été là,silencieuse et sourianteElle est belle,elle a toujours été belle,dans la plus grande simplicitéElle est patiente,elle a toujours été patiente,même si pas toujours compriseElle est lucide,elle a toujours été lucide,malgré que la vie lui ait imposéde bien grandes fatiguesElle est ... comme l'Ange Gardienqui guide tes paset te laisse décider.

Cettina Agro

POÉSIE

Vous vous intéressez à votre jardin ?Voici de quoi plonger avec bonheurdans le monde merveilleux des vé-gétaux guidé par vos enfants !

Avec plein d’humour dans le dessinet la mise en scène, Adrienne Bar-man nous propose une classificationoriginale qui n’appartient qu’à elle.Un travail de Titan !Au fil des pages, le lecteur serpente

entre les Etoilées, les Montagnardes,les Potagères, les Tachetées ou lesAromatiques. Bigaradier, kumquats,bourrache, badiane, cerfeuil tubé-reux, luzerne d’Arabie, verveine ci-tronnelle, mimule tacheté, fougèrede Boston, hibiscus rose de Chine,palmier des Canaries, paulownia…autant de noms qui font rêver. Untour du jardin, des prés et des forêtsqui s’avère souvent être aussi un tour

du monde, des pays et de leurs sen-teurs.Un livre magnifique pour les jardi-niers en herbe et tous les amoureuxde la nature !

« Drôle d’encyclopédie végétale »de Adrienne BarmanEditions La Joie de lire - 2018200 pages

POUR LECTEURS AUTONOME «DRÔLE D’ENCYCLOPÉDIE VÉGÉTALE» DE ADRIENNE BARMAN

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DESSIN-PEINTURE : "Les artistes femmes" : un thèmede stage qui a fait sensation Et oui, des grandes artistes au fémi-nin, il y en a plein ! Nos jeunes artistesont eu l'occasion de partir à la décou-verte de nombreuses inspirations fé-minines. En s'inspirant des tableauxabstraits de Sonia Delaunay, imagi-

nant leurs animaux à partir de ceuxde Niki de Saint Phalle, dessinant leportrait de Frida Kahlo, créant leursmangas à partir de la BD de Miss Ho-kusai, chacun a su mettre à profit sescompétences et ses envies, en selaissant porter par sa créativité, sousle regard attentif de Pascale Goffaux(elle-même artiste-peintre et illustra-trice). A leurs côtés durant les 4 jours destage, Pascale a vu ces artistes ap-prendre, évoluer, s'exprimer, s'amu-ser, s'évader, ... bref, prendre unebonne bouffée d'ART !

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THÉÂTRE-CRÉATIF : « Le Petit Prince » revisité pour leplus grand bonheur de nos jeunescomédiensLola Delcorps (comédienne) et touteson équipe de petits loups ont revisitél’histoire bien connue du Petit Prince :un renard à apprivoiser, une roseamoureuse, un aviateur rêveur, un al-lumeur de réverbère déluré, un géo-graphe fou,… Improvisations guidées,création de personnages, gain deconfiance en soi et en les autres, et unetouche (surprise) d’accordéon étaientau rendez-vous ! Beaucoup de rires etde jolis souvenirs qu’ils garderont dansleur boîte à trésor.Merci pour ces chouettes momentsde partage. À très vite !

Olivia Kropek Animatrice

RETOUR EN IMAGES SUR LES STAGES CRÉATIFS DU CENTRE CULTURELLes pinceaux sont rincés, les répétitions sont finies, les tabliers et les cos-tumes partent direction la machine à laver... Et oui, toute bonne chose aune fin ! Les stages de dessin-peinture et de théâtre-créatif organisés auCentre culturel d'Ittre se sont terminés, de la même manière qu'ils ontcommencé : riche en couleurs et dans la bonne humeur !

STAGES

STAGES ÉTÉ

Dans les jungles du DouanierRousseau, il y a des lions et des an­tilopes. Des singes font les farceurs, untigre est surpris par la pluie.... On ren­contre aussi des femmes qui sepromènent et des serpents charmés.

A l’atelier, Nous imaginerons une jun­

gle avec tout son petit monde. Nousdessinerons et peindrons les arbres,les fleurs, les oiseaux, les félins et lesbabouins. Ce sera une semaine hauteen exotisme.

Animatrice : Pascale Goffaux (Illustratrice/peintre)

16<20 août DESSIN/PEINTURE LE DOUANIER ROUSSEAU

Lors de ces cinq jours, nous joueronsavec les matières, les formes, les vo­lumes, les traces. Avec notre corpsen mouvement ou en suspens, àl'aide de matériaux, de couleur oude noir et blanc, comme des explo­rateurs nous chercherons à décou­vrir notre potentiel à prendre placedans le temps, grâce aux approches

de la danse contemporaine, la danseimprovisée, les art­plastique et gra­phiques. Et si le temps nous le permet, c'estdehors que nous irons, pour que lanature devienne notre champ d'ac­tion!Animatrice : Elisa Robet (Psychomotricienne)

23<27 août DANSE ET LAND’ART Enfants

6<12 ans

Enfants 7<12 ans

Lieu : ESPACE BAUTHIER36, Rue de la Montagne à IttreHoraire : de 9h30 à 15h30Garderie (gratuite) : 8h30<9h30 ­ 15h30<16h30

Tarifs : Stage dessin/peinture : 130€Stage Danse/Land’Art : 105€ ­10% à partir du 2ème enfant d’une

fratrie Prévoir : son tablier & son pique­nique

INFOS ET INSCRIPTIONS :CENTRE CULTUREL D’[email protected]

067 64 73 23PERMANENCE TÉLÉPHONIQUELE JEUDI ET LE VENDREDI (DE 9H30-12H30)

Page 6: KUNSTEN BO(!)S DES ARTS CHANGE DE FORMULE

PLUSIEURS GÉNÉRATIONS DANS LE VILLAGE Nathalie habite à Ittre depuis 1997. Ses grands-pa-rents, originaires d’Ittre, habitaient à la ferme deLa Waruche, reprise aujourd’hui par ses parents.Longtemps tiraillée entre se lancer dans desétudes en comptabilité ou de sage-femme, Natha-lie a fini par opter pour la voie de la comptabilitéqu’elle a pratiqué pendant de nombreuses années(et qu’elle pratique encore aujourd’hui, à raisond’un jour/semaine).

INTROSPECTION Ses trois enfants devenant grands, Nathalie netrouvait plus trop sa place en tant que comptable,une discipline qui se veut très logique, rigoureuseet dénuée d’émotions. De nature intuitive et cu-rieuse, Nathalie a ressenti le besoin de proximitérelationnelle, qui manquait dans sa vie profession-nelle. C’est donc en 2016, qu’elle a décidé de dé-marrer une formation, proposée par l’Associationpour les Formations à l’Accompagnement, en vuede devenir doula (qui dure 9 mois, comme unegrossesse).

QUEL EST L’INTÉRÊT DE FAIRE APPEL À UNEDOULA EN PLUS D’UNE SAGE-FEMME ?La doula et la sage-femme sont complémentaires.À la différence de la sage-femme, la doula n’exercepas un rôle médical mais plutôt un rôle de soutienà divers niveaux : • Informatif : permettre à la maman et au partenairede faire des choix plus éclairés sur divers sujets tels quela grossesse, l’accouchement, l’allaitement, le rôle dupartenaire, etc.• Plus pratique : accompagner lors de démarches plusadministratives comme rédiger son projet de nais-sance, aider à organiser la nouvelle vie avec bébé,…

• Émotionnel : une rencontre qui met à disposi-tion un espace sécuritaire, bienveillant et untemps d’écoute pour la maman et/ou le couple,dans le respect de leurs choix et dans le non-juge-ment. Un moment pour partager leurs émotions(joies, craintes, peurs,…). Notamment en cas deparcours PMA, IVG, deuil, de grossesse à risques,…• Relationnel : mettre en lien/renvoyer vers desprofessionnels de la santé (kiné, ostéopathe, sage-femme…), plus aptes à répondre à certains be-soins.

UN ACCOMPAGNEMENT « À LA CARTE »En effet, l’accompagnement se crée sur mesure etau cas par cas, afin de répondre de manière opti-male aux désirs et aux besoins de la maman et/oudu couple. La doula peut être sollicitée pendant lagrossesse, lors de l’accouchement et la périodepost-natale. Il a été démontré que la présenced’une doula aux côtés de la maman procure deseffets bénéfiques sur son accouchement, son al-laitement et son post-partum.

PLURIDISCIPLINARITÉ Afin de mieux répondre à la demande de ses clientes,Nathalie s'est également formée à la méthode Nais-sance Hypno-Douceur, au massage bébé et au mas-sage pré- et postnatal. Ces derniers ont été trèsrévélateurs puisque c'est là que Nathalie a prisconscience que la communication à travers le toucherest tout aussi importante. Elle a ainsi étendu sagamme de massages à toutes les femmes avec lemassage féminin harmonisant, le massage relaxant,le massage du dos à la bougie, le massage des mains,le massage crânien,... Son intention est de permettreà la femme de se détendre mais aussi de se recentrersur elle-même, d'accueillir ses émotions et de les dé-poser si elle le souhaite.

PERSPECTIVES FUTURESNathalie continue à se former au quotidien afin depouvoir accompagner au mieux les mamans et lescouples qu’elle rencontre. Heureuse d’avoir pu re-prendre ses activités en présentiel (dans le respectdes règles sanitaires), elle reste également joigna-ble par vidéoconférence et/ou téléphone. Pour lasuite, elle a pour projet d’organiser prochainementdes ateliers permettant des rencontres entre les(futurs) parents. Et, d’ici quelques mois, de lancerle coaching avec les chevaux (« equi-coaching »),des partenaires authentiques, surprenants et trèsrévélateurs tant dans l’émotionnel que dans le re-lationnel. L’équipe du Petit Tram lui souhaite beau-coup de succès pour la suite de son aventure !

Olivia KropekAnimatrice

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PORTRAIT

NATHALIE DUVEILLEZ, DOULA À ITTRE : UNE PROFESSIONTROP PEU CONNUENathalie s’est lancée en tant que doula à Ittre depuis plus de 3 ans maintenant. « Doula », kesako ?Emprunté au grec, le terme doula désigne la personne qui, aux côtés de la sage-femme, se tientprès de la mère lors de la naissance de son bébé. « Une présence non négligeable pendant la grossesse,à la naissance d’un enfant et pendant le post-partum, mais dont encore trop peu de personnes ontconnaissance et qui pourtant, existe depuis la nuit des temps » explique-t-elle. L’équipe du Centre cul-turel est partie à sa rencontre pour en découvrir davantage sur le sujet et sur ses pratiques.

CONTACTNathalie Duveillez 0477 65 74 10www.nathalieduveillez.be FB : Nathalie Duveillez Doula

Rue du Croiseau 45 à Ittre, lieu de consultation

Nathalie Duveillez, doula à Ittre

ASSOCIATION FRANCOPHONE DES DOU-LAS DE BELGIQUE (AFDB)« Notre profession est suivie et réglementée. Ladoula est tenue de respecter une charte éthiqueveillant au respect de la profession et des per-sonnes » explique-t-elle. Il est important de choisir une doula qui vouscorrespond, celle avec qui vous vous sentezbien. Retrouvez la liste, classée par région et/oupar statut (en exercice ou en stage), des doulasde Belgique sur www.doulas.be. Vous y trouverez toutes les infos sur cette ap-proche :- quels sont les apports positifs- les questions à poser à la Doula- les questions à se poser à soi-même- des liens et de la littérature sur le sujet

Rappelons que l’accompagnement est stricte-ment non médical et ne remplace en aucun casle suivi des professionnels de la santé choisipar les futurs parents.

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A QUOI ÇA SERT ? Le principe d’une monnaie locale, c’est de favoriserle circuit court, les commerçants et artisans denotre village et de notre région. Cela permet derenforcer l’économie, de construire une commu-nauté tout en sachant où va son argent. Contrai-rement à l’Euro, qui est une monnaie mondiale, laBrawette ne subit pas de spéculation. Chaque Bra-wette (qui équivaut à 1 EUR) doit être investie lo-calement, dans l’économie réelle. Et les retombéesde ces achats ou de ces investissements se fontaussi ressentir au niveau local, puisque son terri-toire d’action limité (les 5 communes) ne permetpas l’évasion des capitaux.

COMMENT ÇA MARCHE ? C’est assez simple : en tant que citoyen d’une descommunes concernées, vous échangez vos Euroscontre des Brawette. 1 Euro = 1 Brawette. Avec voscoupures de 1, 5, 10 ou 20 Brawette, vous pouvezeffectuer vos achats dans les commerces partici-pants. Mais il n’y a pas que le commerce alimen-taire qui est visé : les artisans, les entrepreneurs,les collectivités, les pouvoirs locaux aussi peuventjouer le jeu. Le commerçant ou l’artisan participantva lui aussi dépenser les Brawettes qu’il aura ga-gnées auprès de ses fournisseurs ou pour payerson personnel qui le réinvestira dans l’économielocale. On parle de cercle vertueux.

ET LES RISQUES ? Même si elle en porte le nom, la Brawette n’est pasune véritable monnaie (puisque seuls les étatspeuvent frapper monnaie). C’est plutôt un bon devaleur. Pourtant, les billets de Brawette (voir laphoto) sont similaires à des billets de banque. Ilspossèdent un système d’impression sécurisé : pa-pier billets, filigranes, écriture en surbrillance,marques perforées, etc. Lorsque vous achetez desBrawettes, vos euros sont placés sur un comptebloqué. À tout moment, vous pouvez donc rendrevos Brawettes et les échanger contre des euros.Quant à la monnaie à rendre lors d’un achat, lecommerçant peut rendre en Brawette ou en Euros(pour les centimes, puisque les coupures se limi-tent à 1 Brawette).

A L’ORIGINE : UNE INITIATIVE CITOYENNELes monnaies locales existent déjà : L’épi lorrain(France), la Zinne (Bruxelles), le Val’heureux (Liège),le LumSou (Namur), le Talent (Centre BW), etc.Suite au visionnement du film ‘Demain’, la Bra-wette est née de l’initiative d’un citoyen nivelloiset du groupe de Braine l’Alleud en Transition. De-puis 4 ans, le projet a grandi.

Il y a quelques mois, Chantal Charlier et FrançoisSivine ont emboité le pas à Ittre. Avec Luc Schou-kens et Benoît Senny, ils sont les 4 administrateursittrois au sein de l’ASBL ‘La Brawette’.

François Sivine est une figure connue du village :vétérinaire retraité, ancien conseiller communal etadministrateur du Centre culturel, maréchal-fer-rant et professeur de maréchalerie… Récemment,il a planté la première vigne ittroise, à la Ferme duPetit Chaumont. Il termine d’ailleurs sa formationde vigneron à l’IFAPME de Villers-le-Bouillet.

Sa compagne, Chantal Charlier, était directriced’un SAS (Service d’Accrochage Scolaire), où ellecréait des projets artistiques avec des jeunes endécrochage scolaire à Anderlecht. Elle est arrivéeà Ittre il y a une dizaine d’années. Elle s’occupe au-jourd’hui de la ferme et des vignes.

« Nous avons rejoint le projet en août dernier. Notreobjectif est de privilégier l’économie locale, tout enrespectant la planète. À la base, on pensait principa-lement à l’agriculture bio, mais on a évolué et on adécidé d’élargir dans le but de favoriser l’économielocale. Pour le moment, le comité d’Ittre se consacreà la recherche des prestataires qui veulent se lancerdans l’aventure. Tous les acteurs locaux sont les bien-venus. Par exemple, nous excluons les grandeschaines de magasin qui produisent de manière in-dustrielle, mais nous restons ouverts aux franchisésqui décident de consacrer une partie de leurs rayonsaux producteurs locaux. Mais la Brawette ne se limitepas à la nourriture. Nous nous adressons aussi à l’ho-reca, aux artisans, aux commerces, aux services, auxproducteurs, aux soins, etc. Les prestataires qui par-ticipent paient une cotisation de 10 EUR/an, ce quileur permet d’être membre de l’Assemblée Générale.Les citoyens qui le souhaitent également. » expli-quent-ils.

« Une des forces d’Ittre dans le projet, c’est son an-crage local. Nous espérons par exemple que Comar-tagrind (COMmerçants, ARTisans, AGRiculteurs etINDustriels) rejoigne le projet. Nous avons le mêmeobjectif de favoriser le commerce local. Les pouvoirslocaux pourraient aussi participer : soit en subsidiantle projet, soit en organisant un comptoir de changeà la commune, soit en payant le personnel commu-nal en Brawette (par exemple le 13ème mois), soit entransformant les bons ‘coup de pouce’ en Brawette…A Charleroi par exemple, la commune doublaitl’achat de la monnaie locale. Quand on donnait 20EUR, on recevait 40 Carol’or. La commune investissaitla différence. »

QUAND LES BRAWETTES SERONT-ELLES DIS-PONIBLES ?« Pour le moment, nous recherchons des citoyens quiont envie de rejoindre le comité ittrois pour démar-cher les prestataires et faire connaître le projet. Au furet à mesure, on espère voir apparaître notre slogansur les devantures de nos commerçants : ‘La Bra-wette, la monnaie qui crée du lien’. D’un autre côté,nous devons imprimer les billets, et une campagnede financement a été lancée sur le site internet. Nousavons déjà récolté 60% des 5.000 EUR nécessaires.Nous espérons pouvoir lancer les billets en circulationfin juin ! » concluent Chantal et François.

Ludovic DevriendtAnimateur

LOCAL

LA BRAWETTE, LA MONNAIE LOCALE QUI CRÉE DU LIEN À ITTRE… ET ENVIRONSConnaissez-vous la Brawette ? Est-ce une un dérivé de la rawette (le petit quelque chose en plus) ?Est-ce la traduction d’une berwette (la brouette) en wallon ? Ou bien une abréviation de BRAbantWallon ? Ni l’un, ni l’autre et un peu tout ensemble. La Brawette, c’est la nouvelle monnaie localeet citoyenne qui va se développer cet été dans l’ouest du Brabant wallon : Braine-l’Alleud, Waterloo,Braine-le-Château, Nivelles et bien sûr Ittre. 5 communes pour le moment, mais des projets d’ex-tension vers Tubize, Rebecq ou Braine-le-Comte sont aussi envisagés.

POUR CONTACTER LE COMITÉ ITTROIS DE LA BRAWETTEChantal [email protected] François Sivine [email protected]

Pour en savoir plusASBL La Brawette : www.labrawette.be Le Réseau Financité, qui soutient le projetde la Brawette, dédie une partie de sonsite internet aux monnaies locales :https://www.financite.be/fr/article/mon-naies-citoyennes

Chantal Charlier et François Sivine, administra-teurs de la Brawette.

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CRÉER UN ÉCOSYSTÈME POUR LAFAUNE UTILELaissez pousser, laissez fleurir, lais-sez s’envoler et laissez tomber …la tonte de l’herbe ! Au même titreque « laisser pousser sa moustache» sensibilise aux maladies mascu-lines, laisser pousser son gazondevient un acte citoyen en faveurde la biodiversité. Ces différentsécosystèmes attireront rapide-ment les insectes auxiliaires, à sa-voir, les alliés du jardinier.Coccinelles, abeilles sauvages etdomestiques, sauterelles vertes etbien d’autres, diminueront votrecharge de travail sans même quevous ne vous en rendiez compte !

DANS LA VIE, TOUT EST UNEQUESTION D’ÉQUILIBRES’il y a bien une chose qui n’est plusà démontrer, c’est l’immense impactde la nature sur notre bien-être phy-sique et mental. Il suffit d’observerl’expression d’un enfant face à la vieprésente dans nos jardins. Si les fai-sans sont devenus habituels à nosyeux, un oiseau de ce volume et vêtude telles parures, n’est pourtant pasdes plus communs. Trouver la plusbelle plume du volatile mâle devientalors une chasse aux trésors des plusimprobables. Lors de cette aventure,le jeune chercheur croisera sansdoute des tritons alpestres, desabeilles sauvages et même des pipis-trelles, si toutefois la recherche duduveteux trésor dure jusqu’au cré-puscule. Ces rencontres d’espècesdifférentes symbolisent en réalité labiodiversité, indispensable à labonne santé de votre jardin.

NE PAS SE LAISSER DÉPASSERMoins tondre, c’est gagner du tempset de l’argent. Mais il ne faudrait paslouer un tracteur à la fin de la saisoncar vous ne retrouvez plus votrechien dans les hautes herbes ! Com-mencez par consacrer une parcelledestinée à la faune et flore locales.De surcroît, une allée tondue au mi-lieu d’herbes et de fleurs sauvages,relève d’un caractère rustique très

réussi. Ajoutez-y un petit point d’eauet rapidement la vie reprendra sesdroits. A la vie animale, s’ajoute la dé-couverte d’une vie végétale tellesque la Brunelle commune, l’Achilléemille-feuilles, la Centaurée jacée et

Bouton d’or qui sont pourtant debien beaux noms pour des « mau-vaises herbes ».

LA PRAIRIE FLEURIE, UN COM-PROMIS CAPTIVANT ET ESTHÉ-TIQUE Il existe de nombreux mélanges degraines : vivaces, annuelles, mellifèreset adaptées à tous types de sols : bor-dures, zone ombragée, pied-du-mur

etc. Tout le monde peut y trouver sonbonheur : du pollinisateur en quêtede nectar trop rare, au hérisson quise prélasse dans un buisson. Les plusbricoleurs s’adonneront à la confec-tion d’un hôtel à insectes, véritable

tremplin pédagogique pour l’observa-tion du monde microscopique.Confectionner un abri pour des os-mies (abeilles solitaires) et les regarderpondre, procure une réelle satisfac-tion. Vive l’école buissonnière !

ET NOS ANIMAUX DOMESTIQUES ?Le printemps, ses graminées et seshautes herbes sont au centre des ur-gences vétérinaires. Que ce soit pourun dard planté dans le menton d’unjeune chien trop curieux ou un épil-let logé dans le nez du pisteur enpleine action, les chiens et chats fontsouvent les frais des premiers joursensoleillés. On retiendra égalementl’indispensable surveillance destiques qui pointent le bout de leurrostre dès l’augmentation des tem-pératures. L’attention la plus méticu-leuse du pelage de votrecompagnon à quatre pattes, ne rem-placera toutefois pas un traitementantiparasitaire prescrit par votre vé-térinaire.

IL NE RESTE PLUS QU’À CHANGERSES HABITUDESEntre diminution des pesticides, aug-mentation du taux de pollinisation,de la biodiversité animale et végé-tale, sans oublier la réappropriationde votre jardin pour y exprimer votreart, les raisons pour changer vos ha-bitudes de tonte sont nombreuses. Pensez-y, ce n’est pas tous les joursque travailler moins rapporte plus !

Dr Vétérinaire Bruno VeldemanJournaliste en herbe

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JOURNALISTE EN HERBE

LE MOT DU VÉTO

EN MAI, VOTRE JARDIN FAIT CE QU’IL LUI PLAÎT

OBJET : Demande de permis unique de catégorie B visant laconstruction et l’exploitation de 5 éoliennes accompagnées de leursauxiliaires, d’une cabine de tête, de chemins d’accès, d’aires demontage et la pose de câbles électriques sur la commune d’Ittre

La vidéo sera accessible 2 jours à partir du 19 mai 2021 ( 19 et20 mai 2021) via le lien Internet : www.rip-ittre-vdhdev.be

2ÈME RÉUNION D'INFORMATION PRÉALABLEPROJET DE CATÉGORIE B AVEC ÉTUDE D'INCI-DENCES SUR L'ENVIRONNEMENT

Vos vos souv'nez d'èl ducasse dins ‘l vi-lâdje dè Vèznau avè ’s barake à fritespa-d'vant ‘l mézo comunâle ? On da-loût ké in saclot avè ène bèle chiléyedè sauce yè in cèrvèla.Il avoût ètou èl tir’ à pupes yè les ba-lanswères pa-d'vant ‘l bouchi, èl pètitcaroussel avè ‘l floche qu’i faloût dès-crochi du balon pou avwèr in toûr pouri.Lès cabarets nè désinplichène ni duvérdi au dimince.À Yite, ça stoût ‘l minme, in pus grand,yè sul place.

Il avoût co dès ducasses ayeû : à

Waut’-Ite, al gare dè Vèznau, àlBruyère, à Ghislain au plateau du tramyè minme au Roudj’-Bouton.Vos vos souv'nez, què ça stoût bon ? Mi d'ji m' souvis bi !

Jacques Vanderlinden

RUBRIKE IN WALON

AL DUCASSE !

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L’idée du tarif « prosumer » est decontribuer aux charges des réseauxde transport et de distribution d’élec-tricité qui sont sollicités lorsqu’unexcès de production n’est pasconsommé sur place ou que laconsommation est supérieure à laproduction instantanée. Le premierobjectif du tarif est donc d’assurer lemaintien et le développement du ré-seau. Le second objectif est d’inciterles prosumers à consommer unmaximum de l’énergie produite entemps réel, et donc à diminuer leursprélèvements d’énergie sur le réseau.

Le tarif « prosumer » est facturé via lafacture d’électricité. En 2020 et 2021,pour les clients résidentiels, il est to-talement couvert par une prime quele gestionnaire de réseau (ORES) re-verse au prosumer. Le taux de rem-boursement en 2022 et 2023 sera de54,27% avant d’être nul pour les an-nées suivantes.Le prosumer pourra choisir entre

2 tarifs : le tarif capacitaire/forfaitaireou le tarif proportionnel/réel.

Le tarif capacitaire consiste à fairecontribuer le prosumer aux coûts duréseau à hauteur de 62,24 % de cequ’aurait payé un utilisateur du ré-seau classique, pour les compo-santes distribution et transport, pourune consommation électrique équi-valente.

Pour le tarif proportionnel/réel, l’uti-lisation de compteurs communicantspermet de mesurer les échangesd’énergie avec le réseau (compteurDouble Flux - DF). L’utilisation de telscompteurs favorisera aussi l’optima-lisation de l’usage de l’énergie et sonpartage au travers de communautésd’énergie.

QUELS SONT LES COÛTS EN PRA-TIQUE AUJOURD’HUI ? Voici quelques données chiffréespour illustrer la question.

1. Installation Compteur doubleflux (DF)a) Coût 155 € HTVA rembourséjusqu’au 31/12/2023 (si budget suffi-sant). Si votre caisson de compteurs actuelest trop ancien, vous devrez suppléer

le prix d’un nouveau caisson (environ100 €). La base des caissons compa-tibles est gris clair avec des encoches.b) A commander à ORES minimum 6mois avant la date de placement sou-haitée qui au mieux correspond à ladate du relevé annuel afin d’engloberune année complète de consomma-tion. Dans la pratique, actuellement,les 6 mois de délai peuvent se réduireà quelques jours !

➩ suite en page 10

Fauquez s’est inscrit dans la dé-marche initiée par les Amis de la Pro-preté i3 qui facilitent l’action deshabitants et agissent en partenariatavec un entrepreneur local et la Com-mune.Merci à tous les participants,Merci à La Maisonnée pour saconstante participation et motiva-tion,Merci à Michael Bonnet de nous avoirpermis de nous rassembler autour dece patrimoine unique au monde, laChapelle de Verre,Merci à Fabienne Mollaert pour lasoupe et les boissons offertes à l’is-sue de l’opération.

Vous aussi désirez réaliser uneopération Mon Quartier C’est DansLa Poche, ou souhaitez nous re-joindre ? Contactez-nous sur notrepage Facebook « Les Amis de laPropreté i3 » ou contactez les API3([email protected]).

Pour les Amis de la Propreté Ittrois(API3) - Emmanuel Gervy, Guy Go-

deau, Cédric Larcin, Anne Lucas,Clarisse Tissot, Didier Verboomen,

Marie-Madeleine WiewautersLes partenaires : La Chapelle de

Verre et la Commune

ENVIRONNEMENT

QUELQUES MOMENTS BEAUX ET FORTS VECUS LE DIMANCHE 21MARS À FAUQUEZNous avons vécu des moments beaux et forts ce dimanche matin du-rant la 6è opération Mon Quartier C’est Dans La Poche à Fauquez :- Beaux, par la participation d’une quinzaine de personnes venuesseules ou en groupe, aussi accompagnées d’enfants,- Forts par la détermination d’avoir un impact positif.

AUX PROPRIÉTAIRES DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES LE POINT SUR LE TARIF « PROSUMER »Les consommateurs d’énergie qui produisent tout ou partie de l’énergiequ’ils consomment (qui portent le doux nom de « prosumers ») doiventdepuis octobre dernier s’acquitter d’une charge financière liée à l’usagedu réseau. Qu’en est-il exactement ? Votre coopérative Énerg’Ittre vouséclaire sur la question.

Prosumer : quelles options pour les propriétaires de panneaux phtotovol-taïques ?

Energ’Ittre vous informe

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Nous avons le regret de vous an-noncer le décès de ChristianeBourleau survenu le 20 avril 2021,fort active dans la communauté it-troise, dans les activités parois-siales et surtout à l'aide despersonnes âgées et souffrantes.L’équipe du Centre culturel pré-sente ses sincères condoléancesaux proches de Christiane Bour-leau et plus particulièrement à sasoeur Georgette et à son frère, Ro-bert, qui nous a transmis ce mot :

Tu nous quittes déjà, tu nous quittessi tôt, trop tôt. Tu nous quittes dans la discrétion,sans crier gare, avec toute cette hu-

milité qui a marqué toute ta vie. Unevie bien remplie que tu as choisi demener seule, sans doute pour êtreplus au service de papa et mamanque tu as courageusement chou-choutés jusqu’au dernier moment. Etpuis, tu as connu une autre solitudedans cette grande maison remplie detant de souvenirs.

Devant cette solitude, tu as choisi det’occuper de la solitude des autres,de toutes ces personnes qui vivaientdes moments difficiles. Dans les rési-dences pour porter la communionou un peu de réconfort. Aussicomme visiteuse de malades dansles hôpitaux pour offrir un sourire,

quelques mots gentils. Pour eux, tuas été présente pour les aider, les ras-surer, les accompagner, toujours dis-ponible dès que tu étais sollicitée,courant en tous sens pour n’oublierpersonne.

Mais c’était un peu toi que tu oubliaiset jamais tu n’écoutais nos mises engarde. De frêle, tu es devenue souf-frante et comble de l’injustice, nousn’avons pas pu t’entourer lorsquenous aurions, à notre tour, pu te ré-conforter. C’est une injustice difficileà supporter et qui rend ton départencore plus douloureux. Frêle Christiane, généreuse Chris-tiane, tous, nous t’aimerons toujours

pour cette belle leçon de vie qui a ré-pandu tant de bonheurs à tous ceuxqui en avaient besoin.

Robert Bourleau, frère de Christiane Bourleau

HOMMAGE

ENVIRONNMENT

2. Tarification prosumer

a) Sans compteur DF- kWe = puissance installée la plusbasse (installation photovoltaïque). C.à.d la puissance crète kWc installéesi inférieure à la puissance de l’ondu-leur.(ces deux données sont sur votre fac-ture d’achat de l’installation)La puissance de l’onduleur dans l’au-tre cas.- kWhe produits théorique = kWe x910 kWh(rappel : kW = puissance de l’installa-

tion – kWh = énergie produite ouconsommée)- Par défaut, la partie d’énergie solli-citant le réseau est de 62,24 % (hypo-thèse de 37,76 %d’auto-consommation instantanée)- Facturation = kWhe x 0,6224 x 0,15€/kWh (tarif transport et distribution)

b) Avec compteur DF- Mêmes données de base- Facturation = kWhe réellement pré-levés sur le réseau x 0,15 €/kWh (tariftransport et distribution)

c) Exemple :- Données de base : kWc/panneau xnb de panneaux : 32 x 170 kWc = 5.440 kWc onduleur : 6.500 kWvaleur à prendre en considération, laplus basse des 2 : 5.440 kWe- Sans compteur DF : 5.440 kWe x 910kWh/kWe x 0,6224 x 0,15 = 462,17€/an- Avec compteur DF et auto-produc-tion de 50 % (2720 kWh) = 2.720 kWex 910 kWh/kWe x 0.15 = 371,25 €/an

L’équipe d’Énerg’Ittre

Sources : 3 interlocuteurs : ORES –CWaPE – Service Public de Wallonie -Energiehttps://www.ores.be/particuliers-et-professionnels/compteur-double-fluxhttps://www.cwape.be/node/150https://energie.wallonie.be/fr/une-prime-pour-compenser-le-tarif-pro-sumer.html?IDC=9979&IDD=145380

Votre coopérative Énerg’Ittre restedisponible en cas de [email protected]

AUX PROPRIÉTAIRES DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES LE POINT SUR LE TARIF « PROSUMER » (SUITE PAGE 9)

SOLIDARITÉ

UNE NOUVELLE PEINTURE À L'ÉGLISE SAINT PIERREDes citoyens de l'entité se sont co-tisés pour offrir une peinture àl'église St. Pierre de Virginal.

Elle mesure 1,4m. Sur 2m. Elle repré-sente un soldat rendant visite à unmourant et l'apparition de la SainteVierge. Cette œuvre a été réalisée parun peintre italien en 1920.

Je remercie toutes les personnes quiont participé à la collecte pour quenotre église s'enrichisse de ce ta-bleau, Monsieur Jacques Sempelsqui a réalisé le travail d'encadrement

gratuitement et Monsieur le curépour avoir accueilli cette œuvre dansson église. Vos dons ont permisl'achat du tableau et son encadre-ment. La somme restante a été dépo-sée chez le trésorier de la fabriqued'église.

Dans un avenir proche, les personnesayant cotisé seront invitées à l'églisepour admirer ce tableau et boire leverre de l'amitié.

Au nom des donateurs, Jacques Vanderlinden

DÉCÈS DE CHRISTIANE BOURLEAU

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ATELIERS

DES FUTURS ARTISTES À ITTRE ! Plus de la moitié des jeunes de noscours hebdomadaires de dessin-pein-ture ont remporté un prix à l'occasion

de la 64e édition du Concours de Des-sins dans le journal Le Soir !Quelle fierté pour eux mais aussi pournotre animatrice, Pascale Goffaux, qui

partage, chaque semaine, sa passionavec eux. A tous les jeunes qui ontparticipé : vous pouvez être fiers devous !! Bravo à Bochard Faustine, La-

deuze Capucine, Baddi Emilie, Delher-mite Zoé, Perniaux Robin et WaterlotGabrielle.

Olivia Kropek, animatrice

CONCOURS DE DESSIN DU JOURNAL «LE SOIR» PLUSIEURS PRIX DÉCERNÉS À DE JEUNES ARTISTES ITTROIS

Emilie Baddi

Robin PerniauxFaustine BochartGabrielle Waterlot

Alexandre Van Molle

Maelys Ladeuze Zoé Delhermite

Capucine Ladeuze Luna Waterlot

Thibault Bouesnard

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* L’article évoque le retard dans lavaccination en Cisjordanie et à Gazamais omet d’en préciser les causes.Ces zones sont infiltrées par les ma-fias islamistes dont les caïds caillas-sent les véhicules médicauxisraéliens qui cependant veulent leurvenir en aide. Le même phénomènese passe dans les banlieues fran-çaises où les véhicules de pompiers,de médecins ou les ambulances sontrégulièrement caillassées et retar-dent d’autant la mise en place dessecours.

* Les colonies israéliennes ne sontpas illégales selon le droit internatio-nal, mais sont à la fois légales et illé-gales en même temps selon deuxversions d’un même texte qui ontmême valeur juridique.L’article 242 des Nations Unies sti-pule qu’Israël «doit évacuer des ter-ritoires qu’elle occupe» (versionanglaise) ou «doit évacuer les terri-toires qu’elle occupe» (version fran-çaise). La version anglaise tient

compte de l’évolution dans le tempset parle d’une partie des territoiresalors que la version française estfigée dans le temps et parle de la to-talité des territoires.

* Soutenir une des parties et pas l’au-tre, c’est entrer dans le jeu de laguerre des mots qui précède généra-lement la guerre tout court. Je nevois pas l’intérêt que nous aurions àentrer dans l’arène et à se départir denotre rôle d’arbitre. Notre pays peutêtre fier de nos compromis belgo-belges et de la paix qui y règne. Atous ceux qui veulent importer cheznous le conflit israélo-arabe, je ré-ponds que ce ne sont pas nos amisflamands qui ont posé des bombes àBruxelles et à Zaventem (ni à Paris,Londres, Madrid, ...)

* Il n’y a pas juridiquement de «terrespalestiniennes» étant donné qu’il n’ya jamais eu d’état arabe en Cisjorda-nie et à Gaza. De nombreux leadersarabes ont refusé la création d’un

état arabe palestinien dans ces deuxzones parce qu’ils revendiquent la to-talité de l’ancienne Palestine britan-nique, remettant en cause la décisionde l’ONU qui crée l’Etat d’Israël. Il y aune incohérence dans le discours deschefs arabes palestiniens qui à la foisrevendiquent l’application des textesde l’ONU (dans la version qui les in-téresse) et rejettent ceux qu’ils esti-ment non conformes à leuridéologie.

* Le conflit israélo-arabe n’a pu êtrerésolu entre autres à cause de pres-sions étrangères. Arte nous révèleque Jacques Chirac aurait fait pres-sion sur Yasser Arafat pour faireéchouer les accords d’Oslo. Voir ledocumentaire de Norman Percy etMark Anderson : «Israël et les Arabes,une paix insaisissable. Les négocia-tions de la dernière chance (1999-2000)», Arte, 15 mars 2006 20h40

* Il y a confusion entre la défensed’une paix juste et durable (et doncaussi bien des populations civiles is-raéliennes que des intérêts arabespalestiniens) et celui de la cause pa-lestinienne, jadis nationaliste et au-jourd’hui teintée d’argumentsreligieux, qui est très souvent vio-lente. L’article souligne à juste titre

que tous les arabes ne sont pas mu-sulmans mais oublie de dire que lesArabes chrétiens furent chassés deGaza par les islamistes du Hamas.L’article ne parle pas des tirs de ro-quettes par les militants du Hamascontre les populations civiles israé-liennes, ni du terrorisme de l’O.L.P.qui fit de nombreux morts, notam-ment la tuerie effroyable aux JeuxOlympiques de Munich. L’articleomet aussi de parler des massacresde civils chrétiens libanais par les mi-liciens de l’O.L.P. qui enclenchèrent laguerre civile libanaise, et notammentles représailles par les milices chré-tiennes à Sabra et Chatilla.

* L’article ne parle pas des vrais pro-blèmes, notamment économiques.Le plan de paix de Donald Trumpprévoyait une aide massive desSaoudiens (50 milliards de dollars)pour le développement économiquede la Cisjordanie et de Gaza.

Thierry VeytIttrois

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EXPRESSION

JOURNÉE DE LA TERRE ET SOLIDARITÉ AVEC LES ARABES PALESTINIENS : UNE AUTRE APPROCHEL’article «Une journée de la Terre en solidarité avec le peuple palesti-nien" paru dans Le Petit Tram d’avril 2021 me paraît partial, partisan etme semble regorger d’informations parcellaires voire erronées. L’enferest pavé de bonnes intentions, dit-on. A force d’être trop partisans, letexte me paraît inciter le lecteur à prendre position et à s’engager sur lavoie de la violence alors que les auteurs prétendent défendre la paix.

CITOYENS ITTROIS, CETTE RUBRIQUE VOUS APPARTIENT. SON RÔLE EST D’OFFRIR À CHACUN D’ENTRE VOUS UNE PLACE POUR S’EXPRIMER LIBRE-MENT DANS LE RESPECT DES AUTRES. LES PROPOS TENUS ICI N’ENGAGENT QUE LEURS AUTEURS. L’ÉQUIPE DU CENTRE CULTUREL EN ASSURE UNI-QUEMENT LA MISE EN PAGE ET LE RESPECT DU DROIT DE RÉPONSE. ET POUR PRÉSERVER LA TRANSPARENCE ET L’IMPARTIALITÉ, LE CENTRE CULTURELS’EST DOTÉ D’UN COMITÉ D’ACCOMPAGNEMENT COMPOSÉ DE 6 MEMBRES QUI, SEULS, SONT HABILITÉS À ACCEPTER OU REFUSER UN ARTICLE (MA-JORITÉ SIMPLE). (LE RÈGLEMENT D’ORDRE INTÉRIEUR DE CETTE RUBRIQUE EST DISPONIBLE SUR DEMANDE)

LA RÉDACTION DU PETIT TRAM

En mars 2002, Henri Weber, curé deHaut-Ittre, et Marco Abramowicz, sonvoisin et membre de l’associationUnion des Progressistes Juifs de Bel-gique, décident de créer PJPO Ittre.C’est indignés par la violence de l’ar-mée israélienne lors de la recon-quête des territoires palestiniensautonomes (suite aux Accordsd’Oslo) et notamment du massacredu camp de réfugiés de la ville de Jé-

nine, qu’ils convoquent une réunionde citoyens d’Ittre, qui devient fon-datrice de PJPO.Dans le bilan des 20 ans d’actions dePJPO, nous voulons, ici, mettre enévidence les trois voyages-missionsque nous avons organisés en Pales-tine et en Israël. En fait, deux en Cis-jordanie et Jérusalem-Est à larencontre des Palestiniens vivantsous occupation de l’administration

militaire et de l’armée israélienne, latroisième à la rencontre des Bé-douins du Naqab (Negev).

Après chaque mission, nous organi-sions des comptes-rendus au coursdesquels nous relatons à un publicnombreux et intéressé nos rencon-tres tant palestiniennes qu’israé-liennes. Sur le terrain, nous avons punous rendre compte, du développe-ment de l’invasion des colonies illé-gales israéliennes protégées parl’armée ; des brimades de toutessortes pour décourager les fermierset les pousser à partir ; des démoli-

tions de maisons, notamment bé-douines.C’est sur ce terrain et au contact deces témoins que nous sommes arri-vés à la compréhension que le sio-nisme était un projet juif decolonisation. Nous considérons no-tamment que l’accusation « antisio-nisme égale antisémitisme » trouveson origine dans la propagande is-raélienne et agit malheureusementcomme un épouvantail dans l’opi-nion publique occidentale.

DROIT DE RÉPONSE DE PJPO ITTRE À MONSIEUR VEYT En complément des informations sérieuses sur la culpabilité d’Israëlconcernant le droit international fournies par François Dubuisson (voirtexte ci-joint), il nous semble important, en quelques mots, de préciserqui nous sommes et surtout le pourquoi de notre action à Ittre.

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1. Le refus de vaccination des Pales-tiniens résidant à Gaza et en Cisjor-danie est bien le résultat d’unedécision politique adoptée et assu-mée par le gouvernement israélien,et dénoncée par de nombreusesONG des droits humains (voir:https://www.amnesty.be/infos/ac-tualites/article/israel-priver-palesti-niens-vaccins-temoigne-discrimination).

2. Toutes les colonies israéliennes sontillégales au regard du droit internatio-nal, comme le rappelle la résolution2334 du Conseil de sécurité des Na-tions Unies, adoptée en 2016 : « Réaf-firme que la création par Israël decolonies de peuplement dans le Ter-ritoire palestinien occupé depuis1967, y compris Jérusalem-Est, n’aaucun fondement en droit et consti-tue une violation flagrante du droitinternational ». Ce constat a égale-ment été fait par la Cour internatio-nale de Justice (avis de 2004) et laCour de Justice de l’Union euro-péenne (arrêt de 2019). Ceci estégalement la position constante del’UE et de la Belgique.

3. Il y a bien un « territoire palesti-nien » constitué de Gaza, de la Cis-jordanie et de Jérusalem-Est. Dansde très nombreuses résolutions, leConseil de sécurité de l’ONU se ré-fère aux « Territoire palestinien oc-cupé depuis 1967, y comprisJérusalem-Est » (Résolution 2334). Ilexiste même un « État de Palestine», qui est membre de l’UNESCO, Étatobservateur aux Nations Unies ouencore membre de la Cour pénaleinternationale (CPI). Dans sa déci-

sion rendue en février 2021, laChambre préliminaire de la CPI ad’ailleurs jugé que le territoire de laPalestine doit être considérécomme s’étendant « aux territoiresoccupés par Israël depuis 1967, à sa-voir Gaza et la Cisjordanie, y comprisJérusalem-Est. »

4. Cela fait bien longtemps quel’OLP a reconnu l’existence de l’Étatd’Israël (Lettres de reconnaissancemutuelle entre l’OLP et Israël, 9 sep-tembre 1993), revendique l’établis-sement effectif d’un État palestiniensur les lignes de 1967 et a renoncé àla lutte armée. La Ligue arabe a pro-posé en 2002 un plan de paix envue d’une reconnaissance complètede l’État d’Israël, qui a été ignoré parle gouvernement israélien. Commele souligne la résolution 2334, « lacréation par Israël de colonies depeuplement dans le Territoire pales-tinien occupé depuis 1967 consti-tue un obstacle majeur à laréalisation de la solution des deuxÉtats et à l’instauration d’une paixglobale, juste et durable ». Les deuxparties ne peuvent dès lors êtremises sur le même pied. Il y a un Étatoccupant, qui colonise un territoirequi ne relève pas de sa souverai-neté, et un peuple vivant sous occu-pation, qui doit voir son droit àl’autodétermination pleinement dé-fendu et protégé.

François DubuissonProfesseur de droit international

à l’ULB

EXPRESSIONEnfin, un point également importantest le fait que notre groupe PJPO Ittrene peut accepter d’associer les Pales-tiniens, comme d’ailleurs n’importequel autre groupe humain ou peu-ple, à la violence, et de justifier ainsides mesures sécuritaires et répres-sives qui couvent en réalité un projetcolonial. En choisissant d’accompa-

gner notre texte des paroles du rap-peur français Kery James qui parle desviolences en disant que « Ce sont là deschoses que je ne cautionne pas et queje condamne clairement », nous mani-festons notre soutien aux Palesti-niens agissant pour et par la paix.Créer un amalgame entre Palesti-niens et violence a un but idéolo-

gique et ne peut conduire qu’à l’in-verse de la paix recherchée.Nous espérons, pour les 20 ans dePJPO-Ittre, pouvoir continuer à infor-mer les Ittrois et toutes celles et ceuxqui sont interpellés par la persistancede l’occupation et de la colonisationdes territoires appartenant aux Pa-lestiniens, en organisant une ou plu-

sieurs rencontres-débats qui aurontpour objectif de documenter, d’expli-quer et de réagir à cette situationd’injustice et d’oppression.

Pour le groupe PJPO IttreMarco Abramowicz, Geneviève

Freres, Éric de Moffarts

L’AVIS D’UN SPÉCIALISTE ENDROIT INTERNATIONAL : FRANÇOIS DUBUISSONLa réaction de M. Veyt, au-delà des jugements de valeur et des opi-nions personnelles qu’elle exprime, contient de très nombreuses er-reurs manifestes, tant factuelles que juridiques. En se concentrantprincipalement sur ces dernières, voici quelques précisions qui per-mettront de rétablir une vue correcte d’aspects essentiels des para-mètres du conflit israélo-palestinien.

Nous vous proposons huit se-maines de stages avec une thé-matique différente chacuned’entre elles.

Au programme : Danse (hip-hop, funk, moderne, …) Choré-graphies, Spectacle et activitéscréatives !

Du lundi au vendredi du 5 juil-let au 30 août de 9h à 16h.

Les enfants sont répartis pargroupes selon leurs tranchesd’âge.

Retrouvez le programme dé-taillé ainsi que le formulaired’inscription sur notre site.

VENEZ DANSER TOUT L’ÉTÉ À PAS À PAS !

STAGES

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D’OÙ VIENT ET OÙ VA L’ARGENT ? … L’ORDINAIRE ET L’EXTRAORDINAIRE

Le budget se compose de deux parties :

Le budget ordinaire : il correspond à tout ce quiest de l’ordre du fonctionnement courant d’unecommune : les frais de personnel, les loyers, lesfournitures… Plus précisément, il s’agit de toutesles recettes et les dépenses récurrentes permet-tant le fonctionnement journalier de la commune.

Le budget extraordinaire : il comprend toutes lesrecettes et dépenses liées à des investissements. Ilconcerne toutes les opérations qui modifient lepatrimoine communal, comme les ventes ouachats de bâtiments, les subsides en capital pourinvestissements…

Ces deux parties sont totalement distinctes et lepassage de l’une à l’autre est régi par des règlesprécises.

Voici comment cela se présente pour le budget2021 de la commune d’Ittre

COMPRENDRE LA STRUCTURE D’UN BUDGET :COMPARAISON AVEC UN MÉNAGE (1/2)La comparaison entre un budget communal etcelui d’un ménage est utile pour expliquer lestermes de la comptabilité publique. Elle permetd’appréhender de manière plus directe en quoiconsiste telle entrée ou sortie d’un budget public.Néanmoins, il serait illusoire de croire qu’une com-paraison permanente est possible. Pour plusieursaspects de la comptabilité publique, la référenceau budget des ménages n’est pas envisageable.

LE BUDGET ORDINAIRE

LES RECETTES ORDINAIRESElles rassemblent toutes les entrées prévues quipermettent d’assurer le fonctionnement de lacommune, de ses services.

Elles sont de quatre types :

1. Les recettes de prestations- les loyers des logements et salles que la com-mune possède et loue ; - les services rendus par la commune : par exemple,l’intervention des parents au niveau des crèches oudes garderies scolaires de la commune ;- les redevances payées par Sibelga (et d’autres)pour occuper l’espace public souterrain avec sescâbles électriques et ses conduites de gaz➩ Cela correspond au(x) salaire(s) dans une fa-mille, à un éventuel loyer perçu si le ménage pos-sède un bien mis en location...

2. Les recettes de transferts (impôts, taxes etsommes versées par d’autres pouvoirs publics)- les dotations de la Région wallonne octroyéesaux communes ;- les impôts et taxes communaux ;- les subsides pour le personnel enseignant dontle salaire est majoritairement pris en charge par laFWB ;- les autres transferts (dont une partie des subsidesissus des autres niveaux de pouvoir)➩ Cela correspond aux allocations familiales per-çues par un ménage, aux allocations de la mu-tuelle après une naissance...

3. Les recettes de dettes (dettes d’autres institu-tions qui paient des intérêts à la commune)- les dividendes : part de bénéfice d’une sociétédont la commune détient une part des actions (Si-belga, Dexia...) ;- les intérêts de placements : rémunération d’unplacement fait par la commune auprès d’unebanque (quand la commune dispose de liquiditéssur son compte et qu’elle peut les placer de ma-nière temporaire)➩ Cela correspond aux intérêts versés par la

banque sur un compte personnel, dividendesd’actions...

4. Les recettes de prélèvements- utilisation des fonds de réserve et des provisions(constitués au moyen des dépenses de prélève-ment) ;- seul un fonds de réserve ordinaire peut être uti-lisé pour financer le service ordinaire. (Il ne seraitpas sain de financer des dépenses courantes àl’aide du produit de la vente de biens patrimo-niaux)➩ Cela correspond à un retrait d’argent sur uncompte d’épargne

LES DÉPENSES ORDINAIRESElles correspondent à tout ce qui est dépensé aumoins une fois par an et qui est indispensable aufonctionnement quotidien de la commune.Elles sont de 5 types :1. Les dépenses de personnel (l’ensemble desfonctionnaires employés par la commune et quisont au service des citoyens)- les services communaux de l’administration (lestravaux publics, la population…) ;- le personnel enseignant, subsidié par les Com-munautés française et flamande➩ Cela correspond au salaire versé à une per-sonne pour le ménage, pour le jardinage…

2. Les dépenses de fonctionnement (tout ce quiest nécessaire au fonctionnement quotidien desservices)- les dépenses indispensables, telles que le paie-ment des factures de téléphone, les frais d’électri-cité, l’entretien des parcs, etc➩ Pour un ménage, les coûts de chauffage, l’élec-tricité, l’alimentation… Il pourrait aussi s’agir descoûts liés à l’entretien annuel de la voiture, maispas son coût d’achat qui correspond à un investis-sement à prévoir à titre exceptionnel.

3. Les dépenses de transferts (sommes transfé-rées à d’autres institutions pour financer leur per-sonnel et fonctionnement quotidien)- la dotation au CPAS : la commune exerçant la tu-telle sur le CPAS est obligée d’intervenir financiè-rement dans son fonctionnement ;- la dotation à la zone de police et à la zone de se-cours : la commune intervient dans le financementde la police et des pompiers ;- les autres dépenses : il s’agit principalement dessubsides que la commune octroie à certainesASBL, aux organes de culte et les montants que lacommune reçoit de l’Union Européenne qu’elledoit rétrocéder à d’autres partenaires dans le cadrede projets spécifiques ;➩ Cela équivaudrait aux montants qu’un ménageverse à d’autres qui réaliseront les dépenses ; c’est

CITOYENNETÉ

Ce mois-ci, nous allons essayer de comprendre comment apparaissent (sous quelle forme sont classés), dans un budget communal, les prévisionsde recettes et les prévisions de dépenses pour l’année entière à venir. Vous avez des remarques ? Des questions ? Vous désirez aller plus loin ? … N’oubliez-pas qu’une formation, accessible à tous et axée sur la com-préhension et la lecture du budget de notre commune, est prévue en septembre 2021 ! Pré-inscriptions via l’adresse : [email protected]

RECETTES ET DÉPENSES D’UNE COMMUNE : COMMENT ÇA MARCHE ?

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le cas d’un paiement à une maison de repos, d’unepension alimentaire, d’une aide financière aux en-fants lors de leurs études…

4. Les dépenses de dettes- la charge des emprunts d’investissements : rem-boursement annuel des emprunts faits par la com-mune pour financer ses investissements ;➩ Le remboursement d’un emprunt pour l’achatd’une maison ou le fi nancement des travaux …

-la charge des emprunts de trésorerie : intérêts rela-tifs à une avance de fonds demandée à la banque

pour payer les salaires et le fonctionnement (géné-ralement, en attendant l’arrivée tardive de recettes,ou alors si la commune est en déficit courant)➩ Les intérêts à payer après avoir été en négatif surson compte en banque…

5. Les dépenses de prélèvements- sommes prélevées sur les excédents budgétairespar la commune pour alimenter des fonds de ré-serves ordinaires ou extraordinaires (pour financerdes dépenses d'investissement sur fonds propres )ou des provisions ( pour faire face à des charges fu-tures importantes )

- il est possible de réaliser un transfert de l’ordinairevers l’extraordinaire, mais seulement dans ce sens-là ;➩ Dans un ménage, il s’agirait d’une situation où ondispose d’un surplus sur son compte courant, en finde mois ou d’année, qu’on place sur un compteépargne ou qu’on utilise pour rembourser plus viteun emprunt.

Le mois prochain, nous continuerons notre com-paraison entre le budget communal et celui d’unménage, en analysant cette fois les recettes et lesdépenses extraordinaires.

Karim Sarton, animateur

CONSEIL COMMUNAL

CITOYENNETÉ

Présents : Christian Fayt (EPI), Françoise Peeter-broeck (EPI), Pascal Henry (MR), Fabienne Mol-laert (EPI), Lindsay Gorez (MR), Jacques Wautier(EPI), Arthur Deghorain (EPI), Paul Pierson(EPI), Alizée Olivier (MR), Hélène de Schou-theete (I.C.), Ferdinand Jolly (I.C.), Daniel Van-kerkove (I.C.), Pascale Carton (I.C.), ChantalVanvarembergh (I.C.), Luc Schoukens (Pacte),Pol Perniaux (Pacte).Claude Debrulle (Pacte) arrive en cours deséance.

1. COVID-19 - POINT SUR LA SITUATION MESURES - PRISE D'ACTEChristian Fayt (EPI) déclare que la vaccinationse poursuit lentement. Les sites de Ronquières etde Tubize tournent à plein régime, avec des filesd’attente. Un document a été transmis à toute lapopulation pour informer sur la vaccination. LeBourgmestre en profite pour remercier l’adminis-tration pour son travail.

Il y a eu quelques soucis sur la commune, notam-ment à la crèche de Virginal qui a dû être fermée,ainsi qu’une classe de l’école libre. Des nouvellesmesures ont été prises : les enfants doivent por-ter des masques. La commune a pu se procurerdes masques pour que chaque enfant de quatreécoles du territoire puisse en avoir un. Au stadeactuel, 645 personnes ont été touchées par leCovid-19 depuis le début de la crise sur le terri-toire. 21 cas ont été recensés les 7 derniers jours.L’Administration et le Collège essayent d’avancerau jour le jour, et d’attendre chaque comité deconcertation pour mettre en place ce qu’il faut. Ily a aussi des réunions régulières avec le gouver-neur, mais aussi avec les 4 bourgmestres del’Ouest du Brabant wallon. Le Bourgmestre invitetoutefois à rester attentif parce que les chiffresremontent rapidement dans la région.Luc Schoukens (Pacte) essaye de bien compren-dre pourquoi il a été nécessaire de fermer lasixième primaire de l’école libre de Virginal.Christian Fayt (EPI) répond que cela était obli-gatoire parce que la médecine scolaire l’a décidé.Quand un professeur est malade, ou lorsquedeux enfants de la même classe sont touchés,

c’est ce qui est imposé par la médecine scolaire.

Luc Schoukens (Pacte) se demande si cela n’au-rait pas été plus simple de dire à ces deux élèvespositifs de ne pas venir et que l’école continue.

Christian Fayt (EPI) répète que ce n’est pas cequi est recommandé par la médecine scolaire.Quand il n’y en a qu’un, c’est ce qui est fait, touten demandant aux parents d’être vigilants. Maisdès que deux élèves sont malades, la classe estfermée. Il normal de se poser des questions. Tou-tefois, il estime que tout le monde tente de faireau mieux, avec des règles qui diffèrent parfoisénormément d’un milieu à l’autre.

Pol Perniaux (Pacte) revient sur le documentdistribué aux habitants. Il est mentionné que lespersonnes qui en ont besoin peuvent bénéficierde la gratuité du minibus de la commune pour serendre sur leur lieu de vaccination. Cela a-t-il dusuccès ? Christian Fayt (EPI) confirme que c’esten effet proposé, mais qu’il n’y a actuellementpas beaucoup de demandes. Pol Perniaux(Pacte) se demande s’il n’y a pas moyen de com-muniquer plus encore sur cette mesure. Chris-tian Fayt (EPI) confirme que c’est prévu,notamment avec la page Facebook et le site in-ternet. Hélène de Schoutheete (I.C.) n’est pasconvaincue que les personnes qui en ont besoinutilisent ces canaux-là. Ne peut-il pas y avoir untravail du CPAS pour recontacter les personnesqui bénéficient, par exemple, des repas à domi-cile ? Jacques Wautier (EPI) déclare qu’il a étédemandé à des personnes qui connaissent beau-coup d’utilisateurs de ce service de rappelerqu’ils pouvaient en bénéficier gratuitement.Christian Fayt (EPI) ajoute que l’information aaussi été transmise par le CPAS. Il fait aussi men-tion d’un numéro d’appel disponible sur le docu-ment informatif pour poser toutes les questionsrelatives à la vaccination à des personnes de l’ad-ministration.

2. FINANCES - SITUATION DE LA CAISSECOMMUNALE 3E TRIMESTRE 2020 - PRISED'ACTEFrançoise Peeterbroeck (EPI) déclare qu’au30/09/2020, les avoirs en caisse et sur lescomptes s’élevaient à 3 515 715,84 EUR. Elle ex-plique ensuite la répartition sur les différentscomptes.

3. FINANCES - SITUATION DE LA CAISSECOMMUNALE 4E TRIMESTRE 2020 - PRISED'ACTEFrançoise Peeterbroeck (EPI) déclare qu’au31/12/2020, les avoirs en caisse et sur lescomptes s’élevaient à 5 314 400 EUR. Elle ex-plique ensuite la répartition sur les différentscomptes.

4. ALLÈGEMENT DE LA FISCALITÉ LOCALE -COMPENSATION FISCALE AUX COMMUNESET PROVINCES WALLONNES COVID 19 – DÉ-CISIONFrançoise Peeterbroeck (EPI) rappelle qu’enjuin 2020, la décision avait déjà été prise d’annu-ler certaines taxes pour l’année 2020. Ici, il s’agitdonc de recommencer cette compensation enannulant pour 2021 une série de taxes et de re-devances, avec notamment la redevance sur l’oc-cupation du domaine public et l’installation deterrasses, la taxe sur les loges foraines, la rede-vance sur les échoppes de marché, la taxe sur lespanneaux publicitaires. Cela revient donc à unmontant de 29 656 EUR, qui sera inscrit en MB1.Une compensation sera normalement prévue auniveau régional.Hélène de Schouheete (I.C.) se demande dansquelle proportion la Région va intervenir. Fran-çoise Peeterbroeck (EPI) explique que pour lesmesures prises en 2020, ils ont couvert la totalitéde la différence. Hélène de Schoutheete (EPI)se demande si d’autres actions sont prévuespour aider la population. Françoise Peeter-broeck (EPI) répond que si autre chose estprévu, cela sera présenté dans d’autres points duconseil communal.VOTE : Oui (16 – Unanimité)

CONSEIL COMMUNAL DU 23 MARS 2021

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5. MARCHÉ PUBLIC DE TRAVAUX POUR LARÉSOLUTION DES PROBLÈMES DE COULÉESDE BOUE AU CENTRE SPORTIF DE VIRGINAL -DÉCISIONJacques Wautier (EPI) explique qu’il y a diffé-rents problèmes à régler au Centre Sportif. Ilexiste notamment un problème de coulées deboue. Il est donc proposé ici de passer un mar-ché pour éliminer les eaux qui entrent dans lasalle, qui causent des coulées de boue le long dubâtiment à l’extérieur et celles qui inondent leterrain de hockey. Ce marché comprend donctrois volets, pour un total de 63 464 EUR TVAC.Pascale Carton (I.C.) demande si une garantiedécennale de l’architecte ne devrait pas être pré-vue dans ce cas ? Lindsay Gorez (M.R.) confirmequ’il existe une garantie décennale, mais ici, lapremière étape est d’évacuer les terres. Pour l’hu-midité à l’intérieur du bâtiment, c’est surveillé.Mais il est important de préserver les infrastruc-tures extérieures pour éviter d’avoir d’autres pro-blèmes à l’intérieur. La RCA (Régie CommunaleAutonome) suit tout cela avec attention.

Pol Perniaux (Pacte) se pose également la ques-tion de la responsabilité. A qui incombe-t-ellepour ces écoulements de boue et d’eau dans lasalle ? Est-il normal que la commune en assure lacharge financière ? Christian Fayt (EPI) expliqueque le projet a été mal pensé dès le départ, etqu’il faut maintenant prendre toutes les disposi-tions pour essayer de sauvegarder le terrain dehockey. Ça aurait pu être mieux pensé. Le dossiera été étudié pour être réalisé de la façon la moinschère possible, mais cela demande des engins etde l’ingénierie dont la commune ne dispose pasen interne. Pol Perniaux (Pacte) insiste : si cela aété mal conçu, en tous les cas, la commune nedevrait pas être responsable. Jacques Wautier(EPI) explique qu’il y a eu un problème deconception. Le talus a été accepté, et forcément,il entraîne des coulées d’eau et de boues qu’il au-rait fallu récolter. La situation existe, il faut doncla régler. Les propositions de conception ont étéacceptées telles qu’elles, elles ont été réaliséescomme prévu. Lindsay Gorez (M.R.) appuie : letravail qui a été proposé sur plan a été réalisé. Cen’était pas bien pensé, mais ça a été validé, lacommune est donc responsable. Hélène deSchoutheete (I.C.) s’étonne quand même quel’architecte n’ait pas une assurance pour ce genrede défauts qui pourraient émerger après laconception. Carole Spaute (Directrice Géné-rale) insiste à nouveau : il n’y a pas de problèmede conception à la base. Quand le sens du terraina été changé, il a été imaginé de réutiliser le sur-plus de terres pour en faire des talus.VOTE : Oui (15 – EPI, M.R., I.C., Pol Perniaux (Pacte)) – Abstention (1 – Luc Schoukens(Pacte))

6. RÉNOVATION DE LA TOITURE DES COU-POLES DE L'ÉCOLE COMMUNALE D'ITTRE &DES CORNICHES DU CPAS D'ITTRE – APPRO-BATION DES CONDITIONS ET DU MODE DEPASSATION – DÉCISIONJacques Wautier (EPI) explique qu’il s’agit ici derégler un problème d’infiltration d’eau dans lescoupoles de l’école communale d’Ittre. C’est un

problème de vétusté précoce, mais encore unefois, il y a un problème de cahier des charges. Ilfaut donc les remplacer parce que l’eau couledans les murs. Concernant les corniches du CPAS,c’est un problème de vétusté, mais il est normalde réaliser ces travaux.Luc Schoukens (Pacte) demande si les travauxfont partie de la nouvelle construction. JacquesWautier (EPI) confirme. Luc Schoukens (Pacte)relève que la problématique est semblable aucentre sportif. Jacques Wautier (EPI) précisequand même que, dans ce cas-ci, la garantie dé-cennale est dépassée. L’option choisie était unpeu bon marché, et donc il est normal qu’elletienne moins longtemps.VOTE : Oui (Unanimité – 16)

7. IPFBW - ADHÉSION MP "CERTIFICATION PEBDES BÂTIMENTS PUBLICS" – RATIFICATIONFrançoise Peeterbroeck (EPI) présente cette pro-position d’adhésion à un marché public pour la cer-tification PEB des bâtiments publics proposé parl’Intercommunale Pure de Financement du Brabantwallon. La Commune est déjà dans un marché pu-blic à ce sujet. Il s’agit donc de rejoindre celui-ci dèsque l’autre arrive à échéance, en janvier 2023.VOTE : Oui (Unanimité – 16)

8. IPFBW - PROPOSITION D'ADHÉSION MPAUDIT DES PROCÉDURES ADMINISTRATIVESEN MATIÈRE DE PAIEMENT – RATIFICATIONFrançoise Peeterbroeck (EPI) propose auxconseiller d’adhérer au marché public concer-nant l’audit des procédures en matière de paie-ment. Dans ce cas, une synergie avec le CPASn’était pas possible parce que le CPAS n’est pasaffilié, uniquement la Commune. L’IPFBW prenden charge l’audit.VOTE : Oui (Unanimité – 16)

9. PLAN DE COHÉSION SOCIALE (PCS) - RAP-PORTS D'ACTIVITÉS ET FINANCIERS 2020 -APPROBATION – DÉCISIONArrivée de Claude Debrulle (Pacte)Françoise Peeterbroeck (EPI) présente un rap-port d’activités un peu maigre avec la crise sani-taire. Le Salon de l’emploi a été annulé parl’organisateur principal. Deux ateliers culinairesont été réalisés dans le cadre du projet « Alimen-tation saine et équilibrée ». Trois jardiniers corres-pondant au public-cible du PCS participent aupotager communal. Quatre ateliers couture ontété organisés dans le cadre des activités de ren-contre pour personnes isolées. Enfin, une sessionde deux cours de formation théorique au permisde conduire a pu être proposée. Les autres activi-tés et projets ont dû rester en pause.Au niveau du plan financier, il était prévu 22 408EUR, soit 28 011 EUR avec les 25 % de part com-munale. 22 038 EUR ont pu être justifiées. Il yaura donc 17 630 EUR de subventions.Luc Schoukens (Pacte) se réjouit du type d’acti-vités développées qui lui paraît intéressant. Iltrouve cela dommage que tout cela ait été aussivictime de cette année particulière. FrançoisePeeterbroeck (EPI) le rassure : il y a encore pleind’idées en réserve. Il faut attendre de pouvoir lesmettre en œuvre.VOTE : Oui (Unanimité – 17)

10. RÈGLEMENT COMMUNAL RELATIF ÀL'UTILISATION DU FOUR BANAL COMMUNALET SES ANNEXES – DÉCISIONChristian Fayt (EPI) décrit le document reçu parles conseillers. Il comporte une présentation dufour, qui va pouvoir être utilisé par les autoritéspubliques, les associations et les habitants afinde mettre en avant des préparations culinairespouvant être cuites dans un four de type four àpain ou à pizza. On ne pourra pas y cuire deviande. Le four est sous la compétence du Col-lège, qui va aussi assurer sa promotion et sa miseen avant. Le Bourgmestre estime que c’est untrès bel outil qui va permettre de jolis projets.Le four pourra être utilisé par des associations lo-calisées dans l’entité et les habitants pour 100EUR. Le montant est de 150 EUR pour les per-sonnes n’habitant pas l’entité.VOTE : Oui (Unanimité – 17)

11. FOUR BANAL COMMUNAL - CONVEN-TION DE PARTENARIAT - ASBL CONFRÉRÎYEDÈL TÂRTE AU CRASTOFÉ – DÉCISIONChristian Fayt (EPI) explique que cette conven-tion a été réalisée en pleine collaboration avec laConrérîye dèl Târte au Crastofé. Elle était à la basede ce four, il semblait normal qu’elle soit parte-naire du projet. Cela va apporter une aura tant àla confrérie qu’à la commune de pouvoir l’utiliseret de le mettre en valeur. Ils s’engagent aussi àavoir un œil sur le four et de venir aider les per-sonnes qui demanderaient d’utiliser le four envenant l’allumer et en formant et chapeautantles activités. Il faut savoir que la confrérie a aussifourni le matériel à l’intérieur – les tables, les ou-tils, etc. Pour eux, la convention prévoit donc uneutilisation gratuite.Claude Debrulle (Pacte) aimerait en savoir plussur la nature de cette convention. Christian Fayt(EPI) précise qu’il ne faut pas passer par laconfrérie pour utiliser le four, la réservation sefait par l’administration. Eux doivent aussi signa-ler à l’administration quand ils veulent l’utiliser.Ce n’est pas une sous-traitance. Claude Debrulle(Pacte) note que la confrérie s’engage toutefois àaider les citoyens et les associations. ChristianFayt (EPI) confirme. La commune va aussi y dé-velopper des activités, notamment avec le PCS.Ferdinand Jolly (EPI) déclare que son groupe seréjouit de voir la finalisation de ce projet de four,et aussi que la confrérie ait à disposition un fourpour cuire ses tartes. Tout cela va créer du lien àVirginal. C’est le résultat de sept années de travailacharné de cette majorité, mais aussi de la majo-rité précédente. Le dossier n’était pas facile, il féli-cite les personnes l’ayant mené à bien.VOTE : Oui (15 – Unanimité) – Daniel Vanker-kove (I.C.) et Pascal Henry (M.R.) ne peuventpas voter ce point étant donné qu’ils sont mem-bres de la confrérie.

CONSEIL COMMUNAL

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12. ESPACE BAUTHIER - MISE À DISPOSITIOND'UN LOGEMENT D'URGENCE - MANDAT DEGESTION AVEC LE CPAS – DÉCISIONFrançoise Peeterbroeck (EPI) explique que lelogement d’urgence d’Haut-Ittre se trouve dansun bâtiment qui va être complètement rénové.Un logement s’est libéré à l’Espace Bauthier,c’était donc l’occasion de le transformer en loge-ment d’urgence géré par le CPAS. Il s’agit ici devoter le mandat de gestion entre la Commune etle CPAS.Chantal Vanvarembergh (I.C.) demande si leslogements d’urgence sont souvent utilisés et àquelle fréquence. En fonction de la réponse, nefaut-il pas étudier la possibilité d’en avoir un éga-lement à Virginal et Fauquez ? Françoise Peeter-broeck (EPI) dit que cela est difficile à dire. Il estactuellement occupé depuis plusieurs mois parune famille dont la maison est sinistrée. Maisd’une année à l’autre cela peut être différent.Claude Debrulle (Pacte) félicite la majorité. Enutilisant ce nouveau logement, la Commune dis-pose de deux logements d’urgence, ce qui ré-pond à une nécessité, d’autant plus avec lescirconstances actuelles. Hélène de Schoutheete(I.C.) avait compris que ce nouveau logement al-lait juste remplacer l’ancien le temps des rénova-tions. Françoise Peeterbroeck (EPI) confirme.Lorsque la maison rurale sera terminée, peut-être qu’il y aura alors deux logements d’urgence.VOTE : Oui (Unanimité – 17)

13. BULLETIN COMMUNAL - EXPRESSIONPOLITIQUE - CONVENTION ENTRE LESGROUPES POLITIQUES REPRÉSENTÉS AUCONSEIL COMMUNAL – DÉCISIONChristian Fayt (EPI) explique que ce document

est le fruit de discussions entre les quatre chefsde groupes présents dans le Conseil Communal,dans le but de remettre en ordre la conventionconcernant l’expression politique dans le bulletincommunal. Cela reprend dans les grandes lignesce qui avait déjà été décidé par le passé, maisune répartition de l’espace d’expression a été re-pensée selon la Clé d’Hondt.Luc Schoukens (Pacte) souligne que la réuniona été constructive. La minorité souhaitait bénéfi-cier d’un espace de 2 500 caractères, ce qui a étéaccepté. Claude Debrulle (Pacte) se réjouit lui aussi. Ilconstate que la convention de 2007 tient le coupet a fait ses preuves. C’était alors une belle inno-vation qui permet une prise de parole de chaquegroupe à destination du citoyen.VOTE : Oui (Unanimité – 17)

14. CONSEILS CONSULTATIFS : COMITÉ DE PI-LOTAGE DU PAEDC - DÉSIGNATION D'UN RE-PRÉSENTANT POLITIQUE – DÉCISIONFabienne Mollaert (EPI) expliqué qu’un mem-bre politique M.R. a démissionné de son poste. Ilest remplacé par Bastien Henry.VOTE : Oui (Unanimité – 17)

15. POINT SUPPLÉMENTAIRE PROPOSÉ PARLE GROUPE I.C. ET LE CONSEILLER PACTECLAUDE DEBRULLE : MODIFICATION DU ROIDU CONSEIL COMMUNAL DANS LE CADREDE LA RETRANSMISSION SUR LES RÉSEAUXSOCIAUX.Christian Fayt (EPI) demande aux conseillers deremettre ce point à l’ordre du jour lors d’un pro-chain conseil. Un avis a été demandé à l’UVCW età la Région, il préfère que le point soit abordé

après leurs réponses.Ferdinand Jolly (I.C.) demande que chaqueconseiller s’engage à faire preuve d’éthique et àne pas communiquer avec les citoyens pendantle Conseil. Christian Fayt (EPI) appuie cette de-mande.Hélène de Schoutheete (I.C.) se demande s’iln’y a pas moyen de bloquer la possibilité decommentaires. Christian Fayt (EPI) répond quece n’est pas possible. Cela pose souci, d’autantplus que les gens sont libres de s’exprimer sur lesréseaux sociaux. Hélène de Schoutheete (I.C.)comprend, mais lors des Conseils qui se tiennenten présentiel, les citoyens ne peuvent pas réagirou communiquer avec les Conseillers. Carole Spaute (Directrice Générale) espère ob-tenir des réponses d’ici au prochain conseil. Latutelle a été contactée par plusieurs communesqui rencontrent ce problème, mais il n’y a pasvraiment d’outil juridique pour gérer cela.Hélène de Schoutheete (I.C.) note aussi qu’unefois le Conseil terminé, il ne peut pas être re-trouvé sur le site. Toutefois, les gens ont la possi-bilité d’enregistrer via la page Facebook s’ils lesouhaitent. Carole Spaute (Directrice Géné-rale) explique que la décision a été prise de nepas laisser les vidéos après la retransmission. Sides citoyens manipulent les images ou enregis-trent par d’autres moyens, c’est leur responsabi-lité. Christian Fayt (EPI) assure que toutes cesquestions seront relayées.Lindsay Gorez (M.R.) explique qu’il a été envi-sagé de changer de plateforme, mais cela restemoins accessible pour les citoyens lambdas, quisont souvent habitués à utiliser Facebook plusque d’autres. Hélène de Schoutheete (I.C.) ex-plique que ce serait pourtant une garantie pourla démocratie et une bonne utilisation de la loi.Carole Spaute (Directrice Générale) expliqueque YouTube autorise aussi les commentaires.

16. POINT SUPPLÉMENTAIRE PROPOSÉ PARLE GROUPE I.C. : ÉTAT DES BÂTIMENTS SCO-LAIRES ET LEUR EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE.Ferdinand Jolly (I.C.) présente la motionconcernant l’état des bâtiments scolaires. Il rap-pelle que le Pacte pour un Enseignement d’Ex-cellence contient un objectif stratégique quiévoque la qualité et la quantité suffisantes desinfrastructures scolaires. De plus, les communesont accès à des outils de financement pour ac-quérir, rénover ou étendre les infrastructures sco-laires. Il rappelle également que legouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles met l’accent aussi sur les performancesénergétique et l’utilisation de matériaux dura-bles pour ces travaux. Un programme d’investis-sement est prévu au niveau de la FédérationWallonie-Bruxelles en ce sens, et concernant tousles réseaux, avec une première enveloppe répar-

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tie comme suit : 58,5 % pour l’enseignement or-ganisé par la FWB, et 41,5 % pour l’enseignementsubventionné par la FWB. Or, la répartition desélèves entre les différents enseignements ne cor-respond pas à cela : 15 % dans l’enseignementorganisé par la FWB et 85 % dans le l’enseigne-ment subventionné par la FWB, dont 35 % pourl’enseignement officiel subventionné (écolescommunales et provinciales). La motion vise donc à souligner le choix judi-cieux de la FWB d’investir dans la rénovation,l’entretien et la création d’infrastructures sco-laires. Toutefois, elle veut aussi rappeler au gou-vernement la situation financière difficile descommunes et la nécessité de le soutenir. La mo-tion veut aussi inviter le gouvernement de laFWB à affecter l’enveloppe européenne du Plande relance et résilience selon une clé de réparti-tion identique à celle reprise dans le programmeprioritaire de travaux, afin d’assurer l’égalité detraitement entre tous les élèves. Le conseiller explique que son groupe a été trèssurpris de la manière inéquitable dont on traitel’ensemble des écoles et des élèves. Les bâti-ments scolaires ont besoin d’une sérieuse réno-vation, quelle que soit la filière. C’est dans cetesprit que cette motion a été proposée.Luc Schoukens (Pacte) abonde dans le mêmesens. Il semble en effet important que la rénova-tion des bâtiments scolaires puisse se faire avecdes objectifs d’économies d’énergie et de penserclimat. Cette préoccupation doit avant tout êtremotivée par l’état du bâtiment, et pas nécessaire-ment qui est le pouvoir organisateur de cet en-seignement. Pour cela, son groupe va soutenir lamotion. Christian Fayt (EPI) estime que c’est une motiontrès politique, portée par le CDh au niveau denombreuses communes de la FWB. Il estime qu’ily a peut-être un manque dans cette motiond’une touche communale, de mettre en exerguece qu’il se passe au niveau d’Ittre. Sur base de lamotion initiale, la majorité fait une propositionde motion relative au financement des réseauxet des bâtiments scolaires. Le Ministre a annoncéqu’il allait faire d’autres propositions, donc celabouge encore. Il lit alors la motion proposée. Ilinsiste notamment sur le fait que la répartitionproposée est encore en discussion, et que cettequestion ne peut pas s’aborder sans nuance, enne tenant compte par exemple que de la réparti-tion des élèves. Il approuve qu’il faut que la ré-partition soit équitable pour l’ensemble desélèves, peu importe le réseau, et éviter la conflic-

tualité entre eux notamment en se basant surdes critères objectifs qui intègrent tant les réali-tés organisationnelles que le taux de population.Il ajoute à cela des considérations communales.La commune d’Ittre subventionne largementl’ensemble des réseaux d’enseignement sur sonterritoire, et de manière plus importante que ledemande le Pacte Scolaire. De plus, le PST de lamajorité prévoit l’implantation d’une nouvelleécole communale à Virginal. La motion vise à appeler le gouvernement de laFWB à poursuivre sa réflexion en vue d’une ap-proche juste, équitable entre les réseaux d’ensei-gnement rejetant toute conflictualité et touteapproche qui ne se ferait fondée que sur la seulequestion de la propriété des immeubles ou sur laseule question de la répartition des élèves. Ellevise aussi à appeler la FWB à maintenir son enga-gement à instaurer davantage d’équité dans le fi-nancement des différents réseauxd’enseignement, à objectiver et à rendre pluséquitable globalement les financements des dif-férents réseaux au travers de tous les fonds bud-gétaires affectés mais aussi avant la date butoirdu 31/12/2022. Le Bourgmestre estime que cette propositionest plus nuancée et permet de ne pas rentrer enconflit, mais qui tient compte de ce qui se fait àIttre, c’est-à-dire d’essayer que tous les élèves duterritoire soient égaux, peu importe le réseau.Hélène de Schoutheete (I.C.) est étonnée quel’on demande aux conseillers d’entendre et decomprendre, mais surtout d’analyser une silongue motion en séance, sans avoir eu le textesous les yeux ou à l’avance. Il y a des change-ments importants, des nuances qui sont peut-être très utiles et constructives, mais que legroupe I.C. n’a pas eu le temps d’analyser. Il estdemandé de se positionner sans pouvoir com-prendre toute la portée du texte. Elle estime quechacun devrait avoir les mêmes cartes pour seprononcer de manière correcte. Ferdinand Jolly(I.C.) demande s’il est possible de reporter lepoint au prochain conseil, le temps que le nou-veau texte soit modifié. Pascal Henry (M.R.) ré-pond que c’est non. Luc Schoukens (Pacte)s’étonne de sa réponse et rappelle que ce n’estpas lui qui dirige la séance.Christian Fayt (EPI) propose une interruption deséance de 10 minutes. Luc Schoukens (Pacte) ne trouve pas le procédétrès honnête non plus.Daniel Vankerkove (I.C.) a entendu les diffé-rents exposés. Il estime être présent depuis assez

longtemps dans le paysage politique ittrois pouraffirmer qu’il n’a jamais entendu parler de guerrescolaire à Ittre. Il s’interroge donc sur le fait debaser tout un raisonnement sur une guerre sco-laire qui n’a jamais eu lieu. Christian Fayt (EPI)estime que ce n’est pas ce qui a été fait. La majo-rité a le droit de proposer un amendement à unemotion.Pol Perniaux (Pacte) ne comprend pas pour-quoi le point ne peut pas être reporté. ChristianFayt (EPI) explique que ce dossier est en pleinenégociation à la FWB. Cela risque d’être trop tardsi le point est reporté.

Interruption de séance.

(NDLR : La séance reprend. Pour laisser encore unpeu de temps de réflexion, d’autres points ontété abordés avant le vote. Le vote est toutefoisplacé ici dans le compte-rendu).VOTE pour la motion initiale proposée par I.C. :Oui (6 – I.C. et Claude Debrulle (Pacte)) – Abs-tention (2 – Luc Schoukens et Pol Perniaux(Pacte)) – Contre (9 – EPI et M.R.)VOTE pour la motion de la majorité : Oui (9 –EPI et M.R.) – Abstention (8 – I.C. et Pacte)

Claude Debrulle (Pacte) motive son abstentionen expliquant que pour la première proposition, ila eu le temps de percevoir jusqu’où le groupe I.C.voulait aller. Il était prêt à accepter des amende-ments sur des implications locales. Mais il estimeque c’est un manque de respect envers l’opposi-tion de lire trois pages d’une nouvelle motion, etde donner cinq minutes pour y réfléchir.Hélène de Schoutheete (I.C.) s’abstient pour lesmêmes raisons. Il aurait été intéressant de pou-voir avoir un débat constructif sur quelque chosed’aussi important que cela, sur un sujet quiconcerne les enfants. C’est un manque de res-pect envers les conseillers, mais aussi envers lesécoles, de ne pas permettre un travail démocra-tique.Pol Perniaux (Pacte) regrette lui aussi la tour-nure que le débat a pris, qui a viré en oppositionpolitique plutôt qu’en débat sur le fond. Il est im-portant que ces bâtiments puissent être rénovés,il y a une urgence sociale et climatique, et il re-grette que tout le monde ne soit pas d’accord là-dessus.

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17. POINT SUPPLÉMENTAIRE PACTE : PROJETD’ÉOLIENNES DE HAUT-ITTRE.Ferdinand Jolly (I.C.) quitte la séance le tempsde ce point, étant donné que les terrains dont ilest question appartiennent à sa famille.Luc Schoukens (Pacte) désire discuter du projetd’éoliennes, qui suscite pas mal de réactions,d’interrogations, de prises de position aussi de lapart de membres du Collège et du Bourgmestre,qui n’ont pas toujours eu lieu de façon diploma-tique et respectueuse, estime le conseiller. Songroupe regrette un déficit d’informations parrapport à l’enquête préalable d’incidence. 132 ci-toyens auraient participé à cette enquête selonses informations. En tant que commune, il seraitintéressant d’aller le plus loin possible dansl’étude de ce projet et ainsi, de voir les attentesde la population par rapport à ce projet.Comment faire pour mieux concerner la popula-tion et la faire participer à la réflexion ? En orga-nisant une séance d’informations réunissant lesdifférents intervenants du dossier comme cela aeu lieu il y a dix ans. À l’époque, un sondage avaitété mis en place et soumis à un échantillon re-présentatif de la population, sous l’encadrementd’un accompagnement universitaire. Cela avaitle mérite d’aller le plus loin possible dans l’avisde la population. À l’époque, 65 % de l’échan-tillon avait répondu plutôt en faveur de l’éolien,et 53 % dans l’échantillon haut-ittrois. Le conseil-ler estime que la préoccupation climatique de-vrait aider la population à s’en préoccuperencore davantage. Le conseiller rappelle que lePlan Energie-Climat prévoit une réduction duCO2. Qu’on aime ou non les éoliennes, 8 000tonnes de CO2 pourrait être économisées grâceà elles. Le conseiller estime donc qu’il serait bon de ré-colter le vrai avis de la population, et pas justel’avis de ceux qui crient le plus fort sur les ré-seaux sociaux, peu importe leur camp. Le groupePacte souhaite que la commune, sereinement,prenne le pouls de la population à l’aide d’uneenquête structurée.La deuxième proposition est liée à l’entrée enfonction du conseiller en énergie. Si ce projetétait amené à passer, il serait intéressant que laCommune dispose des informations pour voirdans quelle mesure elle pourra être partie pre-nante du projet. Le groupe Pacte demande doncque le conseiller en énergie soit missionné pourqu’il étudie les possibles retombées financièrespour la commune. Christian Fayt (EPI) déclare qu’il ne tombera pas

dans le piège du conseiller, qui sait qu’il y a euune réunion d’information du public. Il y a ac-tuellement une enquête. Vu la façon dont cedossier était lancé, le Collège a pris un avocatpour bien le conseiller au niveau de ce dossier.Cette enquête peut tout à fait changer le dossier.Ici, il s’agit d’un projet de cinq éoliennes implan-tées d’une certaine façon, mais demain ça peutêtre autre chose. Le Bourgmestre rappelle qu’il y a eu une en-quête préalable, durant laquelle de nombreusespersonnes se sont opposées au projet, et d’au-tres ont souhaité qu’il y ait des éoliennes. Un pro-moteur est déjà présent, des propriétaires ontmontré leur intérêt. Dans ce cadre-là, le Collègeessaye de gérer ce dossier en étant objectif,comme dans n’importe quel dossier. Ici, tout estfait pour que rien ne puisse être reproché à lacommune et à l’administration. Le Collège ne

peut pas prendre position dans ce dossier. Cesera fait à la fin de l’enquête publique. Le Collègene peut donc pas répondre à ces deux proposi-tions, cela impliquerait de se montrer favorableau projet. Il faut aussi du respect pour les per-sonnes qui ne sont pas d’accord avec toi. Nouscontinuerons d’étudier ce dossier avec calme, sé-rénité, et en étant conseillés.Pol Perniaux (Pacte) note que le Bourgmestreparle du conseiller, et qu’il le tutoie dans son ar-gumentaire, mais ce n’est pas son avis personnelqui est expliqué dans ce point, mais bien le relaisd’une réflexion de tout un groupe. Il note égale-ment que le Collège et la commune ne peuventpas prendre position. Toutefois, à travers sonédito dans le dernier bulletin communal, leconseiller estime qu’il y a quand même eu uneprise de position. Enfin, il estime que la proposi-tion ici n’implique pas d’avoir un avis favorable

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ou non sur le dossier, mais bien de savoir ce queles citoyens pensent par rapport à ce projet, etde se préparer. Certes, c’est le début du proces-sus, tous les avis sont recevables et personne nesait vers quoi ce projet va se diriger. Mais si lepermis est accordé, il vaut mieux être préparé etavoir les informations nécessaires pour une parti-cipation citoyenne et communale qui permet-trait de bénéficier financièrement de ceséoliennes. Concernant l’édito ainsi que Facebook, ChristianFayt (EPI) estime que le Collège n’a pas pris posi-tion. Il s’agissait de corriger des informationsdonnées par Ecolo qui n’étaient pas correctes. Ilparle notamment du fait de dire que la com-mune n’a pas fait son travail. C’est le promoteurqui a l’obligation de faire une réunion d’informa-tion publique, pas la commune. La communecontinue elle de suivre ses obligations dans cedossier. Sur les réseaux, les gens ont dit quec’était la faute de la commune qu’il n’y a pas eud’information, les membres du Collège ont expli-qué que c’était la procédure, et ont dit aux ci-toyens qu’ils entendaient leurs avis également.Le Collège a vérifié si la consultation populaireétait possible, et l’avocat a dit de ne surtout pasle faire. Cela risque de créer un débat avant l’en-quête publique et à créer des frictions qui ne se-ront bonnes pour aucun des deux camps. Pol Perniaux (Pacte) ne pense pas qu’il soit né-cessaire de transformer cela en débat « Ecolocontre le Collège ». Le Collège ne répond pas à ladeuxième proposition. Christian Fayt (EPI) ré-pète qu’il ne répondra pas. Le conseiller en éner-gie aura d’autres dossiers à étudier : la fermesolaire, l’incinérateur, la réduction des factures.Claude Debrulle (Pacte) trouve tout à fait loua-ble le souci de vouloir rester objectif. Il peut par-faitement comprendre les raisons de ce choix.Mais dans l’édito, il est inscrit que le Collège sui-vra l’avis de la majorité impactée. Qu’en est-il del’intérêt général de la population par rapport àun danger imminent et de l’objectif de laConvention des Maires ? Pas mal de personnesvont dire qu’esthétiquement, les paysages vontêtre abîmés par les éoliennes. Des pylônes ontété installés sans jamais demander l’opinion ducitoyen, et en termes esthétique, le conseillerpréfère l’éolienne que le pylône.Christian Fayt (EPI) déclare qu’on peut parlerd’impact positif ou négatif. Il estime que lesconseillers cherchent à trouver la petite bête. Ici,du point de vue du décret, le Collège fera le tra-vail jusqu’au bout et comme il faut. Des com-

munes ont fait des référendums, avec des majo-rités de population pour ou contre. Mais en défi-nitive, qui décide ? Ce ne sont ni les citoyens, nile Collège, mais des fonctionnaires délégués dela Région wallonne qui remettent un avis au mi-nistre.Hélène de Schoutheete (I.C.) se réjouit aussid’entendre que le Collège veut rester impartial.Elle cite toutefois l’édito du Bourgmestre : « L’éo-lien a sa place dans la production alternatived’énergie à Ittre, mais il ne peut altérer de ma-nière significative et durable les paysages et sur-tout la vie de nos concitoyens. Nous espéronsqu’un vent de raison parviendra jusqu’à nos pro-moteurs et surtout aux propriétaires qui fontégalement partie de nos concitoyens. » Elle de-mande : « si ça ce n’est pas une prise de positionmanifeste, qu’est-ce que c’est ? » Christian Fayt(EPI) estime qu’il a le droit de dire ce qu’il sou-haite dans l’édito, et si ce n’est pas compris de lamême façon, c’est autre chose. Il répète qu’ilcontinuera à traiter ce dossier avec objectivité.Luc Schoukens (Pacte) remercie les conseillerspour leurs interventions. Il tient à préciserqu’Ecolo n’a jamais dit que le Collège était res-ponsable du projet. La communication précisaitque c’était le promoteur privé, avec un intérêt ci-toyen, qui était responsable de la procédure. Ceque ce point souligne, c’est que le Collège auraitpu favoriser l’information. Concernant le fait dene pas prendre position, il ne veut pas revenir surl’édito du Bulletin Communal. Il ajoute juste quecelui-ci discrédite le promoteur et les proprié-taires du projet. Ce n’est pas digne de la paroled’un Bourgmestre, estime-t-il. Enfin, quant au faitde ne pas se prononcer, le rôle de tous les élusest de donner avis sur un bien public, l’intérêtgénéral. Il rappelle d’ailleurs que le BourgmestreCrucke à Frasnes a expliqué qu’il n’était pas favo-rable initialement à un parc éolien. Mais il a finipar voir l’intérêt, notamment pour les financescommunales. Le groupe Pacte ne demande pasici de dire si la commune est pour ou contre,mais bien de tenter d’obtenir le plus objective-ment possible l’avis de l’ensemble de la popula-tion, et ensuite, d’être prêt. Les finances en ontbien besoin. Concernant l’exemple de Frasnes,Pascal Henry (M.R.) trouve qu’il serait intéres-sant de voir le lieu sur lequel a été placé le parcéolien, et de voir quel est l’impact réel au niveaude la population, de l’environnement et du pay-sage. Ça rapporte, c’est intéressant, c’est sansdoute le cas, mais il est important de voir leslieux dans lesquels c’est implanté. La Majorité

travaille sur bien d’autres chose pour arriver àcette réduction carbone. Christian Fayt (EPI) ap-puie cela, et mentionne d’ailleurs que toute unepartie de l’édito a été oubliée ici, celle où l’onparlait de chercher d’autres alternatives.VOTE sur la proposition de Pacte : Oui (2 – LucSchoukens et Pol Perniaux (Pacte)) – Abstention(6 – I.C. et Claude Debrulle (Pacte)) – Contre (9 –EPI et M.R.)

Claude Debrulle (Pacte) motive son abstentionparce qu’effectivement il y a une procédure à suivreet il souhaite qu’elle soit respectée sans a priori. Or,la consultation proposée ici risque d’être contre-productive, avec un mélange de résultats entre leprojet concret et l’éolien en général.Hélène de Schoutheete (I.C.) rejoint cet avis,surtout sur le fait qu’il existe une procédure quipermet à la population de s’exprimer. Il est im-portant de la suivre, surtout pour le Collège, quidevrait montrer l’exemple dans le respect de laloi. Christian Fayt (EPI) estime que le Collège larespecte. Hélène de Schoutheete (I.C.) n’est pasd’accord. Luc Schoukens (Pacte) n’est pas d’ac-cord non plus.Ferdinand Jolly (I.C.) revient dans la séance.

18. POINT SUPPLÉMENTAIRE D’ALIZÉE OLI-VIER : ÉCHEVINAT DE L’ÉGALITÉ DESGENRES.Alizée Olivier (M.R.) présente sa motion relativeau droit des femmes à l’égalité des genres. Ellerappelle différentes législations concernant no-tamment l’égalité des genres et les violencesconjugales, ainsi que différents chiffres relatifs àla Belgique. La motion vise à engager la com-mune d’Ittre à lutter contre les inégalités entreles femmes et les hommes et les violences qui enrésultent, à mettre en place un échevinat del’égalité des genres, à prendre en compte la di-mension du genre dans l’élaboration des poli-tiques communales, à établir un plan d’action, àencourager la prévention, la formation et la sen-sibilisation du personnel communal, de C.P.A.S etdes zones de police aux situations de violencesfaites aux femmes, en collaboration avec des as-sociations de terrain. Elle vise aussi à renforcerles synergies et les collaborations entre la com-mune, le C.P.A.S, la zone de police et les associa-tions afin de développer une politique deprévention et de sensibilisation aux violencesfaites aux femmes, à identifier tous les acteurs duterritoire qui travaillent à la lutte contre les discri-minations et les violences faites aux femmes,

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promouvoir leurs actions, à lutter contre les sté-réotypes de genre dans les systèmes éducatifsvia la formation et la sensibilisation des ensei-gnants et des élèves.Claude Debrulle (Pacte) souhaite la féliciterpour cette motion très bien rédigée et très perti-nente. Ce texte est important et il va donc le sou-tenir. Il souhaite insister sur différents points.Concernant les dossiers classés sans suite par leParquet, il rappelle que c’est une femme – la Pro-cureure générale de Liège – qui a mis en place latolérance zéro contre les violences faites auxfemmes dans son tribunal. Et si autant deplaintes finissent par être classées sans suite,c’est parce que la justice réclame depuis des an-nées un accroissement des moyens humains etfinanciers. Il note également la référence à laConvention d’Istanbul, qui est un outil particuliè-rement important dans la lutte contre la violencefaites aux femmes, et qu’elle est aujourd’hui endanger. Plusieurs pays de l’Union Européenne ouavec lesquels nous avons des accords remettenten question leur signature à cette Convention.Enfin, dans les décisions proposées, il aimeraitêtre sûr de la portée de certains points : la miseen place d’un échevinat du genre, lutter contreles stéréotypes du genre, etc. Il se demande sicela inclut donc aussi les discriminations et vio-lences à l’égard des LGBTQI+. Il réinsiste sur lesfélicitations.Alizée Olivier (M.R.) rappelle que les dossiersclassés sans suite sont la pointe de l’iceberg.Toutes les violences n’aboutissent toujours passur une plainte. La plupart des cas ne sont pasrépertoriés ou connus par les autorités. Le but dela motion est aussi de faire comprendre aux ci-toyens qu’il y a des outils qui existent et des gensqui sont là pour les écouter. Ces problématiquescommencent à prendre plus de place dans l’es-

pace public, mais elle estime qu’on n’en fait pasencore assez. Luc Schoukens (Pacte) la félicite égalementpour cette motion à laquelle son groupe souscritpleinement. Il estime qu’il y a aussi un accent àmettre sur des choses à faire pour qu’il y ait plusde représentation féminine dans les organes departicipation citoyenne, notamment en repen-sant l’organisation des réunions – horaires, etc. Pol Perniaux (Pacte) demande ce qu’impliqueraconcrètement l’échevinat de l’égalité des genres.Alizée Olivier (M.R.) explique qu’il n’y pas en-core de concret. Il y a plusieurs implications ad-ministratives et des réflexions à avoir au sein dela Majorité. Cela ne se fera pas d’un claquementde doigts. Mais c’est une manière de mettre enlumière cette problématique, de mettre en placedes outils au niveau communal pour l’égalité etla lutte contre les violences. Hélène de Schou-theete (I.C.) demande si cet échevinat sera prisen charge par une femme. Alizée Olivier (M.R.)estime que la bonne gestion de la matière ne dé-pend pas du genre, tant que le travail est mené àbien. VOTE : Oui (17 – Unanimité)

19. QUESTIONS ORALESComptes-rendus dans le Petit TramPascale Carton (I.C.) demande pourquoi il n’y apas eu de compte-rendu du conseil de févrierdans le Petit Tram. Christian Fayt (EPI) rappelleque ce n’est pas l’administration qui gère celamais le CLI.Conséquences budgétaires de la criseHélène de Schoutheete (I.C.) explique les mé-dias ont largement relayé les déficits totalisés à36 milliards d’euro pour l’ensemble des niveauxde pouvoirs à la suite de cette crise inédite.Chaque niveau de pouvoir va devoir contribuer à

réduire le déficit engendré par cette crise, sanssacrifier les générations à venir en les obligeant àessuyer une dette. D’autre part, le Collège a en-tamé une série de projets qui vont grever le bud-get pour de longues années. Comment leCollège va contribuer à cet effort budgétaire ?Qu’est-ce que le collège va mettre en place pourrassurer le citoyen sur l’avenir ? Est-ce que desprojets vont être postposés voire annulés ?Christian Fayt (EPI) estime que ce n’est pas unequestion d’actualité. Cela sera évoqué au pro-chain budget. Hélène de Schoutheete (I.C.)note qu’elle reste encore une fois sans réponse.CPAS et la criseClaude Debrulle (Pacte) évoque lui la vague so-ciale qui va suivre cette crise sanitaire, et le faitd’anticiper les coûts à venir en faveur des plusprécaires. La situation du CPAS de la commune il-lustre déjà cela selon lui : le nombre de de-mandes d’aide sociale a doublé en un an.Gouverner, c’est prévoir. Pourquoi ne pas pren-dre l’initiative de convoquer une réunion com-mune Conseil & CPAS, ou un comité deconcertation sociale pour bénéficier du huis clos,afin de réfléchir à comment faire face à cette troi-sième vague sociale dans la commune. Fran-çoise Peeterbroeck (EPI) confirme que lenombre de dossiers est en grande augmenta-tion. Il y aura déjà des modifications importanteslors de la MB1. Un bilan sera fini en fin de pre-mier trimestre, et en fonction, le CPAS prendrades dispositions. Mais le Collège est bienconscient de la difficulté qu’ont les citoyens au-jourd’hui par rapport à l’énergie, aux indépen-dants, aux jobistes, etc.

Grande surface à VirginalPol Perniaux (Pacte) a appris qu’il n’aurait pasde grande ou moyenne surface à Virginal en face

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du centre sportif, ce qui est sans doute une bonnenouvelle pour les commerces du centre. Commentfaire pour améliorer encore la situation des petitscommerces ? Il faut favoriser les parkings vélo, conti-nuer à améliorer les trottoirs, marquer plus claire-ment les parkings voiture réservés aux clients etobtenir de la police qu’elle intervienne plus systé-matiquement si ce n’est pas respecté, estime-t-il.Christian Fayt (EPI) confirme qu’un recours d’un ri-verain a bien mis fin au projet. C’étaient pourtant lescommerçants et la pharmacie de Virginal qui étaientà la base du second projet. Une délocalisation, il y enaura surement une. Il faut respecter la décision, toutle monde n’est pas du même avis. Les commerçantsdu centre devront faire des investissementsénormes pour rester à cet endroit-là. Pour les sug-gestions, il dit qu’il en est bien conscient et que desdemandes ont déjà été faites, notamment à la zonede police.

Usagers faibles et RN280Chantal Vanvarembergh (I.C.) a noté que laRN280 avait été momentanément mise en zone30km/h pour protéger les batraciens. Pourquoine pas faire entrer les usagers faibles dans la ca-tégorie batraciens pour qu’ils soient aussi proté-gés. Il y a beaucoup de circulation sur les routesdu village. A quand des investissements pour sé-curiser les usagers faibles ? Fabienne Mollaert(EPI) explique qu’un maximum est fait pour sé-curiser les usagers faibles mais il semble aussiclair que les endroits qui ne sont pas habités nepeuvent pas être mis en 30 km/h ou alors enmettant des systèmes de ralentisseurs partout.Certains pourraient être mis en zone 50, voire enzone 30, mais c’est impossible d’en mettre par-tout. Elle confirme toutefois que sécuriser lesgens, c’est dans leur optique.

Revêtement induré au Vieux Chemin de Ni-vellesFerdinand Jolly (I.C.) a vu qu’il avait été an-noncé sur Facebook que la commune allait rece-voir un subside de 300 000 EUR de la part de laRégion wallonne. Une grosse partie de ce sub-side doit être affectée au placement d’un revête-ment induré sur une longue portion du VieuxChemin de Nivelles. Or, il se souvient que pour leplacement de revêtements imperméables sur unrevêtement perméable, il faut un permis d’urba-nisme. Est-ce que les démarches pour ce permisont déjà été entamées ? Le projet sera-t-il soumisà la CCATM et à enquête publique ? ChristianFayt (EPI) confirme que la confirmation a étéreçue. Des collaborations sont en train de se faireet il y aura une Commissions Vélo mise en place.Comme pour toutes les voiries, l’administrationvérifiera si un permis est nécessaire. La CCATMsera effectivement informée.

Pollution du canalLuc Schoukens (Pacte) demande s’il y a plusd’informations quant à la pollution entre l’écluseet l’usine dans le canal. Ce qui a été dit dans lapresse semblait interpellant et les pouvoirs pu-blics ne semblent pas avoir tout fait pour qu’il yait une action rapide. Christian Fayt (EPI) ex-plique avoir interpellé le Ministre Henry et la Mi-nistre Tellier à ce sujet. Le Bourgmestre a étéprévenu à 19h41 qu’il y avait du mazout dans lecanal à Oisquercq. Le département nature et fo-rets a été averti. Ils ne sont pas habilités à gérerles pollutions aux hydrocarbures. Les pompierset la protection civile ont donc été avertis égale-ment, et ils sont venus le lendemain maisn’avaient pas le matériel adéquat. Le SPW a faitun marché en urgence afin de trouver des

pompes pour enlever l’huile à la surface. Ils n’enont trouvé qu’une. Ils ont fini par en avoir 4. Lesamedi, la situation a dégénéré parce que levent, au lieu d’être au sud-ouest est passé aunord-est, et a tout ramené vers l’écluse. Au mo-ment du Conseil, rien ne dit que NLMK est res-ponsable. Le département de police et decontrôle n’ont pas encore fait le PV. Tous ces oi-seaux englués, l’inertie au niveau de la gestion,c’est triste de laisser aller ça comme ça.

Coupe de boisDaniel Vankerkove (I.C.) rappelle l’importanced’une petite promenade en foret lorsqu’on esténervé. Il fait lui-même de temps en temps despromenades vers le bois des Nonnes ou le boisde Fauquez. Il a noté que pas mal de découpesavaient été faites ces deniers temps et que lemauvais bois était acheté par des pays lointains.Où aboutissent ces arbres ? Christian Fayt (EPI)répond qu’il ne va pas faire une leçon sur le cycledu bois. Il faut savoir que ce ne sont pas les mau-vais arbres qui quittent la Belgique, ce sont mal-heureusement les bons. « Comme le disaitConfucis : Couper en arbre ce n’est pas grave, dumoment qu’on en replante cent. »

La séance se poursuit en huis-clos.

Julie Duthy

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VENDREDI 7 MAI Vandersteen Rue De La Déportation, 50 TUBIZE 02 3556079SAMEDI 8 MAI Depuits-Leblanc Rue Neuve, 5 ITTRE 067 648421DIMANCHE 9 MAI Depuits-Leblanc Rue Neuve, 5 ITTRE 067 648421LUNDI 10 MAI Loop Rue De Mont-Saint-Pont, 20 BRAINE-LE-CHATEAU02 3669361MARDI 11 MAI Ledant Rue De La Libération, 10 VIRGINAL-SAMME 067 646187MERCREDI 12 MAI Familia TubizeRue De La Soie, 12 TUBIZE 02 3556189JEUDI 13 MAI Guillaume Rue De La Libération, 46 BRAINE-LE-CHATEAU 02 3669065VENDREDI 14 MAI Des Forges - Smoos Rue Du Château, 51 CLABECQ 02 3557541

SAMEDI 15 MAI Jonckheere Rue Frère Taymans, 271 TUBIZE 02 3556259DIMANCHE 16 MAI Jonckheere Rue Frère Taymans, 271 TUBIZE 02 3556259LUNDI 17 MAI Ph. De Saintes - Peeters Chaussée D'Enghien, 284 SAINTES 02 3900438MARDI 18 MAI Multipharma Stievenart Rue De Mons, 73 TUBIZE 02 3556050MERCREDI 19 MAI Depuits-Leblanc Rue Neuve, 5 ITTRE 067 648421JEUDI 20 MAI Brenard Rue Docteur Colson, 36 REBECQ 067 636424VENDREDI 21 MAI Familia Vion L. Rue De La Libération, 10 BRAINE-LE-CHATEAU 02 3669010SAMEDI 22 MAI Vandersteen Rue De La Déportation, 50 TUBIZE 02 3556079DIMANCHE 23 MAI Vandersteen Rue De La Déportation, 50 TUBIZE 02 3556079

LUNDI 24 MAI Familia Tubize Rue De La Soie, 12 TUBIZE 02 3556189MARDI 25 MAI Multipharma Messaaoui Grand Place, 9 TUBIZE 02 3900355MERCREDI 26 MAIDe Buijl Rue Du Pont, 62 REBECQ 067 638201JEUDI 27 MAI Familia Alexis Av. Gaston Mertens, 13 WAUTHIER-BRAINE02 3669204

VENDREDI 28 MAIMultipharma Lattenist Place Josse Goffin, 11 TUBIZE 02 3559948SAMEDI 29 MAI Des Forges - Smoos Rue Du Château, 51 CLABECQ 02 3557541DIMANCHE 30 MAI Des Forges - Smoos Rue Du Château, 51 CLABECQ 02 3557541LUNDI 31 MAI Loop Rue De Mont-Saint-Pont, 20 BRAINE-LE-CHATEAU 02 3669361

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