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Le Courrierde L’AssoCiAtion de LA CAuse freudienne
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SOMMAIRE
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AIL
EDITORIAL« Qu’en est-il de l’ordre symbolique
au XXIème siècle ? »
LETTRES«Le Blog»
«Confluents»
A LA UNE
C@RTELS
EVENEMENTS« Nomination ... Criminologie ... Histoire »
EDITORIALRUBRIQUE
Qu’en est-il de l’ordre symbolique au XXIème siècle ?
À Buenos Aires, du 23 au 27 avril 2011, le VIIIème congrès de l’AMP s’interrogera sur l’ordre symbolique au XXIème siècle. L’ordre symbolique bouleversé, les conséquences reten-tissent dans la cure et dans la praxis des cliniciens qui s’orientent de la psychanalyse.Jacques-Alain Miller isolait le dit de Lacan quant à la montée au zénith social de l’objet petit a dans l’hypermodernité qui est la notre. Il en fit sa « boussole » dans son cours « L’Autre qui n’existe pas et ses comités d’éthique. »1 Il nous le rappelle dans sa fantaisie2 en août 2004, à Comandatuba, lors du IVème congrès de l’AMP.
J’ouvrirai ici une parenthèse, J.-A. Miller, en effet, nous permet, par la connaissance et le recul qu’il a quant à l’enseignement de Lacan, de ne pas trop errer, ni nous perdre en conjecture. Il isole des points saillant qui nous permettent de faire un retour à Lacan et à son Séminaire sans trop délirer, si je puis dire. Comme Lacan nous a appris à lire Freud, J.-A. Miller nous propose un chemin pour lire Lacan. Chacun, Lacan et Miller, inscrits dans leur siècle permettent à l’Orientation lacanienne et à la clinique analytique de faire un pas de plus.
Revenons au thème du congrès de l’AMP. Quand commence le XXIème ? Ce n’est pas le pas-sage d’une seconde à l’autre qui bouscule l’ordre symbolique. Il ne s’agit pas de temps chro-nologique. Jean-Claude Milner invité par L’ACF IdF au Café-psychanalyse de Châtillon le 14 octobre dernier, considère que le mouvement de bascule a opéré avec l’effondrement des Twin Towers du Word Trade Center de Manhattan. Les attentats-suicides du 11 novembre 2001 marquent un virage dans l’histoire via le triomphe de la forme marchandise universalisée. C’est l’accomplissement de sa valeur d’usage. Une fois en sa possession on en fait ce que l’on veut. On en use selon sa propre volonté jusqu’à s’en servir comme objet de destruction. Ceci accompagne la transformation de l’être parlant en chose, tel Guantanamo inauguré réservoir d’informations. Le prisonnier est une boîte d’information. Le gardien, un pied de biche, qui par tous les moyens cherche à ouvrir la boîte…
Lors du VIIIème congrès de l’AMP, le mercredi 25 avril 2011 sera clinique. Chaque intervenant tentera de dégager les conséquences du nouvel ordre symbolique dans la cure et ce qu’elles impliquent dans la praxis de l’analyste. Encore une fois, sera exposé comment la pratique analytique s’invente au cas par cas et comment elle n’est pas désarrimée de la civilisation dans laquelle elle est plongée.
RUBRIQUE
Cinq Axes thématiques ont été dégagés par le comité d’organisation dirigé par Flory Kruger. Du transfert seront questionnés les fragilités du sujet supposé savoir et les conditions ac-tuelles de l’amour. La puissance, l’efficacité et les limites de l’interprétation seront exami-nées. Du symptôme on interrogera la difficulté qu’il a à se constituer comme tel, mais aussi le symptôme-jouissance, les restes symptomatiques et le savoir y faire avec le symptôme. L’énonciation, entre prudence et dérangement de la défense, entre désidentification et nomi-nation, seront considérées de la place du désir de l’analyste. Et bien entendu, il sera question des conséquences pour l’inconscient et pour l’Autre. Pour de plus amples informations ren-dez-vous sur le site www.congresoamp.com Inscriptions : http://www.congresoamp.com/fr/template.php?file=Inscripcion.html
Foncièrement, nous estimons, en cette rentrée lacanienne, que la responsabilité de chacun s’est accrue. De là, en effet ne peut émerger qu’une réelle intranquillité pour les membres de l’ACF IdF. Responsabilité quant à notre tentative de bien dire dans la cure, responsabilité dans notre praxis, responsabilité dans la communauté de travail qu’est notre ACF inscrite dans le Champ freudien, responsabilité dans les institutions où nous intervenons et enfin res-ponsabilité hors les murs dans ce que j’appellerais le politique.
Notre communauté de travail, travail d’analysant, travail avec les patients, travail de contrôle, travail de recherche, travail de transmission est un lieu où chacun tente de mettre en exergue un savoir troué, orienté par le réel. La sexualité fait trou dans le savoir. Notre ACF ne cède pas sur son désir de comprendre, montrer, exposer qu’un savoir y faire avec le réel est possible. Le discours analytique a son mot à dire à la civilisation à laquelle nous appartenons et avec laquelle, somme toute, nous avons d’énormes accointances.
Dans notre civilisation hypermoderne3, on constate une impulsion à avoir, hic et nunc, l’ob-jet en poche. Immédiateté et permanence qui provoque une angoisse généralisée corrélée au mode de présence de l’objet dans la culture. La mondialisation de la fétichisation de la mar-chandise, articulée à la vitesse et à la nouveauté, s’impose au sujet déboussolé. La dictature du plus-de-jouir enjoint le sujet éhonté à franchir ses inhibitions. Le plus-de-jouir est aux com-mandes et le discours du maître nous berce de rêves universels et éternels… Là, pour l’ACF IdF et notre Champ, l’enjeu politique est considérable.
Charles-Henri Crochet Délégué régional de l’ACF-IdF [email protected]
1 Miller J.-A., L’autre qui n’existe pas et ses comités d’éthique, Cause freudienne, n° 35, Paris, Navarin Seuil, 1997.2 Miller J.-A., Une fantaisie, La psychanalyse appliquée à tous les âges, Mental, n° 15, Paris, NLS, février 2005 .3 Miller J.-A, Ibid.
A LA UNERUBRIQUE
ThéatràChatillon 3 rue Sadi Carnot 92320 Châtillon
Vendredi 14 octobre à 20h30
CaféPsychanalyse Les Débats d’actualité en ACF-IdF
Qu’en est-il du plaisir au 21ème siècle ?
Invité : le philosophe et linguisteJean-Claude Milner,
auteur du livre Le triple du plaisir paru aux Editions Verdier en 1997
Vermeer : L’atelier, allégorie de la peinture.
Association en partenariat
Cause freudienne avecIle de France
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Droit d’entrée : 5 € (boisson incluse) possibilité de restauration sur place.Réservation recommandée auprès du Théâtre de Châtillon au 01 55 48 06 90Accès au Théâtre :Métro ligne 13 tnus Châtillon-Montrouge Bus : du métro Châtillon-Montrouge, bus 388 arrêt Mairie de Châtillon, ou les bus 194/195/295 arrêt Jean-Pierre Timbaud ou 194/195 arrêt D'Estiennes d'Orves-Division Leclerc.
Renseignements : José Rambeau 01 46 65 56 94 ou [email protected] du Théâtre à visiter : www.theatreachatillon.com
RUBRIQUE
« Qu’en est-il du plaisir au 21ème siècle ? »
« La pensée antique s’était formé du plaisir une représentation construite.Un paradigme : étancher sa soif, assouvir sa faim.Un axiome : le plaisir est incorporation. On ne peut saisir ce que cela entraîne qu’en distin-guant, de part et d’autre du plaisir, deux autres termes : l’acte sexuel et l’amour.Plaisir, coït, amour constituent ainsi le triple du plaisir. Si le plaisir est incorporation, les termes peuvent-ils se combiner harmonieusement ?Telle est la question des sages. Elle recèle un piège : au régime de l’incorporation, plaisir et coït jamais ne se noueront. Ou : il n’y a pas de plaisir sexuel.(…) Voilà précisément ce que les modernes refusent. Nous sommes tous bien convaincus que le plaisir sexuel est possible en droit. C’est là le symptôme d’un bouleversement. Il a des conséquences. Une au moins : nous ne pensons plus le plaisir au registre de l’incorporation, mais au registre de l’usage. Témoignent du changement, la théorie marxiste de la valeur et la théorie freudienne du fétichisme. Ainsi le plaisir devient-il de part en part marchand et la mar-chandise devient l’alphabet du plaisir.À un tel univers, le charme fait grandement défaut. »
Voila ce qu’explore Jean-Claude Milner dans son livre Le triple du plaisir (Verdier 1997) et qu’il mettra au débat lors du café Psychanalyse du 14 octobre 2011.
RUBRIQUE
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Programme
Cafés Psychanalyse ACF-IDF
Théâtràchâtillon Saison 2011-2012
• Vendredi 14 octobre 2011 -20h30 « Qu’en est-il du plaisir au XXIème siècle ? » Débat avec le philosophe et linguiste Jean-Claude Milner auteur du livre Le triple du plaisir, paru chez Verdier en 1997, ainsi que de La politique des choses, Pour une politique des êtres parlants et Clartés de tout, parus en 2011.
• Samedi 11 février 2012 - 20h30 « Qu’en est-il aujourd’hui du rapport masculin/féminin ? » Attention changement exceptionnel de jour : samedi au lieu du vendredi Précédé de la représentation du spectacle [durée 1 heure] inspiré du mythe d’Ariane « Lignes de cordes » par la Compagnie Retouramont. Invité à confirmer.
• Vendredi 13 avril 2012 - 20h30 « Jean Genet et la prison » Débat avec les psychanalystes Alain Merlet et Hervé Castanet co-‐auteurs de l’ouvrage Pourquoi écrire ? paru aux Éditions de la Différence en 2010 et du livre Le choix de l’écriture paru aux Editions Himeros/Rumeur des Âges en 2004.
• Vendredi 25 mai 2012 - 20h30 « La tentation, la foi, la loi » Précédé de la représentation de la pièce Salomé d’Oscar Wilde par la Compagnie Les Dramaticules [durée 1h30]. Invité à confirmer.
• Vendredi 13 janvier 2012 - 20h30 « L’écriture et la santé mentale » Débat avec le psychanalyste Philippe Lacadée auteur de l’ouvrage Robert Walser, Le promeneur ironique paru aux Éditions Cécile Defaut en 2010. Lieu à confirmer, le Théâtre de Châtillon n’ayant pas de disponibilité le 13/01/12.
Programme proposé par José Rambeau Responsable des Cafés Psychanalyse
rambeauj@club-internet.fr
EVENEMENTSRUBRIQUE
Marie-Hélène ROCH« Nommer, se renommer
Praxis lacanienne du nouage sinthome » Marie-Hélène BLANCARD« La nomination à partir de la conjonction
entre musique et mélancolie »
jeudi 20 octobre à 21 H 15
HUItIeme SOIReeSUR Le tHeme
« LeS NOmS et LA NOmINAtION »
31 rue de Navarin 75009 Paris
Soirée animée par Pascal Pernot8
RUBRIQUE
Pascal PERNOT fera l'introduction en renouant le fil du séminaire.
NOMMER, SE RENOMMER Praxis lacanienne du nouage sinthome
Dans le séminaire, Le sinthome, Lacan convoque Joyce comme témoin du nouveau dans la pratique lacanienne, c’est-à-dire, l’invention d’une écriture autonome. Il en prescrit l’usage et lui donne un objet topologique dès 1972, « le nœud Bo » comme il l’appelle. Le réel propre au nœud se présente matériellement comme à portée de main, bel et bien là dans lalangue privée et non dans les plis du refoulement, sans formalisation symbolique préalable. Un maniement de l’équivoque y pourvoit, où Joyce était passé maître. Cette praxis liée au nouage interroge l’acte du psychanalyste : comment des hétérogènes peuvent-ils tenir ensemble ? C’est partir de la thèse lacanienne selon laquelle le sinthome est le nom d’identité du parlêtre, un nouage spécifique entre corps, jouissance et inconscient, le singulier n’excluant pas le lien social, voir même l’établit. Dans cette praxis du nommer à la nomination, se renommer a donc toujours une fonction borroméenne. C’est par elle qu’un sujet « s’accomplit en tant que symptôme » prenant en charge la fonction borroméenne au point de suppléer à la carence de son père. Ce qui mobilise des efforts soutenus et un savoir-faire avec les équivoques non signifiantes de lalangue de son sinthome. J’examinerai deux nouages à effet de nomination.
Marie-Hélène ROCH
LA NOMINATION A PARTIR DE LA CONJONCTION ENTRE MUSIQUE ET MELANCOLIE
« Dans la cure de ces deux sujets qui sont des musiciens, un nouage s'est établi entre musique, parole et écriture, qui leur permet de composer avec leur être de déchet. Comment faire lorsque La musique existe à la place de La femme, et représente pour le sujet une réelle menace d'anéantissement ? »
Marie-Hélène BLANCARD
8ème Soirée sur le thème
« Les noms et la nomination »
Jeudi 20 octobre 2011 à 21H15
ARGUMENT
RUBRIQUE
RUBRIQUE
Samedi 19 novembre 2011Vous pourrez assister à la troisième après-midi d’étude de l’atelier de lecture sur la «criminologie lacanienne».Dominique Laurent nous fera l’honneur de participer à cette dernière rencontre, qui concernera plus particulièrement la clinique, dans le crime et le passage à l’acte.Nous vous attendons donc à l’Université de Chicago.A bientôt.
Bertrand [email protected]
RUBRIQUE
RUBRIQUE
Atelier « Histoire des concepts en clinique »
Les états limites La question du borderline, la clinique de la psychose ordinaire…
La clinique nous apprend qu’un certain nombre d’états cliniques se trouvent aux frontières de la nosologie psychiatrique ; états pour lesquels de multiples dénominations sont appa-rues ; leurs descriptions ont rendu flous les concepts hérités de la clinique psychiatrique et ont transformé l’usage des concepts psychanalytiques. Des notions secondaires comme celle de « limite », « borderline » ont reçu de ce fait une stature conceptuelle digne des grandes constructions métapsychologiques. Comment la psychiatrie et la psychanalyse, en particulier anglo-saxonne ont-t-elles pu accorder à ces états une base théorique et faire des propositions techniques au point de ne plus faire appel qu’aux cadres de la sémiologie des-criptive et/ou dans le meilleurs de cas, aux démarches nosologiques ? La Journée d’étude tentera de répondre aux multiples questions que soulèvent ces variations « floues ». Que la clinique se heurte à des situations exceptionnelles est une vérité et un leurre. Le problème ne viendrait-il pas de l’évolution de la théorie et des pratiques psychanalytiques, après Freud, vers des modèles standard ? Ces approches, au détriment d’une écoute du singulier, ont fini par situer les niveaux de la psychopathologie selon les étapes du développement libidinal qui sont supposées leur correspondre. L’ensemble de la pathologie se trouve ramené à des niveaux d’intégration du moi. Un moi fort permettrait ainsi une adaptation « réussie » à la réalité. Un moi faible rendrait inapte son intégration à moins d’établir une « alliance thé-rapeutique ». Inversement, dans une autre perspective, cette fois-ci lacanienne, une autre approche de la psychose permet de déceler des tentatives de compensation ou des « sup-pléances », quant au lien social, quant au partenaire, etc. : la « suppléance » faisant office de symptôme, ou « sinthome ». Au fond, les différentes interventions auront pour objectif de montrer combien utile peut être pour le clinicien le repérage des éléments cliniques dans un état dit « limite » afin de ne pas nous condamner un peu trop rapidement à rester enfermés dans une clinique purement descriptive qui finit par négliger la logique subjective sous-jacente. Un tel repérage condi-tionne, bien entendu, la conduite de la cure.
RUBRIQUE
09h15 Ouverture : Alfredo ZENONI, psychanalyste, membre de l’ECF, « Un autre paradigme » 10h00 1e séance : Etats limites, borderline, nouvelles entités cliniques ou nouvelles pratiques ? (discutant : René Fiori, psychanalyste, membre de l’Euro Fédération de Psychanalyse)
André ANTUNES da COSTA, psychologue, intervenant à l’association « parADOxes » (75), « Etats limites et borderline : Une perspective historico-clinique » Brice MARTIN, psychiatre (assistant), service hospitalo-universitaire de réhabilitation, Hôpital du Vinatier, Lyon (69) « Le concept d’immédiateté et son intérêt pour la compréhension des états limites »
Myriam ZAKS, psychiatre, CHSA (75), « Aux sources de la pensée : approche bionienne des états limites »
11h30 2e séance : Les phénomènes cliniques de marge dans les pathologies du Moi : (discutante : Françoise FONTENEAU, philosophe, psychanalyste, membre de l’ECF)
Suzanne HAJMAN, médecin ophtalmologiste (77), « La personnalité comme si chez H. Deutsch »
Dario MORALES, psychologue CHSA, Paris (75), psychanalyste, membre de l’ECF, « Les tentatives de compensation dans les états prépsychotiques décrits par M. Katan »
Pause (12h45) 14h30 présentation : Bernard ODIER, psychiatre, médecin chef de l’ASM XIII, Paris, « Pierrot le fou éta(i)t limite » 15h00 3e séance : Problèmes posés par la cure des cas dits inclassables (discutant : Charles-Henri CROCHET, psychologue, psychanalyste, membre de l’ECF)
Nicolas LANDRISCINI, psychologue, CMPP Trappes et Gif s/Yvette (78), psychanalyste, « L’homme aux loups dans tous ses états »
-‐ Bernard JOTHY psychiatre, analyste-praticien, membre de l’ECF, « Pour introduire à la psychose ordinaire »
16h15 4e séance : Les psychoses ordinaires, la stabilisation, la suppléance (discutante : Liliana Salazar Redon, psychologue, psychanalyste, membre de l’ECF)
-‐ Clément FROMENTIN, psychiatre, EPS de Maison Blanche (75), « Etats limite Vs Psychose ordinaire »
Damien GUYONNET, psychologue, psychanalyste, (75), « Etre non dupe sans errer » Bertrand LAHUTTE, psychiatre, Hôpital du Val de Grâce, Paris (75), « Etats limites ou incidences de la normalité ? »
18h00, conclusion : Dario Morales, coordinateur de l’atelier
Samedi 26 Novembre 2011, 9h00-18h00 Amphithéâtre Morel (Pavillon Magnan), CHSA
Organisation : Atelier « Histoire des concepts » rattaché à l’ (ACF-IdF) avec le soutien d’APCOF (Association de psychologues cliniciens d’orientation freudienne)
Renseignements : 06 61 72 46 48 / site : www.apcof.fr
LETTRESRUBRIQUE
Le mot du Blog
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http://acfidf.wordpress.com/
Bertrand LahutteSecrétaire ACF [email protected]
C@RTELSRUBRIQUE
RUBRIQUE
Les Cartels à l’ACF-IdF
Nous venons des vivre des Journées Lacan exceptionnelles dans lesquelles nous avons pu sentir la forçe que peut impliquer d’unir les voix une+une+une+une+une !
Quand le désir est décidé et soutenu il circule, se propage et nous garde vivants. La cadence du tra-vail est là et n’est pas prête de s’arrêter !
Après nos deux après-midis d’études autour de la PRAXIS LACANIENNE qui ont été une joie de travail partagée, nous avons le plaisir de vous annoncer le démarrage d’un nouveau projet de travail autour des cartels : Une rencontre européenne se prépare autour des cartels !
Un appel à constitution de cartels sera très bientôt diffusé.
La date reste à fixer entre avril et juin 2012.
A vos cartels !
Mariana ALBA DE LUNA Déléguée aux cartels ACF-IDF
RUBRIQUE
Qu’est ce qu’un CARTEL ?
«Il n’y a pas ! Il n’y a pas de formation, en tout cas au sens habituel du terme, pour le psycha-nalyste, hormis ça propre cure. Mais nulle raison pour autant d’en tirer argument pour faire foin de l’étude, ni penser ce suffire à soi même, bien au contraire !»
Shopie Gayard
suite : http://www.causefreudienne.net/la-psychanalyse-du-xxie-siecle/qu-est-ce-qu-un-car-tel.html?symfony=9843ca9f1f4ccb075ed173d43f349280
Pourquoi Lacan aujourd’hui?
«Parce que Lacan, c’est la psychanalyse ! C’est une évidence. (...) C’est lui qui vient marquer le tournanat de la psychanalyse, le tournant du XXI siècle ! Lacan a fait passer la psychanalyse au XXI siècle en opérant sur Freud...»
Eric Laurent
suite : http://www.causefreudienne.net/la-psychanalyse-du-xxie-siecle/pourquoi-lacan-au-jourd-hui.html
RUBRIQUE
CHERCHE CARTELLISANTS
Lacan, by Francisco Hugo Freda
...Le cartel est la seule structure maintenue par Lacan en 1980 avec cet impératif : «pour préve-nir les effets de colle, une permutation doit se faire, au terme fixé d’un an, deux au maximum.» (Sem. de la Dissolution)
-Elisabeth MARCENAC cherche cartel, vous pouvez la contacter au 0619701493 ou par mail [email protected]
-Marie Claire BOUDEAUX cherche cartel, vous pouvez la joindre au 0149441852 ou par mail [email protected]
News : Lors de notre première après-midi d’étude il y a eu un tirage au sort sur place, deux nouveaux cartels ce sont constitués. Bravo aux heureux gagnants !!
Mariana ALBA DE LUNA Délèguée aux cartels ACF-IDF
RUBRIQUE
Le N° onze ...EST EN LIGNE !
Vous pouvez le consulter sur le site ECF sous la rubrique «étudier», puis «cartels».
«Nous vous l’annoncions dans le numéro précédent, i 4+1 renouvelle sa formule. Proposition est faite, à tour de rôle, à chaque Délégué aux cartels en ACF d’assurer la fonction de rédacteur d’une nou-velle rubrique. Cette rubrique regroupe commentaires, alertes et concis des cartellisants d’une ACF concernant la rencontre avec un texte, une citation, une formule, dont la lecture a été décisive dans une expérience de travail en cartel et dans leur avancée personnelle. L’élaboration des textes est soutenue par le Délégué qui les adresse à i 4+1 pour leur diffusion.i 4+1, dont le renouvellement de la maquette est en cours, continue, parallèlement à cette nouvelle rubrique, tribune d’une ACF en particulier, à accueillir les textes de tous les cartellisants qui souhai-tent témoigner des interrogations, trouvailles petites ou grandes, du savoir particulier que le travail en cartel a provoqué singulièrement pour eux.Ce numéro 11 est entièrement consacré à une première partie des textes nombreux réunis pour l’ACF VLB par Solenne Albert, première Déléguée inaugurant la fonction de rédactrice de la nouvelle ru-brique.» Pascal Pernot
SUITE : http://www.causefreudienne.net/etudier/cartels/i4-1-le-bulletin-electronique-des-car-tels
INSCRIPTION DES CARTELS
Vous pouvez dès à présent inscrire votre cartel. Il est plus simple pour chacun de procéder à l’inscription électronique. Pour ce faire : 1) envoyer un mail à [email protected] pour obtenir identifiant et mot de passe. 2) Aller sur le site : http://cartels-ecf.orgEntrer l’identifiant puis entrer le mot de passe 3) Cliquez sur l’onglet «Créer un cartel». Il vous sera demandé : le titre du cartel ; la rubrique dans laquelle il s’inscrit ; le sujet de travail propre à chacun des quatre cartellisants et celui du Plus-Un ; les coordonnées de chacun des membres du cartel (en particulier téléphone et adresse électronique). Pour toute question, vous pouvez vous adresser à Pascale Fari ([email protected]).
INFO !! Les cartels et cartellisants intéressés pour participer à la constitution d’un numéro
i4+1 spécial ACF-IDF, issus des travaux des cartels, peuvent dès à présent m’envoyer et soumettre
vos textes à l’adresse : [email protected], sujet : texte-i4+1
MARNE ESSONNEL’ACF AU TRAVAIL
St Michel sur OrgeClinique de l’Autisme VENDREDI 21 OCTOBRE à 18 H
CMP de St Michel s/Orge à 18h - 15 allée de la Butte Saint-Michel Sur Orge
Au mois de juin, nous avons parlé du cas Gaël. Lors de la séance du 23 septembre nous avons entendu le compte-rendu des deux séances de fin de prise en charge de ce travail. Nous avons débattu et discuté de la question de la présence chez l’enfant autiste d’un sujet de l’énonciation.
Tous les participants présents à cette séance de reprise se sont accordés sur l’idée de tenter dans le groupe une articulation entre la lecture de textes théoriques et la présentation de cas cliniques. Lors de la prochaine séance, Sylvie Denizet nous présentera le cas d’une petite fille qu’elle a rencontré pendant plusieurs années. Pour accompagner cette présentation, Liliane Mayault nous propose la lecture d’un texte de Martin Egge: « Battre la grosse caisse de l’Autre parental comme «ouverture» au dialogue avec l’autiste».
Nous avons également évoqué la future lecture de textes tirés du livre de JC Maleval « l’Autiste et sa voix ». D’autres lectures suivront, en fonction des propositions de chacun.
Le planning prévisionnel :
21 octobre, 18 novembre, 16 décembre,20 janvier, 17 février, 16 mars, 13 avril, 11 mai, 15 juin.
Ste Geneviève des Bois« Le banquet des analystes », 1989 – 1990 » MARDI 18 OCTOBRE à 21 H
La séance de reprise aura été l’occasion pour chacun d’entre nous de faire le point sur son implication dans ce groupe de travail. Suite à cet échange, nous avons constaté d’une part la volonté de continuer dans la lecture de ce séminaire et d’autre part l’intérêt pour travailler sur des textes plus récents. La tâche sera donc difficile mais stimulante.
La séance s’est poursuivie par la lecture de la séance du 14 février 1990.
Nous nous retrouverons donc le mardi 18 octobre à 21 h pour continuer la lecture du « Banquet des analystes » de J.A Miller, nous étudierons plus précisément les cours du 7 mars 1990 et suivants.
Renseignements :
Jean-Jacques Carron
0603320437
Christine Gaucher
0610481101
Liliane Mayault
0145820252
Renseignements :
Jean-Jacques Carron
0603320437
Renseignements :
Jean-Jacques Carron
0603320437
Christine Gaucher
0610481101
Liliane Mayault
0145820252 Atelier Melun - Torcy
MERCREDI 12 OCTOBRE à 19 H 15
Nous reprenons notre travail le mercredi 12 octobre 2011 à 19 h 15.
La Ferme du Couvent 22, rue du Couvent77200 Torcy
L’ACF AU TRAVAIL
Renseignements : Pour participer à l’Atelier, merci de contacter Alicia Bukschtein par e-mail : [email protected] ou par téléphone au 01 64 11 94 37
Morsang-sur-Orge Groupe de travail : «La jouissance, les jouissances»
MARDI 18 OCTOBRE à 21 H
Le groupe de recherches et d’études ACF-IdF, de Morsang-sur-Orge, ayant pour thème : ”La jouissance, les jouissances”, reprendra ses activités le mardi 18 octobre 2011, à 21 heures. Ce soir-là, il sera débattu des projets de chacun et de l’orientation qui sera donnée, dans l’année, au travail du groupe.
Le groupe se réunit mensuellement, généralement le troisième ou le quatrième mardi de chaque mois : au centre de soins : Séraphine de Senlis, 9, rue Paillard. 91390 Morsang-sur-orge, à 21 heures, dans le local du jardin, derrière le CMP. (emprunter le petit chemin qui le longe, à sa droite, quand on le regarde)
Renseignements :
Huguette Béchade, 52, av. Émile Fruchart, 91210 Draveil 01 69 42 46 63 [email protected] Lachaize-Oehmichen, 22, av. Henri Barbusse, 91600, Savigny-sur-Orge01 69 05 60 79 [email protected]
Ces deux responsables peuvent être contac-tées pour tous renseignements complémen-taires.
OISE MARNEL’ACF AU TRAVAIL
Atelier de Compiègne
Lecture du Séminaire VII « L’éthique de la psychanalyse »
MERCREDI 19 OCTOBRE à 20 H
Au chapitre précèdent Jacques Lacan était reparti de la notion freudienne de Sublimation pour nous inviter à y déceler, dans sa fonction de leurre et de recouvrement, le rapport possiblement entretenu à la Chose. La leçon suivante intitulée «l’objet et la chose» ten-tera au travers d’un démontage minutieux du mécanisme de la Sublimation de mettre en évidence ce qu’elle opère d’un Objet qui, tout en n’étant pas la Chose, peut être érigé à la dignité de celle ci.Le groupe de Compiègne se retrouvera le mercredi 19 octobre à 20 heures pour échanger sur ce chapitre.
Renseignements :
Christine Koziura : 06 07 33 46 67 Fabrice Guedras : 06 61 14 07 34
ESCAPADES ET PSYCHANALYSE
Je suis encore bouleversée par ce que je viens de vivre avec cette mobilisation pour la libération d’une femme, une psychanalyste, qui dérange par son ouverture vers la parole dans un monde de silence.... et mon œil pleut encore.
J’ai traversé caméra au poing une foule de psychanalystes, mes paires, ceux avec qui je vais «causer»... tantôt figés et bâillonnés, tantôt dénonçant du doigt un acte inadmissible, tantôt hurlant «libérez!»
Intense moment d’émotion pure.
Je suis heureuse car j’y étais... et très anxieuse de l’issue... pour celle qui est au silence derrière les barreaux... pour cause d’analyse...
J’ai envie de miser sur la force de l’image contre la loi du Talion qui sanctionnerait là où l’on aurait «fauté» et donc qui mettrait au silence celle qui aurait voulu causer
Que se passe t-il quand on met un miroir devant l’autre? Une image répétée en écho... à l’infini!
Ce projet je m’y suis tout de suite engagée, car j’avais en tête l’image possible que pourrait être une telle foule face à l’absence de son et d’images quant à cet enfermement intolérable
Le résultat est bien au delà de ce que j’avais pu im@giner
Alors... please... Faites-le circuler pour que cela cesse... !
Vanessa Leroy
Flash-mob-Rafah
L’ACF AU TRAVAIL
Renseignements et inscription :- Vanessa Leroy : [email protected] Géraldine Caudron-Lanter : 06.76.04.16.68.
SEINE OISEL’ACF AU TRAVAIL
Boulogne
Groupe de lecture de Boulogne
Le groupe de Boulogne est un groupe de lecture et d’étude des textes de Freud et Lacan. Il se réuni une fois par mois à Boulogne Billancourt, (92). Nous avons abordé l’an dernier, à partir du cours de J A Miller « De la nature des semblants », la notion de réalité et celle de santé mentale. Nous continuerons nos lectures avec cette nouvelle question qui introduit son cours de 2011 ; « A la fin qu’est ce que le réel ». L’actualité des débats qui s’engagent dans l’ECF ou l’AMP, cette année le VIIIe congrès portera sur « L’ordre symbolique au 21e siècle », est le fil que nous suivrons pour que chacun puisse s’intéresser à une approche du Réel du Symbolique et de l’Imaginaire. Pour la soirée du mercredi 19 Octobre, Alain Cherbuet nous parlera de l’imaginaire, à partir de ses lectures en cours sur la question du moi. Yves Arnoux présentera ensuite un exposé sur « le symbolique aujourd’hui ».
Bibliographie : LACAN Jacques, La lettre volée, in Ecrits, P 11-61.MILLER Jacques-Alain, Le symbolique, l’imaginaire et le réel, in Des Noms-du-Père, P 11-63.WAJCMAN Gérard, L’œil absolu, Ed Denoël, 2010, P 22-26.MILLER Jacques-Alain, Une fantaisie, in Mental n° 15, 2005, P 9-27. LACAN Jacques, Séminaire I et II.
Réunions les mercredis :
19 Octobre, 16 Novembre, 7 Décembre, de 21h à 23h,
dans notre nouvelle salle,
4/10 rue Griffuelhes, 92100 Boulogne Billancourt,
Métro 9, Marcel Sembat.
Renseignements :
Eric Dubuc06 74 72 14 56 [email protected]
SEINE OISEL’ACF AU TRAVAIL
Atelier « Histoire des concepts en clinique »
L’atelier « Histoire des concepts en clinique » interroge cette année le statut des états limites, personnalités border line et psychose ordinaire.
Il arrive que le clinicien soit confronté à un embarras, face à des manifestations patho-logiques chez certains sujets qui semblent sur une ligne frontière entre «névrose» et «psychose », quant au rapport au désir, à la jouissance et à la réalité. D’où l’invention de cette notion d’ «états-limite» – tout d’abord élaborée, comme l’apprend l’histoire, en psychiatrie, puis adoptée dans un certain discours psychanalytique. Comment situer les cas dits « limites » ou « border lines », que Freud ignore et dont Lacan fait l’économie, par sa théorie structurale qui distingue refoulement (névrotique) et forclusion (psycho-tique) ?Freud fait référence, à travers la dualité de la névrose et de la psychose, à l’entre-deux – «névroses graves», névroses traumatiques, névroses de guerre, mais aussi à la «mé-lancolie», caractérisée comme « névrose narcissique » irréductible aux névroses et aux psychoses – mais sans fixer cette catégorie psychopathologique discutable dont on mon-trera la genèse, tandis que Lacan envisage la fonction de ce qu’il appelle «sinthome».
Cela donne lieu néanmoins à un débat clinique essentiel. En effet, en réduisant la mala-die mentale à une maladie organique finalement tous les symptômes se trouvent épin-glés hors la structure, en tant que « border line » ; il ne s’agit pas d’objecter le statut de la science, mais d’engager une entreprise de démontrer la présence du sujet dans la structure ; il s’agira donc de faire le chemin inverse, à partir des cas, de remonter la pente, et de voir quelle place donner à ces cas, dits douteux, pas clairs, versatiles, dans la structure.
Renseignements : Dario Morales : 06 61 72 46 48
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