8
Etisalat et Maroc Telecom ont 5 mois pour satisfaire la condition de l’Etat togolais Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 Bi- hebdomadaire T ogolais dInformations et dAnaly ses N ° 774 du 09 JANV I ER 20 15 UNIR r es titu e l es fait s et acc u se l ANC Suspensiondes travaux sur les réformes P. 7 P. 3 P. 3 Troisième rapport de conciliation ITIE-Togo 2012 Aux fins d’accorder la demande de transfert du contrôle d’Atlantique Telecom Togo P. 4 LEtat pourrait cibl e r d es comp ét e nc es dans la diaspora pour d es po st es diplomatiqu es Pour une forte contribution au développement du pays P. 5 Crise à la FTF L aju st e m e nt d es d éclaration s a r évé l é un écart r és idu e l d e 1. 7 60 . 455 . 9 7 8 fran cs Cfa Arth è m e Ahoom ey-Zunu clarifi e la mi se e n plac e du Comité d e normali sation Ci na Lawson, Mi ni stre des Postes et de l Economi e numéri que Ed itor i al LA SAGESSE DE GILCHRIST OLYMPIO Le l eader de l ' UFC, Gil c hr i st Ol ympi o, rest e un opposant résol u. Il pense qu' une transi ti on poli t i que verra l e j our dans un fu tur pr oc he.Mai s il est, avanttout, un Togol ai s qui f ai t passe r ses ambi ti ons après l e souc i de l 'aven i r du pays . C'est pour quo i il c ondamne l es réfor m es "qui vi sent des i nt é rêts per sonnel sou qui sont c ontre c er t a i ns ac t eur s " mar c he dans l a li gnée de J ean- Pi erre F ab re vouée à l 'éc hec , Pou r l ui , l a transi ti on poli ti que ell e ne mar queraque l a c onti nuati on d' un renouveau po li ti que, éc ono mi que etsoc i al qui aura ét éengagé dans l es p remi ères années denotre deux i ème Ci nquant ena i re. La voi e c hoi si e par l e l eader de l ' UFC est une voi e moder ne : sa for mati on rest e dans l ' opposi ti on mai s ell e par ti c i pe au gouver nem ent. Durantl 'année2015, "L' UFCc ompt e redoubl er ses effor tspour c ommuni quer au peupl e Togol ai s c ett e i dée" si mpl e, c ell e d' une li gne poli ti que qui ne sac r i fi er i en à ses i déaux moc rati ques mai s qui sedonne l e t emps e t l es moyens de l es acc ompli r dans l a non- vi ol enc e , par l a per suasi on et par l ' ex empl e" Pour Gil c hr i st " C'est au sei n du Gouver nement, à l at abl e de travail se trai t ent l es pr obl è mes de notr e nati on, que doi vents'aff ai rer tous l es moc rat es i m bus d' un i déal de pr ogrès dépassant l eur s ambi ti ons poli ti ques per sonnell es . Ce n'est que l à, dans c ett e anti c hambre du débat publi c , que ser ont acc ompli es l es peti t es avanc ées qui sont à l a base desgrandes transfor mati ons ." Grâce à l 'espr i t d' ouver turedu prés i dent Faure Gnassi ngbéet à l a sagessede Gil c h r i st Ol ymp i o, l e Togo donne l 'ex empl e d' une moc rati e apai sée l ' opposi ti on et l a maj or i t é travaill ent de c onc er t pour c onstr ui re un aveni r meill eur pour tous et pou r c hac un. CHARLIE tous nous sommes * Le G36 se dit sati sfait et se ngage à f ai r e d es pr opos iti ons par é c r it .

L r UFC G c r t O m r t r I tr t rr r f t r c t, tt t, f t r m t r … L’UNION N 774 du 09 Janvier 2015 CULTURES Bi-hebdomadaire togolais d’informations et d’analyses Directeur

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Etisalat et Maroc Telecomont 5 mois pour satisfaire

la condition de l’Etat togolais

Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°774 d u 09 JANVIER

2015

U N I R restitueles faits et

accuse l’A NC

Suspension des travaux sur les réformesP.7 P.3

P.3 Troisième rapport de conciliation ITIE-Togo 2012

Aux fins d’accorder la demande de transfert du contrôle d’Atlantique Telecom TogoP.4

L’ Eta t po u r ra it cib le r d esco m pétences dans la di aspo ra

po u r d es postes dipl o m a tiq u es

Pour une forte contribution audéveloppement du pays

P.5 Crise à la FTF

L’ajuste ment des décla ratio nsa révélé u n éca rt rési duel

de 1.76 0.455.978 francs Cfa

Arthème Ah oomey-Zunuclar ifie la m ise en place du

Comité de nor malisation

Cina Lawson, Ministre des Postes et de l’Economie numérique

EditorialLA SAGESSE DE GILCHRIST OLYMPIO

Le leader de l 'UF C, G i lchrist O lympio, reste un opposant résolu. Il pense qu'unetransition pol itique verra le jour dans un futur proche. Mais il est, avant tout, un Togolais quifait passer ses ambitions après le souc i de l 'avenir du pays.

C'est pourquoi i l condamne les réformes "qui visent des intérêts personnels ou qui sontcontre certains acteurs "démarche dans la l ignée de Jean-Pierre F abre vouée à l'échec ,Pour lui, la transition politique elle ne marquera que la continuation d'un renouveau pol itique,économique et soc ial qui aura été engagé dans les premières années de notre deux ièmeCinquantenaire.

La voie choisie par le leader de l 'UF C est une voie moderne : sa formation reste dansl 'opposition mais el le partic ipe au gouvernement.

Durant l 'année2015, "L'UF C compte redoubler ses efforts pour communiquer au peupleTogolais cette idée" simple, cel le d'une l igne pol itique qui ne sacrifie rien à ses idéauxdémocratiques mais qui se donne le temps et les moyens de les accompl ir dans la non-violence, par la persuasion et par l 'ex emple"

Pour G i lchrist "C'est au sein du Gouvernement, à la table de travai l où se traitent lesproblèmes de notre nation, que doivent s'affairer tous les démocrates imbus d'un idéal deprogrès dépassant leurs ambitions pol itiques personnel les. Ce n'est que là, dans cetteantichambre du débat publ ic , que seront accompl ies les petites avancées qui sont à labase des grandes transformations."

Grâce à l 'esprit d'ouverture du président Faure Gnassingbé et à la sagesse de G i lchristO lympio, le Togo donne l 'ex emple d'une démocratie apaisée où l 'opposition et la majoritétravai l lent de concert pour construire un avenir mei l leur pour tous et pour chacun.

CHARLIEtousnoussommes

* Le G36 se dit satisfait et s’engage à faire des propositions par écrit.

Page 2: L r UFC G c r t O m r t r I tr t rr r f t r c t, tt t, f t r m t r … L’UNION N 774 du 09 Janvier 2015 CULTURES Bi-hebdomadaire togolais d’informations et d’analyses Directeur

2

L’UNION N°774 du 09 Janvier 2015

CULTURES

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Di rect eu r de l a Pu bl icat io nHugue Eric JOHNSON

Di rect eu r de l a Rédact io nJean AFOLABI

R éd act io nSylv estre D.

Herv é AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Servi ce p ho to grap hi eRoland OGOUNDE

Imprimerie: St Laurent

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - Nkafu

Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected]

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

D essi n - C a ri cat u reLAWSON Laté

G rap h i sm eBOGLA G.

Littérature

E sclaves de K an gn i Al e m bi en tô t en esp ag no lEsclaves, le roman de l’é criva in

t og o la is Ka n gn i A l em, s er adi spon ibl e bi ent ôt e n v ersi onespag nole . La p ublica tion serafinancé e par la fonda tion Huerta deSan Antonio Ubeda , une terre derencontres de cultures espagnole ,maure , e t é thiopienne. L’annoncea é té fa ite par l’é criva in lui-mêmesur sa page Fa cebook.

«Je voudra i s dire merci à laFonda tion Huerta de San AntonioU be da e t s on pl us gr an dambas sadeur Ni colas Ber langaMar t in ez . L A VER SIONESPAGN OL E d e mon ro ma nESCLAVES sera f inancé e p ar laFonda t ion qu’il dirige ave c sesfrères. Ici à Ubeda je suis sur unevi e i ll e ter re d e cu ltu re e t deciv ilisa t ion» , é crit le c onse il lerc ul t ur e d u Pré s id e nt F a ur eGnassingbé .

Es cla ve s p ort e sur la t ra i tenégrière vue d’Afrique e t du Brésiloù l’auteur montre que les Africa inso nt é té de s a ct eu rs de c ecommerce honteux tout en ne niantpas la lourde re sponsabilité desna tions europé ennes. C’est l’unedes rares fois où il y a un e fiction

qui montre que le ma téria lisme e tl’appâ t du ga in fa cile ont é té àl’origine de cette tragédie huma ine .Les na ti ons a fric a ines ont é tédé c imé e s pa r ce tte tra i te , desroyaumes e t des tribus entières sesont livrés la guerre juste pour avoirleur contingent de pe aux d’ébène .

L ire ici le résumé de la quatrièmede couverture d’ Esclaves publiépar les Editions La ttès.

«1818 , Royaume du Danhomé .Un jeu ne ma ître des ritue l s sertave c dévotion son roi e t les dieux .Ma is son art est impuissant fa ce àla cupidité des hommes. Il ne peutrien contre le maudit esclavagisteportuga is Francisco de Souza qui,en dépit des tra ités d’abolition, se

Disparition

M o rt du soci ologu e U lr ich Beck, théo r icien du « r isqu e»

financière, du réchauffement globa là la c rise de la démocra ti e , auterrorisme ou à l’a ffa iblissement desinstitutions et de l’Eta t-na tion?

EXISTENC ES PRÉCAIRESRé po nd re à ce s que st io n,

co ndu ira au ssi Ul ric h Be ck àana ly ser la fa ç on dont c haqueindividu, dans des socié tés où « la

production socia le de richesses estsysté ma tiquemen t corré lé e à laproduction socia le de risques», setr ou ve «f ra ppé » en pr emiè repersonne , puisque le risque , notiont rè s « nu a ge u se » , a ll an t d usociologue au psychologique, sinonau psychana lytique , renvoie auxpeurs, aux auda ces, aux angoissesde cha cun. Il souligne , à ce t égard,que l’individu moderne a moins decapa ci tés de fa i re fa ce , d ans lamesure où les ins titutions e t lesfo rmes s oci a l es t ypi qu es d ess oc ié té s t ra di t io nn e l l es s on tch anc e l ant es, e t e lle s- mêmesdésarmé es devant l’apparition deformes d’ex istence pré caires et den ou ve ll e s pa u vr e t és , t an té conomiques qu’ex istentielles. Maisune q uestion, d u coup, émerge :comment, dans une te lle situa tion,l’individu peut-il encore exercer sal ib e rt é , dé g ag é e d e ce qu eK ie r ke ga a rd , d a ns un a u tr econtexte , appe la it « la cra inte e t letremblement»?

Robert MAGGIORI

REPÈRES

livre à l’honteux commerce . Il n’estpas le seul : sur la triste cô te , duterrit oire des F anti à ce l ui desYo ru ba d e Ba dag ri , 14 f or tsh ol la n da i s, 7 fo rt s a n gl a i spr a t iq ue nt l e co mmer ce d esesclaves e t celui de l’or, de l’ivoiree t de la cire . Un homme , le roi duDanhomé , ose seul s’élever contrela ven te de son peu ple e t latransf orma tion d e ses suje ts enesclaves ou en gredins capablesde razzi er hommes e t femmesco ntr e d es co lif ich e ts e t u nesé curi té pré ca ire . Il n’est guèreé cou té e t l orsque son co mba tmen a c e l e c omme r ce , i l es tempoisonné e t destitué . Le ma îtredes rit ue ls qui a p arti cipé au

complot bien ma lgré lui, est vendu,séparé de sa famille e t déporté auBrésil. A Re cife , il est a che té par leSenor Do Nascimento e t ba ptiséMigue l. I l conna ît a lors la vie d’unesclave ordina ire, trava illant dansl es c h amp s de ca ne . Ma is i lrencon tre un vie il homme , Sule ,es cl av e de mi -a ff ra nc hi , le tt rémusulman, qui l’ a ide à sup porterson sort e t le prépare à la lutte . Deuxan s p lus ta rd, i l e st ven du ause ign eur Pere ir a à Bahia commeesclave d’habitation. Il se lie d’amitiéave c Fe lix Santana , un mulâ tre libre ,au destin peu co mmun, che f de lagrande révolte des Malês, l’un despl us impo rta nt s sou lè vemen tsd’esc laves qui se coue Bah ia en1835 . Migue l est arrê té comme 700de se s compagn ons d’armes e tdéporté en Afrique . Le 14 avril 1836 ,il re trouve la terre de ses pères.

A partir de fa its ré els et au traversde personnages fascinants, KangniAlem nous conte avec passion cettehistoire bouleversante.»

K an gn i A lem , Esc lav es ,Ed itio ns Lat tès, 20 09, pag es250, 60 00 CFA.

langues) sous le titre La socié té durisque , sur la v oie d’une autremodernité (Aubier, 2001).

Dans ce liv re ma j eur, pu bliéa pr ès la c a t a st ro p he d eTchernobyl, Be ck dé finit la notionde «socié té du risque» , s’interrogesur les nouve lles formes d’inéga litéssocia les e t sur les rapports entre lascienc e e t la pol itique : la notionmême de «risque» y est proposé ecomme nouve lle clé de le cture dess oc ié t és c o nt e mp or a in es ,confrontées à des défis inédits. Laquestion à laque lle toute l’œuvredu sociologue tente de répondrepourra it se formuler a insi: commentla pensée e t l’a ction peuvent-e lless e co n ju gu er de va n t un emod er ni té q ui i nd ui t ta nt d echangements sociaux , politiques,é conomiques et écologiques – descatastrophes na ture lles, venues del ’« e x t ér i eu r » , au x r is q ue sin hé ren ts au d éve lo ppe me ntscientifique e t te chnologiques dess oc ié té s e ll es - mê me s , de l a«destruction de la na ture» à la crise

L’un des chercheurs les plus citésau monde , auteur de la «Socié tédu risque» , est dé cédé jeudi à l’âgede 70 ans.

Le sociologue a llemand UlrichBe ck est mort le 1er janvier, d’unec ri s e ca r di a qu e , c omme l’ aannoncé sa famille au q uotidienSuddeutsche Ze itung. C’é ta it l’undes th éoriciens l es plus ci tés aumonde , dont le nom est a tta ché à lanotion de «risque» . Il a ense igné àPa ri s à la L ond on Sch oo l ofEconomics, e t depuis 1992 dé tenaitla ch a ir e d e so cio log ie de laLudwig-Max imilians-Universitä t deMunich.

N é en 19 4 4 à S to l p, e nPoméranie (aujourd’hui Slupsk enPologn e), Be ck a fa it tout es sesé tudes de sociologie , philosophie ,psychologie e t sciences politiquesà Muni ch. Il a a c quis la not orié téinterna tiona le par la publication, en1986 , de Risikogese llscha ft - Aufdem Weg in e ine andere Moderne(Risk Socie ty), traduit en frança is(il le sera dans plus de trente-cinq

Le CONAPP est "Charlie"Suite à l'a ttaque des locaux du journa l sa tirique Charlie Hebdo à

Paris le mercredi 7 janvier 2015 , le Conseil na tiona l des pa trons depresse ( Conapp) a publi é un communiqué dans leque l le conse ilex prime son désarroi e t condamne ce tte agression qui a causé la mortde 12 journa listes. On peut lire : "C'est ave c consterna tion doublé ed'émotion que le Conse il Na tiona l des Pa trons de Presse(CONAPP)a appr is l'a ttaqu e perpé tré e ce 7 janv ier 2015 co ntre le si ège dujourna l sa tirique Charlie Hebdo. Cette agression terroriste d'une rarebarbar ie a couté la vie à 12 personne s dont plu sieurs con frèresjourna listes membres de la réda ction ciblé e .

Le CONAPP expr ime sa co lère e t co ndamne av e c la der nièrerigueu r ce t a cte ignoble di gne d'un au tre âge . Il souha ite promptré tablissement aux blessés e t témoigne sa solidarité à toute la pressefrança ise e t aux familles des victimes.

Le Con se il Na tion a l des Pa tr ons de Pre sse ré a f fir me s onengag ement pour une press e libre e t appe lle p ar a illeur s lesjourna listes à ne pas céder aux mena ces et intimidations, à se mobiliserpour d é fendre e t préserver la liberté de presse q ui est l'u ne desbases de la démocra tie ."

Le minist re Bawara en homme avertiDébuté e ce lundi au Centre togola is des ex positions e t Foire de

Lomé (C ETEF-Lomé), la forma tion des opéra te urs de sa isi e de lapremière vague prend fin le samedi 10 janvier.

La se conde vague commence le lundi procha in pour la même durée .Pour consta ter le bon déroulement et s'assurer des me illeures conditionsdans lesque lles se déroulent les travaux , le ministre de l'Administra tionterritoria le , de la Dé centra lisa tion e t des Colle ctivités loca les, GilbertBawara , a fa it le dépla cement ce mardi sur le site de la forma tion. "Jesuis venu d'abord pour m'assurer que la formation se passe dans debonnes conditions, surtout pour exprimer les encouragements e t lesoutien du gouvernement à la CENI, aux forma teurs, aux presta ta iresde la CENI e t particulièrement aux opéra teurs de sa isie", s'est confiéle ministre à la presse . Et de fa ire savoir que "généra lement, lorsqu'ilssont d éployés sur le terra in, il y a de pe tites diffic ultés, que c e soitdans la manipula tion des ma chines, que ce soient des problèmes liésau carburant. Donc il faut s'assurer qu'à ce stade de la forma tion, ilssont conscients des difficultés qu'ils auront à faire fa ce à ces difficultéspour les anticiper e t surtout remédier aux situations qui conduisent lapopula tion à ê tre impa tientes e t frustré e lorsque les opéra tions derévision vont commencer sur le terra in."

Un excédent alimentaire record en 2014Pas de soucis à se faire par rapport à la nourriture en 2015 au Togo.

Le pays a ré a lisé durant l'anné e qui vient de s'é couler un excédenta limenta ire re cord, à en croire le ministre de l'Agriculture Ouro-KouraAgadazi.

Ce dernier a ffirme que 156 .000 tonnes de céré a les, 745 .000 tonnesde tubercules e t 136 .000 tonnes de légumes constituent la réserve dupays. De quoi à nourrir suffisamment les concitoyens tout au long decette anné e nouvelle et en exporter éga lement vers des pays en difficultés.Une partie de ce t ex cédent qui servira à constituer des stocks de sé curitéa limenta ire , sera donc vendue au Programme Alimenta ire mondia le(PAM), a précisé le ministre . Le ministre re lève né anmoins des fa iblessesdans l'ex é cution du Programme na tional d'investissement agricole e t desé curité a limenta ire (PNIASA), leque l constitue le moteur de la re lancedu secteur. Le Togo enregistre d'ex cellents résulta ts sur le plan agricoledepuis la cré a tion de l'ANSAT, une agence gouvernementa le pla cé esous la tute lle du ministère de l'agriculture . Elle assure la sé curitéa limenta ire e t la prote ction des producteurs fa ce aux a che teurs e tspé cula teurs privés.

la France , en 2022 , devient un Éta ti sl ami qu e , « p eu t d on ne rl ’i mp re s si on d’ un e s a t ir echans onnière , d ’une polit ique-fi cti on» , e x pl iq ue l’a ute ur duRoyaume .

Cert es, il y a les vannes surCopé e t Bayrou, ma is auss i despages magnifiques sur Huysmans,les scènes de cul e t une nosta lgiepoignante du couple… Emmanue lCarrère situe Houllebe cq dans lecha mp l itté ra ir e en tre Geor geOrwe ll e t Aldous Hux ley. À l’instar

Emman ue l Carr ère dé fe nd led er ni e r li vr e d e Mic he lHoue l lebe cq: « Un roman d’unee x t r ao rd i na i re co n si st a nc eromanesque»

Loin de la polémique autour deSoumission, le dernier ouvrage deMiche l Houe lle be cq, Emmanue lCarrère ex pose , dans une tribuneau Mo nde des li vres à par a îtrejeudi, la va leur littéra ire que portel’œuvre de Houe llebe cq, e t prendle temps d’ex pliq uer le proje t deSoumission. Résumer le livre par:

Littérature

M ichel H ou ellebecq a trou vé u n défenseu rd e 19 84 e t Le Me i ll eu r de smondes, Soumission est un romand’anticipation non dans le sens oùil prédi t le futur, ma is dans lamesure où il énonce «une véritésur le présent» . Il est vr a i quel’avenir ne sera pas ce que dé critSoumission, mais Houe llebecq estl’é criva in qui, en France e t dansl e mo nd e , «p e ns e l’ e sp è c ed’ éno rme mu ta ti on que no ussentons tous en cours sans avoirles moyens de l’ana lyser» .

De son point de vue , Emmanue l

Ca rrè re c ons idè re «to ut à fa itpossible que l’islam soit l’avenir del ’Eur op e , co mme l e j ud éo -ch rist iani sme a é té l ’ave nir del’Antiquité» .

«Pour ma part, ex plique l’auteurdu Royaume, j’a imera is penser quece la i mplique un e adapta ti on del’ is lam à la li ber té de pe ns é eeuropé enne – e t c’est là que je mesépare de Houe ll ebe cq, qui voit“ l’islam des Lumières” comme unecontradiction dans les termes.»

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3NATIONALES

L’UNION N°774 du 09 Janvier 2015

Troisième rapport de conciliation ITIE-Togo 2012, publié le 31 décembre 2014

Late Pater

Le Togo vient de rendrepublic son troisième rapportd e co n ci l i a ti o n d e spaiements effectués à l’Etatpar les industries du secteure xt ra ct if e t l es recet te sperçues de ces industries parl e s a g e nce sgouvernementales pour lecompte de l’année 2012. Ilressort des conclusions quela contribution des industriesextractives dans le budget del’Etat, exercice 2012, s’élèveà 15.815.999.921 francs Cfa,représentant la somme desreven us colle ctés par lesrégies financières de l’Etattog o l ai s au t it re d el’exploitation des ressourcesm in iè re s, p ét ro li ères e tg azi è re s. Au co u rs d el’exercice de réconcil iationdes données, les entreprisesont déclaré avoir payé à l’Etat17.511.281.197 francs Cfata nd is q ue l es a ge ncesg o u v e r n e m e n t a l e sdéclaraient avoir perçu pourl e co m pte d e l ’Eta t15.750.825.219 francs Cfa.L’a j u ste m en t de sdéclarations a révélé un écartrésiduel de 1.760.455.978francs Cfa, soit 11,2% dutotal des recettes déclaréespar l ’Etat après ajustement.Cet écart dépasse largementle seuil de 1% (déterminé àpartir des revenus déclarésp a r l e s a g e nce sgouvernementales) retenu parle Comité de pilotage ITIE. Ladéclaration unilatérale del’Etat a dégagé 65.174.702francs Cfa.

En deh ors du m onta ntenregistré au Trésor public,les entreprise s extractivesont déclaré avoir contribué ded ive rse s ma n i ère s a ud éve l op p e me n t so cio -écon omique des mil ieuxd’exploitation minière surtoute l’étendue du territoirenational pour un montant totalde 58.075.976 francs Cfa. Cequi porte à 15.875.075.897francs Cfa, la contribution dusecte ur m in i e r a udéveloppement économiqued u p a ys sel o n l e sdéclarations des revenus telque reportés par les agencesgou vernem ental es et lesindustries extractives.

Sur la base des donnéesreportées, après conciliation,les revenus générés par lesecteur extractif totalisent unmontant de 15.874.075.897francs Cfa p our 2012. Lacontribution directe au budgetde l’Etat, telle que reportéep ar le s a dm i ni strat i on spu bl iqu es, tota li sen t unmontant de 15.756.932.232francs Cfa, soit 99% du totaldes revenus du secteur. Cettecon t rib u t io n pro vie n t

principalement du phosphateet du ciment. Ces revenuscontribuent à hauteur de 65%d u to ta l de s re ce tte sbudgétaires du Togo pour2 01 2 . L e s t ra nsfe rtsinfranationaux réalisés autitre des revenus du secteurtel s qu ’i ssu s d e sdéclarations des différentesagences de l’Etat constituent828.067.501 francs effectuésa u t i tre de s re ce tte sdouanières. Les principauxprodu its mini ers expo rtéssont le phosphate, le clinkeret l ’or, représentant 46%,37% et 17% de l’ensembledes exportations du secteurextractif.

« Le rap po rt p re nd e ncon si dé ra ti o n l e sinformations et les donnéesqui nous son t parvenuesjusq u ’à l a d a te d u 1 2d é ce mb re 2 01 4 . L e si nforma ti on s pa rven ue saprès cette date n’ont pas étécon si dé ré es. Le scon f i rma t io n s re çue spostérieurement à cette dateont été prises en compteda ns l a mesure o ù le urinclusion n’est pas de natureà impacter les données et/oules travaux de conciliation»,précise le cabinet MooreStephens, auteur du rapport.Et d’ajouter que, commeentités déclarantes, toutesles entreprises détenant un

contrat ou un titre minier actife t d o nt l e to ta l de spaiements à l ’Etat pour 2012d ép a sse l e se ui l de 5millions de francs Cfa ont étéretenues dans le périmètrede concil iation. Ce seuil aété fixé dans l’objectif decouvrir 99,7% des revenusdu secteur extractif dans lerappo rt ITIE. Les ent itésretenues dans le périmètre2011 et dont les paiementsau titre de 2012 se trouventen dessous dudit seuil ontété mai nten ues dans lepérimètre de concil iation. Cequi a conduit à sélectionner37 entités. 10 entreprisesretenues n’ont pas soumis deformulaire de déclaration, ceq ui n’a pa s p e rm i s d e

Pour une forte contribution au développement du paysL’Etat pou r rait cibler des co mpétences dans

la d iaspo ra pou r des postes d iplo matiques

L’ajustement des déclarations a révéléun écart rési duel de 1.76 0.455.978 f rancs Cfa

Au vu du nive au des ressourceshuma ines dont regorge la diasporato go la i se , l’a ut ori té p ubl iq ueambitionne de redéfinir les critèresofficie ls de nomina tion aux postes dereprésenta tion diploma tique, aux fins«d ’i nc lu re d a va nt ag e le scompé tences qui sont déployé es ause in de la communauté togola isevivant à l’é tranger dans le processusde déve loppement é conomique e tso ci a l » . A in si i nd iq ua it u ncommuniqué officie l du conse il desministres du 30 dé cembre 2014 .Ce la s’entend qu’à l’avenir, parrapport au poste et à la compé tence ,l’autorité pourra it se passer d’uncadre du ministère des Affa iresé trangères et de la coopéra tion, oud’un cadre loca l, pour a ller piocherdans la diaspora .

D ’a pr ès l a co mmun ic a t io nprésenté e à ce t e ffet au conse il parle minis tre Rober t Dus sey desAffa ires é trangères, la démarche sefo nd e su r le s en s mê me d esnouve lles missions assigné es auxamb assade urs, q ui so nt, en treautres, de représenter le pays, dedé fendre ses intérê ts, de négocier

les a ccords ave c le pays hôte e t,aujourd’hui, établir des partenariatspu bl ic s- pr iv és e t a t ti re r de sin ve st iss eu rs . E t, d e p ar s escompé tences e t ses qualifica tions,on e st ime qu e la d ia sp or aencourage la circulation des savoirse t l’innova tion, suscite la confianceen a ttirant plus d’investissementsdire cts é trangers vers son paysd’origine .

C e t te n ou ve ll e po li ti qu es’a ccompagne d’une pile de critèresdont les principaux sont de n’avoirjama is renoncé à la na tiona litétogola ise , e t ê tre âge de moins de70 ans à la date de désignation. Lepréposé au poste doit jouir d’unebonne mora lité et n’avoir jama is eud’antécédents judicia ires. Le profilde forma tion à re chercher est leminimum d’un diplôme de master ouson équiva lent dans des doma inesaus si di vers que les r e la ti onsin te rna ti ona les , les s cie nc espolitiques, le droit, la gestion, lessciences socia les, l’économie e t lafi na nc e , l e co mmer ce ,l’e nviro nnement o u tou t au tredoma ine de compé tence pertinent

concil ier leurs paiementsavec ceux déclarés par lesd i ffé ren te s ré gi e sfinancières (2.549.967.470francs) : ENI, Ebomaf, CecoBtp, Sonatrac Togo, GER,SAD, STII, SNCTPC, TerraMé taux ra res et Carm arTogo. Au même moment, lese nt re pri ses (Sca n to g oMines, Granutogo, Colas,TGC S.A., Adeoti, ShehuDan Fodio) n’ont pas soumisle détail de leurs paiementscon fo rm é m en t au xinstructions de reporting ; laconcil iation des paiementsn’a donc pu se faire. Toutesles entreprises retenues eta ya n t d é p osé de sformulaires de déclarationont déposé des formulaires

certifiés par des auditeursexternes, à l ’exception deWa fex, Cola s, Sca nto goM in e s, So lt ra ns, To g ocarrière, Adeoti, Granutogo,Les Aigles, TGC S.A., ShehuDan Fodio, BB/Eau vitale, ACITogo, Midnight Sun et Silme-Btp.

Parallèlement, toutes lesrégies financières soll icitéesd a ns l e ca d re d e l aconcil iation ont soumis desformulaires de déclarationpour chacune des entreprisesextractives retenues dans lepérimètre, à l ’exception de laT dE e t d e la Di re ct io ngénérale du travail et des loissociales (DGTLS) qui n’ontpas soumis de formulaire dedéclaration au titre de leursrece t te s en 2 01 2 . L eCommissariat aux impôts n’apas soumis les informationsrel a ti ve s a ux tra n sfe rtsinfranationaux rétrocédés auprof it des comm une s etp ré fe ctu res d es zon e sminières. Ainsi ces transfertsn’ont pas été pris en comptep ou r la prép ara ti on d urapport. Les formulaires dedéclaration soumis par laCaisse nationale de sécuritésociale ont été certifiés parl eu r Co m m issa ire au xco mp te s. Seu l s l e sformulaires de déclaration dela Direction générale desmines et de la géologie,

DGTLS, Direction généraled u t ré so r et d e l acompta bilité publi que etAgence nationale de gestionde l’environnement ont étécertifié s par la Cour descomptes. Les certificationso nt é té d on n é es san sréserve.

En rappel, l ’Initiative pour lat ra n spa re nce da n s l e sindustries extractives (ITIE)est une initiative volontaire quivise à renforcer, dans lespays riches en ressourcesp ét ro li ères, ga zi ères e tminières, la gouvernance desrevenus publ ics i ssus dusecteur extractif. Le Togo aadhéré à l’ITIE en 2010 et aobte nu le statut de paysconforme le 22 mai 2013.Cela signifie que le Togod ispo se d ’u n p ro cessu sefficace pour la publication etle rapprochement de tous lesrevenus du Gouvernementi ssu s d e so n se cteu rext racti f. L’ITIE-Togo estm ise en œuvrecon fo rm é m en t au xdispositions du décret du 30mars 2010 portant création,attributions, composition,o rga n i sa t i o n e tfonctionnement des organesde mise en œuvre de l’ITIEau Togo. Le Togo a déjà publiédeux rapports ITIE depuis sona dh ési on , cou vra n t le sannées 2010 et 2011.

No upo kou Dam mip i,Minis tre des Mines

Did ier Ko kou A gbémad on,Coo rdin ateu r nat iona l IT IE-Togo

* N’avoir jamais renoncé à la nationalité togolaise, et être âgé de moins de 70 ans.

par rapport aux missions à assigner.Muni de son diplôme , le Togola isde la diaspora se doit de justifierd’une ex périence professionne lled’au moins 10 ans a cquise dans lese cteur public ou privé , ou au se ind’une organisation interna tiona leavec une bonne aptitude à diriger

une équipe pluridisciplina ire . «Sic e t te i ni ti a t iv e ve na it à ê tr econcré tisé e , e lle contribuera it àrenf orcer la confia nce entr e lad ia sp or a e t l es i ns ti tu ti on sgouvernementa les et perme ttra it ànos compa triotes de l’extérieur,pétris de ta lents e t voués à la cause

Robert Dussey, Ministre des Affaires étrangères

na tiona le , d’apporter davantagel eu rs c on tr ib ut io ns a udé ve lo ppe me nt du Tog o» , asoutenu le ministre Dussey.

Il est aujourd’hui é tabli que ladiaspora joue un rôle considérabledans le déve loppement économiquee t socia l d’un pays, notamment àtr av er s le r en fo rc emen t de sé c ha ng es c omme rc ia ux , le sinvestissements, les transferts defo nds , d e c omp é t enc es e t detechnologies. Aussi, le renforcementde s re la ti on s en tr e le s pa ysd’origine e t leur diaspora est-ildevenu un argument ré currentdans les nouve lles stra tégies dedéve loppement de la plupart desEta ts. Au Togo, le gouvernement afait sienne ce tte vision en cré ant, en2010 , le «Programme diaspora» .Pour traduire dans les fa its sonengagement, il a pris la dé cisiond’ex empter, à compter du 21 juille t2014, de l’obtention du visa d’entré ee t de sé jour les Togola is vivant àl’é tranger e t ne disposant pas depasseport togola is. Ceci dans le butde leur fa ciliter l’entrée e t le sé jourau pays.

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NATIONALE 4

L’UNION N°774 du 09 Janvier 2015

Sur le marché des titres publics de l’UMOALe Trésor public ouvre 2015 avec uneém ission de bons à 30 m illia rds CfaJohn Afolabi

fra ncs, sur 2 504 ,217 millia rdspo ur l es huit pa ys d e l ’Uni onmoné ta ire ouest a frica ine (Umoa).

Avan t le To go, pou r le co mptede 2015 , c’est le Trésor du Béninqui é me t des bo ns d’un mo ntantde 30 milliards le 14 janvier pourune duré e de 364 jours, aux tauxmul tiples . Le Togo sera s uivi, lele nd ema i n, p ar le T ré so r duSénég a l par de s bons du mêmemontant pour une duré e d’un an,aux ta ux multipl es. En 201 4 , lesTré sor d u Bé nin e t du Séné ga lont respe ctivement levé 369 ,411mil liard s en neuf émis sions debo ns e t une d ’o bl iga ti on s e t

L’ Age nce Umoa-T itr es e t leTrés or publi c du To go porte nt àla conna issance du publi c qu’ilsorganisent, va leur jeudi 15 janvier2015 , pour le compte de l’Eta t duTog o, un appe l d’o ffres pour lacessi on de bons du Trésor dontle montant en adjudica tion est fix éà 30 mill iards de francs Cfa pourune duré e de 1 82 jo urs, a ve cune va leur nomina le unita ire de 1millions de francs. L’é ché ance estdont fix é e au mercred i 15 jui lle t201 5 , ind ique l ’annon ce . Ce tteopé ra tion est compo sé e d’ uneseule e t unique tranche . Les titresé mi s s on t r embo u rs ab l es l epremier jour ouvré suivant la da ted’é ché a nce . Les int érê t s so ntpayables d’avance e t pré comptéssur la va leur nomina le des bons,souligne l’Agence Umoa-Titres.

Le Trésor public togola is ouvrea ins i le b a l de ses émission s debons et d’obliga tions sur le marchéfinancier régiona l pour le compted e 20 15 . On i gn or e e nc or ecombien d’émissions sont prévuesce tte suivant la programma tion dela Ban que centra le des Eta ts del’Afrique de l’ouest (Bce ao). Ma issur l’an né e 2014 , le T réso r aré a lisé cinq émissions de bons e ttrois d’obliga tions, pour un montantto ta l de 2 47 ,809 mi lli ar ds de

Adoption prochaine d’un Code de la marine marchande

H orm is le matelot, la for m ationp rofession nelle str ictement exigée d u m ar in

3 11 ,0 08 mi ll ia r ds e n q ua tr eémis si on s de bo ns e t au ta ntd’o blig a tion s. D e lo in, c ’est leTrésor de la Côte d’Ivoire – paysmoteur de l’Union – qui a le pluslevé de fonds, à 777,081 milliards,en qua tre émiss ions d e bons e tsept d’obliga tion s. Tandis que laGuiné e-Bissau n’a ré a lisé qu’unese ule émi ssi on de bons po ur15 ,000 milliards.

En 2 0 13 , le s bo n s e t le sobligations des Trésors nationauxont représenté l’essentie l des a ctifsprésentés par les é tablissementsde crédi ts c omme suppo rts auxopérations de re financement.

Aux fins d’accorder la demande de transfert du contrôle d’Atlantique Telecom Togo

Etisalat et M aroc Teleco m ont 5 mois pou rsatisfai re la condition de l’Etat togolais

Le consta t est fa it depuis 2010que Atlantique Te le com Togo (ATT)vi ole l’o blig a ti on re la tiv e à lastruct ure de son capita l s ocia l.Etisala t, la socié té de droit émira ti,dé tena it plus de 95% du ca pita ld’ATT a lors qu’il n’é ta it autorisé àn’en dé tenir qu’ au plus 70% . Lec ah ie r d es ch a rg es du 2 1dé cembre 2009 s tipulant qu’aumoins 30% du capital socia l doiventê tre dé tenus par un a ctionnaria ttogola is. Et tout n’a é té connu dug ra nd pu bl i c q u’ en dé bu tseptembre 2014 lorsque AtlantiqueTe le com Togo s’est vu infliger unepé na lit é fin an ci ère d e 1 ,3 32milliards de francs Cfa par l’Autoritéde réglementa tion des se cteurs depos tes e t t é lé c ommu nica tion s,après des injonctions e t mises endemeure . ATT a même intenté desre cours en justice .

En ré a lité , le pouvoir togola is adécidé de frapper quand, le 12 ma i20 14 , AT T f a i t une d eman ded’autorisation d’une opéra tion detransfert de son contrôle au groupeMa ro c Te l e co m qu i d oi t a in sidevenir l’a ctionna ire ma joritaire dela socié té ATT en lieu e t pla ce dugroupe Etisa la t. Là , le Togo ex iged’ Et is a l a t l e r èg le me nt d e laquestion de l’a ctionnariat togolais,avant toute discussion sur le proje tde tra nsf ert . Et isa la t e t Mar ocTe le co m se sont a cquittés de la

p én a l it é , e t o n t en v oy é un edélégation conjointe à Lomé. Deuxsé ances de trava i l ont eu lieu les10 e t 17 d é c embr e 20 14 o ùl’autorisation de l’Eta t togola is a étéencore conditionné e à la mise enconformité d’ATT aux ex igences ducahier des charges e t la preuve del a v ol on t é man if e st ed’investissement de Maroc Te le comd an s l e se c te u r de sté lé communications au Togo.

Se lon le ministère des Postes e tde l’ é co nomie nu mér iqu e , unp ro ce s su s e n d eu x p ha se s(prépara toire e t d’ex é cution) estdé fini. La phase prépara toire vadurer cinq mois, «pour préparer e tfi na lis er t out es le s mo da l it ésné cess a ires à la ré a lisa ti on del’opéra tion devant perme ttre à 30%du ca pit a l soc ia l d ’AT T d ’ê t redé t enus par des i nvest isse urstogola is». Etisa la t e t Maroc Te le comdoiven t procéder à l’ana ly se del’environnement réglementa ire e tins titut ionne l, e t l’i denti fica t iond ’a pp ro c he s in n ov an t es ; l ava lorisa tion d’Atlantique Te le comTog o ;; l a s tr u ctur a ti o n de so pé ra ti o ns à me ne r ( pa ct ed ’a ct io nn a ri a t , mémor an du md’informa tion e t de documentationjuridi que) ;; l’établissemen t d’unca lend rie r d ’ex é cut ion … To utdevra se fa ire a ve c cha cune desparties. Et on in dique que , après

les cinq mois, le ministère devra itsigne r un proto cole ave c MarocTe le c om, donnan t les moda litéscomplè tes de la ré forme du capita ld’ AT T a ve c l es en ga gemen tsforme ls à p rendre par ch aquepartie , y compris le ca lendrier demise en œuvre et les mé canismesd e mi se en c o nf or mi t é de sobliga tio ns d’ATT. A a jou ter que ,dé jà , le président du Directoire deMa ro c Te le co m a en vo yé u ncourrier aux autorités togola ises,en prenant l’en gagement forme ld’investir dans le déve loppementdu se cteur des communica tions

Réuni le mercredi 24 dé cembre àLomé , le conse il des ministres adopta itun avant-proje t de loi portant Codede l a mar in e mar cha nd e enRépublique togola ise qui me tta itl’homme – plus pré cisément les «gensde mer» – au centre de toutes lespréoccupations. Sur 203 articles, lelivre IV du projet de code embrassele sta tut professionne l du marin, sontravail, son régime socia l, la méde cinedes gens de mer, les dé léguésd’ équ ipa ge e t des di rig e an tssyndicaux … e t l’organisa tion del’exercice de la profession de marin.Compte tenu de l’évolution e t del’ampleur des activités maritimes quiont fait leur apparition, le code actuel,vieux de 40 ans, semble dépassévoir e obsol è te . D’ une man ièregénérale , le Gouvernement estimeque le nouv e au co de est pluscomple t dans la mesure où il prendsoin de dé finir le statut du navire ,d’appréhender la naviga tion maritimedans toutes ses dimensions e t de fix erdes règles précises pour la législa tionrela tive au trava il maritime .

Le tex te dispose que «tou tepersonne sa lariée engagée par unarma teur ou embauchée pour sonpropre compte en vue d’occuper àbord d’un navire de commerce oude servitude , de pêche motorisé e ,de navig a tion intérieu re ou depla isance un emploi re la tif à lama rc he , à la c ond ui te e t à

l’exploitation du navire est considéréecomme exerçant la profession dege ns d e me r» . La d ispo siti ons’applique éga lement aux marins quiex er cent su r les pl a tes-fo rmesoffshores. La qualité de marin estconstaté e par l’inscription sur leregistre d’identifica tion des marins,tenu par l’administra tion maritime .

To ut e p er so nne q ui dé si reembrasser le mé tier de la mer doitnécessairement avoir une formationmaritime dans une é cole maritime .Hormis les emplois de ma te lot nonqualifié, tout emploi à bord ne peutêtre occupé que par des marins ayantsuivi ave c succès une forma tionprofessionne lle appropriée . Suite àcette formation, l’intéressé constitueun d oss ie r qu’ il so ume t àl’administra tion maritime pour sonidentifica tion e t obtient un livre tprofessionne l maritime où sont inscritsto us le s mou vemen tsd’ emba rqu ement e t dedébarquement. Avant que le travailà bord ne commence , les gens demer doivent ê tre en possession d’uncertificat médical valide , attestant qu’ilssont médicalement aptes aux fonctionsqu’ils a ccompliront en mer L’autoritémaritime fix era , après consulta tiondes organisations d’arma teurs et degens de mer, la na ture de l’ex amenmédical e t les cara ctéristiques ducertifica t médica l. Les fonctions decapita ine, de pa tron ou d’officier àbord des navires de commerce e tde pê che ne peuvent être ex ercéesque par des marins titula ires dubreve t ou certificat ex igible au titre dela convention interna tionale de 1978,amendé e en 1995 .

Les gens de mer occupant à bordde s emp loi s qui n e s ont p asdirectement liés à la conduite ou àl’ex ploita tion technique du navire ,notamment les agents du servicegénéral, doivent avoir le titre defo rma ti on p rof es sio nn e l lecorrespondant normalement à leurspé cia lité . Les programmes desex amen s e t les con diti ons dedélivrance des breve ts e t certifica tssont fix és par dé cision de l’autoritémaritime . L’autorité maritime peut,d’autre part, re conna ître commeéquivalents les titres de forma tionprofessionne lle maritime délivrésdans des Eta ts tiers, sous réserveque ces derniers a ient ra tifié laconvention STCW e t qu’ils soientinsc rits s ur la liste blanch e del’Organisa tion maritime internationa le(OMI).

Tous les navires battant pavillon

togola is sont dotés d’un nombresuffisant de marins employés à bordpour assurer qu’ils sont ex ploités avecsûreté et effica cité et compte tenu desimpéra ti fs de sé curité . Tous lesnavires ba ttant pavillon togola isdoivent ê tre dotés d’un équipageadéqua t, en termes d’e ffectifs e t dequa lifica tions, de manière à garantirla sé curité du n avire e t de sonpersonne l, que lles que soient lesco nd iti on s d ’e x p loi ta tio n e tconformément au visa de l’autoritémaritime , e t à sa tisfaire aux normes,notamment aux règles re la tives à lasé curité de la navigation et à la duré edu trava il.

Les gens de mer doivent avoir lapossibilité d’ex aminer leur contra td’ eng age men t mar iti me e t dedemander conseil à ce suje t avantde le signer, et avoir accès à d’autresfa cilités qui sont né cessa ires pourgarantir qu’ils contractent librement,en aya nt une comp réh ensi onsuffisante de leurs droits et de leursre sp ons abi li tés . Le con tr a td’engagement maritime peut ê treconclu pour une duré e dé terminé eou indé terminé e ou pour un voyage .Le contra t d’engagement à duré edéterminé e ne peut ex céder douzemois, repos e t congés compris. Lesreno uve llements su ccessif s ducontr a t d’enga gement à duré edéterminé e ne doivent pas avoir effe td’ex céder douze mois. Au-de là dece tte duré e , le contra t est réputécontrat à duré e indé terminé e . Lecontrat d’engagement maritime peut,à to ut mome nt, ê tr e rompu parconsentement mutue l des deuxparties.

Le marin est rémunéré se lon saqualifica tion, la fonction ex ercée àbo rd du n avi re e t a u tra va ile ffectivement accompli, soit à salairesfix es, soit à profits éventue ls, soit parune combina ison de ces deux modesde rémunéra tion. Dans tous les cas,les gens de mer doivent ê tre payésà des intervalles n’excédant pas unmois et proportionne llement à ladurée e ffe ctive des services assurés.Le marin payé au voyage a droit àune augmentation proportionnelle deson sala ire en cas de prolonga tiondu voyage , e t à une indemnité encas de re tardement, à moins que laprolonga tion ou le re tardement soitimputable à un cas de force majeure .Il ne subit aucune réduction du salaireen cas d’abrègement du voyage ,que lle qu’en soit la cause. De touteévidence , ce texte, s’il est adopté parle parlement, devra révolutionner letrava il des marins.

Mashoud Yérima Amadou, Directeur gén éral du Trésor public

é le ctroniques. Ce t engagement,confie-t-on, devra it se traduire parla s ign a t ure d ’u n c ah ier d escharge s, d’ici à la fin du p remiertrimestre 2015 , qui in tègre lesp ro gr a mmes , l e s mo n ta nt sd’investissement e t le ca lendrier demise en œuvre . Au regard de lanouve lle dynamique a ffiché e parMaroc Te le com, l e cabine t de laministre Cina Lawson, au cours duc on se il de s mi n is tr e s du 3 0dé cembre 2014 , a pu obten ir leconsen tement de l’Eta t tog ola ispour a utoriser l ’autorisa t ion detransfert proje tée .

Ninsao Gnofam, Mini stre des Tra nsports

Cina Law son, Ministre des Postes et d e l’Economie n umérique

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5SPORTS

L’UNION N°774 du 09 Janvier 2015

U n d is po si ti f de s u i v i mé di ca l pr év u en G u i n ée é qu at o r ia leFOOTBALL/CAN 2015

Des personnes venues des pays affectés par l'épidémie à virus Ebola verront leurs coordonnées prises en débarquant enGuinée Equatoriale où ils seront suivies pendant 21 jours, correspondant à la période d'incubation de la maladie, annonce laConfédération africaine de football (CAF).

Se lon l'instance en charge du foot-ball africa in, une fois sur le territoireéquato-guinéen, "chaque personnedoit respe cter e t se soume ttre auxrègles e t règlements de l'équipemédicale d'intervention rapide sur ledépistage (contrôle de tempéra ture...)".

La CAF précise dans un commu-niqué que "les gens qui viennent depays a ffe ctés verront leurs coordon-nées prises e t seront suivis pendantvingt e t un (21) jours".

Avant le départ pour la Guiné eEqua toriale, la personne devant fa irele voyage doit s'assurer après exa-men médica l d'ê tre en bonne santé .

Elle ne doit pas avoir de fièvre ,d'asthénie , "aucun ma l de tê te , pasde ma l de gorge , pas de vomisse-

ments, pas de diarrhé e , pas d'érup-tion cutané e , soit aucun signe deprésomption d'Ebola)".

L 'épidémie Ebola a fa it plus de8000 morts, princi pa lemen t auLIberia, en Sierra Leone e t en Gui-né e, selon les derniers décomptesde l'Organisation mondiale de la santé(OMS).

De ces trois pays, seule l'équipenationale de Guinée prendra part àla phase finale de la CAN 2015 pré-vue du 17 janvier au 8 février.

Le Syli na tional de Guiné e a jouéà Casablanca ses ma tchs "à domi-cile" lors des élimina toires. Elle seprépare aussi dans ce pays oùaucun cas d'Ebola n'a été jusque-làdénombré .

Toutefois, désigné pour abriter la30-ème édition de la CAN, le Maroca demandé en vain auprès de la

F O O T B A L L /

La Gu i née équ ato rialesera p rête le jou r J

Ecarté de la sé lection na tiona le du Cameroun depuis la Coupe du monde2014 , Alex andre Song a annoncé sa re traite internationale. Le milieu de terra inde West Ham met a insi fin aux spécula tions au suje t de son re tour chez les L ionsIndomptables.

Alex Song tourne la page de la sélection camerouna ise. A tout juste 27 ans,le milieu de terrain a annoncé sa re tra ite internationa le, après le ma tch nul deWest Ham sur la pe louse d'Everton ce mardi, lors du troisième tour de Couped'Angle terre (1-1). Le joueur aux 49 sé lections ave c les Lions Indomptables aposté un long message depuis son compte Instagram, annonçant se décision"après des discussions avec ses proches", alors que son rappe l pour la CAN2015, à l'instar d'Aurélien Chedjou, é ta it ré cemment évoqué .

"Mon amour pour mon pays ne changera jama is. Ma intenant, je veuxprendre le temps me concentrer uniquement sur ma carrière en club. Je veuxme re construire à West Ham et je souha ite le me illeur au Cameroun qui seratoujours dans mon cœur", a-t-il posté. "C'est vra i qu'il y a eu des discussionspour que je revienne dans l'équipe pour disputer la CAN, mais j'ai l'impression,après avoir be aucoup ré flé chi e t parlé avec ma famille , que c'est la bonnedé cision."

Marqué par sa mise à l'é cart depuis le Mondia l 2014 , l'ancien d'Arsena l apré féré arrêter les frais, indiquant ma lgré tout que "[son] amour pour [son] paysne changera jama is". La dernière image qu'il aura la issé e dans la mémoire dessupporters des Lions restera ce coup de coude sur Mario Mandzukic lors dumatch face à la Croatie. Il y ava it mieux comme sortie , assurément.

A moin s de dix jour s du coup d’ envoi de la CAN Orange 20 15 , leMinistre de la jeunesse e t des sports de Guiné e Équa toria le , dans unedé clara tion à ca fonline .com, s’est voulu rassurant sur le bon déroule-ment de la compé tition.

Fr ancis co Pa scua l Obama Asu e , Mi nistr e de la je uness e e t dessports e t Présid ent du comi té loca l d ’organisa ti on, ex pliq ue « Nousavons fa it de notre mieux ma lgré le temps très court dont nous dispo-sions. Et nous mettrons tout en oeuvre pour que la CAN soit une be llefê te . La CAF a dé jà visité e t revisité les sites de Mongomo e t Ebibeyinqui ont fa it l’obje t de critiques dans certa ins médias. Les pe louses onté té renouve l é es e t s ont prê tes à a c cue illir les re ncontres . Il y a deshôte ls de bonne qua lité à Mongomo e t à Ebibeyin. Il y aura suffisam-ment de logements pour toutes les dé léga tions officie lles, les journa-listes e t même les sup porters » , a-t-il a ffirmé .

Fr ancis co Pa scua l a ég a leme nt in diqué que « tou t le mond e atrava illé à un rythme inferna l pour qu’à la da te fixé e , tout soit en pla ce .Il fau t savoir que dans toute organisa tio n, il y a to ujours des p roblè-mes. Nou s fa isons tout notre possibl e pour les sur monter ».

Aux visi teurs qui se ren dront en Guiné e Équa toria le , le Présidentdu comité loca l d’ organisa tio n a pré cisé qu’ «il faudra re spe cter lesforma lit és aux a éroport s e t autres fro ntières» . Parce que «des con-trôles sur la dé te ction d’éventue ls cas d’Ebola seront e ffe ctués » .

Alex Song a rrête avecles L ions I ndo mptables

dans sa situa tion a ctue lle . La FIFA,e lle , après avoir pris langue ave c legouvernement togolais, met en placeun comité de norma lisation lors de laséance N°33 de son Comité Exé cutiftenue à Marra ke ch les 18 e t 19décembre 2014 . «Afin d’assurer unprocessus incontestable et adapté à la ré a l ité a ctue lle du footba lltogolais, le Comité Exé cutif de laFIFA a dé cidé , conformément à l’art7 . Al 2 de ses sta tuts de la FIFA, denommer un comité de norma lisationen charge de réviser les sta tuts dela FTF e t d’organiser des é le ctionsd’ici le 30 novembre 2015 au plustard », indique Jérôme Valcke dansun courrier adressé à Yve tte Klussey,le se cré ta ire général de la FTF le 19décembre dernier.

Une dé cision qui n’a pas é té dugoût des membres du « G36 » quisont rentrés en rébellion pour, d’unepart, dénoncer la mise en place d’unte l comité e t d’autre part ré cuserAntoine Folly, le président du Comitéde Norma lisa tion. « L’expériencetogola ise des multiples Comités deTransition s’est avéré e infructueuse .De ce fa it, les acteurs ne souha itentplus la mise en pla ce d’un Comitéde Tran sition », o nt assur é lessigna ta ires du courrier envoyé àJérôme Va lcke , tout en revenant surle cas Antoine Folly. « La désignationde M. Antoine Folly ne garantit pasà nos yeux la transparence e t labo nn e g es tio n du pr oce ss usé le ctoral ».

C’est dans ce contex te que lePremier Ministre intervient pourclarifier la situa tion e t appe ler lesa cteurs à faire en sorte que le Comitéde N orma l isa ti on pu iss e seconsa crer à ses missions. Le Togone voulant pas ouvrir un front ave cla FIFA ni ave c la CAF.

A rthème Ahoomey-Z u n u clarifie la miseen place d u Comité de n or malisation

Crise à la FTF

* Le G36 se dit satisfait et s’engage à faire des propositions par écrit.Nommé le 19 décembre dernier pour diriger de la Fédération Togolaise de football, le Comité de

Normalisation de la Fédération Togolaise de football et le groupe des 36 présidents de clubs et ligues ontété reçus jeudi par le Premier ministre Arthème Ahoomey-Zunu pour des échanges afin de faire baisser latension dans la famille du football.

matière é le ctorale, avant d’organiserles élections. Une dé cision de la FIFAqui n’a pas é té a ccepté e par ungroupe de présidents de clubs et deligues dénommé « G36 » , cré anta insi une situation difficile à gérer à laFT F.

Mais l’élément déterminant a é té lereport du Congrès ex traordinaire du6 d é cemb re 20 14 po ur ca used’interpella tion du président Gabrie lAméyi par la Direction Centra le de laPolice Judicia ire pour une a ffa ire dedroit commun. Sa libéra tion, unesema ine plus tard, n’a pas permis lareprise du processus é lectoral.

Et pendant qu’une partie desa cteurs a cru, une fois encore , avoirmis le p aque t en adres sant denouveau un courrier à la FIFA dansleque l e lle marte la it av e c forceconviction que seuls un Congrèsextraordinaire e t un Congrès é le ctiforganisés sous sa supervision sonten mesure de sortir le football togola is

Norma lisation soient atteintes. Ma is,tout cela ne peut être possible que siles acteurs se me ttent ensemblepour y parv enir. N ous cro yonsfermement que c e tte rencontreouvre les portes d’un dégel afin quenous puissions consa crer le tempsau x mis si ons q ui no us so ntassignées », a-t-il indiqué .

La crise qui couvait à la FédérationTo gola ise de Foo tba ll depu isquelques années s’est accentué e ennovembre ave c la fin du manda t deGabrie l Améyi, le président élu ennovembre 2012 .

Gabrie l Améyi n’ayant pas puorganiser d’é le ction avant la fin deson manda t, la FIFA ava it décidé , auvu des circonstances, de prolongerson manda t afin qu’il puisse organiserun congrès ex traordinaire pourl’adoption du Code é le ctora l e tl’ é le ct ion de s membre s de laCommission électorale e t les membresde la Commission de re cours en

Et le moins que l’on puisse dire ,c’est que la décrispation s’annonce àla sortie de ce tte réunion. Selon desso ur ces g én éra le men t bi eninformé es, le Premier Ministre aexpliqué aux acteurs les tractationsqui ont conduit à la mise en place ducomité de norma lisa tion, tra cta tionscommencé es au dernier trimestre del’anné e 2012 , à la suite de la visitedu Se cré ta ire Généra l de la FIFA,Jérôme Va lcke au Togo.

Dans ses ex plica tions, le PremierArt hème Aho omey -Zun u a misl’ a c cen t sur l a pro cé dur e dedésignation du président du Comitéde Norma lisa tion qui revenait de droità la FIFA suivant ses dispositionssta tuta ires e t convier les a cteurs àme ttre de côté leurs rancœurs afinde perme ttre au comité de ré a liserses missions pour le bonheur dufootball togola is. Il s’est enfin dit ouvertà toutes les propositions venant de lapart des présidents de clubs e t deli gu es a f in d’ amé li ore r lefonc tionnement du comité . Lespropositions a ttendues avant la finjanvier pour ê tre soumises à la FIFAlors de sa procha ine visite au Togoen février procha in.

«C ’é ta i t un e r en con tr e declarification. Le Premier ministre nousa expliqués la genèse du Comité deNorma lisa tion e t les tra cta tions quiont conduit à sa mise en pla ce », aindiqué M. Je annot Adjodo, membredu groupe des 36 .

Pour Antoine Folly, le président duComité de Norma lisa tion, par cetterencontre, le gouvernement a montrésa disponibilité à œuvrer pour que leca lme revienne à la Fédéra tionTogolaise de footba ll. Le PremierMinistre « nous a assurés de sacollabora tion afin que les missionsas si gn é es a u Com it é de

Arth ème Ah oomey- Zunu, Premie r mini stre

CAF le report de la compétition pourdit-il se prémunir d'une propaga tiondu virus.

Seuls 16 matches amicaux ont a insi é té pris en considéra tion depuis ladernière édition, dont 11 disputés en dé cembre dernier. Au tota l en 2014 ,845 rencontres ont été prises en compte - un chiffre jama is a tte int aupa-ravant dans une anné e de Coupe du Monde .

Aucun changement n'est à signa ler au se in des 45 premières pla cesdu classement mondia l par rapport au mois dernier, l'Allemagne trônanttoujours en tê te devant l'Argentine e t la Colombie .

Sur les 209 équipes classé es, 146 ont conservé leur position comme leTogo qui occupe toujours le 62e rang mondia l. La plus grande progres-sion est à me ttre à l'a ctif du Bahre ïn, qui gagne 12 pla ces grâ ce à sesvictoires fa ce à l'Arabie Saoudite e t la Jordanie pour se re trouver désor-ma is 110ème . Le L iban (122ème , plus 4) e t le Vie tnam (133ème , plus 4)sont les deux seules autres na tions à progresser de plus de trois pla ces.

Les Îles Féroé , désorma is 103ème , occupent leur plus haut rang de-puis l'introduction du classement mondial en 1993 . Les grands perdantsdu mois sont l'Ira k (114ème , moins 11) e t la Jordanie (93ème, moins 12).

L 'édition de février du classement mondia l devra it présenter plus dechangements puisqu'il tiendra compte des résulta ts de la Coupe d'Afriquedes Na tions en Guiné e équa toria le e t de la Coupe d'Asie de l'AFC enAustra lie .

Le procha in Classement mondia l FIFA/Coca-Cola sera publié le 12février 2015 .

Le peloton marq u ele pas, le Togo aussi

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6MESSAGE

L’UNION N°774 du 09 Janvier 2015

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7ACTU-PLUS

L’UNION N°774 du 09 Janvier 2015

Suspension des travaux sur les réformesU N I R restitu e les faits et accuse l’A NC

Dès l’entame des discussions,le p ré si de nt de l ’Ass embl é eNa tiona le a demandé aux uns e tau x a utr es si l eur s p osi tio nsava ient évolué depuis le 30 juin2014 .

Ap rès avo ir sou lig né q u’i lsn’a va ient pas re çu de man da tpour discuter de ces questions e tqu’ils ne comprena ient pas pourque lle r a iso n la quest ion desré formes deva ien t d’abord fa irel’objet d’une discussion informe lle ,a lors qu’il s’agissait d’une questionpubl ique , l es repré sentant s del ’ANC on t r ép o nd u q ue le sp os i t io n s d e l ’ ANC on t é t éconsignées dans la proposition deloi e t qu’il appartena it à UNIR del ui e x p o se r p a r é c ri t se samendements.

U NIR e s ti me q u ’a v an t d esoume ttre la proposition de loi, lesinitia teurs ne l’ont pas sa isi d’unc ou rr i er l u i de man da n t se so bs e rv a t io n s e t q u ’e ncon séque nce , il n ’a pa s à l euradresser ses a mendements paré crit. En outre , dans la pr a tiquepa rle men ta i re so us la IVè meRép ubliq ue , le s ame ndeme ntssont adressés à la Commission e tnon aux initia teurs d’un projet oud’une proposition de loi. Enfin, lerèglement intérieur autorise à lafoi s des amen deme nts é crits e tora ux e t qu’i l n’é ta it donc pasné cessaire que les amendementsd’UNIR soient forcément déposéspar é crit aux initia teurs.

UNIR, a près avoi r ré a ffi rmél ’é vo lu ti on d e se s po si ti on sconcernant la limita tion du manda tprésiden tie l, a ensuite suggéréd ’a b or d e r s a p re mi èr epréoccupa tion re la tive à la da ted’e ffe t des ré formes. Il. a souha itéqu’ il soi t clar ifié la pos ition desparties prenantes sur la questionde la da te d’entré e en vigueur deces ré formes.

Pour L ’ANC:Sui te au x disc ussio ns de la

ce llule , les positions suivantes onté té ex primé es re la tivement à laquestion de la da te d’effe t:

-la prop osition de loi d oit ê trevoté e en l’é ta t;

-la cour cons titu tionn e lle estcompé tent e pou r app ré cier lare cevabilité des candida tures àl ’é l e c ti o n p ré si d en t ie ll e e napplica tion des réformes;

co mmi ss ion po ur co mme nc erl’é tude de la proposition de loi deré forme le lundi 5 janvier 2015 .

Après la le cture de l’avis de laCou r con stitu tionne lle , il a é téproposé de dé finir les moda litésde recherche du consensus. Lesinitia teurs de la proposition de loi,o nt es t imé q u ’i l n ’ é t a it pa sn é c e s sa i r e d e r e c he r c he rpré a labl ement les moda lités ducons ensus, ma is qu ’on pou va itcommencer l’é tude particulière dela proposition de loi e t qu’en casde difficulté on avisera it.

Sur ce l’é tude article par articlea commencé le lendema in.

Les p remières d ifficultés sontapparues ave c l’é tude de l’a liné a2 inséré à l’article 38 p ar leque lle s in it ia te ur s pr op os en t derenvoyer à une charte na tiona lesur la bonn e gouv ernance desressources publiques la fix a tiondes moda lités d’applica tion de laredistribution équitable .

Sur l e p r in c i pe , to u t e np ar t a ge a nt le s ou c i d ’ un ere di st ri bu ti on é qu it ab le d esre ss ou rc es pu bl iqu es , UN IRes ti me qu e l ’ar ti cle 3 8 d e lacon stitu tion te lle que prévu nesouffre d’aucune contesta tion. Parcon séque nt, le pr emier a li né adé jà ex istant dans la constitutionse suffit e t la loi de finances suffit àrégler la redistribution équitablede s r es sou rce s pub liq ue s, iln’é t a it pas opportu n de pré voirune charte spécifique pour réglerce t te qu estio n. A l a rig ueur, lerenvoi à une loi organique sur lesuje t sera it compréhensible .

Dev ant ce b locag e , i l a é téunanimement dé cidé de mettre enpla ce une ce llule restreinte pourrapprocher les positions des unse t des autres, a fin de fa ire évoluerles travaux .

Ce t te ce llul e , pl a cé e sous lamo dé ra ti on du Prés id en t del’Assemblé e na tiona le MonsieurDama DRAMANI, es t comp osé ede : UNIR : Christophe T CHAO e tSe l o m KLASSOU ; AN C : M.Ge org es La tév i LAW SON , M.Ad ama DOE BR UCE ; CAR: M.Dod zi APEVON, M. Je an KISSI;ADD I : M. Ai mé T C HABOR EG OGU E , M. N a gb a n dj aK A M P A T I B E ;G OU VER NEMEN T: C hr is t ia nTR IMUA .

L e p a rt i U n i on po u r l aRépublique (UNIR), a rencontrél a p r es s e n a ti o na l e e tinterna tiona le le 08 janvier 2015 ,à s on si ège , pour c larif ier l eurposition par rapport aux réformes.Ils ont aussi profité de l’occasionpour restituer le déroulement destravaux en commi ssion de lois àl ’a s s emb lé e na t io n a le ,a ct ue lle ment s uspen dus p ourfau te d e con sens us en tre lespa rti s. L ir e l ’int égr a li té de ladé clara tion de UNIR.

Le 2 0 n ov emb re 2 014 , 25d ép u té s d e l ’ o pp o si t io nparlementa ire ont déposé sur lebure au de l’assemblée na tionale ,une prop ositi on d e loi port antmodifi ca tion des articles 3 8 , 52 ,59 , 60 , 62 , 1 00 , 1 01 , 1 44 de laconstitution du 14 octobre 1992 .

L’ex amen de cette propositionde loi constitutionne lle , après sona ffe cta tio n à la commi ssion deslo is co ns ti tut io nne ll es , d e lalégisla tion e t de l’administra tiongénéra le n’a pu commencer quele 24 dé cembre 2014 , suite auxa bs e nc e s e t e x cu s es de sin itia teu rs memb res de ladi tecommission.

Au débu t de s tra vaux il estapparu une profonde divergences ui t e à u n e q u es t io n d eproc édure p ré a lab le soul evé ep ar le dé p ut é Ad a ma DO EBRU CE, t enda nt à conte ster lacompé tence de la commission deslois constitutionnelles dont il est levice-p résident. I l soutien que lap ro po s it io n d e lo i d oi t ê tr eenvoyée dire ctement à la plénièrede l ’assemb lé e Na t iona le pourex amen et adoption, en dépit desdispositions constitutionne lles e tdu r ègleme nt int érieur qui s ontcla ires sur la question.

Un long déba t a eu lieu surce tt e questi on e t a conduit à unblocage des travaux , marquantune divergence profonde sur laprocédure à appliquer.

Sui te à ces dive rgen ces, laCour constitutionne lle a é té sa isiepar le Président de l’Assemblé eNa tiona le, d’une demande d’aviss ur la co mpé t e nc e d e l acommissi on e t les moda lités dere cherch e du consensus . Elle arend u son a vis le 31 dé ce mbre2 01 4 r e c on n a i s sa n t l acompé tence de la commission deslo is co ns ti tut io nne ll es , d e lalégisla tion e t de l’administra tiong én ér a l e p ou r e x a mi n er l aproposition de loi constitutionne llee t les moda lités de re cherche duconsensus.

La Cour a rappe lé la né cessitéde re chercher un consensus surles moda lités d’adoption de la loiconstitu tionne lle conf ormémentaux dispositions pertinentes duPro to co le a dd i ti on ne l de l aCEDEAO sur la d émocra tie e t labonne gouvernance e t ce lles del a C h ar t e a fr i c a i n e d e l adémocra tie, des éle ctions e t de lagouvernance .

A l a su i te d e c e t a vi s , l epré side nt de la commi ssio n aco nvoq ué les memb res de la

Etonam Sossou

Résultats du tirage N°1251 de LOTO BENZ du mercredi 07 Janvier 2015Numéro de base

88 02 48 6027

L OTO B E NZ

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°1250DE LOTO BENZ DU 31 Décembre 2014

Nous participons ce mercredi 07 J anv ier 2015 au tirage de Loto Benz qui porte leN°1251.

M ercredi dernier des parieurs basés à KARA, SOKODE, ANIE, ATAKPAME, BADOU,NOTSE, KPALIME et LOME, sont les v illes où nous av ons répertorié des gagnantsde gros lots.

En effet, nous av ons enregistré deux lots de 500.000F CFA, un lot de 750.000FCFA et deux lots de gros lots 1.000.000F CFA sur les points de vente 2001, 20124,2460, 2217 et 1209 basés respectiv ement à ATAKPAME, BADOU, ANIE, NOTSE etSOKODE

A KARA, un lot de 500.000F CFA et un gros lot de 1.250.000F CFA ont été recensésauprès des opérateurs 10025 et 10028

Le v ille de KPALIME s’est démarquée par un gros lot de 1.500.000F CFA gagnésur le point de v ente 40022.

LOME, la capitale n’est pas en reste, av ec un gros lot de 1.000.000F CFA et unsuper gros lot de de 4.000.000F CFA remportés auprès des opérateurs 50331 et60124

La remise des lots à Lomé se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du pay sdans l es A genc es R égionales.

Avec la LONATO, JOUEZ PET IT ET GAGNEZ GROS ! BONNE CHANCE A TOUS !

Loterie Nationale Togolaise

ég a les à tous si la ré forme é ta itvoté e .

Devant l’impossibilité d’aboutirà un consensus sur ces points, lac e ll u l e s ’ es t r e tr o u v é e l elendemain ma tin pour essayer defa ire évoluer les positi ons. Suiteau cons ta t qu e c es pos ition sn’av a ient touj ours pa s évolué ,e ll e a d é c i dé d’ a r rê te r l e sdiscus sion s p ou r en fa ire u ncompte rendu à la commiss iondes lois constitutionne lles.

En c o mmi ss i o n, c ha q u etendance a ex posé ses positionsqu i n’ont encore guère évolué .La commission a donc dé cidé d’unarrê t provisoire suspensif de sestr av a ux ju sq u ’ à ce q ue l e spos itions des uns e t des a utresévoluent.

Pour U NIR, il es t cla ir que lare sponsabilité du blocage actueldes discussions sur les ré formesincombe à l’ANC qui d epuis ledé but a mul tiplié les obsta c lesprocédu raux , les manœuv re sdi la to i res , l a ma uv a i s e fo i ,d’abord pour différer l’é tude de lapropo sit ion de loi, ensuite pourb lo c a ge l a r e c he r ch e d uconsensus.

seule fois en 2015.Pou r l’ADD I :-Si au dép art, ils partage a ient

la p o s it io n d e l’ AN C s ur l ac omp é t e nc e d e l a C o u rconstitutionnelle pour apprécier lare cevabilité des cand ida tures aure ga rd d es r é f ormes, i ls o n tdepuis lors évolué;

-Il s ad hèrent désor ma is à lanouve lle position ex primé e par leCAR .

Pour UNIR- Tou t pr o je t d e lo i o u

proposition de loi ne peut ex clurele dr o it c o n s t i t u ti o n n e ld’ amen deme nt r e c on nu a u xdéputés e t au gouvernement parl’article 90 de la consti tution; enco ns éq ue nc e , on n e sa ur a i tex i ger le vote d e la propo sit ionde loi en l’é tat;

-La constitution a ctue llement envig ueur ne limite pas le nombrede mandats présidentie ls;

-La proposition de lo i re la tiveaux ré formes en cours d’ex amenvise à dé finir un nouve au cadrejur id ique qui doit s’appliq uer àto us les ci toy ens to go la is d emanière éga le e t sans distinction.Elle doit offrir les mêmes chances

Pour le CAR-leur pos ition a é té ex primé e

par le président d’h onneur duCAR Me Ya ovi AGBOYIBO q uiestime que le manda t en co urscon stitu e un pr emier man da tpour le chef de l’Eta t en ex ercicee t qu’il ne peut ê tre candida t, siles ré formes so nt voté es, qu epo ur un s e cond man da t, un e

Georges Aïdam, Vice-président du parti UNIR

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8PUBLICITÉ

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