Coup d’œil sur la Belgique

La Belgique en un survolLa Belgique, un pays de régions .............................................................. 5

Une monarchie constitutionnelle et héréditaire .......................................6

Un pays de créatifs ................................................................................. 7

Une économie dynamique .......................................................................8

Une terre de contrastes ...........................................................................8

Toute une histoire ! .................................................................................9

L’amorce de la réforme de l’État et les deux guerres mondiales ...............10

Six réformes de l’État ............................................................................. 11

La Belgique au travailUne économie ouverte ...........................................................................13

Flexibilité, qualité et innovation ..............................................................13

Pays de logistique par excellence ........................................................... 14

Recherche scientifique et enseignement .................................................15

Lifestyle à la belgeLa gastronomie ou le plaisir des sens ..................................................... 17

La mode, c’est belge ! ............................................................................18

Le design à la pointe ..............................................................................19

Le folklore, témoin de nos traditions ......................................................19

Une terre de loisirs ................................................................................ 20

Sport : le pays des légendes .................................................................. 20

L’art dans les gènesUn talent inné au détour des rues ..........................................................23

Les beaux-arts, une longue tradition belge ............................................ 24

Pays des arts de la scène ...................................................................... 25

Des films de chez nous ......................................................................... 26

Une plume pour écrire… et pour dessiner .............................................. 27

La Belgique et Bruxelles dans le mondeLa Belgique, membre actif de la communauté internationale .................. 29

Une longue tradition européenne .......................................................... 30

Bruxelles, une ville internationale ...........................................................31

Terre d’accueil des investissements ....................................................... 32

En bref & Saviez-vous que … ? .............................................................. 33

La Belgique en un survol

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La Belgique est située au nord-ouest de l’Europe et est bordée par les Pays-Bas, la France, l’Allemagne et le Grand-Duché de Luxembourg. Le mot « distance » y a une signification toute relative : Paris, Londres et Amsterdam se trouvent à deux heures de train à peine de Bruxelles, la capitale de la Belgique et de l’Union européenne.

La Belgique se trouve au carrefour de la « dorsale » économique et urbaine européenne et de la prin-cipale façade maritime du monde, la mer du Nord. Elle est ainsi localisée non seulement dans une des régions les plus peuplées et les plus commer-ciales qui soient mais aussi au centre d’un axe urbain et économique majeur.

La Belgique est un État fédéral qui se compose des communautés et des régions. Le pays comprend ainsi la Communauté flamande, la Communauté française et la Communauté germanophone. La Belgique comprend également trois régions : au centre, la Région de Bruxelles-Capitale, qui est officiellement bilingue français-néerlandais ; au nord, la Région flamande (néerlandophone)  ; au sud, la Région wallonne (francophone et germanophone).

Les principales institutions fédérales sont le gouvernement fédéral et le parlement fédéral (composé de la Chambre des représentants et du Sénat). Les Communautés et les Régions dispo-sent de leur propre pouvoir législatif et exécutif.

Les trois Communautés en Belgique (flamande, française et germanophone) sont délimitées sur des bases linguistiques. Les compétences prin-cipales des Communautés sont l’enseignement, la culture et ce qu’on appelle les «  matières personnalisables », comme l’aide à la jeunesse et certains aspects de la politique de la santé.

Les trois Régions (la Région flamande, la Région wallonne et la Région de Bruxelles-Capitale) sont compétentes dans des matières liées à la notion de territorialité. Ces compétences sont essen-tiellement à caractère économique, comme par exemple les travaux publics, l’agriculture, l’emploi, l’aménagement du territoire et l’environnement. (voir cartes page 11)

La Belgique, un pays de régions

La Forêt de Soignes – le Bois de la Cambre Plage de la mer du Nord Les Ardennes

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Une monarchie constitutionnelle et héréditaire

La Belgique est une monarchie constitutionnelle, ce qui signifie que le rôle de la monarchie est décrit et trouve son origine dans la Constitution. A la tête du pays, on trouve le Roi. Il est le Roi des Belges. La Constitution détermine la position juridique du Roi de même que la succession. Les pouvoirs consti-tutionnels du Roi sont héréditaires dans la descendance directe, naturelle et

légitime. Le Roi n’entre en fonction qu’après avoir solennellement prêté le serment constitutionnel devant les Chambres réunies (Chambre et Sénat). Cette prestation de serment doit se faire dans les dix jours qui suivent le décès ou l'abdication de son prédécesseur.

De droite à gauche : Albert II, roi des Belges, sa petite-fille la princesse Elisabeth, prédestinée à être la première reine de

Belgique, et le prince Philippe de Belgique.

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Un pays de créatifs

Les Belges créatifs sont nombreux. John Cockerill a livré partout dans le monde des locomotives à vapeur, des bateaux à vapeur, des trams, des hauts-fourneaux et d’autres produits de l’industrie lourde.

Etaient également Belges ou d’origine belge, les inventeurs de la dynamo (1), de la soude (2), de la bakélite (3) et de nombreuses autres applica-tions pratiques. Malgré une industrie en pleine mutation, l’instinct d’in-novation reste une constante en Belgique. C’est aussi sur le territoire de ce qui allait devenir plus tard la Belgique que se sont illustrés des artistes tels que Pierre-Paul Rubens (4), Pierre Brueghel (5), Jan Van Eyck (6), Rogier Van der Weyden (7), Antoine Van Dyck (8), pour ne citer que quelques-uns des anciens peintres flamands. Leurs tableaux sont aujourd’hui dispersés aux quatre coins du monde mais sont également exposés dans des musées belges. James Ensor (9), Félicien Rops, Théo Van Rysselberghe, Paul Delvaux et René Magritte sont des artistes belges mondialement connus.

En Belgique, la bande dessinée est considérée comme un art à part entière. On y recense la concentration la plus élevée d’auteurs de BD au monde. Ils poursuivent la tradition d’Hergé (Tintin), Peyo (Les Schtroumpfs), Edgar P. Jacobs et Bob De Moor (Blake et Mortimer), Morris (Lucky Luke), et de tant d’autres !

Le Moyen Âge a vu cathédrales et beffrois sortir de terre, des monu-ments qui ornent encore les villes d’art belges. D’innombrables châteaux parsèment les campagnes. Au XXe siècle, Bruxelles devient la capitale de l’Art Nouveau. Tout ceci explique l’incroyable richesse architecturale du pays.

Beaux-arts, folklore, mode, design… Reflets d’hier ou tendances de demain, autant de domaines dans lesquels les Belges s’expriment avec talent ! Et la Belgique, faut-il le rappeler, est aussi un terroir de fins gourmets, aux traditions gastronomiques anciennes et tellement savou-reuses !

3. Leo Hendrik Baekeland

5. Pierre Brueghel7. Rogier

Van der Weyden

1. Zénobe Gramme

9. James Ensor 8. Antoine Van Dyck

2. Ernest Solvay4. Pierre-

Paul Rubens

6. Jan Van Eyck

7. Rogier Van der Weyden

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Une économie dynamique

Une terre de contrastes

Un bon climat, des atouts naturels, des filières en plein essor et une situa-tion centrale : la Belgique occupe une position importante sur l'échiquier éco-nomique européen et mondial. La palette des savoir-faire est très étendue ; c’est un atout déterminant de son dynamisme. D’une industrie lourde, basée sur l’exploitation et la transformation des richesses du sous-sol, la Belgique a rapidement évolué vers les grandes industries qui ont participé à l’essor économique européen (métaux, verre, textile,…) et qui ont renforcé son attractivité.

De nouvelles activités se sont développées au cours du XXe siècle avec l’im-plantation, entre autres, de grands groupes sur le territoire belge : pétro-chimie, industrie pharmaceutique, biotechnologie, nanoélectronique, automobile, biens d’équipement,…

Ces nouveaux secteurs ont garanti une extraordinaire diversité du tissu socio-économique, en générant l’éclosion de sous-traitants et d’un secteur des ser-vices performant et à haute valeur ajoutée.

La Belgique, qui fut le premier pays de l’Europe continentale à embrasser la révolution industrielle, a ainsi réussi à exploiter sa position géographique, aux portes des grandes puissances voisines et au cœur de tous les marchés européens.

En Flandre, le « plat pays », ce sont les villes et les ports qui marquent princi-palement le paysage. La Wallonie se déploie par monts et par vaux, surtout dans le sud où les Ardennes marient harmonieusement nature et tourisme.

La plupart des villes belges sont très anciennes, certaines ayant plus de 2.000 ans, comme Tongres et Arlon qui datent de la période romaine. D’autres, telles que Bruges et Ypres, ont été parmi les plus grandes villes européennes au Moyen Âge. Gand, Bruxelles, Anvers, Liège sont d’autres centres artis-tiques réputés.

Diversité et multiculturalité

La Belgique est une terre d’accueil. Des migrants de nombreux pays s’y sont installés. Des personnalités et des intellectuels de toutes époques y ont aussi trouvé refuge, comme Karl Marx, Victor Hugo, Alexandre Dumas, Charles Baudelaire, Auguste Rodin,…

Sa position centrale en Europe, sa situation au confluent de la latinité et de la germanité, son multilinguisme, ses libertés politiques, sociales et religieuses d’avant-garde ont contribué à son caractère cosmopo-lite. La Belgique est une société multiculturelle fondée sur la tolérance.

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Toute une histoire !

Au cours des premiers siècles de notre ère, les Romains conquirent les territoires qui allaient devenir la Belgique bien plus tard, jusqu’au Rhin. Au Ve siècle, les tribus germaniques trouvèrent l’opportunité de marquer de leur empreinte culturelle le nord peu peuplé. C’est l’origine du mul-tilinguisme de la Belgique. Car c'est ainsi que le français, une langue romane, fut parlé au sud et le néerlandais, une langue germanique, au nord. Au fil des siècles, les Belges subissent la loi de dominateurs étrangers : les Bourguignons, les Espagnols, les Autrichiens, les Français. Les termes Belgica et Belgium sont à l’époque utilisés comme dénomination latine pour les Pays-Bas, com-posés jusqu’au XVIe siècle de la Belgique et des actuels Pays-Bas. La situation géographique de la Belgique au centre de l’échiquier européen a bel et bien conditionné toute son histoire.

Le 25 août 1830, La muette de Portici est à l’affiche du théâtre de la Monnaie à Bruxelles. Cet opéra enflamme les sentiments patriotiques des spectateurs. L’émeute éclate contre les Pays-Bas, avec lesquels la Belgique avait à nouveau été regroupée en 1815, après la défaite de Napoléon à Waterloo.

Les troupes néerlandaises battent en retraite. L’indépendance de la Belgique est proclamée le 4 octobre 1830. En 1831, les grandes puissances (la Grande-Bretagne, la Prusse, l'Autriche et la France – les trois premières d’entre elles souhaitant éviter le rattachement à la France) reconnais-sent le nouvel État lors de la Conférence de Londres. La Belgique est née.

La couronne du nouveau pays est proposée à Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha, oncle de la Reine Victoria d'Angleterre. Il prête serment le 21 juillet 1831 et est intronisé Roi des Belges. Il règne sous le nom de Léopold Ier. Le 21 juillet devient dès ce moment le jour de la fête nationale en Belgique. En 1831, la jeune Belgique se dote de la constitution la plus libérale de l’époque.

Grâce au succès de son industrie, la jeune Belgique occupe rapidement une position importante sur la carte du monde. C’est ainsi que des Belges vont jouer un rôle de précurseur dans le déve-loppement des chemins de fer. Le mémorable Orient Express, par exemple, chargé d’acheminer touristes et hommes d’affaires d’Ostende et Paris à Istanbul est une idée et une réalisation belges.Le Roi Léopold II est convaincu que la Belgique n’existera sur l’échiquier mondial qu’à la condition d’avoir une colonie, à l’instar d’autres pays européens. Il se met à la recherche d’une colonie pour la Belgique. Elle est trouvée en Afrique. En 1877, naît l'Etat indépendant du Congo, il est dans un premier temps la propriété personnelle du deuxième roi des Belges. Mais en 1908, dans un climat controversé, Léopold Il en transfère la propriété à la Belgique. C’est en 1960 que le Congo devient indépendant.

Les origines

L’indépendance

Industrialisation et Congo

La Longa est une chaussée gallo-romaine bien conservée d’un kilomètre de long. Cette route creuse historique, avec sa faune et sa flore uniques, forme la frontière linguistique entre le Brabant wallon (Hélécine) et le Brabant flamand (Landen).

Un État prospère

Au terme de la Seconde Guerre mondiale, la Belgique a mis en place un vaste système de sécu-rité sociale offrant à chacun un droit aux alloca-tions familiales, à une assurance maladie, à une pension, à des allocations de chômage et à des congés payés. Chacun peut ainsi progresser tout en bénéficiant d’un filet de sécurité. Ce système a permis de maintenir un taux de pauvreté parmi les plus bas du monde. Le PIB par habitant dépasse les 32.000 euros par an.

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Le visage institutionnel de la Belgique unitaire de 1831 apparaît comme relativement simple. Un roi, un gouver-nement et deux assemblées, neuf provinces et les com-munes. La langue officielle est exclusivement le français, ce qui finit par entraîner des frustrations. Les Flamands réclament que l’enseignement, la justice et l’exercice du pouvoir se fassent également en néerlandais. C’est pas à pas qu’on y parviendra.

Deux guerres mondiales ralentissent l’évolution vers une « Belgique nouvelle ». En 1914, notre pays sert une fois de plus de champ de bataille où les grandes puissances viennent régler leurs conflits. Ces atrocités coûtent la vie à des millions de soldats dans la guerre de tran-chées de la plaine de l’Yser, anéantissant des régions entières. Un concept bien réel perdure depuis, celui de Flanders Fields.

Après la Seconde Guerre mondiale, notre pays joue un rôle précurseur dans la mise en place de l’ONU et de l’OTAN. La Belgique est aussi un des six pays fondateurs de l’Union européenne. Outre sa position centrale, voilà qui explique la désignation de Bruxelles comme « capi-tale européenne ».

L’histoire de la Belgique, parfois tampon diplomatique entre les grandes puissances ou parfois victime des ambitions de ces dernières, voilà qui a fait de manière tout à fait empirique des Belges des experts mondiaux dans la manière dont les organisations et les États peuvent tracer leur propre chemin vers la paix. Au point que les Belges se sont taillé une solide réputation et une expertise aguerrie dans l’élaboration de solutions équilibrées dans des sociétés complexes et multicultu-relles. Reconnaissances de ces efforts, quatre Prix Nobel de la Paix leur ont ainsi été attribués : l’Institut de Droit international à Gand (1904), Auguste Beernaert (1909), Henri La Fontaine (1913) et Georges Pire (1958).

L’amorce de la réforme de l’État et les deux guerres mondiales

La Belgique, ancien champ de bataille de l’Europe, se souvient

D’une superficie d’à peine 30.000 km2, la Belgique compte pourtant plus de 3.000 champs de bataille. Combats qui ont régulièrement décimé la population et détruit des régions entières. C’est pourquoi les Belges ont acquis depuis longtemps la conviction des bienfaits d’une approche pacifique et concertée du règlement des conflits…

Des cimetières militaires, témoins des tragédies passées, jalonnent tant la plaine de l’Yser, théâtre de furieuses batailles lors de la Première Guerre mondiale, que les Ardennes où s’est déroulée l'ultime offensive de la Seconde Guerre mondiale sur le front occidental. Ils attirent toujours des visiteurs ou des descendants émus,

qui viennent y commémorer le souvenir de leurs et de nos héros.

Ainsi, chaque jour depuis des décennies, sous la Porte de Menin, à Ypres, une sonnerie, le Last Post, retentit comme un ultime hommage aux soldats disparus dans la folie meurtrière de la Première Guerre mondiale. De nombreux vétérans et citoyens, américains, belges mais aussi d’autres pays, accomplissent également leur devoir de mémoire au War Memorial de Bastogne.

Waterloo, terrain de défaite de l’empereur Napoléon situé au sud de Bruxelles, évoque un autre champ de bataille mondialement connu.

7.989 militaires reposent au cimetière militaire améri-cain d’Henri-Chapelle et 450 soldats disparus y sont commémorés.

L’essence des six réformes de l’État

• 1970 : la première réforme de l’État Autonomie dans le domaine de la langue et de la culture : les communautés culturelles voient le jour. Les régions sont reprises dans la constitution.

• 1980 : la deuxième réforme de l’État Les communautés et les régions sont dotées de compétences législatives et ont dès lors un gouvernement et un parlement propres.

• 1988-1989 : la troisième réforme de l’État Les compétences des communautés sont étendues à l’enseignement. Un accord intervient en outre sur l’organisation de la Région de Bruxelles-Capitale.

• 1993 : la quatrième réforme de l’État (accord de la Saint-Michel) L’accord de la Saint-Michel fait officiellement de la Belgique un état fédéral. Dorénavant, les conseils (parlements) des entités fédérées seront élus directement et auront une autonomie constitutive limitée.

• 2001-2003 : la cinquième réforme de l’État (accords du Lambermont et du Lombard) Les régions sont dotées de compétences supplémentaires (commerce extérieur, agriculture et contrôle administratif sur les pouvoirs subordonnés). Des mesures sont également prises pour le refinancement des communautés et les régions sont dotées de compétences fiscales supplémentaires.

• 2011 : la sixième réforme de l’État L’architecture de la Belgique est profondément modifiée. La Flandre, la Wallonie, Bruxelles et la Communauté germanophone reçoivent davan-tage d’autonomie. Désormais, l’Etat fédéral agira avec moins de moyens et se consacrera davantage à ses tâches essentielles, à savoir la sécurité sociale, les fonctions d’autorité et la régulation. Les Communautés et les Régions sont dotées d’un plus grand pouvoir de décision par l’intermé-diaire d’un transfert important de moyens et de compétences, tels que la politique du marché du travail, les allocations familiales, la législation sur les baux à loyers et la législation routière. Entre autres par une compétence fiscale partielle, elles seront responsabilisées financièrement et même rendues responsables pour les résultats de la politique qu’elles mènent. Pour Bruxelles et l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, une solution équilibrée a été atteinte, avec entre autres la scission de l’arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde, le fameux dossier BHV qui a tant fait parler de lui.

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Six réformes de l’État

La Belgique de 1830 s’est entre-temps complètement métamorpho-sée. Six réformes de l’État ont profondément restructuré la Belgique. Le Roi, le gouvernement fédéral et le parlement fédéral se sont vus rejoints par les institutions des communautés et des régions qui, à chaque réforme de l’État, bénéficient de compétences élargies.

La réforme de l’État belge est un processus dynamique, qui doit cla-rifier et rendre transparent le fonctionnement des institutions. Une sixième grande réforme de l’État est aujourd’hui à l’ordre du jour.

Les communautés

La Communauté flamande

La Communauté française

La Communauté germanophone

Les régions

La Région flamande

La Région wallonne

La Région de Bruxelles-Capitale

La Belgique au travail

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La Belgique a toujours été une économie ouverte. Dès le Moyen Âge, Bruges, Ypres, Gand puis plus tard Anvers, ont fait figure de carrefours pour les marchands, les commerçants et les produits de la planète entière. Et cette ouverture s’est encore accentuée au cours des dernières décennies. Une étude suisse récente (KOF index of globalization – Swiss ETHZ) qualifie la Belgique de pays le plus globalisé au monde sur la base de critères économiques, sociaux et politiques.

Avec moins de 0,2% de la population mondiale, la Belgique réussit à s’intégrer dans le top 10 au niveau du commerce international de marchandises (OMC – Organisation mondiale du Commerce). En 2011, l'exportation de biens et services représentait environ 85% en valeur du PIB. (*) C’est, et de loin, le plus fort pourcentage de l’Europe des 27. Un leadership que la Belgique détient aussi dans le domaine des investissements étrangers directs.

Fait encore plus remarquable : le leadership mondial de la Belgique dans certains secteurs. Elle est ainsi le plus grand exportateur au monde de médicaments, de polyéthylène et de tapis, et la princi-pale plaque tournante du commerce du diamant. Sa place au sein de l’Union européenne et son degré d’ouverture économique lui permettent d’exploiter au mieux ses atouts tout en lui offrant une place prépondérante sur l’échiquier du commerce international.

La Belgique a négocié à temps les grands virages écono-miques et technologiques. Le secteur tertiaire y occupe aujourd’hui près de 75% de la main d’œuvre, l'industrie 23% et l'agriculture les 2% restants. (*)

La Belgique s’est également adaptée à la mondialisation tout en parvenant à maintenir sa compétitivité. En augmentant la qualité de la production de ses entreprises et la compétiti-vité de sa main-d’œuvre, les entrepreneurs belges ont réussi à saisir l’opportunité de la mondialisation en se concentrant sur les activités de haute valeur ajoutée et de technologie de pointe. Le savoir-faire belge ? Transformer, assembler, amélio-rer, valoriser, affiner,... Construction mécanique, assemblage

Une économie ouverte

Flexibilité, qualité et innovation

Répartition par secteur de l’exportation en 2011 (2010)*

Textile 3,4% (3,5%)

Produits alimentaires 4,3% (4,3%)

Pierres précieuses et métaux précieux 5,4% (4,8%)

Métaux non précieux 8,8% (8,5%)

Matières synthétiques 8,4% (8,5%)

Matériel de transport 9,5% (9,3%)

Produits minéraux 11,4% (9,5%)

Machines et appareils 11,1% (11,1%)

Produits chimiques 23,4% (25,6%)

Autres 7,5% (7,9%)

Produits animaux 2,1% (2,2%)

Produits végétaux 2,2% (2,3%)

Instruments optiques 2,5% (2,5%)

automobile, génie civil, chimie, textile, verre, pétrole : peu de secteurs sont absents de la Belgique !Son tissu économique est constitué majoritairement de petites et moyennes entreprises (PME). Des PME belges actives dans tous les secteurs de l’éco-nomie, de l’industrie chimique et pharmaceutique au secteur alimentaire. Leur point commun ? De la créativité et une volonté de relever les défis et d’innover. Un savoir-faire et du sur mesure dans des marchés de niche, c’est ainsi que les PME belges se distinguent. Au point d’ailleurs de détenir un véritable leadership dans plusieurs domaines de pointe.

(*) Source : comptes trimestriels de l'Institut des Comptes nationaux (mars 2012)

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FRANCE

LUXEMBOURG

ALLEMAGNE

PAYS-BAS

AnversTurnhout

Bruxelles

Gand

Charleroi

Liège

LouvainAudenaerde

Arlon

Spa

Henri-Chapelle

Huy

Louvain-la-NeuveWaterloo

Namur

Dinant

StavelotDurbuy

Rochefort

Bouillon

Thuin

Binche

Ath

Grammont

Chimay Bastogne

Tongres

Landen

Diest

Hasselt

Maaseik

Wavre

Mons

Malines

Bruges

Ypres

AlostTermonde

Tournai

Ostende

Zeebruges

Courtrai

Damme

Furnes

Ostende Anvers

Bruxelles

Charleroi(Brussels South)

Liège

Ostende

Anvers

Bruxelles

Gand

Zeebruges

Liège

FRANCE

LUXEMBOURG

ALLEMAGNE

PAYS-BAS

AnversTurnhout

Bruxelles

Gand

Charleroi

Liège

LouvainAudenaerde

Arlon

Spa

Henri-Chapelle

Huy

Louvain-la-NeuveWaterloo

Namur

Dinant

StavelotDurbuy

Rochefort

Bouillon

Thuin

Binche

Ath

Grammont

Chimay Bastogne

Tongres

Landen

Diest

Hasselt

Maaseik

Wavre

Mons

Malines

Bruges

Ypres

AlostTermonde

Tournai

Ostende

Zeebruges

Courtrai

Damme

Furnes

Ostende Anvers

Bruxelles

Charleroi(Brussels South)

Liège

Ostende

Anvers

Bruxelles

Gand

Zeebruges

Liège

L'atout maître de l’économie belge est la position cen-trale du pays. Le territoire de la Belgique est situé au cœur d’une zone géographique enviable et dynamique. Il constitue un trait d’union, presque un passage obligé, tant par air, par terre que par mer. Le pays a mis cet avantage à profit pour devenir un centre logistique incontournable en matière d'acheminement, d'assem-blage, de raffinage, de transformation et de distribution.

Le port d’Anvers est le 2e port européen, le 13e plus grand port du monde. Le port dispose du plus grand complexe pétrochimique au monde après Houston au Texas, avec des entreprises telles que Bayer, BASF, Solvay et Degussa.

Liège est l’un des principaux ports fluviaux d’Europe. Des aéroports sont implantés à Bruxelles, Liège, Ostende, Charleroi, Anvers, parmi lesquels certains, au-delà du transport des passagers, sont aussi hautement spéciali-sés dans le fret.

Ports de mer, ports intérieurs, canaux, aéroports, réseaux ferroviaire, routier et autorou-tier : les différentes voies de communication en Belgique sont constamment adaptées aux besoins de l’économie. Les grands chantiers se suc-cèdent : écluses, ascenseurs à bateaux, trains à grande vitesse, multimodalité,… Des infrastruc-tures qui permettent à la Belgique de jouer un rôle de tout premier plan en tant que plaque tournante, à la fois dans la distribution des biens et des services vers les entreprises implantées sur son territoire, dans les pays voisins et au-delà, ainsi que pour de nom-breuses multinationales. Celles-ci ont bien perçu tout l’intérêt d’implanter en Belgique leurs quartiers généraux européens.

Pays de la logistique par excellence et plaque tournante dans la distribution de biens et de services

La main-d’œuvre belge : force du pays et atout de taille

La haute productivité de la main-d’œuvre belge joue un rôle capital dans les bons résultats de l’économie du pays. La pro-ductivité en Belgique est l’une des plus élevées au monde (IMD World Competitiveness Report 2011). Quelle que soit la manière dont la qualité des travailleurs est mesurée, les Belges sont toujours classés parmi les meilleurs. Cette produc-tivité est particulièrement élevée dans l’industrie, la construc-tion et la finance. Et elle n’est certainement pas étrangère à la présence de nombreux Belges dans des fonctions de direc-tion de grands groupes. Multilinguisme, créativité, flexibilité et recherche du meilleur compromis : voilà des qualités mana-gériales qui font du Belge un CEO très recherché par les mul-tinationales ! Ports maritimes, ports fluviaux et réseau des voies navigables

Un réseau routier bien quadrillé

Aéroports

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A l’aube du XXIe siècle, la Belgique participe à quantité de programmes scientifiques internationaux : en matière de recherche nucléaire, au CERN, dans le domaine de l’exploration de l’espace, ou encore en faveur de la cause écologique, avec la station « Princesse Elisabeth » en Antarctique. Ceci pour ne citer que les secteurs les plus médiatisés, tant les compétences belges s’expriment dans de multiples domaines tels que la nanotechnologie, la biotechnologie, la vaccination,…

Principal vivier de cette expertise scientifique belge ? Les univer-sités qui, à travers la création de spin-off, ont franchi le pas de la valorisation de compétences inestimables.Le traitement du cancer par protonthérapie est probablement l’une des plus belles réussites économiques et scientifiques au niveau mondial.

Il faut préparer l’avenir, favoriser les synergies et l’efficacité. Se mettent ainsi en place de nombreux clusters, ces « grappes d'en-treprises », petites ou grandes, de métiers, de produits, de com-pétences, de filières et de marchés complémentaires. L’atout de ces 'réseautages' (networkings) ? Partager ses connaissances, rassembler ses forces pour atteindre la masse critique indispen-sable pour devenir un interlocuteur de choix.

Recherche scientifique et enseignement

Les Prix Nobel belges, reconnaissances d’ingéniosité et de savoir-faire

La plus prestigieuse des reconnaissances, le Prix Nobel, a régulièrement salué la qualité des scientifiques belges : Jules Bordet, Corneille J.F. Heymans, Albert Claude, Christian De Duve et Ilya Prigogine. Sans compter les médailles Fields, les prix Guggenheim et autres distinc-tions internationales qui constituent les meilleurs indices de qualité, entre autres de l'enseignement et des univer-sités belges !

Ci-dessus : Jean-Pascal van Ypersele, climatologue et pro-fesseur à l’UCL. Une autorité mondiale dans le domaine de l'« écolonomie ».

En haut à droite : Prof. Christine Van Broeckhoven, Chef du Département de biologie moléculaire et génétique, Université d’Anvers, une autorité mondiale en matière de recherche sur la démence Alzheimer.

A droite : Frank De Winne, astronaute belge. Son vol spatial en 2002 fait de lui le deuxième astronaute belge après Dirk Frimout. Ils ont tous deux été faits vicomtes.

Lifestyle à la belge

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Dans ce pays, bien manger ne se limite pas aux restaurants étoilés. Même dans un établissement plus modeste ou encore chez soi, le Belge aime bien manger. La gastronomie alimente souvent les conver-sations des convives qui se retrouvent autour d’une bonne table.

La cuisine belge a développé sa propre identité grâce à l’in-ventivité des chefs et à l’utilisation de produits typi-quement belges. Une gastronomie inventive, relevée, mais toujours accessible. Tradition et qualité en sont les maîtres-mots.

Qui dit cuisine ou spécialité belge, dit « chicon » (endive), bière ou chocolat. Avec ses nombreuses brasseries, allant des petites brasseries familiales en passant par les entreprises brassicoles moyennes jusqu’aux grands groupes aux ambitions internationales, la Belgique offre toute une gamme de bières aux goûts et aux arômes les plus contrastés. Nulle part ailleurs vous ne trouverez autant de bières régionales, authentiques et colorées qu'en Belgique. Les bières trappistes belges, mondialement connues, bénéficient d’une protection légale. En Belgique, la bière est étroite-ment mêlée à la culture et à la tradition.

Le chocolat est, lui aussi, belge par excellence. Bien connu de tous, sa réputation internationale n’est plus à faire. Ici aussi, le leitmotiv est la qualité et la créativité.

Autre secteur où les Belges bousculent les idées reçues : le fromage. Avec plus de 300 variétés, la Belgique est fière de son titre de nation fromagère. Le pays a aussi donné son nom à un label de qualité de la viande de bœuf : le « Blanc-Bleu-Belge », fruit de nombreuses années de sélection. Certaines préparations culinaires sont typique-ment régionales comme les plats à base de poissons et de crusta-cés à la mer du Nord, le waterzooi à Gand (mélange de poulet et de légumes), le « stoemp » et les choux de Bruxelles, les plats de gibier, la volaille, la perdrix et le faisan des Ardennes, pour ne citer que quelques exemples. Sans oublier les savoureuses charcuteries et salaisons, la boulangerie et la pâtisserie fine, les délicieux biscuits et tant d’autres produits à déguster pour le plaisir des papilles et qui font la renommée de la Belgique en matière de gastronomie.

La gastronomie ou le plaisir des sens

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La mode belge est tendance, elle est à l'avant-garde. En effet les Belges font figure de pré-curseurs. Une longue tradition de savoir-faire, un mélange éprouvé de créativité et d’audace maîtrisée : les créateurs belges ont aujourd’hui investi podiums et salons de référence. La réputation des académies de mode du pays ont également dépassé les frontières. La marque,

la griffe belge est une réalité.

Anvers est indéniablement le berceau de la mode belge contemporaine. À la fin des années 1980, la création anversoise bouleversa le paysage de la mode belge. Ann Demeulemeester, Marina Yee, Dries Van Noten, Dirk Bikkembergs, Dirk Van Saene et Walter Van Beirendonck : les « Six d'Anvers » connaissent un succès internatio-nal. Martin Margiela passe souvent pour le septième du groupe.

Mais la liste des créa-teurs belges est loin de se limiter à eux. Le monde inter-national de la mode a appris à retenir d’autres noms, dont aussi ceux de créa-teurs d'access oires : Edouard Vermeulen, Stijn Helsen, Olivier Strelli, Raf Simons, Olivier Theyskens, Elvis Pompilio, Jean-Paul Knott, Christophe Coppens, Tim Van Steenbergen, Kaat Tilley,… pour ne citer qu’eux!

La mode, c’est belge !

Anvers, centre mondial du diamant

Anvers est sans conteste la capitale du diamant par excel-lence. 80 % des diamants bruts et la moitié de tous les dia-

mants polis passent par Anvers. En chiffres, le secteur est un poids lourd national et international. Par jour, une moyenne de quelque 150 mil-

lions d’euros en pierres arrivent à Anvers, soit 8 % du PIB. Le com-merce diamantaire s’y concentre dans un quartier exigu : les

bourses et les bureaux sont tous cantonnés sur approxi-mativement 2 km2. Dans ce périmètre se croisent des

personnes de toutes nationalités, de cultures diverses et tenues vestimentaires variées.

À Anvers, on parle toutes les langues et tous les dialectes, une sym-

biose étonnante qui a en commun la précieuse

pierre !

Création de Walter Van Beirendonck

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Le calendrier belge est rythmé par une impressionnante succession de fêtes en tous genres: carnavals, défilés de fanfares, processions religieuses, reconstitutions histo-riques, kermesses de campagne, commémorations,... Beaucoup de ces événements s’articulent autour de la mémoire collective des terroirs et contrées.

Chaque ville, chaque village, parfois des simples quartiers ou hameaux, organisent leurs propres festivités. Un folklore aux racines séculaires, codifié, réputé et respecté, dans certains cas au point d’être élevé par l’UNESCO au rang de chef d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité, comme la Procession du Saint-Sang à Bruges, le carnaval d’Alost, les Gilles du Carnaval de Binche ou les Géants et Dragons processionnels d’Ath, de Bruxelles, de Termonde, de Malines et de Mons. Mais il y a aussi l’Ommegang de Bruxelles, le cortège spectaculaire à Liège le jour de l’Assomp-tion … En fait, presque autant de festivités que le pays compte de localités !

Le design belge et ses jeunes talents s’appuient véritablement sur une longue et riche tradition. Henry Van de Velde, pionnier de l’Art Nouveau, Gustave Serrurier-Bovy, Victor Horta, Huib Hoste, Willy Van der Meeren et tant d’autres grands designers ont suscité des vocations pleines de promesses, comme, par exemple, auprès de Maarten Van Severen. Ses réalisations, symboles de la parfaite réussite de la transposition de projets créatifs en produits industriels, rejetaient le mythe de l’authenticité préindustrielle.

Le folklore, témoin de nos traditions

Le design à la pointe

Les créateurs belges ont toujours cherché à mélanger les genres. Le design ne fait pas exception. Mobilier ou accessoires de déco-ration, nos designers adorent brouiller les pistes en abolissant les frontières. Classicisme, antiquité, avant-gardisme, parfois tout s’emmêle pour ne faire plus qu’un ! Des créatifs belges se distinguent aussi dans l’industrie automobile internationale.

L’Ommegang de Bruxelles La Procession du Saint-Sang à Bruges

Ci-dessous : la Ferrari California, conçue avec l’aide du célèbre designer automobile Lowie Vermeersch. Il a depuis créé sa propre agence de design.

Photo de gauche : le Palais des Beaux-Arts (BOZAR), construit en 1928 par Victor Horta, célèbre architecte belge de l’Art Nouveau.

Ci-dessous : comme architecte et designer, Maarten Van Severen a été une personnalité de premier plan pendant 20 ans. Il mourut prématurément en 2005.

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La Belgique est l’un des principaux berceaux du sport mondial, à l’origine du développement de nombreuses disciplines et de com-pétitions internationales. Ainsi le Mémorial Van Damme (1) est-il actuellement considéré comme l’une des plus importantes ren-contres d’athlétisme au monde.

En Belgique, le cyclisme est l’un des sports les plus pratiqués. Les grandes compétitions classiques telles Liège-Bastogne-Liège, le Tour des Flandres (2) ou encore la Flèche wallonne (3) pour ne citer que celles-là, témoignent de la popularité de ce sport. C’est encore

l’occasion de découvrir ou de redécouvrir la diversité des régions du pays traversées par ces grandes courses. Le champion Eddy Merckx (4) est un des principaux ambassadeurs du cyclisme belge.

Le sport automobile a également ses lettres de noblesse, en Belgique. Elle accueille de nombreux rallyes (5). Le circuit de Spa-Francorchamps (6), situé au cœur d’une région magnifique, est consi-déré comme le plus beau circuit de Formule 1 du monde. Quant au motocross (7), la citadelle de Namur et les sables du nord du Limbourg sont les témoins depuis près de 30 ans de la suprématie belge dans cette discipline.

Autre sport populaire par excellence : le football. L’équipe nationale belge, les Diables rouges (8), a écrit de belles pages de l’histoire sportive. Elle détient un record impressionnant de qualifica-tions à la plus prestigieuse des compétitions : la coupe du Monde. La Belgique est une pépinière de talents internationaux dans le domaine du foot-ball. Eden Hazard, Vincent Kompany, Marouane Fellaini et Romelu Lukaku sont quelques-uns des jeunes joueurs belges à évoluer dans des grands clubs étrangers.

Des sportifs belges s’illustrent également en judo, en athlétisme, en natation, en tennis de table (9), en aviron et surtout en tennis. La cham-

pionne de tennis Justine Henin (10) s’est maintenue

Sport : le pays des légendes

Aux côtés des innombrables festivités populaires, d’un agenda culturel étoffé, du remarquable patrimoine artistique et des tables bien garnies, la Belgique a une palette d’autres loisirs à offrir : balades pédestres dans les forêts ardennaises ou sur le plateau des Fagnes, plaisirs du littoral à la mer du Nord, randonnées à vélo, à cheval ou au fil de l’eau, terrains de golf, parcs d’attraction, découverte de châteaux et domaines, foires et salons internationaux, marchés aux puces et antiquaires, …

Une étonnante diversité d’attraits touristiques sur un territoire exigu. Il y en a pour tous les goûts, sans qu’il ne faille jamais courir bien loin !

Une terre de loisirs

Le bike park de la Ferme Libert se trouve près de Malmedy, au cœur du parc naturel des Hautes Fagnes. Il est le plus grand bike park du Benelux.

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au sommet du classement mondial, jusqu’a ses adieux en 2011. Notre autre championne de tennis, Kim Clijsters (10), fait toujours partie des meilleures joueuses au monde.

En athlétisme, la Belgique a poursuivi sur sa lancée avec les prestations exceptionnelles de Tia Hellebaut (11) lors des Jeux olympiques de Pékin en 2008 et les prestations des frères Borlée (12) qui les ont propulsés au premier plan européen. Notre championne Kim Gevaert a, quant à elle, fait ses adieux officiels au public lors du Mémorial Van Damme en 2008.

Autre forme de consécration et de reconnaissance du sport belge: le Belge Jacques Rogge (13) est depuis 2001 le Président du Comité International Olympique (CIO).

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L’art dans les gènes

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En Belgique, l’art se manifeste au premier coup d’œil et certainement au niveau de l’architecture. Les campagnes sont parsemées d’innombrables châteaux et abbayes de toutes les époques. Les villes belges sont, pour la plupart, anciennes. Elles datent souvent du Moyen Âge ou lui sont antérieures, beaucoup d’entre elles sont érigées autour d’un cœur médiéval, caractérisé par les flèches des églises et des beffrois, comme on peut le voir à Tournai, Mons, Gand, et Bruges. C’est dans les beffrois qu’étaient conservées les chartes. Ces chartes consignaient les libertés politiques reconnues par les Seigneurs. Ainsi, grâce à leur détermination à obtenir leurs libertés, les habitants de Gand et de Bruges, de Liège et de Huy jouissaient déjà au Moyen Âge de droits étendus. La charte de Huy est la plus ancienne, puisqu’elle date de 1066. Du côté flamand, c’est en 1068 que le Comte de Flandre confère à la ville de Grammont une lettre de privilèges avec les droits des citadins.

Tongres (civitas Tungrorum) et Tournai (civitas Tornacensium) étaient déjà considérées comme villes au temps des Romains, alors qu’Arlon (Oralaunum vicus) était un important carrefour et un centre commercial. Aujourd'hui encore, à Tongres et à Arlon, les deux plus anciennes villes de Belgique, des vestiges de l'époque romaine sont tou-jours visibles.

Égrener tous les charmes des villes belges, grandes ou petites, est un réel plaisir. Bruges est réputée dans le monde entier pour ses édifices majestueux, mais aussi pour le silence de son béguinage et le côté paisible de ses canaux. Gand a ses trois tours, au pied desquelles se développe une vie citadine bouillonnante. C’est dans la cathédrale Saint-Bavon que se pressent les touristes pour admirer le formidable retable l’Agneau Mystique, des frères Van Eyck. Anvers est la plus grande ville flamande. Figure de proue : sa monumentale cathédrale Notre-Dame, la plus haute

de tout le pays. Mais Anvers est aussi la ville de la Renaissance et de l'époque baroque. C’est la ville de Pierre-Paul Rubens.

Bruxelles, la capitale de la Belgique, a sa Grand-Place, de réputation mondiale, son Atomium futuriste et son « Manneken Pis », une sta-tuette à apprécier comme un clin d’œil. Mais il ne faudrait pas l’oublier : Bruxelles est aussi le berceau de l’Art Nouveau et une ville qui compte d'innombrables musées.

Liège, chef-lieu de l'ancienne Principauté du même nom, est une ville parsemée d’églises, parmi lesquelles la très ancienne collégiale Saint-Barthélemy. Mons possède le beffroi le plus haut et le plus massif de tout le pays. Namur, la capitale administrative et poli-

tique de la Wallonie, s'étend au pied de la citadelle, au confluent de la Sambre et de la Meuse. Quant à Charleroi, c’est une ville relativement jeune, résultat précoce du boom industriel qui y démarra, dès la fin du XVIIIe siècle.

Des dizaines d’autres villes, plus petites, ont chacune quantité de charmes à faire valoir : Dinant et Bouillon avec leur citadelle, le bégui-nage de Diest et celui de Lierre, Thuin et ses jardins suspendus, la fière Malines, Spa, Courtrai, Stavelot, Ypres, Rochefort, Furnes, Chimay,

Damme, Durbuy, ... Les plus petites villes, parfois même les moindres villages conservent dans la pierre le témoignage de l’im-pressionnante architecture du passé. Louvain-la-Neuve, à 20 km de Bruxelles, s’inscrit, quant à elle, dans le réseau des villes nouvelles qui ont intégré, dès leur conception, la notion de « durabilité » dans leur évolution.

Un talent inné au détour des rues

Mons, capitale culturelle d’Europe en 2015

Manneken Pis

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Ce pays brille à travers son art. Pierre Brueghel l’Ancien appartient aux plus grands artistes de l’histoire. L’adjectif « breughelien » est d’ailleurs presque synonyme de « bourguigon ». Ces deux termes ont comme une filiation avec celui de « belge ».

Les splendides œuvres des nombreux « primitifs flamands », dont les frères Van Eyck, Rogier Van der Weyden, Hugo Van der Goes, Hans Memling et Jérôme Bosch sont aujourd’hui dispersées à travers les musées du monde entier. Et il en va de même pour des peintres belges plus récents, tels les géniaux Paul Delvaux et René Magritte, la figure de proue du surréalisme belge. Ce dernier, tout comme Pierre Brueghel, Félicien Rops, James Ensor, Marcel Broodthaers, Panamarenko, Luc Tuymans, Octave Landuyt, Jan Fabre, Francis Alÿs, David Claerbout, Hans Op de Beeck, Wim Delvoye ou Michaël Borremans ont su placer le monde qui nous entoure dans un contexte exal-tant, invitant à la réflexion.

Victor Horta, Henry Van de Velde et d’autres ont fait de Bruxelles la capitale de l’Art Nouveau et de l’Art Déco, par la construction de maisons et de bâtiments publics superbes et parfaitement habi-tables. « Le Belge a une brique dans le ventre », selon l’expression popu-laire. L’Art Déco est, lui aussi, très bien représenté, tout comme l’art industriel.

Il convient également de mention-ner les architectes postmoder-nistes belges contemporains Bob Van Reeth, Jo Crepain et Stéphane Beel, représentant de la Nouvelle simplicité. Parmi les édifices archi-tecturaux prestigieux, citons aussi le MAS (Museum aan de Stroom) et la Gare centrale (Centraal Station) à Anvers ainsi que la gare de Liège-Guillemins.

Les beaux-arts, une longue tradition belge

Ci-dessus : le Musée Magritte à Bruxelles Ci-dessous : pour la nouvelle gare TGV de Liège, un concours international a été organisé. C’est finalement le projet du célèbre architecte Santiago Calatrava qui a été choisi.

Photo de gauche : sous la direction de l’architecte Jacques Voncke, la gare d’Anvers a été transformée ces dernières années en une magnifique « cathédrale ferroviaire ». Elle a été proclamée l’une des plus belles gares au monde. Ci-dessous : Luc Tuymans - Maypole, 2000234 x 116 cm, huile sur toile - Collection privée, avec l'aimable autorisation de David Zwirner, NY

MAS — Museum aan de Stroom à Anvers

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Que la Belgique soit née d’un opéra (La Muette de Portici), est une interprétation romantique discutable; ce qui l’est beaucoup moins, c’est que les arts de la scène y occupent une place de choix. Maurice Béjart a fait du Ballet du XXe siècle un véritable concept, faisant souf-fler un vent nouveau dans le monde du ballet classique. Anne Teresa De Keersmaeker a poursuivi sur cette lancée avec sa compagnie Rosas et son école internationale de danse PARTS. Le monde du ballet belge connaît aujourd’hui d’autres consécrations de ses talents, à travers Wim Vandekeybus, Alain Platel et Frédéric Flamand. Le travail de la jeune génération de chorégraphes, tels que Sidi Larbi Cherkaoui, est également appré-cié à travers le monde. Ils sont régulièrement programmés lors de festivals tels que celui d'Avignon et l'ImPulsTanz à Vienne.

Gerard Mortier est incontestablement un grand nom dans le monde de l’opéra. Dans les années ’80, en tant qu’intendant, il fait souffler un vent nouveau au Théâtre royal de la Monnaie. Il poursuit ensuite sa carrière au Salzburger Festspiele, à l’Opéra natio-nal de Paris, au New York City Opera et au Teatro Real de Madrid. Dans le domaine de l’art lyrique, il convient également de citer Bernard Foccroulle, qui dirige, entre autres, le Festival international d’Art lyrique à Aix-en-Provence, Serge Dorny, directeur général de l’Opéra national de Lyon, ainsi que Jan Raes, directeur général du Koninklijk Concert-gebouworkest à Amsterdam. Ivo Van Hove, actuel lement à la tête du Toneelgroep Amster-dam, est une autorité en matière de mise en scène pour le théâtre et l’opéra.

Les polyphonistes flamands Orlandus Lassus, Josquin des Prez et Adriaan Willaert se dis-tinguent au XVe et XVIe siècles. Parmi les compositeurs classiques belges, respective-ment des XVIIIe, XIXe et XXe siècles, citons aussi André Grétry, César Franck et Eugène Ysaÿe. Le Concours Musical International Reine Elisabeth de Belgique joue un rôle de première importance dans le domaine de la musique classique. Il consacre à tour de rôle des solistes dans trois disciplines: le violon, le piano et le chant. Nos compatriotes Thomas Blondelle (chant 2011), Lorenzo Gatto (violon 2009) et Liebrecht Vanbeckevoort (piano 2007) se sont retrouvés parmi les lauréats. Mais la Belgique est aussi la terre natale d’Adolphe Sax, l’inventeur de l’instrument qui porte son nom, le saxophone, et le pays des musiciens de jazz Toots Thielemans (guitare et harmonica), Philip Catherine (guitare) et Jef Neve (piano). D’autres genres musi-caux ne sont pas non plus en reste : dEUS et Milow (rock), 2 Many DJs (dance), Adamo, Frédéric François et Jacques Brel (chanson), The Cousins, Francis Goya et André Brasseur (instrumental) Rocco Granata, Helmut Lotti et Clouseau (pop), Eddy Wally (ambiance) et beaucoup d’autres.

La Belgique regorge de manifestations cultu-relles en tous genres, des grands festivals rock et pop tels que Rock Werchter, plu-sieurs fois primé « meilleur du monde », ou les Francofolies de Spa, mais aussi les innom-brables festivals artistiques, tant nationaux qu’internationaux, qui, toute l’année, se déroulent un peu partout dans le pays.

Pays des arts de la scène

Thomas Blondelle dans le rôle de Melchior, dans Frühlings Erwachen,une représentation au Théâtre royal de la Monnaie à Bruxelles

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Le cinéma est, lui aussi, le reflet de notre patrimoine, de notre histoire. Il est le miroir de notre mode de vie. La spécificité du cinéma belge ? Des fresques sociales, empreintes d’humanité et criantes de vérité. Des histoires de ‘vraies personnes’ dans la ‘vraie vie’. Une nouvelle génération de réalisateurs, mais aussi des acteurs et des actrices, ont pris le relais, salués par de fréquentes distinc-tions, y compris des Palmes d’Or à Cannes et des Oscars à Los Angeles, les deux plus prestigieuses manifestations du secteur.

Pour la petite histoire, c’est à Bruxelles qu’est née la célèbre actrice américaine Audrey Hepburn, immortalisée entre autres dans Breakfast at Tiffany’s. Chantal Akerman, Alain Berliner, Jan Bucquoy, Stijn Coninx, Gérard Corbiau, André Delvaux, Marion Hänsel, Raoul Servais, Henry Storck, Jaco Van Dormael, Dominique

Deruddere, Jan Verheyen, Robbe De Hert, Harry Kümel,… ne sont que quelques-uns des nombreux réalisateurs et réalisatrices belges.

Le Gamin au Vélo (1) de Luc et Jean-Pierre Dardenne, a remporté le Grand Prix du Jury à Cannes en 2011 et le court métrage Badpakje 46 de Wannes Destoop a été récompensé par le prix du jury. Le film Les Géants de Bouli Lanners a également fait partie des lauréats. Hollywood s’est par ailleurs lancé dans le remake de Loft d’Erik Van Looy, le film flamand qui a pulvérisé tous les records. Enfin, Rundskop (Tête de Boeuf) (2), le premier long métrage de Michaël R. Roskam, a non seule-ment remporté de nombreux prix lors de festivals internationaux à l’étranger mais a également été nominé, en 2012, pour l'Oscar du meilleur film étranger.

Des films de chez nous

(1) Le Gamin au Vélo (2) Rundskop

Dans certaines villes, des murs entiers sont recouverts des œuvres de des-sinateurs de bandes dessinées. Avec la plus grande concentration au monde de dessinateurs, la Belgique perpétue la tradition de la bande dessinée, qui est un art à part entière.

En Belgique, les courants littéraires sont façonnés par l’héritage linguistique du pays, tantôt francophone, tantôt néerlandophone. Du XIXe siècle à nos jours, la liste des écrivains belges est longue : Georges Rodenbach, Maurice Maeterlinck (Prix Nobel de littérature 1911), Guido Gezelle, Emile Verhaeren, Michel de Ghelderode, Ernest Claes, Gerard Walschap, Louis-Paul Boon, Johan Daisne, Jean Ray, Paul Van Ostaijen, Hugo Claus, Françoise Mallet-Joris, Julos Beaucarne, Amélie Nothomb, Jef Geeraerts, Bob Mendes, Stefaan Van Laere, Dimitri Verhulst, Tom Lanoye … Sans oublier Georges Simenon, le créateur de l’Inspecteur Maigret, ou la très cosmopolite Marguerite Yourcenar, née à Bruxelles sans avoir toutefois la nationalité belge. La « belgitude », une notion qui peut être interprétée diversement, fut et demeure un thème assez récurrent des œuvres littéraires belges.

La Belgique, c’est aussi le foyer par excellence de la bande dessinée. Elle a enfanté et accueilli chez elle un nombre incalculable de dessinateurs, dont les personnages sont souvent bien plus connus que leur auteurs : Tintin et Milou ou Quick et Flupke (Hergé), Néron (Marc Sleen), Lucky Luke (Morris), Blake et Mortimer (Edgar P. Jacobs), Bob et Bobette (Willy Vandersteen), Kiekeboe (Merho), Jommeke (Jef Nys), Spirou et Fantasio (André Franquin), Boule et Bill (Jean Roba), Le Chat (Philippe Geluck) et tant d’autres figures crayonnées qui font le bonheur des petits et des grands ! Les Schtroumpfs (Peyo), ces petits hommes bleus mondialement connus, ont été les héros d’un film en 3D en 2011, film qui a remporté un franc succès. Enfin, Albert & Co (Charel Cambré) est une BD consacrée à notre famille royale.

Une plume pour écrire … et pour dessiner

Un extrait de Tintin – Le secret de la licorne, une des bandes dessinées d’Hergé qui a inspiré le film de Steven Spielberg sorti en 2011.

Les Schtroumpfs, une bande dessinée de Peyo. Les petits hommes bleus étaient récemment les héros du film en live action de Raja Gosnell, qui a remporté un franc succès.

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La Belgique et Bruxelles dans le monde

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Avec ses partenaires traditionnels, la Belgique est activement engagée dans une politique de coopération internationale. Sa capitale, Bruxelles, en tant que ville-hôte des prin-cipales institutions de l'Union européenne (UE) et de l'Organisation du traité de l'Atlan-tique Nord (OTAN), est devenue un maillon incontournable sur le plan international.

La Belgique est aussi un membre apprécié des Nations Unies, dont elle fut d’ailleurs, tout autant que pour l’UE et l’OTAN, un État membre fondateur. À de nombreuses reprises, la Belgique a concrétisé son engagement au sein de l’ONU, notamment par l'envoi de casques bleus dans les missions de maintien de la paix. Depuis la fin de la Guerre froide, des exemples récents dans les Balkans et au Liban illustrent la permanence de cette

approche. Cette coopération au sein des Nations Unies vise bien davantage que les seuls thèmes de la paix et de la sécurité.

La Belgique s’y illustre également pour son travail en matière de protection et de promotion des droits de l’homme et, plus géné-ralement, en matière de développement social et écologique durable. Autre preuve du dynamisme belge sur la scène inter-nationale : la participation de la Belgique au Conseil de Sécurité de l’ONU pour la période 2007-2008. La Belgique participe également au Conseil des Droits de l’Homme pour la période 2009-2012.

Dans le domaine de la coopération au développement, la Belgique occupe une place de premier plan. Non seulement par le canal de l’UE mais aussi de manière bilatérale, elle est un dona-teur important de l’assistance internationale, se classant dans le groupe des premiers pays contributeurs par tête d’habitant. Il convient aussi de mentionner sa participation active à l’exécu-tion de la Convention d’Ottawa contre les mines antipersonnel.

La Belgique, membre actif de la communauté internationale

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A plus d’un égard, l’Union européenne fait partie de la vie quoti-dienne des Belges.

La Belgique est un des États membres fondateurs de l’Union euro-péenne. Des personnalités politiques belges ont joué un rôle déterminant dans la construction de l’Europe.

Plusieurs institutions européennes sont établies en Belgique. Elles rendent l’Europe très tangible et très proche pour le citoyen. Sans vouloir minimiser le rôle important dévolu à Strasbourg et à Luxembourg, Bruxelles n’est pas pour rien appelée « la capitale de l’Europe ». En effet, c’est à Bruxelles que siège la Commission européenne, au Berlaymont, et les réunions du Conseil européen (ou du « Sommet européen ») ont lieu plusieurs fois par an dans la capitale européenne. Le Conseil européen est une institution à part entière depuis l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne. Le Belge Herman Van Rompuy en est le premier président permanent. Certaines séances plénières ainsi que des réunions des commis-sions parlementaires du Parlement européen ont lieu à Bruxelles. Tant d’institutions européennes établies à Bruxelles, cela repré-sente des milliers de fonctionnaires européens.

Dans le cadre de la présidence tournante semestrielle, la Belgique s’est retrouvée plusieurs fois à la tête de l’Union européenne. Ces exercices successifs ont contribué à une meilleure intégra-tion européenne et ont renforcé l’image de la Belgique à l’étran-ger. Dans la seconde moitié de 2010, la Belgique a assumé pour la douzième fois la présidence du Conseil de l’Union européenne, avec succès selon les nombreux observateurs extérieurs. Notre pays a engrangé des résultats concrets dans plusieurs domaines, comme la mise en œuvre du Traité de Lisbonne, la lutte contre le réchauffement climatique et pour la sauvegarde de l’environ-nement, la politique énergétique, l’Europe sociale, la justice, les affaires intérieures, le droit d’asile, l’immigration, etc.

Ainsi la Belgique a toujours œuvré pour l’élargissement et l’appro-fondissement de la construction européenne et continue d’ailleurs de le faire. En ces temps de globalisation, c’est plus que jamais nécessaire.

Une longue tradition européenne

Herman Van Rompuy, le premier président permanent du Conseil européen à Bruxelles

Le Parlement européen à Bruxelles

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Plus de mille organisations internationales, tant publiques que privées, ont établi leur siège principal ou un secrétariat permanent à Bruxelles, la capitale de la Belgique. Parmi elles figurent les prin-cipales institutions de l’UE.

La présence de ces organisations internationales attire une multi-tude de professionnels, largement représentés à Bruxelles : diplo-mates, presse internationale, représentants des organisations patronales et syndicales, membres de cellules de réflexion, acadé-miciens, experts et conférenciers, entrepreneurs multinationaux, entreprises de services internationales, etc.

Bruxelles accueille, avec Washington, les communautés de diplo-mates et de journalistes étrangers les plus importantes au monde. La capitale belge est également l’un des plus grands centres de congrès mondiaux.

Bruxelles, une ville internationale

Le Juste Lipse à Bruxelles, siège du Conseil de l’Union européenne pendant la présidence belge de l’UE (1er juillet – 31 décembre 2010)

Le Berlaymont à Bruxelles, le siège de la Commission européenne Le Parlement européen, à Bruxelles Le centre de congrès Square, à Bruxelles

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Les chiffres parlent d'eux-mêmes : en 2010, la Belgique a accueilli 52,8 milliards d'EUR d'investissements directs étrangers et en 2011, 57,9 milliards d'EUR. (Source : Banque nationale de Belgique)

Les raisons qui expliquent ces chiffres sont multiples: une position géographique centrale, un contexte favorable à l’esprit d’entre-prise, une main-d’œuvre hautement qualifiée, multilingue et flexible, une longue tradition d’accueil et d’hospitalité, des infrastructures de qualité, des prix immobiliers abordables, la proximité avec la sphère décisionnelle de dimension internationale ancrée à Bruxelles, la complémentarité des universités, des centres de recherche et du monde des affaires par le biais des pôles de compétences, ...

La Belgique se situe au cœur de l’Union européenne. Une société installée en Belgique peut atteindre 200 millions de consommateurs dans un rayon de 500 kilo-mètres. Ce n’est donc pas un hasard si de nombreuses multinationales ont choisi la Belgique pour y installer leur centre de distribution européen !

Sur le plan des incitants financiers et fiscaux, les autorités fédérales et régio-nales ont mis en place une multitude d’instruments, comme les intérêts notion-nels, la déduction pour les revenus de brevets, une pratique de la décision anticipée en matière fiscale (ruling) et d’autres avantages fiscaux, … Ils sont des-tinés à stimuler les investissements, au niveau de l’innovation, de la recherche et du développement.

La recherche et le développement sont des priorités pour les chefs d'entreprise belges. Des pôles de compétences, des concentrations d'entreprises et des incubateurs d’entreprises ont été mis en place dans le but de promouvoir des synergies entre le secteur académique et le monde des entreprises. Des fonds ont été affectés à la valorisation des fruits de la recherche fondamentale et de ses applications pratiques.

Et tout ceci sans compter la légendaire hospitalité belge ! La Belgique est d’ailleurs une des destinations favo-rites des investisseurs pour l’implantation de leurs sièges sociaux, leurs quartiers généraux, leurs centres de trésorerie et leurs centres de R&D (Recherche et Développement). La Belgique attire une grande partie des investissements en Europe. La Belgique est plus que jamais une terre d’accueil privilégiée pour les investisseurs.

Terre d’accueil des investissements

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En bref

• Superficie : 30.528 km2

• Population: 10.951.266 habitants, dont 6.306.638 en Région flamande, 3.525.540 en Région wallonne et 1.119.088 en Région de Bruxelles-Capitale (source : SPF Économie, PME, Classes moyennes et Energie, 1/1/2012)

• Capitale : Bruxelles• Langues officielles : français, néerlandais et allemand• Système politique : monarchie parlementaire constitutionnelle• Chef de l’État : le Roi Albert II• PIB/habitant : environ 32.000 EUR• Monnaie : l’euro, depuis le 1er janvier 2002• Religions reconnues : cultes catholique romain, protestant, israélite, anglican,

orthodoxe, islamique. La laïcité est reconnue au même titre que les cultes.• Fête nationale : le 21 juillet (date anniversaire de la prestation de serment

du premier Roi des Belges, Léopold Ier)

Saviez-vous que …?

• Le mot « spa », qui désigne dans le monde entier un espace de relaxation, provient du nom de la ville belge « Spa », réputée pour ses eaux thermales.

• Waterloo, le champ de bataille où l’Empereur Napoléon Bonaparte a été vaincu, se situe au sud de Bruxelles.

• La ville belge d’Anvers est la première place diamantaire au monde.• Avec Washington, Bruxelles est la ville qui accueille la plus grande com-

munauté diplomatique et de correspondants de presse étrangers de la planète.

• L’ingénieur belge Camille Jenatzy a été, en 1899, le tout premier pilote à atteindre en voiture la vitesse de 100 km/heure, à bord de son automobile électrique la Jamais Contente.

• La fameuse théorie du « Big Bang », en physique, a été élaborée par le prêtre belge Georges Lemaître.

• La Belgique est le pays où l’on trouve le plus de châteaux au km2 au monde.• Les personnages de BD Tintin, les Schtroumpfs et Lucky Luke sont des

créations belges.• En Belgique, on recense plus de 750 variétés de bières locales.• Le premier match international de football a été officiellement joué à

Bruxelles en 1904. Les Thermes de Spa

Le Parlement fédéral belge

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Cette brochure est le résultat de la collaboration entre les Services publics fédéraux Chancellerie du Premier Ministre, Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement, Économie, PME, Classes moyennes et Énergie et Finances. (Deuxième édition revue et corrigée)

Mise en pages : SPF Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement

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SPF Chancellerie du Premier MinistreRue de la Loi 16 – 1000 BruxellesÉditeur responsable : Françoise Audag-Dechamps, Présidente du Comité de direction a.i.

Imprimé sur papier recyclé.

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P1: Droit d’auteur 47859007 Copyright Thomas Oswald, 2011, utilisé sous licence de Shutterstock.comP5 : La Forêt de Soignes : ©Affaires étrangères, photo Christophe Boyen, Les Ardennes : © OPT-JL Flémal

Plage de la mer du Nord : droit d’auteur 38765971 Copyright Tom Fakler, 2011 utilisé sous licence de Shutterstock.comP6 : © Chancellerie du Premier Ministre – Direction générale Communication externe – Photographe : Christian DecloedtP7 : Source : Wikipedia. Ces illustrations font partie du domaine public étant donné que les droits d’auteur sont

échus. Ceci vaut pour les pays de l’Union européenne, les Etats-Unis, l’Australie et tous les pays où les droits d’auteur expirent 70 ans après le décès de l’auteur. Source : 1. David Monniaux 2. Henrotte Damien 3,4,5,6,7. domaine public 8. DIRECTMEDIA Publishing GmbH 9. Georges Jansoone

P8: Droit d’auteur 47859007 Copyright Thomas Oswald, 2011, utilisé sous licence de Shutterstock.comP9 : © Lisette Robinne, 2011P10 : Droit d’auteur 684105 Copyright Jack Cobben, 2011, utilisé sous licence de Shutterstock.comP12 : Droit d’auteur 14093902 Copyright prism68, 2011, droit d’auteur 14709790 Copyright Falkiewicz Henryk, 2011

Droit d’auteur 82434118 Copyright Caroline Vancoillie, 2011, utilisé sous licence de Shutterstock.comP15 : Christine Van Broeckhoven : © Jesse Willems • Frank De Winne : © ESA-STAR CITY • Jean-Pascal van Ypersele : © LR. CoulP16 : (rangées, colonnes)

(a,1) Droit d’auteur 72901501 Copyright Claudio Bertoloni, 2011 (a,2) Village de Comblain-au-Pont ©OPT-JL Flémal (a,3) Droit d’auteur 70125601 Copyright Kiselev Andrey Valerevich, 2011 (a,4) Droit d’auteur 65793925 Copyright lev radin, 2011 (b,1) Droit d’auteur 73547845 Copyright Valeriy Lebedev, 2011 (b,2) Droit d’auteur 47475274 Copyright Julian Ribinik, 2011 (b,3) Droit d’auteur 47176966 Copyright Levent Konuk, 2011 (b,4) Droit d’auteur 28833227 Copyright aleks.k, 2011 (c,1) Droit d’auteur 83071999 Copyright Yuri Arcurs, 2011 (c,2) Droit d’auteur 53064808 Copyright Annavee, 2011 (c,3) Droit d’auteur 76839469 Copyright Poznyakov, 2011 (c,4 ) Droit d’auteur 51597175 Copyright Fedor Selivanov, 2011 Utilisé sous licence de Shutterstock.com

P17 : © Christophe Boyen P18 : Création de Walter Van Beirendonck: © Walter Van Beirendonck. Tous droits réservés. Photographie : Dan Lecca

Diamant : droit d’auteur 63953806 Copyright Denis Vrublevski, 2011, utilisé sous licence de Shutterstock.comP19 : BoZar: © Affaires étrangères, photo Christophe Boyen • Ommegang: Belga / Xinhua • Armoire : © Photo: Bart

Van Leuven / OWI The Maarten Van Severen Foundation • Procession : droit d’auteur 32243590 Copyright Konstantin Kuznetsov, 2011 • Ferrari: Droit d’auteur 62445097 Copyright Maksim Toome, 2011, utilisé sous licence de Shutterstock.com

P20 : © www.bikepark-fermelibert.comP21 : (1) Source : Wikipedia / Photo : Ssolbergj • (2, 4, 9, 11) Belga / Eric Lalmand • (3, 10) Belga / Luc Claessen • (5)

Belga / Willy Weyens • (6) ©OPT JP Remy • (7) Belga / Bruno Fahy • (8) Belga / Virginie Lefour • (12) Belga / Yorick Jansens • (13) Belga / Patrick Seeger

P22 : Droit d’auteur 75921577 Copyright Alila Sao Mai, 2011, utilisé sous licence de Shutterstock.comP23 : Mons : © OPT - Alessandra Petrosino

Manneken Pis : droit d’auteur 66665416 Copyright Tupungato, 2011, utilisé sous licence de Shutterstock.comP24 : MAS : © Lisette Robinne • Liège : © Ann Blondé • Musée Magritte : Photo Ken Geerinck • © Tuymans • gare

d’Anvers : droit d’auteur 15123757 Copyright An Van de Wal, 2011, utilisé sous licence de Shutterstock.comP25 : © Thomas Blondelle / Photo Johan JacobsP26 : Le Gamin au Vélo: © Christine Plenus • Tête de Boeuf: © Nicolas KarakatsanisP27 : © Affaires étrangères, photo Christophe BoyenP29 : En haut à gauche : © WFP • En haut à droite : © DGD / Hiergens Thomas • En bas : © DGD / Line RolouxP30 : Droit d’auteur 53818840 Copyright Horia Bogdan, 2011, utilisé sous licence de Shutterstock.comP31 : Juste Lipse : © Affaires étrangères / Christophe Boyen • Square : ®A2RC ARCHITECTS - B.Struelens • Parlement:

droit d’auteur 53818846 Copyright Horia Bogdan, 2011 • Berlaymont : droit d’auteur 58340593 Copyright jorisvo, 2011, utilisé sous licence de Shutterstock.com

P32 : Billets en euros : droit d’auteur 33713398, 33713392, 33969622, Copyright Matthias Pahl, 2011 Utilisé sous licence de Shutterstock.com

p33: Photo Parlement © Belga, Pierre Crom / 41611_Spa-Thermes OPT © Joseph JeanmartP36 : © Wim Robberechts, Photos : _XAA2778 - Le port de Zeebruges, _XAB2753 - Le port d'Anvers, l'écluse de

Berendrecht et de Zandvliet, _XAB2119 - Le domaine provincial de Bokrijk, le musée de plein air, _XAB4937 - le plan incliné de Ronquières, _XAA7254 - Meise, le Jardin botanique national, _XAA2357 - Furnes, les polders fla-mands, _XAA8849 - Bruxelles, le boulevard Albert II, _XAA3948 - Saint-Trond, vergers pour la culture fruitière, _XAB5279 - le parc naturel des Hautes Fagnes, _XAA3165 - Poperinge, Flanders Fields, _AAF3611 - Soignies, carrière pour l'extraction de pierre bleue, _XAB6051 - Charleroi, l'aéroport, _XAB6212 - Mons, le Beffroi, _XAB4486 - l'Abbaye de Villers-la-Ville

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