La charte Jardiner au naturel, ça coule de source! sentation... · PDF fileProduits et traitements bio ... les composts et fumiers, les récupérateurs d'eau de pluie, les engrais

Dossier de présentation : La charte "Jardiner au naturel, ça coule de

source!"

La charte "Jardiner au naturel, ça coule de source!"

6ème Forum Mondial de l'Eau -2012

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La charte "Jardiner au naturel ça coule de source"

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�� 2-1 Description de l'opération 3 2-2 La charte : le résultat d'un partenariat efficace 5 2-3 Les objectifs et les engagements de la charte 5

2-3-1 Les Objectifs 5 2-3-2 Les engagements de la charte 6

2-4 Les outils créés 7 2-5 Des résultats encourageants 9

�� 3-1 Organisation pour la transposition 10 3-2 Elargissement du concept de la charte 11

�� !�� !�� 4-1 Les coûts 11 4-2 La bonne utilisation des deniers publics 12



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1 - Le contexte de la mise en place de la charte . Dès 1995, la Ville de Rennes puis le SMPBR et Rennes Métropole ont engagé d'importantes politiques destinées à protéger les ressources en eau. En effet, comme beaucoup de ressources d’alimentation en eau potable, les eaux du bassin rennais présentent une contamination importante par les pesticides. Ainsi, des molécules sont retrouvées toute l’année, à des taux nécessitant un traitement avant potabilisation entraînant : - des impacts sanitaires et environnementaux - un coût important pour la collectivité qui justifie de réduire la pollution à la source. De par le schéma d'approvisionnement en eau potable, dont les ressources sont situées dans un rayon de 50 Km autour de la Ville centre, c'est un territoire portant sur 2 000 Km2, 120 communes et 420 000 habitants qui est impliqué dans des programmes de reconquête de la qualité des eaux. Dans le cadre de ces programmes et du programme "Eau et pesticides, effets sur la santé et l'environnement" visant à réduire les utilisations de pesticides au bénéfice de la qualité de l’eau et de la santé, un travail de fond avait été engagé dès 1998 entre associations, collectivités et services de l’État : – information des communes, du grand public et des utilisateurs professionnels sur les dangers liés à l’utilisation des pesticides, les techniques alternatives… – évolution de la réglementation – démarches juridiques pour publicités mensongères … S’agissant des particuliers, les partenaires ont multiplié les actions d’informations depuis le démarrage des programmes : édition et diffusion de livrets d’informations, réalisations d'expositions, de diaporamas, et de très nombreuses conférences et réunions d’informations, ainsi que l'organisation de portes ouvertes de jardins écologiques… Toutefois, une communication sur le lieu de vente des produits phytosanitaires s’est avérée incontournable pour avoir un impact significatif sur le consommateur. 2 - Une opération unique en France C'est ainsi qu'en mars 2005 est lancée la Charte « jardiner au naturel, ça coule de source », opération originale unique en France conclue avec les enseignes de jardinage ou de bricolage comportant un rayon jardin.

2-1 Description de l'opération Cette Charte est à l'initiative du SMPBR (Syndicat Mixte de Production d’eau potable du Bassin Rennais), de Rennes Métropole, de la MCE (Maison de la consommation et de l’environnement de Rennes), en association avec Jardiniers de France, sous l’égide de la DRCCRF Bretagne (Direction Régionale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes).



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Elle est conclue avec les jardineries volontaires dans le but de sensibiliser les jardiniers amateurs sur les risques liés à l'utilisation des pesticides, et d'orienter l'acte d'achat vers des solutions alternatives. Il s’agit d’un accord « gagnant-gagnant » entre les collectivités publiques soucieuses de la qualité des eaux notamment pour pouvoir produire et distribuer une eau potable de qualité et préserver l’environnement, les associations de défense de l’environnement et des consommateurs et de jardinage dans leur rôle militant, et les enseignes attachées à leur développement commercial mais néanmoins sensibles à la dimension éthique et à leur responsabilité. L'échelle du territoire choisie porte sur l'aire géographique concernée à la fois par les productions et les distributions de l'eau potable rennaise, soit 2 000 Km2, 120 communes, 420 000 habitants.

En 2011, plus d'une trentaine d'enseignes se sont ainsi engagées. Les différents types d'enseignes sont les suivants : Bricomarché, Castorama, Gamm'vert, Jardiland, Leroy Merlin, Point vert, Truffaut, nombreuses enseignes indépendantes.



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2-2 La charte : le résultat d'un partenariat efficace La richesse et la difficulté de ce projet résident dans le grand nombre de structures et d'intervenants, et dans la gestion d'intérêts contradictoires entre les jardineries, les collectivités locales, les associations. Cela nécessite donc une étroite collaboration des différents partenaires. Dès 2003, de nombreuses rencontres entre les différents acteurs ont permis d'élaborer une démarche projet avec la constitution :

- D'un comité de pilotage composé des 3 structures à l'origine du projet 1. le SMPBR 2. Rennes Métropole 3. la MCE

Son rôle est d'élaborer et de proposer les actions, d'animer, de réguler et d’évaluer l'opération. - d'un comité de suivi : Afin de mener la concertation, le groupe de travail

« Produits phytosanitaires » de la DDCCRF est devenu le Comité de Suivi de la charte. Il est composé des structures de vente, de la DDCCRF, des associations membres de la MCE et d'un "expert en jardinage".

Les différentes réunions ainsi que les entretiens individuels effectués avec toutes les enseignes du territoire concerné ont permis :

- un diagnostic partagé de la situation de départ, - le partage des objectifs et la nécessité d'une charte - la connaissance du fonctionnement des jardineries et de recenser les freins et les

leviers de la mise en place d'une telle charte - l'élaboration du programme d'actions, et l'écriture de la charte, - la fixation d'un calendrier - la mise en œuvre du programme, - la validation finale - l'évaluation et l'adaptation du programme

2-3 Les objectifs et les engagements de la charte

2-3-1 Les Objectifs L'opération incite, par la formation des vendeurs et une communication adaptée en magasin, à limiter les ventes de pesticides et à encourager les articles dits « alternatifs aux traitements chimiques », répondant au respect de l’environnement et de la santé. Les objectifs des collectivités publiques et des associations se résument comme suit :

-Protéger l'environnement, particulièrement les ressources en eau et la santé publique -Diminuer la consommation et les ventes de produits phytosanitaires aux particuliers -Promouvoir les solutions sans pesticides afin de faire évoluer les pratiques des jardiniers amateurs -Diminuer les coûts pour la société : dépollution des eaux, collecte et traitements des déchets toxiques, coûts sanitaires…



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Les objectifs des enseignes peuvent être résumés ainsi : -Inscrire l'entreprise dans une démarche responsable et citoyenne (améliorer l'image de l'enseigne auprès des consommateurs) -Participer à une action locale mobilisant l'ensemble des acteurs pour réduire les pollutions par les pesticides -Améliorer la fonction de conseil auprès des consommateurs (renforce l'image de professionnel de ces enseignes) -Diminuer les ventes de produits phytosanitaires au profit de la vente des articles recommandés par la charte

2-3-2 Les engagements de la charte Les engagements des pouvoirs publics des associations et des enseignes signataires Les engagements des pouvoirs publics et des associations : 1 - Proposer des formations sur les solutions sans pesticides à l’intention des vendeurs 2 - Concevoir et mettre à disposition des enseignes des outils de communication pour promouvoir les solutions sans pesticides (Stop produit et réglettes, jardi-fiches conseil, livrets d'information…) 3 - Prendre en charge un plan de communication afin d'accentuer l’information du grand public. (Affichage sur mobilier urbain : abri bus et 4m par 3m, organisation d'un jeu concours)

4 - Promouvoir les solutions sans pesticides (Conférences, portes ouvertes Jardin, site internet : www.jardineraunaturel.org ) 5 - Promouvoir les enseignes signataires de la Charte



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Les engagements des enseignes signataires : 1 - Avoir au moins un vendeur formé aux techniques sans pesticides 2 - Décliner dans la surface de vente les supports de communication de la charte 3 - Apporter à chaque client demandeur d’un conseil en produits phytosanitaires une information sur les risques et sur les solutions sans pesticides 4 - Fournir les données liées aux ventes des produits phytosanitaires et des solutions sans pesticides afin de permettre l’évaluation de la charte 5- Créer au moins un temps fort, une animation visant la promotion des solutions sans pesticide à l'aide des supports mis à disposition dans le cadre de la charte.

2-4 Les outils créés Les outils mis à la disposition des enseignes sont les suivants : Les jardi-fiches : Les box présentoirs :

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Les jardi-fiches sont au nombre de , chacune abordant une thématique différente :

1. La pelouse 2. Terrasse, allées, cours 3. Arbustes, haies, rosiers, vergers et

fleurs 4. Au potager 5. Les paillis 6. Produits et traitements bio 7. Faire confiance aux auxiliaires du

jardin 8. Le compostage 9. Les plantes invasives

Les box présentoirs permettent la mise en avant des jardi-fiches soit au niveau du rayon des produits phytosanitaires soit en caisses.

La colonne présentoir permet : - la mise en avant des jardi-

fiches conseil en dehors du rayon

- la promotion d'une technique alternative par mois

- d'expliquer aux clients "Pourquoi jardiner sans pesticides" par un message court sur la face avant

- de diriger les clients vers les produits signalés par le logo



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L'affiche rappelle la réglementation nationale et locale (arrêté préfectoral breton)

Les stop produits

Les réglettes

Les panneaux

Les autocollants L’arrêté préfectoral plastifié

Comme les stops produits, ils permettent d'identifier rapidement les produits ciblés par la charte et délivrent aux clients un message simple sur l'utilité du produit. Ils concernent les produits volumineux : les paillis, les scarificateurs, les plantes couvre-sols, les composteurs, les composts et fumiers, les récupérateurs d'eau de pluie, les engrais organiques et les broyeurs.

Ils permettent aux clients d'identifier rapidement les produits visés par la charte.

Elles interpellent les clients avec des messages d'alerte :

1. Les pesticides c'est pas systématique!

2. Les désherbants polluent l'eau 3. Les insecticides nuisent aux

insectes utiles Dans le but de les orienter vers un conseiller vendeur "pour faire un choix différent"

Ils remplacent les stops produits pour les produits qui ne sont pas présentés sur gondoles. C'est un support universel de promotion de la charte



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Les affiches personnalisées avec le logo de l'enseigne permettent aux magasins de communiquer auprès de leur clientèle sur leur engagement

Livrets consultables par les clients. Ils abordent 4 thèmes :

1. Comment jardiner sans pesticides

2. Les engrais et amendements 3. Composter au jardin 4. Ces petits animaux qui aident le

jardinier

Les livrets L’affiche magasin

2-5 Des résultats encourageants L'évaluation de la charte a pour but de faire le point sur le respect des engagements des signataires, d'un coté les collectivités publiques et associations, de l'autre les enseignes de jardinage. Ces engagements sont évalués annuellement à l'aide d'enquêtes : -sur l'appréciation des enseignes sur les supports mis à leur disposition, sur la communication réalisée autour de la charte et sur la charte en général (enquête qualitative) : elle est composée d'un questionnaire envoyé par courrier sous l'égide de la DGCCRF visant à recueillir l'avis des enseignes sur l'impact et l'efficacité de la charte. -sur la qualité des formations dispensées dans le cadre de la charte réalisée après les sessions de formation auprès des vendeurs formés (évaluation des sessions). -sur les chiffres d'affaires réalisés par les enseignes par familles de désherbants, de produits biologiques et de quelques alternatives non chimiques : enquête quantitative, données transmises par les enseignes. -sur le conseil client : enquête réalisée par les associations de consommateurs et d'environnement sur un panel de distributeurs de produits phytosanitaires à usage amateur sur l'ensemble de la Bretagne (toutes les enseignes signataires sont enquêtées) : permet d'évaluer la qualité du conseil client et de le comparer aux enseignes non signataires. -sur l'utilisation des supports mis à disposition des enseignes réalisée par le SMPBR, Rennes métropole, et la MCE (visite de l'ensemble des magasins). Un tableur Excel a été créé pour permettre une analyse rapide des enquêtes et un bilan personnalisé de chaque magasin, faisant ressortir les points forts et les axes d'amélioration possibles (disponible sur le CD guide).



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Lauréat 2005 du Prix national des Eco-maires et Lauréat 2008 du Prix environnement de Territoria, l’Observatoire national de l’Innovation publique.

Il ressort de ces enquêtes plusieurs enseignements :

- la qualité du conseil donné aux clients des enseignes signataires de la charte est bien meilleure que celle des autres enseignes (Cf. enquête consommateurs 2005, 2007, 2009).

- les ventes de désherbants qui représentent environ 40% des ventes de pesticides ont fortement diminué depuis la mise en place de la charte (-30% sur le Bassin Rennais sur la période 2008/2010 contre -17% au niveau national)

- Parallèlement l'offre et les ventes des solutions alternatives ont progressé (sur la période 2008/2010 : +20% pour les Paillages, +28% pour les composteurs, et 21% pour les engrais organiques par exemple…)

- L'appréciation de la charte fait l'unanimité auprès des enseignes : plus de 90% des enseignes se déclarent satisfaits de la charte et souhaitent qu'elle soit étendue à d'autres territoires.

La mise en place de la charte aura permis indiscutablement, de sensibiliser davantage les jardiniers amateurs aux risques liés à l'utilisation de pesticides et de changer leurs pratiques de manière durable. Parallèlement le conseil aux clients s'est nettement amélioré. 3 - La transposition aux autres collectivités

3-1 Organisation pour la transposition Dans l'optique d'exporter la charte sur d'autres territoires et pour répondre à une multitude de demandes de la part de collectivités et d'associations (plus d’une vingtaine de demandes en Bretagne et des demandes au niveau national : Montpellier, Lille, Besançon, Vendée Eau…), le comité de pilotage a décidé en 2006 la création d'un guide méthodologique sous la forme d'un CD en vue de répondre aux différentes questions que se poserait un futur porteur de projet, et pour faciliter la mise en place de ce programme. Brest Métropole Océane en partenariat avec la Maison de la Bio du Finistère a testé ce guide pour la mise en place de la charte sur son territoire à partir de mars 2007 dans le cadre du Contrat de baie de la rade de Brest. Pour faciliter l'extension de la charte, les structures pilotes ont souhaité que le portage de cette opération soit effectué par la Région Bretagne qui était plus légitime en terme de territoire. Dans le cadre de sa nouvelle politique de l'eau, la Région Bretagne a accepté d'étendre le dispositif à l'ensemble du territoire et pour ce faire a confié à la Maison de la Consommation et de l'Environnement, déjà impliquée sur Rennes et Brest, la mission d'accompagner les acteurs locaux dans la mise en œuvre de leur propre charte. Douarnenez, Quimper et Vitré ont lancé à leur tour, leur charte "Jardiner au naturel, ça coule de source" en 2008 tandis qu'une quinzaine de structures bretonnes se mobilisent déjà pour adhérer à la démarche en 2009 ou 2010. Aujourd'hui plus de 250 magasins de jardinage se sont engagés dans ce programme de réduction de l'utilisation de pesticides au niveau régional.



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D'autre part pour garder l'esprit de la charte, une convention est proposée aux collectivités intéressées qui reprend :

- Les étapes minimales à réaliser pour la mise en place de la charte - Les conditions précises d'utilisation du logo et des supports de communication - Les aspects financiers concernant les droits d'utilisation

Par ailleurs, pour éviter une utilisation détournée du logo et du slogan "Jardiner au naturel, ça coule de source" (notamment par certaines entreprises), ceux-ci ont fait l'objet d'un dépôt à l'INPI en 2008, pour une durée de 10 ans

3-2 Elargissement du concept de la charte La Ville de Rennes, pionnière en France, a mis en place depuis 1981 la "gestion différenciée des espaces verts". Ce mode de gestion qui restreint de façon importante le recours aux pesticides, a des effets mesurables sur l'enrichissement de la flore et de la faune. Depuis, la Ville a encore diminué très significativement sa consommation de produits phytosanitaires en passant de 775 Kg en 1996 à 58 Kg en 2010. Et depuis janvier 2012 la Ville est passée au "Zéro Phyto" bannissant complètement l'usage des pesticides sur l'ensemble des espaces publics. Pour pouvoir communiquer auprès du grand public sur ce mode de gestion écologique la ville a repris en 2008 la charte graphique du logo "Jardiner au naturel, ça coule de source" pour créer son propre logo "Entretenir au naturel, changeons de regard". 4 - Le coût pour la collectivité – La bonne utilisation des deniers publics

4-1 Les coûts Les coûts liés à la Charte se répartissent en 2 volets :

1. Temps de travail des salariés des structures de pilotages : SMPBR et Rennes

Métropole

2. Dépenses externes : - Formations des vendeurs : Intervenant, location de salles et repas - Supports de communication : Conception et tirage - Communication : Conférence de presse et campagne d'affichage - Sensibilisation du grand public : portes ouvertes jardins, salon du jardinage…



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Les intervenants principaux sont les membres du groupe projet à savoir : • SMPBR : un technicien territorial chargé de la protection des ressources en eau à 25% de son temps la 1ère année, 15% par la suite • Rennes métropole : un chargé de mission environnement à 25% de son temps la 1ère année, 15% par la suite • MCE : un chargé de mission à 25% de son temps la 1ère année, 15% par la suite.

Le coût des supports de communication varie suivant le nombre de jardineries. Les coûts sont les suivants :

Type de dépenses Coûts TTC Année N

Coûts TTC Année N+1

Conception et réalisation supports 28 000 10 000 Formations 4 000 4 000 Campagne communication 6.500 5 000 Moyens humains Animation 25 000 15 000 Total Budget (1) 63 500 37 000

(1) hors temps associatif

Le coût pour le SMPBR est de 40% des sommes engagées.

4-2 La bonne utilisation des deniers publics

• Les moyens humains techniques et financiers ont été mis en commun entre le SMPBR et Rennes Métropole en partenariat avec la MCE.

• L'expérience rennaise sert aujourd'hui à d'autres collectivités. Les outils développés sont mis gratuitement à disposition.

• La démarche correspond à une recherche de réduction de la pollution à la source dans l'esprit des principes du développement durable. Les résultats attendus et obtenus permettent de réduire les coûts de traitement de l'eau.

• La démarche s'inscrit également dans le cadre du développement local sur l'ensemble du territoire concerné.

Globalement, le coût d'une telle opération est relativement peu onéreux par rapport aux gains qu'elle génère sur l'environnement : augmentation de la biodiversité et amélioration de la qualité des eaux, et sur la santé publique. Elle permet d'avoir un réel impact sur le consommateur dès l'acte d'achat et de faire évoluer les pratiques des jardiniers amateurs de façon durable.

Pour plus de renseignements : SMPBR - Michaël LEMEE

02.23.62.11.36 [email protected]

Documents

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