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électionnés on a recueilli des examens bacilloscopiques et d’anti-GL1-IgM par la méthode ML FLOW.ésultats.— Chez les patients évalués, 18,68 % (n = 17) ont présentéositivité lors de la bacilloscopie et de l’anti-LGP1-IgM, totalisant unccord complet entre les deux groupes (Index Kappa = 1 ; p < 0,001).ans un seul cas, il n’y a pas eu d’accord entre l’évaluation semi-uantitative de l’anti-PGL1-IgM et l’index bacilloscopique (Indexappa = 0,96 ; p < 0,001). Parmi les huit patients réévalués aprèsrophylaxie avec le BCG, deux ont présenté négativation desitres anti-PGL1-IgM, correspondant tous les deux aux contactsui avaient présenté un index bacilloscopique inférieur à deuxors de l’évaluation initiale. Cette étude montre que la recherche’anticorps anti-PGL1-IgM est fortement liée à la charge bacillaireétectée par la bacilloscopie. La négativation du ML FLOW en deuxontacts asymptomatiques avec frottis positif peut être justifiée par’immunité cellulaire après immunisation avec le vaccin BCG.onclusion.— L’étude confirme le potentiel de l’anti-PGL1-IgM enant qu’outil de prédiction de la charge bacillaire et saisit des alté-ations immunes associées à la prophylaxie par le vaccin BCG.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.412
L5a chromomycose, un lit de carcinomepidermoïde
.M. Ranaivo a,∗, F. Andriamampionona b, K. Ravahatra a,.S. Madagascar a,b
USFR dermatologie, CHU, Antananarivo, MadagascarLaboratoire d’anatomie pathologique, CHU, Antananarivo,adagascarAuteur correspondant.
ntroduction.— La chromomycose est une mycose tropicalecuta-ée dermo-épidermique, d’évolution chronique. La maladie estréquente à Madagascar particulièrement les chez les ruraux. Saravité réside dans la possibilité des complications loco-régionalesarfois générales. La dégénérescence maligne est toujours àraindre. Nous rapportons ici le cas d’un patient atteint d’une chro-omycose chronique évolutive sur laquelle s’était développé un
arcinome cellulaire cutané.éthodes.— Il s’agit d’un homme de 44 ans, cultivateur, venant de
a côte Est de Madagascar. Il a développé 15 ans auparavant, surne petite plaie secondaire à un traumatisme dû à un bout de végé-aux, une lésion nodulaire devenant verruqueuse puis ulcéreuse decm de grand axe au niveau de la jambe droite. Un médecin avaitiagnostiqué une chromomycose et avait initié le traitement anti-ongique oral. Faute de moyen, le patient avait arrêté précocementon traitement et les lésions s’étaient aggravées. Il y avait unextension et apparition de nouvelles lésions au niveau des deuxambes. Sur les lésions initiales, étaient apparues en trois moises tuméfactions ulcéro-bourgeonnantes, de 10 et 15 cm de grandxe, recouvertes de croûtes jaunes épaisses, nauséabondes, sai-nant facilement au contact. Le patient était maigre et apyrétique.’examen clinique retrouvait une adénopathie inguinale droite decm de diamètre, non inflammatoire, mobile par rapport au planrofond et superficiel. L’histologie cutanée retrouvait un aspect dearcinome épidermoïde infiltrant kératinisant bien différencié asso-ié par endroit à des corps fumagoïdes aux seins de foyers abcédésvoquant une chromomycose. La sérologie VIH était négative. Leilan d’extension n’avait pas retrouvé d’autres localisations secon-aires. L’identification des souches de chromomycose n’avait putre faite faute de moyens financiers.ésultats.— La chromomycose est une mycose dermo-épidermiqueréquente en zone tropicale. Deux espèces fongiques sont obser-
ées à Madagascar : le Fonsecaea pedrosoi au Nord et à l’Est de’Île ; le Cladosporium carrionii au Sud. La maladie se manifeste pares nodules au point d’inoculation qui deviennent verruqueuses,Iemc
ADF 2013
égétantes et ulcéreuses. La dégénérescence maligne s’observeans les formes très évoluées et non traitées au bout de plusieursnnées d’évolution. À un stade avancé la distinction entre car-inome et chromomycose pourrait être difficile. Seul l’examenistologique pourrait confirmer le diagnostic.onclusion.— La chromomycose constituerait un facteur de risquee carcinome épidermoïde. La prise en charge de cette pathologieun stade de début s’avère nécessaire pour éviter l’apparition de
égénérescence maligne.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.413
L6es facteurs de risque des dermohypodermitesactériennes au Sénégal : étude cas-témoinsulticentrique
.A. Diatta , F. Ly , M. Diallo , M. Ndiaye , A. Diop , S.O. Niang ,.T. Dieng , A. Kane
Service de dermatologie, CHU de Dakar, Dakar, Sénégal
ntroduction.— Peu d’études sont disponibles en Afrique sur lesacteurs de risque des dermohypodermites bactériennes (DHB).’objectif de notre étude était d’identifier les facteurs de risque desHB et leurs aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques etvolutifs au Sénégal.éthodes.— Une étude prospective cas-témoins multicentrique a
ecensé tous les DHB hospitalisés de janvier 2010 à février 2012 enermatologie de l’hôpital Aristide Le Dantec (HALD) et l’institut’hygiène sociale (IHS) et en médecine interne de l’hôpital de Pikinet Abass Ndao. Les témoins issus de ces services étaient appariéselon l’âge et le sexe.ésultats.— Nous avons colligés 300 malades soit 150 cas et50 témoins. Le sex-ratio des cas était de 0,42 avec un âge moyene 51,3 ans [extrême 24—82 ans]. En analyse multivariée une per-urbation de la barrière cutanée (intertrigo interorteil, plaie postraumatique, dermatose excoriée, ulcère de jambe) (Odds ratioOD] 26 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % de 1,67 à 1,93), un dia-ète (OD5 ; IC 3 à 9,46), une insuffisance veineuse (OD5 ; IC 1,12 à,7), un lymphœdème (OD5 ; IC 11 à 22,4), une obésité (OD2 ; IC,4 à 3,2), une dépigmentation artificielle (OD2 ; IC 1,18 à 2,75)t une cardiomyopathie (OD2 ; IC 0,4 à 6,8) étaient indépendam-ent associés aux DHB. L’érysipèle était noté dans 84 % (n = 126),
a DHB nécrosante dans 10 % (n = 15) et la fasciite nécrosante dans% (n = 9). Le membre inférieur était le siège dans 94 % (n = 141).
’évolution était favorable dans 96 % (n = 144) sous traitement.onclusion.— Notre étude confirme l’importance des facteurs deisque locaux des DHB notamment le lymphœdème, l’insuffisanceeineuse et l’existence d’une porte d’entrée et en outre le diabète,’obésité, la dépigmentation artificielle et la cardiomyopathie. Leurrise en charge préventive s’avère nécessaire.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.414
L7rofil épidémioclinique de la maladie de Kaposipidémique en Guinée à travers une sérieospitalière de 112 cas au service deermatologie-MST du CHU Donka de Conakry.F. Diané , M.M. Soumah , T.M. Tounkara , M. Keita , H. Baldé ,.D. Camara , A. Doumbouya , H. Kaba , M. Cissé
Service de dermatologie-MST, CHU Donka, Conakry, Guinée
ntroduction.— La maladie de Kaposi (MK) est une hyperplasiendothéliale ou mésenchymateuse, polyclonale multifocale sansétastase, due au human herpes virus de type 8. L’objectif de
e travail est de décrire les aspects épidémiocliniques de la MK