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Association internationale de recherche scientifique en faveur des personnes handicapées mentales XIVème Congrès International de l’AIRHM HETS – Genève, 11-14 septembre 2017 La Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées : une utopie ? Appel à communication

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Association internationale de recherche scientifique en faveur des personnes handicapées mentales

XIVème Congrès International de l’AIRHM HETS – Genève, 11-14 septembre 2017

La Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées :

une utopie ?

Appel à communication

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Une décennie après l’adoption de la CDPH, l’Associa-tion internationale de recherche scientifique en faveur des personnes ayant un handicap mental (AIRHM) vise à interroger le retentissement de cette Convention à l’oc-casion de son XIVe Congrès. Elle souhaite faire un bilan des avancées réalisées, des transformations des repré-sentations sociales et des projets à venir au niveau des droits des personnes avec une déficience intellectuelle.

Une question centrale guidera ce Congrès : l’adoption de la CDPH a-t-elle déjà permis des améliorations tan-gibles sur la qualité de vie et le devenir des personnes concernées et de leurs proches ? Ou n’est-elle qu’« uto-pia », ce lieu inaccessible, ce monde imaginaire idéalisé qui n’existe nulle part ?

S’appuyant sur la conception universelle des droits hu-mains, la Convention comprend 50 articles et prend en compte l’ensemble des domaines qui touchent la vie des personnes en situations de handicap : sensibi-lisation et accessibilité, droits civils et politiques, droits économiques, domaine social et culturel, formation, etc. Elle instaure également une protection particulière des personnes les plus vulnérables, à savoir les femmes, les enfants ainsi que les personnes vivant des situations d’urgence humanitaire. Elle comprend aussi des dispo-sitions pour sa mise en œuvre et son suivi.

L’application de la CDPH sera étudiée sous des angles variés en interrogeant les résultats de recherches fonda-mentales et appliquées, les pratiques et les expériences réalisées dans les pays francophones. Chercheurs et cher-cheuses, professionnel-le-s de terrain, personnes avec une déficience intellectuelle et proches mettront en commun leurs travaux, et leurs constats afin de tenter d’apporter une réponse à la question soulevée et d’ouvrir sur des perspectives futures.

Pour les Etats Parties, l’application des principes de la Convention a des incidences variables en fonction des contextes régionaux et nationaux. Dans le cadre du Congrès, les enjeux seront abordés selon plusieurs dimensions :

Ethique et paradigmatique

La CDPH s’inscrit dans la nouvelle conception interaction-niste du handicap désormais considéré comme une si-tuation résultant de l’interrelation entre les caractéristiques d’une personne et les facteurs environnementaux ;

Sociétale

En tant que support à l’autonomie et à la protection des personnes en situations de handicap, la CDPH contribue à attirer l’attention sur les multiples réalités du handicap. Elle promeut la vision d’une société inclusive et souligne les principes fondamentaux d’autodétermi-nation et de liberté de choix ;

Politique et juridique

Les dispositifs de politiques sociales et les législations sont appelés à être conformes aux principes de la CDPH. Dans le champ des déficiences intellectuelles en particulier, il s’agit de favoriser la participation sociale des personnes concernées et de faire reconnaître leur citoyenneté ;

Organisationnelle

Pour répondre aux visées de participation et d’inclusion sociales exigées par la Convention, les organisations et services communautaires réorientent leurs missions ; il en va de même pour les écoles, les établissements so-cio-éducatifs et socio-professionnels, ainsi que pour les structures destinées à l’éducation, à la santé et à l’ac-compagnement des personnes avec une déficience in-tellectuelle. Ces évolutions transforment le regard posé sur les familles, les fratries et modifient l’attention qui leur est portée : les parents, les personnes en situations de handicap y trouvent une nouvelle manière d’exister, de faire valoir et de prendre en compte leur expertise ;

Pratiques et expériences de vie

La CDPH encourage la transformation des pratiques d’accompagnement dans le sens d’une ouverture à l’empowerment individuel et collectif. La Convention définit des conditions-cadres propices à l’implication des personnes avec une déficience intellectuelle dans le choix et la réalisation de leur projet de vie ;

Clinique

Les modifications des représentations et les répercussions de la Convention sur les pratiques influencent la façon dont le sujet développe ses compétences cognitives et sociales, sur la manière dont il se pense et agit. Elles ont également un impact sur son développement, son fonc-tionnement et son bien-être psychique.

Tout au long de ce Congrès, ces différents enjeux se-ront discutés dans une perspective interdisciplinaire de co-construction des savoirs.

1. Le contenu

Adoptée fin 2006 par l’Organisation des Nations Unies (ONU), la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) constitue un véritable tournant dans le rapport entre la société et les personnes en situations de handicap. Elle « a pour objet de promouvoir, protéger et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales par les personnes handicapées et de promouvoir le respect de leur dignité intrinsèque » (Art. 1). Elle exige des Etats Parties qu’ils garantissent ces droits sur tout leur territoire, à toutes les personnes en situations de handicap.

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2. Les possibilités de contribution

La langue de communication du Congrès est le français. Pour toutes les propositions de communciation (sympo-sium, communication individuelle et poster), afin de rendre les contenus accessibles à toutes et à tous, une version courte du résumé en version Facile à lire et à comprendre est souhaitée (voir le document de référence sur le site), De même, l’utilisation d’un support (Power point ou autre) en version Facile à lire et à comprendre est recomman-dée durant la présentation des communications orales.

Symposium

Un symposium comprend trois communications traitant d’un même thème. La personne responsable d’un sym-posium proposera un titre et les résumés des trois inter-ventions. Le caractère international devra être garanti par des contributions émanant d’au moins deux pays.

Chaque symposium comprend trois communications de 20 minutes suivies chacune de 10 minutes d’échange avec les public. La durée d’un symposium est de 90 mi-nutes y compris le temps d’échange avec le public.

Communication individuelle

Une communication individuelle est d’une durée de 20 minutes, suivie de 10 minutes d’échange avec le pu-blic. Le Comité scientifique procédera au regroupe-ment de communications individuelles dans le cadre d’ateliers comprenant chacun trois communications autour d’une thématique commune.

Poster

Durant le Congrès, il y aura quatre sessions de pos-ters. Les posters ayant été retenus, présentant des re-cherches ou des projets novateurs en cours, avancés ou terminés, feront l’objet de présentations lors de deux sessions selon un horaire prédéterminé.

Le format du poster doit être vertical, format A0 (841x1189mm) et imprimé par les soins de l’équipe qui l’aura conçu. Des consignes de composition ainsi qu’un modèle sont présentés sur le site.

Les communications et posters proposés doivent s’inscrire dans l’un des six axes:

Axe 1 : la dimension éthique et paradigmatique

L’impact de la Convention sur le respect de la liberté et de la dignité intrinsèque de la personne ayant une déficience intellectuelle. L’évolution des paradigmes sur la reconnaissance des besoins des personnes concernées. Les choix épistémologiques de recherche dans le champ de la déficience intellectuelle qui s’ap-puient sur la participation des personnes en situations de handicap avec les avantages et difficultés que cela re-présente, tout comme ceux qui prévoient l’implication des professionnel-le-s, des proches, des associations, des gestionnaires d’établissement, des politiques, etc.

Axe 2 : la dimension sociétale

L’évolution des représentations sociales sur les per-sonnes ayant une déficience intellectuelle et la recon-naissance de leurs besoins particuliers. La valorisation et la prise en considération des opinions des personnes ayant une déficience intellectuelle sur les questions les concernant. Les incidences des paramètres culturels sur la compréhension du handicap.

Axe 3 : la dimension politique et juridique

L’évolution des droits humains relatifs aux personnes en situations de handicap et leur application dans diffé-rents domaines du droit tels que ceux de la santé, de la famille, du logement, de l’éducation, du travail, de l’accès à l’information, à la culture et aux arts, aux loisirs et aux sports, à la vie affective et sexuelle, etc. Les poli-tiques favorisant la mise en œuvre de ces droits pour les personnes ayant une déficience intellectuelle.

Axe 4 : la dimension organisationnelle

L’analyse et l’évaluation de démarches novatrices déve-loppées par, avec et/ou pour les personnes concernées afin de favoriser l’application des droits humains décrits dans la Convention dans divers contextes - éducatifs, ré-sidentiels, communautaires, de santé, familiaux, scolaires, professionnels, loisirs, etc. Les aménagements favorisant l’accessibilité et la participation des personnes.

Axe 5 : la dimension expérientielle

La présentation d’expériences vécues par les per-sonnes concernées et/ou leurs proches, de pratiques initiées par les professionnel-le-s, d’actions conduites par les milieux associatifs et de défense de leurs droits, et tout autre projet ou réalisation favorisant la partici-pation et l’empowerment individuel ou collectif des personnes ayant une déficience intellectuelle.

Axe 6 : la dimension clinique

L’impact de cette Convention sur la manière dont les personnes ayant une déficience intellectuelle se struc-turent sur le plan psychologique dans leurs dimensions affectives, sociales et cognitives. La prise en compte la santé psychique, le bien-être de la personne en si-tuations de handicap et de ses proches sous l’angle de la pratique clinique. Des travaux de recherche fon-damentale et appliquée sur l’intelligence dans ses di-verses formes et évolutions.

Cet argumentaire est disponible en version Facile à lire et à comprendre sur le site dans les documents du Congrès.

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3. Les aspects formels de soumission

Soumission en ligne avant le 31 mars 2017 sur le site https://airhm.sciencesconf.org/

• Type de contribution (symposium, communicationindividuelle ou poster)

• Titre• Axe choisi• Résumé de 3’000 signes maximum (espaces compris)• Résumé court en FLC (Facile à lire et à comprendre)

de 500 signes maximum (pictogrammes et espacescompris) qui sera publié dans le programme duCongrès en ligne

• Mots-clés• Noms, fonctions et coordonnées des auteur-e-s• Rattachement institutionnel

Evaluation des soumissions

Le Comité scientifique, composé de spécialistes dans le domaine de la recherche et de la pratique en lien avec la déficience intellectuelle, procédera à l’évaluation et à la sélection des propositions de communications. Chaque proposition sera évaluée de façon anonyme par deux membres du Comité scientifique.

Les résultats de l’étude de votre proposition vous seront communiqués au plus tard à la fin du mois d’avril 2017.

Les critères d’évaluation sont les suivants :

• La proposition est en lien avec l’un des axes duCongrès.

• La proposition est en lien avec la déficience intel-lectuelle de par son contenu ou ses implications.

• La proposition est susceptible d’intéresser un audi-toire varié (chercheuses et chercheurs, profession-nel-le-s du terrain, personnes en situations de handi-cap et leurs proches)

• La proposition est une recherche ou un projet ter-miné ou suffisamment avancé pour présenter desrésultats préliminaires, ou une expérience vécue

• Si la proposition est une recherche ou un projet, sesqualités méthodologiques et ses apports en termesde nouvelles connaissances et/ou de nouvellespratiques seront évalués.

Les intervenant-e-s devront s’inscrire au Congrès et s’acquitter de la totalité des frais d’inscription au même titre que les autres participant-e-s.

Contact

Manon Masse Présidente de l’AIRHM Responsable du XIVe Congrès de l’AIRHM HETS - Genève Rue Prévost-Martin 28 1205 Genève

Rachel Mondego Assistante communication +41 22 546 23 39Mardi,mercredi, [email protected]

http://airhm2017.hes-so.ch

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