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Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés

la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Genève, 2014 Suivez ......quelles elles sont soumises ; 2. Soutenir les efforts des Sociétés natio-nales visant à encourager les commu-nautés

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Cadre de la Fédérationinternationale relatif à la résilience des communautés

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© Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Genève,2014

La présente publication peut, en partie ou dans sa totalité, être citée, copiée, traduite dans d’autres langues ou adaptée aux besoins locaux sans autorisation préalable de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, à condition que la source soit clairement indiquée.

Les demandes de reproduction à des fins commerciales doivent être adressées à la Fédération internationale ([email protected]).

Sauf indication contraire, la Fédération internationale détient le copyright de toutes les photos présentées dans cette publication.

Photo de couverture : Victor Lacken / IFRC Dans la communauté de Pipeline près de Monrovia (Libéria), une famille fait sécher des poissons qu’elle vendra au marché. L’accès à des possibilités économiques renforce la résilience des communautés.

Case postale 303CH-1211 Genève 19SuisseTéléphone : +41 22 730 4222Téléfax : +41 22 733 0395Courriel : [email protected] Web : www.ifrc.org

Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés1284000 10/2014 F

Suivez-nous sur :

La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale) est le plus vaste réseau humanitaire de volontaires au monde. Chaque année, avec ses 189 Sociétés nationales membres dans le monde, elle agit en faveur de 97 millions de personnes par le biais de services et de programmes de développement à long terme, ainsi que de 85 millions de personnes, à travers des opérations d’urgence en cas de catastrophe et de relèvement précoce. Elle œuvre avant, pendant et après les catastrophes et les urgences sanitaires pour répondre aux besoins et améliorer les conditions d’existence des personnes vulnérables. Elle le fait de façon impartiale, sans distinction fondée sur la nationalité, la race, le genre, les croyances religieuses, la classe sociale ou les opinions politiques.

Guidées par la Stratégie 2020 – le plan d’action collectif pour faire face aux défis humanitaires majeurs et du développement de la décennie – la Fédération internationale et les Sociétés nationales sont déterminées à « sauver des vies et changer les mentalités ».

La Fédération internationale et les Sociétés nationales tiennent leur force de leur réseau de volontaires, du savoir-faire acquis dans les communautés, de leur indépendance et de leur neutralité. Elles s’emploient à améliorer les normes humanitaires, en tant que partenaires du développement et en intervenant en cas de catastrophe. Elles persuadent les décideurs d’agir en toutes circonstances dans l’intérêt des personnes vulnérables. Ce faisant, elles rendent les communautés saines et sûres, réduisent les vulnérabilités, renforcent la résilience et encouragent une culture de paix dans le monde entier.

Le résultat : nous contribuons à l’édification de communautés en bonne santé et sûres, au renforcement de la résilience et à la mise en place d’une culture de paix à travers le monde.

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Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge

Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés 3

Pour la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Crois-sant-Rouge (Fédération internationale), la résilience des communautés est une approche cruciale car elle englobe l’en-semble des objectifs que l’Organisation vise à atteindre. Si le concept de « renforce-ment de la résilience des communautés » a été forgé assez récemment, c’est pourtant bien là l’objet des efforts que les Sociétés nationales déploient dans les communau-tés locales depuis des décennies.

L’expérience de la Fédération internatio-nale en matière de résilience des commu-nautés a poussé l’Organisation à recon-naître la nature évolutive et dynamique des communautés et les vulnérabilités sous-jacentes auxquelles elles sont sou-mises. Dans ce contexte, la Fédération internationale s’est attachée à combiner ses préoccupations d’ordre humanitaire face aux menaces immédiates avec des approches durables et les efforts de ren-forcement institutionnel traditionnelle-ment associés aux activités de dévelop-pement. Dotées d’une capacité accrue de s’adapter et de faire face aux catastrophes, aux crises, aux chocs et aux situations de stress, les communautés peuvent protéger et consolider les acquis du développement et pallier les effets des vulnérabilités sous-jacentes auxquelles elles sont soumises.Les préoccupations liées aux change-ments climatiques font partie intégrante du cadre relatif à la résilience des com-munautés dans la mesure où la flexibilité face à l’évolution des risques est un signe de résilience et où les changements clima-tiques ont une influence croissante sur le profil des risques à travers le monde.

Le Cadre pour la sécurité et la résilience des communautés publié en 2008 préci-sait que le concept de résilience n’était pas nouveau pour la Fédération interna-tionale et qu’il ne nous imposait pas de nous lancer dans d’autres secteurs d’ac-tivité. Il laissait plutôt entendre que les approches de la sécurité et de la résilience au niveau communautaire offraient aux Sociétés nationales des possibilités d’uti-liser, d’améliorer et d’adapter ce qu’elles faisaient déjà. Le Cadre révisé relatif à la résilience des communautés renforce ce message. Prenant appui sur des décennies d’expérience ainsi que sur des enseigne-ments et des recherches récents, il pré-sente des solutions à certains des princi-paux obstacles auxquels se heurtent les approches de la sécurité et de la résilience au niveau communautaire et propose d’adopter une démarche plus systéma-tique.

Le présent Cadre a fait l’objet de vastes consultations à l’intérieur et à l’exté-rieur de la Fédération internationale. Ces consultations ont notamment consisté en un atelier spécialisé de deux jours auquel ont participé des représentants de 64 Sociétés nationales des quatre zones ; des ateliers sur le thème de la résilience des communautés, qui ont été organisés pendant l’Assemblée générale de 2013 et ont rassemblé 77 Sociétés nationales ; des ateliers tenus au niveau interne, par exemple avec le groupe des Sociétés natio-nales partenaires sur la préparation aux catastrophes et la réduction des risques et le groupe de Stockholm sur la santé ; et des retours d’informations de plusieurs organisations externes et de partenaires du secteur privé. Les propositions et les recommandations formulées ont toutes contribué à orienter l’élaboration du pré-sent Cadre.

Contexte

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Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés 4

Sur la base des politiques adoptées et des engagements pris aux précédentes réunions statutaires, la 19e session de l’Assemblée générale (2013) a publié une déclaration sur le programme de dévelop-pement pour l’après-2015 par laquelle la Fédération internationale a exprimé sa détermination à contribuer à la définition du futur programme de développement et pris trois engagements : a. faire en sorte que toutes les commu-

nautés situées dans les zones à haut risque aient la capacité de se préparer aux catastrophes et d’y faire face ;

b. faire en sorte qu’un volontaire chargé de faciliter l’accès aux soins de santé de base soit présent dans toutes les communau-tés avec lesquelles nous travaillons ; et

c. poursuivre ses efforts visant à renfor-cer la capacité des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge d’être des partenaires fiables et

des auxiliaires efficaces des pouvoirs publics dans les domaines de l’action humanitaire et du développement.

L’Assemblée générale de 2013 a aussi approuvé :1. un ensemble de principes et règles

révisés régissant l’assistance humani-taire de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour améliorer la coordination et ainsi optimiser collectivement la mobi-lisation et l’impact des ressources et de l’expérience présentes à l’échelle de la Fédération ; et

2. un Cadre relatif au développement des Sociétés nationales pour orienter le déve-loppement organisationnel et le ren-forcement des capacités, ainsi qu’une Stratégie relative à la mobilisation de la jeunesse définissant le rôle des jeunes dans l’édification de Sociétés nationales fortes.

Nos engagements mondiaux

À Meulaboh (Indonésie), des enfants apprennent à se laver les dents. L’hygiène de base est une compétence vitale qui contribue à améliorer la santé des communautés et, ainsi, à renforcer leur résilience. IFRC

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Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés 5

Le présent Cadre a pour principal objet de

« jeter les bases sur lesquelles pourront être conçus, élaborés et mis en œuvre tous les programmes, projets, interventions et activités menés par la Fédération internationale dans tous les contextes pour contribuer au renforcement de la résilience des communautés ».

Il vise à orienter et à appuyer l’action des Sociétés nationales selon les trois objec-tifs stratégiques suivants :1. Soutenir les efforts des Sociétés natio-

nales visant à aider les communautés à adopter des approches globales de la gestion des risques pour lutter contre les vulnérabilités sous-jacentes aux-quelles elles sont soumises ;

2. Soutenir les efforts des Sociétés natio-nales visant à encourager les commu-nautés à adopter des approches du ren-forcement de la résilience au niveau local fondées sur les besoins et axées sur les individus ; et

3. Aider les Sociétés nationales à être proches des communautés, c’est-à-dire à être présentes pour tous et partout en vue de prévenir et d’alléger les souf-frances humaines.

Objectifs

résilienceintervention

partenariat

communication

programmes

information du public

projets

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Dans l’usage courant, la résilience fait généralement référence à la capacité des systèmes (et des individus) de réagir et de s’adapter de manière efficace à l’évolution des circonstances et de développer des compétences, des capacités, des compor-tements et des actions qui leur permet-tront de faire face à l’adversité. Elle peut donc être décrite comme un processus d’adaptation qui intervient avant, pen-dant et après un événement néfaste.

Cette définition reconnaît que la résilience peut être observée et renforcée à différents niveaux :

1. Niveau des individus : une personne résiliente est en bonne santé, a les connaissances, les aptitudes, les compé-tences et l’état d’esprit nécessaires pour s’adapter à de nouvelles situations et améliorer ses conditions d’existence et celles de sa famille, de ses amis et de sa communauté. Elle a les moyens d’agir.

2. Niveau des ménages : un ménage rési-lient est un ménage dont les membres sont résilients.

3. Niveau des communautés : une commu-nauté vraiment résiliente contribue à la résilience des individus et des ménages qui la composent.

4. Niveau des autorités locales : les autori-tés locales peuvent renforcer ou affaiblir

la résilience des individus, des ménages et de la communauté dans la mesure où elles sont responsables du dévelop-pement et de l’entretien des infrastruc-tures et des services sociaux, ainsi que de l’application de la règle de droit.

5. Niveau du gouvernement national : à ce niveau, la résilience a trait aux ques-tions de politique, de protection sociale, d’infrastructures, de législation et de gou-vernance, qui peuvent avoir un impact considérable sur la résilience des com-munautés.

6. Niveau des organisations, comme les Sociétés nationales (y compris leurs sections et leurs volontaires) : les organi-sations mènent des activités qui contri-buent à la résilience à tous les niveaux.

7. Niveaux régional et mondial : les effets des conflits, de la violence, de l’insécu- rité ; de la faim ; des mouvements migra-toires de masse ; de la récession et de la prospérité économiques ; des pandé-mies ; de la pollution ; des changements climatiques ; de la mondialisation et des nouvelles technologies (qui ont des conséquences négatives et positives) montrent bien que les niveaux sont interdépendants et que les mesures prises à un niveau peuvent influen-cer de manière positive ou négative les autres niveaux.

La résilience est une préoccupation mon-diale, car tous les pays comptent des communautés vulnérables. Pour la Fédé-ration internationale, la résilience est un aspect de toutes les activités menées par les Sociétés nationales, aux niveaux tant national qu’international, et permet d’ac-croître la durabilité, la qualité et la por-tée des programmes et des services que celles-ci mettent en œuvre pour répondre aux besoins des communautés.

Comprendre le concept de résilience

La Fédération internationale définit la résilience comme « la capacité des individus, des

communautés, des organisations ou des pays exposés à des catastrophes, à des crises et aux

vulnérabilités qui les sous-tendent, à en anticiper les effets, à s’y préparer, à en réduire l’impact,

à les surmonter et à se remettre des chocs et des pressions sans compromettre leurs perspectives

de développement à long terme ».

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Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés 7

La résilience à différents niveaux

Niveau individuel Niveau des ménages Niveau des communautés

Niveau

Niveau mondial

des autorités locales

Niveau

du gouvernement national

Niveau

des organisations

Niveau régional

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Kadiatu a 11 ans. Elle a été la troisième patiente à arriver au Centre de traitement de l’Ebola que la Fédération internationale a mis sur pied à Kenema (Sierra Leone). Grâce aux soins qu’elle a reçus, elle a recouvré ses forces et a pu rentrer auprès de sa mère, de ses huit frères et sœurs et de sa communauté. Katherine Mueller / IFRC

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9Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge

Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés

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Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés 10

La Croix-Rouge et le Croissant-Rouge sont conscients de la richesse du terme « commu-nauté » et reconnaissent que les commu-nautés peuvent prendre différentes formes. Par exemple, le terme « communauté » :• fait souvent référence à un groupe de

personnes vivant dans une zone géogra-phique donnée ;

• fait souvent référence à un groupe de personnes qui ont une culture, des valeurs et des normes communes et dont la structure sociale a changé avec le temps ;

• peut faire référence à un groupe consti-tué au niveau local, national ou interna-tional ; ou

• peut désigner un groupe de personnes qui se réunissent autour d’une question spécifique ou générale.

Une personne peut appartenir à plusieurs communautés, et plus le nombre de com-munautés auxquelles elle appartient est grand, plus elle a de chances d’être résiliente.

La Fédération internationale reconnaît que les programmes et les activités de renforcement de la résilience ont une incidence à tous les niveaux et pour tous les types de communautés. Pour les besoins du présent Cadre, le terme « communauté » est défini comme suit :

Les communautés, tout comme les vulné-rabilités auxquelles elles sont soumises, sont à la fois complexes et dynamiques. De nombreux facteurs influent sur la rési-lience des communautés, par exemple des aspects physiques, humains, financiers, naturels et sociaux. Ces facteurs étant in-terdépendants, ils doivent être envisagés de manière globale par le biais d’une ap-proche multisectorielle qui tienne compte de l’influence qu’ils peuvent avoir les uns sur les autres.La Fédération internationale s’est atta-chée à en savoir davantage sur les carac-téristiques d’une communauté résiliente afin de mieux comprendre cette com-plexité. En analysant des études réalisées sur l’opération consécutive au tsunami de 2004 dans l’océan Indien, un échantillon d’activités conduites en Amérique latine et dans les Caraïbes, et d’autres études et analyses, la Fédération internationale se mettra à l’écoute des communautés et pourra ainsi mieux cerner ce que signifie pour elles la résilience. Cette analyse per-mettra en outre de déterminer si les ensei-gnements tirés, les expériences et les suc-cès d’une communauté peuvent être mis en pratique dans d’autres endroits. D’autres caractéristiques peuvent être prises en considération, en particulier dans un contexte régional ou national, mais celles qui sont mentionnées ci-dessus constituent un ensemble général, appli-cable à de nombreuses communautés à travers le monde. La nature complexe et dynamique des communautés et de leurs vulnérabilités étant avérée, la Fédération internationale est confortée dans l’idée que les membres d’une communauté sont les mieux placés pour savoir comment fonctionne leur envi-ronnement et comment leurs conditions d’existence peuvent être améliorées.

Comprendre ce qu’est une communauté

« Un groupe de personnes qui vivent ou non dans la même région, le même village

ou le même quartier et ont en commun leur culture, leurs habitudes et leurs ressources.

Les communautés sont des groupes de personnes qui sont exposés aux mêmes

menaces et risques, tels que la maladie, les problèmes d’ordre politique et économique,

et les catastrophes naturelles ».

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Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés 11

Une communauté résiliente...

? !

JOB

... est bien informée, en bonne santé et capable de répondre à ses besoins essentiels

... se caractérise par la cohésion sociale

... a des possibilités économiques

... est dotée d’une infrastructure et de services bien gérés et accessibles

... est capable de gérer ses ressources naturelles

... fait partie d’un réseau

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Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés 12

1. Aider les communautés à adopter des approches globales de la gestion des risques pour lutter contre les vulnérabilités sous-jacentes auxquelles elles sont soumises.

La Fédération internationale considère que le renforcement de la résilience des communautés est un processus qui appar-tient aux communautés elles-mêmes. La résilience n’est pas quelque chose que les Sociétés nationales peuvent « faire » ou « fournir » aux individus ou aux commu-nautés. La nature et le degré de l’engage-ment des Sociétés nationales vis-à-vis de chaque communauté sont fonction des circonstances. Ils sont liés à des facteurs contextuels spécifiques, tels que 1) les vulnérabilités sous-jacentes et les capa-cités de la communauté ; 2) la relation et l’interaction de la communauté avec l’environnement extérieur ; et 3) la valeur ajoutée spécifique que la Société natio-nale apporte au processus.

Pour la Fédération internationale, le renfor-cement de la résilience des communautés est un processus intégré et multisectoriel, auquel participent de nombreux acteurs. Il ne peut pas être mené à bien par des gouvernements, des organisations ou des individus opérant seuls ou de manière iso-lée. En outre, la Fédération internationale reconnaît que le caractère dynamique de chaque communauté impose d’adopter une approche flexible qui favorise le ren-forcement de la résilience dans la durée. Bien que chaque contexte soit unique et nécessite une approche personnalisée, certaines composantes sont constantes telles que les programmes de la Fédéra-

tion internationale, les volontaires et les Sociétés nationales.

La Fédération internationale reconnaît également que les programmes qui sont élaborés à partir de décisions intégrant les risques et qui suivent une approche glo-bale sont plus susceptibles de contribuer à atténuer les vulnérabilités sous-jacentes des communautés et de conduire à terme au renforcement de la résilience.

Des exemples de décisions prises par les Sociétés nationales à l’appui d’une approche guidée par la communauté et intégrant les risques sont donnés ci-des-sous :

a. Procéder à des évaluations des besoins, des risques, des vulnérabilités et des capacités de tous les membres de la communauté et à une analyse du contexte dynamique et complexe dans lequel la communauté évolue ;

b. Aider les communautés à définir des solutions qui soient 1) globales et adap-tées à leur contexte, par exemple qui tirent parti des technologies novatrices et émergentes sans perdre de vue les connaissances, les coutumes et les pra-tiques traditionnelles ; 2) viables sur le plan technique ; 3) efficaces et effi-cientes, par exemple qui prévoient le recours à des technologies peu sophis-tiquées et peu coûteuses ; et 4) sou-cieuses des questions liées notamment à l’égalité de genre, à la diversité cultu-relle, aux changements climatiques et à la prévention de la violence ;

c. Aider les communautés à se mobiliser et à lutter, au moyen de leurs propres res-sources, contre les vulnérabilités et les risques auxquels elles sont exposées ;

d. Aider les communautés à accéder à des

Éléments clés du Cadre relatif à la résilience des communautés

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Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés 13

réseaux externes de soutien, tels que les autorités locales, la société civile et le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ;

e. Faire activement participer les com-munautés au suivi et à l’évaluation des programmes et des services ;

f. Assurer la redevabilité envers les com-munautés, les autorités publiques et les autres partenaires, par exemple en fournissant de manière anticipée et régulière des rapports, des retours d’in-formation et des renseignements sur les programmes, les services et les activités.

2. Le renforcement de la résilience doit être fondé sur les besoins et axé sur les individus.

Les communautés résilientes sont plus susceptibles de se prendre en main, alors que les communautés vulnérables sont plus susceptibles d’être désemparées.

L’approche du renforcement de la rési-lience adoptée par la Fédération interna-tionale prend en compte le fait qu’il est essentiel que les individus et les commu-nautés puissent avoir accès à ce dont ils ont besoin pour améliorer leurs condi-tions de vie. Pour apporter une valeur ajoutée à ce processus, les Sociétés natio-nales s’attachent notamment à fournir un savoir-faire technique et des ressources appropriées, à faire le lien entre les actions menées par la communauté et la Société nationale et celles entreprises par les autorités publiques, les autres acteurs de la société civile et les partenaires, et à plaider en faveur des personnes les plus vulnérables au sein des communautés.

La Fédération internationale s’emploie à garantir que les individus et les commu-nautés soient la priorité. Son approche du renforcement de la résilience garan-tit que les individus et les communautés sont et restent au centre des décisions et des mesures qui influent sur leur avenir et que les programmes répondent aux objec-tifs définis par la communauté.

Des exemples de mesures prises par les Sociétés nationales sont donnés ci-dessous :

a. Nouer le dialogue avec les communau-tés par le biais des sections locales et des volontaires, dont la capacité d’agir en tant qu’agents du changement au niveau local est reconnue.

b. Influencer le système formel (par ex. la législation, les règles, les codes et les normes) et les systèmes informels (par ex. les coutumes et les pratiques tradi-tionnelles, les connaissances autoch-tones), et en tirer parti. Soutenir l’éla-boration de lois et de normes relatives à la réduction des risques de catas-trophe est un moyen d’influencer le sys-tème formel. Contribuer à l’intégration de connaissances sur les changements climatiques et la météorologie dans les savoirs autochtones est un moyen d’aider les petits exploitants des zones rurales en tirant parti du système informel.

c. Sensibiliser les communautés à l’im-portance 1) de leur participation aux processus de prise de décisions ; 2) des approches non sélectives soucieuses des besoins des plus vulnérables ; 3) des problèmes propres à un contexte spéci-fique ; et 4) des Principes fondamentaux et des valeurs humanitaires.

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Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés 14

3. Être proches des communautés et être pré-sents pour tous partout, pour prévenir et alléger les souffrances humaines.

L’objectif « être présents pour tous par-tout, pour prévenir et alléger les souf-frances humaines » ne signifie pas faire tout pour tout le monde. Il s’agit plutôt de mettre l’accent sur la relation entre la communauté et la Société nationale.

La relation que les Sociétés nationales établissent avec les communautés a un rôle central dans les efforts déployés pour atteindre les objectifs stratégiques de la Fédération internationale, à savoir :1. Sauver des vies, protéger les moyens

d’existence et renforcer le relèvement après les catastrophes et les crises ;

2. Promouvoir des modes de vie sains et sûrs ; et

3. Promouvoir l’intégration sociale et une culture de non-violence et de paix.

Des exemples de mesures prises par les Sociétés nationales pour établir et entrete-nir cette relation sont donnés ci-dessous :

1. Veiller à ce que les risques et les vulnéra-bilités sous-jacentes auxquels les com-munautés sont exposées soient compris et pris en compte.

b. Venir en aide aux communautés par le biais de services, de programmes et d’interventions qui soient adaptés au contexte, soient durables et ciblent les personnes les plus vulnérables.

c. Nouer des partenariats avec les autori-tés publiques, la société civile et le sec-teur privé afin de favoriser la définition de solutions globales, intégrées et diri-gées par les communautés.

Des solutions nouvelles et innovatrices, telles que la technologie mobile, la connectivité, les outils en ligne et Inter-net, voient le jour et deviennent de plus en plus accessibles aux communautés du monde entier. Les possibilités qu’elles offrent doivent être exploitées pour que la Fédération internationale soit réellement présente « pour tous, partout, pour préve-nir et alléger les souffrances humaines ».

Des exemples de mesures prises par les Sociétés nationales pour établir des rela-tions avec les communautés sont donnés ci-dessous :

a. Veiller à ce qu’une approche inclusive, qui accueille favorablement, respecte et valorise les contributions de tous les membres de la société, soit adoptée à tous les niveaux. Il s’agit par exemple de 1) la mobilisation par les sections de volontaires locaux, y compris les per-sonnes touchées, les jeunes, les femmes et les filles et les groupes marginalisés et 2) l’intégration de volontaires locaux dans les organes de gouvernance.

b. Nouer des partenariats avec les com-munautés, la société civile et les auto-rités publiques, en mettant particulière-ment l’accent sur le rôle sans équivalent d’auxiliaire des pouvoirs publics.

c. Utiliser, pour établir des relations avec les communautés, des moyens de com-munication appropriés et accessibles aux membres de la communauté, par exemple l’information en ligne, les SMS, la radio, les bulletins d’information, les affiches et les réunions entre les sec-tions et les volontaires.

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Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge

Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés 15

3

L’annexe au présent Cadre montre com-ment la Fédération internationale contri-bue au renforcement de la résilience des communautés et donne des exemples d’indicateurs utiles pour mesurer les résultats des activités mises en œuvre.

Elle ne fournit pas une liste exhaustive d’indicateurs et n’est pas prescriptive. Elle contient des orientations générales qui peuvent être appliquées et adaptées aux réalités locales.

Comment appliquer le Cadre ?

1. Examiner les trois éléments clés du Cadre

2. Examiner les informations contenues dans l’annexe

3. Prendre en compte le contexte spécifi que dans lequel les programmes/ services sont élaborés

4. Prendre en compte cette analyse au moment de la conception des programmes, par exemple en complétant le cadre logique

5. Discuter avec les pairs

POURQUOI ?

QU’EST-CE QUI FONCTIONNE ?

DANS QUELCONTEXTE ?

POURQUI ?

DANS QUELLES CONDITIONS ?

1 21 2 3

Comment utiliser le Cadre relatif à la résilience des communautés

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Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés 16

La Fédération internationale reconnaît la valeur et l’importance prioritaire de la mesure et de l’évaluation de la perfor-mance, car celles-ci favorisent un appren-tissage systématique qui, à son tour, contribue à l’échange d’informations, au partage de connaissances et de données d’expérience et, à terme, à l’amélioration des programmes.

La mesure de la résilience des commu-nautés est relativement récente et conti-nue d’évoluer. Dans ce domaine, l’expé-rience accumulée et le degré de consensus ne sont pas les mêmes que pour d’autres approches sectorielles plus traditionnelles. La Fédération internationale dispose de

politiques, de lignes directrices, de cadres de référence et d’outils, ainsi que de capa- cités et d’une expérience importantes dans le domaine de la mesure et de l’évaluation des approches traditionnelles, mais elle est consciente des limites des méthodes actuelles de mesure du renforcement de la résilience des communautés.

Pour mesurer la résilience des commu-nautés, il est essentiel de bien faire la distinction entre 1) le degré de résilience des communautés, 2) l’impact de la Fédé-ration internationale sur cette résilience et 3) la contribution de la Fédération interna-tionale au renforcement de cette résilience.

Mesure du Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés

Tableau 1 : Trois mesures clés de la résilience des communautés

1. Mesure de la résilience des communautés

Une mesure composite des différentes caractéri-stiques qui déterminent la résilience des commu-nautés.

2. Mesure de l’impact de la Fédération sur la résilience des communautés.

Mesure de l’attribution de l’impact des activités de la Fédération sur la résilience des communautés. Quelle part de l’impact observé sur la résilience des communautés résulte des activités de la Fédé-ration par rapport à d’autres facteurs ?

3. Mesure de la contribution de la Fédération à la résilience des communautés.

Mesure de l’intégration et du succès des activités de renforcement de la résilience des communau-tés. Dans quelle mesure la Fédération internatio-nale atteint-elle les objectifs définis en matière de renforcement de la résilience des communautés ?

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Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge

Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés 17

Consciente des défis et des limites aux-quels elle est actuellement confrontée, la Fédération internationale se concentre sur la mesure de la contribution qu’elle apporte à la résilience des communautés, à savoir le point 3 du tableau 1. Le méca-nisme, l’approche et les outils de mesure de la Fédération internationale seront mis à jour à mesure que des informations et des orientations seront disponibles sur l’évaluation à la fois du degré de résilience des communautés (point 1 du tableau 1) et de l’impact de la Fédération internatio-nale sur la résilience des communautés (point 2 du tableau 1).

Pour mesurer sa contribution au renforce-ment de la résilience des communautés, la Fédération internationale adopte des « méthodes mixtes », car cela permet de garantir que les communautés participent à la définition d’un indicateur composite adapté à leur contexte spécifique, qui peut ensuite être évalué et comparé dans le temps et d’un lieu à l’autre.

Une liste d’indicateurs a été établie et organisée sur la base des caractéristiques d’une communauté résiliente pour per-mettre aux communautés de choisir et de prioriser les indicateurs clés adaptés à leur contexte local et à leurs objectifs à long terme. Cette liste complète les indi-cateurs sectoriels et techniques éprouvés qui ont été définis au fil du temps et qui restent d’actualité pour assurer la redeva-bilité à l’égard des donateurs traditionnels en matière de performance technique.

En outre, la possibilité pouvant être don-née aux communautés d’ajouter des indi-cateurs qu’elles auraient définis et qui

seraient jugés appropriés, cette approche offre une structure tout en restant flexible et adaptable au contexte local. Il convient de noter que l’approche fonctionne avec des méthodes tant quantitatives que qua-litatives.

Cette approche met l’accent sur le fait que les activités de renforcement de la résilience des communautés doivent être adaptées au contexte, mais reconnaît qu’il existe un certain nombre d’éléments cohérents qui peuvent aider la Fédération internationale à mesurer sa contribution.

Le Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés en Afrique de l’Est en est un bon exemple. Élaboré entre 2013 et 2014 sur la base d’un examen ciblé des documents dispo-nibles, de consultations avec les Socié-tés nationales de la région, les Sociétés nationales partenaires et des parties pre-nantes externes, il applique les concepts et les principes décrits dans le présent Cadre au contexte spécifique des activités menées par la Fédération internationale en Afrique de l’Est.

Notre capacité de mesurer le renforce-ment de la résilience des communautés augmentera au même rythme que notre expérience dans ce domaine. Des orienta-tions et des outils seront élaborés au fil du temps pour aider les responsables de pro-grammes et les spécialistes de la mesure et de l’évaluation dans leurs efforts visant à mesurer la contribution de la Fédération internationale au renforcement de la rési-lience des communautés.

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18Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge

Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés

Les Sociétés nationales ont déjà à leur disposition nombre des outils nécessaires pour mettre en œuvre des activités de renforcement de la résilience des com-munautés. Certains de ces outils devront peut-être être adaptés pour mieux cor-respondre à l’approche décrite dans le présent Cadre, et il faudra peut-être rem-placer certains outils et orientations ou en élaborer de nouveaux à mesure que nous acquerrons davantage d’expérience.

Nombre de Sociétés nationales ont élaboré des orientations sur la résilience des com-munautés propres à leur contexte opéra-tionnel (par ex., en adaptant le Cadre pour la sécurité et la résilience des commu-nautés de 2008). Les Sociétés nationales sont maintenant encouragées à exami-ner le présent Cadre et à réfléchir sur les moyens d’utiliser les orientations qu’il fournit dans les efforts qu’elles déploient en faveur des communautés de leur pays.

Outils et lignes directrices de la Fédération internationale à l’appui des activités de renforcement de la résilience des communautés

Le présent document, fruit de l’évolution du Cadre pour la sécurité et la résilience des communautés de 2008, évoluera de façon dynamique à mesure que nous apprendrons ensemble comment amélio-rer nos programmes et intensifier notre contribution à la résilience des commu-nautés. L’échange de données d’expé-rience et d’enseignements tirés nous ai-dera à faire en sorte que le présent Cadre reste à jour et pertinent. En outre, des exa-mens réguliers du Cadre permettront de vérifier qu’il continue de fournir orienta-tions et appui aux Sociétés nationales.

D’autres ressources et orientations rela-tives au renforcement de la résilience des communautés viennent compléter les nombreuses ressources et outils mention-nés dans le présent document, et il est probable que des outils existants soient remplacés et que de nouveaux soient éla-borés à mesure que nos connaissances et notre expérience augmenteront.

Les praticiens sont encouragés à faire connaître leurs expériences en matière de renforcement de la résilience des commu-nautés au réseau de la Fédération inter-nationale, car cela contribuera de manière tangible à améliorer les conditions d’exis-tence des plus vulnérables.

Conclusion

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Obje

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Tous

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com

mun

auté

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bilit

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rédu

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e ra

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luat

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Ferm

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hang

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es•

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ents

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ulat

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b. d

e pe

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s pa

r le

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s

de s

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bilis

atio

n et

d’é

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b. d

e pe

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é et

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mun

auta

ire, à

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loge

men

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SS

A),

etc.

• N

b. d

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unau

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b. d

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ence

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b. d

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rogr

amm

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roje

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com

mun

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opul

atio

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ne e

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b. d

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rson

nes

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de

la p

opul

atio

n sa

chan

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pare

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pota

ble

• N

b. d

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rson

nes

et %

de

la p

opul

atio

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des

activ

ités

de p

rom

otio

n de

l’hy

gièn

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Nb.

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adie

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lées

par

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u

• N

b. d

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icul

teur

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de

pêch

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es

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• N

b. d

’agr

icul

teur

s et

de

pêch

eurs

aya

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éque

nté

un

e fe

rme-

écol

e•

Nb.

de

pers

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n

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b. d

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rson

nes

atte

inte

s pa

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ivité

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atio

n

et d

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n de

s pe

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ires

et

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Contr

ibuti

ons

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-Rouge e

t d

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rois

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ou

ge a

u r

en

forc

em

en

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ési

lien

ce d

es

com

mu

nau

tés1

19Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge

Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés - Annexe 1

1.

Ce ta

blea

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ésen

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d’e

xem

ples

de

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atiq

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ram

mes

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gui

dée

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esoi

ns re

cens

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eman

des

des

com

mun

auté

s.

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Obje

cti

fsR

ésu

ltats

esc

om

pté

sE

xem

ple

s de c

ontr

ibuti

ons

des

Socié

tés

nati

onale

sE

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ple

s d’in

dic

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mem

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ès

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anté

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• Li

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iais

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d’am

bula

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’app

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sion

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ent e

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ng s

ûr•

Pro

mot

ion

de m

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sain

s et

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atio

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Sou

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atio

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Nb.

de

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e m

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es a

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la p

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n à

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e ay

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es te

sts

de

dép

ista

ge d

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alad

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chro

niqu

es•

Taux

de

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bidi

té, p

ar c

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• P

réva

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cteu

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e va

ccin

atio

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Nb.

de

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onne

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nt u

n so

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ycho

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forc

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co

mm

unau

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com

mun

auté

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t pr

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tion

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écur

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tous

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acité

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outie

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mm

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s et

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rmel

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lèm

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és ;

et d

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l’in

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mem

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rom

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usio

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uatio

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roje

ts•

Pro

mot

ion

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n so

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Par

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u co

mm

unau

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.•

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pers

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• S

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ne b

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ance

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ent d

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rtem

ents

par

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iais

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l’édu

catio

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Mob

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nt q

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emen

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port

emen

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b. d

e se

ctio

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ge/C

rois

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pers

onne

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tein

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de

s P

rinci

pes

fond

amen

taux

et d

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Nb.

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pers

onne

s co

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pro

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mes

de p

réve

ntio

n de

la v

iole

nce

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Cro

ix-R

ouge

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u C

rois

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-Rou

ge•

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Inci

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roix

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u C

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b. d

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rson

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part

icip

ant à

la p

lani

ficat

ion

et

à

l’éva

luat

ion

des

prog

ram

mes

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jets

com

mun

auta

ires

• N

b. d

e pe

rson

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vuln

érab

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mar

gina

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els

et in

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b. d

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roix

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sant

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ge

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lont

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tifs

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b. d

e se

ctio

ns e

t de

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res

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ant p

artie

de

rése

aux

fo

rmel

s et

info

rmel

s•

Nb.

de

part

enar

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• N

b. d

e pe

rson

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atte

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r le

s ac

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dip

lom

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hum

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ire•

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pers

onne

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tein

tes

par

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activ

ités

de s

ensi

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ublic

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pra

tique

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la b

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gou

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ance

,

de la

rede

vabi

lité

et d

e la

tran

spar

ence

• N

b. d

e pe

rson

nes

qui o

nt c

hang

é le

ur c

ompo

rtem

ent

gr

âce

aux

activ

ités

de p

rom

otio

n de

la C

roix

-Rou

ge/

du

Cro

issa

nt-R

ouge

• N

b. d

e je

unes

agi

ssan

t en

tant

qu’

agen

ts d

u ch

ange

men

t

de c

ompo

rtem

ent

20Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge

Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés - Annexe 1

Page 21: la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Genève, 2014 Suivez ......quelles elles sont soumises ; 2. Soutenir les efforts des Sociétés natio-nales visant à encourager les commu-nautés

Obje

cti

fsR

ésu

ltats

esc

om

pté

sE

xem

ple

s de c

ontr

ibuti

ons

des

Socié

tés

nati

onale

sE

xem

ple

s d’in

dic

ate

urs

Tous

les

mem

bres

de

la

com

mun

auté

ont

acc

ès

aux

ress

ourc

es d

u sy

stèm

e

de s

anté

.

• Li

aiso

n av

ec le

s sy

stèm

es d

e sa

nté

offic

iels

par

le b

iais

des

méc

anis

mes

d’a

igui

llage

et d

es s

ervi

ces

d’am

bula

nce

et d

’app

rovi

sion

nem

ent e

n sa

ng s

ûr•

Pro

mot

ion

de m

odes

de

vie

sain

s et

sûr

s•

Dép

ista

ge d

e m

alad

ies

chro

niqu

es•

Cam

pagn

es d

e va

ccin

atio

n•

Sou

tien

psyc

holo

giqu

e/ps

ycho

soci

al

• %

de

la p

opul

atio

n ay

ant a

ccès

aux

ser

vice

s de

san

té•

Nb.

de

pers

onne

s ay

ant a

ccès

à l’

assu

ranc

e m

alad

ie•

Taux

de

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talit

é, p

ar c

ause

• %

de

rédu

ctio

n de

l’in

cide

nce

des

mal

adie

s

(n

on tr

ansm

issi

bles

) lié

es a

u m

ode

de v

ie

• %

de

la p

opul

atio

n à

risqu

e ay

ant s

ubi d

es te

sts

de

dép

ista

ge d

es m

alad

ies

chro

niqu

es•

Taux

de

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bidi

té, p

ar c

ause

• P

réva

lenc

e de

s fa

cteu

rs d

e ris

ques

com

port

emen

taux

• Ta

ux d

e va

ccin

atio

n•

Nb.

de

pers

onne

s re

ceva

nt u

n so

utie

n ps

ycho

logi

que/

psyc

hoso

cial

Ren

forc

er

la c

ohé

sio

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cial

e

au s

ein

des

co

mm

unau

tés

Les

com

mun

auté

s fo

urni

ssen

t pr

otec

tion

et s

écur

ité à

tous

le

urs

mem

bres

et o

nt la

cap

acité

de

s’a

ppuy

er s

ur d

es ré

seau

x

de s

outie

n co

mm

unau

taire

s fo

rmel

s et

info

rmel

s po

ur

rece

nser

les

prob

lèm

es,

les

beso

ins

et le

s po

ssib

ilités

; d’

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lir d

es p

riorit

és ;

et d

’agi

r po

ur le

bie

n et

l’in

tégr

atio

n

de to

us le

urs

mem

bres

.

• P

rom

otio

n et

diff

usio

n de

s P

rinci

pes

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amen

taux

de la

Cro

ix-R

ouge

et d

u C

rois

sant

-Rou

ge

et

des

val

eurs

hum

anita

ires

• P

rom

otio

n de

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réve

ntio

n de

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iole

nce

• O

rgan

isat

ion

com

mun

auta

ire•

Par

ticip

atio

n de

la c

omm

unau

té à

la p

lani

ficat

ion

et

à l’

éval

uatio

n de

s pr

ogra

mm

es/p

roje

ts•

Pro

mot

ion

des

activ

ités

et d

es p

roje

ts fa

voris

ant

l’i

ntég

ratio

n so

cial

e •

Par

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atio

n de

s se

ctio

ns e

t des

vol

onta

ires

aux

activ

ités

com

mun

auta

ires

• P

arte

naria

ts a

vec

les

auto

rités

loca

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et d

’aut

res

part

ies

pr

enan

tes

pour

renf

orce

r la

séc

urité

, la

cohé

sion

soci

ale

et l’

inté

grat

ion

au n

ivea

u co

mm

unau

taire

, etc

.•

Sen

sibi

lisat

ion

aux

beso

ins

des

pers

onne

s vu

lnér

able

s

et

des

gro

upes

mar

gina

lisés

• S

ensi

bilis

atio

n à

la p

ratiq

ue d

’une

dire

ctio

n ef

ficac

e

et

d’u

ne b

onne

gou

vern

ance

• P

rom

otio

n du

cha

ngem

ent d

es c

ompo

rtem

ents

par

le b

iais

de

mes

sage

s cl

és e

t de

l’édu

catio

n du

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lic•

Mob

ilisat

ion

des

jeun

es e

n ta

nt q

u’ag

ents

du c

hang

emen

t de

com

port

emen

t (YA

BC

)

• N

b. d

e se

ctio

ns C

roix

-Rou

ge/C

rois

sant

-Rou

ge•

Nb.

de

pers

onne

s at

tein

tes

par

les

activ

ités

de d

iffus

ion

de

s P

rinci

pes

fond

amen

taux

et d

es v

aleu

rs h

uman

itaire

s•

Nb.

de

pers

onne

s co

nnai

ssan

t les

pro

gram

mes

de p

réve

ntio

n de

la v

iole

nce

de la

Cro

ix-R

ouge

et d

u C

rois

sant

-Rou

ge•

% d

e ré

duct

ion

des

cas

de v

iole

nce

dom

estiq

ue/s

exue

lle•

Inci

denc

e de

la v

iole

nce

au s

ein

la c

omm

unau

té•

Rôl

e de

la C

roix

-Rou

ge/d

u C

rois

sant

-Rou

ge

da

ns le

s pl

ans

des

pouv

oirs

pub

lics

• N

b. d

e pe

rson

nes

part

icip

ant à

la p

lani

ficat

ion

et

à

l’éva

luat

ion

des

prog

ram

mes

/pro

jets

com

mun

auta

ires

• N

b. d

e pe

rson

nes

vuln

érab

les

(c’e

st-à

-dire

mar

gina

lisée

s)

in

clus

es d

ans

les

rése

aux

form

els

et in

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els

• N

b. d

e pr

ogra

mm

es C

roix

-Rou

ge/C

rois

sant

-Rou

ge

m

enés

dan

s la

com

mun

auté

• N

b. d

e vo

lont

aire

s ac

tifs

• N

b. d

e se

ctio

ns e

t de

volo

ntai

res

fais

ant p

artie

de

rése

aux

fo

rmel

s et

info

rmel

s•

Nb.

de

part

enar

iats

• N

b. d

e pe

rson

nes

atte

inte

s pa

r le

s ac

tivité

s de

dip

lom

atie

hum

anita

ire•

Nb.

de

pers

onne

s at

tein

tes

par

les

activ

ités

de s

ensi

bilis

atio

n

du p

ublic

à la

pra

tique

de

la b

onne

gou

vern

ance

,

de la

rede

vabi

lité

et d

e la

tran

spar

ence

• N

b. d

e pe

rson

nes

qui o

nt c

hang

é le

ur c

ompo

rtem

ent

gr

âce

aux

activ

ités

de p

rom

otio

n de

la C

roix

-Rou

ge/

du

Cro

issa

nt-R

ouge

• N

b. d

e je

unes

agi

ssan

t en

tant

qu’

agen

ts d

u ch

ange

men

t

de c

ompo

rtem

ent

21

Met

tre

en

pla

ce d

es

infr

astr

uctu

res

et d

es s

ervi

ces

bie

n g

érés

et

acce

ssib

les

dan

s le

s co

mm

unau

tés

Les

com

mun

auté

s so

nt d

otée

s d’

infra

stru

ctur

es e

t de

serv

ices

bi

en p

lani

fiés,

bie

n gé

rés

et a

cces

sibl

es.

Les

com

mun

auté

s so

nt c

apab

les

d’ut

iliser

, d’e

ntre

teni

r, de

répa

rer

et d

e ré

nove

r le

s in

frast

ruct

ures

et

les

syst

èmes

pub

lics,

ou

reço

iven

t le

sout

ien

néce

ssai

re

pour

le fa

ire.

Les

com

mun

auté

s on

t des

sy

stèm

es a

ppro

prié

s en

mat

ière

:

- de

loge

men

ts s

ains

, sûr

s

et a

bord

able

s ;

-

d’ea

u et

d’a

ssai

niss

emen

t ;

-

de tr

ansp

orts

et d

’éne

rgie

.

• E

ncou

rage

men

t à c

onst

ruire

les

étab

lisse

men

ts

d’en

seig

nem

ent e

t de

sant

é da

ns d

es z

ones

sûr

es•

Pla

idoy

er p

our l

’éla

bora

tion

et la

ple

ine

mis

e en

app

licat

ion

de

légi

slat

ions

rela

tives

aux

cat

astr

ophe

s,

de

régl

emen

tatio

ns, d

e co

des

et d

e no

rmes

de c

onst

ruct

ion

appr

oprié

s, e

t pro

mot

ion

de la

bon

ne

pl

anifi

catio

n du

bât

i

• P

rogr

amm

es d

e se

nsib

ilisat

ion

et d

’édu

catio

n du

pub

lic•

Org

anis

atio

n de

form

atio

ns e

t édu

catio

n de

pai

r à

pair

po

ur re

nfor

cer

les

com

péte

nces

et l

es c

onna

issa

nces

• P

laid

oyer

pou

r l’i

ntég

ratio

n de

s es

pace

s pu

blic

s,

de

s pa

rcs

et d

es tr

ansp

orts

pub

lics

dans

les

plan

s

d’am

énag

emen

t des

ville

s et

des

com

mun

auté

s•

Pro

mot

ion

de la

séc

urité

rout

ière

• In

frast

ruct

ures

phy

siqu

es s

ûres

et a

bord

able

s•

Sen

sibi

lisat

ion

à la

séc

urité

du

loge

men

t•

Séc

urité

d’o

ccup

atio

n (lo

catio

n, c

rédi

t-ba

il, pr

oprié

té, e

tc.)

• P

laid

oyer

pou

r l’i

nsta

llatio

n de

s ét

ablis

sem

ents

hum

ains

dan

s de

s zo

nes

sûre

s et

pro

mot

ion

de

la b

onne

pla

nific

atio

n du

bât

i

• P

rom

otio

n de

la m

ise

en p

lace

à g

rand

e éc

helle

d’in

frast

ruct

ures

d’a

ppro

visi

onne

men

t en

eau

et

d’a

ssai

niss

emen

t dan

s le

s zo

nes

urba

ines

• P

laid

oyer

pou

r l’a

ccès

de

la c

omm

unau

té à

des

syst

èmes

de

tran

spor

t et d

’éne

rgie

fiab

les

et a

bord

able

s

• N

b. d

e pr

ojet

s et

d’in

vest

isse

men

ts e

n m

atiè

re

d’

infra

stru

ctur

e te

nant

com

pte

des

risqu

es d

e ca

tast

roph

e•

Par

ticip

atio

n de

la c

omm

unau

té à

la p

lani

ficat

ion

de

s in

frast

ruct

ures

• C

odes

de

cons

truc

tion

et n

orm

es d

’util

isat

ion

des

terr

es

in

tégr

ant l

a ré

duct

ion

des

risqu

es d

e ca

tast

roph

e

et le

s pr

éocc

upat

ions

env

ironn

emen

tale

s

• N

b. d

e pr

ogra

mm

es d

e se

nsib

ilisat

ion

et d

’édu

catio

n

du p

ublic

• N

b. d

e fo

rmat

ions

et d

e pa

rtic

ipan

ts•

Nb.

de

plan

s d’

amén

agem

ent d

es v

illes

et

des

com

mun

auté

s co

nfor

mes

aux

nor

mes

rela

tives

aux

espa

ces

publ

ics,

aux

par

cs e

t aux

tran

spor

ts p

ublic

s•

Inci

denc

e de

s ac

cide

nts

de la

rout

e•

Nb.

de

pers

onne

s tu

ées

ou b

less

ées

dans

des

acc

iden

ts

de

la ro

ute

• %

de

la p

opul

atio

n ay

ant a

ccès

à u

n lo

gem

ent s

ûr•

Bât

imen

ts ré

pond

ant a

ux c

odes

de

cons

truc

tion,

aux

régl

emen

tatio

ns e

t aux

nor

mes

d’u

tilis

atio

n de

s te

rres

• N

b. d

e pe

rson

nes

et %

de

la p

opul

atio

n co

nnai

ssan

t

les

règl

es re

lativ

es à

la s

écur

ité d

u lo

gem

ent

• Lo

gem

ents

abo

rdab

les

• N

b. d

e pe

rson

nes

et %

de

la p

opul

atio

n bé

néfic

iant

de fo

rmat

ions

ou

d’ac

tivité

s de

sen

sibi

lisat

ion

à

la s

écur

ité d

u lo

gem

ent

• N

b. d

e pe

rson

nes

et %

de

la p

opul

atio

n jo

uiss

ant

de

la s

écur

ité d

’occ

upat

ion

et d

’une

pro

tect

ion

jurid

ique

de le

urs

bien

s.

• N

b. d

e pr

ogra

mm

es d

’app

rovi

sion

nem

ent e

n ea

u

et d

’ass

aini

ssem

ent

• S

ystè

mes

de

tran

spor

t et d

’éne

rgie

acc

essi

bles

et a

bord

able

s.

Off

rir

des

p

oss

ibili

tés

éco

nom

ique

s au

x m

emb

res

des

co

mm

unau

tés

Les

com

mun

auté

s of

frent

une

ga

mm

e de

pos

sibi

lités

d’e

mpl

ois

et d

e cr

éatio

n de

reve

nus.

Les

com

mun

auté

s so

nt fl

exib

les

et d

otée

s d’

espr

it d’

initi

ativ

e.

• P

rogr

amm

es li

és a

ux m

oyen

s de

sub

sist

ance

• Fo

rmat

ions

pro

fess

ionn

elle

s et

spé

cial

isée

s•

Act

ivité

s cr

éatr

ices

de

reve

nus

(pet

it co

mm

erce

, éle

vage

et v

ente

de

béta

il, a

ctiv

ités

de fo

rmat

ion

prof

essi

onne

lle

à

petit

e éc

helle

, etc

.)

• É

duca

tion

de p

air

à pa

ir po

ur re

nfor

cer

le

s co

mpé

tenc

es e

t les

con

nais

sanc

es

• N

b. d

e pe

rson

nes

ayan

t bén

éfici

é de

s pr

ogra

mm

es li

és

au

x m

oyen

s de

sub

sist

ance

• N

b. d

e pe

rson

nes

ayan

t bén

éfici

é d’

une

form

atio

n

prof

essi

onne

lle o

u sp

écia

lisée

et a

yant

une

act

ivité

cré

atric

e

de re

venu

s•

Taux

de

chôm

age,

niv

eau

de v

ie d

e la

com

mun

auté

, etc

.

• N

b. d

e pr

ogra

mm

es d

’édu

catio

n pa

r le

s pa

irs m

is e

n œ

uvre

• N

b. d

e pa

rtic

ipan

ts a

ux p

rogr

amm

es d

’édu

catio

n pa

r les

pai

rs

Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge

Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés - Annexe 1

Page 22: la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Genève, 2014 Suivez ......quelles elles sont soumises ; 2. Soutenir les efforts des Sociétés natio-nales visant à encourager les commu-nautés

Obje

cti

fsR

ésu

ltats

esc

om

pté

sE

xem

ple

s de c

ontr

ibuti

ons

des

Socié

tés

nati

onale

sE

xem

ple

s d’in

dic

ate

urs

Les

com

mun

auté

s on

t la

capa

cité

d’a

ccep

ter

l’inc

ertit

ude

et d

e fa

ire fa

ce (d

e m

aniè

re

antic

ipée

) au

chan

gem

ent.

• In

cita

tion

des

mem

bres

de

la c

omm

unau

té à

inté

grer

les

nouv

eaux

sav

oirs

et à

faire

con

naîtr

e le

s st

raté

gies

trad

ition

nelle

s de

sur

vie,

d’a

limen

tatio

n et

de

nutr

ition

• N

ivea

u de

con

nais

sanc

e et

de

com

préh

ensi

on d

es n

ouve

aux

sa

voirs

et d

es n

ouve

lles

tech

nolo

gies

, ain

si q

ue

de

s m

étho

des

et d

es a

ppro

ches

trad

ition

nelle

s

Gér

er

les

ress

our

ces

natu

relle

s

Les

com

mun

auté

s re

conn

aiss

ent

le p

oten

tiel d

e le

urs

ress

ourc

es

natu

relle

s.

Les

com

mun

auté

s gè

rent

le

urs

ress

ourc

es n

atur

elle

s.

Les

com

mun

auté

s on

t la

cap

acité

de

prot

éger

, de

val

oris

er e

t d’e

ntre

teni

r

leur

s re

ssou

rces

nat

urel

les.

• P

rogr

amm

es d

’édu

catio

n de

la c

omm

unau

à

l’util

isat

ion

des

ress

ourc

es n

atur

elle

s in

tégr

ant

la

rédu

ctio

n de

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22Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge

Cadre de la Fédération internationale relatif à la résilience des communautés - Annexe 1

Page 23: la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Genève, 2014 Suivez ......quelles elles sont soumises ; 2. Soutenir les efforts des Sociétés natio-nales visant à encourager les commu-nautés

Humanité Né du souci de porter secours sans dis-crimination aux blessés des champs de bataille, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, sous son aspect international et national, s’efforce de prévenir et d’alléger en toutes circonstances les souffrances des hommes. Il tend à protéger la vie et la santé ainsi qu’à faire respecter la personne humaine. Il favorise la compréhension mutuelle, l’amitié, la coopération et une paix durable entre tous les peuples.

Impartialité Il ne fait aucune distinction de nationali-té, de race, de religion, de condition sociale et d’appar-tenance politique. Il s’applique seulement à secourir les individus à la mesure de leur souffrance et à sub-venir par priorité aux détresses les plus urgentes.

Neutralité Afin de garder la confiance de tous, le Mouvement s’abstient de prendre part aux hostilités et, en tout temps, aux controverses d’ordre politique, racial, religieux et idéologique.

Indépendance Le Mouvement est indépendant. Auxiliaires des pouvoirs publics dans leurs activités humanitaires et soumises aux lois qui régissent leur pays respectif, les Sociétés nationales doivent pour-tant conserver une autonomie qui leur permette d’agir toujours selon les principes du Mouvement.

Volontariat Il est un mouvement de secours volon-taire et désintéressé.

Unité Il ne peut y avoir qu’une seule Société de la Croix-Rouge ou du Croissant-Rouge dans un même pays. Elle doit être ouverte à tous et étendre son ac-tion humanitaire au territoire entier.

Universalité Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, au sein duquel toutes les Sociétés ont des droits égaux et le devoir de s’entraider, est universel.

Les Principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge

Page 24: la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Genève, 2014 Suivez ......quelles elles sont soumises ; 2. Soutenir les efforts des Sociétés natio-nales visant à encourager les commu-nautés

Informations complémentaires :

Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-RougeCase postale 3031211 Genève 19 (Suisse)Courriel : [email protected] internet : www.ifrc.org