16
Pour valider cee leçon, il faut compléter la totalité des exercices indiqués ci-dessous, et les remere à linstructeur dinstut par courriel, par courrier ou en main propre. Chaque devoir devrait prendre de 60 à 90 minutes (sans compter le temps de lecture); soit autant de temps quun cours dinstut. Il est aendu de toi que tu lises les documents et les références dÉcritures indiquées dans len-tête de la leçon. Ce devoir est composé de deux pares principales. 1ère pare—La paruon de « La famille : déclaraon au monde » : Éphésiens 4:11–14 ; Mosiah 8:15–17 ; Moïse 6:26–39 ; 7:1621. « La famille : Déclaraon au monde », Le Liahona, novembre 2010, p. 129, lds.org/topics/family-proclamaon. M. Russell Ballard, « Ce qui importe le plus est ce qui dure le plus longtemps », Le Liahona, novembre 2005, p. 41-44. 2ème pare—Des prophètes et des apôtres déclarent solennellement : Ézéchiel 33:1–7 ; Amos 3:6–7 ;D&A 1:4–5, 11, 14, 3738 ; 90:15 ; 124:125126. Henry B. Eyring, « Trouver la sécurité dans les conseils », LÉtoile, juillet 1997, p. 27-30. En septembre 1995, la Première Présidence et le Collège des douze apôtres ont publié une déclaraon adressée à l Église et au monde intulée « La famille : Déclaraon au monde » (Le Liahona, nov. 2010, p. 129). Cee déclaraon prophéque enseigne le rôle divin de la famille dans le plan éternel de Dieu. Le but de cee leçon est daider les étudiants à mieux comprendre pourquoi les prophètes, voyants et révélateurs modernes ont publié ce document inspiré. Introducon—1ère pare « La famille : Déclaraon au monde » a été rédigée par des voyants Mosiah 8:1517 ; Moïse 6:2627, 3136 ; 7:1621 Daprès Moïse 6:26-27, Comment le Seigneur décrit-il la méchanceté des gens et quest-ce que cela signifie lorsque le cœur des gens sest endurci, que leurs oreilles sont sourdes et que leurs yeux ne peuvent voir loin ? En lisant Moïse 6:31-34, si vous éez Hénoc, que trouveriez-vous de rassurant dans les paroles du Seigneur ? Que nous enseignent ces versets sur la manière dont le Seigneur donne du pouvoir à ses prophètes ? Henoc par avec le Seigneur

La famille : 2ème partie—Des prophètes et des apôtres ... · PDF fileHome Du ham, 1960, p. 258). ... p. 129]. [était alos et c [est maintenant un appel vibant à potége et

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: La famille : 2ème partie—Des prophètes et des apôtres ... · PDF fileHome Du ham, 1960, p. 258). ... p. 129]. [était alos et c [est maintenant un appel vibant à potége et

Pour valider cette leçon, il faut compléter la totalité des exercices indiqués ci-dessous, et les remettre à l’instructeur d’institut par courriel, par

courrier ou en main propre. Chaque devoir devrait prendre de 60 à 90 minutes (sans compter le temps de lecture); soit autant de temps qu’un

cours d’institut. Il est attendu de toi que tu lises les documents et les références d’Écritures indiquées dans l’en-tête de la leçon. Ce devoir est

composé de deux parties principales.

1ère partie—La parution de « La famille :

déclaration au monde » :

• Éphésiens 4:11–14 ; Mosiah 8:15–17 ; Moïse 6:26–39 ; 7:16–21.

• « La famille : Déclaration au monde », Le Liahona, novembre

2010, p. 129, lds.org/topics/family-proclamation.

• M. Russell Ballard, « Ce qui importe le plus est ce qui dure le plus

longtemps », Le Liahona, novembre 2005, p. 41-44.

2ème partie—Des prophètes et des apôtres

déclarent solennellement :

• Ézéchiel 33:1–7 ; Amos 3:6–7 ;D&A 1:4–5, 11, 14, 37–38 ; 90:1–

5 ; 124:125–126.

• Henry B. Eyring, « Trouver la sécurité dans les conseils », L’Étoile,

juillet 1997, p. 27-30.

En septembre 1995, la Première Présidence et le Collège des

douze apôtres ont publié une déclaration adressée à l’Église

et au monde intitulée « La famille : Déclaration au monde

» (Le Liahona, nov. 2010, p. 129). Cette déclaration

prophétique enseigne le rôle divin de la famille dans le plan

éternel de Dieu. Le but de cette leçon est d’aider les étudiants

à mieux comprendre pourquoi les prophètes, voyants et

révélateurs modernes ont publié ce document inspiré.

Introduction—1ère partie

« La famille : Déclaration au monde » a été

rédigée par des voyants

Mosiah 8:15–17 ; Moïse 6:26–27, 31–36 ;

7:16–21

D’après Moïse 6:26-27, Comment le Seigneur décrit-il la

méchanceté des gens et qu’est-ce que cela signifie lorsque

le cœur des gens s’est endurci, que leurs oreilles sont

sourdes et que leurs yeux ne peuvent voir loin ?

En lisant Moïse 6:31-34, si vous étiez Hénoc, que

trouveriez-vous de rassurant dans les paroles du

Seigneur ?

Que nous enseignent ces versets sur la manière dont le

Seigneur donne du pouvoir à ses prophètes ?

Henoc par avec le Seigneur

Page 2: La famille : 2ème partie—Des prophètes et des apôtres ... · PDF fileHome Du ham, 1960, p. 258). ... p. 129]. [était alos et c [est maintenant un appel vibant à potége et

2

D’après vous, que voulait dire frère Ballard quand il a affirmé que la déclaration sur la famille était « en avance sur son temps » ?

Comment la Déclaration sur la famille confirme-t-elle votre témoignage que les membres de la Première Présidence et les douze apôtres sont prophètes, voyants et révélateurs ?

Et maintenant dans Moïse 6:35-36, qu’a vu Hénoc après s’être lavé les yeux de l’argile qui s’y trouvait ?

Que pourrait représenter l’argile ?

Qu’est-ce qu’un voyant, d’après le verset 36 ? Tu pourrais faire un renvoi croisé avec Mosiah 8:15–17

« Un voyant voit avec des yeux spirituels. Il perçoit la signification de ce qui semble obscur aux autres ; il interprète et clarifie donc la vérité éternelle. […] En bref, c’est quelqu’un qui voit, qui marche dans la lumière du Seigneur les yeux ouverts [voir Mosiah 8:15–17] » (Evidences and

Reconciliations, arr. G. Homer Durham, 1960, p. 258).

Les voyants sont aussi des prophètes.

Les prophètes nous aident à voir les choses

du point de vue de Dieu. Nous sommes bénis

lorsque nous leur faisons confiance.

« Mes frères et sœurs, cette année marque le dixième anniversaire de la Déclaration au monde sur la famille qui a été publiée par la Première Présidence et le Collège des douze apôtres en 1995 [voir « La famille : Déclaration au monde »,Le Liahona, nov. 2010, p. 129]. C’était alors et c’est maintenant un appel vibrant à protéger et

fortifier la famille. […]

« La Déclaration est un document prophétique, non seulement parce qu’elle a été publiée par des prophètes, mais aussi parce qu’elle était en avance sur son temps. Elle met en garde contre les choses mêmes qui ont menacé et sapé la famille pendant la dernière décennie et appelle à mettre la priorité et l’accent sur ce dont la famille a besoin si l’on veut qu’elle survive dans un environnement qui semble de plus en plus nocif pour le mariage traditionnel et les relations parents-enfants. …/...

…/… « Le langage clair et simple de la Déclaration contraste vivement avec les idées confuses et compliquées d’une société qui ne peut même pas se mettre d’accord sur une définition de la famille »

(voir « Ce qui importe le plus est ce qui dure le plus longtemps » Le Liahona, nov. 2005, p. 41).

La parution de la déclaration sur la famille

« La famille : Déclaration au monde »

Gordon B. Hinckley a présenté « La famille : Déclaration au

monde » à l’Église pour la première fois le 23 septembre 1995,

lors d’une réunion générale de la Société de Secours.

Page 3: La famille : 2ème partie—Des prophètes et des apôtres ... · PDF fileHome Du ham, 1960, p. 258). ... p. 129]. [était alos et c [est maintenant un appel vibant à potége et

3

Un raisonnement spécieux est un raisonnement faux qui est présenté comme une vérité.

Dans quels cas as-tu déjà vu des idées fausses, à propos de la famille, enseignées comme des vérités ?

Que nous apprend la déclaration du président Hinckley sur les responsabilités des prophètes et des apôtres modernes ?

À ton avis, pourquoi cette déclaration est-elle adressée au monde entier et non aux seuls membres de l’Église ?

Depuis l’organisation de l’Église, ses dirigeants n’ont publié que

cinq déclarations. Une d’entre elles a été publiée par la Première

Présidence, une autre par le Collège des douze apôtres, et les

trois autres par la Première présidence et le Collège des douze

apôtres conjointement. Seuls les communiqués de grande

importance font l’objet d’une déclaration.

Avant de lire la déclaration sur la famille, le président Hinckley a

exprimé certaines des raisons qui ont poussé les dirigeants de

l’Église à publier ce document important:

« Il est inutile que je vous rappelle que nous

vivons dans un monde tourmenté, aux

valeurs en plein changement. Des voix

stridentes réclament telle ou telle chose, qui

constituerait un reniement des valeurs

éprouvées par le temps. Les fondations

morales de notre société ont été profondément ébranlées

» (« Restez fortes contre les séductions du monde », L’Étoile,

janvier 1996, p. 113).

D’après toi, que voulait dire le président Hinckley quand il a affirmé que « les fondations morales de notre société [avaient] été profondément ébranlées » ?

Comment décrirais-tu ce qui est arrivé aux « fondations morales » de la société depuis 1995, année où le président Hinckley parlait de grave déclin moral ?

« Avec tous les raisonnements spécieux qui

sont présentés comme des vérités, avec

toutes les tromperies sur les principes, avec

toutes les incitations à nous laisser gagner

peu à peu par la souillure du monde, nous

nous sentons poussés à lancer un

avertissement. Ainsi, nous, la Première Présidence et le

Conseil des douze apôtres, nous adressons à l’Église et au

monde une proclamation réaffirmant les principes, la doctrine

et les pratiques relatifs à la famille que les prophètes, voyants

et révélateurs de notre Église ont énoncés à maintes reprises

tout au long de son histoire » (« Restez fortes contre les

séductions du monde », p. 116).

Tes réponses incluent-elles des choses similaires à ce qui suit?

Quels problèmes les dirigeants de l’Église voyaient-ils dans le

monde ?

Les raisonnements spécieux présentés comme des vérités

Les tromperies concernant les principes et les valeurs

Les incitations à être comme le monde

Pour quelles raisons les dirigeants de l’Église ont-ils publié cette déclaration ?

Pour avertir et prévenir

Pour déclarer et réaffirmer les principes, la doctrine et les pratiques enseignés par les dirigeants de l’Église anciens et actuels

Page 4: La famille : 2ème partie—Des prophètes et des apôtres ... · PDF fileHome Du ham, 1960, p. 258). ... p. 129]. [était alos et c [est maintenant un appel vibant à potége et

4

D’après Ézéchiel 33:1-3, quelle est la responsabilité d’une sentinelle ?

Et d’après Ézéchiel 33:4-7, quelle responsabilité le Seigneur donne-t-il à Ézéchiel ?

En quoi les prophètes sont-ils semblables à des sentinelles sur une tour ? (lire Doctrine et Alliances 1:4–5, 11, 14)

Prends quelques minutes pour parcourir la déclaration sur la

famille et y relever les réponses qu’elle fournit aux questions de

notre époque sur la famille.

La déclaration sur la famille est pleine de réponses inspirées aux

problèmes de la société. Dans un monde aux valeurs

fluctuantes, elle est une ancre ferme pour les individus et les

familles.

Après avoir lu la déclaration sur la famille, le président Hinckley

a dit :

« Nous recommandons à tous de lire cette

déclaration attentivement et en s’aidant de la

prière. Une nation tire sa force de ses foyers.

Nous exhortons nos membres, où qu’ils

soient, à fortifier leur famille, conformément

à ces valeurs éprouvées par le temps »

(« Restez fortes contre les séductions du monde », L’Étoile,

janvier 1996, p. 117).

Que signifie pour toi, « lire la déclaration sur la famille en s’aidant de la prière » ?

Comment les principes énoncés dans la déclaration sur la famille ont-ils influencé tes sentiments au sujet du mariage et de la famille ?

« La famille : Déclaration au monde » commence par cet

énoncé :

« Nous, Première Présidence et Conseil des douze apôtres de

l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours,

déclarons solennellement… » (Le Liahona, novembre 2010, p.

129). Les prophètes de chaque dispensation ont la

responsabilité de déclarer la volonté du Seigneur et d’avertir

des conséquences du péché. Cette leçon aidera les étudiants à

comprendre le rôle de sentinelle des prophètes, qui nous

avertissent des calamités prévues.

Introduction—2ème partie

Sentinelles sur la tour

Ézéchiel 33:1–7 ; Doctrine et Alliances 1:4–5,

11, 14

Cet édifice est la réplique d’une ancienne tour de guet.

Page 5: La famille : 2ème partie—Des prophètes et des apôtres ... · PDF fileHome Du ham, 1960, p. 258). ... p. 129]. [était alos et c [est maintenant un appel vibant à potége et

5

Comment la grande expérience des dirigeants de l’Église peut-elle les aider dans leur rôle de sentinelles ?

Notre Père céleste a appelé des prophètes

modernes pour nous avertir des dangers imminents.

« Le désir du Sauveur de nous conduire à la

sécurité semble n’avoir pas de fin. Et il y a de

la constance dans la façon dont il nous

montre le chemin. Il utilise plus d’un moyen

pour appeler afin que son appel atteigne les

personnes qui sont disposées à l’accepter. Et,

parmi ces moyens il y a toujours celui d’envoyer le message

par la bouche de ses prophètes, chaque fois que les hommes

se sont qualifiés pour avoir les prophètes de Dieu parmi eux.

Ces serviteurs autorisés sont toujours chargés d’avertir le

peuple et de lui montrer la voie de la sécurité. » (« Trouver la

sécurité dans les conseils », L’Étoile, juillet 1997, p. 27).

Quand t’es-tu senti protégé en suivant les conseils des prophètes ?

D’après les conseils que tu as entendus des apôtres et des prophètes modernes, quelles sont les choses qui peuvent apporter une protection spirituelle aux familles ?

En quoi la déclaration sur la famille est-elle une voix d’avertissement venant de notre Père Céleste ?

… / … Notre tâche actuelle nous amène à parcourir la planète

et, de ce fait, nous rencontrons les dirigeants politiques,

religieux, économiques et humanitaires du monde. Nous

avons rencontré les dirigeants de la Maison Blanche à

Washington D.C. et […] les dirigeants des pays [et des

religions] du monde, mais nous nous sommes également

rendus dans les foyers les plus humbles de la terre. […]

« Si vous examinez attentivement notre vie et notre service,

vous conviendrez très probablement que nous voyons le

monde et nous le vivons comme peu de personnes ont

l’occasion de le faire. Vous vous rendrez compte que nous

vivons moins dans une ’bulle’ que la plupart des gens. […]

« La sagesse individuelle et collective des dirigeants de l’Église

devrait être un réconfort pour vous. Nous avons tout vécu,

entre autres les conséquences de différentes règles et lois

publiques, les déceptions, les tragédies, la mort dans notre

propre famille. Nous n’avons pas perdu le contact avec votre

vie. » (« Restez à bord et tenez-vous fermement ! » Le

Liahona, novembre 2014, p. 90).

Les prophètes et les apôtres nous aident à

comprendre la perspective du Seigneur sur la

famille

Amos 3:6-7

« J’ai entendu dire que certaines personnes

pensent que les dirigeants de l’Église vivent

dans une ‘bulle’. Ce qu’elles oublient, c’est

que nous sommes des hommes et des

femmes qui ont de l’expérience, et que nous

avons vécu dans beaucoup d’endroits et

travaillé avec de nombreuses personnes issues d’horizons

différents. …/...

Les prophètes ont accès à quelque chose de bien plus important encore que leurs expériences personnelles pour les aider à s’acquitter des devoirs que Dieu leur confie. Lis Amos 3:6-7. La traduction de Joseph Smith remplace les mots « en soit l’auteur » par « le sache » dans le verset 6.

Qu’enseigne Amos 3:6–7 au sujet des prophètes ?

Page 6: La famille : 2ème partie—Des prophètes et des apôtres ... · PDF fileHome Du ham, 1960, p. 258). ... p. 129]. [était alos et c [est maintenant un appel vibant à potége et

6

Dans Doctrine et Alliances 90:1-3 qu’est-ce que le Seigneur a donné à Joseph Smith ?

Un prophète est « une personne qui a été appelée

par Dieu et parle pour lui. En tant que messager de

Dieu, un prophète reçoit de lui des

commandements, des prophéties et des révélations.

[…] Un prophète dénonce le péché et en prédit les

conséquences »

(voir Guide des Écritures, « Prophète » scriptures.lds.org).

Le schéma ci-dessus illustre la manière dont la perspective de Dieu sur la famille englobe la vie prémortelle, la condition mortelle et la condition post-mortelle. Grâce à la révélation, les prophètes acquièrent une perspective plus large et ils nous aident à leur tour à accroître notre perspective et notre compréhension.

En quoi ce schéma illustre-t-il les raisons pour lesquelles nous devrions étudier la déclaration sur la famille ?

Dans Doctrine et Alliances 90:4-5, quelle mise en garde le Seigneur fait-il aux Saints au verset 5 ?

Quel principe pouvons-nous tirer de cette mise en garde ?

Dans la déclaration sur la famille, qu’est-ce qui indique que la perspective de Dieu sur le mariage et la famille est différente de celle du monde ?

Si nous suivons les conseils donnés par les

prophètes dans la déclaration sur la famille,

nous serons protégés.

Doctrine et Alliances 90:1-5

À l’heure actuelle, qui détient ces clés ?

En étudiant la déclaration sur la famille, nous

pouvons apprendre la perspective de notre

Père céleste sur la famille.

Page 7: La famille : 2ème partie—Des prophètes et des apôtres ... · PDF fileHome Du ham, 1960, p. 258). ... p. 129]. [était alos et c [est maintenant un appel vibant à potége et

7

Si nous prenons à la légère les révélations

que Dieu nous donne par l’intermédiaire de

ses prophètes, nous trébucherons et nous

tomberons.

Qu’est-ce qui pourrait indiquer qu’une personne prend à la légère les conseils donnés dans la déclaration sur la famille ?

Quelles bénédictions as-tu, toi ou d’autres personnes, reçues en tenant compte des conseils donnés dans la déclaration sur la famille ?

Quelles pensées et sentiments pourrais-tu communiquer à la classe au sujet des prophètes modernes ?

« Nous pouvons choisir de ne pas tenir

compte des paroles du Christ prononcées par

ses serviteurs ordonnés, de les prendre à la

légère, de les fouler aux pieds ou de nous

rebeller contre elles. Mais le Sauveur a

enseigné que les gens qui agissent ainsi

seront retranchés du peuple de son alliance [voir 3 Néphi

20:23] » (Carol F. McConkie, « Vivre conformément aux

paroles des prophètes », Le Liahona, novembre 2014, p. 79).

« Au cours de mon ministère, j’ai découvert

que les gens qui se sont perdus et qui ne

savent plus où ils en sont, sont généralement

ceux qui, le plus souvent ont… oublié que,

lorsque la Première Présidence et le Collège

des douze apôtres parlent d’une même voix,

c’est la voix du Seigneur pour cette époque. Le Seigneur nous

rappelle ceci : ‘Que ce soit par ma voix ou par la voix de mes

serviteurs, c’est la même chose’ [D&A 1:38] » (voir M. Russell

Ballard, « Restez à bord et tenez-vous fermement ! » p. 90).

Page 8: La famille : 2ème partie—Des prophètes et des apôtres ... · PDF fileHome Du ham, 1960, p. 258). ... p. 129]. [était alos et c [est maintenant un appel vibant à potége et

Cette déclaration a été lue par Gordon B. Hinckley, président de l’Église, au cours de son discours prononcé lors de la réunion générale de la Société de Secours qui s’est déroulée le 23 septembre 1995 à Salt Lake City.

La Première Présidence et le Conseil des douze apôtres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours NouS, Première PrÉSiDenCe et Conseil des douze apôtres

de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, déclarons solennellement que le mariage de l’homme et de la femme est ordonné de Dieu et que la famille est essentielle au plan du Créateur pour la destinée éternelle de ses enfants.

TouS LeS êTreS humainS, hommes et femmes, sont créés à l’image de Dieu. Chacun est un fils ou une fille d’esprit aimé de parents célestes, et, à ce titre, chacun a une nature et une destinée divines. Le genre masculin ou féminin est une caractéristique essentielle de l’identité et de la raison d’être individuelle prémortelle, mortelle et éternelle.

DanS La ConDiTion PrÉmorTeLLe, les fils et les filles d’es-prit connaissaient et adoraient Dieu, leur Père éternel. ils acceptèrent son plan selon lequel ses enfants pourraient obtenir un corps physique et acquérir de l’expérience sur la terre de manière à progresser vers la perfection, et réali-ser en fin de compte leur destinée divine en héritant la vie éternelle. Le plan divin du bonheur permet aux relations familiales de perdurer au-delà de la mort. Les ordonnan-ces et les alliances sacrées que l’on peut accomplir dans les saints temples permettent aux personnes de retourner dans la présence de Dieu, et aux familles d’être unies éter-nellement.

Le Premier CommanDemenT que Dieu a donné à adam et ève concernait leur potentiel de parents, en tant que mari et femme. nous déclarons que le commandement que Dieu a donné à ses enfants de multiplier et de remplir la terre reste en vigueur. nous déclarons également que Dieu a ordonné que les pouvoirs sacrés de procréation ne doivent être employés qu’entre l’homme et la femme, légitimement mariés.

nouS DÉCLaronS que la manière dont la vie dans la condi-tion mortelle est créée a été ordonnée par Dieu. nous affir-mons le caractère sacré de la vie et son importance dans le plan éternel de Dieu.

Le mari eT La femme ont la responsabilité solennelle de s’aimer et de se chérir et d’aimer et de chérir leurs enfants. « Les enfants sont un héritage de l’Éternel » (Psaumes 127:3, traduction littérale de la King James

Version, n.d.T.). Les parents ont le devoir sacré d’élever leurs enfants dans l’amour et la droiture, de subvenir à leurs besoins physiques et spirituels, et de leur appren-dre à s’aimer et à se servir les uns les autres, à observer les commandements de Dieu et à être des citoyens res-pectueux des lois, où qu’ils vivent. Les maris et les fem-mes (les mères et les pères) seront responsables devant Dieu de la manière dont ils se seront acquittés de ces obligations.

La famiLLe est ordonnée de Dieu. Le mariage entre l’homme et la femme est essentiel à son plan éternel. Les enfants ont le droit de naître dans les liens du mariage et d’être élevés par un père et une mère qui honorent leurs vœux de mariage dans la fidélité totale. on a le plus de chance d’atteindre le bonheur en famille lorsque celle-ci est fondée sur les enseignements du Seigneur Jésus-Christ. La réus-site conjugale et familiale repose, dès le départ et constam-ment, sur la foi, la prière, le repentir, le pardon, le respect, l’amour, la compassion, le travail et les divertissements sains. Par décret divin, le père doit présider sa famille dans l’amour et la droiture, et a la responsabilité de pourvoir aux besoins vitaux et à la protection de sa famille. La mère a pour première responsabilité d’élever ses enfants. Dans ces responsabilités sacrées, le père et la mère ont l’obligation de s’aider en qualité de partenaires égaux. un handicap, la mort ou d’autres circonstances peuvent nécessiter une adaptation particulière. La famille élargie doit apporter son soutien quand cela est nécessaire.

nouS LançonS une miSe en garDe : les personnes qui enfrei-gnent les alliances de la chasteté, qui font subir des sévices à leur conjoint ou à leurs enfants, ou qui ne s’acquittent pas de leurs responsabilités familiales devront un jour en répondre devant Dieu. nous faisons également cette mise en garde : la désagrégation de la famille attirera sur les gens, les collec-tivités et les nations les calamités prédites par les prophètes d’autrefois et d’aujourd’hui.

nouS aPPeLonS les citoyens responsables et les dirigeants des gouvernements de partout à promouvoir des mesures destinées à sauvegarder et à fortifier la famille dans son rôle de cellule de base de la société.

La famiLLeDécLaration

au monDe

Page 9: La famille : 2ème partie—Des prophètes et des apôtres ... · PDF fileHome Du ham, 1960, p. 258). ... p. 129]. [était alos et c [est maintenant un appel vibant à potége et

LE L IAHONA N OVEMBRE 2 0 0 5 41

P lusieurs des frères et moi avonsrécemment visité quelques-unsdes centres de réfugiés en

Louisiane, au Mississippi et au Texas oùles victimes effondrées et déplacées del’ouragan Katrina se trouvaient et com-mençaient à essayer de prendre unnouveau départ. Leur histoire et leursituation sont tragiques et poignantesà beaucoup d’égards ; mais de tout ceque j’ai entendu, ce qui m’a touché leplus, c’était la recherche frénétiquedes membres de la famille. « Où est mamère ? » « Je ne trouve pas mon fils. »

« J’ai perdu ma sœur. » C’étaient despersonnes affamées, effrayées, quiavaient tout perdu et avaient besoin de nourriture, de soins médicaux etd’aide de toute sorte ; mais ce qu’ellesvoulaient, ce dont elles avaient le plusbesoin, c’était leur famille.

Toute crise, toute transition nousrappelle ce qui a le plus d’impor-tance. Dans la routine de la vie, nousconsidérons souvent notre famille –nos parents, nos enfants, nos frèreset sœurs – comme quelque chosed’acquis. Mais en période de danger,de besoin et de changement, il nefait aucun doute que ce dont nousnous soucions le plus, c’est notrefamille ! Il en sera encore davantageainsi quand nous quitterons cette vie et arriverons dans le monded’esprit. Assurément, les premièrespersonnes que nous chercherons à y trouver seront nos père, mère,conjoint, enfants, frères et sœurs.

Je crois que l’on pourrait dire que laraison d’être de la condition mortelleest « d’édifier une famille éternelle ».Ici sur cette terre, nous nous efforçonsde devenir membres de familles éten-dues avec la capacité de créer et deconstituer notre propre partie de ces

familles. C’est l’une des raisons pourlesquelles notre Père céleste nous aenvoyés ici. Il ne sera pas donné à toutle monde de trouver un conjoint et defonder une famille dans la conditionmortelle, mais chacun, quelle que soitsa situation personnelle, est un mem-bre précieux de la famille de Dieu.

Mes frères et sœurs, cette annéemarque le dixième anniversaire de laDéclaration au monde sur la famille,qui a été publiée par la PremièrePrésidence et le Collège des douzeapôtres en 1995 (voir « La famille :Déclaration au monde », Le Liahona,octobre 2004, p. 49). C’était alors etc’est maintenant un appel vibrant àprotéger et fortifier la famille et unavertissement sévère dans un mondeoù les valeurs en baisse et les prioritésmal placées menacent de détruire lasociété en en sapant la cellule de base.

Cette déclaration est un documentprophétique, non seulement parcequ’elle a été publiée par des prophè-tes, mais parce qu’elle était en avancesur son temps. Elle met en gardecontre les choses mêmes qui ontmenacé et sapé la famille pendant ladernière décennie et réclame la prio-rité et l’accent dont la famille a besoinsi l’on veut qu’elle survive dans unenvironnement qui semble de plus enplus nocif pour le mariage tradition-nel et les relations parents-enfants.

Le langage clair et simple de cettedéclaration contraste vivement avecles idées confuses et compliquéesd’une société qui ne peut même passe mettre d’accord sur une définitionde la famille, encore moins apporterl’aide et le soutien dont les parents etles enfants ont besoin. Il y a des pas-sages de la déclaration que vousconnaissez bien, par exemple :

« Le mariage de l’homme et de lafemme est ordonné de Dieu. »

« Le genre masculin ou féminin est une caractéristique essentielle de l’identité et de la raison d’être individuelle prémortelle, mortelle etéternelle. »

Ce qui importe leplus est ce qui durele plus longtempsM . R U S S E L L B A L L A R Ddu Collège des douze apôtres

Mais nous, vos dirigeants, nous invitons les membres del’Église de partout à donner la priorité à la famille et àtrouver des moyens spécifiques de fortifier leur famille.

Page 10: La famille : 2ème partie—Des prophètes et des apôtres ... · PDF fileHome Du ham, 1960, p. 258). ... p. 129]. [était alos et c [est maintenant un appel vibant à potége et

42

« Le mari et la femme ont laresponsabilité solennelle de s’aimer et de se chérir et d’aimer et de chérirleurs enfants. »

« Les enfants ont le droit de naîtredans les liens du mariage et d’être éle-vés par un père et une mère quihonorent leurs vœux de mariage dansla fidélité totale. »

« La désagrégation de la familleattirera sur les gens, les collectivités et les nations les calamités prédites par les prophètes d’autrefois et d’aujourd’hui. »

Et les derniers mots de laDéclaration expriment la vérité simpleque la famille est la « cellule de basede la société ».

J’invite aujourd’hui les membres del’Église et les parents, grands-parentset membres de la famille élargie dansle monde entier, qui ont le sens desresponsabilités, à se raccrocher à cettegrande déclaration, à en faire un éten-dard, un peu comme le « titre de laliberté » du général Moroni, et à s’en-gager à en mettre les préceptes enpratique. Comme nous faisons touspartie d’une famille, la déclarations’applique à tout le monde.

Les sondages d’opinion montrentque les gens de partout dans lemonde considèrent généralement lafamille comme leur plus haute prio-rité ; pourtant, ces dernières années,la civilisation semble ignorer ou maldéfinir la famille. Pensez à quelques-uns des changements des dernièresdécennies :

Beaucoup de grandes institutionsnationales et internationales, qui sou-tenaient et fortifiaient autrefois lafamille, essayent maintenant de sup-planter et même de saboter cettefamille même pour le service delaquelle elles ont été créées.

Au nom de la « tolérance », la défi-nition de la famille a été étendue jus-qu’à devenir méconnaissable au pointque la « famille » peut être n’importequelles personnes, quel que soit leursexe, qui vivent ensemble avec ou

sans engagement ou enfants ou soucides conséquences.

Le matérialisme et l’égoïsme effré-nés en trompent beaucoup et lesamènent à penser que la famille, etparticulièrement les enfants, sont unfardeau et un boulet financier quivont les freiner plutôt qu’une béné-diction sacrée qui leur apprendra àdevenir davantage comme Dieu.

Et pourtant, la plupart des parentsde par le monde continuent à connaî-tre l’importance et la joie qui se ratta-chent à la famille naturelle. Des amis àmoi, qui viennent de rentrer d’unetournée de conférences où ils se sontadressés à des familles et à desparents sur plusieurs continents,m’ont rapporté que les espoirs et lessoucis des parents sont remarquable-ment semblables sur toute la terre.

En Inde, une mère hindoueinquiète a dit : « Tout ce que je veux,c’est exercer une plus grandeinfluence sur mes enfants que lesmédias et leurs camarades. »

Et une mère bouddhiste de laMalaysia a dit : « Je voudrais que mesfils puissent fonctionner dans lemonde, mais je ne veux pas qu’ilssoient du monde. » Des parents de cul-tures et de religions tout à fait différen-tes disent et ressentent les mêmeschoses que nous, parents dans l’Église.

Le monde a besoin de savoir ce quela Déclaration enseigne parce que lafamille est la cellule de base de lasociété, de l’économie, de notre cul-ture et de notre gouvernement. Etcomme les saints des derniers jours lesavent, la famille sera également la cel-lule de base dans le royaume céleste.

Dans l’Église, notre croyance enl’importance suprême de la famille estenracinée dans la doctrine rétablie.Nous connaissons la sainteté de lafamille dans les deux directions denotre existence éternelle. Noussavons qu’avant cette vie nous avonsvécu avec notre Père céleste commemembres de sa famille et nous savonsque les relations familiales peuvent

perdurer au-delà de la mort.Si nous vivons et agissons en fonc-

tion de cette connaissance, nous atti-rerons le monde à nous. Les parentsqui accordent la priorité à leur familleseront attirés vers l’Église parcequ’elle offre la structure, les valeurs,la doctrine et la perspective éternellede la famille qu’ils recherchent etqu’ils ne peuvent pas trouver ailleurs.

Notre perspective centrée sur lafamille devrait inciter les saints desderniers jours à s’efforcer d’être lesmeilleurs parents au monde. Elledevrait nous donner un énormerespect pour nos enfants, qui sont enréalité nos frères et sœurs d’esprit, etcela devrait nous pousser à consacrertout le temps nécessaire pour fortifiernotre famille. En effet, rien ne se ratta-che d’une manière aussi cruciale aubonheur – celui de nos enfants aussibien que le nôtre – que la façon dontnous nous aimons et nous soutenonsmutuellement au sein de la famille.

Harold B. Lee a dit de l’Églisequ’elle était « l’échafaudage » essentielqui nous aide à construire la personneet la famille (voir Conference Report,octobre 1967, p. 107). L’Église est leroyaume de Dieu sur la terre, maisdans le royaume des cieux, la famillesera à la fois la source de notre pro-gression et de notre joie éternelles etl’ordre de notre Père céleste. Commeon nous le rappelle souvent, nousserons un jour relevés de nos appelsdans l’Église ; mais si nous sommesdignes, nous ne serons jamais relevésde nos relations familiales.

Joseph F. Smith a dit : « Il ne peut yavoir de bonheur réel indépendam-ment du foyer, et tout ce qui est faitpour sanctifier et sauvegarder soninfluence est édifiant pour ceux qui ytravaillent et font des sacrifices pourl’établir. Les hommes et les femmescherchent souvent à remplacer la viedu foyer par une autre vie ; ils veulentse persuader que le foyer signifie desrestrictions, et que la plus grandeliberté est la possibilité totale de se

Page 11: La famille : 2ème partie—Des prophètes et des apôtres ... · PDF fileHome Du ham, 1960, p. 258). ... p. 129]. [était alos et c [est maintenant un appel vibant à potége et

LE L IAHONA N OVEMBRE 2 0 0 5 43

déplacer comme ils le veulent. Il n’y apas de bonheur sans service, et il n’y apas de plus grand service que celuiqui fait du foyer une institution divineet qui favorise et protège la vie fami-liale » (Enseignements des présidentsde l’Église, Joseph F. Smith, p. 384).

On pourrait poser la question :« Comment protéger, sauvegarder etfortifier notre foyer et notre familledans un monde qui tire aussi fort dansdes directions opposées ? » Je vaisfaire trois suggestions toutes simples :

1. Faites systématiquement laprière quotidienne en famille et la soi-rée familiale hebdomadaire. Toutesdeux invitent l’Esprit du Seigneur quifournit l’aide et la force dont nous, lesparents et dirigeants de la famille,avons besoin. Le programme d’étudeset les magazines de l’Église ont beau-coup de bonnes idées pour la soiréefamiliale. Envisagez aussi de tenir uneréunion de témoignages familiale oùles parents et les enfants peuvents’exprimer mutuellement leurscroyances et leurs sentiments dans un contexte privé et personnel.

2. Enseignez l’Évangile et lesvaleurs de base chez vous. Suscitezl’amour pour la lecture des Écrituresen les lisant ensemble. Un trop grandnombre de nos parents ont transférécette responsabilité à l’Église. Si leséminaire, les auxiliaires et les collè-ges de la prêtrise sont importantscomme supplément à l’enseignementde l’Évangile par les parents, laresponsabilité principale repose sur lefoyer. Vous pourriez choisir un sujetde l’Évangile ou une valeur familialeet être attentifs aux occasions de l’en-seigner. Ayez la sagesse de ne pasfaire participer les enfants ou vous-mêmes à tant d’activités à l’extérieurdu foyer que vous êtes trop occupéspour reconnaître ou sentir l’Esprit duSeigneur quand il vient vous guider,vous et votre famille, comme promis.

3. Créez des liens familiaux impor-tants qui donnent à vos enfants uneidentité plus forte que ce qu’ils

peuvent trouver chez leurs camara-des, à l’école ou ailleurs. Cela peut sefaire grâce à des traditions familialespour les anniversaires, pour les vacan-ces, pour le moment du repas et pourle dimanche. Cela peut aussi se fairegrâce à des pratiques et à des règlesfamiliales avec des conséquencesnaturelles et bien comprises. Ayezune gestion familiale simple danslaquelle les enfants ont des tâchesménagères précises et reçoivent deséloges ou d’autres récompenses pro-portionnées à la façon dont ils s’entirent. Enseignez-leur l’importanced’éviter les dettes et de gagner, d’éco-nomiser et de dépenser sagementl’argent de poche. Aidez-les à appren-dre à être responsables de leur auto-nomie temporelle et spirituelle.

Dans le monde d’aujourd’hui, oùles assauts de Satan contre la famillesont si répandus, les parents doiventfaire tout ce qu’ils peuvent pour forti-fier et défendre leur famille. Maisleurs efforts peuvent ne pas être suffi-sants. Notre institution la plus fonda-mentale, la famille, a désespérémentbesoin de l’aide et du soutien de lafamille étendue et des institutionspubliques qui nous entourent. Lesfrères et les sœurs, les tantes et lesoncles, les grands-parents et les cou-sins et cousines peuvent faire unegrande différence dans la vie des

enfants. Rappelez-vous que l’expres-sion de l’amour et de l’encourage-ment d’un membre de la familleétendue constitue souvent la bonneinfluence et la bonne aide pour unenfant à un moment décisif.

L’Église elle-même continuera àêtre l’institution principale, l’« écha-faudage » pour ainsi dire, pour aider àl’édification de familles fortes. Je peuxvous assurer que les frères qui diri-gent l’Église ont le grand souci dubien-être de votre famille ; c’est ainsique vous verrez des efforts croissantspour donner la priorité aux besoinsde la famille et pour se concentrer sur eux. Mais nous, vos dirigeants,nous invitons les membres de l’Églisede partout à donner la priorité à lafamille et à trouver des moyens spéci-fiques de fortifier leur famille.

En outre, nous invitons toutes lesinstitutions publiques à faire leur exa-men de conscience et à faire moins dechoses susceptibles de nuire à lafamille et plus de choses qui l’aideront.

Nous invitons les médias à offrirplus de choses qui promeuvent lesvaleurs familiales et soient édifianteset soutiennent la famille et moins dechoses qui font accepter l’immoralitéet le matérialisme.

Nous invitons le gouvernement etles dirigeants politiques à donner lapriorité aux besoins des enfants et des

Page 12: La famille : 2ème partie—Des prophètes et des apôtres ... · PDF fileHome Du ham, 1960, p. 258). ... p. 129]. [était alos et c [est maintenant un appel vibant à potége et

44

Nous tous qui avons reçu lasainte prêtrise, nous avons l’obligation sacrée d’être une

bénédiction pour les nations et lesfamilles de la terre en proclamant l’Évangile et en invitant tout le mondeà recevoir, par l’autorité compétente,les ordonnances du salut. Bon nom-bre d’entre nous ont fait une missionà plein temps, certains d’entre noussont actuellement missionnaires àplein temps et maintenant nous som-mes et nous continuerons tous à êtredes missionnaires toute notre vie.Nous sommes missionnaires tous lesjours dans notre famille, dans notre

école, au travail et dans notre localité.Quels que soient notre âge, notreexpérience ou notre situation dans lavie, nous sommes tous missionnaires.

La proclamation de l’Évangile n’estpas une activité à laquelle nous nouslivrons périodiquement et temporai-rement. Et notre œuvre missionnairene se limite certainement pas à labrève période consacrée au servicemissionnaire à plein temps dans notrejeunesse ou à l’âge mûr. Au contraire,l’obligation de proclamer l’Évangilerétabli de Jésus-Christ est inhérenteau serment et à l’alliance de la prê-trise que nous contractons. L’œuvremissionnaire est essentiellement uneresponsabilité de la prêtrise et noustous qui détenons la prêtrise, noussommes les serviteurs autorisés duSeigneur sur la terre et nous sommesdes missionnaires en tout temps et entout lieu – et nous le serons toujours.Notre identité même de détenteursde la prêtrise et de postéritéd’Abraham est définie dans unegrande mesure par la responsabilitéde proclamer l’Évangile.

Mon message de ce soir nous estapplicable à nous tous dans notredevoir de la prêtrise de proclamer l’Évangile. Toutefois, mon but précisdans cette réunion de la prêtrise est

DevenirmissionnaireDAV I D A . B E D N A Rdu Collège des douze apôtres

Vous et moi, aujourd’hui et à jamais, nous devons témoignerde Jésus-Christ et déclarer le message du Rétablissement…L’œuvre missionnaire est la manifestation de notre identitéet de notre héritage spirituels.

SESSION DE LA PRÊTRISE1 e r o c t o b r e 2 0 0 5

parents et à penser aux répercussionsque toute législation et prise de déci-sion pourraient avoir sur la famille.

Nous invitons les fournisseurs d’ac-cès à l’Internet et les créateurs de sitesWeb à devenir plus responsables à l’é-gard du potentiel qu’ils ont d’exercerune influence et à se donner délibéré-ment pour objectif de protéger lesenfants de la violence, de la pornogra-phie, de la vulgarité et du sordide.

Nous invitons les organismes édu-catifs à enseigner des valeurs universel-les et des connaissances familiales etparentales, soutenant les parents dansleur responsabilité d’élever les enfantspour qu’ils deviennent les dirigeantsdes familles des générations à venir.

Nous invitons nos propres mem-bres de l’Église à s’ouvrir avec amouraux voisins et aux amis d’autresconfessions et de les faire participer àl’utilisation des nombreuses ressour-ces dont l’Église dispose pour aider lafamille. Nos localités et nos quartiersseront plus sûrs et plus forts si lespersonnes de toutes religions tra-vaillent ensemble à fortifier la famille.

Il est important de se rappeler que toutes les grandes cellules de lasociété dépendent de la cellule la pluspetite et la plus fondamentale, lafamille. Qui ou quoi que nous soyons,nous nous aidons nous-mêmes quandnous aidons la famille.

Mes frères et sœurs, en brandissantcomme une bannière la déclaration aumonde sur la famille et en pratiquantet en enseignant l’Évangile de Jésus-Christ, nous remplirons la mesure denotre création ici-bas. Nous trouve-rons la paix et le bonheur ici et dans lemonde à venir. Nous ne devrions pasavoir besoin d’ouragan ou d’une autrecrise pour nous rappeler ce qui a leplus d’importance. L’Évangile et leplan du bonheur et du salut duSeigneur devraient nous le rappeler.Ce qui importe le plus, c’est ce quidure le plus longtemps, et notrefamille est pour l’éternité. J’en témoi-gne, au nom de Jésus-Christ. Amen. ■

Page 13: La famille : 2ème partie—Des prophètes et des apôtres ... · PDF fileHome Du ham, 1960, p. 258). ... p. 129]. [était alos et c [est maintenant un appel vibant à potége et

Trouver la sécurité dans les conseilsH enry B. Eyringdu C ollège des do u ze apô tres

N ous pouvons savoir que l'avertissem ent vient du Seigneur [lorsque] la loi des tém oins, de tém oins autorisés, a été invoquée. Lorsque les paroles des prophètes paraissent se répéter, cela devrait capter notre attention.

s’acquitter de leurs responsabilités fa­miliales et ils o n t besoin que nous ayons de la considération pour eux.

J ’ai é té trè s a t t r is té p o u r une jeune m am an qui se dem andait ce qui pouvait obliger son mari, évêque, à consacrer six heures à conseiller u n m em b re n é c e s s i te u x u n d i­m anche après la réunion de Sainte- Cène. Il n ’est rentré chez lui qu ’à six heures du soir, ce qui est déjà grave en soi, mais en plus ce d im anche était le jour de Noël. Je suis certain que l’évêque avait le sentim ent qu ’il devait apporter l’aide requise, mais je me demande aussi si le membre en détresse n ’aurait pas pu retarder un peu ce besoin assez longtemps pour que l ’évêque p ro fite de c e t après- midi de Noël avec sa famille. C ’est là, je le reconnais, un exemple extrê­me, mais le problèm e n ’est pas ex­ceptionnel, comme vous le diraient beaucoup d’évêques et leurs épouses.

U n exem ple plus co u ran t a été m entionné dans une paroisse où je me suis ré c e m m e n t ren d u à Sait Lake City. La femme d ’un membre de l’épiscopat faisait un discours à la réun ion de Sainte-C ène. Elle a re­mercié les membres de la paroisse de ne pas téléphoner chez eux le lundi soir. Elle a dit que c ’était le seul m o­m ent de la semaine où ses enfants et elle p o u v a ie n t e sp érer av o ir leur m ari e t père r ie n que p o u r eux . Voilà une a tten tio n qu’il serait bon d’avoir dans tou tes les paroisses et toutes les branches.

Frères et soeurs, l’appel d ’évêque e t de p ré s id e n t de b ran ch e e t de conseiller de ces frères est sacré dans l’Eglise. Les hommes qui détiennent ces o ffices s o n t re sp e c té s p a r le Seigneur, inspirés par son Esprit et reço iv en t le po u v o ir de d isc e rn e ­m ent nécessaire à leur office. Nous les honorons et les aimons et nous le m ontrons par la considération que nous avons pour eux.

Je tém oigne du Seigneur Jésus- Christ, dont c’est l’Eglise et dont ils sont les serviteurs. Je dem ande au Seigneur de bénir les membres et les dirigeants de l’Eglise, généraux et lo­c a u x . A u n o m de J é s u s -C h r is t , amen. D

Le Sauveur a toujours été le pro­tecteur de ceux qui acceptaient sa protection. Il a dit plus d’une fois: «Combien de fois ne vous aurais-

je pas rassemblés comme une poule rassem ble ses poussins, e t vous ne l’avez pas voulu» (3 Néphi 10:5).

Le Seigneur a exprimé la même plainte au cours de notre dispensa­t io n ap rès av o ir d é c r it les n o m ­breuses façons dont il nous a appelés à la sécurité:

«Com bien de fois ne vous ai-je pas appelées par la bouche de mes serviteurs, par le ministère d ’anges, par ma propre voix, par la voix des tonnerres, par la voix des éclairs, par la voix des tempêtes, par la voix des trem blem ents de terre et de grandes tempêtes de grêle, par la voix des fa­mines et des pestes de toutes sortes,

par le grand son d ’une trom pette , par la voix du jugem ent, par la voix de la m iséricorde tou te la journée, par la voix de la gloire, de l’honneur et des richesses de la vie éternelle, e t je vous aurais sauvées dans un salut éternel, mais vous ne l’avez pas voulu!» (D& A 43:25).

Le d és ir du S a u v e u r de n o u s conduire en sécurité semble n ’avoir pas de fin. Il y a une constance dans la façon dont il nous m ontre le che­min. Il utilise plus d ’un moyen pour appeler, afin que cela touche ceux qui so n t disposés à l ’accep ter. Et parmi ces moyens il y a toujours l’en­voi du message par la bouche de ses p ro p h è te s , c h a q u e fois que les hommes se sont qualifiés pour avoir les p rop h ètes de D ieu parm i eux. Ces serviteurs autorisés sont toujours chargés d ’avertir le peuple et de lui m ontrer le chemin de la sécurité.

Lorsque la tension m onta forte­m ent dans le nord du M issouri au cours de l ’au to m n e 1838, Joseph Sm ith , le p rophète , dem anda que tous les saints se rassem blent à Far W e s t p o u r y tro u v e r p ro te c tio n . B eaucoup se tro u v a ie n t dans des fermes isolées ou des colonies disper­sées. Il fit une recom m andation ex­presse à Jacob Haun, fondateur d’une petite colonie appelée «Haun’s Mill». O n li t d an s u n d o c u m e n t de l’époque: «Frère Joseph avait fait par­venir un mot à Haun, qui possédait la scierie, lui dem andant de dire aux frères qui habitaient là de partir et de

J U I L L E T 1 9 9 7

27

Page 14: La famille : 2ème partie—Des prophètes et des apôtres ... · PDF fileHome Du ham, 1960, p. 258). ... p. 129]. [était alos et c [est maintenant un appel vibant à potége et

venir à Far W est, mais M. H aun n ’a pas remis le message» (Philo Dibble, «Early Scènes in C hurch Flistory», dans Four Faith Promoting Classics, 1968, p. 90). Plus tard, le prophète Jo sep h é c r iv it dans son h is to ire : «Jusqu’à ce jour, Dieu m’avait donné la sagesse de sauver ceux qui écou­taient les conseils. Personne de ceux qui a v a ie n t é c o u té m es co n se ils n ’avait jamais été tué» (Flistory of the Church, 5:137). Le prophète rapporte alors la triste vérité que des vies in­n o c e n te s a u ra ie n t é té sau v ées à H au n ’s Mill si ces conseils avaient été acceptés et suivis.

De nos jours, nous avons reçu des conseils qui nous ont indiqué ce qu’il faut faire pour être à l’abri du péché et du chagrin. L’une des façons de re­co n n a ître ces avertissem ents c ’est qu’ils sont répétés. Par exemple, plus d’une fois, au cours des conférences générales, vous avez entendu le pro­phète dire q u ’il cita it un prophète précédent et était par conséquent un second et parfois même un troisième témoin. Tous ceux d ’entre nous qui ont écouté, ont entendu le président Kimball donner des conseils quant à l’im portance que la m ère reste au foyer, et ont ensuite entendu le prési­dent Benson le citer, et nous avons en ten d u le p résiden t H inckley les citer tous les deux. L’apôtre Paul a écrit: «Toute affaire se réglera sur la déclaration de deux ou de trois té­moins» (2 Corinthiens 13:1). L’une des façons dont nous pouvons savoir que l’avertissement vient du Seigneur est que la loi des témoins, de témoins autorisés, a été invoquée. Lorsque les paroles des prophètes paraissent se répéter, cela devrait capter notre at­tention e t remplir notre cœ ur de re­connaissance de vivre à une époque aussi bénie.

Rechercher la voie de la sécurité en é c o u ta n t les conseils des p ro ­phètes est quelque chose de logique po u r c e u x qu i o n t une foi fo rte . Lorsqu’un prophète parle, ceux qui ont peu de foi peuvent penser qu’ils e n te n d e n t sim plem ent un hom m e sage d o n n e r de bons conseils. Par conséquent, si son conseil paraît faci­le à suivre, raisonnable et conforme à

ce qu’ils veulent faire, ils l’acceptent. Si ce n ’est pas le cas, ils considèrent soit que c’est un mauvais conseil soit que leur situation justifie le fait qu’ils constituent l’exception à ce conseil. C eux qui n ’o n t pas la foi peuven t penser qu’ils en tenden t simplement des hommes qui cherchent à exercer une influence dans un but égoïste. Ils vont se moquer et railler, comme l’a fait un homme appelé Korihor, en ces term es rapportés dans le Livre de Mormon:

«E t vous e n tra în e z a in s i ce peuple dans les folles traditions de vos pères, pour satisfaire vos propres désirs; vous les tenez , pour a insi dire, en état de servitude, pour vous assouvir des travaux de leurs mains, de sorte qu ’ils n ’osent pas lever les yeux avec h ard iesse , n ’o san t pas non plus jouir de leurs droits et pri­vilèges» (Aima 30:27).

Korihor prétendait, comme le font à tort des hommes et des femmes de­puis le début des temps, que suivre les conseils des serviteurs de D ieu c’est renoncer au droit divin à l’indé­pendance. Mais l’argum ent est faux p a rc e q u ’il d é fo rm e la r é a l i té . Lorsque nous rejetons les conseils qui viennent de Dieu, nous ne décidons pas d ’ê tre in d é p e n d a n ts des in ­fluences extérieures. Nous choisis­sons une autre influence. Nous reje­tons la protection d ’un Père céleste parfaitement aimant, tout-puissant et omniscient, dont le seul but, comme celui de son Fils bien-aim é, est de nous donner la vie éternelle, de nous donner tout ce qu’il a et de nous ra­m ener en famille chez nous dans le cercle de son amour. Lorsque nous rejetons ses conseils, nous choisissons l’in fluence d ’une au tre puissance, dont le but est de nous rendre m al­h e u re u x e t d o n t le m obile est la haine. Nous avons reçu de Dieu le don du libre arbitre. Ce n ’est pas le droit de décider d ’être indépendant de toute influence, mais le droit in ­aliénable de nous soum ettre à celui de ces pouvoirs que nous choisissons.

U ne autre erreur est de croire que la décision d ’accepter ou de ne pas accepter les conseils des prophètes n ’est rien d ’au tre que la décision

d’accepter ou non de bons conseils et d ’en bénéficier, ou de rester là où nous sommes. Mais la décision de ne pas accep ter les conseils des p ro ­phètes change le terrain mêm e sur lequel nous nous trouvons. Celui-ci devient dangereux. Le fait de ne pas accepter les conseils des prophètes diminue notre pouvoir d ’accepter à l’a v en ir les co n se ils in sp iré s . Le meilleur m om ent pour décider d ’ai­der Noé à construire l’arche était la première fois qu ’il l’avait dem andé. Chaque fois qu’il le dem andait après cela, chaque refus ne faisait que di­m inuer la sensibilité à l’Esprit. Et ainsi chaque fois sa demande parais­sait plus insensée, jusqu’à ce que la pluie tombe. Et à ce m om ent-là, il était trop tard.

Personnellem ent chaque fois que j’ai décidé de remettre à plus tard la mise en application de conseils inspi­rés ou que j’ai décidé que je faisais exception, je me suis rendu compte que je me mettais en danger. Chaque fois que j’ai écouté les conseils des p ro p h è tes , que j ’en ai re sse n ti la co n firm a tio n dans mes p rières e t qu’ensuite je les ai suivis, j’ai consta­té que je me mettais en sécurité. En chem in , j ’ai co n sta té que la voie avait été préparée pour m oi et que m es sen tie rs a v a ien t é té ap lan is . Dieu m ’avait conduit en sécurité le long d ’un chem in qui avait été pré­paré avec une sollicitude aimante, et parfois préparé longtemps à l’avance.

Le récit qui se trouve au début du Livre de M orm on est celui d ’un p ro p h è te de D ieu appelé Léhi. Il é tait aussi chef de famille. Dieu l’a averti qu’il devait mettre en sécurité ceux qui lui étaient chers. Ce qui est arrivé à Léhi est un symbole de ce qui arrive lorsque Dieu donne des conseils par l’in term édiaire de ses serviteurs. Dans la famille de Léhi, seuls ceux qui avaient la foi e t qui avaient eux-m êm es reçu la confir­m ation par la révélation o n t vu le danger et le chem in de la sécurité. Pour ceux qui n ’avaient pas la foi, l’expédition dans le désert paraissait non seulem ent insensée mais dange­reuse. C om m e tous les prophètes, Léhi, ju sq u ’au jo u r de sa m ort, a

L ' E T O I L E

28

Page 15: La famille : 2ème partie—Des prophètes et des apôtres ... · PDF fileHome Du ham, 1960, p. 258). ... p. 129]. [était alos et c [est maintenant un appel vibant à potége et

essayé de m ontrer à sa famille où se trouvait la sécurité.

Il savait que le Sauveur tient pour responsables ceux à qui il délègue les clefs de la prêtrise. Ces clefs s’ac­com pagnent du pouvoir de donner des conseils qui nous m ontreront le chemin de la sécurité. Ceux qui dé­tiennent les clefs ont la responsabili­té de m ettre les gens en garde même si leur conseil risque de ne pas être suivi. Les clefs sont déléguées le long d ’une ligne qui va du prophète aux familles et aux individus en passant par les responsables de groupes de membres de plus en plus petits. C ’est là une des façons que le Seigneur utilise pour faire d’un pieu un lieu de sécu rité . Par exem ple, je me suis tro u v é avec m a fem m e à une ré ­u n io n de p a ren ts co n v o q u ée par n o tre évêque qui est no tre voisin, pour nous m ettre en garde contre les dangers spirituels que ren co n tren t nos en fan ts . Ce que j ’ai en ten d u , était plus que la voix d’un ami plein de sagesse. Ce que j ’ai e n te n d u , c ’était un serviteur de Jésus-Christ, qui avait des clefs et qui s’acquittait de sa responsabilité de nous m ettre en garde e t qui nous transférait la responsabilité d ’agir. Lorsque nous honorons les clefs dans cette ligne d’autorité de la prêtrise en écoutant et en obéissant, nous nous attachons à un filin de sauvetage qui ne nous fera défaut dans aucune tempête.

N otre Père céleste nous aime. Il a envoyé son Fils unique pour q u ’il soit notre Sauveur. Il savait que dans la condition mortelle, nous courions de graves dangers, dont le pire vien­drait des tentations d’un Adversaire terrible. L’une des raisons pour les­quelles le Sauveur a donné les clefs de la prêtrise, c’est que ceux qui ont des oreilles pour entendre et la foi pour obéir puissent se rendre dans des lieux de sécurité.

Pour avoir une oreille attentive, il faut de l’humilité. Souvenez-vous de l ’a v e r t is s e m e n t la n c é p a r le Seigneur à Thomas B. Marsh. Celui- ci é ta it alors président du Collège des douze apôtres. Le Seigneur sa­vait que le président M arsh e t ses frè re s des D ouze s e ra ie n t m is à

l’épreuve. Il recom m anda de suivre les conseils. Il dit:

«Sois humble, et le Seigneur ton D ieu te c o n d u ira par la m a in e t exaucera tesprières» (D&A 112:10).

Le Seigneur ajouta un avertisse­m e n t qui s’applique à q u ico n q u e suit un prophète vivant:

«Ne vous exaltez pas, ne vous re­b e llez pas c o n tre m on se rv ite u r Joseph, car en vérité, je vous le dis, je suis avec lui et ma main sera sur lui; et les clefs que je lui ai données, et qui vous sont égalem ent destinées, ne lui seront pas enlevées avant que je vienne» (D&A 112:15).

Dieu nous donne des conseils, pas simplement pour notre sécurité, mais pour la sécurité de ses autres enfants que n o u s d ev o n s a im er. P eu de choses nous apportent une consola­tion aussi douce que le fait de savoir que nous avons été un instrum ent entre les mains de Dieu pour amener quelqu’un d’autre en sécurité. Cette bénédiction réclame généralement la foi nécessaire pour suivre les conseils lorsque c’est difficile à faire. D ans l’histoire de l’Eglise, nous avons un exemple en la personne de Reddick N ew ton Allred. Il faisait partie de l’éq u ip e de seco u rs en v o y ée p ar B righam Y oung pour ram en er les convois de charrettes à bras Willie et M artin. Lorsqu’une terrible tem pête se produisit, le capitaine Grant, capi­taine de l’équipe de secours, décida de laisser certains des chariots près de la Sweetwater River tandis qu ’il a lla it de l’av an t pour tro u v e r les convois de charrettes à bras. Q uand la tem pête com m ença à se déchaî­ner, m ettant les vies en danger, deux des hommes laissés à la Sweetwater décidèrent qu’il était insensé de res­ter là. Ils se dirent que les convois de charre ttes à bras s’é ta ien t installés quelque part pour l’hiver ou avaient péri. Ils décidèrent de retourner dans la vallée du lac Salé et essayèrent de persuader tous les autres de faire de même.

Reddick Allred refusa de bouger. Brigham les avait envoyés là-bas et son dirigeant de prêtrise lui avait dit de rester là. Avec plusieurs chariots remplis du ravitaillement nécessaire,

les autres prirent le chemin du retour. Chose plus tragique encore, ils firent également faire dem i-tour à chacun des chariots en provenance de Sait Lake City qu’ils rencontrèrent. Ils fi­rent faire demi-tour à 77 chariots qui refirent tout le chemin jusqu’à Little Mountain, où le président Young ap­prit ce qui se passait e t leur donna l’ordre de repartir. Lorsque le convoi Willie eut finalem ent été trouvé et eu t fa it l ’a ff lig ean te e sc a la d e de R ocky R idge, c ’é ta ie n t R ed d ick A llred e t ses chario ts qui l’a t te n ­daient (voir Rebecca Bartholomew et Léonard J. A rrington, Rescue of the 1856 H andcart Com panies, 1992, pp. 29, 33-34).

A c e tte co n féren ce , vous allez en tendre des conseils inspirés, par exemple celui d ’aller vers les n o u ­veaux m em bres de l ’Eglise. C eux qui on t la foi de R eddick N ew ton A llred c o n tin u e ro n t à offrir leu r am itié, même lorsque les gens au ­ront l’air de ne pas en avoir besoin ou q u ’elle n ’aura pas l’air de faire d ’effet. Ils persévéreront. Lorsqu’un nouveau membre arrivera au stade de l’épuisem ent spirituel, ils seront toujours là pour offrir des paroles gentilles et leur amitié. Ils ressenti­ro n t a lo rs la m êm e a p p ro b a tio n

J U I L L E T 1 9 9 7

29

Page 16: La famille : 2ème partie—Des prophètes et des apôtres ... · PDF fileHome Du ham, 1960, p. 258). ... p. 129]. [était alos et c [est maintenant un appel vibant à potége et

divine que frère A llred a ressentie lorsqu’il a vu les pionniers des char­rettes à bras approcher péniblem ent, sachant qu ’il pouvait leur offrir la sé­c u r i té p a rce q u ’il a v a it su iv i les conseils à un m om ent où c’était dif­ficile à faire.

B ien q u ’il n ’y ait pas de d o cu ­m en t qui l’a tte s te , je suis sûr que frère Allred a prié pendant qu ’il a t­t e n d a i t . Je su is c e r ta in q u e ses prières ont été exaucées. Il a su alors que le conseil de tenir bon venait de Dieu. Nous devons prier pour le sa­voir. Je vous promets que des prières pleines de foi telles que celles-là au­ront leur réponse.

Il nous arrivera de recevoir des conseils que nous ne pouvons pas com prendre ou qui semblent ne pas s’appliquer à nous, même après que nous aurons dûm ent prié et réfléchi. N e négligez pas les conseils, mais gardez-les dans votre cœur. Si quel­q u ’un en qui vous avez confiance vous rem etta it ce qui vous semble­rait n ’être rien d ’autre que du sable en vous garantissant qu’il s’y trouve de l’or, il serait sage de votre part de le g a rd e r u n c e r ta in tem p s dans vo tre m ain en le seco u an t légère­m ent. Chaque fois que j ’ai fait cela avec les conseils d ’un prophète, au b o u t d ’un c e r ta in te m p s , les paillettes d’or on t commencé à appa­raître et j’en ai été reconnaissant.

N o u s avons la b é n é d ic tio n de vivre à une époque où les clefs de la prêtrise sont sur la terre. Nous avons la b é n é d ic tio n de savoir vers qui nous to u rn e r e t com m en t éco u ter pour entendre la voix qui accomplira la promesse faite par le Seigneur qu’il nous rassemblera en lieu sûr. Je prie pour que vous et moi ayons le cœ ur hu m ble , que nous éco u tio n s , que nous priions et que nous attendions la délivrance que le Seigneur nous accordera à coup sûr si nous sommes fidèles. Je témoigne que Dieu, notre Père céleste, vit et nous aime. Nous sommes dans l’Eglise de Jésus-Christ. Il vit et il nous aime. Il est le chef de l’Eglise et notre Sauveur. Je témoigne q u e G o rd o n B. H in c k le y d é tie n t toutes les clefs de la prêtrise de Dieu.

Au nom de Jésus-Christ. Amen. □

«Un saint aMonte J. Broughde la p rés idence des soixante-dix

Tout m em bre doit prendre conscience dans l'Eglise.

I l y a q u e lq u e s an n é e s , j ’ai eu l’honneur d’être désigné pour faire partie de la présidence de l’inter- région d’Asie dont le siège se trouve à

Hongkong. Nos quatre jeunes enfants nous ont accompagnés, sœur Brough et moi, dans cette ville fascinante, où nous avons passé trois années très in­téressantes. Nos enfants étaient habi­tués aux grands espaces de l’O uest a m é ric a in , e t le fa it de v iv re à H ongkong leur a dem andé une im­p ortan te adap ta tion personnelle et émotionnelle. Nous avons passé bien des soirées assis à la table de la salle- à-manger de notre modeste apparte­m ent du treizième étage à essayer de les aider à surmonter leurs difficultés scolaires e t culturelles.

U n so ir , ap rès av o ir t ra v a illé ferme pendant plusieurs heures à ses devoirs, Kami, no tre dernière, qui a v a it a lors h u it ans, a d em an d é: «Papa, com m ent ça se fait qu ’on a été choisis pour aller à Hongkong?»

»

de la nature sacrée de son service

Ma prem ière réaction a été de dire avec u n e c e r ta in e d é s in v o ltu re : «Oh, on a eu de la chance, je crois.» Mais je pouvais voir au regard sincè­re de cette petite fille qu’elle voulait une réponse d ’adulte à sa question. A ce m om ent-là , en réfléch issan t aux difficultés q u ’im posait à no tre petite famille mon appel dans la prê­trise, il a fallu que je réfléchisse moi- même à la réponse.

Je m e su is ra p p e lé le jo u r , quelques années auparavant, où j ’ai d é c ro c h é le té lé p h o n e p o u r e n ­tendre la voix bien connue du prési­dent Kimball m ’appeler comme pré­sident de mission.

A près le coup de téléphone, j ’ai ép ro u v é de p ro fo n d s s e n tim e n ts d’incapacité. Nous étions, ma femme et moi, dans la tren ta in e , et nous avions six enfants. Je me souvenais de l’am our et du respect profonds que j’éprouvais et que j’éprouve tou­jours pour m on président de mission. Le président Kimball aurait-il pu se tromper? Est-ce que l’on se rendait bien com pte de ce que j’étais?

Quelques jours plus tard, on nous accordait un rendez-vous avec Rex D. Pinegar. Nous lui avons expliqué nos sen tim ents. Je me souviendrai to u jo u rs de sa ré p o n se . «F rère Brough, avez-vous le témoignage du c a ra c tè re d iv in de l’appel de nos prophètes et des autres dirigeants de l’Eglise?»

«Oui, ai-je répondu. Depuis ma plus tendre enfance, je crois au ca­ra c tè re sacré de l ’appel des d ir i­geants de notre Eglise. Du plus pro­fond de m on âme, je crois que le président Kimball est un prophète.»

L ' E T O I L E

30