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1 www.amourfoufilm.com FIÈVRE un film de ELFI MIKESCH DOSSIER DE PRESSE sur le tournage de

La fièvre

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www.amourfoufilm.com

FIÈVREun film de

ELFI MIKESCH

DOSSIER DE PRESSEsur le tournage de

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Luxembourg: Philipp Reimer AMOUR FOU [email protected].: (+352) 81 16 81 - 22GSM: (+352) 661 81 16 85 www.amourfoufilm.com

Contact de Presse:

FIÈVRE

début du tournage: 25.06.2013fin du tournage: 13.08.2013lieux de tournage: Wintrange (Luxembourg), Bruneck / Südtirol (Italie), Graz / Steiermark (Autriche), Novi Sad (Serbia)Sortie prévue pour: 2014

Autriche:Mahnaz Tischehapomat* büro für kommunikationTel.: (+43) (0)699 1190 22 [email protected](photos sur le site web sous downloads)

Dans les années 50, la jeune Franzi vit dans une petite ville avec ses parents. Pour elle, les photos font partie de sa vie, comme les livres d‘images font partie de la vie des autres enfants. Elle passe ses jours et ses nuits entre réalité et rêve avec les photos que son père a prises pendant son séjour au Maroc, en Algérie et en Tunisie avec la légion étrangère. Les photos sont mystérieuses et stimulent l‘imagination de Franzi, la fascination étant la compagne de l‘horreur. Les hallucinations du père dûes à la malaria deviennent le cauchemar de la fillette. Des années plus tard, la photographe Franziska quitte Graz en direction de Novi Sad, pour se mettre en quête de sa demi-soeur disparue, et les images de son enfance et les impressions de son voyage commencent à resurgir...

TOURNAGE

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CastEva Mattes

Carolina Luzia Cardoso

Martin Wuttke

Nicole Max

Sascha Ley

Luc Feit

André Jung

Oleg Zhukov

Marie Jung

Irena Abraham

Nilton Martins

Louis Wagner

Rade Kojadinovic

Elena Lakic

Marie-Paule von Roesgen

Zelimir Zilnik

Luc Lamesch

Andreas Patton

Aleksandra Pleskonjic

Igor Orovac

Goran Filipas

Vera Hrcan Ostojic

Konstantin Rommelfangen

Rielle Kill

Franziska

Franzi

père

mère

Madame Marguérite

Monsieur Charbon

Monsieur Briquet

homme tattoué

Maxi

Madame Sima

Berber Tilelli

frère

Monsieur Sima

petite-fille Sima

vieille femme dans le foyer

Homme dans l´église

apprenti du boucher

pasteur

Madame Dragica

chauffeur de taxi

neveu Sima

Maria

pacha

Mme Marguérite (vieille)

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ÉquipeRéalisatrice & scénariste

Chef-opérateur image

Chef-décoratrice

Chef-costumière

Chef-opérateur son

Chef-maquilleuse

Chef-monteur

Compositeur de la musique originale

Chef-machiniste

Chef-éclairagiste

Photographes de plateau

Directeur de production

1ier Assistant réalisateur

Régisseur général

Casting

Consultation dramaturgique

Executive Producer

Production

Producteurs

Elfi Mikesch

Jerzy Palacz

Christina Schaffer

Brigitta Fink

Hjalti Bager-Jonathansson

Béatrice Stéphany

Pia Dumont

André Mergenthaler

Laurent Wallerang

Helder Loureiro Alves Da Silva

Christophe Olinger, Laurent Weber

Joe Kotroczo

Jim Probyn

Lisy Knepper / Igor Orovac

Lisa Oláh

Kathrin Resetarits

André Fetzer / Alfie Lang-Král

AMOUR FOU Luxembourg

AMOUR FOU Vienna

Bady Minck

Alexander Dumreicher-Ivanceanu

Avec le soutien de:

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SynopsisFranzi, une fillette de 11 ans, porte un verre d’eau à son père, fiévreux et cloué au lit par le paludisme. Il lui ordonne de venir s’allonger à ses côtés.

Soixante ans plus tard : Franziska, désormais photographe reconnue, app-rend qu’elle a une demi-sœur qui vit en Serbie et part à sa recherche.

Des fragments de souvenirs commencent à remonter. La maison d’enfance de Franziska a quelque chose de magique. Les entrées lambrissées de bois, la serre enchantée… Madame Marguerite, l’élégante voisine, invite Franzi à écouter de la musique sur son gramophone.

Dans le train, Franziska étale devant elle des lettres, des photos de sa mère, et des clichés que son père a pris en Afrique du Nord, lorsqu’il servait dans la Légion étrangère.

Elle se souvient du jour où elle les a trouvées dans le bureau de son père. Qu’a-t-il vécu en Afrique ? Qu’a-t-il vu là-bas ? À partir de ces images, la pe-tite Franzi se bâtit un univers fantastique.

Au sein de la famille, l’ambiance est oppressante. Colérique, violent et im-prévisible, le père semble aussi flirter avec la fascinante voisine, Madame Marguerite, avec qui Franzi passe beaucoup de temps en dépit des remon-trances de sa mère.

Franzi se crée des amis imaginaires : Monsieur Charbon, serviteur de son père, lui raconte les campagnes militaires et les paysages inconnus ; Be-noît, médecin du bataillon, se promène avec elle dans la maison ; Madame Marguerite oscille de plus en plus entre personne réelle et créature onirique.

Franzi est témoin des rituels de mortification que s’inflige son père. Celui-ci lui explique qu’il a quitté les jésuites pour la Légion parce qu’il s’intéressait aux filles. Au même moment, Franzi est marquée par le « Récit des dix borg-nes », qui lui fait craindre de devenir aveugle lorsqu’elle commet un interdit.

Photos, souvenirs et imaginaire se confondent dans un même flux d’images, tandis que le train longe le Danube… Le père malade, la mère désemparée, Franzi qui culpabilise… Le piano-jouet que le père fracasse en mille mor-ceaux… Franziska enfouit son visage dans ses mains. Des haillons en feu. Des cadavres couverts de chaux. Une explosion dans le sable. Des décapitations.

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Arrivée en Serbie, elle commence ses recherches pour retrouver sa demi-sœur.

La violence de ses souvenirs culmine avec le coup d’éclat de son père, qui la soupçonne de vouloir le tuer et menace de se suicider. Contrainte de s’excuser, Franzi fait une crise de nerfs et se donne un coup de ciseaux.

Franziska réalise que la culpabilité se transmet comme un héritage. Elle se souvient encore de cette fête qui tourna au désastre lorsque Franzi et son frère jouèrent une scène de « baiser » : la mère en pleurs, le père brisé, et Marguerite qui quitte la maison pour toujours.

Au terme de son voyage, Franziska se retrouve face à une femme affaiblie, en chaise roulante, dont la voix n’est plus qu’un chuchotement… Elle reconnaît Madame Marguerite – et c’est elle, la demi-sœur qu’elle est venu chercher. Elle aura attendu longtemps la venue de Franziska.

Synopsis

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Note d´intention de la réalisatriceJ’étais en quête de lieux de tournage pour mon film FIÈVRE, quand j’ai croisé un chat.

Comme je lui demandais comment il s’appelait, il m’a répondu : « Aucune idée ». « Aucune idée » m’a alors précédée et, en toute innocence, m’a conduite à travers d’innombrables pièces, jusque dans un merveilleux jardin où se dressait une mystéri-euse verrière. Cet endroit exceptionnel, qui porte le nom de Château de Wintrange, a dépassé toutes mes attentes : il m’est apparu comme un rêve devenu réalité.

Grâce à son atmosphère si particulière, ce décor m’a ouvert des perspectives nou-velles et imprévues. Dans ce château, j’ai arpenté les pièces majestueuses et en-chantées de Madame Marguerite, mais aussi des pièces plus sobres, permettant le contraste. J’ai pu m’imprégner de la poésie de sa verrière, un lieu idéal pour mettre en scène l’enfance de Franzi, le personnage principal de FIÈVRE. Translucide et fragile, la verrière est le symbole de l’enfance par excellence. C’est dans la verrière que se noue un dialogue imaginaire entre les époques, c’est là que Franzi est en contact avec Fran-ziska, pendant que cette dernière voyage en train. Car même si Franzi et Franziska ne se rencontrent que par le biais cinématographique du montage, elles se trouvent pour nous dans une seul et même espace-temps. C’est là que résident le fantastique et le mystère, si importants pour que le film et l’univers de Franzi soient aussi envoûtants que je les imagine.

FIÈVRE est un entrelacs du présent et du passé. La réalité, le rêve et l’imaginaire se mélangent pour créer une imagerie emplie d’émotions. Franziska suit les traces de son père jusqu’à Novi Sad. Elle veut y retrouver sa demi-sœur Lina, dont elle ignorait l’existence. C’est un voyage dans le passé, dont Franziska espère qu’il fera toute la lumière sur un secret de famille.

L’histoire du père de Franzi pèse sur la famille comme une ombre obscure. Jeune, il s’engage dans la Légion étrangère, en Afrique du Nord. Il prend des centaines de pho-tos au Maroc, en Algérie, au Liban et en Syrie… De retour en Europe, il se marie et fon-de une famille destinée à mener une vie simple, bourgeoise, dans une ville d’Autriche. Mais le passé du père rattrape sans cesse toute la famille, et lorsqu’elle découvre ses photographies, sa fille Franzi s’en sert pour bâtir son propre monde imaginaire.

Visuellement, le film donne à Franzi l’espace nécessaire pour que la créativité de son imagination s’épanouisse pleinement, découvrant par là son identité. Elle veut échap-per à l’étreinte parentale, être libre, mais aussi satisfaire son désir de sécurité. Les personnages que Franzi rencontre dans son monde imaginaire sont des reflets du monde des adultes, que Franzi recompose à partir des fragments de récits et des photos de son père. Elle se sent particulièrement attirée et mise au défi par ce qui est interdit. Il y a un peu d’Alice au Pays des merveilles de Lewis Carroll dans le monde imaginaire de Franzi : ainsi le personnage de l’homme tatoué que Franziska rencontre dans le train est comme un lointain parent du Chat de Cheshire, qui sourit sans cesse et pose des devinettes. Et il semble que le « Jabberwocky » ait élu domicile dans la

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Note d´intention de la réalisatrice

cave de Franzi, comme le dragon dans le château d’Alice. L’imagination de Franzi a le pouvoir de résoudre les énigmes que lui pose l’existence. Ce qui est menaçant devient concevable, conscient. Il peut se modifier et se dissoudre.

Le concept musical attribue un univers sonore propre aux différents espaces et per-sonnages. Un point crucial réside bien sûr dans le traitement du personnage particu-lièrement musical qu’est Madame Marguerite, et notamment dans la composition de ses chansons.

LA FIÈVRE POUR RÉSISTER AU DOMINANT

La famille de FIÈVRE me rappelle celle de mon enfance, et le film pose des questi-ons qui m’habitent encore. Comment les enfants échappent-ils à la violence d’un joug autoritaire, comment apprennent-ils à se protéger ? Confrontés quotidiennement à l’agression et à la violence que les adultes peuvent déployer contre eux, il leur faut

beaucoup de temps pour réaliser ce qui leur arrive ou ce qu’on leur fait. Car à leurs yeux, ce qui est quotidien est normal, même lorsqu’il vire à l’horreur.

L’un des objectifs du film est de traiter du thème du silence et de la dissimulation au sein de la famille, de montrer les rapports de pouvoir et d’impuissance que les struc-tures autoritaires peuvent générer, et qui sont fortement représents dans le système social. Le fait de mettre en scène un imaginaire de prime abord enfantin révèle la force destructrice des circonstances de la guerre et leur caractère durablement négatif. Les répercussions de tels événements, partie intégrante du passé, persistent sous forme d’états psychiques profondément enfouis. Ce sont des peurs et des manques qui se transmettent de génération en génération, sous forme d’images familiales cachées. Le film vise à révéler ces images, à les rendre visibles.

La peur est un poison qui peut s’instiller comme une maladie dans un organisme. Le seul moyen de l’affronter de manière efficace, c’est de la regarder en face. Comment les enfants y parviennent-ils ? Comment est-ce possible pour une fillette de 11 ans ? Quels sont ses alliés, lesquels choisit-elle ?

Franzi développe une résistance naturelle à l’oppression autoritaire, mais ce faisant, elle s’expose aussi aux dangers que cette prise de conscience apporte avec elle. Le désarroi, la perte de repères, la fièvre. C’est seulement des années plus tard que Franziska voit le monde avec d’autres yeux, en tant que photographe. Elle veut mettre de l’ordre dans ce qu’elle a vécu dans son enfance, et découvre alors la violence dissi-mulée d’un possible abus. Elle se met en quête de sa demi-sœur et identifie les effets traumatisants de la guerre jusque dans le cercle étroit de la famille, et transmis de génération en génération.

SUR LA PISTE DU CHAT DU CHESHIRE

Avec FIÈVRE, je m’intéresse au rayon d’action de cette violence venue du passé. Un rayon d’action qui s’étend comme un tsunami, sous la surface, jusqu’à l’autre bout du monde, et qui se réactive pour réapparaître ultérieurement. Je m’intéresse aux structures qui agissent en dessous de la surface de la société. À leurs effets et à leurs conséquences, conséquences que l’on minimise souvent en les qualifiant de prescri-tes – conséquences traumatisantes.

La dramaturgie du film suit les structures d’une fièvre salutaire, fonctionnant au gré de l’activation de la mémoire et de la capacité à rêver du public. En conséquence, FIÈ-VRE ne se limite pas à une narration linéaire et conventionnelle, il s’agit aussi d’aller vers un langage cinématographique poétique. Pas de FIÈVRE sans rêve ni prise de conscience.

Franzi, alias Franziska, se lance sur la piste du chat du Cheshire.

Elfi Mikesch

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Elfi Mikesch D‘où vous est venue l‘inspiration pour le film FIÈVRE ?

Les photos et mon imagination à partir de ces photos. J’ai des photos de l’époque 1925 et 1935 de l’Afrique du Nord, de la Syrie, et du Liban, des photos que mon père a rapportées de la légion étrangère française. Pour un enfant, ces photos peuvent faire apparaître un monde exotique et inconnu, mais aussi l’horreur, parce qu’elles ont été prises pendant les conflits sanglants de cette époque. Je me souviens par exemple de la guerre du Rif de 1921 à 1926. Les enfants voient les images avec un regard différent de celui des adultes. Une perception et une expérience différentes à l‘égard des images, c’est ça que je veux traiter. Pour les enfants, il y a beaucoup de choses incompréhensibles, qui se passent chez les adultes. C‘est le sujet de FIÈVRE. D‘ailleurs, Kathrin Resetarits, conseillère dramaturgique du scénario de FIÈVRE, m’a beaucoup aidée.

Au cœur du scénario se trouve le monde affectif de la petite Franzi. Com-ment décririez-vous son caractère ?

À onze ans, Franzi veut comprendre le monde, elle veut de la clarté, elle pose des questions désagréables. Elle est très curieuse, elle est avide de savoir et elle ne suit pas les règles. Elle ouvre les portes fermées. Franzi a une ima-gination débordante, qui est parfois macabre et avec laquelle elle essaie de combattre l‘horreur. Franzi a de l’humour.

Son père est un vétéran de la guerre. Quel est le sens de la guerre dans l’histoire de FIÈVRE ?

La guerre a toujours un effet à long terme. Les guerres se diffusent parmi des générations entières, comme un venin insidieux, même si la guerre est terminée depuis longtemps. Le danger de nouvelles guerres existe. Les con-séquences et les dégâts sont toujours catastrophiques. Dans le film, je le montre comme un état de fièvre, qui contamine toute la famille. Le père est un homme qui a connu les champs de bataille et il en rapporte cette fièvre. Toute la famille est affectée. L’enfance de Franzi se déroule en 1952. À l’exemple de la famille, cette petite partie de la société, on peut simplement montrer les causes de l’agression et de l’oppression. Les afflictions et les actes de violence sont la nature de la guerre, et ils émergent dans les famil-les et dans la population civile comme conséquences brutales du corollaire guerrier.

Entretienavec

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La relation entre Franzi et son père est marquée par l‘abus et préoccupe Franzi encore à l‘âge adulte. Qu’est-ce que cette histoire signifie pour vous ?

Le film raconte de l’abus entre le père et Franzi, elle est confrontée à une si-tuation, dont elle doit se libérer elle-même, pour rester saine d‘esprit. Franzi est toute seule. Elle pose des questions aux adultes. Elle remet en cause les adultes. „Qui est l’ennemi ?“, „Qu’est-ce qu’ils ont fait avec l’ennemi ?“, „Pourquoi ?“ – ce sont les questions que posent les enfants. Les images de la guerre sont des images de la mort. Dans le monde de Fran-zi, il y a ces images et aussi leurs protagonistes. Les images l’accompagnent toute sa vie, la font souffrir ; comme adulte Franziska remet aussi les images en question, celles qu’on voit tous les jours dans les médias et sur internet.

Quelle signification ont les lieux pour l’histoire et le voyage de Franziska ?

Franziska voyage à Novi Sad en Serbie. Pedrovaradin est la vieille forteresse de l‘autre côté du Danube. C’est la recherche de traces de Franziska dans un passé enfoui, mais aussi son point de vue sur les blessures encore douloureu-ses de la guerre en Yougoslavie. Ainsi, il y a des relations imaginaires, mais aussi des relations très concrètes entre l’Europe et l’Orient et les ponts entre les deux.

FIÈVRE est l’histoire d’une photographe, qui se met en quête de son passé. Quel rapport personnel avez-vous, en tant que photographe, cadreuse, au-teure et cinéaste, à son voyage ?

D’entrée, FIÈVRE était un voyage. Je ne pouvais l’imaginer que comme un vo-yage. Un voyage intérieur et un voyage extérieur. Je suis toujours en voyage, tout comme dans le film. L’imagination, c’est voyager.

FIÈVRE parle beaucoup du souvenir et de la documentation par la photogra-phie. Quelle pouvoir est-ce que la photographie a pour vous?

L’imagination permet de remettre en ordre les pensées, et la photographie, pour moi, c‘est pareil. Je suis entourée d‘impressions les plus diverses, je tra-vaille avec elles, avec l‘univers parallèle des images, auquel j’ajoute d‘autres images. Pourquoi des images en plus ? Pour ne pas oublier les images, qui sont importantes pour moi. Les images sont la langue des choses. Grâce à elles, nous voyons le temps.

Eva Mattes et Martin Wuttke jouent les premiers rôles. Comment les avez-vous choisis ?

Eva Mattes a lu le livre et elle a trouvé des points de repère personnels. Elle est très engagée, notamment politiquement. Sa voix a une force d’expression émotionelle intense, elle est un vrai calibre, ce qui est éminemment impor-tant pour ce rôle. Il y a trois ans, j’ai rencontré Martin Wuttke par hasard à Berlin, dans la Grolmanstrasse, avec Werner Schroeter. J’ai su immédiatement, que Martin Wuttke était la représentation idéale du père.

Elfi Mikesch

Entretienavec

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La photographe qualifiée, née à Judenburg (AT) en 1940, s´est aussi fait connaître comme cadreuse, réalisatrice et productrice. Depuis l´année 1976, Elfi Mikesch réalise des films de cinéma. Elle travaille comme cadreuse, entre autre pour et avec Werner Schroeter, Rosa von Praunt-heim et Monika Treut.

Elfi Mikesch

Réalisatrice & scénariste

RÉALISATRICE (sélection)

2013 FIEBER (Spielfilm in Vorbereitung)2011 MONDO LUX – Die Bilderwelten des Werner Schroeter /

Dokumentarfilm2010 JUDENBURG FINDET STADT / Dokumentarfilm2008 ZISTERNEN – ISTANBULS VERSUNKENE PALÄSTE / Doku-

mentarfilm2005 HAHNEMANNS MEDIZIN / Dokudrama2002 DIE STRASSE DER TROUBADOURE / Dokumentarfilm2001 MON PARADIS / Dokumentarfilm2000 DIE MARKUS FAMILY / Dokumentarfilm1999 KA-HEY / Dokumentarfilm1997 VERRÜCKT BLEIBEN, VERLIEBT BLEIBEN / Doku-

mentarfilm1995 GEFÄHRLICHE ORTE / 4 kurze Spielfilme 1989 MAROCAIN / Spielfilm 1985 VERFÜHRUNG: DIE GRAUSAME FRAU / Spielfilm

(mit Monika Treut)1984 DAS FRÜHSTÜCK DER HYÄNE / Kurzfilm1984 DIE BLAUE DISTANZ / Kurzfilm1982 MACUMBA / Spielfilm1980 WAS SOLL‘N WIR DENN MACHEN OHNE DEN TOD /

Dokumentarfilm1979 EXECUTION: A STORY OF MARY / Fotofilm1978 ICH DENKE OFT AN HAWAII / Dokumentarfilm

CADREUSE (sélection)

2011 NABOKOV PROJEKT / Harald Bergmann 2009 ROSAS HÖLLENFAHRT / Rosa von Praunheim2008 MEINE MÜTTER / Rosa von Praunheim2008 TOTE SCHWULE – LEBENDE LESBEN / Rosa von Praunheim 2006 BRINKMANNS ZORN / Harald Bergmann2005 MADE IN TAIWAN / Monika Treut

D‘ANUNZIOS HÖHLE (Part) / Heinz EmigholzDEN TIGERFRAUEN WACHSEN FLÜGEL / Monika Treut

2003 LES PARENTS TERRIBLES / Josée DayanPASSION HÖLDERLIN / Harald Bergmann

ICH BIN DER EIFFELTURM / Lilly Grote

2002 DEUX / Werner Schroeter2001 KRIEGERIN DES LICHTS / Monika Treut DENK ICH AN DEUTSCHLAND / Peter Lilienthal2000 FÜR MICH GAB‘S NUR NOCH FASSBINDER / R. v. Praunheim1999 DER EINSTEIN DES SEX / Rosa von Praunheim GENDERNAUTS / Monika Treut1997 DAILY CHICKEN / Lilly Grote1996 POUSSIERES D‘AMOUR / Werner Schroeter1994 OUT OF AMERICA / Michael Klier1992 FEMALE MISBEHAVIOUR / Monika Treut1991 MALINA / Werner Schroeter MY FATHER IS COMING / Monika Treut1990 A IDADE MAJOR / Teresa Villaverde1988 DIE JUNGFRAUENMASCHINE / Monika Treut1986 ANITA - TÄNZE DES LASTERS / Rosa von Praunheim1986 DER ROSENKÖNIG / Werner Schroeter 1985 EIN VIRUS KENNT KEINE MORAL / R. v. Praunheim1972 LEIDENSCHAFTEN / Rosa von Praunheim

PRIX, DISTINCTIONS, RÉTROSPECTIVES

2011 Filmcasino Wien: Elfi Mikesch Retrospektive2011 Diagonale Graz: Elfi Mikesch Retrospektive Diagonale Kamerapreis für Bildgestaltung

Mondo Lux2010 Friedrich Wilhelm Murnau Filmpreis zusam-

men mit Werner Schroeter2006 Deutscher Kamerapreis: Verleihung der Ehren-

kamera 2005 Freunde der Deutschen Kinemathek Berlin: Elfi

Mikesch Retrospektive 2001 Elfi Mikesch Programmreihe auf 3sat 1998 IFF Barcelona: Großer Dokumentarfilmpreis

für Verrückt bleiben, verliebt bleiben Stipendium Villa Aurora Los Angeles1997 IFF Minsk: Großer Dokumentarfilmpreis für

Verrückt bleiben, verliebt bleiben IFF Minsk: Preis für die beste Regie für

Verrückt bleiben, verliebt bleiben 3sat Dokumentarfilmpreis für Verrückt bleiben,

verliebt bleiben1992 Deutscher Kamerapreis für Malina1991 San Francisco International Lesbian & Gay

Film Festival: Frameline Award1986 Deutscher Kamerapreis für Der Rosenkönig1980 Deutscher Filmpreis: Filmband in Gold für

Execution: A Story of Mary1978 Deutscher Filmpreis: Filmband in Silber für

Ich denke oft an Hawaii

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Jerzy Palacz

Chef-opérateur image

Filmographie (sélection)

2013 Visions of Reality, Gustav DEUTSCH2012 Naked Opera, Angela CHRISTLIEB

Never Die Young, Pol CRUCHTEN2010 Empire me, Der Staat bin ich, Paul POET2009 Pianaomnia, Lilian FRANCK/ Robert CIBIS2007 Midsummer Madness, Alexander HAHN2006 Perl oder Pica – Kleine Geheimnisse. Pol CRUCHTEN2005 Rule of Law, Susanne BRANDSTÄTTER2003 Donau, Dunaj, Duna, Dunav, Dunarea, Goran REBIC

Jesus, du weißt, Ulrich SEIDLAfrica Representa, Harald FRIEDL

2002 Im Anfang war der Blick, Bady MINCK2001 Freaky, Gabriele NEUDECKER

Kronen Zeitung, Nathalie BORGERS2000 Punishment, Goran REBIC1999 Models, Ulrich SEIDL

Ceija Stojka, Karin BERGER1997 Busenfreund, Ulrich SEIDL1996 Jugofilm, Goran REBIC

Hausbesorger, Stephan WAGNER1995 Vorwärts, Susanne FREUND

Mécanomagie, Bady MINCK1994 Halbe Welt, Florian FLICKER1992 Am Rande der Welt, Goran REBIC

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Christina Schaffer

Chef-décoratrice

2012 Post Partum Schatzritter Belle du Seigneur La vie d‘une autre 2011 Hot Hot Hot Anduni - Fremde Heimat Der Solist (short) Ibijazi (short) Imparfait du subjectif (short) I Zero (short) 2010 Schockela Knätschgummi a brong Puppelcher (documentary) Dernier étage gauche gauche Nous trois 2009 House of Boys II Dust X on a Map (short) Réfractaire La différence, c‘est que c‘est pas pareil Humains 2008 Les dents de la nuit 2007 Josh (short) 2006 IvoEva (short) 2005 Masz na imie Justine I Butterflies (short) Starfly (short) 2004 Europäische Visionen (segment „The Language School“) Autobahnraser 2002 Your Chicken Died of Hunger

Art Director

2010 Schockela Knätschgummi a brong Puppelcher (documentary) 2008 Luftbusiness 2004 Tempesta 2003 Das Mädchen mit dem Perlenohrring 2002 Dog Soldiers

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BrigittaFink

Chef-costumière costumes

2013 Fieber - E. Mikesch2012 Der stille Berg - E. Gossner2010 Der Atem des Himmels - R. Bilgeri2007 Polly Adler - Eine Frau sieht rosa - P. Huemer2005 Das Weihnachts-Ekel - J. Vilsmaier2002 August der Glückliche - J. Vilsmaier

assistance costumes

2013 The Missionary - B. Komákur2012 George - J. Lang2011 Das andere Kind - U. Egger2011 Tatort - Kein Entkommen - F. Eder2010 Anonymous - R. Emmerich 2009 Die Hebamme - Bergwehen -D. Hirtz2008 Das weiße Band - M. Haneke2007 John Rabe- F. Gallenberger2007 Nordwand - P. Stölzl2006 Afrika, mon amour - C. Rola2006 Klimt - R. Ruiz2005 Agathe kann‘s nicht lassen - Staffel 1 - H. Metzger2005 Kabale und Liebe - L. Haußmann2005 Mozart - Ich hätte München Ehre gemacht - B. Fischerauer2004 Apollonia - B. Fischerauer2003 Tatort - Tod unter der Orgel - W. Bannert2003 Familie auf Bestellung - U. Egger2003 Die Rückkehr des Tanzlehrers - U. Egger2002 Le Temps du loup - Wolfszeit - M. Haneke2001 Andreas Hofer 1809 - Die Freiheit des Adlers - X. Schwarzenberger2001 Spiel im Morgengrauen - G. Spielmann2001 Die Wasserfälle von Slunj - P. Patzak2001 Epsteins Nacht - U. Egger2000 Trautmann - Teil 1 - Wer heikel ist, bleibt übrig - H. Sicheritz2000 Probieren Sie‘s mit einem Jüngeren - M. Kreihsl2000 Die Klavierspielerin - M. Haneke1999 Die Verhaftung des Johann Nepomuk Nestroy - D. Berner1999 Gripsholm - X. Koller1998 Klinik unter Palmen - Staffel 3 - O. Retzer

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Eva Mattes

Franziska Depuis l’âge de douze ans, l’actrice autrichienne, Eva Mattes (*1954), fait du théâtre. Elle est connu comme une des actrices les plus importantes du nou-veau cinéma allemand et dans les grands théâtres germanophones. Depuis 1966, elle a joué dans plus de 200 films de cinéma et de télévision et des mi-ses en scènes de théâtre. En 1970, Mattes a joué dans le film ‚o.k.’ de Michael Verhoeven, qui raconte une histoire vraie de la guerre au Vietnam et qui a suscité beaucoup d’agitation et d’émotion. En 1972, elle a été engagée au ‚Deutsches Schauspielhaus’.

Mattes travaille, entre autre, avec les réalisateurs Peter Zadek, Rainer Wer-ner Fassbinder, et Werner Herzog. À Hambourg, elle à joué Shakespeare et Ibsen, tout en jouant dans des films comme ‚Stroszek’, ‚Les Larmes amères de Petra von Kant’ et ‚Woyzeck’. A la télévision, elle incarne depuis 2002 la commissaire Klara Blum dans ‚Tatort’, une série policière très populaire en Allemagne. Eva Mattes enregistre aussi des livres audios, fait des doublages et, depuis 2006, donne des concerts en tant que chanteuse.

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Carolina LuziaCardoso

Franzi Carolina Cardoso (*2002) habite à Vienne avec sa famille et va à l’école au Renngasse, un lycée avec une filière musicale et créative. Après quelques spectacles de danse et quelques séances photos pour des publicités, „FIÈVRE“ est sa première expérience professionelle au film.

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Martin Wuttke

père Martin Wuttke (*1962), acteur et réalisateur allemand, fait sa formation de comédien au Figurenkolleg et au conservatoire d’art dramatique Westphalien à Bochum. Il joue dans de nombreux théâtres germanophones, tels que le ‚Voksbühne am Rosa-Luxemburg-Platz’, le ‚Berliner Ensemble’, le ‚Schau-bühne am Lehniner Platz, le théâtre Allemand et le théâtre de l’Ouest à Berlin, le théâtre Allemand et le ‚Thalia-Theater’ à Hambourg, le théâtre publique à Stuttgart, le ‚Freie Volksbühne’ à Berlin et le ‚Schauspiel’ à Francfort. De 1995 à 1996, il a brièvement dirigé le ‚Berliner Ensemble’. D’ici parvient également une de ses œuvres les plus célèbres: De 1995 à aujourd‘hui, il a joué le rôle-titre dans plus de 300 représentations de la pièce de Heiner Mül-ler ‚La Résistible Ascension d’Arturo Ui’ de Bertolt Brecht.

Wuttke travaille avec des réalisateurs reconnus, comme Frank Castorf, Chris-toph Schlingensief, Christoph Marthaler et Rene Pollesch. Depuis 2008, avec Simone Thomalla, il fait partie de l’équipe des enquêteurs dans ‚Tatort Leip-zig’, une série policière allemande très populaire. Depuis 2009, il est membre du collectif du Burgtheater à Vienne. Son plus grand succès international à ce jour a été la rôle d’Adolf Hitler dans ‚Inglorious Basterds’ de Quentin Taran-tino.

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NicoleMax

mère Nicole Max (*1961), actrice luxembourgeoise, fait ses études tout d’abord en lettres modernes et des études de théâtre à la Sorbonne à Paris. De 1983 à 1986, elle fait sa formation de comédienne à l’École Acteur-Createur, aux Ate-liers du Théâtre du Quartier d’Ivry et au Grenier.

Max parle couramment français, allemand et luxembourgeois et travaille dans chacune de ces langues. Elle joue dans les théâtres importants en France, en Allemagne et au Luxembourg, et elle participe souvent à des productions des films internationaux.

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Sascha Ley

MadameMarguérite

Depuis que l’actrice, chanteuse et compositrice allemande-luxembourgeoise a terminé sa formation à Saarbrücken et à Amsterdam, elle a joué dans plus que 50 œuvres dramatiques, entre autres ‚West Side Story’, ‚La Ménagerie de Verre’ et, à guichets fermés en Autriche, en Allemagne et en Luxembourg dans le one-man-show ‚Ce Soir: Lola Bleu’. Le répertoire de Ley comprend le classique, le moderne, le drame et la comédie, avec une préférence particu-lièrement pour les rôles ambivalents. Ley joue dans plus de 20 films interna-tionaux, entre autre dans la rôle de Lore Jonas dans le film ‚Hannah Arendt’, qui a reçu de nombreux prix.

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Luc Feit

MonsieurCharbon

Après sa formation de comédien à Stuttgart, Luc Feit (*1962), l’acteur luxem-bourgeois, a fait ses débuts au théâtre ‚Berliner Volksbühne’ à Berlin. Par la suite, il a joué au Théâtre de la Colline à Paris ainsi que le Kapuzinertheater à Luxembourg.

Feit a travaillé avec les réalisateurs Niklaus Schilling, Pol Cruchten et Andy Bausch dans leurs films de cinéma et a également joué dans plusieurs films et séries de télévision.

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André Jung

MonsieurBriquet

André Jung (*1953), un acteur luxembourgeois, fait partie de l’ensemble du ‚Münchner Kammerspiele’ depuis 2004. En 1981 et en 2002, le magazine du théâtre ‚Theater Heute’ l’a nommé ‚acteur de l’année’. En 2000, il a reçu le prix dramatique de Hambourg et en 2009 le prix de Nestroy à Vienne.

De 1973 à 1976, Jung a fait sa formation de comédien à l’école publique de la musique et des arts vivants à Stuttgart. Ensuite il a travaillé dans plusieurs théâtres, surtout à Hambourg et à Zurich. En plus du théâtre, il travaille aussi au cinéma, à la télévision et il enregistre des livres audios.

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AMOUR FOU Luxembourg49-51, rue de Warken 9088 Ettelbrück Luxembourg Tel.: (+352) 81 16 81 / Fax: - [email protected]

AMOUR FOU ViennaLindengasse, 321070 Wien ÖsterreichTel.: (+43) 199 499 11 - 0 / Fax: - [email protected]

producteurs:Bady Minck & Alexander Dumreicher-Ivanceanu

Contact Production:Christian Mü[email protected] Tel.: (+43) 199 499 11 - 24GSM: (+43) 699 190 001 93 (AT) (+352) 661 997 321 (LU)

Production:

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Fondé en 1995 à Luxembourg et en 2001 à Vienne, AMOUR FOU Luxembourg et AMOUR FOU Vienna, réalisent des long-métrages, documentaires et court-métrages avec des partenaires internationals, sourtout européens, pour un marché international.

AMOUR FOU aspire à dépasser les limites, d‘être pionnier dans son esthétique, dans sa production et dans sa stra-tégie de distribution. La société met son accent sur le cinéma d´auteur et sur l´écriture de chaque réalisateur avec lequel elle collabore. Les sociétaires d‘AMOUR FOU sont Bady Minck et Alexander Dumreicher-Ivanceanu.

en production:

FIEBER / FIÈVREUn long-métrage de Elfi MikeschSortie prévue pour 2014

THE GIACOMO VARIATIONS Un long-métrage de Michael SturmingerProduction: AMOUR FOU Vienna (AT), ALFAMA FILMS (FR), X Filme Creative Pool (DE)Sortie prévue pour 2014

AMOUR FOUUn long-métrage de Jessica HausnerProduction: Coop99 (AT), AMOUR FOU Luxembourg (LU),Essential Films (DE)Sortie prévue pour 2014

MAPPAMUNDIUn film science-docu-fiction de Bady MinckProduction: AMOUR FOU Vienna (AT), AMOUR FOU Luxembourg (LU), Oikodrom (AT)Sortie prévue pour 2014

filmographie: (sélection)

LE GRAND CAHIER / DAS GROSSE HEFTUn long-métrage de János Szász (basierend auf dem Roman von Agota Kristof)Production: Hunnia Film (HU), Intuit Pictures (DE), AMOUR FOU Vienna (AT), Dolce Vita (FR)première mondiale: Karlovy Vary IFF 2013Prix: Großer Preis / Grand Prix Crystal Globe & Europa Cinema Labels Award - Karlovy Vary IFF 2013

HANNAH ARENDTUn long-métrage de Margarethe von TrottaScript: Pamela Katz & Margarethe von TrottaProduction: Heimatfilm (DE), AMOUR FOU Luxembourg (LU), Mact Film (FR), Metro Communications Ltd. (IL)première mondiale: Toronto International Film Festival 2013Prix: Silberne Lola (Bester Film), Beste Hauptdarstellerin (Barbara Sukowa) - deutscher Filmpreis 2013 Preis der Jury & Publikumspreis - Festival international du Film d‘histoire Pessac 2013 Silver Spike Award - Festival von Valladolid 2013 u.v.a. DIE 727 TAGE OHNE KARAMOEin Dokumentarfilm von Anja SalomonowitzProduction: AMOUR FOU Vienna (AT)première mondiale: Forum Berlinale 2013

NAKED OPERAUne documentationRégie: Angela Christlieb / Script: Patricia Fürst, Philipp ReimerProduction: AMOUR FOU Luxembourg (LU), Heimatfilm (DE) première mondiale: Berlinale Panorama 2013Prix: Heiner-Carow Preis - Berlinale Panorama 2013

AMOUR FOU Vienna / Luxembourg