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www.fondation-georges-truffaut.org www.facebook.com/FondationGeorgesTruffaut La Fondation Georges TRUFFAUT encourage la création de JARDINS THERAPEUTIQUES destinés aux ENFANTS SOUFFRANT DE HANDICAPS Depuis sa création, au printemps 2011, la Fondation d’Entreprise Georges TRUFFAUT s’est donnée pour mission de favoriser le bien-être de l’humain grâce au végétal, autour de 3 axes d’intervention : le thérapeutique, l’insertion, le pédagogique. Elle dédie son 1 er dossier de presse thématique à la cause des enfants souffrant de handicaps, à laquelle elle est particulièrement sensible, pour démontrer les bienfaits du végétal sur leur épanouissement, pour mettre en avant des hommes et des femmes qui consacrent leur vie à améliorer celles de ces enfants, pour redonner espoir à des familles, pour rappeler à toutes les associations que la Fondation peut les soutenir dans leur démarche. De manière générale, les enfants sont très sensibles à la nature. Quand ils sont atteints d’autisme ou de troubles psychotiques, leur sensibilité est exacerbée. On constate lors des ateliers d’hortithérapie auxquels ils participent que cela les éveille et leur procure de grandes émotions communicatives, les valorise et leur donne confiance en l’avenir. Si le soutien financier permet à une association de faire aboutir un projet, c’est la sincérité de l’échange, l’enthou- siasme partagé entre la Fondation (par l’intermédiaire de ses Ambassadeurs en magasin) et l’association qui permettent de valider définitivement le financement d’un projet, puis d’en assurer la pérennité. « Ce qui anime la Fondation, c’est la simplicité et la volonté de bien faire. Sentir la terre, l’humus, c’est comme sentir l’humanité. » Daniel JOSEPH, Directeur de la Fondation La Fondation Georges TRUFFAUT soutient les projets dans lesquels les enfants sont les 1 ers ac- teurs du jardin. Observer n’est pas suffisant, il est nécessaire de mettre les pieds et les mains dans la terre ! La pratique du jardinage, en adéquation avec un pro- tocole médical ou simplement avec soi-même, per- met à l’enfant de donner sens à ses journées, de se sentir utile en prenant soin d’une plante, de cultiver la patience en observant la croissance des végétaux, de stimuler tous ses sens, de développer un esprit créatif et observateur. Association PEP 35 Association PEP 35

La Fondation Georges TruFFauT encourage la création de ... · La Fondation d’entreprise Georges TRUFFAUT leur a apporté son soutien à deux reprises pour permettre ... indépendamment

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www.fondation-georges-truffaut.orgwww.facebook.com/FondationGeorgesTruffaut

La Fondation Georges TruFFauTencourage la création de JarDINS THEraPEuTIQuES destinés auxENFaNTS SOuFFraNT DE HaNDICaPSDepuis sa création, au printemps 2011, la Fondation d’Entreprise Georges TRUFFAUT s’est donnée pour mission de favoriser le bien-être de l’humain grâce au végétal, autour de 3 axes d’intervention : le thérapeutique, l’insertion, le pédagogique.

Elle dédie son 1er dossier de presse thématique à la cause des enfants souffrant de handicaps, à laquelle elle est particulièrement sensible, pour démontrer les bienfaits du végétal sur leur épanouissement, pour mettre en avant des hommes et des femmes qui consacrent leur vie à améliorer celles de ces enfants, pour redonner espoir à des familles, pour rappeler à toutes les associations que la Fondation peut les soutenir dans leur démarche.

De manière générale, les enfants sont très sensibles à la nature. Quand ils sont atteints d’autisme ou de troubles psychotiques, leur sensibilité est exacerbée. On constate lors des ateliers d’hortithérapie auxquels ils participent que cela les éveille et leur procure de grandes émotions communicatives, les valorise et leur donne confiance en l’avenir.

Si le soutien financier permet à une association de faire aboutir un projet, c’est la sincérité de l’échange, l’enthou-siasme partagé entre la Fondation (par l’intermédiaire de ses Ambassadeurs en magasin) et l’association qui permettent de valider définitivement le financement d’un projet, puis d’en assurer la pérennité.

« Ce qui anime la Fondation, c’est la simplicité et la volonté de bien faire. Sentir la terre, l’humus, c’est comme sentir l’humanité. »Daniel JOSEph, Directeur de la Fondation

La Fondation Georges TRUFFAUT soutient les projets dans lesquels les enfants sont les 1ers ac-teurs du jardin. Observer n’est pas suffisant, il est nécessaire de mettre les pieds et les mains dans la terre !

La pratique du jardinage, en adéquation avec un pro-tocole médical ou simplement avec soi-même, per-met à l’enfant de donner sens à ses journées, de se sentir utile en prenant soin d’une plante, de cultiver la patience en observant la croissance des végétaux, de stimuler tous ses sens, de développer un esprit créatif et observateur.

Association PEP 35

Association PEP 35

La Fondation Georges TruFFauT donne la parole à 2 aCTEurS PIONNIErS DE L’HOrTITHéraPIE en France Le premier jardin thérapeutique en France est « l’atelier potager /fleurs » créé en 1997 à l’hôpital de jour de La Pitié Salpêtrière. Ce sont Anne Ribes et le Professeur David Cohen qui font vivre ce projet. La Fondation d’entreprise Georges TRUFFAUT leur a apporté son soutien à deux reprises pour permettre son agrandissement en novembre 2012 puis mars 2013.

•RencontreavecleProfesseurDavidCohen,enchargeduservicedepsychiatriedel’enfantetdel’adolescentdel’hôpitaldelaPitiéSalpêtrière.

Pourquoiexiste-t-ilunservicedepsychiatriepourenfantsàLaPitiéSalpêtrière?C’est pour des raisons essentiellement historiques, puisque La Salpêtrière est très orientée vers les maladies du système ner-veux et les maladies mentales. Ainsi, dans les années 35-40, quand la psychiatrie infantile est née, le premier service installé d’abord à l’hôpital Vaugirard puis à l’hôpital Necker est rapi-dement arrivé à la Salpêtrière pour devenir une chaire de psy-chiatrie infanto-juvénile, sous la direction de Georges Heuyer. Aujourd’hui, on se retrouve avec le plus gros dispositif hospi-talier (50 lits d’hospitalisation temps plein, 40 places de jour, une école, des activités ambulatoires très spécialisées) et donc nous sommes incontournables dans la discipline(…).

Commentcetateliers’est-ilmisenplaceàLaSalpêtrière?La création d’une activité « jardin » découle d’une rencontre entre le Professeur Michel Basquin et Anne Ribes alors infirmière. Passionnée de jardins et de paysages, elle a souhaité orien-ter son activité professionnelle autour de cette spécificité très originale à cette période. Ils ont donc décidé de débuter cette activité en 1997 pour des enfants autistes avec une perspective à la fois éducative et d’apprentissage de la vie.

Quelestlebénéficedujardinsurlesenfants?Surlepersonnelsoignant?Les activités de jardinage apportent, aux enfants qui sont en grande difficulté de développement et à leurs familles, des pos-sibilités d’avoir un projet commun à partager et surtout à voir grandir (…). Je crois qu’il y a une temporalité très spécifique, de la graine jusqu’à la plante adulte, qui nous permet de ren-voyer un certain nombre de choses à l’enfant.Il y a aussi un esthétisme dans le jardin et une fragilité qui rend la chose précieuse. Cela est très important, pour nous, parce que les enfants que nous recevons ont souvent le sentiment d’abandon, de rejet et manifestent une forme de fragilité dans leur façon d’être, indépendamment de leur pathologie. Ils ont souvent une mauvaise estime d’eux-mêmes et ont beaucoup de reproches à faire au monde des adultes, ils estiment qu’ils ne se sont pas bien occupés d’eux, de manière réelle ou fantasmée.

Finalement la métaphore de notre objectif de soin, indépendam-ment du jardin, c’est celle que je viens de vous décrire, c’est à dire que nous essayons de dire aux enfants (…), que nous sommes là pour nous donner du temps avec eux, qu’ils sont comme cette plante fragile mais qu’en même temps ils peuvent progresser et que ce progrès mène vers une meilleure estime d’eux-mêmes.

LEs six TyPEs dE hAndicAPs rEconnus :

• Les handicaps mentaux : ils correspondent le plus souvent à un déficit intellectuel et se distinguent des handicaps psychiques.`

• Les handicaps psychiques : ils renvoient à des troubles et maladies d’ordre psychique (schi-zophrénie, psychose…).

• Les handicaps physiques : ils comprennent les handicaps moteurs, mais aussi les défaillances des organes (insuffisances cardiaques ou respiratoires, par exemple).

• Les handicaps sensorieLs : ils réunissent à la fois les déficiences auditives et visuelles.

• Le poLyhandicap : il s’agit d’un handicap lourd qui associe des déficiences motrice et intellectuelle sévères, auxquelles peuvent s’ajouter d’autres types de défaillances.

(source handicap information)

daniel Joseph et Professeur david cohen

•RencontreavecAnneRibesdel’associationBELLESPLANTEScrééeen1997,àlasuited’uneétudemenéedansdifférentshôpitauxParisiensetproposantd’ydévelopperdesactivitésdejardinageaveclesmalades.

Commentdéfinissez-vousun«jardinthérapeutique»?Nous n’utilisons pas le terme « jardin thérapeutique », trop ambigu, et qui pourrait laisser penser que le jardin se prescrit comme un médicament, ou qu’il sert de lieu à des gymnas-tiques contraignantes, alors que son usage est beaucoup plus complexe et fonctionne par l’appropriation et le dialogue au sein du vivant. Nous posons comme hypothèse, appuyée par les re-cherches les plus récentes en neurosciences, que les rythmes de la vie, dans leur complexité, sont garants de notre santé. L’activité au jardin met en œuvre de nombreuses interactions (lumière, exercice, perceptions sensorielles) qui constituent une sorte de « dialogue au sein du vivant » qui remonte à nos ori-gines les plus anciennes. Offrir à des personnes, des enfants en particulier, objets de soins constants, l’occasion de devenir des « soignants » à part entière à l’égard du monde végétal, favorise la création de ce dialogue, le jardin devenant ainsi une sorte de « Tiers soignant », d’une infinie variété, d’une infinie tolérance pour des personnes souffrant précisément de troubles de la communication ou de l’humeur. Le jardin est un espace de li-berté et de plaisir susceptible de leur permettre d’améliorer leur santé et en tout cas leur rapport quotidien à la vie et au monde.

Pourquelstypesdepatientset/oudepathologiesconseillez-vouslapratiquedujardinage?Le jardinage adapté, avec l’aide de personnes formées à l’hor-tithérapie (ce qui n’existe pas en France, mais est courant aux états-Unis) peut être proposé aux personnes souffrant de di-verses formes de troubles de l’humeur, de la communication ou du comportement, comme l’autisme, les syndromes de déficits cognitifs liés au vieillissement (démences, Alzheimer) les handi-caps dus à des lésions cérébrale (AVC, accidents traumatiques), aux personnes souffrant de psychoses ou de syndromes post traumatiques.

Enquoiconsistentlesactivitésaujardinaveclesenfants?Elle s’organisent de façon très simple, suivant le rythme des saisons, mettant en valeur le développement de la vie végé-tale, de la graine à la fleur ou au fruit, des soins nécessaires au « bonheur » des plantes, arrosage, désherbage et à l’apprécia-tion de leurs signes de reconnaissance, formes, parfums, goûts. Chaque séance adopte ainsi un rituel, on s’habille en consé-quence, bottes ou chapeaux de soleil, explication de l’activité du jour, ouverture de la cabane, choix des outils, et se termine par une dégustation de tisane ou de petits fruits issus du jardin.

Pensez-vousquelesjardinsthérapeutiquespeuventfairepartiedestraitementsetêtreconsidérésàtermecommeunsoinàpartentière?En aucun cas l’activité jardin ne peut résulter seulement de la prescription mais elle doit s’accompagner d’une réelle appro-priation. En ce sens, et en quelque sorte bien distincte des autres thérapies pratiquées au sein de l’institution (médica-ments, rééducation, etc.), elle devient un soin à part entière et devrait être exercée par un personnel compétent formé à l’hortithérapie. La place du corps médical est évidemment es-sentielle, les personnes impliquées dans l’atelier jardin doivent participer aux réunions de synthèse pendant lesquelles on éva-lue les progrès.

L’horTiThErAPiE :créé à partir du mot « hortus » (qui signifie jardin) et du mot thérapie, c’est vers la fin du 19è siècle que les prémices de l’hortithérapie apparaissent en Angle-terre et aux états-unis. c’est une pratique qui s’ap-puie sur le jardinage pour créer un échange, stimuler les sens des malades et les aider à progresser vers un mieux-être physique ou psychologique.

L’hortithérapie se développe de plus en plus dans les unités médicales spécialisées, qui traitent les enfants souffrant de handicaps mentaux ou de troubles psy-chologiques. dans ce contexte, le jardin devient un lieu de médiation et de partage, un support de travail pour les malades par le biais d’activités, éventuel-lement mis en place par des animateurs, et enca-drées par des professionnels formés qui constatent les bienfaits de ces programmes. Les résultats de cette activité dépendent de la communication entre le corps médical et les animateurs jardin.

Anne ribes

Témoignages d’enfants

Les projets soutenus par la Fondation Georges TruFFauTLa Fondation a déjà soutenu 7 projets d’associations œuvrant pour la cause d’enfants handicapés. Si les objectifs restent les mêmes, l’enseignement à retenir vient de la richesse et de la diversité des dossiers : • Différents handicaps, psychologiques ou physiques ;• Auprès de bébés, d’enfants ou d’adolescents ;• A un niveau local ou national ;• Associations intervenant dans un lieu hospitalier extérieur ou gérant leur propre structure ;• Toutes tailles d’établissements : ici, de 5 à 100 enfants.

Pour soumettre un projet à la Fondation Georges TruFFAuT :

La Fondation Georges TruFFAuT accompagne fi-nancièrement des associations de Loi 1901 ou des organismes à but non lucratif dans leurs actions.un comité projets se réunit régulièrement pour exa-miner les dossiers d’inscription qui sont déposés sur www.fondation-georges-truffaut.org, sélectionner les projets soutenus et définir le montant de l’apport financier.

La Fondation Georges TruFFAuT privilégie les pro-jets à proximité des jardineries TruFFAuT où les col-laborateurs, Ambassadeurs de la Fondation, peuvent assurer un bon suivi du projet, apporter des conseils de jardinage, dans un esprit de convivialité et solidarité.

En 2 ans, la Fondation a financé plus de 80 projets, soutenus au quotidien par plusieurs centaines d’Am-bassadeurs déjà convaincus et investis dans cette mission.

pour déposer un dossier ou découvrir tous les projets soutenus, rendez-vous sur www.fondation-georges-truffaut.org

Association PEP 35(Saint-Malo, 35)

L’association pEp 35, née en 1929, gère plusieurs établissements sociaux et médico-sociaux dans le département d’Ille-et-vilaine. Les enfants accueillis ou accompagnés par ces établissements et services peuvent présenter des difficultés sociales, des han-dicaps sensoriels et/ou intellectuels, des troubles de l’apprentissage et/ou du comportement.

Le projet soumis à la Fondation à l’automne 2012 s’ap-pelle « Le Champ des Indiens ». Il s’agit d’un projet de ferme pédagogique, écologique et intergénérationnelle mis en place avec l’Institut Médico-Educatif des hautes-Roches recevant des enfants déficients intellectuels, situé à Saint-Malo (35).

« Au départ, il n’y avait rien. Un an et demi plus tard, avec le soutien des Ambassadeurs de la Fondation (magasin de Saint-Jouan des Guérets), 42 enfants et adolescents de l’institut, de 6 à 14 ans, ont pu participer aux nom-breuses activités proposées par les animateurs. » Anne diouF, l’une des deux éducatrices.

Les bienfaits expérimentés à travers la jouissance de ses jardins sont multiples et vitaux :• l’amélioration de la qualité de vie et de la santé des pa-tients (qualité du sommeil, réduction des médicaments nécessaires, appétit, amélioration de la fonction cogni-tive et de la capacité d’attention, réduction du stress et de l’angoisse, pression sanguine plus basse, exposition aux vitamines D à travers le soleil..);• le bien-être de tous les usagers (possibilité de socia-lisation, d’intégration et d’interaction sociale, prendre soin de soi et des autres, retrouver l’estime de soi,…);• une qualité d’environnement de travail et un regain de motivation du personnel.

Association PEP 35 Association PEP 35

Association ESPOIR AUTISME 94(Villecresnes, 94)

L’Association ESpOIR AUTISME 94 est née de l’idée de créer un lieu au carrefour des méthodes compor-tementales, éducatives et psychanalytiques. Le centre maternel Etoile, une école privée pour enfants autistes, a en ce sens ouvert ses portes en septembre 2011 et accueille cinq enfants de 3 à 7 ans, à plein temps de 9h30 à 17h30.

C’est un lieu propice au développement des compé-tences de l’enfant par la mise en œuvre d’une pédago-gie adaptée et structurée, et d’une prise en charge thé-rapeutique étayée par des procédés créatifs, prenant en compte les dimensions corporelles et sensorielles. Autour des enfants il y a des psychologues, des insti-tuteurs, des kinésithérapeutes, des sophrologues, des éducateurs, etc.

« En Avril 2013, la Fondation Georges TrUFFAUT a sou-tenu la création d’un Jardin dans le but de créer un nou-vel atelier destiné aux enfants accueillis.La Fondation a joué un rôle majeur, car elle est venue à notre rencontre, nous a écoutés, conseillés et de là, est né le projet de jardin thérapeutique. »

Tina BEnTo, Présidente de l’association

Association BELLES PLANTES(Hôpital de La Salpêtrière, 75)

La Fondation Georges TRUFFAUT était en contact avec cette association depuis sa création et entretient une relation régulière, aussi bien dans le soutien de projets thérapeutiques que dans le partage d’idées. pour plus d’informations sur ce projet, voir les deux interviews.

« La Fondation apporte une reconnaissance à notre tra-vail et une aide matérielle indispensable à la réalisation de nos projets. Son aide en communication est égale-ment valorisante pour tous les participants. »

AnnE riBEs, Fondatrice de l’association

Association AVERTI LES GALOPINS(Cergy, 95)

AVERTI est une association de parents d’enfants han-dicapés moteurs créée en 1994 dont la réflexion est la suivante : plus la prise en charge est précoce et de qualité, plus nous optimisons les chances d’amoindrir le degré final du handicap.Sa mission a été de créer ce jardin éducatif « Les Ga-lopins », un lieu unique dans le Val d’Oise permettant d’accueillir des enfants handicapés moteurs ET des enfants valides âgés de 15 mois à 6 ans, encadrés par des éducatrices, ergothérapeutes et kinésithérapeutes.

Ce jardin thérapeutique est une continuité entre l’éduca-tif et le rééducatif, et permet par des projets individua-lisés, de suivre une scolarité dans les meilleures condi-tions possibles.C’est aussi un facteur de socialisation, car tous, han-dicapé ou valide, partagent des activités de jardinage, se découvrent les uns les autres et apprennent la tolé-rance.

« Ce jardin est un merveilleux outil de sensibilisation dès le plus jeune âge à la nature sans laquelle nous ne pou-vons vivre. Encore MErCI à nos jeunes paysagistes et à la Fondation de nous avoir permis de mettre en œuvre cette expérience. »

claudie WArGniEr, directrice

Association PAPILLONS BLANCS(Saint-Cloud, 92)

L’association a pour but, en liaison avec l’Union des As-sociations de parents d’Enfants Inadaptés (U.N.A.p.E.I.) et l’Association Départementale d’Aide pour l’Enfance Inadaptée (A.D.A.p.E.I.) des hauts-de-Seine, d’apporter aux familles l’appui moral et matériel indispensable, de développer entre elles, l’esprit d’entraide et de solida-rité nécessaire, mais également de venir en aide à ces familles par des informations et des conseils, de pro-mouvoir et de mettre en œuvre tout ce que pourrait être nécessaire pour le meilleur développement physique, intellectuel et moral de leurs enfants.

« Nous avons eu la joie l’année dernière, de recevoir une subvention de la part de la Fondation Georges TrUF-FAUT. Cette somme nous a permis d’investir dans 6 carrés potagers, donnant réellement forme à notre pro-jet d’atelier de jardinage. »

christine souFFLET, éducatrice

Association Averti Les Galopins

HôPITAL THéOPHILE ROUSSEL(Montesson, 78)

Le Centre hospitalier Théophile Roussel est un éta-blissement public interdépartemental de santé mentale (spécialisé en psychiatrie générale et en psychiatrie in-fanto-juvénile).

La Fondation Georges TRUFFAUT a offert, par l’inter-médiaire de l’association BELLES pLANTES, le Jar-din présenté par TRUFFAUT au Grand palais lors de l’événement l’Art du Jardin (juin 2013) à l’hôpital afin que les équipes puissent mener à bien leur projet d’hortithérapie.

En fonction de leur capacité, certains enfants ont pu utiliser des outils pour préparer la terre à recevoir les plants, participer à la plantation, aux arrosages régu-liers. pour d’autres, c’était « être là », « être avec », « par-tager », « sentir et ressentir » notamment pour les en-fants souffrant des troubles de la communication. Tous ont participé avec bonheur et fierté à leurs récoltes et à la dégustation. Chaque membre de l’équipe a pu intervenir dans la mise en œuvre du projet.- pour le médecin, c’est un atelier thérapeutique supplé-mentaire qui crée du dynamisme dans les soins d’au-tant plus qu’il est à l’extérieur. - pour le cadre de santé, ce projet a été fédérateur et source de motivation et de plaisir pour les soignantes et les enfants. - pour les soignantes, c’est la possibilité de mener un atelier thérapeutique commun à toute l’équipe, ou cha-cune a pu trouver sa place, mettre en commun des idées, des objectifs et aussi prendre du plaisir tous en-semble (petits et grands).- pour la direction des soins, c’est un véritable décloi-sonnement des unités de soins, une opportunité de travailler ensemble (professionnels de santé, services techniques, jardiniers).

« Depuis juin 2013, l’hôpital de jour pour enfant ‘Mises C’ bénéficie d’un espace thérapeutique supplémentaire grâce à l’aide de la Fondation d’Entreprise Georges TrUFFAUT. Ce projet était envisagé depuis plusieurs années mais il manquait de ressources pour pouvoir voir le jour. »

didier siGLEr, directeur de la qualité et gestion des risquescoordinateur général des activités de soins

FONDATION SANTé DES éTUDIANTS EN FRANCE (Sceaux, 92)

La Fondation FSEF, fondée en 1923 sur l’initiative de l’Union Nationale des étudiants de France (UNEF), a pour but de concourir à la protection de la santé des étudiants et des élèves du premier et du second degré, dans la continuité de leurs études ou de leur formation professionnelle.Le projet de la FSEF se déroule dans l’un de ses 12 établissements sanitaires, la Clinique Dupré, située à Sceaux (92). Il s’agit d’un établissement psychiatrique pour des adolescents et jeunes adultes (15-25 ans) ayant une capacité d’accueil de 153 lits et places.La partie du jardin, qualifiée de jardin d’expression, per-met à chacun de proposer ses idées, de participer à la vie du jardin, d’y apporter une dynamique de change-ment, tout en respectant le travail et les envies d’autrui. Il s’agit donc de trouver sa place, de se faire une place dans le groupe. La Fondation Georges TRUFFAUT, en novembre 2013, a permis de donner une dimension nouvelle et bien plus importante à ce projet en ayant les moyens financiers d’acquérir des matériels qui vont permettre un dévelop-pement complet du projet.

« Notre établissement accueille des patients adoles-cents souffrant de troubles psychiatriques et psycholo-giques graves mais stabilisés et permettant une scolari-sation, une insertion sociale et professionnelle. Le jardin, tel que nous l’évoquons, est particulièrement adapté à ces patients. »

Blandine chArrEL, directrice

CONTACT FONDATION :DanielJOSEPH

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CONTACT PRESSE : PAMPLEMOUSSEPRESSECAROLINEMILLION

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0677745594

hôpital Théophile roussel