Gazette de

Ne pas jeter ! Merci de déposer cette gazette après lectureau Kiosque (stand info) ou dans l’un des bars.

#LaSemo14

C’est bien connu, le temps passe trop vite quand on s’amuse ! Ce week-end, cet adage est une nouvelle fois démontré puisque c’est déjà l’ultime jour de LaSemo. Il n’est pas en-core temps de s’affliger puisque, heureuse-ment, cela signifie qu’il y a encore un jour entier pour profiter de toutes les surprises que nous avons préparées pour toi. Pour ces dernières heures, on te promet encore quelques très beaux instants à vivre en famille ou entre amis. Aujourd’hui, la tête d’affiche des petits ouvrira La Clairière. Aldebert, dont tu peux découvrir l’interview dans ces pages, revient à LaSemo avec son spectacle pour enfants (et adultes). Avant d’entamer ces quelques heures de bon-heur, c’est le moment idéal de programmer les spectacles que tu n’as pas encore eu l’occa-sion d’aller voir. L’univers éphémère fermera ses portes ce soir après trois jours de fête. Profites-en jusqu’au bout !

Ce n’est pas pour rien que LaSemo est considéré comme une grande fête familiale. C’est un événement tout public, où chaque génération trouve son compte. Pas forcément dans les mêmes activités (quoique…).

13 juillet 2014

Coup de coeur

Loin des télés et des écrans dont sont devenus dépen-dants les enfants, le kamishibai est un théâtre d’images d’origine japonaise. Tout au long du conte, des images dé-filent sur un petit théâtre en bois. Les illustrations se mêlent au récit et on se laisse embarquer par les rebondissements et les aventures de ces personnages fantastiques. Laisse-toi tenter, les belles histoires peuvent faire rêver les petits comme les grands.Les Dimanches Oranges se sont installés à LaSemo pour une édition exceptionnelle. Pour ceux qui ne connaissent pas encore le concept, c’est «LE nouveau rendez-vous cu-rieux, chill et vivant pour terminer le week-end en beauté». Au programme, un concert de Moha et une projection du palmarès des films d’animations des étudiants de dernière année de l’école nationale supérieure des arts visuels de La Cambre. Découvre également une expo d’illustrations de Sarah Fitton ainsi qu’un atelier de création de headbands et pochettes de téléphones à partir de vieilles fringues.

Grosse émotionLes habitués de LaSemo atten-daient avec impatience le pas-sage de Cédric Gervy, une des figures du festival. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils n’ont pas été déçus. Pas plus d’ail-leurs que les curieux qui se sont approchés de la petite scène ce samedi, en fin d’après-midi.C’est sous les acclamations et les « Joyeux anniversaires » que Cédric Gervy entrait en scène (parce qu’on vous le donne en mille, le chanteur fêtait son qua-rante-deuxième anniversaire).« C’est la première fois que mon concert est traduit en live en langues des signes », se ré-jouissait-il, désignant, Cindy, la souriante traductrice du jour. Il y avait également d’autres raisons de se féliciter. Le public était pré-sent en masse et reprenait en cœur les chansons. Ou sautait dans tous les sens. Ou les deux. Cédric Gervy ne le cachait pas, il était ravi d’être présent « Sans jouer les démagos, il n’y a qu’à LaSemo que je suis accueilli comme ça », souriait-t-il. Et de

préciser à plusieurs reprises qu’il avait attendu avec impatience de présenter certaines de ses nouvelles créations au public local. « Je salue tous ceux qui ont eu le tort de se trouver aux Ardentes ce soir », plaisantait l’artiste. Qui, dans ses textes à la fois amusants et très sérieux, se moquait avec talent de Wali-bi, rappelait la tâche difficile des profs- son métier par ailleurs- s’inquiétait de notre monarchie et s’amusait de l’engouement autour des Diables Rouges. Bref, on peut parler d’une grosse réussite pour ce concert qui s’est achevé dans l’émotion générale, tant pour Cédric Gervy (ovationné et sous les « Joyeux anniversaires », encore et tou-jours) que pour ses fans, ravis du show proposé. Comme le disait l’artiste « Il y a des jours qui nous rappellent que c’est bon d’être en vie. Aujourd’hui en fait définitivement partie. » Sen-timent totalement partagé par le public.

Edito

#LaSemo14

« J’ai été impressionné par LaSemo »C’était la première fois que Patrice foulait la scène de LaSemo. C’est après un show très applaudi que le chanteur nous a ren-contré. Il était facile de deviner qu’il était ravi.Qu’as tu pensé de cette première ex-périence LaSemo ?C’était vraiment très cool. Je découvre pe-tit à petit les décors, notamment celui du château. Je n’ai qu’une chose à dire « Bien joué ». On remarque tout de suite qu’il y a un soin apporté aux détails. Il y a des fleurs un peu partout, on sent que l’organisation a tenu à ce que ce soit joli. Ce n’est pas cou-rant, dans les festivals. Bon nombre d’entre eux sont trop commerciaux pour prêter at-tention à ce genre de choses. L’un des pre-miers festivals auxquels j’ai participé avait lieu en Suisse et il y avait le même genre de soin dans les décors. Je ne l’ai jamais oublié. Parce qu’ils n’étaient pas obligés de proposer un décor aussi agréable. La scène était très sympa et l’ambiance aussi. Je me suis vraiment bien amusé.Et la rencontre avec le public de LaSe-mo, comment s’est-elle passée ?Très bien. J’ai découvert un public familial, ce qui me plaît énormément. Cela devrait être comme ça plus souvent. Ils partagent

une même passion. Et ce n’est pas com-mun, en Occident, de voir plusieurs géné-rations d’une même famille partager leur goûts musicaux. Je trouve ça vraiment génial. Honnêtement, je suis impressionné.Ce soir, c’est la finale de la Coupe du Monde. Avoue, tu seras à fond derrière l’Allemagne !J’ai pour habitude de suivre les matchs de l’Allemagne. Mais quand l’équipe ne mérite pas de gagner, je suis tout à fait capable de supporter ses adversaires. Par exemple, à la fin du match contre le Ghana, j’estimais que l’Allemagne devait perdre. Cela dit, au-jourd’hui, je pense que l’Allemagne va mas-sacrer l’Argentine.

Sortez couverts !Modèle à filet ou en tissu, tu auras le look grâce à nos casquettes. Elles existent en différents coloris que tu peux assortir à ta tenue. Porte-la à la mode Swag ou à la mode Baseball.

Casquette fashion : 10 jetons Casquette tissu : 12 jetons

BackstageDans les riders envoyés par les artistes, les pe-tites blagues sont parfois de rigueur au milieu des longues listes techniques. C’est notam-ment le cas parmi les demandes de l’équipe d’Oldelaf concernant le potentiel repas à leur servir. « Si le groupe arrive après 14h, leur de-mander s’ils ont bien mangé. Si le groupe arrive après 18h, c’est qu’ils ont vraiment bien man-gé. Si le groupe n’arrive pas, c’est la merde.» Rien de tel qu’un petit sourire au milieu d’exi-gences. Du côté d’Aldebert, une précision est de rigueur: «toute l’équipe aime découvrir les produits du terroir de votre région». A LaSemo, ils sont plutôt bien tombés.De passage à LaSemo, outre leur concert, certains artistes invités se voient confier une seconde mission à remplir : planter un arbre. Cette année, ce sont des nouveaux cotonéas-ter et millepertuis qui vont dorénavant peupler le parc d’Enghien grâce à la participation des chanteurs comme GiedRé ou encore Saule. Au total, dix arbustes seront plantés.

La photo du jour

Un cortège de manifestants hurlant des slogans de droite (voire encore plus à droite) a-t-il sa place à LaSemo ? Toujours, quand il s’agit d’ironie et de second degré afin de passer un message percutant.

Le caricaturiste Philippe Ghyssens présent ce week-end à LaSemo réalise quelques dessins du festival. Découvre ici Jean Jean croqué durant l’une de ses présentations. D’autres dessins seront à retrouver dans la Gazette de lundi.

#LaSemo14

Aldebert : « J’ai trouvé ma voie »Pour sa seconde venue à LaSe-mo, Aldebert débarque avec sa soucoupe volante pour présen-ter son spectacle pour les plus jeunes « Enfantillages 2 ». Il at-territ dans La Clairière à 15h ce dimanche. Entretien avec celui qui s’est redécouvert en visant ce nouveau public.Comment est née cette en-vie de proposer un spectacle pour enfant ?Cela remonte au début des an-nées 2000. Je travaillais dans une école primaire en tant qu’édu-cateur. Au départ, ce ne devait être qu’une parenthèse mais elle ne s’est pas vraiment refermée. C’est devenu très important pour moi. Je me suis beaucoup épa-noui dans ce répertoire. Il y avait déjà beaucoup de thématiques liées à l’enfance dans mes chan-sons pour adultes.Lors de vos concerts, on ne sait pas très bien si ce sont les parents ou les enfants qui chantent le plus fort ?L’album et le spectacle visent clai-rement un public familial. Il y a éga-lement des titres qui s’adressent aux parents comme « Le p’tit veut faire de la trompette ». Dans les autres chansons, il y a

généralement une deuxième lec-ture qui les touche et on a d’ail-leurs des adultes qui viennent aussi sans enfant aux concerts. En outre, en tant qu’adulte, j’ai envie d’exprimer ma sensibilité, je ne me transforme pas en enfant.Pour un artiste, quelle est la différence entre un public d’enfants et d’adultes ?Le jeune public est plus sincère, on sait tout de suite ce qu’il pense. Il y a aussi une vraie fraî-cheur dans l’énergie, même s’il faut parvenir à la canaliser. Les enfants ne connaissent pas en-core les codes des adultes pour les concerts. Du coup, lors des spectacles que nous donnons en après-midi dans des cadres sco-laires, il y a 1000 gamins surexci-tés sans adulte. C’est une toute autre ambiance.En te tournant vers les en-fants, tu as modifié ta façon de faire des chansons ?Je pense, même si on a pas tou-jours autant de recul sur ce qu’on fait. Ce n’est pas plus facile parce que je veux rendre les choses riches. Avec les chansons pour enfants, on peut plus facilement partir dans l’imaginaire et aller acheter un dragon à Jardiland.

J’évoque maintenant des réalités qui parlent aux enfants avec des thèmes comme l’école et les co-pains.Malgré tout, tu n’hésites pas à utiliser du vocabulaire com-plexe ?Ma volonté est de favoriser l’échange parents-enfants. Que face à un mot qu’il ne comprend pas, le gamin interroge ses pa-rents. J’ai connu ça étant petit avec les chansons de Brassens.Reviendras-tu un jour à la chanson pour adulte ?En tout cas, je ne refermerai

pas la parenthèse des chan-sons pour enfants. J’ai trouvé ma voie en proposant une mu-sique “jeune public” auquel on est pas forcément habitué. Je n’ai pas envie d’infantiliser mais d’être rock’n’roll, humoristique ou même poétique. Je n’ai pas fermé la case « adulte » car j’ai encore des sujets que je veux aborder qu’il n’est pas possible de proposer aux enfants. Je vais continuer à écrire mais peut-être que je proposerai mes textes à d’autres artistes.

ConcoursGagne deux entrées au showcase de Balimurphy (ainsi qu’à la réception VIP) qui se déroule ce samedi à 18h30 ou un CD de tes artistes préférés en répondant à la question suivante: Dans le jeu de la page 4 de cette Gazette, quel mot à retrouver ne se trouve pas dans la grille ? Envoie ta réponse et ton nom à gazette@lasemo.be ou par sms au 0479.69.72.60. Tirage au sort parmi les bonnes réponses.

Copa Para QuemHarmonica en bouteilleLes fans de foot trépignent d’im-patience. L’événement qu’ils attendent depuis quatre ans, la finale de la Coupe du Monde, a lieu ce soir. Pas d’inquiétude, le match qui oppose l’Allemagne et l’Argentine sera diffusé dès 21h aux Acacias. Si ce sport ne t’intéresse guère ou que tu es interpellé par les répercutions de cet événement sur la situation des Brésiliens, le documentaire Copa Para Quem (ce qui signifie « Pour qui est cette Coupe du Monde ? ») ne te laissera pas in-différent. Rendez-vous au ciné-ma à 18h30 ou 20h30 pour en savoir plus. Ce film passionnant

fait le tour de quatre thématiques qui sont au coeur des débats encadrant l’événement: l’expul-sion de populations, le tourisme sexuel, le réveil du mouvement social et les enfants des rues. Deux journalistes se sont ren-dus dans la région de Fortaleza, l’une des plus pauvres du pays, quelques mois avant le début du tournoi pour mettre en avant les dessous de ce rassemblement sportif. La réalité des habitants est bien loin de celle montrée lors des matchs. L’occasion de mesurer la différence entre les images montrées au monde et la réalité d’une ville cachée.

LaSemo, c’est aussi l’occa-sion de prendre le meilleur des déchets sur lesquels la plupart d’entre nous n’auraient jeté qu’un regard un peu dégoû-té. Ainsi, il est possible de trier en s’amusant grâce à un tapis mobile, eco friendly, sur lequel on dispose les déchets, que les motivés peuvent directement placer dans la poubelle appro-priée.Les plus jeunes (ou les plus grands qui ont envie de retom-ber en enfance) ont l’occasion de transformer des déchets en instruments de musique à la Lutherie Sauvage. Avec de

vieux morceaux de plastique, il est possible de créer une trom-pette, un harmonica, une flûte ou encore un tambour. De quoi se lever dans la joie et la bonne humeur. Ou pas. Tentés par des objets un peu moins bruyants ? L’espace enfants permet égale-ment de confectionner des jeux de sociétés, toujours sur base de matière à recycler.Le recyclage ne s’arrête pas à ces activités. Les commerçants présents sur le site doivent utili-ser le moins d’emballages pos-sible et proposer de la vaisselle biodégradable.

#LaSemo14Editeur responsable : Samuel Chappel • Rédactrice en chef : Anne-Laure Nonat • Journalistes : Anne-Laure Nonat, Letizia Virone • Photographes : Romain Bottemanne, Benjamin Charlier, Gaetan Chekaiban, Sandrine Danniau, Alex Sanchez • Graphisme : Benjamin Charlier • Mise en page : Pierre Van Rooten (© LaSemo 2014)

Clairière

Village futur simple

Itinérants

Pavillon

Les Acacias

Fanfares

Cour d’honneur

Tour

Cabaret de la butte

15 : 00

13 : 00

12 : 30

23 : 00

21 : 45

18 : 45

20 : 00

18 : 15

15 : 30

17 : 15

17 : 30

13 : 45

14: 45

22 : 30

19 : 30

16 : 00

20 : 00

Aldebert

Circo Kot

Les Cigognes

Balimurphy

Les HIppos

Le Livre Passe Têtes

Oldelaf

Flamingo Road

Trou’vers

Balade Contée

Boulevard des Airs

Le Livre Passe Têtes

La Position du Missionnaire

Les Allumés

Balade Contée

Centre Fame’s

Trou’vers

16 : 30

15 : 00

12 : 30

21 : 30

18 : 15

19 : 00

20 : 00

14 : 45

02 : 00

Big Noise

Circo El Grito

Fanfare d’Enghien

Alice Francis

Zievereir Street Orchestra

Chicos y Mendez

Circo El Grito

Zievereir Street Orchestra

Zievereir Street Orchestra

19 : 00

13 : 30

18 : 30

15 : 00

18 : 00

16 : 15

21 : 15

17 : 00

20 : 00

Cirque Démocratique de la Belgique

Le sortilège de la tour

Le sortilège de la tour

Les Caméléons

Les Caméléons

L’Homme Cornu

L’Homme Cornu

Freddy Tougaux

Freddy Tougaux

Bienvenue, welcome au CabaretPour cette septième édition de LaSemo, une nouvelle scène est apparue : Le Cabaret de la Butte. Prends un verre et installe-toi à l’une des tables. Ici, l’humour est au programme.Ce dimanche, Freddy Tougaux te propose de plonger dans sa vision de la société. Celui qui s’est fait remarquer dans «La France a un incroyable talent» va te prouver qu’il n’a pas que sa chanson «ça va d’aller» à te présenter. Accompagné d’un trompettiste, il va te plon-ger dans son univers de Monsieur et Madame Toutlemonde.Ce monologue invite au dialogue et à l’inté-raction avec le public. Tout le week-end, et encore ce dimanche, les Caméléons squat-tent la Butte pour un spectacle d’improvision.

Comme toujours dans ce style de spectacle, tu as ton mot à dire. Les comédiens ont no-tamment pour mission de placer dans leurs squetchs les citations proposées par les spectateurs.Tu n’as pas le temps de t’ennuyer avec ces jouteurs professionnels. Les impros sont courtes et les styles changent continuel-lement. Les amateurs du genre devraient au-tant y trouver leur compte que les novices.L’humour est forcément au rendez-vous mais il n’est pas le seul. La détente est importante dans ce lieu quelque peu à l’écart du festival. Prends le temps d’essayer un autre type de spectacle, tu ne devrais pas être déçu.

ALDEBERTBENEVOLEBIOBRICOLAGEDETENTEENFANTEVENEMENTLUTHERIEMERVEILLESMOBILITEPARC

ROSESAULESEPTIEMESOLEILTENTEUNIVERS

Retrouve dans la grille tous les mots de la liste ci-dessous: Télécharge l’appli