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SOMMAIRE page 1 Vous avez dit proximité ? page 2 Les manifestations dans le quartier Apéritif, vide-grenier, Archipel, exposition Page 3 La sécurité des enfants - Godolin Page 4 Léotard raconté par Richepin La prostitution au bord du Canal page 5 Visite au consulat d’Algérie page 6 Activités à la Maison de quartier - Institut Rousseau - Annonces page 7 Pub Page 8 Aide aux devoirs - Brèves - ACAC Comité de rédaction pour ce numéro C. BUNEL, C. DEFAYE, V. PERTUZIO, J. POUMAREDE, A. ROY, B. VERDIER. 767196, tirage : 3000 exemplaires. Impression PELLEFIGUE. Directeur de la publication : A. ROY. Vous avez dit proximité ? La Gazette des Chalets Lettre de l'Association du quartier Chalets-Roquelaine 7, boulevard Matabiau - 31000 TOULOUSE - Téléphone : 05 61 62 23 67 - Courriel : [email protected] N°32 - Hiver 2002 a Commission consultative du «quartier 5» a tenu sa L première réunion de travail le 29 octobre dernier pour examiner «l'état des lieux», présenté par Mme Jacqueline Baylé, maire délégué, en présence de M. Moudenc, Maire adjoint chargé de l'urbanisme. La trentaine de personnes présentes (sur 71 membres) a eu le privilège de recevoir une magnifique brochure de 26 pages en couleur, réalisée par l'Agence d'Urbanisme (AUAT) qui fut longuement commentée. Pour tous ceux qui ne savaient pas qu'ils avaient la chance de vivre au coeur d'une grande ville, dans un quartier riche de 13 monuments classés et «marqué par le religieux et le culturel» mais aussi «à l'ambiance de village», à «l'activité commerciale très dynamique», desservi par le métro, 20 lignes de bus et «un réseau d'itinéraires cyclables d'une longueur totale de plus de 4 kilomètres», nanti de 38 établissements d'enseignement de la maternelle à l'université, de 7 clubs du 3ème âge et de 4 bureaux de poste, cet impressionnant document a été une révélation. Mais il y a malheureusement les éternels insatisfaits, ceux qui en veulent toujours plus, qui réclament le beurre et l'argent du beurre. Ils ont été malgré tout invités à formuler leurs revendications, et l'Association du Quartier Chalets Roquelaine n'a pas manqué de présenter les siennes, que nos fidèles lecteurs connaissent bien : une crèche publique, un espace vert sur le site du château du Verrier, sur le modèle du jardin d'Embarthe au quartier Arnaud-Bernard, et un gymnase à partager entre les élèves du collège des Chalets et les habitants. Les réponses de nos élus n'ont pas traîné. Du gymnase, il ne peut en être question puisqu'il existe déjà celui du Lycée Saint-Sernin et la salle de danse Saint-Pierre des Cuisines, nous a-t-on répondu en séance. De même, «créer un espace vert à proximité du jardin Compans-Caffarelli n'est pas très judicieux», si l'on en croit les déclarations faites à La Dépêche, le lendemain 30 octobre. Quant aux crèches, tout est déjà prévu dans l'aménagement des locaux récemment achetés par la Mairie à l'Archevêché, rue Bellegarde. Proximité ? Vous avez dit proximité, mon cher cousin ? Le bureau de l’Association Collège des Chalets : des équipements sportifs inexistants Le collège des Chalets compte 520 élèves ; il ne dispose en propre que d'une cour où l'on peut à la rigueur faire un peu d'endurance et de vitesse, d'un terrain de basket inutilisable car trop proche des fenêtres des classes et d'une salle de tennis de table trop exiguë pour y accueillir une classe entière. L'essentiel des activités sportives nécessite donc des déplacements vers le gymnase et le stade d'athlétisme de Compans, partagés avec le lycée Hélène Boucher et des clubs professionnels, et vers le gymnase Arnauné des Minimes qui, depuis sa rénovation, accueille de nombreux groupes. Ce mode de fonctionnement occasionne des pertes de temps et des difficultés à trouver des créneaux horaires. Le Conseil d'administration du collège a déjà constaté cette carence. Des installations de proximité amélioreraient la qualité de la pratique sportive des élèves. Notre association pense qu'un tel équipement pourrait aussi, en dehors des heures de classe, bénéficier aux associations sportives et aux habitants du quartier (il y a environ 65 heures de cours hebdomadaires d’éducation physique et sportive au Collège). Il reste à trouver un lieu susceptible d'être aménagé en gymnase et à convaincre les élus du bien fondé d'une telle réalisation. Annick Barnabé et Cécile Bunel La Gazette vous souhaite une bien belle année !

La Gazette des Chalets · Vous avez dit proximité ? La Gazette des Chalets Lettre de l'Association du quartier Chalets-Roquelaine 7, boulevard Matabiau - 31000 TOULOUSE - Téléphone

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SOMMAIREpage 1 Vous avez dit proximité ?page 2 Les manifestations dans le quartier Apéritif, vide-grenier, Archipel, expositionPage 3 La sécurité des enfants - Godolin Page 4 Léotard raconté par Richepin La prostitution au bord du Canalpage 5 Visite au consulat d’Algériepage 6 Activités à la Maison de quartier - Institut Rousseau - Annoncespage 7 PubPage 8 Aide aux devoirs - Brèves - ACAC

Comité de rédaction pour ce numéro C. BUNEL, C. DEFAYE, V. PERTUZIO,

J. POUMAREDE, A. ROY, B. VERDIER. 767196, tirage : 3000 exemplaires.

Impression PELLEFIGUE. Directeur de la publication : A. ROY.

Vous avez dit proximité ?

La Gazette des ChaletsLettre de l'Association du quartier Chalets-Roquelaine

7, boulevard Matabiau - 31000 TOULOUSE - Téléphone : 05 61 62 23 67 - Courriel : [email protected]

N°32 - Hiver 2002

a Commission consultative du «quartier 5» a tenu sa Lpremière réunion de travail le 29 octobre dernier pour examiner «l'état des lieux», présenté par Mme

Jacqueline Baylé, maire délégué, en présence de M. Moudenc, Maire adjoint chargé de l'urbanisme. La trentaine de personnes présentes (sur 71 membres) a eu le privilège de recevoir une magnifique brochure de 26 pages en couleur, réalisée par l'Agence d'Urbanisme (AUAT) qui fut longuement commentée. Pour tous ceux qui ne savaient pas qu'ils avaient la chance de vivre au coeur d'une grande ville, dans un quartier riche de 13 monuments classés et «marqué par le religieux et le culturel» mais aussi «à l'ambiance de village», à «l'activité commerciale très dynamique», desservi par le métro, 20 lignes de bus et «un réseau d'itinéraires cyclables d'une longueur totale de plus de 4 kilomètres», nanti de 38 établissements d'enseignement de la maternelle à l'université, de 7 clubs du 3ème âge et de 4 bureaux de poste, cet impressionnant document a été une révélation. Mais il y a malheureusement les éternels insatisfaits, ceux qui en veulent toujours plus, qui réclament le beurre et l'argent du beurre. Ils ont été malgré tout invités à formuler leurs revendications, et l'Association du Quartier Chalets Roquelaine n'a pas manqué de présenter les siennes, que nos fidèles lecteurs connaissent bien : une crèche publique, un espace vert sur le site du château du Verrier, sur le modèle du jardin d'Embarthe au quartier Arnaud-Bernard, et un gymnase à partager entre les élèves du collège des Chalets et les habitants. Les réponses de nos élus n'ont pas traîné. Du gymnase, il ne peut en être question puisqu'il existe déjà celui du Lycée Saint-Sernin et la salle de danse Saint-Pierre des Cuisines, nous a-t-on répondu en séance. De même, «créer un espace vert à proximité du jardin Compans-Caffarelli n'est pas très judicieux», si l'on en croit les déclarations faites à La Dépêche, le lendemain 30 octobre. Quant aux crèches, tout est déjà prévu dans l'aménagement des locaux récemment achetés par la Mairie à l'Archevêché, rue Bellegarde. Proximité ? Vous avez dit proximité, mon cher cousin ?

Le bureau de l’Association

Collège des Chalets : des équipements sportifs inexistants

Le collège des Chalets compte 520 élèves ; il ne dispose en propre que d'une cour où l'on peut à la rigueur faire un peu d'endurance et de vitesse, d'un terrain de basket inutilisable car trop proche des fenêtres des classes et d'une salle de tennis de table trop exiguë pour y accueillir une classe entière. L'essentiel des activités sportives nécessite donc des déplacements vers le gymnase et le stade d'athlétisme de Compans, partagés avec le lycée Hélène Boucher et des clubs professionnels, et vers le gymnase Arnauné des Minimes qui, depuis sa rénovation, accueille de nombreux groupes. Ce mode de fonctionnement occasionne des pertes de temps et des difficultés à trouver des créneaux horaires. Le Conseil d'administration du collège a déjà constaté cette carence. Des installations de proximité amélioreraient la qualité de la pratique sportive des élèves. Notre association pense qu'un tel équipement pourrait aussi, en dehors des heures de classe, bénéficier aux associations sportives et aux habitants du quartier (il y a environ 65 heures de cours hebdomadaires d’éducation physique et sportive au Collège). Il reste à trouver un lieu susceptible d'être aménagé en gymnase et à convaincre les élus du bien fondé d'une telle réalisation.

Annick Barnabé et Cécile Bunel

La Gazette vous souhaiteune bien belle année !

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Les manifestations du quartier

Apéritif de rentréeComme d'habitude, l'Association appelle les habitants du quartier à reprendre contact

après la période de vacances en offrant l'apéritif le deuxième samedi d'octobre. Cette année, nous avions installé deux parapluies forains, un rouge et un vert, plus pour égayer la place de la Concorde que pour nous rassurer d'une petite pluie hésitante. Les participants étaient ravis de se retrouver en se

racontant les vacances, et en faisant le tour des potins du quartier. Quelques nouveaux sont venus faire connaissance avec les possibilités que nous offrons (voir en page 6 le tableau des activités organisées par l'association à la maison de quartier).Venus en voisin, un groupe de Samba Résille nous a communiqué son enthousiasme en finissant de réveiller le quartier toujours un peu endormi le samedi matin. Certains participants se sont même laissés aller à quelques pas de danse au rythme des percussion des musiciens de Samba Résille. Quelques uns ont aussi envisagé de poursuivre l'apéro par un repas. L'an prochain, peut-être ?

Vide-grenierClaude Galey a de nouveau organisé le vide grenier le 20 octobre. Le soleil était au rendez-vous, favorisant la venue des curieux. Les enfants n'étaient pas en reste, certains faisant même preuve d'un sens des affaires affirmé...Photo ci-contre.

Pour Noël, décorez vos balcons !Cette année, l'ACAC jette l'éponge (voir avis en dernière page). Mais nous encourageons les habitants à décorer leurs fenêtres et balcons pour les fêtes, contribuant ainsi à embellir le quartier. Aucun prix ne sera distribué, mais quelle récompense que la joie des enfants à l'approche des fêtes !

Magnifique soirée à l'ARCHIPELLa salle était trop petite le 23 novembre pour

contenir les spectateurs venus voir les Ombres Chinoises présentées au Festival d'Avignon en 1996 et 2002. Les enfants, nombreux, assis par terre devant la scène, "yeux ouverts, oreilles ouvertes mais bouche fermée " n'étaient pas les moins attentifs à la quête de Persée rencontrant Atlas, la Méduse, Pégase, les trois femmes qui partagent un œil. Ils se sont montrés imbattables sur la mythologie grecque.Les organisateurs nous ont ensuite entraînés dans l'univers des pêcheurs d'Islande, " un monde de bateaux si beaux, de mers si rudes, un monde si cruel qui débouche dans tant de poésie qu'on ne peut rester insensible ". Le spectacle met en ombre une vingtaine de figurines et un vingtaine de décors dont la plupart sont animés : on peut compter

jusqu'à 200 pièces articulées !La salle accompagne les vieux chants de

marins et, pour finir, la ritournelle populaire de la jeune grenouille qui aurait bien voulu épouser le jeune crapaud.Toutes nos félicitations aux animateurs pour la qualité du spectacle et pour la convivialité de cette soirée.

Du monde aux BalkansL'Association pour la paix et la démocratie en ex-Yougoslavie a renouvelé cette année les rencontres avec les cultures contemporaines. A ce titre, Igor Angelov, originaire de Skopje en Macédoine, a exposé ses oeuvres pendant une semaine à la Maison de quartier. Il s'agit de statues, de tableaux et de lampadaires imaginés et fabriqués à l'aide de matériaux recyclés. “Pour moi, le recyclage n'est pas juste un mode de vie et un art plastique, c'est aussi un voyage spirituel. De ces morceaux brisés et inutiles, va sortir la beauté, une nouvelle dimension, un autre tour dans la spirale de la vie de la matière”. Superbe exposition de têtes à l'expression étrange et désorientée, de tableaux-objets inspirés de l'art du tapis, de lampes aux formes et aux motifs décoratifs ethniques.L'inauguration a eu lieu le 26 novembre, en présence d'un public nombreux et jeune, joyeusement entraîné par l'orchestre acoustique en vrac toulousain VRACK.Bravo, et nous espérons vous revoir l'an prochain !

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Les manifestations du quartierLa sécurité de nos enfants (Suite des n° précédents)

Un tiers des élèves de l'école du Nord habitent le quartier des Chalets. Pour aller à l'école, ils sont obligés de traverser le boulevard d'Arcole en utilisant le passage piétons situé devant l'école. Ce passage est très dangereux en raison du nombre important de véhicules qui brûlent le feu rouge et de manière générale de la vitesse excessive des automobilistes. Les lecteurs réguliers de la Gazette se souviennent de la mobilisation des parents d'élèves et de l'association du quartier Chalets-Roquelaine pour obtenir de la municipalité les aménagements nécessaires. Le 25 Avril, une manifestation bloquait symboliquement la

circulation sur le boulevard pendant un quart d'heure à la sortie de l'école.Dans les jours qui suivaient, la mairie entreprenait une partie des travaux que nous avions demandés : la protection des abords du passage et la pose de poteaux pour empêcher le stationnement sauvage sur les trottoirs du boulevard empruntés par les enfants pour aller à l'école. Nous avons d'ailleurs noté que le lendemain de la pose de ces poteaux, certains avaient déjà été descellés pour permettre le stationnement sur le trottoir de véhicules proposés à la location par un garage sur le boulevard d'Arcole. Bel exemple de civisme…A la rentrée scolaire, en Septembre, toute la communauté scolaire de l'Ecole du Nord constatait avec effarement la suppression du personnel para-municipal affecté à la sécurisation du passage piétons. Pendant quinze jours, plus personne malgré de nombreux appels à la Mairie. Traverser devenait un risque insensé. Les parents signaient une pétition. Dans une lettre adressée à la municipalité, l'Association demandait l'affectation immédiate de personnel para-municipal, faisait le bilan des travaux entrepris et surtout de ceux qui restaient à entreprendre. Nous avons eu le plaisir et le soulagement de constater que dès la réception de notre lettre, le personnel demandé était à nouveau présent. Des travaux visant à améliorer la visibilité des feux par les automobilistes ont eu lieu : déplacement des

mâts de feux, mise en place de potences signalant l'existence du passage piétons, déclenchement automatique du feu en présence d'un piéton avec passage immédiat à un feu orange clignotant. Nous avions demandé pour une meilleure visibilité du feu la création d'un îlot central. La municipalité nous l'a promis dans les semaines qui viennent. Nous souhaitons également une modification de la durée du feu, pour éviter d'avoir à terminer une traversée au feu rouge, ce qui est particulièrement antipédagogique pour des enfants. L'association procédera à l'issue de ces travaux à une nouvelle campagne de comptage pour mesurer l'efficacité des aménagements réalisés.Reste le problème de la vitesse excessive des véhicules sur cette portion du boulevard. Nous attendons de la municipalité des mesures énergiques pour la réduire.La mobilisation des parents d'élèves et du quartier a payé. Bien entendu, l'Association reste très mobilisée sur ce dossier. La sécurité de nos enfants est en jeu.

Bertrand Verdier

GODOLIN, un poète au coeur de ToulouseConnaissez-vous Godolin (prononcer Godouli) ? Ce poète dont la statue trône au centre du square Wilson et dont une rue de notre quartier porte le nom. M. Escudé*, maître de conférences à l'Institut universitaire de formation des maîtres de Toulouse, où il enseigne la langue et la culture occitane, est venu nous en parler à la Maison de quartier le jeudi 14 novembre.Godolin naquit à Toulouse près de l'Hôtel d'Assézat en 1580. Son père fut compagnon barbier puis maître chirurgien ; un de ses frères devint bénédictin à la Daurade. Lui-même entra au collège de Jésuites situé à l'hôtel de Bernuy, puis entreprit des études de droit, mais il préféra la poésie au barreau.Il publia à 37 ans, grâce à l'aide du petit-fils de Monluc, le Ramelet mondi c’est à dire le bouquet de Toulouse (littéralement : le petit rameau des Raymond, comtes de Toulouse). L'occitan, interdit jusqu'en 1604 parce que considéré comme gascon et protestant, en est la langue. Il y célèbre Louis XIII en espérant que son pouvoir sera en continuité avec celui d’Henri IV. On y trouve à la fois de grandes pièces de tonalité officielle et des pièces de veine libertine. La poésie de Godolin exprime un esprit de liberté par rapport au pouvoir central, l’esprit libertin par rapport au catholicisme des Jeux floraux. Godolin s’y mêle de tous les événements politiques de cette époque troublée : lutte des Gascons et protestants

contre le pouvoir catholique, lutte des seigneurs Monluc, Montmorency, contre l'autoritarisme de Richelieu et de Louis XIV, lutte des mondains, amateurs de fêtes et de carnavals, contre les dévots et les parle-mentaires.Un épisode de sa vie peut nous aider à nous le représenter : en février 1619, d'immenses fêtes sont données par le duc de Montmorency, gouverneur du Languedoc. Alors que le parlement toulousain vient de condamner au bûcher, place du Salin, Vanini comme " insigne libertin " et que l'on fait un autodafé des ouvrages d'Erasme, Rabelais, du Bartas, Marot, des bibles imprimées à Genève et en Angleterre, Godolin, déguisé en Zoroastre, " joue à être le magicien que les pouvoirs viennent de réduire en cendre ".

èmeLa 5 et dernière édition de son œuvre

paraîtra en 1648, non plus dédiée aux grands, ni aux parlementaires, mais aux huit capitouls, heureux de soutenir l'indé-pendance d'un esprit alors qu'il ont perdu une partie de la leur, maintenant qu'ils sont choisis par le pouvoir royal. Le frontispice de l'ouvrage montre Clémence Isaure entourée de huit écussons, ceux des CapitoulsGodolin, à la fin de sa vie, représente sa ville mieux que jamais. "Son corps malade est celui des institutions décadentes, vidées de leur substance ; sa plume asséchée, c'est la voix de la capitale et de la province, la voix occitane qu'on étouffe, qui s'éteint".Les Chartreux puis les Capitouls donnent une petite pension alimentaire au poète devenu miséreux. Il meurt le 16 septembre 1649. Il est enterré dans le cloître des Carmes jusqu'à sa destruction à l'époque napoléonienne, puis à la Daurade.Ce fut l'un des plus grands poètes de l'époque baroque, redonnant son lustre à la langue occitane, " maillon entre les troubadours et l'époque moderne " comme dit Mistral, alors que Toulouse était la deuxième ville du premier royaume de l'Europe, la vraie capitale du sud de la France.

Colette Defaye*M. Escudé est également l’auteur du livre Godolin, un poète au cœur de Toulouse. Editions Loubatières 2002. Prix : 15 �.

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Les manifestations du quartier

Apéritif de rentréeComme d'habitude, l'Association appelle les habitants du quartier à reprendre contact

après la période de vacances en offrant l'apéritif le deuxième samedi d'octobre. Cette année, nous avions installé deux parapluies forains, un rouge et un vert, plus pour égayer la place de la Concorde que pour nous rassurer d'une petite pluie hésitante. Les participants étaient ravis de se retrouver en se

racontant les vacances, et en faisant le tour des potins du quartier. Quelques nouveaux sont venus faire connaissance avec les possibilités que nous offrons (voir en page 6 le tableau des activités organisées par l'association à la maison de quartier).Venus en voisin, un groupe de Samba Résille nous a communiqué son enthousiasme en finissant de réveiller le quartier toujours un peu endormi le samedi matin. Certains participants se sont même laissés aller à quelques pas de danse au rythme des percussion des musiciens de Samba Résille. Quelques uns ont aussi envisagé de poursuivre l'apéro par un repas. L'an prochain, peut-être ?

Vide-grenierClaude Galey a de nouveau organisé le vide grenier le 20 octobre. Le soleil était au rendez-vous, favorisant la venue des curieux. Les enfants n'étaient pas en reste, certains faisant même preuve d'un sens des affaires affirmé...Photo ci-contre.

Pour Noël, décorez vos balcons !Cette année, l'ACAC jette l'éponge (voir avis en dernière page). Mais nous encourageons les habitants à décorer leurs fenêtres et balcons pour les fêtes, contribuant ainsi à embellir le quartier. Aucun prix ne sera distribué, mais quelle récompense que la joie des enfants à l'approche des fêtes !

Magnifique soirée à l'ARCHIPELLa salle était trop petite le 23 novembre pour

contenir les spectateurs venus voir les Ombres Chinoises présentées au Festival d'Avignon en 1996 et 2002. Les enfants, nombreux, assis par terre devant la scène, "yeux ouverts, oreilles ouvertes mais bouche fermée " n'étaient pas les moins attentifs à la quête de Persée rencontrant Atlas, la Méduse, Pégase, les trois femmes qui partagent un œil. Ils se sont montrés imbattables sur la mythologie grecque.Les organisateurs nous ont ensuite entraînés dans l'univers des pêcheurs d'Islande, " un monde de bateaux si beaux, de mers si rudes, un monde si cruel qui débouche dans tant de poésie qu'on ne peut rester insensible ". Le spectacle met en ombre une vingtaine de figurines et un vingtaine de décors dont la plupart sont animés : on peut compter

jusqu'à 200 pièces articulées !La salle accompagne les vieux chants de

marins et, pour finir, la ritournelle populaire de la jeune grenouille qui aurait bien voulu épouser le jeune crapaud.Toutes nos félicitations aux animateurs pour la qualité du spectacle et pour la convivialité de cette soirée.

Du monde aux BalkansL'Association pour la paix et la démocratie en ex-Yougoslavie a renouvelé cette année les rencontres avec les cultures contemporaines. A ce titre, Igor Angelov, originaire de Skopje en Macédoine, a exposé ses oeuvres pendant une semaine à la Maison de quartier. Il s'agit de statues, de tableaux et de lampadaires imaginés et fabriqués à l'aide de matériaux recyclés. “Pour moi, le recyclage n'est pas juste un mode de vie et un art plastique, c'est aussi un voyage spirituel. De ces morceaux brisés et inutiles, va sortir la beauté, une nouvelle dimension, un autre tour dans la spirale de la vie de la matière”. Superbe exposition de têtes à l'expression étrange et désorientée, de tableaux-objets inspirés de l'art du tapis, de lampes aux formes et aux motifs décoratifs ethniques.L'inauguration a eu lieu le 26 novembre, en présence d'un public nombreux et jeune, joyeusement entraîné par l'orchestre acoustique en vrac toulousain VRACK.Bravo, et nous espérons vous revoir l'an prochain !

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Les manifestations du quartierLa sécurité de nos enfants (Suite des n° précédents)

Un tiers des élèves de l'école du Nord habitent le quartier des Chalets. Pour aller à l'école, ils sont obligés de traverser le boulevard d'Arcole en utilisant le passage piétons situé devant l'école. Ce passage est très dangereux en raison du nombre important de véhicules qui brûlent le feu rouge et de manière générale de la vitesse excessive des automobilistes. Les lecteurs réguliers de la Gazette se souviennent de la mobilisation des parents d'élèves et de l'association du quartier Chalets-Roquelaine pour obtenir de la municipalité les aménagements nécessaires. Le 25 Avril, une manifestation bloquait symboliquement la

circulation sur le boulevard pendant un quart d'heure à la sortie de l'école.Dans les jours qui suivaient, la mairie entreprenait une partie des travaux que nous avions demandés : la protection des abords du passage et la pose de poteaux pour empêcher le stationnement sauvage sur les trottoirs du boulevard empruntés par les enfants pour aller à l'école. Nous avons d'ailleurs noté que le lendemain de la pose de ces poteaux, certains avaient déjà été descellés pour permettre le stationnement sur le trottoir de véhicules proposés à la location par un garage sur le boulevard d'Arcole. Bel exemple de civisme…A la rentrée scolaire, en Septembre, toute la communauté scolaire de l'Ecole du Nord constatait avec effarement la suppression du personnel para-municipal affecté à la sécurisation du passage piétons. Pendant quinze jours, plus personne malgré de nombreux appels à la Mairie. Traverser devenait un risque insensé. Les parents signaient une pétition. Dans une lettre adressée à la municipalité, l'Association demandait l'affectation immédiate de personnel para-municipal, faisait le bilan des travaux entrepris et surtout de ceux qui restaient à entreprendre. Nous avons eu le plaisir et le soulagement de constater que dès la réception de notre lettre, le personnel demandé était à nouveau présent. Des travaux visant à améliorer la visibilité des feux par les automobilistes ont eu lieu : déplacement des

mâts de feux, mise en place de potences signalant l'existence du passage piétons, déclenchement automatique du feu en présence d'un piéton avec passage immédiat à un feu orange clignotant. Nous avions demandé pour une meilleure visibilité du feu la création d'un îlot central. La municipalité nous l'a promis dans les semaines qui viennent. Nous souhaitons également une modification de la durée du feu, pour éviter d'avoir à terminer une traversée au feu rouge, ce qui est particulièrement antipédagogique pour des enfants. L'association procédera à l'issue de ces travaux à une nouvelle campagne de comptage pour mesurer l'efficacité des aménagements réalisés.Reste le problème de la vitesse excessive des véhicules sur cette portion du boulevard. Nous attendons de la municipalité des mesures énergiques pour la réduire.La mobilisation des parents d'élèves et du quartier a payé. Bien entendu, l'Association reste très mobilisée sur ce dossier. La sécurité de nos enfants est en jeu.

Bertrand Verdier

GODOLIN, un poète au coeur de ToulouseConnaissez-vous Godolin (prononcer Godouli) ? Ce poète dont la statue trône au centre du square Wilson et dont une rue de notre quartier porte le nom. M. Escudé*, maître de conférences à l'Institut universitaire de formation des maîtres de Toulouse, où il enseigne la langue et la culture occitane, est venu nous en parler à la Maison de quartier le jeudi 14 novembre.Godolin naquit à Toulouse près de l'Hôtel d'Assézat en 1580. Son père fut compagnon barbier puis maître chirurgien ; un de ses frères devint bénédictin à la Daurade. Lui-même entra au collège de Jésuites situé à l'hôtel de Bernuy, puis entreprit des études de droit, mais il préféra la poésie au barreau.Il publia à 37 ans, grâce à l'aide du petit-fils de Monluc, le Ramelet mondi c’est à dire le bouquet de Toulouse (littéralement : le petit rameau des Raymond, comtes de Toulouse). L'occitan, interdit jusqu'en 1604 parce que considéré comme gascon et protestant, en est la langue. Il y célèbre Louis XIII en espérant que son pouvoir sera en continuité avec celui d’Henri IV. On y trouve à la fois de grandes pièces de tonalité officielle et des pièces de veine libertine. La poésie de Godolin exprime un esprit de liberté par rapport au pouvoir central, l’esprit libertin par rapport au catholicisme des Jeux floraux. Godolin s’y mêle de tous les événements politiques de cette époque troublée : lutte des Gascons et protestants

contre le pouvoir catholique, lutte des seigneurs Monluc, Montmorency, contre l'autoritarisme de Richelieu et de Louis XIV, lutte des mondains, amateurs de fêtes et de carnavals, contre les dévots et les parle-mentaires.Un épisode de sa vie peut nous aider à nous le représenter : en février 1619, d'immenses fêtes sont données par le duc de Montmorency, gouverneur du Languedoc. Alors que le parlement toulousain vient de condamner au bûcher, place du Salin, Vanini comme " insigne libertin " et que l'on fait un autodafé des ouvrages d'Erasme, Rabelais, du Bartas, Marot, des bibles imprimées à Genève et en Angleterre, Godolin, déguisé en Zoroastre, " joue à être le magicien que les pouvoirs viennent de réduire en cendre ".

èmeLa 5 et dernière édition de son œuvre

paraîtra en 1648, non plus dédiée aux grands, ni aux parlementaires, mais aux huit capitouls, heureux de soutenir l'indé-pendance d'un esprit alors qu'il ont perdu une partie de la leur, maintenant qu'ils sont choisis par le pouvoir royal. Le frontispice de l'ouvrage montre Clémence Isaure entourée de huit écussons, ceux des CapitoulsGodolin, à la fin de sa vie, représente sa ville mieux que jamais. "Son corps malade est celui des institutions décadentes, vidées de leur substance ; sa plume asséchée, c'est la voix de la capitale et de la province, la voix occitane qu'on étouffe, qui s'éteint".Les Chartreux puis les Capitouls donnent une petite pension alimentaire au poète devenu miséreux. Il meurt le 16 septembre 1649. Il est enterré dans le cloître des Carmes jusqu'à sa destruction à l'époque napoléonienne, puis à la Daurade.Ce fut l'un des plus grands poètes de l'époque baroque, redonnant son lustre à la langue occitane, " maillon entre les troubadours et l'époque moderne " comme dit Mistral, alors que Toulouse était la deuxième ville du premier royaume de l'Europe, la vraie capitale du sud de la France.

Colette Defaye*M. Escudé est également l’auteur du livre Godolin, un poète au cœur de Toulouse. Editions Loubatières 2002. Prix : 15 �.

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Léotard raconté par RichepinLa Gazette a déjà rapporté l’histoire de Jean et Jules Léotard, qui ont installé un gymnase sur la parcelle située au 4 rue de la Concorde, dès 1859 (revoir La Gazette n°24).

Jean Richepin (1849-1926), poète, romancier et auteur dramatique (à redécouvrir), a consacré à Jules quelques pages retrouvées dans la revue littéraire DEMAIN de 1924.

Encore un mort tragique. Léotard, le roi du trapèze volant, qu'il avait imaginé. Tragique, peut-être parce qu'il ne

mourut pas plus de son état que Pezon* n'était mort du sien. Tragique et épique, on a p p r e n d r a tout à l'heure en quoi.Je n 'a i pas c o n n u Léotard, mais le bon peintre Léon Tanzi, un a m i p a r t i -cul ièrement cher, de qui je p a r l e r a i certainement un jour, Tanzi, q u i l ' a v a i t connu de près, m ' a c o n t é quelques particularités de la vie du gymnasiarque, en même temps que les détails de sa mort.Les unes et les autres sont dignes d'être consignés, et pas seulement pour détruire une légende (car Léotard avait aussi la sienne, lui) mais aussi pour les quelques singularités qu'offrent cette vie et cette mort.On a situé celle-ci, qui en Russie, qui à New-York, qui à Madrid. Plusieurs villes se disputèrent la mort de Léotard comme plusieurs villes s'étaient disputé la naissance d'Homère ! Aucun des lieux cités n'est d'ailleurs, exact.Et elle n'était pas moins erronée la réputation de croqueur de cœurs, de don Juan du trapèze, que la légende lui fit. Tanzi, camarade d'enfance de Léotard, avait travaillé avec lui, dans le gymnase que le propre père du futur trapéziste tenait à Toulouse, avant de le retrouver, acrobate glorieux, à Paris. Tanzi savait bien que tout cela n'était que potins et fausseté, et il me la chambarda, pièce sur pièce, la fameuse légende !En fait, Léotard était la sagesse même. Il vivait en ascète, muré dans une chasteté en quelque sorte professionnelle. N'avait-il pas la passion de son art ? Il avait aussi le culte de la beauté plastique. Par conséquent, la détestation de tout ce qui pouvait diminuer l'artiste qu'il était. C'est simple comme bonjour !J'ai dit qu'il avait inventé le trapèze volant. Quand il s'élançait de son trapèze à celui que lui lançait son père (lequel ne voulut jamais

s'en reposer sur personne), Léotard donnait l'illusion d'un Mercure traversant l'éther, des ailes au talon. On eût dit qu'à mi-vol, et alors qu'il planait, il reprenait, d'un coup de rein sur lui-même, sans autre appui que sa volonté, un nouvel élan pour franchir les six ou huit mètres séparant le trapèze quitté de celui qu'il devait rattraper.Chaste, il l'était à ce point qu'il fut atteint de cette maladie de langueur fréquente chez les athlètes, due, en partie aussi, à des excès répétés de dépense musculaire. Il fallut se résoudre à aller consulter un médecin.Et alors il lui arriva la même aventure qu'au mime Deburau, atteint de spleen, à qui le médecin ne sut que prescrire d'aller aux Funambules, voir ... Deburau !Le docteur ausculta Léotard, qu'il ne connaissait pas non plus, et lui tâta le pouls et lui examina la langue. Et savez-vous ce qu'il lui ordonna ? De faire de la gymnastique ! Comme avait répondu Deburau, Léotard répondit: " Je suis Léotard ! "Il guérit néanmoins, et sa mort ne survint que plus tard. Il mourut de la petite vérole, en quatre jours. C'était à Toulouse, chez son père, en 187O. La .guerre avait été déclarée huit jours plus tôt. Et Tanzi me racontait qu'il le voyait encore se débattre entre le délire et l'agonie, avec des cris de rage patriotique. Car il aimait bien son pays, le pauvre acrobate !Il se roidissait, se dressait sur son lit, se prenait les biceps à poignée, en menaçait l'ennemi, voulait aller se battre. Deux phrases revenaient. sans cesse. dans ses hurlements : " Ah! je tiens Bismarck ! ... Ah! si nous étions seulement cent mille Léotards ! ... " Et il rendit l'âme dans un cri de : "Vive la France! "Un cœur de héros battait sous le maillot de ce saltimbanque ! Tout cela, qui n'est pas de la 1égende, mais de l'histoire, est-il assez tragique et épique ?On sait, maintenant, pourquoi je les adore, mes forains !**

* Pezon : dompteur et fondateur d'une ménagerie.** Mes Forains : titre du chapitre d’où nous avons extrait le texte.

Nous avons été reçus très aimablement par le Vice-consul d'Algérie, heureux de prendre contact avec les résidents

du quartier. La bienvenue nous a été souhaitée par toutes les autorités du lieu et tous les bureaux nous ont été présentés, encore pleins de cartons et de dossiers , car le déménagement se termine tout juste.

Le Consulat d'Algérie est installé à Toulouse depuis 1980. Son siège s'est situé successivement sur les allées Jean Jaurès jusqu'en 1994, puis au 23, rue Arnaud Vidal et depuis un mois au 25, rue Roquelaine (et non rue Matabiau comme il avait été annoncé par erreur dans la dernière Gazette). Ce lieu a été choisi parce qu'il offre plus d'espace, pour des conditions d'accueil plus agréables, un meilleur standing dans un quartier qui a bonne réputation ; il est proche des administrations, de la gare et de nombreux moyens de transport.

Ses missions.Le Consulat assiste la communauté algérienne, conformément à la convention de Vienne et aux accords bilatéraux avec la France, dans 7 départements : Tarn, Tarn-et-Garonne, Haute-Garonne, Lot, Lot-et-Garonne, Ariège, Gers. L'Aveyron dépend de Montpellier. Cela représente une population d'environ 30 000 personnes, dont 27 000 officiellement inscrites au Consulat. Son rôle nous a paru très étendu. Il s'occupe évidemment des passeports, des cartes d'identité, des immatriculations de ses ressortissants. Il octroie aussi les visas aux étrangers qui veulent se rendre en Algérie pour des raisons touristiques, professionnelles, amicales … Ces visas peuvent être délivrés le

jour même sans aucun délai ; seules formalités : un imprimé à remplir et une photo d'identité.

C'est le Consulat qui enregistre naissances et décès, qui s'occupe des transferts de corps pour ceux qui veulent être inhumés en Algérie. Un bureau est consacré à l'étude des dossiers de ceux qui veulent faire leur service national en Algérie. Quelques Algériens, surtout des retraités ou des étudiants ayant terminé leurs études supérieures, souhaitent rentrer au pays.

La fonction du Consulat est aussi juridique et sociale. Il peut être amené à essayer de régler les litiges entre époux. Faisant office de conciliateur, il n'a cependant pas autorité pour prendre des décisions de justice. Si la conciliation n'aboutit pas, on envoie les intéressés devant les tribunaux. Notons que le divorce prononcé par un tribunal algérien n'est pas valable en France et vice versa (exequatur).

Une assistante sociale reçoit les familles en difficulté. Des visites sont organisées régulièrement dans les prisons : un avocat-conseil du Consulat est proposé aux prisonniers qui peuvent aussi recevoir la visite d'un aumônier (imam). Lors de l'explosion d'AZF, une collaboration s'est établie entre le Consulat, les autorités administratives et les associations, dans un esprit de grande solidarité.

Notre rencontre s'étant située au lendemain des élections municipales en Algérie, nous avons parlé assez longuement du vote.

Pour les élections présidentielles et législatives (vote direct), le vote a lieu au Consulat, ce qui oblige certains à des trajets assez longs. Le projet serait de multiplier les lieux de vote. Pour les élections municipales, le vote se fait par procuration, donnée à quelqu'un qui se trouve en Algérie. Dans ce pays, le vote est un acte volontaire, non obligatoire. Cependant le Consulat s'efforce de sensibiliser ses ressortissants à l'importance du vote.

L'assemblée législative comporte 8 députés pour représenter tous les Algériens de l'étranger, dont 4 uniquement pour la France, 2 pour le Nord, 2 pour le Sud.

Cette visite nous a permis d'établir un premier contact enrichissant et nous espérons avoir d'autres occasions de rencontres.

Cécile BUNEL et Colette DEFAYE

Visite au Consulat d’AlgérieLa prostitution au bord du Canal la suite de nombreuses plaintes, Mme ABaylé, maire délégué pour le quartier, a organisé une réunion le lundi 25

novembre à la Maison de Quartier. Elle avait invité le commandant de police M. Llorca, et la responsable de l'Amicale du Nid, Mme Baron.La prostitution s'est en effet beaucoup développée ces dernières années. Les prostituées sont essentiellement des Africaines venant du Nigeria, du Ghana, de Sierra Leone, du Cameroun, et des femmes de l'Europe de l'est, jeunes pour la plupart et victimes de trafics : Bulgares, Roumaines, Albanaises, Kosovares…On les trouve dans plusieurs endroits : Pont des Demoiselles, Port de l'Embouchure, place Saint Aubin, aux Allées de Brienne, de Barcelone, avenue Honoré Serres, boulevard de Bonrepos, à Terre Cabade …Leur arrivée est facilitée par la libre circulation à l'intérieur de l'espace Schengen.Aucune loi, aucun arrêté, aucune circulaire n'interdit actuellement la prostitution. Le racolage actif est considéré comme une

èmecontravention de 5 classe et non comme un délit. Le racolage passif n'est pas puni depuis 1994.La plupart de ces femmes sont en situation régulière, ayant fait une demande d'asile politique ou territorial et attendant une réponse qui peut demander 2 ans.Les irrégulières sont inexpulsables car elles ne sont pas reconnues comme citoyennes dans leur pays. Trois seulement ont été reconduites à la frontière.Il est interdit de ficher les prostituées. La police n'a donc aucun moyen pour les déférer au commissariat de police.Les proxénètes sont albanais ou roumains. Au début ils restaient sur place pour surveiller les filles. Quelques réseaux ont été démantelés, mais ils ont trouvé la parade, se sont établis en Belgique, en Italie ou ailleurs. Ils donnent leurs instructions par portables, menacent les familles. L'argent circule par l'intermédiaire d'organismes internationaux. Il est difficile de remonter jusqu'aux proxénètes. Les prostituées ne gardent en général que 20% de ce qu'elle perçoivent. Elles sont d'une extrême mobilité.Les c l i en t s v i ennent souven t des départements limitrophes. Certains ont été condamnés pour délit d'exhibition à Bordeaux ou Narbonne. Mais il est difficile de les arrêter pour ce motif puisque les rapports ont lieu dans les voitures. De toutes façon le parquet toulousain ne condamne pas mais relâche.Une loi est prévue pour le printemps. Le racolage deviendrait délit, ce qui faciliterait

l'interpellation et une procédure judiciaire.Mme Baron prend la parole à la suite de M. Llorca pour expliquer l'action du Nid. C'est une association conventionnée avec l'Etat. Pour elle, la prostituée est une personne en difficulté qui a droit à une aide sociale, sans jamais aller contre la loi. L'action du Nid a deux orientations : l'accompagnement des prostituées pour une insertion si elle est possible, et la prévention, en particulier auprès des jeunes (formation sur l'image de la femme).Le travail du Nid est de plus en plus difficile car la prostitution se développe d'une manière anarchique. Les femmes passent d'un pays à l'autre. Ce ne sont jamais les mêmes aux mêmes endroits. Elles sont coincées dans des réseaux. En tant que demandeur d'asile, elles n'ont pas le droit de travailler . La violence se développe de telle sorte que les bénévoles de Nid vont maintenant en couple à la rencontre des prostituées.Il y a de plus en plus de clients, des riches souvent puisque la passe est d'un prix assez élevé.L'argent des mafieux est réinvesti dans leur pays d'origine. C'est un problème analogue à celui des pays producteurs de drogue. Ces pays profitent de cet esclavage moderne.Les prostituées sont fatalistes : elles pensent qu'elles n'ont plus aucun avenir, ni dans leur pays ni ici. La prostitution les détruit. Soumises à un certain rendement (elles sont parfois 12 à 14 heures sur le terrain), elles ont besoin de recourir à l'alcool pour tenir le coup.Si on les expulse d'un endroit, elles vont se prostituer ailleurs. Les maisons closes ne sont pas une solution. Dans les pays où on les a (r)ouvertes, la prostitution de rue a été multipliée par trois.Mme Baron estime que c'est une question de politique européenne. Il faudrait s'interroger sur la politique de l'immigration. Le Nid essaie aussi de faire un travail d’information auprès des prostituées en leur demandant d'éviter le plus possible les nuisances (bruits d'auto, préservatifs qui traînent …) pour ne pas s'attirer l'hostilité des riverains et d'aller exercer leur métier dans des endroits moins fréquentés.De la discussion qui a suivi il est ressorti que la police sera invitée à des opérations coup de poing contre l'exhibitionnisme, mais comment remédiera-t-on à la misère de ces femmes ?

Colette Defaye

Page 5: La Gazette des Chalets · Vous avez dit proximité ? La Gazette des Chalets Lettre de l'Association du quartier Chalets-Roquelaine 7, boulevard Matabiau - 31000 TOULOUSE - Téléphone

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Léotard raconté par RichepinLa Gazette a déjà rapporté l’histoire de Jean et Jules Léotard, qui ont installé un gymnase sur la parcelle située au 4 rue de la Concorde, dès 1859 (revoir La Gazette n°24).

Jean Richepin (1849-1926), poète, romancier et auteur dramatique (à redécouvrir), a consacré à Jules quelques pages retrouvées dans la revue littéraire DEMAIN de 1924.

Encore un mort tragique. Léotard, le roi du trapèze volant, qu'il avait imaginé. Tragique, peut-être parce qu'il ne

mourut pas plus de son état que Pezon* n'était mort du sien. Tragique et épique, on a p p r e n d r a tout à l'heure en quoi.Je n 'a i pas c o n n u Léotard, mais le bon peintre Léon Tanzi, un a m i p a r t i -cul ièrement cher, de qui je p a r l e r a i certainement un jour, Tanzi, q u i l ' a v a i t connu de près, m ' a c o n t é quelques particularités de la vie du gymnasiarque, en même temps que les détails de sa mort.Les unes et les autres sont dignes d'être consignés, et pas seulement pour détruire une légende (car Léotard avait aussi la sienne, lui) mais aussi pour les quelques singularités qu'offrent cette vie et cette mort.On a situé celle-ci, qui en Russie, qui à New-York, qui à Madrid. Plusieurs villes se disputèrent la mort de Léotard comme plusieurs villes s'étaient disputé la naissance d'Homère ! Aucun des lieux cités n'est d'ailleurs, exact.Et elle n'était pas moins erronée la réputation de croqueur de cœurs, de don Juan du trapèze, que la légende lui fit. Tanzi, camarade d'enfance de Léotard, avait travaillé avec lui, dans le gymnase que le propre père du futur trapéziste tenait à Toulouse, avant de le retrouver, acrobate glorieux, à Paris. Tanzi savait bien que tout cela n'était que potins et fausseté, et il me la chambarda, pièce sur pièce, la fameuse légende !En fait, Léotard était la sagesse même. Il vivait en ascète, muré dans une chasteté en quelque sorte professionnelle. N'avait-il pas la passion de son art ? Il avait aussi le culte de la beauté plastique. Par conséquent, la détestation de tout ce qui pouvait diminuer l'artiste qu'il était. C'est simple comme bonjour !J'ai dit qu'il avait inventé le trapèze volant. Quand il s'élançait de son trapèze à celui que lui lançait son père (lequel ne voulut jamais

s'en reposer sur personne), Léotard donnait l'illusion d'un Mercure traversant l'éther, des ailes au talon. On eût dit qu'à mi-vol, et alors qu'il planait, il reprenait, d'un coup de rein sur lui-même, sans autre appui que sa volonté, un nouvel élan pour franchir les six ou huit mètres séparant le trapèze quitté de celui qu'il devait rattraper.Chaste, il l'était à ce point qu'il fut atteint de cette maladie de langueur fréquente chez les athlètes, due, en partie aussi, à des excès répétés de dépense musculaire. Il fallut se résoudre à aller consulter un médecin.Et alors il lui arriva la même aventure qu'au mime Deburau, atteint de spleen, à qui le médecin ne sut que prescrire d'aller aux Funambules, voir ... Deburau !Le docteur ausculta Léotard, qu'il ne connaissait pas non plus, et lui tâta le pouls et lui examina la langue. Et savez-vous ce qu'il lui ordonna ? De faire de la gymnastique ! Comme avait répondu Deburau, Léotard répondit: " Je suis Léotard ! "Il guérit néanmoins, et sa mort ne survint que plus tard. Il mourut de la petite vérole, en quatre jours. C'était à Toulouse, chez son père, en 187O. La .guerre avait été déclarée huit jours plus tôt. Et Tanzi me racontait qu'il le voyait encore se débattre entre le délire et l'agonie, avec des cris de rage patriotique. Car il aimait bien son pays, le pauvre acrobate !Il se roidissait, se dressait sur son lit, se prenait les biceps à poignée, en menaçait l'ennemi, voulait aller se battre. Deux phrases revenaient. sans cesse. dans ses hurlements : " Ah! je tiens Bismarck ! ... Ah! si nous étions seulement cent mille Léotards ! ... " Et il rendit l'âme dans un cri de : "Vive la France! "Un cœur de héros battait sous le maillot de ce saltimbanque ! Tout cela, qui n'est pas de la 1égende, mais de l'histoire, est-il assez tragique et épique ?On sait, maintenant, pourquoi je les adore, mes forains !**

* Pezon : dompteur et fondateur d'une ménagerie.** Mes Forains : titre du chapitre d’où nous avons extrait le texte.

Nous avons été reçus très aimablement par le Vice-consul d'Algérie, heureux de prendre contact avec les résidents

du quartier. La bienvenue nous a été souhaitée par toutes les autorités du lieu et tous les bureaux nous ont été présentés, encore pleins de cartons et de dossiers , car le déménagement se termine tout juste.

Le Consulat d'Algérie est installé à Toulouse depuis 1980. Son siège s'est situé successivement sur les allées Jean Jaurès jusqu'en 1994, puis au 23, rue Arnaud Vidal et depuis un mois au 25, rue Roquelaine (et non rue Matabiau comme il avait été annoncé par erreur dans la dernière Gazette). Ce lieu a été choisi parce qu'il offre plus d'espace, pour des conditions d'accueil plus agréables, un meilleur standing dans un quartier qui a bonne réputation ; il est proche des administrations, de la gare et de nombreux moyens de transport.

Ses missions.Le Consulat assiste la communauté algérienne, conformément à la convention de Vienne et aux accords bilatéraux avec la France, dans 7 départements : Tarn, Tarn-et-Garonne, Haute-Garonne, Lot, Lot-et-Garonne, Ariège, Gers. L'Aveyron dépend de Montpellier. Cela représente une population d'environ 30 000 personnes, dont 27 000 officiellement inscrites au Consulat. Son rôle nous a paru très étendu. Il s'occupe évidemment des passeports, des cartes d'identité, des immatriculations de ses ressortissants. Il octroie aussi les visas aux étrangers qui veulent se rendre en Algérie pour des raisons touristiques, professionnelles, amicales … Ces visas peuvent être délivrés le

jour même sans aucun délai ; seules formalités : un imprimé à remplir et une photo d'identité.

C'est le Consulat qui enregistre naissances et décès, qui s'occupe des transferts de corps pour ceux qui veulent être inhumés en Algérie. Un bureau est consacré à l'étude des dossiers de ceux qui veulent faire leur service national en Algérie. Quelques Algériens, surtout des retraités ou des étudiants ayant terminé leurs études supérieures, souhaitent rentrer au pays.

La fonction du Consulat est aussi juridique et sociale. Il peut être amené à essayer de régler les litiges entre époux. Faisant office de conciliateur, il n'a cependant pas autorité pour prendre des décisions de justice. Si la conciliation n'aboutit pas, on envoie les intéressés devant les tribunaux. Notons que le divorce prononcé par un tribunal algérien n'est pas valable en France et vice versa (exequatur).

Une assistante sociale reçoit les familles en difficulté. Des visites sont organisées régulièrement dans les prisons : un avocat-conseil du Consulat est proposé aux prisonniers qui peuvent aussi recevoir la visite d'un aumônier (imam). Lors de l'explosion d'AZF, une collaboration s'est établie entre le Consulat, les autorités administratives et les associations, dans un esprit de grande solidarité.

Notre rencontre s'étant située au lendemain des élections municipales en Algérie, nous avons parlé assez longuement du vote.

Pour les élections présidentielles et législatives (vote direct), le vote a lieu au Consulat, ce qui oblige certains à des trajets assez longs. Le projet serait de multiplier les lieux de vote. Pour les élections municipales, le vote se fait par procuration, donnée à quelqu'un qui se trouve en Algérie. Dans ce pays, le vote est un acte volontaire, non obligatoire. Cependant le Consulat s'efforce de sensibiliser ses ressortissants à l'importance du vote.

L'assemblée législative comporte 8 députés pour représenter tous les Algériens de l'étranger, dont 4 uniquement pour la France, 2 pour le Nord, 2 pour le Sud.

Cette visite nous a permis d'établir un premier contact enrichissant et nous espérons avoir d'autres occasions de rencontres.

Cécile BUNEL et Colette DEFAYE

Visite au Consulat d’AlgérieLa prostitution au bord du Canal la suite de nombreuses plaintes, Mme ABaylé, maire délégué pour le quartier, a organisé une réunion le lundi 25

novembre à la Maison de Quartier. Elle avait invité le commandant de police M. Llorca, et la responsable de l'Amicale du Nid, Mme Baron.La prostitution s'est en effet beaucoup développée ces dernières années. Les prostituées sont essentiellement des Africaines venant du Nigeria, du Ghana, de Sierra Leone, du Cameroun, et des femmes de l'Europe de l'est, jeunes pour la plupart et victimes de trafics : Bulgares, Roumaines, Albanaises, Kosovares…On les trouve dans plusieurs endroits : Pont des Demoiselles, Port de l'Embouchure, place Saint Aubin, aux Allées de Brienne, de Barcelone, avenue Honoré Serres, boulevard de Bonrepos, à Terre Cabade …Leur arrivée est facilitée par la libre circulation à l'intérieur de l'espace Schengen.Aucune loi, aucun arrêté, aucune circulaire n'interdit actuellement la prostitution. Le racolage actif est considéré comme une

èmecontravention de 5 classe et non comme un délit. Le racolage passif n'est pas puni depuis 1994.La plupart de ces femmes sont en situation régulière, ayant fait une demande d'asile politique ou territorial et attendant une réponse qui peut demander 2 ans.Les irrégulières sont inexpulsables car elles ne sont pas reconnues comme citoyennes dans leur pays. Trois seulement ont été reconduites à la frontière.Il est interdit de ficher les prostituées. La police n'a donc aucun moyen pour les déférer au commissariat de police.Les proxénètes sont albanais ou roumains. Au début ils restaient sur place pour surveiller les filles. Quelques réseaux ont été démantelés, mais ils ont trouvé la parade, se sont établis en Belgique, en Italie ou ailleurs. Ils donnent leurs instructions par portables, menacent les familles. L'argent circule par l'intermédiaire d'organismes internationaux. Il est difficile de remonter jusqu'aux proxénètes. Les prostituées ne gardent en général que 20% de ce qu'elle perçoivent. Elles sont d'une extrême mobilité.Les c l i en t s v i ennent souven t des départements limitrophes. Certains ont été condamnés pour délit d'exhibition à Bordeaux ou Narbonne. Mais il est difficile de les arrêter pour ce motif puisque les rapports ont lieu dans les voitures. De toutes façon le parquet toulousain ne condamne pas mais relâche.Une loi est prévue pour le printemps. Le racolage deviendrait délit, ce qui faciliterait

l'interpellation et une procédure judiciaire.Mme Baron prend la parole à la suite de M. Llorca pour expliquer l'action du Nid. C'est une association conventionnée avec l'Etat. Pour elle, la prostituée est une personne en difficulté qui a droit à une aide sociale, sans jamais aller contre la loi. L'action du Nid a deux orientations : l'accompagnement des prostituées pour une insertion si elle est possible, et la prévention, en particulier auprès des jeunes (formation sur l'image de la femme).Le travail du Nid est de plus en plus difficile car la prostitution se développe d'une manière anarchique. Les femmes passent d'un pays à l'autre. Ce ne sont jamais les mêmes aux mêmes endroits. Elles sont coincées dans des réseaux. En tant que demandeur d'asile, elles n'ont pas le droit de travailler . La violence se développe de telle sorte que les bénévoles de Nid vont maintenant en couple à la rencontre des prostituées.Il y a de plus en plus de clients, des riches souvent puisque la passe est d'un prix assez élevé.L'argent des mafieux est réinvesti dans leur pays d'origine. C'est un problème analogue à celui des pays producteurs de drogue. Ces pays profitent de cet esclavage moderne.Les prostituées sont fatalistes : elles pensent qu'elles n'ont plus aucun avenir, ni dans leur pays ni ici. La prostitution les détruit. Soumises à un certain rendement (elles sont parfois 12 à 14 heures sur le terrain), elles ont besoin de recourir à l'alcool pour tenir le coup.Si on les expulse d'un endroit, elles vont se prostituer ailleurs. Les maisons closes ne sont pas une solution. Dans les pays où on les a (r)ouvertes, la prostitution de rue a été multipliée par trois.Mme Baron estime que c'est une question de politique européenne. Il faudrait s'interroger sur la politique de l'immigration. Le Nid essaie aussi de faire un travail d’information auprès des prostituées en leur demandant d'éviter le plus possible les nuisances (bruits d'auto, préservatifs qui traînent …) pour ne pas s'attirer l'hostilité des riverains et d'aller exercer leur métier dans des endroits moins fréquentés.De la discussion qui a suivi il est ressorti que la police sera invitée à des opérations coup de poing contre l'exhibitionnisme, mais comment remédiera-t-on à la misère de ces femmes ?

Colette Defaye

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7

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2, Bd d'ArcoleTél. 05 61 63 97 39

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Travaux Photo-Jeux de grattageTéléphone-Fax-PhotocopieCartes de bus et téléphone

2, Bd d'Arcole 05 61 62 54 24

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18 Rue Claire PauilhacTél. 05 61 63 12 12

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AU CABOTIN18, rue de la

Concorde05.61.63.71.92

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Le Saint-Honest24, rue Saint-Honest - 05 61 62 47 83

terr

ass

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hive

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du mardi au samedi

AMBIANCE COIFFUREET ESTHÉTIQUE

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05 61 63 60 11

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Tél. 05 61 99 63 31 après 17 h

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Au cœur du quartier des Chalets, au 24 rue Ingres, depuis 1986 l'Institut Rousseau se consacre à l'enseignement. Au départ destiné au secondaire, il évolue progressivement vers l'enseignement supérieur puis vers la formation continue.Fondé par Philippe Lelouch en 1986, il a été racheté en 2000 par Gilles Escafit, déjà propriétaire de l'école de la Pradette à Muret.Son département enseignement supérieur

propose des formations après le bac- calauréat : BTS Assurance et BTS édition et des spécialisations post bac+2 en bancassurance, immobilier et multimédia.Ces formations peuvent se suivre à temps plein ou en alternance dans le cadre de contrats de qualification.Son département formation continue est spécialisé dans la publication et la conception assistée par ordinateur (P.A.O

D.A.O) et le multimédia.Il propose des stages de formation continue individualisés pour des salariés, des demandeurs d'emploi et des jeunes, en alternance.Sa politique pédagogique est basée sur un enseignement de qualité dans des secteurs d'activités spécialisés permettant une insertion professionnelle rapide et efficace.

L’institut Rousseau (communiqué)

Les activités à la Maison de quartierjour heures activités contact tél.

Lundi 10-12hMardi 9h-12h Yoga Mme Thiry 05 61 32 63 39

20h30- 24h Théâtre Albert 05 61 62 05 70Dominique 05 61 99 37 54

Mercredi 14h-18h Bridge M. Séguret 05 61 62 35 25M. Rollet 05 61 99 19 29

16h-19h Bibliothèque C. Defaye 05 61 62 23 6718h-19h Permanence C. Defaye 05 61 62 23 67

Jeudi 10h-12h Bridge M. Séguret 05 61 62 35 25M. Rollet 05 61 99 19 29

20h30-23h Réunion plénière (débats) C. Defaye 05 61 62 23 67ou Conférences C. Defaye 05 61 62 23 67ou Rédaction Gazette A. Roy 05 61 62 56 16

Vendredi 9h30-10h30 Yoga (séance douce) Mme Thiry 05 61 32 63 3911h-12h30 Yoga (séance plus soutenue) Mme Thiry 05 61 32 63 3914h-19h Jeux de société (scrable, cartes, etc) Th. Douat 05 61 63 63 04

Week-end Fêtes familiales C. Defaye 05 61 62 23 67

BibliothèqueNous vous rappelons qu'elle est ouverte tous les mercredis de 16h à 19h.Grâce aux cotisations, quelques acquisitions ont pu être faites :La reine Victoria de Ph. Alexandre, Pastel de O. Bleys, Le dit de Tanyi de F. Cheng, La jeune fille à la perle de T. Chevalier, Allons plus loin veux-tu ? de A. Duperey, Balzac et

la petite tailleuse chinoise de Daii Siige, et nous attendons vos suggestions pour enrichir nos rayons.

Raconter des histoiresQui aimerait raconter des histoires aux enfants de la crèche Boule de Gomme, rue Roquelaine ?Appeler le 05 61 62 23 67.

Soirée espagnoleLe samedi 25 janvier à 17h vous pourrez aller visiter SALAMANQUE grâce aux photos de M.  PAILLAS. Le voyage sera agrémenté de musique espagnole et d'une dégustation de spécialités.

Page 7: La Gazette des Chalets · Vous avez dit proximité ? La Gazette des Chalets Lettre de l'Association du quartier Chalets-Roquelaine 7, boulevard Matabiau - 31000 TOULOUSE - Téléphone

7

TABAC - PRESSE28, rue de la ConcordeDESCOUENS Christianlundi au vendredi de 7h30 à 19 hsamedi de 8h. à 19h

05 61 62 51 92

UNI-INFORMATIQUEINFORMATIQUE ET COMMUNICATION

2, Bd d'ArcoleTél. 05 61 63 97 39

PLACEMENTS - CREDITS - ASSURANCES

Agence d'Arcole

PAPOTAGESLIBRAIRIE-PAPETERIE-JOURNAUX

Travaux Photo-Jeux de grattageTéléphone-Fax-PhotocopieCartes de bus et téléphone

2, Bd d'Arcole 05 61 62 54 24

RETOUCHESCOUTURE

AMEUBLEMENT

18 Rue Claire PauilhacTél. 05 61 63 12 12

Toilettage caninépilation

AU CABOTIN18, rue de la

Concorde05.61.63.71.92

RESTAURANT

Le Saint-Honest24, rue Saint-Honest - 05 61 62 47 83

terr

ass

e e

n é

che

min

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en

hive

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du mardi au samedi

AMBIANCE COIFFUREET ESTHÉTIQUE

~*~31, rue de la Concorde

05 61 63 60 11

TABAC - PRESSE28, rue de la ConcordeDESCOUENS Christianlundi au vendredi de 7h30 à 19 hsamedi de 8h. à 19h

05 61 62 51 92

UNI-INFORMATIQUEINFORMATIQUE ET COMMUNICATION

2, Bd d'ArcoleTél. 05 61 63 97 39

Décembre 2002

PLACEMENTS - CREDITS - ASSURANCES

Agence d'Arcole

PAPOTAGESLIBRAIRIE-PAPETERIE-JOURNAUX

Travaux Photo-Jeux de grattageTéléphone-Fax-PhotocopieCartes de bus et téléphone

2, Bd d'Arcole 05 61 62 54 24

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18 Rue Claire PauilhacTél. 05 61 63 12 12

DOJO TONICJUDO - JUJITSU

Enfants - Adolescents - Adultes28, boulevard Matabiau

Tél. 05 61 99 63 31 après 17 h

DOJO TONICJUDO - JUJITSU

Enfants - Adolescents - Adultes28, boulevard Matabiau

Tél. 05 61 99 63 31 après 17 h

Toilettage caninépilation

AU CABOTIN18, rue de la

Concorde05.61.63.71.92

RESTAURANT

Le Saint-Honest24, rue Saint-Honest - 05 61 62 47 83

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du mardi au samedi

AMBIANCE COIFFUREET ESTHÉTIQUE

~*~31, rue de la Concorde

05 61 63 60 11

Vous manquez de place ?Louez un box individuel de 1 à 20 m²

13, rue des Chalets - 05 34 41 62 62

PIZZERIA CONCORDE22, rue de

la Concorde05 61 99 36 38

COIFFURE MASCULIN - FEMININ

Marie-Paule EspinosaVisagiste-

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Tel : 05 61 62 35 37 www.toulouse.iseg.fr

31000 - TOULOUSE14, rue Claire Pauilhac

Au cœur du quartier des Chalets, au 24 rue Ingres, depuis 1986 l'Institut Rousseau se consacre à l'enseignement. Au départ destiné au secondaire, il évolue progressivement vers l'enseignement supérieur puis vers la formation continue.Fondé par Philippe Lelouch en 1986, il a été racheté en 2000 par Gilles Escafit, déjà propriétaire de l'école de la Pradette à Muret.Son département enseignement supérieur

propose des formations après le bac- calauréat : BTS Assurance et BTS édition et des spécialisations post bac+2 en bancassurance, immobilier et multimédia.Ces formations peuvent se suivre à temps plein ou en alternance dans le cadre de contrats de qualification.Son département formation continue est spécialisé dans la publication et la conception assistée par ordinateur (P.A.O

D.A.O) et le multimédia.Il propose des stages de formation continue individualisés pour des salariés, des demandeurs d'emploi et des jeunes, en alternance.Sa politique pédagogique est basée sur un enseignement de qualité dans des secteurs d'activités spécialisés permettant une insertion professionnelle rapide et efficace.

L’institut Rousseau (communiqué)

Les activités à la Maison de quartierjour heures activités contact tél.

Lundi 10-12hMardi 9h-12h Yoga Mme Thiry 05 61 32 63 39

20h30- 24h Théâtre Albert 05 61 62 05 70Dominique 05 61 99 37 54

Mercredi 14h-18h Bridge M. Séguret 05 61 62 35 25M. Rollet 05 61 99 19 29

16h-19h Bibliothèque C. Defaye 05 61 62 23 6718h-19h Permanence C. Defaye 05 61 62 23 67

Jeudi 10h-12h Bridge M. Séguret 05 61 62 35 25M. Rollet 05 61 99 19 29

20h30-23h Réunion plénière (débats) C. Defaye 05 61 62 23 67ou Conférences C. Defaye 05 61 62 23 67ou Rédaction Gazette A. Roy 05 61 62 56 16

Vendredi 9h30-10h30 Yoga (séance douce) Mme Thiry 05 61 32 63 3911h-12h30 Yoga (séance plus soutenue) Mme Thiry 05 61 32 63 3914h-19h Jeux de société (scrable, cartes, etc) Th. Douat 05 61 63 63 04

Week-end Fêtes familiales C. Defaye 05 61 62 23 67

BibliothèqueNous vous rappelons qu'elle est ouverte tous les mercredis de 16h à 19h.Grâce aux cotisations, quelques acquisitions ont pu être faites :La reine Victoria de Ph. Alexandre, Pastel de O. Bleys, Le dit de Tanyi de F. Cheng, La jeune fille à la perle de T. Chevalier, Allons plus loin veux-tu ? de A. Duperey, Balzac et

la petite tailleuse chinoise de Daii Siige, et nous attendons vos suggestions pour enrichir nos rayons.

Raconter des histoiresQui aimerait raconter des histoires aux enfants de la crèche Boule de Gomme, rue Roquelaine ?Appeler le 05 61 62 23 67.

Soirée espagnoleLe samedi 25 janvier à 17h vous pourrez aller visiter SALAMANQUE grâce aux photos de M.  PAILLAS. Le voyage sera agrémenté de musique espagnole et d'une dégustation de spécialités.

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Venez nous rejoindreJe souhaite adhérer à l'Association du quartier Chalets-Roquelaine.

Je joins un chèque de 15 � (cotisation ordinaire) ou de 20 � (cotisation de soutien). A envoyer au siège :

Association du quartier Chalets-Roquelaine,7, boulevard Matabiau - 31000 TOULOUSE

Nom :____________________________________________Prénom :____________________________________________Adresse :_______________________________________________________

Aide aux devoirsundi 17 heures, la cour du collège se vide Lpeu à peu ; le flot des élèves envahit la rue ; ils croisent des adultes qui

prennent la direction opposée. Dans la cour, une poignée de collégiens les attend et les salue amicalement. Quelques minutes de récréation

ème èmeet le petit groupe des 13 élèves de 6 ou 5 - s'installe dans le centre de documentation. Pas plus de deux par table, parfois même un seul, un adulte accompagne chaque groupe. Chacun expose ses difficultés : comment tracer une perpendiculaire ? qu'est-ce qu'un verbe irrégulier ? … L'adulte écoute, explique, montre où l'on peut trouver la réponse. L'heure passe très vite. Les devoirs sont bien avancés, les intervenants ont le sentiment d'avoir été utiles. Même scénario le jeudi, les " clients " sont un peu moins nombreux mais il règne la même atmosphère studieuse et chaleureuse.Si vous souhaitez venir rejoindre l'équipe le lundi ou le jeudi de 17 h à 18 h, téléphonez à Mme BUNEL au 05 61 99 68 11.

La mer à nos portesCe n'est, pas encore, la fonte des glaces polaires ou le canal qui déborde, c'est mieux que ça ! La poissonnerie de la rue de la Concorde a réouvert le 17 octobre.

Dolorès aime le poisson. Native d'Andalousie, elle s'est formée chez un poissonnier ; elle a toujours travaillé dans ce secteur et avant de venir dans notre quartier, elle vendait du poisson au marché Victor Hugo.Une poissonnerie manquait dans le quartier où tous les commerces sont représentés. Les grandes surfaces sont loin pour s'approvisionner, le marché Victor Hugo aussi, c'est ce qui a décidé Dolorès à s'installer. Ouverte du mardi au samedi de

8h30 à 12h30 et de 17h à 19h30, la poissonnerie vous accueille aussi le dimanche matin de 8h30 à 12h30.Dolorès aime le poisson et ça se voit : Son étal est coloré, joyeux et agréable à regarder, les filets bien rangés sont encadrés de jolis citrons tout jaunes. On devine la main féminine, et les recettes ou les conseils culinaires donnés si gentiment régalent à l'avance.Du poisson frais et des surgelés (des petites seiches, persillées, mmmmh !) des plats cuisinés (la brandade de morue, un régal  !) et même le vin qui accompagne ; il y a du choix et des prix pour toutes les bourses. Et même parfois des crevettes vivantes qui sautent partout ! Dolorès aime vraiment le poisson !Elle se sent bien ici, dit-elle, elle trouve les gens accueillants et sympathiques et compte bien rester, elle a même des projets d'agrandissements, de plats préparés faits maison (il paraît que sa paella nous laissera pantois !) En tous cas, pour les fêtes, il y aura des plateaux de fruits de mer tout prêts. Passez vos commandes.Si ce n'est pas déjà le cas, Dolorès va vous faire aimer le poisson !

Véronique Pertuzio

Brèves

M. GALEY nous a communiqué le texte de la lettre circulaire suivante, envoyée à ses adhérents le 12 octobre :On peut comparer une association de commerçants, artisans et professions libérales à une équipe sportive. Lorsqu’il y a des matchs, il ne faut pas que ce soit toujours les mêmes joueurs qui mouillent leur maillot, et qui fassent gagner l’équipe. D’autres joueurs finissent le match sans une goutte de sueur, le maillot tout propre, recevant les ovations du

public et prêts pour le prochain match.Depuis neuf ans que certains joueurs mouillent leur maillot, ces derniers sont trempés. Il a donc été décidé de faire sécher les maillots pendant un an au moins.En conséquence, cette année il n’y aura pas d’illumination des rues, d’habillage de la fontaine Clémence Isaure, de photos avec le père et la mère Noël, de concours de balcons décorés..[...]

ACAC : on sèche les maillots

Propreté … La municipalité a lancé une nouvelle campagne de propreté. Cette campagne d'incitation des propriétaires de chiens à utiliser des pelles propreté, disponibles en mairies, précède l'entrée en vigueur d'un arrêté municipal qui prévoit de verbaliser les contrevenants qui laissent leur chien souiller les lieux publics (trottoirs, jardins publics et promenades…).

On trouve de plus en plus souvent ce g e n r e d e pancarte sur les murs de nos rues.