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« Pour le service de la France, en faisant nôtre l'esprit Leclerc : ne me dites pas que c'est impossible ! » 1 LA GAZETTE DU CFIM Bataillon de renfort de la 2 e BB Aux jeunes engagés de la 2 e BB… N°11 12 AVRIL 2018 Le printemps s’installe, les jours rallongent… Trois sections du contingent d’avril nous rejoignent ! Tout ces évènements doivent nous inciter à être optimistes et ambitieux. Même si nous exerçons notre métier dans des conditions parfois difficiles, même si l’actualité peut être parfois déconcertante, donnons du sens et recentrons notre action sur ce qui fait la force de notre armée française : le « culte de la mission ». «Mission » Mon cher camarade, Ainsi que je vous l’écrivais dans ma dernière lettre, notre continent européen est confronté à une élévation sensible du niveau de la menace. Dans ce contexte particulier, la France doit, plus que jamais, veiller à conserver la maîtrise de son destin, en s’opposant, avec fermeté, à toute forme de contestation, terroriste ou étatique. « Le maintien de la souveraineté nationale fonde la mission des forces armées ». Autrement dit, la France compte sur ses armées pour lui assurer de ne jamais avoir à subir la volonté de l’adversaire. Comme militaire, vous êtes acteur de cette ambition : protéger la France et les Français. C’est une responsabilité importante ; une mission essentielle qui, dans un monde ouvert et avec le niveau de menace que je vous ai décrit, ne peut s’envisager que dans la profondeur. Au plus loin, c’est la défense de l’avant. Face au phénomène terroriste, nos forces ont contre-attaqué avec succès au Sahel, dans un cadre national, et au Levant, intégrées à la coalition internationale. Dans le même temps, face aux dérives de certains Etats puissances, la France affiche sa détermination en opposant sa capacité de dissuasion nucléaire et participe aux « mesures de réassurance », dans le cadre de l’OTAN. Plus près de nous, c’est la défense des approches de notre territoire, dans des milieux où l’activité des États- puissances est croissante. Les postures permanentes de sauvegarde maritime, d’une part, et de sûreté aérienne, d’autre part, protègent nos côtes par un maillage adapté et sanctuarisent notre espace aérien grâce à nos avions de chasse, en « alerte 7 minutes ». A l’intérieur, enfin, c’est la protection du territoire national et de nos concitoyens. Il s’agit d’une stratégie globale qui vient s’inscrire en complémentarité de l’action des forces de sécurité intérieure. Je pense, ici, à tous nos efforts dans le domaine du cyber et de l’espace. Je pense, également, à la posture de protection terrestre, articulée autour de la défense de nos emprises militaires, de nos « plans catastrophes naturelles », mais aussi, bien sûr, de l’opération Sentinelle. Comme vous avez pu le remarquer, les réservistes y ont toute leur place. Nos armées ont besoin d’eux et notre pays compte sur eux pour raffermir l’« esprit de défense », signe de la vitalité et de l’ambition d’une nation. Au terme de ce rapide « tour d’horizon » de nos missions, je voudrais vous dire quelques mots sur l’esprit avec lequel nous devons les aborder. Une expression, bien connue, l’exprime parfaitement : « le culte de la mission ». Autrement dit, la mission reçue n’est pas une base de discussion. Elle appelle, au contraire, un engagement entier et, au besoin, l’acceptation du sacrifice ultime pour sa réussite. Elle exige, également, une cohésion totale et une vraie fraternité. Nous en avons déjà parlé. Cela concerne l’ensemble de la communauté de défense, dans laquelle les personnels civils prennent aussi toute leur place. Général d’armée Pierre de Villiers, (ancien commandant de la 2 e BB et ancien CEMA), le 3 avril 2017 Lieutenant – colonel Emmanuel DESACHY

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« Pour le service de la France, en faisant nôtre l'esprit Leclerc : ne me dites pas que c'est impossible ! »

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LA GAZETTE DU CFIM

Bataillon de renfort de la 2eBB

Aux jeunes engagés de la 2eBB…N°11 – 12 AVRIL 2018

Le printemps s’installe, les jours rallongent… Trois sections du contingent d’avrilnous rejoignent ! Tout ces évènements doivent nous inciter à être optimistes etambitieux.Même si nous exerçons notre métier dans des conditions parfois difficiles, même sil’actualité peut être parfois déconcertante, donnons du sens et recentrons notreaction sur ce qui fait la force de notre armée française : le « culte de la mission ».

«Mission »

Mon cher camarade,

Ainsi que je vous l’écrivais dans ma dernière lettre, notre continent européen est confronté à une élévationsensible du niveau de la menace. Dans ce contexte particulier, la France doit, plus que jamais, veiller à conserverla maîtrise de son destin, en s’opposant, avec fermeté, à toute forme de contestation, terroriste ou étatique.

« Le maintien de la souveraineté nationale fonde la mission des forces armées ». Autrement dit, la France comptesur ses armées pour lui assurer de ne jamais avoir à subir la volonté de l’adversaire. Comme militaire, vous êtesacteur de cette ambition : protéger la France et les Français. C’est une responsabilité importante ; une missionessentielle qui, dans un monde ouvert et avec le niveau de menace que je vous ai décrit, ne peut s’envisager quedans la profondeur.

Au plus loin, c’est la défense de l’avant. Face au phénomène terroriste, nos forces ont contre-attaqué avec succèsau Sahel, dans un cadre national, et au Levant, intégrées à la coalition internationale. Dans le même temps, faceaux dérives de certains Etats puissances, la France affiche sa détermination en opposant sa capacité dedissuasion nucléaire et participe aux « mesures de réassurance », dans le cadre de l’OTAN.

Plus près de nous, c’est la défense des approches de notre territoire, dans des milieux où l’activité des États-puissances est croissante. Les postures permanentes de sauvegarde maritime, d’une part, et de sûreté aérienne,d’autre part, protègent nos côtes par un maillage adapté et sanctuarisent notre espace aérien grâce à nos avionsde chasse, en « alerte 7 minutes ».

A l’intérieur, enfin, c’est la protection du territoire national et de nos concitoyens. Il s’agit d’une stratégie globalequi vient s’inscrire en complémentarité de l’action des forces de sécurité intérieure. Je pense, ici, à tous nosefforts dans le domaine du cyber et de l’espace. Je pense, également, à la posture de protection terrestre,articulée autour de la défense de nos emprises militaires, de nos « plans catastrophes naturelles », mais aussi,bien sûr, de l’opération Sentinelle. Comme vous avez pu le remarquer, les réservistes y ont toute leur place. Nosarmées ont besoin d’eux et notre pays compte sur eux pour raffermir l’« esprit de défense », signe de la vitalité etde l’ambition d’une nation.

Au terme de ce rapide « tour d’horizon » de nos missions, je voudrais vous dire quelques mots sur l’esprit aveclequel nous devons les aborder. Une expression, bien connue, l’exprime parfaitement : « le culte de la mission ».Autrement dit, la mission reçue n’est pas une base de discussion. Elle appelle, au contraire, un engagement entieret, au besoin, l’acceptation du sacrifice ultime pour sa réussite. Elle exige, également, une cohésion totale et unevraie fraternité. Nous en avons déjà parlé. Cela concerne l’ensemble de la communauté de défense, dans laquelleles personnels civils prennent aussi toute leur place.

Général d’armée Pierre de Villiers, (ancien commandant de la 2e BB et ancien CEMA), le 3 avril 2017

Lieutenant – colonel Emmanuel DESACHY

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SECTION 112e RC

CONTINGENT MARS 2018

« Sans mon fusil, je ne suis rien… »

Durant ce cycle, nous avons enfin tiré àballes réelles lors du tir d’accoutumanceprécédant le réglage de nos armes.Nous avons également effectué une sortieterrain pour poursuivre l’ instruction aucombat.EFFET MAJEUR : restitution des actesréflexes du combattant et évaluation denotre capacité de réaction lors d’un exercicede nuit. Un repos bien mérité dans nostrous de combats après vérification de labonne réalisation de nos emplacements.

Découverte des gestes qui sauvent des vies lors del’instruction secourisme. Objectif : obtenir le PSC-1(Prévention et secours civiques de niveau 1).

Nous avons également effectué notre première marchede tradition. 13KM, 400 mètres de dénivelé et au bout, larécompense : la remise du béret.Désormais nous portons avec fierté cette nouvelle coiffeparée du plus bel insigne des régiments français: l’insigned’élite des cuirassiers.les EV de la S1

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SECTION 240e RA

CONTINGENT MARS 2018

Un nouveau cycle qui se termine ! Le plus dense depuis notre arrivée à l’armée !

Nous commençons l’apprentissage des bases du métier de soldat : instruction sur le danger nucléaire etchimique, la procédure radio et le renseignement militaire.

Après plusieurs tirs au simulateur (SITTAL), nous avons effectué nos premiers tirs avec le FAMAS.Une ½ journée de tir pour régler nos armes et commencer à tirer plus précisément à 100m.Après ces deux riches journées à l’extérieur, nous avons rejoint le terrain militaire afin de travailler lesactes réflexes du combattant : se camoufler, se déplacer aux gestes, se poster ou installer un bivouactactique et maintenir une surveillance de nuit.

2 journées de terrain éprouvantes qui se sont terminées par une restitution globale suivie d’une marchede 5KM jusqu’au camp bâti, bien évidement avec notre sac, notre fusil et le reste de l’équipement.Cette marche fut plus difficile que la précédente : certainement la fatigue et le poids du matérielemporté.

Finalement ces déplacements à pieds furent une bonne préparation à la marche de tradition de 13 km.Nous sommes tous arrivés au bout et portons aujourd’hui le béret et l’insigne de notre arme, l’artillerie,avec grande fierté.

Sursum Corda !

Les EVI de la S2.

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SECTION 392e RI

CONTINGENT MARS 2018

Tir et camouflage sur le terrain militaire de PIREY !

Les efforts du cycle sont axés sur le tir avec le fusil d’ assaut, le FAMAS.Nous avons réalisé un multitude de tir ces derniers jours. En effet, beaucoup de modules dont le tir deprécision : la qualité des premiers impacts est recherchée !!!

Le reste du programme est riche : des cours théoriques dans différents domaines mais surtout, et ce quenous préférons, c’est l’instruction au combat et son dialecte très particulier, marqué par des acronymesnombreux, très nombreux : PPGARDCOCOM, VITAL, FOMECBLOT… Chaque lettre correspond à une actionque nous devons maîtriser pour progresser.

Ça y est ! Nous avons trouvé notre chant section. Nous l’avons entonné une fois près du feu, et tout lemonde a apprécié ce dernier. Le chef de section a validé la proposition. Nous sommes rentrés du deuxièmeterrain le visage camouflé, en marchant au pas et en chantant. Nous avions vraiment une très belle allure.

Cette fin de cycle s’est distinguée par les évaluations mais surtout une marche dite de tradition, la marcheau béret. Nous étions tous présents à l’arrivée et sommes certains que avons bien mérité le port de notrebéret avec son insigne d’arme : l’infanterie !

Dernière étape : braver la grève de la SNCF pour profiter d’un repos bien mérité dans nos foyers.

Les EVI de la S3

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SECTION 4RMT

CONTINGENT MARS 2018

Fin de la cinquième semaine d’ instruction. En un mois les choses ont bien changé !

Ce weekend, nous avons franchi une étape importante de notre formation militaire en réalisant nospremiers tirs.

Pour nous préparer à ce rendez-vous très attendu, il nous afallu enchainer de nombreuses séances d’instruction sur letir de combat. Grace au simulateur (SITTAL) nous sommessensibilisés aux fondamentaux du tir qui nous permettentd’effectuer dans de bonnes conditions les tirs à balles àréelles.Nous sommes maintenant sur le pas de tir, un chargeur de10 cartouches à la main, nous ne parlons plus. L’ordre deprendre la position de tir couché est donné. Puis le stade 2.

L’ordre de tir ultime: tirer nos 5 premières cartouches. Puis succession de différents modules (25 et 100mètres). Nous sommes nombreux à apprécier cet exercice. Des sensations, de nouvelles odeurs,notamment la poudre !

Lors de ces deux semaines d’instruction nous avons participé à notre premier bivouac tactique. Pour seprotéger, juste une bâche et des tendeurs. Mais bien monté, c’est plutôt efficace.

Après des journées riches et denses enapprentissages, nous commençons enfin à toucherdu doigt notre métier de soldat et sentons l’espritde l’infanterie de Marine grandir.

On oubliait ! le dernier soir de la sortie, nos cadresnous ont fait découvrir la patrouille légèred’observation et pour nous l’objectif était de ne passe faire surprendre par l’ennemi. Mission effectuée,les trinômes sont tous revenus au bivouac.

Marsouin toujours…..

Les EV de la S4

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SECTION 513e RG

CONTINGENT AVRIL 2018

Dès le lendemain de notre arrivée, aprèsavoir perçu le paquetage militaire, le coiffeurest venu pour réajuster nos coupes decheveux.Ainsi, tout le monde a le même profil et lescheveux courts !

Nouveau métier, nouveau style

Le premier week-end fut dédié à la visite de la garnison.

La journée de samedi a été l’occasion de visiter la citadelle de Besançon ainsi que le musée de larésistance et de la déportation.Le lendemain, les familles sont venues passer la journée au régiment, autour d’un repas et enprésence du commandant en second du 13e régiment du génie.

Les EV de la S5

La visite de la garnison

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SECTION 613e RG

CONTINGENT FEVRIER 2018

Cette semaine, la 6e section d’instruction a été initiée auparcours d’obstacles puis a poursuivi sa formation au tir,plus précisément sa préparation au Module Charlie (tirFamas). Nous sommes fiers car nous avons tous réussi cemodule !

Trois journées d’ instruction également sur le campmilitaire. Des objectifs très motivants: découverte etentrainement au combat en zone urbaine dans les ruesbien restituées du village de combat. De bellesprogression en trinôme dans une ambiance deconcentration extrême.Le premier soir, pour les 2 mois de service de la section,notre chef de section à organisé un barbecue suivi d’unesoirée chants autour du feu. Ce moment à renforcé lacohésion au sein de la section.Après la détente, place au travail ! Nous avons restituél’acte réflexe « porter un message » et avons étéfamiliarisé à l’utilisation de de l’ OB (dispositif permettantl’observation de nuit).

Le prochain cycle ne seras pas de tout repos : marche detradition de plus de 20KMpour la remise de l’insigne de labrigade, combat au corps à corps, etc.

Les EV de la S6

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SECTION 716e BC

CONTINGENT AVRIL 2018

Malgré une signature de contrat retardé de 2 jours, pour cause degrève à la SNCF, nous sommes bien arrivés à Bitche-Camp.Le périple pour certain s’est apparenté à un parcours du combattantpour rejoindre la garnison localisée dans le nord-est de la France.Le circuit d’incorporation a débuté immédiatement afin de rattraperle temps perdu. Nous avons ainsi enchainé les différents ateliers:- Circuit administratif ( c’est fou ce qu’il faut comme papiers!)- Perception du paquetage (j’espère qu’on ne doit pas tout porter en

permanence)- Visite médicale (pourvu que je sois apte !)- Coiffeur (adieu à mes cheveux longs !)- Photographe (je reconnais difficilement ce nouveau visage)Puis les premières instructions commencent: lit au carré, rangementd’armoire, ordre serré (on commence à se sentir militaire).Après ce programme bien dense nous avons visité notre bataillon etaperçu les différentes installations du quartier ainsi que les matérielsdu bataillon : le VBCI, VPC, VBL ….Nous avons rejoint cette semaine le Bataillon de Renfort / CFIM duValdahon pour apprendre les bases du métier de soldat. C’est partipour trois mois de formation !

Les EVI de la S7

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SECTION 8RMT

CONTINGENT AVRIL 2018La S8 débute son incorporation !

Ce jeudi 05 avril, nous sommes 43 jeunes engagés à nous présenter aux portes du Régiment de Marche du Tchad

de Meyenheim avec un désir : devenir des Marsouins de Leclerc !

A peine débarqués en gare de Colmar, c’est le premier parcours du combattant pour nous : les démarches

administratives, les rendez-vous médicaux et (ce que nous attendions tous avec impatience) les perceptions qui

s’enchaînent avec rythme. En seulement quelques jours nous sommes en treillis et marchons au pas dans le

Régiment, chantant la Marseillaise ou le chant de la 2ème BB, récitant le Code du Soldat et apprenant à nous

présenter réglementairement. Toutes ses activités nous permettent de surmonter le « blues » de la maison qui

s’estompe au fur et à mesure. Nous prenons conscience que nous rejoignons une nouvelle grande et belle famille.

Durant le premier week-end, pas question de se reposer : nous filons à Turkeim pour une visite du Musée

Mémorial des combats de la Poche de Colmar, sur les traces de nos Anciens de la « Division Leclerc » ! Durant

deux bonnes heures, des guides passionnants et passionnés nous retracent le parcours de ses héros libérateurs et

nous font prendre conscience du lien qui nous unis à ceux qui sont allés au bout de l’engagement que nous venons

ne prendre.

La semaine de préparation se poursuit, et après un passage attendu chez le coiffeur nous embarquons dans le bus

qui nous conduit à la première étape de notre vie militaire : le Bataillon de Renfort / CFIM de la 2ème BB au

VALDAHON (Doubs). C’est avec une légère appréhension mais une grande excitation que nous abordons cette

formation, mais ceci est une autre histoire…

Les EVI de la S8

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LE SITTAL NG

Frédéric, ouvrier d’Etat Hors Groupe, est le responsabledu SITTAL NG.

Après quatre années au sein de GIAT Industries de 1994 à1999, puis NEXTER en tant que peintre industriel surLECLERC, j’ai été muté le 04 janvier 1999 au Valdahon ausein de la section tir du 34eGTC/30e RD en tant queresponsable du stand de tir ST 11 et en soutien à lamaintenance ciblerie. Quelques mois plus tard, je suisnommé opérateur SITTAL NG (Simulateur d’InstructionTechnique du Tir aux Armes Légères Nouvelle Génération)en titre ! Environ 5000 personnes par an sont formées auSITTAL pour des formations individuelles, initiales,complémentaires ou de groupes. Ces formationsreprésentent 200 à 300 000 coups tirés par an toutesarmes confondues, du FAMAS à l’antichar, en passant parl’arme de poing, l’arme collective, jusqu’au fusil tireurd’élite. En quelques mots…

Le SITTAL NG permet de réaliser l’instructiondes tireurs par groupe de 10 au maniementdes armes suivantes :FAMAS, FRF1 (modifié avec APX 806), AA52,LRAC ,AT4CS , PA MAC 50,…Il permet : la sélection du futur tireur(suivant les systèmes d’armes, fusil d’assaut,fusil de précision, fusil mitrailleur, armeantichar, pistolet), l’apprentissage desprocédures du service de l’arme,l’instruction technique du tir de jour et du tirde nuit, le perfectionnement, l’entretien dessavoirs faire et le contrôle.Le SITTAL permet d’effectuer des tirs dits de bases, type

50, 100, 200 mètres. Il est possible de modifier lesconditions climatiques (pluie, neige, brouillard, nuit,vent) ainsi que la balistique (balles traçantes, effetsd’impacts). A la fin de chaque exercice, les impacts sontaffichés à l’écran et une impression des résultats esteffectuée.Et surtout, il permet d’analyser individuellement chaquetir, s’assurer que le tireur maitrise bien sa respiration etn’effectue pas de « coup de doigt ». Cette analyse de tirqui peut être affichée à l’écran et commentée parl’opérateur qui mentionnera les différents points àcorriger.

Fort de tous ces avantages, le SITTAL doit rester un moyen et non une fin !

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Restauration d’un half-track

Good Job !

Un half-track a été restauré par une équipe

composée de personnels passionnés et

déterminés du 13e régiment du génie (13e RG)

et du Bataillon de Renfort / CFIM 2BB (ADC

Dominique et CC1 Franck du 13e RG, CC1

Sébastien du BR).

La jeunesse retrouvée, l’half-track Casablanca

n°400 000 a pris la route en direction d’

Angers afin d’être exposé au musée de l’école

du génie.

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Remise de galons pour le SGT Jordan B.

Les résultats :

MCH Cyril : 1h57m23 (786 – 303e SEH)BC1 Laure : 2h00m39 (884 – 73e SEF)ADJ david : 2h00m40 (885 – 225e V1H)

ENSOA (Ecole Nationale des Sous-Officiers d'Active de Saint-Maixent). Un peu d’histoire !

1881-1925 : Ecole Militaire d’InfanterieTel fût le nom du premier centre d’instruction militaire créé à Saint-Maixent, le 22 mai 1880, par décret duprésident de la République, Jules GREVY.1925-1940 : EMI et des Chars de CombatPar décret du 23 octobre 1925, l'Ecole Militaire d'Infanterie devient l'Ecole Militaire de l'Infanterie et des Charsde Combat (E.M.I.C.C.) qui, jusqu'en 1940, forme plusieurs milliers d'officiers d'active et de réserve.1945-1951 : Les Ecoles de CadresAprès sa libération, le 8 septembre 1944, Saint-Maixent-l'Ecole ne reçoit plus dans ses quartiers les meilleursdes sous-officiers qui, soixante années durant, s'étaient préparés à la condition d'officier.1951-1967 : Ecole d’Application de l'InfanterieL'Ecole d'Application de l'Infanterie (E.A.I.) de Coëtquidan est transférée à Saint-Maixent-l'Ecole le 1er octobre1951.1963 : Création de l’ENSOALe 1er septembre 1963, l'Ecole Nationale des Sous-Officiers d'Active (ENSOA) est officiellement créée.

Son parcours en trois étape :

Première étape : sa candidature (recrutement semi-direct)Sélectionné, je me suis présenté aux épreuves d’accès à l’école nationale des sous-officiers d’active.

Deuxième étape : l’épreuve du recrutement semi-directJ’ai passé les tests sportifs (parcours d’obstacles,natation, montée de cordes, course à pied, etc.) pourintégrer l’ENSOA, école située à Saint-Maixent-l’École(dépt. 79).

Troisième étape : après l’admissionUne fois admis à l’ENSOA, j’ai suivi une formationgénérale de quatre mois. Cette formation enseigne « laculture militaire », la vie sur le terrain, la rusticité,l’anglais, l’aguerrissement, les valeurs de notreinstitution, etc. À la fin de ces quatre mois, j’ai passé unexamen (certificat militaire du 1er degré) qui reprendtoutes les notions acquises pendant la formation. Laréussite de cet examen a validé ma formation. J’ai ainsiobtenu mon premier galon de sous-officier le jeudi 5avril 2018 : SERGENT.

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Directeur de la publication : LCL Emmanuel D. Conception/réalisation :CNE Claude L. / BC1 Laure B.Crédits photos : Bataillon de Renfort / CFIM 2BB

Bataillon de renfort / CFIM de la 2e Brigade Blindée25800 VALDAHON

« Pour le service de la France, en

faisant nôtre l'esprit Leclerc :

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