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Soixante-huitième année 73 CINQ centimes le Numéro Dimanche 28 Mars 4909 4BON.NEVÎENT Un an.. 18 fr. Six mois 9 » Trois mois A. 50 INSERTIONS Annonces, la ligne 0.20 ta./ cil •/:T:.Y.'Ï; M iaùlifïua '«nisu 0.30 Réclames, Faits divers, 0.75 Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, cfAnnonces Judiciaires et d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LEb JOURS, LE DIMANCHE EXCEPTE II L'iDonnement est renouvelé d'oiflce si, à l'eiplratlOIl, les l«»n«ne sont pai r .hu&t.—La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement priai, f} III La grève des postiers - i Dans l'Echo de Paris, M. de Mun fait part de ses impressions de grève. Voici ce qu'il en pense : ' « Tout de même, il faut bien le dire : les postiers ont le bon droit pour eux. : Voilà le grand mot lâché. Ils ont le bon droit, parce qu'ils sont leurrés par des promesses toujours ajournées, parce qu'ils sont écœurés par un régime de fa- voritisme éhonté et d'odieuse inquisi- tion, i |j » De ce leurre perpétuel,tout le monde est excédé ; de ce régime inique, tout le monde, tout ce qui travaille, tout ce qui dépense au service du pays sa vie et ses forces, est dégoûté.Voilà pourquoi, mal- gré le préjudice et l'ennui de la grève,les postiers ont mes sympathies. | » C'est aussi pour cela que je ne peux pas me passionner dans la question Si- myan. Je crois bien qu'au lieu de rete- nir, si malaisément, dans ma gorge, la parole fatale, comme M. Clemenceau, je l'aurais laissée tout de suite en sortir. Elle eût évité au gouvernement la pos- ture fâcheuse le met, à présent, la nouvelle affiche des postiers. Cela ne valait pas tant de bruit,et pendant qu'on y était, on pouvait bien brûler ce princi- pe-là avec les autres, i » La question n'est pas là. M. Simyan n'est qu'un symbole passager de l'anar-' chie constitutionnelle. Avez-vous enten-' M. Pauron, le délégué des ouvriers des postes? « Dans le cas nous décla- » rerions la grève révolutionnaire, nous » réclamerions le concours des autres » organisations confédérées,comme c'est » noLre droit, et notre appel serait enten- » du, je vous l'affirme. » I «Vous avez compris? Voilà ce qui nous menace, ce qui nous attend, ce qui est inévitable ; voilà nous ont ame- nés, tout doucement, au milieu de l'in- différence publique, avec l'inerte com- plicité d'une légion d'aveugles, conser- vateurs et modérés, de longues années d'imprévoyance,d'anarchie et de corrup- tion. «Dans la convulsion qui s'apprête, 1 c'est, comme il y a cent vingt ans, tout un régime qui s'écroule, non pas peut-| être un régime politique, mais le régime i administratif et social qui, depuis un siècle, a soutenu tous les régimes, et fait de nos révolutions de purs changements 1 de surface. » Le mouvement syndical ne peut pas s'arrêter. Il n'est au pouvoir d'aucun gouvernement, quel qu'il soit, de lui] barrer la route. Peut-être depuis vingt' ans, aurait-on pu le diriger. Il est trop tard. C'est lui qui fera les gouverne-! ments de l'avenir, et qui leur donnera 1 leur point d'appui. j I I » Auparavant, il y aura des heures assez rudes. Nous saurons ce que veut dire « la poussée démocratique », dont les candidats, les députés et les minis-i très parlent en étant leur chapeau. » Ils ne pèseront pas lourd devant elle, ni eux, ni leurs ordres du jour, ni ce qu'ils toléreront ou ne toléreront pas. | »J'ai idée que M. Barthou n'est pas bien loin d'être de mon avis. Il cite, à la dernière page de son livre sur l'Action syndicale, ce mot de Renan : « Quicon- » que s'imagine arrêter un mouvement » social par des mesures coercitives fait «preuve d'une complète ignorance du *> cœur humain. » Toujours les Casseroles ! Tous les milieux militaires de Ver- sailles sont vivement émus d'une ex- traordinaire histoire de casserolage que l'on raconte à mots couverte. Une femme d'officier, très assidue dans les salons militaires, aurait, dans un escalier, laissé glisser de son man- chon un petit bloc-notes. ' Le bloc-notes retrouvé, ouvert pour en découvrir la propriétaire, serait apparu comme « un ficheur », la dame, au sortir de chaque visite, notait soigneu- sement les conversations entendues, les noms et adresses des établissements sco- laires fréquentés par les enfants, les ap- préciations sur les chefs, etc. | Pour qui donc cette femme d'officier faisait-elle ce beau travail? ' Et quelle délicatesse, n'est-ce pas. dans le choix des « casseroles » employées par la rue Cadet et par le gouvernement qu'elle protège I J ' (( Nous avons le devoir de désobéir à ces lois » Bordeaux. I.a cérémonie officielle' de l'intronisation du Cardinal Andrieu comme archevêque de lîordeaux, a eu lieu cet après-midi, à la cathédrale. | A 2 h. Bf4, le cardinal, salué aux cris de: «Vive le cardinal ! Vive l'archevê- que! » est arrivé en voiture à la cathé- drale. Après les premières cérémonies,le car- dinal Andrieu, répondant aux souhaits de bienvenue du vicaire-général du dio- cèse, évoque le souvenir de son éléva- tion, issue de Rome elle-même, et de Rome seule. Il rend un pieux hommage à la mémoire du cardinal Lecot, qui fut, dit-il, un homme d'action et de sacri- fice. Le nouvel Archevêque de Bordeaux fait ensuite, en quelque sorte, saprofes-j siondefoi de politique religieuse, et an- nonce tout aussitôt qu'il luttera avec' énergie contre l'actualisme,le sensualis- me et le césarisme. Quant au modernis- me, il le combattra sous quelque forme qu'il se présente. I Mais c'est surtout conLre le césarisme 'jue Mgr Andrieu dirige ses attaques. I i Ayant dit que le pouvoir social a été 'donné pour aider les membres de la so- ciété a atteindre à leurs tins, le Cardi- nal Andrieu a déclaré que le césarisme était parti de ce principe faux : « Le clé- ricalisme, voilà l'ennemi ! » pour entre- prendre la lutte contre l'Eglise sur tous les terrains, particulièrement sur le ter- rain scolaire, ainsi que contre les con-'l grégations. En effet, la loi do séparation est d'un libéralisme à rebours, puisqu'elle a édicté des lois draconiennes contre les catholiques. | j Enfin, le césarisme a proféré un se- cond cri de guerre : « La famille, voilà l'ennemi Et ainsi, après avoir édicté le mariage civil et le divorce, il a déclaré que l'en- fant appartenait à l'Etat. Non ! s'écrie le cardinal Andrieu, l'enfant appartient à ses parents, et surtout à Dieu ! « Nous avons donc, non seulement le » droit, mais le devoir de désobéir à.ces o lois ! » Des applaudissements rompent le si- lence de la primatiale, à ces mots de combat. | La cérémonie s'est terminée par un Te Deum solennel. Les On-dit La Libre Parole a signalé, comme pouvant appartenir à la Congrégation de la rue Cadet, M. Pauron, des Ou- vriers des Lignes. Le Peuple Français pose aujourd'hui cette question : « Est-ce que M. Subra, président de l'A. G. postale,n'a rien de commun avec M. Subra, commis principal des postes, 5ui est mentionné comme F. - , dans le Bulletin hebdomadaire de la rue Cadet, numéro de juin 1899 ? » La grève de Mazamet Le chanoine Puginier, curé de Notre- Dame de Mazami.'t. a établi dans les lieux écoles libres paroissiales des can- tines gratuitement ouvertes aux cin- cmante enfants des familles ouvrières en grève qui les fréquentent ; il en a établi une semblable dans un orphelinat pour les fillettes des écoles communales se préparant à la première communion. mm WIME »B MAR.CHK-NOIR, SMJlfJR Les abonnements et le» insertions riobent Strt payés d'avance. La béa ification de Jeanne d'Arc Rome. On commence à la bafeilique 3e Saint-Pierre les travaux de décora- tion pour la cérémonie solennelle de la béatification de Jeanne d'Arc, qui aura lieu le 18 avril. On annonce pour cette époque l'arri- vée de très nombreux pèlerinages fran- çais comprenant, dit-on, 36.000 pèle- rins. | On assure qu'une grande partie des pèlerins français seront logés à Frascati tt dans les localités environnantes. | EJST MA.UF11TA.N1JE Paris. Le gouverneur général de l'A. friqnc Occidentale vient de faire connaître m ministre des Colonies que le colonel jouraud se trouvait, le 11 mars courant, à rientana, à 13 kilomètres d'Amatil, et qu'il y avait reçu la soumission de diverses tri- bus. LA QUESTION D'ORIENT L*a situation diplomatique Vienne. La situation aujourd'hui est la suivante. ) Le gouvernement russe déclare qu'il re- connaît l'annexion de la Bosnie-Herzégo- vine par l'Autriche comme fait accompli. | Le baron d'Aerenthal désire maintenant que la France et l'Angleterre lui fassent des' déclarations analogues. | L'Allemagne a déjà commencé à exercer ses ellorls d<ms ce sens à Paris et à Lon- dres. A Londres on est vivement contrarié que M. (svolski ait déclaré reconnaître l'an- nexion sans avoir prévenu préalablement es gouvernements do Londres et de Paris ; niais cette omission s'expliquerait par le fait (pie l'empereur de Russie lui-même au- *ait pris cette décision par-dessus la tête ie M. Isvolski. On considère que si la France et l'An-| déterre suivent l'exemple de la Russie le lifférend austro-serbe sera, par contre- 1 coup, très rapidement terminé. L'abdication du prince de Serbie i Belgrade. Voici le texte de la lettre du prince royal adressée à M. Novakovitch à la "mite.des diverses nouvelles répandues sur a mort de son valet de chambre Kolako- vitch ét auxquelles on ne s'opposa en au- cune manière : | « Je renonce à tous les droits spéciaux qui m'ont été accordés par la Constitution et les lois du pays. Je déclare en même temps que je m'efforcerai aussi dans l'ave-, nir.de servir ma patrie comme simple sol-! dat et bourgeois. » Voici à la suite de quelles circonstances le prince de Serbie a été amené à prendre' cette décision : j Vers la lin de la semaine dernière, un valet de chambre du prince, nommé Kola-' vitch mourait à l'hôpital, à la suite, pré-' tendait-on de lésions internés, éprouvées à la suite d'une chute du haut d'un esca-j lier. Dimanche dernier, un journal de Bel-' grade le Zvolo publia un article disant que' Kolavitch avait déclaré, avant de mourir/ que son maître l'avait renversé et lui avait sauté sur le corps, chaussé de bottes à V&f cuyère. Le journal demandait que le prince lut arrêté comme meurtrier, ou interné, dans un asile d'aliénés. La sanction de la Skoupchtina à l'abdication du prince sera demandée et sera sans doute accordée sans discussion.. Le prince, ensuite, partirait im-j médiateinent pour l'étranger. En tout cas, il est inexact qu'il ait pris la fuite. / AU MAROC L'incident de Casablanca La Haye. Les débats de l'affaire de Ca- sablanca devant la cour d'arbitrage com- menceront définitivement le mai. I L'agent de l'Allemagne sera le docteur Lentze, conseiller au ministère des Affaires étrangères à Berlin. La fuite de Kittani Tanger.Le makhzen est très préoccupé de la fuite de Kittani. Ce chérit' que l'on soupçonnait depuis longtemps d'actes révolutionnaires, s'est réfugié chez les Kabyles de Zimour, il est en train de réunir un nombre considé- rable de partisans. i '" Le makhzen fait tous ses efforts pour l'amener à rentrer à Fez. Conférence ministérielle Paris. M. Clemenceau, président du Conseil, a reçu vendredi matin M.Barthou, ministre des travaux publics et des postes qui lui a rendu compte de son entrevue avec les représentants des agents, sous- gents et ouvriers des lignes. Les " Camelots du Roy * I 1 Paris. M. Joliot, juge d'instruction, a mis, jeudi après-midi, en état d'arrestation, dans son cabinet, M. Henri Pestel, âgé de tlix-neuf ans, inculpé d'avoir participé à la tentative de descellement de la statue de Zola, à Suresnos. Cette arrestation porte à six le nombre des jeunes gens arrêtés pour cette affaire. Les cinq premiers « camelots du roy » ar- rêtés sont : ltoblin, Oblin, Orléans, de Bœ- ■wer et Guy de Boutciller. Un Ballottage I i Epinal. La commission do recense- ment d'Epinal a proclamé le ballottage en- tre le docteur Colin et M. Camille Bicard, dans le scrutin de dimanche. . i Le fu-up généralissime Paris. Le général de Lacroix, vice-pré- sident du Conseil supérieur de la guerre, c'est-à-dire généralissime éventuel, sera at- teint par la limite d'âge au mois d'août, i 11 est question de donner sa succession au général Brun, chef d'état-major général de l'armée depuis qualie ans. On remplacerait le général Brun par le général d'Amadé. JLa grève de Mazamet Mazamet. —La journée a été calme.Deux grévistes, sortis de prison le matin, étaient attendus à la gare de Mazamet, à midi, par quelques centaines de camarades, qui les ont conduits à la Bourse du travail. | Le tribunal civil de Castres,appelé à cons- tater les dommages subis par les marchan- dises, a nommé un expert. Les épidémies Lorient. On signale une aggravation de l'épidémie de grippe. I L'école des apprentis mécaniciens est principalement frappée. i Quelques décès se sont produits dans la population civile parmi lesquels celui du docteur Briand, mort des suites de la mala- idie contractée auprès de ses malades. Cherbourg. Actuellement, on compte 184 cas de fièvre typhoïde. A l'hôpital mari- time, un nouveau décès s'est produit. En outre, on compte 45 cas de rougeole, 14 cas de scarlatine. Il n'y a pas de cas signalé dans la population civile. Saint-Etienne. L'épidémie de fièvre scarlatine continue dans la garnison mal- gré toutes les mesures prophylactiques pri- ses par les autorités militaires. | Plusieurs cas de méningite cérébro-spi- nale se sont également produits. La popu- lation, très atteinte par l'épidémie, com- mence à s'alarmer, j Laon. On signale à Laon, au 29e d'ar- tillerie, une épidémie de rougeole. Par me- sure de précaution, les réservistes de la 5«. batterie ont été renvoyés mercredi et les autres ont été libérés jeudi. Le Mystère de Rome ' ~ g I Rome. L'inconnu mystérieusement tué via Frattina aurait été reconnu par un coif- feur pour un nommé Sandresen, un Busse qui fréquenta pendant les mois de janvier et de février la boutique dudit coiffeur, il disait être venu depuis peu à Rome, il comptait séjourner longtemps. On le vit dans la boutique du coiffeur pour la der- nière fois le 27 février. I La victime fut aussi reconnue par une femme publique, qu'il avait visitée plu- sieurs fois et d'après laquelle il se prit un jour de querelle aves plusieurs autres étrangers. j L'affaire Pujo en Appel Paris.M. Maurice Pujo faisait jeudi appel de deux jugements de condamna- tions prononcées contre lui par la dixième chambre correctionnelle à propos des ma- nifestations de la Sorbonne. Après plaidoirie de M e de Poux et réqui- sitoire de M. l'avocat général Maxwell, la ^cour a confirmé la décision des juges de la ^dixième chambre. M. Maurice Pujo resté donc condamné à un total de cinq mois do prison. L'espionnage à Verdun Verdun. Comme suite à l'affaire d'es- Oionnage dont Verdun a été le théâtre, on a arrête jeudi un soldat du régi. îent du igénie, nommé Champion. ; Le général Andrv,gouverneur de la ville, assistait à cette arrestation. la Question des Postiers A propos d'une affiche Paris. On sait que le gouvernement s'est ému de l'affiche des postiers collée j eudi malin sur les murs de Paris et"dont voici le principal passage : | ) Pousses à bout par la malveillance, la grossièreté et l'autoritarisme outrancier de M. Simyan, nous avons été acculés à la cessation du travail. | I Aujourd'hui, disciplinés et dévoués à nos fonctions comme nous Tétions hier, nous avons décidé de reprendre la besogne jour- nalière, j! i Nous ne reconnaissons plus M. Simyan comme chef. Nous avons la promesse de voir disparaître son œuvre néfaste. . U i .C'est la légitime revanche du Droit con- tre l'arbitraire. j Une réunion du comité de grève | Paris. En apprenant la décision prise au Conseil des ministres par le gouverne- ment contre les signatures de I afiiehe le comité de grève des agents des P.T. T. s'est réuni dans la soirée au siège de l'associa- tion et a tenu une longue réunion. { | Commencée à huit heures la discussion qui fut assez laborieuse-se prolongea jus- qu'à minuit heure à laquelle le commun!-, qué suivant fut transmis à la presse : j' i « Le gouvernement s'est ému de l'apposi-, tion d'une afiiehe portant en titre : « Mer- ci », que le comité de grève a rédigé à la reprise du travail pour exprimer la gratitu- de des grévistes à l'égard du public, i » Les trois organisations en cause pren- nent l'entière responsabilité de l'alliche in}, crimiuée. En présence des menaces conte-! nues dans le compte rendu du Conseil des ministres du 2o mars, le comité de grève informe les ouvriers, sous-agents et agents des P. T.-'P. que les permanences sont re-j constituées et leur commandent de se ren- dre demain vendredi, 26 mars, dans ces' permanences pendant leurs heures de liber-, pour examiner la situation (menaces dul gouvernement, gratifications au non gré- vistes etc.). I| j 11 fui décidé en outre que trois membres | de chaque organisation, agents, sous-agents et ouvriers, se rendraient auprès de M.Bar-i thou, ministre des travaux publics, pour, lui annoncer que le comité de grève prend l'entière responsabilité de l'alliche et ne peut qu'en maintenir fermement les ter- mes, quoi qu'il arrive. 1 Au sous-secrétariat des postes ' Paris. Cette délégation s'est renilije vendredi malin au sous-secrétariat dès postes elle a été reçue: par M. Tarbou- riecb, chef du bureau du personnel. : \ : . I A la suite de l'entretien qui s'est terminé à 10 h. 3|4, les délégués nous ont remis le , communiqué suivant : i 1 | » Les bureaux ont déclaré que le comité, de grève, reconstitué cette nuit, revendi-: que l'entière responsabilité de l'affiche, qui constitue:un fait de grève, et dont,les ter-1 mes et l'affichage furent votés à l'assemblée qui décida la reprise du travail. '' | » Les délégués ont déclaré qu!ils. ont été! très péniblement impressionnés de Patti-1 tudedu gouvernement, et des menaces non déguisées de révocation. Ils voient un manquement à la parole donnée, et décli- nent toute responsabilité dans le cas des mesures de répression seraient prises, » I | A leur sortie du sous-secrétariat d'Etat, les délégués, se sont rendus à l'Hôtel-des Sociétés Savantes, se trouve leur per- manence. ! I M. ïarboiiriech s'est rendu chez M. Bar- thou, ministre des Travaux Publics, auquel il; va communiquer l'entretien qu'il a eu !avec les délègues. i crôtobd au >)ioq ti \z t $imwog

La grève des postiersarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_… · c'est, comme il y a cent vingt ans, tout un régime qui s'écroule, non pas peut-| être

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Soixante-huitième année — N° 73 CINQ centimes le Numéro Dimanche 28 Mars 4909

4BON.NEVÎENT

Un an.. 18 fr.

Six mois 9 »

Trois mois A. 50

INSERTIONS

Annonces, la ligne 0.20 ta./ cil •/:T:.Y.'Ï; M iaùlifïua '«nisu

— 0.30 Réclames,

Faits divers, 0.75

Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, cfAnnonces Judiciaires et d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LEb JOURS, LE DIMANCHE EXCEPTE

II L'iDonnement est renouvelé d'oiflce si, à l'eiplratlOIl, les l«»n«ne sont pai r .hu&t.— La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement priai, f} III

La grève des postiers -i Dans l'Echo de Paris, M. de Mun fait part de ses impressions de grève. Voici ce qu'il en pense :

' « Tout de même, il faut bien le dire : les postiers ont le bon droit pour eux.

: Voilà le grand mot lâché. Ils ont le bon droit, parce qu'ils sont leurrés par des promesses toujours ajournées, parce qu'ils sont écœurés par un régime de fa-voritisme éhonté et d'odieuse inquisi-tion, i

|j » De ce leurre perpétuel,tout le monde est excédé ; de ce régime inique, tout le monde, tout ce qui travaille, tout ce qui dépense au service du pays sa vie et ses forces, est dégoûté.Voilà pourquoi, mal-gré le préjudice et l'ennui de la grève,les postiers ont mes sympathies. |

» C'est aussi pour cela que je ne peux pas me passionner dans la question Si-myan. Je crois bien qu'au lieu de rete-nir, si malaisément, dans ma gorge, la parole fatale, comme M. Clemenceau, je l'aurais laissée tout de suite en sortir. Elle eût évité au gouvernement la pos-ture fâcheuse où le met, à présent, la nouvelle affiche des postiers. Cela ne valait pas tant de bruit,et pendant qu'on y était, on pouvait bien brûler ce princi-pe-là avec les autres,

i » La question n'est pas là. M. Simyan n'est qu'un symbole passager de l'anar-' chie constitutionnelle. Avez-vous enten-' dû M. Pauron, le délégué des ouvriers des postes? « Dans le cas où nous décla-» rerions la grève révolutionnaire, nous » réclamerions le concours des autres » organisations confédérées,comme c'est » noLre droit, et notre appel serait enten-» du, je vous l'affirme. »

I «Vous avez compris? Voilà ce qui nous menace, ce qui nous attend, ce qui est inévitable ; voilà où nous ont ame-nés, tout doucement, au milieu de l'in-différence publique, avec l'inerte com-plicité d'une légion d'aveugles, conser-vateurs et modérés, de longues années d'imprévoyance,d'anarchie et de corrup-tion.

«Dans la convulsion qui s'apprête,1

c'est, comme il y a cent vingt ans, tout un régime qui s'écroule, non pas peut-| être un régime politique, mais le régimei administratif et social qui, depuis un siècle, a soutenu tous les régimes, et fait de nos révolutions de purs changements1

de surface. » Le mouvement syndical ne peut pas

s'arrêter. Il n'est au pouvoir d'aucun gouvernement, quel qu'il soit, de lui] barrer la route. Peut-être depuis vingt' ans, aurait-on pu le diriger. Il est trop tard. C'est lui qui fera les gouverne-! ments de l'avenir, et qui leur donnera1

leur point d'appui. j II » Auparavant, il y aura des heures assez rudes. Nous saurons ce que veut dire « la poussée démocratique », dont les candidats, les députés et les minis-i très parlent en étant leur chapeau.

» Ils ne pèseront pas lourd devant elle, ni eux, ni leurs ordres du jour, ni ce qu'ils toléreront ou ne toléreront pas. |

»J'ai idée que M. Barthou n'est pas bien loin d'être de mon avis. Il cite, à la dernière page de son livre sur l'Action syndicale, ce mot de Renan : « Quicon-» que s'imagine arrêter un mouvement » social par des mesures coercitives fait «preuve d'une complète ignorance du *> cœur humain. »

Toujours les Casseroles ! Tous les milieux militaires de Ver-

sailles sont vivement émus d'une ex-traordinaire histoire de casserolage que l'on raconte à mots couverte.

Une femme d'officier, très assidue dans les salons militaires, aurait, dans un escalier, laissé glisser de son man-chon un petit bloc-notes.

' Le bloc-notes retrouvé, ouvert pour en découvrir la propriétaire, serait apparu comme « un ficheur », où la dame, au sortir de chaque visite, notait soigneu-

sement les conversations entendues, les

noms et adresses des établissements sco-laires fréquentés par les enfants, les ap-préciations sur les chefs, etc. |

Pour qui donc cette femme d'officier faisait-elle ce beau travail? '

Et quelle délicatesse, n'est-ce pas. dans le choix des « casseroles » employées par la rue Cadet et par le gouvernement qu'elle protège I J'

(( Nous avons le devoir de désobéir à ces lois »

Bordeaux. — I.a cérémonie officielle' de l'intronisation du Cardinal Andrieu comme archevêque de lîordeaux, a eu lieu cet après-midi, à la cathédrale. |

A 2 h. Bf4, le cardinal, salué aux cris de: «Vive le cardinal ! Vive l'archevê-que! » est arrivé en voiture à la cathé-drale.

Après les premières cérémonies,le car-dinal Andrieu, répondant aux souhaits de bienvenue du vicaire-général du dio-cèse, évoque le souvenir de son éléva-tion, issue de Rome elle-même, et de Rome seule. Il rend un pieux hommage à la mémoire du cardinal Lecot, qui fut, dit-il, un homme d'action et de sacri-fice.

Le nouvel Archevêque de Bordeaux fait ensuite, en quelque sorte, saprofes-j siondefoi de politique religieuse, et an-nonce tout aussitôt qu'il luttera avec' énergie contre l'actualisme,le sensualis-me et le césarisme. Quant au modernis-me, il le combattra sous quelque forme qu'il se présente. I Mais c'est surtout conLre le césarisme 'jue Mgr Andrieu dirige ses attaques. I i Ayant dit que le pouvoir social a été

'donné pour aider les membres de la so-ciété a atteindre à leurs tins, le Cardi-nal Andrieu a déclaré que le césarisme était parti de ce principe faux : « Le clé-ricalisme, voilà l'ennemi ! » pour entre-prendre la lutte contre l'Eglise sur tous les terrains, particulièrement sur le ter-rain scolaire, ainsi que contre les con-'l grégations.

En effet, la loi do séparation est d'un libéralisme à rebours, puisqu'elle a édicté des lois draconiennes contre les catholiques. | j Enfin, le césarisme a proféré un se-cond cri de guerre : « La famille, voilà l'ennemi !»

Et ainsi, après avoir édicté le mariage civil et le divorce, il a déclaré que l'en-fant appartenait à l'Etat. Non ! s'écrie le cardinal Andrieu, l'enfant appartient à ses parents, et surtout à Dieu !

« Nous avons donc, non seulement le » droit, mais le devoir de désobéir à.ces o lois ! »

Des applaudissements rompent le si-lence de la primatiale, à ces mots de combat. |

La cérémonie s'est terminée par un Te Deum solennel.

Les On-dit La Libre Parole a signalé, comme

pouvant appartenir à la Congrégation de la rue Cadet, M. Pauron, des Ou-vriers des Lignes.

Le Peuple Français pose aujourd'hui cette question :

« Est-ce que M. Subra, président de l'A. G. postale,n'a rien de commun avec M. Subra, commis principal des postes, 5ui est mentionné comme F.-, dans le Bulletin hebdomadaire de la rue Cadet, numéro de juin 1899 ? »

La grève de Mazamet Le chanoine Puginier, curé de Notre-

Dame de Mazami.'t. a établi dans les lieux écoles libres paroissiales des can-tines gratuitement ouvertes aux cin-cmante enfants des familles ouvrières en grève qui les fréquentent ; il en a établi une semblable dans un orphelinat pour les fillettes des écoles communales se préparant à la première communion.

mm WIME »B MAR.CHK-NOIR, SMJlfJR Les abonnements et le» insertions riobent Strt payés d'avance.

La béa ification de Jeanne d'Arc

Rome. — On commence à la bafeilique 3e Saint-Pierre les travaux de décora-tion pour la cérémonie solennelle de la béatification de Jeanne d'Arc, qui aura lieu le 18 avril.

On annonce pour cette époque l'arri-vée de très nombreux pèlerinages fran-çais comprenant, dit-on, 36.000 pèle-rins. |

On assure qu'une grande partie des pèlerins français seront logés à Frascati tt dans les localités environnantes. |

EJST MA.UF11TA.N1JE

Paris. — Le gouverneur général de l'A. friqnc Occidentale vient de faire connaître m ministre des Colonies que le colonel jouraud se trouvait, le 11 mars courant, à rientana, à 13 kilomètres d'Amatil, et qu'il y avait reçu la soumission de diverses tri-bus.

LA QUESTION D'ORIENT L*a situation diplomatique

Vienne. — La situation aujourd'hui est la suivante. )

Le gouvernement russe déclare qu'il re-connaît l'annexion de la Bosnie-Herzégo-vine par l'Autriche comme fait accompli. |

Le baron d'Aerenthal désire maintenant que la France et l'Angleterre lui fassent des' déclarations analogues. |

L'Allemagne a déjà commencé à exercer ses ellorls d<ms ce sens à Paris et à Lon-dres.

A Londres on est vivement contrarié que M. (svolski ait déclaré reconnaître l'an-nexion sans avoir prévenu préalablement es gouvernements do Londres et de Paris ;

niais cette omission s'expliquerait par le fait (pie l'empereur de Russie lui-même au-*ait pris cette décision par-dessus la tête ie M. Isvolski.

On considère que si la France et l'An-| déterre suivent l'exemple de la Russie le lifférend austro-serbe sera, par contre-1

coup, très rapidement terminé. L'abdication du prince de Serbie i Belgrade. — Voici le texte de la lettre du prince royal adressée à M. Novakovitch à la "mite.des diverses nouvelles répandues sur a mort de son valet de chambre Kolako-

vitch ét auxquelles on ne s'opposa en au-cune manière : |

« Je renonce à tous les droits spéciaux qui m'ont été accordés par la Constitution et les lois du pays. Je déclare en même temps que je m'efforcerai aussi dans l'ave-, nir.de servir ma patrie comme simple sol-! dat et bourgeois. »

Voici à la suite de quelles circonstances le prince de Serbie a été amené à prendre' cette décision : j

Vers la lin de la semaine dernière, un valet de chambre du prince, nommé Kola-' vitch mourait à l'hôpital, à la suite, pré-' tendait-on de lésions internés, éprouvées à la suite d'une chute du haut d'un esca-j lier. Dimanche dernier, un journal de Bel-' grade le Zvolo publia un article disant que' Kolavitch avait déclaré, avant de mourir/ que son maître l'avait renversé et lui avait sauté sur le corps, chaussé de bottes à V&f cuyère. Le journal demandait que le prince lut arrêté comme meurtrier, ou interné, dans un asile d'aliénés. La sanction de la Skoupchtina à l'abdication du prince sera demandée et sera sans doute accordée sans discussion.. Le prince, ensuite, partirait im-j médiateinent pour l'étranger.

En tout cas, il est inexact qu'il ait pris la fuite. /

AU MAROC

L'incident de Casablanca La Haye. — Les débats de l'affaire de Ca-

sablanca devant la cour d'arbitrage com-menceront définitivement le mai. I

L'agent de l'Allemagne sera le docteur Lentze, conseiller au ministère des Affaires étrangères à Berlin.

La fuite de Kittani Tanger.— Le makhzen est très préoccupé

de la fuite de Kittani. Ce chérit' que l'on soupçonnait depuis

longtemps d'actes révolutionnaires, s'est réfugié chez les Kabyles de Zimour, où il est en train de réunir un nombre considé-rable de partisans. i

'" Le makhzen fait tous ses efforts pour l'amener à rentrer à Fez.

Conférence ministérielle

Paris. — M. Clemenceau, président du Conseil, a reçu vendredi matin M.Barthou, ministre des travaux publics et des postes qui lui a rendu compte de son entrevue avec les représentants des agents, sous-gents et ouvriers des lignes.

Les " Camelots du Roy * I ■ 1 Paris. — M. Joliot, juge d'instruction, a mis, jeudi après-midi, en état d'arrestation, dans son cabinet, M. Henri Pestel, âgé de tlix-neuf ans, inculpé d'avoir participé à la tentative de descellement de la statue de Zola, à Suresnos.

Cette arrestation porte à six le nombre des jeunes gens arrêtés pour cette affaire. Les cinq premiers « camelots du roy » ar-rêtés sont : ltoblin, Oblin, Orléans, de Bœ-■wer et Guy de Boutciller.

Un Ballottage I i Epinal. — La commission do recense-ment d'Epinal a proclamé le ballottage en-tre le docteur Colin et M. Camille Bicard, dans le scrutin de dimanche. . ■ i

Le fu-up généralissime Paris. — Le général de Lacroix, vice-pré-

sident du Conseil supérieur de la guerre, c'est-à-dire généralissime éventuel, sera at-teint par la limite d'âge au mois d'août, i

11 est question de donner sa succession au général Brun, chef d'état-major général de l'armée depuis qualie ans.

On remplacerait le général Brun par le général d'Amadé.

JLa grève de Mazamet Mazamet. —La journée a été calme.Deux

grévistes, sortis de prison le matin, étaient attendus à la gare de Mazamet, à midi, par quelques centaines de camarades, qui les ont conduits à la Bourse du travail. |

Le tribunal civil de Castres,appelé à cons-tater les dommages subis par les marchan-dises, a nommé un expert.

Les épidémies Lorient. — On signale une aggravation

de l'épidémie de grippe. I L'école des apprentis mécaniciens est

principalement frappée. i Quelques décès se sont produits dans la

population civile parmi lesquels celui du docteur Briand, mort des suites de la mala-idie contractée auprès de ses malades.

Cherbourg. — Actuellement, on compte 184 cas de fièvre typhoïde. A l'hôpital mari-time, un nouveau décès s'est produit. En outre, on compte 45 cas de rougeole, 14 cas de scarlatine. Il n'y a pas de cas signalé dans la population civile.

Saint-Etienne. — L'épidémie de fièvre scarlatine continue dans la garnison mal-gré toutes les mesures prophylactiques pri-ses par les autorités militaires. |

Plusieurs cas de méningite cérébro-spi-nale se sont également produits. La popu-lation, très atteinte par l'épidémie, com-mence à s'alarmer, j

Laon. — On signale à Laon, au 29e d'ar-tillerie, une épidémie de rougeole. Par me-sure de précaution, les réservistes de la 5«. batterie ont été renvoyés mercredi et les autres ont été libérés jeudi.

Le Mystère de Rome ■ ' ~ g ■ I

Rome. — L'inconnu mystérieusement tué via Frattina aurait été reconnu par un coif-feur pour un nommé Sandresen, un Busse qui fréquenta pendant les mois de janvier et de février la boutique dudit coiffeur, où il disait être venu depuis peu à Rome, où il comptait séjourner longtemps. On le vit dans la boutique du coiffeur pour la der-nière fois le 27 février. I

La victime fut aussi reconnue par une femme publique, qu'il avait visitée plu-sieurs fois et d'après laquelle il se prit un jour de querelle aves plusieurs autres étrangers.

j L'affaire Pujo en Appel Paris.— M. Maurice Pujo faisait jeudi

appel de deux jugements de condamna-tions prononcées contre lui par la dixième chambre correctionnelle à propos des ma-nifestations de la Sorbonne.

Après plaidoirie de Mede Poux et réqui-sitoire de M. l'avocat général Maxwell, la ^cour a confirmé la décision des juges de la ^dixième chambre. M. Maurice Pujo resté donc condamné à un total de cinq mois do prison.

L'espionnage à Verdun Verdun. — Comme suite à l'affaire d'es-

Oionnage dont Verdun a été le théâtre, on a arrête jeudi un soldat du 3« régi. îent du igénie, nommé Champion. ; Le général Andrv,gouverneur de la ville, assistait à cette arrestation.

la Question des Postiers A propos d'une affiche

Paris. — On sait que le gouvernement s'est ému de l'affiche des postiers collée j eudi malin sur les murs de Paris et"dont voici le principal passage : | ) Pousses à bout par la malveillance, la grossièreté et l'autoritarisme outrancier de M. Simyan, nous avons été acculés à la cessation du travail. |

I Aujourd'hui, disciplinés et dévoués à nos fonctions comme nous Tétions hier, nous avons décidé de reprendre la besogne jour-nalière, j!

i Nous ne reconnaissons plus M. Simyan comme chef. Nous avons la promesse de voir disparaître son œuvre néfaste. . U

i .C'est la légitime revanche du Droit con-tre l'arbitraire. j Une réunion du comité de grève

| Paris. — En apprenant la décision prise au Conseil des ministres par le gouverne-ment contre les signatures de I afiiehe le comité de grève des agents des P.T. T. s'est réuni dans la soirée au siège de l'associa-tion et a tenu une longue réunion. {

| Commencée à huit heures la discussion qui fut assez laborieuse-se prolongea jus-qu'à minuit heure à laquelle le commun!-, qué suivant fut transmis à la presse : j'

i « Le gouvernement s'est ému de l'apposi-, tion d'une afiiehe portant en titre : « Mer-ci », que le comité de grève a rédigé à la reprise du travail pour exprimer la gratitu-de des grévistes à l'égard du public,

i » Les trois organisations en cause pren-nent l'entière responsabilité de l'alliche in}, crimiuée. En présence des menaces conte-! nues dans le compte rendu du Conseil des ministres du 2o mars, le comité de grève informe les ouvriers, sous-agents et agents des P. T.-'P. que les permanences sont re-j constituées et leur commandent de se ren-dre demain vendredi, 26 mars, dans ces' permanences pendant leurs heures de liber-, té pour examiner la situation (menaces dul gouvernement, gratifications au non gré-vistes etc.). I|

j 11 fui décidé en outre que trois membres | de chaque organisation, agents, sous-agents et ouvriers, se rendraient auprès de M.Bar-i thou, ministre des travaux publics, pour, lui annoncer que le comité de grève prend l'entière responsabilité de l'alliche et ne peut qu'en maintenir fermement les ter-mes, quoi qu'il arrive. 1

Au sous-secrétariat des postes ' Paris. — Cette délégation s'est renilije

vendredi malin au sous-secrétariat dès postes où elle a été reçue: par M. Tarbou-riecb, chef du bureau du personnel. :\

:. I A la suite de l'entretien qui s'est terminé à 10 h. 3|4, les délégués nous ont remis le , communiqué suivant : i1

| » Les bureaux ont déclaré que le comité, de grève, reconstitué cette nuit, revendi-: que l'entière responsabilité de l'affiche, qui constitue:un fait de grève, et dont,les ter-1 mes et l'affichage furent votés à l'assemblée qui décida la reprise du travail. ''

| » Les délégués ont déclaré qu!ils. ont été! très péniblement impressionnés de Patti-1 tudedu gouvernement, et des menaces non déguisées de révocation. Ils voient là un manquement à la parole donnée, et décli-nent toute responsabilité dans le cas où des mesures de répression seraient prises, » I

| A leur sortie du sous-secrétariat d'Etat, les délégués, se sont rendus à l'Hôtel-des Sociétés Savantes, où se trouve leur per-manence. !

I M. ïarboiiriech s'est rendu chez M. Bar-thou, ministre des Travaux Publics, auquel il; va communiquer l'entretien qu'il a eu !avec les délègues. i

crôtobd au >)ioq ti \z t$imwog

Page 2: La grève des postiersarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_… · c'est, comme il y a cent vingt ans, tout un régime qui s'écroule, non pas peut-| être

l.es saboteurs Fontainebleau.—Il résul t J de l'enquête fai-

te à Fontainebleau au sujet des actes de sa-botage commis sur les tils télégraphiques dp chemin de fer que c'est par miracle qu'il n'y a pas eu de catastrophe.

Les signaux étant faussés, plus de* vingt trains auraient pu s'écraser les uns sur les autres !

L'affaire Steinheil Paris. — Le substitut du procureur de la

République, M. Grandjean, a remis jeudi à M. André, juge d'intruction, son réquisitoi-re concernant l'affaire Steinheil.

Ce réquisitoire, qui est un document d'une centaine de pages, requiert le renvoi devant la Cour d'assises, de Mme Steinheil, comme auteur principal du double assassi-nat commis impasse Ronsin.

i Le substitut conservera, jusqu'à samedi, le dossier afin de pouvoir établir la liste des témoins.

! Il est donc probable que M. André ren-dra son ordonnance avant la fia de la se-imaine prochaine.

lies DEPOTES (Service, télégraphique spécial)

Séance du 26 mars 1909

La séance est ouverte à 3 h. 20, sous la présidence de M. Brisson. j|

L'ordre du jour appelle la discussion da' , l'interpellation de M. ltouanet. I1

' M. Hartliou fait savoir que l'enquête i disciplinaire à laquelle fait allusion M.Koua-jnet n'étant pas terminée, le gouvernement jprie M. Bouanet de renvoyer le débat à la prochaine séance. |

I M. Bouanet n'ayant pas cru devoir ac-cepter cet ajournement, le gouvernement dit qu'il est aux ordres de la Chambre. |

I HI. Rouanct explique pourquoi il re-fuse d'ajourner son interpellation. Les

! poursuites décidées contre les signataires de l'alliche « Merci « sont une violation de la parole donnée. Il était entendu qu'il n'y aurait pas de sanction pour faits de grève, que les suspensions ne seraient pas maintenues. Le gouvernement re-vient sur son engagement en ouvrant une enquête sur le fait de grève que constitue l'affiche. I

l L'affiche placardée sur les murs a été le fait, non de fonctionnaires ayant repris le travail, mais le dernier acte des grévis-tes. L'affiche a paru après la reprise du travail, tout comme le discours de M. Bar* thou. Mais elle a été rédigée à temps.

I C'est donc un l'ait de grève et l'on ne s'explique pas que le gouvernement soit revenu sur les promesses qu'il avait fai-j tes.

I • On crie : Simyan I Simyan I I Mais M. Simyan ne répond pas. C'est M. Barthou qui monte à la tribune. I

M. Barthou estime qu'en ordonnant l'enquête le gouvernement n'a pas manqué à la parole donnée. 1

i Mercredi, le lendemain du jour où a été repris le travail, une afiiehe a paru. Il y a dans cette affiche des sentiments inaccepta-bles. C'est le passage où il est dit que les postiers ne reconnaissent plus M. Simyan pour chef. I

| Voix à. gauche. — Ils font commo vous. I

I M. Barthou. — Le gouvernement a es-timé qu'il convenait d'ouvrir une enquête

J disciplinaire sur celte affiche. Ce matin, le ch .fdu personnel a entendu

,les secrétaires des associations. I Ce soir, si la Chambre n'avait pas retenu cette interpellation, j'aurais entendu les représentants des associations. Le gouver-nement aurait manqué à son devoir s'ij n'avait agi ainsi à l'égard d'une afiiehe qui constitue un manquement qualifié à la dis-cipline. I

i >1 Charles Beuoist monte à la tri-bune. 1

M. Charles Benoist constate que la Cham-bre a sanctionné la politique d'apaisement

du gouvernement et l'a couvert. Puis il ré-prend l'ordre chronologique des faits.

(Service télégraphique spécial)

Séance du 26 mars 1909

La séance est ouverte à 3 h. 15 sous la présidence de M. Antonin Dubost.

M. Caillaux. ministre des Finances, dépose le projet de loi portant ouverture de crédits supplémentaires pour l'oxpîdi-lion du Maroc.

L'ordre du jour appelle la discussion de M. Dominique B-e!;ihaye sur les moyens de réaliser les quatre vœux du ;'yn .i .■ il du Commerce îles Vins de Champagne.

M. Delahaye expose le but dn son inter-pellation qui tend à obtenir pour le; Ci m-ihcrf.ints et les vignerons de la Gliaïup igiie le moyen de h ire poursuivie et condam-ner les fraude, r.;.

ButSeUn Commercial Du '.6 Mars 1009

FARINES FI.EOBS (les MOU.) BLÉS (100Kilos ne».) counANr... 31 ÏJ 30 70 pnocnAiN .. 31 80 31 SU li DKKNiitns. 31 15 31 10

COURANT ... 2» 05 i\ 20 PROCHAIN... 24 10 24 i(J 'i DKIINIKUS. 24 45 24 40

AVOINES (les 100 k. nets) SEIGLES (les 100kli. COURANT... 20 30 20 30 PROCHAIN... 20 35 20 35 4 DERNIERS. 20 40 75 40

COURANT. . . 1G G5 10 05 PROOAIAN. . 10 85 (G 85 Il DERNIEIIS. 10 '.!0 1S 0(1

HUILES de COLZA (100 lt. 10I compris) HUILES Si LU COURANT... 62 25 02 25 PROCHAIN .. 62 25 62 25 4 DERNIERS. 61 25 61 50

COURANT. ... 51 . . 51 25 PR CHAIM... 51 25 50 50 4 DERNIERS. 51 50 51 75

SUCRES lilàfiCS (les 100k.) ALCOOLS (l'bectolltrt.) GOURANT .. 30 50 30 62 COURANT... 39 25 39 25 PROCHAIN.. 30 62 30 75 PROCHAIN.. 39 50 39 37 4 DRRNIBR3. 30 75 30 .. 4 DERNIERS. 38 25 38 12

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Dans l'armée

M. Schmidt, chpf d'escadrons au 10e

hussards, est nommé lieutenant-colouel au 25e dragons.

M. Danglade, capitaine commandant au 28° dragons, passe capitaine adju-dant-major à l'Ecole d'application de cavalerie.

M. Magdelain, capitaine aa 3e chas-seurs d'Afrique, passe capitaine ins-tructeur à l'Ecole d'application de cava-lerie.

M. Planlier, capitaine adjudant-majnr à l'Ecole d'application de cavalerie. '10e

hussards, major.

U. l'abbé Bouvet a la Cour d'appel

La Cour d'appui d'Angers vient de rendre foo arrêt à la suite de la pour-suite engagéo contre M. l'abbé Bouvet.

La dur a confirmé le jugement du Tribunal correctionnel de Saumur et décidé que les faits reprochés ne pou-vaient constituer un vol. Mais, sur les réquisilions nouvelles du ministère pu-blic, elle a dit que M. l'abbé Bouvet, en vendant le salon qui se trouvait à la cure de Saint-Pierre, avait commis le détour-nement d'objets mis sous sequestre.ee salon, dit la Cour, n'étant pas la pro-priété personnelle du curé de Saint-Pierre, mais appartenant à la mense curiale.

M. l'abbé Bouvet a, en conséquence, été condamné à 500 fr. d'amende.

Il va se pourvoir contre cet arrêt de-vant la Cour de cassation.

Fête Patronale de Notre-Dame des Artlillicr»

Vendredi 2 avril 1909 6 h. 1/4, première messe; 6 h. 3/4,

deuxième messe ; 9 h., messe solennelle. — Exposition du T.-S. Sacrement. — Vêpres.

3 heures, Complies, Cantiques, Ser-mon prêché par M. l'abbé Royer, mis-sionnaire diocésain, Chant du Slabat, Cantiques.

SALLE CARNOT

Dimanche 28 Mars 1909, à deux heures

Conférence Publique Organisée par le Syndicat des

Commerçants de Saumur

MM. COBRAT et Frédéric CLÉMENT, les éminents conférenciers de l'Associa-tion de défense des Classes moyennes, traiteront

l'Impôt sur le Revenu. * *

Les AGRICULTEURS sont tout par-ticulièrement invités à assister à cetie Conférence économique.

Les DAMES y seront admises.

FÊTE DE CHARITÉ

Cavalcade de Saumur Du 9 Mai 4909

Le Comité d'organisation, réuni le 24 mars 1909, a décidé de faire présenter à domicile des listes de souscriptions si-gnées du Président.

En raison de l'importance que le Co-mité désire donner à cette fête de bien-faisance et afln d'attirer un grand nom-bre de visiteurs, il y a lieu d'espérer qu'un accueil généreux sera réservé aux personnes dévouées qui se présenteront pour recueillir les souscriptions.

Projets de Cavalcade

Depuis la première réunion d'où sont sortis les éléments d'une Cavalcade à Saumur et que M. Chaussepied a été nommé président du Comité de cette fête, une hostilité à peine déguisée enveloppe et paralyse ou essaie de paralyser les initiatives.

Cette hostilité a commencé à se mani-fester par le refus du maire à sabven-t onner la Cavalcade d'une façon raison-nable, puis en fermant les portes du théâtre pour le bal et en offrant à ce but le Marché Couvert I

Il semblerait que M. Chaussepied et ses collaborateurs soient tenus en suspi-cion pour des raisons peu connues, mais qui pourraient bien être dévoilées à la confusion du maire et des gens qui ont la malheureuse idée de lapprou?er.

Mais que ceux qui ont pris la géné-reuse initiative d'une belle fête à Saumur ne se laissent pas aller au décourage-ment. Déjà ils ont la satisfaction de constater combien les souscriptions sont nombreuses et productives. C'est de bon augure, et désormais le commerce sau-murois, la population entière devront se montrer de plus en plus généreux et indépendants, et seconder les efforts des organisateurs d'une fête qu'une coterie semble désirer ne pas voir réussir.

Chambre de Commerce de Saumur COMMUNICATION

Transport du plant d'Oignons

Par délibération du 19 février dernier, la Chambre de Commerce de Saumur appuyait la demande des expéditeurs de plant d'oignons sollicitant, par suite de l'arrêt du train 45 à la Possonniére, la remise de leurs wagons d'oignons au train express 19 partant de Saumur à midi 46.

Le 20 mars courant, M. le Directeur de la Compagnie de chemin de fer de Paris à Orléans a répondu ce qui suit :

« Monsieur le Président, » .. J'ai l'honneur de vous faire con-

naître que l'adjonction des wagons de plant d'oignons au train express 19, à

Saumur, ne nous paraît pas possible en raison des difficultés très sérieuses qu'elle présente ; mais nous prenons toutes dispositions utiles pour que les wagons remis à Saumur au train 45, pour la Bretagne, parviennent à destina' lioc dans les mêmes conditions de célérité que par le passé... »

Pour le Directeur : Le Sous Directeur,

Signé : HIGOND.

Pertes et trotif ailles Un porte-monnaie cuir jaune usagé,

contenant une petite somme a été trouvé au Théâtre. Le réclamer à M,ne Rogeon, concierge.

— Un petit sac velours, contenant gants, mouchoir et c'ef, a été trouvé rue du Pressoir-Sl-Antoine. Le réclamer à M. Lescure, rue de la Visitation, 25.

— Réclamer à Mme Ballu, 6, rue St-Lazare, un béret d'enfaul qu'elle a trouvé.'

— Réclamer 49, Grande-Rue, à M. Bourgneuf, une montre argent avec épia-glette, trouvée route de Rouen.

— Un trousseau de clefs, trouvé sur la levée,prés la Blanchisserie, est déposé au Commissariat L'y réclamer.

— Un porte-monnaie contenant 7 à 8 francs a été perdu de la place du Bellay à la place St-Piorre. Le rapporter chez les Sœurs de la Miséricorde rue Basse-St-Pierre.

Etat-Civil de Saumur Publications de Hariage

M Antoni Kellerer, employé de com-merce, rue de la Fidélité, 14, et Mlle Hélène-Andrée Vacher, sans profession, rue de Fenet, 70, tous deux à Saumur.

M. Henri-Eugène Rahé, charpentier, place Sl-Pierre, 11, à Saumur, et Mlle Ernestine Duval, femme de chambre à Solesmes (Sarthe)

M. Anatole-Désiré Massonneau, con-ducteur des Ponts et Chaussées à Paris, 79, avenue Bosquet, et Mlle Marguerite Machet, sans profession, à Saumur, rue d'Orléans, 3.

DÉCÈS

Le 27 mars. — René Ossant, veuf Taffus, sans profession, 78 ans, à l'Hos-pice.

Le Congrès Catholique de Longue On lit dans la Croix de Saumur : Jeudi, dès le matin, on s'est groupé

nombreux dans la salle du Cercle Catho-lique. La discussion, déjà vivante entre les auditeurs, faisait prévoir une soirée instructive et intéressante.

On y a tout particulièrement applaudi, le matin, M. Rivain, maire de Longué, M. le chanoine Desgrez, curé doyen, M. le chanoine Chaplain et M. le comle de Damas.

Le soir, la salle comble, d'hommes surtout, suivait avec le plus profond intérêt les rapports de MM. le chanoine Hérissé, Ernest Jac, et de la Guillonniére. A les entendre nous exposer avec la plus

56 KKOILLKTOR DI L'Echo Smumurou

a mx-iiiii v\s PAR M. AIGUEPERSE

o Nid de Fauvette, le... 18... » Il paraît qu'une jeune fille bien

élevée ne peut dire ce qu'elle pense au sujet de la « fleur n dont vous décrivez la beauté d'une façon ravissante.

» Je voudrais être « mal élevée » pour vous raconter que mes cailloux, — si ja-mais il y en a eu I — sont partis je ne sais où, et qu'il y a, « dans la serre chaude de mon cœur i,une plante, dont la poussée vigoureuse promet...

» Ah ! voilà où je dois m'arrèter.. .Cet arrêt est destiné à vous montrer le raffi-nement de mon éducation.

» Grand Ami, je vais prendre, — on le désire I — quelques semaines de ré-flexion : semaines pendant lesquelles nous ne nous écrirons pas. Ce sera longl Si, après cela, ma plante reste aussi vi-goureuse, si sa tige porte un bouton

plein d'espérance... alors, on vous fera signe, et nous nous verrons III

» Surtout, ne me croyez pas « jolie », afin de ne pas avoir de désillusion.

» Je vais employer ma « retraite », non seulement à réfléchir, mais à guer-royer avec le vilain Moi, à le vaincre, à le débarbouiller, pour qu'il soit gmtil. Et ce sera un ange, sans ailes, hélas I que vous trouverez sous les vieux arbres à vous attendre.

» Au revoir, Grand Ami. Si la plume de Fauvette va garder le silence, son cœur vous gazouillera de jolies choses : la vieille chanson, l'éternelle chanson, dont les milliers de couplets n'ont que trois mots: mots charmants, mélodie berceuse, que je chante, maintenant, à la place du Requiescat in pace.

» Encore au revoir I Courage 1 Con-fiance I

» FAUVETTE. »

La vie [est un tissu d'événements et d'étonnements. Et ces événements, ces

étonnements me rendent toute sotte, moi qui, pourtant, suis intelligente, du moins, on le dit.

Scène: Géva, chantant au piano, avec tout son talent, avec tout son cœur, ce

( que la carte, partie le matin même, n'a pu dire que très imparfaitement à grand Ami :

. Espoir charmant! Sylvain m'a dit: Je t'aime... j Et, depuis lors, tout me semble plus beau...

J'arrive au cri de triomphe: Oui, c'est moi qu'il a choisie...

Une ombre se projette sur ma parti-I tion : je me retourne, croyant à la prô-I sence de grand'mére, et... bousculade | du tabouret dans mon bond de sur-; prise: i — Jean I Jean I!...

Je veux lui sauter au cou; mais lui, très pâle, assez troublé, me semble-t-il, repousse mon exubérante personne, me serre la main à l'anglaise :

— Bonjour, Géva. Il y a de quoi être interloquée. Je le

suis, beaucoup même, et ne trouve à dire qu'une phrase stupide, à force de banalité :

— Tu vas bien ? — Parfaitement. Je continue d'être ridicule : — Tu viens d'arriver? — Je suis arrivé, il y a deux heures.

Le temps de changer de vêtements, de causer avec la grand'mére, et... me voilà I Tes bçoos de Paris ont produit des fruits merveilleux : ton jeu est plus sûr, ta voix a une souplesse, une éten-due, etc.:

Après une absence de je ne sais com-bien de mois, c'est tout ce qu'il sait me dire III... Je reprends ma place sur le tabouret, le dos tourné au piano, et nous continuons de parler niaisement; mais il m'observe, et je /'observe aussi, pour voir comment c'est fait « un fiancé », car le baron ne m'a donné qu'un drôle d'é-chantillon de ce personnage.

Eh bien, ce n'est pas mal. A mesure que nous bavardons, notre trouble pre-

mier s'envole, et Jean me paraît infini-ment mieux. Il a perdu sa timidité pres-que ridicule; or, j'apprécie beaucoup, chez un homme, non pas l'aplomb, mais l'assurance donnée par la conscience de sa force, de sa valeur personnelle. Il parle davantage, fort bien, vraiment. Il est gai; il s'anime, et, parfois, je ne re-connais plus son visage, un peu morne, dans cette physionomie expressive.

Elle l'a changé, transfiguré...c omme j'aurais pu le faire, sans doute, si...

Il ne parle pas d'Elle, et je ne lai dis rien de grand Ami. Nous causons de ses voyages, de ses excursions. La Suisse, le passionne... évidemment parce qae c'est le pays de « l'aimée ». J'entends des descriptions pittoresques, des vallées suisses, des glaciers suisses, des chalets suisses, des pâturages suisses, des trou-peaux suisses, des fleurs suisses, etc.. La France, Montilleul n'existent pins : Géva, encore moins.

(A suivre]

Page 3: La grève des postiersarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_… · c'est, comme il y a cent vingt ans, tout un régime qui s'écroule, non pas peut-| être

siocére exactitude les éléments de force catholique, dans le Beaugeois notam-ment, pourja fréquentation des écoles libres, l'entrain et la sympathie avec les-quels on les soutient, tous ont senti que nous avions à notre disposition une force peut-être insoupçonnée de certains

et pourtant réelle. La journée s'est clôturée comme elle

avait commencé aux pieds de N. S. par une imposante procession d'hommes, drapeaux déployés, et le Salut du S. Sacrement.

Et tous en sortant de l'église, remplie comme en un jour de Pâques, se redi-saient le mot d'un orateur : « Si nous avons trop pris l'habitude de nous con-sidérer comme des vaincus, nous prou-verons désormais que nous sommes de la race dont on fait les vainqueurs ».

Itentouratlon du cliAteau de Clilnon L'Administration des Beaux-Aris a au-

torisé l'exécution des travaux reconnus nécessaires par les architectes pour la consolidation des ruines du château de Cbinon.

Le devis s'élève1 à 10.579 francs 71 c.

Échec aux Radicaux

L'INCIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL DE NANTES

Par suite de l'annexion à Nantes de la commune de Doulon, le préfet convoqua les électeurs du deuxième cantoD de Nantes, remanié par cette annexion, à l'effet d'élire un nouveau conseiller général et un nouveau conseiller d'ar-rondissement :

Les conseillers sortants Giraudeau et Jouon, considérant 1 arrêté comme illégal se pourvurent devant le Conseil d'Etat.

Les élections eurent lieu. Deux radi-caux, MM. Lebrun et Millet, furent élus. MM. Giraudeau et Jouon ne s'étant pas présentés.

La droite du Conseil général refusa de laisser siéger M. Lebrun, et des incidents eurent Jieu.

Le commissaire enquêteur, prés le Conseil d'Etat, vient de conclure à l'an-Dulation de l'arrêté préfectoral, ce qui rendrait leur siège à MM. Giraudeau et Jouon, conseillers conservateurs.

Incendiaire

La Cour d'assises des Deux-Sèvres a condamné à 5 ans de réclusion un dro-guiste originaire de la Dordogne et ins-tallé rue Ricard, à JSiort, Jean-Etienne Sarrazanas, convaincu d'incendie volon-taire de son propre établissement, dans la nuit du 13 septembre 1908. Sa femme, qui était poursuivie avec lui, a été acquittée.

Cinéma-Théâtre Pathé SALLE CABNOT, Saumur

Tous les samedis, à 8 h. 1/2. Tous les dimanches, en matinée, â 2 h. 1/2, en

soirée, à 8 h. 1/2.

Grandes Représentations Cinématographiques Programme des samedi 27 et dimanche

28 mars 4909, à 8 h. 4/2 du soir VUES PRINCIPALES :

Toto Fumiste (scène comique). — Promenade Historique à Versailles. — Nous voulons un valet de Chambre (scène comique). — Coucher du Soleil. — Le Chat de la Mère Michel (comique irrésis-tible). — L'A RLÉSIENNE, d'après Al-phonse Daudet. Cette scène, jouée à Arles par les artistes de l'Oléoo, fait partie de l'édition de la Société des Au-teurs et Gens de Leilres, dont la maison Pathé s'est assurée, par traité, l'exclu-sivité. — Extravagance de M. Grasalard. — Au Pays du Matin Calme.— Bordeaux-Faris. -- Huit Jours en Savoie. — Les Chiens Policiers. — Gros Lot encom-brant, etc., etc.

// n'y aura pas de matinée le diman-che 28 mars. -

Changement de programme toutes les semaines

PRIX DES PLACES : Premières, 1 fr.; Secondes, *5 centimes ; Troisièmes, 50 centimes.

En matinée, 1/2 place pour lesenfants. Le samedi, les militaires paieront 25 et 50 cent.

En raison de l'absence de la matinée habituelle du dimanche, le public est prévenu que le prix des places aux soirées est, pour les enfants, le mêrm que celui des matinées.

] h Travers la Presse A propos des postiers

Le Gil Dlas, éditorial : Voilà maintenant le gouvernement err

barque de nouveau dans une dangereuse galère. Il va, nous dit la note officieuse,1

ouvrir une enquête pour rechercher les, coupables. Nous espérons, pour lui, qu'il' saura employer des agents assez inlelli-! genls et assez dévoués pour ne pas les dé-' couvrir. j

U Humanité, M. Jaurès: Si le gouvernement,après avoir tant cédé

aux postiers en grève, se montrait impla-cable contre eux après la reprise du travail, ii déshonorerait l'Etat, convaincu à la Ibis de cou.ii'iiise etde déloyauté, lit il rendrait impossible la solution île tous les conflits où les gouvernements seraient engagés : car nul désormais n'ajouterait foi à leur parole.

F.'n Révoïùtïoft,sà\is la signature « Un p. slicr » :

\ i limes de la fourberie des gouvernants, les [jorjiiçrs auront le droit do rejeter toute la responsabilité du conflit etde ses consé- ' (jucnecs sur des renégats assez vils pour manquer à leur parole, assez misérables p hir leur avoir tendu un traquenard. i

Ils auront encore le droit de faire appel aux concours qui s'étaient spontanément Offe'rts à eux et qu'ils avaient refusés pour conserver à leur grève un caractère profes-sionnel. Contre des gens qui manquent dé-libérément à leurs promesses, tous les, moyens de lutte sont bons. j

De M. L. Desinoulins, dans le Qau-| lois :

Le gouvernement s'est mis dans une jo-lie impasse ! ,:

Otl il mettra à exécution sa décision cou-Ire les postiers signataires de l'alliche, et alors ce sera la grève, et la grève révolu-tionnaire. I

On il y renoncera, et alors ce sera uno nouvelle capitulation. j

Le gouvernement n'est plus à les comp-ter. ' /

La Libre Parole, M. Gaston Méry : ' Celle grève générale des ouvriers et cette

sédition îles fonctionnaires qui emporte-ront le régime, qui oserait affirmer, en pié-sence de l'anarchie où nous nous débattons, qu'elles n'éclateront pas demain?

L'enquête «le la marine

Du Soleil, M. Piené Dalize : Dans loule cette affaire, il est à peine

question de la France, la France dont i'em-' pire colonial est réparti sur la surface du globe entier. D'ores et déjà, elle n'est guère plus considérée que comine une puissance dé second ordre. C'est le fait brutal,patent, qu'il est inutile de se dissimuler. Cela est tout de môme singulier si l'on songe qu'il y a seulement quinze ans, l'armée fran-çaise était la seule (sauf l'armée russe) ca-pable de lutter contre l'armée allemande et la marine française la seule qui eût quel-que chance de vaincre la marine anglaise !

Le bilan que M. Picard vient d'établir nous fournit à ce sujet quelques clartés assez peu consolantes. Le Parlement est ap-pelé à se prononcer sur un nouveau pro-gramme naval, un programme de relève-ment relatif. Il est malheureusement à craindre que nos députés ne soient guère renseignés sur l'absolue nécessité d'une marine forte en soutien de la politique ex-térieure et coloniale que poursuit— sans conviction, il est vrai — la troisième Répu-blique. 7

De la République française,M..La.t&-pie : I

Lue enquête! Remarquez bien qu'à cette heure même, il y a une enquête ouverte sur la marine ; c'est la dixième. On pouvait aussi bien la reprendre ou la continuer. Maison sait que lès enquêtes parlementai-res n'ont jamais servi a rien, si ce n'est à enterrer les questions qu'elles examinent et même, le plus souvent, sans les exami-ner.

Le Radical, éditorial : A l'œuvre donc, messieurs les commis-

saires. Et si vous parvenez à jeter un peu de lumière, toute lumière nécessaire, sur l'obscurité qui enveloppe le fonctionnement de notre machine maritime, acceptez d'a-vance nos remerciements sincères.

U Action, M. H. Bérenger : Le gouvernement, avec une évidente

bonne foi, s'est associé aux volontés de la Chambre quant à l'enquête intégrale et dé-cis've.

.Jamais, donc, l'heure n'aura été plus pro-pice ni l'occasion plus favorable pour por-ter le scalpel jusqu'au fond de la plaie et pour organiser loyalement, fortement, du-rablement notre marine do guerre en face des marines allemande et anglaise.

Ne laissons pas perdre cotte heure ni gi-cbercetteoccasion.il faut qu'avant deux mois la France sache, juge et agisse.

La responsabilité des Compagnies de Chemins de fer et le transport des bestiaux

La Cour de cassation vient de rendre un arrêt qui intéresse à la fois les Com-pagnies de chemins de fer et ceux qui leur font transporter des animaux, no-tamment des bestiaux.

L'orsqu'on expédie des bestiaux aux conditions du tarif spécial, l'expéditeur reçoit gratuitement de la Compagnie un ou plusieurs permis destinés à être utili-

sés par ceux qui accompagnent les ani-maux transportés.

En pareil cas, lorsqu'il arrive un acci-dent aux animaux, quelles conséquences le fait que ce permis de circulation a été délivré à l'expéditeur entraîne t-il au point de vue de la responsabilité des Compagnies ?

Un marchand de bestiaux de Norman-die avait fait expédier, dans les condi-tions que nous venons d'indiquer, deux wagons de besliaux par la Compagnie de l'Ouest. Il ne jugea pas à propos d'uti-liser les deux permis de circulation qui lui avaient été délivrés et les animaux voyagèrent sans être accompagnés. Au cours du trajet, l'un de ceux-ci fut piétiné par ceux avec lesquels il était enfermé; on dut l'abattre à l'arrivée.

Le marchand de bestiaux réclama des dommages-intérêts à la Compagnie de l'Ouest. Il perdit son procès devant le tribunal de commerce de Caen qui décida que les causes de l'accident devaient être attribuées au défaut de surveillance de l'expéditeur qui s'était dispensé d'accom-pagner uu de faire accompagner les ani-maux.

Saisie de l'affaire sur p mrvoi du de-mandeur, la chambre des req iPtes de la Cour de cassation, prési lée par M. IV Dori, vient de se prononcer dans le mè ne sens. Il résulte de son arrêt qu'une G 'm-p ignie de chemins de fer peut se dégager de la responsabilité qui lui incombe en donnant un permis de circulation pour accompagner les bestiaux expédiés, alors tout au moins que l'accident aurait pu èlre évité si les animaux avaient été ac-compagnes.

Théâtre de Saumur

Vendredi, 2 avril, 4nna Thibaud, la célèbre divette, viendra à Saumur, inter-préter ses principales créations.

Le spectacle commencera par une joyeuse comédie de Francis de Croiiset

Société <l<'s Concertai Populaires d'Angers*

SALLE DU CIRQUE THÉÂTRE

Dimanche 28 mars, à 4 h. 3/4 précise

Dixième Concert Populaire (386e) Avec le concours de la Société Sainte-

Cécile et les Chœurs d'Amateurs. PROGRAMME

Symphonie inachevée (Schubert). Ave Verum (Mozart).

(Seconde audition) Psyché (C. Franck). Poème symphoni-

que pour Orchestre et Chœurs, a) Le Sommeil de P?yché ; b) Psyché enlevée par les Zéphirs ; c) Les jardins d'Eros ; d) Psyché et Eros ; e) Le cnâtiment — Souffrances et plaintes dd P.^yché — Apothéose.

Ouverture de Tanuhaùser (Wagner). Le concert sera dirigé par M. Max

d'Ollonne. Il est interdit d'entrer pendant l'exé-

tion des morceaux.

BULLETIN FINANCIER 26 mars 1909.

Début très chaud, trop chaud même sur l'impression favorable produite ce matin par les dépêches de l'extérieur. Cet optimisme correspondait trop à l'état d'âme de notre marché pour ne pas y trouver un écho sympathique. D'ailleurs Berlin et Vienne saluaient le succès ac-tuel de leur diplomatie par une reprise assez vive.

Notre 3 0/0 a été assez mouvementé, recherché à 97,30 avant l'ouverture, il s'inscrivait à 97,25 au premier cours, pour terminer au plus bas à 97,12 sur les bruits persistants de nouvelles com-plications du côté des postiers.

Le Brésil finit à 84,55. L'Extérieure après avoir dessiné un mouvement en avant à 98,80 revient à 98 40. il en a été de même pour les Russes dont toutes les séries reperdent finalement une notable partie de leur avance primitive. Le Turc et le Ssrbo sont relativement très bien tenus, le premier gagne 0 fr. 30, le se-cond 0 fr. 55.

Peu de changements sur les Etablis-sements de crédit qui finissent néanmoins en légers progrès.

A noter le recul assez sérieux des grands chemins Français sur le bruit d'une grève possible du personnel. L'Or-léans perd de ce chef 24 points, leNord40.

Chemins Espagnols fermes. Le Suez un instant cote 4007 s'alourdit avec le reste du marché à 4680

Aux transports, progrès de l'Omnibus

s â 1322 après 1338. Thomson 712 après ' 719. Rio assez ferme à 1722.

Aux industrielles Russes, reprise de la Briamk qui gagne 3 points.

En Banque, mines d'or en bonnes ten-dances ; parmi les diamantifères, la Ja-gersfontein se relève à 118. Légère avance du platine, de la Mallzof et de la Balia.

L'obligation 5 0/0 or du Port deBahia conserve une bonne tenue à 452.

PHILOUZE ET WADDWGTON, 62, rue Taitbout, Paris.

BOURSE DE PARIS i DERNIER COURS

Rente française 3 0/0 97 15 — — 98 50

Ville de Paris 5 0/0 541 50 — 1869, 4 0/0 595 » — 1871, 3 0/0 408 » — 1876, 4 0/0 552 50 — 1896, 4 0/0 373 50 — 1905 392 50

Banque de France 4299 » Comptoir national d'Escompte 726 Crédit foncier de France 750 » Crédit foncier communales 1879 482 35

— foncières 1879 506 » Crédit Lyonnais 1206 Société Générale (250 fr. versés) 673 » Est (action) 932 Paris-Lyon-Méditerranée (action) 1350 » Midi (action] 1149 » Nord (action) 1748 » Orléans (action) 1421 » Ouest (action) 942 » Suez (action) 4689 » Espagne extérieure 4 0/0 98 75

QUELQUES PREUVES! Comme preuve de la confiance qu'inspire

la Compagnie d'Assurances Géné-rales sur la Vie, signalons quelques unes des nombreuses décisions judiciaires qui l'ont désignée pour servir des Rentes Viagères allouées à la suite de procès : Tribunaux de Grenoble, 23 juillet 1881 : Dieppe, 2 juillet et 29 octobre 1896 ; Seine, 29 mars 1898; Pont-l'Evèque, 26 juillet 1898;: Blois, 9 février 1899 ; Lyon, 8 juin 1899 ; Clermont-Ferrand, 22 juin 1899; Mont-de-Marsan, lljanvier 1900; Rouen, 5aoûtl902 ; Cours de Rouen, 26 décembre 1884 ; Lyon, 14 avril 1886 ; Montpellier, 1er mars 1897; Châlons-sur-Saône, 11 août 1903 ; Pontoise, 21 décembre 1904 ; Lyon, 12 janvier 1905 ; Paris, 3 juin 1908, etc.

La Compagnie d'Assurances Gé-nérales sur la Vie (Entreprise privée assujettie au contrôle de l'Etat), 87, rue de Richelieu, à Paris, fondée en 1819, est la plus ancienne des Compagnies similaires du continent européen. (Fonds de garantie : 860 millions, entièrement réalisés et dépassant de 250 millions celui de toute autre Compagnie française.

Envoi gratuit de notices et tarifs sur demande adressée soit au siège social de la Compagnie, 87, rue de Richelieu, à Paris, soit i l'un de ses repré-sentants dans les départements, notamment à MM. PAULSENOTDÈ LA LONDE, directeur particulier, 6 bis, rue d'Anjou, à Angers, et CHAUVEAU, 9, rue de la Monnaie, à Saumur.

LESMRNIHS DESCENTES DE MATRICE

VARICES Depuis la dernière découverte de M. LE-

NOIR, le célèbre spécialiste de Paris, ces affections peuvent être rayées du nombre des infirmités humaines.

Par sa nouvelle méthode basée exclusive-ment sur l'état pathologique individuel du malade, M. LENOIR guérit radicalement et en moins de trois mois toute hernie ou des-cente (même ancienne et volumineuse), sans opération, sans interruption de travail et sans gêne.

Les milliers de blessés qui ont eu la bonne idée de se confier aux soins éclairés et à la science profonde de ce savant praticien se sont vus rapidement guéris, et débarrassés pour toujours des divers bandages ou engins dont ils faisaient usage.

M. LENOIR, qui vient dans notre ville régu-lièrement tous les mois, enregistre à chacun de ses passages de nouvelles guérisons obte-nues grâce à sa méthode.

Dans un but humanitaire et pour se met-tre à la portée de tous, M. LENOIR consent à des facilités de paiement et même à ne re-cevoir d'honoraires qu'après complète gué-rison.

Nous invitons donc tous ceux qui sont atteints de hernies, descentes, maux de jambes, à profiter de la présence du célèbre spécialiste pour aller le consulter de 9 heures à 4 heures à :

SAUMUR, le DIMANCHE 11 AVRIL, Hôtel de Londres ;

LONGUÉ, le Jeudi 8 Avril, Hôtel de l'Ecu. M. L. Lenoir, Spécialiste, 17, rue

Baudin, Paris, envoie gratis et franco o n scientifique traité de la Hernie. c

CHEMIN DE FER DE L'ETAT Billets daller et retour délivrés à

l occasion des Fêtes de Pâques A l'occasion des Fêtes de Pâques, la

iturée de validité des billets ordinaires d'aller et retour délivrés par toutes les gares, stat:ons et haltes du réseau de I Etat, à partir du \& avril, sera pro-longée, exceptionnellement, jusqu'au dernier train du jeudi 22 avril 1909.

GUERISON DES HERNIES

MEMBRE DU JURY et HORS CONCOURS

BANDAGES SANS RESSORTS».L*^ > Tout le monde connaît M. G LASER, spécialiste

de Paris. Ce grand professionnel ayant une expé-rience pratique de trente années, a lutté pendant un tiers de siècle à combattre l'inlirmité appelée Hernie.

Disons de suite qu'il a lutté victorieusement et que ses efforts ont été couronnés d'un succès éclatant. Nous pouvons affirmer que la hernie est définitivement vaincue grâce à la nouvelle décou-verte de M. GLASER. Cette découverte consiste en un appareil très ingénieux, souple, ayant une résistan.-e sans égale, le plus léger, imperceptible, se moulant sur le corps, il se porte nuit et jour, il permet les travaux les plus durs, ne gênant d'aucune manière, il ne peut se déranger quels que soient les mouvements du patient. Dès son application, le malade éprouve un bien être inexprimable, il se sent renaître aussitôt, la hernie est refoulée douce-ment et par la propriété curative de cet appareil elle disparaît bientôt.

Qu'est-ce donc une hernie ???. Une simple dila-tation de son anneau, soit inguinal, crural ou ombilical ; l'anneau étant formé par des muscles fibreux, si ces derniers s'amincissent l'anneau se trouve par là même agrandi, l'intestin son, c'est la hernie.

Or, c'est précisément ici que l'appareil Glaser fait merveille ; il refoule l'intestin à sa place et par sa pression constante les muscles de l'anneau ne sont plus tourmentés, ils s'épaississent, le diamètre de l'anneau diminue, le vide qui s'était produit est à nouveau rebouché, et la guérison est ainsi obtenue. Pour arriver à ce résultat, il faut deux périodes, la première est d'une durée d'un mois, en un mois la hernie aura disparu ; la deuxième période est pour renforcer les muscles afin d'éviter toute rechute.

Ajoutons que M. GLASER a obtenu, pour son invention, les plus hautes récompenses et une mention honorable de M. le Min stre pan e que son appareil a été considéré â juste titre le seul capable de rendre les plus grands services à l'humanité. Aussi engageons-nous vivement tous les malades des deux sexes atteints de hernies à venir essayer cet ingénieux appareil â :

KAUMUR, le i avril, Hôtel de Londres ; , DOUÉ-LA-FONTAINE. le 5, Hôtel de la Boule d'Or-! ANGERS, le 6, Hôtel de France: ' SEGRÉ, le 7, Hôlel de la Poste.

Envoyer 0 fr. 30 â M. J. GLASER. boulevard Saint-Denis, à Courbevoie-Paris, pour recevoir franco son traité sur la hernie.

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Page 4: La grève des postiersarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_… · c'est, comme il y a cent vingt ans, tout un régime qui s'écroule, non pas peut-| être

Etudes de MeV.LE RAY, avoué-licen-cié à Saumur, rue du Marché-Noir, n°42 ;

De MC BONNEAU, avoué à Saumur, rue des Payens ;

Et de M« COURAULT, notaire à Sau-mur, place de la Bilange.

VENT Sur conversion de Saisie Immobi-

lière en Vente Volontaire Au plus offrant et dernier enchérisseur

EN UN SEUL LOT

D'UNE

PETITE PROPRIÉTÉ COMPRENANT :

Une MAISON d'Habitation,avec Dépendances et Jardin,

Située commune de BAGNEUX, rue du Bourg-Neuf, n° 5.

Pour tous autres renseignements; s'adresser à :

1- MeV. LE RAY, avoué-licencié à Saumur, rue du Marché-Noir, n- 12, poursuivant la vente ;

2- Me BONNEAU, avoué à Saumur, rue des Payens ;

3- Me COURAULT, notaire à Sau-mur, place de la Bilange, rédacteur et dépositaire du cahier des charges.

Fait et dressé conformément à la loi par l'avoué soussigné.

Saumur, le 25 mars 1909. V. LE RAY.

Enregistré à Saumur, le mars 1909, folio , case . Reçu un franc quatre-vingt-huit centimes, décimes compris.

Signé : LIIEUREUX.

Etude de M° R. DELACOUR, notaire à Varennes-sur-Loire.

DE RAPPORT ET D'AGRÉMENT S'adresser, pour renseignements, à

M. RABION, rue du Port, n» 2, au Pont-Fouchard.

L'ADJUDICATION aura lieu le MARDI 20 AVRIL 1909, à 2 heures du soir, en l'étude et par le ministère de M° COURAULT, notaire à Sau-mur, place de la Bilange, commis à cet effet.

On fait savoir à tous ceux qu'il ap--partiendra :

Qu'en exécution d'un jugement rendu sur requête par le Tribunal civil de Saumur, le quatre mars mil neuf cent neuf, enregistré, lequel jugement a converti en vente aux enchères les poursuites de saisie-immobilière commencées à la requête de Mlle Marie-Louise André, proprié-taire, demeurant à la Maison de Santé de Bagneux, sur la propriété apparte-nant aux époux Goubard, ci-après nommés, qualifiés et domiciliés.

Et aux requête, poursuites et dili-gences de :

Mlle Marie-Louise André, proprié-taire, demeurant à la Maison de Santé de Bagneux,

Ayant M° V. LE RAY pour avoué constitué ;

En présence ou eux dûment appelés de :

1° M. Louis Goubard, négociant, demeurant à Saumur, rue St-Nicolas, n° 46, pris tant en son nom personnel que pour la validité de la procédure à l'égard de Mme Joséphine Métayer, ea femme ci-après nommée ;

2» Mme Joséphine Métayer, épouse dudit M. Louis Goubard, avec lequel elle demeure à Saumur, rue Saint-Nicolas, n* 46,

Ayant M° CH. BONNEAU pour avoué constitué.

Il sera, aux jour, lieu et heure sus-indicrués, procédé par le ministère de M° COURAULT, notaire à Saumur, place de la Bilange, à la vente aux enchères publiques, au plus offrant et dernier enchérisseur, en un seul lot, des immeubles ci-dessous dési-gnés, sur le lotissement et la mise à prix ci-après, fixés d'office par le Tribunal.

DÉSIGNATION

Commune de BAGNEUX LOT UNIQUE

Une PETITE PROPRIÉTÉ, sise à BAGNEUX, rue du Bourg-Neuf, n» 5, composée de :

Une MAISON en pierres, couverte en ardoises, comprenant : au rez-de-chaussée, trois chambres communi-quant entre elles, dont une à feu ser-vant de cuisine. La première de ces chambres dans laquelle se trouve une fausse cheminée est éclairée sur la rue, la dernière est éclairée sur le jardin, les trois chambres ont accès j dans la cour. Greniers au-dessus de chaque chambre , communiquant entre eux et auxquels on accède par un escalier en bois extérieur.— Caves i sous la maison.

Devant la maison un autre petit corps de bâtiment se composant d'une chambre basse éclairée sur la cour, face à la porte d'entrée et servant de fruiterie ; — Grenier perdu au-dessus de cette chambre.

A la suite de ces deux corps de bâtiment, deux hangars couverts en ardoises.

Jardin d'une contenance d'environ cinq ares cinquante centiares et dans lequel se trouve une pompe.

Le tout clos de murs, joignant d'un côté le représentant Salmon (mur mitoyen), d'autre côté Ferrand (mur appartenant à Ferrand), d'un bout Juîlien, de l'autre bout la rue du Bourg-Neuf.

mise ;\ prix : Trois mille francs, ei . . . . 3,000

unis pmiu Aux Enchères Publiques

Après le décès de M. TESNIER-NICIER, à La Séguinlère, commune de Villebernter, au domicile de M. Tesnier-Nicier, décédé,

Le DIMANCHE 4" AVRIL 1909, à 1 heure du soir,

IL SERA VENDU :

D<iux lits, tables, chaises, pendules, vaisselle, effet de garde-robe, armoi-res, maies, buffets, coffres, bouteilles vides, bascule avec ses poids, lots de bois.

Et quantité d'autres bons objets. Au comptant et 10 % en sus

ADJUDICATION En l'étude et par le ministère de

M» SIMONNE AU, notaire à SAUMUR, le 17 AVRIL 1909, à 1 heure,

DES IMMEUBLES Dépendant de la succession de M.

LOUIS MORON, situés à St-Hilaire-St-Florent :

4° MAISON, rue Haute, n° 44 ; 2° Et 6 Parcelles de Terre et Vigne.

(Voir Affiches pour désignation).

AVI® M. LALLIER-HUET, épicier-mer-

cier, a fait cession du fonds de com-merce qu'il exploitait à Montreuil-Bellay (acte de M° CHAUVET, notaire).

Domicile est élu, pour tous règle-ments,aucabinet de M.HENRYPELOU, arbitre de commerce à Saumur, rue du Marché-Noir, n" 20.

Pour avis d'usage après cession. HENRY PELOU.

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