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LA LETTRE CNCE Conseil nantais pour la citoyenneté des étrangers Juin 2012 l numéro 8 Sommaire Pages 2 - 3 - 4 - 5 Éclairage Accueillir les nouveaux Nantais étrangers Un guichet unique pour les étudiants Comment toucher davantage d’étudiants ? Des situations vécues Pages 6 - 7 En chantier Cosmopolis V’là les livres ! Discriminations dans l’accès aux stages L’interculturalité au service de la réussite éducative Table ronde pendant la semaine bleue Pages 8 - 10 Regards croisés sur les citoyennetés CNCE, CNPH, CNJ : un même combat contre les discriminations Le Conseil d’intégration d’Athènes Deux associations en regards : l’UCECN et Hetsika Page 11 De quel droit ? Acquérir la nationalité française Page 12 Histoire de parcours Rencontre avec Hawa Diakité Édito L’accueil des migrants est une priorité continue pour le CNCE. Cette 8 e Lettre vous éclaire sur les avancées de cet enjeu sur le territoire. Zoom également sur des démarches originales engagées avec le soutien du Fonds européen d’intégration. Ce fonds accompagne des projets innovants qui œuvrent pour l’intégration des migrants sur les territoires. Ainsi, un atelier citoyen est lancé pour imaginer de nouveaux outils d’accueil des étrangers à Nantes. De nouveaux modes d’action ont également pu être expérimentés : faire travailler de concert citoyens, associations et institutions à toutes les étapes de la politique municipale en faveur des personnes âgées. Objectif : mieux prendre en compte les réalités et les besoins des personnes migrantes âgées de plus de 60 ans. Nouveauté : Cosmopolis - l’espace international de la Ville de Nantes - s’associe à la Lettre pour informer les Nantais sur les rendez-vous à ne pas manquer. Comme toujours, la Lettre, c’est aussi l’occasion de parler des actions du territoire : discriminations dans l’accès aux stages, lecture et interculturalité à Malakoff… Et bien évidemment des situations de Nantais. Conseil nantais pour la citoyenneté des étrangers (CNCE) Le CNCE a pour objectif de favoriser l’expression des étrangers non issus de l’Union européenne à la vie de la cité, de coproduire une politique d’accueil et d’intégration et de non discrimination en direction des populations d’origine étrangère et de faciliter l’accès de tous aux politiques publiques. CNCE : 02 40 41 65 14 [email protected] Syneth Koam, par Emmanuel Pain

LA LETTRE CNCE - Nantes · chantier nouveau pour le CNCE. Depuis 2005, l’instance œuvre au niveau local pour faire entendre la voix des étrangers ... ou encore Autour du Monde

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LA LETTRE

CNCE Conseil nantais pour la citoyenneté des étrangers

Juin 2012 l numéro 8

SommairePages 2 - 3 - 4 - 5

Éclairage

Accueillir les nouveaux Nantais étrangers

Un guichet unique pour les étudiants

Comment toucher davantage d’étudiants ?

Des situations vécues

Pages 6 - 7

En chantier

Cosmopolis

V’là les livres !

Discriminations dans l’accès aux stages

L’interculturalité au service de la réussite éducative

Table ronde pendant la semaine bleue

Pages 8 - 10

Regards croisés sur les citoyennetés

CNCE, CNPH, CNJ : un même combat contre les discriminations

Le Conseil d’intégration d’Athènes

Deux associations en regards : l’UCECN et Hetsika

Page 11

De quel droit ?

Acquérir la nationalité française

Page 12

Histoire de parcours

Rencontre avec Hawa DiakitéÉdito

L’accueil des migrants est une priorité continue pour le CNCE. Cette 8e Lettre vous éclaire sur les avancées de cet enjeu sur le territoire. Zoom également sur des démarches originales engagées avec le soutien du Fonds européen d’intégration. Ce fonds accompagne des projets innovants qui œuvrent pour l’intégration des migrants sur les territoires. Ainsi, un atelier citoyen est lancé pour imaginer de nouveaux outils d’accueil des étrangers à Nantes. De nouveaux modes d’action ont également pu être expérimentés : faire travailler de concert citoyens, associations et institutions à toutes les étapes de la politique municipale en faveur des personnes âgées. Objectif : mieux prendre en compte les réalités et les besoins des personnes migrantes âgées de plus de 60 ans.

Nouveauté  : Cosmopolis - l’espace international de la Ville de Nantes - s’associe à la Lettre pour informer les Nantais sur les rendez-vous à ne pas manquer. Comme toujours, la Lettre, c’est aussi l’occasion de parler des actions du territoire : discriminations dans l’accès aux stages, lecture et interculturalité à Malakoff… Et bien évidemment des situations de Nantais.

Conseil nantais pour la citoyenneté des étrangers (CNCE)

Le CNCE a pour objectif de favoriser l’expression des étrangers non issus de l’Union européenne à la vie de la cité, de coproduire une politique d’accueil et d’intégration et de non discrimination en direction des populations d’origine étrangère et de faciliter l’accès de tous aux politiques publiques.

CNCE : 02 40 41 65 [email protected]

Syneth Koam, par Emmanuel Pain

ECLAIRAGEACCUEILLIR LES NOUVEAUX NANTAIS ÉTRANGERS

Favoriser l’accueil des Nantais étrangers est une priorité pour la Ville de Nantes. Aux côtés du CNCE, la municipalité s’engage à o�rir à ces nouveaux Nantais un accueil de qualité.

La lettre du CNCE n° 8Dialogue citoyen - 2012 02

Repères*Le Fonds européend’intégration (FEI)Mis en place par le Conseil de l’Union européenne, le FEI vise à faciliter l’intégration des migrants par le soutien aux États membres. Par l’octroi de subventions, il accompagne ces porteurs de projets dans la mise en œuvre de démarches innovantes.

Le constat est connu. L’accueil est une étape déterminante pour tous les étrangers nouvellement arrivés. La première année est, pour eux, souvent décisive, car elle préfigure leur installation et intégration sur le territoire. Pour rassurer et orienter ces personnes parfois désemparées, la société d’accueil a un rôle crucial à jouer. En l’occurrence l’institution.

Consciente de cet enjeu, la Ville de Nantes mène depuis 2002 une politique volontariste d’égalité, d’accueil et d’intégration des migrants. Améliorer l’accueil des populations étrangères et faciliter leur accès aux droits s’inscrivent dans ses priorités.

Dans le cadre de sa politique d’accueil, la municipalité contribue depuis 2006 aux journées d’accueil organisées par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII). Tous les mois, elle délivre ainsi des informations sur les services offerts par la mairie aux personnes signataires du contrat d’accueil et d’intégration. Elle organise, en outre, des formations à destination de ses agents pour mieux les préparer à appréhender la diversité.

Pour renforcer son dispositif d’accueil, la Ville de Nantes a récemment saisi le CNCE. Dans le cadre d’un mandat citoyen, elle lui a confié une mission de veille et de préconisations sur les conditions d’accueil. Actualiser la connaissance des ressources existantes dans l’orientation des publics en était l’objectif. La démarche, soutenue par le Fonds européen d’intégration* dans le cadre du projet [COPROD Migrants], est, d’ores et déjà bien engagée. L’état des lieux réalisé, 27 citoyens et associations, ont travaillé sur la préfiguration d’un schéma d’accueil adapté aux Nantais étrangers,

en s’appuyant sur une méthode originale d’animation accompagnée par l’agence créative GRRR.

Travailler sur l’accueil n’est pas un chantier nouveau pour le CNCE. Depuis 2005, l’instance œuvre au niveau local pour faire entendre la voix des étrangers nouvellement arrivés et favoriser le rapprochement avec la société d’accueil.

Dans son rôle de veille et d’alerte continue, le CNCE consulte de nombreux partenaires. En octobre 2011, l’accueil des étudiants étrangers était au cœur d’un échange organisé avec la direction des relations internationales de l’Université et la Maison des chercheurs étrangers. Plus récemment, en février, une rencontre sur les conditions d’accueil s’est tenue avec les services de la Préfecture et l’OFII des Pays de la Loire.

Le CNCE partage avec la municipalité le souhait de faire évoluer le service public dans le sens d’un meilleur accueil aux étrangers. Dans cette visée, ils ne sont pas les seuls à agir sur le territoire. En ce domaine, les associations communautaires et de solidarité aux migrants, jouent, en effet, un rôle prépondérant.

Un atelier créatif a réuni les membres du CNCE pour élaborer le futur guide d’accueil des nouveaux arrivants étrangers à Nantes.

Illustration d’Abdeslem El Founini.

La lettre du CNCE n° 8Dialogue citoyen - 2012 03

RepèresLes associations étudiantes internationalesLorsque l’on est étranger et que l’on vient étudier pour un an, deux ans voire plus... les premiers pas sont souvent di!ciles. Absence de réseau social, découverte d’un nouveau système scolaire, recherche de logement, démarches administratives, barrière de la langue… sont autant d’obstacles à franchir pour se sentir bien et réussir ses études.

Les étudiants étrangers qui ont vécu cette expérience sont souvent à l’origine de la création d’associations pour faciliter l’arrivée et l’intégration des étudiants de même origine et partager la connaissance des pays. Ouvertes à tous, elles facilitent le rapprochement et les échanges entre les étudiants français et étrangers.

Le CNCE en repère une dizaine  : Cameroun, Chine, Gabon, Guinée Conakry, Italie, Liban, Roumanie, Vietnam ou encore Autour du Monde ou le club Eksilen de Polytech Nantes, associations regroupant toutes les nationalités.

L’Université de Nantes a mis en place, voilà 10 ans, un « guichet unique », afin de faciliter l’accueil des étudiants étrangers.

Ce guichet unique est proposé à la Maison des échanges internationaux et de la francophonie (MEIF), située stratégiquement à proximité de la gare et du centre-ville.

Tout au long de l’année, la MEIF est ouverte à tous les étudiants de l’université pour les accompagner dans leurs démarches. Elle organise deux fois par an un accueil renforcé à leur attention. Pour répondre au mieux à leurs besoins, elle travaille en partenariat avec le CROUS, la Préfecture de Loire-Atlantique, l’OFII, l’association étudiante Autour du Monde-ESN Nantes, les mutuelles étudiantes… Elle est ainsi mieux outillée pour apporter une aide aux étudiants parfois seuls et désorientés lors de leur arrivée.

Au guichet, les étudiants sont accompagnés pour finaliser leur dossier d’inscription universitaire, obtenir leur titre de séjour étudiant ou le renouveler. Ils sont informés sur les démarches à

suivre pour trouver un logement, choisir une mutuelle… ou bien sortir à Nantes. Et pour les étudiants qui ne maîtrisent pas parfaitement le français, l’accueil est même en anglais, voire en d’autres langues, selon les langues parlées par les personnes recevant le public.

Comment toucher davantage d’étudiants�?

Si le guichet unique existe, encore faut-il y arriver. Des progrès restent à faire pour toucher davantage certains étudiants venus seuls (hors échanges internationaux, de type ERASMUS).

Parce que si tous reçoivent l’information avant leur départ, tous ne se présentent pas au guichet de l’Université. Et c’est sur place que les difficultés se présentent à eux. Des pistes sont évoquées : améliorer les passerelles avec les premiers accueillants (associations ou autres étudiants), mieux informer en amont du départ, s’appuyer sur les étudiants pour développer d’autres modes de communication, etc.

Un guichet unique pour accueillir les étudiants étrangers

Plus d’infos sur le guichet uniqueDirection des relations internationales Université de Nantes

Maison des échanges internationaux et de la francophonie

15 chaussée de la Madeleine, à Nantes [email protected] Tél. : 02 53 46 21 62

En chiffres

Environ 1 000 nouveaux étudiants étrangers sont accueillis chaque année à l’Université de Nantes, soit 10 % des étudiants de l’Université,

pour 140 nationalités.

75 % des étudiants étrangers viennent hors échanges pour préparer un master, un doctorat ou un post doctorat.

L’école des Mines, Polytech Nantes, Audencia, l’école de vétérinaire et d’agroalimentaire (ONIRIS) accueillent également chaque année quelques centaines d’étudiants étrangers.

Accueillir les nouveaux Nantais étrangers (suite)

La lettre du CNCE n° 8Dialogue citoyen - 2012 04

Des situations vécues

Barbara, Abdellah et Joël sont tous trois arrivés à Nantes il y a plusieurs mois. Chacun, selon sa situation, a traversé des moments plus ou moins di�ciles dans ses démarches. Récit de leur parcours « d’orientation ».

Abdellah

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Barbara

Barbara est brésilienne. Elle a 34 ans et vit avec son mari et ses trois enfants. Elle est arrivée à Nantes depuis 7 mois pour exercer son métier d’entraîneur de gymnastique rythmique dans un club sportif.

Problème de logement, non maîtrise de la langue, solitude… Les premiers jours passés à Nantes se sont révélés un véritable cauchemar pour Barbara.

A ces difficultés se sont ajoutés des problèmes administratifs, la confrontant à la complexité du système. Elle aurait aimé être mieux orientée pour trouver un logement, inscrire ses enfants à l’école, etc. Si elle a pu finalement trouver « les bons chemins », c’est grâce la solidarité : celles de ses nouveaux collègues, du directeur du Club où elle travaille et d’une compatriote brésilienne.

Depuis quelques mois, Barbara a réussi à régulariser sa situation et a retrouvé de l’espoir en l’avenir. Elle apprécie les contacts avec les administrations. A la mairie et au pôle emploi, elle a trouvé des interlocuteurs pour l’aider. En outre, son niveau de français s’améliore de jour en jour. A Chantenay où elle réside, elle et sa famille bénéficient de cours de français proposée l’association La Fraternité, grâce à laquelle ils progressent.

Même si Barbara s’adapte de mieux en mieux, apprécie Nantes et son travail, quelques ombres subsistent au tableau. Son mari est toujours sans emploi et la famille réside dans un petit logement dans le privé qui leur coûte très cher. Barbara ne sait si elle supportera longtemps cette situation pour elle et ses enfants… car leur niveau de vie s’est considérablement dégradé.

D’origine marocaine, Abdellah est âgé de 37 ans. Après s’être installé en Espagne en 2003, il a rejoint Nantes fin 2011 pour s’occuper de ses parents vieillissants.

Son père est retraité de l’armée française, sa mère souffre d’un état de santé très fragile. Abdellah est hébergé chez eux et souhaite rester au plus près de ses parents. Comme son titre de séjour espagnol ne lui permet pas de travailler en France, il espère obtenir le statut de résident français. Pour cela, il a effectué une demande auprès de la Préfecture, avec l’aide de son père sur qui il s’appuie dans toutes ses démarches.

Aujourd’hui, il suit des cours en français quelques heures par semaine auprès de l’Accoord. Il pense que d’ici quelques mois, il sera bien plus à l’aise pour la vie courante.

Pendant son temps libre, il aime aller à la médiathèque pour lire en français et utiliser internet gratuitement. Il parcourt aussi la ville pour la découvrir et apprécie particulièrement ses monuments historiques, ou ses jardins lorsqu’il se promène avec sa mère. Il aime vivre à Nantes, qu’il trouve très agréable.

Son père subvient à ses besoins tant qu’il ne peut pas travailler.

Fort de son expérience en Espagne, Abdellah est confiant en sa réussite en France.

La lettre du CNCE n° 8Dialogue citoyen - 2012 05

Joël

Etudiant à l’Université de Nantes depuis septembre 2010, Joël est originaire de Brazzaville, capitale de la République du Congo. Titulaire d’un DEA de physique obtenu dans son pays d’origine, Joël a d’abord enseigné en lycée avant de reprendre ses études en France dans sa discipline de prédilection : la physique médicale.

Pour venir étudier en France, Joël a d’abord effectué une demande d’inscription auprès des universités via l’organisme Campus France*. Il s’est inscrit à l’Université de Nantes qui lui a répondu favorablement. Grâce à l’ambassade de France au Congo, il avait connaissance de l’OFII… mais pas du guichet unique* de l’Université la première année. Malgré l’information reçue par mail au moment de son inscription, il n’identifiait pas vraiment la fonction du guichet unique... et ne s’y est donc pas rendu.

Dès les premières heures, ce sont ses amis qui l’ont orienté et guidé dans la ville et ses démarches. Grâce à eux, il a notamment trouvé une collocation.

Ses contacts à Nantes et sa très bonne maîtrise du français ont grandement facilité son installation.

Après avoir obtenu son Master 1, Joël poursuit cette année ses études en rayonnements ionisants et applications à l’Université de Nantes. Il sait maintenant où trouver les informations pour les démarches et sa vie sociale et culturelle à Nantes. Selon Joël, l’accueil pourrait être réfléchi dès la gare ou l’aéroport, là ou arrivent souvent les étudiants étrangers.

* Campus France : établissement public sous la tutelle du ministère des affaires étrangères, Campus France est l’agence française pour la promotion de l’enseignement supérieur, l’accueil et la mobilité internationale. Elle informe les étudiants internationaux sur l’enseignement supérieur français, les guide dans leur choix de formation, dans la constitution de leurs dossiers de candidature et de demande de visa.

* Cf. article sur l’accueil des étudiants

Point de vue de Mamma Ismaël Bah, membre du CNCE

A son arrivée dans un nouveau pays, une nouvelle ville, toute personne espère être accueillie, entre autres priorités. La Ville de Nantes se doit de consulter les étrangers pour répondre au mieux à cette nécessité.

Agir avec le CNCE pour favoriser l’accueil des étrangers est donc très important. Par l’évocation des vécus personnels ou de leur entourage, les membres du CNCE sont des acteurs majeurs.

Je suis fier de participer à cette démarche. Cette expérience me permet de comparer les mairies de mon pays et de ma ville d’accueil, connaître aussi mes droits et devoirs en qualité de citoyen nantais. Sur un plan pratique, j’apprécie de mener des enquêtes de terrain, d’échanger avec des élus ou encore des services comme la Préfecture ou l’OFII.

La lettre du CNCE n° 8Dialogue citoyen - 2012 06

Depuis sa création en 1998, l’espace municipal Cosmopolis a une double mission : favoriser l’ouverture des Nantais sur le monde d’une part et valoriser l’action des acteurs locaux à vocation internationale d’autre part. Chaque année, Cosmopolis accueille plus de 200 manifestations (expositions, festival de cinéma, contes, conférences, concerts…) sur des thématiques culturelles, politiques, sociales, économiques, citoyennes… Volontairement éclectiques, les activités programmées à Cosmopolis sont le reflet de la variété, du dynamisme et de la créativité de ses partenaires dont les associations sont majoritaires

et la vitrine des initiatives de la ville en Europe et à l’international.

Fermé de la fin mai à la mi-octobre pour la réalisation de travaux de mise aux normes de sécurité et d’accessibilité des personnes à mobilité réduite, l’espace Cosmopolis rouvre ses portes à la rentrée et propose à cette occasion une grande manifestation qui se déroulera du 15 au 31 octobre.

Espace Cosmopolis

18 Rue Scribe, 44000 Nantes

02 51 84 36 70

Peut-être avez vous croisé au pied d’un immeuble une joyeuse équipe s’affairant autour d’albums jeunesse. Ici, les enfants savent que les mots des histoires coulent à flot.

Cette petite bulle d’échange se pose chaque semaine dans divers quartiers de Nantes, à l’initiative de plusieurs équipes de bibliothèques hors les murs. Et ce, qu’il pleuve, qu’il vente, et même quand il fait beau… Baba Yaga, Nasreddin, Coyote, la hyène et les 3 petits cochons y font bon ménage. On chante en wolof, en français, en portugais… A Malakoff, depuis deux ans, une correspondance régulière (conception de livrets et rencontres internet) avec des enfants de Recife au Brésil permet d’évoquer la géographie des origines de chacun. La tête penchée sur l’atlas, des parents entrent même dans le cercle…

Plus d’info : Atelier du 14,

[email protected]

Jeanne Vilbert : 02 40 48 18 44 - 06 26 87 02 94

CosmopolisVéritable carrefour entre Nantes et le reste du monde Cosmopolis est un espace de rencontres, d’échanges et de débats dédié à l’Europe et l’international. Fermé pour travaux, il rouvre ses portes en octobre.

V’là les livres !Dans les quartiers nantais, les bibliothèques hors les murs dépassent les frontières et éveillent à la diversité du monde.

Vos rendez-vousDu 15 au 31 octobre 2012 : temps fort pour la réouverture de Cosmopolis

16 octobre 2012  : rencontre sur le vieillissement des migrants, dans le cadre de la semaine bleue

EN CHANTIER

Cosmopolis, des temps de rencontres tout au long de l’année

Association créée en 2001, l’Atelier du 14 tend à favoriser l’expression artistique dans les domaines de la littérature et de l’écriture, de la lecture et du conte, de la photographie et de l’édition.

La lettre du CNCE n° 8Dialogue citoyen - 2012 07

Dans le cadre de leur mission, les équipes du programme de réussite éducative (PRE) interviennent auprès des familles dont les origines culturelles sont diverses.

Leur action vise en effet à accompagner de façon personnalisée les enfants ne bénéficiant pas d’un environnement propice à leur réussite éducative, en lien étroit avec les familles.

Pour mieux comprendre les enjeux interculturels, améliorer la communi-cation entre familles et professionnels, un module de formation a été orga-nisé à leur attention. L’occasion pour les professionnels du PRE de mieux appréhender encore les situations qu’ils vivent au quotidien.

L’interculturalité au service de la réussite éducativeQuinze intervenants du programme de réussite éducative de la Ville de Nantes ont béné#cié d’une sensibilisation à l’interculturalité.

Discrimination dans l’accès au stageChaque année, le pôle discriminations de Tissé Métisse entend sensibiliser les acteurs locaux et le public aux questions de discriminations. L’accès au stage était à honneur en 2011.

Parce que l’accès au stage constitue parfois la première expérience de discrimination pour les jeunes, les acteurs et partenaires de Tissé Métisse (ACENER, Maison de l’Emploi…) se sont saisis de la question. Avec le concours de jeunes volontaires et des membres du CNCE, ils ont proposé au public de Tissé Métisse de répondre à un questionnaire sur l’accès aux stages. 200 questionnaires ont ainsi été administrés au cours de la manifestation de décembre dernier.

Les résultats obtenus corroborent les données nationales. Les difficultés d’accès au stage sont bien réelles et la discrimination un fait objectivé.

A partir de ces constats, les membres du pôle discriminations poursuivent leur action de sensibilisation auprès des acteurs du monde du travail. Le 12 juin, une rencontre s’est ainsi tenue auprès des acteurs économiques et de l’éducation.

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Table ronde pendant la semaine bleueLe pôle personnes âgées et le CNCE se mobilisent pour améliorer la prise en compte des Nantais migrants âgés.

En partenariat avec l’association santé migrants Loire-Atlantique (ASAMLA), un groupe s’est formé pour approfondir le diagnostic territorial. Ensemble, ils s’engagent dans la préparation d’une table ronde associant les acteurs du secteur gérontologique, les personnes âgées et leur famille. Echanger sur les pistes d’actions à conduire, mobiliser les acteurs autour d’un travail partenarial, tels sont les objectifs de la rencontre.

Le rendez-vous est fixé en octobre dans le cadre de la semaine bleue, une semaine nationale consacrée aux personnes âgées. Des témoignages de Nantais filmés portant sur la perception des services publics serviront de supports à la discussion.

Migrants âgés : le lancement du projet le 10 mars 2012

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La lettre du CNCE n° 8Dialogue citoyen - 2012 08

Jean-Pierre Chambon est à la fois membre du CNPH et conseiller départemental de l’association des paralysés de France (APF44), un mouvement national de défense et de représentation des personnes en situation de handicap moteur.

Il évoque la situation des personnes handicapées.

Dans le domaine du handicap, peu de personnes sont su�samment informées pour réagir face à une discrimination.

« Elles n’engagent pas les démarches pour faire valoir leurs droits, souvent par crainte des conséquences. Bien souvent aussi parce que leur priorité est d’abord de gérer leur handicap. L’association des paralysés de France joue alors un rôle dans l’accompagnement des personnes dans leur accès au droit. Un grand nombre de personnes handicapées vivent relativement isolées. Les professionnels de la santé constituent des contacts précieux, mais sont peu sont sensibilisés à cette question. Pour l’APF, sensibiliser et former les acteurs qui peuvent être des relais, est important. L’accès à l’emploi est un domaine particulièrement préoccupant. La peur du regard de l’autre est souvent un motif invoqué par les employeurs pour ne pas recruter. Telle personne en fauteuil se verra par exemple refuser un poste parce que l’employeur craint le regard des clients.

Grâce à la loi du 11 février 2005*, les choses évoluent heureusement dans le bon sens. L’emploi des personnes handicapées est désormais facilité. Il est toutefois regrettable que seule l’obligation guide encore le recrutement des employeurs.

Du chemin reste encore à faire pour changer les mentalités. Et pour faire tomber les préjugés et mieux accompagner les personnes dans leurs droits, travailler avec le CNCE et le CNJ est une évidence ! »

* Loi « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », dite loi handicap.

Rencontre avec Jean-Pierre Chambon du CNPH

REGARDS CROISÉS SUR LES CITOYENNETÉS

CNCE, CNPH, CNJ�: un même combat contre les discriminations

Parce que les discriminations au regard de la loi peuvent concerner aussi bien les étrangers, les jeunes que les personnes handicapées, le CNCE, le CNPH (Conseil nantais pour la citoyenneté des personnes handicapées) et le CNJ (Conseil nantais de la jeunesse) se mobilisent.

Conjointement, ces trois instances thématiques nantaises engagent un travail de veille et de renforcement de l’accès aux droits.

La lettre du CNCE n° 8Dialogue citoyen - 2012 09

Capitale et ville principale de la Grèce, Athènes est considérée comme le berceau de la civilisation occidentale et de la démocratie. En 2010, elle a créé son conseil d’intégration.

Repères

Population à Athènes :

745�514 habitants (recensement de 2001).

Les migrants représentent 22 % des Athéniens.

En 2010 ... le droit de vote et d’éligibilité est accordé aux Athéniens étrangers hors Union européenne pour les élections locales.

266�250votants potentiels.

Le conseil d’intégration d’Athènes se compose de 11 membres répartis en 3 groupes : des organisations non gouver-nementales, un comité de migrants - le « greek forum of migrants » - et des élus. En relation avec des membres repré-sentants communautaires, il organise chaque mois une rencontre ouverte aux Athéniens pour partager ses réflexions avec le plus grand nombre.

Ce tout jeune conseil est issu des réformes gouvernementales, en faveur notamment du droit de vote des résidents étrangers hors union européenne.

Le gouvernement grec a impulsé la création des conseils d’intégration à l’échelle municipale. Ainsi, à titre expérimental, 85 mairies ont aujourd’hui un conseil, certains plus dynamiques que d’autres.

Les municipalités dialoguent avec l’État pour faire entendre les remontées des conseils qui ont pour vocation de faciliter la connaissance et la prise en compte des problématiques de la migration en Grèce.

Retour sur l’entretien avec Moawiya M.Ahmed, membre du Conseil d’intégration d’Athènes.

Le conseil d’intégration d’Athènes

La lettre du CNCE n° 8Dialogue citoyen - 2012 10

Deux associations en regards

Au quotidien, l’UCECN aide les nouveaux venus à prendre leurs marques, retrouver rapidement des compatriotes lors de rendez-vous sportifs ou de soirées conviviales… et beaucoup sur la toile. Un forum web permet d’échanger informations pratiques et demandes de logement, rechercher des stages… L’association communique aussi sur la Maison des chercheurs et le guichet d’accueil des étudiants de l’Université, qu’elle connaît bien.

Impulsée et soutenue par l’Ambassade de Chine en France, l’UCECN ouvre aussi Nantes sur la Chine. Avec des « amis »

français, tel le club Atlantique Nantes Chine, elle organise régulièrement des temps forts, comme le Nouvel an chinois au pôle étudiant de l’Université. En 2010, l’UCECN était partenaire de l’exposition La soie et le canon au musée de Nantes. Elle a aussi participé à la manifestation interculturelle de l’association étudiante Autour du Monde. Autant de bonnes manières de mieux se faire connaître.

Contact :

Président : Zhang Hui

06 98 87 31 67

[email protected]

L’UCECN ancre la Chine à Nantes

Chaque année, l’Union des chercheurs et des étudiants chinois de Nantes (UCECN) réunit la majorité des ressortissants venus se former.

Comment dit-on bouger en malgache ? Hetsika !Acteur incontournable de la culture malgache à Nantes, l’association Hetsika fait découvrir l’île de Madagascar, au-delà des stéréotypes et du folklore.

Ses membres passionnés aident aussi les arrivants à vivre au mieux leur ville d’adoption. Parmi ses activités, une soirée conviviale ouverte à tous fête le nouvel an malgache. Hetsika y accueille chaque fois une dizaine d’insulaires récemment installés dans la métropole nantaise. Elle a même réalisé le « Petit guide malgache à Nantes » pour éclairer les questions administratives, alimentaires et la sociabilité des nouveaux arrivants. Toute l’année, Hetsika propose aussi des cours de malgache, de valiha - un instrument traditionnel à corde proche de la cithare - et des rencontres littéraires et artistiques avec des auteurs malgaches.

Les projets d’Hetsika se multiplient, toujours en partenariat, avec Casa Africa Nantes, la Maison de Citoyens du Monde, Les Anneaux de la mémoire, la Maison de l’Outre-Mer… L’association favorise les langues et l’interculturalité à travers Tissé Métisse, La fête des langues, la Francophonie, le Printemps des poètes, la Commémoration de l’abolition de l’esclavage… et le festival « Couleurs Malgaches ». Tous les 3 ans, ce temps fort réunit à l’Espace Cosmopolis quelques milliers de Malgaches de cœur et de la diaspora, autour d’expositions, conférences, contes, marché, concerts…

Son prochain thème ? L’homme malgache et son environnement. Rendez-vous en juin 2013 !

Contact :

Président : Vonjy Andrianatoandro

8 rue Sylvain Royé 44 100 Nantes

06 32 01 30 87

[email protected]

www.hetsika.fr

En 2012, l’association compte 500 étudiants, répartis surtout entre l’Université et les écoles Centrale, des Mines et de design ; certains bénéficient d’échanges entre pays. Etudes terminées, la plupart des étudiants rentre au pays, souvent après une première expérience professionnelle significative. Quelques-uns cependant obtiennent un emploi à Nantes et restent sur notre territoire.

La lettre du CNCE n° 8Dialogue citoyen - 2012 11

Pour les personnes majeures, l’acqui-sition de la nationalité française peut s’e$ectuer :

Par le mariage  (Articles 21-1 à 21-6 du Code civil) 

Un étranger, conjoint de français, peut demander à devenir français après 4 années de mariage si la vie commune n’a pas été rompue. Il doit justifier d’une connaissance suffisante de la langue française. Le délai est porté à 5 ans si, au moment de la déclaration, il ne justifie pas d’une résidence en France pendant au moins 3 ans à compter du mariage.

Les démarches sont à effectuer auprès de la Préfecture.

Par la naturalisation 

L’étranger qui réside régulièrement en France depuis plus de 5 ans, sauf exceptions, peut demander à devenir français auprès de la Préfecture. C’est ce qu’on appelle « la condition de stage ». Cette durée peut être supprimée ou réduite selon les situations.

Le délai de stage de 5 ans n’est pas exigé pour certaines catégories de personnes, en cas de services exceptionnels rendus à la France : service militaire accompli dans l’armée française, engagement volontaire dans les armées françaises ou alliées en temps de guerre, appartenance à l’entité culturelle et linguistique française. Sont aussi concernés les personnes réfugiées et les ressortissants d’un territoire ou d’un État dont la langue officielle ou l’une des langues est le français ou justifiant d’une scolarisation d’au moins 5 ans dans un établissement enseignant en langue française.

La réduction de stage est de 2 ans pour les étrangers ayant accompli avec succès 2 années d’études en vue de l’obtention d’un diplôme délivré par une université ou un établissement d’enseignement supérieur français. Cette réduction de stage vaut également pour l’étranger qui a rendu ou qui peut rendre des services importants à la France par ses capacités et ses talents.

Pour cela, il doit :

être majeur, avoir en France ses principaux revenus professionnels, mobiliers ou immobiliers, une stabilité de ressources et ses attaches familiales.

être bien intégré et avoir un casier judicaire vierge

Pour les moins de 18 ans, la nationalité française peut être attribuée :

Par &liation (droit du sang) à la naissance 

Est français, l’enfant né d’un parent français, quel que soit son lieu de naissance.

Par double droit du sol

L’enfant né en France est français si :

un de ses parents est lui-même né en France ;

un de ses parents est né en Algérie avant l’indépendance

il est né avant le 1er janvier 1994 et un de ses parents est lui-même né sur le territoire d’un État anciennement sous souveraineté française.

Ou bien acquise en cours de vie

Automatiquement à 18 ans : l’enfant qui a résidé en France pendant 5 ans depuis l’âge de 11 ans deviendra français.

Par déclaration au tribunal d’instance, l’enfant peut devenir français :

- Dès 13 ans, s’il a sa résidence habituelle en France depuis 5 années à compter de l’âge de 8 ans. L’enfant, représenté par ses parents, doit donner son consentement.

- Dès 16 ans, s’il a sa résidence habituelle en France depuis 5 années à compter de l’âge de 11 ans.

Acquérir la nationalité française

DE QUEL DROIT ?

Contacts utiles Ministère de l’intérieur : sous-direction des naturalisations 93 bis rue de la Commune de 1871 44404 Rezé Cedex

Préfecture de Loire-Atlantique : 6 quai Ceineray - 44000 Nantes permanence du lundi au vendredi de 9 h à 16 h 15.

Tribunal d’instance et tribunal de grande instance de Nantes : 19 quai François Mitterrand 44921 Nantes

INFREP 44 : immeuble Le Saint-Louis 9 rue Marcel Sembat - 44100 Nantes

Pour en savoir plus :

www.service-public.fr

Illustration d’Yvon Patrick Mamia

AttentionDepuis le 1er janvier 2012, il est nécessaire de prouver un niveau de français su*sant. Attestation de niveau de français (FLI équivalent au DELF B1) auprès d’un organisme agréé. www.infrep.org

La lettre du CNCE - ISSN 2256-8417 - Juin 2012

Directeur de la publication : Jean-Marc Ayrault - Co-directrice de publication : Delphine Bouffenie Réalisation : Mission égalité, intégration, citoyenneté / Mission Cité - Ville de Nantes - Ont contribué à ce numéro : Abderrezak Nedjar, Abdeslem El Founini, Florencia Alvarez, Hawa Diakité, Janete Terrazas Macedo, Mamma Ismaël Bah, Monica Villarroel, Moulaye El Arby, Patrick Mamia - Merci à Syneth, Joël, Barbara, Abdellah Création graphique : Moswo - Mise en page : Vu Par - Crédits photos : Ville de Nantes, Emmanuel Pain

Lettre téléchargeable sur nantes.fr - rubriques “étrangers à Nantes” et “dialogue citoyen”.

Pour toute information ou inscription au CNCE :

Mission égalité, intégration, citoyenneté

Accueil : 23 rue de Strasbourg

[email protected]

Tél. 02 40 41 65 14

La lettre du CNCE n° 8Dialogue citoyen - 2012 12

« Je suis partie de la Guinée après l’obtention de mon baccalauréat en 1997. Arrivée en France en 1998, mon objectif était d’y continuer mes études. Comme j’étais « sans papier », cela n’a pas été possible.

Heureusement, j’ai pu être aidée. Des associations défendant la cause des personnes immigrées m’ont accompagnée. Principalement dans mes démarches administratives qui se sont révélées longues et difficiles. En effet, je n’ai obtenu le titre de séjour qu’au bout de six années en France. A la suite, j’ai intégré le monde professionnel comme « auxiliaire de vie » dans une maison de retraite de la Ville de Nantes.

Après quelques années d’exercice, j’ai souhaité évoluer dans ma carrière et entrepris une formation. J’ai ainsi obtenu mon diplôme d’aide médico-psychologique à Nantes en 2010.

En parallèle, je me suis rapprochée du monde associatif. De l’association Guinée 44 en particulier. Grâce à sa responsable d’animation, je suis intervenue dans une école des Sorinières, jumelée avec un établissement scolaire de ma ville natale Koundara. Je me suis également investie auprès de « la maison des citoyens du monde », en participant à la rencontre « Regard sur l’Afrique de l’ouest ». Depuis 1999, j’habite à Nantes. Je m’y sens bien.

Même si une partie de son histoire liée à la traite des esclaves est douloureuse, la ville est agréable et riche sur le plan culturel.

En 2011, un ami m’a parlé du CNCE. Il me l’a décrit comme un lieu d’expression libre sur les sujets de préoccupation des migrants et leur intégration en France. Un espace de dialogue et de débat. Attirée par les échanges, j’ai eu envie de le rejoindre. Si je suis bavarde, j’aime aussi beaucoup écouter les autres et j’apprécie la diversité des points de vue exprimés.

Désormais membre du CNCE, je me sens encore plus citoyenne. Je participe autrement à la vie de la cité.

Mes souhaits pour le CNCE ? J’aimerais que ce type de conseil puisse se développer dans d’autres départements. Que les idées débattues localement puissent aboutir sur le plan national… Quant à mes aspirations personnelles, je souhaite avant tout m’épanouir dans mon travail et évoluer dans ma carrière.

Mon avenir, je le vois haut en couleurs. J’aime aller de l’avant !

HISTOIRE DE PARCOURSHawa Diakité

Originaire de République de Guinée, aussi appelée «  Guinée Conakry  », Hawa Diakité est arrivée à Nantes en 1999 pour rejoindre son mari. Citoyenne engagée, elle rêve d’un avenir haut en couleurs. Témoignage.

Devenez membre du CNCE !Vous résidez à Nantes, êtes de nationalité hors Union européenne ou nouveau ressortissant de l’Union européenne (Roumanie, Bulgarie), âgé de 18 ans ou plus…

Vous pouvez rejoindre le CNCE ! Contactez la mission égalité intégration citoyenneté.

Contact : 02 40 41 65 [email protected]

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