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SOMMAIRE : Sur les planches « Lady Godiva » opéra 2011 Côté cour Un partenariat inédit avec l’Orchestre de Paris En coulisse Autour des Sales Mômes
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« Ils chantent comme on respire. 37 adolescents de 10 à18 ans rassemblés pour créer
un opéra moderne composé spécialement poureux. Trois fois par semaine, ils se retrouvent pour répéter. Didier, c'est le directeur du CRÉA d’Aulnay-sous-Bois, une association financée par la mairieoù l'on part du principe que la culture n'est pas lepré carré des privilégiés et des enfants des beauxquartiers. Alors, ici tous les jeunes chanteurs vien-nent d'Aulnay-sous-Bois ou des environs. Pour ren-trer dans la chorale, aucune sélection, pasd'audition : il suffit d'en avoir envie. Depuis un an,les ados travaillent avec des professionnels du spec-tacle (metteur en scène, chorégraphe,etc.). C’est lesoir de la première et cet opéra, c’est l’histoire d’unecolonie de vacances dans les années 60. Les scèness’enchaînent sans fausses notes. Nedjma maîtriseet comme toujours Didier assure. Philippe a bieneu un gros coup de fatigue, mais Didier et les ga-mins d’Aulnay-sous-Bois ont gagné leur pari : donner à leur banlieue pour un soir la voie d’unejeunesse pleine de promesse… »
Sept à Huit - 24/10/10Vidéo sur : http://videos.tf1.fr/sept-a-huit/
« Des sales mômes pour unbel opéra, le résultat est bluffant, professionnel ! »
Et aussi
Scène
OpéraPédagogieFormation
DiffusionThéâtre musical
Sur les planches« Lady Godiva » opéra 20112
Côté courUn partenariat inédit avec l’Orchestre de Paris
3
En coulisseAutour des Sales Mômes4Didier Grojsman
Sommaire
La Lettre du CRÉA n°58
LALETTREDUCRÉACENTRE D’ÉVEIL ARTISTIQUE D’AULNAY-SOUS-BOIS WWW.LECREA.FR
L’année 2011 sera-t-elle enfin l’année du lancement officiel du Centre de création lyrique pour enfants ?
J’ose y croire grâce à l’engagement affichépar Gérard Ségura, maire d’Aulnay-sous-Bois et son équipe municipale. Nous savons tous que, sans porteur politiqueclair et déterminé, ce projet ne peut sortirde terre. Il nous reste à faire le tour des par-tenaires institutionnels afin de connaître lepositionnement de chacun sur notre beauprojet ! Car il serait temps dans les plushautes sphères dirigeantes d’être cohérentsentre le « dire » et le « faire » ! L’éducationcitoyenne, les pratiques artistiques, la luttecontre l’échec scolaire… sont dans toutesles bouches mais si, dans mes rendez-vousofficiels, tout le monde s’accorde à recon-naître le bien fondé et l’exemplarité du pro-jet, qui s’engage réellement auprès d’unemunicipalité qui a choisi d’aller de l’avantet de faire le pari de « l’innovation » ? Nousne manquerons pas de vous communiquerles réponses qui nous seront faîtes à cesujet. Il nous faut ensuite convaincre nospartenaires privés mais, leur soutien depuisplusieurs années, a largement contribué au développement de notre structure etnous espérons qu’ils répondront présent lemoment venu.
Lors des représentations de notre dernièrecréation « Les Sales Mômes », nous avonseu l’immense plaisir d’accueillir NatalieDessay qui avait très gentiment accepté
Une année décisive
Janvier / Avriln° 58 - 2011
Les Sales MômesCréation 2010
Voixd’être la marraine de notre vingtième anniversaire. Sincèrement convaincue parla performance des jeunes interprètes, ellea pris le temps de dialoguer avec eux ettous ont apprécié sa simplicité. NatalieDessay a spontanément souhaité renouve-ler son engagement en tant que marraineet nous a promis d’être à nos côtés dans ceprojet ambitieux pour lequel nous nousbattons depuis si longtemps.
Le 14 février prochain aura lieu à Nantes eten direct sur FR3, la 18e édition des Victoires de la Musique Classique au coursde laquelle nous aurons le privilège de participer. Durant les cinq précieuses minutes qui nous seront accordées, nous allons essayer avec Christian Eymery deproposer un mini programme représentatifde notre démarche. Cinq minutes ! Il nefaut surtout pas passer à côté de cette belleopportunité. Malgré un planning plus quechargé, Isabelle Huchet et Isabelle Pasquier,sont déjà sur le coup et fouillent dans nosmalles à la recherche de costumes…
En attendant ce beau rendez-vous qui serasans nul doute l’un des moments forts de notre saison, il est temps pour moi de vous présenter au nom de l’équipe du CRÉA nos meilleurs vœux pour cettenouvelle année 2011 !
AGENDA
LADY GODIVA - CRÉATION
• FERME DE VILLEFAVARD EN LIMOUSINSamedi 23 avril à 21hDimanche 24 avril à15h87190 VillefavardRéservations : 05 55 76 54 72http://fermedevillefavard.pagesperso-orange.fr/
VICTOIRES DE LA MUSIQUECLASSIQUE - RENDEZ-VOUS
• CITÉ DES CONGRÈS DE NANTESLundi 14 février à partir de 20h35En direct sur France 3et France Musiquehttp://www.lesvictoires.com/classique/
Implanté à l’Espace Jacques Prévertle CRÉA est subventionné par :
Avec le soutien de
La Lettre du CRÉA - 85 rue Anatole France 93600 Aulnay-sous-Bois - Tél 01 48 79 66 27 - [email protected] - www.lecrea.frDirecteur de la publication D. Grojsman - Rédaction C. Bajonco, C. Eymery - Photos PICA d’Aulnay-sous-Bois, P.E. Rastoin, Fondation Audiens Générations - Impression Imprimerie Grenier - Tirage 3000 exemplaires - Janvier 2010
« Lady Godiva opéra pour un flipper »est une coproductionCRÉA, EspaceJacques Prévert avec le concours de la Ferme de Villefavard en Limousinet de la société Dispatch
La presse en parle
Opéra « Les Sales Mômes » création 2010
A l’issue de la représentation, les 37 enfants du Chœur de Scène entourent leur marraine, la cantatrice Natalie Dessay
« Il accueille quelque 150 chanteurssans sélection ni audition. Tous sontencadrés par des professionnels. Ce projet unique en France a pour vocation de former des personnes cultivées, aux oreilles intelligentes età l’œil critique ».
JT Ouest Bretagne - 29/08/10Vidéo sur le facebook du CRÉA.
« C'est une jolie colonie devacances, de celles qui ontpermis à toute une généra-
tion de gosses des villes, après guerre, de découvrirles joies de la nature et de la collectivité. Tout lemonde en bermuda, en rang d'oignons derrière lesmoniteurs ! Vive les loisirs de plein air, les veillées-guitare autour du feu, les premiers baisers,et les boums où l'on jerke au son des vedettes.Salut les copains ! Tous égaux et tous contents,youkaïda? Si robes vichy, transistors, et autres clinsd'œil rétro abondent, il ne faut pas se fier à ce ver-nis nostalgique : « Les Sales Mômes » ne sauraientêtre confondus avec la « Fièvre des années 60 », etautres pastiches " bon vieux temps " à la RogerLouret. D'une part, parce qu'il est clair que l'équipedu CRÉA a de ces années pré-68 la vision sans com-plaisance d'une jeunesse un peu étriquée, enmanque d'autonomie, sur tous les plans, par rapport aux enfants d'aujourd'hui. D'autre part,parce qu'à travers l'histoire d'Hubert, du rejet dontil est l'objet et des passions que ses différencesdéchaînent au sein de la colo, ce sont des problé-matiques contemporaines qui sont visées. Quelssont les mécanismes de l'exclusion? Quels sont lesressorts par lesquels des personnes plutôt sympa-thiques peuvent, sous l'influence d'un petit groupepervers, et à la faveur de la passivité de leursdirigeants, se transformer en meute sans pitié ?Création originale, « Les Sales Mômes » a été composé sur mesure pour 37 enfants et adoles-cents du CREA, qui se le sont parfaitement appro-prié en un an de travail intensif. Fidèle à lasensibilité de la maison, il est très axé sur le chantchoral, et offre des moments superbes, parfois sombres, ou vire à la comédie musicale enjouée.Les enfants-chanteurs sont parfaitement à leur aisedans tous les répertoires, soutenus par une forma-tion musicale pleine d'humour et que l'on sent passionnée par le projet. On en redemande ! »
Article et vidéo sur : http://www.theatre-enfants.com/
Théâtre
enfants.com
EN COULISSES
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« L'univers de cetopéra est très marqué et décalé.J'ai décidé de pous-ser cette logique unpeu plus loin et d'embarquer leflipper au Japon, oùil en existe uneforme très particu-
lière entièrement verticale. Je me suisrendu compte que tous les personnagesissus de ce conte celte étaient aisémenttransposables dans l'univers et la culturejaponaise contemporaine. Au croisementdu manga et de la tradition, les protago-nistes originels se transforment en samouraïs, geishas, robots de l'espace etjeunes écolières en uniformes, autant defigures emblématiques d'une vision d'unJapon fantasmé. L'écriture de Nathalie Fillion est fortement musicale et la pre-mière lecture m'avait laissé l'impressiond'une langue étrangère et curieusementfamilière. La transposition ne m'en a sem-blé que plus évidente. De plus, l'aspectclownesque de l'écriture m'a fait penser àces jeux télévisés nippons complètementdéjantés et très fortement colorés que l'onretrouve sur internet. Je suis alors parti decette image pour bâtir la mise en scène ;comme si le flipper n'était que le plateaud'un jeu télévisé absurde où les bumperset les cibles seraient incarnés par deshommes et femmes en costumes impro-bables pour atteindre le plus haut score etfaire danser Lady Godiva. Mon parti prisest donc délibérément tourné vers uncode de jeu et une esthétique très mar-qués. J'espère qu'en m'éloignant de lafable, j'en retrouverai l'essence. »
La mise en scène
Autour de l’œuvre
L’équipe artistique
Vous avez dit…musicien intervenant ?
Le CRÉA, INVITÉDES VICTOIRES DE LAMUSIQUE CLASSIQUE
Lady Godiva est le nom de la grande prêtresse du flipper, celle qui s'exhibe ettrône, fascinante dans sa longue cheve-lure, sur la machine électronique. Lejoueur qui gagne la partie après avoirabattu toutes les cibles peut la voir dan-ser. Mais ni les bumpers, ni les cibles, nil'extra balle, aucun des personnages duflipper n'ont jamais pu assister à sa danse.Seul Peeping Tom, le voyeur qui voit toutet qui vaut 100 000 points, dit qu'il l'a vueun jour dans sa transe, d'une beauté ren-versante. Ainsi vit depuis des siècles laLady, oisive et lascive, régnant de tout soncharme sur ses sujets, cibles soumises,condamnés à rester à leur place, à êtreabattus puis ressuscités au gré des hasardsdu jeu. Mais depuis quelque temps, profi-tant de l'obscurité alors que tous dorment,une balle mystérieuse se jette sur les cibles, les bumpers, dévale les toboggans,semant la panique, explosant les bonus,détraquant la mécanique. D'où vient cetteballe ? Qui la lance ? Qui la cache ? Qui laprotège ? Lady Godiva délègue le comteLéofric, son fidèle spectre, fantôme de soncruel mari, le seul qui ait accès à tous les recoins du flipper, pour qu'il interrogeses sujets et élucide le mystère…
Par les 25 interprètes des CRÉA’turesMusique : Coralie Fayolle - Livret : NathalieFillion - Direction musicale : Didier Grojs-man Mise en scène : François Berdeaux Chorégraphie : Céline Lefèvre - Décor, costumes : Isabelle Pasquier - Lumières :Marie-Hélène Pinon - Son : Laurent DujarricRégie générale : Martine Belloc - Piano :Bruno Perbost - Percussions : Franck Steckar
LDC : Vous développez et élargissez votrepolitique d’action culturelle, pourquoi avoirsollicité le CRÉA dans le cadre de ces deuxprojets spécifiques ?« Les musiciens de l'Orchestre rencontrent régulièrement les jeunes qui viennent lesécouter soit lors des concerts à la Salle Pleyelsoit dans le cadre de projets spécifiques. Depuis la saison dernière les musiciens déve-loppent leurs actions en proposant égalementdes ateliers participatifs, par la création maisaussi par l'initiation à la pratique instrumen-tale. Pour les programmes avec chœur il mesemblait intéressant de mettre les enfants encontact avec les œuvres du répertoire par lapratique vocale et l'expression corporelle pourressentir physiquement ce que peuvent éprou-ver les artistes sur scène. Le CRÉA étant rompuà ce type d'exercice, c'est tout naturellementque j'ai sollicité cette structure. L'interventiondu CRÉA s'inscrit dans un projet plus largepuisque nous avons également des chanteursdu chœur qui vont assurer des interventionsdans ces mêmes classes. »
LDC : Envisagez-vous des suites à cette aventure collective ?« C'est une aventure qui m'intéresse car ellepermet de partager les expériences, les com-pétences et de mener une réflexion communeavec des partenaires de talent. Alors lorsque laprogrammation le permet j'aimerais continuercette collaboration. »
Trois musiciennes intervenantes au CRÉAexercent des missions très variées au sein desécoles maternelles et élémentaires de la Villed’Aulnay mais aussi auprès de différents publics en lien avec d’autres acteurs culturels(CAP, Scène de Musiques Actuelles, service dela petite enfance et des Seniors, orchestre deParis…). Pourvu d'une solide formation musi-cale initiale, et ayant acquis une formationspécifique et un diplôme (le DUMI) au seind’un des 9 centres de formation des musiciensintervenants (CFMI), le musicien intervenantest ouvert à une pluralité de cultures et destyles musicaux (musiques de tradition popu-laire et chanson, musiques classique etcontemporaine, jazz, musiques actuelles etmusiques du monde…). Il participe égalementà la conception de spectacles musicaux et enpilote la réalisation. Véritable pédagogue, ildonne, par des démarches actives et ludiqueset grâce à sa connaissance de la gestion desgroupes, le plaisir et les moyens d'accéder à lamusique. De part la spécificité du CRÉA, le mu-sicien développe une pratique artistique vocale liée au corps où les activités d'interpré-tation, d'écoute et d'invention se conjuguentpour assurer, en partenariat avec les équipespédagogiques, une éducation musicale et artistique de qualité.
Le CRÉA a reçu le Prix spécial du jury de La Fondation Audiens Générations en présence notamment de la chorégraphe Carolyn Carlson et de l’ancien ministre de la culture, RenaudDonnedieu de Vabres. Le groupe de protection sociale de l’audiovisuel, de la communication, dela presse et du spectacle, a pour vocation de récompenser chaque année des œuvres et des projets traduisant la solidarité active entre générations professionnelles pour ces quatre secteurs.
Présentée par Marie Drucker et FrédéricLodéon, la 18e édition des Victoires de laMusique classique se déroulera le lundi14 février 2011 à 20h35 à la Cité interna-tionale des Congrès de Nantes. Le CRÉA aura l’honneur d’offrir au publicune prestation musicale et scénique decinq minutes. Il sera accompagné pourl’occasion par l'Orchestre National desPays de la Loire (direction John Axelrod).Avec la participation exceptionnelle duténor Rolando Villazon, la pianiste BrigitteEngerer, le violoniste et chef d'orchestreGidon Kremer, la soprano Véronique Gens,le violoncelliste Henri Demarquette ettous les artistes nommés dans les six catégories (Enregistrement, Soliste instru-mental, Artiste lyrique, Révélation solisteinstrumental, Révélation Artiste lyrique,compositeur).
(@) http://www.lesvictoires.com/classique/(@) http://www.audiens.org
(@) http://www.orchestredeparis.com/ (Source : www.culture.gouv.fr/)
A NOTERFORMATION VOIX EN SCÈNEDERNIÈRES PLACES !
Découvrir la démarche spécifique du CRÉA :- vivre une démarche collective de création scénique s’appuyant sur une pratique vocale,- s’approprier, se nourrir d’un répertoire créé ou adapté pour enfants et adolescents,- appliquer des outils pédagogiquessusceptibles d’enrichir les pratiques des participants.Session unique au Théâtred’Aulnay du 17 au 20 mai 2011Renseignements : 01 48 79 66 27www.lecrea.fr / rubrique formation
Après le succès de « Boulevard du Swing », spectacle de jazz vocal dont la tournée s’est achevée en mai dernier au Théâtre Impérial de Compiègne, les CRÉA’tures se lancent cette saison dans une nouvelle production « LadyGodiva » opéra pour un flipper. Cette œuvre créée en 2003 par le CRÉA estl’adaptation d’une fable du XIe siècle transposée dans le monde imaginaire etmécanique du flipper. François Berdeaux signera une nouvelle mise en scèneen déplaçant cet univers initialement très décalé au Japon. Un changement radical d’esthétique à découvrir en avant-première au cours de la création les23 et 24 avril prochains à la Ferme de Villefavard en Limousin.
L’Orchestre de Paris développe de nombreux projets pédagogiques et musicaux en lienavec sa programmation. Pour la saison 2011, L’orchestre a sollicité le CRÉA sur deux actions spécifiques : une résidence dans le cadre du premier internat d’excellence del’Académie de Versailles à Marly-le-Roy et « Un an avec », un parcours culturel et artistique annuel mené en partenariat avec l’Inspection académique des Hauts-de-Seine destiné à 4 établissements classés en ZEP (zone d’éducation prioritaire) et REP(réseau d’éducation prioritaire) de Gennevilliers et de Clichy-la-Garenne. Isild Manac’het Aurélie Reybier, musiciennes intervenantes au CRÉA encadreront des ateliers de pratique artistique auprès d’enfants, des 1er et 2nd degrés, qui assisteront aux concertsde l’orchestre à la salle Pleyel pour la saison à venir. Rencontre avec Chahinez Razgallah, adjointe à la directrice en charge de l'action culturelle.
LE TOUR DU MONDESUR LA SCÈNE NATIONALEDE CHAMBÉRY
200 jeunes choristes issus de 9 collèges de la Savoie serontréunis sur la scène de l'Espace Malraux pour la création de l’opérade L. Dunoyer et J.M. Lecoq sous la direction artistique du CRÉA. Un projet mené dans le cadre d’un partenariat initié depuis plus de 4 ans avec les structures culturelles et institutionnelles de la Savoie (Diapason 73, Inspection académique, Rectorat,Espace Malraux/Scène nationale, la DRAC Rhône-Alpes, du C.Général 73, la ville de Chambéry).
14 mars à 14h30 / 15 mars à 20h3016 mars à 19h30réservations : 04 79 85 55 43Pour aller plus loin : www.espacemalraux-chambery.fr/http://www.adms73.fr/
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RECEVOIR LA LETTREDU CRÉA PAR MAIL ?
Si vous souhaitez recevoir cettepublication par mail, merci de nousl’indiquer à l’adresse suivante :[email protected]
LADY GODIVAOPÉRA POUR UN FLIPPER
Cité Internationale des Congrès de Nantes (CIDC / V. Garnier)
En direct à partir de20h35 sur
Lady Godiva, photo de la création de 2003
La salle Pleyel Actions pédagogiques de l’Orchestre de Paris et du CRÉA d’Aulnay
François BerdeauxMetteur en scène
UN PARTENARIAT INÉDIT AVEC L’ORCHESTRE DE PARIS
LE CRÉA RÉCOMPENSÉ À L’INSTITUT DE FRANCEPAR LA FONDATION AUDIENS GÉNÉRATIONS
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« L'univers de cetopéra est très marqué et décalé.J'ai décidé de pous-ser cette logique unpeu plus loin et d'embarquer leflipper au Japon, oùil en existe uneforme très particu-
lière entièrement verticale. Je me suisrendu compte que tous les personnagesissus de ce conte celte étaient aisémenttransposables dans l'univers et la culturejaponaise contemporaine. Au croisementdu manga et de la tradition, les protago-nistes originels se transforment en samouraïs, geishas, robots de l'espace etjeunes écolières en uniformes, autant defigures emblématiques d'une vision d'unJapon fantasmé. L'écriture de Nathalie Fillion est fortement musicale et la pre-mière lecture m'avait laissé l'impressiond'une langue étrangère et curieusementfamilière. La transposition ne m'en a sem-blé que plus évidente. De plus, l'aspectclownesque de l'écriture m'a fait penser àces jeux télévisés nippons complètementdéjantés et très fortement colorés que l'onretrouve sur internet. Je suis alors parti decette image pour bâtir la mise en scène ;comme si le flipper n'était que le plateaud'un jeu télévisé absurde où les bumperset les cibles seraient incarnés par deshommes et femmes en costumes impro-bables pour atteindre le plus haut score etfaire danser Lady Godiva. Mon parti prisest donc délibérément tourné vers uncode de jeu et une esthétique très mar-qués. J'espère qu'en m'éloignant de lafable, j'en retrouverai l'essence. »
La mise en scène
Autour de l’œuvre
L’équipe artistique
Vous avez dit…musicien intervenant ?
Le CRÉA, INVITÉDES VICTOIRES DE LAMUSIQUE CLASSIQUE
Lady Godiva est le nom de la grande prêtresse du flipper, celle qui s'exhibe ettrône, fascinante dans sa longue cheve-lure, sur la machine électronique. Lejoueur qui gagne la partie après avoirabattu toutes les cibles peut la voir dan-ser. Mais ni les bumpers, ni les cibles, nil'extra balle, aucun des personnages duflipper n'ont jamais pu assister à sa danse.Seul Peeping Tom, le voyeur qui voit toutet qui vaut 100 000 points, dit qu'il l'a vueun jour dans sa transe, d'une beauté ren-versante. Ainsi vit depuis des siècles laLady, oisive et lascive, régnant de tout soncharme sur ses sujets, cibles soumises,condamnés à rester à leur place, à êtreabattus puis ressuscités au gré des hasardsdu jeu. Mais depuis quelque temps, profi-tant de l'obscurité alors que tous dorment,une balle mystérieuse se jette sur les cibles, les bumpers, dévale les toboggans,semant la panique, explosant les bonus,détraquant la mécanique. D'où vient cetteballe ? Qui la lance ? Qui la cache ? Qui laprotège ? Lady Godiva délègue le comteLéofric, son fidèle spectre, fantôme de soncruel mari, le seul qui ait accès à tous les recoins du flipper, pour qu'il interrogeses sujets et élucide le mystère…
Par les 25 interprètes des CRÉA’turesMusique : Coralie Fayolle - Livret : NathalieFillion - Direction musicale : Didier Grojs-man Mise en scène : François Berdeaux Chorégraphie : Céline Lefèvre - Décor, costumes : Isabelle Pasquier - Lumières :Marie-Hélène Pinon - Son : Laurent DujarricRégie générale : Martine Belloc - Piano :Bruno Perbost - Percussions : Franck Steckar
LDC : Vous développez et élargissez votrepolitique d’action culturelle, pourquoi avoirsollicité le CRÉA dans le cadre de ces deuxprojets spécifiques ?« Les musiciens de l'Orchestre rencontrent régulièrement les jeunes qui viennent lesécouter soit lors des concerts à la Salle Pleyelsoit dans le cadre de projets spécifiques. Depuis la saison dernière les musiciens déve-loppent leurs actions en proposant égalementdes ateliers participatifs, par la création maisaussi par l'initiation à la pratique instrumen-tale. Pour les programmes avec chœur il mesemblait intéressant de mettre les enfants encontact avec les œuvres du répertoire par lapratique vocale et l'expression corporelle pourressentir physiquement ce que peuvent éprou-ver les artistes sur scène. Le CRÉA étant rompuà ce type d'exercice, c'est tout naturellementque j'ai sollicité cette structure. L'interventiondu CRÉA s'inscrit dans un projet plus largepuisque nous avons également des chanteursdu chœur qui vont assurer des interventionsdans ces mêmes classes. »
LDC : Envisagez-vous des suites à cette aventure collective ?« C'est une aventure qui m'intéresse car ellepermet de partager les expériences, les com-pétences et de mener une réflexion communeavec des partenaires de talent. Alors lorsque laprogrammation le permet j'aimerais continuercette collaboration. »
Trois musiciennes intervenantes au CRÉAexercent des missions très variées au sein desécoles maternelles et élémentaires de la Villed’Aulnay mais aussi auprès de différents publics en lien avec d’autres acteurs culturels(CAP, Scène de Musiques Actuelles, service dela petite enfance et des Seniors, orchestre deParis…). Pourvu d'une solide formation musi-cale initiale, et ayant acquis une formationspécifique et un diplôme (le DUMI) au seind’un des 9 centres de formation des musiciensintervenants (CFMI), le musicien intervenantest ouvert à une pluralité de cultures et destyles musicaux (musiques de tradition popu-laire et chanson, musiques classique etcontemporaine, jazz, musiques actuelles etmusiques du monde…). Il participe égalementà la conception de spectacles musicaux et enpilote la réalisation. Véritable pédagogue, ildonne, par des démarches actives et ludiqueset grâce à sa connaissance de la gestion desgroupes, le plaisir et les moyens d'accéder à lamusique. De part la spécificité du CRÉA, le mu-sicien développe une pratique artistique vocale liée au corps où les activités d'interpré-tation, d'écoute et d'invention se conjuguentpour assurer, en partenariat avec les équipespédagogiques, une éducation musicale et artistique de qualité.
Le CRÉA a reçu le Prix spécial du jury de La Fondation Audiens Générations en présence notamment de la chorégraphe Carolyn Carlson et de l’ancien ministre de la culture, RenaudDonnedieu de Vabres. Le groupe de protection sociale de l’audiovisuel, de la communication, dela presse et du spectacle, a pour vocation de récompenser chaque année des œuvres et des projets traduisant la solidarité active entre générations professionnelles pour ces quatre secteurs.
Présentée par Marie Drucker et FrédéricLodéon, la 18e édition des Victoires de laMusique classique se déroulera le lundi14 février 2011 à 20h35 à la Cité interna-tionale des Congrès de Nantes. Le CRÉA aura l’honneur d’offrir au publicune prestation musicale et scénique decinq minutes. Il sera accompagné pourl’occasion par l'Orchestre National desPays de la Loire (direction John Axelrod).Avec la participation exceptionnelle duténor Rolando Villazon, la pianiste BrigitteEngerer, le violoniste et chef d'orchestreGidon Kremer, la soprano Véronique Gens,le violoncelliste Henri Demarquette ettous les artistes nommés dans les six catégories (Enregistrement, Soliste instru-mental, Artiste lyrique, Révélation solisteinstrumental, Révélation Artiste lyrique,compositeur).
(@) http://www.lesvictoires.com/classique/(@) http://www.audiens.org
(@) http://www.orchestredeparis.com/ (Source : www.culture.gouv.fr/)
A NOTERFORMATION VOIX EN SCÈNEDERNIÈRES PLACES !
Découvrir la démarche spécifique du CRÉA :- vivre une démarche collective de création scénique s’appuyant sur une pratique vocale,- s’approprier, se nourrir d’un répertoire créé ou adapté pour enfants et adolescents,- appliquer des outils pédagogiquessusceptibles d’enrichir les pratiques des participants.Session unique au Théâtred’Aulnay du 17 au 20 mai 2011Renseignements : 01 48 79 66 27www.lecrea.fr / rubrique formation
Après le succès de « Boulevard du Swing », spectacle de jazz vocal dont la tournée s’est achevée en mai dernier au Théâtre Impérial de Compiègne, les CRÉA’tures se lancent cette saison dans une nouvelle production « LadyGodiva » opéra pour un flipper. Cette œuvre créée en 2003 par le CRÉA estl’adaptation d’une fable du XIe siècle transposée dans le monde imaginaire etmécanique du flipper. François Berdeaux signera une nouvelle mise en scèneen déplaçant cet univers initialement très décalé au Japon. Un changement radical d’esthétique à découvrir en avant-première au cours de la création les23 et 24 avril prochains à la Ferme de Villefavard en Limousin.
L’Orchestre de Paris développe de nombreux projets pédagogiques et musicaux en lienavec sa programmation. Pour la saison 2011, L’orchestre a sollicité le CRÉA sur deux actions spécifiques : une résidence dans le cadre du premier internat d’excellence del’Académie de Versailles à Marly-le-Roy et « Un an avec », un parcours culturel et artistique annuel mené en partenariat avec l’Inspection académique des Hauts-de-Seine destiné à 4 établissements classés en ZEP (zone d’éducation prioritaire) et REP(réseau d’éducation prioritaire) de Gennevilliers et de Clichy-la-Garenne. Isild Manac’het Aurélie Reybier, musiciennes intervenantes au CRÉA encadreront des ateliers de pratique artistique auprès d’enfants, des 1er et 2nd degrés, qui assisteront aux concertsde l’orchestre à la salle Pleyel pour la saison à venir. Rencontre avec Chahinez Razgallah, adjointe à la directrice en charge de l'action culturelle.
LE TOUR DU MONDESUR LA SCÈNE NATIONALEDE CHAMBÉRY
200 jeunes choristes issus de 9 collèges de la Savoie serontréunis sur la scène de l'Espace Malraux pour la création de l’opérade L. Dunoyer et J.M. Lecoq sous la direction artistique du CRÉA. Un projet mené dans le cadre d’un partenariat initié depuis plus de 4 ans avec les structures culturelles et institutionnelles de la Savoie (Diapason 73, Inspection académique, Rectorat,Espace Malraux/Scène nationale, la DRAC Rhône-Alpes, du C.Général 73, la ville de Chambéry).
14 mars à 14h30 / 15 mars à 20h3016 mars à 19h30réservations : 04 79 85 55 43Pour aller plus loin : www.espacemalraux-chambery.fr/http://www.adms73.fr/
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LADY GODIVAOPÉRA POUR UN FLIPPER
Cité Internationale des Congrès de Nantes (CIDC / V. Garnier)
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Lady Godiva, photo de la création de 2003
La salle Pleyel Actions pédagogiques de l’Orchestre de Paris et du CRÉA d’Aulnay
François BerdeauxMetteur en scène
UN PARTENARIAT INÉDIT AVEC L’ORCHESTRE DE PARIS
LE CRÉA RÉCOMPENSÉ À L’INSTITUT DE FRANCEPAR LA FONDATION AUDIENS GÉNÉRATIONS
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« Ils chantent comme on respire. 37 adolescents de 10 à18 ans rassemblés pour créer
un opéra moderne composé spécialement poureux. Trois fois par semaine, ils se retrouvent pour répéter. Didier, c'est le directeur du CRÉA d’Aulnay-sous-Bois, une association financée par la mairieoù l'on part du principe que la culture n'est pas lepré carré des privilégiés et des enfants des beauxquartiers. Alors, ici tous les jeunes chanteurs vien-nent d'Aulnay-sous-Bois ou des environs. Pour ren-trer dans la chorale, aucune sélection, pasd'audition : il suffit d'en avoir envie. Depuis un an,les ados travaillent avec des professionnels du spec-tacle (metteur en scène, chorégraphe,etc.). C’est lesoir de la première et cet opéra, c’est l’histoire d’unecolonie de vacances dans les années 60. Les scèness’enchaînent sans fausses notes. Nedjma maîtriseet comme toujours Didier assure. Philippe a bieneu un gros coup de fatigue, mais Didier et les ga-mins d’Aulnay-sous-Bois ont gagné leur pari : donner à leur banlieue pour un soir la voie d’unejeunesse pleine de promesse… »
Sept à Huit - 24/10/10Vidéo sur : http://videos.tf1.fr/sept-a-huit/
« Des sales mômes pour unbel opéra, le résultat est bluffant, professionnel ! »
Et aussi
Scène
OpéraPédagogieFormation
DiffusionThéâtre musical
Sur les planches« Lady Godiva » opéra 20112
Côté courUn partenariat inédit avec l’Orchestre de Paris
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En coulisseAutour des Sales Mômes4Didier Grojsman
Sommaire
La Lettre du CRÉA n°58
LALETTREDUCRÉACENTRE D’ÉVEIL ARTISTIQUE D’AULNAY-SOUS-BOIS WWW.LECREA.FR
L’année 2011 sera-t-elle enfin l’année du lancement officiel du Centre de création lyrique pour enfants ?
J’ose y croire grâce à l’engagement affichépar Gérard Ségura, maire d’Aulnay-sous-Bois et son équipe municipale. Nous savons tous que, sans porteur politiqueclair et déterminé, ce projet ne peut sortirde terre. Il nous reste à faire le tour des par-tenaires institutionnels afin de connaître lepositionnement de chacun sur notre beauprojet ! Car il serait temps dans les plushautes sphères dirigeantes d’être cohérentsentre le « dire » et le « faire » ! L’éducationcitoyenne, les pratiques artistiques, la luttecontre l’échec scolaire… sont dans toutesles bouches mais si, dans mes rendez-vousofficiels, tout le monde s’accorde à recon-naître le bien fondé et l’exemplarité du pro-jet, qui s’engage réellement auprès d’unemunicipalité qui a choisi d’aller de l’avantet de faire le pari de « l’innovation » ? Nousne manquerons pas de vous communiquerles réponses qui nous seront faîtes à cesujet. Il nous faut ensuite convaincre nospartenaires privés mais, leur soutien depuisplusieurs années, a largement contribué au développement de notre structure etnous espérons qu’ils répondront présent lemoment venu.
Lors des représentations de notre dernièrecréation « Les Sales Mômes », nous avonseu l’immense plaisir d’accueillir NatalieDessay qui avait très gentiment accepté
Une année décisive
Janvier / Avriln° 58 - 2011
Les Sales MômesCréation 2010
Voixd’être la marraine de notre vingtième anniversaire. Sincèrement convaincue parla performance des jeunes interprètes, ellea pris le temps de dialoguer avec eux ettous ont apprécié sa simplicité. NatalieDessay a spontanément souhaité renouve-ler son engagement en tant que marraineet nous a promis d’être à nos côtés dans ceprojet ambitieux pour lequel nous nousbattons depuis si longtemps.
Le 14 février prochain aura lieu à Nantes eten direct sur FR3, la 18e édition des Victoires de la Musique Classique au coursde laquelle nous aurons le privilège de participer. Durant les cinq précieuses minutes qui nous seront accordées, nous allons essayer avec Christian Eymery deproposer un mini programme représentatifde notre démarche. Cinq minutes ! Il nefaut surtout pas passer à côté de cette belleopportunité. Malgré un planning plus quechargé, Isabelle Huchet et Isabelle Pasquier,sont déjà sur le coup et fouillent dans nosmalles à la recherche de costumes…
En attendant ce beau rendez-vous qui serasans nul doute l’un des moments forts de notre saison, il est temps pour moi de vous présenter au nom de l’équipe du CRÉA nos meilleurs vœux pour cettenouvelle année 2011 !
AGENDA
LADY GODIVA - CRÉATION
• FERME DE VILLEFAVARD EN LIMOUSINSamedi 23 avril à 21hDimanche 24 avril à15h87190 VillefavardRéservations : 05 55 76 54 72http://fermedevillefavard.pagesperso-orange.fr/
VICTOIRES DE LA MUSIQUECLASSIQUE - RENDEZ-VOUS
• CITÉ DES CONGRÈS DE NANTESLundi 14 février à partir de 20h35En direct sur France 3et France Musiquehttp://www.lesvictoires.com/classique/
Implanté à l’Espace Jacques Prévertle CRÉA est subventionné par :
Avec le soutien de
La Lettre du CRÉA - 85 rue Anatole France 93600 Aulnay-sous-Bois - Tél 01 48 79 66 27 - [email protected] - www.lecrea.frDirecteur de la publication D. Grojsman - Rédaction C. Bajonco, C. Eymery - Photos PICA d’Aulnay-sous-Bois, P.E. Rastoin, Fondation Audiens Générations - Impression Imprimerie Grenier - Tirage 3000 exemplaires - Janvier 2010
« Lady Godiva opéra pour un flipper »est une coproductionCRÉA, EspaceJacques Prévert avec le concours de la Ferme de Villefavard en Limousinet de la société Dispatch
La presse en parle
Opéra « Les Sales Mômes » création 2010
A l’issue de la représentation, les 37 enfants du Chœur de Scène entourent leur marraine, la cantatrice Natalie Dessay
« Il accueille quelque 150 chanteurssans sélection ni audition. Tous sontencadrés par des professionnels. Ce projet unique en France a pour vocation de former des personnes cultivées, aux oreilles intelligentes età l’œil critique ».
JT Ouest Bretagne - 29/08/10Vidéo sur le facebook du CRÉA.
« C'est une jolie colonie devacances, de celles qui ontpermis à toute une généra-
tion de gosses des villes, après guerre, de découvrirles joies de la nature et de la collectivité. Tout lemonde en bermuda, en rang d'oignons derrière lesmoniteurs ! Vive les loisirs de plein air, les veillées-guitare autour du feu, les premiers baisers,et les boums où l'on jerke au son des vedettes.Salut les copains ! Tous égaux et tous contents,youkaïda? Si robes vichy, transistors, et autres clinsd'œil rétro abondent, il ne faut pas se fier à ce ver-nis nostalgique : « Les Sales Mômes » ne sauraientêtre confondus avec la « Fièvre des années 60 », etautres pastiches " bon vieux temps " à la RogerLouret. D'une part, parce qu'il est clair que l'équipedu CRÉA a de ces années pré-68 la vision sans com-plaisance d'une jeunesse un peu étriquée, enmanque d'autonomie, sur tous les plans, par rapport aux enfants d'aujourd'hui. D'autre part,parce qu'à travers l'histoire d'Hubert, du rejet dontil est l'objet et des passions que ses différencesdéchaînent au sein de la colo, ce sont des problé-matiques contemporaines qui sont visées. Quelssont les mécanismes de l'exclusion? Quels sont lesressorts par lesquels des personnes plutôt sympa-thiques peuvent, sous l'influence d'un petit groupepervers, et à la faveur de la passivité de leursdirigeants, se transformer en meute sans pitié ?Création originale, « Les Sales Mômes » a été composé sur mesure pour 37 enfants et adoles-cents du CREA, qui se le sont parfaitement appro-prié en un an de travail intensif. Fidèle à lasensibilité de la maison, il est très axé sur le chantchoral, et offre des moments superbes, parfois sombres, ou vire à la comédie musicale enjouée.Les enfants-chanteurs sont parfaitement à leur aisedans tous les répertoires, soutenus par une forma-tion musicale pleine d'humour et que l'on sent passionnée par le projet. On en redemande ! »
Article et vidéo sur : http://www.theatre-enfants.com/
Théâtre
enfants.com
EN COULISSES
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