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N° 439 30.10.2015 – 05.11.2015 Rédactrice : Natalie Herrouin Diffusion interne Directeur de la Publication : Olivier Julienne réservée aux membres La Lettre hebdomadaire des TIC La Lettre hebdomadaire des TIC

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N° 439 30.10.2015 – 05.11.2015

Rédactrice : Natalie Herrouin Diffusion interne Directeur de la Publication : Olivier Julienne réservée aux membres

La Lettre hebdomadaire des TIC

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Lettre Ecoter 30.10.2015 – 05.11.2015 2 / 33

Lettre Ecoter N° 439 / 30.10 – 05.11.2015

REGARD SUR L’EUROPE ET LE MONDE _____________________________________________ 3 Neutralité du net : le parlement européen revoit ses prétentions à la baisse _____________ 3 Haut débit en Europe : des prix en baisse mais des opérateurs peu transparents __________ 4 Les 15 propositions franco-allemandes pour une transformation numérique de l’Europe ____ 4

Un nouvel accord Safe Harbor attendu fin 2015 __________________________________________ 6

• Belgique - Digital Wallonia : la French Tech, mais en Belgique 6

• Afrique - Le nouvel eldorado d'Eutelsat 7

• Chine - Intel prêt à investir plus de 5 milliards de dollars 8

• Etats-Unis - La sécurité publique à l’heure du big data 9 REGARD SUR LA FRANCE ______________________________________________________ 10

Les 9 travaux de Sébastien Soriano, le très numérique président de l’Arcep _____________ 10 Numérique : le rapport qui prépare la loi Macron 2 ________________________________ 12 L'Etat mise sur l'innovation __________________________________________________ 14

À Mulhouse, la future cité numérique KM0 a trouvé son financement _________________________ 15 French Tech Bordeaux en quête de compétences pour ses un an ____________________________ 15

Covage apporte la fibre optique à 3 300 entreprises des Yvelines _____________________ 16 Innovation - Une route solaire signée Colas et Ines ________________________________ 16

COLLECTIVITÉS LOCALES _____________________________________________________ 17 La BEI à la rescousse des collectivités françaises _________________________________ 17

Collectivités locales : Valls reporte d’un an la réforme de la DGF ____________________________ 18 Les opérateurs chez le ministre _______________________________________________ 19

Accompagner et diffuser l'innovation sur les territoires : avec quels outils ? ___________________ 19

• Bretagne - Déploiement de la fibre optique dans le cadre du projet Bretagne THD 21

• Nord Pas-de-Calais - L'Etat accélère le THD 22

• Rhône-Alpes - Orange déploie sa fibre optique dans 27 nouvelles villes autour de Lyon 22 L’ATELIER ÉDUCATION, NUMÉRIQUE & TERRITOIRES _______________________________ 23

Le sénateur Alain Duran chargé de piloter une mission en faveur de l'école rurale ________ 23 Retour sur le lancement de la Semaine Européenne du Code au MENESR _______________ 23 IT Challenge : Atos remet en compétition les étudiants du monde entier _______________ 24 Les Temps d’Activités Périscolaires Numériques : une innovation au service des enfants ! _ 25

ADMINISTRATION ÉLECTRONIQUE ______________________________________________ 25 Dématérialisation : l'Etat et les collectivités adoptent une feuille de route commune ______ 25

Facturation électronique : des collectivités vont tester la nouvelle plateforme __________________ 27 Relations entre le public et l'administration : le code est paru _______________________ 28 La SNCF lance sa bibliothèque digitale avec 100.000 livres __________________________ 29

Grand Paris : un outil numérique pour tout savoir des quartiers de gare ______________________ 30

TRIBUNE - COMMANDE PUBLIQUE ________________________________________________ 30 Fonds européens et marchés publics mode d'emploi _______________________________ 30 Le sous-traitant, un tiers comme les autres ?_____________________________________ 31

AGENDA ___________________________________________________________________ 32 [18.11.2015] La libération des fréquences de la bande des 700 Mhz __________________ 32

Que doivent savoir les collectivités ? Réunion-débat de la Mission Ecoter ______________________ 32 [20.11.2015] Bien connaître les collectivités pour mieux travailler avec elles ___________ 32

Formation gratuite pour les membres entreprises de la Mission Ecoter ________________________ 32 [25.11.2015] Réussir une politique d’équipement numérique pour l’éducation __________ 32

Journée de formation pour les élus locaux et les cadres territoriaux __________________________ 32

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Lettre Ecoter 30.10.2015 – 05.11.2015 3 / 33

REGARD SUR L’EUROPE ET LE MONDE

Neutralité du net : le parlement européen revoit ses prétentions à la baisse ZDNet.fr | 27.10.15

Après plusieurs mois de négociations entre les principaux organes législatifs européens, le texte du règlement européen des télécoms a été approuvé en seconde lecture par le parlement européen. Mais les dispositions prévues par cette nouvelle version du texte ne suffisent pas à garantir une neutralité digne de ce nom selon les opposants.

Les parlementaires s’exprimaient ce matin sur le vote du projet de réglementation européenne des télécoms, texte qui avait déjà fait l’objet d’un premier passage en 2014 devant le parlement. À l’époque, les associations de défense de la neutralité du net criaient

victoire suite au vote d’une première version du texte jugée conforme à leurs attentes . Et depuis ? Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts : après un passage dans les mains du Conseil de l’Union européenne rendant le texte moins favorable, celui-ci revenait ce matin en seconde lecture au parlement européen. Et le texte proposé a été adopté, entérinant de fait la fin du roaming mobile en juin 2017 et la mise en place de la neutralité du net. Mais le texte final adopté aujourd’hui par le parlement ne fait pas l’unanimité parmi les militants et associations de défense des libertés. La nouvelle version du texte inquiétait depuis un petit moment la Quadrature du net et les autres associations de défense de la neutralité du net en Europe, regroupés sous l’étendard du site web SaveTheInternet.eu. Les associations ont battu le rappel des troupes, en marge du vote de ce matin, et ont appelé les militants et les sympathisants à contacter leurs députés européens afin de les sensibiliser à la question. La Quadrature a également publié une lettre destinée aux députés européens : ils appellent les élus « à ne pas trahir leur vote de 2014 » et interpellent les groupes socialistes (S&D) et libéraux (ALDE) en les invitant à « montrer qu'ils ne comptent pas instaurer un Internet pour riches et un autre pour les pauvres ». Flou artistique sur les fast lanes Plusieurs amendements au texte ont été déposés afin de corriger la version du texte issue du Conseil de l’Union. Dans un post de blog, Barbara Van Schewick (langue anglaise) juriste, synthétise les différentes propositions d’amendement pro neutralité et les problèmes qu’ils entendent résoudre. On retrouve ainsi la problématique des « voies rapides » : « La proposition actuelle n’autorise pas la mise en place de ces voies rapides. Mais elle prévoit une exception pour les services spécialisés. […] Néanmoins, cette exception est bien trop large : elle permet notamment aux ISP de continuer à proposer des offres de trafic prioritaires en les désignant sous le nom de services spécialisés » résume-t-elle. Une disposition remise en question dans plusieurs amendements déposés par le groupe des Verts, qui entendent parer cette éventualité en limitant la possibilité de mettre en place des mesures de gestion du trafic et en inscrivant dans la définition des services gérés l’idée que ceux-ci ne peuvent avoir recours à Internet pour fonctionner. Autre point abordé : la question des offres zero rating, qui consistent à proposer des services non décomptés dans les forfaits data des opérateurs mobiles. Une pratique que l’on avait pu voir chez SFR l’année dernière. Une mesure que le texte autorise en l’état, mais qui risque de nuire à la concurrence en permettant aux opérateurs de favoriser certains services par rapport à d’autres, comme le remarque l’eurodéputée du Parti Pirate allemand Julia Reda sur son blog

(langue anglaise). Ces différents amendements ont aujourd’hui été rejetés par le parlement européen, qui a préféré opter pour l’adoption du texte plutôt que pour de nouvelles modifications, ce qui aurait eu pour effet de relancer le processus de négociations entre les différentes institutions européennes. À la Commission, on se félicite (langue anglaise) de ce vote, qui entérine pour Andrus Ansip « les premiers pas en direction d’un marché commun des télécoms ».

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Lettre Ecoter 30.10.2015 – 05.11.2015 4 / 33

Du côté de la Quadrature, le constat est nettement moins positif : dans un communiqué, Agnès de Cornulier, coordinatrice de l'analyse juridique et politique, déplore « un texte incomplet et peu protecteur » qui risque de mettre « des bâtons dans les roues des petites entreprises innovantes, au profit des grandes entreprises de télécommunications » L'application du texte devra maintenant être orchestrée par le BEREC, l'organe rassemblant les différents organes de régulations des télécommunications en Europe, à l'instar de l'Arcep en France.

Sommaire Haut débit en Europe : des prix en baisse mais des opérateurs peu transparents Journaldunet.com | 23.10.15

La Commission européenne vient de publier des études sur la rapidité, le prix et la couverture du haut débit en Europe.

Le déploiement du haut débit est-il satisfaisant dans l'Union européenne ? Pas vraiment, selon les études rendues publiques par la Commission européenne, qui s'est penchée sur la rapidité d'Internet, le prix des abonnements et la couverture des territoires. Rapidité

75% des abonnés de l'Union européenne seulement bénéficient de la vitesse promise par les opérateurs… La même proportion qu'en 2013. Si la vitesse s'est bel et bien améliorée (la moyenne est passée de 30 Mbits/s en 2013 à 38 Mbits/s en 2014), la différence entre le débit annoncé et le débit réel reste constante. Point positif : l'Union européenne est plus performante que les Etats-Unis concernant la vitesse d'Internet. En moyenne, les technologies ADSL fournissent une rapidité de 8,27 Mbits/s en Europe, de 7,67 Mbits/s aux Etats-Unis ; le câble de 66,57 Mbits/s en France et de 25,48 Mbits/s aux Etats-Unis ; et la fibre de 53,09 Mbits/s en France et 41,35 Mbits/s aux Etats-Unis. Mais les opérateurs américains donnent à leurs abonnés des estimations bien plus réalistes de la vitesse du débit : les clients reçoivent en moyenne 101% du débit promis. En Europe, quelle que soit la technologie, le ratio ne dépasse pas 90%. La Commission réclame davantage de transparence auprès des opérateurs et un texte leur imposant des règles plus strictes sera d'ailleurs adopté mardi 27 octobre au Parlement : destiné à créer un marché unique des télécoms, il sera appliqué à partir du 30 avril 2016 et imposera notamment plus de transparence aux opérateurs. Ils devront mieux informer leurs clients sur la vitesse dont ils bénéficient et leur donner des recours si la promesse n'est pas remplie. Les abonnés pourront alors résilier plus facilement leurs contrats. Prix Les prix du haut débit ont diminué de 12% entre 2012 et 2015 dans l'Union européenne –et de près de 20% pour les débits allant de 30 à 100 Mbits/s. Les disparités sont grandes entre les pays européens : un même abonnement peut coûter 300% plus cher selon le lieu. Couverture du haut débit Plus de 99,4% des foyers européens ont accès à au moins une technologie fixe ou mobile haut débit fin 2014, révèle l'étude de la Commission (langue anglaise). Une carte sur laquelle le retard de la France en la matière est patent.

Sommaire Les 15 propositions franco-allemandes pour une transformation numérique de l’Europe Usine-digitale.fr | 27.10.15 A l’occasion du sommet numérique franco-allemand, les deux instances en charge du sujet de chaque côté du Rhin (CNNum et BJDW) ont remis un rapport contenant 15 propositions pour la transformation numérique de l’Europe. Il constituera une des bases de discussions du sommet présidé par François Hollande et Angela Merkel.

Ce 27 octobre, à l’occasion du sommet numérique franco-allemand qui se tient à l’Elysée, le Conseil national du numérique français (CNNum) et son homologue allemand, le Comité

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Lettre Ecoter 30.10.2015 – 05.11.2015 5 / 33

consultatif Jeunes entreprises du numérique (BJDW) remettent leur plan d’action conjoint “Agir pour l’Innovation” (API) aux deux gouvernements. Les 15 propositions conjointes à l’Europe s’articulent autour de cinq thématiques : l’éducation et la formation, les start-up, le financement de l’innovation, le marché numérique européen et la transformation numérique de l’Europe. Synthèse des propositions communes des deux comités. Education : un socle commun de compétences Le document propose d’investir dans l’éducation avec "un socle commun de compétences numériques dans les programmes éducatifs européens afin de s’assurer que chacun maîtrise les technologies numériques (programmation, algorithmie, imprimerie 3D, etc.), comprenne toutes les dimensions de la révolution numérique (sociale, politique, économique, technique, éthique). Cela pourrait aussi passer par un "réseau ouvert d’écoles, instituts et centres de recherche, notamment autour d’un vaste programme de recherche transdisciplinaire sur le numérique au niveau européen." Le rapport pousse aussi en faveur d’investissements publics et privés pour "renforcer la recherche portant sur la transformation numérique au travers de nouvelles chaires académiques et de centres de recherche dédiés", par exemple. Autre sujet évoqué : un réseau ouvert et coopératif d’écoles, d’instituts et de centres de recherche sur le numérique renforcé au niveau européen. Ecosystèmes européens de start-up Sans surprise, les start-up sont au cœur du rapport des deux comités qui promeuvent le développement de dispositifs leur permettant de "naître" européennes et de s’épanouir sans barrières dans l’Union. Le rapport propose ainsi de "soutenir les places de marché européennes de l’économie numérique pour une coordination transfrontalière entre startups, ETI et grands groupes industriels et […] les partenariats structurels entre incubateurs, clusters, et villes européennes, ainsi que le programme “Erasmus pour jeunes entrepreneurs.” Nous devons également créer un “Start-up Erasmus”, sur la base d’un cadre et d’une protection sociale harmonisée, couvert par des bourses européennes." Par ailleurs, parce que les start-up ne manquent pas, mais on le sait, peinent à grandir, à devenir des ETI, le document franco-allemand préconise aussi que "la France et l’Allemagne soutiennent la définition d’un régime social et fiscal favorable et harmonisé pour les startups innovantes en Europe." Au programme : la création d’un statut commun de “Jeune Entreprise Innovante”, harmonisé pendant une durée de 7 ans et des programmes d’accueil “Startup Visa”. Financement de l’innovation Pas de développement des start-up, et plus largement de l’innovation, sans un financement idoine. C’est l’objectif suivant du rapport. "L’environnement fiscal doit être plus favorable aux business angels professionnels et non professionnels", précise-t-il, "et il est nécessaire de mieux rediriger l’épargne vers l’innovation." Les deux conseils proposent aussi un accès simplifié aux marchés financiers européens pour les start-up et les investisseurs : "Un cadre de régulation simple, stable et harmonisé entre pays européens" et en particulier "la promotion de l’innovation dans la constitution de nouveaux fonds (fonds transfrontaliers, fonds publics-privés, etc.) à l’intérieur de marchés financiers (places boursières)" ou "la coopéreration sur la définition des règles de valorisation et l’expertise." Le rapport n’oublie pas pour autant les investisseurs institutionnels (banques, assurances, acteurs publics) proposant sans plus de précisions un très diplomatique "réajustement de leur rôle" et un "changement culturel dans leur approche des business models novateurs." Qu’on se le tienne pour dit. Une position franco-allemande sur le TTIP Reprenant une idée du CNNum, le rapport pousse la proposition d’une "agence de notation des plates-formes pour compléter la régulation traditionnelle des relations entre entreprises". Les grands du numérique peuvent se sentir visés en particulier. Tout comme quand le document estime qu’il faut réaffirmer que "les profits doivent être taxés là où ils sont réalisés". Il propose d’établir "de nouvelles règles qui définiront la notion de présence fiscale numérique" et défend "l’évolution des conventions fiscales internationales". Il prône aussi une position franco-allemande commune sur les enjeux numériques dans les négociations commerciales en cours comme dans le très controversé partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (accord sur le commerce des services). Il évoque aussi des problématiques telles que le mécanisme de règlement des différends entre les investisseurs et les États, ou la libre circulation des données .

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Priorités aux données et à l’internet des objets Enfin, le rapport s’intéresse à la transformation numérique proprement dite de l’Europe. Il commence en identifiant deux priorités de la France et de l’Allemagne : l’économie de la donnée et l’internet des objets. En proposant de peser davantage sur la définition de standards ouverts. "Nous devons également permettre à la recherche européenne […] de déployer tout son potentiel […] en lui autorisant la fouille de textes et données", dit le rapport. De quoi relancer le débat sur "une position commune sur la portabilité des données". Le document préconise aussi la définition d’une stratégie d’innovation ouverte franco-allemande par la création de "plates-formes de coopération pour les ETI, les grands groupes et les startups" et de "mécanismes d’incitation fiscale." Last but not least, il faut selon les deux entités, soutenir financièrement le développement des fablabs, hackerspaces et autres makerspaces avec des "programmes de recherche sur les technologies, les modèles économiques et les impacts sociaux de procédé de fabrication innovants, notamment en relation avec les professions traditionnelles de l’artisanat." Un nouvel accord Safe Harbor attendu fin 2015 LeMondeinformatique.fr | 23.10.15

Le G29, organe consultatif européen indépendant sur la protection des données, appelle à une rapide mise en pratique de l'arrêté de la Cour de l'UE pour l'invalidation du Safe Harbor. Les renégociations pourraient aboutir avant la fin de l'année.

Le G29 a réagi à la récente décision par la Cour de Justice de l’Union Européenne d’enterrer le Safe Harbor . Ce groupe de travail consultatif européen indépendant sur la protection des données et de la vie privée a

formellement demandé aux Etats et institutions de l’Union européenne d’ouvrir des discussions avec les autorités américaines, afin de trouver « des solutions politiques, juridiques et techniques permettant des transferts de données vers le territoire de la Etats-Unis respectant les droits fondamentaux ». Pour rappel, le régime dit du Safe Harbor permettait aux entreprises américaines de transférer des données personnelles vers les Etats-Unis. Mais la Cour de Justice de l’Union a publié, le 6 octobre dernier, un arrêté statuant que ce régime en vigueur depuis 15 ans ne remplissait pas les exigences européennes en matière de protection des données. Un accord pourrait être trouvé avant fin 2015 Le G29 presse maintenant les autorités européennes à agir rapidement en négociants de nouveaux accords avec les USA pour mettre en pratique l’arrêté. « Les négociations actuelles autour d’un nouvel accord Safe Harbor pourraient être une partie de la solution », précise le groupe de travail dans un communiqué, lequel prévient que si d’ici janvier 2016, aucune solution appropriée n’était trouvée, alors les commissions sur la protection des données que le G29 représente s’engageraient à prendre toutes les mesures nécessaires, pouvant inclure des « mesures de répression coordonnées ». Un accord pourrait être trouvé avant cet ultimatum. Francine Closener, secrétaire d'Etat à l'Economie du Luxembourg (pays qui préside actuellement l’UE), a en effet déclaré à la conférence ICT 2015 que les négociations devraient pouvoir se conclure avant fin 2015.

Sommaire • Belgique Digital Wallonia : la French Tech, mais en Belgique Usine-digitale.fr | 22.10.15 La French Tech fait des émules. En Belgique, la Wallonie a aussi lancé son label numérique, intitulé Digital Wallonia. L'objectif ? Accélérer la transformation numérique des entreprises et collectivités locales de la région... en s'inspirant des bonnes pratiques françaises.

Cocorico ! Le coq n'est pas seulement le symbole de la French Tech... c'est aussi l'emblème de la Wallonie, région francophone de la Belgique. Inspirés par les initiatives européennes autour de la smart city, nos voisins belges se sont eux aussi dotés d'une plate-forme propre à

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catalyser l'innovation numérique. Son nom de code ? Digital Wallonia . « Une marque semblable à celle de la French Tech », s'amuse André Blavier, responsable communication à l'agence du numérique wallone. Présenter la Belgique à l’international Objectif du label : recenser et labelliser les initiatives numériques wallones soutenues par les pouvoirs publics, simplifier la gouvernance politique, favoriser l'innovation ouverte en mettant en réseau entreprises, collectivités locales, et pôles de compétitivité (Cap2020 , TIC InfoPole ...) « Ce label nous servira de tremplin, pour représenter la Belgique à l'international », pousruit Andre Blavier. Une effervescence qui va de pair avec la remise, le 18 septembre 2015, par Digital Wallonia d'une proposition de plan pour le numérique au Vice-Président et Ministre belge de l'Economie, Jean-Claude Marcourt. Il contient des préconisations et des objectifs stratégiques pour accélérer la transformation numérique tant des entreprises que des administrations wallones. Tour de France des smart-cities françaises La plate-forme voit plus loin que ses propres frontières. Ainsi l'agence wallonne à l'exportation et aux investissements étrangers (Awex) et l'agence Wallonie-Bruxelles International (WBI) ont organisé une mission exploratoire en France sur le thème des smart-cities . Une délégation d'acteurs de l'écosystème Digital Wallonia s'est ainsi rendue à Strasbourg et à Issy-les-Moulineaux du 19 au 23 octobre 2015. Un second volet est aussi prévu du 23 au 27 novembre à Bordeaux et à Nantes. But de la manoeuvre : recueillir les bonnes pratiques, mais aussi étudier les opportunités de collaborations technologiques ou commerciales avec les voisins gaulois.

Sommaire • Afrique Le nouvel eldorado d'Eutelsat LaTribune.fr | 29.10.15

Pour renforcer son offre d'accès internet haut débit en Afrique, Eutelsat a commandé un satellite tout-électrique à Thales Alenia Space.

Eutelsat mise beaucoup sur le potentiel des services d'accès internet haut débit en Afrique. Et poursuit le renforcement de son offre sur le continent africain (ces activités sont gérées par la nouvelle filiale basée à Londres, notamment la gestion des ventes). Après avoir récemment conclu un

partenariat avec Facebook pour offrir fin 2016 des services de haut-débit en Afrique sub-saharienne à des prix très compétitifs , l'opérateur européen de satellites de télécoms a annoncé ce mercredi avoir commandé auprès de Thales Alenia Space (TAS) "un satellite multifaisceaux de nouvelle génération offrant une souplesse opérationnelle sans précédent", selon un communiqué commun avec TAS. Le lancement de ce satellite est prévu en 2019. En faisant le choix de la plate-forme tout-électrique Spacebus Neo, Eutelsat bénéficiera également de conditions avantageuses de lancement. Un contrat qui s'inscrit dans la stratégie d'Eutelsat Clairement, ce contrat s'inscrit totalement dans la stratégie d'Eutelsat en Afrique. Grâce à ce nouveau satellite, l'opérateur apportera d'importantes ressources supplémentaires pour le haut-débit en Afrique sub-saharienne. Trente pays seront couverts. Précisément, le potentiel de ce satellite est de plusieurs « centaines de milliers de lignes » avec des « couvertures vraiment complètes des pays », a précisé le directeur général de la filiale d'Eutelsat dédiée aux activités haut débit en Afrique, Laurent Grimaldi. Selon lui, cela contribuera « à répondre à la fracture numérique, on est là pour mettre à zéro les zones blanches ». Ce satellite permettra d'offrir des services destinés aux particuliers et entreprises équipés de paraboles d'environ 75 cm. Il permettra également de fournir des accès collectifs à travers la mise en place de hotspots Wi-Fi, de compléments de réseaux de téléphonie mobile et de solutions de connectivité rurale. Eutelsat dispose d'options dans les prochains mois pour augmenter significativement la capacité disponible et affiner les zones de couverture du satellite. Car l'opérateur aura la

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possibilité de fournir davantage de capacités durant toute la durée de vie du satellite sans impacter la performance globale du système. « Ce satellite a des capacité d'extension très significatives si le client le souhaite tout en restant dans une enveloppe de masse compatibles de lancements moins chers », explique-t-on. Premier satellite tout-électrique pour Thales Pour TAS, c'est le premier succès dans le domaine des satellites tout-électrique, qui utilisera pour la première fois la nouvelle plate-forme Spacebus Neo. Avec cette plate-forme, « nous repoussons les limites des satellites multifaisceaux actuels pour apporter des services haut-débit de qualité et à des prix avantageux dans les nombreux pays d'Afrique où accéder à Internet est devenue une priorité », a expliqué le PDG d'Eutelsat, Michel de Rosen, cité dans le communiqué commun. Avec cette commande, « un tournant sera également franchi dans l'évolution des satellites multifaisceaux, ce satellite offrant des niveaux de flexibilité sans précédent », basés sur des brevets déposés par TAS, ont expliqué les deux groupes. Ce contrat concrétise les efforts de TAS sur la rénovation de sa politique produit. D'ailleurs, ce satellite est un excellent compromis entre la capacité embarquée et le coût au lancement. Enfin, c'est le premier satellite de télécom européen commercial de nouvelle génération issu du soutien des entités gouvernementales (CNES, Agence spatiales européenne, agences spatiales belge, britannique et espagnole) via leurs programmes de développement, notamment le PIA (programme d'investissements d'avenir). Selon le PDG de TAS, Jean-Loïc Galle, « Spacebus Neo combine innovation et héritage en orbite pour offrir une plate-forme totalement modulaire équipée d'une charge utile intelligente et innovante pour des services à très haut débit (HTS) en bande Ka alliant flexibilité et haut débit maximisé. Cette sélection résulte d'un fructueux travail d'équipe entre TAS et Eutelsat pour concevoir une solution technique qui réponde au mieux aux besoins des clients et aux attentes du marché haut débit ».

Sommaire • Chine Intel prêt à investir plus de 5 milliards de dollars dans la production de mémoire non-volatile ZDNet.fr | 22.10.15

Intel a annoncé un plan de reconversion de son usine de semiconducteurs de Dalian en Chine afin de passer à la production de mémoire NAND 3D dès l’année prochaine. L’investissement global pourrait aller jusqu’à 5,5 milliards de dollars sur plusieurs années.

Intel mise beaucoup sur la production de mémoire non volatile, un secteur porteur qui peut venir contrebalancer le déclin que subit l’activité processeurs sous l’effet du ralentissement du marché du PC.

Ainsi le fondeur a-t-il annoncé (langue anglaise) son intention d’investir dans son usine de production de Dalian en Chine afin de la reconfigurer pour la fabrication de mémoire NAND 3D. « Cette expansion fait partie de notre stratégie globale d’approvisionnement multisource qui nous permettra de servir au mieux nos clients », explique Rob Crooke, vice-président senior du groupe Non-Volatile Memory Solutions. Ouverte en 2010, l’usine de Dalian fabriquait jusqu’alors des composants 65 nanomètres. La production de mémoire non-volatile débutera lors du deuxième semestre 2016. « Nous avons un plan à long terme pour ce site et pourrions y investir jusqu’à 5,5 milliards de dollars dans les années qui viennent (…) », précise Intel. (Eureka Presse)

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• Etats-Unis La sécurité publique à l’heure du big data Atelier.net | 23.10.15

L’usage du big data permet de renforcer la sécurité des citoyens, mais aussi de renforcer leurs relations avec les forces de l’ordre.

Signe d’une évolution profonde des technologies de l’information, les données sont désormais utilisées par de nombreux acteurs du paysage économique. Servant aussi bien à comprendre le comportement (langue anglaise) des clients qu’à lutter contre les fraudes bancaires (langue anglaise), elle est aussi devenue une arme indispensable pour les organismes de sécurité. En effet, au cours des 20 dernières années, nous avons assisté à

un renforcement des lois autorisant le recours à l’analyse de données pour renforcer la sécurité publique. Outre cet objectif, il s’agit désormais de satisfaire des exigences croissantes en termes de transparence, de prévenir toutes formes d’inconduites des forces de l’ordre et par-dessus tout, de restaurer une relation de confiance entre les organismes de sécurité et les communautés, notamment celles touchées par le crime et la violence. Renforcer la confiance des citoyens envers les forces de l’ordre C’est sur ce dernier objectif que la Maison Blanche a concentré ses efforts. Dans un contexte de recrudescence alarmante des actes de violence commis par les forces de police (langue anglaise), l’exécutif a instauré, en mai 2015, « The Police Data Initiative » (langue anglaise) Cette mesure vise à renforcer la confiance des citoyens envers les forces de l’ordre par la transparence et l’amélioration de l’analyse des données. La Maison Blanche propose ainsi aux officiers, détectives et autres responsables des 21 villes participantes de collaborer avec des experts du big data. Le but est de démontrer l’efficacité de l’usage des données et d’instituer des bonnes pratiques de partage des connaissances et de résolution de problèmes pouvant servir d’exemples aux services de police à l’échelle nationale. Forte de cette impulsion, la ville d’Hampton, qui participe à l’initiative, a également développé un portail d’open data (langue anglaise) en Octobre 2015. Ce dispositif donne cette fois-ci aux citoyens un accès direct aux statistiques sur la criminalité, aux situations impliquant des officiers de police et d’autres informations fréquemment demandées. Les utilisateurs de la plateforme peuvent télécharger et sauvegarder ces informations. Recourir à des experts pour optimiser l’usage des données La ville de Vallejo, en Californie, souhaite quant à elle mettre la technologie au service de l’amélioration de la sécurité publique et de la qualité de vie des résidents. Cette ambition a été mise en lumière par le sergent Brenton Garrick lors de l’édition 2015 du sommet de Code For America (langue anglaise), une organisation fondée en 2009 dont la mission première est de faciliter la vie des citoyens américains à l’aide de la technologie. Responsable de l’engagement communautaire, le sergent a souligné la nécessité de « développer plus d’outils facilitant le partage des informations entre les résidents et les policiers ». Pour répondre à cet impératif, la ville a créé un partenariat avec l’organisation pour le développement d’outils visant à renforcer la confiance entre les résidents de la ville de Vallejo et la police. Les équipes de Code for America collaborent avec les officiers sur le développement de deux applications. La première permet aux résidents d’informer la police d’éventuels problèmes, la seconde permet aux pouvoirs publics d’informer les résidents des services de police à leur disposition. Dans ce cadre, l’analyse de la donnée s’inscrit dans une démarche de prévention. Elle a donc pour vocation de rétablir de la proximité et des interactions entre les structures de sécurité et les individus, afin de renforcer la confiance de ces derniers. Toutefois, la surcharge de données et le manque d’expertise en matière de traitement des informations peuvent nuire à la prévention et à la détection de nouvelles menaces. De nombreux organismes ne sont ainsi pas en mesure de donner un sens à la richesse des données qu’ils détiennent. Dès lors, les services de sécurité doivent s’assurer de réunir les bons interlocuteurs avec les bonnes compétences afin d’élaborer les stratégies qui permettront de tirer profit des données de manière optimale.

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Lettre Ecoter 30.10.2015 – 05.11.2015 10 / 33

REGARD SUR LA FRANCE

Les 9 travaux de Sébastien Soriano, le très numérique président de l’Arcep Usine-digitale.fr | 21.10.15

Invité de la première discussion organisée par le cercle Pouvoirs numériques (Afdel et cabinet d’avocats Samman), Sébastien Soriano a pu détailler le 20 octobre l’éventail des travaux actuels de l’Arcep. Il est ainsi apparu comme un président iconoclaste de l’Autorité, bras grands ouverts aux discussions sur le numérique et même favorable à un recours parfois moins systématique à la régulation.

A l’occasion du premier rendez-vous du cercle Pouvoirs numériques créé par l’Afdel et le cabinet d’avocats Samman le 20 octobre, Sébastien Soriano, le président de l’Autorité de régulation des télécommunications électroniques et des postes (Arcep) depuis janvier 2015 a passé en revue une partie des grandes questions sur lesquelles il travaille. Une façon pour lui de raconter aussi le "pivot", comme il le décrit, de l’autorité depuis son arrivée. Et d'expliquer la nouvelle façon qu’elle a d'aborder tous les sujets à l’aune du numérique, et non d’un monde des télécoms isolé de tout, Avec des formulations très diplomates, Sébastien Soriano a exprimé un point de vue néanmoins tranché. Revue des neuf travaux de l’Arcep. 1- Les enchères du 700 MHz, clé de la THD mobile Le 16 novembre débuteront les enchères pour l’attribution des fréquences de la bande 700 MHz libérées par la TNT . « Le choix en matière de fréquences appartient aux politiques », a rappelé Sébastien Soriano. Pour lui, l’enjeu prioritaire est désormais celui du très haut débit mobile et la possibilité d’utilisation de ces "fréquences en or" - car elles permettent une émission sur une plus grande distance et sont mieux adaptées à l’intérieur des bâtiments- y répond. « Ce que l’on attend de l’attribution de ces fréquences, c’est justement de donner la capacité aux acteurs du marché de déployer ce THD mobile ». Or, parmi les quatre opérateurs concernés, Iliad (Free) ne dispose que de très peu de fréquences dites "en or". « On espère que ça (l’attribution de la bande 700, ndlr) va permettre à Free de se remettre à niveau et de jouer aussi à ce jeu ». 2- Une régulation agnostique quant au nombre d’opérateurs Puisque le cas Free était sur le tapis, l’inévitable question d’un marché à quatre opérateurs ou d’un retour à seulement trois a rapidement suivi. « Notre vision est plutôt celle d’une régulation qui ne doit pas forcément tenir compte du nombre d’acteurs, a précisé Sébastien Soriano, mais qui doit pousser les opérateurs à investir. Quand on alloue les fréquences, on impose le déploiement ». Et de préciser que pour lui, c’est la concurrence qui dope les investissements, et qu’il ne faut pas confondre la capacité d’investissement dans l’infrastructure et sa rentabilité… « C'est une autre question ». Il considère que l’Arcep doit aujourd’hui travailler dans le contexte existant, en l’occurrence un marché de quatre opérateurs. Et si une consolidation a lieu, son optique changera en temps et en heure. Sur le plan pratique, le président de l’autorité a rappelé que l’Arcep avait ajouté une exigence de couverture des voies ferrées pour les prochaines attributions, en l’échange de l’attribution des nouvelles fréquences. Quid d’éventuels regrets quant à l’autorisation de l’arrivée de Free Mobile ? Le président a rappelé que, là non plus, elle n’était pas seule décisionnaire. « En France, toutes les décisions structurantes sont des co-décisions avec le ministère du numérique. Cela a été le cas pour Free, c’est le cas pour la bande 700, avec Emmanuel Macron et Axelle Lemaire ». Mais Sébastien Soriano estime aussi qu’il s’agissait à l’époque de favoriser une convergence fixe-mobile dans un marché où seuls Orange et SFR s’y adonnaient. « Avec Free, il s’agissait avant tout de permettre à un acteur du fixe de devenir mobile. C’était la première motivation ». 3- Analyser les contrats d’itinérance et de partages de réseaux L’Arcep doit aussi répondre aux nombreuses critiques des deux contrats inter-opérateurs concernant les infrastructures mobiles. Le contrat d’itinérance entre Orange et Free, d’une part, et celui du partage du déploiement d’infrastructures signé par SFR et Bouygues Telecom quelques semaines avant l’absorption de SFR par Altice (Numéricable), d’autre part. « La loi

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Lettre Ecoter 30.10.2015 – 05.11.2015 11 / 33

Macron nous a donné la main là-dessus, confirme Sébastien Soriano. Certains craignent que ces contrats aillent trop loin et conduisent à moins de concurrence. Nous allons regarder la question sur des bases techniques, économiques et juridiques. Et d’ici à la fin de l’année, nous dresserons une grille d’analyse à appliquer à ces contrats pour que ceux qui le souhaitent puissent saisir l’Autorité de la concurrence dès le début 2016 ». L’Autorité a commencé à envoyer des questionnaires aux acteurs concernés et à les rencontrer. 4- Ecarter les critiques sur le plan France THD Fixe ou mobile, le très haut débit français est aussi sous l’œil inquisiteur de Bruxelles depuis plusieurs mois. La Commission européenne voit dans le plan France THD une possible subvention des investissements de l’opérateur historique. « Les fondamentaux du plan ne sont pas remis en cause par la Commission, estime Sébastien Soriano. Mais comme, forcément, c’est le réseau de l’opérateur historique que l’on modernise principalement, cela peut être vu comme une subvention à Orange ». Il dit ne pas souhaiter commenter une procédure en cours, mais ajoute néanmoins que pour lui, la Commission européenne a été échaudée par d’autres pays où l’évolution du réseau cuivre était au cœur de la stratégie THD. « Pour nous, c’est à la marge ». 5- Garantir la neutralité du net Que pense Sébastien Soriano de la définition adoptée par le Conseil européen d’une neutralité du net, un principe qui devrait être intégré dans la loi Lemaire et dont l’Arcep va devenir régulateur de l’exécution ? Quel sera le rôle exact de l’Autorité face à ce principe et à certaines exceptions déjà envisagées (protection du réseau, gestion de l’engorgement…) ? Sébastien Soriano a d’abord jugé « extrêmement important que les discussions des institutions européennes aient abouti, car elles étaient bloquées depuis 5 ans ». Pour le président, « l’Europe était partie sur une erreur d’analyse qui consistait à penser qu’un grand mercato des opérateurs télécoms européens résoudrait la question. A croire, donc, que marier Orange et Telefonica créerait un Google européen. Aujourd’hui, on ouvre enfin une page du Digital single market ». Et à sa connaissance, le texte serait le plus ambitieux à l’échelle mondiale, notamment comparé à celui adopté aux Etats-Unis par la FCC (Federal communications commission). « C’est comme si l’Arcep avait pris la décision, en quelque sorte. Alors qu’en Europe ce sont le Parlement, le Conseil et la Commission qui ont statué. La hiérarchie des normes n’est pas du tout la même ! De plus, l’Europe a travaillé sur le fond. Une european touch se dégage ». Sébastien Soriano se dit aussi très favorable à ce que ce règlement s’appuie sur des grands principes (égalité des trafics, accès de tous et fourniture d’un corpus d’outils entre les mains des régulateurs). Entrer dans trop de détails dès le départ rendrait rapidement le texte obsolète. « C’est ça, la philosophie du règlement. Donc, la définition est devant nous ». Il précise par ailleurs que le groupement des régulateurs européens, le Berec, doit se réunir pour envisager la mise en œuvre la plus harmonisée possible de ce principe dans l’Union. « Et au final, effectivement, nous (l’Arcep, ndlr) serons les gardiens de la neutralité ». 6- Alimenter le débat sur la régulation des plateformes A la question « êtes-vous légitime sur la question de la régulation des plateformes », Sébastien Soriano a répondu rapidement et sans ambages : « non! » Avant d’ajouter que la seule prétention de l’Arcep en la matière était d’avoir une expérience utile au débat, car elle produit une régulation technico-économique depuis longtemps. « Le gardien de la neutralité a le droit de poser la question suivante, par exemple : Qui est le plus grand danger, Google ou Orange ? » Il a par ailleurs rappelé que l’Arcep se prononcerait avant la fin de l’année sur le projet de loi Lemaire qui propose justement une définition des plateformes. Tout en estimant que la bonne échelle pour "s’attaquer" à celles-ci était clairement l’Europe. D’où la volonté d’un marché unique poussé en particulier par la France et l’Allemagne. « Je suis aussi très attentif à l’idée des agences de notation proposée par le CNNum ». 7- Mettre en place une "crowd-regulation" « Il est compliqué de savoir ce qu’il faut faire sur les plateformes, a ajouté le président de l’Arcep. Mais je pense qu’il faut s’appuyer sur 3 valeurs. D’abord, la rapidité de réponse à toutes ces PME, ces start-up qui peuvent être "plantées" par les plateformes et ne peuvent aujourd’hui se tourner que vers Bruxelles. Ensuite, l’agilité avec de grands principes et une application souple comme un index ou une notation. Enfin, une alliance avec la multitude. Ce ne sont pas des technocrates comme moi qui vont définir le périmètre des plateformes. Il faut s’appuyer sur les experts du numérique que sont les gens. Il faudrait une forme de crowd-régulation, en quelque sorte. Mais je ne sais pas encore précisément laquelle ».

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Lettre Ecoter 30.10.2015 – 05.11.2015 12 / 33

8- Accompagner la loi renseignement Sur la très controversée loi sur le renseignement, Sébastien Soriano a rappelé que l’Arcep avait bien sûr été consultée. Plus précisément sur les « dispositifs de proximité et les dispositifs automatisés ». « Nous avons indiqué que cela pouvait induire une intervention des opérateurs » a-t-il indiqué. Le régulateur n’a pas émis de jugement complémentaire, ce qui le sortirait de son rôle. Le président a cependant ajouté que le texte de loi avait introduit la nomination d’un expert du contrôle des écoutes et que l’autorité avait choisi Patrick Puges, venu d’Orange. Ainsi que des mécanismes de consultation réciproque sur le sujet entre l’Arcep et la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR). 9- Sécuriser plutôt que réglementer les réseaux de l’internet des objets Quant aux réseaux bas débit de l’Internet des objets (Sigfox, LoRa) : « Certains ont des licences, d’autres utilisent des fréquences basses », a-t-il expliqué. Entendez, certains restent plutôt hors régulation et d’autres sont un peu plus dans le droit chemin. Mais l’Internet des objets est désormais un axe de travail majeur pour l’Arcep. « Nous y entrons cependant avec humilité sans prétendre tout savoir ou avec la prétention d’un régulateur qui serrerait d’abord la vis ». L’Autorité a d’ailleurs entamé un cycle d’auditions des acteurs concernés, avec l’Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’informations), la DGE (Direction générale des entreprises), France Stratégie et l’ANFR (Agence nationale des fréquences). Des auditions qui aboutiront à une cartographie des sujets sur la base de laquelle les différentes autorités répondront en particulier aux collectivités le 12 janvier. Et Sébastien Soriano a affirmé souhaiter que « chacun puisse jouer, et ne surtout pas vouloir fermer le débat. Dans le cas des réseaux bas débit, aujourd’hui, la technologie est un market driver. Ce n’est pas très grave si tout n’est pas normalisé, si tout n’est pas fini, si certaines technologies sont encore propriétaires… Je n’ai pas une vision trop réglementariste, trop "jardin à la française ». Un point de vue plutôt iconoclaste pour un régulateur, Voilà les acteurs prévenus.

Sommaire Numérique : le rapport qui prépare la loi Macron 2 LaTribune.fr | 22.10.15

Pour favoriser le développement du numérique en France, il faut largement déréglementer l'économie, estime le Conseil d'analyse économique (CAE) dans une note rendue publique cette semaine. En amont de la prochaine loi Macron sur les "Nouvelles opportunités économiques", le CAE propose d'encourager le développement du statut d'autoentrepreneur, mais en apportant de nouvelles sécurités aux travailleurs indépendants.

Comment prendre en compte la révolution numérique que

nous vivons ? Et surtout, en tirer le meilleur parti, en la favorisant, au bénéfice de l'économie? Emmanuel Macron, qui prépare une loi sur le sujet, intitulée « les nouvelles opportunités économiques », pourra tirer quelques idées de la note publiée ce jeudi par le Conseil d'analyse économique (CAE), un organisme créé sous Lionel Jospin et qui conseille le gouvernement. Un texte co-signé par quelques-uns des meilleurs spécialistes du secteur, comme Nicolas Colin (TheFamily), auteur d'un rapport officiel sur la question du numérique et de la fiscalité, mais aussi Augustin Landier, Pierre Mohnen et Anne Perrot. Par-delà le constat du dynamisme -incontestable- des startups françaises, dont certains fleurons quasiment mondialement connus comme Blablacar, Deezer ou Criteo font le buzz, le CAE fait le constat d'un retard du développement du numérique en France. Les Français sont très digitalisés, mais les entreprises, notamment les PME, le sont moins. La high-tech française nettement sous la moyenne des pays de l'OCDE Certes, « même si elle part de très loin, la France n'est pas dépourvue de culture entrepreneuriale », soulignent les auteurs. « Selon France Digitale et EY, les effectifs des startups françaises ont augmenté de 22% entre 2012 et 2014, et leur chiffre d'affaires de 43%. La crise éloigne un certain nombre de personnes, en particulier les jeunes, des entreprises traditionnelles. Les écoles d'ingénieurs et de commerce encouragent leurs jeunes diplômés à créer des startups ».

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Lettre Ecoter 30.10.2015 – 05.11.2015 13 / 33

Quels sont alors les blocages qui freinent le développement du numérique et font que le secteur des hautes technologies ne représente en France que 4,3% du PIB, contre 5,5% en moyenne dans les pays de l'OCDE ? La question du financement est essentielle. Le mode de financement de ces entreprises le plus adapté n'est évidemment pas le crédit bancaire, mais le capital-risque. Les petites entreprises trouvent un soutien auprès de fonds d'investissement qui se développent en France. Mais dès qu'elles montent en puissance, elles se trouvent bloquées, faute d'acteurs de taille suffisante. « Aux Etats-Unis, des fonds de très grande taille peuvent absorber le risque lié au développement exponentiel des entreprises numériques », souligne le CAE. Ce n'est pas le cas en France. Mais surtout, et c'est le thème central de la note, les réglementations sont beaucoup trop lourdes et complexes pour favoriser le développement de l'économie numérique. Il faudrait donc déréglementer largement et laisser le champ libre aux acteurs. Autrement dit, par exemple, éviter les contraintes qui ont freiné la croissance d'Uber. Dans le conflit entre Uber et les taxis, les auteurs de la note ont choisi leur camp... Et d'insister : « Une politique de développement de l'économie numérique en France doit viser avant tout à aplanir les difficultés rencontrées par les entreprises du numérique : complexité réglementaire, barrières à l'entrée sur les marchés, difficultés rencontrées par le développement des nouvelles formes d'emploi ». Revoir l'ensemble des réglementations sectorielles « Parce qu'ils sont innovants, les modèles d'affaires issus de l'économie numérique rentrent difficilement dans les cases prévues par les réglementations transversales et sectorielles, d'autant que celles-ci sont foisonnantes » estime le CAE. « En témoigne, le brouillage de la frontière entre les professionnels et les amateurs sur les marchés de la mobilité (partage de trajets avec BlaBlaCar), de l'hospitalité (location d'appartements via AirBnB) ou de l'apprentissage de la conduite (apparition d'auto-écoles 2.0 mettant les candidats en relation avec des moniteurs indépendants)». Les règles existantes « sont farouchement défendues » par les opérateurs traditionnels « sans que les startups aient nécessairement les moyens de répliquer ». Pour les auteurs de la note, « c'est l'ensemble des réglementations sectorielles qu'il convient donc de rendre plus dynamiques et accueillantes pour l'innovation numérique » et, plus généralement, il y a un « besoin de réduire la complexité administrative pour stimuler l'entrepreneuriat ». Un exemple, s'agissant des qualifications. Pourquoi ne pas remettre en cause les exigences de qualifications professionnelles et de diplômes et s'en remettre au scoring du numérique ? C'est ce qui est suggéré : « Les données (par exemple, sur Uber, la notation des chauffeurs par leurs clients) représentent aussi une forme de qualification professionnelle qui pourrait alléger les exigences en matière de qualification formelle : au lieu d'un diplôme ou d'un examen, il est possible de faire valoir la satisfaction des utilisateurs ». Polarisation du marché du travail Quelles seraient les conséquences de cette déréglementation, notamment sur l'emploi ? Le CAE le souligne, l'emploi dans le numérique, ce n'est pas que des ingénieurs, mais aussi et surtout beaucoup de postes non qualifiés (qu'on songe à tous les salariés d'Amazon dans les centres d'expédition, aux chauffeurs de VTC ou à ceux qui proposent des travaux de réparation en ligne). Il y a donc « polarisation » du marché du travail, c'est-à-dire création d'emplois en haut de l'échelle sociale et en bas. Quant aux jobs de la classe moyenne, ils tendent à disparaître. « Les métiers routiniers, qui correspondent pour l'essentiel des professions intermédiaires dans la distribution des revenus, se raréfient du fait de l'automatisation » relève la note. « Ces emplois (ouvriers, employés de bureau, etc.) sont exercés par des segments de la main-d'oeuvre particulièrement nombreux et emblématiques : les travailleurs des classes moyennes, pour la plupart salariés - ceux-là mêmes qui sont au cœur de notre modèle social et dominent notre représentation du monde du travail ». Sécuriser, favoriser, généraliser le régime des autoentrepreneurs L'économie numérique, c'est aussi, et de plus en plus, des emplois d'indépendants, de non-salariés. Avec des risques associés, compte tenu du faible niveau de protection sociale de ces indépendants, notamment autoentrepreneurs. Il y a là « des défis pour un modèle social calibré sur la prédominance du salariat », admettent les auteurs de la note. « L'accès au logement et au marché du crédit est plus difficile pour les travailleurs n'ayant pas un CDI, même lorsque leurs revenus ne sont pas incertains. On peut craindre également que

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Lettre Ecoter 30.10.2015 – 05.11.2015 14 / 33

les nouveaux indépendants sous-épargnent par myopie ou manque d'information sur les niveaux de pension auxquels ils ont droit dans le cadre de leur régime de retraite ». Autrement dit, nombreux sont ceux qui épargnent trop peu aujourd'hui, n'anticipant pas une retraite d'un niveau qui s'annonce en fait ridiculement faible. « Faute d'épargne individuelle, l'arrivée à l'âge de la retraite de cette population pourrait révéler des difficultés économiques inédites », écrivent sobrement les auteurs. Pour autant, ils ne veulent pas remettre en cause le statut d'autoentrepreneur, mais au contraire le favoriser, et même le généraliser, puisque « l'emploi peu qualifié dans l'économie numérique repose en France sur le statut de l'autoentrepreneur ». Il faudrait donc revenir sur les modifications récentes encadrant ce régime. « La loi Pinel a érodé la simplicité du dispositif et exposé inutilement l'autoentrepreneur à des barrières corporatistes (obligation d'immatriculation au Répertoire des métiers ou au Registre du commerce et des sociétés, suppression de la dispense de stage de préparation à l'installation) », estime le CAE. « Il est au contraire opportun de faciliter l'option pour ce statut (..). Pour supprimer la concurrence avec d'autres formes d'entrepreneuriat individuel, le régime fiscal et social de l'autoentrepreneur pourrait être rendu accessible à tous pour la partie du chiffre d'affaires située sous le plafond ». En contrepartie, la distorsion fiscale liée à l'exemption de TVA des autoentrepreneurs serait réduite par la création d'une taxe à taux faible. Face à la précarité de ce statut, des solutions sont esquissées, comme la portabilité des données bancaires pour atténuer les asymétries d'information qui ferment le marché du logement ou du crédit aux non titulaires d'un CDI. Le CAE propose aussi un « dispositif simple d'épargne individuel fiscalement avantageux », un produit d'épargne micro-entrepreneurial.

Sommaire L'Etat mise sur l'innovation Picardienumerique.net | 28.10.15

Bpifrance annonce un nouveau fonds interrégional d’amorçage de 30,5 millions d’euros pour les entreprises innovantes, dans quatre régions.

Le Fonds national d’amorçage (FNA), géré par Bpifrance pour le compte de l’État dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir (PIA), s’associe avec quatre régions : Champagne-Ardenne, Lorraine, Nord-Pas de Calais et Picardie.

Le but ? Lancer un nouveau fonds interrégional d’amorçage de 30,5 millions d’euros. C’est le Commissaire général à l’investissement, Louis Schweitzer, qui est chargé de la mise en œuvre du programme, de sa coordination interministérielle et de son évaluation à l’échelle nationale. Cinq secteurs Ce fond va permettre de favoriser la croissance économique des entreprises innovantes dont l’objectif global est de moderniser et de renforcer la compétitivité de la France en misant sur l’innovation. Cinq secteurs sont prioritaires : l'enseignement supérieur et formation, la recherche, les filières industrielles et PME, le développement durable et le numérique. Le FNA se concrétise par différents prêts : - Des prêts de croissance aux PME et ETI pour renforcer leur haut de bilan (1 milliard d’euros). - Des prêts numériques pour les PME et ETI investissant dans des projets intégrant les technologies numériques. - Un financement des entreprises innovantes à travers des Prêts verts bonifiés (500 millions d’euros), des Fonds Ambition Numérique (300 millions d’euros), des Fonds Ecotechnologiques (150 millions d’euros) et des Fonds Biothérapies innovantes et maladies rares (50 millions d’euros). - Un financement des entreprises technologiques en amorçage : Fonds National d'Amorçage (600 millions d’euros) - Une aide à la réindustrialisation (200 millions d’euros). - Un appel à projets R&D structurants des pôles de compétitivité (300 millions d'euros).

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- Des prêts à l'industrialisation des projets de R&D issus des pôles de compétitivité (100 millions d'euros) - Un renforcement de la compétitivité des PME et des filières industrielles stratégiques (300 millions d'euros). À Mulhouse, la future cité numérique KM0 a trouvé son financement Usine-digitale.fr | 02.11.15

La friche industrielle laissée par la SACM à Mulhouse va accueillir le lieu de rencontre du numérique et de l'industrie de la French Tech Alsace. Six millions d'euros ont été investies pour que les PME locales viennent se digitaliser au contact de start-up au cœur de cet espace de 11000 mètres carrés.

La Caisse des Dépôts a validé le financement de six

millions d’euros pour le réaménagement des 11000 mètres carrés d’une friche de l’ex-SACM à Mulhouse, en vue d’y établir le KM0 (KMzéro), cité dédiée aux développements du numérique dans l’industrie. Porté par un groupe d’acteurs économiques locaux, ce projet figure dans la French Tech Alsace et bénéficie du soutien des collectivités et de la CCI. Les premières implantations d’entreprises sont attendues pour octobre 2016. Le centre de formation, le lieu d’accueil des start-up et les plates-formes collaboratives sont, eux, prévus pour début 2017. « Notre but est de combiner les nouveaux services numériques et la capacité des entreprises locales à produire. Ce projet s’inscrit dans le contexte d’une présence industrielle encore élevée avec la volonté de créer pour elle un écosystème numérique de pointe », commente Patrick Rein, chef d’entreprises (Activis et Beampulse) et porteur du réseau Rhénatic, dédié aux TIC. Les PME du futur L’animation du site sera portée par l’association e-nov campus, en partenariat avec l’Université de Haute Alsace et les autres acteurs publics du projet. Jean Rottner, maire de Mulhouse, espère que sa ville deviendra « une place forte de la transformation numérique de l’industrie vers l’usine du futur, grâce au travail conjoint mené avec Strasbourg ». Sont principalement visées, les PME régionales, peu en mesure d’évoluer seules vers la notion d’usine du futur. L’incubateur régional Semia, jusqu’alors exclusivement situé dans la capitale régionale, va essaimer à Mulhouse pour aider au développement des start-up. Quant aux entreprises dont l’installation est attendue, Patrick Rein assure qu’il ne s’agira pas de transfert d’un site vers l’autre, mais de développement d’activités économiques nouvelles. French Tech Bordeaux en quête de compétences pour ses un an Usine-digitale.fr | 21.10.15 Il y a un an, Bordeaux obtenait le label French Tech. Une soirée a été organisée à la CCI de Bordeaux le 19 octobre pour faire le point sur les actions menées et les projets. Elle a réuni 1 400 personnes.

Le Palais de la bourse de la Chambre de commerce et d’industrie de Bordeaux était complet lundi 19 octobre à l'occasion de « One year French Tech » dans la capitale de l’Aquitaine. Pour l’occasion, un "marché de l’emploi" dans le numérique a été organisé. Une cinquantaine d’entreprises, dont la société bordelaise Concoursmania, le leader européen du jeu concours en ligne ou l’entreprise Jobijoba à Pessac (Gironde) sorte de "Google de l’emploi", se sont prêtées au jeu et 700 étudiants sont venus à leur rencontre. Au final, 140 emplois et stages ont été proposés. 776 600 euros d’aides Cette soirée a permis de rappeler également que depuis l’obtention du label French Tech, 776 600 euros ont été attribués à 35 projets numériques, via les bourses French Tech, délivrées en partenariat avec Bpi France, selon les chiffres fournis par Bordeaux Métropole.

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Par ailleurs, l’une des missions prioritaires de French Tech est d'inciter les grands groupes à aider des start-up à émerger. Bons élèves, La Poste a lancé un appel à projet "French IoT by La Poste", le Crédit Agricole son "Village by CA", BNP son BNP Innov, SNCF sont fonds… Tous sont passés par Bordeaux. Un annuaire de l’écosystème….en 2016 Thomas Baudin, directeur délégué de French Tech Bordeaux Métropole, en a profité pour annoncer le lancement début 2016 d'un annuaire qualifié de l'écosystème local. Cette base de données comprendra des informations, en accès libre, sur les start-up, leur activité, leurs dirigeants… Pour rappel, le numérique dans la "métropole" bordelaise représente déjà 7 000 entreprises et 23 000 emplois. D'ici à 2030, l'objectif est de créer 25 000 nouveaux emplois.

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Covage apporte la fibre optique à 3 300 entreprises des Yvelines Degroupnews.com | 02.11.15

L’opérateur d’infrastructures Covage commercialisera la fibre optique de la Régie Yvelines Entreprises Numériques auprès de 3 300 entreprises dans le 78.

A l’instar de la Métropole de Nîmes , le département des Yvelines a fait appel à Covage pour la commercialisation de son réseau en fibre optique. L’opérateur d’infrastructures a signé un partenariat avec la Régie Yvelines Entreprises Numériques qui lui

permettra de proposer du Très Haut Débit à près de 3 300 entreprises situées dans les zones d’activités du département. Avec 118 zones d’activités (hors Saint-Quentin-en Yvelines et Vélizy-Villacoublay), le département des Yvelines est le troisième pôle économique de la région Ile-de-France, après la ville de Paris et le département des Hauts-de-Seine. Conscient des enjeux que représente le numérique, le département des Yvelines a construit son propre réseau de Fibre optique. Long de 600 km, il permet de desservir toutes les zones d’activités avec une connexion Internet en très haut débit. Covage aura la charge de sa commercialisation et de sa maintenance pendant cinq ans. Actuellement, sur l’ensemble des zones d’activités du département des Yvelines, 118 sont raccordées, représentant plus de 3000 entreprises. Parmi ces 118 zones d’activités, 68 sont desservies et donc prêtes à être commercialisées, avec 1600 entreprises déjà éligibles . Les 50 zones d’activités restantes nécessiteront des travaux supplémentaires pour raccorder l’ensemble des entreprises. Covage est un des principaux opérateurs d’infrastructures sur les réseaux d’initiative publique. Dans la région parisienne, Covage est déjà présent dans l’Essonne avec le réseau Sem@for77, Sem@fibre 77, Seine Essonne Très Haut Débit et Rungis THD. Covage annonce que dès à présent, une dizaine d’opérateurs de services sont déjà actifs sur le réseau des Yvelines pour proposer des services d’Internet très haut débit, de cloud, de stockage et sauvegarde de données et téléphonie sur IP.

Sommaire Innovation - Une route solaire signée Colas et Ines Energies-renouvelables.org + Ecosources.info | 28.10.15 Une “route solaire”, c’est la promesse faite par Colas, lors de la présentation le 13 octobre de Wattway, un concept de revêtement photovoltaïque. Les dalles Wattway comprennent des cellules photovoltaïques enrobées dans un substrat multicouche. Ces cellules captent l’énergie solaire au travers d’une très fine feuille de silicium polycristallin permettant de produire de l’électricité.

Principal avantage de cette solution : « Les dalles sont adaptables aux routes du monde entier et capables de supporter la circulation de tout type de véhicule, y compris les poids lourds », explique Colas. Leur finesse (quelques millimètres d’épaisseur) et leur résistance, permet de les poser et de les coller directement sur la chaussée, sans travaux de génie civil. Deux cibles pour cette technologie : les zones urbaines (près des lieux de

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consommation et de croissance de la demande d’électricité), et les régions isolées (pour créer des infrastructures de production d’énergies locales et pérennes, en circuit court). Deux brevets ont été déposés, dont un sur la “texturation de la face avant” des dalles, dévoile Vincent Durand, business developer de Colas. Ainsi, une résine “bicomposée” de résine et de granulats de verre est déposée sur les dalles. Celle-ci peut ainsi s’adapter au type de surface voulue en jouant « sur les textures de granulats de verre ». Cette solution révolutionnaire a l'avantage de s'installer sur une chaussée existante sans génie civil. Le prototype a été testé en le soumettant à l'équivalent de 20 ans de circulation routière (véhicules légers et poids lourds) et a parfaitement résisté. D'après le PDG de Colas, « Vingt mètres carrés de Wattway produisent de quoi alimenter un foyer pendant un an », et d'ajouter « En équipant un quart de ses routes, la France pourrait devenir indépendante énergétiquement ». Si l’idée a une dizaine d’années, ce sont cinq années de développement en partenariat avec l’Institut national de l’énergie solaire (Ines) qui lui ont permis de voir le jour. À Colas, l’expertise routière, à l’Ines, la partie photovoltaïque. Il y a déjà « une très bonne réaction sur le produit », confie Vincent Durand. L’objectif est désormais de « se confronter au marché réel », ajoute-t-il. Colas est donc à la recherche de donneurs d’ordre (publics ou privés) pour voir essaimer des chantiers d’application de sa technologie. Pour l’année 2016, « une quinzaine ou une vingtaine de projets in situ » sont espérés, dévoile le business developer. Infrastructures routières, mais aussi aéroports, parkings, etc. sont ciblés. Sans se limiter à la France, puisque l’industriel français, fort de 300 agences nationales et surtout de sa présence dans une cinquantaine de pays, imagine sa solution prendre sa place sur l’ensemble de ces marchés. Mais Colas vise aussi des zones où il n’est pas encore installé, comme en Inde, pour répondre nombreux besoins de production électrique décentralisée, ajoute Vincent Durand. Les particuliers devront, eux, attendre un peu, car si certains projets sont pertinents, Colas n’a pas encore les capacités industrielles de production pour faire face aux demandes. Pour autant, y répondre constitue aussi, « à terme », un objectif.

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COLLECTIVITÉS LOCALES

La BEI à la rescousse des collectivités françaises Localtis.info | 02.11.15

La Banque européenne d'investissement ouvre une ligne de financement de 2 milliards d'euros auprès de la Caisse des Dépôts pour des prêts de long terme destinés à financer des projets de petites et moyennes collectivités liés à la transition écologique et énergétique. Ce partenariat inédit par son ampleur a été signé le 29 octobre à Bercy. La Caisse des Dépôts élargit ainsi son offre avec un taux fixe à des conditions très avantageuses. Les montants des prêts

sont estimés entre 40.000 et 25 millions d'euros.

Avec la nouvelle baisse des dotations de 3,5 milliards d'euros prévue pour 2016, la nouvelle a de quoi mettre du baume au cœur aux collectivités en mal d'investissements. Pas moins de deux milliards d'euros : c'est ce que la Banque européenne d'investissement (BEI) va accorder à la Caisse des Dépôts qui les redistribuera sous forme de prêts à taux fixe aux petites et moyennes collectivités, mais aussi aux organismes HLM, pour financer des projets liés à la transition écologique et énergétique. C'est le partenariat financier "le plus important jamais signé par la BEI", a insisté le président de l'institution, Werner Hoyer, lors de la signature de cette convention le 29 octobre à Bercy, avec Odile Renaud-Basso, directrice générale adjointe de la Caisse des Dépôts, en présence du ministre des Finances, Michel Sapin. Cela témoigne de « la qualité de nos relations avec la Caisse des Dépôts », a-t-il dit, alors que les deux institutions ont engagé un rapprochement depuis l'été 2013 pour le développement territorial (collèges, hôpitaux, transports, universités…) à travers de "nouveaux instruments financiers" (NIF). Ce rapprochement s'est notamment traduit en juillet 2014

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par le premier "project bond" dans le domaine du numérique, au profit d'une dizaine de territoires ruraux ou, plus récemment, par la participation de 8 milliards d'euros de la Caisse des Dépôts et bpifrance au plan Juncker… Prêts à taux fixe de 40.000 à 25 millions d'euros La grande nouveauté de ces nouveaux prêts de long terme, pris sur fonds d'épargne, sera leur taux fixe. Il s'agira de prêts d'un montant « de 40.000 euros à 25 millions d'euros, ce qui serait difficile pour la BEI de traiter en direct ; elle pourra ainsi s'appuyer sur le réseau de la Caisse des Dépôts », a précisé Odile Renaud-Basso. Douchées par l'amère expérience des emprunts toxiques, l'intérêt pour les collectivités serait donc de bénéficier d'un taux fixe et unique, sans condition de note et quelle que soit leur taille ou leur situation géographique, le tout avec un taux très avantageux qui, aux conditions actuelles du marché, serait d'environ 1,5%. La Caisse des Dépôts élargira ainsi sa palette de produits d'investissements. Les opérations visées : efficacité énergétique des bâtiments, réseaux d'eau et d'assainissement, logements sociaux… On retrouve dans les 2 milliards d'euros la ligne de financement de 500 millions d'euros pour la réhabilitation thermique des logements annoncée par Pierre-René Lemas, directeur général de la Caisse des Dépôts, lors du dernier congrès HLM le 23 septembre. Les prêts viendront ainsi compléter la gamme de prêts "verts" de la Caisse, dont l'éco-prêt à taux zéro. A cette liste de projets, Michel Sapin a ajouté "l'accueil éventuel de populations précaires". Il a aussi souligné l'importance de l'investissement local "qui s'est ralenti ces derniers mois". Une situation qui n'est pas près de se retourner d'après la dernière note de conjoncture sur les finances locales, présentée ce 28 octobre par la Banque postale : les collectivités devraient à nouveau baisser leurs investissements de 6,6% cette année. 2016, "année pleine" du plan Juncker En attendant la mise sur pied du futur fonds de soutien à l'investissement local prévu à l'article 59 du projet de loi de finances pour 2016 en cours de discussion, cette arrivée d'argent frais européen n'est pas pour déplaire à Paris. D'autant que les crédits de ce fonds ne sont pas encore au rendez-vous - 150 millions d'euros sont prévus en autorisations d'engagement en 2016 sur le milliard annoncé - et que les cibles sont pour une part identiques. En effet, la moitié des subventions de ce fonds serviront à financer des projets de rénovation thermique, de transition énergétique, de développement des énergies renouvelables, de mise aux normes des équipements publics et, là encore, "de développement d'infrastructures en faveur de la mobilité ou de l'accueil de populations nouvelles". La venue de Werner Hoyer a aussi été l'occasion de faire le point sur l'avancée du plan Juncker censé relancer l'investissement en Europe. Michel Sapin a ainsi déclaré que 2016 serait "l'année pleine" de ce plan, alors que 2015 a consisté à installer toute la machinerie administrative : adoption du règlement en juin, lancement officiel du fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS), nom officiel du plan, le 22 juillet. Quant au comité de sélection, il sera composé de huit experts. Son installation serait imminente. Pour rappel, le FEIS repose sur une garantie de 21 milliards d'euros issus du budget européen et de la BEI pour déclencher jusqu'à 300 millions d'euros d'investissements privés en trois ans, autour de projets innovants et risqués. Avant même la mise en place du comité de sélection, plusieurs projets ont été présélectionnés dès le printemps, en particulier en France : prêts pour le financement des PME et ETI innovantes françaises, rénovation énergétique de 40.000 logements... Collectivités locales : Valls reporte d’un an la réforme de la DGF LeMonde.fr | 03.11.15 Le premier ministre, Manuel Valls, a annoncé aux parlementaires, mardi 3 novembre, le report d’un an de la réforme de la dotation globale de fonctionnement (DGF) aux collectivités locales. Si le vote de la réforme est toujours prévu dans le cadre du projet de loi de finances 2016, son application est repoussée au 1er janvier 2017. Une décision qui était attendue face à la fronde des élus locaux.

La DGF est actuellement « injuste, inéquitable et par ailleurs illisible », a expliqué le chef du gouvernement au Sénat, lors des questions au gouvernement. La réforme, « importante et nécessaire », demande « du temps », a continué M. Valls, et elle doit répondre à plusieurs objectifs :

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Une architecture « plus claire, une dotation de base égale pour chaque commune » et « des dotations complémentaires pour tenir compte des charges de ruralité ou de centralité ». « Réduire les écarts de dotation injustifiés » et « accentuer les effets de la péréquation », dans une idée de « justice territoriale ». « Il y aura une majorité de gagnants » néanmoins « il peut y avoir (...) des perdants », a-t-il prévenu répétant qu’il y aurait « plus de gagnants que de perdants ». Ce report était réclamé par l’opposition de droite, qui jugeait que le texte avait été « fait dans la précipitation » – la réforme a été annoncée durant l’été. Dans la majorité, les avis sont, quant à eux, mitigés sur la décision de Manuel Valls. Si Olivier Faure, un des vice-présidents du groupe socialiste, a salué une solution d’« apaisement », Christine Pirès Beaune, rapporteure spéciale sur ce volet, s’est dite « dépitée » qu’aient été « entendus ceux qui crient le plus fort ». Une enveloppe de 36 milliards d’euros L’Association des maires de France a, de son côté, salué dans un communiqué « cette décision positive qui va permettre de travailler efficacement sur les objectifs et les conséquences de cette réforme ». Mais son président François Baroin (Les Républicains) et son vice-président socialiste André Laignel ont réclamé à nouveau que la réforme soit dissociée du projet de loi de finances et fasse l’objet d’une loi spécifique, le temps que son impact soit pleinement évalué. La DGF est le premier concours financier de l’Etat aux collectivités , avec un montant global de plus de 36 milliards d’euros. Créée en 1979, la DGF est devenue un maquis affreusement complexe et source d’injustices . Lundi, Bercy a remis aux élus locaux une simulation pour évaluer l’impact de la réforme du mode de calcul de l’enveloppe allouée chaque année aux collectivités locales .

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Les opérateurs chez le ministre e-Alsace.net | 01.11.15

Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, a réuni pour la quatrième fois les quatre opérateurs de télécommunications.

Le ministre a confirmé la nécessité de disposer d'engagements précis de déploiement de la part des opérateurs privés d'ici la fin de l'année. Ces précisions devront permettre à l'Etat comme aux

collectivités concernées de disposer de la visibilité nécessaire sur ces programmes d'investissement essentiels. Un état des lieux sera établi en janvier 2016. L'Etat a d’ores et déjà engagé près de 2 milliards d'euros, sur les 3,2 milliards du plan France Très Haut Débit, pour accompagner les projets de réseaux à très haut débit portés par les collectivités. 78 projets, correspondant à la couverture de 89 départements, ont été déposés par ces dernières pour bénéficier d'un financement au titre de ce plan. Un point d'étape a aussi été fait sur la réalisation du programme de couverture des zones blanches de la téléphonie mobile. Emmanuel Macron a salué la mobilisation des services de l'Etat, des collectivités territoriales et des opérateurs dans l'identification de près de 200 centres bourgs des communes qui devront être couverts d'ici la fin 2016. Les résultats de ce recensement, qui pourra encore être complété pour s'assurer qu'aucun territoire n'a été oublié, seront formalisés dans les premiers jours de novembre afin de permettre le lancement des premiers travaux au plus vite. Accompagner et diffuser l'innovation sur les territoires : avec quels outils ? Localtis.info| 23.10.15 Comment repérer et valoriser les démarches prometteuses, accompagner les expérimentations, favoriser l'essaimage des innovations sur les territoires... Quelques éléments de réponses ont été glissés à l'occasion de la semaine de l'innovation publique, qui s'est tenue du 12 au 18 octobre.

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Organisée par le Secrétariat général pour la modernisation de l'action publique (SGMAP), la semaine de l'innovation publique a donné lieu à quelque 170 événements en France du 12 au 18 octobre 2015. Outre l'utilisation du numérique et des données ou encore la simplification administrative, l'accompagnement et la diffusion de l'innovation sur les territoires ont été abordés lors de plusieurs conférences. L'occasion de faire le point sur les outils existants, ou manquants, en la matière. Pour soutenir les projets portés par des entreprises de l'économie sociale et solidaire (ESS), c'est l'Avise (Agence de valorisation des initiatives socio-économiques) qui est la mieux dotée. L'Agence anime le dispositif local d'accompagnement (DLA), organise le transfert de savoir-faire entre pairs et propose un dispositif de duplication d'innovation d'un territoire à l'autre. L'Avise a en outre synthétisé ses conseils en matière de changement d'échelle dans un guide paru en décembre 2014 . Repérer, valoriser : les plateformes d'initiatives En matière de repérage et de valorisation de projets, et notamment de projets portés par des collectivités territoriales, des plateformes telles que la banque d'expériences de Mairie-conseils et l'Agence des pratiques et initiatives locales (Apriles) proposent des fiches détaillées qui identifient les mécanismes (diagnostic, partenariats, management de projet…), les facteurs de réussite mais aussi les difficultés. « Les innovations les plus intéressantes sont aussi les plus liées à un contexte local ». Pour Yannick Blanc, préfet du Val-d'Oise et président de la Fonda, c'est ce qui rend complexe la mise au point de méthodes destinées, non pas à "dupliquer" une initiative, mais à la "transposer" dans la réalité d'un autre territoire. « La duplication ne fonctionne pas », approuve Benoît Calmels, Délégué général de l'Union nationale des centres communaux et intercommunaux d'action sociale (Unccas). A l'appui de fiches descriptives d'expériences et de modélisations, l'Unccas incite donc les CCAS de son réseau à s'ouvrir à ce qui se fait ailleurs et à s'approprier certaines actions qui ont fait leurs preuves. Des compétences spécifiquement dédiées à l'essaimage L'innovation et l'essaimage d'innovations sont deux processus différents, pour Emmanuel Dupont, responsable de l'animation scientifique et de l'innovation au Commissariat général à l'égalité des territoires (CGET). « Il manque encore des outils dédiés à l'essaimage », considère-t-il, pour aller notamment « au-devant de personnes – élus ou autres - qui ne sont pas sensibles à l'innovation ». Le CGET prévoit donc, pour 2016, un appel à manifestation d'intérêt centré sur la "reprise" d'innovations existantes par d'autres territoires. Par ailleurs, dans la continuité du rapport de Akim Oural sur l'innovation territoriale , le SGMAP et le CGET animent depuis quelques mois un groupe de travail mixte - agents de l'Etat, des collectivités, acteurs de l'ESS, fondations d'entreprises - sur le "changement d'échelle". Un "accélérateur d'innovation" pour lutter contre le chômage Une autre manière de soutenir l'innovation consiste à spécialiser le dispositif d'accompagnement sur un enjeu bien particulier. La lutte contre le chômage de longue durée, par exemple. Sur ce sujet, l'Agence nouvelle des solidarités actives (Ansa) a ainsi été mandatée, en février dernier par François Rebsamen, alors ministre du Travail, pour piloter un "accélérateur d'innovation sociale". En 2015, deux projets ont été accompagnés dans ce cadre : "Vita-Air" – proposant aux entreprises de l'insertion par l'activité économique un audit de leurs ressources humaines -, porté par Airservices, et "Territoires zéro chômeurs de longue durée", porté par ATD Quart Monde. Suite à une forte mobilisation autour de ce dernier projet, la proposition de loi d'expérimentation portée par le député Laurent Grandguillaume devrait figurer fin novembre à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale. Aider les innovations à "rentrer dans des cases" : l'ingénierie du futur ? Dans un autre domaine, celui de l'hébergement d'urgence, l'association Aurore a eu l'idée d'acquérir un hôtel pour proposer, au même prix qu'un hôtelier traditionnel (environ 17 euros par personne et par nuit), un hébergement décent, des repas et un minimum d'accompagnement social. En plus du travail d'expérimentation en lui-même, l'association a dû négocier avec les institutions pour "rentrer dans une case", selon Vivien Gasq, secrétaire général de l'Aurore. Ce "combat qui mérite d'être mené" n'est pas toujours à la portée des petits porteurs de projets ; l'Aurore noue parfois des partenariats avec ces derniers pour faire émerger des innovations.

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L'important étant, pour un porteur de projet, de s'appuyer très tôt sur des indicateurs de mesure d'impact et de démontrer aux pouvoirs publics que sa « solution est créatrice de valeur, y compris en termes de dépense publique », estime Yannick Blanc. Pour être capable de capter cette valeur, les "appareils publics" doivent selon lui "casser les logiques sectorielles" et renforcer leurs moyens en ingénierie. Alors que le CGET s'organise, les préfectures devraient prochainement dématérialiser des services administratifs afin – outre de diminuer globalement les effectifs – de dégager des ressources pour l'ingénierie territoriale.

Sommaire • Bretagne Déploiement de la fibre optique dans le cadre du projet Bretagne THD Megalisbretagne.org | 29.10.15

Mégalis Bretagne, accompagné par l’ARCEP, expérimente l’hébergement de ses nœuds de raccordement optique (NRO) dans les centraux téléphoniques d’Orange.

Le nœud de raccordement optique (NRO) est le lieu, sur une zone desservie par un réseau de fibre optique, où toutes les lignes des abonnés se rejoignent. Il est l'équivalent du nœud de raccordement des abonnés (NRA), dit également « central téléphonique », du réseau cuivre ADSL. Le président de l'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes), Sébastien

Soriano, s'est déplacé en Bretagne les 28 et 29 octobre, dans le cadre du suivi de l'expérimentation dite « hébergement des NRO au niveau des NRA », lancé en mars 2015. Accompagné d'Hervé Le Norcy, directeur général de Mégalis Bretagne et de Didier Dillard, directeur de la réglementation France d'Orange et de Christophe Villain, directeur de projet à la direction technique réseaux et services d'Orange, Monsieur Soriano s'est notamment rendu le 28 octobre au NRA de Pleine-Fougères (35), qui fait l'objet d'une expérimentation menée dans le cadre du groupe de travail et qui à ce titre pourrait héberger le NRO de la zone où le Syndicat mixte Mégalis Bretagne déploie la fibre optique dans le cadre du projet Bretagne Très Haut Débit. Cette visite a permis au président de l'ARCEP de mesurer la configuration des locaux de ce central téléphonique et les modalités pratiques d'hébergement des équipements optiques dans ce local. L'expérimentation « Hébergement des NRO au niveau des NRA » L'hébergement des NRO dans les centraux téléphoniques d'Orange est une solution qui permettrait dans certaines zones d'accélérer le déploiement de la fibre optique en offrant une solution d'implantation des NRO et en simplifiant le raccordement des abonnés pour les fournisseurs d'accès internet, une fois la zone déployée. Suite à cette expérimentation, le travail de l'ARCEP auquel sont associés les opérateurs et des représentants de collectivités doit permettre à Orange de définir une offre nationale d'hébergement des NRO dans les NRA, et notamment ses modalités techniques et commerciales. L'expérimentation dans le cadre du projet Bretagne Très Haut Débit En dehors des agglomérations qui seront couvertes en très haut débit par les opérateurs privés, les collectivités territoriales bretonnes déploient leur propre réseau de fibre optique, à travers le projet Bretagne Très Haut Débit, dont la maîtrise d'ouvrage a été confiée au Syndicat mixte Mégalis Bretagne. Cette initiative publique concerne environ 90% du territoire breton et 60% de la population. Au cours de la première phase (2014-2018) du projet, ce ne sont pas moins de 215 000 prises qui seront raccordées à la fibre optique, dont 60 000 dès 2016 dans quatre villes moyennes (Auray, Carhaix, Lamballe et Redon) et une trentaine de territoires moins denses comme Pleine-Fougères. Dans le cadre de ce déploiement, l'expérimentation « hébergement des NRO au niveau des NRA » porte sur six sites, qui sont l'objet de cette première phase :

• Auray, Lamballe et Redon, pour le déploiement dans ces trois villes moyennes ; • Pleine-Fougères, pour le déploiement de cette zone moins dense ;

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• Fougères et Guingamp (situées en zones d'initiative privée), pour le déploiement à Beaucé d'une part et à Grâces et Coadout d'autre part.

Un échange avec les élus bretons sur l'accès au Très Haut Débit et les usages La visite du président de l'ARCEP a également été l'occasion le 29 octobre d'une rencontre avec des élus bretons engagés dans le projet Bretagne Très Haut Débit. Ils ont ainsi pu échanger sur :

• des problématiques au cœur de l'accès au très haut débit fixe ou mobile, tels que la complétude des déploiements de fibre optique, la tarification des réseaux d'initiative publique ou les obligations de déploiement des opérateurs 4G ;

• des sujets liés au développement des usages et services numériques, que porte le Syndicat mixte Mégalis Bretagne et ses membres, et qui sont également au cœur des réflexions de l'ARCEP (neutralité de l'internet, internet des objets, services OTT – Over The Top...).

Sommaire • Nord Pas-de-Calais Nord : l'Etat accélère le THD Picardienumerique.net | 27.10.15 Aujourd’hui, l'Etat annonce une aide financière pour accompagner le plan déploiement du très haut débit dans la région Nord-Pas-de-Calais. Une première en France.

Dans un communiqué, l’Etat a annoncé : "Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, Président du Syndicat Mixte Nord-Pas-de-Calais Numérique et Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique, ont confirmé aujourd’hui l’avis favorable donné par le comité d’engagement du plan France Très Haut Débit à la demande de financement du projet de déploiement des réseaux Internet à très haut débit porté par les collectivités territoriales de la région Nord Pas-de-Calais. Cet avis prévoit un soutien financier de l’Etat pouvant aller jusqu’à 181,49 millions d’euros". C’est la première fois qu’une aide financière aussi importante est mobilisée pour le très haut débit en France. Le Nord Pas-de-Calais est donc la première région a bénéficier d’une enveloppe : les opérateurs et les collectivités locales assumeront le reste des investissements nécessaires à la réalisation du projet d’un coût total de 732 millions d’euros, sur la période 2015-2025. Pour le seul projet de la région Nord-Pas-de-Calais, 1 200 emplois directs vont être mobilisés pour la réalisation de ces nouveaux réseaux.

Sommaire • Rhône-Alpes Orange déploie sa fibre optique dans 27 nouvelles villes autour de Lyon Degroupnews.com | 26.10.15 La fibre optique d’Orange monte en puissance à Lyon. L’opérateur historique annonce le déploiement du FTTH dans 27 nouvelles villes de la Métropole Lyonnaise.

Quatre mois après l’annonce d’une couverture en fibre optique de toute la ville de Lyon en 2016, Orange annonce qu’il étendra son réseau dans 27 nouvelles villes de la Métropole Lyonnaise. Elles s’ajoutent aux 13 communes déjà en cours de couverture. Dès 2016, Orange commencera ce chantier dans les villes suivantes :

• secteur Nord : Genay, Neuville-sur-Saône, Montanay, Cailloux-sur-Fontaine, Sathonay-Village, Sathonay-Camp, Fleurieu-sur-Saône, Albigny-sur-Saône, Curisau-

Mont-d’Or, Saint-Germain-au-Mont d’Or • secteur Ouest : Dardilly, Limonest, Saint-Didier-au-Mont-d’Or, Saint-Cyr-au-Montd’Or,

Charbonnières-les-Bains, Craponne, Francheville, Champagne au-Mont-d’Or • secteur Sud : Grigny, Corbas, Feyzin, Irigny, Saint-Genis-Laval • secteur Est : Décines-Charpieu, Jonage, Mions, Chassieu

Pour le moment, Orange n’avance aucune date sur la fin des travaux de couverture. Ce chantier comporte plusieurs phases : les études en coordination avec les équipes municipales

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et la Métropole, l’installation des armoires de rue permettant à l’ensemble des opérateurs de venir proposer leur service, le tirage de la fibre dans les fourreaux de génie civil existants. Anticipez l’arrivée de la fibre optique en contactant votre syndic Orange rappelle que dès à présent, les habitants des villes concernées peuvent préparer l’arrivée de la fibre optique notamment en établissant une convention entre leur immeuble et l’opérateur (voir notre dossier « comment raccorder votre immeuble à la fibre optique » ) Cette démarche leur permettra de gagner du temps. Orange le rouleau compresseur de la fibre optique Avec 3 milliards d’euros d’investissement dans la fibre optique dans le cadre du plan Essentiels 2020, Orange est l’opérateur qui investit le plus dans le très haut débit. L’opérateur envisage de passer les 4 millions de logements raccordables en avril 2015 à 12 millions en 2018 et 20 millions en 2020. Enfin d’ici la fin de l’année, l’opérateur pense fêter son millionième abonné en fibre optique. Sur Lyon, Orange s’est engagé à déployer la fibre optique dans 56 communes et compte déjà 323 000 logements éligibles à la fibre optique.

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L’ATELIER ÉDUCATION, NUMÉRIQUE & TERRITOIRES

Collectiviteslocales.fr | 27.10.15 Le sénateur Alain Duran chargé de piloter une mission en faveur de l'école rurale et de montagne

Le Premier ministre a confié au sénateur de l’Ariège, Alain Duran, la mission d’accompagner la démarche engagée par la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Najat Vallaud-Belkacem, avec les élus locaux afin de lutter contre les fragilités de l’école rurale et de montagne et offrir aux élèves de ces territoires une école de proximité et de qualité.

Placée auprès de la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, cette mission devra définir les voies et moyens d’une contractualisation efficace entre le ministère et les élus locaux, intégrant l’ensemble des problématiques auxquelles sont confrontés les territoires ruraux et de montagne. Le sénateur pourra prendre appui sur les démarches déjà menées dans plusieurs départements, dont l’Ariège, où les services du ministère ont contractualisé avec les élus sur des réorganisations de réseaux d’écoles et les évolutions d’effectifs afin de renforcer l’attractivité de l’école rurale dans un contexte marqué par des baisses démographiques, mais aussi par des attentes nouvelles des habitants pour des services de qualité, notamment en matière de numérique éducatif ou d’activités périscolaires. La mission définira les processus adéquats pour associer tous les acteurs des territoires à ce processus contractuel et assurer l’information des populations, ainsi que les modalités pour leur suivi et leur évaluation. Elle engagera le dialogue avec les différentes associations d’élus locaux pour favoriser la prise en compte de cette problématique dans les politiques locales, en particulier d’équipement, de solidarité territoriale et de transports scolaires.

Sommaire Retour sur le lancement de la Semaine Européenne du Code au MENESR Simplon.co | 21.10.15 Evénement phare de la rentrée pour les acteurs du numérique en Europe et en France, le Semaine Européenne du Code a pour objectif d’encourager les enfants, ados mais aussi les adultes et seniors à découvrir le code.

Placée sous le haut patronage de Mme Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et de Mme Axelle Lemaire, Secrétaire

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Lettre Ecoter 30.10.2015 – 05.11.2015 24 / 33

d’Etat au Numérique, la Code Week France 2015 (10-18 Octobre) a connu cette année un lancement unique, en direct du Ministère de l’Education. 5 ateliers + 1 goûter ministériel pour les kids de Montreuil 48 élèves de CM1 et de 5ème de Montreuil (93) ont été invités au Ministère afin d’assister à 5 ateliers de découverte de la programmation. Animés par 5 acteurs clés de la scène tech et code ces ateliers ont permis aux enfants de découvrir le code via différents méthodes pédagogiques et activités ludiques : l’atelier Magic Makers (Scratch + Lego), l’atelier Voyageurs du Code / Bibliothèques Sans Frontières (activités déconnectées), l’atelier de La Ligue de l’enseignement (jeu de plateforme et initiation aux objets communicants), l’atelier Colombbus (jeu de plateforme) et enfin Simplon.co (Minecraft Pi). Après un goûter bien mérité les kids ont reçu une double visite de Mme Najat Vallaud-Belkacem et de Mme Axelle Lemaire. Encouragés à poursuivre leurs efforts, les enfants ont ensuite assisté au discours de lancement de la Semaine Européenne du Code, invitant officiellement tous les jeunes et moins jeunes à découvrir le code lors des centaines d’ateliers d’initiation qui ont eu lieu toute la semaine . Simplon.co a fait évidemment partie de l’aventure, proposant des nombreux ateliers partout en France. Prochaine étape : Hour of Code / une Heure de Code

Sommaire IT Challenge : Atos remet en compétition les étudiants du monde entier LeMondeinformatique.fr | 07.10.15

Les étudiants du monde entier qui participeront à l'IT Challenge d'Atos devront utiliser leur savoir-faire et leur expertise pour créer des applications de protection des données et espérer remporter des prix allant jusqu'à 10 000 euros. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 30 novembre 2015.

Atos annonce aujourd'hui la 5e édition de l'IT challenge (langue anglaise), une compétition mettant en lice des étudiants d'écoles et d’universités du monde entier. La liste des écoles et universités

françaises participant au projet est en cours de finalisation. Parmi celles-ci, Centrale (Lille, Lyon, Nantes, Paris), l’Ecole des Mines (Nancy, Paris, St Etienne), l’Enac, l’Ensam, l'Esiee (Marne la Vallée/Paris), l’Enserib-Matmeca (Bordeaux), et l'Ensimag (Grenoble). Cette année, le grand gagnant et les 2e et 3e lauréats recevront des prix dotés respectivement de 10 000, 5 000 et 3 000 euros, qui leur serviront à développer et à commercialiser leur application de protection des données. La première phase, du 15 octobre au 30 novembre 2015, est celle des inscriptions et de la soumission des idées. Il est demandé aux étudiants de présenter leur concept en rapport avec le thème et les technologies qu’ils utiliseront pour le développer. Un premier jury composé de membres de la communauté scientifique d’Atos - réseau mondial réunissant une centaine d’experts du groupe - assurera la sélection de 15 équipes. Les équipes finalistes seront annoncées en décembre et invitées à continuer à travailler sur la phase 2 : le développement de leur application. En mai 2016, les 15 équipes présenteront leurs applications finalisées devant un second jury. Une proposition de stage à la clé Le grand gagnant ainsi que les 2e et 3e lauréats seront invités en juin pour la cérémonie de remise des prix. Le concours est ouvert aux étudiants d’Universités et d’écoles d’ingénieurs du monde entier. Chaque équipe devra être composée de deux à quatre personnes maximum. Tous les participants à l’IT Challenge auront la possibilité de postuler à un stage au sein d’Atos. Le concept de L’IT Challenge est une des initiatives du programme Wellbeing@work d’Atos qui a vu le jour en 2012 pour favoriser et susciter l’innovation dans la génération montante des professionnels des technologies. Lors des précédentes éditions. L’IT Challenge a révélé des concepts gagnants sur les Jeux Olympiques, la voiture connectée et la vie connectée, notamment une application indiquant la vitesse optimale pour s’ajuster aux feux de circulation et réduire ainsi les émissions polluantes automobiles.

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Lettre Ecoter 30.10.2015 – 05.11.2015 25 / 33

Les Temps d’Activités Périscolaires Numériques (TAP) : une innovation au service des enfants ! Ludovia.com | 19.10.15

La Ville d’Elancourt forme ses animateurs aux pratiques numériques et proposera aux élèves des TAP numériques dès le mois de novembre. Ce dispositif, pris en charge par la Ville, s’inscrit dans la continuité de l’Ecole Numérique en action depuis plus de dix ans.

Un large choix d’activités La Ville d’Elancourt développe dans le domaine pédagogique une réelle expertise numérique. Forte de

cette expérience, elle propose des activités sur cette thématique aux élèves des écoles élémentaires. Le programme est particulièrement riche : jeux éducatifs sur TNI ou tablettes, initiation à la programmation informatique avec le robot Thymio, prévention des risques d’Internet, atelier web radio, initiation aux techniques journalistiques, au montage et au traitement de l’image sont au cœur du dispositif. Ces animations, encadrées par un personnel municipal formé par des professionnels du secteur, s’inscrivent en cohérence avec les projets d’école. Des animateurs municipaux formés aux NTIC La Ville d’Elancourt a mis en œuvre un plan de formation aux pratiques numériques pour les animateurs municipaux. Ainsi, grâce à une coopération avec la DANE (Délégation académique au numérique éducatif) et l’Atelier CANOPE des Yvelines (lieu de création et d’accompagnement pédagogiques par excellence pour les enseignants du département), 42 animateurs bénéficiaires d’une formation accompagnent les enfants dans leur découverte des mondes numériques. Chaque animateur formé est doté du matériel, des ressources nécessaires et des locaux. Les travaux des enfants seront diffusés sur le site web de la Ville. Les Chiffres clé de l’Ecole Numérique L’Ecole Numérique d’Elancourt c’est : 21 robots, 42 animateurs formés, 2200 tablettes, 150 Tableaux Numériques Interactifs, 240 applications pédagogiques, 500 auditeurs de visio conférences en anglais, 100% d’écoles bénéficiant de la Fibre dès novembre et 1 Médiapôle, centre de formation.

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ADMINISTRATION ÉLECTRONIQUE

Dématérialisation : l'Etat et les collectivités adoptent une feuille de route commune Localtis.info | 03.11.15 Les représentants de l'Etat et des collectivités ont lancé le programme Développement concerté d'administration électronique (DcANT), qui dessine dix recommandations concrètes. Parmi elles, la construction d'un "France Connect agents", la dématérialisation des actes transmissibles au contrôle de légalité, des services transverses pour les usagers, le projet "Full démat 2018", les questions d'archivage... En vue, l'émergence d'un nouvel "écosystème numérique" pour les acteurs publics.

Même les plus sceptiques qualifient l'événement "d'historique"… Après des années de tergiversations, parfois même d'évitement – de part et d'autre -, l'Etat et les collectivités territoriales ont présenté la semaine dernière un programme de développement concerté d'administration électronique (DcANT). Le programme validé début octobre dans le cadre de l'Instance nationale partenariale (INP) animée par le Secrétariat général pour la modernisation de l'action publique (SGMAP), en présence de la plupart des ministères et des représentants d'associations d'élus, prévoit dix recommandations opérationnelles d'envergure à mettre en œuvre entre 2015 et 2017. Il laisse espérer l'achèvement de chantiers de

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Lettre Ecoter 30.10.2015 – 05.11.2015 26 / 33

dématérialisation, pour certains engagés depuis plus d'une décennie, et la consolidation progressive d'un processus de travail, pour le coup vertueux, puisque ouvert, partagé et surtout coordonné. Le ton est donné, dès le préambule du programme d'une vingtaine de pages, qui résonne comme une "profession de foi". L'Etat y reconnaît en effet d'emblée "le rôle moteur joué par les territoires sur le développement de l'administration numérique". On y évoque quelques volontés communes dans le développement de services internes ou à destination des usagers : la mutualisation, des initiatives dont le fil principal serait "l'harmonisation et la simplification des échanges entre les services de l'Etat et les collectivités territoriales", sans oublier le renforcement des capacités d'ingénierie des collectivités locales. Les faits, à l'image des textes, semblent confirmer ce changement de posture, notamment de la part de l'Etat, à qui il était souvent reproché de prendre seul des décisions engageant les territoires. Après quinze mois d'efforts et de rapprochements, le programme prévoit une gouvernance partagée sur des actions destinées d'une part à renforcer l'efficience administrative, et d'autre part à construire une relation plus unifiée de l'usager au service public. Le tout sera passé au crible de l'évaluation afin de mesurer objectivement l'impact des initiatives prises en commun. Un programme d'actions en mode collaboratif Le modèle de gouvernance du programme repose désormais sur deux instances de dialogue : l'Instance nationale partenariale axée sur le numérique et qui réunit les associations d'élus, des collectivités territoriales et les ministères et l'instance de Dialogue national des territoires (DNT), plus généraliste, créée par Marylise Lebranchu en février 2015. Un dispositif décisionnel à triple détente - "on se parle, on propose des règles communes et on travaille ensemble pour les mettre en œuvre" - validé conjointement par l'Etat et les collectivités est défini. Il devrait limiter les risques de cloisonnements, générateurs de dysfonctionnements et de mécontentements. Dans le nouvel environnement, "la concertation se poursuit mais avec, à la clef, des projets à construire ensemble", souligne un participant. France Connect agents Parmi les recommandations clefs, côté fonction publique, les partenaires prévoient une simplification des mécanismes d'identification et d'authentification des agents et des élus afin de faciliter les échanges sur une plateforme publique. En ligne de mire, la construction d'un "France Connect agents" qui fera l'objet de travaux réunissant, au sein d'un consortium créé à cet effet, le ministère de l'Intérieur, celui de la Justice, la DGFIP ainsi que neuf collectivités (départements du Calvados et des Alpes-Maritimes, le GIP e-Bourgogne, Mégalis Bretagne, le SI17, l'Alpi, Manche Numérique, le Sictiam et la Métropole Nice Cote d'Azur). Des études seront conduites, elles pourront être suivies d'une phase de prototypage et d'expérimentation en vue de faciliter une industrialisation future. Autre chantier, réclamé depuis longtemps par les collectivités, celui de l'achèvement de la dématérialisation des actes transmissibles au contrôle de légalité, cela pour éviter de maintenir deux circuits de transmission papier et électronique. Pour le mettre en œuvre, les partenaires prévoient d'étendre le périmètre des actes transmissibles, notamment en augmentant le nombre d'actes et de documents d'urbanisme télétransmis via l'application d'aide au contrôle de légalité dématérialisé ACTES. Transformer la relation "administrations/usagers" Le renouvellement des relations entre le citoyen et les administrations est également à l'ordre du jour. Objectif : évoluer vers plus de simplicité et d'unité. Dans cette optique et au-delà des évolutions techniques indispensables, c'est une nouvelle vision des services publics numériques, fondée avant tout sur l'écoute et les besoins des usagers, qui sera mise en avant. A titre d'exemple, la démarche d'un usager ne sera plus comprise dans une logique "un usager – une administration", mais dans une relation plus étendue, impliquant plusieurs intervenants du côté des usagers et des administrations. Quant à la relation "unifiée", elle passera par la mise en place de services transverses, par l'utilisation de systèmes ouverts et interopérables facilitant les échanges de données entre les administrations, comme cela est envisagé dans le programme "dites-le nous une fois". Côté entreprises, la simplification portera sur un chantier également amorcé depuis plus d'une décennie : la dématérialisation des marchés publics. L'objectif étant de faciliter l'accès des entreprises à la commande publique en simplifiant la phase de candidature à travers la généralisation du marché public simplifié (MPS) et, au-delà, en accélérant l'expérimentation d'une dématérialisation de bout en bout dans le cadre du projet "Full démat 2018". Il s'agira de dématérialiser l'ensemble de la chaîne de traitement en partant de la publication du dossier de consultation jusqu'à l'exécution

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Lettre Ecoter 30.10.2015 – 05.11.2015 27 / 33

du marché (devis, commandes, ordres de services, factures…), sachant que le programme de dématérialisation des factures - qui démarre dans les collectivités en 2017 - constitue une brique essentielle de ce processus. Dématérialisation et archivage des documents publics Lorsque l'on évoque l'hypothèse d'une dématérialisation de bout en bout, les questions d'archivage et de sécurisation des données deviennent incontournables. En ce sens, le troisième axe du programme formule une série de recommandations destinées à simplifier et à sécuriser la dématérialisation des documents produits par les administrations, et notamment par les collectivités. Il s'agit tout d'abord de favoriser la publication des actes juridiques au format électronique en supprimant l'obligation d'une publication papier pour les collectivités et de faciliter la dématérialisation des registres des délibérations dès lors que les règles applicables en matière d'archivage électronique sont respectées. Les trois dernières recommandations traitent spécifiquement de l'archivage électronique. Elles visent à harmoniser les standards d'archivages de données en vue d'en faciliter la gestion, de renforcer l'interopérabilité entre les applications métiers et l'archivage ou encore de développer des solutions souples favorisant des pratiques mutualisées. Ecosystème numérique des territoires En parallèle, le programme vise à faire émerger un nouvel écosystème numérique au sein duquel la puissance publique jouerait un rôle de facilitateur en soutenant l'innovation et en favorisant l'émergence d'opérateurs publics de services numériques. Derrière cette notion d'écosystème, on retrouve des thématiques de la vision "Service public as a platform", fondée sur le souhait de voir les acteurs publics et privés être mis en réseau, via des espaces d'échanges et de partages d'expériences et d'expertises où les acteurs travailleraient de manière agile et collaborative à la création des futurs services numériques et à la valorisation de biens communs (logiciels, services, données, …). Un "open lab" tenu mi-mai, réunissant des représentants des ministères, des services de l'Etat et des collectivités a permis de construire une première maquette de cet écosystème. Au cours d'un second atelier, qui s'est déroulé le 16 octobre dernier, les participants ont pu affiner le modèle en travaillant sur le rôle des acteurs et leurs interactions. Des recommandations concrètes devraient, à terme, être formulées. Pour le SGMAP, l'objectif est de définir, d'ici l'été, les "grandes pièces d'un puzzle" qui seront agencées localement en fonction des réalités territoriales. Une nouvelle étape s'engage désormais avec la mise en œuvre opérationnelle du programme et de ses recommandations. Sa réussite dépendra de la volonté et de l'implication de tous les acteurs concernés.

Facturation électronique : des collectivités vont tester la nouvelle plateforme Localtis.info | 03.11.15 A l'occasion d'un colloque sur l'opportunité de la facturation électronique organisé par l'Agence pour l'informatique financière de l'Etat (Aife), le secrétaire d'Etat chargé du budget, Christian Eckert, a annoncé la liste des 18 organismes publics qui testeront la plateforme numérique "Chorus Portail

Pro 2017" (CPP 2017) dédiée à l'e-facturation. Cette solution de facturation unique vise à faciliter la mise en œuvre de l'obligation de facturation électronique pour les émetteurs de factures à destination des collectivités, de l'Etat et de leurs établissements publics.

Une mise en œuvre progressive de la réforme Présentée comme l'une des mesures phares du "choc de simplification", l'obligation pour les titulaires de marchés publics et leurs sous-traitants d'e-facturer s'inscrit pleinement « dans la stratégie mise en œuvre par l'Etat pour simplifier la vie des entreprises et moderniser les administrations publiques », a souligné le ministre. Rappelons que cette réforme, prévue au titre de la loi sur la simplification et la sécurisation de la vie des entreprises (1), entrera progressivement en vigueur à partir du 1er janvier 2017. L'obligation concerna tout d'abord l'ensemble des acteurs publics, y compris les collectivités territoriales, ainsi que les grandes entreprises, avant de toucher, "par paliers", les autres entreprises toujours en fonction de la taille, entre 2018 et 2020.

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Pour Régine Diyani, directrice de l'Aife, la formule "gagnant-gagnant" tant pour les entreprises que pour le secteur public, "n'a jamais été aussi juste". La facturation électronique doit faciliter le traitement des agents – comptabilité, consultation, archivage –, tout en réduisant les coûts de stockage et d'acheminement. La compétitivité des entreprises en sera également renforcée puisque ces dernières verront leurs charges administratives allégées. Le changement majeur n'est pas technologique mais bien organisationnel La plateforme "CPP 2017" développée au sein du ministère des Finances et des Comptes publics sera gérée par l'Etat. Elle sera accessible gratuitement par les entreprises et les collectivités. Elle se fonde sur la plateforme "Chorus factures" actuellement utilisée par l'Etat sur laquelle les entreprises peuvent déjà saisir, déposer en PDF ou transmettre en échange de données informatisées (EDI) leurs factures. CPP 2017 sera enrichie d'une messagerie interne "sphère publique – fournisseurs", de tableaux de bords et devrait être accessible sous mobile. Afin de préparer au mieux sa généralisation à l'ensemble des acteurs publics, 18 structures publiques pilotes, relevant aussi bien des collectivités (8 au total) que de l'Etat (2) expérimenteront les différentes fonctionnalités de la plateforme à partir du 18 juillet 2016. Objectif : la tester sous toutes ses coutures afin d'obtenir un retour d'expérience significatif permettant de préparer utilement la phase de généralisation. Christian Eckert l'a rappelé, la réussite du dispositif reposera avant tout sur "l'adaptation des organisations et des services". Même son de cloche du côté de l'Aife et de Régine Diyani, pour qui "le changement majeur n'est pas technologique" mais bien organisationnel. Si les avantages de la facturation électronique font l'objet d'un consensus parmi les différents acteurs – gains de temps, financiers et de productivité, renforcement de la sécurité des échanges et réduction de l'impact environnemental –, le processus de sa mise en œuvre devra convaincre les agents et les entreprises pour s'imposer durablement dans les organisations. Selon l'Aife, au-delà du test technique, la phase d'expérimentation sera axée sur le renforcement de l'adhésion des participants et sur la démonstration de toutes les potentialités de cette nouvelle démarche.

Un gain évalué à 9 euros/facture émise puis traitée 95 millions de factures sont émises chaque année par 1 million de fournisseurs d'une sphère publique composée d'environ 78.000 entités publiques. Au niveau territorial, on estime à 53,5 millions le nombre de factures émises aux quelques 73.400 organismes des collectivités – les 26 régions, 102 départements et 73.851 structures du secteur communal. Une fois la facturation électronique généralisée (en 2021), les gains – concernant aussi bien les acteurs publics que privés – sont estimés à 710,2 millions d'euros. Correspondant à 121 millions d'euros de gains financiers directs et à 589,2 millions d'euros de gains de temps globaux, représentants 11 925 ETP. Ainsi, le traitement d'une facture dématérialisée émise revient à 5 euros (contre 8-9,5 euros) et à 7,5 euros (contre 13,8 euros) lors de sa réception. Soit un gain de plus de 9 euros par facture émise et traitée. (1) Loi n° 2014-1 du 2 janvier 2014 habilitant le gouvernement à simplifier et sécuriser la vie des entreprises. Le calendrier a été fixé par l'ordonnance du 26 juin 2014. (2) Les 18 structures publiques sont : la CCI de Paris, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Pôle emploi, l'université de Lorraine, le lycée Bernart-de-Ventadour, l'APHP, le CH Groupement hospitalier Eaubonne Montmorency, le CHU d'Amiens, la direction générale de l'Aviation civile (DGAC), la communauté de communes de Parthenay-Gâtine, la commune de Le Monetier-les-Bains, la commune de Paris, le conseil départemental de l'Aube, le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Lille Métropole, la métropole de Brest, l'office public de l'habitat Vosgelis et la ville de Bordeaux.

Sommaire Relations entre le public et l'administration : le code est paru Localtis.info | 25.10.13 L'ensemble des règles qui régissent les relations entre le public et les administrations vient d'être rassemblé en un seul code, publié au Journal officiel le 25 octobre. Réalisée pour l'essentiel à droit constant, cette codification obéit avant tout à un objectif d'accessibilité.

Le code des relations entre le public et l'administration , qui rassemble l'ensemble des règles générales applicables à la procédure administrative non contentieuse, est paru dimanche 25 octobre au Journal officiel. Il se compose de deux textes, de nature législative et

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réglementaire, et vise à encadrer l'ensemble des interactions possibles entre les usagers et les administrations publiques (Etat, collectivités territoriales et établissements publics). Une codification des lois et de la jurisprudence existantes Ce code rassemble les principales dispositions de portée générale relatives aux droits des administrés, concernant notamment le droit à communication des documents administratifs, la motivation des décisions individuelles et les grands principes régissant les relations entre le public et l'administration (loi du 12 avril 2000). Il intègre également les réformes les plus récentes relatives au principe "silence vaut acceptation" et au droit des usagers de saisir l'administration par voie électronique et aux échanges de données entre administrations ("dites-le nous une fois"). Enfin, il traduit dans un texte de niveau législatif des règles issues de la jurisprudence jugées importantes. En rassemblant des règles éparses en un seul document, le législateur souhaite permettre un meilleur accès des usagers au droit. A cette fin, le code adopte une numérotation continue des dispositions de nature législative et réglementaire, censée faciliter l'accès à l'information. Le plan du code suit les "différentes étapes du dialogue administratif" : les échanges du public et de l'administration (livre Ier), les actes unilatéraux pris par l'administration (livre II), l'accès aux documents administratifs (livre III) et le règlement des différends avec l'administration (livre IV). Les dispositions relatives à l'outre-mer ont été regroupées dans un livre V. Associer le public aux opérations projetées par l'administration La codification a été opérée pour l'essentiel "à droit constant", d'où peu de nouveautés, sauf dans le titre III du livre Ier. Celui-ci traite des "principes qui doivent guider l'association du public aux réformes et opérations projetées par l'administration, y compris lorsque celle-ci agit en dehors des cas régis par des dispositions existantes". Le code traduit ici la prise en compte de recommandations émises par le Conseil d'Etat dans son rapport public annuel pour 2011 "Consulter autrement, participer effectivement" . Les dispositions de ce titre encadrent les consultations ouvertes sur internet, qui peuvent se substituer aux consultations obligatoires prévues préalablement à l'édiction d'un acte réglementaire ; le fonctionnement des commissions administratives à caractère consultatif, et les enquêtes publiques. Le code entrera en vigueur le 1er janvier 2016, à l'exception des règles relatives au retrait et à l'abrogation des actes administratifs, applicables à compter du 1er juin 2016. Les services de la secrétaire d'Etat à la réforme de l'Etat, Clotilde Valter, assurent qu'il fera d’ici là "l’objet d’une large diffusion qui permettra au public comme à l’administration de se l’approprier". > rapport au président de la République relatif à l'ordonnance relative aux dispositions législatives du code des relations entre le public et l'administration ; ordonnance n° 2015-1341 du 23 octobre 2015 relative aux dispositions législatives du code des relations entre le public et l'administration ; décret n° 2015-1342 du 23 octobre 2015 relatif aux dispositions réglementaires du code des relations entre le public et l'administration

Sommaire La SNCF lance sa bibliothèque digitale avec 100.000 livres LeFigaro.fr | 29.10.15

À partir de ce jeudi, l'entreprise mettra à disposition de ses usagers plusieurs ouvrages disponibles via un smartphone, une tablette ou un ordinateur. L'accès sera complètement gratuit jusqu'à mi-décembre, avant le lancement d'un abonnement à 9,90€ par mois.

2 heures de trajet seront-elles suffisantes pour lire Voltaire? La SNCF souhaite donner des atours littéraires aux voyages de ses usagers. Comme

l'annonce ce jeudi Le Parisien-Aujourd'hui en France , l'entreprise française lance «SNCF e-livre»: une bibliothèque digitale comprenant 100.000 ouvrages, à télécharger via un site internet ou une application puis à consulter sur un smartphone, une tablette ou un ordinateur. Un service d'abord à l'essai pour fidéliser les lecteurs : tous ces livres seront disponibles gratuitement pendant 45 jours, jusqu'à mi-décembre. À partir de cette date, 5000

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ouvrages resteront gratuits et le reste sera accessible grâce à un abonnement illimité dont le prix a été fixé à 9,90€ par mois. C'est en constatant que ses usagers ont l'habitude de lire dans le train que la SNCF s'est décidé à lancer cette bibliothèque digitale. D'après une étude de l'IFOP commandée par l'entreprise, 75% des passagers lisent dans les trains lors d'un trajet de plus d'une heure et, parmi eux, 33% le font sur des liseuses, tablettes tactiles ou smartphones. Les résultats révèlent d'autre part que 58% des voyageurs longue distance affirment emporter une tablette ou un ordinateur. « Les clients SNCF sont plus équipés en smartphones et tablettes que la moyenne des Français », affirme Anne Panis-Leloing, directrice de la communication à la SNCF au Parisien. Réticences des éditeurs pour céder les nouveautés dans leur intégralité Si les voyages forment la jeunesse, ils formeront donc aussi la culture générale. La SNCF mise sur les classiques de la littérature française pour ses clients : il y a aura ainsi plus de Balzac que de Guillaume Musso à disposition. Des livres pratiques, des bandes dessinées ainsi que des ouvrages jeunesse seront également au catalogue. Un choix cependant imposé par les réticences des éditeurs à céder leurs titres phares récemment publiés. Pour l'instant, seuls des extraits d'une vingtaine de pages des derniers ouvrages de Joel Dicker, Delphine de Vigan ou Paula Hawkins pourront par exemple être lus sur SNCF e-livres. Même si 65% des revenus générés par les abonnements seront reversés aux éditeurs - qui devront se partager cette somme en fonction du nombre de pages lues - les professionnels préfèrent en effet encore miser sur les librairies pour écouler leurs nouveautés. Le livre numérique représente aujourd'hui 4,1% du marché de l'édition. L'application SNCF e-livre est téléchargeable gratuitement sur Android et iOS. Grand Paris : un outil numérique pour tout savoir des quartiers de gare Decideursenregion.fr | 19.10.15 L'Atelier parisien d'urbanisme vient de lancer une solution de « datavisualisation » pour s'immerger dans les zones appelées à être fortement transformées par l'arrivée du Grand Paris Express.

L'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) avait déjà créé un Observatoire des quartiers de gare du Grand Paris avec la Société du Grand Paris et la Direction régionale et interdépartementale de l'Equipement et de l'Aménagement (DRIEA) d'Ile-de-France. Il vient de mettre en ligne un précieux outil devant permettre de consulter de façon dynamique et interactive les informations rassemblées par ce même observatoire. La solution offre une immersion dynamique et interactive dans les différents quartiers qui vont accueillir les gares du gigantesque chantier du Grand Paris Express. Grâce à des cartes thématiques et des données statistiques, « cet outil permet d’améliorer la compréhension des territoires, de mesurer les évolutions urbaines et sociales que sont appelés à connaître les quartiers de gare, d’évaluer les dynamiques de construction des logements, de développement économique, de transition énergétique et d’accessibilité des gares », précise l'Apur.

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TRIBUNE COMMANDE PUBLIQUE

Localtis.info.fr | 03.11.15 Fonds européens et marchés publics mode d'emploi

La Commission européenne a présenté jeudi 29 octobre un guide de bonnes pratiques à destination des praticiens sur la problématique de la gestion des fonds structurels européens dans les marchés publics. Ces derniers représentent 19% du PIB de l'Union européenne (UE). Le montant de ces fonds structurels a été fixé à 351 milliards d'euros pour la période 2014-

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2020, dont près de la moitié sera allouée aux marchés publics. L'enjeu économique est donc considérable.

Intitulé "Comment éviter les erreurs les plus fréquentes commises dans le cadre des marchés publics de projets financés par les Fonds structurels et d'investissement européens" , ce guide a pour ambition d'aider les acheteurs à appliquer au mieux les règles de la commande publique afin que celles-ci soient efficaces, efficientes et qu'elles permettent une utilisation optimale des fonds structurels et d'investissement européens. En effet, les données dont disposent la Commission européenne et la Banque européenne d'investissement ont révélé que les erreurs récurrentes dans les dépenses de l'UE étaient liées à une mauvaise application des règles de la commande publique. Pour remédier à ce problème, ce document d'une centaine de pages entend "renforcer la capacité administrative des Etats membres" et donc encourager la formation des acheteurs. Il revient tout d'abord sur les six étapes de la procédure des marchés publics, de la planification à l'exécution. Le guide accorde une place importante à la planification du marché, qualifiée d'étape cruciale trop souvent ignorée, et insiste notamment sur le degré de détail de l'évaluation préalable. Il propose ensuite dix "boîtes à outils", instruments concrets et pratiques ayant trait à des thèmes sensibles tels que l'argumentation économique, la rédaction du cahier des charges ou encore la modification du marché. Elles contiennent toutes les questions que doivent se poser les acheteurs lors de chaque étape. Des réponses complètes et concrètes, illustrées d'exemples, sont fournies. Bien qu'il n'ait pas de valeur contraignante, ce guide a vocation à améliorer la qualité et la transparence des marchés publics cofinancés par l'UE.

Sommaire Le sous-traitant, un tiers comme les autres ? Localtis.info | 30.10.15 La région Réunion souhaitait conclure un marché de fourniture, maintenance et travaux d'aménagements accessoires pour la mise en œuvre de bornes d'accès public gratuit au réseau internet sans fil "Hotspot wifi". Elle a choisi la société Nextiraone pour remplir ce contrat et a donc rejeté les offres des autres concurrents, parmi lesquels le groupement Garniou/ Moreschetti Axians.

Si ce groupement n'a pas saisi le juge, tel n'est pas le cas de sa sous-traitante, la société Pyxise. Cette dernière a en effet demandé au juge des référés du tribunal administratif de Saint-Denis la suspension de l'exécution de la décision de rejet de l'offre de son groupement ainsi que la suspension de l'exécution du marché. Sa demande ayant été accueillie, la région Réunion s'est pourvue en cassation devant le Conseil d'Etat. Un intérêt directement et certainement lésé Les sages du Palais Royal ont dû s'interroger sur la recevabilité de l'entreprise à demander l'annulation du contrat litigieux. En effet, depuis l'arrêt Tarn-et-Garonne du Conseil d'Etat de 2014, le recours de plein contentieux est étendu à tous les tiers et non plus seulement aux candidats évincés. Les requérants doivent néanmoins justifier d'un intérêt directement et certainement lésé pour que leur action soit admise. L'intérêt à agir d'un sous-traitant n'avait encore jamais été reconnu, le Conseil d'Etat a cependant franchi cette étape dans cette affaire. Par ailleurs, il est intéressant de noter que l'accès au prétoire est facilité pour certains tiers : les élus locaux et les préfets. "Compte tenu des intérêts dont ils ont la charge", ces derniers n'ont pas à justifier d'un intérêt lésé de manière certaine et directe et peuvent invoquer tout moyen à l'appui de leurs recours. Cette possibilité a été récemment confirmée par un tribunal administratif (TA Châlons en Champagne, 19 mai 2015, n°1500835). Le refus d'une généralisation Les juges de cassation ont admis le recours de la société en raison des circonstances de l'affaire. Aucun statut particulier n'est pour autant réservé aux sous-traitants. En effet, l'offre du groupement "reposait [ici] sur la technologie que fournit" la société Pyxise. Celle-ci constituait ainsi un élément du marché qui ne pouvait être réalisé par toute autre entreprise. Dès lors, la société sous-traitante avait en l'espèce un intérêt comparable à celui d'un candidat évincé. Le Conseil d'Etat a donc estimé qu'elle était lésée "par la conclusion du contrat

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litigieux de manière suffisamment directe et certaine". Sa demande de suspension a toutefois été rejetée, aucun doute sérieux quant a la légalité du marché n'étant constaté par les juges.

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AGENDA [18.11.2015] La libération des fréquences de la bande des 700 Mhz Que doivent savoir les collectivités ? Réunion-débat de la Mission Ecoter Date : Mercredi 18 novembre 2015 – 12h00 – 14h30 Lieu : Restaurant Au Moulin Vert 34bis rue des Plantes 75014 Paris Programme & Inscriptions : www.ecoter.org - Tarifs : Collectivités : 38 euros ttc - Entreprises : 45 euros ttc Invités : Pierre-Jean BENGHOZI, Membre du Collège de l'ARCEP et Rémy STEFANINI, Directeur de l'accès mobile et des relations avec les équipementiers de l'ARCEP Les enjeux qui se profilent dès avril 2016 pour l’Île-de-France, puis entre octobre 2017 et 2019 pour les autres territoires français avec la libération des fréquences de la bande des 700 Mhz par les services audiovisuels sont importants et doivent être portés à la connaissance des élus et des directions des collectivités concernées sur les items suivants : - marché et règlements, - incidences pour les administrés au regard de la réduction de la consommation du spectre par la télévision et la fin du MPEG-2 et aides à l’équipement pour les téléspectateurs démunis, - bénéfices attendus, - suivi et évaluation du plan de couverture en très haut débit mobile des opérateurs.

Sommaire [20.11.2015] Bien connaître les collectivités pour mieux travailler avec elles Formation gratuite pour les membres entreprises de la Mission Ecoter Date : Vendredi 20 novembre 2015 – 09h30 – 17h00 Lieu : CDC – 72 avenue Pierre Mendès-France - 75013 Paris - Salle B021 Programme & Inscriptions : www.ecoter.org - Places limitées Une journée de formation destinée aux cadres commerciaux et interlocuteurs de ses Membres Entreprises, avec comme objectifs : - d'appréhender le fonctionnement des villes, des départements, des régions et des structures intercommunales, ainsi que les conditions d’une relation de qualité avec les décideurs locaux. Telles sont les questions que se posent nécessairement ceux dont l'activité consiste à apporter leur savoir-faire aux élus locaux et administrations territoriales

Sommaire [25.11.2015] Réussir une politique d’équipement numérique pour l’éducation Journée de formation pour les élus locaux et les cadres territoriaux Date : Mercredi 25 novembre 2015 - 09h30 - 17h00 Lieu : CDC - 72 avenue Pierre Mendès-France - 75013 Paris - Salle B021 – MODULE 2 Programme & Inscriptions : www.ecoter.org - Places limitées 380,00 € ht la journée et GRATUIT pour les membres de la Mission Ecoter A l'heure de la volonté du ministère de l'Éducation nationale de faire entrer "L'École dans l'ère du numérique", nombreux sont les élus qui souhaitent doter leurs écoles et leurs établissements d'équipements numériques et éducatifs. L’objectif de cette formation est de répondre à vos besoins, interrogations, attentes et vous permettre d'avoir les "clés" de la réussite de votre projet numérique concerté en partenariat avec les instances académiques de l’Éducation nationale, grâce à une équipe de formateurs polyvalente et compétente dans le domaine de l’Éducation. La matinée est consacrée à l'accompagnement des enseignants innovants dans le développement des usages et la mise en place d'une éducation partagée (partie 1) L'après-midi est consacrée à l'évaluation d'une politique numérique pour l'éducation et la mise en place d'une éducation partagée (partie 2)

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