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1 L L A A N N E E W W S S L L E E T T T T E E R R des Sauveteurs en Mer de Nouvelle-Calédonie N° 22 Juin 2011 E E n n t t r r a a i i n n e e m m e e n n t t s s SECOURISME : Mercredi 1er juin de 17h30 à 19h30 Vendredi 24 juin 07h30-09h30 Revue matérielle sur demande SURFACE : Samedi 11 juin - 8h00 PLONGEE : Samedi 25 juin - 8h00 Contacts : [email protected] PC Secours en mer : 16 SNSM We : 45 10 62 - 75 15 90 [email protected] SNSM Nouméa : 79 61 01 SNSM Koumac : 47 34 34 - 75 02 26 [email protected] [email protected] Edito : L'actualité de ce mois de juin est consacrée a la rencontre des membres de la SNSM de Noumea et de Koumac avec les autorités locales, administratives et coutumières de la ville de Thio. Cette occasion a permis a chacun de tisser des liens avec les habitants de la cote Est et de découvrir les époustouflants paysages qu'elle nous offre. Dans ce numéro, vous trouverez également un article qui traite de la problématique liée a l'élimination des artifices et feux de signalisation des détresses en mer. Bonne lecture ! La rédaction . P P e e r r m m a a n n e e n n c c e e Tous les samedis de 8h à 11h, le bureau est ouvert à tous. Mise en page : Serge Poirrié Articles : Raphaël Riquet Solange Lorient Claude Fassy

LA NEWSLETTER des Sauveteurs en Mer de Nouvelle ... départ pour la métropole de la fille cadette d’Everik, Ifuja Elodie, qui allait participer aux championnats de France d’athletisme

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EEnnttrraaiinneemmeennttssSECOURISME :

Mercredi 1er juin de 17h30 à 19h30

Vendredi 24 juin 07h30-09h30

Revue matérielle sur demande

SURFACE :Samedi 11 juin - 8h00

PLONGEE :Samedi 25 juin - 8h00

Contacts : [email protected] Secours en mer : 16 SNSM We : 45 10 62 - 75 15 90

[email protected] Nouméa : 79 61 01 SNSM Koumac : 47 34 34 - 75 02 [email protected] [email protected]

Edito :L'actualité de ce mois de juin est consacrée a la rencontre des membres de la SNSM de Noumea et deKoumac avec les autorités locales, administratives et coutumières de la ville de Thio. Cette occasion apermis a chacun de tisser des liens avec les habitants de la cote Est et de découvrir les époustouflantspaysages qu'elle nous offre. Dans ce numéro, voustrouverez également un article qui traite de laproblématique liée a l'élimination des artifices et feuxde signalisation des détresses en mer.

Bonne lecture ! La rédaction.

PPeerrmmaanneenncceeTous les samedis de 8h

à 11h, le bureau est

ouvert à tous.

Mise en page : Serge Poirrié

Articles : Raphaël RiquetSolange LorientClaude Fassy

Les sauvetages du mois :

Le 21 mai 2011.

Il est 18h15 lorsque l'équipage de laCroix du Sud termine les préparatifsde départ. Il s'agit ce soir de porterassistance à un Kitesurfeur signaleen difficulté aux abords de l'ilotSignal. Il est 18h40 lorsque lesrecherches débutententre la pointe Megen et l'ilotSignal. Rendues délicates à caused'une mer formée par le vent et parl'obscurité, ellesdemeureront infructueuses. A 20h00elles sont interrompues après que leMRCC ait donne liberté demanoeuvre auxsauveteurs de la SNSM. La Croixdu sud est de nouveau à poste, il est20h45.

le 22 mai 2011.

La Croix du Sud a appareille pourporter assistance à une embarcationde cinq mètres signalée en pannemoteur par unvéliplanchiste aux abords de l'ilotMaitre. Des 15h30 la vedette de la SN S M entreprend des recherchesdans lesecteur sud-est de l'ilôt. Une heureplus tard, infructueuses elles sontabandonnées. Le MRCC donnealors liberté demanoeuvre à la Croix du Sud quirentre à poste aux environs de17h00.

Le 28 mai 2011.

Ce 28 mai, la Croix du Sudappareille pour porter assistance àune embarcation de 4.50 mètres enpanne moteur au phareAmédée. Il est 18h30 lorsque lavedette accoste au ponton du phareet prend contact avec lepropriétaire del'embarcation qui est alors mise en

remorque. Après embarquement deses quatre occupants, lavedette de la SNSM appareille en vuedu retour surNoumea. Il est 21h10 lorsque lepatron annonce au MRCC le retourà poste de la Croix du Sud.

Le 11 juin 2011.

Il est 10h25 du matin lorsque laCroix du Sud et son équipage sontmis en alerte pour porter assistanceà uneembarcation de cinq mètres et sestrois occupants au recif Ka aproximité du phare Amédée. A midi,la veddette de laSNSM est rendue sur les lieux etprend contact avec le propriétairede l'embarcation qui est aumouillage, sonmoteur en avarie. Prise en remorqueet ses occupants embarques, tout lemonde est de retour à Port Mosellea 13h30. Lepatron annoncera au MRCC leretour à poste de la vedette et de sonéquipage a 14h20.

Le 12 juin 2011.

Ce dimanche 12 juin, la Croix duSud appareille avec à son bord quatrehommes d'équipage pour porterassistance a unepetite unité de cinq mètres échouéesur le recif a l'ouest du phareAmédée. Les conditions de mer sondifficiles et levent de force six ne va pas faciliterle sauvetage. Quatre personnes setrouvent a bord et une des passagèreestsemble-t-il affolée par la situationdifficile dans laquelle ils setrouvent. Le Bounty, catamaran deneuf mètres qui

se trouve également dans lesparages participe aux opérations derecherches. Vers 1h00 du matin,l'embarcation estrepérée, échouée sur le platier.Immédiatement deux passagers dontun enfant de six ans son embarquesà bord de laCroix du Sud et le bateau endétresse est remis a flot une heureplus tard et remorque jusqu'aumouillage au phareAmédée. Réconfortés, les passagerssont alors pris en charge parl'équipage du Bounty qui leshébergera pour la nuit.A 2h45 la Croix du Sud reprend lamer et regagne son poste prés d'uneheure plus tard. Une nuit éprouvantepour lesquatre hommes d'équipage de laSNSM.

Sur proposition d’Everick, sauveteur en mer etfigure de THIO , la station de NOUMEA a organiseet convie tous les membres de la SNSM Nouvelle-Calédonie a un week-end de découverte du secteurmaritime de THIO, les 20, 21 et 22 mai.Au programme :• Rencontre avec les autorités locales,administratives et coutumières.• Coutume avec le grand chef du district• Visite de la "mine du Plateau" de la SLN• Présentation du materiel d’intervention et desembarcations aux autorités et a la population,agrémentée d’essais en mer pour les plus courageux.• Enrichissement du "book"a région, quirecense tous les sites pouvant être utilises au coursd’interventions futures.Pour les plus éloignes (les cousins du grandNord) c’est en fin de matinée de vendredi que ledépart du Zodiac KEHDEK a été donné, mené parEric et suivi de près par Didier. Rendez-vous aBOULOUPARIS pour le passage du col de Nassirahen convoi. Arrivée a bon port a THIO et dans lestemps prévus…Pour les plus proches, ceux de la station deNOUMEA, départ du Zodiac UTAH mené par Illya,après le boulot et surtout les "bouchons du début de week-end", arrivée sain et sauf dans la nuit.Des son arrivée sur place a THIO Mission,l’équipage du KEHDEK a presqueaussitot ete mis a contribution pour une intervention,tant et si bien que le doute a effleure les esprits suitea l’appel de Patrick : est-ce une intervention réelleou un exercice sorti de l’imagination de notredélégué ? Dans le doute, un equipage mixte avec lepersonnel présent s’est aussitot équipé et a mis le Zodiac a l’eau.Eh bien non, l’intervention était bien réelle, des plaisanciers avaient été "oubliés" sur l’ilotKhinde par leur passeur parti faire coutume… Lapetite équipe composée d’Eric le patron deKEHDEK et Didier le président de KOUMAC,renforcée par Luc de NOUMEA et le guideEverick, a rapidement mené a bien cette mission,

malgré un vent de S.E. de 25 Noeuds et une merforte. Les "Robinsons" involontaires ont ainsi donc étérapatriés. Il s’agissait de deux couples d’infirmiers duCHS Albert BOUSQUET de NOUMEA quiprenaient leur tour de garde très tôt le samedi matin.Il était temps, l’eau commencait a manquer pour le"Ricard" !

Au gré des arrivées, les tentes ont étémontées sur la pelouse de la demeure d’Everick, lescouchages installes dans son dortoir ainsi que dansles bungalows de la base vie SLN mise a notredisposition a la demande de notre hôte.Une délicieuse soupe de légumes préparéepar le staff d’Everick a rempli nos ventres etréchauffé nos cœurs en clôturant cette soirée riche enévènements de tout genre.Samedi matin, rendez-vous devant la mairierejoints par les matinaux de Noumea. Au programme,présentation de la SNSM et de ses missions puiscoutume en présence du grand chef du district, deMonsieur l’adjoint au maire, du commandant de labrigade de gendarmerie et du chef de corps des

sapeurs pompiers sous la houlette de Patrick.Les autorités locales et coutumières se sontmontrées fort intéressées par le developpement d’uneantenne de la SNSM sur cette cote du caillou, et très

La S.N.S.M à Thio.

satisfaites de cette visite. La population et lesautorités ont été invitées a une présentation dumatériel d’intervention et des moyens nautiques,avec essais en mer grandeur nature aprèsl’office religieux de dimanche.Sitôt la cérémonie terminée,

embarquement… en bus, direction la mine duPlateau en activité depuis 1874 et toujours exploitéepar la SLN. Les explications pratiques d’Everick, surles différentes opérations de process réalisées sur lesite, en complément de celles du guide du muséeMaurice Fels, figure locale haute en couleur, ont faitdécouvrir aux participants le dur travail réalisé sur cesite. Certains en ont même profite pour se comparer,par la taille, aux monstres de 100 tonnes souventconduits par des femmes. (Sexe faible dit-on ?)

Du haut du plateau, de magnifiques vues de la cote etde la vallée verdoyante ont permis la réalisation detrès beauxclichés. Retour chez notre hôte ou nous attendait un buffet (plus que garni) de productions locales, salades de poisson en tous genres, le tout arrose de cette délicieuse boisson que nous a offert le seigneur, qui a base de houblon, est brassée a la GBNC ainsi que de Bordeaux importes directement des caves de KOUMAC.Le temps libre de l’après midi a permis pour certains de reprendre des force et pour d’autres de nouer des contacts ou de profiter d’un vent fort mais irrégulier pour se lancer sur les crêtes des vagues. D’autres encore ont pu recueillir de précieux renseignements pour enrichir le "book" ou enfin de découvrir la colline de Bota Méré.Ce site emblématique de Thio est un lieu tabou pour les kanaks de la vallée. Durant la Seconde Guerre Mondiale, c’était un poste de guet. Le sommet du mont est accessible par un sentier pédestre, aménagé par le GSMA et partant de Thio Mission. Au pied du chemin, une vierge, reproduction de celle de Fatima érigée en souvenir d’un pèlerinage auquel ont participe des habitants de Thio (17000Km…il faut avoir la foi), veille sur le village.Les courageux qui sont arrives au sommet ont pu profiter d’une vue magnifique a 360°sur l’estuaire de Thio, la vallée, la mer et le site de chargement du nickel dans les minéraliers (vue un peu gâchée par une météo capricieuse).Retour au bercail pour déguster un pantagruélique barbecue sur fond de Tazar pêché et grillé par Everick et son équipe. Echanges toujours aussi fructueux des expériences de chacun, de leurs

origines avec en prime des surprises monumentales.Le monde est petit.Une soirée remplie de bons moments mais aussi de plus tristes souvenirs. Au titre des bonnes nouvelles, le départ pour la métropole de la fille cadette d’Everik, Ifuja Elodie, qui allait participer aux championnats de France d’athletisme (compétition

au cours de laquelle elle a d'ailleurs été titrée, elle est aujourd'hui championne de France dans sa catégorie) et l'anniversaire d’Angélique. Cette soirée a aussi été marquée par ce moment d’émotion à l’annonce de l’accident de Nathan, ce jeune surfeur décédé le mois dernier a la passe de Koumac a la suite d'une attaque de requin. Nous avons tous une pensée pour lui et partageons la douleur de sa famille.Nuit calme pour tous, la tête remplie des bons souvenirs de cette journée."Revue de paquetage" nous diront certains anciens militaires… La journée de dimanche a démarrée par la mise a l’eau des canots dans la marina de Thio. Ciel gris et vent fort, idéal pour les "kite-surfer " et les démonstrations de tenue en mer des embarcations.Apres un galop d’essais dans les vagues du golfe de THIO et des essais de photos des deux canots "au taquet ", les patrons des canots, aides de leurs équipiers, ont présenté a la population le matériel d’intervention, donne les explications simples et claires de leur utilisation et répondu aux questions des auditeurs attentifs et admiratifs.Puis est venu le moment tant attendu par tous des essais en mer, et suivant la tradition : " les femmes et les enfants d’abord" ! Ravis et prêts a redemander un tour de manège gratuit, ils ont du céder la place aux anciens qui sont partis a leur tour jauger les capacités de ces " engins ", certains s’essayant même a la conduite sous la direction d’Eric, Daniel et Illya. Ils étaient tous ravis d’avoir pu bénéficier d’une telle expérience et convaincus de la capacité de ces

embarcations a porter secours aux navigateurs de tout bord en cas de besoin. A quand l’embarcation de THIO pouvait-on lire dans leurs regards…Les "kite-surfer" nous ont gratifies de gracieux passages et de sauts autour des embarcations. La vitesse de ces planches est impressionnante et rivalise avec celle des canots.Il est bien connu que lorsqu’on ne s’ennuie pas, le temps passe a toute vitesse… Patrick nous ayant rappelé que l’heure du Bougna avait sonne, c’est a regret que les équipages ont remonte leurs embarcations.

Petite note technique : la mise a l’eau de THIO est HYPER GLISSANTE. Un panneau prévient les usagers, mais un homme averti deux fois en vaut quatre…

Les imitateurs de « touristes Japonais » (photographes amateurs) ayant demandé d’immortaliser ce WE, tous les participants se sont regroupés autour de KEHDEK pour la photo de famille.

Les mots de la Mer1 : poste

2 : radar

3 : raguer

4 : raidir

5 : relèvement

6 : relever

7 : rouf

8 : rouler

9 : sabord

10 : serrer

Réponses du mois :

1=B ; 2=E ; 3=F ; 4=C ; 5=G ; 6=I ; 7=D ; 8=A ; 9=J ; 10=H

A : se dit lorsque, sous l’action des vagues, le navire s’incline d’un bord sur l’autre

B : emplacement

C : tendre à fond ( un cordage)

D : logement établi sur le pont

E : appareil de détection des objectifs de surface et aérien

F : frotter, se détériorer par frottement

G : angle que forme la direction d’un point avec celle du Nord

H : ramasser avec soin ( un hamac par exemple)

I : appareiller, partir, relever l’ancre

J : ouverture quadrangulaire pratiquée dans la muraille d’un bâtiment

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Les fusées de détresse et artifices de signalisation.Que faire des feux a main et des fusées de détresse périmées ?Les engins pyrotechniques de signalement des détresses maritimes (fusées parachutes, feux a main, fumigènes) ont une durée de validité limitée a quelques années, en raison des materiaux potentiellement dangereux et instables dans le temps, utilise pour leur fabrication.

Question publiée au JO le : 25/03/2008 page : 2521Réponse publiée au JO le : 02/12/2008 page : 10486Texte de la questionM. Francis Hillmeyer attire l'attention de Mme la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur le problème qui se pose aux plaisanciers possédant des fusées de détresse et autres matériels explosifs obligatoires dans la pratique de la plaisance. En effet, les plaisanciers sont tenus de posséder des fusées de détresse qu'ils achètent dans des magasins spécialisés. Ils s'acquittent, au moment de l'achat, d'une taxe de destruction. Or, il s'avère que, lorsque ces fusées ne sont plus aux normes puisque leur date limite d'utilisation est atteinte, ils ne savent pas comment s'en débarrasser puisqu'il n'existe aucun équipement ou structure dans aucun port. Ils se retrouvent donc avec des fusées périmées mais toujours actives, qu'ils ne souhaitent ni jeter dans des poubelles puisqu'elles peuvent rester dangereuses, ni les jeter en mer, tout en sachant qu'ils n'ont pas le droit de les faire exploser, que ce soit en mer ou sur terre, puisque le CROSS peut les verbaliser dans un cas comme dans l'autre. Ne serait-il pas judicieux pour ces détenteurs de fusées de mettre à leur disposition une structure adaptée avec ramassage de ces engins par des équipes spécialisées dans la destruction d'engins explosifs ? Un lieu de stockage dans chaque port serait le plus simple, ou bien indiquer à quel endroit ils sont susceptibles de déposer, sans danger pour autrui, ces fusées, par exemple la capitainerie de chaque port, habilitée par ses services, à la récupération et au stockage de ces engins.

Texte de la réponseLa récupération et le traitement des signaux pyrotechniques de détresse périmés des navires sont des sujets que le ministère de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales suit attentivement. Arrivés à leur date limite d'utilisation normale, ces engins restent cependant dangereux. Pleinement conscient des difficultés rencontrées sur le littoral pour éliminer ces matériels et des dangers pouvant en résulter, le secrétariat général de la mer a piloté un groupe de travail sur le sujet. Ce groupe réunissait des représentants des ministères concernés, de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) et des différents opérateurs industriels spécialistes de la destruction des déchets dangereux. La direction de la sécurité civile a participé à ce groupe de travail afin de garantir la prise en compte des préoccupations de sécurité dans la définition de la filière de traitement de ces fusées périmées. Les conclusions de ce groupe de travail ont été transmises au ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire le 20 juin 2007. Actuellement, il n'existe pas de filière nationale de destruction des signaux pyrotechniques périmés. En revanche, l'expertise juridique et technique de ce rapport a été reprise par les différents opérateurs industriels. Ceux-ci sont maintenant à même de proposer des prestations de collecte et de traitement des signaux pyrotechniques périmés. Les collectivités territoriales gestionnaires des ports de plaisance, ou leur concessionnaire, ainsi que des distributeurs de ces produits confrontés au stockage, font appel individuellement aux opérateurs industriels concernés, et ce sur les différentes façades maritimes nationales. En ce qui concerne plus particulièrement l'équipement des ports pour stocker les fusées périmées, la conduite de cette action relève de la compétence du ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire.

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La Nouvelle-Caledonie ne fait pas exception a la règle. Elle est aussi confrontée a cette problématique.Il n’existe également pas sur le territoire d’équipements ou de structures qui permettent d’éliminer ces engins qui, rappelons le ici, restent dangereux. Les distributeurs, comme les usagés, sont confrontes au problème et ne disposent d’aucune solution de traitement.

Aujourd’hui il apparait opportun de mener une réflexion localement afin de doter les capitaineries des ports de plaisance, par exemple, de lieux adaptés de stockage qui permettraient d’entreposer ces engins avant leur enlèvement et leur élimination par un organisme agréé.Il existe sur le territoire un dispositif qui permet d’éliminer les engins et objets explosifs ou incendiaires. Les forces armées de la Nouvelle-Caledonie disposent d’un groupe d’intervention "NEDEX" (Neutralisation, Enlèvement et Destruction des Explosifs). En l’absence de Service de deminage de la sécurité civile, comme il en existe en métropole, ce groupe de spécialistes intervient sur le territoire en réponse aux demandes de concours du Haut-Commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie pour traiter munitions et engins explosifs découverts de manière fortuite sur le territoire.La récupération, le stockage avant destruction et le transport des artifices de signalisation, fusées de détresse et fumigènes, ne font pas partie des missions dévolues au groupe NEDEX mais, compte tenu de la situation particulière du territoire, la destruction en revanche pourrait êtreétudiée.Des lors, une solution pourrait être trouvée localement.Nombreux sont les acteurs du territoire concernés

par ce dossier. Les capitaineries des ports de plaisance, les Affaires Maritimes, l’Ecole des Métiers de la Mer, les distributeurs ou encore la Chambre de Commerce et d’Industrie, sont autant d’acteurs qui peuvent également contribuer a la recherche d’une solution.Ces organismes pourraient alors se repartir des taches comme l’information aux usagers, la prévention en réfléchissant a une organisation qui va de l’approvisionnement à l’élimination, le stockage et le transport en identifiant ou en mettant en place des structures et des moyens qui répondent aux exigences de securite.

En 2005, pour les seules régions de responsabilité sauvetage des CROSS Corsen et Etel, 127 des 190 alertes par fusées rouges correspondaient à des tirs intempestifs et irraisonnés (soit près de 70 %).En 2010 en Nouvelle-Calédonie, l’utilisation intempestive et irraisonnée de feux rouge ou fusées à parachute est à l’origine d'une douzaine de mobilisations de moyens de secours .

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Le risque :

Pour votre sécurité : ne jamais percuter d'engin dont la limite de validité à expiré !

Les feux a main, les fusées a parachute et les dispositifs flottant fumigènes sont autant d’artifices qui présentent un risque d’incendie a bord des embarcations.De plus, lorsque la date d’utilisation est dépassée et en fonction de la durée du dépassement et surtout de l’état de ces matériels, ceux-ci dans certaines conditions peuvent présenter un risque d’éclatement au-delà du fait qu’ils puissent s’additionner au risque initial d’incendie. Le fait de détenir plus de moyens de signalisation ne procure en aucune facon une capacite supplementaire à signaler une détresse. Il est préférable de disposer du juste nombre de fusées en bon état et conditionnées dans leur emballage d’origine, que de disposer d’un nombre plus important de moyens a la date d’utilisation dépassée. On peu rajouter a cela le fait que les artifices déconditionnés sont autant de risques supplémentaires a la navigation de plaisance, notamment lorsque cette dernière est pratiquée en famille et que des enfants se trouvent a bord et non informes du danger.L’enveloppe peut être endommagée (rouille, exposition aux rayons solaires ultraviolets…) et fragilisée au point de ne plus pouvoir contenir correctement la mise a feu (risque de brulure grave pour l'utilisateur).Le réactif chimique peut avoir été expose a l'humidité ou des-homogénéisé, entrainant un retard.

Les comportements à risque :

Pour la sécurité maritime en général (la vôtre et celle des autres) : ne jamais percuter d'engin sans qu'un besoin de secours ou d'assistance le justifie !

L'utilisation d'engins pyrotechniques a des fins, autresque le signalement d'une détresse (détruire un enginpérimé, fêter une victoire, se distraire…), est uneinfraction pénale de rang délictuel.L'observation d'un tir de fusée parachute correspondà un signal de détresse et déclenche la mise en œuvre

immédiate del'ensemble de lachaine desauvetage en mer.Le MaritimeRescueCoordinationCenter (MRCC)met en œuvre desmoyens derecherchesnautiques etaériens, ainsi quedes patrouillesterrestres sur lelittoral.Dans le cas d'un tir

inconsidéré (ce que le MRCC ne peut évidemmentpas présupposer en cas d'utilisation d'un outil designalement des détresses), ces moyens sontmobilises pour rien. Outre le cout que ces faussesalertes représentent pour la collectivité, elles ontsurtout pour effet de rendre indisponible une partiedes unités de sauvetage pour un événement réel.

En conclusion, de nombreuses questions seposent encore aujourd’hui sur le traitementde ces artifices et fumigènes. Les réponsesqui seront apportées permettrontd’amoindrir le risque qu’un jour un accident,lie à l’utilisation non conforme de l’un oul’autre de ces artifices, ne finisse en drame.Elles permettront également auxPlaisanciers, comme aux professionnels, debénéficier de solutions adaptées. Le débatreste aujourd’hui ouvert, il ne tient qu’auxbonnes volontés de réfléchir sur le sujet.

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La page du secourisme.Par Raphaël

-c’est avec un grand plaisir que je vous annonce que la SNSM Nouvelle Calédonie est autorisée a assurer des formations PSC 1 depuis le 16 mai dernier (arrêté n°36 du 16 mai 2011 du Haut-commissariat de la République).

-courant juillet 2 sessions de recyclage PSE 1 seront proposées par Robert BOSC, je vous communiquerais les dates dés que celles-ci seront connues.

-en vue des Jeux du Pacifique, qui auront lieu du 29 août au 10 septembre nous recensons les secouristes disponibles .C’est pourquoi si vous n’avez pas encore donnez vos disponibilités sur cette période, faites le directement par mail a [email protected] .

Un mois ,un document

Ce mois ci, la fiche bilan :

Pot de départ d'Edmond.

C'est non sans émotion que nous avons souhaite bonvent a notre Edmond a l'occasion d'un pot durantlequel il s'est vu remettre une pagaie de Va'asculptée, accessoire qui lui sera très utile sur lescanaux du marais Poitevin.Nombreux étaient les membres de la station venuspour l'occasion. Le discours élogieux de Gérard,notre président, nous a permis de connaitre un peumieux ce sacre bonhomme qui a œuvré tout au longde sa carrière sur de nombreux bâtiments. Présidentlui même de la S.N.S.M de Nouvelle-Calédoniedurant de nombreuses années, il a donne al'association l'élan qu'on lui connait aujourd'hui.C'est donc au terme de dix années passées sur le territoire commecapitaine du Port Autonome et de trente années de marine,qu'Edmond prend sa retraite et se retire dans les Deux-Sevres.Gageons que celle-ci sera aussi palpitante et pleine d'aventures queces dernières années passées parmis nous.

Encore bon vent Edmond et n'oublies pas, "En suivant le fleuve, onparvient a la mer" (Plaute , 254 avant J.C)

Le portrait du mois.

Raphael a 33 ans , est marié (désolé les filles!!!) et père de deux jeunes enfants,Infirmier depuis 9 ans il a travaille un an et demi en réanimation avant d'arriver il y a sept ans sur le territoire. Apres trois ans dans un service de dialyse il travaille depuis quatre ans dans le service des soins intensifs de l’hôpital Gaston BOURRET avec une spécialité; infirmier hyperbariste.

A la S.N.S.M depuis 2006, il s'est, des son arrivée, attache a deux grands projets,- équiper les trois stations de la Nouvelle-Calédonie et des iles Loyautés en matériels de premiers secours,- oeuvrer pour que la S.N.S.M devienne sur le territoire un centre de formation au secourisme agrée.Ces deux projets sont aujourd'hui aboutis.Lorsqu'il embarque sur la Croix du Sud, Raphael est canotier et plongeur secouriste. Il s'est aussi perfectionne par le biais de la formation interne. Il est aujourd'hui titulaire du permi hauturier, du CRO (Certificat Restreint d’Operateur Radio), du CFBS (Certificat de Formation de Base a laSécurité), du PSE 1 et du BNSSA.