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LA PêCHE FRANçAISE Un secteur qui nourrit et emploie les hommes grâce à sa diversité, sa spécialisation et son étendue géographique

La pêche française

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Page 1: La pêche française

L a p ê c h e f r a n ç a i s e

Un secteur qui nourr i t et emploie les hommes grâce à sa divers i té, sa spécial isat ion et son étendue

géographique

Page 2: La pêche française

Emplois directs

48431

Navires7160

Entreprises 3897

halles à marée 39

La fiLière pêche et Les éLevages marins

en france, c’est :

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La pêChe Française

Page 3: La pêche française

Emplois directs

7160 navires, 18373 emplois* au total dont 15165 pêcheurs embarqués pour 4537 navires répartis sur l’ensemble des côtes françaises métropolitaines, et 3208 pêcheurs embarqués pour 2623 navires dans les Départements d’Outre-Mer (DOM).

150 coopératives maritimes ou filiales de coopératives représentant 1500 emplois et un chiffre d’affaires d’environ 1 milliard d’euros.

1300 pêcheurs à pied professionnels (chiffres 2013 du CNPMEM).

3377 entreprises d’élevages marins (saumon, bar, daurade et bien d’autres poissons élevés en mer), de pisciculture (élevages de poissons d’eau douce en milieu fermé par exemple) et de conchyliculture (élevages de coquillages : huîtres, moules, palourdes, etc.), pour un total de 19497 emplois (11140 emplois ETP) .

306 entreprises de mareyage, 4584 emplois, pour un chiffre d’affaires de 1932 millions d’euros.

265 entreprises de transformation* *, 16184 emplois, pour un chiffre d’affaires de 4862 millions d’euros.

2926 entreprises de poissonnerie de détail (2010), 7475 emplois* et un chiffre d’affaires de 1 135 millions d’euros.

39 halles à marée, réparties sur l’ensemble des côtes françaises métropolitaines, qui en 2013 ont enregistré une vente de 198200 tonnes de poisson par des navires français (valeur : 599 millions d’euros), et 7100 tonnes de poisson par des navires étrangers (valeur : 18 millions d’euros).

Un secteur hautement diversifié de par :Tous les métiers de la pêche :

111 Pêche : chalutiers, fileyeurs, dragueurs, senneurs, ligneurs, palangriers, canneurs, bolincheurs, caseyeurs, tamiseurs de civelle, etc.

111 Pêche à pied : poissons, crustacés, coquillages et algues pêchés à marée basse ou en eau peu profonde sans recours à un navire.

Les lieux de pêche des navires français : l’ensemble des eaux européennes (Atlantique, Manche, Mer du Nord, Méditerranée, Caraïbes, Plateau des Guyanes et Océan Indien), la haute mer et les eaux d’Etats non membres de l’Union européenne (Océan Atlantique, Océan Austral, Océan Indien).

Les milieux où se déroule l’activité de pêche : golfes, estuaires, lagunes, zones côtières, pêche au large.

* emplois = emplois équivalent temps plein - ETP

* * Transformation = activité principale de transformation

sources : Rapport d’avril 2014 de FranceAgriMer

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La pêChe Française

© photo : Institut m

aritime de prévention

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822 navires 10M −12M

150 navires 24M 40M

42 navires 40M +

Dans les DOM  : 2623 navires

fLotte de pêche française : totaL 7160 navires

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2799 navires *−10M

724 navires 12M −24M

La Réunion

Martinique

Guyane

Guadeloupe

Mayotte

* Décompte des navires en France métropolitaine sources : Rapport d’avril 2014 de FranceAgriMer

La pêChe Française

Flotte de pêche, en métropole : 4537 navires

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fLotte de pêche française : totaL 7160 navires

Zones de pêche et principales espèces

9

1

2

3

4

5

67

8

10

2

1. Lieu noir

2. Merlu

3. Merlan

4. Rouget

5. Sole

6. Coquille St Jacques

7. Cabillaud

8. Lotte

9. Langoustine

10. Poulpe

11. Thons

11

11

7

11

Page 6: La pêche française

Une production indispensable :

111 La France est le 4e producteur européen de produits de la pêche et de l’aquaculture représentant à elle seule 11% de l’ensemble de la production annuelle européenne totale.

111 Ceci contribue à nourrir de nombreux habitants en France, en Europe et dans certains pays d’Afrique.

111 Sur la période 2011-2012, ce sont quelques 682000 tonnes de poisson qui ont été vendues par les pêcheries et les élevages marins français pour une valeur de 1749 millions d’euros.

111 La pêche fraîche et congelée représente 60% de la valeur des ventes, la pisciculture et la conchyliculture 40%.

source : Rapport d’avril 2014 de FranceAgriMer

Qui masque une réalité dedépendance croissanteà l’importation :

111 En France chaque habitant consomme une moyenne de 35kg de poisson, coquillages et crustacés chaque année.

111 Au total, les Français et les entreprises de restauration ont dépensé 7041 millions d’euros pour ces produits, frais, réfrigérés, surgelés ou en conserve en 2013.

source : Rapport d’avril 2014 de FranceAgriMer

111 La France, tout comme le reste de l’Europe, doit importer en moyenne 55% des produits de la pêche consommés sur le territoire pour satisfaire la demande domestique.

111 L’UE est le plus grand importateur de produits de la pêche au monde.

source : EU Fish Market 2014 Report

Un secteUr pro -actif face aUx enjeUx aLimentaires,

économiqUes et sociaUx actUeLs

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La pêChe Française

© photo : Institut m

aritime de prévention

Page 7: La pêche française

Un secteUr pro -actif face aUx enjeUx aLimentaires,

économiqUes et sociaUx actUeLs

engagé poUr Une pêche dUrabLe, soUs La bannière desorganisations profession-neLLes

Le CnpMeM : une triple mission

111 représenter les intérêts de tous les professionnels de la pêche et de l’élevage marin,

111 participer activement à l’élaboration et la mise en œuvre de la réglementation relative à la gestion des pêches applicable au secteur, ainsi que la réglementation environnementale, liées aux activités maritimes,

111 encadrer les pêcheries.

Qui fédère l’intégralité des pêcheurs et éleveurs marins français :

111 En France, la profession s’organise tout le long du littoral métropolitain et d’Outre-Mer, autour d’1 comité national (le CNPMEM), de 14 comités régionaux et de 12 comités départementaux ou interdépartementaux. Tous les pêcheurs y adhèrent obligatoirement.

111 Dans un souci de représentativité et de légitimité, chacun de ces comités est composé de l’ensemble des acteurs impliqués dans la pêche : organisations syndicales de chefs d’entreprises de pêche et d’élevage marin, organisations syndicales des salariés/membres d’équipage, organisations de producteurs et coopératives maritimes.

en synergie avec les Organisations de producteurs :

111 Elles assurent la gestion des quotas (soit plus de 80% des quotas français), et des licences de certaines espèces pour les navires de pêche qui y ad-hérent librement.

111 Elles organisent et régulent le marché et la promotion de la production de leurs adhérents.

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© photo : Institut m

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Les professionnels mettent leur connaissance du terrain et leur expertise au service de la bonne gestion de la ressource et de l’équilibre socio-économique du secteur :

111 Pour ces dernières, le CNPMEM et les Comités définissent des règles de gestion ensuite approuvées par les pouvoirs publics et délivrent ainsi plus de 10000 licences de pêche obligatoires, spécifiques à chaque type de navire et/ou de pêche.

111 Un rôle clé des comités régionaux et du CnpMeM dans l’élaboration de la règlementation française des pêcheries opérant dans les eaux côtières, ou s’adressant à des espèces non soumises à des quotas de captures européens.

Un secteUr Largement règLementé :

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La pêChe Française

Page 9: La pêche française

111 Un rôle central des Organisations de producteurs auxquelles les pouvoirs publics français confient la gestion collective de quotas et autorisations de pêche afférentes.

111 Les professionnels eux-mêmes effectuent des contrôles de l’activité de pêche pour assurer la bonne gestion de la ressource, la pérennité du secteur, mais aussi la sensibilisation du grand public. A ce titre, les Comités des pêches emploient des gardes-jurés, notamment pour garantir la durabilité de l’activité de pêche à pied.

111 La gestion collective et l’autocontrôle assurent un respect strict des normes (limitation du nombre de navires et mesures techniques) et des quotas de pêche attribués à la France dans le cadre de la pCp afin de garantir une pêche durable en limitant la capture de certaines espèces (maquereau, hareng, merlan, merlu, lieu noir, lotte, lieu jaune, sole, anchois, langoustine, cabillaud, etc.).

Un secteUr Largement règLementé :

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La pêChe Française©

photo : CN

PMEM

Page 10: La pêche française

www.telecentre-europe.org

Le CnpMeM comprend :

111 Un conseil de 42 membres élus pour 5 ans, avec à sa tête 1 président et 5 vice-présidents en charge de dossiers spécifiques, qui pilote le CNPMEM.

111 Un bureau, composé de 12 autres membres, qui alimente les travaux du conseil et pilote certains dossiers dont il a délégation.

111 26 commissions et groupes de travail thématiques, regroupant des experts sur des questions spécifiques (telles que Mer Celtique ; Manche Ouest ; Aquaculture ; Méditerranée ; etc.). Tous les pêcheurs peuvent y participer via leurs organisations professionnelles.

111 20 personnels permanents.

Les OP en quelques chiffres* :

111 14 Organisations de Producteurs (OP) et associations d’OP de la pêche en France.

111 Regroupant environ 2200 navires en France métropolitaine.

Un secteur engagé pour la bonne gestion et la santé des stocks de poisson :

111 Le CNPMEM et ses membres sont engagés dans de très nombreux partenariats scientifiques visant à améliorer les connaissances sur les espèces et les stocks de poisson, et à mettre en œuvre de nouvelles pratiques de pêche durable.

111 Quelques exemples : Bargip pour le bar, pelgas pour compléter les campagnes scientifiques d’estimation de l’abondance de l’anchois, Langolf pour estimer la biomasse de langoustines du Golfe de Gascogne à l’aide de dispositifs vidéo, raimouest ou raiebeca destinés à la connaissance des populations de raies, Gepeto pour la mise en œuvre de la PCP et la réduction des rejets dans l’Atlantique, pesquad pour les élevages marins, etc.

Le secteur continuera d’être un acteur pleinement associé à la définition des politiquespubliques qui réglementent l’activité de pêche commerciale, au niveau français et européen :

111 Le CNPMEM et ses membres sont pleinement investis dans les dossiers qui ont marqué récemment ou marqueront l’évolution de la PCP, directement ou au travers d’une participation aux travaux des Comités Consultatifs des pêches.

111 Quelques exemples : les négociations du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP), la mise en œuvre de l’obligation de débarquement, l’élaboration des plans de gestion, la mise en œuvre des Aires Marines Protégées dans les eaux françaises, etc.

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organisation de La pêche française :

La pêChe Française

* DPMA, au 1er janvier 2014

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principaLes espèces pêchées par Les navires français (tonnes)

Thons 113800t.

Merlu 32300 t.

hareng 30100t.

Coquille saint-Jacques 28500t.

sardine 27500 t.

Lotte 22790t.

Maquereau 18800t.

Lieu noir 14500 t.

Cabillaud 13200t.

Merlan 9890t.

source : Volume débarqué en tonnes, données 2013 DPMA/BSPA/Sacrois/MEDDE/ICCAT/CTOI ; pour la coquille Saint-Jacques : chiffres de la campagne 2012/2013

organisation de La pêche française :

La pêChe Française

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Coordination et contact :Comité national des pêches maritimes et des élevages

marins (CNPMEM)

134 avenue de Malakoff, 75116 Paris

Tél. : +33 (0)1 72 71 18 00 Fax : +33 (0)1 72 71 18 50

[email protected]

www.facebook.com/CNPMEM

© photo : Les Pêcheurs de B

retagne