La pluie de bleuets - Dossier d'accompagnement

Présente

La pluie de bleuets

Dossier d’accompagnement pour les enseignants

Créations In Vivo 301-140, rue Genest, Ottawa (ON), K1L 7Y9

613.216.8660, [email protected] www.creationsinvivo.com

www.creationsinvivo.com 2222

Sommaire

Introduction……………………………………..………………………………....3

La compagnie…………………………………..…………………………………3

L’équipe du spectacle……………………..……………………………………..4

Le spectacle………..……………………...………………………………………6

Les thèmes abordés……………………………………………………….8

Activités pédagogiques…………………………………………………………9

Exercices à faire en classe………………………………………………10

Outils supplémentaires…...……...………………………………………12

Ateliers offerts avec le spectacle….………………………………………14


Introduction

Il me fait plaisir de vous présenter notre nouvelle création pour enfant: La pluie de bleuets. Ce document sera utile aux enseignants qui désirent présenter et faire des activités par rapport aux éléments de cirque incorporés dans le spectacle. Au cours de ces pages vous découvrirez qui nous sommes, quel est notre spectacle et comment bien préparer vos élèves à vivre l’expérience du théâtre-cirque!

Bonne lecture !

Présentation des Créations In Vivo

Créations In Vivo est un organisme franco-ontarien qui se voue à la création théâtrale incorporant in vivo – naturellement - d’autres arts de la scène tels que le chant et les arts du cirque. La compagnie a réellement pris son envol en 2008 alors que son spectacle C’est arrivé à Sainte-Utopie remportait le prix « coup de foudre » scolaire à contact Ontarois. Le conseil des arts de l’ontario, l’Université d’Ottawa, TFO et la ville d’Ottawa décidaient ensuite d’appuyer la jeune compagnie prometteuse dans ses futurs projets de tournée à travers le pays.

Pour aider à la vitalité de la culture franco-ontarienne, les Créations In Vivo croient qu’il

est important de présenter des œuvres originales basées sur des textes solides et utilisant des médias non conventionnels. Avec La pluie de bleuets, nous voulons offrir une alternative culturelle unique utilisant une variété d’outils scéniques (échasses, acrobatie, chant, musique en direct, interaction avec la foule) qui ravira tous les jeunes, qu’ils se sentent interpellés par l’histoire touchante ou qu’ils soient impressionnés par les performances acrobatiques.

Les jeunes sont bombardés de divertissement haut en couleurs et nous croyons que leur

expérience théâtrale doit être aussi stimulante. Nous croyons également que cette pièce encouragera les jeunes à explorer leur créativité que ce soit dans les arts du cirque, celui de la musique, de la danse ou du théâtre. C’est pourquoi les représentations de La pluie de bleuets seront accompagnées d’ateliers.

Le spectacle La pluie de bleuets a lui aussi remporté le prix « Coup de foudre

scolaire » de Réseau Ontario en plus de permettre à son créateur de remporter le « Prix d’excellence artistique 2009 » remis par Théâtre Action.

Stéphane Guertin Directeur artistique, Créations In Vivo

301-140, rue Genest, Ottawa (ON), K1L 7Y9 613.216.8660, [email protected]

www.creationsinvivo.com


L’équipe du spectacle Co-auteur/ co-metteur en scène/ comédien Stéphane Guertin

Auteur… Stéphane Guertin a déjà écrit quelques textes pour le théâtre (L’Encanteur, La part des femmes) et pour des spectacles de danse avec trame narrative (Coïnsidanse, Transmission,). Sa dernière comédie Tomber du nid est à l’affiche du Théâtre de l’Île cet automne dans une mise en scène d’André Perrier. (voir critique dans le dossier de presse) Comédien On l’a vu à la télévision dans les émissions Sciences Point Com , Annie et ses hommes, Ce soir on improvise et 5 piasses pour bien manger. Sur la scène, il a campé plus d’une dizaine de rôles pour les Théâtre la Catapulte, Théâtre du Trillium, Théâtre Urbain, Théâtre de l’île, Théâtre du Souffleur. Plusieurs l’ont déjà vu aussi avec la troupe d’improvisation Improtéine dont il est membre fondateur. Tout récemment, il remportait le prix « Coup de Foudre » de Contact Ontarois avec son spectacle de conte C’est arrivé à Sainte-Utopie. Co-auteure : Marie-Hélène Dubé Marie-Hélène a complété une formation intensive de cinq mois en écriture / scénarisation télévisuelle à l’Institut National de l’Image et du Son (INIS), à Montréal – un programme qui ne forme que cinq auteurs par année. Sous la tutelle de professionnels de l’industrie, elle y a entre autres exploré les particularités de l’écriture pour le public jeunesse. Auteure pour la télévision et le cinéma, Marie-Hélène a un penchant pour la création de comédies qui incorporent des éléments touchants révélant la vraie nature des personnages. Elle a scénarisé quelques courts métrages qui ont fait la tournée de festivals au Canada, en Autriche, en France et aux États-Unis. De plus, elle est membre de la troupe d’improvisation Improtéine qui présente des spectacles pour les publics adulte, corporatif et scolaire. Elle a également été à la barre du programme Lights, Camera, Action offert dans une maison de jeunes d’Ottawa (Boys & Girls Club). Metteure en scène : Magali Lemèle Magali Lemèle est une comédienne et metteure en scène active dans la région de la capitale nationale, Elle a joué dans plus d'une dizaines de pièces présentés au Théâtre de l'île, Théâtre du Trillium, Théâtre Dérives Urbaines, Théâtre la Catapulte et au CNA. Magali a signé la mise en scène de Couteau, ou sept façons originales de tuer quelqu'un avec... , Libérés sur paroles, Le Problème avec moi (Théâtre du Trillium), Rimbaud-le bateau ivre (CNA), Morceaux d’amour III, Pas de Deux, L'Histoire du Soldat et Les Cents Pas (Théâtre Dérives Urbaines). Elle a également signé la co-mise en scène de Silence en Coulisse (Théâtre du Trillium) qui était en nomination au dernier gala des Masques. Sa dernière mise en scène, Les malheurs de Dumonchôve, est présentée en ce moment même à la Nouvelle Scène. En tant que metteure en scène, Magali se passionne pour la précision du mouvement qui, même sans les mots, sait émouvoir et faire rire. Elle a eu la chance de suivre une formation intensive en mime avec Ominbus ainsi que quelques ateliers avec un chorégraphe espagnol sur la rythmique du corps et la commedia dell'arte.


Comédienne/jongleuse/acrobate/chanteuse : Andrée Rainville Venant tout juste de terminer une spécialisation en théâtre à l’Université d’Ottawa, Andrée Rainville a déjà une franche expérience professionnelle en poche. Depuis plusieurs années, elle anime des soirées chantées, a des contrats privés de cirque et s’est développé un personnage de clown que l’ont peut voir dans différents festivals. Tout récemment, elle était embauchée par la Compagnie La Belle Zanka (Lyon, France) pour interpréter un personnage « haut » en couleur sur des échasses de 1m60 (une hauteur rarement utilisée au Canada) au festival Juste pour Rire 2007. Elle incarne également le flamboyant rôle de Julie/La comptesse dans la distribution de Regarde-moi du Théâtre La Catapulte. Comédienne/jongleuse/chanteuse : Ève Alexandre-Beaulieu Native de Rivière-du-Loup, Ève gradue du Cégep de La Pocatière en Arts et Lettres profil théâtre en 2004. On a pu la voir, la même année, dans le rôle de Mère Courage dans une adaptation de la pièce de Brecht, dans L'Ouvre-boîte de Victor Lanouz ainsi que dans une pièce historique de Romain Dubé intitulée Chiniquy. Finissante du Département de théâtre à l'Université d'Ottawa, Ève a interprété Bernarda dans La Maison de Bernarda Alba; une œuvre de Frederico Garcia Lorca. On a pu la voir au théâtre de l’île dans la comédie musicale Demain matin Montréal m’attend de Michel Tremblay et dans la tournée nationale des Rendez-vous de la Francophonie 2006 avec la pièce Le pont de pierre et la peau d’image de Daniel Danis. L’an dernier, Ève est à nouveau montée sur les planches du théâtre de l’île dans la création de La Soif de l’or de Vincent Bolduc et dans la reprise de PS ton chat est mort de James Kirkwood. Depuis quelques années, elle s’est découvert une passion pour la jonglerie et les arts du cirque. Elle essaie de marier théâtre et cirque chaque fois qu’elle en a l’occasion. Comédienne/acrobate : Elsa Dallaire

Elsa Dallaire a complété un DEC en Arts et lettres, profil théâtre au cégep de La Pocatière. Tributaire d'un Certificat en théâtre de l'Université Laval, à Québec, elle a fait un stage de danse-contact, à Bruxelles, un stage de clown à Bordeaux, a suivis des cours à l'École de Cirque de Québec et a été nominée pour le meilleur rôle de soutien dans la Troupe de théâtre Les Treize de l'Université Laval. Cette année, elle termine un baccalauréat en théâtre à l'Université d'Ottawa. On l'a vu joué dans Jouliks, de Marie-Christine Lê-Huu (La Licorne-programme de maîtrise). C'est d'ailleurs grâce à ce rôle qu'elle s'est attribuée celui de Jeanne dans John de Wajdi Mouawad, un laboratoire de mise en scène par le Théâtre du Trillium. Par la suite, Elsa est partie en tournée pour la compagnie Théâtre Jeunesse en tête, avec un texte de Daniel Danis : Sous un ciel de chamaille. De plus, on l'a également vu au département dans du Ionesco, mise en scène de Philippe Soldevilla ainsi que dans du Jean-Claude Carrières, dans une mise en scène d'Isabelle Belisle. C'est avec plaisir qu'elle entame la tournée de La pluie de bleuets à l'automne prochain.

Musique : MoucheTaBouche Le groupe gatinois est présent sur toutes les scènes du pays depuis 2002. Leur musique tzigane énergique a conquis le cœur des nombreux spectateurs qui les ont vu en spectacle dans les festivals et même sur la grande scène lors de la fête du Canada. En 2004, ils ont lancé leur album éponyme.


La pluie de bleuets 55 minutes, 4 artistes sur scènes, 10 ans et moins Gabrielle, 9 ans, vit dans un petit village où il ne se passe pas grand-chose, sauf vers la fin de l’été où les visiteurs affluent pour le festival du bleuet. Elle rêve de participer aux Olympiques du bleuet, mais elle doit d’abord convaincre ses parents qui, sans l’écouter, l’inscrivent dans les activités des touts petits. Enfant unique, Gabrielle aimerait bien que ses parents – un père maire et une mère extravagante – l’écoutent de temps en temps. Mais leur attention se tourne toujours vers autre chose; surtout dans les jours qui précèdent le festival. Gabrielle s’est donc repliée sur elle-même au point de n’être qu’une ombre à la maison comme à l’école. La différence entre la discrète Gabrielle et sa mère volubile est accentuée par la distance naturelle qui existe entre la petite Gabrielle et son immense mère (sur échasse). Cette dernière, bien que présente à la maison, n’écoute pas vraiment Gabrielle et a plutôt tendance à projeter ses propres aspirations sur sa fille. Elle la couve de cadeaux pour combler tous ses besoins. De son côté, son père petit rond et maladroit, est chroniquement absent. Toujours trop impliqué, il vit dans un monde d’adulte qui ne fait que peu d’espace au jeu et au plaisir.

Lors de ce festival, la grand-mère de Gabrielle débarquera en ville et partagera la chambre de la petite quelques nuits. Cette vieille ratoureuse redonnera confiance à Gabrielle qui réalisera que ses opinions valent la peine d’être partagées et qu’il est important de croire en ses talents. Ce spectacle utilisera la jonglerie, les échasses, les acrobaties, la comédie physique et les jeux de clown pour raconter une histoire drôle et touchante. Ces disciplines viendront servir la trame narrative en ajoutant de l’humour tout en nourrissant l’imaginaire des jeunes spectateurs.

Photo: Bellefeuille Design


Les personnages de La pluie de bleuets Gabrielle 9 ans. Fille unique de Rondolphe et Aspergette. Ses deux parents – tous deux très occupés – ne lui ont jamais consacré beaucoup de temps. C’est une petite fille qui a une grande imagination et qui adore faire du sport. Ses humeurs ont un impact sur la température du village. Si elle est maussade, il pleut. Si son humeur s’améliore, il y a une éclaircie. Ces temps-ci, le soleil ne se pointe jamais bien longtemps puisqu’elle ne réussit pas à faire comprendre à ses parents qu’elle n’est plus une petite fille. Mots clés : Entêtée, créative. Rondolphe Maire du village de Ste-Ritournelle depuis de nombreuses années, il est également l’organisateur du Festival du bleuet. Il prend son rôle très au sérieux et ne délègue jamais. Il est convaincu que son village est le paradis sur Terre. Il aime sa femme Aspergette et sa fille Gabrielle, mais n’est pas à l’aise avec les sentiments. Une bonne blague peut le sortir de toute situation où il aurait à exprimer ses émotions. C’est un amoureux de la musique qui a toujours rêvé d’une carrière à l’opéra. Il s’emporte et s’enthousiasme pour des petites choses. Il aimerait bien passer plus de temps avec Gabrielle mais il a trop de travail et s’absente souvent. Mots clés : Gros, maladroit, passionné. Aspergette Pour Aspergette, le bonheur c’est d’être reconnue et applaudie. Elle est très impliquée dans toutes les activités du village et, depuis des années, elle est la grande gagnante du concours de tartes aux bleuets du festival. Elle est obsédée par sa réputation et son image. Elle est vulnérable face aux commentaires des autres. C’est le seul moment où elle peut être déstabilisée. Bien que présente à la maison, elle n’écoute pas vraiment Gabrielle et a plutôt tendance à projeter ses propres aspirations sur sa fille. Elle la couve de cadeaux… mais Gabrielle n’a pas besoin de cette attention « matérielle ». Mots clés : grande, élégante, compétitive Grand-mère La mère de Rondolfo est très athlétique pour son âge. Elle a voyagé un peu partout et a des histoires à revendre. C’est sans problème qu’elle accepte de partager la chambre de Gabrielle pendant le festival. Mamie joyeuse et généreuse, elle ne manque jamais d’idées et sait comment faire bouger les choses. Elle est une alliée de taille pour Gabrielle. Elle tente d’influencer les trois membres de la famille afin qu’ils communiquent davantage. Mot clés : Pleine de vie, bruyante, ratoureuse. Lazzi Les habitants du village qui sont sans nom et sans visage. Ils utilisent les acrobaties et la jonglerie pour se débrouiller dans des situations de la vie courante.


Les thèmes abordés

L’estime de soi

Gabrielle n’a pas une grande estime d’elle. Ses idées ne sont jamais prises au sérieux par ses parents ce qui a créé chez elle le sentiment de ne pas être importante. Étant enfant unique vivant dans un petit village peu populeux, il n’a pas de référence sur laquelle se baser. Au cours de la pièce, Gabrielle prendra confiance en elle au fur et à mesure qu’elle se rapprochera de sa grand-mère de passage pour quelques jours. Celle-ci s’intéressera aux histoires de Gabrielle. La petite fille s’émancipera alors encouragée par la vieille dame.

La difficulté d’interaction

La gêne et la peur du ridicule contraint plusieurs jeunes et moins jeunes à ne pas oser interagir avec les autres. Gabrielle n’a pas confiance en elle. Il a de la difficulté à s’exprimer clairement aux autres. Elle s’est donc inventée un sanctuaire où elle est la chef. Loin de l’aider, ce sanctuaire la rend d’autant plus inapte à entrer en contact avec le monde extérieur. La présence de la Grand-mère qui viendra partager sa chambre quelques jours l’obligera à ouvrir son sanctuaire à une tierce personne. À partir de ce moment-là, Gabrielle développera ses capacités à bien communiquer clairement ce qu’elle pense et ce qu’elle veut. L’importance de la communication parents-enfants Les parents de Gabrielle sont tous deux très occupés, très influents dans leurs milieux professionnels. Le père est maire du village et la mère est l’adjointe de son mari sur tous les plans. Malheureusement, ils ont tendance à gérer la vie familiale comme ils gèrent les affaires de la municipalité. Gabrielle est donc reléguée à un rôle peu important dans « l’entreprise familiale ». Lors du Festival du bleuet, l’événement le plus important de l’année, un pépin force les parents à écouter leur enfant. Celle-ci apporte une solution toute simple qui n’aurait pu être proposée par quelqu’un d’autre. Les parents reconnaissent alors l’importance de leur enfant. Enfin, une communication d’égal à égal est possible. C’est alors que l’insurmontable – pour Gabrielle – devient simple à obtenir.


Les activités pédagogiques

Le Ministère de l’éducation et les médecins s’entendent pour dire qu’une saine activité sportive aide à l’acquisition de compétence, à la concentration en classe et à la motivation générale de l’élève. Les activités de cirque que nous proposons sont utiles pour l’atteinte d’objectif technique et d’objectif visant l’expression personnelle. Voici quelques éléments de ces objectifs pédagogiques en ce qui a trait à la jonglerie : Objectifs techniques :

- Développer l’utilisation équivalente des deux mains.

- Améliorer la motricité fine manuelle.

- Lancer un objet avec précision dans un temps très court.

- Estimer la trajectoire d’un objet en mouvement et le rattraper.

- Réinvestir les capacités techniques, notamment les figures

apprises, pour enchaîner plusieurs éléments.

- Connaître son schéma corporel.

Objectifs expressifs : - Développer la capacité de création.

- Mener à terme un projet (seul ou à plusieurs) dans le but d’une

production en public.

- Transmettre des émotions à partir d’un média particulier .

Objectifs communs :

- Développer la capacité de concentration.

- Faire constater que le travail fait progresser (la plupart des enfants

sont débutants en jonglage, et s’ils s’entraînent bien ils progressent

rapidement, les progrès sont donc nettement visibles, ce qui est

plus flagrant que dans nombre d’activités).


D’autres éléments du cirque tels que le « main à main » et les « acrobaties » développent également :

- la dextérité manuelle, - la coordination des membres

- la balance des poids

- la compréhension de phénomène physique tel que la loi de l’attraction, la

compréhension de la force physique individuelle, etc. À noter qu’un réchauffement physique adéquat est recommandé avant d’effectuer ces exercices. Activités à faire en classe Exercice 1 L’équilibre Deux par deux. On se place un en face de l’autre. On tient les mains de l’autre solidement. Ensuite, les deux plient leurs genoux lentement.

But : Descendre le plus bas possible tout en gardant l’équilibre, sans tomber. On peut ensuite refaire l’exercice en se tenant par une seule main. Exercice 2 L’équilibre Deux par deux. L’un monte sur les épaules de l’autre et tente de se tenir droit le plus longtemps possible. Celui qui soutient doit garder le dos le plus droit possible. But : Travailler la force dans les bras et les épaules. Trouver son centre d’équilibre.


Exercice 3 Jongler, la base. Seul. Avec une seule balle. En gardant le coude près du corps et en ne bougeant que l’avant bras. On lance la balle pour qu’elle passe devant nos yeux et qu’elle aille atterrir dans l’autre main. Refaire souvent pour arriver à lancer la balle toujours à la même hauteur.

But : Découvrir sa force et savoir la contrôler.

On peut recommencer l’exercice en ajoutant un des niveaux de difficulté suivants : Lancer la balle par-dessus notre épaule. Lancer la balle par en dessous de notre cuisse. Lancer la balle par-dessus un obstacle devant nous. Lancer la balle les yeux fermés et essayer de la rattraper. Lancer la balle plus hautes dans les airs et essayer de la rattraper.

Exercice 4 Jongler à deux balles. Seul. On lance la balle 1 dans la main 1 vers la main 2 comme dans l’exercice précédent. Juste avant que la balle 2 atterrisse dans la main 2, on lance la balle de la main 2 vers la main 1. But : Travailler sa coordination.

Savoir attendre le bon moment pour lancer la deuxième balle. Savoir rester calme et ne pas s’exciter pour lancer la deuxième balle.

NB. Toutes ces étapes doivent commencer de la main droite. Exercice 5 Jongler à trois balles. (pour les plus avancés) Seul. Refaire l’exercice 4. Ajouter que la balle 3 (rouge) doit partir de la main juste avant que la balle 2 (orange) n’y arrive.


Outils supplémentaires

Jongler est un apprentissage qui se fait sur une longue période de temps. Avant de bien jongler à trois balles, la personnes qui y aspire devra travailler d’arrache-pied pendant au moins 2 à 4 mois à raisons de 2 à 3 séances de 20 minutes par semaines. Pour suivre et évaluer les capacités des élèves talentueux, le professeur peut utiliser une grille comme celle-ci.

Grille d’observation de la cascade à 3 balles à destination du maître.

Symétrie A un comportement symétrique N’a pas un comportement symétrique.

Attitude avant de

commencer.

Attend quelques secondes avant de

démarrer, se concentre (regard porté sur

les balles).

Démarre dès qu’il est debout les balles

dans la main (voire un peu avant).

1er lancer.

Lance

correctement la

1ère balle.

Problème de

hauteur.

Problème de

précision.

1er lancer

complètement

manqué.

Posture générale du

corps.

Bon équilibre : corps

droit, bien posté sur ses

jambes.

Bouge les jambes. Tourne le corps, avance

une épaule.

Regard.

Au sommet de la

trajectoire des

balles.

Vers les mains. Suivant les balles. Très variable.

Qualité

des

lancers

Hauteur. Au niveau des yeux. Plus haut que la tête. Plus bas que la tête.

Précision. Arrive dans la

main réceptrice.

Arrive près de la

main réceptrice.

Arrive un peu

n’importe où.

Lancer plus ou

moins vertical.

Par rapport à

la balle

précédente.

Passe en dessous.

Passe devant (plus

loin de l’enfant

que la balle

précédente).

Passe dessus.

Passe un peu

n’importe où,

collisions.

Mouvement

de la main.

Vu de face, main

gauche : sens des

aiguilles d’une

montre, main

droite sens inverse.

Aller-retour d’en

bas à l’extérieur

vers le haut à

l’intérieur.

Part vers l’avant. Irrégulier.


Trajectoire des balles.

Sur un plan

vertical face à

l’enfant.

Partant vers

l’avant.

Partant vers

l’arrière. Désordonnée.

Rythme des lancers.

Rythme régulier

(comme un

métronome).

Rythme régulier

mais avec une

différence entre

droite et gauche.

Rythme totalement

irrégulier.

Lance

simultanément des

deux mains

(syncinésie).

Qualité

des

réceptions.

Réussite

de la

réception.

Rattrape sans

difficulté.

Manque certaines

réceptions, la balle

rebondit sur la

main.

Touche la balle

sans la rattraper.

Ne touche pas la

balle.

Techniqu

e La balle arrive sur les doigts.

La balle arrive dans la paume de la

main.

Zone. Au niveau des côtes. Au niveau de la taille. Au niveau des épaules.

Allure générale.

A l’aise,

mouvements

fluides.

Crispé, mais

relativement fluide.

Mouvements

saccadés, bataille

un peu.

Très désordonné

(part un peu dans

tous les sens).

**Avec l’aimable collaboration de Loïc Lamy, étudiant en pédagogie.

Il y a plusieurs site webs qui décrivent très bien comment jongler avec des animations simples et claires. En voici quelques uns : http://www.multiloisirs.com/jonglerie/juggleanim/index.html http://www.ac-reims.fr/ia08/actualit/eps_2nd/cirque.html http://perso.club-internet.fr/mogador/jongle/accueil.htm. Pour les accrobaties corporels, les dangers de blessures sont trop importants pour se permettre de les essayer sans l’accompagnement de professionnels en la matière. C’est pourquoi, nous vous invitons à communiquer avec nous pour obtenir un atelier accompagnant le spectacle.


Les ateliers offerts avec le spectacle

A) Atelier de jonglerie, 1h, (balles fournies) - Jeu brise glace :

Le groupe se met debout en cercle et on se passe un ballon qui ne peut pas tomber par terre. Refaire l’exercice en bougeant partout dans la pièce. (Exercice de coordination)

- Jonglerie de base

***Voir exercice de jongleries 3,4 et 5 à la page 12. Pour les plus avancés, on peut faire une découverte de d’autres combinaisons a trois balles. Si le temps le permet : apprendre à jouer à deux ( voler les balles d’un partenaire) ***L’atelier se veut une initiation à l’art de la jonglerie. Pour arriver à des résultats concrets, il faudra répéter les exercices de jonglerie avec les élèves intéressés à raison de 2 ou 3 séances de 15 à 20 minutes chaque semaine.

-Découverte d’autre élément de jonglerie ( assiette chinoise, poys, diabolo).

-Petite démonstration de jonglerie par nos artistes avec quilles et diabolo.

B) Atelier d’initiation aux acrobaties, 1h L’atelier début par un réchauffement de 15 minutes visant à réchauffer et étirer les muscles. Ce réchauffement se fait avec de la musique rythmée. Apprendre à tomber.

Souvent la cause de blessure vient de la peur de tomber. Il faut tout d’abord démystifier cette peur en apprenant à tomber sans se créer des douleurs. Plus cet apprentissage est fait à un jeune âge, moins on a de chance de se blesser.

Travail d’équilibre

Seul et à deux, on découvre notre centre de gravité. On découvre également quelle muscle ou quelle partie du corps peut nous sauver en situation de déséquilibre.

Pirouette simple.

Que ce soit la grande roue, les flics flacs ou des roulades latérales, on apprend à bien les exécuter sans se faire mal, avec élégance.

Portée

Les enfants de 5 à 10 ans n’ayant pas développé la musculature pour supporter le poids d’un autre, cette partie de l’atelier leur sert plutôt à découvrir l’effort qui doit être fourni par la personne qui se fait porter.

Documents

La pluie de bleuets - Dossier d'accompagnement