Upload
leonide-bru
View
103
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
La prestation de service unique
Un meilleur financement
pour un meilleur service
PSU
Les objectifs de la COG 2013-2017 en matière de petite enfance
• La poursuite du développement de l’offre d’accueil
• La réduction des inégalités territoriales et sociales
• Le non respect de la PSU (repas, couches, forfaits) est un obstacle à l’accès en crèche pour les familles modestes
• L’harmonisation des règles d’application de la PSU est essentielle pour :
rétablir une équité de traitement entre toutes les familles et tous les gestionnaires
favoriser la mixité sociale et rendre les crèches accessibles à tous
Rappel des objectifs de la PSU
1. Favoriser la mixité sociale et l’accessibilité à tous
2. Mieux répondre à la diversification des besoins des familles
due à la modification des rythmes de travail
3. Accompagner le développement des services multi-accueil
et soutenir les haltes-garderies
4. Améliorer le taux d'occupation des EAJE
5. Améliorer les transitions entre les EAJE et les écoles
maternelles
Les points clés de la PSU
1. Compensation des participations familiales par la Caf
2. Barème national des participations familiales
3. Réservation et tarification à l’heure
4. Paiement de la PSU sur la base des heures facturées
Bilan : les difficultés d’application de la PSU concernant le coût pour les familles et pour les gestionnaires
Les gestionnaires ne prennent pas suffisamment en compte les besoins des familles et ne pratiquent pas assez les réservations horaires (la différence entre la facturation et la présence réelle de l’enfant est passée de 108 % en 2006 à 112,5 % en 2012)
Lorsque les gestionnaires fournissent les repas, ils dépensent 829 €/place en moyenne par an, soit + 6 % du prix de revient. Lorsqu’ils fournissent les couches, ils dépensent 207 €/place en moyenne par an, soit + 1,5 % du prix de revient
La dépense pèse sur la famille lorsque les gestionnaires ne fournissent pas les repas et les couches, soit 54,5 M€ annuels pour les repas et 47 M€ annuels pour les couches
Bilan
2011 2012 Évolution
Forfait ou maximum de congés
38,2 % 35,5 % - 2,7 %
Majorations du barème
37,0 % 36 % - 1,0 %
Non fourniture des repas
20,8 % 20,2 % - 0,6 %
Non fourniture des couches
60,4 % 54 % - 6,4 %
Quelques progrès ont été constatés depuis 2011 mais doivent être poursuivis
• Le système actuel comporte des biais, car :
les gestionnaires qui ne fournissent pas les couches et les repas ont un prix de revient inférieur aux autres
les gestionnaires qui surfacturent reçoivent plus de participations familiales et plus de PSU
• Pour minimiser les coûts et maximiser les recettes, les gestionnaires peuvent avoir la tentation de ne pas être vertueux
Les limites du système actuel
Comparaison de deux cas
Dès lors, il convient de corriger ces effets pervers
Facturation et service offert105 % + couches + repas
120 % ni couches ni repas
Heures réalisées/place 1 506 1 506
Heures facturées/place 1 581 1 807
Taux facturation 105 % 120 %
Prix de revient/place 14 073 13 036
Participations familiales/place 2 372 2 711
PSU/place 4 819 5 507
PF + PSU 7 191 8 218
Taux de financement PF + PSU 51 % 63 %
Les évolutions proposées :
des mesures
d’accompagnement national
PSU
La concertation
Nécessité de trouver un équilibre entre :
les arguments des gestionnaires (budget contraint + demande d’aides financières pour mettre aux normes les locaux)
le positionnement des administrateurs de la Cnaf (équité de traitement entre gestionnaires et souhait d’un système avantageant les gestionnaires fournissant un service plus complet)
les recommandations de la Cour des comptes (équité de traitement entre toutes les familles et réduction du taux de facturation)
l’accompagnement des Caf déjà engagé (plans d’accompagnement personnalisés)
l’enjeu d’homogénéisation de traitement (cadrage national)
Un accompagnement financier soutenu
En 2013 :
- revalorisation du prix plafond accueil collectif (+ 2,2 %)
- alignement du prix plafond accueil familial, parental et micro crèche sur prix plafond accueil collectif (+ 15,96 %)
À partir de 2014 :
- extension de la PSU pour tous les enfants âgés de 4 à moins de 6 ans (meilleur financement et simplification pour les gestionnaires et les Caf)
Les mesures d’accompagnement de la PSU
Au titre de l’investissement
Objectif : créer les conditions matérielles favorables à la bonne application de la PSU
Budget : 178 M€ entre 2014 et 2017
Au titre du fonctionnement
Objectif : mieux financer les structures qui offrent un meilleur service par rapport aux autres (équité de traitement)
Budget : 559 M€ entre 2014 et 2017
Des aides à l’investissement
pour construire une cuisine ou acheter du matériel (3 700 euros par place maximum dans la limite de 80 %des dépenses d’investissement)
pour construire, aménager ou mettre aux normes un local de stockage pour les couches (même montant)
pour acheter des logiciels de gestion ou des badgeuses : meilleur suivi de l’activité et du décompte des heures réalisées(dans la limite de 80 % des dépenses engagées)
À noter : le plan de rénovation des EAJE (Pre) est également mobilisable
Des aides au fonctionnement modulées selon le service rendu
À compter de 2014, les montants de PSU seront modulés en fonction du service rendu
Quatre prix plafonds correspondant à six niveaux de services seront diffusés. Pour le service maximum, le prix plafond sera revalorisé de 5 % par an
Les critères d’appréciation sont :
– la fourniture des repas et des couches
– l’adaptation des contrats d’accueil aux besoins des familles (évaluée par le taux de facturation)
Le critère du taux de facturation
• Définition :
taux de facturation = heures facturées/heures réalisées
• Le taux de facturation moyen étant de 112,5 %, deux seuils (donc trois cas) sont créés :
- taux facturation ≤ 107 % (- 5 % par rapport à la moyenne nationale)
- taux de facturation > 107 % et ≤ 117 %
- taux facturation > 117 % (+ 5 % par rapport à la moyenne nationale)
(PSU + part.fa.)/heu
re 2014
(PSU + part.fa.)/heur
e 2015
(PSU + part.fa.)/heur
e 2016
(PSU + part.fa.)/heur
e 2017taux de facturation <=107 %, couches et repas
4,77 5,02 5,27 5,52
taux de facturation <=107 %, sans couches ou repas
4,69 4,82 4,97 5,12taux de facturation >107 % et <=117 %, couches et repastaux de facturation >107 % et <=117 %, sans couches ou repas
4,59 4,64 4,69 4,73taux de facturation >117 %, couches et repastaux de facturation >117 %, sans couches ou repas
4,55 4,55 4,55 4,55
Le niveau de service est évalué au 31 décembre de chaque année Le tableau donne une visibilité pluriannuelle aux gestionnaires
La trajectoire d’évolutions 2014-2017
Effets financiers
Au bout de 4 ans, la structure qui fournit le meilleur service a le plus de PSU (contrairement à la situation actuelle).
La structure qui ne progresse pas dans l’application des règles de la PSU voit son financement stagner.
Effet de la modulation du prix plafond sur le total PSU + participations familiales
7 100
7 200
7 300
7 400
7 500
7 600
7 700
7 800
7 900
8 000
8 100
8 200
8 300
8 400
8 500
8 600
8 700
8 800
2013 2014 2015 2016 2017
105% couches repas
120% ni couches ni repas
taux facturation 120% ni couches ni repasen 2012, repas et couches à compter de2015 + réduction du taux de facturation de -5%/an
Répartition des EAJE au niveau
national en 2012 Établissements
fournissant pasles repas et les
couches
Établissementsne fournissantpas les repas et les couches
Total
Écart entre heures facturées et présence réelle inférieur ou égal à 107 %
2 205 1 522 3 727
Écart entre heures facturées et présence réelle supérieur à 107% et inférieur ou égal 117 %
2 752 1 988 4 740
Écart entre heures facturées et présence réelle supérieur à 117 %
1 708 1 282 2 990
Total 6 665 4 792 11 457
Évolution des taux de facturation entre 2011 et 2013 dans les Hauts de Seine
Moyenne taux de facturation par commune (92) - 2013
Moyenne taux de facturation par type de gestionnaire (92) - 2013
Financement des équipements et conformité aux règles de la PSU dans les Hauts de Seine
(PSU + part.fa.)/heure
2014
Nombre d’équipements (données 2013)
%
taux de facturation <=107 %, couches et repas
4,77 39 6,8 %
taux de facturation <=107 %, sans couches ou repas
4,69
6 1,1 %
taux de facturation >107 % et <=117 %, couches et repas
173 30,3 %
taux de facturation >107 % et <=117 %, sans couches ou repas 4,59
15 2,6 %
taux de facturation >117 %, couches et repas
307 53,8 %
taux de facturation >117 %, sans couches ou repas
4,55 22 3,9 %
Les autres nouveautés de la
lettre circulaire 2014
PSU
L’extension de la PSU aux enfants âgés de 4 à 6 ans
Une simplification de gestion pour les gestionnaires et pour les Caf
Une seule et même prestation pour l’ensemble de la classe d’âge 0-6 ans
Un meilleur financement des EAJE
L’ouverture sur l’extérieur des crèches de personnel
• Règle en vigueur : 30 % d’ouverture sur l’extérieur avec possibilité pour le CA de diminuer/supprimer cette condition
• Nouveauté LC 2014 : les critères permettant de réduire cette ouverture sont précisés
- éloignement de l’EAJE par rapport aux zones
d’habitation
- réservation de la totalité des places par un/plusieurs employeurs
- taux d’occupation satisfaisant des EAJE de la commune
- refus de la collectivité de financer
La suppression du caractère obligatoire de la mensualisation
• Règle en vigueur : obligation d’appliquer la mensualisation en cas d’accueil régulier
• Nouveauté LC 2014 : les gestionnaires auront le choix d’opter ou non pour la mensualisation. La Caf ne pourra s’y opposer
Frais d’adhésion, cotisations, de dossiers
• Règle en vigueur : frais autorisés pour les associations
dans la limite de 50 € par an et par famille
• Nouveauté LC 2014 : frais possibles quel que soit le statut
du gestionnaire
• Justification : non discrimination. Attention, tout frais au
dessus de 50 € devra être déduit du calcul de la PSU
Conclusion : un meilleur financement pour un meilleur service
• Une démarche d’accompagnement et de progrès
• Un objectif d’harmonisation qualitative au moyen de mesures financières incitatives fortes
Merci de votre attention
PSU