La réduction « Fillon » après€¦ · 24 janvier 2010 La loi de finances rectificatives pour 2009 impose de déduire la majoration des heures d’équivalence du dénominateur

Pégase 3

La réduction « Fillon » après le 1er octobre 2007 Dernière révision le 29/01/2010 http://www.micromegas.fr [email protected]

Pégase 3 – La réduction Fillon 2/26 Cette note d'information n'a aucune valeur contractuelle. Elle est prise en compte sous l’entière responsabilité du destinataire.

Sommaire Principe ...................................................................................................4 Champ d’application ..............................................................................4 Le calcul ..................................................................................................5 Les paramètres du calcul ......................................................................7

Le SMIC .................................................................................................................... 7 La rémunération mensuelle brute ............................................................................. 8 Caisse de congés payés........................................................................................... 8 Rappels de salaires .................................................................................................. 8

Cumul de la réduction Fillon avec les aides........................................9 Justificatif .............................................................................................10 Gel des effectifs modifié par la loi de modernisation de l’économie...............................................................................................................10 Mise en place dans Pégase 3 ..............................................................11

Les paramètres nationaux ...................................................................................... 11 La fiche société ....................................................................................................... 13 Le SMIC mensuel.................................................................................................... 13 Pour le calcul du SMIC mensuel, les heures peuvent être forcées........................ 15 La rémunération brute mensuelle ........................................................................... 16 La rubrique .............................................................................................................. 18 Les bulletins modèles ............................................................................................. 19 Cas particuliers ....................................................................................................... 19 La majoration est applicable au montant mensuel de la réduction. ....................... 20 Entreprise située en Corse ..................................................................................... 20 Récapitulatif des allégements................................................................................. 22

Fillon et heures d’équivalence ............................................................24


Suivi de la notice Juillet 2003 Création de la notice

26 juin 2007 Suite parution du décret 2007-968 du 15 mai 2007 pour les PME d’au plus 19 salariés. Page 19

13 septembre 2007

Des modifications sont prévues au 1er octobre 2007 dans le calcul du coefficient. Les explications de cette notice ne sont valables que pour le calcul de la réduction Fillon jusqu’au 30 septembre 2007.

Page 4

1er octobre 2007 Refonte complète de la notice suite à la modification du calcul de la réduction Fillon au 1er octobre 2007.

-

10 octobre 2007 Précisions sur le calcul du SMIC mensuel suite à la circulaire DSS du 1er octobre 2007. Page 7

15 octobre 2007 Autre solution pour le récapitulatif : imprimer un journal de paie paramétrable regroupant toutes les exonérations.

Page 19

16 octobre 2007 La rubrique de réduction Fillon doit être située avant la rubrique de déduction forfaitaire sur les heures supplémentaires.

Page 15

19 octobre 2007

Rajout d’une 4ème zone dans l’écran de paramétrage des rubriques pour les heures supplémentaires prises en compte dans le calcul du coefficient de la réduction Fillon.

Page 13

16 novembre 2007

Modification apportées dans le paramétrage des rubriques pour le calcul du SMIC mensuel et de la rémunération brute mensuelle suite aux précisions des circulaires ACOSS 2007-122 et 2007-126.

Pages 13 et 14

23 novembre 2007 Précisions sur le calcul effectué par Pégase 3 pour le calcul du SMIC mensuel des salariés au forfait heures ou au forfait jours.

Page 18

4 janvier 2008 Nouveau calcul de la réduction suite à la loi 2007-1786 du 19.12.2007

Pages 8 et 16

15 janvier 2008 Les heures qui servent au calcul du SMIC mensuel, au numérateur du coefficient, peuvent toujours être forcées sur le bulletin.

Page 14

24 septembre 2008

La loi de modernisation de l’économie prévoit une modification du lissage en cas de franchissement du seuil d’un effectif de 19 salariés.

Page 10

24 janvier 2010 La loi de finances rectificatives pour 2009 impose de déduire la majoration des heures d’équivalence du dénominateur

Page 24

29 janvier 2010

Heures d’équivalence : une solution de paramétrage est rajoutée pour les bulletins qui présentent ces heures sur une rubrique distincte.

Page 25


Principe La réduction Fillon est une réduction de cotisations patronales de Sécurité Sociale instaurée le 1er juillet 2003. Depuis cette date, elle a souvent été remaniée. La dernière modification du calcul fait suite à la loi 2007-1223 et rentre en application le 1er octobre 2007.

Code de la Sécurité Sociale – Article L. 241-13 Code de la Sécurité Sociale – Articles D. 241-7 à D. 241-13

Loi 2003-47 du 17 janvier 2003 – Articles 10 à 14 Décret 2003-487 du 12 juin 2003 – Articles 3 à 7

Circulaire DSS/5B questions / réponses du 19 janvier 2004 Lettre circulaire de l’Acoss 2004-39 du 4 février 2004

Lettre circulaire de l’Acoss 2004-155 du 10 novembre 2004 Lettre circulaire de l’Acoss 2005-8 du 11 janvier 2005

Loi 2005-1579 du 19 décembre 2005 – Article 14-l Loi 2006-1666 du 21 décembre 2006 de finances pour 2007

Lettre circulaire ACOSS 2007-68 du 5 avril 2007 Décret 2007-968 du 15 mai 2007 Loi 2007-1223 du 21 août 2007

Décret 2007-1380 du 24 septembre 2007 Circulaire ministérielle DSS/5B/2007/358

Circulaire ACOSS No 2007-122 du 24 octobre 2007 Circulaire ACOSS No 2007-126 du 8 novembre 2007

Loi 2007-1786 du 19 décembre 2007 – Article 12 Loi 200-776 du 4 août 2008 – JO du 5 août 2008

Attention : les mesures décrites dans la présente notice ne sont disponibles dans Pégase 3 qu’à compter de la version 2.55(6) livrable à la mi-novembre 2007.

Champ d’application La réduction s’applique à tous les salariés au titre desquels l’employeur est soumis à l’obligation d’assurance contre le risque de privation d’emploi (Code du travail – Article L 351-4). En bénéficient, les entreprises industrielles, commerciales, artisanales et agricoles, les entreprises du secteur des services, les professions libérales, les offices publics et ministériels, les sociétés civiles, les syndicats professionnels, les associations et organismes de sécurité sociale (sauf ceux ayant le statut d’établissement public). Peuvent également en bénéficier, les employeurs de certains salariés dont l’emploi ouvre droit à l’allocation d’assurance chômage (Code du travail – Article L 351-12) : entreprises nationales, sociétés d’économie mixte où le secteur public détient au moins 30 % du capital social, ainsi que les établissements publics à caractère commercial ou industriel des collectivités territoriales.


Par contre, la réduction n’est pas applicable aux personnes non titulaires d’un contrat de travail, même si elles sont rattachées à un régime de sécurité sociale des salariés (dirigeant sans contrat, …). Ne rentrent pas non plus dans le champ d’application de la réduction, l’Etat, les collectivités territoriales et leurs établissements publics administratifs, scientifiques ou culturels, les chambres de commerce et d’industrie, les chambres des métiers, les chambres d’agriculture, la Poste et les particuliers employeurs. Remarque : les employeurs relevant des régimes spéciaux de sécurité sociale des marins, des mines et des clercs et employés de notaires peuvent bénéficier de la réduction Fillon, mais selon des modalités particulières fixées par décret.

Le calcul La réduction Fillon, se calcule en fonction de la rémunération brute du salarié. Le calcul est effectué chaque mois, indépendamment pour chaque salarié. Aucune régularisation ne doit être calculée, ni en fin d’année, ni d’un mois sur l’autre (pas de régularisation automatique). Elle est égale à la rémunération mensuelle brute versée au salarié multiplié par un coefficient. Celui-ci dépend du SMIC mensuel et de la rémunération mensuelle brute du salarié hors heures supplémentaires et complémentaires. La réduction porte sur les cotisations patronales de Sécurité Sociale : les assurances maladie, maternité, invalidité, décès, vieillesse, les allocations familiales, les accidents du travail et maladies professionnelles. Elle est plafonnée au montant des cotisations patronales de Sécurité Sociale (liste ci-dessus) dues sur la rémunération du salarié au titre de la période d’emploi rémunérée. Depuis le 1er octobre 2007, pour les entreprises de plus de 19 salariés, le coefficient est égal à :

( 0,26 ) x [ ( 1,6 x SMIC mensuel ) – 1 ] 0,6 rémunération mensuelle brute

Ce coefficient est plafonné à 0,260. S’il est supérieur à ce seuil, il est pris en compte pour une valeur égale à 0,260. Attention : par rémunération mensuelle brute (au dénominateur de la formule), on entend la rémunération brute soumise à cotisations hors rémunération des heures supplémentaires et complémentaires (majoration comprise) et hors rémunération des temps de pause, d’habillage et de déshabillage (loi 2007-1786). Par ailleurs, toujours depuis le 1er octobre 2007, pour les entreprises de 1 à 19 salariés, le coefficient est égal à :

( 0,281) x [ ( 1,6 x SMIC mensuel ) – 1 ] 0,6 rémunération mensuelle brute


Ce coefficient est plafonné à 0,281. S’il est supérieur à ce seuil, il est pris en compte pour une valeur égale à 0,281. Attention : par rémunération mensuelle brute (au dénominateur de la formule), on entend la rémunération brute soumise à cotisations hors rémunération des heures supplémentaires et complémentaires (majoration comprise) et hors rémunération des temps de pause, d’habillage et de déshabillage (loi 2007-1786). Le seuil de 19 salariés est à décompter de la manière suivante : - l’effectif est à décompter chaque dernier jour de mois au cours de

l’année civile ; - une moyenne annuelle est établie à la date du 31 décembre de chaque

année. L’entreprise bénéficie du nouveau calcul, appelé également « allégement étendu » ou « réduction Fillon spéciale PME », dès que l’effectif moyen au 31 décembre est au plus égal à 19. L’exonération est appliquée sur toute l’année civile suivante, peu importe la variation de l’effectif au cours de cette année. Dans tous les cas, le coefficient est arrondi à trois décimales, au millième le plus proche (Exemple : pour un résultat de 0,1248, on retient 0,125). Lorsque le coefficient est nul ou négatif, il n’y a pas de réduction. Le montant de la réduction est égal à la rémunération brute soumise à cotisations (heures supplémentaires et complémentaires comprises), multipliée par ce coefficient de calcul. Le montant de la réduction est, quant à lui, arrondi à 2 décimales, au centime d’euro le plus proche. Exemple : Un salarié à temps plein, dans une entreprise de 20 salariés, perçoit une rémunération égale au SMIC (valeur en vigueur en octobre 2007). Rémunération mensuelle brute : 151.67 x 8.44 = 1 280.09 euros Coefficient pour le calcul de la réduction :

( 0,26 ) x [ ( 1,6 x 1 280.09 ) – 1 ] = 0,260 0,6 1280.09

Montant de la réduction : 1280.09 x 0,260 = 332.82 euros


Les paramètres du calcul

Le SMIC Depuis le 1er octobre 2007, la valeur du SMIC à prendre en compte correspond au SMIC mensuel déterminé en multipliant le taux horaire du SMIC en vigueur par la durée légale du travail (151.67 heures) pour les salariés dont la rémunération mensuelle est fixée sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires (ou 1607 heures par an). Ce calcul s’adresse : - aux entreprises dont la durée collective de travail est la durée légale ; - aux salariés travaillant à temps plein et dont la rémunération est

calculée sur cette base. Pour les salariés dont la rémunération mensuelle est calculée sur une base inférieure ou supérieure à la durée légale, le montant du SMIC mensuel sur la base de 151.67 heures, est pondéré par le coefficient :

Durée contractuelle du travail, hors heures supplémentaires et complémentaires Durée légale du travail

Exemples avec un taux horaire du SMIC fixé à 8.44 euros (valeur en vigueur au 1er octobre 2007) : Salarié à temps partiel avec un horaire contractuel de 32 heures par semaine, soit 138.67 heures par mois : Smic mensuel = (151.67 x 8.44) x 32 / 35 = 138.67 x 8.44 = 1 170.37 Salarié rémunéré sur la base d’un salaire d’équivalence de 39 heures par semaine soit 169 heures par mois : Smic mensuel = (151.67 x 8.44) x 39 / 35 = 169 x 8.44 = 1 426.36 Salarié rémunéré sur la base d’une durée conventionnelle inférieure à la durée légale, de 33 heures par semaine, soit 143 heures par mois : Smic mensuel = (151.67 x 8.44) x 33 / 35 = 143 x 8.44 = 1 206.92 Salarié embauché en cours de mois. Le salarié n’effectue que 70 heures lors du premier mois, sur la base de la durée légale du travail appliquée dans son entreprise : Smic mensuel = (151.67 x 8.44) x 70 / 151.67 = 70 x 8.44 = 590.80 Cas particulier : En cas de suspension du contrat de travail (exemple : absence maladie) avec maintien total ou partiel de la rémunération, le montant du Smic mensuel est réduit selon le pourcentage de la rémunération demeuré à la charge de l’employeur et soumis à cotisations. Ce pourcentage est ainsi déterminé : Montant de la rémunération soumise à cotisations / rémunération qui aurait été versée si le contrat de travail avait continué à être exécuté (circulaire DSS/5B/2007/358).


La rémunération mensuelle brute La rémunération mensuelle brute est constituée des gains et rémunérations versés au salarié au cours du mois civil, c'est-à-dire la rémunération mensuelle brute entrant dans l’assiette des cotisations de Sécurité Sociale : salaire de base, avantages en nature soumis à cotisation, primes et gratifications diverses, pourboires, indemnisation des absences, sommes versées lors de la rupture du contrat (Indemnité compensatrice de CP, précarité,…). Echappent à la composition de la rémunération brute mensuelle, les allocations de chômage partiel, les indemnités journalières de Sécurité Sociale (bien les déduire du brut selon le principe de la subrogation), les allocations de préretraite progressive, les remboursements de frais professionnels, les indemnités de rupture exonérées de cotisations, et, depuis le 1er octobre 2007, le montant des heures supplémentaires et complémentaires, majoration comprise, dans la limite de 25 % ou 50 % (voir la notice « Pégase 3 – Heures supp défiscalisées » pour plus d’informations). Depuis le 1er janvier 2008, est déduite également de la rémunération mensuelle brute, la rémunération des temps de pause, d’habillage et de déshabillage versée en application d’une convention ou d’un accord collectif étendu en vigueur au 11 octobre 2007. Comme pour la rémunération des heures supplémentaires, la rémunération de ces temps ne sera plus prise en compte pour le calcul du coefficient, mais restera prise en compte pour le calcul de la réduction elle-même. Attention : si l’employeur applique une déduction forfaitaire spécifique pour frais professionnels (un abattement), il faut prendre en considération le brut abattu, c'est-à-dire le brut après déduction de cet abattement, en tenant compte, le cas échéant, du minimum SMIC.

Caisse de congés payés Pour les salariés dont les indemnités de congés payés sont versées par les caisses de congés payés (BTP, Spectacle,…), le montant mensuel de la réduction est majoré de 10 %. Lorsque le salarié prend des congés, la réduction est calculée en tenant compte de la rémunération correspondant à la période travaillée, à l’exclusion des sommes versées par la caisse des congés payés. La réduction n’est pas applicable aux cotisations dues par les caisses de congés payés sur les indemnités qu’elles versent aux salariés.

Rappels de salaires Les rappels de salaire versés en cours d’exécution du contrat de travail doivent être rattachés au mois de la paye avec laquelle ils sont versés ou, lorsqu’ils sont versés entre deux payes, ajoutés à la paye suivante. Ils sont


pris en compte pour le calcul de la réduction du mois où ils sont versés, peu importe les périodes d’emploi auxquelles il se rapporte. Un rappel de salaire versé après la cessation du contrat de travail est rattaché à la dernière paye ; il faut donc recalculer le montant de la réduction pour ce mois. Les rappels de salaire ordonnés par décision de justice, sont rattachés aux périodes d’emploi auxquelles ils se rapportent, comme pour le calcul des cotisations. Il faut donc recalculer le montant de la réduction pour les mois concernés. Et ainsi, ces rappels peuvent éventuellement annuler l’effet de la réduction Fillon sur le mois en cause.

Cumul de la réduction Fillon avec les aides En principe, la réduction de cotisations Fillon n’est cumulable avec aucune autre exonération totale ou partielle de cotisations patronales ou l’application de taux spécifiques d’assiettes ou de montants forfaitaires de cotisations. Par exception, certains cumuls sont admis : La réduction Fillon est cumulable avec les réductions salariale et patronale sur les heures supplémentaires instaurées par la loi TEPA No 2007-1223. La réduction Fillon est cumulable également, avec certains dispositifs qui se traduisent non pas par une exonération, mais par une aide directe comme le contrat jeune en entreprise et le contrat initiative emploi pour ceux conclus depuis le 1er janvier 2002, le contrat de professionnalisation lorsqu’il n’ouvre pas droit à une exonération, le CI-RMA tel que réformé par la loi de cohésion sociale. La réduction de cotisations Fillon peut se cumuler également avec la réduction forfaitaire repas dans le secteur des hôtels, cafés et restaurants. Dans ce dernier cas, les allégements cumulables doivent être appliqués dans l’ordre suivant : réduction forfaitaire des avantages en nature repas des HCR puis réduction Fillon. La réduction Fillon, éventuellement cumulée avec d’autres allégements, est limitée au montant des cotisations patronales de Sécurité Sociale restant dues. Il n’y a pas de report possible sur le mois suivant ou sur un autre salarié de l’établissement. La réduction Fillon ne peut s’appliquer pour : - les contrats d’avenir ; - les contrats d’accompagnement dans l’emploi ; - les contrats de professionnalisation ayant déjà une exonération de

cotisations spécifique … La réduction Fillon n’est pas cumulable avec l’application de taux spécifiques de cotisations (comme pour les artistes), d’assiettes forfaitaires (comme pour les apprentis, les formateurs occasionnels, animateurs de centres de vacances ou les sportifs) ou de montants forfaitaires de cotisations. L’administration admet simplement que la réduction est cumulable avec l’application de taux réduits pour les VRP multicartes, les professions médicales à employeurs multiples et les journalistes.


Justificatif Le bénéfice de la réduction n’est soumis à aucune formalité préalable. L’employeur doit toutefois établir et tenir à disposition de l’inspecteur de recouvrement, un document justificatif du montant des réductions qu’il a appliquées. Ce document peut, le cas échéant, être établi sur un support dématérialisé. Il doit être rempli par établissement et par mois civil. Il indique : - le nombre de salariés ouvrant droit à la réduction ; - le montant total des réductions appliquées. Puis, pour chacun des salariés concernés, ce document doit également mentionner : - son identité ; - la rémunération brute mensuelle versée, soumise à cotisations ; - le nombre d’heures rémunérées, le cas échéant reconstitué dans le cas

de suspension du contrat de travail avec maintien total ou partiel de salaire ou de salariés non rémunérés sur le mois en fonction d’un horaire de travail ;

- le coefficient issu de l’application de la formule de calcul ; - et enfin, le montant des réductions appliquées.

Gel des effectifs modifié par la loi de modernisation de l’économie

La loi de modernisation de l’économie (2008-776 du 4 août 2008) atténue, à titre provisoire et expérimental, les impacts financiers résultant du franchissement de certains seuils d’effectifs. Le nouveau dispositif prend effet pour les franchissements de seuils constatés en 2008, 2009 et 2010. La formule du calcul du coefficient est différente si l’entreprise a au plus, 19 salariés : le montant de la réduction est majoré pour ces entreprises. Coefficient Fillon majoré des entreprises d’au plus 19 salariés :

( 0,281) x [ ( 1,6 x SMIC mensuel ) – 1 ] 0,6 rémunération mensuelle brute

Coefficient Fillon classique des entreprises de plus de 19 salariés :

( 0,26 ) x [ ( 1,6 x SMIC mensuel ) – 1 ] 0,6 rémunération mensuelle brute

Calcul de l’effectif : il est apprécié au 31 décembre de chaque année (moyenne mensuelle calculée sur l’année civile écoulée) et prend effet sur le calcul du coefficient Fillon à compter du 1er janvier de l’année suivante (le lendemain). Franchissement du seuil de 19 salariés : Régime déjà en place avant la loi : aucun dispositif de lissage n’existait jusqu’à présent. Dispositif expérimental apporté par la loi : Année 1 après franchissement du seuil : le coefficient majoré est conservé Année 2 après franchissement du seuil : le coefficient majoré est conservé


Année 3 après franchissement du seuil : le coefficient majoré est conservé Année 4 après franchissement du seuil : adoption du coefficient classique Remarque : concerne uniquement les employeurs qui atteignent ou dépassent ce seuil pour la première fois. Prochainement dans Pégase 3 Un traitement est à l’étude actuellement dans Pégase 3 afin de modifier le mécanisme de lissage pour le franchissement du seuil des 19 salariés. Nous vous tiendrons informés de la mise à disposition de cette mise à jour par voie de message électronique (vérifiez votre inscription à l’envoi automatique des infos express sur le site privé www.micromegas.fr).

Mise en place dans Pégase 3 Attention : le paramétrage commenté ci-après n’est disponible dans Pégase 3 qu’à compter de la version 2.55(1), livrable à la mi-octobre 2007. Les paramétrages à mettre en place dans le logiciel Pégase 3, concernent : - les paramètres nationaux - les établissements - les rubriques - les bulletins modèles

Les paramètres nationaux Dans le menu Fichier | Paramètres nationaux page Loi Fillon. L’écran présente les deux formules de calcul : celle des entreprises de 19 salariés et moins et celle des entreprises de plus de 19 salariés.


Dans le cadre supérieur, renseignez la formule des entreprises d’au plus 19 salariés :

( 28.100% ) x [ ( 1.60 x SMIC mensuel ) – 1 ] 0.60 Rémunération brute hors HS et TP

Et dans le cadre situé juste au-dessous, préciser la formule des entreprises de plus de 19 salariés :

( 26.000% ) x [ ( 1.60 x SMIC mensuel ) – 1 ] 0.60 Rémunération brute hors HS et TP

L’une des composantes de ces formules est le Smic mensuel. Pour obtenir son calcul automatique, il est nécessaire de préciser le SMIC horaire dans les paramètres nationaux, au niveau de la page Smic. Ces paramètres servent au calcul de la réduction Fillon effectué grâce à la formule de calcul ALFIL (ou éventuellement ALFIP, ces deux formules effectuant rigoureusement le même calcul). Remarque : La formule ALFIP permet de renseigner un taux de proratisation, nécessaire pour certains secteurs d’activité, comme les marins ou les clercs de notaire. Mais elle peut être utilisée dans tous les cas.


La fiche société Pour le choix de la formule de calcul, il est nécessaire de préciser pour chaque société, si celle-ci comptait plus ou moins de 19 salariés au 31 décembre de l’année précédente, en fonction de la moyenne, au cours de l’année civile, des effectifs déterminés chaque mois. Rappel : cet effectif est apprécié tous établissements confondus. Accès : dans le menu Gestion | Sociétés | Page infos Juridiques.

Remarque : pour les sociétés créées en cours d’année, après le 31 décembre N-1, il s’agit de l’effectif à la date de création.

Le SMIC mensuel Depuis le 1er octobre 2007, au numérateur de la formule de calcul du coefficient Fillon, il faut retenir le SMIC mensuel appliqué à l’horaire légal, soit 151.67 heures. Ce SMIC est ensuite pondéré (voir explications à la page 7 de la présente notice). Le SMIC mensuel se calcule automatiquement dans Pégase 3 en multipliant le taux horaire du SMIC en vigueur, par l’horaire contractuel du salarié (afin de tenir cas des salariés à temps partiel et des horaires d’équivalence). Quelques rappels : - Le taux horaire du SMIC est renseigné dans les paramètres nationaux,

au niveau de la page SMIC :


Pour le calcul du SMIC mensuel du bulletin, ce taux horaire du SMIC est multiplié par le nombre d’heures qui figure dans la base de toutes les rubriques d’heures présentes sur le bulletin de paie SAUF les rubriques dont le numéro aura été précisé dans l’écran de paramétrage des rubriques d’heures supplémentaires, sur la ligne : Heures ignorées pour calcul SMIC Fillon. Accès : Fichier | Tables diverses | Paramétrage des rubriques, puis, dans le menu de gauche, sélectionner Associations Brut | Heures.


Attention : dans l’écran ci-dessus, les numéros proposés sont des exemples. Renseignez ici les numéros utilisés dans votre propre plan de paie. Pour le calcul du SMIC mensuel, les heures peuvent être forcées C’est le cas notamment lorsque le salarié bénéficie d’un préavis de 3 mois non effectué. Les heures du mois en cours et les heures des 3 mois de préavis (soit 4 fois 151.67 heures) sont saisies dans la base d’une rubrique de commentaire dont le numéro doit être renseigné dans le paramétrage des rubriques. Il en est de même également, pour les VRP rémunérés au trimestre, pour lesquels le SMIC se calcule pour 3 mois, soit 455.00 heures. Exemple : Soit la rubrique 4001 (formule INFOS) par exemple, dans laquelle les heures seront forcées en base lors de la préparation du bulletin. Il est possible de préciser que cette rubrique ne doit pas être imprimée sur le bulletin, dans la page Options. Le numéro 4001 est donné ici à titre d’exemple. Vous pouvez utiliser un autre numéro en fonction de vos propres disponibilités.

Dans l’écran de paramétrage des rubriques, indiquer cette rubrique 4001 dans la première zone de l’écran intitulée « Rubriques d’heures pour le calcul de l’allégement Fillon » (accès au menu dans : Fichiers | Tables diverses | Paramétrage des rubriques | Divers | Allégement Fillon).


Lorsque la rubrique 4001 sera présente sur le bulletin, avec un nombre d’heures en base, ce dernier sera pris en compte en toute priorité pour le calcul du SMIC mensuel. Dans le cas contraire, le logiciel récupère les heures du bulletin.

La rémunération brute mensuelle Depuis le 1er octobre 2007, la rémunération brute à prendre en compte dans le calcul du coefficient, au niveau du dénominateur, s’entend hors rémunération des heures supplémentaires et complémentaires, majoration comprise. Attention : la circulaire ACOSS 2007-126 précise à la page 16 que toutes les heures supplémentaires et complémentaires doivent être déduites, « qu’elles bénéficient ou non des dispositifs de réduction de cotisations salariales et de déduction forfaitaire de cotisations patronales ». De plus, lorsque la convention collective impose un taux de majoration supérieur aux taux légaux de 125 et 150 %, seules les heures supplémentaires majorées dans la limite de 125 et 150 % doivent être déduites. Le reliquat supérieur ne doit pas être déduit (voir question 13 de la FAQ de la notice sur les heures défiscalisées, pour plus de précisions). Pour exclure le montant de la rémunération brute des heures supplémentaires et complémentaires, Pégase 3 utilise le paramétrage des heures supplémentaires défiscalisées. Sont déduits de la rémunération brute mensuelle les montants des rubriques dont le numéro aura été précisé sur la ligne « Heures déduites pour calcul dénominateur Fillon ». Accès : Fichier | Tables diverses | Paramétrage des rubriques, puis, dans le menu de gauche, sélectionner Associations Brut | Heures.


Attention : dans l’écran ci-dessus, les numéros proposés sont des exemples. Renseignez ici les numéros utilisés dans votre propre plan de paie. Nouveau à compter du 1er janvier 2008 : Désormais, la rémunération des temps de pause, d’habillage et de déshabillage versée en application d’une convention ou d’un accord collectif étendu en vigueur au 11 octobre 2007 doit elle aussi, venir en déduction de la rémunération brute mensuelle au dénominateur du coefficient Fillon. Aussi, lorsque vous avez des rubriques de rémunération de temps de pause, de temps d’habillage ou de temps de déshabillage, vous devez rajouter ces rubriques dans cette zone « Heures déduites pour calcul dénominateur Fillon » de cet écran. Remarque : Le montant brut de toutes les rubriques renseignées dans la dernière zone de l’écran « Heures déduites pour calcul dénominateur Fillon » est retranché de la rémunération mensuelle brute. Le résultat obtenu est ensuite, le cas échéant, abattu du pourcentage d’abattement pour frais professionnels.


La rubrique Depuis le 1er juillet 2005, une seule rubrique est nécessaire afin d’effectuer le calcul de la réduction Fillon. Cette rubrique, dont le code rubrique correspond en général au numéro 6052, est rattachée au code DUCS 671 (le code DUCS 670 ne doit plus être utilisé depuis le 1er juillet 2005). Ce code doit être renseigné dans la page DUCS de la rubrique. Remarque : Le positionnement de cette rubrique est très important. Le code 6052 est conseillé car il est situé après toutes les rubriques de cotisations de Sécurité Sociale. En effet, le calcul de la réduction vérifie que le montant obtenu ne soit pas supérieur au cumul des montants patronaux de ces rubriques de Sécurité Sociale. Placée avant, la rubrique de la réduction Fillon ne serait plus fiable. Par contre, la rubrique de réduction Fillon doit être située impérativement avant la rubrique de réduction patronale des heures supplémentaires, suite aux incidences de la loi TEPA No 2007-1223. Description de la rubrique Page identité Code rubrique 6052 (ce code est un exemple, vous pouvez

en choisir un autre en fonction de vos disponibilités)

Formule ALFIL ou ALFIP Libellé Réduction Fillon Date de validité 01/07/2003


Page calcul Organisme de cotisation lié à la rubrique : URSSA pour l’Urssaf Page DUCS Code DUCS : 671 Assiette de cotisation : Sans Colonne d’impression : Réduction patronale

Le code DUCS est commun à la région Moselle – Alsace et au reste du territoire français. Dans les deux cas, il n’y a aucune assiette (sélectionner « Sans ») et la réduction doit figurer sur les DUCS, au niveau de la colonne « Réduction patronale ».

Les bulletins modèles Vérifier que cette rubrique soit bien insérée dans les bulletins modèles des salariés ou catégories de salariés concernés.

Cas particuliers Application de la majoration de 10 % pour « caisse de congés payés » L’option doit être sélectionnée sur chaque salarié, au niveau de la page Salaire : cocher la case intitulée « Caisse de CP particulière ». Ce paramétrage s’effectue salarié par salarié.


La majoration est applicable au montant mensuel de la réduction. Entreprise située en Corse Le décret n’étant pas encore paru, la zone prévue pour le montant de cette majoration se situe dans le menu Fichier | Paramètres nationaux | Page Fillon | Zone « Majoration pour les entreprises situées en Corse ». Elle est donc temporairement renseignée à zéro. Entreprise du domaine maritime Nous vous invitons à consulter les notices intitulées : « Pégase 3 – Loi Fillon – Secteur de la marine » et « Pégase 3 – Loi Fillon – Secteur maritime – Complément ». Clercs et employés de notaire Nous vous invitons à consulter la notice intitulée : « Pégase 3 – Loi Fillon – Clercs et notaires ». Représentants, VRP rémunérés au trimestre Nous vous invitons à consulter la notice intitulée : « Pégase 3 – Loi Fillon – VRP au trimestre ». Attention : cette notice est en cours de révision actuellement.


Salariés bénéficiant d’une convention de forfait annuel Certains salariés peuvent bénéficier d’une convention de forfait annuel en heures ou en jours. Pour le calcul du SMIC mensuel situé au numérateur de la formule du coefficient Fillon, Pégase 3 effectue les calculs suivants : - Pour les forfaits HEURES : Le SMIC mensuel est proratisé si le nombre

d’heures prévu par la convention de forfait est inférieur à 1 607 heures (Guide Permanent No 130). Le logiciel récupère l’horaire annuel contractuel du salarié. Cet horaire est renseigné dans sa fiche (page Salaire). Le SMIC mensuel est ensuite, proratisé de la façon suivante (si et seulement si l’horaire annuel est inférieur à 1 607 heures) :

SMIC mensuel sur 151h67 x Horaire annuel / 1 607 Dans le cas où le forfait annuel est supérieur à 1 607 heures, le SMIC mensuel n’est pas proratisé (fonctionnalité disponible à compter de la version 2.55(7)). Le SMIC mensuel ainsi reconstitué et ensuite proratisé en trentième au cas où le salarié serait embauché ou sorti en cours de mois. Exemple : Une convention annuelle de forfait en heures prévoit 1 480 heures de travail. Le salaire mensuel est de 1 750.00 euros. La société compte plus de 19 salariés. Avant le 1er octobre 2007 : Nombre d’heures reconstitué = 1480 / 45.7 x 52 / 12 = 140.34 heures Coef = (0.260/0.6)x((1.6x 8.44 x 140.34 / 1750) – 1) = 0.036 Réduction = 1750 x 0.036 = 63.00 euros Après le 1er octobre 2007 : SMIC mensuel = 151.67 x 8.44 x 1480 / 1607 = 1178.93 euros Coef = (0.260/0.6)x((1.6x 1178.93 / 1750) – 1) = 0.034 Réduction = 1750 x 0.034 = 59.50 euros

- Pour les forfaits JOURS : Le SMIC mensuel est proratisé si le nombre

de jours prévu par la convention de forfait est inférieur à 218 jours (Guide Permanent No 130). Le logiciel récupère le nombre de jours annuels contractuel du salarié. Ce nombre de jours est renseigné dans sa fiche (page Salaire). Le SMIC mensuel est ensuite, proratisé de la façon suivante (si et seulement si le nombre de jours annuels du forfait est inférieur à 218 jours) :

SMIC mensuel sur 151h67 x Nombre de jours du forfait / 218 Dans le cas où le forfait annuel est supérieur à 218 jours, le SMIC mensuel n’est pas proratisé (fonctionnalité disponible à compter de la version 2.55(7)). Le SMIC mensuel ainsi reconstitué et ensuite proratisé en trentième au cas où le salarié serait embauché ou sorti en cours de mois.


Récapitulatif des allégements L’employeur est tenu d’éditer un état justificatif par établissement et par mois civil, à des fins de contrôles. Afin d’obtenir cet état justificatif, veuillez vous rendre dans le menu Etats | Récapitulatif des allégements. Aucun paramétrage préalable n’est nécessaire. Pégase 3 sélectionne les rubriques à déclarer dans ce récapitulatif, sur leur code formule. Sont prises en compte uniquement les rubriques de formules ALFIL et ALFIP.

Nouveau depuis la version 2.55(1) : la colonne « Brut soumis » affiche le brut abattu tenant compte, le cas échéant, du minimum SMIC. Attention : assurez-vous d’utiliser le bon état pour sortir votre récapitulatif : dans l’onglet Paramètres de l’état, sous onglet Généraux, zone nom de l’état : renseignez « RecapAllegement2003 » comme sur la copie d’écran suivante :


Nouveau depuis la loi TEPA : Alternative : Il est possible également d’imprimer un état récapitulatif des allégements dans le journal de paie paramétrable. Cette option permet d’obtenir, dans un même tableau, la réduction Fillon, l’allégement avantage en nature repas des HCR et les différentes exonérations liées aux heures supplémentaires et complémentaires. Pour imprimer ce document à partir de Pégase 3, sélectionner au menu général : Etat | Journal de paie paramétrable | Journal de paie. Dans la partie supérieure de l’écran (cadre « Liste des états »), sélectionner dans la liste déroulante : « Journal paramétrable – Exonération des heures supplémentaires ».


L’état est déjà paramétré par défaut. Il ne nécessite aucune modification particulière. Vous pouvez l’imprimer tel quel. Pour plus de précisions, nous vous invitons à consulter la notice sur les heures supplémentaires défiscalisées. Vous trouverez à la fin de cette notice, toutes les explications nécessaires et le descriptif de ce journal de paie paramétrable un peu particulier.

Fillon et heures d’équivalence La loi de finances rectificatives pour 2009, No 2009-1674 du 30 décembre 2009, article 115, apporte une précision concernant le calcul du coefficient de la réduction Fillon, dans les secteurs bénéficiant d'un horaire d'équivalence, comme dans le transport routier, par exemple : Lorsqu'un taux de majoration est appliqué à la rémunération des heures d'équivalence en application d'une convention ou d'un accord collectif, cette seule majoration, mais dans la limite de 25 %, doit être déduite de la rémunération brute mensuelle qui figure au dénominateur de la formule du calcul du coefficient Fillon. En revanche, cette majoration doit bien être comprise dans le montant de la rémunération brute soumise qui, multipliée au coefficient, permet de déterminer le montant définitif de la réduction Fillon tel qu’il apparaît sur le bulletin. Dans Pégase, pour la majoration des heures d’équivalence, on avait le choix entre plusieurs possibilités de présentation du bulletin (voir ci-dessous). En fonction de la présentation déjà en place dans votre plan de paie, un paramétrage différent est à prévoir :


Solution 1 : la rubrique de salaire de base mensuelle affiche en base, non seulement les 151.67 heures légales mais également les heures d’équivalence, soit une base globale de 169, 184, voire 186.33 heures selon les cas. Selon cette présentation, une rubrique distincte de celle-ci, permet de présenter sur le bulletin, la seule majoration de 25 % des heures d’équivalence. Il suffit alors, de préciser le numéro de cette rubrique de majoration, sur la ligne "Heures déduites pour calcul dénominateur Fillon" accessible au menu par : Fichier | Tables diverses | Paramétrage des rubriques | Associations brut | Heures et jours.

Solution 2 : Autre présentation possible du bulletin : la rubrique de salaire de base affiche en base uniquement l’horaire légal (151.67 heures). Une seconde rubrique, distincte de la première, permet de présenter la globalité des heures d’équivalence, avec, cette fois-ci, un taux global de majoration de 125 % (et non seulement 25 % comme dans la solution 1). Dans cette solution 2, il vous faut impérativement « dédoubler » cette rubrique d’heures d’équivalence, dans deux rubriques différentes : - Conserver l’ancienne rubrique d’heures d’équivalence, mais rectifier le

taux de majoration : remplacer 125 par 100 ; - Créer une seconde rubrique d’heures d’équivalence, de formule PRIME

cette fois-ci, avec : • En base : BASE(xxxx)

Dans cette formule, remplacez xxxx par le numéro de la première rubrique d’heures d’équivalence.

• En taux salarial : TXSAL(xxxx)*0.25 Idem : remplacez xxxx par le numéro de la première rubrique d’heures d’équivalence.


- Enfin, comme pour la solution 1, renseigner la nouvelle rubrique d’heures d’équivalence majorée à 25 % que vous venez de créer, dans la zone « Heures déduites pour calcul dénominateur Fillon" accessible au menu par : Fichier | Tables diverses | Paramétrage des rubriques | Associations brut | Heures et jours.

Documents

La réduction « Fillon » après€¦ · 24 janvier 2010 La loi de finances rectificatives pour 2009 impose de déduire la majoration des heures d’équivalence du dénominateur