23
Partie 2 : I-historique de relation entre le Maroc et l'Afrique 1. Union du Maghreb Arabe : 2. Le Maroc et L’Egypte 3. Le Maroc et l’Afrique subsaharienne Groupe : BENDADA SOFYA BELQASMI SABRINE EL-ABBADI IKRAME MALHAOUI ISSAM Sources : Organisation générale de l’information (Egypte), http://www.sis.gov.eg Royaume du Maroc, ministère des affaires étrangères et de la coopération, http://www.diplomatie.ma République Tunisienne, Ministère des Affaires Étrangères, http://www.diplomatie.gov.tn

La Relation Maroc Afrique

Embed Size (px)

DESCRIPTION

la relation maroc afrique

Citation preview

Page 1: La Relation Maroc Afrique

Partie 2 :

I-historique de relation entre le Maroc et l'Afrique 

1. Union du Maghreb Arabe : 2. Le Maroc et L’Egypte3. Le Maroc et l’Afrique subsaharienne

Groupe   :

BENDADA SOFYA

BELQASMI SABRINE

EL-ABBADI IKRAME

MALHAOUI ISSAM

Sources   :

Organisation générale de l’information (Egypte), http://www.sis.gov.eg 

Royaume du Maroc, ministère des affaires étrangères et de la coopération, http://www.diplomatie.ma

République Tunisienne, Ministère des Affaires Étrangères, http://www.diplomatie.gov.tn

Page 2: La Relation Maroc Afrique

Introduction

Le Maroc est le seul pays du Maghreb a avoir eu des relations multiséculaires avec l'Afrique noire en raison des routes caravanières qui partaient du Maroc pour rejoindre l'Afrique noire. Ce contact avec ces pays s'est poursuivi jusqu'à l'époque contemporaine.Ces contacts ont été non seulement économiques mais aussi intellectuels et artistiques. En effet, c'est par ces routes caravanières de l'ouest africain que l'islam a pénétré dans les régions sahéliennes d'Afrique noire, notamment à travers les zaouias marocaines (influence tidjane dont l'origine remonte à Si Ahmed Tidjani qui a créé un ordre à Fez en 1765).La Maroc a donc de tous temps été tourné vers l'Afrique noire et le Sahara dans ces confins de l'ouest africain, loin de séparer les hommes les rapprochent. Berbères et Noirs possèdent les mêmes caractéristiques civilisationnelles : « placer la collectivité au-dessus de l'individu et offrir un champ propice au développement de l'idéal religieux musulman ».

Depuis son indépendance, la politique marocaine est basée sur la recherche de sa grandeur passée : retrouver les frontières d'un grand Maroc. Pays africain, le Maroc a du couler sa politique dans le moule de l'O.U.A., non sans difficultés, en raison des principes de cette organisation qui fait du maintien des frontières héritées de la colonisation le credo de toute politique étrangère. 

I) Union du Maghreb Arabe   :

L’édification d’un espace maghrébin a toujours été une priorité de la politique étrangère du Royaume du Maroc. Les grands rendez-vous de ce processus se sont déroulés au Maroc. Cela a débuté par la création, en 1948, du Comité pour la Libération du Maghreb autour de résistants marocains, algériens et tunisiens, puis à Tanger, en 1958, par la Conférence des Partis Politiques Maghrébins. Ce processus de quatre décennies, marqué par d’importants efforts diplomatiques et politiques, a été couronné par la signature du Traité de Marrakech, en 1989, instituant la création de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) et déclenchant l’institutionnalisation de la coopération intermaghrébine. C’est un événement historique qui restera gravé dans la mémoire des peuples maghrébins.

Le Maroc est guidé dans cette perspective d’union par une réelle volonté de contribuer, aux côtés de ses partenaires maghrébins, à reconstruire l'unité arabe, en amorçant l'assainissement des relations maghrébines, et en s'engageant dans une nouvelle ère plus tournée vers l’avenir. Bien que l’état des relations politiques intermaghrébines ne répond pas aux aspirations des peuples maghrébins, le Maroc demeure convaincu que le dialogue, la concertation et l’entente constitue la voie idoine pour résoudre les conflits et les différends qui sévissent dans la région. A cet égard, le Maroc a lancé, durant ces dernières années plusieurs initiatives afin d’instaurer la confiance, renforcer les relations avec les voisins et relancer le processus de l’intégration maghrébine. Depuis la signature du Traité de Marrakech, les pays membres de l’UMA, ont conclu 37 Accords et Conventions destinés à renforcer la coopération maghrébine dans de nombreux secteurs en vue d’arriver à une plus grande cohésion politique et à une meilleure intégration économique.

Les contraintes imposées par la conjoncture économique (crise financière internationale, tendance actuelle de formation de blocs économiques, approche des échéances de la mise en place d’une zone de libre-échange euro-méditerranéenne), imposent aux pays de l’UMA de s'atteler à la construction d’une économie maghrébine intégrée. Dans cette perspective, le parachèvement des structures de l'UMA telles qu'elles sont prévues par le Traité constitutif doit être poursuivi.

Page 3: La Relation Maroc Afrique

Les Sommets de l'UMA

- Sommet de Tunis les 21-23 janvier 1990,

- Sommet d’Alger les 21-23 juillet 1990,

- Sommet de Ras Lanouf (Libye) les 10-11 mars 1991,

- Sommet de Casablanca (Maroc) les 15-16 septembre 1991,

- Sommet de Nouakchott les 10-11 novembre 1992,

- Sommet de Tunis les 2-3 avril 1994.

a. Les relations Maroc-Algérie :

Le Royaume du Maroc et La République Algérienne Démocratique et Populaire ont établi leurs relations diplomatiques le 1er octobre 1962.

En dépit des liens historiques, culturels et sociaux, les relations entre le Royaume du Maroc et la République Algérienne demeurent en deçà des aspirations des deux pays voisins.

Les deux parties disposent d’un mécanisme de coopération dans le cadre de la commission mixte présidée par les Ministres des affaires étrangères des deux pays. Elle s’est tenue pour la première fois, en mai 1988 à Alger. La deuxième session a eu lieu en janvier 1990 à Alger, et la troisième, en novembre 1990 à Rabat.

Malgré les positions hostiles de l’Algérie sur de la question du Sahara marocain, le Maroc ne cesse d’exprimer sa volonté d’établir des relations normales avec son voisin de l’est, et appelle à l’ouverture des frontières terrestres et la relance de la coopération bilatérale, en vue de contribuer à l’édification d’un Maghreb Arabe Uni, basé sur la complémentarité et l’intégration économique, et qui permettrait de développer une coopération fructueuse entre l’espace arabe, africain et euro-méditerranéen.

La visite de Sa Majesté le Roi Mohamed VI en Algérie en mars 2005, pour prendre part aux travaux du Sommet arabe, a constitué un événement majeur dans les relations maroco-algériennes de ces dernières années.

Relations Économiques

Les relations commerciales entre le Maroc et l’Algérie ont connu une bonne croissance au cours les dernières années.

-Les principaux produits exportés : produits fabriqués, produits semi fabriqués, médicaments, plomb, produits alimentaires.

- Les principaux produits importés: Gaz, carburant, produits chimiques et fioul.

Coopération culturelle, scientifique et technique

Page 4: La Relation Maroc Afrique

La coopération culturelle et scientifique entre le Maroc et l’Algérie se limite à la participation aux manifestations culturelles et artistiques organisées dans les deux pays. Le Maroc participe régulièrement à la foire internationale d’Alger.

L’année 2007 a été marquée par la participation du Maroc aux manifestations de « Algérie, capitale de la culture arabe ». Sa contribution à cette événement s’est illustrée par l’organisation d’une semaine artistique et culturelle marocaine.

Cadre Juridique

Les relations maroco-algériennes sont régies par plus de cent accords et arrangements, dont les plus importants :

b. Les relations Maroc-tunisie:

Les relations officielles entre la Tunisie et le Maroc remontent au tout début de l’Indépendance des deux pays. Dès 1956, une représentation diplomatique tunisienne a été ouverte au Maroc. Il a été ensuite procédé à la signature, le 30 mars 1957, d’un Traité de fraternité et de solidarité entre les deux pays. Les relations bilatérales se sont développées davantage après le 11 juin 1980, date de la création de la Grande commission mixte chargée d’encadrer la coopération tuniso-marocaine.

les relations tuniso-marocaines ont connu une mutation qualitative grâce à la volonté politique qui anime les dirigeants des deux pays de hisser ces relations aux plus hauts niveaux et de faire en sorte qu’elles répondent aux aspirations des deux peuples frères à la prospérité et au progrès.

Les mécanismes de la coopération bilatérale se sont multipliés (commission de concertation politique, commission de suivi et de coordination, mécanisme conjoint de hautes compétences, commissions sectorielles). Le rythme des visites et des concertations entre les deux pays a, lui aussi, gagné en densité, qu’il s’agisse des visites présidentielles ou au niveau ministériel. De leur côté, les relations économiques se sont renforcées par la signature d’un accord portant création d’une zone de libre échange (mars 1999) qui a contribué à élargir et à enrichir les domaines de coopération.

Relations économiques

Les relations économiques bilatérales sont régies par un cadre juridique portant sur la promotion des investissements et la consolidation du partenariat entre les eux pays, notamment la convention de la libre-échange conclue à Rabat le 16/03/1999, la convention d’Agadir (Maroc, Tunisie, Jordanie, Egypte) conclue le 25/02/2004 et entrée en vigueur le 27/03/2007.

Page 5: La Relation Maroc Afrique

- Principaux produits exportés : Biens d’équipements, produits semi confectionnés, produits pharmaceutiques, produits alimentaires, charpentes métalliques, pâte à papier.

- Principaux produits importés : produits chimiques (carbonate de calcium et hydrogène de calcium), réservoirs et fûts en fonte, fer ou acier, dattes, produits pharmaceutiques, coton, produits en plastique, verres et ouvrages en verre, produits de pneumatique.

Cadre Juridique

- Convention entre me Comité National de l'Artisanat de Tunis et la lchambre de l'Artisanat de Casa

- Convention cadre dans le domaine Foncier

- Accord de coopération dans le domaine de la reconnaissance des certificats d'authenticité

- Accord de Coopération entre la radio et la télévision dans les deux pays

- Accord de Coopération dans le domaine de la Recherche scientifique et Technologique

- Accord de Coopération dans le domaine de la Compétitivité

- Programme de exécutif dans le domaine de l'information

- Programme exécutif dans le domaine social

- Programme Exécutif dans le domaine du tourisme

- Mémorandum d'Entente dans le domaine Minier

- Programme exécutif dans le domaine de l'Education

- Programme Exécutif dans le domaine Culturel

- Programme Exécutif dans le domaine de la femme et la Famille

- Accord de coopération dans le domaine des Postes.

- Convention de Jumelage entre la chambre du Commerce de Tunis et la Chambre de Commerce de Fes

Boulmen

c. Les relations Maroc-libye:

Le Royaume du Maroc et l'Etat de la Libye ont établi leurs relations diplomatiques en 1958.

Le Royaume du Maroc s’est rangé aux cotés du peuple libyen dès les premiers signes de son émancipation et a appuyé ses efforts pour l’édification d’un Etat moderne respectueux de l’Etat de droit et des libertés fondamentales universelles. Cette position reflète la compréhension des exigences légitimes du peuple libyen à la démocratie, la liberté et le progrès sans toucher à l’unité, la souveraineté, la sécurité et la stabilité de la Libye.

Le Maroc s’engage d’une manière efficace et active aux efforts internationaux visant à trouver une solution à la crise libyenne et à soutenir les revendications du peuple libyen vers un avenir meilleur fondé sur l'équité, la justice, la démocratie et l'Etat de droit.

Le Royaume du Maroc considère « la nouvelle Libye » après la révolution du 17.02.2011 un partenaire fondamental dans l’édification du Maghreb et la réalisation de l’ambition des peuples maghrébins a l'intégration et le développement.

Page 6: La Relation Maroc Afrique

Le Maroc oeuvre pour le renforcement de la coordination et la consultation avec la Libye dans le sens :

· D’adopter une approche unifiée de l'action maghrébine commune, en vue d’activer les institutions et les structures de l'Union du Maghreb arabe.

· De coordonner les positons des deux pays dans des différents instances régionales et internationales.

Le cadre juridique :

Le Royaume du Maroc et l'Etat de la Libye sont liés par plusieurs mécanismes de coopération dont la haute commission mixte maroco-libyenne est la plus importante.

Cette commission a tenu huit sessions depuis sa création, la plus récente a eu lieu à Rabat le 22 et 23 octobre 2009 sous la présidence des deux premiers ministres.

Le cadre juridique régissant les relations de coopération bilatérale comprend plus de 100 conventions et protocoles couvrant plusieurs domaines de coopérations économiques, techniques, culturelles et sociales.

La coopération maroco-libyenne est réglementée par des commissions sectorielle comme :

Commission d’échange commercial, Commission de finance et d’investissements, Commission de la coopération douanière, Commission des ressources humaines, Commission de la sécurité sociale, la Commission mixte de la main- d'œuvre, la Commission pour la coopération de la jeunesse et du sport, la Commission sécuritaire, la Commission mixte des habousses et des affaires islamiques.

Le Maroc vise la mise en place d’un partenariat prometteur avec l'Etat libyenne basé sur le soutien de la Libye pour construire une économie moderne en l’accompagnant dans les secteurs ou le Maroc a un savoir faire et ce à travers des projets communs d’investissement et la mise en place d’un conseil mixte des Hommes d’affaires.

Les échanges commerciaux :

Le volume des échanges commerciaux entre Le Maroc et la Libye reste trop faible, à travers l’histoire, par rapport au potentiel des deux pays.

- Principaux produits exportés : produits alimentaires, parfums, matériaux à base de métal, produits destinés à la transformation industrielle, textile et l'habillement, etc.…

- Principaux produits importés: Engrais, fer, plomb, produits plastiques, gaz, carburant, huiles et graisses industrielles.

Page 7: La Relation Maroc Afrique

d. Les relations Maroc-Mauritanie:

Le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie ont établi leurs relations diplomatiques en 1970.

Le Royaume du Maroc et la République islamique de la Mauritanie sont liés par des relations fraternelles distinguées établies sur des bases solides de respect mutuel et un sincère désir d'une coopération fructueuse et constructive.

Les relations politiques maroco-mauritaniennes connaissent depuis 1970 un développement significatif et continu dans divers domaines et à tous les niveaux. Elles ont connu un saut qualitatif, notamment avec les visites effectuées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en Mauritanie en septembre 2001, juin 2003 et mars 2005. Du côté mauritanien, plusieurs responsables de haut niveau ont effectué des visites au Maroc pour discuter avec leurs homologues Marocains des questions bilatérales et d’intérêt commun.

La Haute Commission Mixte Maroc-mauritanienne a été créée en 2000. La dernière session s’est tenue au mois d’avril 2006 à Rabat, et a abouti à la signature d’un nombre important de conventions, accords et protocoles.

Mécanismes de coopération :

Les relations maroco-mauritaniennes sont organisées dans un cadre juridique riche et complet, comprenant près d'une centaine de textes, entre Convention, protocole, protocole d'entente et programme exécutif, visant divers secteurs économiques, sociales, culturels et techniques, ce qui a donné lieu à de dizaines de commissions sectorielles et des groupes de travail spécialisés communs en relation avec ces domaines.

La commission mixte maroco-mauritanienne, présidée par les deux Chefs du gouvernement, se trouve à la tête des mécanismes de coopération entre les deux pays. Cette Commission, créée en 2000, a tenu six séances à ce jour, la dernière  en avril 2006, à Rabat.

  Relations commerciales :

Les échanges commerciaux entre les deux pays sont régis par l'accord commercial, signé à Nouakchott en 1986. Le cadre juridique de la coopération économique et commerciale entre les deux pays comprend également un certain nombre de textes juridiques, y compris un accord sur la création d’une commission d’hommes d'affaires maroco-mauritanienne, et le Mémorandum d'entente sur la création d’une zone de libre-échange, signés tous les deux en 2000.

 En dépit des moyens fournis par le cadre juridique régissant les relations commerciales entre les deux pays et les qualifications et les opportunités dont ils disposent, Le volume global des échanges commerciaux demeure en deçà des potentialités des deux pays 

- Les principaux produits exportés : produits semi fabriqués, divers produits alimentaires, fils et câbles électriques.

- Les principaux produits importés : divers produits alimentaires, et certains produits en métal.

Coopération culturelle, scientifique et technique :

Page 8: La Relation Maroc Afrique

L’éducation et la formation demeurent les deux principaux axes de la coopération bilatérale entre le Maroc et la Mauritanie. En effet, depuis les années soixante-dix, le Maroc met, annuellement, à la disposition de la partie mauritanienne des bourses d’études aux profits des étudiants et stagiaires.

Concernant la coopération technique, les deux parties oeuvrent inlassablement pour ouvrir de nouvelles perspectives de coopération, de partenariat et de complémentarité, notamment dans les domaines suivants : agriculture, industrie, travaux publics, énergie, pêche et nouvelles technologies.

De même, de nombreux cadres mauritaniens  bénéficient de sessions de formation et de stages dans les différents instituts marocains spécialisés. Des échanges de visites et d’expériences, ainsi que  l’instauration de  partenariat entre les institutions des deux pays figurent au titre de cette coopération.

Cadre juridique

Les relations maroco- mauritaniennes sont régies par plus de 80 accords, et dont les plus importants sont:

II) L’Egypte et Le Maroc :

Le Royaume du Maroc et La République Arabe d’Egypte ont établi leurs relations diplomatiques en 1956.

Les relations entre le Maroc et l’Egypte sont marquées par l’entente et la convergence des positions vis-à-vis des questions régionales et internationales. Ces relations se sont renforcées, ces dix dernières années, par l’échange de visites entre les dirigeants des deux pays, notamment les visites de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en Egypte, en 2000, en 2003 et en 2004 pour présider, du côté marocain, les travaux de la Haute commission mixte maroco-égyptienne. Le Président égyptien, Hosni Moubarak, a visité le Maroc en octobre 2002 et en mai 2006, à l’occasion de la tenue de la 6ème session de la Haute commission mixte. Dans le

Page 9: La Relation Maroc Afrique

cadre du renforcement des relations bilatérales, plusieurs hauts responsables des deux pays ont effectués des visites, de part et d’autre, pour participer aux travaux des commissions sectorielles.

Relations économiques et commerciales

Les échanges commerciaux entre les deux pays dépassent 3 Milliards de dirhams et sont encadrés par des accords de coopération, notamment l’accord d’Agadir pour la création d’une zone de libre-échange, signé en février 2004.

-Les principaux produits exportés: produits agro-alimentaires, conserve de poisson, pâte à papier etc.

-Les principaux produits importés: Produits agro-alimentaires, barres de fer, Gaz, produits en plastiques etc.

Les deux parties ont pris des dispositions visant la levée des barrières douanières sur les exportations de voitures, selon les dispositions de l’Accord d’Agadir.

La coopération dans le domaine culturel

L’échange des étudiants représente la part la plus importante dans le domaine de la coopération culturelle entre les deux pays. Dans ce cadre, plusieurs dizaines d’étudiants marocains poursuivent leurs études dans les Universités égyptiennes. De même, plusieurs étudiants égyptiens sont inscrits dans les établissements universitaires marocains.

Les villes de Casablanca et Rabat ont abrité, en janvier 2007, les « Journées culturelles égyptiennes ».

La coopération dans le domaine culturel se manifeste également à travers l’échange de visites et la participation aux manifestations culturelles et artistiques organisées dans les deux pays.

Cadre juridique

Parmi les accords les plus importants qui régissent les relations entre les deux pays, on peut citer :

Page 10: La Relation Maroc Afrique

III- Le Maroc et l’Afrique subsaharienne

Depuis plus d’une dizaine d’années, le Maroc s’est tourné vers le Grand Sud qui est devenu un véritable relais de croissance pour ses PME/PMI et une bouffée d’oxygène pour ses vaisseaux amiraux (RAM, Attijari, Maroc Télécoms, OCP). Un repli stratégique du Royaume qui conforte à bien des égards, cette vision de  Feu Hassan II  qui dans son style, disait que le Maroc est à l’image d’un arbre dont les racines sont en Afrique  et les branches, en Europe. Ce qui épouse  également et parfaitement, une fable bien sénégalaise qui enseigne que ‘’quand le guerrier recule dans un champ de bataille, ce n’est point une fuite, mais une prise d’élan pour mieux sauter sur sa cible’’…Nous essayons dans cet axe de bien refléter la relation Maroc/Afrique Subsaharienne, et de présenter comment le Maroc à intégrer dans le marché africain et bien précisément dans l’ouest d’Afrique, dit autrement, nous procédons de présenter les relations commerciales, l’échanges bilatéraux, et les diverses coopérations Maroc-africaines…

a. un cadre relationnel ambitieux

La coopération économique et commerciale bilatérale a toujours constitué un levier d’action important de la stratégie du Maroc à l’égard de l’Afrique subsaharienne. Le Maroc a développé dès les années 60, au lendemain de l’indépendance d’un grand nombre de pays africains, un important maillage d’accords de coopération bilatéraux avec ces pays, via la formulation d’un cadre réglementaire approprié.Ces accords visent tout autant à renforcer et à consolider les parts de marché acquises, qu’à diversifier l’éventail des échanges extérieurs.De plus, des commissions interétatiques mixtes ont été créées ou réactivées, notamment lors des visites Royales en Afrique. Associant de plus en plus le secteur privé, la densité des efforts fournis au niveau officiel devrait permettre de faire de l’Afrique une zone d’accueil importante pour les investisseurs marocains.Par ailleurs, plusieurs actions ont été menées pour promouvoir les relations économiques et commerciales avec les partenaires africains telles la participation à des foires internationales et des salons d’affaires, l’organisation de missions de prospections, et enfin la réalisation d’études de certains marchés africains par des bureaux de conseils nationaux au profit des hommes d’affaires marocains.

Conventions commerciales et tarifaires liant le Maroc à ses partenaires africains

Page 11: La Relation Maroc Afrique

Source : Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération – Royaume du Maroc

Durant les tournées Royales dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, une multitude de conventions ont été signées, des projets inaugurés, dans lesquels le Maroc a pris part, soit par son expertise soit par des apports de fonds. A l’issue de ces visites, le Maroc a signé, avec ces pays, des conventions dont les plus importantes sont celles portant sur le principe du non-double imposition et l’encouragement et la protection des investissements.De plus, d’autres conventions spécifiques à certains secteurs porteurs ont été conclues. Il s’agit en l’occurrence des conventions dans les domaines de la marine marchande, le secteur minier, le génie civil, le logement, l’eau et la formation.L’intérêt du Maroc pour les pays d’Afrique s’est concrétisé par l’adoption d’une stratégie envers les pays les moins avancés (PMA) du Continent. En effet, lors de la conférence du Caire du sommet Europe-Afrique en 2000, le Maroc a procédé à l’annulation de la dette des pays africains les moins avancés, tout en exonérant totalement leurs produits des droits de douane à l’entrée du marché marocain1.

b. Les relations commerciales du Maroc avec les pays de l’Afrique subsaharienne

1 Il y a lieu de signaler la coopération maroco-africaine dans les domaines de la formation universitaire. L’Agence marocaine de coopération internationale offre presque 2000 bourses pour des étudiants africains de troisième cycle ou dans les grandes écoles.

Page 12: La Relation Maroc Afrique

Dans un contexte international marqué par une dynamique particulière des échanges commerciaux internationaux, les échanges commerciaux du Maroc avec les pays africains restent marqués par les mêmes limites que celles qui caractérisent les relations commerciales entre les pays du Sud.Sur la période s’étalant de 1990 à 2004, le montant global des échanges commerciaux du Maroc avec l’Afrique sub-saharienne s’est élevé, en moyenne annuelle, à près de 360 millions de dollars, soit seulement 2,1% de la valeur totale des échanges extérieurs du Maroc.Par ailleurs, les échanges commerciaux de notre pays avec ses partenaires africains sont restés longtemps déficitaires avec un solde négatif évalué, en moyenne annuelle, à 81 millions de dollars, durant la 1990-2003. Cependant, le Maroc a dégagé un léger excédent de sa balance commerciale avec les pays de l’Afrique subsaharienne en 2003 et 2004, respectivement de 14 millions de dollars et 97 millions de dollarsL’évolution du commerce bilatéral du Maroc avec ses partenaires africains est par ailleurs contrastée. En effet, trois phases majeures peuvent être dégagées :

o La première phase s’étale de 1990 à 1993, où les échanges commerciaux entre les deux parties ne dépassaient guère 260 millions de dollars en moyenne annuelle.

o La seconde période, allant de 1994 à 1998, a été caractérisée par une nette amélioration de la valeur des échanges commerciaux entre le Maroc et ses partenaires de l’Afrique subsaharienne, durant laquelle le commerce bilatéral a totalisé 408 millions de dollars, en moyenne annuelle. Cette performance s’explique par le rebond des importations de produits énergétiques en provenance de ces pays, notamment du Nigeria et du Gabon.

o La troisième phase, allant de 1999 à 2004, a vu le commerce bilatéral baisser légèrement à 383 millions de dollars en moyenne annuelle. Ce repli est essentiellement imputable à la baisse des importations pétrolières, au moment où les exportations marocaines vers les partenaires africains ont enregistré une amélioration sensible, évoluant à un niveau légèrement supérieur à celui des importations en provenance de ces pays en 2003 et 2004.

Page 13: La Relation Maroc Afrique

En dehors de l’Afrique du Sud, les principaux fournisseurs africains du Maroc sont le Gabon et la Côte d’Ivoire, tandis que nos principaux marchés à l’export sont le Sénégal, le Nigeria et la Côte d’Ivoire.Le Maroc se positionne relativement mieux sur les marchés subsahariens que d’autres pays de l’Afrique du Nord, notamment l’Egypte et la Tunisie. Durant la période 1990-2003, les échanges de ces derniers avec les pays de l‘Afrique subsaharienne n’ont pas dépassé 243 millions de dollars pour l’Egypte et 96 millions de dollars pour la Tunisie.Par ailleurs, la structure des échanges reflète celle des avantages comparatifs traditionnels des deux parties. La décomposition des exportations marocaines par produits fait ressortir le poids important des produits agroalimentaires, chimiques, textiles et mécaniques qui ont représenté, en moyenne annuelle entre 1999 et 2003, respectivement 45%, 18%, 15% et 7% du total des exportations marocaines vers cette région.Malgré l’existence de plusieurs accords commerciaux entre le Maroc et ces pays, le manque d’information au sujet du cadre préférentiel du commerce avec les pays partenaires africains constitue un handicap majeur à la réalisation des objectifs attendus d’un tel dispositif de coopération. Ce déficit informationnel ne se limite pas au manque de diffusion des opportunités et des facilités qu’offre ce cadre aux opérateurs économiques, en fait, ces derniers sont quasiment absents dans l’ensemble du processus de préparation et de négociation des accords.

c. Existence d’un potentiel appréciable d’échanges bilatéraux

La progression soutenue des échanges entre les Maroc et ses partenaires africains constatée notamment durant la période 1994-1998 laisse suggérer qu’un potentiel de développement non négligeable du commerce bilatéral entre les deux partenaires existe.

Page 14: La Relation Maroc Afrique

C’est ce dont témoigne la référence à l’indicateur d’intensité bilatérale1 qui se situe à un niveau relativement faible par rapport à ce qui est celui observé au niveau des autres zones en développement.

Globalement, l’examen de l’intensité des échanges bilatéraux du Maroc avec les pays africains sur les périodes considérées permet de ressortir les principales remarques suivantes :

o Le commerce bilatéral entre le Maroc et les pays d’Afrique subsaharienne demeure faible par rapport à son potentiel. L’indicateur d’intensité bilatérale permet de relever que le commerce entre les deux partenaires se situe à un niveau inférieur à ce que laisse supposer les opportunités commerciales qui existent entre eux. Ce potentiel pourrait néanmoins être concrétisé à travers une plus grande dynamisation du cadre de coopération avec ces pays.

o Les exportations des deux partenaires demeurent polarisées sur des produits pour lesquels la demande mondiale est peu dynamique. Les échanges bilatéraux sont relativement complémentaires. Ils correspondent en fait à la réalisation des potentialités offertes par les spécialisations productives actuelles des deux parties.

o L’intensité bilatérale des échanges du Maroc avec les partenaires africains met en exergue la nécessité de résorber les contraintes structurelles, institutionnelles, politiques et logistiques, qui pèsent sur l’expansion des relations commerciale avec ces pays et ce, dans un souci d’élargissement de la géographie des échanges extérieurs de notre pays et de diversification des débouchés à l’export.

o Nonobstant les limitations décrites précédemment, un potentiel de relèvement du volume des échanges bilatéraux existe. Le secteur des services constitue à cet égard une des opportunités essentielles à même de concrétiser ce potentiel. Les services sont en effet le secteur du commerce mondial qui a connu l’expansion la plus rapide depuis vingt ans, et ils représentent un produit intermédiaire essentiel tout au long du processus de production.

Ainsi, en admettant que les obstacles entravant le développement du commerce bilatéral soient atténués, voire levés, l’accroissement de

Page 15: La Relation Maroc Afrique

l’intensité bilatérale des échanges entre le Maroc et les pays africains à un niveau comparable à celui observé dans certains pays du Sud, notamment entre le Brésil et les pays d’Amérique latine, occasionnerait, toutes choses égales par ailleurs, un gain d’échange substantiel entre les deux partenaires.Le supplément de commerce, qui en découle, permettrait de porter le commerce bilatéral à près de 800 millions de dollars. Ce niveau théorique des échanges serait profitable à l’économie nationale dans la mesure où il compenserait des pertes de parts de marché éventuelles où interviendrait comme moyen d’approvisionnement à un coût compétitif.

d. La coopération triangulaire : processus de relance des relations

Durant les années 80, les pays d'Afrique subsaharienne ont connu une nette détérioration de leur situation économique. Le PIB par habitant de l'ensemble de la région a fortement baissé, sa part dans les échanges mondiaux a diminué de moitié en l’espace de 20 ans, ses importations de céréales ont triplé, tandis que sa dette extérieure totale a été multipliée par plus de vingt.Le modèle d'industrialisation étatique2 s’est avéré d’une portée limitée, tandis que les nouvelles politiques industrielles mises en œuvre à la fin des années 80, largement fondées sur l'ouverture au marché mondial, ont eu un impact négatif sur les tissus industriels nationaux. En dehors de certaines branches protégées, l'industrie a tendance à régresser au profit des importations.De plus, les politiques agricoles mises en œuvre se sont révélées inefficaces et même parfois contreproductives. La croissance de la production demeure insuffisante pour répondre à la progression des besoins alimentaires, tandis que la compétitivité de l'Afrique subsaharienne s'est érodée face à la montée en puissance de la concurrence extérieure exercée par les producteurs du Sud-est asiatique en particulier. Ce constat a conduit la communauté internationale à engager de multiples programmes de réhabilitation économique et institutionnelle destinés à atténuer la marginalisation dont pâtissent plusieurs pays du continent africain.La question de modernisation des infrastructures a constitué l'axe majeur du NEPAD( Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique). Considéré comme un vecteur essentiel de la croissance économique, le développement des infrastructures est une condition nécessaire pour combler du moins l'écart qui existe entre l'Afrique subsaharienne et les pays émergents et en développement.L'ensemble des besoins exprimés par le NEPAD s’avère ambitieux mais suscite une interrogation quant à leur financement. Le programme

Page 16: La Relation Maroc Afrique

d'action reconnaît que face à l’insuffisance des aides et à la faiblesse de financement local, l'amélioration des infrastructures en Afrique devrait être relancée par des financements étrangers.Dans ces conditions, le Maroc pourrait jouer un rôle important en s’associant à la stratégie de coopération triangulaire, qui consiste à canaliser les fonds d’aide internationaux pour financer des projets d’infrastructure en Afrique et d’en confier la maîtrise d’œuvre à les prestataires de services marocains, notamment les bureaux d’études, les entreprises de génie civil et autres. Une telle approche apparaît déjà dans les discours tenus par les pouvoirs publics en France, en Espagne et au Maroc qui mettent en exergue la volonté des trois pays à développer une coopération tripartite avec des pays d’Afrique subsaharienne.Les deux parties ont retenu le secteur de l’agriculture, la santé et l’eau comme axes prioritaires de cette coopération.

e. Présence des entreprises marocaines sur le marché africain   :

Parmi l’éventail d’entreprises ayant enregistré des réussites significatives, il y a lieu de citer West Afric Pharma, le CID, cabinet d’ingénierie, très présent dans les études de projets d’infrastructure en Afrique de l’Ouest, au même titre que les groupes Chaabi et Tazi (BTP) actifs en Côte d’Ivoire, au Mali, au Sénégal et en Guinée.Par ailleurs, outre la présence marocaine de plus en plus visible dans les secteurs de la pêche et de l’irrigation, des entreprises bancaires marocaines ont activement intégré le marché africain à l’instar de la BMCE qui, à travers sa filiale BMCE Capital Dakar, va réaliser un emprunt obligataire de 50 millions d’euros pour le compte du port autonome de Dakar. De plus, de nombreux rapprochements bancaires effectué en Guinée, au Mali et au Sénégal devraient permettre d’assurer des missions d’assistance technique et de formation au profit des cadres du secteur et appuyer la modernisation des systèmes financiers africains, afin qu’ils soient en mesure de répondre aux besoins de financement du développement économique et social de l’Afrique.Des entreprises nationales d’envergure ont élargi leur présence sur les marchés de l’Afrique à travers des prises de participation. Il s’agit de Maroc Télécom qui intervient à hauteur de 50% dans le capital de Mauritel et de l’Office National d’Electricité (ONE) qui détient une fraction du capital de la société sénégalaise SENELEC. Mais, aussi de la Royal Air Maroc (RAM) qui possède des participations dans le capital d’Air Sénégal et a signé avec la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) un protocole d’accord sur la création d’une compagnie aérienne sous-régionale, baptisée Air CEMAC.Cette dynamique complète la politique de libéralisation du secteur de transport aérien et d’ouverture du ciel marocain et renforce la volonté des

Page 17: La Relation Maroc Afrique

pouvoirs publics de faire du Maroc un passage obligé entre l’Afrique d’une part, et l’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient, d’autre part.Toutefois, le groupe marocain qui semble le plus actif en Afrique subsaharienne est l’Omnium Nord Africain (ONA). Il intervient à travers sa filiale Managem dans le secteur minier en Guinée, au Mali, au Burkina Faso et au Niger.

Conclusion

La politique africaine du Maroc a été entièrement dominée, depuis 1956, par la réalisation d'un Grand Maroc. Si cette politique a échoué en ce qui concerne les prétentions face à la Mauritanie et à l'Algérie, seule l'intégration du Sahara occidental reste encore possible. Le référendum, tant souhaité et si souvent reporté, devrait, si la voie de la raison l'emportait, être favorable à rabat. Cette hypothèque levée, le Maroc pourrait alors reprendre, dans un but plus désintéressé, sa diplomatie africaine. Le Palais dispose d'un excellent réseau auprès de nombreuses capitales du continent. De nombreux chefs d'Etat et de gouvernement ont pu compter sur l'aide et la compréhension de Rabat. Leurs relations avec le roi Hassan II sont marquées du signe de relations privilégiées, personnelles. Ils savent pouvoir compter sur l'hospitalité et l'honneur berbère. Mme Andrée Sékou Touré et la famille du président Mobutu peuvent en témoigner. La fin de la question du Sahara occidental marquera un tournant dans la vie politique intérieure du pays. L'union nationale, autour de la monarchie ; éclatera et les dissensions seront vives, notamment au sein des oppositions. Les difficultés économiques, l'explosion démographique et le prosélytisme musulman, notamment celui des intégristes islamiques, pourraient mettre à profit cette période d'adaptation, d'autant que l'Algérie, pays voisin, traverse une crise politico-religieuse. cette situation sera lourde de conséquences pour l'ensemble du bassin méditerranéen car le Maroc dispose d'une triple vocation :

1. Le Maroc est l'un des principaux partenaires méditerranéens de l'Union européenne ; il est la clé d'un passage obligé sur la voie maritime d'une importance capitale, le détroit de Gibraltar. A ce titre, il est mitoyen avec l'Europe.

2. Le Maroc constitue la limite ouest du monde arabe ; à cet effet, il entend jouer pleinement son rôle dans toutes les affaires du monde arabe. Il est l'Occident de l'Orient.

3. Le Maroc possède une grande façade atlantique ; c'est pour les Etats-Unis un marche pied pour l'Europe et le Proche Orient. C'est par ce Maroc que les alliées, en novembre 1942, ont pris pied en Afrique avant de s'attaquer à la forteresse Europe. Le Maroc a

Page 18: La Relation Maroc Afrique

une vocation d'ouverture vers un grand large aux multiples aspects Mais le Maroc qui constitue donc un pivot dans le système géopolitique contemporain ne pourra jouer son rôle que lorsqu'il aura le sentiment d'avoir retrouvé une partie de sa grandeur passée, c'est-à-dire qu'il aura fait la preuve de la « marocanité » du Sahara occidental.

Et dire que le Maroc est le seul Etat précolonial qui n'ait pas retrouvé ses limites...