16
32, rue de Chabrol 75010 Paris | 01 53 72 00 00 |www.apex-isast.fr Un Français parmi les dix géants mondiaux de la grande consommation 2 Les nouveaux leviers d’influence des consommateurs 3 L’Oréal a développé un outil interne pour piloter ses campagnes 4 États-Unis : Les soins de la peau de haut de gamme stimulent la croissance du marché de la beauté 4 France : Les produits de beauté d’origine asiatique stimulent les ventes de soins 5 Les Français délaissent les hypermarchés pour leurs achats de produits de beauté 6 Le futur de la beauté avec Lubomira Rochet ............. 7 Naturanove, la marque de produits capillaires vegan et bio d’Eugène Perma 8 Isabel Marant lance une collection de maquillage .... 8 Cosm'éthique : les progrès green des marques de beauté qu'on salue 9 Cosmétique et sécurité : la FEBEA veut rassurer les consommateurs 12 L'OREAL récompensé par le Grand Prix de la Mixité .. 13 Instagram, nouveau terrain de jeu des RH................. 14 Nestlé va vendre des marques de confiserie en Nouvelle-Zélande 16 LA REVUE DE PRESSE SOMMAIRE L’ACTUALITE DES SECTEURS HYGIENE, BEAUTE ET PARFUMS N°169 vendredi 20 Juillet 2018

LA REVUE DE PRESSEunsa-cap.e-monsite.com/medias/files/2018-07-apex.pdf · Les nou Àeau le Àie s d’influene des onsommateu s 3 L’Oéal a dé Àeloppé un outil intene pou pilote

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: LA REVUE DE PRESSEunsa-cap.e-monsite.com/medias/files/2018-07-apex.pdf · Les nou Àeau le Àie s d’influene des onsommateu s 3 L’Oéal a dé Àeloppé un outil intene pou pilote

32, rue de Chabrol 75010 Paris | 01 53 72 00 00 |www.apex-isast.fr

Un Français parmi les dix géants mondiaux de la grande consommation 2

Les nouveaux leviers d’influence des consommateurs 3

L’Oréal a développé un outil interne pour piloter ses campagnes 4

États-Unis : Les soins de la peau de haut de gamme stimulent la croissance du marché de la beauté 4

France : Les produits de beauté d’origine asiatique stimulent les ventes de soins 5

Les Français délaissent les hypermarchés pour leurs achats de produits de beauté 6

Le futur de la beauté avec Lubomira Rochet ............. 7

Naturanove, la marque de produits capillaires vegan et bio d’Eugène Perma 8

Isabel Marant lance une collection de maquillage .... 8

Cosm'éthique : les progrès green des marques de beauté qu'on salue 9

Cosmétique et sécurité : la FEBEA veut rassurer les consommateurs 12

L'OREAL récompensé par le Grand Prix de la Mixité .. 13

Instagram, nouveau terrain de jeu des RH................. 14

Nestlé va vendre des marques de confiserie en Nouvelle-Zélande 16

LA REVUE DE PRESSE

LA REVUE DE PRESSE

SOMMAIRE

SOMMAIRE

L’ACTUALITE DES SECTEURS

HYGIENE, BEAUTE ET PARFUMS

N°169 vendredi 20 Juillet 2018

Page 2: LA REVUE DE PRESSEunsa-cap.e-monsite.com/medias/files/2018-07-apex.pdf · Les nou Àeau le Àie s d’influene des onsommateu s 3 L’Oéal a dé Àeloppé un outil intene pou pilote

32, rue de Chabrol 75010 Paris | 01 53 72 00 00 |www.apex-isast.fr

2

Un Français parmi les dix géants mondiaux de la grande consommation Source Usinenouvelle.com, 11 Juillet 2018

Avec 60 transactions bouclées l'an dernier, les géants de la grande consommation ont quasiment doublé leur nombre de fusions & acquisitions, selon le cabinet de conseil OC&C Strategy Consultants. Dans son étude annuelle, qui classe les 50 premières entreprises mondiales du secteur selon leurs performances financières, figurent quatre Français, dont un dans le Top 10. Découvrez-les en lisant notre entretien avec David de Matteis, associé chez OC&C.

L'Usine Nouvelle - L’Oréal est le seul Français dans le top 10 de votre classement. Comment se débrouille-t-il par rapport à ses concurrents et, plus globalement, les entreprises de la grande consommation ?

David de Matteis - L’Oréal est resté stable dans le classement, et a même moins bien performé en termes de revenus que ses pairs dans le secteur Hygiène & Beauté. Mais le groupe de cosmétiques a réussi à améliorer ses marges opérationnelles de quasiment un demi-point. Cela est dû en partie à la cession de Body Shop, qui n’avait jamais vraiment bien figuré au sein de son portefeuille de marques, un business « retail » très diffèrent de son cœur de métier.

Pourquoi n’y a-t-il que si peu de groupes français dans les 50 premiers ?

La France est en fait plutôt bien placée avec quatre représentants (L'Oréal à la 7e place, Danone à la 11e, LVMH à la 30e, et Pernod Ricard à la 39e, ndlr), devenant le troisième pays du classement après les Etats-Unis (18 entreprises) et le Japon (8 entreprises), mais devant le Royaume-Uni. Les Etats-Unis sont loin devant de par la taille gigantesque de leur marché. Mais la performance des groupes français est en fait remarquable !

Les opérations de fusions-acquisitions (M&A) se sont-elles déroulées au détriment de certaines marques françaises ?

Il y a eu peu d’acquisitions françaises cette année, les acquisitions se concentrant pour un tiers sur les pays émergents.

"Le phénomène des ‘David vs Goliath’ continue d’impacter les géants de la grande consommation."

Les grandes marques disent rencontrer des difficultés face aux plus petites, plus locales, plus agiles, voire pure players web pour certaines… Le ressentez-vous dans ce classement ?

Le phénomène des ‘David contre Goliath’ continue d’impacter les géants de la grande consommation. Ces groupes se retrouvent mis sous pression par la grande distribution poussant les marges vers le bas, les concurrençant avec leurs marques de distributeurs (MDD) et référençant des ‘David’, plus agiles et innovants que ces grands groupes et qui apportent de la nouveauté aux yeux des consommateurs.

Cela explique-t-il les opérations de M&A qui se multiplient ?

Le M&A s’est accéléré l’an passé. C'était tout d’abord un phénomène de rattrapage, l’année précédente étant la plus faible due à un contexte politique incertain (Brexit, Elections aux Etats-Unis). Mais ce M&A s’appuie sur des tendances assez structurantes et devrait se poursuivre, avec notamment des acquisitions dans les pays émergents pour accroitre/solidifier leurs positions, un recentrage sur leurs activités stratégiques (avec des cessions d’actifs non stratégiques pour financer des acquisitions génératrices de synergies rapides), et des acquisitions sur des activités sur des tendances transverses en croissance (comme le packaging durable, eco-friendly, etc.).

Quelle est la bonne stratégie à adopter pour elles ?

Il n’y a pas forcement ‘une’ bonne stratégie mais clairement des principes à appliquer. Tout d’abord il apparait que le recentrage sur le cœur de métier a tendance à générer un meilleur retour sur investissements, et force ces groupes à concentrer leurs efforts sur ce qu’ils font le mieux. Un bon exemple est Unilever qui s’est séparé de son activité Margarine, qui était une BU en déclin car elle ne recevait pas les investissements nécessaires pour bien performer. Ensuite, notamment pour les marques, l’innovation et la qualité doivent être une priorité. Dans un marché ou les distributeurs se regroupent (Tesco/Carrefour ou Sainsbury’s /Asda par exemple), il est d’autant plus important de se différencier et d’apporter une valeur ajoutée par rapport aux MDD ou aux autres marques qui se battent pour la même place en rayon. L’innovation

Page 3: LA REVUE DE PRESSEunsa-cap.e-monsite.com/medias/files/2018-07-apex.pdf · Les nou Àeau le Àie s d’influene des onsommateu s 3 L’Oéal a dé Àeloppé un outil intene pou pilote

32, rue de Chabrol 75010 Paris | 01 53 72 00 00 |www.apex-isast.fr

3

est ce qu’attendent les consommateurs et les distributeurs, et il est donc nécessaire pour ces groupes de se recentrer dessus pour construire une croissance pérenne sur le long terme.

Les dix premiers groupes du Classement Global 50 – année 2017 : OC&C Strategy Consultants

En savoir plus sur

https://www.usinenouvelle.com/article/un-francais-parmi-les-dix-geants-mondiaux-de-la-grande-consommation.N717904

Les nouveaux leviers d’influence des consommateurs Source Cosmeticobs.com, 18 Juillet 2018

Révolution digitale oblige, les canaux d’informations ont changé. À l’heure où tout est à portée de clic, l’industrie cosmétique doit faire face à un acheteur de plus en plus pointilleux, qui se renseigne avant de dépenser et qui ne croit plus tout ce qu’on lui dit. Le groupe Webedia s’est penché sur le nouveau comportement des consommateurs et sur la façon dont les marques doivent s’y prendre pour regagner leur confiance.

L’enquête a été réalisée par les instituts YouGov et RealEyes.

Un consommateur instruit… et influencé

L’étude révèle qu’aujourd’hui, 58 % des internautes se renseignent en ligne avant de procéder à l’achat d’un produit d’hygiène beauté.

33 % des répondants expliquent se rendre sur les sites Internet des marques afin de trouver les informations dont ils ont besoin.

Les réseaux sociaux ne sont pas en reste puisque 31 % des sondés déclarent utiliser les comptes Facebook, Instagram et Pinterest d’influenceurs pour obtenir des informations. Enfin, 30 % d’entre eux sollicitent les comptes des marques.

Les potentiels acheteurs ne s’arrêtent pas là dans leur quête d’information. Ils aiment décrypter les produits. Pour ce faire, 19 % des sondés déclarent regarder les chaines vidéo des influenceurs. Le fort degré d’émotion et de proximité entre les influenceurs et leur communauté explique le statut particulier qu’ils ont acquis quant à la caution, l’explication et la mise en situation de produits de marques. Une étude réalisée avec la technologie RealEyes sur deux vidéos YouTube de Caroline Receveur montre ainsi que les contenus produits par l’influenceuse ont un impact émotionnel fort sur la dimension « bonheur » lorsqu’elle joue la connivence et la proximité avec ses fans, ou lorsqu’elle s’implique dans une activité du quotidien et passe derrière les fourneaux, détaille Webedia.

Enfin, avant d’acheter, les consommateurs sont également friands d’avis sur les produits de beauté.

77 % des interrogés affirment chercher des retours clients sur Internet pour confirmer leur volonté d’acquisition.

Un besoin d’informations pour tous les cosmétiques ?

Et bien non ! L’enquête menée par Webedia révèle que si les consommateurs ont un fort besoin d’informations avant d’acheter des soins visage, capillaires et du maquillage, ce n’est pas le cas pour l’ensemble des catégories de produits du secteur hygiène/beauté.

Effectivement, gel douche, shampoing, dentifrice, déodorant ou encore produit de rasage sont achetés sans renseignement préalable. L’enquête révèle également que pour ces catégories, le taux de fidélité des acheteurs est relativement faible.

L’influence, le nerf de la guerre

Si pendant longtemps la presse beauté et la publicité ont fait la pluie et le beau temps auprès des consommateurs, c’est désormais révolu.

En effet, depuis quelques années, il faut compter de nouveaux acteurs : les influenceurs. L’étude démontre que « les blogueurs, youtubeurs et instagrameurs beauté sont les personnes en lesquelles 16 % des répondants font le plus confiance

Page 4: LA REVUE DE PRESSEunsa-cap.e-monsite.com/medias/files/2018-07-apex.pdf · Les nou Àeau le Àie s d’influene des onsommateu s 3 L’Oéal a dé Àeloppé un outil intene pou pilote

32, rue de Chabrol 75010 Paris | 01 53 72 00 00 |www.apex-isast.fr

4

pour un conseil sur un produit d’hygiène-beauté, au-dessus des journalistes spécialisés beauté (10 %). Un taux qui monte à 26 % sur la cible beauty-engagée, soit au-dessus des vendeurs en magasin. »

D’ailleurs, les influenceurs ne sont pas tous les mêmes. Ils ont des profils différents et une portée d’audience propre à eux.

Webedia les classe en deux catégories :

• les célébrités : ces personnes prêtent leur image pour incarner l’image de certaines marques et rassemblent plusieurs centaines de milliers (voire millions) d’abonnés sur leurs réseaux sociaux,

• les experts : ils se sont spécialisés dans le domaine de la beauté et partagent leurs analyses du secteur avec leur communauté (puissante et engagée). Ils peuvent également travailler en collaboration avec certaines marques.

Webedia indique que ces influenceurs ont pour principe de travailler “l’expertise, l’intimité, et l’accessibilité avec leur communauté”.

Tout est dit, les consommateurs ne sont pas dupes et veulent en savoir plus sur ce qu’ils achètent. Les marques doivent donc miser sur plus de transparence et délivrer des informations qualitatives, sinon, elles risquent de perdre une partie de leur clientèle.

Le client est roi, mais ça, on le savait déjà !

En savoir plus sur

https://cosmeticobs.com/fr/articles/lactualite-des-cosmetiques-7/les-nouveaux-leviers-dinfluence-des-consommateurs-4399/

L’Oréal a développé un outil interne pour piloter ses campagnes Source Mindnews.fr, 05 Juillet 2018

Les annonceurs éprouvent souvent des difficultés à piloter leurs investissements publicitaires dans un écosystème numérique complexe et fragmenté.

Pour avoir une vision plus précise de ses activités en ligne, L’Oréal a conçu un outil baptisé Cockpit, rapportait Marketing Week mardi 3 juillet. L’outil

mesure le retour sur investissement et la productivité en temps réel de ses campagnes sur tous les canaux - ses sites, mais aussi les plateformes comme Instagram et YouTube - et facilite la prise de décision par chaque responsable marketing, média et chef de produit.

Développé par la société de cloud Domo, l’outil s’appuie sur 20 000 sources de données et utilise des métriques telles que la part de voix, des mesures de fraude, de visibilité, de CPM et de CPC. Pour chacune de ses gammes de produit, L’Oréal a réalisé des centaines de tests pour connaître la meilleure stratégie par pays et catégorie. Le projet a été rendu possible par l’internalisation des technologies publicitaires.

En savoir plus sur

https://www.mindnews.fr/article/12677/l-oreal-a-developpe-un-outil-interne-pour-piloter-ses-campagnes/

États-Unis : Les soins de la peau de haut de gamme stimulent la croissance du marché de la beauté Source Premiumbeautynews.com, 17 Juillet 2018

Les soins de la peau continuent de tirer la croissance de l’industrie de la beauté aux États-Unis. Selon une nouvelle étude de The NPD Group, la plupart des femmes américaines (90%) utilisent du maquillage revendiquant également une action bénéfique sur la peau, sans pour autant oublier leurs produits de soins favoris.

Selon les dernières données issues du Makeup In-Depth Consumer Report 2018 de The NPD Group, presque toutes les femmes américaines (90%) qui utilisent du maquillage affirment utiliser des produits offrant une action de soin sur la peau. Toutefois, l’utilisation de ces produits ne semble ni remplacer, ni cannibaliser les routines de soins des consommatrices. En effet, selon le cabinet d’études de marché, les deux tiers des femmes ont déclaré utiliser ces produits de maquillage en plus de produits de soins pour la peau.

Page 5: LA REVUE DE PRESSEunsa-cap.e-monsite.com/medias/files/2018-07-apex.pdf · Les nou Àeau le Àie s d’influene des onsommateu s 3 L’Oéal a dé Àeloppé un outil intene pou pilote

32, rue de Chabrol 75010 Paris | 01 53 72 00 00 |www.apex-isast.fr

5

« Le maquillage continue de bien se porter. Notre étude montre que davantage de femmes en utilisent et qu’elles utilisent aussi davantage de produits, en moyenne, au cours d’une journée type par rapport à la situation il y a deux ans. Dans le même temps, les consommatrices mettent aujourd’hui davantage l’accent sur le soin de la peau afin d’éviter les imperfections, plutôt que de les masquer lorsqu’elles qu’elles apparaissent », explique Larissa Jensen, directrice exécutive du groupe NPD. « Les attentes des consommatrices de produits de maquillage en matière de format et d’efficacité ont progressé sous l’influence des produits pour la peau. »

Dans la continuité de la tendance amorcée en 2017, depuis le début de l’année, le segment des soins de prestige stimule la croissance de l’industrie de la beauté aux États-Unis. Sur les douze mois courant jusqu’en mai 2018, les ventes de soins pour la peau ont augmenté de 13%, les segments de l’hydratation pour le visage, des soins anti-âge et des traitements pour les yeux contribuant le plus à la progression en valeur. Les ventes de maquillage, qui est toujours la première catégorie du secteur beauté aux États-Unis, ont progressé de 1% au cours de cette période, notamment sous l’impulsion des anticernes, du mascara et des fonds de teint. [1]

« Le skincare a créé un discours gagnant autour des ingrédients, de l’innovation, du bien-être et de la beauté de la peau à tout âge. Les marques et les fabricants de maquillage profitent de cette partition en utilisant un positionnement soin pour leurs propres produits. C’est un pas dans la bonne direction, car je pense que l’interaction et l’apprentissage croisé entre ces deux catégories se révéleront mutuellement bénéfiques », conclut Larissa Jensen.

Notes

[1] Source : The NPD Group, Inc. / U.S. Prestige Beauty Total Measured Market, January-May 2018.

En savoir plus sur

http://www.premiumbeautynews.com/fr/etats-unis-les-soins-de-la-peau-de,13701?utm_medium=email&utm_campaign=soins+et+maquillage+aux+USA+-+Beukay+%C3%A0+...&utm_source=YMLP

France : Les produits de beauté d’origine asiatique stimulent les ventes de soins Source Premiumbeautynews.com, 10 Juillet 2018

K-beauty et J-beauty séduisent les françaises. Les ventes de soins visage destinés aux femmes ont enregistré une hausse de 1% sur un an dans le circuit sélectif, d’après les dernières données présentées par The NPD Group. Une augmentation notamment liée au succès des cosmétiques d’origine asiatique dans l’Hexagone.

Cushions, BB crèmes, masques en tissu, ou masques rubber : depuis quelques années déjà, la K-beauty a envahi le quotidien et les rituels beauté des Françaises, séduisant de plus en plus adeptes chaque année. Un succès qui semble avoir un impact positif sur le marché puisque les ventes de soins pour le visage du secteur de la beauté sélective ont augmenté de 1% sur 12 mois (entre mai 2017 et avril 2018), a annoncé The NPD Group le 4 juillet dernier. Selon la société d’études de marché, cette croissance peut être en partie attribuée à la popularité des produits de beauté d’inspiration coréenne (la K-beauté).

K-Beauté

Sans surprises, les masques - l’une des principales innovations venues d’Asie - continuent leur ascension sur le segment des soins avec une croissance des ventes de 8% entre mai 2017 et avril 2018 comparées à la même période l’année précédente. Au-delà des traditionnels masques crème, de nouvelles propositions inspirées d’Asie tirent la croissance : les masques en tissu, en papier et les patches sont les plus performants avec une augmentation de 78% des ventes, tandis que les ventes de masques à l’argile ou à la boue ont augmenté de 43% et celles des masques en gel de 14%.

En parallèle, les ventes de BB creams ont diminué de 10% tandis que celles de CC creams sont restées constantes. Selon The NPD Group, ces textures qui ont lancé la popularité de la K-beauty en France, ont perdu leur popularité au fil des années. Mais d’autres innovations ont pris le relai, notamment les fonds de teint “cushion”, qui ont vu leurs ventes augmenter de 13% pendant la période étudiée. Les lotions et

Page 6: LA REVUE DE PRESSEunsa-cap.e-monsite.com/medias/files/2018-07-apex.pdf · Les nou Àeau le Àie s d’influene des onsommateu s 3 L’Oéal a dé Àeloppé un outil intene pou pilote

32, rue de Chabrol 75010 Paris | 01 53 72 00 00 |www.apex-isast.fr

6

toniques, éléments centraux de la routine coréenne ont de leur côté bondi de 12% en valeur.

« Les consommateurs se sont rapidement approprié les nouvelles gestuelles venues d’Asie et c’est une bonne nouvelle ! La montée de la K-beauté ces dernières années a permis d’élargir les routines de soin et de populariser de nouvelles galéniques en diversifiant les gammes de produits grâce aux masques, sérums et cushions. Les réseaux sociaux, les marques prestige ainsi que les enseignes ont aussi soutenu cette tendance. Des enseignes comme Sephora ou FeelUnique ont par exemple récemment lancé une section dédiée aux produits coréens, » explique Mathilde Lion, Expert Beauté Europe chez The NPD Group.

La montée de la J-Beauté

Face à la vague coréenne, les grandes marques nippones entendent donner une nouvelle impulsion au succès des produits asiatiques. Si Shiseido, Shu Uemura, SK-II, Sensai ou Kanebo, sont installés depuis longtemps sur le marché de la beauté en France, des marques à plus large audience - comme Uniqlo et Muji - ont permis d’élargir la visibilité de la culture nippone auprès des consommateurs. Plus récemment, les tendances beauté d’influence japonaise ont fait le buzz sur les media sociaux et plus particulièrement sur Instagram, YouTube et auprès des blogueurs et influenceurs du secteur.

« La tendance de la J-beauté s’inscrit parfaitement dans les nouvelles attentes des consommateurs avec plus de simplicité, de naturalité et une vision holistique de la beauté. En mettant l’accent sur les ingrédients et sur des soins de long terme plutôt que sur des produits plus éphémères, la J-Beauté mixe avec succès tradition et innovation. Dans les années à venir, nous anticipons l’entrée de marques japonaises plus niches sur le marché français de la beauté, » conclut Mathilde Lion.

Pour The NPD Group, l’intérêt des Françaises pour les régimes de beauté asiatiques est là pour durer !

En savoir plus sur

http://www.premiumbeautynews.com/fr/france-les-produits-de-beaute-d,13662?utm_medium=email&utm_campaign=ventes+de+soins+visage+en+hausse+en+France+...&utm_source=YMLP

Les Français délaissent les hypermarchés pour leurs achats de produits de beauté Source Lemonde.fr, 11 Juillet 2018

Les consommateurs s’affranchissent du diktat publicitaire des grandes marques de cosmétiques. Et délaissent les rayons des grandes surfaces au profit d’Internet.

Glossier n’a pas un seul point de vente en France. Et pourtant. Cette marque américaine de produits de beauté, qui devrait se lancer fin octobre dans l’Hexagone, y est déjà réputée. « C’est l’exemple le plus suivi par l’industrie des produits cosmétiques », juge Laure Frémicourt, directrice du planning stratégique chez Disko, agence de communication numérique.

Fondée en 2014, Glossier est née d’un blog, « Into the Gloss », créé quatre ans plus tôt par une stagiaire de Teen Vogue, Emily Weiss. La jeune Américaine écrit des articles sur les soins, les fards et les mille façons d’embellir sa peau. Sa rubrique « Top Shelf » évoque, par exemple, les produits de beauté favoris d’expertes de la mode, ceux qu’elles placent sur le devant de leur étagère de salle de bains.

Un marché très disputé

En quelques années, la jeune entrepreneuse gagne des milliers de fans sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram. Dans la foulée, elle lance sa marque en élaborant des produits simples, au packaging minimaliste. Le tout après avoir recueilli l’avis de ses internautes. Le concept fait un tabac. L’entrepreneuse lève des millions de dollars (près de 87 à ce jour, soit 73,9 millions d’euros) auprès de fonds d’investissement, puis commence à ouvrir des boutiques outre-Atlantique, notamment à Los Angeles (Californie).

Elle aborde maintenant le marché européen, en commençant par la Suède et le Danemark. Bientôt, ce sera la France. Tout se fera d’abord en ligne. Au grand dam des ténors des produits de beauté qui vendent en magasin. Car ce nouvel entrant va débarquer dans un marché très disputé.

Evaluées à 11,3 milliards d’euros en 2016, les ventes de produits de beauté sont à la peine en France. En 2017, dans les parfumeries, elles ont reculé de 1 %, à 3 milliards d’euros, d’après la société d’analyse NPD

Page 7: LA REVUE DE PRESSEunsa-cap.e-monsite.com/medias/files/2018-07-apex.pdf · Les nou Àeau le Àie s d’influene des onsommateu s 3 L’Oéal a dé Àeloppé un outil intene pou pilote

32, rue de Chabrol 75010 Paris | 01 53 72 00 00 |www.apex-isast.fr

7

Europe. En hypermarchés, les rayons de produits d’hygiène et de beauté se sont contractés de 2,1 %, après une chute de 3,1 %.

En savoir plus sur

https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/07/10/les-francais-delaissent-les-hypermarches-pour-leurs-achats-de-produits-de-beaute_5329054_3234.html

Le futur de la beauté avec Lubomira Rochet Source Frenchweb.fr, 11 Juillet 2018

Lubomira Rochet est la C.D.O du groupe l’Oréal et je l’ai déjà reçue sur ce podcast afin de parler de la transformation du groupe. Mais cette fois, je la reçois pour parler de beauté et plus précisément du futur de la beauté.

L’Oréal, le plus important groupe de beauté au monde, s’est fixé comme mission d’apporter « la beauté pour tous » mais concrètement qu’est-ce que cela peut vouloir dire.

De la beauté pour tous à la beauté pour chacun

Bien sur l’Oréal touche toutes les typologies de produits, toutes les gammes de prix, tous les types de peaux (même si pendant longtemps ils se sont concentrés sur les peaux caucasienne), tous les circuits de distribution et en cela ils ont toujours suivi leur mission de marque.

Si nous avons connu une conception de la beauté très uniformisée et descendante constituée de modèles censés être aspirationnels pour chacun, aujourd’hui, selon Lubomira le futur de la beauté doit être personnalisé.

C’est l’un des aspects majeurs du digital. Il permet aux consommateurs de trouver le produit qu’il leur faut précisément mais la technologie permet également de développer un produit en fonction de la peau de la personne.

On pourrait donc demain imaginer d’avoir chacun un numéro avec le code de sa peau que l’on pourrait donner aux marques afin qu’elles puissent développer un produit qui nous soit dédié.

Ensuite, de la simple customisation à la personnalisation, il y a évidemment de nombreuses options qu’il faut considérer.

Dans cette approche, plus de jugement à priori de la peau, personne n’a une peau ethnique, tout le monde a une peau qu’il faut traiter de manière particulière.

Cela pose évidemment des questions industrielles importantes de logistique mais également en points de vente.

La massification et son modèle économique va finir par être remis en question par ce nouveau paradigme qui tend à s’imposer et qui va demander de s’approvisionner en matière première de manière locale, de produire à la demande etc…

D’une approche produit à une approche servicielle de la beauté

Malgré les années de publicité, les consommateurs ne savent généralement pas quels sont les bons produits pour eux.

Dès lors, comme le précise Lubomira, il y a 2 dimensions servicielles importantes : le diagnostic et l’essayage virtuel.

Le diagnostic peut se faire en boutique mais en ligne c’est encore très rare qu’il soit précis, idem pour essayer le maquillage.

Néanmoins, on est en droit de se poser la question du rôle de la marque dans un monde dans lequel les produits sont personnalisés. Est-ce que finalement dans ce nouveau « monde », ce qui est important ce n’est pas simplement les ingrédients, l’expérience et la finesse de personnalisation associée au prix ?

Mais pour Lubomira, la marque doit absolument amener le contrat de confiance sur la qualité des produits et les ingrédients mais aussi un engagement fort pour la société.

Il y aura beaucoup de modèles différents évidemment mais on peut être certain que dans les boutiques demain, on aura de petites usines qui permettront à tout à chacun de repartir avec leur produit dédié dans l’heure.

D’ailleurs, nous parlons également de robotisation, du rôle de l’humain, de celui de l’intelligence artificielle, de la privatisation des données et de nombreux autres sujets connexes à celui simplement d’une beauté personnalisée.

Page 8: LA REVUE DE PRESSEunsa-cap.e-monsite.com/medias/files/2018-07-apex.pdf · Les nou Àeau le Àie s d’influene des onsommateu s 3 L’Oéal a dé Àeloppé un outil intene pou pilote

32, rue de Chabrol 75010 Paris | 01 53 72 00 00 |www.apex-isast.fr

8

Ce qui est certain, c’est que la beauté n’échappe pas à la révolution industrielle que nous sommes en train de traverser et que c’est évidemment un secteur passionnant car il parle à tout le monde.

En écoutant cet épisode de podcast vous en découvrirez encore plus.

L’expert :

Grégory Pouy est le fondateur de LaMercatique, un cabinet de conseil de transformation digitale axé sur la partie marketing. Basé entre New York et Paris, il est « expert » marketing pour FrenchWeb.fr. Pour suivre ses écrits et échanger avec lui :

En savoir plus sur

https://www.frenchweb.fr/vlan-53-le-futur-de-la-beaute-avec-lubomira-rochet/330988

Naturanove, la marque de produits capillaires vegan et bio d’Eugène Perma Source Lsa-conso.fr, 6 Juillet 2018

Eugène Perma (Kéranove, Petrole Hahn) lance à la rentrée une nouvelle marque : Naturanove. Elle propose des colorations végétales et des soins capillaires certifiés vegan et bio. L'ETI française qui fête ses 100 ans est le premier des grands spécialistes du marché des produits capillaires à étendre son offre sur le bio. En avant-première, LSA vous fait découvrir cette marque.

Outre L’Oréal, la France peut s’enorgueillir de compter un autre grand acteur du marché des capillaires : Eugène Perma. Cette entreprise de taille intermédiaire (ETI) fête ses 100 ans cette année et possède de marques qui jouissent d’une forte notoriété (Kéranove, Eugène Color, Petrole Hahn, Biorène). Prouvant que l’innovation n’est pas l’apanage des grands groupes, Eugène Perma est le premier des spécialistes du marché des produits capillaires à proposer une offre bio. L’ETI crée pour une marque sous l’ombrelle de Kéranove qui se nomme Naturanove.

Elle propose cinq shampooings (PVI 5,50 euros), trois après-shampooings (PVI 5,90 euros) et deux masques (PVI 6,90 euros). L’ensemble de ses soins végans sont certifiés par le label de cosmétique bio européen Cosmos Organics. En plus de cette offre bio, Naturanove propose 10 références de coloration à base de pigments végétaux et contenant au moins 90% d’ingrédients naturels. « Nos produits de coloration permanente assurent une couverture complète des cheveux blancs. Notre R&D a réussi à développer une nouvelle génération de formules qui nous permet de proposer un résultat naturel mais aussi des reflets selon les références », souligne Agathe Roure, chef de marque. L’ensemble de ses produits sont fabriqués en France et arriveront dans les rayons en septembre 2018.

En savoir plus sur

https://www.lsa-conso.fr/naturanove-la-marque-de-produits-capillaires-vegan-et-bio-d-eugene-perma,292731

Isabel Marant lance une collection de maquillage Source Carnetsduluxe.com, 18 Juillet 2018

La créatrice de mode Isabel Marant s’associe à L’Oréal Paris pour offrir à ses clientes une collection de maquillage. Disponible à la rentrée, elle sera présentée lors du défilé de la griffe à la Fashion Week Printemps-été 2019 de Paris.

Isabel Marant, en collaboration avec L’Oréal Paris, va prochainement dévoiler une toute nouvelle collection de maquillage. Elle sera disponible à partir

Page 9: LA REVUE DE PRESSEunsa-cap.e-monsite.com/medias/files/2018-07-apex.pdf · Les nou Àeau le Àie s d’influene des onsommateu s 3 L’Oéal a dé Àeloppé un outil intene pou pilote

32, rue de Chabrol 75010 Paris | 01 53 72 00 00 |www.apex-isast.fr

9

du 27 septembre sur les sites internet des deux marques, mais également vendue dans leurs points de vente.

Cette capsule de la rentrée se composera de cinq produits de maquillage essentiels qui permettront d’obtenir aussi bien un make-up de jour que pour les soirées. Yeux, bouches, les pommettes… Cette collection Isabel Marrant s’inspire, comme les vêtements de la griffe, du style de la Parisienne chic, féminine et décontractée.

Pour Isabel Marant, cette expérience avec L’Oréal Paris est la réalisation d’un rêve. Elle indique à ce propos : « J’ai toujours voulu plonger dans le monde de l’innovation cosmétique et concevoir cette collection d’essentiels dont j’ai rêvé, passant du naturel au sophistiqué. »

En savoir plus sur

https://www.carnetsduluxe.com/a-la-une/isabel-marant-lance-collection-maquillage/

Cosm'éthique : les progrès green des marques de beauté qu'on salue Source Marieclaire.fr, 12 Juillet 2018

Depuis quelques années de nombreuses marques cosmétiques se veulent éco-responsables. Démarche marketing ou véritable volonté écologique ? Décryptage de cette nouvelle "green attitude" qui s'installe progressivement.

Il y a quelques mois la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA) a listé les bonnes pratiques de leurs adhérents. Nous en avons retenu quelques-unes, certaines indispensables, d’autres plus inattendues, mais toutes particulièrement précieuses pour notre environnement.

Elles favorisent l’utilisation durable des ressources et aident les populations locales

Pourquoi ? Les ressources naturelles disponibles sont limitées et la préservation de la biodiversité doit être une préoccupation majeure. En même temps, il est indispensable d’aider les populations locales pour éviter la désertification ou la disparition des cultures.

Quelques exemples :

L’Occitane a été la première marque à développer un programme de plantation d’immortelles à grande échelle pour préserver l’immortelle sauvage. Elle a aussi développé une filière équitable pour acheter plusieurs dizaines de tonnes de karité à des coopératives de femmes du Burkina Faso. Le beurre est acheté à un prix deux fois supérieur à celui du beurre conventionnel.

En Bolivie, le Groupe L’Oréal achète du son de quinoa, auparavant considéré comme résidu, mais qui contient des saponines et des polyphénols, précieux en cosmétique. En soutenant cette production durable le groupe favorise la formation des fermiers locaux aux bonnes pratiques agricoles, lutte contre l’érosion de sols par la plantation de légumineuses, arbustes et herbacées.

Guerlain développe l’ethnobotanique et tout le groupe a mis en place plusieurs filières durables, autour du vétiver en Inde, de la lavande en France et du santal en Asie. Il a aussi signé un partenariat durable (pour dix ans) avec une réserve chinoise où près de 10 000 orchidées ont été replantées depuis 2009.

À Madagascar, Clarins reverse 5% du prix de vente du katafray, de la centella et de l’ambiaty, indispensables à ses produits de soin et aux partenaires locaux afin de financer écoles, puits, ou forages dans la zone collectée.

Garnier, chez qui 79 produits contiennent de l’huile d’argan, on soutient des communautés de femmes qui ramassent les noix et les transforment en huile dans la région d’Agadir. Ainsi, 560 femmes de six coopératives ont accès à l’indépendance financière, à des soins médicaux dans leur village, à des cours d’alphabétisation et des solutions de garde pour leurs enfants.

Omoyé fait partie du Fond de Dotation pour la Biodiversité qui lutte contre la désertification du Ferlo, au Sénégal, et la disparition d’espèces menacées, dont le baobab, appelé "arbre du pharmacien" en Afrique. À chaque soin vendu, 1 euro est reversé au fond pour contribuer au maintien de l’écosystème du Ferlo.

Elles privilégient les ingrédients locaux et valorisent leurs récoltes

Pourquoi ? Prélever les ingrédients à proximité du lieu de production permet de réduire l’empreinte carbone du produit final. Cela nécessite moins de transport et valorise l’économie locale.

Page 10: LA REVUE DE PRESSEunsa-cap.e-monsite.com/medias/files/2018-07-apex.pdf · Les nou Àeau le Àie s d’influene des onsommateu s 3 L’Oéal a dé Àeloppé un outil intene pou pilote

32, rue de Chabrol 75010 Paris | 01 53 72 00 00 |www.apex-isast.fr

10

Quelques exemples : le Groupe Rocher cultive 55 hectares en Agriculture Biologique afin de produire douze tonnes de plantes pour les besoins de la marque. Neuf extraits sont fabriqués à partir des sept plantes emblématiques cultivées sur place.

Clarins a son propre jardin de plantes médicinales dans les Alpes. Pierre Fabre consacre 200 hectares de terres agricoles bio dans le Tarn pour ses produits. Mais des marques, peut-être moins médiatisées, ne sont pas en reste.

Phytomer utilise essentiellement des actifs cosmétiques fabriqués à partir d'ingrédients d’origine naturelle. Ainsi, 80% du sourcing de la marque est local grâce à un réseau de partenaire : cultivateurs, starts up… Les algues les plus rares et les plus fragiles sont cultivées sur corde, en pleine mer ou en laboratoire. Le Groupe Panther (Institut Arnaud, Pacoma, Cottage...) privilégie quant à lui des ingrédients d’origine biologique. Il fait appel à des fournisseurs qui procèdent à la culture in vitro d’actifs cosmétiques afin de minimiser le prélèvement des ressources dans leur milieu naturel.

Elles réduisent le nombre d’ingrédients et concentrent les formules

Pourquoi ? La réduction du nombre d’ingrédients dans une formule est importante pour leur éco-conception (et pour la peau aussi car cela diminue le risque d’intolérances !) Pourtant les scientifiques se heurtent à bien des contraintes : promesses de produits multifonctions, (anti-âge, anti-taches, anti-imperfections…), et difficultés de la conservation des formules liées à la suppression des parabènes, entre autres.

Quelques exemples : plusieurs marques ont relevé le challenge comme Chanel et sa Solution 10, riche de seulement 10 ingrédients. Pour Biolage et sa gamme "RAW", Matrix a développé une liste d’ingrédients très resserrée sans sulfates ni silicones ni parabènes. Certaines références affichent même 100% d’ingrédients naturels.

Quant aux Laboratoires Dermatologiques A-Derma et Avène, ils garantissent des produits contenant un minimum d’ingrédients utiles pour la peau avec une stérilisation tout au long de la fabrication et un packaging parfaitement hermétique. La marque Cha Ling L’esprit du Thé, développée avec la Recherche LVMH, respecte une charte drastique qui stipule d’utiliser très peu d’ingrédients, la plupart issus de matières naturelles et rigoureusement tracés.

Enfin chez Yves Rocher, on a mis au point une nouvelle formule de gel douche ultra concentré : 100ml permettent 40 utilisations, soit l’équivalent d’un bidon de 400ml ! Le flacon, plus petit, permet de réduire de moitié le plastique de l’emballage, d’où une moindre libération de gaz à effet de serre.

Elles ont recours à la Chimie Verte

Pourquoi ? La Chimie Verte a pour objectif de créer des matériaux ayant un impact minimum sur l’environnement et la santé. Elle préconise l’utilisation de ressources renouvelables et des procédés économes en énergie.

Quelques exemples : Eclaé pratique, pour s’approvisionner en extrait de l’algue Dunaliella Salina, une méthode douce d’extraction par macération. Le Groupe L’Occitane limite le gaspillage énergétique en utilisant des procédés à froid pour certains produits comme les gels douche, shampooings, ou la lotion tonique.

Les Laboratoires Expanscience (Mustela) et Pierre Fabre extraient des molécules spécifiques des plantes sans utilisation de solvants nocifs. Pour fabriquer ses actifs marins, Phytomer utilise des procédés innovants sans aucun solvants chimiques : extraction aqueuse, enzymatique ou encore au C02 supercritique. Cette technique utilisée aussi par le Groupe Panther permet d’isoler et de prélever une ou plusieurs molécules, tout en respectant leur intégrité grâce aux faibles températures utilisées (entre 40° et 60°).

Elles favorisent la biodégradabilité des ingrédients dans les produits que nous rinçons

Pourquoi ? La biodégradabilité d’une substance est sa capacité à se dégrader en micro-organismes (champignons, levures, bactéries, algues).

Quelques exemples : chez L’Oréal, les nouveaux shampooings Kérastase "Aura Botanica" ont un taux de biodégradabilité de plus de 98%, tout comme les shampooings et après-shampoing Biolage "R.A.W", le shampooing Garnier "Ultra doux" aux Cinq Plantes, ou encore l’Huile Précieuse Absolue de Lancôme.

Chez Ducray, 95% des formules de shampooing le sont aussi sans perte d’efficacité. Cette biodégradabilité est aussi bonne pour nos océans et de nombreuses marques s’attachent aujourd’hui à les protéger : Ren vient de créer un nouveau flacon 100% recyclé, dont 20% provient de flacons récoltés dans les océans. Chez Avène, les solaires ne

Page 11: LA REVUE DE PRESSEunsa-cap.e-monsite.com/medias/files/2018-07-apex.pdf · Les nou Àeau le Àie s d’influene des onsommateu s 3 L’Oéal a dé Àeloppé un outil intene pou pilote

32, rue de Chabrol 75010 Paris | 01 53 72 00 00 |www.apex-isast.fr

11

contiennent que quatre filtres, non hydrosolubles, et sans silicone.

Elles utilisent des matériaux recyclables ou recyclés

Pourquoi ? Les emballages partent en général rapidement à la poubelle. Pourtant ils sont utiles et permettent de protéger les produits mais aussi de mieux se faire repérer sur les étagères : c’est une identité de marque. Aujourd’hui les entreprises éco-responsables choisissent donc des matières premières recyclées ou recyclables.

Quelques exemples : les emballages des produits L’Occitane sont composés de plus de 20% de matériaux recyclés ou renouvelables. 63% des matériaux chez Clarins, 74% chez Thierry Mugler, et 83% chez Azzaro sont recyclables.

Elles réduisent le poids et la taille des emballages

Pourquoi ? Les marques ont à cœur de proposer aux consommateurs des produits tendance, c’est à dire nomade, aux formats allégés. Mais elles optimisent en même temps la quantité de produits par palettes pour chaque transport (d’où des frais moindre).

Quelques exemples : Guerlain a déjà économisé 35 tonnes de carton par an en réduisant la taille de ses coffrets parfums de 15%. Les flacons Abeille se remplissent à l’infini et le poids du pot de la Crème Orchidée Impériale a été réduit de 40% sans toucher à la contenance du produit. Les déodorants Compressé de Unilever sont deux fois plus petits que les classiques et contiennent deux fois moins de gaz pour le même nombre d’utilisations.

Chez Clarins et Nuxe les pots de crèmes ont été allégés. Lush, dont 40% des produits sont déjà vendus "nus", à ouvert le 1er juin 2018 à Milan un magasin dans lequel tous les produits sont vendus sans aucun emballage.

Elles proposent des recharges de produit

Pourquoi ? Les contenants de ces produits ont l’avantage de pouvoir être utilisés plusieurs fois, ce qui compense un prix souvent un peu plus élevé à l’achat. Ils s‘invitent donc dans la démarche éco-responsable, mais à condition d’être renouvelé trois ou quatre fois.

Quelques exemples : les fontaines à parfum de Mugler, les soins My Blend rechargeables à l’infini, la bouteille rechargeable Kérastase "Fusio Dose" (une bouteille multi-doses remplace vingt mono-doses). Chez Dior, 80% des sérums et des crèmes sont

aujourd’hui rechargeables et c’est encore le cas pour du fameux" Cushion Dream Skin Perfect Skin".

Elles maitrisent la consommation d’énergie et d’eau

Pourquoi ? La maitrise de ces consommations sur les sites industriels est indispensable tant les installations classiques sont gourmandes en électricité et peuvent facilement gaspiller l’eau potable.

Quelques exemples : les nouvelles installations des laboratoires Expanscience à Epernon ont permis d’économiser 10.000 M3 d’eau par an. Résultat : des coûts de production réduits. Chez Yves Rocher, en Bretagne, on utilise des fours à bois et les 950 salariés en profitent ! Melvita a inauguré une nouvelle "éco-usine" : citernes récupérant les eaux de pluie, toiture végétalisée avec puits de lumière pour économiser l’électricité, panneaux solaires modulables…

Chez Sisley, à Saint Ouen l’Aumône le site est équipé d’une toiture photovoltaïque qui couvre 100% des besoins électriques des bureaux. Phytomer a installé des compresseurs à variateurs de vitesse et des échangeurs de chaleur. Toute l’énergie provient de sources renouvelables : éolienne, solaires isothermiques marines et hydroélectriques.

Le Groupe L'Oréal s’est engagé à réduire de 60% sa consommation d'eau en 2020 par rapport à 2005 pour chaque produit fini. Elle utilise ainsi la réutilisation de l’eau sur les sites de production, comme chez Dop, à Rambouillet : les eaux de rinçage des équipements sont recyclées en interne dans la station d’épuration, puis réutilisées lors du nettoyage des cuves de fabrication.

Elles gèrent mieux les déchets

La plupart des entreprises gèrent les rejets aquatiques, le plus souvent grâce à des bassins de traitement des eaux sales.

Quelques exemples : le groupe L'Oréal traite les effluents sur ses sites à la sortie des stations d’épuration pour en extraire une eau de très haute qualité réutilisée pour le lavage des outils de production ou pour le refroidissement des cuves. Chez Yves Rocher, les boues sorties des stations d’épuration sont compostées.

En savoir plus sur

https://www.marieclaire.fr/initiatives-ecologie-environnement-marques-cosmetiques,1270692.asp

Page 12: LA REVUE DE PRESSEunsa-cap.e-monsite.com/medias/files/2018-07-apex.pdf · Les nou Àeau le Àie s d’influene des onsommateu s 3 L’Oéal a dé Àeloppé un outil intene pou pilote

32, rue de Chabrol 75010 Paris | 01 53 72 00 00 |www.apex-isast.fr

12

Cosmétique et sécurité : la FEBEA veut rassurer les consommateurs Source Cosmeticobs.com, 13 Juillet 2018

Le climat de défiance à l’égard des cosmétiques et de l’industrie se fait de plus en plus pesant. Et pour cause, entre les différents scandales sanitaires relayés par la presse consumériste, le consommateur ne sait plus vraiment qui croire. La FEBEA a donc lancé une campagne sur le thème de la sécurité des produits cosmétiques afin de répondre aux interrogations de tous.

À travers ce nouvel axe de communication, la FEBEA souhaite vulgariser, à l’attention du public, des notions scientifiques et réglementaires qui ne sont pas toujours connues mais essentielles à l’évaluation de la sécurité des produits mis sur le marché.

La fédération des professionnels de la beauté a donc mis en avant cinq thèmes différents inspirés par des idées reçues recensées dans la presse ou sur Internet (les citations ont réellement été observées, elles n’ont pas été réécrites par la FEBEA). Anne Dux, Directrice des affaires scientifiques et règlementaires de la FEBEA, les a présentés à la presse à l’occasion d’un atelier média organisé le 30 mai à Paris.

Le contrôle des ingrédients

Idée reçue : “mis à part quelques rares produits en infraction avec la loi, la présence de ces composés indésirables est légale, à la faveur d’un règlementation laxiste”.

La réponse de la FEBEA : Selon Anne Aux, ce genre de propos “induit l’idée que la réglementation subit le lobbying des industriels pour conserver des produits dangereux dans les cosmétiques”. Elle indique que la réglementation européenne est la plus stricte et la plus rigoureuse du monde. Tous les ingrédients utilisés, par exemple en tant que conservateurs ou filtres solaires, font l’objet d’une autorisation de mise sur le marché sur la base d’avis scientifiques qui viennent d’un comité d’expert indépendant (CSSC). La sécurité des matières premières est évaluée régulièrement.

Anne Dux précise que “l’indépendance du CSSC ne peut nullement être mise en cause. C’est une structure inabordable pour les industriels”.

Les fabricants de cosmétiques sont également tenus de réaliser des tests et engagent leur responsabilité quant à la sécurité des ingrédients et des produits finis.

La règlementation évolue également au grès des progrès scientifiques et est régulièrement mise à jour. En cinq ans, elle a été modifiée 23 fois.

Le contrôle des produits finis

Idée reçue : “la majorité des produits de toilette pour bébés (lotions, savons, etc…) contiennent justement des substances irritantes et/ou dangereuses pour la santé”.

La réponse de la FEBEA : la règlementation européenne encadre strictement la fabrication des cosmétiques. La sécurité de chaque produit est évaluée en fonction du public auquel il est destiné.

De plus, l’évaluation des soins pour bébés suit des règles renforcées.

Anne Dux précise que pour ces produits “la recommandation est de limiter au maximum les ingrédients dans la formule. L’objectif étant de ne pas dépasser une dizaine d’ingrédients. Par ailleurs, on conseille aux fabricants de n’utiliser ni substances irritantes ni supposées allergènes”. Enfin, tout produit mis sur le marché est évalué et est sûr pour la santé humaine.

La cosmétovigilance

Idée reçue : “…L’explosion des allergies dont beaucoup sont dues aux ingrédients qu’on trouve dans les cosmétiques”.

Page 13: LA REVUE DE PRESSEunsa-cap.e-monsite.com/medias/files/2018-07-apex.pdf · Les nou Àeau le Àie s d’influene des onsommateu s 3 L’Oéal a dé Àeloppé un outil intene pou pilote

32, rue de Chabrol 75010 Paris | 01 53 72 00 00 |www.apex-isast.fr

13

La réponse de la FEBEA : “il est vrai que les allergies augmentent dans la population, mais elles sont plus respiratoires que cutanées”, développe Anne Dux.

Comme toute substance, les ingrédients cosmétiques peuvent provoquer des allergies, mais souvent, les gens les confondent avec des réactions irritatives.

Dans ce genre de cas, le système de cosmétovigilance recense les effets indésirables signalés par les consommateurs.

“En cas de symptomatologie évocatrice, l’utilisateur peut prendre contact avec le fabricant afin de procéder à une exploration, vérifier qu’il s’agit bien d’une allergie afin d’éviter d’y être exposé à nouveau”, indique Anne Dux.

En moyenne, un seul cas grave d’effet indésirable est déclaré pour 10 millions de produits vendus. Enfin, un dispositif encadré par la règlementation européenne oblige les fabricants et les distributeurs à déclarer sous 20 jours tous les effets indésirables graves aux autorités sanitaires et à signaler tout défaut de sécurité afin qu’elles puissent partager ces informations avec les autres pays européens.

L’utilité de l’étiquetage

Idée reçue : “caractères minuscules et couleurs inadaptées (trop pâles ou propices aux reflets) empêchent trop souvent de déchiffrer les listes d’ingrédients”.

La réponse de la FEBEA : sur ce point, Anne Dux concède que “c’est parfois vrai”.

La règlementation européenne oblige les industriels à faire figurer un certain nombre d’informations sur les packagings, indispensables au consommateur pour l’aider à choisir des soins adaptés à ses besoins. Bien souvent, l’étiquetage est peu lisible parce qu’il comporte de nombreuses informations obligatoires (sans lesquelles, le produit ne peut pas être vendu).

“Les industriels réfléchissent aux moyens d’améliorer la lisibilité de ces mentions”, précise Anne Dux.

Le rôle des autorités de contrôle

Idée reçue : “les allégations fausses et clairement trompeuses sont encore trop fréquentes, constate la DGCCRF qui continuera de sanctionner ces pratiques avec sévérité”.

La réponse de la FEBEA : Anne Dux insiste sur le fait que c’est essentiel. Aujourd’hui, en France, trois

institutions sont en charge de contrôler les cosmétiques :

• La DGCCRF, chargée de la protection du consommateur,

• L’ANSM, chargée des questions de santé,

• Les douanes, chargées de contrôler les importations.

Les inspections de ces organismes sont fréquentes et lorsqu’un produit non conforme est détecté, il est retiré du marché.

D’ailleurs, la FEBEA travaille avec ces entités pour aider les entreprises à améliorer les allégations sur les emballages.

Anne Dux dévoile que cette campagne s’est créée autour de véritables problématiques que connait l’industrie. “Tout n’est pas encore parfait dans le secteur cosmétiques, mais on y travaille”, conclut-elle.

En savoir plus sur

https://cosmeticobs.com/fr/articles/lactualite-des-cosmetiques-7/cosmetique-et-securite-la-febea-veut-rassurer-les-consommateurs-4358/

L'OREAL récompensé par le Grand Prix de la Mixité Source Capital.fr, 13 Juillet 2018

La seconde édition des Prix de la Mixité de l'Observatoire Ethics & Boards et de l'Institut du Capitalisme Responsable (nommé également "Indice Zimmermann") place de nouveau L'Oréal en tête des entreprises françaises du CAC 40 en matière de représentation des femmes dans les postes clefs. Cette année, cette première place récompense notamment l'augmentation du nombre de femmes dans le top 100 de l'entreprise. L'Oréal est également en tête de la catégorie "Biens et Services de Consommation", une place que le groupe occupait déjà l'an dernier.

Le PDG de L'Oréal, Jean-Paul Agon, a déclaré : "La mixité comme toute forme de diversité a toujours été une priorité stratégique pour L'Oréal, car elle est tout à la fois source d'innovation et d'accélération de la performance dans l'entreprise. Ce Grand Prix

Page 14: LA REVUE DE PRESSEunsa-cap.e-monsite.com/medias/files/2018-07-apex.pdf · Les nou Àeau le Àie s d’influene des onsommateu s 3 L’Oéal a dé Àeloppé un outil intene pou pilote

32, rue de Chabrol 75010 Paris | 01 53 72 00 00 |www.apex-isast.fr

14

récompense une politique volontariste initiée il y a plus de 15 ans, dont l'objectif est la parité à tous les niveaux de l'organisation".

En 2017, les femmes représentaient 69% des 82 600 collaborateurs de L'Oréal. Le comité exécutif du groupe en comptait quant à lui 33,3% et le conseil d'administration 46%. Enfin, les 100 premiers postes à responsabilité du groupe sont aujourd'hui occupés à part égale par des femmes et des hommes.

EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Leader mondial des cosmétiques, créé en 1909 ;

- Groupe organisé en quatre branches : les produits grand public pour 46 % des ventes, les produits de luxe (29 %), les produits professionnels (13 %) et la cosmétique active ;

- Position internationale puissante, avec un chiffre d'affaires équilibré entre l'Europe de l’Ouest (32 %), l'Amérique du nord (28 %), et les « nouveaux marchés (40 %) ;

- Croissance du marché mondial de la beauté tirée par les marchés émergents, qui contribuent à la moitié de la hausse du bénéfice opérationnel ;

- Evolution du modèle économique avec de nouvelles gammes de produits à des prix attractifs, un renforcement dans les cosmétiques pour hommes (9 % des ventes) et une accélération des ventes dans l’e-commerce ;

- Investissements élevés en R&D, l’innovation contribuant à 15 % des ventes annuelles ;

- Marge opérationnelle à des niveaux record battus année après année ;

- Politique d’acquisitions de petite taille mais à fort potentiel, développées par des investissements lourds en marketing, R&D et innovation ;

- Structure financière exceptionnellement saine, permettant une distribution supérieure à 50 % du résultat et des programmes réguliers de rachats d’actions.

Les points faibles de la valeur

- Impact négatif de l’euro fort ;

- Disparités dans la croissance des ventes, plus élevée dans luxe que dans les produits grands publics et plus dans les nouveaux marchés que les marchés matures ;

- Montée du différentiel de rentabilité entre produits grands publics, moins margés, et luxe ;

- Absence de guidances chiffrées dans les objectifs annuels ;

- Valeur chère sanctionnée à tout ralentissement de la hausse des ventes.

Comment suivre la valeur

- Valeur de « fonds de portefeuille » ;

- Sensibilité boursière aux annonces du japonais Shiseido et de l’américain Estee Lauder ;

- Poursuite de la hausse des ventes digitales (+ 30 % en 2016) et confirmation du renforcement de la croissance des émergents.

En savoir plus sur

https://www.capital.fr/entreprises-marches/loreal-recompense-par-le-grand-prix-de-la-mixite-1297935

Instagram, nouveau terrain de jeu des RH Source Journaldunet.com, 9 Juillet 2018

Pour attirer les jeunes collaborateurs, L'Oréal et Mazars misent sur le réseau social pour mettre en avant leur marque employeur.

11,8 millions. C'est le nombre d'internautes français qui se sont connectés à Instagram au moins une fois par mois sur l'année 2017. Et 35% d'entre eux sont des 24-35 ans, une cible de choix pour les marques… mais aussi pour les ressources humaines qui commencent à utiliser ce réseau social pour séduire les jeunes talents.

C'est notamment le cas de L'Oréal : "Nous avons lancé notre compte Instagram ‘lorealtalent’ il y deux ans. Nous avons franchi le pas car une partie de nos salariés est adepte de ce réseau social et y mentionne souvent notre marque. Instagram avait donc tous les atouts pour devenir un outil de communication RH", explique Carole Pasco Domergue, directrice marketing en charge des RH chez le leader mondial de la beauté.

Instagram permet d'associer les salariés à la communication RH

Page 15: LA REVUE DE PRESSEunsa-cap.e-monsite.com/medias/files/2018-07-apex.pdf · Les nou Àeau le Àie s d’influene des onsommateu s 3 L’Oéal a dé Àeloppé un outil intene pou pilote

32, rue de Chabrol 75010 Paris | 01 53 72 00 00 |www.apex-isast.fr

15

Ce dernier n'est pas seul à poster sur le réseau : le groupe Mazars s'est lui aussi récemment converti en ouvrant le compte ‘mazarsrecrute’. "Nous sommes un cabinet d'audit et de conseil qui se positionne comme challenger par rapport aux quatre gros acteurs du marché (Deloitte, PwC, KPMG et EY, ndlr). Pourtant nous avons besoin de recruter chaque année 1 100 collaborateurs dont 70% de moins de 26 ans. Pour nous différencier de nos concurrents, nous développons une forte stratégie digitale sur Youtube, Snapchat mais aussi Instagram", détaille Olivia de Faÿ, directrice du recrutement et de la marque employeur de Mazars qui a décidé avec son équipe de s'inscrire sur Instagram il y a un an.

Bannir l'amateurisme

Mais attention, si l'inscription sur Instagram est gratuite, l'amateurisme n'est pas de mise. Le service RH de L'Oréal compte dans ses rangs un community manager qui anime à plein temps les comptes Twitter, Facebook et Instagram de L'Oréal Talent afin de faire en sorte que la communication digitale respecte la même philosophie et la même ligne éditoriale sur tous les réseaux. Autre point à ne pas négliger, la qualité des images. "Instagram permet surtout aux employeurs de mettre en place un storytelling visuel qui fait découvrir les locaux, le bien-être au travail mais aussi le quotidien de métiers peu connus et en pénurie comme les techniciens, les agents de maintenance ou les cadres techniques. Pour ce faire, il faut des images léchées", observe Caroline Faillet, directrice du cabinet de conseil en stratégie digitale Boléro, qui accompagne certaines entreprises comme Transilien dans leur stratégie digitale.

Pour obtenir des images de qualité, le service RH de l'Oréal a fait confiance à ses salariés. Ces derniers sont à l'origine de 90% des 618 images postées sur le compte. Pour Carole Pasco-Domargue, "le plus important est d'être authentique. Nous pouvons faire appel à des photographes professionnels mais

nous souhaitons obtenir de l'authenticité plus que de la communication RH trop corporate". Au quotidien, son équipe écume donc Instagram à la recherche des images des employés qui mettent L'Oréal en avant puis demande au collaborateur l'autorisation de réutiliser la photo.

Du côté de Mazars, l'accent est également mis sur la qualité et la proximité. "Certaines photos viennent de nos collaborateurs car le user generated content doit être mis en avant. Mais nous postons aussi les vidéos de notre web série humoristique Nobody's perfect qui montre comment des erreurs en entretiens ont finalement mené à une embauche", souligne Olivia de Faÿ.

Instagram, un futur jobboard ?

Mazars a construit le compte pour susciter des questions et des vocations

Si Instagram est indubitablement une arme pour valoriser la marque employeur auprès de millennials, le réseau social peut-t-il se muer en jobboard ? C'est la question que s'est posée L'Oréal. Depuis quatre mois, le groupe cosmétique français développe une stratégie de recrutement sur son compte. Ainsi, en mai 2018, L'Oréal a annoncé la présence de ses recruteurs à Vivatech tout en postant régulièrement des liens vers l'espace carrière du groupe. "Nous essayons d'identifier les hashtags pertinents à poster sous les photos. Il peut s'agir de #dreamjob, #weareloreal, #digital ou encore #technology pour atteindre des profils tech", explique Carole Pasco-Domergue, qui reconnaît être encore en phase de test and learn. Mais les premiers retours sont encourageants : "les posts sont likés des centaines de fois et des candidats postulent chez nous car ils sont tombés sur un post Instagram. D'ailleurs, le nombre de visiteurs du site Carrière venant d'Instagram a pratiquement doublé par rapport à l'année dernière", se réjouit-elle, tout en estimant que si Instagram est un moyen de susciter des vocations, il ne pourra pas remplacer un jobboard interne. Du côté de Mazars, la stratégie est semblable puisque que le spécialiste de l'audit a "construit le compte comme un moyen de susciter des vocations, de créer des questions et des raisons d'entrer en contact avec l'entreprise".

Et aussi : Snapchat, nouvel outil des recruteurs pour séduire la génération Z

Page 16: LA REVUE DE PRESSEunsa-cap.e-monsite.com/medias/files/2018-07-apex.pdf · Les nou Àeau le Àie s d’influene des onsommateu s 3 L’Oéal a dé Àeloppé un outil intene pou pilote

32, rue de Chabrol 75010 Paris | 01 53 72 00 00 |www.apex-isast.fr

16

Pour soigner leur marque employeur et se faire connaître auprès des jeunes diplômés, Axa et Accenture ont succombé aux charmes des snaps.

En savoir plus sur

https://www.journaldunet.com/management/ressources-humaines/1210500-instagram-nouveau-terrain-de-jeu-des-rh/

Nestlé va vendre des marques de confiserie en Nouvelle-Zélande Source Lefigaro.fr, 12 Juillet 2018

Le géant suisse de l'agroalimentaire Nestlé va vendre plusieurs petites marques de confiserie en Nouvelle-Zélande, a-t-il annoncé jeudi, poursuivant son désengagement sur ce segment après la vaste transaction en janvier aux États-Unis avec l'italien Ferrero.

Le groupe suisse a signé un accord sous conditions pour céder six marques au fonds australien Quadrant Private Equity, lui-même déjà propriétaire des marques de chocolat et de réglisse RJ et Darrell Lea, a-t-il indiqué dans un communiqué, sans toutefois préciser le montant de la transaction.

La vente englobe les bonbons Mackintosh's, Heards, Black Knight et Fabulicious Red Licorice, a détaillé Nestlé, qui prévoit également de lui céder les marques Life Savers et Oddfellows. Nestlé, qui avait engagé une revue de ses activités de confiserie en Australie et en Nouvelle-Zélande, entend ainsi se concentrer sur ses plus grandes marques dans le pays, où il commercialise notamment les gaufrettes au chocolat KitKat.

Une procédure de consultation avec les employés a été ouverte en amont d'une réduction de la production dans son usine de Wiri, à une vingtaine de kilomètres au sud d'Auckland. Quelque 55 postes pourraient être supprimés sur les 270 personnes employées dans cette usine où le groupe fabrique également des aides culinaires, telles que ses bouillons Maggi.

En janvier, Nestlé avait vendu un vaste pan de ses activités de confiserie aux États-Unis à l'italien Ferrero pour 2,8 milliards de dollars (2,3 milliards

d'euros aux taux actuels). Cette cession marquait la première grande transaction réalisée par son nouveau patron, l'allemand Ulf Mark Schneider, qui entend céder les activités en perte de vitesse pour mettre l'accent sur des produits à plus fort potentiel de croissance.

Le géant suisse a été pris pour cible par le fonds activiste Third Point, qui a récemment exhorté Nestlé à accélérer le rythme de cessions. Ce fonds dirigé par le milliardaire américain Daniel Loeb, qui avait pris une participation de près de 1,3% l'an passé, a pris acte des transactions déjà engagées par le nouveau patron tout en les jugeant encore insuffisantes.

Début juillet, il a appelé le groupe suisse à se séparer des marques en perte de vitesse, citant en exemple les charcuteries Herta ou les pizzas surgelées DiGiorno, et à "monétiser" sa participation dans le groupe français de cosmétiques L'Oréal pour réinvestir les gains sur des marques plus en phase avec les nouvelles habitudes alimentaires des consommateurs.

En savoir plus sur

www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/07/12/97002-20180712FILWWW00154-nestle-va-vendre-des-marques-de-confiserie-en-nouvelle-zelande.php