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Le journal indépendant de l’Université d’Ottawa Édition du 14 septembre – Volume LXXVII N o 3 SPORTS ARTS ET CULTURE Fedstock Soccer Bon départ pour les Gee-Gees Photo Maxime Goulet Photo Jessica Rose Pour tous les goûts C’est serré... au Centre universitaire p. 2 et 19

La Rotonde - Édition du 14 septembre 2009

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La Rotonde est le journal indépendant de l'Université d'Ottawa.

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Le journal indépendant de l’Université d’OttawaÉdition du 14 septembre – Volume LXXVII No 3

SPORTS

ARTS ET CULTURE

Fedstock

SoccerBon départ pour les Gee-Gees

Photo Maxime Goulet

Photo Jessica Rose

Pour tous les goûts

C’est serré...

au Centre universitairep. 2 et 19

ActualitésAriane [email protected]

le 14 septembre 2009

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Catherine Blanchard

Actuellement, le Centre uni-versitaire abrite les locaux de différents services, as-sociations et groupes étu-

diants. Cependant, l’espace ne leur est pas entièrement réservé. En effet, on y retrouve aussi différents services de l’administration, tels les bureaux du Service d’appui au succès scolaire (SASS) et du Service de l’aide fi nancière et des bourses, ainsi que certains services privés. « Depuis les 20 dernières années, on lutte contre le fait que c’est l’Univer-sité qui possède le plus d’espace et le plus de contrôle dans le Centre uni-versitaire », explique Ted Horton, v-p aux affaires universitaires de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO).

« Dans d’autres universités ca-nadiennes, à Carleton notamment, tous les services étudiants sont re-groupés au centre universitaire, ce qui garantit une accessibilité et un regroupement de tous les servi-ces au même endroit », commente Emma Godmere, rédactrice en chef du Fulcrum.

Certains services étudiants, no-tamment les médias étudiants (la station de radio étudiante CHUO,

le Fulcrum et La Rotonde) ainsi que le Groupe de recherche d’intérêt pu-blic de l’Ontario (GRIPO), ont leurs bureaux à l’extérieur du Centre uni-versitaire. « Depuis que CHUO est déménagé de l’emplacement du Dé-jà-Vu à nos locaux actuels au sous-sol de Morisset en 2005, nous avons perdu 160% de notre visibilité, dé-plore Karen McHarg, directrice des ventes et des promotions à CHUO. Nous avons aussi perdu 60% de no-tre espace, principalement dédié à l’implication des bénévoles. »

« Nous avons un nouvel édifi ce en construction. Plusieurs groupes vont bouger, assure Marc Duval, directeur du Service de vie commu-nautaire. J’ose espérer que d’ici 18 mois, le Service de l’aide fi nancière et des bourses puisse trouver domi-cile à l’extérieur du Centre univer-sitaire et qu’on puisse utiliser cet espace là ».

Gestion de l’espace étudiant

Deux comités travaillent à la gestion de l’espace et des projets capitaux du Centre universitaire. Le premier est le comité de ges-tion du Centre. Il est composé de Victor Simon, vice-recteur aux res-sources, de Marc Duval, de Mario

Jacob, gestionnaire du portefeuille immobilier, ainsi que de quatre re-présentants étudiants de la FÉUO et de l’Association des étudiants diplômés (GSAÉD). Un sous-co-mité, le comité exécutif du Centre universitaire, se réunit mensuelle-ment afi n de régler certains dossiers jugés prioritaires. Il est formé de Duval, de Diane D’amours, agente d’administration au Service de vie communautaire, de Seamus Wolfe, président de la FÉUO, et de Tansy Etro-Beko, commissaire à la vie étu-diante de la GSAÉD.

« Dans chacun de ces comités, les représentants étudiants sont pré-sents en majorité, souligne Duval. Lorsqu’il y a une décision à pren-dre concernant l’espace, les négo-ciations se feront dans l’un de ces comités. Il est donc totalement faux de dire que les décisions sont prises unilatéralement par l’administra-tion », soutient-il.

But identique, chemin différent

Le directeur du Service de vie communautaire rappelle que les besoins des étudiants sont une priorité: « Avant d’allouer un es-pace à un groupe ou un service qui en fait la demande, nous regardons

toujours le bénéfi ce qu’il aura pour les étudiants, assure-t-il. Il faut travailler pour une optimisation de l’espace. »

Horton ne semble toutefois pas de cet avis: « Nous sommes déçus que l’Université ne bouge jamais as-sez vite. Il y a un manque fl agrant de priorité pour les espaces étudiants. [Ce sont] les services privés, scolai-res et académiques qui doivent être relocalisés ailleurs. »

Bataille ou collaboration?

« C’est des fois l’un, des fois l’autre », affi rme Horton. « Quand le résultat que nous obtenons n’est que des barrières, c’est diffi cile de vouloir collaborer. Il y a des obsta-cles à chaque étape, une lutte pour récupérer chaque pied carré. »

Mireille Gervais, agente de re-cours au Centre de recours étudiant, abonde dans le même sens. « La di-plomatie est une bonne intention, mais la meilleure façon utilisée par l’administration, ce sont les délais. On ne doit pas attendre deux ou trois ans. C’est par l’action qu’on ga-gne, c’est pourquoi on devra repren-dre l’espace physiquement. »

Duval, quant à lui, voit plutôt en cette problématique une opportunité

pour tous de trouver des solutions. « Tous doivent mettre la main à la pâte pour être créatif. C’est la clé. »

Un centre purement étudiant

Dean Haldenby, ancien président de la FÉUO, avait misé, au cours de son mandat, sur la construction d’un centre étudiant entièrement géré par les étudiants. Le projet avait été mis de côté au printemps dernier pour des raisons fi nancières.

« Plusieurs campus partout au Canada ont des centres gérés par les étudiants et ça fonctionne très bien. Mais pour construire un tel centre, il faut beaucoup de sous », com-mente le directeur du Service de vie communautaire.

Gervais, quant à elle, voit ce projet d’un autre œil. « L’idée de Dean Hal-denby était moralement bonne, car il voulait construire un nouveau centre universitaire pour que celui-ci appar-tienne totalement aux étudiants. Mais dans le fond, c’est ridicule, puisque nous avons déjà cet espace. Pourquoi, alors, aller en construire un autre? »

Quoi qu’il en soit, les membres exécutifs actuels de la FÉUO ne sem-blent pas avoir l’intention de remet-tre le projet sur la table pour la pro-chaine année universitaire.

CENTRE UNIVERSITAIRE

Espace restreint au pavillonLa présence de différents services administratifs au Centre universitaire pose problème aux groupes étudiants. Jock Turcot

Photo Mathieu LangloisLes étudiants manquent de place au Centre universitaire.

Actualités

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le 14 septembre 2009

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Ariane Marcotte

Les 2500 étudiants âgés de plus de 27 ans qui fréquentent l’Univer-sité pourront de nouveau profi ter du tarif étudiant proposé par OC Transpo.

C’est ce qu’a annoncé le conseil de ville mercredi dernier, en revenant sur sa propre décision d’imposer le tarif régulier aux étudiants âgés de 28 ans ou plus. Cette décision prise en décembre dernier avait soulevé l’indignation des étudiants, qui voyaient leurs frais mensuels de transport passer de 62,25$ à 84,75$, ce qui en bout de ligne représente une différence de 250$.

Une dizaine d’étudiants s’étaient alors déplacés au Conseil munici-

pal pour entendre la décision des élus suite au dépôt d’une pétition de 2400 noms qui visait le renver-sement de la nouvelle politique de tarifi cation.

« On est extrêmement content. Ça prouve que lorsque les étudiants travaillent ensemble, ils ont un réel pouvoir de changer les choses », a déclaré Gaétan-Philippe Beaulière, commissaire à l’externe à l’Asso-ciation des étudiants diplômés de l’Université d’Ottawa.

Cette politique, qui devait faire épargner 220 000$ annuellement à la Ville d’Ottawa, a été abrogée à l’unanimité par ses conseillers, qui ont reconnu avoir commis une erreur en acceptant cette hausse l’hiver dernier. Selon le conseiller

Jacques Legendre, la hausse impo-sée aux étudiants de plus de 27 ans n’était vraisemblablement pas rai-sonnable, la qualifi ant lui-même « d’idiote ».

« Certains, autour de la table du Conseil, ont pu penser qu’il s’agis-sait seulement d’une hausse de 250$ par année pour les étudiants, alors qu’ils ne considéreraient même pas permettre une hausse de taxes sem-blable », a-t-il ajouté.

Le tarif étudiant est donc de nouveau en vigueur. Les étudiants âgés de plus de 27 ans qui se sont procuré le laissez-passez régulier depuis juillet dernier peuvent béné-fi cier d’un certain remboursement rétroactif auprès des bureaux de ventes d’OC Transpo.

Le conseil municipal de la Ville d’Ottawa a accepté, mercredi dernier, de revoir sa politique concernant les tarifs de transport en commun en éliminant la limite d’âge sur les laissez-passez étudiants d’OC Transpo.

TRANSPORT EN COMMUN

Laissez-passer étudiant d’OC Transpo accessible à tous

Philippe Teisceira-Lessard

Un site Internet spécialement conçu à cette fi n, 2000 kits de protection pour résidents infectés, d’innombrables tables de concertation et de réseaux de communication avec les autres établissements nord-américains… L’Université d’Ottawa déploie des ressources fi nancières et humaines impressionnantes pour être fi n prête dans l’éventualité d’une épidémie de grippe H1N1 sur le campus.

C’est le Bureau de la gestion du ris-que, de l’environnement et de la san-té-sécurité au travail (BGRESST), une unité administrative habituellement bien loin des projecteurs médiatiques, qui tient les rênes dans cette course contre la montre pour organiser la prévention et les mesures à prendre en cas de pandémie. Celui-ci n’a pas reçu d’enveloppe budgétaire fi xe pour remplir sa tâche: « Nous avons investi pas mal dans ce processus, explique Michael Histed, directeur du Bu-reau. On fait les dépenses nécessaires ». Aucune évaluation des dépenses n’avait cependant été compilée au moment d’aller sous presse.

Ces paramètres budgétaires pour le moins inusités pour une institu-tion fonctionnant à même l’argent public s’expliqueraient par l’urgen-ce d’agir avant que le virus n’entre-prenne son inévitable progression à l’hiver. « Personne n’a d’expérience, personne, ici, n’a [encore] eu à gérer une telle situation, affi rme Histed. Ca va arriver. Certains le prennent au sérieux, d’autres non. »

Histed et son équipe faisant clai-rement partie de la première caté-gorie, le BGRESST a passé l’été à

mettre le campus en état d’alerte. « Le mot d’ordre est la prévention », soutient Histed en entrevue. D’abord, des désinfectants pour les mains ont été installés dans des endroits stratégiques du campus, les cages d’escaliers et les halls d’ascenseurs, par exemple, en plus de travaux d’entretien renforcés. En outre, pour les étudiants en résidence, une formation a été donnée à tous les responsables d’étage, en plus de la préparation de 2000 kits de protection pour les étudiants infectés. Finalement, une présence visuelle massive sur le campus vise à rapeller à la com-munauté les gestes élémentaires de la prévention grippale, comme le lavage des mains.

Tous les étudiants aux prises avec des symptômes grippaux seront priés de rester chez eux. Les résidents dont le campus constitue le milieu de vie, quant à eux, seront encoura-gés à s’isoler dans leur chambre et à utiliser le kit de protection. Et l’Uni-versité ne rigole pas avec les risques de propagation: le compagnon de chambre d’un résident infecté sera lui aussi prié de s’isoler…

Il reste toutefois bien des étapes à franchir afi n d’être fi n prêts, signale Histed. Une ligne d’information sur la contamination sera bientôt mise en place et sera accessible à la com-munauté au 613-562-5555. De plus, le vaccin contre ce virus potentielle-ment pandémique devrait normale-ment être disponible à partir de la mi-novembre. L’Université vacci-nera gratuitement tous les membres de la communauté qui souhaitent se prévaloir de ce service.

GRIPPE H1N1

La menace plane, mais « nous sommes prêts », clame l’Université.Avec la saison de la grippe à nos portes, l’U d’O se prépare pour la bataille.

Photo Mathieu LangloisLa limite d’âge du tarif étudiant d’OC Transpo est abolie.

Photo Mathieu LangloisD’importantes mesures sont déployées sur le campus afi n de prévenir la propagation de la grippe H1N1.

Actualités

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le 14 septembre 2009

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Les négociations entre L’UQAM et le SETUE portent fruit

Le Syndicat des étudiants employés de l’UQAM (SETUE) a conclu une entente de principe pour le renouvellement de sa convention collective le 4 septembre der-nier. Près d’un an et demi aura été nécessai-re pour que l’UQAM et le SETUE trouvent enfin un terrain d’entente. Les membres du SETUE devront se prononcer sur la conven-tion collective obtenue par leur comité de négociation lors d’une assemblée générale qui aura lieu fin septembre.

S’ils l’acceptent, celle-ci demeurera en vi-gueur jusqu’au 31 décembre 2013. La nou-velle convention garantit notamment une parité avec les salaires de l’Université de Montréal (UdeM). Présentement, un auxi-liaire de recherche à la maîtrise à l’UQAM touche 16$ de l’heure et un correcteur à la maîtrise, 14,94$. Leurs homologues de l’UdeM gagnent 19,74$ de l’heure pour la même charge de travail, selon le SETUE. Des écarts seraient également observés chez les étudiants-employés inscrits au bac-calauréat et au doctorat.

L’U de la S se branche sur le iPhone et le iPod Touch

Le département des sciences informa-tiques de l’Université de la Saskatchewan attire l’attention des médias nationaux de-puis que fut introduite par l’Université une nouvelle application pour les technologies Apple. Nommée iUSask, cette application permet aux détenteurs de iPhone et de iPod d’avoir accès depuis leur joujou à leur ho-raire de cours, aux actualités du campus, au catalogue de la bibliothèque, à une carte du campus et bien plus. L’actuelle version

présente une interface à 12 boutons avec davantage d’options à venir au cours des prochains mois. Il s’agit de la première in-novation du genre sur un campus canadien. Éventuellement, l’Université tentera aussi d’adapter cette technologie aux Blackberry.

UBC annonce un important défi cit pour l’année à venir

L’Université de la Colombie-Britannique a récemment annoncé qu’elle prévoit encou-rir un défi cit de 25 millions$ pour l’année 2010-2011, dont 13 millions$ correspon-draient à un défi cit structurel non viable. Pierre Ouillet, vice-président aux fi nances de l’Université, annonçait au cours d’une rencontre il y a trois semaines que l’institu-tion travaillait actuellement à l’implantation d’un plan en huit étapes pour venir à bout de cette fâcheuse situation. On apprend dans le journal The Ubyssey que ce plan, toujours à l’état embryonnaire, privilégierait des solutions telles qu’une hausse des frais professionnels des étudiants, un double-ment de l’affl ux d’étudiants internationaux, la réduction des coûts liés à l’enseignement et la combinaison administrative des petites facultés.

Quand le top 5 sème la discorde

On apprend, dans The Uniter de l’Uni-versité de Winnipeg, que le top 5 des uni-versités canadiennes a récemment appelé à une augmentation du financement pour les initiatives en recherche auprès du gouver-nement fédéral. Des quelque 2,5 millions$ versés par le fédéral dans le financement de la recherche, les universités McGill, de Toronto, de l’Alberta, de la Colombie-Bri-tannique et de Montréal ont reçu moins de 30% de la part totale du gâteau.

En réaction à cette requête, d’autres uni-versités canadiennes y ont toutefois vu une injustice susceptible d’affecter leur propre développement, advenant que le gouverne-ment accède à cette demande. Arati Sharma, directrice national de l’Alliance canadienne des associations étudiantes, a profité de cette situation pour encourager les groupes étudiants à travers le pays à discuter de cet enjeu. Elle a également soulevé la nécessité de tenir une conférence nationale dans la-quelle les étudiants, les administrations universitaires, les facultés et les gouverne-ments pourraient discuter de la distribution des fonds publics pour la recherche.

François-Olivier Dorais

COMITE DESCAMPAGNES

Après des négociations entamées en janvier 2008, l’unité du personnel de soutien de l’Université d’Ottawa (PSUO) et le Bureau des gouverneurs sont parvenus à une entente. Fi-nalisée le 14 août dernier, l’entente fut ratifi ée par le PSUO le 3 septembre dernier alors que le Bureau des gouverneurs approuva à son tour celle-ci le 8 septembre. « Cette entente marque une étape culminante dans l’histoire du personnel de soutien de l’Université d’Ot-tawa », a déclaré Richard Hogan, présiden du PSUO, par voie de communiqué.

Louise Pagé-Valin, vice-rectrice associée aux ressources humaines, s’est dite satisfaite de l’entente signée. « Nous sommes heureux de voir que la convention assurera la stabilité dans les relations de travail entre l’Université et son personnel de soutien et permettra la mise en œuvre de nouvelles procédures de gestion au sein de l’institution » a-t-elle dé-claré par voie de communiqué. La convention collective est d’une durée de cinq ans et s’ap-plique rétroactivement du 1er mai 2007 au 30 avril 2012.

L'Université d'Ottawa a été choisie pour accueillir le Programme fédéral d'appui aux droits linguistiques (PADL), a annoncé James Moore, ministre du Patrimoine ca-nadien. L'initiative fédérale, conçue pour remplacer l'ancien Programme de contes-tation judiciaire, se décline maintenant en trois volets liés aux communautés lin-guistiques minoritaires : l'éducation et la promotion, la médiation et les recours ju-diciaires.

« C'est avec fierté que l'Université a ac-cueilli la nouvelle, a déclaré Allan Rock via communiqué. Ce projet se situe en effet plei-nement dans la foulée de la mission univer-sitaire de dualité linguistique et concrétise encore davantage le rôle de leadership de l’Université. » C'est la Faculté de droit qui chapeautera le programme, qui demeurera tout de même en gestion indépendante. Une enveloppe budgétaire de 1,5 millions de dol-lars lui est accordée par la même occasion.

L'U d'O récolte un programme fédéral

Une toute première convention collective pour le personnel de soutien de l’U d’O

Mathieu Gohier

Philippe Teisceira-Lessard

Revue de presse universitaire Brèves

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RotondeAd_6by5_2010.qxp 6/2/2009 3:32 PM Page 1

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le 14 septembre 2009

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Sonia [email protected] Arts et CultureMUSIQUE SUR LE CAMPUS

un talent incroyable à découvrir

[email protected]@larotonde.ca

Sonia Noreau

C’est tassés comme des sardines en conserve que les étudiants de l’Université d’Ottawa ont assisté à la dernière performance de Marabou, le 8 septembre dernier au café Nos-talgica. Malgré la promiscuité des lieux qui crée généralement à la fois un certain malaise et de l’inconfort chez les spectateurs, tous étaient contents d’être au milieu de cette petite foule. Pourquoi? Parce qu’ils assistaient au spectacle de l’un des groupes musicaux émergents les plus prometteurs de la région.

De la musique canadienne française

D’un calibre qui pourrait la clas-ser dans les grandes ligues, la musi-que de Marabou surprend. Lorsque La Rotonde a demandé au groupe de décrire ses chansons en quelques mots, on nous a expliqué qu’elles étaient le fruit du mélange de plu-sieurs cultures francophones du Ca-nada. Bien qu’ayant tous fréquenté l’Université d’Ottawa, les membres de Marabou ne partagent pas tous exactement la même culture. Ils proviennent de l’Acadie, de l’Onta-rio français, du Québec et de l’Al-berta, et chacun apporte avec lui un son, une vision et une façon de faire différents qui enrichissent leur per-formance.

La musique de Marabou est dif-fi cile à décrire, tant elle est riche. « Festif-rêve-cirque-absurde » : tels sont les mots employés. Lors de leur prestation au café Nostalgica, il était facile de pardonner les bruits surai-gus du système de son qui faisait défaut, tant la musique était bonne. Les paroles, d’une grande profon-deur, électrisaient la foule énergisée par le dynamisme du groupe. Un grand bonheur prenait d’assaut l’as-sistance, alors que les chansons, de calibre professionnel, remplissaient la salle.

Histoire

Claude Munson, Marie-Josée Laviolette, Pascal Delaquis, Jean-François Delaquis, Ellorie McKni-ght, Alexandre Bevington et Louis-Philippe Robillard sont les sept musiciens qui composent le groupe, lequel s’est formé dans notre région au fi l du temps.

Ces jeunes bourrés de talent se sont rencontrés ici même, sur le campus, et ont tous été étudiants à l’Université d’Ottawa. Tout a commencé quand Louis-Philippe Robillard et Alexandre Bevington, amis depuis l’école, « jammaient » ensemble à l’École secondaire De La Salle. Claude Munson et Ellorie Mc-Knight se sont par la suite joints à eux. Cependant, ce n’est qu’une fois à l’Université d’Ottawa, à travers les soirées Open Mic du Nopstalgica que Marabou est vraiment né.

C’est lors d’une performance au club Zaphod Beeblebrox que Pas-cal Delaquis, qui avait été invité à « drummer » avec le groupe, s’est ajouté à celui-ci de façon perma-nente. Récemment, Jean-François Delaquis, le frère de Pascal, et Ma-rie-Josée Laviolette se sont aussi joints au groupe.

L’amitié

Depuis, bien que Marabou s’or-ganise avec une grande fl exibilité et ne semble pas imposer d’énormes contraintes sur ses musiciens, le groupe est tricoté serré. Ceci s’ex-plique peut-être par le fait que les membres du groupe habitent dans deux appartements qu’ils se parta-gent, rajoutant la proximité d’une relation de colocation entre cer-tains d’entre eux au dynamisme du groupe. Claude Munson a d’ailleurs confi é à La Rotonde – avec la plus grande sincérité – qu’il ne joue pas sans les autres: « On a été séparé pendant deux mois et je n’ai pas touché à ma basse, je ne pouvais pas ». Pour ses musiciens, Mara-bou est une occasion de jouer avec d’autres artistes d’une culture fran-co-canadienne commune. « On se pousse à créer des “tounes” », nous a dit Claude Munson. C’est égale-ment une bonne opportunité pour que fl eurisse l’amitié, les maux de tête et les soirées qui fi nissent trop tard, nous ont-ils confi é.

Tournée internationale et locale

Ce groupe dynamique ne se limite pas à la scène régionale, puisqu’ils ont déjà fait leurs armes en France. Ils ont connu un certain succès là-bas en jouant sur des scènes aussi peu conventionnelles que les plan-ches d’un bateau ou les trottoirs. En

Ils ont, en outre, fait parler d’eux, attirant l’attention des médias ré-gionaux.

Ce fut ensuite en Amérique du Nord, plus précisément en Onta-rio, qu’ils ont fait une tournée avec le groupe Bands in a Bag, avec le-quel ils travaillent en étroite colla-boration, ou, pourrait-on dire, en étroite fl uidité. La frontière entre ces deux groupes de la région est poreuse. D’ailleurs, le style de mu-sique des deux groupes s’harmonise bien, étant plus ou moins du même genre – soit le folk-rock. Lors de leur tournée ontarienne, ils étaient quatre auteurs-compositeurs et neuf musiciens. Mais qu’est-ce qui lie ces deux groupes qui s’échangent des musiciens comme les étudiants se passent des crayons, a demandé La Rotonde à Marabou. « La musi-que et l’amitié », lui a-t-on répondu. « On vibre tous ensemble », nous a confi é Claude Munson à ce propos.

Et l’université dans tout ça?

En fi n de compte, l’Université d’Ottawa n’a été que le lieu où tous les membres de Marabou se sont rencontrés. C’est vraiment le café Nostalgica, véritable plaque tour-nante de la vie culturelle du cam-pus, qui a vu naître Marabou. Le café Nostalgica est presque devenu leur maison: « C’est chez nous, ici », se sont entendu pour dire tout les membres du groupe. Bien qu’en tournée en Ontario et même à l’international, ils reviennent au Nostalgica pour se produire réguliè-rement.

Et leur douce moitié?

La Rotonde a demandé à Brad Morden, chanteur de Bands in the Bag, comment l’organisation en-tre les deux groupes se déroulait. Il nous a expliqué qu’après qu’il ait composé les chansons, c’était Pascal Delaquis qui les mettait en musique et qu’il y avait une réelle coopération entre les deux groupes. Il est diffi cile de se faire connaître, admet Brad Morden dont le groupe, parti en tournée, connaît un certain succès, mais un groupe proactif qui joue beaucoup a ses chances. « Il faut le faire soi-même », a-t-il ajouté. Espérons qu’il ait raison et que les deux groupes connaîtront un succès à la hauteur de leur talent. Photos Mathieu Langlois

Marabou ,

Arts et Culture

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le 14 septembre 2009

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Jeanne Brassard

Alors que les étudiants de l’Univer-sité d’Ottawa recevaient leurs plans de cours s’amorçait le deuxième Festival de l’Outaouais émergent (FOE). Celui-ci a eu lieu du 10 au 13 septembre dans le Vieux-Hull, ré-puté lieu de liberté et habité par les artistes de la région.

Au café Bacci, où se déroulait la cérémonie d’ouverture du Festival, les artistes et les participants à l’air bohème étaient accueillis dans un décor luxueux. Plusieurs membres de différents groupes communautai-res étaient présents, totalisant ainsi au moins 150 personnes. De tous les âges et de toutes les provenances, les participants se mêlaient volon-

tiers les uns aux autres et interagis-saient avec enthousiasme. L’abon-dance de boisson et la nourriture à volonté faisaient passer pour cheap les cocktails pompeux organisés pour des artistes reconnus.

On pouvait lire « Motivés » sur les chandails du comité organisa-teur de l’événement, en raison de leur motivation à promouvoir le talent que peut offrir l’Outaouais et ses artistes émergents. Les organi-sateurs sont également déterminés à faire connaître les artistes locaux et à les outiller pour percer, tout en renforçant leur sentiment d’appar-tenance à la région de l’Outaouais. D’ailleurs, l’un des objectifs du FOE est de contribuer au resserrement de la toile sociale et à la création d’un rassemblement du quartier Vieux-

Hull. En fait, le FOE se veut une réponse au manque de structures qui pourraient servir de tremplins artistiques dans la région. Le Festi-val regroupe les arts visuels et mu-sicaux dans « une programmation fl amboyante refl étant bien le talent d’ici », précise Sophie Berriault, at-tachée de presse de l’événement.

Outre les Créateurs du crépuscule, festival de musique underground il y a quelques années, et le Grand Rire Bleue – peu d’événements nouveaux ont fait fureur ou même eu un impact dans notre région 07. L’intiative de la création du Festival de l’Ouataouais émergent fait suite à la constatation du manque de struc-tures pour les artistes émergents de l’Outaouais, en comparaison aux

régions de Montréal ou de Québec. Parmi les multiples festivals qu’ac-cueille l’Outaouais, le FOE se pré-sente ainsi comme un tremplin pour les artistes. Effectivement, comme nous l’apprend Emmanuel Savard-Dimanche, président du Conseil d’administration des Productions des Outaouais motivés, qui jouait au Festival des montgolfi ères « à 2h de l’après-midi quand il n’y [avait] per-sonne », les autres festivals ne favo-risent pas l’émergence de nouveaux noms. Le FOE se veut un événement d’échange des capacités et des expé-riences des artistes de l’Outaouais.

Étant percussioniste de forma-tion, Savard-Dimanche connaît les défi s des artistes débutants. Il est conscient des diffi cultés qu’éprou-vent les artistes émergents et

LE FESTIVAL DE L’OUTAOUAIS ÉMERGENT

Un festival en é m e r g e n c e

souhaite combler les « lacunes de l’industrie [de la musique] en Outaouais ». Selon lui, les artistes de la région ont un potentiel énorme qui pourrait se rendre au niveau na-tional ou plus loin encore. « La scè-ne musicale ,ici, regorge de talent, ça même pas de sens », plaide-t-il. Il n’en demeure pas moins que « ça reste underground faute de struc-tures, faute de mécanismes ». Pour

lui, il est important de faire valoir les talents – d’abord au sein de no-tre communauté locale, puis, éven-tuellement à l’échelle nationale. La solidarité de notre région n’est plus plus une option: « T’as pas le choix, parce que c’est en se regroupant comme ça qu’on devient plus fort », soutient-il.

S’il y a cependant encore beau-coup à construire, le FOE constitue

une « brique qui manque [dans l’in-dustrie de la région de l’Outaouais], une grosse brique », affi rme Savard-Dimanche. Cette notion de solida-rité et d’unité communautaire est peut-être la pièce manquante qui amènera les artistes et créateurs de l’Outaouais à se surpasser et à pro-mouvoir leurs œuvres à l’échelle na-tionale, voire international, comme ils le méritent.

Sonia Noreau

Connaissez-vous Merrickville? C’est un petit village tout près d’ici où il est possible de relaxer en contemplant les œuvres d’artistes et artisans de la région. Ce village historique qui fut déclaré patrimoine mondial par l’Unesco s’autoproclame « joyau du canal Rideau». Il est situé à moins d’une heure de route d’Ottawa et c’est un lieu privilégié par les artistes pour faire connaître leurs œuvres.

La ligue

En plus de l’attrayant décor, des musées relatant l’histoire du village et des nombreux restaurants, Merric-kville a une ligue d’artistes. Fondée en 1984, elle est née de l’initiative de gens de talent qui souhaitaient faire la pro-motion de leur travail. La ligue s’est développée avec le concept « rencon-

trer les artistes dans leur atelier ». Ef-fectivement, Il est possible de se poin-ter tout bonnement chez ces gens, de cogner à leur porte sans aucune gêne et de s’inviter dans leur atelier. La ve-nue d’un inconnu ne les trouble pas: en fait, ils sont toujours enchantés de voir un nouveau client. La ligue, qui à l’origine regroupait six artistes, en compte maintenant 23. Le succès de cette entreprise tient du miracle que peut faire le bouche-à-oreille. Ce sont les premiers artistes fondateurs qui surent attirer les autres. De leur côté, les premiers visiteurs, impressionnés par le talent des artistes de Merric-kville, passèrent le mot, faisant de ce village d’artistes un secret mal gardé et une réussite.

Donnant à n’importe quel visi-teur l’impression d’être entré dans une bulle de culture soigneusement préservée de la frénésie de la ville, l’atmosphère de Merrickville pro-

voque presque un choc culturel. Il est rare de voir autant de boutiques d’artisans et d’ateliers d’artistes aussi bien organisés travaillant dans une telle proximité. Par ailleurs, les formes d’art développées à Merric-kville sont variées: on y retrouve de la sculpture, de la poterie, de l’aqua-relle, de l’acrylique, du multimédia, de la peinture à l’huile et de la pho-tographie se mêlant au travail des artisans du verre, du métal etc.

L’artiste

La Rotonde s’est entretenue avec Robin Baker, une artiste de Mer-rickville qui a choisi le multimédia comme médium et qui offre aussi des classes. Elle nous a expliqué que la ligue lui offrait l’opportunité de partager avec ses collègues. Ces nombreux échanges lui permettent de recevoir le feed-back nécessaire

pour retravailler ses œuvres, tout en découvrant le travail des autres. « C’est toujours un échange intéres-sant qui stimule la créativité », a-t-elle confi é à La Rotonde.

Le village

Le village en lui-même en vaut le détour. Les maisons du 19ième siècle, qui sont parfaitement bien conser-vées, rajoutent à la beauté générale des lieux. Toutefois, il est diffi cile de ne pas voir le côté un peu clinquant de Merrickville, qui a adopté un as-pect très touristique avec ses nom-breux restaurants et magasins. Ces derniers semblent profi ter de l’attrac-tion qu’exerce le travail des artistes. Il serait néanmoins malhonnête d’af-fi rmer que ça gâche en quoi ce soit le charme du village. Même le plus puriste des puristes conviendra qu’il faut bien que les gens mangent.

UNE BULLE D’ART PRÈS DE CHEZ SOI

Un village d’artistes ici même dans la région

« Une programmation � amboyante re� étant bien le talent d’ici. »

- Sophie Berriault

Photo Mathieu LangloisUne deuxième édition réussie pour le Festival de l’Outaouais Émergent.

Photo Sonia NoreauMerrickville, un village à vocation particulière.

Arts et Culture

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le 14 septembre 2009

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Ça y est, je n’en puis plus. C’en est trop, la coupe est plei-ne! Je ne tolérerai plus d’entendre une autre médisance à propos de la scène culturelle de la région. Je sais que je vais vraiment à contre-courant, mais c’est tout de même aberrant que tout le monde s’entende sur une fausseté. C’est pourquoi je dénonce. Le campus et la région sont beaucoup plus dynamiques et fertiles que ce que croit la population estudiantine.

« Il ne se passe rien »? Comment ça, « il ne se passe rien »? Le campus fourmille d’art. Chaque coup d’œil que je lance en direction du campus tombe inévitable-ment sur une statue ou un groupe de danse anonyme en train de pratiquer dans le Centre universitaire. Cha-que soir, lorsque, pour rentrer chez moi, j’emprunte la rue Cumberland, j’entends la musique d’un groupe local s’échapper du café Nostalgica. Tout ceci n’est cependant que routine. Après tout, le campus bouge encore plus lorsque que la LIEU performe ou que le Département de théâtre ou de musique offre un spectacle. À quelques minutes à pied du Centre national des Arts et de la Nou-velle Scène, le campus est particulièrement bien situé. Je ne comprends donc pas comment les étudiants peu-vent affi rmer qu’« il ne se passe rien ».

Il se dit la même chose d’Ottawa et des environs, qu’on accuse un peu vite d’être une « région à fonction-naires » ou une « région plate à mort ». En fait, je crois que c’est par apitoiement sur lui-même et par défaitis-me que l’œil étudiant ne cherche pas, et donc ne voit pas, tous les vernissages, soirées de slam, spectacles, concerts, expositions, soirées d’impro, fi lms, kino, piè-ces de théâtre etc., qui se déroulent sans lui. Comme si c’était impossible, en dehors de Montréal et Toronto, de trouver des spectacles de qualité; les gens ne cherchent même plus. Or, en plus des nombreuses activités cultu-relles permanentes, il s’organise ponctuellement des festivals d’une très grande qualité, comme le Festival de l’Outaouais émergent, le Salon de la bande dessinée, ou encore le Salon du livre – ceci sans parler du célébri-cissime Bluesfest.

Je ne demande qu’une chose: ouvrez les yeux ou tai-sez-vous! C’est évident que ceux qui ne fréquentent pas les nombreuses activités culturelles de l’Outaouais ont tendance à nourrir le mythe de la « région à fonction-naires », mais ils ne le font pas en toute connaissance de cause.

Ouvrez vos yeux ou taisez-vous!PréfaceSonia Noreau, Chef de pupitre Arts et culture

Calendrier culturel du 14 au 20 septembre

ARTS VISUELS

James HuctwithQuand? Jusqu’au 27 septembreOù? Galerie La Petite Mort, 306, rue Cumberland, Ottawa

Sandra Hawkins: Arctic CrisisQuand? Jusqu’au 30 septembreOù? Galerie du Théâtre Centrepointe, 101, promenade Centrepointe, Ottawa

Collection d’œuvres d’art de la Ville d’Ottawa: Acquisitions récentesQuand? Du 18 septembre au 25 octobreOù? Galerie d’art de l’hôtel de ville, Hôtel de ville d’Ottawa, 110, avenue Laurier Ouest, Ottawa

THÉÂTRE

Les Sept Jours de Simon LabrosseQuand? Du 16 septembre au 18 octobreOù? Théâtre de l’Île, 1, rue Wellington, Gatineau (secteur Hull)

Littoral de Wajdi MouawadQuand? Du 15 au 19 septembreOù? Centre national des Arts, 53, rue Elgin, Ottawa

MUSIQUE

Alexandre DésiletsQuand? Le 18 septembreOù? Cabaret La Basoche, 120, rue Principale, Gatineau (secteur Aylmer)

Le NombreQuand? Le 18 septembreOù? Dominion Tavern, 33, rue York, Ottawa

SUR LE CAMPUS

Soirée Ciné-franco: Ce qu’il faut pour vivreQuand? Le 15 septembre à 20hOù? Auditorium des Anciens, Centre universitaireCoût : 2$

Cabaret francophileQuand? Le 17 septembre à 21hOù? Bar 1848

Lors de la dernière parution de La Rotonde, on pouvait lire dans l’article intitulé « Les francophones débarquent au 1848 » que les cabarets francophiles étaient l’initiative du bar 1848. Il a cependant été amené à notre attention que cette information était erronée: en effet, les cabarets francophiles sont une initiative du Service de vie com-munautaire. Le 1848, la FÉUO, l’Association des pro-fessionnels de la chanson et de la musique, le Centre de bilinguisme et la LIEU ont appuyé le projet à différents niveaux, mais le Service de vie communautaire en de-meure l’organisateur offi ciel. La Rotonde et sa chef de sec-tion Arts et culture tiennent à présenter leurs excuses au Service de vie communautaire ainsi qu’aux lecteurs pour cette regrettable méprise.

La chronique Prolongation intitulée «Le mot de bienvenue» du 31 août der-nier aurait dû être signée par Romain Guibert, et non par Maxime Goulet.

Toutes nos excuses.

Erratum

ARTS VISUELS

THÉÂTRE

MUSIQUE

SUR LE CAMPUS

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La chronique Prolongation intitulée «Le mot de bienvenue» du 31 août der-nier aurait dû être signée par Romain Guibert, et non par Maxime Goulet.

Toutes nos excuses.

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Nedggy Mauricin

C’est samedi le 12 septembre, au parc de la Confédération, que s’est déroulé « Fedstock ». Ce grand spec-tacle musical de la rentrée offert par la Fédération étudiante mettait en vedette différents artistes, comme le groupe haïtien Kreyol La. Les étu-diants ont aussi eu droit au passage de Danny Fernades, jeune chanteur de rythm and blues, de la chanteuse Marie-Mai, sans oublier les grou-pes Ill Scarlett et Sans Pression, de même que le rappeur américain Ta-lib Kweli.

Le pouls de la foule

La fête était à l’honneur: le souri-re était sur les lèvres des jeunes étu-diants de l’Université, qui criaient et chantaient leurs chansons préférées. De plus, pour animer la foule entre les prestations, le présentateur fai-sait des blagues et s’amusait avec les étudiants – ce qui était plaisant, mais par moment un peu long.

De la musique de différents genres

Les artistes ont tous offert une bonne performance. Ils ont bien sûr interprété leurs plus grands suc-cès, mais aussi des chansons moins connues qui ont été somme toute bien accueillies par la foule d’étu-diants. Il y en avait pour tous les goûts. Le groupe canadien Ill Scarlett – l’un des groupes les plus attendus de la soirée – jouait de la musique rock avec quelques infl uences reg-gae, tandis que le groupe Kreyol La jouait du compas, un style de musi-que haïtienne. Les artistes québécois Marie-Mai et Sans Pression, quant à eux, ont mis le français à l’honneur.

Leurs performances était différen-tes, mais divertissantes chacune à sa façon: alors que celle de Marie-Mai était très rock et mouvementée, le rappeur Sans Pression, lui, était avec son d.j. et interprétait ses chansons avec énormément de puissance et de dynamisme. Marie-Mai, par ailleurs, a donné un avant-goût de son pro-chain album en interprétant une chanson intitulée « Do You ». Le rappeur Talib Kweli a lui aussi livré une bonne performance avec ses suc-cès « Hostile Gospel » et « Get By ». Cependant, celle-ci était trop courte au goût du public étudiant, qui aurait voulu entendre un peu plus de la mu-sique de Kweli.

Les moments forts de la soirée

Cette soirée s’est bien déroulée, les performances étaient très diver-sifi ées. On pouvait constater que tant les artistes que les étudiants s’amusaient follement. Il y a même eu un rappel pour la jeune chanteu-se Marie-Mai. De son côté, Danny Fernandes a interprété l’une des ses chansons a capella, ce qui a été bien reçu par l’audience. Dans sa pres-tation, le rappeur Sans Pression a quant à lui interprété une chanson en l’honneur d’un ami qu’il a perdu. Sa performance était particulière-ment touchante et portait à réfl é-chir. De plus, il ne faut pas oublier le groupe de danseurs indiens qui est venu divertir l’audience entre deux performances. Finalement, souli-gnons la qualité du travail techni-que des Productions Zoom.

Somme toute, cette soirée fut haute en couleurs et en émotions. Tous les étudiants qui y ont assisté se sont manifestement bien amusés. La diversité musicale a été grande-ment appréciée du public.

Fedstock 2009:CONCERT DE LA RENTRÉE DE LA FÉUO

quelle diversité!

Photo Jessica Rose

le 31 août 2009

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PAR ICI LES P’TITS FUTÉS

Comment bien se gaver sans se ruinerLe coin du gloutonEric Ricou

Comment bien se gaver sans se ruinerEn tant qu’étudiant, il est plutôt diffi cile de trouver l’équilibre entre son budget et le raf-fi nement culinaire. L’équation exige souvent qu’on délaisse certains luxes, notamment le restaurant. Si un tel abandon vous effraie, j’ai quelques propositions qui feront plaisir tant à votre bouche qu’à votre porte-monnaie.

Débutons dans ce qui est, selon moi, l’épi-centre de la gastronomie abordable dans notre région, soit le quartier chinois. Aux alentours de l’intersection des rues Somer-set et Booth, les nombreux restaurants de pho, un mets national vietnamien à base de bouillon de boeuf et de nouilles de riz, sont bien connus et refl ètent la composition eth-nique davantage vietnamienne que chinoise du quartier. Le restaurant dont je veux par-ler sert effectivement un excellent pho, mais, par souci d’éviter la redondance, je parlerai donc d’une autre soupe.

Situé au 343, rue Booth, Huong’s Vietna-mese Bistro est l’un des seuls établissements de la région à servir la soupe épicée au boeuf satay selon sa préparation traditionnelle. Un riche bouillon de boeuf épaissi avec des ara-chides concassées, des nouilles de riz fraîches et des lanières de boeuf saignant constituent probablement la meilleure aubaine en ville,

à 7,50$. À la fois onctueuse et complexe, la soupe satisfait les plus voraces appétits, sans pour autant laisser l’estomac alourdi. Le mé-lange épicé de piment chili, d’ail, de ciboule, de tomate et de coriandre, entre autres, pré-sente une saveur à la fois sucrée, salée, aigre et piquante.

À quelques coins de rue de là, au 720, rue Somerset Ouest, se trouve le Kowloon Market. Véritable institution du quartier, ce marché asiatique peut surprendre les habitués des vas-tes et luxuriantes aires d’un Loblaws ou d’un Métro. En effet, on y trouve des bacs de glace remplis de pattes de cochon, des allées débor-dant d’innombrables et mystérieux fruits, lé-gumes, sauces, épices et autres produits que je ne prétendrai pas pouvoir nommer.

Son plus grand attrait est, à mon avis, sa boulangerie chinoise. Celle-ci se démarque en effet par son usage de la farine de riz, qui donne une texture fi ne et moelleuse à ses produits. On y trouve une variété de pâtisse-ries bon marché, qu’on peut diviser en deux catégories: les salées et les sucrées. Mes deux préférées? Le gâteau éponge (1,09$) qui est merveilleusement simple: une pâte légère comme l’air, pas de glaçage, pas d’agrément, seulement un fi n goût sucré avec une petite

touche vanillée. Le pain à la saucisse (1,09$), lui, est empalé par une saucisse fumée. Le jeu entre le pain sucré et la saucisse salée est mer-veilleux et fait de cette gâterie d’aspect enfan-tin un véritable bonheur gustatif. On n’y fait pas un repas complet, mais on y trouve un ex-cès de collations à des prix dérisoires. Je n’ai pas encore trouvé moyen de ne pas y dépenser au moins 5$ par visite.

Finalement, pour un douillet petit souper dans le marché By, allez faire un tour Chez Lucien (137, rue Murray). À l’intérieur de ce chaleureux petit pub, vous trouverez, en plus d’une bonne sélection de bières, des repas à prix très raisonnables. Pour moins de 10$, je vous conseille le Frida & Diego, un hambur-ger garni de fromage Monterrey Jack fondu, d’oignons frits et de piments jalapeños. Ac-compagné de frites minces, croustillantes et bien salées, ainsi que d’une salade jardinière arrosée d’une excellente vinaigrette à l’ail (trempez-y vos frites), l’assiette placée devant vous est assez imposante. La proportion des ingrédients du hamburger est juste, comblant aisément vos besoins carnivores.

Voilà donc quelques options culinaires qui, je l’espère, ne vous laisseront pas avec des re-mords pécuniaires. Photo Eric Ricou

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le 14 septembre 2009

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Maxime [email protected] Sports

Maxime Goulet

L’armée rouge du Collège militaire royal (CMR) n’a jamais été dans le match, sa-medi dernier. Après la pre-

mière demie, Ottawa avait déjà pris les devants 2 à 0. Les Gee-Gees ont par la suite ajouté quatre buts pour conclure le massacre 6 à 0.

La troupe de Steve Johnson a pris le contrôle du match dès le début. Catherine Scott a été la première à inscrire son équipe au pointage sur un coup franc précis. La défense du CMR a été débordée pendant les 45 premières minutes de la partie, multipliant les déga-gements vers les lignes de côté. De l’autre côté du terrain, la gardien-ne Melissa Pesant a reçu un tir ca-dré et a ramassé quelques ballons perdus qui roulaient jusqu’à elle.

Le CMR a tenté de corriger la situation à la deuxième demie en optant pour une formation à qua-tre attaquantes plutôt qu’à trois. L’effort a été vain, puisque la trou-pe de Steve Johnson en a profité pour enfiler quatre autres filets, dont un spectaculaire tir à la volée de Courtney Luscombe. À 4-0, la gardienne Melissa Pesant a laissé sa place à Michelle McElligot, sa remplaçante, qui a, elle aussi, stoppé le seul tir cadré qui s’est présenté à elle.

Il faut noter l’effort défensif du CMR, qui a tenté de bloqué tant bien que mal les multiples offen-sives orchestrées par leurs rivales. À l’attaque, malgré le fait que la majorité de leurs tentatives aient avorté, avec un peu plus de fini-tion, plusieurs jeux auraient pu s’être terminés devant le filet. Ot-

tawa n’a cependant jamais baissé son niveau d’intensité: « On a es-sayé de jouer notre partie, plutôt que de s’ajuster à leur niveau de jeu, commente Luscombe. C’est important de rester concentré pendant 90 minutes, peu importe contre qui on joue. »

Scott a inscrit les deux premiers buts des siennes, suivis de deux buts de Luscombe, qui en compte déjà quatre à sa fiche cette saison. Finalement, Tara Condos a ajouté les derniers filets dans la victoire par blanchissage du Gris et Gre-nat. Steve Johnson était satisfait de la performance de ses joueuses au premier match à domicile: « On n’a pas vraiment été mis à l’épreu-ve défensivement, aujourd’hui. Il va y avoir des équipes, cette année, qui vont tester davantage nos dé-fenseuses et notre gardienne. »

Ryerson tient le coup

Deuxième match en deux jours pour le Double G: après la domina-tion de la veille, le match de diman-che s’est avéré plus ardu. Après une première demie sans impair, le reste de la partie a été plus laborieux pour le Gris et Grenat. Diana Smiciklas, de Ryerson, a permis à son équipe de s’inscrire au pointage grâce à un tir de pénalité au milieu de la deuxième demie. La faute commise dans la boîte de réparation a coûté la victoire à Ottawa, qui a dû se contenter d’un match nul.

Le score fi nal de 1-1 n’est pas re-présentatif de la partie. En effet, Ottawa a dominé la partie au niveau du temps de possession et des op-portunités de compter. L’intensité a vraiment monté d’un cran après le tir de pénalité. Dans les dix derniè-

res minutes, Leslie Martin, numéro 15 du Gris et Grenat, a failli donner l’avance à son équipe, lorsque la gardienne adverse a semblé avoir du mal à maîtriser son tir.

Les joueuses, qui avaient été constantes la veille, n’ont pas réussi à garder le même momentum tout au long du match: « On a eut beau-coup d’opportunités, mais on a man-qué de fi nition, admettait Catherine Scott après la partie. Pourtant, ce sont des choses qu’on pratique dans les séances d’entraînement, mais il faudra pratiquer encore! » Fait à noter: l’arbitre semble avoir ignoré une main de Ryerson dans la boîte de réparation, dans les dernières minutes du match. Finalement, les Ottaviennes devront se contenter de quatre points sur une possibilité de six pour leurs matchs de la fi n de semaine.

SOCCER FÉMININ

Photo Maxime GouletVictoire facile face au CMR. Match nul contre Ryerson.

Qui a dit qu’il n’y avait pas de buts au soccer?Le Collège militaire royal bombardé

Sports

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le 14 septembre 2009 Sports

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Romain Guibert

« Je pense qu’il faudra encore tra-vailler fort pour gagner, comme l’an-née dernière, mais ce groupe aura du succès plus facilement », avance Steve Johnson, entraîneur-chef d’Ottawa À la même date l’an passé, celui-ci avait dû revoir sa formation et son style au complet avec le dé-part de sept partantes. Cette année, il se réjouit que certains automatis-mes n’aient pas à être revus, mais prévient que la route vers le cham-pionnat national ne sera pas encore aussi facile qu’il y a deux ans.

Même s’il a joué avec son 11 par-tant lors des matchs préparatoires, Johnson n’a pas eu à bouleverser ses effectifs et son style de jeu. Le noyau de l’an dernier est presque in-changé et peut bâtir sur ses acquis. C’était pourtant tout le contraire à l’aube de la saison 2008: « C’est bien de ne pas avoir à enseigner ce qu’est le niveau universitaire, on a des joueuses qui connaissent déjà ce niveau, se réjouit Johnson. On a eu du succès l’an dernier avec un style agressif et on va continuer. »

À la fi n de la dernière saison, le pilote des Gee-Gees déplorait un manque de domination et de fi nition en attaque. Aujourd’hui, il cherche encore une bougie d’allumage: « Cela ne nous affecte pas autant que dans le passé, puisqu’on a beaucoup de joueuses qui peuvent marquer – ce qui nous rend plus dangereux. Mais on n’a pas une personne sur qui on peut se concentrer quand on a besoin d’un but décisif. » Johnson pensait avoir trouvé un joyau, mais il s’est défi lée au dernier moment.

Un cocktail savoureux

Malgré cela, l’entraîneur est ravi de sa cuvée 2009, dont quatre sont déjà sur le onze partant. « On a de nouveaux visages qui sont des première année au sens strict du terme, et d’autres qui en sont à leur première année ici, mais sont des transferts. C’est un mélange unique », se régale-t-il.

Un besoin pressant était à la dé-fense, avec le départ de la co-capi-taine Katie Lugg. Les Gee-Gees sont

allés chercher Gillian Baggot, trans-férée de Floride et qui, à 5’9’’, appor-te un physique absent l’an dernier. Dominique Falardeau, une ancienne de l’Université de Sherbrooke qui a déjà fait partie de l’équipe d’étoiles québécoise, arrive en renfort. « Elle a de l’expérience et, avec Gillian, c’est impossible de dire qu’on a sur le terrain deux joueuses de première année à cette position », se réjouit Johnson.

Dans les buts, il fallait combler le départ de Jess Charron. Mélissa Pesant, anciennement à l’Univer-sité de Moncton, et Lisa Sachsal-ber semblent bien faire la paire, ayant déjà réussi deux blanchissa-ges consécutifs. Pour le moment, Johnson confi e le poste de numéro un à Pesant: « Elle n’est pas grande, mais très acrobatique et brave. Elle contrôle bien le ballon; c’est le type de gardienne qu’on cherchait. »

À l’avant, comme si la vitesse des Luscombe, Bullock et autre Des-jardins ne suffi sait pas, Ottawa a recruté Sarah de Carufel, l’une des plus rapides de son âge au Québec aux 60, 100 et 200m; en plus de s’approprier les services d’Alexan-dra Jotham, qui excelle en situation d’un contre un. Malheureusement, les deux recrues sont blessées et ne peuvent pas encore rejoindre l’équi-pe. Au milieu, il faudra surveiller Krista Draycott, Leslie Martin, de Western, et Kaitlind Smith, du Maine, qui a déjà marqué en match préparatoire.

Attentes identiques

Avec ce cocktail, les attentes sont les mêmes. Johnson se considère chanceux d’avoir atteint les Na-tionaux l’an dernier, puisque les grosses pointures n’avaient pas re-joint le carré d’as provincial. Cette année, il sait que son groupe a tout le potentiel pour retourner dans le carré d’as, perdu l’an dernier contre Laurier, et pour ensuite se tailler un place au championnat national pour une cinquième année de suite. « On doit s’asseoir pour discuter en équi-pe, mais les joueuses savent qu’elles forment un bon groupe », conclut Johnson.

Aller de l’avant, en tout tempsSOCCER FÉMININ

Maxime Goulet

Football masculin

Défait par l’Université Western la semaine dernière, Ottawa n’avait d’autre choix que de rebondir cette semaine contre Waterloo. Mission accomplie pour la troupe de De-nis Piché, puiqu’elle l’a emporté par la marque de 45-11 contre les Warriors. Dans la victoire, Jordan Wilson-Ross, joueur de la semaine des Gee-Gees la semaine dernière, a continué sur sa lancée, terminant le match avec 232 verges au sol et deux touchés. Grâce à cette perfor-mance, il s’est classé au troisième rang de l’histoire du Double G pour le nombre de verges au sol – les deux premiers rangs étant respec-tivement occupés par Davie Mason (372, 2008) et Bill Harrison (277, 1974).

Brad Siopoli, qui a cédé sa place à son remplaçant au quatrième quart, a tout de même eu le temps de compléter 11 de ses 17 passes, pour un total de 204 verges. Alex Lothian, qui en est à sa deuxième année avec l’équipe, s’est quant à lui illustré en inscrivant un touché sur un retour d’interception de 41 verges. Petit bémol pour le Gris et Grenat, cependant, puisqu’ils ont cumulé 125 verges de pénalité: « Il s’agit d’une situation qu’il nous faudra corriger, a déclaré Piché au Service des sports. Nous devons nous améliorer et nous discipli-ner. »

Quoi qu’il en fût, l’attaque ot-tavienne s’était donnée un bon coussin avec un total de 571 ver-ges (passes et courses), contre seulement 340 pour les Warriors. Toutefois, le rendez-vous contre Queen’s (2-0), la semaine pro-chaine, risque d’être un peu plus difficile.

Rugby féminin

Blanchie en première demie, les Gee-Gees ont rapidement comblé leur défi cit en deuxième demie, pour fi nalement l’emporter par la marque de 24 à 5. La Gatinoise Na-tasha Watcham-Roy, 17 ans, a mar-qué à deux reprises pour permettre aux siennes de prendre une bonne option sur le match, alors qu’elles menaient 17-5 à 11 minutes de la fi n du match.

Il s’agit d’une première presta-tion réussie pour le Gris et Grenat, qui jouait son premier match de la saison à domicile: « Elles ont ce qu’il faut pour s’impo-ser, a déclaré Sue Chaulk, entraîneure-chef des Gee-Gees, au Ser-vice des sports, et elles semblent avoir trouvé la façon de le faire ». La prochaine partie aura lieu à l’Université Bishops le vendredi 18 septembre.

Survol de la � n de semaine

SIC

« Elles ont ce qu’il faut pour s’imposer. »

- Sue Chaulk

Photos Jessica RosePremier match, première victoire pour le Double G.

Photo Maxime GouletUne saison remplie d’espoirs pour la troupe de Steve Johnson.

Sports

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Sports le 14 septembre 2009

14 • www.larotonde.ca

Maxime Goulet

Année après année, des milliers d’universitaires joignent à leurs études la pratique d’un sport compétitif. Chaque université a pour mandat de mettre sur pied

la meilleure équipe possible dans l’espoir de remporter le champion-nat canadien. Plus précisément, les quatre champions régionaux s’affrontent dans une compétition qui ne fait évidemment qu’un seul vainqueur, un champion canadien!

Ainsi, les régions de l’Atlantique, de l’Ouest canadien, du Québec et de l’Ontario se font la guerre dans plusieurs disciplines. Le tout se fait en deux temps: en novembre, il y les fi nales de hockey sur ga-zon, de cross-country, de soccer

INFO-LIGUE

L’Université d’Ottawa présente avec fierté les Conférences du recteur, une série de conférences captivantes présentées par des gens de chez nous sur divers sujets. Par l’actualité de l’information et les idées véhiculées, ces rencontres sont une tribune idéale pour élargir les horizons et remettre certaines hypothèses en question.

Toutes les conférences se déroulent à compter de 19 h à la salle 4101 du pavillon Desmarais.

Global knowledge.Local learning.

L’univers du savoirà votre portée

President’s

du recteur

Inscrivez-vous en ligne à www.uOttawa.ca/conferencesdurecteurVous ne pouvez être des nôtres? Joignez-vous en direct aux discussions sur le Web!

Partenaires médiatiques :

Les idées vous fascinent?Venez donc assister gratuitement aux conférences publiques de l’Université d’Ottawa!

Professeur Stewart ElgieFaculté de droit

�e Wealth of Nature: how �xing the economy can save the planet (présentée en anglais)

23 septembre 2009

Professeur Pierre BélangerFaculté des arts

Ce n’est pas une révo-lution que traversent nos médias. C’est une Web-olution.

25 novembre 2009

et la fameuse coupe Vanier pour le football ; en mars, c’est au tour du volley-ball, de la lutte, du hockey, de la natation, du basket-ball, de l’athlétisme et, bien sûr, du curling d’élire un gagnant national.

Gloire et bourses

Le Sport interuniversitaire cana-dien (SIC) est la plus grande orga-nisation sportive universitaire au

pays. D’ailleurs, certains matchs importants sont même télédiffusés sur des réseaux nationaux (TSN et RDS), alors que d’autres sont dis-ponibles sur le Web. Comme toute bonne organisation sportive, le SIC présente chaque année une équi-pe d’étoiles formée des meilleurs joueurs au pays. Parallèlement, un tableau d’honneur récompense les athlètes étudiants ayant conservé une moyenne supérieure à 80%.

En outre, le SIC couronne chaque année un lauréat et une lauréate en les nommant «athlètes universitai-res canadiens» et en leur remettant le prix BLG (du cabinet d’avocats

Borden Ladner Gervais). L’hon-neur est accompagné de 10 000$ en bourses d’études supérieures et d’un trophée en pierre fossilisée unique.

Qui contre qui?

Les Gee-Gees font partie de l’as-sociation Sport universitaire de l’Ontario (SUO). Les autres uni-versités faisant partie de cette divi-sion sont celles de Brock, Carleton,

Guelph, Lakehead, Laurentian, Mc-Master, Queens, Ryerson, Toronto, Trent, Waterloo, Laurier, Wind-sor, York et Western Ontario, sans oublier le Collège militaire royal du Canada et l’Institut de technologie basé à Oshawa.

Notez aussi que certaines équi-pes, comme le rugby et le hockey féminins, évoluent dans des ligues québécoises. Pour le rugby, le club affronte les universités Laval, Sher-brooke, Concordia et Bishops. Dans le cas du hockey, Ottawa rivalise avec ses voisines de Carleton ainsi qu’avec les universités Concordia et McGill.

Le SIC, ou combiner sport et études universitaires

Photo Maxime GouletTout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le SIC.

Un tableau d’honneur récompense les athlètes étudiants ayant conservé une moyenne supérieure à 80%.

Sports

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le 14 septembre 2009 Sports

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La semaine de la rentrée: un campus qui re-prend vie, des tables d’information, des nou-veaux, des anciens, des matchs d’ouverture, un stade plein, de la vie! Diffi cile de choisir, parmi la kyrielle de sujets disponibles, ce-lui qui mérite le plus votre attention. De là l’idée de la mosaïque (mot déroutant, selon plusieurs, quand il sort de la bouche du chef Sports).

Découvert: Le blog leponyexpress.com, complément web incontournable pour les fans du Double G. Géré par les Batman et Robin de l’information sportive universi-taire: Simon Cremer et Romain Guibert. De belles photos, des descriptions de matchs en temps réel et, en plus, une émission de radio à saveur 110%.

Apprécié: La présence de 5000 fans au match d’ouverture des Gee-Gees. Belle initia-tive de la FÉUO de faire connaître aux nou-veaux arrivants le plaisir d’une joute au stade Frank-Clair. Quel bonheur d’entendre les fans supporter, tous en chœur, leurs athlètes lo-caux!

Surpris: De la disponibilité et de la gen-tillesse des athlètes. Bien que la présence mé-diatique fasse partie intégrante de la vie d’un sportif, il est surprenant de voir ces athlètes universitaires prendre le temps de satisfaire les requêtes des fans et des journalistes.

Entendu: Le discours de Denis Piché, en-traîneur de l’équipe de football, après la dé-faite de son clan. Même s’il ne criait pas, on pouvait sentir sa voix basse résonner dans

les oreilles de son clan. Si j’étais un joueur, je m’arrangerais pour ne pas perdre la prochai-ne partie!

Essayé: Obtenir une analyse objective de la partie de football par la mascotte des Gee-Gees. Plutôt diffi cile de converser avec une mascotte muette, et encore plus d’avoir des réponses objectives quand on pose les ques-tions à un cheval portant les couleurs gris et grenat!

Savouré: La nouvelle voulant qu’Arian-ne Thibault, jusqu’à l’an dernier joueuse de l’équipe de volley-ball d’Ottawa, évoluera pro-chainement pour une équipe professionnelle en Allemagne. L’athlète qui a souvent évolué dans l’ombre de certaines joueuses plus spec-taculaires, a terminé la saison dans la premiè-

re équipe d’étoiles. Parallèlement à sa carrière professionnelle, l’attaquante apprendra l’alle-mand et terminera son baccalauréat en mar-keting par correspondance.

Déstabilisé: Par les fi lles qui font leur jogging autour du campus. Bien que ce ne soit pas, selon moi, l’invention du siècle, j’admets que je ne déteste pas la nouvelle mode: mini-jupe évasée style ballerine. Tou-tefois, les joggings, leggings, ou shorts courts sont de loin plus sexy quand ils sont portés par des fi lles qui courent, bouteille d’eau à la main et iPod attaché au bras. D’un autre côté, ne me dites pas, mesdames, que vous n’avez pas tourné la tête quand il est passé en chest sur la rue Laurier. Vive la remise en forme de la rentrée!

Mosaïque ProlongationMaxime Goulet, Chef de pupitre Sports

Maxime Goulet

À sa dernière année avec l’équipe, il reste à Maxime Bédard deux cases à cocher. La première, inévitable pour un membre d’une équipe de premier plan, serait de rapporter un titre de championnat à Ottawa. Pour la deuxième, plus individuelle, il de-vra patienter jusqu’à l’été prochain, alors qu’il aura très probablement une seconde chance de participer au repêchage combiné. Pour arriver a ce repêchage le joueur doit être in-vité par au moins trois équipes de la Ligue canadienne de football (LCF).

De doux à dur

Le footballeur friand de plaquage a pourtant commencé sa carrière en jouant au fl ag football, où les contacts sont remplacés par un dra-peau qu’il faut saisir. Quoi qu’il en soit, Maxime Bédard a eu la piqûre du football alors qu’il était encore au secondaire. Dès lors, il a bénéfi -cié du support de ses parents. Mal-gré les déménagements fréquents de leur fi ls, ceux-ci l’ont toujours supporté « au maximum », se rap-pelle-t-il.

Au niveau collégial, Bédard a

contribué au succès des Pionniers du Cégep de Rimouski. Il est à noter qu’il a participé à la première édi-tion du programme. À sa deuxième année avec les Pionniers, lorsque son entraîneur l’a muté du poste de quart-arrière au poste de demi-dé-fensif, il n’a pas hésité un instant.

La saison précédente, il avait choisi le niveau AA plutôt que le AAA dans le but d’obtenir plus de temps de jeu. Cette fois, il voyait dans cette mutation une belle pers-pective d’avenir, étant donné ses qualités athlétiques. Son commen-taire à cet égard fait d’ailleurs sou-

PORTAIT D’UN GEE-GEE

One Rep Maxrire: «Je préférais de loin frapper l’adversaire plutôt que d’encaisser les coups!» Par ailleurs, on peut voir quelques-uns de ses plus beaux pla-quages sur Youtube.

Ottawa d’abord

La carrière universitaire de Bé-dard a commencé à Ottawa. Pour le prestige de l’équipe, il a préféré intégrer la troupe de Denis Piché plutôt que celle de Montréal ou de Sherbrooke. L’athlète originaire de Granby justifi e son choix en men-tionnant la qualité du programme qu’Ottawa offre encore aujourd’hui.

Bien qu’il soit déçu de ne pas avoir été repêché, Bédard admet que l’ex-périence a été très enrichissante. En effet, il est conscient qu’il lui reste encore un an sur le circuit universi-taire pour parfaire ses aptitudes: « Je connais maintenant les aspects de mon jeu sur lesquels il faut que je travaille [...] et aussi ceux sur les-quels je peux capitaliser ». Le joueur possède plusieurs atouts. Entre autres, il est l’un des seuls de l’équi-pe à rivaliser avec Brad Sinopoli en termes de vitesse sur 40 verges.

Courbe ascendante

Questionné au sujet de la saison à venir et des changements que l’équipe a subis pendant la saison morte, Bé-dard se dit confi ant, le départ du quart arrière Josh Sacobie étant selon lui un moindre mal, étant donné l’arrivée de Brad Sinopoli. Par ailleurs, interrogé à propos de la contre-performance de l’équipe lors du dernier match contre

les Mustangs de l’Université Western, il affi rme ne pas s’inquiéter à la pers-pective de les revoir en série: « On ne veut pas avoir notre peak en début de saison, on veut plutôt que les parties les plus importantes [i.e. les séries] soient nos meilleures parties. »

L’athlète joue cette année un rôle de vétéran dans l’équipe et af-fi rme être conscient de la respon-sabilité qui accompagne ce statut. Il trouve d’ailleurs primordial que des joueurs comme lui supportent les nouveaux arrivants « pour leur donner confi ance, pour les aider avec les jeux ou même dans leur vie personnelle ». Lui-même admire certains de ses anciens coéquipiers, qui évoluent maintenant dans la LCF, plus particulièrement Scott Gordon, joueur établi des Eskimos d’Edmonton.

À venir

À la fin de cette année, le sportif arrivera à la croisée des chemins. Son baccalauréat en Sciences so-ciales est complété depuis le prin-temps dernier. Il s’agit en outre de sa dernière année d’éligibilité dans le système universitaire. Sur-nommé « One Rep Max », il est très possible que ces trois sylla-bes viennent à lui manquer s’il ne trouve pas une place chez les pros l’an prochain. Son rêve: évoluer pour les Alouettes de Montréal. En attendant, le dur à cuire passera par une autre saison universitaire, avouant d’ailleurs que s’il gagne la coupe Vanier, il est possible qu’il échappe une larme.

Photo Nicolas ChoquetteSaison cruciale pour Maxime Bédard.

La chronique Prolongation intitulée «Le mot de bienvenue» du 31 août der-nier aurait dû être signée par Romain Guibert, et non par Maxime Goulet.

Toutes nos excuses.

ErratumÀ vos crayons!

La Rotonde est toujours à la recherche de journalistes bénévoles pour couvrir l’actualité du campus.

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le 8 septembre 2009

www.larotonde.ca • 17

Divertissements

Remplissez les cases vides pour compléter le casse-tête. Chaque chiffre de 1 à 9 doit être présent dans chaque rangée horizontale et verticale, ainsi que dans chaque section de neuf cases.

La Rotonde n’est aucunement responsable de tout problème de manque d’attention de ses lecteurs en classe en raison de ce Sudoku.

Qui n’a pas entendu parler du fameux virus H1N1 ces der-niers mois? J’aimerais bien

faire partie de ces personnes. Le vi-rus, antérieurement connu sous le nom de grippe porcine, est devenu la plus grande préoccupation mon-diale. Finis la guerre, la pauvreté, les désastres naturels, nous voilà dans l’ère où une histoire n’est pas nouvelle si elle n’est pas liée à la grippe H1N1. C’est rendu au point où même la crise économique a son propre lien avec le virus. Comment est-ce que la grippe va affecter les industries? Non, mais je m’excuse – est-ce qu’on a oublié que la grip-pe est un virus qui revient à chaque saison et qu’on n’en fait jamais un gros drame? Est-ce le nom qui fait peur aux gens? Devrait-on enlever le « H1N1 » pour cesser cette pho-

bie? C’est vraiment psychologique, parce que d’après les journaux, le taux de mortalité lié à cette grippe, jusqu’à maintenant, ne serait pas si élevé, mais les gens ont peur et les médias jouent un grand rôle dans ce cas-ci. On ne peut plus tousser, se moucher ou avoir mal au ventre en public sans se faire regarder croche ou se faire référer à la salle d’urgence. C’est complètement pathétique que la grippe normale cause plus de fatalité et que per-sonne n’appelle ça une pandémie, mais voilà que la grippe H1N1 l’est devenue en quelques mois. Par contre, il ne faut plus s’en faire, un vaccin s’en vient. Oui, le vaccin mi-raculeux qui va venir nous sauver de ce méchant virus est presque prêt pour ladite deuxième vague de contamination.

Avez-vous remarqué les affiches sur le campus indiquant comment se laver les mains et les moyens efficaces d’empêcher de propager la maladie? Elles sont partout, pas moyen de les manquer. Ce qui est ridicule, c’est que l’Université Car-leton avait dit qu’elle distribuerait des mini bouteilles de désinfectant aux étudiants lors de la rentrée. Les universités non pas d’argent pour aider les étudiants avec leurs dépenses scolaires, mais elles ont de l’argent pour distribuer du Pu-rell. Wow!

Alors, en attendant le fameux vaccin, je vous souhaite à tous Santé!

Camila JuarezÉtudiante

OpinionsOpinionsOpinions

Le monde est paranoLa mobilisation étudiante a per-

mis la semaine dernière de faire renverser la décision de retirer

le bénéfi ce des tarifs étudiants aux utilisateurs d’OC Transpo âgés de plus de 27 ans. Il s’agit là d’une vic-toire qu’il convient de souligner et les efforts déployés par les associations étudiantes doivent être salués.

Il ne faut toutefois pas perdre de vue la situation plus aberrante enco-re qui prévaut pour les étudiants qui traversent chaque jour la rivière. À la Société de transport de l’Outaouais (STO), à l’instar de nombreux ré-seaux de transport au pays, c’est à 20 ans qu’est fi xé l’âge maximal pour profi ter des tarifs réduits.

Les utilisateurs d’OC Transpo à l’Université d’Ottawa peuvent compter sur la FÉUO et la GSAÉD pour défendre leurs intérêts. Les

étudiants de l’Université du Qué-bec en Outaouais bénéfi cient quant à eux du forfait Cam-Puce, plus avantageux même que les condi-tions présentement proposées par la FÉUO à la Ville d’Ottawa dans les négociations sur un éventuel lais-sez-passer étudiant. Laissés pour compte, les étudiants québécois de l’U d’O, dont le campus n’est de surplus desservi par aucune ligne d’autobus, demeurent soumis à des tarifs exorbitants.

Il est désolant de constater le peu d’énergie consacrée par nos repré-sentants étudiants à faire pression sur la STO, compte tenu de l’impor-tante proportion de la population étudiante qu’elle dessert.

Houda SouissiÉtudiante de 3e année, droit civil

Laissés pour compte

Devinettes

L’Université d’Ottawa est pré-sentement plongée dans le deuil suite à la mort tragique

d’un étudiant au courant de la fi n de semaine. Alors que nous réfl échis-sons sur ce qui est arrivé, nous de-vons considérer l’effi cacité de notre plan d’urgence.

Puisque l’incident est arrivé au courant de la fi n de semaine, l’Uni-versité a été très lente à communi-quer avec les étudiants : en fait, il a fallu plus de dix heures pour qu’elle envoie un courriel à tous les étu-

diants. Ce courriel encourageait les étudiants à communiquer avec le service de counselling : «Si, à tout moment et pour toute raison, vous estimez que vous avez besoin d’aide, n’hésitez surtout pas à faire appel au Service de counselling de l'Univer-sité au 613-562-5200 (situé au 100 Marie-Curie, 4e étage). Ce service est ouvert de 9 h à 17 h, du lundi au vendredi. ». Mais qu’arrive-t-il si un étudiant a besoin d’aide après 17:00 un jour de semaine ou en tout temps au courant de la fi n de semaine? Ils

n’ont pas de chance … La Ligne d’entraide, elle, avait

établi un plan d’urgence en l’espace de quelques minutes seulement. Des bénévoles supplémentaires furent appelés pour répondre aux appels des étudiants, la journée même de la mort de l’étudiant. Le coordinateur a communiqué avec l’Université et les médias étudiants pour leur laisser savoir que la li-gne de crise serait ouverte pour des heures supplémentaires au courant de la fi n de semaine, alors que les

services de counselling seraient fer-més. Les médias étudiants ont col-laborés, mais l’Université n’a pas été en mesure d’informer les étudiants de la disponibilité immédiate de la Ligne d’entraide. Nous espérons que, dans le futur, on veillera au bien-être des étudiants en incluant la Ligne d’entraide dans le plan d’urgence de l’Université.

Nous aimerions aussi saisir cette opportunité pour encourager les étudiants à venir nous voir ou à nous appeler. Nous sommes tous

affectés par la mort de cet étudiant, et nous ne devrions pas avoir honte d'en parler. Que vous le connaissiez ou pas, on peut tous avoir besoin d'une oreille attentive dans ce gen-re de situation. Vous pouvez venir nous voir au local 211D du Centre universitaire, entre 10h et 17h30 ou appeler la Ligne d'entraide au 613-562-5604 entre 19h00 et 1h.

Nous sommes ici pour vous aider à travers ces moments diffi ciles.

L’équipe du Centre d’entraide

Un plan d’urgence e� cace?

SudokuDans la cuisine je suis apprécié, dans la nature redouté, mon épaule le porte, mais si je le change de côté, d’avis j’aurai également changé. Qui suis-je ?

Qui suis-je ?

Qui suis-je ?

On en use pour persuader, en accorder c’est faire confi ance, une simple signature suffi t pour sa carte.

Intime on lui confi e nos secrets, interne pour les colla-borateurs d’une entreprise, on le lite, on l’écoute et on le suit chaque jour.

Solutions: fusil, crédit, journal

Opinions

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Opinions le 14 septembre 2009

18 • www.larotonde.ca

Manifeste pour une réappropriation étudiante de l’espace à l’Université d’Ottawaétudiante de l’espace à l’Université d’Ottawaétudiante de l’espace à l’Université d’Ottawa

Trente ans après que l'Université s'est accaparé le contrôle du Centre universitaire (CU) de manière uni-latérale et illégitime, nous déclarons qu'il est grand temps que les étudiant.e.s reprennent leur dû.

L'Université d'Ottawa dit vouloir accorder une grande im-portance à la « qualité du milieu d'apprentissage » et à l'« amélioration de l’expérience étudiante » tout en plaçant la « population étudiante au cœur de sa mission éducative ». Tou-tefois, la gestion défi ciente des espaces en général et du CU en particulier contredisent de manière fl agrante ces principes.

Parce que l'Université mise sur la marchandisation de ses services, parce qu'elle a cédé à la superfi cialité de la compé-tition interuniversitaire, et que conséquemment elle néglige ses obligations de desservir les étudiant.e.s de ses campus au meilleur de sa capacité, nous sentons le besoin de dénoncer l'état des choses.

Il est inacceptable que l'Université recrute massivement des étudiant.e.s des cycles supérieurs sans pouvoir leur assurer un espace de travail adéquat ; qu'elle contraigne des organisations fi nancées par les étudiants à payer un loyer ou à occuper des espaces insalubres ; qu'elle priorise des entreprises privées au détriment des commerces étudiants ; qu'elle permette la diffu-sion de publicités sexistes, unilingues, ou promouvant la vio-lence; qu'un Café Second Cup ait été introduit à la bibliothè-que, violant ainsi le caractère sacré de cette institution, etc.

Nous croyons que la gestion illégitime et inéquitable du CU est symptomatique de cette tendance. Nous prenons aujourd'hui l'engagement de travailler sans relâche jusqu'à ce la situation soit rectifi ée. Voici les aspects les plus problémati-ques de la gestion du CU et de ses extensions :

- En 2001, la nature du fonds Jock Turcot (créé à même les cotisations étudiantes) a été délibérément détourné par l'Université. Une partie de l'argent qui devait servir au main-tien du CU a été utilisé pour subventionner une program-mation culturelle et sociale gérée par le Service de vie com-munautaire. Entre 2001 et 2006 plus de deux millions de dollars, pris à même les droits de scolarité des étudiant.e.s, ont été versé à cette programmation superflue. Tout l'argent que le Service de vie communautaire n'a pas pu dépenser est conservé dans un fonds géré par l'Université.

- Par le passé, les étudiant.e.s ont fi nancé à raison de 60% le CU. Pourtant, les syndicats étudiants (FÉUO et GSAÉD) ont établi que le pourcentage d'espace alloué aux étudiants dans le CU était de 18%. L'Université a par ailleurs reconnu qu'elle occupait 82% de l'espace.

- Les étudiant.e.s sont lié.e.s par des accords commerciaux qu'ils n'ont pas approuvés. Tous les sondages effectués par l'Université indiquent qu'une large majorité d'étudiant.e.s préfèrent les cafés étudiants aux commerces gérés par Char-twells. L'Université a néanmoins renouvelé sans consulter les étudiant.e.s le contrat de cette entreprise privée, contrat qui lui accorde un monopole au CU.

- Lorsque des organisations étudiantes demandent que leurs locaux soient rénovés pour des raisons de sécurité au travail ou réaménagement de l’espace, de lourdes négociations auprès du Service de la vie communautaire doivent être entreprises, alors que les espaces de travail de ce service sont fréquemment rénovés.

- De lourds frais administratifs sont imposés aux étudiant.es. pour la location de matériel nécessaire à la tenue des activités qu'ils organisent, ce qui nuit sans aucun doute à la qualité de l'« expérience universitaire ».

- Des services fi nancés directement par les cotisations étudian-tes tels la radio CHUO et le Café Nostalgica sont contraints de payer un loyer, alors que leurs propriétaires - les étudiant.e.s - fi nancent largement le CU via le fonds Jock Turcot.

- Une librairie issue d'une initiative étudiante qui vend les li-vres à moindre coût ne peut s'installer au CU parce que l'Uni-versité lui préfère une entreprise américaine qui était défi ci-taire en 2008.

- Des boutiques de toutes sortes occupent des espaces clés du CU alors que des institutions étudiantes majeures tel que La Rotonde, le Fulcrum, la LIEU, GRIPO, et bien d'autres doivent se contenter de bâtiments délabrés, non-accessibles pour les personnes à mobilité réduite ou excentrés.

Nous refusons de cautionner ces aberrations par notre silence. Nous exigeons :

1. Que toutes les cotisations étudiantes que le Service de vie communautaire n'a pas dépensées soient rendues dans leur intégralité aux deux syndicats étudiants (GSAÉD et FÉUO).

2. Que soient délogées immédiatement du CU toutes les entreprises privées ainsi que l'ensemble des bureaux admi-nistratifs de l’Université d’Ottawa.

3. Que soient admises dans le CU, sans paiement de loyer, toutes les organisations étudiantes qui sont gérées et fi nan-cées directement les étudiant.e.s de l’Université d’Ottawa .

4. Que le CU soit géré démocratiquement par la commu-nauté étudiante.

Collègues étudiant.e.s, plus rien ne peut justifi er notre inac-tion. Ensemble, nous pouvons nous réapproprier l'espace étu-diant et façonner le campus selon nos aspirations. Nous avons trente ans de retard, mais il ne tient qu'à nous de rectifi er la situation.

Pour le Comité de la campagne RESPECT - SPACES,

Céline BastoGaétan-Philippe Beaulière

Caroline BouchardFrançois-Olivier DoraisSonia Noreau-Pérodeau

Ont également endossé ce texte :

Fédération étudiante de l'Université d'Ottawa (FÉUO)Association des étudiant.e.s diplômé.e.s de l'Université d'Ottawa

(GSAÉD)Groupe de recherche en intérêt public de l'Ontario (GRIPO)

Le journal indépendant La RotondeLe Délibérant, revue de sciences politiques de l'Université d'Ottawa

Voir notrecampus.ca pour la liste complète des signataires.

www.larotonde.ca • 19

le 14 septembre 2009 • Vol. LXXVII No. 3

109, rue OsgoodeOttawa (Ontario)K1N 6S1613 421 4686

RÉDACTION

Rédacteur en chefMathieu [email protected]

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La Rotonde est le journal étudiant de l’Université d’Ottawa, publié chaque lundi par Les Éditions de La Rotonde, et distribué à 5000 copies dans la région d’Ottawa-Gatineau. Il est financé en partie par les membres de la FÉUO et ceux de l’Association des étudiants diplômés. La Rotonde est membre du Carrefour inter-national des presses universitaires franco-phones (CIPUF) et de la Presse universi-taire canadienne (PUC).

La Rotonde n’est pas responsable de l’emploi à des fi ns diffamatoires de ses ar-ticles ou éléments graphiques, en totalité ou en partie.

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le 14 septembre 2009

Éditorial

UCU. Trois lettre qui en disent long. Centre universitaire. Pas Centre « étudiant », non: « universitaire ». Pas une grosse différence, me dites-vous? Un monde de diffé-

rence! C’est fou comme le vocabulaire change tout. À qui sert le centre de notre université? Certainement pas aux étudiants! Êtes-vous fous? Mettre les étudiants au cœur de la vie universitaire, quelle idée! Un centre univer-sitaire est bien trop important pour servir aux étudiants. Ça doit servir aux gens sérieux, un centre universitaire. Vous être membres d’un club? D’un journal? Ou peut-être faites-vous de la radio? Ce n’est pas sérieux, ça. Vous irez ailleurs, laissez les gens importants au centre.

Enfi n, vous comprendrez que le ton ironique du précédent paragraphe sert à illustrer l’absurde de la situation. Un centre, pas d’étudiants. Oh, il y a toujours les bureaux de la FÉUO ou quelques danseurs à l’Agora, mais autrement, je vous mets au défi de trouver des étudiants qui ne sont pas seulement de passage au Centre universitaire.

Au-delà du débat sur les espaces, on constate quelle est la place réelle que nous accorde l’Université. Lorsqu’on interprète la lenteur de l’administra-tion dans le dossier des espaces, on ne peut s’empêcher d’avoir l’impres-sion que nous formons, somme toute, une masse plutôt négligeable, pour l’Université. Au mieux, nous ne dérageons pas ; au pire, nous lui cassons les pieds avec nos campagnes contre les frais de scolarité, ou encore lorsque nous manifestons contre un code de conduite.

Bref, on nous donne l’impression qu’au fond, l’Université ne nous appar-tient pas, qu’il n’en tient pas à nous de choisir nos espaces étudiants et que nous devrions même être contents d’occuper de vieilles maisons en décrépi-tude dans le quartier de la Côte-de-Sable.

Nous, les étudiants, ne sommes cependant pas qu’une source de revenus pour l’Université. En plus d’aller à nos cours, nous pensons, bougeons et agis-sons. Plusieurs d’entre nous souhaitons faire plus qu’obtenir un diplôme et décidons de nous impliquer. Que ce soit dans les divers clubs et médias, nous, les étudiants, investissons le campus et cherchons à faire de cet endroit un endroit vivant, animé, où s’exprime la vitalité de la vie étudiante.

Pour ce faire, nous avons besoin d’un endroit bien à nous. L’administra-tion a ses bureaux au pavillon Tabaret? Tant mieux! Tout le monde peut facilement retrouver les divers services de l’Université. Mais pour nous, les étudiants, qui voulons nous impliquer? Pas évident. La radio est au sous-sol, les journaux ne sont même pas sur le campus, et pour ce qui est des clubs, on repassera…

Que faire, maintenant qu’on a fait ce constat? La même chose que dans notre vie d’étudiant. Agir, bouger, s’exprimer. Si nous ne disons pas claire-ment que nous voulons reprendre le Centre universitaire, jamais il ne nous reviendra. Ça fait déjà trop longtemps que notre Centre universitaire aurait dû changer de nom.

Une question de nom