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La traduction des objectifs stratégiquesen un projet d’aménagement ......................................................... 59Économiser l’espace ............................................................................................... 59Structurer le territoire .......................................................................................... 59Valoriser les espaces naturels .............................................................................. 59Compléter la dimension spatialedu projet d’une dimension paysagère .................................................................... 59
1 Cultiver les espaces urbains de manière intensive .................... 61Un développement concentré autour des pôles urbains existants .............. 61Une ville recréée sur la ville et non à sa périphérie ....................................... 61
2 Organiser lisiblement les fonctions économiques et maîtriser leur développement spatial ....................................... 63Une typologie des sites d’accueil économique ................................................. 63Des implantations commerciales rationalisées ................................................. 63Des espaces agricoles confortés dans leur vocation ....................................... 65
3 Un système de déplacementsorganisé dans une perspective durable .......................................... 67Compléter le réseau routier structurant dans un objectifde report du trafic .................................................................................................... 67Faire du réseau ferré la colonne vertébrale des déplacementsen transport en commun ...................................................................................... 67Créer les conditions d’une offre performante de transport urbains ......... 67
4 Protéger et mettre en valeur les espaces naturelset les paysages .................................................................................. 69Des milieux écologiques restaurés dans leur intégrité et leur rôle ............. 69Le paysage, vecteur d’identité au service de la lisibilitédu territoire et de son projet ................................................................................. 71
Partid’aménagementet projet paysage
Troisièmepartie
Les orientationsdu parti d’aménagement
Grands axes d’échanges régionaux
Axes de relations interpôlesOrganisationdes déplacements intrapôlesEspace urbain majeur
Espace urbain secondaire
Ville centre
Pôle urbain
Site rural à préserver
Zone agricoleEspace à dominante rurale ettouristiqueCoupure à l’urbanisation
Échanges Transports en commun à renforcer
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S C H É M A D I R E C T E U R D E L A R É G I O N G R E N O B L O I S E
ÉCONOMISER L’ESPACE
La rareté du foncier disponible et la volonté clairementaffirmée de préserver les espaces naturels limitent lesmarges de manœuvre et guident les choix du partid'aménagement.Aussi l'espace urbain doit-il être considéré comme unbien rare et économisé. En d'autres termes, pour maî-triser la diffusion de l'urbanisation, il faut le “cultiver”de manière intensive.L’objectif est de “travailler” le plus longtemps possibleà surfaces urbaines constantes : il faudra agir sur lespôles urbains existants et non en créer de nouveaux.
STRUCTURER LE TERRITOIRE
Utiliser l’espace de manière économe impose de sedonner une trame relativement fine pour penserl’aménagement du territoire.Les axes urbains existants fournissent cette trame :qu’ils soient majeurs, secondaires ou périphériques,ils ont un rôle à jouer pour canaliser le développement,maintenir l’urbanisation dans des espaces circonscritset séparés les uns des autres par des coupures vertes.Cette logique de structuration, de complémentaritéentre pôles de développement aux fonctions différen-ciées et hiérarchisées s’applique aussi à l’implantationdes activités économiques.Les sites d’accueil économique, les zones agricoles etles implantations commerciales n’ont pas tous lamême vocation. Pour l'équilibre général du dévelop-pement économique de la région urbaine, mais aussipour la qualité de ses paysages urbains et ruraux, ilimporte que chacun puisse jouer sa partition dans leconcert d’ensemble sans concurrence ou conflitd’usage de l’espace.Cette exigence de coordination d’ensemble est particulièrement cruciale dans le domaine de l'éco-nomie, afin de maîtriser la concurrence entre lesespaces, mais également dans le domaine des dépla-cements : un système global devra être mis en placepour remédier à la congestion des voiries de l’agglomération centrale et promouvoir les modesalternatifs à l’automobile.
VALORISERLES ESPACES NATURELS
Reconnues de longue date, la qualité des espaces et ladiversité des paysages naturels de la région greno-bloise sont des atouts à préserver et à valoriser. Cemajestueux écrin vert constitue un environnementnaturel favorable à la poursuite de son développementet, croisé avec son potentiel humain et économique,en renforce l'attractivité.À l’inverse des espaces urbains, dont la mise en œuvreexige prudence et souplesse face aux incertitudes del'avenir, les espaces naturels, dont la protection, lapérennité et la mise en valeur nécessitent une visionclaire et forte, imposent des choix très tranchés.L'ensemble de ces espaces devra, durant les vingt pro-chaines années, être préservé de toute forme d'urba-nisation non compatible avec sa vocation principale.Toutes les formes de mitage progressif devront êtreproscrites.Les espaces naturels seront l'objet d’investissementsqualitatifs ambitieux selon leurs vocations et leurs qua-lités particulières, car ils représentent un enjeu prio-ritaire pour l'attractivité de toute la région grenobloise.
COMPLÉTER LA DIMENSIONSPATIALE DU PROJETD’UNE DIMENSION PAYSAGÈRE
Le Schéma Directeur intègre un projet paysager ambi-tieux, conçu en accompagnement du projet de déve-loppement de la région grenobloise. Ce projet n’est pasun ensemble d’actions s’ajoutant aux autres : il veutapporter à chaque geste d’aménagement une dimen-sion supplémentaire, la dimension paysagère. Il visedeux objectifs complémentaires : mettre en valeur leséléments identitaires de la région grenobloise d’unepart, rendre le territoire et les points d’appui de sonprojet de développement plus lisibles d’autre part.
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3 Partid’aménagement
et projetpaysage
La traductiondes objectifsstratégiquesen un projetd’aménagement
Lac dePlaladru
Les orientationsdu parti d’aménagement
Espaces urbains
Axe urbain majeur à renforcer
Axe urbain secondaire
Espace urbain périphérique(étalement urbain à maîtriser,renforcement des bourgs ethameaux existants : habitatde village)
Centre de la RUG
Ville centre
Pôle urbain conforter
Façade et limite urbaineà composer
Coupure à l’urbanisation etcontinuité transversale
Site rural et de loisir à préserver
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UN DÉVELOPPEMENTCONCENTRÉ AUTOURDES PÔLES URBAINS EXISTANTS
La volonté de promouvoir un développement durable,plus respectueux de son environnement, impose demettre un frein à l'étalement périurbain mal maîtrisé.Il faut maintenir la ville dans ses limites actuelles, enutilisant toutes les échelles de modèles urbains dispo-nibles. Le Schéma Directeur en distingue essentielle-ment trois : les axes et pôles urbains majeurs, les axeset pôles urbains secondaires et les espaces urbainspériphériques.
Les axes urbains majeurs, qui accueillentles villes centres, les principaux équipements et ser-vices et d'importants moyens de transports en com-mun, doivent être confortés dans ce rôle. Il s’agit del'agglomération grenobloise et de ses prolongements :
• au sud, jusqu'aux pôles d'appui de Vif-Vizille, avecune interruption en rive gauche du Drac au niveau duRocher de Comboire, puis la coupure de la plaine deReymure et du plateau de Champagnier ;
• à l'est, jusqu'aux pôles d'appui de Crolles - Villard-Bonnot, avec une interruption en rive droite de l'Isèreau niveau du cône du Manival ;
• à l'ouest, le pôle de Voiron, ville centre et son réseaude petites villes, Voreppe - Moirans - Rives - Tullins, avecdes interruptions au niveau de la cluse de Voreppe -Sassenage, des contreforts de Voiron et du plateau deRéaumont - Saint-Cassien - Charnècles.
Les axes urbains secondaires prolongentles axes majeurs et assurent l'articulation avec laSavoie, la Valloire, la Matheysine et le Trièves :
• à l'est, de part et d'autre de la plaine alluviale del'Isère, avec pour pôles d'appui Pontcharra et Goncelinsur la rive gauche, Le Touvet sur la rive droite ;
• à l'ouest, de part et d'autre de la plaine de Bièvreavec pour pôles d'appui La Côte-Saint-André et LeGrand-Lemps, au nord, Saint-Étienne-de-Saint-Geoirset Saint-Siméon-de-Bressieux au sud.
Des “espaces de respiration”, coupures vertes, doiventséparer nettement les pôles urbains les uns des autresafin d’éviter l’émergence ou le développement deconurbations. Sur les axes secondaires, le maintiendes coupures à l'urbanisation permettra d'affirmerl'identité des bourgs et des villages en conciliant leurnécessaire développement avec une lecture claire deslieux urbains et du paysage naturel. Ceci s’appliqueparticulièrement aux pôles urbains secondaires du
haut Grésivaudan ou de la Bièvre, dont l’identité devraêtre confortée. Par ailleurs, ces coupures à l'urbani-sation assureront les indispensables relations fonc-tionnelles entre les espaces agricoles des plaines deBièvre et de l'Isère et ceux des piémonts et coteaux.
Les espaces urbains périphériques englo-bent les bourgs et les villages inscrits dans de vastes ter-ritoires : les balcons de Belledonne, la haute vallée duBréda et les balcons de Chartreuse pour le Grésivaudan,l'avant-pays de Chartreuse, la Valdaine et Paladru pourle Voironnais, les Chambarans et les territoires nordpour la Bièvre.Ils ont également un rôle important à jouer. Le confor-tement des hameaux et villages doit être l’instrumentde la préservation des équilibres existants : le déve-loppement de l'habitat devra ici respecter les sites etpaysages et assurer notamment l'arrêt du mitage.
UNE VILLE RECRÉÉESUR LA VILLEET NON À SA PÉRIPHÉRIE
Pour inciter à la régénération du tissu urbain existant,tous les espaces mutables, sous-utilisés ou en friche,doivent pouvoir offrir de nouvelles fonctions et unemeilleure qualité résidentielle.Le patrimoine bâti remarquable et son cadre paysagerdoivent être protégés et confortés.Il faut promouvoir des formes urbaines moins consom-matrices d'espace, plus adaptées aux espaces de centra-lité et à l'identité même des communes (qu'il s'agisse descentres-villes, des centres-bourgs ou des noyaux villa-geois). Le patrimoine urbain sera valorisé en mixant lafonction résidentielle avec les autres fonctions urbaines(sociale, économique, commerciale, de services…).Pour lutter contre le mitage, des améliorations quali-tatives sensibles doivent renforcer l'attractivité despôles urbanisés pour les ménages. Elles concernerontà la fois la qualité des logements, des formes urbaines,des espaces publics et des espaces verts et ce, aux dif-férentes échelles (agglomération, pôles urbains,hameaux et villages).Il faut également limiter l'offre de logements indivi-duels diffus en milieu périurbain, tout en maintenant,dans les espaces urbains centraux ou secondaires,une offre de produits résidentiels cohérente avec lepositionnement de la région grenobloise (qualité,attractivité…). Des outils seront à mettre en place,pour la prospection foncière et la gestion des réserves,qui permettront de mieux réguler ce marché.
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et projetpaysage
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Cultiver les espaces urbainsde manière intensive1
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Lac dePlaladru
Les orientationsdu parti d’aménagement
Espaces économiques
Pôle d’innovation : université,recherche et développementtechnologique
Extension des pôles existantsà envisager
Nouveau pôle
Pôle de production
Grand pôle de services
Grand espace de développement
Ensemble touristique à développer
Pôle d’appui touristique
Grand espace économiqueà requalifier
Pôle urbain
Espace urbain
UNE TYPOLOGIE DES SITESD’ACCUEIL ÉCONOMIQUE
La région grenobloise, pour être compétitive au seindes grandes régions urbaines françaises et euro-péennes, doit faire porter ses efforts sur les pôles stra-tégiques de son armature économique, qu’il s’agissede pôles d'innovation ou de pôles de production.
Les pôles d'innovationCe sont ceux sur lesquels repose le positionnementtechnopolitain de la région grenobloise et qui rayon-nent à l'échelle de celle-ci et au-delà.Dans l'agglomération, la presqu'île scientifique est parexcellence le site technopolitain de la région greno-bloise. La ZIRST de Meylan-Montbonnot affirme savocation de pôle informatique et bénéficie de la proxi-mité du pôle stratégique constitué par le domaineUniversitaire et le CHU autour duquel devrait se déve-lopper un pôle biomédical sur La Tronche. Au sud, lesecteur de Grenoble - Eybens - Échirolles comprenddes activités de haute technologie et dispose de poten-tialités articulées avec le développement universitaireet celui de la “ceinture active”.Deux sites extérieurs à l'agglomération constituentégalement des pôles d'innovation majeurs : Crolles,qui voit cette dimension s'affirmer à la faveur de l'im-plantation d'un pôle silicium, et Centr'Alp, qui abritede nombreuses activités de haute technologie et offrede grandes capacités d’accueil.De nouveaux pôles d'innovation pourront être déve-loppés ou créés en appui avec les pôles urbains deVoiron, Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, Rives, Pontcharraet Le Touvet/Saint-Vincent-de-Mercuze.
Les pôles de productionCe sont ceux qui concentrent des activités industriellesd'un poids significatif en termes d'emplois et déve-loppent une grande diversité de savoir-faire.Il s'agit notamment des activités de production demétaux, de métallurgie et de papeterie, en majeurepartie situées sur la rive gauche du Grésivaudan, dansle sud qui ajoute à ces activités celles du couloir de lachimie ou encore, le long des vallées de la Fure et dela Morge et sur Centr’Alp et Voiron au nord-ouest.Les extensions des sites existants à développer et lessites nouveaux à promouvoir concernent notamment :• Centr'Alp et Voiron pour le Voironnais ;• l'aéroport et l'échangeur nord de Rives pour la Bièvre,• Vif pour le sud ;• Pontcharra, Le Touvet, Goncelin, Le Versoud, Villard-Bonnot pour le Grésivaudan ;• Gières, Murianette, Domène, Échirolles, Pont-de-Claix pour l’agglomération.
Les autres pôles stratégiquesLes grands pôles de services, les pôles d'activitésmixtes les plus importants et les pôles urbains (villescentres, dont Grenoble et Voiron en particulier, et pôlessecondaires) doivent également être valorisés. Ils contribuent à l'animation d'un tissu socio-écono-mique équilibré. Le secteur des services aux personnes
et aux entreprises constitue également un facteurd'attractivité pour la région grenobloise.Le développement de ces pôles (repérés dans la cartedes sites économiques stratégiques du 2e volume durapport de présentation) fera donc intégralement partie,dans une perspective d'amélioration fonctionnelle etqualitative, du projet d'organisation des territoires.
DES IMPLANTATIONSCOMMERCIALES RATIONALISÉES
Rééquilibrer la part commercialedes secteurs extérieurs vis-à-vis de l’agglomération grenobloiseDans l’agglomération grenobloise, la populationn'étant plus appelée à croître dans les années à venir,les grandes surfaces devront globalement être main-tenues à leur niveau actuel. Il conviendra de renforceren priorité, notamment sur le plan qualitatif, le centrede Grenoble et ceux des pôles urbains et de servicescommunaux et de quartiers.Dans les autres secteurs, la croissance démographiquepourra justifier une augmentation des surfaces com-merciales. Elle se fera néanmoins par priorité enconfortant les pôles urbains existants. Des extensionsou créations de nouveaux pôles commerciaux degrandes surfaces seront possibles dans certains sec-teurs pour accroître leur degré d'autonomie vis-à-visde l'agglomération, mais en des lieux déterminés parle Schéma Directeur, en particulier dans le Grésivaudan,le Voironnais et la Bièvre, les projets et programmesétant maîtrisés à l'échelle intercommunale.
Renforcer les pôles urbains existantset redynamiser le commerce deproximitéPriorité est donnée à la création et à l'extension de sur-faces commerciales intégrées aux tissus urbains (com-merces des centres-villes, des bourgs et des quartiers).Tout projet important de création ou d'extension d'unegrande surface alimentaire doit donner lieu à un inves-tissement simultané au profit du maintien et de ladynamisation du commerce traditionnel de proximité.La contractualisation doit constituer le mode de passagedes orientations à long terme à des actions program-mées à court et moyen termes. Une commissionspécifique assurera, à l'échelle de la région urbaine,un suivi des évolutions, des échanges d'informationset diagnostics, et la définition de priorités communes.Il en résultera l'élaboration d'une charte fixant lesengagements respectifs des collectivités territoriales etacteurs commerciaux, dans le but de concrétiser lesobjectifs définis.
Lutter contre les effetsenvironnementaux négatifs desconcentrations commercialesle long des grandes infrastructuresL'aménagement des grands pôles existants (créationsou extensions limitées des grandes surfaces et desaires de stationnement, gestion des transferts et des
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Organiser lisiblementles fonctions économiqueset maîtriserleur développement spatial
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Les orientationsdu parti d’aménagement
Principaux espaces agricoles
Espaces urbains
Espaces agricoles
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requalifications) devra faire l'objet d'une réflexionintercommunale, en cohérence avec les préconisationsdu Schéma de Développement Commercial.Des remèdes devront être apportés aux effets de l'im-plantation des grandes surfaces le long des axes rou-tiers, générant d'importants flux routiers et défigurantle paysage urbain :• interdire la création de nouveaux pôles commerciauxle long des grandes infrastructures routières non amé-nagées à cet effet ;• améliorer la qualité des façades commercialesexistantes ;• promouvoir l'accessibilité des grands pôles com-merciaux par les transports en commun.
DES ESPACES AGRICOLESCONFORTÉS DANS LEUR VOCATION
Il importe, pour la pérennité et le développement de l’ac-tivité agricole dans la région grenobloise, que celle-cidispose d’un espace bien structuré sur le plan fonc-tionnel et protégé de la pression foncière. Cela signifie :
• assurer l'unité des zones agricoles en préser-vant des zones agricoles homogènes pour limiter lemitage et les coupures intempestives de l'espace agri-cole par l'urbanisation et les infrastructures ;
• maintenir les liaisons et l'équilibre entre les dif-férents espaces agricoles pour éviter de déstabiliserles systèmes d'exploitation, ce qui peut conduire àl'abandon des parcelles les plus difficiles à exploiter ;de la même manière, privilégier la protection desterres mécanisables pour permettre, aussi, l’exploita-tion des terres qui ne le sont pas ;
• définir des limites claires et durables entrezones agricoles et zones urbaines. Une attentionparticulière sera portée aux secteurs de forte pressionurbaine et de forts enjeux agricoles sur lesquels lapérennité de la limite sera affirmée ;
• protéger les sièges d'exploitation du dévelop-pement urbain. Les POS et les actions d'accompa-gnement du Schéma Directeur devront assurer lesconditions de fonctionnement et d'évolution des nom-breux sièges et bâtiments agricoles installés en zonesurbaines ou à proximité.
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et projetpaysage
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Les orientationsdu parti d’aménagement
Déplacements
P
Espace de développementprioritaire des TC urbains
Espace urbain protégéde la circulation automobile
Réseau ferré à renforcerRéseau ferré à créer
Transport en commun interurbainen site propre à recréer
Desserte locale en TC à développer
Pôle d’échange VP/TC (principe)
Renforcement des liaisonsinternes au secteur
Grande infrastructure à réaménager
Espace urbain
COMPLÉTER LE RÉSEAU ROUTIERSTRUCTURANT DANS UN OBJECTIFDE REPORT DU TRAFIC
Le système de voies rapides et autoroutières doit avoirpour fonction principale de canaliser l’essentiel desflux automobiles d'échange entre les secteurs et l’ag-glomération afin de limiter les nuisances dans leszones agglomérées.
L’essentiel de l’armature autoroutière de la régiongrenobloise existe déjà. Un certain nombre d’aména-gements seront cependant nécessaires pour compléterce dispositif :• réalisation de l’axe de Bièvre ;• réalisation de la liaison RN85 - Champfeuillet ;• réaménagement ou mise à 2 x 2 voies de la RN85 ausud de l'agglomération ;• mise à 2 x 3 voies de l’A480 (entre les échangeursdu Rondeau et des Martyrs) et de l’A41 (entreMontbonnot et Crolles) ;• réalisation de la rocade Nord (tunnel sous la Bastille)et du système d'échange associé ;• prévoir la tangentielle Nord-Sud.
Les autres voies structurantes compléteront lemaillage routier de la région grenobloise pour unemeilleure maîtrise des échanges automobiles avec l’ag-glomération et une plus grande autonomie de chaquesecteur, avec un triple objectif :• faciliter les rabattements sur les voies rapides etautoroutières ;• favoriser les relations internes à chacun des secteurs ;• préserver la qualité de la vie urbaine dans les zonesagglomérées.
FAIRE DU RÉSEAU FERRÉLA COLONNE VERTÉBRALEDES DÉPLACEMENTSEN TRANSPORTS EN COMMUN
L’infrastructure ferroviaire constitue une formidableopportunité d’amélioration des liaisons avec l’agglomé-ration et de rééquilibrage des modes de déplacements.À terme, elle pourra accueillir des systèmes de trans-port de type train-tramway. Les mesures souhaitablessont :• la modernisation des lignes existantes, électrificationnotamment ;• l’augmentation de capacité entre Grenoble etMoirans et entre Moirans et Valence ;• la création de voies nouvelles dans la Bièvre en direc-tion de la vallée du Rhône, dans le sud entre Jarrie etVizille, et dans le Grésivaudan (raccordement du pôlede Crolles).
Ces aménagements lourds devront s’accompagnerd’une forte amélioration du niveau de desserte et dela création de nouvelles gares situées :
• en milieu urbain, principalement dans le périmètrede l’agglomération ; il faut les associer à des opérationsd’urbanisme destinées à densifier les tissus existants(emplois et habitat), de façon à accroître la clientèlepotentiellement concernée ;
• en zones périurbaines : un effort de densificationde l’habitat doit être mené autour de celles-ci ; lesaccès automobiles à ces gares doivent aussi être par-ticulièrement soignés pour les rendre réellementattractives pour l’ensemble des communes desservies.
CRÉER LES CONDITIONSD’UNE OFFRE PERFORMANTEDE TRANSPORTS URBAINS
Pôles d’échanges multimodauxLes pôles d’échanges multimodaux doivent être consi-dérés comme des éléments clés de toute politique dedéplacements non exclusivement automobile :
• Les pôles périurbains, développés de manière sys-tématique autour de toutes les gares ou haltes duLazer, agiront comme pôles de rabattement pour lestransports en commun, qu’il s’agisse des lignes rou-tières régulières, des dessertes spécifiques, des trans-ports à la demande, des taxis collectifs.
• Les pôles d'entrée d'agglomération, destinés auxhabitants des zones les plus proches de l'aggloméra-tion et connectés aux lignes fortes du réseau de trans-ports urbains, apporteront un gain de temps réel pourles relations avec le centre de l'agglomération.• Les pôles urbains, encore appelés “poches derabattement”, auront pour fonction de rabattre leshabitants des zones les moins bien desservies par lestransports urbains sur les lignes fortes du réseau.
Transports collectifs en site propreSi l'infrastructure ferroviaire doit constituer l'armaturedu système de déplacements en transport en commun,elle doit être complétée par un système intermédiaire,adapté à une desserte plus urbaine.Il s'agit donc en particulier de compléter le réseau detramway de l'agglomération avec un certain nombrede prolongements à étudier. Parallèlement, de nouveauxaxes de transport en commun en site propre restent àcréer pour structurer l'axe urbain majeur duGrésivaudan, pour desservir les pôles de Vif, Varces etVizille, ainsi que les pôles urbains du Voironnais et dela Bièvre.
Développementd’un réseau urbain à VoironL’agglomération voironnaise constitue, à l’échelle dela région grenobloise, un pôle d’équilibre. Sa densité,son armature urbaine, ses équipements constituentdes éléments susceptibles de permettre le développementd’un réseau de transports urbains. Des études com-plémentaires sont cependant nécessaires pour préci-ser la nature de ce réseau.
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3 Partid’aménagement
et projetpaysage
Un système de déplacementsorganisé dansune perspective durable
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SAGEde la Bourbre
Contrat de bassinPaladru-Fure
Cembrale
Milieux alluviaux
Les orientationsdu parti d’aménagement
Grands espacesd’intérêt écologique
Espaces d’intérêtécologique majeurà préserver et à valoriser
Aquifères d’intérêt généralà préserver
Corridors écologiqueset inondables
DES MILIEUX ÉCOLOGIQUESRESTAURÉS DANSLEUR INTÉGRITÉ ET LEUR RÔLE
Protéger les espaces d’intérêtécologique majeurLes espaces d’intérêt écologique majeur qui peuventêtre forestiers, aquatiques ou agricoles doivent êtreprotégés par un classement spécifique dans les POS etpar des mesures de gestion adaptées et concertées.Ce sont principalement :
• Les milieux forestiers de la vallée de l’Isère etleurs annexes (marais, anciens méandres). Ils consti-tuent un espace tampon d’écrêtement des crues et unfiltre naturel de la pollution par les nitrates et les phos-phates. Leur continuité physique longitudinale ettransversale devra être rétablie en compatibilité avecles aménagements existants ou prévus par le SchémaDirecteur. Des mesures de rehaussement de la nappeet de restauration des continuités hydrographiquesdevront être prises pour recréer les conditions d’unmeilleur équilibre naturel.
• Les vallées du Drac et de la Romanche qui consti-tuent le “château d'eau” de la région grenobloise. L'undes objectifs du Schéma Directeur est la création d'unvéritable parc fluvial. Un objectif qui suppose :- une gestion des hydrosystèmes plus équilibrée et res-pectueuse de l'environnement, une maîtrise des inon-dations et des risques liés à l'exploitation hydroélec-trique afin de permettre une accessibilité adaptée etsécurisée de ces espaces naturels remarquables du sudde l'agglomération ;- l'intégration de ces rivières dans la ville (qualité despaysages, réduction des pollutions et des nuisances,réaménagement des axes routiers) ;- la protection impérative des captages ;- la mise en réseau de ces espaces avec l'ensemble desautres milieux naturels par le biais de corridors éco-logiques.
• Les marais de l’Ainan Bavonne. Le classement dece complexe marécageux qui figure parmi les plusriches de l’Isère ne devrait pas faire obstacle à l’agri-culture mais imposera une gestion adaptée au milieu.
• Le complexe palustre de l’étang du Grand-Lemps. La conservation de la tourbière passe par lamaîtrise de tous les rejets susceptibles de l’atteindre.
• L’étage alpin et subalpin de Belledonne. Il doitêtre protégé pour la rareté de sa flore et la richesse desa faune au-dessus de 1 500 m, d’autant plus que lesenjeux touristiques sont élevés dans ce secteur.
Adopter des pratiques de gestionconcertée pour les autres espacesd’intérêt écologiqueCes espaces d’intérêt écologique, qui peuvent êtreforestiers, aquatiques ou agricoles, ne doivent pas êtrelaissés à l’abandon, mais faire l’objet d’une gestion
adaptée : cette dernière est au moins aussi importanteque leur classement dans les POS. C'est pourquoi leurdélimitation, leur réglementation, leur gestion ferontl'objet d'une concertation avec un appui de la pro-fession agricole pour la mise en place de mesuresagri-environnementales. Dans cette optique, lescontrats territoriaux d’exploitation prévus dans lecadre de la loi d’orientation agricole pourraient com-pléter le dispositif de gestion de ces espaces.
Recréer des corridors écologiqueset inondablesL’objectif est de soutenir la biodiversité, des milieuxnaturels, menacée par leur trop grande fragmentationpar les infrastructures et l’urbanisation. Ces milieuxfragmentés doivent être remis en communication pardes corridors naturels.Le réseau hydrographique joue imparfaitement ce rôlede mise en relation des milieux naturels et doit êtrerestauré dans cette fonction, essentiellement sous laforme de corridors naturels boisés. D’une manièregénérale, l’espace de liberté des cours d’eau devra êtrepréservé ou réhabilité.
Préserver les zones humidesConformément aux préconisations du SDAGE (SchémaDirecteur d’Aménagement et de Gestion des Eaux), lesfonctions patrimoniales, écologiques et hydrologiquesdes zones humides devront être maintenues. Pourcela, la stabilisation de la superficie des zones humidesdevra être garantie dans les documents d’urbanisme.Toute atteinte à leur intégrité pouvant entraîner laperte de leurs différentes fonctions, on évitera, saufnécessité absolue, d’y installer des infrastructures etdes équipements publics.
Préserver la naturedans les espaces à dominante de loisirsL'importance, la qualité, la diversité et la proximitédes espaces naturels en font un support privilégié pourles activités de loisirs des habitants de la région gre-nobloise. Les zones naturelles pourront donc, selon lescontraintes de leur affectation principale, recevoir cer-tains aménagements et équipements légers destinés àcette fréquentation de loisirs.Les maîtres d'ouvrage concernés devront réalisertoutes les études d'impact et d'insertion nécessaires etprendre en compte les autres préconisations attachéesà ces espaces (risques naturels, espaces écologiquesfragiles, gestion et qualité de la forêt, qualité des pay-sages, présence de l'activité agricole…). Les projetsdevront donc être élaborés en lien avec l'ensemble desacteurs concernés, surtout dans le cas où deux voca-tions sont superposées (intérêt écologique et loisirs,agriculture et loisirs), et prendre en compte le SDAGEet les SAGE existants.
Protéger et mettre en valeurles espaces naturelset les paysages
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et projetpaysage
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Lac dePlaladru
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Les orientationsdu parti d’aménagement
Espaces naturels
Coupure à l’urbanisationet continuité transversaleGrande continuité naturelle àpréserver (urbanisation à polariser)
Porte naturelle d’accès aux parcsà mettre en valeurRéseau hydrographique à valoriser
Site rural et de loisirs à préserver
Zone agricole et forêt alluviale àpréserverEspace boisé à gérerEspace de coteau ouvert àpréserver
Ensemble touristique à développer
Pôle d’appui touristique
Éléments qualitatifs
Espaces naturels
3 Parti d’aménagement
et projet paysage
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3 Partid’aménagement
et projetpaysage
LE PAYSAGE, VECTEUR D’IDENTITÉAU SERVICE DE LA LISIBILITÉ DUTERRITOIRE ET DE SON PROJET
Mettre en valeur les élémentsidentitaires de la région grenobloiseParmi les éléments identitaires les plus importants, onpeut citer : l'eau, dont la présence est particulièrementforte sur le territoire, le rapport imposant entre lesreliefs montagneux directement juxtaposés à de vastesplaines alluviales, et de nombreux sites pittoresquesou chargés d'histoire qui confèrent à cette région uneidentité aussi particulière.
•Vercors et Chartreuse : deux parcs régionaux, ori-ginels du même massif rompu par une cluse creuséepar l'eau. La promotion de ce territoire naturel doitréorienter l'aménagement du site urbain de l'agglo-mération et éviter tout développement radio concen-trique de l'Y dans la cluse.
• L’Y de l’eau. À l’origine de toutes les installationshumaines, l'eau peut constituer une identité forte dela région grenobloise sous réserve de rendre son rôlestructurant mieux perceptible, notamment celui de l’Yque forment les vallées de l’Isère et du Drac. Il y a làun vecteur de projet. Il s'agit de donner à voir cetteeau omniprésente, de l'intégrer dans la ville et ses pro-jets de développement.
• Les plaines confèrent, par leurs caractéristiquesdifférentes, une identité spécifique à chacune des troisvallées. Leur mise en valeur paysagère visera à mettreen scène les panoramas prestigieux des montagnes età inscrire les villes dans leur site.
• Les sites de balcon. Ces lieux chargés d’histoiredoivent cultiver un esprit de balcon orienté vers saplaine agricole, en respectant les lignes naturelles decrête ainsi que les contraintes et les différents élémentsdu relief. Ce sont des espaces où les projets urbainsdoivent être particulièrement soignés et intégrés dansleur site d'accueil.
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• Les rives des infrastructures. Elles constituentun médium privilégié, une vitrine de ce que recèle enprofondeur la région grenobloise. Il faut y maîtriserles vues offertes, en cohérence avec l’image dyna-mique et qualitative qui est l’objectif du projet.
• Projet lumière. Il faudra également développer un“projet lumière” à l’échelle de la région grenobloise.L'objectif est d’utiliser la lumière nocturne pour créerune découverte scénographique révélant le sens etparfois la théâtralité des lieux
Accompagner l’aménagementde la région grenobloise par unvocabulaire paysager adaptéEn premier lieu, la structure du territoire de la régiongrenobloise, les secteurs qui la composent, les portesqui les relient entre eux et ouvrent la région urbainesur les territoires extérieurs, doivent être renduslisibles.
• Mettre en évidence la notionde pôles de développement autonomesÀ l’échelle de la région grenobloise, il s’agira de pré-server les continuités naturelles de vallées et deplaines, d’affirmer les portes, les liens entre territoires,et de renforcer les pôles historiques de développement.À une échelle plus fine, l’action sur le paysage per-mettra de ménager des continuités naturelles faisantressortir, par contraste, l'identité bien distincte dechaque pôle urbain.
• Marquer les limites naturellesde l’agglomérationLes trois “territoires portes” de l'agglomération, lacluse, le Grésivaudan et le Sud offrent une mise enscène naturelle de porte sur la ville. Ils sont à préser-ver face au développement urbain linéaire de l'agglo-mération qui masque leur valeur de seuil géographique.
• Utiliser le langage du parccomme vocabulaire d’un nouvel urbanismeLes espaces d’urbanisation récente s'inscrivent sou-vent en rupture avec le caractère du paysage desplaines qu’ils occupent. Ils pourront être recomposésde manière à renouer avec l'identité de ces espaces, àl’image d’un parc construit et homogène. Pour lesespaces d’urbanisations futures, un préverdissementeffectué en amont et une meilleure prise en comptedes éléments naturels du site pourront permettre demieux intégrer ces nouveaux éléments bâtis.Les espaces de piémont, territoires d'articulation entreplaine et relief, devront mieux démontrer la qualité desrelations entre la ville et la montagne.