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La vaccination contre l’hépatite B en France. Daniel Lévy-Bruhl Institut de Veille Sanitaire 2 ème journée COREVIH Bretagne 10/04/2014. Historique des stratégies de vaccination contre l’hépatite B en France. 1982 : Recommandation vaccination groupes à risque - PowerPoint PPT Presentation
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La vaccination contre l’hépatite B en France
Daniel Lévy-BruhlInstitut de Veille Sanitaire
2ème journée COREVIH Bretagne
10/04/2014
Historique des stratégies de vaccination contre l’hépatite B en France
• 1982 : Recommandation vaccination groupes à risque
• 1991 : Vaccination obligatoire personnels de santé
• 1992 : Recommandation OMS vaccination nourrissons et/ou pré-adolescents dans les pays faible endémicité
• 1995 : Intégration dans calendrier du nourrisson(+ rattrapage des pré-adolescents pendant 10 ans)
• Campagnes de vaccination en milieu scolaire, interrompues en 1998
• 2002 : Recommandation vaccination systématique enfants <13 ans, en privilégiant vaccination des nourrissons, schéma 3 doses
• 2009 : rattrapage jusqu’à 15 ans et possibilité de schéma 2 doses pour les adolescents
Vaccination Hépatite B en FranceCouverture vaccinale par tranches d’âge 1994-97
2935
82 80
59
3727
19
7
0
20
40
60
80
100
0-1 2-9 10-15 16-20 21-24 25-34 35-44 45-54 > 54
Age
%
Source SOFRES medical/GSK
Association entre vaccination hépatite B et atteintes neurologiques démyélinisantes ?
• Plusieurs centaines de notifications d’atteintes neurologiques dans les suites de la vaccination
• Simple reflet de la couverture vaccinale élevée chez l’adulte jeune ou conséquence d’un sur-risque vaccinal ?
• Aucune des études françaises ne permettait d’affirmer l’existence d’une association (OR entre 1,2 et 2,2; tests statistiques non significatifs + biais enquêtes K/T)
• Les études menées à l’étranger jusqu’en 2004 ont conclu à une estimation du risque relatif entre 0,7 et 1,3
• Etude de Hernan (2004) concluait à une association significative mais nombreux problèmes méthodologiques
• Le CTV et le CSHPF ont invariablement réaffirmé la pertinence de la stratégie triple nourrissons / pré-adolescents / adultes à risque
• Conclusions très proches de la Commission « Dartigues », 2002, de la conférence de consensus Anaes/Inserm (2003), de l’auditionpublique Afssaps/Anaes/Inserm (2004)
Couverture vaccinale hépatite B "3 doses" à 24 mois, 1998-2011, France
0
10
20
30
40
50
60
70
80
Co
uv
ert
ure
(%
)
Source: L. Fonteneau, JP. Guthmann. Certificats de santé du 24ème mois, Drees-InVS
Mars 2008 : remboursement vaccin hexavalent
CV Hépatite B 1ère dose en fonction de l’âge et de l’année de naissance
Source Echantillon généraliste des bénéficiaires CNAM-TS/InVs
Couverture hépatite B « 3 doses » chez l’enfant de 6 à 15 ans
Source: Drees, DGSCO, InVS
Année d’enquête Couverture vaccinale hépatite B « 3 doses »
GSM (6 ans) CM2 (11 ans) 3ème (15 ans)
2000-2001 62 %
2001-2002 33 %
2002-2003 33,5%
2003-2004 42 %
2004-2005 39 %
2005-2006 38 %
2007-2008 46 %
2008-2009 43 %
Données de couverture vaccinale : exemples de populations à risque
Professionnels de santé
• 87% généralistes vaccinés en 1999 (Inpes, Baromètre santé 1999)
• Professionnels hospitaliers: CV mal connue. Contexte AES: CV à 99% en 2000 à l’AP-HP
(Caillard, Hygiènes 2003, 11)
Usagers de drogue
• 43 % des usagers auraient reçu au moins une dose de vaccin (Coquelicot 2004) (Jauffret-Roustide :, BMC ID 2009)
• Enquêtes ponctuelles (centre Marmottan), couverture ≥ 3 doses cohorte 1999 : 45,3% cohorte 2001 : 21,7% (Sclafer, BEH 2003)
Hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes
• Enquête Press Gay 2004 : 63 % de sujets vaccinés
• Enquête Net Gay Baromètre 2009 : 60 % de sujets vaccinés
1993
(n=494)
1994
(n=1013)
1998
(n=2073)
2003
(n=2057)2009
(n=2083)
Pour les nourrissons
Très favorable / plutôt favorable
Plutôt pas et pas du tout favorable
Nsp
-
52
39
9
51
45
4
59
38
3
68
31
1
Pour les adolescents
Très favorable / plutôt favorable
Plutôt pas et pas du tout favorable
Nsp
97
3
0
89
9
2
77
20
3
79
21
0
Pour les adultes à risque
Très favorable / plutôt favorable
Plutôt pas et pas du tout favorable
Nsp
- - - -
94
6
0
Résultats du baromètres santé médecins 2009
Évolution des opinions sur la vaccination contre l’hépatite B (%)
Nourrissons
Pré-adolescents
Sujets à risque
Tout à fait justifiée 31,4 37,894,7
Plutôt justifiée 23,3 35,4
Plutôt pas justifiée 22,0 13,7
Pas du tout justifiée 14,6 7,2
Ne se prononce pas 8,7 5,9
Résultats de l’enquête Nicolle 2006 « Grand public » - Inpes / InVS
Opinion concernant la vaccination hépatite B des différentes cibles
54,7 73,2
Nombre de cas d’hepatites B diagnostiqués par les médecins Sentinelles 1991-2004
0
10
20
30
40
50
1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003
Années
No
mb
re d
e c
as
Source: Réseau Sentinelles- INSERM U707
Promotion de la vaccination
Impact de la vaccination sur les hépatites B professionnelles
à l’Assistance Publique de Paris de 1984 à 2004
Source: Service central de médecine du travail AP-HP, Dr Benketira
0
10
20
30
40
50
1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004
Années
Nb
d'h
ép
ati
tes
B Obligation
professionnelle
Nombre de transplantations pour hépatites B fulminantes - France, 1990-2003
0
5
10
15
20
25
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
Cas
Source: Registre Européen des greffes hépatiques (ELTR), Pr D Samuel
Promotion de la vaccination
• 1 218 cas déclarés
• médiane d’âge : 38 ans
• 45 hépatites fulminantes (4%)
• 18 greffées, 14 décès
• 7 hépatites aiguës chez des nouveau-nés de mère AgHBs+
• 53 % des cas avec ≥ une exposition correspondant à une indication vaccinale (> 80% / avec une exposition documentée)
•Source : Denise Antona, InVS, Déclaration Obligatoire VHB 2003-2011
Incidence et principales caractéristiques des hépatites B aiguës
• aucune exposition 31 %
• une ou plusieurs expositions potentielles 69 %– exposition sexuelle 40 %
– voyage en pays haute endémicité 21 %
– exposition familiale ou périnatale 8 %
– séjour en institutions psychiatriques 4 %
– usage de drogues 3 %•Source : InVS, DO VHB 2003-2010
Hépatite B aiguë (DO 2003-2010)
Expositions à risque ≤ 6 mois au diagnostic
• Parmi les 1 083 déclarations avec informations disponibles
16•16
•Impact de la mise à disposition du vaccin et/ou de la formation du personnel sur la couverture vaccinale
contre l’hépatite B des consultants des CDAGEtude ANRS FORMVAC
•Odile Launay, William Tosini, Yann Le Strat, Judith Danan, Jennifer Réveillon,
•Leila Kara, Sylvie Quelet, Stéphane Lévy, Elisabeth Bouvet, Daniel Lévy-Bruhl,
•pour le groupe d’étude ANRS FORMVAC
17•17
• En France, stratégie de vaccination contre l’hépatite B repose sur:- identification et vaccination des personnes à risque élevé d’exposition- vaccination des nourrissons + rattrapage des enfants et des adolescents
• Depuis 1999, compétence des consultations de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) étendue au dépistage et à prévention de l’hépatite B
• Des enquêtes exploratoires ont montré :- proportion importante consultants en CDAG à risque d’exposition VHB- sans marqueurs sérologiques d’immunité vis-à-vis de l’hépatite B- vaccination insuffisamment proposée
• Etude CDAG de Bichat 2007: seuls 31 % des sujets à risque vaccinés • Etude CDAG Hôpital Avicenne (93) 2001: prescription de vaccin hépatite B à 12,5 % des sujets à risque non immuns
Etude ANRS FORMVAC : Contexte
18•18
• Objectif principal :
Comparaison de l’impact de 3 interventions destinées à améliorer l’adhésion (au moins 1 dose de vaccin) et la couverture vaccinale (au moins 2 doses) contre l'hépatite B des consultants à risque vus en CDAG
- Formation des médecins et infirmières des CDAG vis-à-vis du VHB et de sa vaccination
- Mise à disposition gratuite du vaccin dans les CDAG,
- Formation et mise à disposition du vaccin.
• Objectif secondaire :
Recherche de facteurs associés à l’adhésion et à la couverture vaccinale
Etude ANRS FORMVAC: Objectifs
19•19
Etude ANRS FORMVAC : Méthodologie (1/3)
• Etude prospective, réalisée en France métropolitaine, dans un échantillon aléatoire de CDAG ne disposant pas de vaccin contre le VHB (+ CDAG témoins pour vérifier l’absence d’évolution hors intervention)
• Etude de type avant/après, permettant de comparer l’impact de chaque intervention et leur éventuelle interaction
- Phase 1 : mesure de l’adhésion à la vaccination VHB et de la couverture vaccinale chez les consultants à risque (inclusion + contact téléphonique à 3 mois), sans modification des pratiques
- Phase 2: Répartition aléatoire des CDAG en 3 groupes:
Groupe A-Form : Formation des médecins et infirmières des CDAG
Groupe B-Vac : Mise à disposition gracieuse du vaccin dans les CDAG
Groupe C-FormVac : Association des 2 interventions
- Phase 3: Mêmes modalités que phase 1
20•20
• Critères d’inclusion :− > 18 ans, − non immunisé VHB (Ag HBs, Ac anti-HBc et Ac anti-HBs négatifs), − à risque élevé d’infection par le VHB (cf calendrier vaccinal),− signature du consentement et accord pour levée de l’anonymat,
• Suivi des participants : − A l’inclusion : données sociodémographiques, facteurs de risque
d’exposition VHB, délivrance d’une ordonnance de vaccination pour l’hépatite B
− Questionnaire téléphonique réalisé 3 mois après l’inclusion : nombre de doses de vaccin reçues (+ date et lieux de vaccination), le cas échéant, raisons de non vaccination
• Evaluation de la formation par un questionnaire Médecin et IDE : pour les professionnels de santé en ayant bénéficié
Etude ANRS FORMVAC : Méthodologie (2/3)
21
Formation des équipes médicales et soignantes des CDAG des groupes A FORM et C-FORM VAC sur l’hépatite B et la vaccination:
– 1 jour de formation organisé au CRIPS :
Formation d’un médecin et un(e) IDE de chaque CDAG
Déroulement de la formation :
1. Données médicales et biologiques sur l’hépatite B
2. SEP et vaccination anti-hépatite B
3. Echanges en groupe sur les difficultés rencontrées dans la pratique professionnelle
– Formation d’une journée sur site (dans chaque CDAG)
Etude ANRS FORMVAC : Formation
22•22
Etude ANRS FORMVAC : Résultats
Calendrier:- phase 1 : Sept 2009 – Mars 2010- phase 2: Sept 2010 – Octobre 2010- phase 3 : Sept 2010 – Mars 2011
CDAG participantes:- 17 CDAG ayant accepté de participer à l’étude, - 5 exclus à l’issue de la phase 1 en raison d’inclusions < 30,- 12 CDAG participantes (4 dans chaque groupe)
Population incluse:- Phase 1: 872 consultants inclus :
709 contactés à M3 (163 perdus de vue, soit 18,7%) - Phase 3 : 809 consultants inclus,
619 contactés à M3 (190 perdus de vue, soit 23,5%)
23•23
Etude ANRS FORMVAC : Caractéristiques populations
Phase 1
(n= 709)
Phase 3
(n= 619)
Sexe
Femmes 283 (40.3%) 391 (64.1%)
Hommes 419 (59,7%) 219 (35.9 %)
Couverture Sociale
Aucune 16 (2.3%) 5 (0.8%)
Mutuelle 431 (63.1%) 406 (66.7%)
AME 1 (0.2 %) 2 (0.3%)
CMU 25 (3.7%) 31 (5.1%)
Autres 9 (1.3%) 5 (0.8%)
Endémie VHB du pays d’Origine
<2%( faible ) 580 (84.7%) 511 (85.9%)
2-7%( moyenne) 45 (6.6%) 37 (6.2%)
> 7% (haute) 60 (8.8%) 47 (7.9%)
Phase 1 (n= 709)
Phase 3 (n= 619)
Facteurs de risque
Multi partenariat 574
(81.3%)
508
(83.1%)
Pratiques
homo bisexuelles
p=0.009
92
(13.1%)
111
(18.3%)
Partenaire sexuel sujet infecté
8
(1.2%)
6
(1%)
Toxicomane
Utilisant des drogues
49
(7.0%)
38
(6.4%)
Voyage /résidence pays endémicité moyenne forte (p=0,7)
214
(30.5%)
78
(29.7%)
Entourage infecté VHB
19
(2.7%)
8
(1.3%)
Risque professionnel
62
(8.9%)
37
(6.3%)
24
Résultats: Adhésion vaccinale selon le type d’intervention
Adhésion Vaccinale Phase 1 vs phase 3
14,9% 14,0%17,1%19,8%
75,6%
85,8%
0,0%
10,0%
20,0%
30,0%
40,0%
50,0%
60,0%
70,0%
80,0%
90,0%
100,0%
A-Form B-Vac C-FormVac
Ad
hé
sio
n V
ac
cin
ale
Adhésion vaccinalePhase 1
Adhésion vaccinalephase 3 p=0.15
p<0.001 p<0.001
Pas d’augmentation dans le groupe A-Form
Augmentation de 61,6% de l’adhésion vaccinale pour le groupe B-Vac
Augmentation de 68,7% pour le groupe C FormVAC
Groupe C FormVAC > groupe B VAC (IRR= 1.14 [1.02 ;1.26], p=0.017)
269 182
254
235 205
183
25
Couverture Vaccinale Phase 1 vs phase 3
9,4% 11,2%8,6%
48,8%
41,0%
8,8%
0,0%
10,0%
20,0%
30,0%
40,0%
50,0%
60,0%
A-Form B-Vac C-FormVac
Co
uvert
ure
vaccin
ale
couverture vaccinalePhase 1
couverture vaccinalePhase 3
p=0.62
p<0.001 p<0.001
Couverture vaccinale selon le type d’intervention
Pas d’augmentation dans le groupe A-Form
Augmentation de 39,4% de la couverture vaccinale pour le groupe B-Vac
Augmentation de 30,9% pour le groupe C FormVAC
Pas de différence entre les Groupe C FormVAC et groupe B VAC (p = 0,92)
26•26
Facteurs associés à l’adhésion/couverture vaccinale
En analyse multivariée, les facteurs associés à l’adhésion vaccinale en phase 1 après ajustement sur l’âge (p=0,09) introduit comme une variable continue sous forme d’un polynôme fractionnaire sont:
- délivrance d’une ordonnance de vaccination (p < 0,001)
- être originaire d’un pays de moyenne ou forte endémicité VHB (p=0,02)
- avoir de multiples partenaire sexuels (p=0,05)
- avoir un partenaire sexuel infecté par le VHB (p=0,01)
L’adhésion en phase 1 ne différait pas selon les groupes: 8,6 %, 9,4% et 11,2% (p =0,8)
Pas de facteur lié à l’adhésion ni à la couverture en phase 3, groupe C-FormVAC
•27•27
Raisons de non Vaccination
n=709n=619
n=709 n=619
Comparaisons selon les groupes en cours
28•28
Conclusions - Discussion
• Mise à disposition gratuite du vaccin dans les CDAG associée ou non à une formation de l’équipe du CDAG permet d’augmenter de façon significative l’adhésion et la couverture vaccinale dans une population d’adultes à risque.
• Adhésion meilleure pour C-FormVac que pour B-Vac mais couverture comparable
• Conséquence d’une compliance à la 2ème dose moins bonne pour C-FormVac (47,8 %) que pour B-VAC (64,6 %)
• Bénéfice transitoire de l’association des 2 interventions
• La formation isolée, même dans des conditions « idéales », n’a pas d’impact sur la vaccination (analyse des pre/post tests en cours)
• Ces données plaident en faveur de la mise à disposition de vaccins contre le VHB dans les CDAG dans le cadre de la politique de vaccination française de l’adulte à risque d’exposition.
29•29
Remerciements
•
CDAG Participants: CH de Troyes (Dr. Bica) - APMS - DGDSS de Nîmes (Dr Brosson) - CH La Grave Toulouse (Dr. Spenatto) - CH Pontchaillou Rennes (Dr. Soula ) CHR Metz-Thionville (Dr. Truchetet), - Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (Dr. Schmit) - Hôpital Edouard Herriot Lyon (Dr. Gilg) - CH Georges Renon de Niort (Dr. Michel Lapine) - Hôpital Hôtel Dieu Lyon (Dr. Trepo) - CH de Gonesse (Dr. Vandemeulebroucke) – CH de Saint-Nazaire (Dr. Michau) - Hôpital Pasteur de Colmar (Dr. Mulberg) - Hôpital Morvan de Brest (Pr. Misery)CHU Le Tourville Nantes (Dr. Bonnet) – CH La Roche sur Yon (Dr. Esnault ) - Centre de prophylaxie des MST de Besançon (Dr . Courtieu) - Unité d'Action Sociale de Melun (Dr. Cerfontaine)
ANRS : Setty Allam, Véronique Doré, Isabelle Porteret , Ventzislava Petrov-Sanchez .
CRIPS : Dr. Stéphane Lévy, Joana Houdayer
CIC BT505 : Yvette Hénin, Judith Danan, Jennifer Réveillon, Isabelle Sadler, Naouel Nedjaai
En conclusion…
• Les effets de la polémique semblent s’estomper, en particulier pour les jeunes parents
• Réticences envers la vaccination du nourrisson semblent en partie levées par la facilité de la vaccination
• A terme, si la tendance actuelle se confirme, couverture élevée de la population
• Urgence épidémiologique persistante d’augmenter la couverture des sujets à risque, d’autant que les cohortes d’enfants moins vaccinés sont dans la période à risque…
• Et que le virus circule toujours
• Pour les sujets à risque, les données de l’enquête FORMVAC en faveur de contraintes d’”opportunité” plus que réelle opposition