La Vie Associative | n°6 | Elections régionales 2004

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  • 8/6/2019 La Vie Associative | n6 | Elections rgionales 2004

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    LES ASSOCIATIONS ET LE DVELOPPEMENT DES TERRITOIRES, PAR JACQUELINE MENGINENCART : LE POIDS CONOMIQUE DES ASSOCIATIONS ET DE L'CONOMIE SOCIALE EN RGIONS

    INTERPELLER ET RENCONTRER LES CANDIDATS AU NOM DU MONDE ASSOCIATIF ORGANISLES EXEMPLES DES CPCA CENTRE, ILE-DE-FRANCE, BASSE-NORMANDIE ET AQUITAINE

    ELECTIONS ET ASSOCIATIONS : LES PARTIS POLITIQUES S'EXPRIMENT ET S'ENGAGENT

    MARS 2004 : O EN EST-ON DE L'ACTE II DE LA DCENTRALISATION ?

    BREVES

    Cela fait plus de vingt ans que les asso-

    ciations dveloppent une partie croissante deleurs activits dans le cadre de la dcentralisa-tion. Les collectivits territoriales sont devenuesaujourd'hui l'un des principaux partenaires deleurs interventions au profit d'un nombre toujoursplus important de populations. Les associationssont ainsi devenues un acteur incontournable del'action publique locale.

    Ces lections appellent grande attention dumonde associatif aux programmes des lus quivont gouverner des collectivits avec des comp-tences accrues.

    Cette nouvelle tape de la dcentralisation doittre l'occasion d'un partenariat explicit et renou-vel entre les pouvoirs publics locaux et les asso-ciations au profit d'une socit qui cre des lienssociaux, dveloppe la citoyennet participative,lutte contre les excs de l'individualisme, le racis-me et la xnophobie.

    Cette publication spciale est l'occasion pour laCPCA, instance reprsentative du mouvementassociatif franais, et les CPCA rgionales quitmoignent ici de leur travail de terrain, d'inter-peller les candidats aux lections rgionales et can-tonales en faveur de l'adoption d'un vritable cadre

    partenarial entre eux et les associations afin :

    De promouvoir une vie associative qui vise

    dvelopper des projets d'intrt gnral et desactivits sans finalit lucrative (fonds rgional deformation des bnvoles et des salaris, soutienaux instances fdratives et interassociatives,journes rgionales des associations, annuaire de lavie associative rgionale, site Internet portail etc.)

    De formaliser un code de bonne conduite dansle cadre d'une Charte locale des engagementsrciproques entre les associations et les pouvoirspublics locaux (financements, concertations, repr-sentativit, valuation, tudes et recherches etc.)

    De soutenir l'conomie sociale comme une com-

    posante essentielle de la vie conomique locale(soutien l'emploi, la fonction employeur, auxnouvelles formes d'entreprenariats collectifs etc.)

    De favoriser la dmocratie participative en sedonnant les moyens de faire exister les instancesde consultations existantes et de soutenir lesexpriences ou innovations en cours (Conseils dedveloppement des Pays, plates-formes thma-tiques logement, exclusion etc.).

    En consquence de quoi, la CPCA appelle les asso-ciations mobiliser leurs membres pour accomplirleur devoir de citoyen les 21 et 28 mars prochains.

    Voter, c'est aussi choisir le futur de la vie associative.

    Bulletin n6Mars 2004

    Electionsrgionales2004,Unenjeuimportantpourl'avenirdumondeassociatif

    Le Prsident,Frdric Pascal

    ISSN 1761 - 9149

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    Les associations sont un lment essentiel dudveloppement des territoires, non seulementparce qu'elles sont facteurs d'innovation cono-mique et sociale, mais aussi facteurs de cohsionet de prennit de ces territoires. C'est dire quele soutien leur existence et leur dveloppementest capital. Il doit pendre en compte leurs spci-ficits.

    La crativit des associationsCrer, travers une association, veut dire rassemblerquelques personnes, ou davantage, qui ont en com-mun une mme analyse d'une situation, une mmeide de rpondre un besoin, de lutter contre un dys-

    fonctionnement ou une injustice. A partir de cetterencontre va natre un projet concret qui se met enroute. A ce stade, le projet est port par des bn-voles, des militants. Il commence prendre formeintellectuellement et pratiquement. Mais la gestationde ces projets peut tre longue, surtout si les mili-tants viennent de loin. La cration par des femmesissues de l'immigration, dans un quartier sensible deLyon, d'une entreprise de nettoyage associative, apris cinq ans. Il a d'abord fallu que ces femmes serencontrent, puissent parler ensemble, puis voquerleurs problmes dans une certaine intimit, et enfinque leurs problmes d'emploi soient tels, qu'accom-pagnes par une association, elles soient en mesurede crer et de faire vivre leur entreprise.

    La notion de territoireIl existe un dbat permanent propos du territoirepertinent. Les associations n'chappent pas cedilemme. Il est videmment dtermin par la naturedu projet lui-mme, l'objectif que l'association sedonne pour intervenir. Il est dtermin par la coh-rence, la " rentabilit " offerte par l'espace vis duprojet, mais galement par les forces engager,locales ou d'une plus grande envergure. Intervientalors la connaissance prcise du territoire et desforces l'uvre dans le domaine conomique, social,culturel, associatif. Combien de projets ont chouayant nglig l'analyse du terreau de l'intervention,de la cohrence et la faisabilit non seulement inter-ne du projet, mais galement externe. L'interventionva modifier une situation existante, mais aussi le rap-port entre acteurs dj l'uvre. Par exemple, lacration de services dans les dpartements, par lesassociations, ne s'est que rarement dcide aprs l'-tablissement d'une vritable carte des services exis-tants, publics et privs, de leur importance et du typede services rendus. De mme, les crations se fontrarement en projetant d'ventuels liens avec d'autresstructures, se plaant dans un milieu dj investi. Or,il est important, pour un projet naissant, de trouverdes complices sur le territoire qui peuvent en faciliterla mise en place concrte. De mme, pour les asso-ciations, la mise au point du projet sur le territoire

    risque de l'enfermer sur le local en occultant l'impor-tance de crer ou de maintenir des liens avec l'ext-rieur l'aide de complices et de rseaux.

    Le dveloppement de projets dj engags pose desproblmes du mme ordre. Le dveloppement exige-t-il l'extension du territoire d'intervention ? Quellesconditions de mobilisation nouvelle, de relais crer,de moyens mettre en uvre ?Mais, une autre difficult surgit est celle de la conci-dence ou non des territoires d'intervention avec lesdcoupages des territoires politiques et administra-tifs. L'intercommunalit, les pays, les dpartements,les rgions, ne recouvrent pas forcement avec l'op-portunit des projets construits par les citoyens.D'assez nombreux projets associatifs se heurtent des limites de collectivits qui les marginalisent etcompliquent singulirement les soutiens publics dont

    elles pourraient lgitimement bnficier. (associationsdont le champ d'intervention est inter-dpartemental,interrgional) sans compter les oppositions politiquesdans les diffrents empilements de ces structures.La notion de besoinLes associations se donnent comme objectif derpondre aux besoins des territoires en crant leursactivits. L'ide de cration vient de l'observation dela situation territoriale mais aussi de demandes, plusou moins expresses, d'habitants. Elles ne cherchentpas susciter des besoins, artificiels, pour justifierleur utilit, comme des entreprises peuvent le fairepour en tirer un profit financier. L'expression de cesbesoins est videmment lie au territoire, repre lo ils existent, sur le terrain. Mais la faon d'yrpondre est spcifique. Cette rponse, invente parles militants de terrain, se veut en concordance avecles pratiques et la culture du territoire.L'investissement humain y est fondamental.Quelquefois au dtriment de l'efficacit de l'organisa-tion et du fonctionnement.

    La question des financements et des fondspropresLorsque le projet se dveloppe, il impose quelquefoisl'appui de forces salaries. Mais il convient de rappe-ler que beaucoup d'associations sont extrmementrticentes franchir ce pas et y renoncent finalement.Seules, 200 000 d'entre elles ont des salaris. Les rai-

    sons sont diverses, mais utiles considrer. Les unes,se dfinissent comme militantes et ne sont pas surune option de cration de services et de gestion.D'autres, ne se soucient pas de se charger de la res-ponsabilit de la gestion de personnel, et donc derecherche de financements et de la prennisation dela structure. D'autres aussi, craignent que le recours des forces salaries ne dmobilise les bnvoles l'uvre, et donc ne change le caractre de l'associa-tion qui risque, terme, d'tre dirige et monopolisepar une direction salarie dont le CA serait progressi-vement vinc, faute d'informations suffisantes.Une association qui dploie ou qui maintient des acti-vits avec des salaris connat le problme du finan-

    cement indispensable et de la prennit de la struc-ture. Ds lors, la tradition est de s'adresser aux pou-voirs publics ou assimils. Beaucoup d'associations se

    LesassociationsetledveloppementdesterritoiresJacqueline MENGIN, prsidente de la Fonda

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    Le Poids conomiquedes associations en rgions

    Selon la rcente tude de Jacques Malet et Sylvie Malsant, nous assis-tons en France une explosion de la vie associative depuis 10 ans. Lenombre d'associations cres a t de 69 640 entre le 1er septembre2002 et le 31 aot 2003, contre 60 000 entre 2000 et 2001. Le

    nombre d'associations dites vivantes est estim aujourd'hui 880000. Si l'on reprend l'enqute INSEE sur la vie associative parue enseptembre 2003, nous observons que 45% des Franais de 15 ans etplus font partie d'au moins une association, soit 21,6 millions d'adh-rents et 35,6 millions d'adhsions. Les chercheurs nous disent parailleurs, qu'en dehors ou au sein des associations, 12 millions de per-sonnes de 15 ans ou plus ont eu une activit bnvole en 2002. Enfinle poids conomique des associations reprsente un budget cumul de47 milliards d'euros en 2001 soit 3,7% du PIB et emploi 1 650 000personnes soit 907 000 quivalents temps plein. Sources : INSEEPremire, n920 et n946. www.insee.fr / Enqute MATISSEV.Tchernonog.

    Dans les rgions l'analyse du poids conomique est souvent limite une analyse de l'emploi associatif. Bien qu'insuffisant il s'agit d'un

    indicateur significatif, qui lgitime la prise en considration des asso-ciations dans la vie de la rgion.

    Les associations et l'emploi dans la rgion Ile de FranceLa rgion Ile de France compte prs de 65000 associations. Lenombre total de salaris dans les associations est de 489 400 dont304 700 non occasionnels soit 174 000 quivalents temps plein, ce quireprsente 6% de l'emploi total dans la rgion. Il est fminis prsde 58 %. Au-del du seul cadre associatif, l'INSEE a rendu public lespremiers lments d'une tude sur " L'conomie sociale et solidaire enIle-de-France "qui sera publie au premier trimestre 2004. Cettetude recense 71000 tablissements relevant, son sens, de l'cono-mie sociale et solidaire dont 65 000 associations, 2400 coopratives et800 mutuelles. Un tiers seulement des tablissements emploie dessalaris pour un total de 608 000 emplois. Cette premire photogra-phie du secteur de l'conomie sociale et solidaire rgionale laisseencore dans le flou de nombreuses questions notamment sur le poidsconomique du secteur et l'impact conomique du bnvolat. Celui-cin'apparat qu'en creux puisque deux tiers des tablissements pris encompte n'ont une activit que grce aux bnvoles.Sources " INSEE IDF la page " n227, dat de septembre 2003.

    En Languedoc Roussillon : un tiers secteur qui compteUne tude, intitule " Evaluation conomique du secteur de l'conomiesociale en Languedoc-Roussillon", est parue en octobre 1999 l'initia-tive du Groupement Rgional de la Coopration, de la Mutualit et desAssociations (GRCMA) en Languedoc-Roussillon et du Centre d'Etudesde Projets de la facult des Sciences conomiques de Montpellier avecle soutien du Conseil Rgional.

    A partir d'une enqute de terrain, les principaux indicateurs tudisont t la cration de richesse, le maintien des richesses nettes et lescrations d'emplois nets directs, indirects et secondaires.L'conomie sociale en Languedoc Roussillon reprsente une valeurajoute totale (directe et indirecte) de 14,3% du PIB dont 51%revient aux associations (36% aux coopratives, 13% la mutualit).Soit pour le secteur associatif une valeur ajoute totale de 2,65 mil-lions d'euros.L'emploi dans l'conomie sociale de la rgion reprsente 12,3% del'emploi total ETP dans la rgion dont 65% pour les associations (26%les coopratives, 9% la mutualit). Lemploi associatif correspond 95253 salaris ou 40 335 quivalent temps pleins.

    Les associations en Rhne AlpesL'conomie sociale et solidaire reprsente 10% des tablissements

    employeurs et 10% des salaris de la rgion au 1er janvier 2001. Onpeut prciser que dans les zones de l'emploi les moins urbanises,11,8% de l'emploi dpend de l'conomie sociale et solidaire.Sur les 19 300 tablissements employeurs, 15 900 sont des associa-tions. Sur les 172 000 salaris, 129 000 sont employs par des asso-ciations soit 75% de l'emploi du secteur.Source : La lettre INSEE Rhne-Alpes, n17 janvier 2004

    sont perdues dans des rponses suc-cessives des appels d'offre pour sur-vivre, entranant une professionnalisa-tion, bientt exclusive, qui fait fuir lesmilitants, fragilisant l'association. Des

    changements de politiques ont entranla mort de certaines d'entre elles.Aujourd'hui, la rarfaction des crdits,et plus politiquement, le dsengage-ment de l'Etat vis--vis des citoyensorganiss, modifie fondamentalementla donne. Le recours au soutien priv etaux ressources venant de prestationsest une voie explorer. Cependant, laculture des entreprises dans notre paysn'est pas de soutenir rgulirement desprojets, encore moins des structures,qui n'entrent pas directement dansleurs plans de mcnat. Actuellement,une des voies de recherche est celle

    d'un mixte, ressources propres, soutienpublic et priv.

    Les associations dans l'cono-mie socialeAlors que les associations ont conscien-ce au niveau national d'tre une descomposantes de l'conomie sociale,dans les territoires, elles connaissenttrs mal le secteur des coopratives etdes mutuelles. Elles font appel, ici et l, telle ou telle banque cooprative avecplus ou moins de bonheur, mais n'ontpas le sentiment de former sur le terri-

    toire une force commune de ceux qui "entreprennent autrement ". La disper-sion est totale face aux lus, quiconnaissent trs mal ce secteur, et auxautres territoires. Les organismesreprsentatifs organiss au niveau despays, de dpartements, des rgions telsque les conseils de dveloppement, lesCESR, les CRES..ne reprsentent quetrs imparfaitement les associations.Elles y sont peu nombreuses, et n'ontpas les moyens, en ralit, de jouer unrle rel d'expertise, de proposition, partir de travaux communs avec leurspartenaires de l'conomie sociale.Elles considrent davantage lesacteurs cooprateurs ou mutualistes,assez suspects leurs yeux d'aban-donner plus ou moins les valeurs deleurs origines, comme d'ventuelssoutiens financiers, bien venus, quecomme des partenaires dans uneperspective commune de dveloppe-ment des territoires. Or, les acteursde l'conomie sociale, sont lesgarants des territoires. Ils ne sont pasdlocalisables, car ils vivent de et parle territoire, les socitaires ou asso-

    cis forment les conseils o les dci-sions se prennent. Les activits sonttournes vers les besoins rels deshabitants de ces territoires.

    www.fonda.asso.fr

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    En Ile de France, une interpellation des candidatspour un partenariat effectif et une reconnaissance des associations

    La CPCA Ile de France saisit l'occasion des lections rgionales pour interpeller les divers candidats etainsi l'excutif de la rgion qui sera lu. Depuis dj plusieurs mois, les coordinations runies au sein dela CPCA travaillent l'laboration d'unecharte d'engagements rciproques qu'ellepourrait proposer au conseil rgionalcomme cadre partenarial. Mais au-del dece cadre partenarial entre associations etrgion, c'est la reconnaissance du rledes associations dans la vie culturelle,conomique et sociale de la rgion qui esten jeu. Les associations par leurs bn-voles participent, travers l'offre impor-tante de services et de loisirs (culture,ducation, sant, social, sport ), la vie

    de la rgion la structuration du territoi-re, au dveloppement conomique,notamment au travers des emplois asso-ciatifs qui ne sont pas que des emploisaids ou d'insertion.La CPCA Ile de France a donc saisi l'occa-sion de cette campagne pour d'une partraffirmer l'importance du tissu associatifet pour proposer un cadre partenarialprcis relevant de cette reconnaissance.Ainsi aprs une laboration collectiveavec les diffrentes composantes de laCPCA Ile de France, une plate-forme derevendications a t communique aux

    listes candidates. Cette plate-forme ad'une part l'ambition de lancer un dbatdans le cadre de la campagne des lec-tions rgionales mais elle est surtoutforce de proposition pour aprs les lec-tions.La CPCA IDF insiste sur la ncessaireconcertation avec les associations, bienplus que sur le cadre de cette concerta-tion ne peut tre dfinit que sur l'accep-tation par les acteurs rgionaux et locauxde cette ncessaire concertation et parti-cipation aux dcisions publiques. Laplate-forme de revendications insiste

    galement sur la prise en compte desvaleurs associative et des principes dedmocratie, cadre lgitime de l'actionassociative.

    www.idf.cpca.asso.fr

    Interpelleretrencontrerlescandidatsaunomdumondeassociatiforganis

    Extraits de la plate-forme de revendicationsCPCA Ile de France

    " Les unions et fdrations rgionales associatives, oeuvranten Ile-de-France dans les diffrents secteurs de la vie socia-le, se sont regroupes au sein de la CPCARIF afin de consti-tuer l'interlocuteur reprsentatif des associations.

    La CPCARIF demande aux candidats aux lections rgionalesde reconnatre dans leur programme :

    1- la contribution des associations la vie dmocratique de laRgion, la cration de liens sociaux entre les citoyens del'Ile-de-France2 - le rle des associations dans le dveloppement culturel,social et conomique de la Rgion3 - les unions et fdrations dont le secteur associatif s'estdot afin d'assurer sa reprsentation

    Le mouvement associatif propose que cette reconnaissance setraduise par des engagements sur les objectifs de la coopra-tion entre les lus rgionaux et les associations et sur la miseen uvre d'actions de soutien la vie associative.

    (...)Considrant les associations comme partenaires des poli-

    tiques rgionales, les lus rgionaux prendront les mesuresncessaires pour :- promouvoir et faciliter l'engagement bnvole- soutenir les emplois associatifs en contribuant la crationd'emplois au service d'activits innovantes, la prennisationdes emplois cres, la formation des salaris du secteur asso-ciatif par la mise en place de formations spcifiques et la vali-dation des acquis de l'exprience (V.A.E.).- consulter les associations en faisant appel leurs fdra-tions rgionales au moment de l'laboration des programmesrgionaux dans les secteurs les concernant, les associer lamise en uvre des mesures prvues et au suivi des dcisions

    prises- tablir des relations dans la dure et la transparence, pri-vilgiant les contrats d'objectifs, des financements plurian-nuels et assurer la simplification des procdures "

    Quatre CPCA rgionales nous ont fait part de leurs actions dans la campagne lectorale en

    cours pour les lections rgionales des 21 et 28 mars 2004. Aucune d'entre elles naturel-lement n'a pris position pour une liste en particulier, toutes ont choisi de ne saisir que lesprincipales listes des candidats rpublicains sur leurs propositions et revendications asso-ciatives. Bien d'autres actions, sectorielles ou interassociatives ont eu lieu, nous suivronstout au long de l'anne l'tat des concertations post-lectorales dans toutes les rgionsengages dans une action en faveur de la vie associative.

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    La CPCA Centre,quelle continuit ?Quel renforcementdes dispositifs existants ?

    La Charte des engagements rciproques a tdcline sur le plan rgional le 4 dcembre 2002.

    Depuis cette date, plusieurs actions ont t misesen place dont, notamment le Contrat AssociatifRgional (voir infra), le site Internet VieAssociative ainsi que des outils financiers. A l'ap-proche des lections rgionales, en cette priodede dcentralisation, l'Etat transfre de nouvellescomptences aux rglons, la Confrence perma-nente des coordinations associatives de la rgionCentre a pris contact avec les principales listes seprsentant devant les suffrages des lecteurs afinde connatre leurs intentions concernant les outilsexistants ainsi que leurs propositions de nouveauxpartenariats.

    Dans ce courrier la CPCA demande aux candidatsquelles sont leurs intentions aux vues des disposi-tifs qui existent dj. Ces dispositifs constituentune relle avance en direction du secteur asso-ciatif, jusque l trs peu pris en compte.Mme siun rel partenariat est en place, son amliorationet le rappel incessant du poids des associationsdans la rgion est essentiel. Il ne s'agit pas seule-ment de poursuivre une action existante en faveurdes associations mais d'une reconnaissance poli-tique du rle de la CPCA renouvele d'une part etd'un dveloppement des dispositifs actuels, voirel'apparition de nouveaux outils. Quelque soit largion, le partenariat existant ne fait pas l'cono-mie de nouvelles exigences partenariales tant duct associatif que du ct des lus.

    http://centre.cpca.asso.frou www.associations.regioncentre.fr

    Le Contrat Associatif Rgional enrgion Centre: une aide aux pro-jets de dveloppement d'activit

    L'objectif de ce nouveau dispositif, mis en place parle Conseil Rgional, est daider les associations envoie de prennisation en participant au finance-ment de projets d'activits spcifiques. Ce projetdoit s'inscrire dans une logique de solvabilisationde l'activit.C'est une aide portant au maximum sur cinq ans.Il comprend deux volets distincts entrant en com-plmentarit. Il est possible de les mettre enoeuvre de manire successive. u Le volet "Aide lacration d'emploi" d'une dure maximum de 2 ansest une aide la rmunration sur 2 ans pour lacration de postes en Contrat DureIndtermine temps plein ou partiel La subven-tion accorde par poste est forfaitaire, elle varie en

    fonction du niveau de rmunration. u Le volet "Aide au dveloppement d'activit" d'une duremaximum de 3 ans. Le montant de l'aide corres-pond une participation au financement d'un projetd'activit spcifique. La subvention varie entre 15 000euros et 50 000 euros pour la dure du projet, situedans la limite de 50% de l'assiette ligible du projet.Dans le cadre de la Charte des engagements rci-proques avec le Conseil rgional, une quipe deconseillers associatifs issus des diffrents rseauxcomposant la CPCA Centre peuvent accompagnerles associations pour le montage de leur projet enfonction de leur secteur d'activit et/ou de leursituation gographique. Le projet est instruit par le

    "ple association" du Conseil rgional pour treprsent pour avis au Comit de Pilotage"Economie Solidaire". Enfin, il est soumis ladlibration de la Commission Permanente duConseil rgional.

    La rencontre entre reprsentants associatifs et can-didats organise par la CPCA Basse-Normandie le 24fvrier 2004, est une illustration des dbats actuelsautour de la place des associations dans la vie de largion. La reconnaissance des associations ne faitpas de doute, mais qu'en est-il de la place qui leurest accorde?Lors de cette rencontre laquelle taient invits lesdivers mdias rgionaux, la C.P.C.A se proposait d'-changer avec les candidats sur trois thmatiques quirelvent de sa comptence inter-associative : lareconnaissance de la C.P.C.A par le conseil rgional,la place et le rle du mouvement associatif dans ladmocratie participative, le dveloppement et l'ac-compagnement de la vie associative dans la rgion.

    Sur les 7 listes invites, 4 listes taient prsentes(UDF, PRG-Verts, PS-PC-MRC, Alternative citoyenne)et 3 excuses (UMP, CPNT, LO-LCR).

    A l'unanimit gnrale, y compris sur les modes pra-tiques, augmentation du nombre de reprsentantsau CESR, cration d'un fonds rgional d'aide la vieassociative (FRDVA), signature d'une Charte, il y aune reconnaissance des associations. Par contreseules les listes Verts et Alternative Citoyenne recon-naissent la ncessaire prise en compte du tiers secteurcomme une composante de l'conomie gnrale.Les candidats des 4 listes reprsentes ont gale-ment unanimement insist sur la ncessaire trans-parence des associations. En ce qui concerne laconsultation, l'UDF privilgie les associations debase, les 3 autres listes respectent l'organisationpropre aux associations et privilgient les ttes derseau. Enfin en matire de dmocratie participati-

    ve, les 4 veulent la prserver ; Alternative Citoyenneet les Verts vont plus loin en voulant davantageassocier les associations la dmocratie " lective ".

    CPCA Basse-Normandie :zoom sur un dbat avec les divers candidats

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    La CPCA Aquitaine dans le cadre decette campagne pour les lectionsrgionales a propos une rencontre auxdivers candidats afin d'voquer lesquestions relatives la vie associative.Le premier candidat rencontr le 1ermars a t Alain Rousset, Prsident sor-tant, tte de la liste " l'Aquitaine, avecvous " liste PS, Verts, PRG. D'autresrencontres sont envisages.

    Pierre Delfaud Prsident de la CPCA

    Aquitaine a rappel la dmarche de la coor-dination qui questionne les ttes de listes (leFN n'est pas sollicit) sur quatre axes princi-paux : les relations entre l'institution rgio-nale et les ttes de rseaux du mouvementassociatif ; les actions rgionales de forma-tion en direction des responsables bnvolesdes associations ; le soutien l'emploi asso-ciatif ; les procdures de contractualisationavec les associations et leurs fdrationsdans le cadre des politiques rgionales etdes nouvelles comptences de l'chelonrgional.

    Martine Lignires-Cassou, Dpute desPyrnes Atlantiques et dlgue nationaledu Parti Socialiste la vie associative a lancle dbat. Elle a not que le paradoxe pourles socialistes est d'avoir vcu corollaire-ment un temps fort avec les associations (lacharte du 1er juillet 2001) et des liens affai-blis avec les forces vives : " le politique sur-plombe il s'est coup du terrain. Poser laquestion des associations c'est poser laquestion de la dmocratie. Nous ne sommesplus dans des logiques de courroies detransmission ". Elle rappelle que les asso-ciations sont des acteurs dterminants dansla lutte contre le chmage en ce sens que sila croissance conomique est ncessaire ellene suffit pas et que les associations apportentaussi une dynamique culturelle, une cohsionsociale et une lvation du niveau d'ducation.Elle a rappel des points du programme deson parti en insistant notamment sur le faitque gouverner autrement est indispensableen faisant une meilleure place la concerta-tion, la ngociation. " En Aquitaine parti-culirement nous devons renforcer le sou-tien l'conomie sociale (le Conseil sortant

    a beaucoup investi dans l'insertion par l'co-nomie). Nous devons vous aider valoriserles cooprations entre coordinations pourune meilleure mutualisation des logistiques.Vous devriez investir davantage la coopra-tion internationale et la solidarit pour ledveloppement. "

    Alain Rousset a insist sur la dmarche qui aconduit la signature de la charte le 1erdcembre 2001 entre la CPCA rgionale et largion. Des axes sont tracs dans son pro-

    gramme, cette heure ils ne sont pas enco-re opratoires ; plusieurs reprises le can-didat affirm que les associations seraientinvites pour une concertation pralable l'tablissement des rglements. Notons plusparticulirement :La volont de poursuivre le dialogue et del'organiser plus formellement au travers dela mise en place d'un conseil rgional de lavie associative. Lieu de propositions, dedbats, d'valuation dont la composition etles missions seront dfinies aprs uneconcertation mettre en place rapidement.L'objectif de poursuivre et d'amliorer l'aide

    l'insertion : augmentation des crdits etcration d'une caisse solidaire, soutien laprise de risques et centre de ressourcesLa volont de rendre plus faciles l'accs auxdispositifs de formation professionnelle pourles salaris des associations (procdures etadaptation des contenus). La formation desbnvoles doit tre intgre dans cet effort.La cration d'un nouveau dispositif d'aide l'emploi - les emplois tremplin- qui se dve-loppera dans deux directions : les emploisassociatifs et l'ducation (notamment dansles lyces). Les modalits ne sont pasarrtes, seules des limites sont voques :le budget de la rgion ne suffirait pas reprendre tous les emplois NS-EJ !Il est ncessaire de consulter les collectivitsdpartementales pour solliciter des coopra-tions. Priorit un premier emploi ? desdomaines prioritaires ? une pluriannualitdes aides ? Les rponses ne sont pas enco-re labores.

    www.aquitaine.cpca.asso.frwww.associations-aquitaines.org

    CPCA Aquitaine : questions aux candidatsdes lections rgionales

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    Elections rgionales 2004

    Lesdiffrentspartiss'exprimentsurlaparticipationassociativeNous avons demand aux grands partis rpublicains dexprimer, soit sous forme dinter-

    view soit par des extraits du programme, soit par une plate-forme de propositions, leurvision du lien aux associations dans les territoires.Nous avons contact les principaux partis rpublicains en lice pour ces lections avec plusou moins de russite, certains n'ayant pu, faute de temps semble t-il, rpondre notre invi-tation close le 8 mars. Nous diffuserons l'intgralit des ractions, des plate-formes, despropositions, des interviews sur notre site Internet tout au long du mois de mars.

    " En France, le pouvoir d'attraction du mouvement

    associatif reprsente un phnomne trs importantpuisque plus de 20 millions de Franais sontconcerns. Runis autour de valeurs communes (dansles domaines sportif, culturel, social, humanitaire,civique), ils peuvent, grce la loi de 1901, construi-re ensemble des projets. Dans un monde qui a ten-dance s'uniformiser, cette dimension humaine mri-te d'tre protge.

    Au nombre, estim de 6 700 000, les associationsconstituent un outil irremplaable permettant de pr-server le lien social et de lutter contre l'isolement.Petites ou grandes, ces associations sont tout la foisun relais et un partenaire naturel des collectivitslocales. Les unes et les autres sont des instances deproximit qui, dans leurs fonctions respectives, assu-ment un rle indispensable dans le domaine de la coh-sion sociale. Aujourd'hui, ce dernier est amen s'inten-sifier : notre pays connat des turbulences et vit desfractures qui mettent mal le pacte rpublicain etrisque de conduire une communautarisation dange-reuse de notre socit.Les lections rgionales sont l'occasion de rappeler

    que les associations exercent une fonction majeure.

    Comment imaginer gouverner sans s'assurer au pra-lable de la justesse et de l'efficacit de la politique mettre en oeuvre ? La dmocratie de demain serafonde sur une meilleure association des citoyens auxdcisions. A l'occasion des lections rgionales, l'UDFs'est engage favoriser l'expression citoyenne : proc-dure rfrendaire, consultation des habitants parInternet, cration de conseils de territoire sur le mod-le des conseils de quartiers.

    En parallle, la participation des associations la vie desterritoires doit tre encourage : il s'agit l d'unedmarche " naturelle " conduisant les lus locaux tre leur coute et les consulter rgulirement. Au-del dece pralable indispensable, c'est dans le partenariat et lacontractualisation que devront s'inscrire ces relations. Surde nombreux dossiers : insertion, sant, difficults sco-laires, culture, sport, la signature de contrats d'ob-

    jectifs pluriannuels assurant la prennit des finance-ments et la continuit de l'effort, permettrait aux asso-ciations de se dvelopper et d'agir sur une base serei-ne et responsable.

    Pierre AlbertiniVice-prsident de l'UDF, Charg du projet politique

    UMPContribution venir sur le site de la CPCA partir du 15 mars:www.cpca.asso.fr/actu/elections/elections.html

    Le lien entre les Verts et les associations n'est pas unobjectif, mais un fait constitutif de leur existence. Laplupart des militants sont eux-mmes issus du milieuassociatif, mais surtout, l'cologie politique a commepierre angulaire le tissage permanent de liens entresocit civile, lus et habitants.Nos priorits sont :1 - la dmocratie participative2 - le dveloppement de l'conomie solidaire

    1 - DEMOCRATIE PARTICIPATIVELes Verts sont porteurs d'un projet politique qui entenddonner la parole aux citoyens et aux collectifs decitoyens - associations, scops, syndicats- pourconstruire avec eux les dcisions collectives. Les

    rcentes volutions lgislatives, comme la Loi dedmocratie de proximit de fvrier 2002, ont permisquelques progrs : gnralisation des Conseils dequartier dans les villes de plus de 20 000 habitants,introduction d'articles permettant par exemple l'orga-nisation de consultation sur les projets d'amnage-ments de comptences locales, Mais ces amliora-tions, la fois insuffisantes et essentiellement institu-tionnelles ne peuvent faire oublier les manques encoreimmenses en matire de dmocratie locale. Il fautpoursuivre, amplifier et exprimenter. La rgion peuttre une bonne chelle pour cela.

    Propositions au niveau rgional :- Consultation des associations comptentes pour lan-

    Les Verts et les associations :favoriser l'conomie solidaire et la dmocratie participative

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    (...) Les socialistes proposent de mul-tiples initiatives organises autourde trois principes :- reconnatre le mouvement asso-ciatif comme interlocuteur partentire- mettre en place des outils pour sou-tenir le dveloppement des associa-tions- Dfinir l'espace possible pour lesassociations dans chaque domainede comptence du conseil rgional.Reconnatre les associationscomme des interlocuteurs part entire :- dvelopper une charte de la vie

    associative dcrivant la contributiondes associations au dveloppementdes territoires. Cette charte s'ap-puiera sur un diagnostic de la situa-tion des associations, une approcheprospective de la contribution desassociations et de leurs bnvolesau dveloppement des territoires.La charte constituera un cadre surlequel le conseil rgional et lesassociations pourront dbattre etbtir des relations structurantes ;- renforcer la reprsentation desassociations au sein des CESR etnotamment leur permettre de seconstituer en groupe de plein exerci-ce.

    - inscrire les associations dans lesdivers espaces de concertation, ins-titutionnels et autres (conseils dedveloppement de pays) mis enplace au sein du territoire rgionalet envisager l'indemnisation dutemps consacr la reprsentationadministrative.- Des outils financiers : dcliner ledispositif Buffet de conventionne-ment, dlguer aux comits perma-nents des conseils gnraux la latitu-de d'attribuer des subventions pouren diminuer le dlai de versement.Mettre en place des outils poursoutenir l'essor des associations :- Passer des conventions plurian-

    Associations et lections territorialesExtraits de la plate-forme de propositions du Parti Socialiste

    cer de nouvelles politiques sur les sujets qui lesconcernent ;- En cas de cration d'agences, d'instituts ou d'obser-vatoires par le Conseil rgional, intgration d'associa-tions, d'usagers, de syndicats- Intgration des associations d'usagers dans les orga-nismes paritaires quand cela est possible ;

    - Mettre en place des conseils d'habitants quivalentsaux conseils de quartier au niveau rgional :ils doiventtre autonomes (ouverts tous et toutes, anims pardes habitants), couts et dots de moyens budg-taires. C'est essentiel si l'on veut vritablement rap-procher la gestion des citoyens, et pour que les habi-tants qui s'impliquent dans ces instances puissent "voirle bout de leurs actes".- Exprimenter d'autres modes de consultation et departicipation des habitants pour largir le champ de ladmocratie locale (panels de citoyens notamment )- Favoriser la participation des citoyens, quel que soitl'ge, le quartier, la condition sociale, la nationalit ;- L'apprentissage de la vie sociale et de la dcision col-lective dmocratique pour les jeunes est primordiale.

    C'est pourquoi nous soutenons la cration de Conseilsd'enfants (10-13 ans par exemple) et de Conseils de

    jeunes, bnficiant de moyens (soutien logistique,budget,) lorsque les jeunes le souhaitent. Il faut aussiencourager la participation des jeunes au sein desassociations locales (et pas seulement sportives).- Les personnes trangres de nationalit extra com-munautaire sont aujourd'hui exclues de la vie dmo-cratique locale. Pourtant, il est grand temps de faireparticiper ces diffrentes communauts galit avecles autres habitants. Les Verts proposent, dans l'atten-te du droit de vote pour les rsidents trangers, demultiplier les expriences de Conseils de Rsidentstrangers autant au niveau local que rgional.- Dans le cadre d'actions intergnrationnelles, l'ex-pression des personnes ges doit tre favorise parl'exprimentation de Conseils des Sages. Toute labo-ration d'action dans leur direction (ftes, voyages,)doit faire l'objet d'laboration commune.- Consultation des habitants en amont de tous lesgrands projets d'amnagements urbains (ZAC, PDU,PLU,) dans une vritable dmarche de co-construc-

    tion de l'intrt collectif et de co-production de la dci-sion publique.2 - ECONOMIE SOLIDAIRETiers-secteur, entreprises sociales, conomie solidaire,ces appellations ont fleuri depuis les annes 1970 pourdsigner un mouvement important et disparate. Desagriculteurs bio fondent une socit cooprative pour

    matriser la mise en march de leurs produits ; des tra-vailleurs sociaux crent des entreprises d'insertion pourla collecte et le tri des dchets, etc. Ce type d'activitsreprsente d'ores et dj plus de 1 700 000 emplois travers 760 000 entreprises. L'conomie sociale et soli-daire, les entreprises coopratives et mutualistesreprsentent autant de formes alternatives la pro-prit du capital de l'entreprise qui doivent tre encou-rages par une loi-cadre, adopte ds la premireanne de la lgislature, qui consacre et protge dura-blement leur spcificit.Nous soutenons toutes ses formes que nous avonsexprimentes travers l'histoire et considronsqu'elles constituent un des supports essentiels d'uneprogression dmocratique dans les pays mergents et

    les pays du Sud, o de nombreux droits fondamentauxrestent conqurir.

    Propositions au niveau rgional- Crer une ligne budgtaire consquente pour soute-nir l'conomie solidaire et le tiers secteur en gnral.- Encourager le dveloppement des associations loi de1901, qui reprsentent 300 milliards de francs de bud-gets de dpenses (dont 60 % subventions publiques et40 % financements privs) et 1,5 million de salaris,soit 900 000 quivalents temps plein. Leur contribution la socit doit enfin tre reconnue. Gnralisation desconventions pluriannuelles entre la Rgion et les asso-ciations.- Soutenir les organismes de formation, de profession-nalisation et de contrle du tiers-secteur.- Favoriser l'accs au foncier et l'immobilier pour lesentreprises alternatives.- Intgrer des compensations financires automatiqueset de droit en cas de retard de paiement des subven-tions publiques d'Etat.

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    Aujourd'hui, tout se dcide sans que voussoyez consults. Des plans se succdent enmatire de transports, de constructions, d'qui-pements, d'ducation, d'organisation du travail,sans que l'avis des habitants et des salaris soitsollicit. Cela affaiblit la prise en compte del'intrt gnral et aboutit des gaspillages,des non sens et beaucoup d'inefficacit. Notreprojet veut porter clairement une volont defaire reculer tout ce qui domine, exploite, humi-lie en donnant de nouveaux droits et de nou-veaux pouvoirs aux personnes, toutes celles

    et ceux qui s'engagent dans la vie publique :lus, responsables syndicaux, politiques, asso-ciatifs.Nous proposons de vous donner un droit deparole et de contrle des dcisions prises. Enmme temps nous souhaitons dfinir lesmoyens mettre en place. Ces droits pour-raient se traduire par l'tablissement de"Chartes de la citoyennet" aux niveaux local,dpartemental et rgional. Ces textes dfini-raient les conditions d'accs de tous l'infor-mation, les structures de participation, lesdroits d'initiative populaire et la mise en placede procdure d'valuation publique des poli-

    tiques menes par le mouvement social, sesreprsentants et la population elle-mme. Pourpousser le plus loin possible la dmocratisation

    de l'assemble rgionale, nos lus proposentpour le prochain mandat, des actes fortscomme la mise en place d'un budget participa-tif, le droit de recours des rfrendumslocaux, la dmocratisation de l'appareil admi-nistratif, la cration d'un observatoire pour lerespect des engagements pris et la mise dis-position de moyens d'expertises pour les asso-ciations.L'laboration d'un Agenda 21 est aujourd'hui l'ordre du jour. Un des axes majeurs de cet outilest la dmocratie participative au service d'une

    politique tourne vers le dveloppementdurable. Pour cela il est ncessaire de s'assurerl'troite collaboration des lus, de nos conci-toyens et du personnel de la rgion. Plus cettecollaboration sera importante, plus le documentque nous rdigerons ensemble refltera lesrelles aspirations des personnes concernes etplus nous pourrons nous assurer de leur impli-cation dans cette dmarche. Cela ncessite delancer une grande campagne d'information, desensibilisation des Franciliens sur l'Agenda 21,les prvenir de l'intrt qu'il reprsente et deses objectifs, les tenir informs de l'volutionde son laboration et solliter activement leur

    concours sa rdaction et au suivi de sa miseen uvre.

    Une rgion o chacun aura son mot direExtrait du programme communiste pour la rgion Ile de France

    nuelles avec les ttes de rseaupour leur permettre de prendre encompte la nouvelle donne territoria-le et les aider structurer lesrseaux rgionaux ;- Dcliner en direction des asso-ciations et de manire spcifique,

    les diffrents outils (appels d'offre,formation professionnelle) mis la disposition des entreprises enmatire d'ingnierie que ce soitdans le domaine de la recherche,de la mobilisation de nouveauxfinancements, dans la mise enplace de nouveaux espaces decoopration, dans la crationd'emplois.- soutenir l'investissement notam-ment au plan de la rnovation etde la reconversion du patrimoineassociatif,- favoriser l'accs des associations

    aux technologies de la communi-cation, aux mdias ;- crer un fonds rgional de sou-tien la vie associative- Inscrire les associations commepartenaires de l'action des socia-listes pour chaque domaine decomptences du conseil rgionalAu plan de la formation :

    - dvelopper la qualification dessalaris des associations,aider les bnvoles dvelopperleurs comptences- prendre en considration la sp-cificit des organismes de forma-tion associatifs (contribution des

    bnvoles aux actes de formation,inscription dans l'conomie socia-le)- soutenir la validation des acquisde l'exprience bnvole- Ouvrir le champ de la formationprofessionnelle continue une for-mation assure par des bnvoles.au plan des universitsinciter les universits soutenirl'engagement des tudiants dansla vie associative- inviter les universits s'intres-ser la question associative :dveloppement de formations

    nouvelles, de programmes derecherche sur le rle, la place desassociations au sein du territoirergionaldveloppement conomique :- prendre en compte l'action co-nomique des associations- dcliner en leur direction lesoutils mis la disposition des

    entreprisesvaloriser la contribution des asso-ciations dans la cration d'un envi-ronnement propice l'activit co-nomique- inscrire les associations commedes partenaires part entire lors

    des dbats, des rflexions sur ledveloppement conomique- Soutenir la cration et le dve-loppement de groupements d'em-ployeurs associatifs.Encourager les rseaux asso-ciatifs se structurer sur unelogique territoriale- Soutenir les dmarches allantdans le sens d'un schma rgionalde la vie associative-inciter les associations agissantsur le territoire rgional s'inscri-re dans une logique de cooprationinterassociative : rassemblement

    de moyens, groupements d'em-ployeur, bourses d'changes- faire des associations des parte-naires part entire du dvelop-pement local notamment au seinde structures comme les conseilsde dveloppement l o ils exis-tent.(...)

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    Dcentralisation

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    Actuellement se discute la loides responsabilits locales l'assemble nationale aprs

    premier examen au snat ennovembre dernier. Quellestendances se dgagent decette loi ?La loi sur les responsabilitslocales est donc l'acte 2 de ladcentralisation ; elle est dis-cute avant les lections rgio-nales mais sera certainementvote aprs.Sur ce point je rappelle que leslecteurs sont convoqus pourlire des conseillers rgionaux etgnraux (pour moiti), quin'auront pas fait campagne surla base des futures nouvellescomptences. En terme de dbat

    dmocratique, cela n'aide pasforcment.La plus grande surprise est quepar cette loi sur les responsabi-lits locales, les dpartements

    vont sortir beaucoup plus ren-forcs que les rgions ou lescommunauts de communes.Or aujourd'hui, il existe de nou-velles formes de structuration duterritoire l'Europe, les rgions etl'intercommunalit ; elles nesont pas oublies mais bienmoins considres que lesdpartements.En cela les plus critiques peuventvoir dans cet acte 2 non pas unedcentralisation mais une ror-

    ganisation administrative de l'in-tervention publique et sur ce ter-rain les dpartements ont tou-jours t les bons lves car ilsont t construits sur les mmesmodles et la mme philosophieque l'Etat. S'il s'agit de dcentra-liser l'intervention publique, il n'ya pas de meilleure structure queles dpartements. Par contrepour rflchir une logique deterritoires de projet, une logiquede plus de dmocratie participa-tive ou de contrle citoyen, lesdpartements ne sont pas lesmeilleurs lves du lot.

    Quelle serait la dcentralisa-tion idale ?Une dcentralisation idale, c'est

    la fois une rflexion sur l'inter-vention publique et une rflexionsur le principe de subsidiarit,c'est dire la reconnaissance del'chelon le plus pertinent pourgrer un problme. Une dcen-tralisation idale c'est aussi unpossible contrle citoyen.Sur le premier point l'organisa-tion administrative, il n'y a pasde doutes, c'est effectivement cequi est discut en ce moment,sur le deuxime point la subsi-diarit, on peut avoir des doutes.

    Quant au dveloppement de lacitoyennet et du contrle dmo-cratique, part deux mesuresqui sont totalement anecdo-tiques, comme par exemple lerfrendum local, il est le grandabsent de ce texte de loi.

    Que doit apporter la loi danscette phase de dcentralisa-tion ?Le matre mot, je ne crois pasque ce ne soit qu'un slogan, c'est

    la simplification. On continue voir des thmatiques gres auplan national qui pourraient tregres plus finement et plus effi-cacement au niveau local, rgio-nal.Que l'Etat se dsengage et quece soit les dpartements ou lesrgions qui prennent plus de res-ponsabilits cela ne me choquepas. La question se porte sur lerle exact de l'Etat en matire deprquation ; rien n'est relle-ment tabli et nous avons desraisons d'tre inquiets. Dans laloi, il y a effectivement unegarantie de financement mais onne trouve pas la posture selonlaquelle l'Etat assume une pr-quation intelligente.

    Les enjeux et risques pourles associations ?Premire chose sur laquelle ilfaut insister par rapport auxassociations, l'acte 2 de ladcentralisation est en fait unacte 3. Le vrai acte 2 se situeentre 92 et 2004 o 82% du ter-ritoire sest structur en inter-communalit. Dans le fonction-nement associatif tel que je leperoit au niveau national, lastructuration locale, notamment

    dans le domaine de l'ducationpopulaire, est encore faible. Etpourtant la vraie dcentralisationsilencieuse, est une dcentralisa-tion par dlgation des com-munes vers un niveau suprieur.Un certain nombre d'intercom-munalits ont pris des comp-tences dans le domaine du sport,de l'action sociale, de la culture,de l'animation. Les associationsdoivent tre suffisamment struc-tures pour coller ce nouvel

    Oensommes-nousdel'acte2deladcentralisation?Interview:O. DULUC, dlgu gnral de l'UNADEL

    Une dcentralisationidale, c'est la fois unerflexion sur l'interven-tion publique et unerflexion sur le principede subsidiarit

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    Dcentralisation

    chelon territorial.Deuxime lment, pour la pre-mire fois, ou presque, ladcentralisation fait peur ceux

    qui se laissent un peu tenter parune rflexion alter mondialiste.Une des mises en uvre de lamondialisation au niveau natio-nal serait la dcentralisation. Onvoit beaucoup dans la dcentra-lisation la drglementation, lemoindre investissement del'Etat, le moindre contrle de lapart de la socit civile sur uncertain nombre de sujets.Honntement sur un plan pra-tique, le pouvoir central n'a pasempch la fermeture d'un cer-tain nombre de bureaux depostes, n'a pas empch la miseen danger de certaines coles.Ce n'est pas l'Etat central quinous garantit le mieux un bonniveau d'investissement publicsur toutes les portions du terri-toire. Par exemple, la gestiondes collges et lyces ou destransports a t meilleure parles rgions ou les dpartementsqu'elle ne l'a t par l'Etat.

    Mais concrtement quellesquestions dans ce contexte seposent aux associations ?La question qui se pose aux asso-ciations et notamment aux mou-vements d'ducation populaire,est : " croient-elles leur vri-table capacit tre un contrepouvoir. "Est-ce qu'au niveau dparte-mental et rgional les associa-tions psent et peuvent sestructurer pour tre partie pre-nante d'une socit civile orga-

    nise. A titre personnel, jecontinue y croire fortement.L'exprience des conseils dedveloppement, que ce soitdans les pays ou les agglomra-tions, est la manifestation d'unepossible participation associati-ve aux dbats publics. La paroleassociative, pour peu qu'elle soitorganise sur un territoire, pourpeu qu'elle soit rflchie defaon inter associative, pour peuqu'elle ne soit pas seulement ladfense d'intrts propres

    l'association mais qu'il y ait unerflexion associative sur ledveloppement d'un territoire,est entendue et coute.

    Et donc au niveau dpartemen-tal et rgional, condition de s'yprparer, de le vouloir, se dessi-ne une vritable responsabilitpolitique pour les associations.Cela pousse un peu plus forte-ment structurer les CPCArgionales, pourquoi pas dparte-

    mentales, et surtout mesurer undavantage ce que reprsente lastructure associative sur les terri-toires de proximit.En dfinitive, la dcentralisationpose avec un peu plus d'urgenceet d'acuit aux structures associa-tives la question suivante: " est-ce qu'elles se qualifient par unmouvement social, par un projet

    politique d'ducation citoyenne oud'ducation populaire ou est-cequelles se dfinissent par unetechnicit particulire ? ".Dans tous les cas, le fait associa-tif, longtemps peru comme natu-rel et implant, comprhensiblepour nos partenaires notammentau niveau national, n'est plusaussi vident dans ces nou-veaux territoires. La propositiondu nouveau prsident de laCPCA d'organiser des assises dela vie associative sous impulsion

    associative me parait ce titretout fait intressante car elleraffirme une appartenance un mouvement social.Je pense que les hommes forts deces nouveaux territoires, les lus,les fonctionnaires territoriaux, nesavent pas suffisamment ce quereprsentent et font les associa-tions. Pour un certain nombre defonctionnaires publics territoriauxl'association est dlgataire deservices publics. Ils ne les peroi-vent pas forcment comme force

    de proposition, capables de parti-ciper la dfinition, avec d'autres,de politiques publiques.

    Quelles actions doivent menerles associations dans le cadredes lections rgionales ?Aujourd'hui l'association estperue soit comme dlgatairede service public, qui n'a pas penser, soit comme une associa-tion locale disposant de vraiesvertus mais o, selon les lus, iln'y a pas forcment besoin deprofessionnels. Or l'action asso-ciative a besoin de profession-nels. A l'installation de ces nou-veaux excutifs, les associationsne doivent pas tre peruescomme de simples oprateursde lutte contre l'exclusion, maiselles doivent tre reconnues jusque dans leur fonctionemployeur. Nous aurons un vrairle d'information et d'expres-sion auprs des lus.Il faut rappeler, aux candidats etaux futurs lus le poids cono-mique des associations, notam-ment par le nombre d'emplois.Si on les renvoie au seul champ

    du social ou de l'emploi d'inser-tion on ne peut percevoir l'im-portance du tiers secteur sur lesterritoires.

    O en sommes-nous desexprimentations ?La majeure partie des expri-mentations auront lieu partirde janvier 2005.Un important travail d'informa-tion et de formation descitoyens et, pour nous, des res-ponsables associatifs doit tre

    fait. Pour l'instant, concrtementon ne voit pas qui fera ce travaild'change des pratiques, dva-luation des comptences exercessur un territoire et de leur pos-sible transposition sur une autreportion du territoire. Il s'agit d'uneresponsabilit d'ordre national, oractuellement seule une informa-tion rgulire du parlement surtoutes les exprimentations estprvue.

    www.unadel.asso.fr

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    Il faut rappeler, auxcandidats et aux futurslus le poids cono-mique des associations,

    notamment par lenombre d'emplois.

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    Directeur de publication : Frdric PASCAL ; Equipe de rdaction : Julien ADDA, dlgu gnral; Chrystel MOUYSSET, charge de communicationCoordinations de la CPCA : ANIMAFAC - vie tudiante ; CADECS - dveloppement conomique et social ; CCOMCEN - ducation nationaleCELAVAR - dveloppement rural ; CNAJEP - jeunesse et ducation populaire ; CNL-CAFF - droits des femmes ; CNOSF - mouvement sportif ; COFAC - vie culturelle ; CoordinationEnvironnement ; Coordination Justice - Droits de lHomme ; Coordination Sud - Solidarit Internationale ; FONDA - dveloppement associatif ; Ligue de lenseignementUNAF - vie familiale ; UNAT - tourisme social ; UNIOPSS - action sociale et sant.Sige : 14, Passage Dubail 75010 Paris. Tl. 01 40 36 80 10. Fax 01 40 36 80 11 [email protected] www.cpca.asso.frmprimeur : Imprimerie FIP, 148, boulevard Massna, 75013 PARIS

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    Brves

    La Charte de lgalit entre leshommes et les femmesLe 8 mars 2004 loccasion de la journe dela femme, le Premier ministre a remis laCharte de lgalit entre les hommes et lesfemmes. Cette charte prsente tous les enga-gements des services publics, des ministres

    en cette matire, mais aussi ceux des parte-naires sociaux (syndicats et patronat), deslus locaux et enfin des associations. La CPCAa ainsi engage tous ses membres sur desdispositions gnrales concernant : la valori-sation de lgalit entre les femmes et leshommes comme un dterminant de lavenir dumouvement associatif ; la mise en uvre delgalit par les modes dorganisation de la vieassociative ; la promotion du partage des res-ponsabilits entre les femmes et les hommesdans les instances dirigeantes. Pour aller plusloin, un certain nombre de prconisations sont

    avances : engager le dbat, inscrire dans larflexion statutaire lobjectif de reprsentationquilibre, analyser objectivement les situa-tions, identifier des rfrents, organiser unrseau spcifique, former, informer etc.Cette charte de lgalit reprsente donc unedclinaison thmatique des engagementsassociatifs pris le 1er juillet 2001 dans le cadre

    de la Charte des engagements rciproquesentre lEtat et les associations. Un certainnombre de coordinations ou fdrations sesont dj saisies de la question, disposent dedonnes et de plans dactions. A noter en cesens la Confrence europenne Femmes etSport organise par le CNOSF les 23, 24 et25 avril prochains Paris en clture de la pr-sidence franaise du rseau europen femmeset sport.

    www.premier-ministre.gouv.frwww.franceolympique.com

    Lappel au vote des rseaux associatifsDe nombreux rseaux ou associations mnent une campagne dincitation au vote, notammentle CIDEM, retrouvez toutes les informations sur les lections rgionales et europennes surwww.cidem.org.Retrouvez larticle dappel au vote du MRJC dans le n41 des infos du MRJC, et une rubriquespciale sur le site www.mrjc.org.Vous pouvez galement lire les cls du citoyen 2004 aux ditions Milan presse en partenariatavec le CIDEM.Le communiqu de presse dappel au vote de la CPCA, est disponible sur le sitewww.cpca.asso.fr/actu/elections/elections.html, vous pouvez le diffuser trs largement.Enfin vous trouverez le dossier lections rgionales des services publics sur:www.service-public.fr/accueil/elections2004.htm

    Rsultats de lenqute CPCA sur les subventions en 2003Lance en septembre 2003 dans le but de participer lvaluation officielle de la circulaire duPremier ministre du 24 dcembre 2002 relative aux subventions de lEtat aux associations,cette enqute a t labore avec laide dune centaine dassociations qui ont rpondu auquestionnaire. La CPCA prsente en conclusion ses premires propositions de relance poli-tique du principe de la convention dans un cadre partenarial, de dispositions concrtes pouren vrifier lintrt pratique pour les associations, enfin de rflexions prospectives sur la miseen uvre des conventions dans un cadre dcentralis et europen.Tlcharger les rsultats de lenqute sur www.cpca.asso.fr/actu/actualites.html

    FNDVA lancement de linstruction formation 2004Le Dcret rformant le FNDVA et relatif la cration dun conseil du dveloppement asso-ciatif va bientt paratre, dans cette attente, la CPCA a obtenu de la part du Ministre de laJeunesse et de lEducation nationale le lancement dans les meilleurs dlais de linstruction prin-cipale concernant les formations. En attendant sa signature, les associations peuvent com-mencer laborer leur dossier sur la base de linstruction de lanne 2003. Les dlais de retourau ministre devraient tre a priori fixs au 15 mai 2004.