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LLAA NNOOIIXX DDEE CCAAJJOOUU DDUU BBEENNIINN
AAggeennccee ddee PPoommoottiioonn ddeess IInnvveessttiisssseemmeennttss eett ddeess EExxppoorrttaattiioonnss dduu BBéénniinn ((AAPPIIEExx--BBEENNIINN))
AAOOUUTT 22001166
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Introduite au Bénin dans les années 1960,
l’anacarde était à l’origine utilisé comme une
arme de lutte contre la désertification.
Cependant, les revenus croissants que gère la
vente de ses produits depuis plusieurs
décennies ont amorcé un regain d’intérêt pour
cette culture.
La filière anacarde est devenue l’une des
filières agricoles les plus importantes pour le
continent africain en général, et pour l’Afrique
de l’Ouest en particulier. Elle contribue
fortement au développement économique et
social dans les pays africains producteurs à
travers notamment, l’amélioration des revenus
des producteurs pour une réduction sensible
de la pauvreté à la base.
L’anacarde pourrait contribuer davantage au
développement économique des pays africains
si sa transformation, source de plus de création
de valeur ajoutée était plus développée.
La noix de cajou est le fruit de l'anacardier
(Anacardium occidentale), arbre originaire du
Nord est brésilien et son amande comestible
constitue le principal produit utilisé de cette
plante. C'est un akène se développant en
premier à l'extrémité d'un pédoncule juteux et
comestible lui aussi qui est un faux-fruit appelé
pomme de cajou.
La coque de la noix est composée de deux
coquilles, l'une à l'extérieur de couleur verte et
fine, l'autre interne de couleur brune et dure,
séparées par une structure à cavités qui
contient une résine phénolique caustique
constituée de 90% d'acide anacardique et 10%
de cardol appelée baume de cajou. Au centre
de la noix se trouve une seule amande en
forme de demi-lune d'environ trois centimètres
de longueur entourée d'une pellicule blanche.
Elle deviendra, après avoir été grillée et salée,
la « noix de cajou » commercialisée et
dégustée à l'apéritif par exemple.
En pleine expansion au Bénin, la noix de cajou
a considérablement pris de l’importance ces
dernières années, principalement à partir de la
fin des années 1990, si bien qu’on constate que
plus de 75% des plantations ont moins de 10
ans. Les plantations d’anacardiers couvrent
désormais plus de 190 000 hectares répartis
sur l’ensemble du territoire national.
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I- LES ATOUTS DU SECTEUR
ANACARDE BENINOIS
Au Bénin, la dynamique observée au sein de la
filière anacarde a permis à l’économie locale,
régionale et nationale de tirer des revenus
substantiels qui équilibrent la balance
commerciale : sa part de contribution
représente aujourd’hui 24,87% des exportations
agricoles, soit 8% du revenu d’exportation
national.
La production de la noix de cajou en 2014 est
évaluée à 94 275 tonnes avec une estimation
de 124 000 tonnes pour 2015, sachant que les
changements climatiques observés au cours de
cette année n’ont pas permis d’atteindre les
résultats escomptés.
1.1- Avantages Comparatifs
La noix de cajou du Bénin présente plusieurs
avantages comparatifs par rapport à la qualité, le
goût, le prix, le climat et à la variété.
1.1.1- Qualité
La faible pression phytosanitaire sur l’anacarde
au Bénin contribue à limiter le risque
économique de l’activité pour le producteur et
offre à la noix du Bénin un label international de
qualité (absence de résidus phytosanitaires sur
la coque et l’amande).
Il existe une norme de qualité pour l’amande
(norme ISO 6477, un standard introduit en
1988. Les pratiques commerciales utilisent les
normes américaines de classification) – voir
annexe 4)
Dans la sous région Ouest-Africaine, le Bénin
est parmi les pays producteurs de noix de cajou
de meilleure qualité. Les variétés des noix de
cajou produites au Bénin se présentent comme
suit :
➢ meilleures variétés dont le KOR
(Kernel Output Ratio) varie de 48 à
51. Cette qualité supérieure se
retrouve en début de campagne (de
mars à mai) avec le nombre de noix
au kilogramme compris entre 80 et
90 ;
➢ variétés normales dont le KOR varie
de 45 à 48. Cette qualité se retrouve
sur le reste de la campagne avec le
nombre de noix au kilogramme
compris entre 100 et 140 ;
➢ autres variétés dont le KOR varie de
43 à 45. Cette dernière variété se
retrouve également sur le reste de la
campagne. Le nombre de noix au
kilogramme compris entre 170 et 190.
La qualité des noix
commercialisées au
Bénin au cours de la
campagne 2001 a fait
l’objet de suivi par l’ICA
(Initiative de Cajou Africain) à travers l’analyse
du KOR réalisée.
Le KOR moyen sur l’ensemble de l’échantillon
étudié en 2011 est de 48,63 lbs alors que les
normes internationales se situent entre 40 et 50
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lbs par lot de 80 kg de noix (cf rapport ICA,
2011 et PROAGRIS/MAEP, 2012).
L’utilisation d’intrants chimiques (fumure,
pesticides) pour la culture de l’anacardier au
Bénin est très marginale.
1.1.2- Certificaton
Certification : il n’existe pas de normes
internationales pour les noix. On admet
couramment que celles-ci doivent répondre aux
critères suivants :
• Rendement amande : 48 lbs/ 80 Kg (sac)
• Taux d’humidité maximum : 10%
• Aspect : les noix immatures, tachetées sont
rejetées ou diminuent la qualité donc le prix du
lot. (cf doc diagnostic filière anacarde-padse).
1.1.3- Compétitivité et emballage
Compétitivité et emballage : La noix de cajou
du Bénin est exportée dans des sacs de jute.
Le fruit est disponible à des prix intéressants.
1.1.4- Concurrence
Concurrence : la couleur, le goût, le prix
avantageux et concurrentiel, la saisonnalité font
que la noix de cajou d’origine béninoise
demeure le meilleur et le plus prisé sur les
marchés devant ceux des autres concurrents.
1.1.5- Prix
Prix : La noix de cajou du Bénin est disponible
en quantité à un très bon prix, avantageux pour
les importateurs, intéressant, compétitif et
défiant toute concurrence.
1.1.6- Acteurs de la filière
La noix de cajou est devenue une aubaine pour
les exploitants, les transformateurs, les
transitaires et les exportateurs de fruits
tropicaux. C’est un produit d’exportation qui
procure aux exploitants des vergers d’anacarde
un revenu de 45.000 à 120.000 FCFA par
hectare (rapport de mission SPV/DAGRI). La
production, gérée de manière extensive, offre
au producteur une source de liquidité
facilement disponible.
La transformation de la noix de cajou au Bénin
est aujourd'hui très peu développée.
Cependant des unités traditionnelles ou
artisanales existent à l’échelle nationale. Cette
activité est principalement réalisée par les
femmes. Le nombre de transformatrices n'est
pas connu ni le volume de noix transformé. On
l'estime à moins du 1/5 de la
production nationale (voir
graphique 1).
1.1.6- Goût
La noix de cajou a un goût délicat exceptionnel
et est une bonne voire excellente source
d’acide gras et de minéraux (fer, magnésium
etc..).
1.1.2- Reconnaissance du produit sur le
panel international :
L’Anacarde béninois est reconnu par le panel
international. Le fruit est exporté aussi bien à
l’état brut que transformé dans la sous-région
mais aussi en Europe et surtout en Asie.
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Répartition des exportations africaines par
pays
1.1.4- Bio/naturel
La noix de cajou est exportée à l’étape brute naturelle dans des sacs de jute qui n’ont aucun effet secondaire sur le produit. Transformée, il est sans additifs et respecte les normes internationales requises avant d’être exportée.
1.1.5 – Flexibilité
Au nombre des produits de l’anacarde qui
peuvent faire l’objet de transformation figure la
noix brute de cajou en amande et la pomme en
jus. Dans ce cadre, il sera distingué la
transformation de la noix de cajou et celle de la
pomme. Il faut remarquer que la transformation
de la noix de cajou est prépondérante dans
l’industrie du cajou au Bénin
Le traitement des noix de cajou
Pays Exportations (millions de dollars US) Part (%)
Nigeria 152,115 43,3
Burkina Faso 66,44 20,1
Ghana 64,933 19,6
Bénin 22,22 6,7
Côte d'Ivoire 12,312 3,7
Mali 5,749 1,7
Sénégal 2,036 0,6
Niger 1,904 0,6
Gambie 1,083 0,3
Togo 0,551 0,2
Sierra Léone 0,123 0,04
Guinée 0,11 0,03
Guinée Bissau 0,065 0,02
Pommes et noix de cajou
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Le traitement de la noix de cajou permet
d’obtenir d’une part, les amandes de cajou, et
d’autre part les coques et le CNSL.
La coque de la noix de cajou, une fois
transformée, constitue une excellente source
pour le carburant industriel et de production
d'énergie. Son acide toxique - le baume de noix
de cajou (Cashew Nut Shell Liquid ; CNSL) -
peut être extrait de la coque. La demande de
CNSL sur le marché international est en
augmentation et offre une grande source de
génération de revenus. Une fois que le CNSL
est extrait, la coque peut être utilisée pour
plusieurs autres produits.
La plupart des coques sont jetées aux ordures
au Bénin. Les raisons sont le manque de
connaissances sur le potentiel de revenus des
sous-produits de noix de cajou et des
possibilités de production d’énergie à coût
réduit.
Différente présentation de la noix de cajou
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1.2- Caractéristique du secteur
✓ Canaux de distribution
Les canaux d’exportation de la noix de cajou au Bénin sont divers. On peut citer :
• Le canal du transport aérien : l’exportation vers l’Europe se fait principalement par avion avec la
compagnie aérienne Air France.
• Les camions ou bâchées pour le transport vers les pays de la sous-région : les bâchées sont
principalement utilisées pour transporter la noix de cajou vers les pays de la sous-région.
• Le bateau : La disponibilité du port de Cotonou qui est actuellement en modernisation avec l’appui
du programme Millenium Challenge Account (MCA) constitue des atouts pour le développement de
Spécifications du produit
Les autochtones utilisent son bois léger comme combustible ou pour faire des cageots, ses
cendres comme engrais, les tanins de son écorce pour tanner les peaux et ses fruits pour
l'alimentation. Il est également valorisé pour ses propriétés pharmacologiques.
Le baume obtenu à partir de la coque représente une source importante de composés phénoliques
naturels qui peuvent être utilisés dans la fabrication d’éléments de friction pour l'industrie
automobile, dans l'industrie de revêtements spéciaux (vernis, matières plastiques) et pour la
préparation d'insecticides. Signalons en passant que la coque correspond à 50 –55 % du poids de
la noix et est constituée d'alvéoles qui contiennent un liquide acide.
Témoignage d’un importateur étranger
«Les qualités de la noix de cajou brut du Bénin et de ses dérivés sont incontestables et
exceptionnelles. Elles sont les meilleures de la sous région.
Fortement coté sur les marchés régionaux et internationaux, ce produit est utilisé à des fins multiples. Lorsqu’il est transformé, il est succulent avec un goût particulier. Malgré sa qualité reconnue meilleure, il est également disponible en quantité à un prix intéressant et compétitif sur les marchés.»
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la production agricole et l’industrie agroalimentaire. Cependant, il reste des améliorations à
apporter au fonctionnement du port pour le rendre plus compétitif. De nouvelles stratégies sont en
train d’être mis en place par le Gouvernement pour affréter un bateau spécial pour l’exportation de
la noix de cajou du Bénin dans un emballage approprié qui respecte les normes internationnales.
1.2.1- Les variétés et la saisonnalité
L'anacardier (Anacardium occidentale, Anacardiacées) est un arbre originaire des régions tropicales,
résistant aux fortes chaleurs mais très sensible aux basses températures. On le trouve généralement à
des altitudes assez basses. Il est très ramifié, avec un feuillage dense et persistant et un port globuleux.
L'anacardier est une espèce spontanée, utilisée pour le reboisement, et de plus en plus cultivée pour
son fruit : la noix de cajou. Ses exigences varient suivant l'usage : très faibles en reboisement (il
nécessite peu d'eau, pas d'engrais ni de soins spéciaux et peut pousser sur les terrains pauvres comme
la latérite), elles augmentent en exploitation fruitière. En Afrique, on le trouve souvent au milieu d'autres
cultures. L'anacardier commence à produire des fruits dès l'âge de 3 ans dans les bonnes conditions de
culture. En début de plantation, les anacardiers sont recommandés dans les systèmes de culture
intercalaires, de plus en plus pratiqués actuellement dans les Collines. Ces plantes sont associées avec
les cultures annuelles (vivriers notamment et coton) 2. Un arbre peut produire 15 kg de fruits par an
dans de bonnes conditions, et sa durée de vie moyenne est de 20 à 30 ans.
Par ailleurs, le recours aux plantations d’anacardiers constitue une solution durable préconisée dans la
lutte contre la dégradation des sols et de l’environnement. De part la durée de son exploitation (20 ans
environ), l’anacardier contribue à lutter contre l’érosion et à stabiliser localement l'écosystème, au
même titre que les autres essences forestières (augmentation du couvert végétal, restauration de
fertilité des sols "épuisés"…).
1.2.2- Production, organisation et Emploi
✓ zones de production de la noix de
cajou
Selon une étude réalisée par le Centre National
d’Agropédologie les zones favorables sont
limitées au Sud par Abomey dans le Zou et au
Nord à Gamia dans le Borgou (voir carte). Les
précipitations dans cette zone à climat
favorable à l’anacardier varient de 800 à 1200
mm par an. La répartition des précipitations
dans l’année montre une saison sèche
globalement satisfaisante pour l’anacardier.
L’altitude est favorable et dépasse rarement
500 m sauf dans l’Atacora autour de Natitingou
où elle peut atteindre 750 m. L’insolation, la
vitesse du vent et l’humidité relative
conviennent. La profondeur des sols qui est un
facteur important pour l’anacardier qui
développe un système racinaire pivotant est
généralement suffisant.
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Carte d’aptitude climatique à la culture de
l’anacardier
Le tableau ci-après montre les fortes zones de production au Bénin
Source : Diagnostic Global de la Filière Anacarde au Bénin/MAEP
La noix de cajou est devenue une aubaine pour les exploitants, les transformateurs, les transitaires et
les exportateurs de fruits tropicaux. C’est un produit d’exportation qui procure aux exploitants des
vergers d’anacarde un revenu de 45.000 à 120.000 FCFA par hectare (rapport de mission SPV/DAGRI
1998). La production, gérée de manière extensive, offre au producteur une source de liquidité
facilement disponible. La faible pression phytosanitaire sur l’anacarde au Bénin contribue à limiter le
risque économique de l’activité pour le producteur et offre à la noix du Bénin un label international de
qualité (absence de résidus phytosanitaires sur la coque et l’amande.
Région du
Bénin
Quelques départements et communes de forte production Observations
Département Communes
Centre et Nord
Collines, Zou Donga, Atacora, Borgou, Alibori, Plateau.
Glazoué, Dassa-Zoumè, Savalou, Djidja, Za-kpota, Zogbodomey, Ouaké, Djougou, Bassila, Copargo, Kouandé, Kérou, Toucountouna, Tchaourou, Parakou, Nikki, Bembérèkè, Sinendé, Kétou
Une nouvelle variété est introduite grâce à l’appui des PTF dans la filière en remplacement des anciennes plantations (départements de l’Atacora-Donga et en cours d’expansion dans les autres zones de production)
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Tableau d’évolution de la production sur cinq (05) ans
Années 2011 2012 2013 2014 2015
Production
(en tonnes)
112.241 131.928 120.000 94.275 124.000
Source : African Cashew Initiative (ICA) et MAEP
✓ Un secteur très bien organisé
Au Bénin, il en existe quatre (04) organisations profesinnelles qui se présentent comme suit :
a- Producteurs :
Au nombre d’environs deux cent mille (200 000), ces producteurs sont organisés en unions
communales, régionales et nationale. L’organisation professionnelle au niveau national est la
Fédération Nationale des Producteurs d’Anacarde du Bénin (FENAPAB).
b- Acheteurs ou Commerçants :
Les acheteurs évoluent au sein d’une organisation dénommée : Fédération Nationale des Acheteurs
des Produits Agricoles et Tropicaux (FENAPAT).
c- Transformateurs :
Les transformateurs sont regroupés dans une organisation désignée : Conseil National des
Transformateurs de Cajou (CNTC) qui compte à ce jour douze (12) industries de transformations de
capacité moyenne de 1000 tonnes de NCB (Cf liste des industries en annexe).
d- Exportateurs :
Les exportateurs des noix sont organisés au sein du Conseil National des Exportateurs de Cajou
(CoNEC). Ils sont au nombre de soixante quatres sociétés membres.
Ces acteurs ont créé une association interprofessionlle dénommée Interprofession de la Filière
Anacarde du Bénin (IFA-BENIN) le 23 juin 2016
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✓ Les acteurs impliqués dans la filière
Nombre
de CVA
Intitulé des
CVA Acteurs spécifiques concernés
04
Producteurs Fédération Nationale des Producteurs d’Anacarde du Bénin
(FENAPAB),
Transformateurs
Il y a aujourd’hui au Bénin douze (12) unités agro industrielles de
transformation de noix de cajou brute en amande blanche.
- Trois (03) sont regroupées au sein de BENIN GOLD qui
comprend : NAD & Co à Parakou, SITAB Sarl à Savalou et La
LUMIERE à Tchetti.
- TOLARO à Parakou,
- AFOCATAN à Tchaourou,
Elles ont une capacité de transformation supérieure à 1000 tonnes
(ICA, 2010) par an.
Acheteurs
- Fédération Nationale des Acheteurs des Produits Tropicaux
(FENAPAT), GAPA,
- Union nationale des intermédiaires des produits tropicaux (UNIPT)
Exportateurs Conseil National des Exportateurs de Cajou (CoNEC)
II- LA PERFORMANCE DU SECTEUR
Au Bénin, l’anacarde représente la deuxième culture d’exportation après le coton et joue un rôle
économique très important dans les zones de productions en termes de génération de revenus et de
création d’emplois. L’industrie de la transformation des noix de cajou dans ce pays reste faible. Aussi,
face à la croissance actuelle du marché international de la noix de cajou, le Bénin s’emploie-t-il
activement pour améliorer sa place parmi les pays producteurs et exportateurs surtout des noix
transformées.
2.1- Internationalisation
L’anacarde figure au rang des principaux produits d’exportation du Bénin, avec une qualité fortement
quottée sur les marchés régionaux et internationaux. Cette filière est structurée à plusieurs niveaux. En
premier lieu, on voit les producteurs ; ensuite les transformateurs et enfin, les exportateurs ou
commerçants.
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✓ Les importations de la noix de cajou du Bénin (graphique)
Tableau d’évolution des quantités exportées sur cinq (05) ans
Années 2011 2012 2013 2014 2015
Exportation
(en tonnes)
133.596 149.703 148.800 113.130 ND
Source : Port de Cotonou
La fonction commerciale au sein de la filière anacarde au Bénin n’est pas organisée selon un schéma
pré établi dans un cadre réglementaire bien connu de tous les acteurs.
Néanmoins, le gouvernement béninois exerce depuis un certain temps des pressions pour la
structuration des acteurs de la commercialisation des noix de cajou au Bénin. Ce qui a suscité la
formation de diverses associations professionnelles dont les actions ne sont pas encore nettement
perceptibles au niveau de l’organisation de la filière.
Depuis la libéralisation de l’économie, on constate un engouement pour la fonction commerciale au sein
de la filière anacarde. Ainsi, la collecte intéresse de plus en plus de personnes.
Tableau d’évolution des quantités (tonnes) exportées
Années 2011 2012 2013 2014 2015
Exportation
(en tonnes)
133.596 149.703 148.800 113.130 134.280,474
Liste des marchés importateurs de la Noix de cajou, fraîches ou sèches,
par le Bénin en 2015
Source : TRADE MAP Sources : Calculs du CCI sur la base des statistiques de Institut National de la Statistique et de
l'Analyse Economique du Bénin
0100200300400500600700800
Ho
ng
Ko
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ye, E
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éri
a
Turq
uie
Hong Kong, Chine
Emirats arabes unis
Chine
Ghana
Togo
Indonésie
Espagne
Maroc
Libye, Etat de
Belgique
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2.2 - Analyse de l’offre et de la demande de la noix de cajou au Bénin
2.3 Soutiens du gouvernement et des organismes internationaux
Il existait au Bénin deux usines de transformation semi industrielles : l'une à Savé détenue par SEPT et
l'autre à Parakou, propriété de la société AGRICAL. Notons qu’une certaine dynamique est en train de
se constituer autour de la transformation, avec l’appui d’une ONG américaine (Enterprise Work) qui
depuis fin 2003 appuie le montage d’unités de décorticage
« La noix de cajou est une filière en expansion, avec4.000 ha en exploitation. La qualité des
noix est reconnue sur les marchés extérieurs et la demande est croissante. La cession des
plantations d’Etat aux CARDER, puis au privé et à des unions de producteurs ne s’est pas
faite sans difficulté, et ces derniers éprouvent des difficultés à réhabiliter et entretenir les
plantations.
Les Programmes ou projets internationaux qui appuient ce secteur dans le cadre de la promotion (Développement, renforcement de la chaîne de valeur, et exportations) sont entre autres, le Centre Néerlandais de Promotion des Importations en provenance des pays en développement (CBI) à travers le Programme BSOD, le Centre du Commerce international (CCI) à travers les Projets de Renforcement et de Compétitivité AGON et Cadre Intégré Renforcé ; ACA, ProCad, HELVETAS, GIZ etc…participent énormément du soutien du Gouvernement à la promotion de la filière. La création des structures d’appui au commerce telle que l’Agence de Promotion des
Investissements et des Exportations (APIEx), FENAPAB, CoNEC, FENAPAT et l’existence des
structures nationales de normalisation, et autres structures de contrôle et de vérification des droits de
propriété intellectuelles telles que ABeNOR, DANA, ANAPI, ABSSA, LCSSA etc…sont autant de
stratégies de facilitation et de promotion de cette chaine de valeur.
PRODUCTION TOTALE
NOIX DE
CAJOU
TRANSFORME
ES
CONSOMMATION
LOCALE
NOIX DE CAJOU
EXPORTEES
(BRUT)
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III . SERVICES APIEX
TROUVEZ VOS FOURNISSEURS CONTACTEZ-NOUS
L’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx) est un organisme public mis
en place par le Gouvernement pour promouvoir les exportations et les investissements au Bénin et
répondre aux besoins quotidiens et réels des entreprises en matière d’exportation, d’investissement et
d’accès à l’information commerciale, fiable, performante, interactive et actualisée sur les marchés et
débouchés extérieurs.
A ce titre, elle offre cinq (5) principaux services que sont :
❖ SERVICES LIES A LA FORMALISATION DES ENTREPRISES
Le Gouvernement du Bénin a amélioré le climat des affaires en facilitant la création d’entreprises par
l’adoption des textes visant à simplifier le processus de formalisation des entreprises.
Le coût de formalisation d’une entreprise individuelle (Etablissement) est de 10.000 FCFA. S’agissant des
entreprises sociétaires leur coût est de 17.000 FCFA avec la liberté de fixer le montant du capital dans le
cadre d’une Sarl. La durée de formalisation d’une entreprise au Bénin aujourd’hui est d’une (01) heure de
temps.
❖ SERVICES AUX INVESTISSEURS
Assistance aux investisseurs et mise à leur disposition d’informations sur les opportunités et procédures
nationales d’investissement ainsi que les différents avantages ou incitations appliqués aux cinq (5) régimes
privilégiés au Bénin (Régime A, B, C, D, E) et au régime spécial.
❖ SERVICES D’APPUI AUX INVESTISSEURS
• Concevoir et développer des programmes de formation, de perfectionnement, de vulgarisation à
l’intention des PME sur des thèmes d’intérêt immédiat pour les entreprises et couvrant notamment la
pratique du commerce international, la gestion d’entreprise la fonction marketing à l’export et les
financements des exportations ;
• développer orienter vers l’export le domaine du commerce international, aussi bien avec des services
de type institutionnel que des producteurs privés, nationaux et étrangers ; un réseau de contacts avec
des institutions spécialisées dans l’assistance et le conseil.
Notre base de données des exportateurs vous
permet de trouver votre fournisseur d’ananas, en
ligne, sur www.importfrombenin.com
Adresse Physique : Siège : Scoa-gbéto Voie pavé BOA ZONGO Immeuble COCODY, 2ème rue après la pharmacie Boîte postale : 01 BP 5160 Cotonou
Tél (00229) 21 31 86 50 / Fax : (00229) 21 31 86 59
E-Mail : [email protected] ; [email protected]
❖ SERVICES DE L’INFORMATION ET D L’ANALYSE DES MARCHES
• Concevoir et mettre en œuvre au sein de l’Agence, une fonction d’observatoire nationale des marchés
basées sur l’identification des besoins prioritaires en terme de secteur produits/services et marché
cible d’intérêt stratégique pour le Bénin.
• Ce service a également pour mission de concevoir un plan de développent du centre d’information
commercial et de d’intelligence économique, répondant aux attentes du gouvernement et des
opérateurs maliens et devant servir de base centrale de données en appui à tous les programmes et
activités prioritaires de l’agence ;
• Mettre en place des procédures harmonisées de recherche, collecte, traitement et diffusion de l’information sur la base de besoins identifiés.
❖ SERVICES DE LA FACILITATION DU COMMERCE ET DE LA PROMOTION
Les attributions de la Facilitation du Commerce et de la Promotion sont de :
• Elargir et renforcer les possibilités de mise en relation d’affaires notamment par l’organisation de rencontres acheteurs-vendeurs sur des secteurs porteurs et des missions commerciales à l’étranger au profit d’entreprises maliennes ;
• Orienter, organiser, appuyer et encadrer les participations maliennes aux expositions universelles et internationales, foires et salons internationaux portant sur des secteurs ou marchés cibles.
