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L’ADU a participé à la concertation organisée autour de la redéfinition de nouvelles zones d’emploi.

La nouvelle zone d’emploi de Belfort-Montbéliard-Héricourt (en bleu) permet une reconnaissance symbolique de la réalité du bassin de vie.

Cette zone d’emploi recouvre intégralement ou pour partie les anciennes zones d’emploi (contour en blanc) de Belfort, Montbéliard et Lure-Luxeuil.

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La zone d’emploi dépasse le Pays de l’Aire urbaine : elle englobe Lure, L’Isle-sur-le-Doubs et Saint-Hippolyte.

Elle compte :

• 2 pôles d’emploi principaux (+10 000 emplois) : Belfort et Montbéliard qui forment autour d’eux une grande aire urbaine avec entre les deux des communes multipolarisées comme Héricourt ou Châtenois les Forges

• 1 pôle moyen (entre 5 000 et 10 000 emplois) : Lure

• 1 petit pôle (entre 1 500 et 5 000 emplois) : Delle

En 2009 dans la zone d'emploi, 27 184 personnes changent de département tous les jours pour aller travailler. C'est 23% de plus qu'en 1999, soit 5 000 personnes supplémentaires en 10 ans (elles étaient 22 140 en 1999)

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La 1ère zone d’emploi industrielle de France en valeur absolue est celle de Paris, suivie de celles de Lyon, Toulouse, Saclay et Grenoble

La zone d’emploi de Belfort-Montbéliard-Héricourt n’est « que » 13ème à ce classement, celle de Mulhouse 14ème. Les deux ajoutées arrivent 4ème devant Grenoble.

Mais si l’on ne retient que les principales zones d’emploi, les 62 zones d’emploi qui dépassent les 100 000 emplois totaux, la zone d’emploi de Belfort-Montbéliard-Héricourt arrive en 1ère position en valeur relative du poids de l’industrie dans l’emploi total et ce d’assez loin (23% pour le deuxième, Valenciennes)

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Les activités productives sont des activités qui produisent des biens majoritairement consommés hors de la zone locale et des activités de services tournées principalement vers les entreprises de cette sphère.

Belfort-Montbéliard arrive en tête des aires urbaines du Grand Est pour la part de l’emploi dans la sphère productive : 44% source INSEE CLAP 2008

contre 39% à Chalon-Creusot-Montceau, 35% à Mulhouse, 27% à Besançon

Ici on voit une carte réalisée dans le cadre d’une étude de l’association des communautés de France

Cette cartographie de la part des revenus productifs à l’échelle desagglomérations françaises dessine plusieurs blocs régionaux homogènes.

Parmi eux on distingue un axe Rhin-Rhône de Lyon à Mulhouse : la plupart desagglomérations de cet axe présentent une part de la base productive dans leursrevenus supérieure à la moyenne.

Dans une logique de réindustrialisation de la France, ce sont de tels blocs qu’ilfaudrait conforter pour permettre le « redressement productif » national.

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Quand on regarde la part du secteur secondaire dans la valeur ajoutée par région à l’échelle européenne, on retrouve bien l’axe Rhin-Rhône de Rhône-Alpes à l’Alsace en passant par la Franche-Comté, mais on relativise tout de suite par rapport aux régions voisines d’Allemagne et d’Europe centrale

Si la Franche-Comté et l’Alsace et dans une moindre mesure, la Bourgogne arrivent dans les premières régions françaises avec plus du quart de la valeur ajoutée dans le secteur secondaire, il n’en est pas de même à l’échelle européenne.

Les régions allemandes et d’Europe centrale toutes proches enregistrent en effet des taux supérieurs compris entre le tiers et la moitié de la valeur ajoutée dans le secteur secondaire.

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L’aire urbaine de Belfort-Montbéliard se caractérise par une surreprésentation des fonctions de fabrication et de conception-recherche avec une proportion d’emplois double de la moyenne nationale pour ces fonctions.

La fonction de fabrication est encore importante bien qu’elle ait perdu plus de 20 000 emplois depuis 1982.

La fonction de conception-recherche a quant à elle quasiment doublé en nombre d’emplois dans le même intervalle de temps.

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Conséquence logique, l’Aire urbaine présente la particularité d’offrir à la fois un grand nombre de postes d’ouvriers et de cadres des fonctions métropolitaines*, sachant que l’on retrouve normalement ces derniers plutôt dans les grandes villes.

*cadres des 5 fonctions dites métropolitaines car surreprésentées dans les grandes villes : conception-recherche, prestations intellectuelles, commerce inter-entreprises, gestion et culture-loisirs

En 1999, les ouvriers représentaient 36 % des emplois et les cadres des fonctions métropolitaines, 5,6 %.

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On relève néanmoins une différence entre les agglomérations de Montbéliard et de Belfort : l’agglomération de Montbéliard est davantage ouvrière que celle de Belfort (36% contre 20%) et celle de Belfort offre proportionnellement davantage d’emplois de cadres que celle de Montbéliard.

Mais l’évolution est la même avec une augmentation de la part des cadres (+ 4 points) et une diminution de celle des ouvriers (-7 points à Montbéliard, -5 points à Belfort)

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Lorsque l’on parle des cadres des fonctions métropolitaines, Belfort-Montbéliard est surtout bien placé sur la fonction conception-recherche.

Elle est beaucoup moins bien placée sur les autres fonctions .

Mais sur cette fonction, Belfort-Montbéliard se situe au niveau des métropoles de + de 500 000 habitants qui se caractérisent par une surreprésentation de cette fonction

Belfort-Montbéliard ressort ainsi nettement sur la carte de France des cadres de la conception-recherche (hors Paris).

Premier pôle de recherche de la Métropole Rhin-Rhône, l’Aire urbaine reste néanmoins loin derrière les technopoles de Toulouse ou Grenoble.

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En matière de recherche, il faut signaler ici les pôles de compétitivité mis en place par l’Etat avec l’appui des collectivités locales pour faire le lien entre les mondes de la recherche, de l’industrie et de la formation.

On en compte 8 dans les 3 régions de l’espace Rhin-Rhône dont 4 en Franche-Comté et 1 localement, le pôle Véhicule du Futur ayant son siège social à Etupes et son secrétariat général à Mulhouse.

Aucun pôle ne s’étend sur plus de deux régions.

Si l’on prend l’exemple du pôle « véhicule du futur », celui-ci s’adresse aux entreprises des régions alsaciennes et franc-comtoises et déborde un peu sur les Vosges en Lorraine. Par contre il ne couvre pas la Bourgogne où il existe également un pôle automobile non labellisé pôle de compétitivité.

Un certain nombre de pôles de compétence ne sont en effet pas labellisés pôles de compétitivité. C’est le cas par exemple de la « vallée de l’énergie » à Belfort ou de RhénaTIC en Alsace.

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Près de 15 000 emplois industriels perdus en 10 ans

La zone d’emploi a perdu 14 300 emplois industriels entre 2000 et 2010 dont 2 800 seulement pendant la crise 2008- 2009. Le phénomène n’est donc pas conjoncturel, mais structurel.

Le secteur de l’industrie automobile perd 5 000 emplois sur l’ensemble de la période, autant que la fabrication et l’installation de machines et équipements y compris électriques. La métallurgie et la fabrication d’articles métalliques perdent 2 200 emplois en 10 ans, mais avec une perte concentrée sur les deux seules années de crise 2008 et 2009 (- 1 900 emplois sur ces deux années).

Les services ne parviennent pas à combler ces pertes. Ils ne créent parallèlement que 5 900 emplois nets en 10 ans. Le secteur ingénierie et études techniques crée à lui seul 1 500 emplois, suivi par ceux de l’aide à domicile (+1 100 emplois) et des centres d’appel (+ 400).

Le secteur de la construction enregistre un retournement de tendance depuis 2008 et a reperdu presque la totalité des emplois gagnés jusque-là. Le secteur du commerce reste lui à peu près stable sur l’ensemble de la période.

Emploi salarié privé dans la zone d’emploi au 31/12 /2010 et évolution par rapport à 2000

Industrie 34 946 (- 29%)

Intérim 6 677 (- 4%)

Construction 6 622 (+ 4%)

Commerce 13 101 (0%)

Services 33 199 (+ 23%)

Total 94 545 (- 8%)

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Au 31 décembre 2010, la zone d’emploi de Belfort - Montbéliard - Héricourt comptait 94 545 emplois salariés privés, un nombre quasiment stable sur l’année 2010, mais en nette baisse sur 10 ans (-8%), avec notamment une forte baisse lors de la crise de 2008, puis une stabilisation en 2009 et 2010.

L’évolution est similaire à celle de la zone d’emploi de Mulhouse, tandis que la zone d’emploi de Besançon s’en sort mieux.

Lorsque l’on regarde l’emploi global, la baisse est limitée à 3% entre fin 1999 et fin 2009 grâce à la meilleure tenue de l’emploi public et non salarié.

Mais on ne dispose que d’estimations qui s’arrêtent à fin 2009.

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Une des conséquences de la diminution de l’emploi, est l’augmentation du chômage.

Les réactions aux crises successives sont rapides : déjà fin 2008-début 2009, l’évolution est même amplifiée, puis après une diminution fin 2010 et début 2011, le chômage repart à la hausse au deuxième semestre 2011 suite à la crise financière de l’été.

Avec un taux de 11,2 % la nouvelle zone d’emploi de Belfort - Montbéliard -Héricourt enregistre le plus fort taux de chômage de la région et un taux supérieur de près de 2 points à la moyenne nationale.

Ce taux est légèrement supérieur à celui de la zone d’emploi de Mulhouse (10,4 %) et nettement plus élevé que celui de Besançon (7,8 %).

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Le chômage n’est pas le seul facteur d’ajustement du marché du travail.

Par le passé, des études portant sur le bouclage du marché du travail réalisées avec l’INSEE et les maisons de l’emploi ont mis en évidence que d’autres facteurs jouaient davantage comme les migrations résidentielles, notamment le départ de jeunes actifs, l’évolution des taux d’activité, notamment celui des femmes, ou le renouvellement des générations, notamment avec les départs en retraite.

A l’horizon 2030 et selon les projections de l’INSEE, la zone d’emploi de Belfort-Montbéliard-Héricourt devrait à population constante voir sa population active diminuer du fait d’un nombre de départs en retraite supérieurs à celui des arrivées de jeunes sur le marché du travail, mais aussi dans une moindre mesure du fait de départs d’actifs hors de la zone supérieurs aux arrivées dans la zone. Seul facteur allant dans le sens d’une augmentation de la population active, la hausse des taux d’activités surtout imputable au maintien des seniors sur le marché du travail, en raison de l'allongement des durées de cotisation et des réformes des retraites.

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Si l’on regarde maintenant la répartition géographique de l’emploi, on s’aperçoit que l’emploi est concentré dans les agglomérations.

Néanmoins il se développe en dehors de celles-ci, notamment dans les secteurs d’Héricourt à l’Ouest et de Bessoncourt et Fontaine à l’Est en direction de l’Alsace. L’emploi se développe également entre les agglomérations. Le Sud perd par contre des emplois (Delle, Pont-de-Roide, Mandeure, Valentigney), ainsi que le principal pôle d’emploi : Sochaux.

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L’emploi est en fait encore plus concentré que cela, puisqu’il se concentre dans un certain nombre de pôles d’emploi de différents types.

Les ¾ de l’emploi salarié se concentrent ainsi sur moins de 5% de la superficie du territoire

Ces pôles d’emploi étaient jusqu’à présent situés dans les agglomérations ou à proximité immédiate de celles-ci. Or de nouveaux pôles d’emploi sont en cours de création dans l’espace médian, entre les deux agglomérations : la Jonxion, le site médian de l’hôpital et Technoland 2.

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Quand on regarde l’offre de foncier d’activité disponible dans l’Aire urbaine, on retrouve La Jonxion et Technoland 2, mais aussi d’autres zones également bien situées à proximité de l’A36 ou de la nationale 19 : les Guinottes II à Héricourt, les Tourelles à Morvillars, l’Aéroparc de Fontaine, mais aussi des zones situées à la frontière suisse, sans compter les zones situées de l’autre côté de la frontière.

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En 2009, 25 000 Francs-Comtois travaillent en Suisse, contre 13 000 en 1999. Leur nombre a donc quasiment doublé en 10 ans.

Le travail frontalier s'est beaucoup développé car il a notamment bénéficié des accords de 2002 entre la Suisse et l'Union Européenne instaurant la libre circulation des personnes, et d'une conjoncture économique favorable en Suisse.

Dans la zone d’emploi de Belfort-Montbéliard, le nombre de frontaliers avoisine les 5 000 personnes en 2009. Ils se concentrent autour de Delle-Beaucourt et de Audincourt à Abbévillers.

On compte 8 400 frontaliers dans la zone d’emploi de Morteau, 6 800 dans celle de Pontarlier, 3 600 dans celle de Saint-Claude, 1 300 dans celle de Besançon.

Le nombre de frontaliers dans la zone d’emploi de Belfort-Montbéliard devrait augmenter à l’avenir avec l’implantation de Swatch ETA à Boncourt et de Tag Heuer et Sonceboz à Chevenez

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Dans le cadre du programme de travail 2012 de l’ADU il est prévu de réaliser un panorama du tissu économique de la nouvelle zone d’emploi de Belfort-Montbéliard-Héricourt.

Nous avons pu bénéficier pour ce faire de l’aide d’un stagiaire, David Rigoulot, qui a réalisé de nombreux traitements des bases Unistatis, Sirène et Recensement, mais qui ne peut être présent aujourd’hui.

Nous sommes restés pour ce premier temps sur une approche par secteur et non par filière. Un secteur regroupe des entreprises qui ont la même activité selon la nomenclature d’activité française, alors qu’une filière désigne couramment l'ensemble des activités complémentaires qui concourent, d'amont en aval, à la réalisation d'un produit fini. Il faut pour cela connaître qui travaille pour qui et dans quelle proportion, ce qui nécessite le plus souvent un véritable travail d’enquête.

Pour chaque secteur, une fiche a donc été réalisée présentant la répartition spatiale de l’emploi au niveau national et au sein de la zone d’emploi, l’évolution de l’emploi comparée entre le niveau national et local, la composition du secteur en sous-secteurs ainsi que la liste des principales entreprises.

Je ne vous présenterai pas ici l’ensemble des secteurs, mais une sélection de 6 secteurs qui nous paraissent particulièrement significatifs pour la zone d’emploi.

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Pour déterminer la liste des secteurs, nous sommes partis de la nomenclatured’activités françaises, la nomenclature agrégée en 17 secteurs que nous avons adaptée au tissu économique local.

On distingue ainsi dans l’industrie, la fabrication d’autres matériels de transport, de machines et équipements ou la sous-traitance, en fait la métallurgie et la plasturgie qui correspond localement principalement à des activités de sous-traitance.

On obtient au total un peu plus de 144 000 emplois dans la zone d’emploi.

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La zone d’emploi de Belfort-Montbéliard est la deuxième zone d’emploi nationale pour l’industrie automobile avec 16 300 emplois juste derrière la zone d’emploi de Saclay en région parisienne qui accueille les technocentres de Guyancourt et Vélisy et compte 16 600 emplois dans l’industrie automobile.

C’est d’ailleurs symbolique de la part croissante des emplois de conception-recherche dans l’industrie automobile, puisque la 1ère zone d’emploi automobile de France est celle qui accueille les technocentres des deux constructeurs nationaux.

Mais la zone d’emploi est bien entourée, puisque les zones d’emploi de Mulhouse et Vesoul font également bonne figure avec respectivement 9 400 emplois et 3 500 emplois dans le secteur auto.

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Lorsque l’on compare l’évolution de l’emploi national et local dans le secteur, on s’aperçoit qu’elle est similaire.

Sur la période récente depuis la crise de 2008, l’emploi local a même mieux résisté que l’emploi national.

Sur le tableau qui donne le détail par sous-secteur, on peut voir que c’est surtout la construction automobile qui perd des emplois (7 500), alors que le sous-secteur des équipementiers est en légère croissance sur la longue période. Les équipementiers ont en effet bénéficié des externalisations, mais il sont en perte d’effectifs depuis 2004.

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Pour ce secteur, quelques données globales quand même.

Après la crise économique survenue en 2008-2009, la production automobile continue d’augmenter dans les pays émergents, mais elle reste en-deçà des années antérieures en Europe de l’Ouest.

Côté demande, pour la quatrième année consécutive le marché automobile européen a reculé, de 1,7 % en 2011. Seul le marché allemand a progressé de 8,8 %, quand tous les autres grands marchés européens ont reculés. Une très belle performance qui s’explique en partie par la bonne santé de l’économie allemande mais qui succède à une année 2010 en net recul (-23 %).

Dans l’ensemble, la baisse du marché en 2011 doit son retournement aux marchés du sud de l’Europe, à commencer par la Grèce et le Portugal (-30 %), l’Espagne (-17,7 %) et l’Italie (-10,9 %), qui ont été très touchés par la crise des dettes publiques. La France et l’Angleterre s’en sortent un peu moins mal, avec des baisses respectives de 2,1 % et 4,4 %. Les perspectives pour 2012 ne se présentent pas sous un meilleur jour.

Résultats sur les 5 premiers mois 2012 :

France : -9%, Allemagne : -4%, Royaume-Uni : -11%, Espagne : -24%, Italie : -39% (Portugal et Grèce : -50%)

Or PSA réalise encore 58% de ses ventes en Europe

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Sochaux a produit 372 000 véhicules en 2011

Le site a connu deux années de production à un niveau élevé en 2010-2011 grâce aux nombreux modèles produits (voir tableau ci-dessous).

Globalement sur l’ensemble des sites, la production des véhicules de moyenne gamme se maintient (voir graphique ci-dessus). L’année 2012 est pour Sochaux une année de transition avant le lancement de la remplaçante de 308 qui doit intervenir en 2013.

2012 est également l’année de l’alliance avec General Motors. Sochaux est pour l’instant encore en attente des possibles impacts.

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Un rapide zoom sur le secteur des machines et équipements qui comprend localement principalement la fabrication de turbines à gaz.

Je passe rapidement car Jean-Louis Amat reviendra plutôt sur la FILIERE énergie tout à l’heure.

Juste pour dire ici que la zone d’emploi de Belfort-Montbéliard est la 12ème zone d’emploi française pour ce secteur des machines et équipements qui est également bien représenté dans les régions Alsace et Rhône-Alpes

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D’après les statistiques de Pôle emploi, le secteur a perdu 70% de ses emplois depuis près de 20 ans, soit autant que la construction automobile.

L’évolution est plus défavorable qu’au niveau national, néanmoins l’emploi s’est à peu près stabilisé depuis 2005.

Attention, il s’agit bien de données secteurs : on ne retrouve pas ici les emplois de sous-traitance ou de bureaux d’études

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Attention, on parle ici de sous-traitance, il s’agit en réalité des secteurs de la métallurgie et de la plasturgie qui ont essentiellement ici une activité de sous-traitance, mais qui ne se limitent pourtant pas à de la seule sous-traitance.

Cela donne quand même une vision des emplois qui tournent autour des secteurs de l’automobile et de l’énergie.

Ne figurent dans le tableau que les sous-secteurs de plus de 200 emplois.

Métallurgie et plasturgie sont en perte d’emploi plutôt récente (depuis 2007). Ils avaient bénéficié surtout à la fin des années 90 d’un mouvement d’externalisation.

Globalement ce secteur s’en sort mieux localement qu’au niveau national, sauf dans la période récente.

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Il s’agit essentiellement ici des activités de bureaux d’études qui comptaient fin 2010, 3 500 emplois dans la zone d’emploi.

Ces activités ont connu un fort développement jusqu’à la crise de 2009. Elles sont en repli depuis, mais leur croissance locale reste supérieure à la croissance nationale sur l’ensemble de la période.

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En nette progression pendant 10 ans, le secteur de la construction est en recul depuis 2007. L’évolution locale est similaire à l’évolution nationale même si le secteur s’est longtemps mieux comporté localement.

Le secteur représentait fin 2010 dans la zone d’emploi, 6 600 emplois salariésprivés et 9 000 emplois au total en 2009 si l’on compte l’emploi non salarié

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Pour les commerces et les services à la population, on n’a pas cartographié le nombre d’emplois en valeur absolue ce qui n’a pas beaucoup de sens car cela ne reflèterait que les bassins de population. On a plutôt rapporté le nombre d’emplois de ces secteurs à la population présente sur la zone.

Ainsi avec 42 emplois pour 1 000 habitants, la zone d’emploi de Belfort-Montbéliard n’apparaît pas spécialement bien dotée en matière de commerces, notamment si on la compare aux zones d’emploi voisines de Besançon ou Mulhouse.

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Sur la période récente, l’emploi dans le commerce est relativement stable après une période de croissance qui s’étend jusqu’au début des années 2000.

Ce sont les commerces multiples (supermarchés, hypermarchés) qui se sont développés au détriment du commerce alimentaire (boulangeries, boucheries, charcuteries…)

Ce sont également les commerces de santé, beauté, hygiène qui se sont développés, ainsi que les commerces du secteur culture loisirs, sport avec une hausse de l’emploi de 30% environ.

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