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LE MARIGOT Lancer des passerelles entre le passé et le présent Volume 26 | Numéro 1 | Hiver-Printemps 2020 Un succès pour le second évènement de la série Ville Jacques-Cartier, haute en couleur Le cadastre de Longueuil Dans la série Culture Qu’est-ce qu’un marigot ? Dans la série Longueuil et ses mots Dée, de Michael Delisle Photo : Gilles Pilette Photo : Gilles Pilette

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LE MARIGOTLancer des passerelles entre le passé et le présent

Volume 26 | Numéro 1 | Hiver-Printemps 2020

Un succès pour le second évènement de la série Ville Jacques-Cartier, haute en couleur

Le cadastre de Longueuil

Dans la série CultureQu’est-ce qu’un marigot ?

Dans la série Longueuil et ses motsDée, de Michael Delisle

Photo : Gilles Pilette

Photo : Gilles Pilette

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2 Le Marigot — Hiver-Printemps 2020Le Marigot — Hiver-Printemps 2020

LE MARIGOTLancer des passerelles entre le passé et le présent

COORDONNÉES ET HORAIRE 440 chemin de Chambly (Québec) J4H 3L7

(450) 677-4573 du mardi au vendredi, de 9 h à 15 h 30

[email protected]

facebook.com/shmarigot

LeMarigot

Société historique du Marigot

AVANTAGES DE LA COTISATION RÉGULIÈRE

• Assister sans frais aux activités mensuelles.• Bénéficier des tarifs réduits pour les membres lors

des visites animées ainsi que pour la reproduction de photographies et les recherches historiques.

• Être informé en priorité des nouvelles, des activités et de la parution du bulletin Le Marigot.

En outre, la Zone membre du site du Marigot vous réserve des informations historiques précieuses.

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EN COUVERTURE La soirée du 12 décembre 2019Photo du haut : Louise Levac, directrice générale de la Société historique et culturelle du Marigot (en bas à droite), en compagnie de - rang du haut - Sylvain Lambert, directeur général du cégep Édouard-Montpetit, Michel Lanctôt, Lionel Carmant, député de Taillon, Jonathan Tabarah, Catherine Brigden (représentante de la députée de Longueuil-Charles-LeMoyne Sherry Romanado), Steve Gagnon et Benoît L’Écuyer ainsi que de - rang du bas - Éric Bouchard, Tommy Théberge, Ian Lafrenière, député de Vachon, Colette Éthier, Cathy Lepage (représentante du député de Longueuil-Saint-Hubert Denis Trudel), Catherine Fournier, députée de Marie-Victorin et Sylvie Parent, mairesse de Longueuil.

Photo du bas : debout, certains des quelque 30 témoins de Ville Jacques-Cartier, salués vers la fin de la soirée.

RÉDACTION ET MISE EN PAGE

Jef Asnong, Andrée-Anne Coll, Louise Levac et Sabrina Raymond

Catégories d’abonnement 1 an 2 ans

Abonnement régulier – individuel 30 $ 55 $

Abonnement régulier – couple 45 $ 85 $

Abonnement étudiant (temps plein, preuve requise)

10 $ 15 $

Abonnement or 105 $ 200 $

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3Le Marigot — Hiver-Printemps 2020

ACTUALITÉSUne première édition de l’activité sur le patrimoine aérospatial 4Le frère Marie-Victorin, grand Longueuillois 4

PROJET PHAREUn succès pour le second évènement de la série Ville Jacques-Cartier, haute en couleur 5

HISTOIRELe cadastre de Longueuil 9

CULTUREQu’est-ce qu’un marigot? 10

LONGUEUIL ET SES MOTSDée de Michael Delisle 12

AGENDALes activités mensuelles du Marigot 13Plusieurs activités spéciales à venir 14

Mot de la présidente

DANS CE NUMÉRO

L’année 2020 augure bien pour la Société histo-rique et culturelle du Marigot.

Comme en témoigne le succès de l’activité du 12 décembre, le projet Ville Jacques-Cartier, haute en couleur est bien en selle. Nous espérons que des partenariats pourront être établis pour appro-fondir et diffuser les résultats de la démarche d’histoire orale et poursuivrons les rencontres à cet égard. Ainsi, en début d’automne, nous espérons offrir une nouvelle visite animée en autobus sur le territoire de Ville Jacques-Cartier, si cela est financé.

Par ailleurs, notre autre projet phare, la revitali-sation des archives, se poursuivra, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) ayant financé la phase 2 du traitement des photogra-phies. Grâce au projet D, financé par la Caisse Desjardins du Vieux-Longueuil, que nous avons

remporté après une deuxième tentative, nous pourrons aussi mettre en valeur des images de la partie la plus ancienne de la Ville par le biais d’une plateforme interactive.

En mai 2020, nous offrirons à des groupes en francisation la visite animée théâtrale Longueuil, un territoire à raconter, un projet mis au point depuis longtemps avec le Théâtre du 450 et que le ministère de la Culture et des Communications a accepté de financer. Nous espérons trouver des partenaires pour d’autres éditions de cette visite, qui plairait assurément aux citoyens longueuillois. Enfin, outre un festival André Forcier, cinéaste de la Rive-Sud en avril, nous préparons plusieurs activités mensuelles comportant de la lecture d’extraits de livres, confortant le volet culturel de notre mission et avons d’autres projets sur le feu. La petite équipe de la Société historique et cultu-relle du Marigot a fort à faire et est enthousiaste.

Louise Levac

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4 Le Marigot — Hiver-Printemps 2020

Une première édition de l’activité sur le patrimoine aérospatial

Le frère Marie-Victorin, grand Longueuillois

ACTUALITÉSACTUALITÉS

Le samedi 28 septembre 2019, la Société histo-rique et culturelle du Marigot a participé à la première édition de l’activité Le patrimoine aéros-patial de Longueuil, rencontre entre le passé et le futur. Près de 300 personnes se sont présentées à l’École nationale d’aérotechnique pour se remémorer l’histoire de ce secteur économique majeur dans l’économie de la Rive-Sud.

La maquette du dirigeable R-100, dont l’his-toire était aussi racontée lors d’une conférence par l’historien Michel Pratt, et une réplique de la patte du module lunaire, dans la collection de son concepteur Fernand Michon et en présence de ses fils, étaient mises en évidence au kiosque de la Société historique et culturelle du Marigot.

Le 17 octobre 2019, dans la salle Flore lauren-tienne de la Commission scolaire Marie-Victorin et en collaboration avec cette dernière, la Société historique et culturelle du Marigot a tenu l’activité Le frère Marie-Victorin, grand Longueuillois… 75 ans après son décès. Quelque 135 personnes ont assisté à cet évènement mettant l’accent sur les racines longueuilloises du grand scientifique qu’a été le frère Marie-Victorin, fondateur du Jardin botanique et auteur de la célèbre Flore laurentienne.

Après une présentation du parcours du frère Marie-Victorin par la directrice générale Louise Levac, ce fut au tour de René Audet, professeur à l’Université du Québec à Montréal et titulaire de la Chaire de recherche de l’UQÀM sur la transition écologique, de montrer son rôle de précurseur de l’écologisme au Québec. Des élèves en concentration Arts dramatiques de l’école secondaire André-Laurendeau de la Commission scolaire Marie-Victorin ont aussi lu des extraits de textes que le frère Marie-Victorin avait écrits sur le Vieux-Longueuil et le chemin de Chambly.

La coordonnatrice Sylvie Boyer, l’adjointe à la coordination Pierrette Bouchard, l’administratrice Andrée-Anne Coll et le bénévole Carl Jourdain ainsi que la directrice générale Louise Levac répondaient aux questions des participants.

Louise Levac, directrice générale de la Société historique et culturelle du Marigot, Carole Lavallée, présidente de la Commission scolaire Marie-Victorin, Tommy Théberge, conseiller municipal responsable de la culture à la Ville de Longueuil et René Audet, professeur à l’Université du Québec à Montréal et titulaire de la Chaire de recherche de l’UQÀM sur la transition écologique, devant la murale créée pour rendre hommage au frère Marie-Victorin.Photos : Jean-Michael Seminaro, Ville de Longueuil

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5Le Marigot — Hiver-Printemps 2020

Un succès pour le deuxième évènement de la série Ville Jacques-Cartier, haute en couleur

PROJET PHARE

Le meilleur est à venirSe souvenir de la naissance d’une ville, marquer des repères historiques, fêter ensemble des réalisations dignes d’être racontées. Ainsi, après l’évènement de lancement du projet Ville Jacques-Cartier, haute en couleur au mois d’août 2017, nous en étions le 12 décembre 2019 au deuxième évènement, tandis que plusieurs démarches ont été entreprises pour préparer les étapes suivantes.

On est heureux de souligner qu’au fur et à mesure que les recherches avancent il y a un regain d’intérêt, et nous espérons que cela suscitera de nouvelles offres de collaboration. Le deuxième évènement s’est déroulé dans une salle presque trop étroite pour les 200 personnes de l’auditoire.

Une initiative digne de son sujetFélicitations à la directrice du Marigot, madame Louise Levac, qui a imaginé fêter un vaste quartier, autrefois une municipalité autonome appelée Jacques-Cartier. Félicitations à ceux et celles qui se sont associés à ce projet.

Ils ont voulu explorer l’histoire de Jacques-Cartier via nombre de lieux marquants, de monuments et de bâtiments, via un vaste fonds photogra-phique et une abondante littérature. Via avant tout les témoignages des anciennes et anciens qui se rappellent leur jeunesse passée en ces lieux. À ses débuts, Jacques-Cartier fut davantage la campagne qu’un milieu urbain. Les organisateurs de ces évènements festifs n’ont rien laissé au hasard pour aller à la rencontre des citoyens, enrichir les collections, établir des repères historiques.

Au fil des évènements, des témoignages, on découvre qu’il existe une fierté en ces lieux, un attachement fait de luttes partagées. On devine une solidarité.

par Jef Asnong

Allocutions de Lionel Carmant, député de Taillon et ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, de Sylvie Parent, mairesse de Longueuil et de Sylvain Lambert, directeur général du cégep Édouard-MontpetitPhotos : Gilles Pilette

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6 Le Marigot — Hiver-Printemps 2020

M. Sylvain Lambert, directeur général du cégep Edouard-Montpetit, invité à s’adresser à l’audi-toire, a salué d’un chaleureux bravo l’initiative de madame Louise Levac, professeure de géographie et directrice de la Société historique et culturelle du Marigot, qui s’est investie avec enthousiasme dans ce projet.

Par ailleurs, d’autres contributions ont été souli-gnées, soit par monsieur Lionel Carmant, député-ministre, soit par madame Sylvie Parent, mairesse de Longueuil.

Des félicitations et remerciements ont souligné le travail imposant effectué au bénéfice du projet par madame Sylvie Boyer qui, comme une dévouée capitaine, maintient le Marigot à flot.

Des applaudissements également nourris furent dirigés à madame Nathalie Boucher, respon-sable de mener les entrevues auprès des gens de Jacques-Cartier. C’est avec gratitude que l’on souligne l’enthousiasme des personnes qui ont témoigné, notamment M. Roger Lacombe, décédé depuis. On salue M. Léo Limoges du secteur Fatima, décédé à l’âge de 96 ans, qui n’avait pas pu témoigner.

L’expérience Jacques-Cartier, 1947-1969Somme tout, cela valait bien la peine. Une ville-champignon tout près de la métropole qu’est Montréal. Une population de jeunes familles à accommoder. Une population ouvrière qui traverse le pont Jacques-Cartier et s’y bâtit un avenir.

De municipalité de ville, à ville, à cité, Jacques-Cartier aura existé comme entité autonome du 10 mai 1947 au 16 août 1969. En tout 22 années, 3 mois et 6 jours. À cette dernière date, les cités de Jacques-Cartier et de Longueuil fusionnent.

Au sens large, cette période correspond aux jours de la Révolution tranquille avec ses années d’anti-cipation et ces années d’élans qui se réalisent. Jacques-Cartier aura participé aux évènements qui ont marqué cette période de réformes.

Au départ il n’y aura qu’une ville qui n’a pas de dettes. Elle n’a pas besoin d’argent, car elle n’a pas de projets ou de plan d’aménagement du territoire.

LES TÉMOINS

Du début 2017 au début 2018 / phase de démarrage du projet ville jacques-cartier, haute en couleur • Stage d’étudiants en Techniques d’intégration

multimédia du cégep Édouard-Montpetit

• Entente de développement culturel entre la Ville de Longueuil et le ministère de la Culture et des Communications

Roger Bacon, Pierre Casgrain, Mario Falardeau, Françoise Guay, Cécile Jalbert, Bernadette Juneau, Pierrette Levac-Côté, Pierre Monette, France Pellerin, Rachel Tellier et notre témoin disparu, Roger Lacombe (1927-2018)

Arrêt durant un an, en recherche de financement, de nombreuses autres personnes souhaitant témoigner.

Du printemps au début de l’automne 2019  / phase 1 du projet les entretiens spatiaux : au-delà des récits de vie, retracer la mémoire des lieux et suite du projet ville jacques-cartier, haute en couleur

• Programme d’accompagnement et de recherche pour le transfert (PART) – Innovation sociale du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur

• Entente de développement culturel entre la Ville de Longueuil et le ministère de la Culture et des Communications

Roger Bernier, Marie-Claire Blain, Thérèse Boucher, Jean-Guy Campeau, Denis Champagne, Jean-Pierre Corriveau, Jean David, Nicole David, Beverly Dubuc, Claude Genest, André Kahlé, Robert Lacombe, Serge Laliberté, Jean-Guy Lavigne, Jean-Pierre Levac, Pierrette Levac-Côté, Pierre Monette, Ginette Morel, Yvan Parent, France Pellerin, Michelle Plante, Diane Richard, Ginette Rougeau-Sirois, Louise Tessier et Claude Viau

par Louise Levac

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7Le Marigot — Hiver-Printemps 2020

Des conférences passionnantes Comme pièce maitresse il sied de faire état de quatre conférences originales, toutes aussi riches les unes que les autres.

L’urbaniste Gérard Beaudet fit un exposé concernant l’historique de l’évolution des struc-tures municipales au Québec et comment Jacques-Cartier sut tirer son épingle du jeu. Ce fut une période très féconde en ce domaine pour les légis-lateurs, allant de la quasi-absence de planification géospatiale du territoire à l’introduction d’une nouvelle loi structurante à quasi chaque saison. Il y eut nombre d’initiatives heureuses dans ce domaine, mais des erreurs également. Jacques-Cartier en est un exemple. Considérons qu’en 1947 on n’est pas loin de la période où l’on ouvrait encore de nouvelles municipalités en Abitibi. En 1969, on cherchait à littéralement démolir des villages en Gaspésie.

Suivait au lutrin l’historien Michel Pratt qui présentait une belle collection de photos de Jacques-Cartier de ses débuts comme municipalité jusqu’au début de son essor. On a pu voir ainsi une église-école, une église-poulailler, une école-salle de billard, et bien d’autres photos de ce que l’on nommait shackville avec des maisonnettes mal isolées par leurs murs recouverts de papier-brique. Ce qui rend l’exposé de monsieur Pratt si intéressant est sa profonde connaissance de son sujet. Il connait personnellement les gens dont il parle, ponctuant ses propos d’anecdotes croustillantes.

La troisième conférencière fut l’historienne Valérie Blanc qui nous traça un portrait sociodémogra-phique de Jacques-Cartier. Son texte est ponctué d’un florilège de statistiques qui ont le mérite de souligner à la fois la misère et le courage. Longtemps Jacques-Cartier a été la municipalité la plus pauvre

Présentations par Gérard Beaudet, urbaniste et professeur à l’Université de Montréal, Michel Pratt, historien, auteur et conférencier, Valérie Blanc, professeure d’histoire au cégep Édouard-Montpetit et Guillaume Vallières, étudiant à la maîtrise en histoire à l’Université de MontréalPhotos : Gilles Pilette

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8 Le Marigot — Hiver-Printemps 2020

de Montréal et de sa couronne. Selon presque tous les repères de richesse, Jacques-Cartier trainait en arrière. Au début des années 1950, timidement Jacques-Cartier commence à dépasser la moyenne de la province en ce qui concerne la possession d’électroménagers, d’automobiles et quelques autres biens signes de prospérité.

Suivait pour clore la série un quatrième confé-rencier, Guillaume Vallières, étudiant à la maîtrise en histoire, qui nous a parlé du rôle structurant des écoles pour les quartiers de Ville Jacques-Cartier. Ainsi l’Oeuvre des terrains de jeu (OTJ) se déployait l’été en lien avec les écoles.

Un témoignage d’admiration pour la DirectriceÀ la toute fin de cette soirée, la directrice de la Société historique et culturelle du Marigot, Louise Levac, reçoit de la part des administrateurs un généreux bouquet de fleurs. Eux savent le travail patient, dévoué et bénévole qu’elle a consacré et consacre à ce projet.

PROCHAINES ÉTAPES, D’ICI MAI 2022

Selon les partenariats* qui seront établis

• Film sur Ville Jacques-Cartier, éventuel-lement pour diffusion à la télévision

• Histoire d’entreprises et institutions du territoire � Commission scolaire Jacques-Cartier � Caisses Desjardins � Pratt & Whitney et Weston � Nombreux petits commerces

• Chasses aux trésors dans Coteau-Rouge, Fatima et Longueuil-Annexe

• Visite animée en autobus sur tout le territoire• Rencontres intergénérationnelles entre certains

des témoins et des enfants et adolescents• Évènements culturels• Plateforme sur le Web présentant des images

et extraits de récits ainsi que diverses infor-mations sur Ville Jacques-Cartier, avec interactions des citoyens

* Seules la visite en autobus sur tout le terri-toire et les rencontres intergénérationnelles ont fait l’objet de demandes de financement, pour lesquelles des réponses sont attendues en 2020. Tous les autres projets sont ouverts à des parte-nariats, générant aussi de la visibilité.

PERCY RODRIGUES (1918-2007)

Né à Saint-Henri, Percy Rodrigues est arrivé à Ville Jacques-Cartier à l’âge adulte et s’y est autoconstruit une maison sur la rue LaSalle dans Coteau Rouge, comme d’autres pionniers.

D’origine portugaise lointaine et parlant un excellent français, il est devenu acteur, jouant dans des séries à Radio-Canada comme Les enquêtes Jobidon et Radisson puis à Hollywood où il incarne un neurochirurgien noir dans Peyton Place. Il jouera aussi le commodore Stone (photo) dans la série télévisée Star Trek et un patient du Docteur Welby, en plus d’être le narrateur de la bande-annonce du film Jaws.

Un personnage au profil singulier, que nous ont fait connaître deux des témoins rencontrés durant l’été 2019.

par Louise Levac

par Louise Levac

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9Le Marigot — Hiver-Printemps 2020

À l’examen des cartes cadastrales concernant Longueuil et la région, l’on constate des différences dans la numérotation des lots selon les époques. Un bref historique est proposé ici afin de mieux comprendre cette évolution.

À l’époque de la Nouvelle-France, ce sont avant tout les seigneurs qui font dresser les cartes de leur domaine et qui établissent une première numéro-tation des lots. Ils embauchent pour ce faire des arpenteurs et des notaires qui confectionnent des papiers terriers. Si l’on peut parler d’un greffe où les actes notariés sont enregistrés, cela se limite alors à une ébauche de système comportant encore bien des lacunes. Un édit du Conseil souverain du 2 août 1717 jette un éclairage sur la situation. On y rappelle l’obli-gation qui est faite à tous les notaires d’enregistrer leurs notes et minutes et de signer le registre. L’édit déplore qu’il arrive souvent que ces ordonnances ne soient pas exécutées, et que dans les cas des actes légaux des notaires décédés ces actes demeurent avec la succession de ceux-ci. Il n’en reste copie que dans l’étude du notaire ou en des mains privées, tandis que des parties intéressées à ces documents ne sont pas au courant de leur existence.1

Afin d’y remédier, le duc d’Orléans, oncle et régent de Louis XV, décréta une série de mesures concernant la conservation des actes des notaires, la vérifi-cation des procédures par les Procureurs du Roi et la récupération des actes des notaires décédés, déchus ou retraités. Bien que limitée, la tâche n’est pas facile. L’on constate de nombreuses irrégularités dans les actes récupérés, tel l’omission de la propre signature du notaire, celle d’une ou de toutes les parties, ou celle de témoins sans qu’il soit fait mention de ne savoir signer. Toutes choses qui peuvent rendre un acte illégal, si le Conseil souverain ne s’était pas permis de les corriger. On admet que l’on ne peut exiger des notaires au commencement de l’établis-sement d’une colonie les mêmes capacités que celles qui prévalent dans le royaume.

Parmi les édits du Conseil souverain nous trouvons l’information qu’il y a dans la colonie des notaires royaux, des huissiers royaux, des commis-greffiers tous nommés par le Conseil souverain.2

Aussi que le 18 octobre 1750, le Conseil octroie au sieur Cherrier une commission de notaire royal dans toute l’étendue de la paroisse de Longueuil. 3

La Conquête n’apporte pas de changement notable dans la façon de faire à Longueuil. En 1791 est prise la décision de découper les terres de la couronne en cantons selon le mode anglais et de les ouvrir à la colonisation. Pendant le régime anglais il y aura

Le cadastre de LongueuilHISTOIRE

par Jef Asnong

La géographie seigneuriale en 1760 : la région de MontréalSource : Atlas de la Nouvelle-France de Marcel Trudel

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10 Le Marigot — Hiver-Printemps 2020

encore des concessions de seigneuries, mais rares, soit huit en tout. Ce n’est qu’en 1796 que sera créé le premier canton. Le Parlement britannique instaure ainsi au Bas-Canada le système foncier de franc et commun socage, consistant à payer une terre à sa valeur totale libérant l’acheteur du paiement de toute rente annuelle.

Les nouveaux cantons sont lotis selon une grille qui était à ses débuts de 11 rangs de 28 lots, chaque lot mesurant 85 hectares. La numérotation de ce damier comporte deux chiffres pour chaque lot, allant du Rang I, Lot 1, au Rang XI, Lot 28.4

Le 18 décembre 1854, la loi pour l’abolition des droits féodaux dans le Bas-Canada est adoptée, et cette fois-ci cela a des conséquences pour le cadastre. Tout censitaire possèdera son fonds (de terre) en franc-alleu roturier, synonyme de franc et commun socage, libre de tout cens et autres sauf une rente de compensation au Seigneur. Une indemnité fut versée en plus aux seigneurs par le gouvernement pour les droits perdus.5

Les cadastres abrégés seigneuriaux sont confec-tionnés peu après l’abolition du régime seigneurial en 1854. Ils comportent une toute nouvelle numérotation des lots. Ils permettent de connaître la valeur des droits seigneuriaux, et présentent des données sur chaque censive, ceci afin de compenser le seigneur. Les cadastres abrégés ont été publiés en 1863. Cette version publiée des cadastres seigneu-riaux est aujourd’hui disponible sur microfilm.6

Le cadastre du comté de Chambly, qui inclut, comme nous le verrons, Longueuil et ses environs, fut déposé le 28 décembre 1868, proclamé le 14 janvier 1869 et mis en force le 10 mai 1869. Ce

nouveau cadastre introduit une numérotation originale s’appliquant à tout le comté. L’idée de base est que lors de la création d’une nouvelle munici-palité à même le territoire du comté de Chambly, un tout nouveau cadastre avec nouvelle numéro-tation est créé pour accommoder cette nouvelle municipalité.7

Le comté de Chambly, lors de la création du premier cadastre officiel comprenait les villages de Boucherville, du Bassin de Chambly, du Canton de Chambly, de Saint-Lambert, et les paroisses de Saint-Joseph de Chambly, de Saint-Antoine de Longueuil, de Saint-Basile-le-Grand, de Saint-Bruno, de Saint-Hubert, de Boucherville et de Saint-Lambert. Le chef lieu en est Longueuil.8

Écrit dans la pierre, cette réalité fait référence au bureau d’enregistrement érigé au 440 Chemin de Chambly à Longueuil, édifice aujourd’hui occupé par la Société historique et culturelle du Marigot. Les bureaux d’enregistrement du Québec sont alors connus sous le nom de Bureau de la publicité des droits.

Afin de réviser, corriger et informatiser les cadastres québécois, le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec entreprit une vaste rénovation cadastrale. En 2021, quelque 3,8 millions de lots répartis sur le territoire du Québec auront fait l’objet de cette rénovation. Une telle refonte implique l’introduction d’une nouvelle numérotation globale. Concernant Longueuil, les travaux ont débuté en 1999-2000 et se sont terminés en 2012-2013.9

Le nouveau cadastre peut être consulté en ligne.10

1 Philippe Fournier. La Nouvelle-France au Fil des Édits. Septentrion, 2011, p. 3402 Idem.3 Ibid., p. 557.4 Jef Asnong. Chronique de Pike River. La Soleillée, 2007, p. 26 et 285 Rénald Lessard. Posséder une terre dans les Seigneuries. Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2017, p. 216 Ibid., p. 22.7 Clément-E. Deschamps. Municipalités et paroisses dans la province de Québec. Imprimeur Léger Brousseau, 1896, p. 897

http://eco.canadiana.ca/view/oocihm.03908/3?r=0&s=1 8 Ibid., p. 825.9 Énergie et Ressources naturelles Québec https://foncier.mern.gouv.qc.ca/Portail/notaires-avocats/autres-sujets-d-interets/etat-

d-avancement-des-travaux-de-renovation-cadastrale/10 Énergie et Ressources naturelles Québec. Le Cadastre du Québec en ligne, https://foncier.mern.gouv.qc.ca/Portail/citoyens/

renovation-cadastrale/apres/plan-cadastral-officiel/

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11Le Marigot — Hiver-Printemps 2020

CULTURE

Qu’est-ce qu’un marigot ?par Jef Asnong

Pas simple ; les définitions varient et elles sont toutes bonnes !

Un marigot, en géographie, et dans les pays tropicaux, est un bras mort d’un gros cours d’eau, d’une rivière ou d’un fleuve, qui se perd dans les terres basses, et qui est sujet à être inondé par les pluies et les précipitations saisonnières.

Un marigot peut être aussi une petite étendue d’eau fermée, d’eaux stagnantes, une mare, souvent dépourvue d’eau pendant la saison sèche. Ces lieux bas, sujets aux inondations, peuvent constituer des marais.

En Afrique, les marigots désignent tout point d’eau temporaire alimenté par des pluies ou les déborde-ments d’un fleuve ou des nappes souterraines.

Si l’on regarde le plan de la pointe du Marigot à Longueuil, on y trouve de quoi correspondre à toutes ces définitions ; terres inondables, île, petit lac ou étang. Autant les eaux pénètrent dans les terres, autant celles-ci s’avancent dans les eaux.

L’étymologie du mot exprime bien cette réalité. On y retrouve les racines mare, marais, mer, associé à égout, gouttières, égouttement.

Bien que plusieurs définitions conviendraient, la Société historique et culturelle du Marigot s’en tient au plus simple : un îlot recouvert par les crues printanières.

Ce nom a été choisi lors de la fondation de la société en 1978, à la suggestion de M. Charles-Édouard Millet, historien et premier président.

Qu’est-ce que peut avoir de si particulier ce marigot pour qu’une société d’histoire l’adopte comme nom, symbole et leitmotiv? C’est qu’au tout début de son existence, les membres définirent la mission du Marigot. Parmi la variété de mandats qui furent alors identifiés, on retrouve la protection du patri-moine bâti et naturel.1

La nature aussi a une histoire.

Pointe du Marigot à Longueuil (anciennement Pointe le Marigot)Conception graphique et illustration : Hélène Lessard

1 Cahier du Marigot, no 6, novembre 1980

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12 Le Marigot — Hiver-Printemps 2020

Dée de Michael DelisleLONGUEUIL ET SES MOTS

par Sabrina Raymond

1 Michael Delisle, Dée, Leméac, Montréal, 2002 ; Bibliothèque québécoise, 2007, 129 pages.2 Francis Halin, La Banlieue : de Jacques Ferron à Michael Delisle (mé-moire de maîtrise), Université McGill, Montréal, 2008, p. 21-23.3 Marie-Pascale Huglo, « Suspension de l’historicité et art narratif de la scène dans Dée de Michael Delisle», Québec français, no 175, 2015, p. 83.

Le roman Dée suit d’abord l’été indolent d’une adolescente de la banlieue de Montréal dans les années 1950. Dée fait mille découvertes, notamment dans les boisés et à la « dompe » près de chez elle. Puis elle tombe sous le charme de Sarto, un homme plus vieux qu’elle, en devient enceinte et doit l’épouser. Tandis que son ventre grossit, elle attend dans un motel du boulevard Taschereau que soit construit leur cadeau de noces : une maison dans le Domaine Chantilly, un développement tout neuf de Ville Jacques-Cartier. Abandonnée par son mari peu intéressé à elle, l’adolescente vit ensuite dans la solitude de sa belle demeure, entre son affectueux Puppy et son bébé dont elle s’occupe peu. Tentant de ressembler aux starlettes de ses revues, Dée ne se sent pas à l’aise dans ce quartier où on a voulu recréer le rêve américain, univers rangé et propret.

L’auteur Michael Delisle, né en 1959 à Longueuil, offre ici un court roman puissant et évocateur. Il y dresse à la fois le portrait de Dée, passée trop tôt de l’enfance à la vie adulte ; et celui de Ville Jacques-Cartier, forcée d’évoluer extraordinairement rapidement d’un état de « banlieue-campagne » à un statut de « banlieue nouvelle génération2 ». Le lecteur assiste ainsi à la fin de la banlieue sauvage

qu’évoquait Jacques Ferron dans ses récits. Les taudis au cœur des champs et des voies boueuses sont toujours là, mais la Ville commence à faire aligner les petites maisons bancales dispersées sur les terrains. Elle exige d’ailleurs du père de Dée qu’il se débarrasse de sa soue à cochons au moment où il se croira encore dans « un pays libre » (p. 15). Sous la plume incisive et très visuelle de Delisle, c’est un monde en transition qui se déroule, où, même s’il est parfois immoral, « [le] comportement des personnages est montré directement sans être valorisé ni expliqué 3».

L’auteur ne nomme pas Ville Jacques-Cartier, que l’on devine dans l’ingénieuse et fugace mention de lieux : le boulevard Taschereau, menant « les voitures aux États-Unis » (p. 59); la rue Bretagne et l’avenue de Dieppe qui existent bel et bien, mais pas nécessairement où on les connaît ; la rue Fragonard et le Domaine Chantilly qui n’existent pas mais qui rappellent ostentatoirement l’Europe...

Outre ce jeu des vérités géographique et historique, Delisle expose une ville en chantier fascinante et un drame humain fortement poignant. Rendez-vous à votre librairie ou à votre bibliothèque la plus proche afin d’approfondir cette incontournable œuvre littéraire !

Pour découvrir l’imaginaire de Ville Jacques-Cartier à travers d’autres oeuvres de Michael Delisle

• Fontainebleau, Les Herbes rouges, Montréal, 1997, 129 p.

• Le Feu de mon père, Éditions du Boréal, Montréal, 2014, 128 p.

Dée de Michael Delisle1

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13Le Marigot — Hiver-Printemps 2020

AGENDA

Les activités mensuelles du Marigot

LUNDI 13 JANVIER — LOCAL B-105

CENT ANS DE BUS À MONTRÉAL, PRÉSENTS À LONGUEUIL DE 1931 À 1985

Une conférence par Benoît Clairoux, historien et conseiller à la Société de transport de Montréal (STM) et Robert Lacombe, collectionneur de photos anciennes de bus

Présentée en partenariat avec le Réseau de transport de Longueuil

LUNDI 10 FÉVRIER — LOCAL B-105

LA CONTRIBUTION MILITAIRE ET CIVILE DES OFFICIERS DES TROUPES DE LA MARINE AU CANADA 1683-1760

Une conférence par Marcel Fournier, historien, auteur, conférencier et généalogiste

LUNDI 9 MARS — LOCAL B-105

COMMENT ÇA MARCHE, UN HÔPITAL DE NOUVELLE-FRANCE ?

Une conférence par Claire Garnier, historienne, Ph. D.

Dans la série «Cultures et patronymes»

LUNDI 6 AVRIL — LOCAL B-105

LES NOMS DE FAMILLE MAGHRÉBINS À LONGUEUIL ET SUR LA RIVE-SUD

Une conférence par Michel Fragasso, patronymiste

Les activités mensuelles se tiennent au Cégep Édouard-Montpetit, au 945, chemin de Chambly

Accessible par les lignes 8, 28, 77 et 88 du Réseau de transport de Longueuil

HIVER 2020

ACTIVITÉS GRATUITES POUR LES MEMBRES DU MARIGOT8 $ pour les non membres | 5 $ pour les étudiant.e.s

Les activités débutent à 19 h 30. Stationnement sur le chemin de Chambly et les rues avoisinantes

Tous les détails et mises à jour au marigot.ca

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AGENDA

Plusieurs activités spéciales à venir JEUDIS 13, 20 ET 27 AVRIL 2020FESTIVAL CINÉMATOGRAPHIQUE ANDRÉ FORCIER, CINÉASTE DE LA RIVE-SUD

Programmation préliminaire

Des histoires inventées (un film Jean-Marc E. Roy, en sa présence, sur l’oeuvre d’André Forcier), Night Cap, Le vent du Wyoming et Coteau Rouge, en plus d’une conférence de Jean-Marc Desgent sur l’univers cinématographique d’André Forcier. En présence d’André Forcier

LUNDI 11 MAI 2020FÉLIX D’HÉRELLE, CHOCOLATIER ET SCIENTIFIQUEConférence par Raymond Lemieux, journaliste et auteurLecture d’extraits du livre Félix D’Hérelle, trop rebelle pour le Nobel par un comédien

SEPTEMBRE 2020MARIE-VICTORIN ET MARCELLE GAUVREAU : LE SECRET D’UN AMOUR IMPOSSIBLE

Conférence par Yves Gingras, historien des sciences et professeur à l’Université du Québec à Montréal et lecture d’extraits des Lettres biologiques par un comédien et une comédienne

OCTOBRE 2020LA CRISE D’OCTOBRE, VUE DE LA RIVE-SUD Évènement spécial incluant la lecture d’extraits de textes sur la Crise d’octobre par des comédiens

Dans la série «Cultures et patronymes»

NOVEMBRE 2020LES NOMS DE FAMILLE POLONAIS À LONGUEUIL ET SUR LA RIVE-SUDUne conférence par Michel Fragasso, patronymiste

DÉCEMBRE 2020LES 50 ANS DU ROMAN L’AMÉLANCHIER DE JACQUES FERRON

Conférence par Céline Philippe, doctorante en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal et lecture d’extraits du roman L’amélanchier par un comédien ou une comédienne

Image tirée du film Des histoires inventées un film de Jean-Marc E. Roy et montrant André Forcier sur un balcon du cégep Édouard-Montpetit à Longueuil

DÉTAILS ET MISES À JOUR SUR MARIGOT.CA

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GOUVERNEURS (NOS ANCIENS PRÉSIDENTS)

Charles-Édouard Millette (1978-1978)† François Matte (1979-1980) † Louise Dufresne Légaré (1980-1982) † Lucille Côté Nadeau (1980-1982) † Annette Racicot Laramée (1982-1998) † Michel Pratt (1998-2015)

CONSEIL D’ADMINISTRATION 2019-2020

Présidente : Louise Levac Vice-président : Michel Fragasso Trésorier : Jean-Guy LavigneSecrétaire : Jef Asnong Administrateurs : Andrée-Anne Coll, Gaétane Collette, Alexandre Dubé, Mikael Dumont et Robert Leroux

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Dépôt légal : 1er trimestre 2020Bibliothèque nationale du Québec -

Bibliothèque nationale du Canada ISSN : 1203-2239

AFFILIATIONS

MERCI À NOS FIERS COMMANDITAIRES

LIONEL CARMANTDéputé de Taillon

IAN LAFRENIÈREDéputé de Vachon

CATHERINE FOURNIERDéputée de Marie-Victorin

La Société historique et culturelle du Marigot remercie la Diffusion généalogique Pépin pour sa collaboration à l’impression du bulletin Le Marigot.