Languedoc-Roussillon Persdossier 2009 Frans

Dossier de presse

Tourisme en Languedoc‐Roussillon

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Dossier de presse CRT Languedoc‐Roussillon / Nov. 07 2



Languedoc‐Roussillon, Sud de France Avec près de 300 jours de soleil par an, la région Languedoc‐Roussillon regorge d'attraits : détente balnéaire, loisirs actifs, découverte du patrimoine historique et culturel, sites naturels prestigieux... Longtemps uniquement considéré pour son littoral balnéaire, alors que près de la moitié de son territoire se situe en zone de montagne, le Languedoc‐Roussillon offre au visiteur des espaces contrastés et un environnement préservé. Avec un arrière‐pays encore intact, et un littoral protégé, le Languedoc‐Roussillon étonne également par sa richesse historique et culturelle : avec ses nombreux sites et monuments, abbayes et châteaux, et quatre ouvrages classés au patrimoine mondial de l'UNESCO : le Pont du Gard, le Canal du Midi, la Cité de Carcassonne et les Chemins de Saint Jacques de Compostelle. Les influences romaines, arabes et celtes ont contribué à faire du Languedoc‐Roussillon un creuset de cultures et de civilisations de la Méditerranée. Il se caractérise aussi par son art de vivre et demeure fortement attaché à ses traditions et coutumes fidèlement entretenues par ses habitants. Ses villes d’art et d’histoire, ses villages ancestraux en témoignent : Montpellier, Nîmes, Carcassonne, Narbonne, Béziers, Perpignan constituent un chapelet de villes bordant la Méditerranée au riche patrimoine, tout comme Uzès, Pézenas, Beaucaire, Lagrasse, Elne... Véritable amphithéâtre naturel tourné vers la Méditerranée, le Languedoc‐Roussillon s'étage en trois gradins descendant vers la mer : la montagne, les causses et la plaine. Les différents paysages et terroirs représentent une unité géographique et culturelle propre, au‐delà des "frontières" de ses cinq départements. La Margeride, l'Aubrac, la Vallée du Lot, les Gorges du Tarn et le nord des Cévennes composent le département le plus septentrional du Languedoc‐Roussillon : la Lozère. La Camargue, le pays Romain et le Sud des Cévennes forment le département riverain du Rhône : le Gard. La côte Languedocienne, le Haut‐Languedoc et le Minervois couvrent les départements de l'Hérault et de l'Aude auquel s'ajoutent les Corbières, le pays Cathare et la Montagne Noire. Enfin, jouxtant la frontière espagnole, le Roussillon, la Côte Vermeille et les Pyrénées catalanes constituent le département des Pyrénées‐Orientales.

Comité Régional du Tourisme Languedoc‐Roussillon Sophie Pellegrin‐Ponsole Patricia de Pouzilhac Service de presse & communication Tél : 04 67 200 220 Fax : 04 67 644 748 www.sunfrance.com/presse



Villes à vivre en Languedoc‐Roussillon Amphithéâtre naturel tourné vers la Méditerranée, le Languedoc‐Roussillon s’étage en trois gradins descendant vers la mer : la montagne, les causses et la plaine. Paysages et terroirs présentent une unité géographique et culturelle propre, au‐delà des “frontières” de ses cinq départements. Neuf villes composent le tissu urbain du Languedoc‐Roussillon auxquels s'ajoutent de nombreux villes et villages de caractère.

L’AUDE Au milieu des espaces vierges de l’Aude, des chemins sillonnant les vignes, premier signe de la richesse viticole des Corbières et du Minervois ; se dressent, perchés tout en haut des collines, les châteaux cathares du XIIème siècle et de nombreuses abbayes romanes. Plus au nord, la Montagne Noire à 800 mètres d’altitude révèle des paysages étonnants ainsi qu’un patrimoine culturel important : canyons vertigineux, lacs aux rives ocres et rouges, mais aussi verreries, manufactures, village du livre à Montolieu et villages médiévaux sont autant de témoignages d’une histoire riche et mouvementée. Au pied de la Montagne Noire, la fabuleuse cité de Carcassonne fait partie des étapes touristiques incontournables du Languedoc‐Roussillon. Ces sites prestigieux ne peuvent laisser indifférent. Même les amateurs de vacances balnéaires en villégiature à Gruissan ou à Fleury d’Aude, stations toutes proches de Narbonne, se laissent emporter par l’Histoire.

CARCASSONNE La présence de l’histoire y est impressionnante. Créée il y a plus de 2000 ans, et construite sur ses plans actuels au XIIIème siècle, Carcassonne est l’un des plus fabuleux décors conservés du Moyen‐Age. Une des merveilles monumentales de la France, longtemps déchue, restaurée au XIXème, elle est aujourd’hui classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. Plus puissante forteresse d’Europe, la “Cité”, comprend deux enceintes concentriques dotées de 14 tours à l’extérieur et 24 tours à l’intérieur ; la porte Narbonnaise et le Château comtal (qui abrite le musée des fortifications) en constituent les plus beaux fleurons. La Cité renferme également de belles maisons anciennes et surtout, la basilique St Nazaire, ancienne cathédrale riche de ses vitraux (XIVème siècle) et de nombreuses sculptures. Cette cité doit beaucoup à Mérimée, Cros Mayrevieille et Viollet le Duc, auteurs de son sauvetage et de sa restauration.

NARBONNE Capitale de la gaule narbonnaise, puis résidence des rois wisigoths et cité archiépiscopale, sous les caresses du soleil, Narbonne tend au visiteur le visage éveillé et animé d’une bonne ville méditerranéenne, centre viticole et carrefour de communications. Les musées abritent des pièces rares, en particulier des peintures romaines. Les boulevards ombragés, le canal ou les berges de la Robine offrent d'agréables parcours de promenades.



ALET LES BAINS Petite station thermale et climatique connue des Romains, évêché de 1318 jusqu'à la Révolution, Alet s'abrite dans un cirque bien ouvert et bénéficie ainsi d'un micro‐climat très agréable. Les sources d'eau chaude alimentent une piscine et un établissement de mise en bouteille d'eau minérale.

ARAGON L'un des sites les plus remarquables de l'Aude, Aragon s'étage tel un amphithéâtre dont les maisons sont serrées en gradins.

BRAM D'origine gallo‐romaine, Bram était un carrefour commercial important de la voie d'Aquitaine. La ville est restée une place commerciale animée. Elle est surtout célèbre par son plan circulaire où s'alignent de façon régulière et concentrique les maisons autour de l'église.

CAUNES MINERVOIS Les origines du village fortifié de Caunes remontent au VIIIème siècle lorsqu’un religieux y fonda une abbaye. Quelques vestiges subsistent après le passage ravageur du Duc de Joyeuse, dont la très belle abbatiale Saint Pierre et Saint Paul, ainsi qu’un remarquable centre ancien. Caunes est aussi connu pour ses carrières de marbre allant du rouge au vert, au nord de la ville. Ses carrières ont fourni 13 colonnes au Grand Trianon dont la renommée s’est sans doute étendue par l’influence de l’abbaye dès le VIIIème. Depuis, leur exploitation n’a guère connue de répit.

CUCUGNAN Joliment posé sur une butte entourée de vignes, Cucugnan est l’archétype du village pittoresque. Le château de Quéribus (XIIème XIVème siècles), bâti sur un piton rocheux proche du village, fut le dernier îlot de résistance cathare lors de la Croisade contre les Albigeois (1255). Dans le donjon polygonal, la voûte de la salle gothique repose sur un puissant pilier circulaire s'épanouissant en "palmier". Aujourd'hui, un escalier à vis dessert la terrasse du donjon. Elle permet de découvrir, à 728 mètres d'altitude, les paysages grandioses du Fenouillèdes, des plaines roussillonnaises et des Corbières. Le Théâtre Achille Mir propose, en continu toute la journée, le spectacle "le sermon du Curé de Cucugnan". Ce récit rendu célèbre par Alphonse Daudet dans "Les Lettres de Mon Moulin" illustre le conte traditionnel de Langue d'Oc.

FANJEAUX Accroché sur un piton rocheux, Fanjeaux est érigé sur le site d'un lieu sacré de l'époque romaine. Le village qui fut au cœur des luttes contre l'hérésie cathare, présente des rues médiévales bordées de maisons à colombages.

GRUISSAN Séparé de la mer par les eaux dormantes des étangs, cet ancien village de pêcheurs et de sauniers a retrouvé une vocation maritime avec l’ouverture d’un chenal entre l’étang du Grazel et la mer. Gruissan est entouré par les étangs peuplés de flamants roses. Le vieux village possède un cachet extraordinaire avec ses maisons couleur de terre brûlée et aux toits rouges. Construit selon un plan



circulaire, Gruissan fait partie des villages en circulades et semble encore sous la protection du château de Barberousse.

LAGRASSE Ancienne capitale des Corbières, Lagrasse est une petite ville médiévale, avec ses ponts, ses vestiges de remparts et ses maisons anciennes à pans de bois. Ecrin médiéval en bordure de l’Orbieu, la ville rayonne grâce à son abbaye. Celle‐ci doit son aspect majestueux aux travaux défensifs exécutés au XIVème siècle et aux embellissements apportés au XVIIIème siècle.

MONTOLIEU Bâti tel un amphithéâtre, accroché au flanc rocailleux de deux ravins, Montolieu surplombe les gorges impressionnantes de l’Alzeau et de la Dure. Créé en 800 lors de la fondation de l'abbaye bénédictine de St‐Jean‐de‐Mallast, Montolieu est devenu, depuis 1990, une cité du livre où se succèdent libraires et bouquinistes.

VILLEROUGE TERMENES Dans un décor sauvage de collines rouges, de maquis et de vignes, Villerouge Termenès est un pittoresque village médiéval, blotti autour de son imposante forteresse sauvée des ruines. Le château de Villerouge est connu pour avoir été le théâtre de la fin officielle du catharisme languedocien. Des dîners‐spectacles médiévaux ont lieu tout l'été au cœur du château.

LE GARD Découpé en trois terroirs, le département du Gard dispose d’une grande diversité de paysages avec :

‐ les contreforts cévenols, dont Alès est le point de départ pour la découverte de ses vallées, ‐ le pays romain et Nîmes, sa capitale, avec son patrimoine antique remarquable et son

héritage protestant sans oublier le majestueux Pont du Gard, aqueduc romain classé au patrimoine mondial de l’UNESCO,

‐ la Camargue, paysages d’étendues mouvantes mi‐eau, mi‐terre, où évolue une faune unique et protégée. Au sud de Nîmes, la Voie Domitienne, ancienne voie romaine reliant l’Italie à l’Espagne, sillonne la garrigue où les parfums de thym, de romarin et de lavande embaument l’atmosphère. Des villes comme Uzès, Beaucaire, Saint Gilles, Villeneuve les Avignon aux architectures romanes ou Renaissance et Aigues Mortes, cité fortifiée du XIIIème siècle forment la touche finale d’une magnifique fresque historique.

NIMES Sous le règne d'Auguste, Nîmes comptait avec Lyon et Narbonne parmi les villes les plus importantes de la Gaule romaine. Ville moyenâgeuse et contemporaine, elle accueille les récentes conceptions architecturales de Norman Foster (le Carré d’Art), Jean Nouvel , Philippe Stark (les halles...). Prise par les Romains en 120 av. J.C, Nîmes tombe en 1229 sous l’influence des comtes de Toulouse puis est annexée au Royaume de France. La révolution supprime son évêché entre 1790 et 1822. Les



monuments antiques, les arènes romaines, la Tour Magne, le Temple de Diane, les vestiges d’un sanctuaire gallo‐Romain, les jardins de la Fontaine du XVIIIème siècle, font de Nîmes, la "Ville aux 7 collines", une des villes au patrimoine historique le plus riche du Languedoc‐Roussillon .

AIGUES‐MORTES Cité médiévale au cœur de la Camargue, la ville fortifiée d'Aigues Mortes a été fondée par Saint Louis au XIIIème siècle qui souhaitait donner au royaume de France un port sur la Méditerranée. Située à 5 km de la mer, Aigues Mortes a conservé ses magnifiques remparts, chef d’œuvre d’art militaire médiéval.

BARJAC Cité de la Renaissance, Barjac est situé entre les Cévennes, la Vallée de l'Ardèche et la Vallée de la Cèze. Son château du XVIIème siècle, ceinturé de vieilles maisons méridionales, compose un village harmonieux, devenu un haut lieu de foire à la brocante.

BEAUCAIRE Ville moyenâgeuse sur la rive droite du Rhône, Beaucaire est dominée par son château. Située au carrefour de voies terrestres et fluviales, Beaucaire est célèbre en Europe jusqu'au XVIIIème siècle grâce à l'organisation de la Foire Internationale de la Sainte Madeleine. Aujourd'hui, Beaucaire s'ouvre au tourisme fluvial et est réputée pour sa passion des taureaux.

CASTILLON DU GARD Un des plus beaux villages du Gard, bâti sur une colline au‐dessus du vignoble des Côtes du Rhône, Castillon offre une ambiance médiévale et un cadre préservé. La chapelle romane St Caprais, construite au milieu des vignes, en contrebas du village revit grâce à des concerts de musique classique.

LE GRAU DU ROI Unique façade maritime du Gard sur la Méditerranée, le Grau du Roi, préservé de toute extension par sa situation entre l’étang et la mer, a su conserver son cachet pittoresque de village de pêcheurs et de station balnéaire à caractère familial. Ce port de pêche du littoral languedocien vit au rythme du retour des chalutiers au port. Avec 18 Km de plages de sable fin, Le Grau du Roi dispose également du plus grand port de plaisance d’Europe : Port Camargue qui compte plus de 4.500 anneaux.

PONT SAINT ESPRIT Au cœur de la moyenne vallée du Rhône, Pont Saint Esprit domine une région agricole qui produit surtout du vin, mais aussi des asperges, des cerises et des pêches.

ROQUEMAURE Situé sur un petit bras du Rhône, Roquemaure fut un port très actif dans le commerce des vins des Côtes du Rhône, berceau de l'appellation. Chaque année à l'occasion de la Saint Valentin, Roquemaure organise un rendez‐vous insolite : la Fête des Baisers où tous les amoureux se retrouvent.



SAINT‐GILLES Saint Gilles doit sa prospérité à la venue de Saint Gilles (au VIIème ou VIIIème siècle selon les sources) qui aurait fondé un monastère devenu plus tard bénédictin. Point de départ de la première croisade conduite par le Comte de St Gilles, la cité a conservé de magnifiques monuments de l'époque médiévale : la maison Romane du XIIème siècle, des hôtels particuliers, et surtout, les restes de son ancienne abbaye dont le fameux triple portail roman constitue l'un des fleurons de l’art médiéval du sud de la France.

SAINT LAURENT DES ARBRES Possession des évêques d'Avignon qui en firent une place fortifiée au XIVème siècle, Saint Laurent des Arbres a conservé une remarquable église romane de 1150.

SAUVE Dans ce dédale de ruelles étroites, de passages voûtés, de places à couvert, Sauve présente beaucoup de charme dont la tour de Molle, l’évêché qui conduit à une place ombragée où s’élèvent la maison des Comtes. A proximité de Sauve, la "Mer de Rochers" offre un paysage de chaos rocheux, insolite et impressionnant.

SOMMIERES Cité au caractère médiéval très marqué, Sommières est situé de part et d'autre du Vidourle. Un pont Romain de 17 arches enjambe ce fleuve imprévisible qui se jette dans la Méditerranée à la limite du Gard et de l'Hérault. Son imposante tour carrée du château du XIIème siècle, ses ruelles ombragées, ses maisons sur voûtes, et ses places à arcades confèrent au village de Sommières un caractère médiéval très marqué.

UZES A deux pas du Pont du Gard, la coquette ville d’Uzès, premier duché de France, étale les charmes de ses rues et ruelles autour de son château ducal (XIème et XVIIIème siècles). Dominée par les tours médiévales du Duché, la tour Fenestrelle (XIIème siècle), classée et construite dans le style des campaniles italiens, les tours de l’ancien hôtel de ville, cette ville épiscopale, consulaire et ducale, connut son apogée au XVIIIème siècle et rayonne aujourd'hui par la richesse de son patrimoine architectural.

VEZENOBRES Au pied des Cévennes, Vézenobres domine le confluent des Gardons d’Alès et d’Anduze. Elle a conservé quelques vestiges de son passé médiéval : la porte Sabran, les ruines du château‐fort et plusieurs maisons des XIIème, XIVème et XVème siècles.

VILLENEUVE LES AVIGNON La Chartreuse du Val de Bénédiction, le Fort Saint André, l'église Collégiale de Notre Dame de Villeneuve Les Avignon et la Tour Philippe Le Bel constituent les plus beaux témoignages d'architecture civile et sacrée du Languedoc‐Roussillon . Située au bord du Rhône, et faisant face à la Cité des Papes, Villeneuve est également riche de nombreux hôtels particuliers classés.



L’HERAULT Capitale du Languedoc‐Roussillon et du département de l’Hérault, Montpellier est un véritable carrefour économique, universitaire, et culturel. A moins de 10 Km, la côte languedocienne offre d’immenses étendues de sable fin et des stations balnéaires modernes (Port Camargue, La Grande Motte) ou traditionnelles (Le Grau du Roi, Palavas, Frontignan...) proposant des hébergements de qualité et une grande diversité d’activités. Plus à l’ouest, Béziers, historiquement connue pour son terrible épisode de l’époque cathare : le “sac de Béziers”, est une ville à forte tradition viticole. Minerve, célèbre lieu cathare, a donné son nom à cet espace vallonné situé entre l’Hérault et l’Aude : le Minervois qui offre des décors naturels spectaculaires.

MONTPELLIER Capitale de la région Languedoc‐Roussillon, ville de tradition universitaire ancestrale, Montpellier est aujourd’hui un carrefour d’échanges culturels, scientifiques et artistiques. L’Ecusson est la partie la plus ancienne de la ville. La place de la Comédie dominée par l’Opéra (XIXème siècle) s’étend jusqu’au nouveau quartier Antigone dessiné par Ricardo Bofill. Les rues étroites, bordées de nombreux hôtels particuliers des XVIIème et XVIIIème siècles, conduisent à de petites places, à la Cathédrale St Pierre, seul édifice religieux épargné par les guerres de religion, à la Faculté de Médecine, la plus ancienne de France, à la Place Royale du Peyrou, au Jardin des Plantes. L’Arc de Triomphe évoque les hauts faits du roi Louis XIV.

BEZIERS Dominant de plus de 70 m le cours de l’Orb, l’acropole de St Nazaire fut, du fait de sa situation, le berceau de Béziers. Béziers aiguisa la convoitise des envahisseurs du sud, tels les Sarrasins ou du nord, comme les Barons d’Ile de France. L’explosion de la viticulture à la fin du XIXème siècle bouleversa la physionomie de la cité et de ses environs. Aujourd'hui, le vin, le rugby et la feria du mois d’ Août constituent les principaux pôles d’une vie locale haute en couleurs.

SETE Entre l’étang de Thau et la Grande Bleue, la ville, dominée par une imposante colline et “île singulière”, joue sur ses atmosphères, ses lumières et ses parfums. C'est le premier port de pêche du littoral méditerranéen français et une station balnéaire, ourlée de plages de 11 kilomètres de sable fin. C’est aussi la ville de Paul Valéry, de Georges Brassens et de Jean Vilar.

BOUSSAGUES Dans les hauts cantons de l'Hérault, la cité médiévale de Boussagues s'est développée autour de son église paroissiale des XII et XIIIèmes siècles. A l'intérieur des remparts (XIIIème siècle) dont deux portes fortifiées sont toujours dressées et où le rocher prend une place importante, se pressent des maisons des XVIè et XVIIème siècles.

LA SALVETAT SUR AGOÛT Situé dans le Parc Régional du Haut Languedoc, La Salvetat sur Agoût a conservé de pittoresques ruelles médiévales et de splendides toits d’ardoise. Idéalement située entre les monts de l’Espinouse



et de Lacaune, La Salvetat sur Agoût offre de nombreuses possibilités de randonnées et d’activités nautiques sur son lac.

LES MATELLES Ce village fortifié au bord du Lirou s'articule autour d'une superbe place garnie de platanes où tous les matins se déroule un marché traditionnel. Les maisons, dotées d'escaliers extérieurs et de fenêtres ouvragées, font le charme de ce village niché au cœur de la garrigue.

MINERVE Minerve s’étire sur un promontoire rocheux, dominant un passage aride et entaillé de gorges sauvages. La cité bénéficie d’un site très pittoresque, truffé de curiosités rares, tels les ponts naturels.

OLARGUES Au pied du haut massif de l’Espinouse, ce pittoresque village s’accroche à un promontoire cerclé par une boucle du Jaur. Ses ruelles escarpées, veillées par une petite tour, dominent les cultures de cerisiers qui s’étendent dans la vallée.

PEZENAS Cette ville d’art est bâtie dans une plaine fertile où s’étendent les vignobles, véritable “jardin de l’Hérault”. De magnifiques demeures seigneuriales, des hôtels intacts depuis le XVIIème siècle et des rues restaurées, le noble passé de Pézenas éblouit encore aujourd'hui.

SAINT GUILHEM LE DESERT Relais de Saint Gilles à Compostelle, haut lieu de la chrétienté, l'abbaye de Saint Guilhem est un spécimen du premier art roman. Cette église est inspirée de celle de Quarante avec un cloître à 2 étages dont une grande partie est conservée au Musée des Cloîtres de New York.

SAINT MARTIN DE LONDRES Carrefour de nombreux itinéraires de randonnées, Saint Martin de Londres est un village divisé en deux parties grâce à deux enceintes juxtaposées. L'église qui dépendait de l'abbaye de Saint Guilhem le Désert est un édifice très homogène, d'une grande élégance, représentatif du premier art roman.

LA LOZERE Terre de moyenne montagne, la Lozère, située au nord du Languedoc‐Roussillon , s’étend des forêts et rivières de la Margeride aux plateaux granitiques de l’Aubrac jusqu’à la verdoyante Vallée du Lot. Cadre idéal pour les randonneurs, pêcheurs et amis de la nature, la Lozère invite à découvrir ses territoires préservés et ses grands espaces, abritant des espèces animales menacées ou réintroduites : les loups en Gévaudan, les bisons à Sainte Eulalie ou encore les vautours dans les Gorges de la Jonte. Au sud‐ouest de Mende serpentent les gorges du Tarn. Entre des parois hautes de 400 à 600 m, les eaux vertes du Tarn sont propices aux activités sportives extrêmes tout comme aux balades bucoliques. Les Cévennes abritent un immense parc national qui illustre la richesse et la



diversité d’une région protégée. Les Cévennes, longtemps impénétrables, ont conservé leur authenticité liée à un accueil chaleureux et traditionnel.

MENDE Préservé par son enceinte de boulevards, Mende garde le fier aspect d’un gros bourg rural veillé par une imposante cathédrale. Ses rues étroites et tortueuses sont bordées de vieilles maisons que dévoilent pudiquement une belle porte en bois, un portail ou des oratoires.

FLORAC Au cœur du Parc National des Cévennes, à la frontière du mont Lozère et du causse Méjean, entre les terres huguenotes et les forteresses papistes, Florac est une ville placée sous le signe de l'eau. Trois rivières, le Tarn, le Tarnon et la Mimente ainsi qu'un ruisseau qui jaillit de la source du Pêcher, y mêlent leurs eaux.

LA CANOURGUE La vieille cité dominée par sa tour de l’Horloge s’étage au‐dessus de l’Urugne, dont l’eau, conduite par de minces canaux, court à travers un véritable labyrinthe de ruelles pavées s’engageant sous des ponts et se perdant derrière de hautes demeures.

LA GARDE GUERIN Une imposante tour signale, aux alentours, ce vieux village fortifié et escarpé du plateau lozérien. Cernée par une multitude de ruisseaux chantant, La Garde Guérin est au contact des majestueux blocs de granit du Mont Lozère et des schistes de l’Ardèche.

MARVEJOLS Situé dans la vallée de la Colagne, le site de Marvejols semble avoir été occupé par l'homme dès la préhistoire comme en témoignent des dolmens et un menhir. La fabrication, la transformation et le commerce des tissus de pays (serge), a constitué la principale activité de Marvejols dès le XIème siècle. Située sur l'axe Paris‐Méditerranée, elle constitue à la fois un lieu de villégiature agréable ainsi qu'une ville‐étape importante pour les touristes.

SAINTE‐ENIMIE Le bourg de Sainte Enimie est situé à l’un des passages les plus étroits des profondes gorges du Tarn. On discerne sur les pentes abruptes des murs de soutènement et des terrasses qui montent en larges escaliers. Avec ses rues pavées en galets et sa stature médiévale, Sainte Enimie figure au rang des plus beaux villages de France.



LES PYRENEES‐ORIENTALES A l’extrême sud de la région Languedoc‐Roussillon, Perpignan est la capitale des Pyrénées‐Orientales et de la culture catalane. Au sud de Canet en Roussillon, Saint Cyprien, Argelès sur Mer et leurs immenses plages de sable, c’est à Collioure ou Port Vendres que le littoral du golfe du Lion prend une toute autre allure avec ses criques. D’aspect sauvage, la Côte Vermeille est tout particulièrement appréciée des plongeurs sous‐marins. Son vignoble en terrasses est en cours de classement au patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO. A quelques kilomètres de là, ce ne sont plus de simples rochers qui plongent dans la mer, mais bel et bien les Albères, prolongement des Pyrénées qui se fondent dans la mer. Culminant à 2.921 mètres (Pic Carlit), les Pyrénées catalanes offrent tous les plaisirs de la haute montagne été comme hiver : ski de descente, de fond, hors piste, randonnées, alpinisme et sports d’eaux vives... Les stations de Font Romeu, des Angles ou de Porte‐Puymorens ont su conserver un caractère montagnard traditionnel, au cœur du Conflent et du Capcir, tout comme les nombreuses stations thermales ou climatiques. De magnifiques abbayes romanes à Saint Michel de Cuxa ou à Saint Martin du Canigou, une architecture militaire originale telle que le Château de Salses, ainsi que de nombreux itinéraires culturels complètent la richesse débordante de ce département.

PERPIGNAN La capitale économique et culturelle du Roussillon se dresse au cœur d’une plaine agricole, à 11 kilomètres de la mer. La lumière, les palmiers sur les places, les traces d’un illustre passé catalan, les traditions, les multiples charmes de la ville annoncent l’Espagne toute proche. Depuis sa gare, "le centre du monde", baptisée par Salvador Dali, plusieurs des plus grands peintres de ce siècle : Picasso, Miro, Matisse, Derain, Chagall, Delaunay… se sont dispersés vers les petits ports de la cote Vermeille. A voir : le Palais des rois de Majorque (XIIIème siècle), la cathédrale Saint Jean, le retable de style baroque catalan ; hôtels particuliers, le Campo Santo, cloître cimetière du XIVème siècle.

AMÉLIE LES BAINS Les sources d'eau sulfurée sodique qui ont fait d'Amélie l'une des toutes premières stations thermales de France étaient connues dès la préhistoire comme en attestent des pierres gravées retrouvées lors d'une crue. Les Romains y bâtirent des thermes de dimensions considérables, dont la salle voûtée est encore visible.

CASTELNOU Castelnou compte parmi les sites historiques les plus beaux de la région avec son château fort du Xème siècle, dominant toute la plaine du Roussillon. Son enceinte fortifiée médiévale et ses rues, bordées de maisons paysannes à l'architecture catalane, font de ce "village‐château" une étape incontournable de la vallée des Aspres.

CERET Cette petite ville dans la montagne des "Albères" doit sa popularité au sculpteur catalan Manolo. Après son installation au début du siècle, il y fit rapidement venir ses amis Braque et Picasso, puis Gris et Herbin, faisant de Céret, "la Mecque du cubisme".



COLLIOURE “Joyau de la Côte Vermeille”, Collioure est l’ancienne résidence d’été des Rois de Majorque. Le climat et la luminosité y sont tels que des peintres célèbres, tels Dufy, Picasso, Matisse... y ont fait étape le temps d’immortaliser cette lumière sur leurs toiles.

EUS Classé monument historique, ce village perché et fortifié est considéré à la fois comme l'un des plus beaux et des plus ensoleillés de France. Eus s’étage entre la grande église supérieure bâtie au XVIIème siècle et la chapelle romane St Vincent.

ILLE SUR TET Au cœur d'un verger à la frontière des Aspres, Ille sur Têt possède de nombreux hôtels particuliers du XVIIIème siècle ainsi qu'un centre d'Art Sacré réputé. Mais ce village catalan doit sa célébrité aux fameuses "cheminées de fées" des Orgues, site géologique des plus surprenants.

LLO Ce village pittoresque est dominé par un éperon rocheux au sommet duquel se devinent les ruines féodales de l'Ermitage Saint Félix. L'église de Saint Fructueux, édifice roman, est dotée d'un magnifique portail sculpté et d'un retable baroque exceptionnels.

MONT LOUIS Au sommet d’un tertre, Mont‐Louis est à la fois une superbe porte d’accès à la Cerdagne et la plus haute place forte de France, créée en 1679 par Vauban. A l'intérieur des remparts, le village présente un visage adouci, chauffé par le soleil et irradié par les mille miroirs d’un grand four solaire.

PRATS DE MOLLO Au fil des ruelles escarpées, le village de Prats de Mollo, fortifié par Vauban, permet de découvrir d'anciennes maisons aux grilles de fer forgé, balcons à consoles et portes cintrées. L'église Saint Juste et Ruffine (XVIIème siècle) abrite de remarquables retables baroques.

VILLEFRANCHE DE CONFLENT Les magnifiques remparts datant du XIème siècle ainsi que le Fort Liberia (forteresse militaire de Vauban) sont les deux sites majeurs de Villefranche de Conflent posé sur la route conduisant aux sommets pyrénéens. Certaines maisons à l’intérieur des remparts présentent des façades réalisées en marbre rose. Les environs de Villefranche de Conflent offrent de nombreuses grottes à visiter ainsi que de nombreuses possibilités d'excursions vers le Conflent ou le mont Canigou. La gare de Villefranche est le point de départ du célèbre Petit Train Jaune qui serpente en altitude à travers les Pyrénées, jusqu’à la ville frontalière, entre la France et l'Espagne : La Tour de Carol.

VERNET LES BAINS Au cœur du Conflent, les sources de Vernet sont connues depuis le Moyen‐Age. Cette station thermale devient à la mode dans les années 1880 notamment auprès de l'aristocratie anglaise. Au sommet du village, l'église romane possède une porte ornée de ferrures, de stalles (XVème siècle) provenant de l'Abbaye de Saint Martin du Canigou.



Des kilomètres de littoral vierge et protégé En Languedoc‐Roussillon, grâce à une politique d'aménagement du littoral mise en œuvre au début des années 1960 dans le cadre d'une mission gouvernementale de développement économique (Mission Racine). Huit stations balnéaires, bâties ex‐nihilo, ont contribué à hisser la région Languedoc‐Roussillon à la quatrième position des régions françaises en termes de fréquentation touristique. Si la Mission Racine d’aménagement du littoral languedocien a consacré, à partir de 1963, la création de huit nouvelles stations balnéaires, elle n’en a pas pour autant sacrifié l’intégrité de ce vaste cordon de sable. Vierges de constructions à plus de 60 %, ces rivages ont pu être classés « littoral naturel”. Aujourd'hui, Port Camargue (Gard), La Grande Motte et Le Cap d'Agde (Hérault), Gruissan, et Port Leucate (Aude), Port Barcarès et Saint Cyprien (Pyrénées‐Orientales), offrent des infrastructures d'accueil et de loisirs de grande qualité dans des cadres verdoyants et des sites naturels protégés. Le Languedoc‐Roussillon se présente comme un vaste amphithéâtre qui s’étage en paliers jusqu’à la mer Méditerranée. Ses reliefs sont entièrement orientés vers le cordon littoral. Partir à la rencontre du littoral du Languedoc‐Roussillon, c’est d’abord avoir le privilège de visiter des espaces naturels protégés. De la Petite Camargue à la côte rocheuse catalane, le cordon littoral s’étire sur 215 kilomètres. Les eaux de baignade du Languedoc‐Roussillon, d’excellente qualité, permettent à ses stations balnéaires de figurer au palmarès des Pavillons Bleus Européens. Le souci commun du Conservatoire du Littoral et des collectivités locales de préserver cet environnement exceptionnel a permis de sauvegarder l’authenticité des sites, la propreté et l’accessibilité des plages. Aujourd’hui, chacun peut être assuré d’y trouver un environnement authentique et propice à la découverte d’un littoral sauvage, pour apprécier les joies de la mer dans un cadre d’exception.

Un paysage lagunaire unique Royaume des flamants roses, des aigrettes, hérons et autres migrateurs, l’espace lagunaire languedocien s’étend sur plus de 40.000 hectares. Entre dunes et marais, entre mer et plaines, prisonniers d’une dentelle de terre ténue, ces lieux extraordinaires se composent et se recomposent depuis des siècles, au gré des vents, des eaux de ruissellement et des marées pour offrir un spectacle de toute beauté. Balbuzard pêcheur, alouette calandrelle, échasse blanche ou pataïga : les étangs sont aussi des réserves naturelles qui abritent une faune et une flore exceptionnelles. Le Languedoc‐Roussillon offre un espace littoral riche de lagunes, d’étangs, de longues plages bordées de cordons dunaires, d’animaux et de plantes originales, mais aussi de voies d’accès, de maisons de la nature, de sentiers sous‐marins accessibles à tous. La Petite Camargue (Gard) Située à l'est du Rhône, la Petite Camargue a su conserver l'authenticité de ses paysages et de ses traditions. Paradis des oiseaux, des chevaux et des taureaux, les grands espaces marécageux alternent avec de longues plages de sable fin. Pays des sauniers, des sagneurs et des manadiers, sur ces terres ont poussé des stations balnéaires telles que Port Camargue ou La Grande Motte.



Les Etangs Palavasiens (Hérault) Vastes espaces d'étangs, ceinturés de roselières et avifaune abondante, les étangs palavasiens (Hérault) font partie de l'immense chapelet des lagunes languedociennes. Les sites classés des étangs des Aresquiers ou de l'Arnel composent ce paysage changeant de marais qui se prolongent jusqu'aux portes de Sète. Le Bassin de Thau (Hérault) Long de 18 Km sur 5 de large, le Bassin de Thau constitue avec ses 7.500 hectares, une véritable mer intérieure. Presqu'île en Méditerranée devant le Bassin de Thau, la ville de Sète semble surgir des eaux. Voué essentiellement à l'activité ostréicole, le Bassin de Thau offre un singulier paysage en raison du quadrillage régulier des parcs à huîtres. Conjugué aux paysages des domaines viticoles tout proches, c'est l'un des sites les plus remarquables de la côte languedocienne. Le Massif de la Clape (Aude) Le Massif de la Clape était une île au temps où l'étang de Bages‐Sigean n'était qu'une baie marine. La présence de falaises et d'espaces boisés en font un point fort du littoral. Le massif karstique de la Clape fonctionne comme un château d'eau. Les gouffres, avens et sources y sont très nombreux. Le Plateau de Leucate (Aude) Il s'avance en arc de cercle dans la mer au sud de l'étang de Lapalme. Bordé d'une falaise haute de près de 40 mètres, depuis La Franqui jusqu'à Leucate‐Plage, ce site classé présente un attrait paysager de tout premier ordre. Etang de Bages‐Sigean (Aude) Par sa superficie, cet ensemble est la première zone lagunaire du Languedoc‐Roussillon. L'étendue du site, ses conditions hydrologiques particulières ainsi que l'absence d'activités humaines intensives constitue sa richesse. La Côte Vermeille (Pyrénées‐Orientales) Profondément creusée dans la mer, la côte rocheuse du Roussillon a été baptisée au XIXème siècle, la Côte Vermeille en raison de la couleur que prennent les roches schisteuses au lever du jour ou à la tombée du soir. Cette côte, ponctuée de nombreux villages pittoresques tels que Collioure ou Banyuls, est également réputée pour ses fonds marins.

Les ports et stations balnéaires Le littoral du Languedoc‐Roussillon dispose de 22.000 places, répartis sur 21 ports de plaisance. De la Camargue à la Côte Vermeille, le Languedoc‐Roussillon est une destination privilégiée des plaisanciers qui y trouvent à longueur d’année des attractions nautiques en tout genre : régates familiales ou sportives, salons nautiques, étapes du Tour de France à la Voile, Trophée Clairefontaine, sans oublier les entraînements de la Coupe de l’America en baie d’Aigues Mortes. Une politique dynamique d’accueil et d’assistance en faveur des plaisanciers est développée dans les ports, encouragée par la Région Languedoc‐Roussillon. Voile, funboard, motonautisme, ski nautique, pêche, plongée sous‐marine, promenades en mer sont autant d’activités à pratiquer sur le littoral languedocien.



Le Grau du Roi ‐ Port Camargue (Gard) Premier port de plaisance d'Europe avec plus de 4.500 anneaux, Port Camargue est devenu en 30 ans, le port d'attache de nombreux ketchs, goélettes et autres trois‐mâts, battant pavillon de toute l'Europe. Son dédale de bassins, au bord desquels fleurissent de petits ensembles immobiliers ou de ravissantes marinas, se découvre soit à pieds, soit en bateaux‐navettes. Le village du Grau‐du‐Roi a su conserver son caractère traditionnel de second port de pêche de Méditerranée. Devenu une station balnéaire harmonieuse, il a su préserver son patrimoine et son cadre de vie. La Grande Motte (Hérault) Station balnéaire à l'architecture futuriste, La Grande Motte offre un subtil équilibre entre les constructions modernes et les vastes espaces verts. Bâtie dans un désert d'eau, de sable et de lagunes, La Grande Motte dispose de nombreuses structures d'accueil et de loisirs (golf, activités nautiques…) dans l'environnement le plus verdoyant de la côte.. Mauguio‐Carnon (Hérault) Ambiance chaleureuse, confort et sérénité, sont les atouts spécifiques de Carnon. Ce port convivial lové au coeur même d'une station balnéaire familiale vivante toute l'année. Situé aux portes de la "Petite Camargue", à 15 km au sud de Montpellier, et reconnu particulièrement abrité des vents et des coups de mer, ce joli port est une escale sûre à découvrir qui a fait ses preuves depuis 1970 sans faillir. Palavas‐les‐Flots (Hérault) En portant de 600 à plus d’un millier le nombre d’anneaux dans son port de plaisance, Palavas‐les‐Flots a voulu s’imposer comme un lieu incontournable à tous ceux qui aiment la mer. Le confort, c’est aussi des équipements et un service de qualité, un parking privatif de 350 places pour les véhicules des plaisanciers. Frontignan‐la Peyrade (Hérault) Port de pêche pendant plusieurs siècles, puis port de commerce et maintenant port de plaisance, Frontignan‐la Peyrade et ses habitants sont intimement et passionnément ancrés à la Méditerranée. La côte, les plages sauvages, les richesses des fonds rocheux des Aresquiers, avec ses canaux et étangs, Frontignan offre sept kilomètres de plage, régulièrement récompensés

par le Pavillon Bleu d’Europe pour la qualité de ses eaux et de son environnement. Sète (Hérault) Le port de plaisance de Sète a été créé par le premier club de voile de la région en 1863, les Régates Cettoises devenues la Société Nautique de Sète. Situé dans le vieux bassin, en eau profonde, à l'abri du Môle Saint Louis, il présente la caractéristique d'être accessible par tous temps, soit par la passe Ouest, soit par la passe Est réservée au Commerce. Il offre sur pontons flottants, 283 places à l'année et 15 places pour les passagers avec eau, électricité et sanitaires; la taille des bateaux admis est cependant limitée à 12‐13 mètres. Marseillan‐Plage (Hérault) Situé entre le Cap d’Agde et Sète, le port de Marseillan‐Plage est un port de plaisance à caractère familial qui se situe à l’embouchure du canal de Pisse‐Saumes, ouvrage reliant la mer à l’étang de Thau, laissant ainsi aux usagers le choix de se livrer à leur distraction, soit en mer, soit à l’étang. Au large de Marseillan‐Plage, de nombreuses concessions d’élevage de moules en pleine mer, rendent les eaux très poissonneuses, à la grande satisfaction des plaisanciers. Le Cap d'Agde – Port Ambonne (Hérault) A l’embouchure de l’Hérault, Agde est la plus ancienne ville antique du Languedoc‐Roussillon. Son activité touristique s'est développée grâce à la station balnéaire du Cap d’Agde, dont le centre naturiste est l'un des plus importants d'Europe. Avec son Ile des Loisirs, regroupant discothèques et casinos, le Cap d'Agde est devenu le rendez‐vous de tous les noctambules européens. Les ports de plaisance de Cap d'Agde et d'Ambonne, gardés par le Fort de Brescou en mer, ancienne prison d'État au XVIII ème siècle, sont une base de départ idéale pour les croisières en Méditerranée à destination de l'Espagne (50 miles), des Baléares (200 miles) ou vers la Corse (230 miles). Valras‐Plage (Hérault) Entre deux plages de sable fin, le long de l’Orb, le port de Valras‐Plage accueille des pêcheurs et propose de nombreuses activités nautiques : une école de voile agréée par la Fédération Française de Voile, un dynamique club de voile qui organise de nombreuses régates, des locations de bateaux à moteur, des promenades en mer ainsi que plusieurs associations de pêche au gros.



Narbonne‐Plage (Aude) Le port de Narbonne‐Plage s'articule autour d'un espace central avec au Nord un chenal et un bassin pour la petite plaisance et au Sud un avant port pour les unités plus importantes. La qualité de ces équipements et de ses infrastructures dans un cadre environnemental protégé lui permet de bénéficier du pavillon bleu des Ports depuis 1988 et du label ports propres attribué en 2003. Gruissan Port (Aude) Faire escale à Gruissan est incontournable pour découvrir et apprécier la forte nature méditerranéenne du pays Gruissanais. Aux abords des quais d’un port moderne et performant où chacun y trouvera les services nécessaires à son séjour, quelle qu’en soit sa durée, le plaisancier quittera son bord pour profiter pleinement d’un environnement immédiat protégé. Port‐la‐Nouvelle (Aude) Port‐la‐Nouvelle attire autant de plaisanciers maritimes que de touristes fluviaux. La création d’un nouveau port en rive droite du canal et le réaménagement de l’actuelle darse de pêche en port de plaisance en eaux profondes doit permettre de répondre à la forte demande tout en complétant l’offre touristique. Nouvelle escale au coeur de la Méditerranée, Port‐la‐Nouvelle accueille aujourd’hui des paquebots de croisière. Particulièrement bien abritée au fond du chenal du port au débouché du Canal de la Robine et à l'entrée de l'étang de Bages‐Sigean, la halte de plaisance dispose de 148 anneaux. Port Leucate (Aude) Cette station balnéaire de la côte audoise, étendue sur un lido de 8 Km, est ouverte à la fois sur la mer et sur l’étang. Ce site est très prisé des véliplanchistes qui y ont trouvé des conditions météorologiques leur permettant de battre des records de vitesse. Le port de plaisance, l'un des plus grands d'Europe en surface, perpétue la vocation maritime ancestrale de la commune de Leucate. C'est une vocation très logique, eut égard à sa situation de sa presqu'île, à ses 16 km de littoral méditerranéen et à ses 31 km de rives d'étang, chenaux, bassins et îles. Les pêcheurs d'antan sont presque tous devenus ostréiculteurs, et les plaisanciers d'aujourd'hui apprécient particulièrement leurs coquillages, huîtres et moules.

Port Barcarès (Pyrénées‐Orientales) Véritable cité lacustre, Port Barcarès déroule une plage de sable fin sur 8 Km entre la mer et l'étang de Leucate‐Salses. Côté étang, un lac marin de 7.000 ha bordé de marinas, a été construit. Héritage d’une longue culture marine, l’accueil des plaisanciers est fait de convivialité et la disponibilité pour tout navire en escale, une seconde nature. Canet en Roussillon (Pyrénées‐Orientales) Depuis 1950 un programme d’urbanisme, d’équipement et de protection de l'environnement (étang de St Nazaire) a relancé la station de Canet en Roussillon. Canet est aujourd’hui dotée d’un port de plaisance de 1.200 postes à quai ; en retrait, le vieux village a conservé son activité viticole et maraîchère. A quelques milles des criques, en bordure d'une plage de sable fin, le Port de Canet en Roussillon offre un véritable confort en toute tranquillité pour les plaisanciers. Tout est prévu pour accueillir 1 000 bateaux jusqu'à 25 mètres. Saint Cyprien Dominée par le mont du Canigou, Saint Cyprien est la plus méridionale des nouvelles stations du littoral du Languedoc‐Roussillon. Sur des centaines d'hectares, elle propose un grand nombre d'activités sportives : golf, tennis, voile ... 2ème port de plaisance du bassin Méditerranéen, Saint‐Cyprien, offre par la qualité de son accueil et la diversité de ses services, les garanties d'un séjour agréable en toute sécurité Argelès‐sur‐Mer (Pyrénées‐Orientales) Escale idéale et privilégiée dans un port de 700 anneaux, pourvu de tous les services : avitaillement, manutention, accastillage, voilerie, réparations de bateaux… ainsi que de nombreux commerces et restaurants, Argelès sur Mer est situé à quelques milles du Cap Béar au cœur de la terre Catalane. Collioure (Pyrénées‐Orientales) Ce port à l’architecture typique et unique a su préserver ses traditions (sardanes, chants catalans, processions de la Sanch, de la Saint Vincent, Feux de la Saint Jean, corridas, jeux nautiques). Ses barques à voiles latines, ses vins réputés (AOC Banyuls‐Collioure), ses anchois lui ont fait mériter le titre de "Site remarquable du goût".



Port‐Vendres (Pyrénées‐Orientales) Dernier port français en eau profonde situé sur une côte rocheuse attrayante, la Côte Vermeille, Port‐Vendres est une escale très appréciée par tous ceux qui pratiquent la navigation hauturière. Son port de commerce international bénéficie d'avantages de premier ordre pour traiter les trafics de fruits et légumes. Port continental français le plus proche des pays du Maghreb et des Iles Baléares, Port‐Vendres est une escale privilégiée pour les navires de croisières.

Banyuls sur Mer (Pyrénées‐Orientales) Ultime escale avant l’Espagne, entouré de quais longeant les allées Maillol où des artistes ont installés leurs ateliers, Banyuls‐sur‐Mer offre des installations portuaires de grande qualité. Située sur la Côte des Albères (Pyrénées‐Orientales), la station balnéaire de Banyuls abrite le tombeau de Maillol, peintre, graveur, sculpteur ainsi que le Musée‐Aquarium du laboratoire maritime Arago. La baie de Banyuls et le site classé du Cap de l’Abeille offrent de merveilleuses possibilités de randonnées pédestres ou de balades en mer.



A la découverte des grands espaces Au‐delà des étangs et des rivages sablonneux, le Languedoc‐Roussillon offre des paysages exceptionnels, forgés au fil des millénaires par les caprices des éléments. Gorges, vallées creusées dans d'épais bancs calcaires, chaos de roches, fuseaux basaltiques, pics et sommets figurent parmi les sites remarquables de l'arrière‐pays. La richesse et la diversité de ses massifs montagneux répondent aux aspirations des vacanciers en quête d’air pur et de grands espaces, été comme hiver. Les amateurs de ski de piste, de fond, de randonnée en raquettes ou en chiens de traîneaux y trouvent aussi leur bonheur.

LES PAYSAGES DE LOZÈRE Les Plateaux de l'Aubrac A plus de 1.000 mètres d'altitude, les plateaux de l'Aubrac présentent de vastes horizons couverts de pâturages séparés par des murets de pierre, délimitant les drailles. Les Plateaux de la Margeride Voisine de l'Aubrac, la Margeride est constituée de plateaux couverts d'immenses pâtures entrecoupées de boisements de pins ou de bouleaux. Long de soixante kilomètres sur une trentaine de large, ce magnifique terroir s'élève vers Saint Flour pour s'achever vers Mende et la vallée du Lot. Les Causses Les grands plateaux calcaires des Causses, dont l'altitude approche des 1.000 mètres, sont de vastes étendues arides balayées par les vents. Ils sont séparés par des canyons aux parois abruptes. Les Gorges du Tarn Les gorges du Tarn sont un fossé infranchissable entre le causse de Sauveterre et le causse Méjean. La rivière creuse un profond couloir et coule au pied de falaises, dont le point culminant se situe à l'Hourtous. Près de quarante résurgences souterraines se jettent en cascades dans les eaux du Tarn. Le Mont Lozère Les hauts plateaux granitiques du Mont Lozère se caractérisent par des paysages de landes. Ces plateaux sont entaillés par les gorges du Chassezac ou d’Altier. Les Gorges de la Dourbie Au pied du Mont Aigoual (Gard/Lozère), certains canyons de la Dourbie peuvent atteindre plusieurs centaines de mètres de profondeur. Dans ces vallées creusées dans l’épaisseur du calcaire, les parois abruptes, les corniches et les grottes appelées baumes, suscitent de nombreuses idées de randonnées.



LES PAYSAGES DU GARD Le Mont‐Aigoual Point culminant des Cévennes à 1.567 mètres d’altitude, le Mont Aigoual offre un large panorama des Alpes jusqu'aux Pyrénées en passant par la Méditerranée. Les garrigues gardoises Ces massifs calcaires, souvent boisés de chênes verts, dominent les vallées gardoises ponctuées de villages de caractère. La présence de nombreux vignobles accentue la rusticité des paysages. Les Gorges de la Cèze La Cèze prend sa source au Mont Lozère, dans les Cévennes. On découvre un site d’une grande harmonie, une vallée verdoyante, émaillée de villages de caractère. Les Gorges du Gardon Tranchant les garrigues nîmoises, les Gorges du Gardon, enjambées par le Pont du Gard constituent un site exceptionnel par la beauté de leurs paysages et la valeur de leur écosystème. La Mer de Rochers Le village de Sauve est surplombé d'un chaos calcaire composé de centaines de rocs.

LES PAYSAGES DE L'HÉRAULT Les contreforts du Massif Central Le nord de l'Hérault est occupé par de hauts plateaux calcaires qui génèrent des paysages singuliers auxquels sont associées une flore et une faune remarquables. Cette succession de plateaux et de vallées encaissées offre des paysages très contrastés. Les villages ont su tirer parti des dispositions défensives naturelles offertes par certains sites, conférant à ces territoires un caractère affirmé. Les Gorges d’Héric La route suit le torrent d’Héric qui coule entre des rochers spectaculaires jusqu’à 6Km de profondeur. Les Monts de l'Espinouse En bordure méridionale du Massif Central, s'élèvent à plus de 1.000 mètres d'altitude les monts de l'Espinouse. Arrière‐pays montagneux du Bas‐Languedoc, se distinguent trois ensembles : à l'ouest le Somail aux pentes douces et boisées ; au centre, l'Espinouse au relief plus prononcé et aux paysages plus dénudés ; à l'est, le massif du Caroux entaillé de gorges profondes. Les Gorges de l’Hérault La rivière traverse les garrigues en y creusant des défilés et des gorges pittoresques avant de déboucher dans la plaine du bas Languedoc.



Le Cirque de Navacelles Un ancien méandre de la Vis a créé ce cirque d’une profondeur de 300 mètres, unique en Europe. Le Cirque de Mourèze Sculptés par l’érosion, les rochers ont pris des formes étranges laissant imaginer des animaux, des personnages ou de quelconques édifices. Taillé au flanc de la montagne de Liausson, le cirque est traversé par des chemins de randonnée. Le lac du Salagou Paysage majeur du département de l'Hérault, le bassin du Salagou s'est façonné grâce à une succession d'événements géologiques générant des paysages aux tons ocre‐rouge. La retenue artificielle du lac du Salagou constitue un pôle important de l'activité touristique de loisirs. Le Pic Saint Loup Dominant l'arrière‐pays montpelliérain, le Pic Saint Loup est composé de causses, collines et vallées encaissées. Il offre un point de vue grandiose sur la Méditerranée. La plaine du Biterrois Le vignoble planté aux alentours de Béziers (Hérault) au XIXème siècle, offre un paysage de plaines ou de coteaux aux panoramas très ouverts. A cette époque, l'enrichissement considérable de cette région a suscité le développement de grands domaines centrés autour de châteaux et de "folies". Le Minervois Le Minervois comprend une zone de plaines et de collines au sud, vouée à la culture de la vigne. Ces paysages viticoles très ordonnés contrastent avec les rudes paysages naturels situés au nord de la zone.

LES PAYSAGES DE L'AUDE La Montagne Noire Balcon méridional des Cévennes, la Montagne Noire monte doucement de la plaine de l’Aude jusqu’à son point culminant, le pic de Nore à 1.210 mètres d'altitude. La Vallée de l'Aude Alternant vignes et prés salés pâturés, le paysage de la basse vallée de l'Aude a un caractère semi‐naturel très marqué. La diversité des milieux ainsi que la mise en eau de certaines parcelles sont à l'origine d'une diversité paysagère et écologique exceptionnelle. En amont de Carcassonne, la route de la Vallée de l'Aude présente des gorges profondes, dont les eaux vives attirent particulièrement les amateurs de sports extrêmes. Les Corbières orientales Avec ses nombreuses vallées encaissées, ce vaste massif de 100.000 hectares abrite un riche patrimoine historique : Château de Quéribus, de Peyrepertuse, d'Aguilar, de Durban …



Les Gorges de Galamus Ces gorges sont situées dans deux départements à la fois : l’Aude et les Pyrénées‐Orientales. L’Agly y a creusé l’une des plus belles cluses de la région.

LES PAYSAGES DES PYRÉNÉES‐ORIENTALES Capcir‐Cerdagne Ce haut plateau pyrénéen, situé à plus de 1.400 m d’altitude, est constellé de lacs et de forêts pour les amateurs de vacances actives, été comme hiver. La latitude méridionale et la proximité de la mer valent à la Cerdagne un ensoleillement et une luminosité extraordinaires. Le Conflent et le Vallespir Ces vallées profondes offrent de nombreuses possibilités d'activités sportives et de loisirs. Les richesses artistiques, en particulier d'art roman précoce, en font un haut lieu de tourisme culturel. Entre ces deux vallées, les collines des Aspres constituent un magnifique belvédère sur la plaine du Roussillon et sur la Méditerranée. Les Orgues d’Ille sur Têt Installé au cœur de la Vallée de la Têt (Pyrénées‐Orientales), le site des Orgues est l’aboutissement d’une histoire géologique de plus de 5 millions d’années. Le Canigou Au cœur des Pyrénées, le mont Canigou culmine à 2.784 m. De part et d’autre de la frontière espagnole, les paysages grandioses du massif réservent des promenades fantastiques. Les Albères Ultime pli de la chaîne pyrénéenne, le massif des Albères tombe directement dans la Méditerranée. Très peu peuplé et parcouru de nombreux sentiers de randonnées, cette zone montagneuse frontalière avec l'Espagne offre un magnifique panorama.

Les Grottes Le sous‐sol du Languedoc‐Roussillon est criblé de grottes et d’avens constituant le réseau souterrain le plus important de France. Une quinzaine d’entre eux sont aménagés pour l’accueil des visiteurs. Concrétions aux formes extraordinaires, couleurs étonnantes, étroites galeries ou vastes salles, ces grottes évoquent souvent de surprenant tableaux, tels les 100.000 soldats de la grotte de Trabuc, une vierge à l’enfant dans la grotte des Demoiselles, la Méduse dans la grotte de Clamouse… Dans ces univers minéraux, parfois, surgissent un lac ou une rivière, comme dans la grotte de Labeil, où un cours d’eau affleure sur plusieurs dizaines de mètres. Les dédales de vestibules et galeries déambulatoires aménagés d’escaliers, de ponts et éclairés de lumières diffuses, se parcourent aujourd’hui aisément.



LA FAUNE ET LA FLORE De la chaîne pyrénéenne à la Petite Camargue, des contreforts du Massif Central au littoral, des plaines viticoles aux hautes terres lozériennes, le Languedoc‐Roussillon se compose d'une extraordinaire variété de territoires. Cette mosaïque d'écosystèmes et de pays marqués par des reliefs si différents, a permis l'épanouissement d'une faune et d'une flore d'une diversité inattendue. Avec 3.200 espèces de plantes à fleurs, dont 20 sont endémiques et de nombreux animaux, il est l'une des régions dont la biodiversité est la plus riche. Menacé par l'abandon de certaines activités agricoles traditionnelles, ce patrimoine naturel a fait l'objet de mesures de protection propices à la préservation de nombreuses espèces animales et végétales. Les Cévennes ou le massif pyrénéen ouvrent un contexte de loisirs sans limites tant ses richesses sont grandes. VTT, randonnées pédestres ou équestres sur les chemins de grandes randonnées, tous les moyens sont bons pour découvrir ces paysages inoubliables. Le Parc National des Cévennes Le Parc National des Cévennes (Lozère), zone de moyenne montagne au cœur du croissant cévenol, est, par son étendue (91.500 ha), le premier des sept parcs nationaux français. Il est également le seul parc national habité et figure parmi “les Réserves Mondiales de la Biosphère” de l’Unesco. Des sommets enneigés des monts Lozère et Aigoual aux vallées basses sculptées dans le schiste, en passant par le causse calcaire du Méjean, les rapaces règnent sur ce territoire sauvage aux mille trésors. La flore et la faune sont aussi variées que les milieux naturels. On dénombre 1.656 espèces florales, soit le tiers de la flore française. Les zones boisées ainsi que les landes accueillent cerfs, chevreuils, castors, coqs de bruyère, faucons pèlerins, grands ducs, vautours fauves… Les Parcs Naturels Régionaux Le Parc Naturel Régional du Haut Languedoc s’étend du Massif du Caroux, peuplé de mouflons, aux monts de Lacaune en passant par la Montagne Noire. Isolé et sauvage, il est à découvrir selon les saisons, à ski de fond, à VTT, ou lors de randonnées pédestres. Encore en projet, le Parc de la Narbonnaise (Aude) s'étendra sur 100.000 ha en milieu lagunaire et sur ses massifs environnants (la Clape, Fontfroide, Corbières, plateau de Leucate…) où vivent plus de 3.000 espèces d'oiseaux dont l'aigle Bonelli, la pie grièche ou l'aigle royal. Plus de 800 espèces de plantes remarquables, 130 espèces d'oiseaux nicheurs et une cinquantaine de mammifères se retrouveront dans le futur parc des Pyrénées Catalanes dans lequel une large place sera accordée au patrimoine culturel et historique. Les Parcs Animaliers Le souci de préserver les espèces animales en voie de disparition a conduit le Languedoc‐Roussillon a créer plusieurs réserves consacrées à leur observation et à leur défense. Les animaux y vivent en semi‐liberté et reproduisent leur instinct grégaire comme dans le parc des Loups du Gévaudan (Lozère) où plus de 100 loups, venant du Canada, de Sibérie, de Mongolie ou de Pologne, ont été réintégrés. Sur ces terres de légendes, les loups ont trouvé asile dans un espace boisé de plusieurs hectares. Vingt bisons d'Europe ont été réintroduits en Margeride (Lozère) sur un parc naturel de 180 hectares. Sol granitique, milieu forestier, landes, végétaux adaptés à leur alimentation, environnement désertique et climat rude, le cheptel de ces survivants de la préhistoire a trouvé les conditions idéales de survie dans le parc que les visiteurs peuvent parcourir à pied ou en calèche. L'environnement méditerranéen



de Sigean (Aude) a permis l'introduction d'espèces animales qui peuplent encore l'Afrique. Quelque 1.600 animaux vivent et se reproduisent dans les forêts et les savanes de la réserve africaine de Sigean. Les Réserves Naturelles Elles sont près d’une quinzaine en Languedoc‐Roussillon, abritant des arbres, fleurs, insectes, animaux et minéraux endémiques. Ces réserves naturelles permettent aussi de découvrir les coutumes, les métiers et les techniques agraires imaginées par les hommes. Chaque réserve s'est cristallisée autour de biotopes originaux et d'identités marquées pour témoigner de l'action de l'homme sur son milieu. L’ancienne vallée glaciaire d’Eyne (Pyrénées‐Orientales), au pied des Pyrénées, culmine à 2.850 m. Elle abrite des espèces animales et végétales rares comme des cerfs, chevreuils, renards, martres, isards ou marmottes. La réserve naturelle de Jujols (Pyrénées‐Orientales) propose des stages personnalisés dans le but d’acquérir des connaissances sur les empreintes d’animaux et sur l’écologie des oiseaux et mammifères de montagne. Les Ecomusées Les écomusées retracent les modes de vie et les savoir‐faire ancestraux. Les uns dévoilent les curiosités géologiques d’une vallée, s’attardent, comme à St Laurent de Trèves (Lozère), sur les empreintes des dinosaures de l’ère secondaire, détaillent la végétation méditerranéenne ou les questions liées à la ressource en eau. D’autres, tel le sentier de Barre des Cévennes (Lozère), évoquent l’organisation des hameaux, racontent l’histoire et ressuscitent les contes et les légendes de ces pays. Au Musée des Vallées Cévenoles de St Jean du Gard (Gard), sont reconstitués les modes de vie d’antan, les costumes traditionnels et les ustensiles domestiques. Certains de ces écomusées révèlent les anciennes techniques d’irrigation, d’élevage ou de culture, en conduisant les visiteurs dans les séchoirs à châtaignes, les magnaneries ou les filatures à soie.

LES PARCS ET JARDINS Jardins de prestige aménagés au siècle des lumières ou jardins publics imitant les modèles parisiens du Second Empire, les parcs et jardins du Languedoc‐Roussillon permettent de redécouvrir le plaisir oublié des promenades romantiques et se perdre dans ce dédale d’essences méditerranéennes. Le Jardin des Plantes à Montpellier (Hérault) est classé parmi les plus prestigieux jardins botaniques du monde. Créé à la demande d’Henri IV en 1593 par Richer de Belleval, c’est le plus ancien jardin de France. Le Vallon du Villaret (Lozère) est une vraie découverte de la nature par le jeu. Aux portes des Cévennes, à Anduze (Gard), la Bambouseraie de Prafrance s’étend sur une quarantaine d’hectares. Au fil des années, le domaine qui propose un village asiatique, un jardin japonais ou encore un bassin aquatique, s’est enrichi d’espèces végétales tropicales rares.



Détente et Loisirs en Languedoc‐Roussillon En famille ou entre amis, le Languedoc‐Roussillon propose de nombreuses possibilités de détente et de loisirs. 300 jours de soleil par an et une ressource en eau qui modèle des paysages étonnants, depuis les hautes terres entrecoupées de gorges et de canyons jusqu’aux plages et aux dunes sablonneuses du bord de mer, tel est le paradis qu’offre le Languedoc Roussillon de 0 à 3.000 mètres aux sportifs débutants comme aux plus aguerris.

ACTIVITES DE PLEINE NATURE Randonnée Les paysages et les sites sont d’une telle variété qu'ils placent le Languedoc‐Roussillon au premier rang des régions de randonnées. Avec 6.300 Km de sentiers et itinéraires parfaitement balisés, cette région offre un vaste choix de randonnées pédestres, équestres ou à VTT à travers la garrigue, les causses ou la forêt… Escalade Le relief escarpé des montagnes des Cévennes, des Pyrénées ou des profondes gorges du Tarn, de la Jonte ou d’Héric… constitue un véritable paradis pour les amateurs d’escalade. Spéléologie Dans ce pays truffé de grottes et d’avens, les spéléologues peuvent s’adonner un peu partout à leur passion. Certains sites, comme par exemple les avens des causses en Lozère, sont les plus réputés de France. Sports Aquatiques Des dizaines de plans d’eau aménagés, des lacs de montagne et d'innombrables rivières et torrents se prêtent à de nombreuses activités telles que la pêche, la baignade, le canoë‐kayak, le rafting ou le canyoning. Canoë‐kayak Les eaux tumultueuses des cours de la Dourbie, de l’Orb, de l’Hérault, du Tech, de la Têt, de l’Aude sont idéales pour la pratique de tous les sports d'eaux vives et tout particulièrement du canoë‐kayak. Canyoning La technique du canyoning emprunte à la fois à la spéléologie, à la plongée et à l’escalade. Il s’agit de descendre, en rappel ou en sautant, le lit des torrents dont on suit le cours au fil de gorges étroites et de cascades. Une des descentes les plus exaltantes est celle des gorges de Llech, dans les Pyrénées‐Orientales.



Pêche en eau douce La région, riche en rivières aux eaux courantes et froides et en lacs, attire de nombreux pêcheurs. Le plateau des Bouillouses (Pyrénées‐Orientales), en particulier, parsemé de nombreux lacs naturels, a conservé son caractère sauvage. Sports d'Hiver Le massif pyrénéen culmine à 3.000 mètres d'altitude ! Avec les pics Canigou (2.784 m) et Carlit (2.921 m) dans les Pyrénées, les monts Lozère (1.699 m) et Aigoual (1.565 m) dans le Massif Central, le Languedoc‐Roussillon possède une extraordinaire variété de domaines skiables et de chemins de randonnée au cœur de magnifiques massifs forestiers. Dans ces 12 stations pyrénéennes et ces 6 stations du Massif Central, se pratique le ski de descente, de fond ou parabolique, le surf, le skwal, le monoski, le télémark, ou encore les randonnées avec des chiens de traîneaux… Chaque station bénéficie d’un ensoleillement de 300 jours par an. Leurs équipements de grande qualité permettent d’accueillir tout type de skieur, débutant ou confirmé, en famille ou entre amis. Elle propose, par ailleurs, un encadrement adapté, des hébergements et une restauration traditionnelle de grande qualité. L'été, si le décor change de couleur, les activités n'en demeurent pas moins tout aussi nombreuses. Cévennes Le Bleymard – Mont Lozère : 1400‐1700 mètres Les Bouviers – Saint Denis en Margeride : 1400‐1500 mètres Laubert ‐ Plateau du Roy : 1200‐1450 mètres Mas de la Barque : 1340‐1680 mètres Mont‐Aigoual / Prat Peyrot : 1200‐1500 mètres Nasbinals : 1400‐1500 mètres

Pyrénées Les Angles : 1600‐2400 mètres Bolquère ‐ Pyrénées 2000 : 1800‐2250 mètres Camurac : 1400‐1800 mètres Cerdagne Puigmal : 1800‐2700 mètres Espace Cambre d'Aze (Eyne – Saint Pierre dels Forcats) : 1600 à 2400 mètres Espace Nordique du Capcir : 1500‐2400 mètres Font‐Romeu : 1600‐2250 mètres Formiguères : 1500‐2400 mètres Porte ‐ Puymorens : Altitude 1600‐2500 mètres Puyvalador ‐ Rieutort : Altitude 1700‐2400 mètres La Quillane : Altitude 1600 mètres

ACTIVITES NAUTIQUES En bordure du littoral, la voile ou la planche à voile sont autant d’invitations à pratiquer un tourisme actif et sportif. Entre mer et étangs, d'immenses plages de sable fin s’étendant sur des kilomètres, ainsi que de petites criques situées sur la Côte Vermeille, offrent de nombreuses possibilités de détente et de loisirs. Des centres et équipements sportifs de grande qualité sont à la disposition des petits et des grands pour pratiquer ski nautique, voile, planche à voile, fun board, plongée sous‐marine, scooter des mers, char à voile, cerf volant, kayak de mer…. Des conditions météorologiques uniques, conjuguant vent et soleil, font du Languedoc‐Roussillon l'une des meilleures régions d'Europe pour la voile et la planche à voile. D'ailleurs, tout au long de l'année, les véliplanchistes se donnent rendez‐vous sur les étangs lagunaires de très faible profondeur pour s'adonner à la vitesse en toute sécurité. Les chemins de halage, jouxtant ces étangs, donnent lieu à des courses de chars à voile des plus passionnantes.



LE LANGUEDOC‐ROUSSILLON : “SOURCE DE BIEN‐ÊTRE” La thalassothérapie Sous le soleil du Languedoc‐Roussillon, de la Camargue à la Côte Vermeille, de grands centres de thalassothérapie se sont établis. Les propriétés thérapeutiques de l’eau de mer, des algues, des boues marines alliées au savoir‐faire médical, apportent une réponse concrète aux pathologies contemporaines telles que les allergies ou le stress. Les instituts régionaux offrent cures et soins personnalisés au sein d’installations performantes comprenant piscines d’eau de mer, bains bouillonnants, douches à jets…

La balnéothérapie Si le thermalisme et la thalassothérapie font appel aux eaux qui les particularisent, en revanche la balnéothérapie fait appel à l'eau courante encore connue sous le vocable "Eau de ville".

Le naturisme Le Languedoc‐Roussillon est l’une des premières régions naturistes d’Europe. Son climat ensoleillé et la diversité de ses paysages en ont fait la première région naturiste de France. 22 centres et clubs, au bord de la mer ou en pleine nature, accueillent ainsi 400.000 naturistes, français et étrangers, chaque année…

Le thermalisme Avec 87.000 curistes par an, qui se rendent dans ses 13 stations, le Languedoc‐Roussillon se place à la troisième place des régions thermales françaises. Thérapeutique à part en entière, le thermalisme est apprécié des patients pour son côté naturel, dont les propriétés peuvent être à la fois préventives et curatives. L’abondance des sources minérales et thermales a fait la renommée des Pyrénées dès l’Antiquité. Par leur nature et leur composition variées, elles offrent un large éventail de propriétés thérapeutiques. Prenant le relais du thermalisme mondain d’autrefois, le thermalisme actuel attire des foules de curistes venus se soigner pour des affections très diverses, respiratoires et rhumatismales principalement. Disposant d'une offre très diversifiée, la fréquentation de ces centres s'étale de mai à octobre. Jouissant d'atouts naturels exceptionnels et d'efforts de modernisation incontestables, le thermalisme est un facteur important de développement économique, notamment dans les hauts cantons du Languedoc‐Roussillon. Cette activité représente 1,2 milliard de francs de chiffre d'affaires et génère près de 8.000 emplois directs et indirects. Cette activité connaît aujourd'hui une mutation qui ajoute à la tradition du thermalisme médical un thermalisme plus ludique à l'instar de nos voisins allemands ou italiens, tourné vers la remise en forme.



Alet les Bains (Aude) Cette petite station située dans un village médiéval aux rues étroites et aux maisons à colombage, profite d'un micro‐climat agréable. Les sources d'eau chaude alimentent le centre où son traitées les affections digestives et métaboliques. Amélie les Bains (Pyrénées‐Orientales) Amélie les Bains est l’une des toutes premières stations thermales de France dont les sources d’eau sulfurée sodique étaient vénérées dès la préhistoire. L’immense salle voûtée contenant la piscine des thermes romains permet de juger de leur importance pour l’époque. On y traite les affections rhumatismales et respiratoires. Avène les Bains (Hérault) La source Sainte‐Odile d'Avène a des vertus désensibilisantes et apaisantes. La station est donc à la pointe de la recherche dans le traitement des maladies de la peau, notamment pour les grands brûlés. Bagnols les Bains (Lozère) Au pied du Mont Lozère, à 21 Km de Mende, cette station, située à 900 m d’altitude, offre une eau qui jaillit de la montagne à 41.5°. Sulfurisée, riche en fluor, en sels minéraux et en gaz rares, indiquée dans les troubles ORL et en rhumatologie. L’eau de la “source froide”, à l’extérieur des thermes, a des qualités diurétiques et digestives. Les Fumades les Bains (Gard) Les eaux froides sulfurisées, bicarbonatées et calciques, font de cette station du Gard un endroit spécialisé dans les maladies de la peau et du système respiratoire. Au sommet de la colline, une villa baroque avait été construite pour le Kronprinz qui devait venir ici soigner sa sinusite en 1914. La Chaldette (Lozère) Au cœur du plateau de l’Aubrac, à 1.000 m d’altitude, c’est l’architecte Jean Michel Wilmotte qui a signé la réalisation de ce centre thermal. L’eau

à 35.6°, bicarbonatée et sodique, a une action sédative et décongestionnante idéale pour les affections ORL et les troubles intestinaux. Lamalou les Bains (Hérault) Lamalou est l'une des stations les plus méridionales dont les eaux oligométalliques et ferrugineuses sont réputées pour le traitement des douleurs et des maladies nerveuses. Sa source fut découverte en 1634 par le seigneur Pons de Thézan et le premier bain fut officiellement inauguré en 1709. Les eaux sédatives et toniques remplissent des bains ouverts toute l’année. Molitg les Bains (Pyrénées‐Orientales) Molitg est un lieu de traitement des affections dermatologiques, respiratoires et rhumatologiques. Le plancton de ces sources est utilisé dans la préparation de produits de beauté de la marque Biotherm. La Preste (Pyrénées‐Orientales) Aux portes de l’Espagne, dans cette cité millénaire fortifiée par Vauban en 1683, la présence de sources d’eau sulfureuse et radioactive a permis le développement d’une importante station à partir du XIXème siècle. A 1.130 mètres d’altitude, elle est installée dans un site grandiose dominé par le Costabonne. On y traite les affections digestives et métaboliques. Rennes les Bains (Aude) Dans une vallée verdoyante environnée de montagnes, les Romains avaient déjà installé des thermes très fréquentés. Le nom actuel de “Bains de la Reine” vient du séjour que fit ici Blanche de Castille, mère de Saint Louis. Les eaux chaudes, sulfatées, calciques et chlorurées, sont utilisées pour traiter les rhumatismes. Vernet les Bains (Pyrénées‐Orientales) Affections ORL et rhumatismes sont traités dans cette ville animée des Pyrénées‐Orientales.

Les sources naturelles d'eau chaude en Cerdagne Eté comme hiver, il fait bon se prélasser dans des bains d'eau chaude sulfureuse à ciel ouvert (dont la température avoisine les 35°C), à Dorres (anciens thermes romains en granit), à Llo ou encore en Haut Conflent, à St Thomas‐les‐Bains. A Fontpédrouse, les sources de Prats Balaguer sont encore… sauvages !



Le golf Des parcours “californiens” de bord de mer à ceux paysagers de Lozère ou d’altitude des Pyrénées, le Languedoc‐Roussillon a déjà séduit de nombreux passionnés de la petite balle ronde. Il attire chaque année de plus en plus de golfeurs étrangers, notamment en provenance d’Europe du Nord. Riche de 21 parcours, dont certains disposent d’infrastructures d’accueil de grande qualité, le Languedoc‐Roussillon, par l’intermédiaire du CRT et du Groupement des Intérêts Economiques des Golfs du Languedoc‐Roussillon développent ensemble de nombreuses actions de promotion en faveur du golf. Le “Golf‐Pass” permet l’accès à 5 parcours pour la somme de 190 € (valable toute l’année sauf juillet et août) sur une durée de 21 jours. Golf de Carcassonne‐Tout près de l'historique Cité de Carcassonne, un parcours de 18 trous, légèrement vallonné, avec une succession de surprises et de difficultés techniques. Golf de Nîmes‐Campagne‐L'un des plus beaux golfs privés de France. Implanté sur un domaine de 52 hectares boisés et vallonnés, le parcours de 18 trous de 6200 mètres a été dessiné en 1969 dans la grande tradition des parcours internationaux. Golf de Nîmes‐Vacquerolles‐Au milieu des collines odorantes et ensoleillées de la garrigue, le parcours de 18 trous est légèrement vallonné et ne comporte pas d'obstacles d'eau. Golf de Ribaute les Tavernes‐Aux portes des Cévennes, au bord du Gardon, ce golf compact, épousant un cadre très naturel, est idéal pour s’initier au golf ou pour améliorer son jeu. Golf Club d’Uzès‐L'original parcours de 9 trous d'Uzès invite à faire ses preuves au milieu de vingt sept hectares. Golf de La Grande Motte‐La célèbre station balnéaire propose deux parcours de 18 trous et un compact de 6 trous, tous conçus dans la plus pure tradition des golfs de Floride. Golf de Montpellier Massane (Baillargues)‐Le parcours de 18 trous de Massane offre une expérience golfique inoubliable. Golf de Verchamp à Castelnau le Lez‐Idéal pour découvrir le golf et prendre ses premières leçons sur un parcours de 6 trous.

Golf de Fontcaude‐Juvignac‐Deux parcours : l’International (18 trous) très varié, dessiné dans la garrigue parfumée, le long d'une rivière, l'Executive (9 trous), intéressant compact pour les joueurs de tous niveaux. Golf de Coulondres Saint Gély du Fesc‐A l'ombre d'une pinède, le parcours de 18 trous, à flanc de colline, offre une grande richesse de situations de jeu. A l'image des golfs écossais, ce parcours allie le plaisir du jeu à la beauté des paysages. Golf de Saint Thomas‐Béziers‐Parcours de 18 trous, boisé, vallonné, avec des plans d'eau et plus classique sur certains fairways. Golf du Cap d’Agde‐Ce parcours de 18 trous, proche de la mer, est particulièrement inventif. Golf de Lamalou les Bains‐Trois plans d'eau et un parcours boisé, technique. Un parcours agréable à jouer et accessible à tous. Golf du Sabot‐La Canourgue‐Parcours de 9 trous, vallonné et très boisé, il tire sa technicité de l'étroitesse des fairways et de ses multiples dévers. Golf de La Garde Guérin‐Villefort‐Le parcours de 9 trous permet de mêler le plaisir du jeu au plaisir des yeux. Paysages de la Lozère et du mont Ventoux à l'horizon. Golf du Domaine de Barres‐Langogne‐Juste au‐dessus du lac de Naussac, un parcours de 9 trous à 1.000 mètres d'altitude.



Golf de Saint Cyprien‐Deux parcours, "le Canigou" (18 trous) et le "Saint‐Cyprien" (9 trous) parsemés de nombreux obstacles d'eau pour amateurs et golfeurs confirmés, en bordure de la lagune. Golf du Domaine de Falgos‐Saint Laurent de Cerdans‐A la frontière de l'Espagne, l'immense Domaine de Falgos étalé sur 650 hectares offre un parcours de 18 trous et un hébergement haut de gamme.

Golf de Font Romeu‐La célèbre station climatique de Font‐Romeu offre à 1.800 m d'altitude un parcours de 9 trous sur un golf naturellement vallonné, aux multiples situations de jeu, au cœur d'un panorama montagnard. Golf d’Amélie les Bains‐Au pied de l'impressionnant Pic du Canigou, ce très beau golf compact de 7 trous longe la tumultueuse rivière Tech et invite à jouer à l'ombre de nombreux platanes, acacias et bouleaux.

Le tourisme fluvial Le Canal du Midi et de la Robine, le canal du Rhône à Sète et le Petit Rhône permettent d’aller à la rencontre de la région et de ses habitants sur près de 300 kilomètres. Au fil de l’eau se succèdent des sites merveilleux au milieu des flamants roses et des taureaux de Camargue, des étangs et des petits ports de pêche. Cet ensemble navigable, datant du XVIIème siècle, traverse l’arrière pays audois, passe au pied de cités historiques telles que Carcassonne ou Narbonne, débouche après Béziers sur l’étang de Thau, puis circule en Camargue, le long des villes d'Aigues Mortes, de Saint Gilles ou de Beaucaire. Il présente de nombreux ouvrages d'art, prouesses techniques accomplies sous le règne de Louis XIV : l'escalier des sept écluses de Fonsérannes, le pont‐canal de Béziers, l'écluse ronde d'Agde en sont les plus remarquables. La navigation sur les canaux est d’une facilité surprenante, limitée à 6‐8 Km/h pour ne pas endommager les berges naturelles. Elle s’effectue librement de mars à novembre. Les bateaux de location, habitables (4 à 8 places) se conduisent sans permis. Les péniches‐hôtels accueillent une douzaine de passagers en cabines confortables. Partout, les haltes de plaisance permettent de découvrir villages, monuments, caveaux viticoles de dégustation et restaurants. De nombreux bateaux de promenade offrent des excursions de quelques heures sur les canaux du Languedoc‐Roussillon.



Le Languedoc‐Roussillon : terre d’histoire La diversité de paysages, le brassage des peuples, ont façonné ici un patrimoine unique. Ibères, Ligures, Celtes, Grecs, Etrusques, Phéniciens, Juifs, Romains, Wisigoths, Francs, Sarrasins ne se sont pas seulement affrontés pour la conquête d’un riche terroir, ils s’y sont confrontés avec leurs savoirs et leurs sensibilités pour léguer les multiples facettes d’un patrimoine sans égal. Quatre sites classés au patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco : le Pont du Gard, la Cité de Carcassonne, le Canal du Midi et les Chemins de Saint Jacques de Compostelle figurent parmi les plus beaux joyaux du Languedoc‐Roussillon.

LA PREHISTOIRE Les premiers hommes trouvèrent en Languedoc‐Roussillon gibier abondant et sol riche en pierres tranchantes pour la confection de leurs outils. Entre mer et montagne, au pied des Pyrénées, Tautavel (Pyrénées‐Orientales) est un village des Corbières. Les hommes préhistoriques avaient élu comme terrain de chasse cette terre couverte aujourd’hui de vignes. L’homme de Tautavel vivait dans la plaine du Roussillon il y a quelque 450 000 ans. C’est à partir des restes de crâne humain découverts en 1971 et 1979 que les scientifiques ont reconstitué l’apparence d’un de nos ancêtres les plus lointains. Le Centre Européen de Préhistoire à Tautavel présente les premiers outils trouvés sur les terrasses côtières du Roussillon, la formation géologique de la grotte, le climat, la faune et l’outillage de l’homme de Tautavel. Sur le site de la Plaine des Dinosaures à Espéraza (Aude) a été mis au jour un grand gisement d’œufs et d’ossements datant d’il y a 65 millions d’années. On y découvre le squelette d’un brachiosaure long de 24 m et haut de 12 m, ou des reconstitutions grandeur nature de charmantes bêtes comme le deinocychus. La Cham des Bondons, au Mont Lozère, est un plateau calcaire qui domine le paysage au nord de Florac. Des marnes noires sont comme abritées par un chapeau de calcaire et de dolomites. Plus d’une centaine de menhirs taillés dans le granit sont éparpillés dans le paysage. Un sentier permet de découvrir les plus beaux.

L'ANTIQUITE Au VIIème siècle avant J‐C, les navigateurs grecs, étrusques et phéniciens longent les côtes de la Méditerranée. Ils fondent des comptoirs à Marseille, Agde et Ampurias, commercent avec les Gaulois des oppida, simples bourgs marchands ou véritables villes telles qu’Ensérune, Béziers, Cessero, Sextantio, Ambrussum et Nîmes. En 25 ans, les fouilles du delta de l’Hérault ont livré une foule de trésors. Rassemblés au musée de l’Ephèbe à Agde (Hérault), ils permettent de tout savoir sur l’histoire de la navigation, depuis l’Antiquité dont des bateaux de la période gréco‐romaine et de belles amphores. Au milieu des œuvres d’art, étincelle le magnifique Ephèbe d’Agde, statue en bronze de



style hellénistique repêchée en 1964. Le proconsul romain Domitius fonde la colonie de Narbonne, en 118 avant J‐C. Béziers et Nîmes deviennent cités de droit romain. De part son Musée Archéologique, Narbonne possède sans doute la plus riche collection de France de peintures romaines, provenant pour la plupart du site archéologique du Clos de la Lombarde.

LA ROMANITE La Via Domitia Il y a plus de 2000 ans, les Romains construisaient la Via Domitia, trait d’union entre l’Italie et les territoires conquis d’Espagne. Du Rhône (Beaucaire‐Gard) aux Pyrénées (Perthus‐Pyrénées‐Orientales), c'est d’abord une route militaire puis une grande voie de communication et de commerce. Bâtie dès 121 avant J.C., c'est la plus ancienne route connue sur le territoire français. Son nom vient de son bâtisseur, le proconsul Cneus Domitius Ahenobarbus. Le site d'Ambrussum Trois vestiges importants composent le site d'Ambrussum : le pont construit dans la première moitié du Ier siècle, permettait à la Voie Domitienne de traverser le Vidourle (Gard‐Hérault); l’Oppidum, certainement habité dès le néolithique, puis à l’époque gallo‐romaine ; de nos jours des fouilles conduisent à de nouvelles découvertes ; la Voie Domitienne, qui constituait l’artère principale de l’agglomération. Elle aurait été construite à la fin du 1er siècle avant J.C. On peut suivre son tracé, creusé par endroits de profondes ornières. Le Pont du Gard Pont‐aqueduc romain classé monument du patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, il servait à alimenter en eau potable la ville de Nemausus (Nîmes‐Gard) distante de 50 Km. Majestueux vestige de l'époque romaine, ce célèbre pont ‐aqueduc enjambe le Gardon sur 275 m de longueur et 40 m de hauteur. Site‐phare du patrimoine du Languedoc‐Roussillon, le Pont du Gard vient de voir s'achever des travaux d'aménagement colossaux (musée, jardin botanique…), valorisant un peu plus cet ouvrage exceptionnel. L'Oppidum d’Ensérune Dès le VIème siècle avant J.C., les peuples indigènes du sud de la Gaule se sont regroupés dans des agglomérations perchés sur des hauteurs appelées "oppida". Ces bourgs marchands forment la première trame urbaine de la région. Datant de l’époque pré‐romaine, l'Oppidum d'Ensérune (Hérault) offre un des plus beaux panoramas sur la plaine et le Canal du Midi, ainsi que sur l'Etang de Montady, asséché au XIIIème siècle par un réseau de canaux convergeant vers un puisard central.



LE MOYEN AGE En Languedoc‐Roussillon, l'époque médiévale a légué un héritage architectural. De l'architecture militaire à l'art religieux, nombreux sont les témoignages de cette histoire riche et mouvementée. La Cité de Carcassonne A Carcassonne (Aude), se croisent deux grands axes de circulation utilisés depuis la plus haute antiquité. La Cité se compose d’un noyau fortifié, le Château Comtal, et d’une double enceinte intérieure, délimitant les lices. La Cité, flanquée de deux bourgs, connaît un essor économique sans précédent. Son entrée dans le domaine royal bouleverse son destin. Ville frontière, elle devient une véritable forteresse et prend sa physionomie actuelle : création d’une enceinte extérieure, des lices, reconstruction de l’enceinte gallo‐romaine et agrandissement de la Cathédrale Saint‐Nazaire. 52 tours et 2 enceintes concentriques totalisent 3 km de remparts. Les constructions effectuées sous le règne de Philippe III le Hardi sont facilement reconnaissables à l’emploi des pierres à bossage. Aigues Mortes Au cœur de la Petite Camargue se dessine l’enceinte fortifiée d’Aigues‐Mortes (Gard), construite au XIIIème siècle, selon la volonté de Saint‐Louis désireux de donner au Royaume de France un port sur la Méditerranée. D'Aigues Mortes, Louis IX embarqua pour les croisades. Le port, la Tour de Constance, donjon des plus majestueux de l’architecture du Moyen‐Age et les remparts seront achevés 50 ans plus tard. Les 1.600 m de remparts en pierre fauve enferment la ville dans un quadrilatère parfait, percé de 10 portes fortifiées défendues par des tours. Place forte languedocienne, la ville est conçue selon le plan en damier des bastides médiévales où les rues se croisent à angles droits.

L'art roman Le VIIIème siècle voit la fondation de nombreuses abbayes bénédictines. Une des premières fut celle d'Aniane (Hérault) à laquelle succédèrent celles de Lagrasse (Aude), Caunes (Aude), Saint Gilles (Gard)… L’art roman, venu de Catalogne, apparaît en Languedoc‐Roussillon au début du XIème siècle. De merveilleuses petites églises ou d’importantes abbayes essaiment dans toute la région : Serrabone et Saint Michel de Cuxa en conservent l'expression la plus achevée (Pyrénées‐Orientales). Au cours du XIIème siècle, la sculpture jusque là discrète dans l'art roman s'affirme. Elle concerne les chapelles rurales comme les grandes cathédrales : Elne (Pyrénées‐Orientales), Saint Guilhem le Désert (Hérault), Agde (Hérault), Carcassonne (Aude)… Au temps des croisades et des pèlerinages sur les Chemins de Saint Jacques de Compostelle, les Pyrénées servent d’écrin à d’incomparables abbayes perchées telles des nids d’aigle, comme l’abbaye de Saint Martin du Canigou ou de Saint Michel de Cuxa (Pyrénées‐Orientales). Sur le littoral, de grandes églises fortifiées comme Maguelone (Hérault), aux murailles élevées et aveugles, étaient prêtes à résister aux attaques sarrasines. Un art roman aux multiples facettes, fidèle à la diversité du pays s’offre à la curiosité du visiteur.

Les châteaux Cathares En 1209, le pape Innocent III lance la croisade contre les Cathares ou Albigeois, déclarés "hérétiques". Menée avec l'appui des seigneurs du Nord qui convoitaient les terres du Sud, cette bataille dura 35 ans. Au carrefour des grandes routes vers l’Espagne et l’Aquitaine, les austères forteresses qui avaient servi de ligne de défense contre l'Aragon puis l'Espagne, servirent de refuges aux résistants. Au cœur du massif audois, les sommets des Corbières se sont couverts très tôt de forteresses imprenables. Aguilar, Termes, Quéribus, Puilaurens et Peyrepertuse étaient des postes avancés de la cité‐mère de Carcassonne.



Le gothique L’apparition de la voûte d’ogive, technique importée de Bourgogne par l’ordre de Cîteaux, marque le XIIIème siècle. Les abbayes de Fontfroide (Aude) et de Valmagne (Hérault) en témoignent. Le gothique catalan reste très sobre avec d’élégantes arcatures brisées. A cette époque, la religion juive implante des foyers importants à Mende, Pézenas, Lunel ou encore Montpellier.

Les circulades Sur les vastes campagnes du Moyen‐Age, le besoin de se regrouper pour mieux défendre, initie une organisation particulière des villages. Nombre d’entre eux, autour d’une église ou d’un château, se créent entre le Xème et le XIIIème siècle. Une enceinte délimite des villages de forme circulaire. Aujourd’hui, près d’une centaine de villages illustrent la pureté de cette forme.

DE LA RENAISSANCE AU XVIIIÈME SIÈCLE Les XVI, XVII et XVIIIèmes siècles ont fortement marqué l'histoire du Languedoc‐Roussillon au plan économique, architectural et culturel. L’architecture de Vauban Grâce à la volonté de Louis XIV, Vauban se rend en Roussillon à plusieurs reprises pour examiner les possibilités de renforcer les défenses de cette frontière du royaume depuis le Traité des Pyrénées, en 1659. Le Commissaire Général aux fortifications procède sur place à une étude très détaillée des sites qu’il doit fortifier. Tantôt il construit de toutes pièces un élément de fortification, comme à Amélie les Bains et à Mont‐Louis (Pyrénées‐Orientales), tantôt il renforce les structures existantes, comme à Perpignan, à Collioure, à Salses ou à Villefranche‐de‐Conflent. Ces ouvrages font aujourd’hui des citadelles du Roussillon un véritable musée. Le Canal du Midi Le Canal du Midi, dont la nécessité se fit sentir dès l'Antiquité, fut construit au XVIIème siècle sous le règne de Louis XIV, par l'enfant du pays Pierre‐Paul Riquet. Il fut aménagé pour permettre la liaison entre l'Atlantique et la Méditerranée dans le transport de marchandises, économisant ainsi 5.000 Km de trajet. Un siècle plus tard, la construction du canal de la Robine permit d'effectuer la liaison jusqu'à Port‐la‐Nouvelle. Le Canal du Midi se prolonge jusqu'en Petite Camargue par le Canal du Rhône à Sète. Quatorze ans de travaux titanesques, sous la direction de Pierre Paul Riquet, homme de génie et précurseur, vinrent à bout de cette oeuvre monumentale, classée patrimoine mondial de l’humanité par l'UNESCO en 1996. Dans les faubourgs de Béziers, à Fonsérannes, Pierre‐Paul Riquet, pour faire franchir à son œuvre un dénivelé de 21 m a conçu un étonnant escalier de neuf écluses. De même, le Pont‐Canal, construit en 1857, permet encore aujourd'hui de franchir l'Orb. Les "Folies" au Temps des Lumières Au XVIIIème siècle, période de richesse et de prospérité, Montpellier accueille toutes les grandes administrations (Etats du Languedoc, Cour des Comptes, Trésorier de la Bourse…). Autant de fonctions qui permettent aux notables et nobles de faire édifier dans la ville des hôtels particuliers et dans les



environs de véritables petits châteaux installés au milieu de jardins arborés qui rivalisent de raffinement et de prouesses architecturales. Généralement de forme rectangulaire, la construction privilégie les lignes sobres soulignées de sculptures. Dans l'axe de la maison, le jardin s'étend en terrasses successives ornées de statues et de bassins.

L'EPOQUE CONTEMPORAINE Avec le développement du réseau ferroviaire et routier, le XXème siècle arrive à grands pas dans les villes du Languedoc‐Roussillon. Sur ces axes privilégiés, les villes se sont épanouies. Depuis le début des années quatre‐vingt, Nîmes et Montpellier se livrent un duel d’architecture contemporaine, tant pour les équipements sociaux que culturels de prestige. Les nouveaux matériaux ont aujourd'hui remplacé la pierre et s'allie au verre et au métal sous la houlette de grands architectes : Norman Foster ou Ricardo Bofill. La mission d’aménagement du littoral des années soixante‐dix a fait surgir des sables de grandes stations balnéaires comme La Grande Motte ou Le Cap d’Agde.

LES PERSONNAGES CELEBRES Ils y sont nés, ils y ont vécu, ou ont simplement séjourné. En Languedoc‐Roussillon , artistes et écrivains ont marqué de leur empreinte l’histoire de cette région. Dès l’Antiquité, les historiens grecs Strabon et Polyb, puis les littératures languedocienne et catalane ont tour à tour affirmé leur originalité ; Rabelais, Racine ou Molière y ont également exercé leur talent. Plus récemment, Jean Rouaud a obtenu le Goncourt (1990), Claude Simon s'est vu décerner le Nobel de Littérature (1985) ; André Chamson et Jean‐Pierre Chabrol ont su bien retranscrire l'atmosphère et la vie des vallées cévenoles. Charles Trenet, originaire de Narbonne, célèbre "la mer" ; Paul Valéry et Georges Brassens qui depuis les "bancs publics" de Sète ont su, eux aussi, transmettre dans leur œuvre toute la convivialité de cette région. Au XXème siècle, le Roussillon et la Côte Vermeille attirèrent quelques grands noms de la peinture. Matisse, lors de son séjour à Collioure, en 1905, sera à l’origine d’un style novateur : le fauvisme. Un style qui s’engage résolument dans la voie de la couleur. A Céret se développa quelques années plus tard le cubisme avec Manolo, Picasso et Braque. Les grands musées d’art contemporain, le Carré d’Art à Nîmes, le musée d’art moderne à Céret, la collection du Fonds Régional d’Art Contemporain, les galeries ou d’autres lieux d’exposition présentent les artistes d’aujourd’hui. Sète et Balaruc accueillent les ateliers de Soulages, de Combas et des frères Di Rosa.



Le Languedoc‐Roussillon : terre de festivals Festivals de folklore, marionnettes, danse, caricature, musique, théâtre, spectacles son et lumière, reconstitutions historiques rythment la vie culturelle du Languedoc‐Roussillon tout au long de l'année, particulièrement durant la période estivale. Des sites prestigieux tels que la Cité de Carcassonne, les remparts médiévaux d'Aigues Mortes ou l'abbaye romane de Saint Guilhem le Désert … servent d'écrins à de somptueux spectacles de danse, de théâtre ou de musique. Véritable creuset de cultures multi‐ethniques, le Languedoc‐Roussillon offre de nombreux rendez‐vous autour des musiques du monde et du folklore régional.

LES FESTIVALS DANS L'AUDE Festival du Conte et des Conteurs ‐ Limoux (Mars) : Au programme, une dizaine de spectacles pour les tout petits et les enfants à peine plus grands, par des compagnies de toute la France. Dans le même temps se déroulent des apéros‐contes, des expos, un colloque, ainsi qu'un stage de conteurs (initiation et perfectionnement au récit oral). A ne pas manquer également, le salon du livre de conte qui réunit des librairies, des bibliothèques et des associations impliquées. C'est un point de vue imprenable sur la littérature traditionnelle et contemporaine du récit qui répond aux besoins des enfants et de leurs parents (plus de 5.000 titres à lire ou bien à regarder). Fugue en Aude Romane (Juillet ) : Concerts de musique classique dans huit abbayes et églises du département autour d'un thème différent chaque année, jeunes talents et formations confirmées donnent à entendre un répertoire original et exigeant, dans plusieurs abbayes du département. Festival de Carcassonne (Juillet) : Grand festival pluri‐thématique de danse, musiques jazz et classique, théâtre, dans plusieurs lieux prestigieux de la ville réunissant plus de 20 spectacles "In" durant un mois de festival. Le "Off" représente près de 90 spectacles gratuits et sert de tremplin à de jeunes talents. Michel Plasson, Joe Cocker, Renaud, Alvin Ailey, Michel Galabru et tant d’autres sont séduits par le site exceptionnel de la Cité, mais également par la chaleur du public.

Festival Sons et Lumières ‐ Lastours retrace l'histoire des châteaux cathares depuis leur création jusqu'à leur abandon, en passant par la croisade contre les Albigeois. Festival de Fontcalvy ‐ Ouveillan‐(Juillet‐Août) : Reconstitution de scènes médiévales et repas dans une grange du XIIème. Le Banquet du Livre ‐ Lagrasse (Août) : De nombreuses animations culturelles sont organisées : expositions, ateliers de philosophie et d'écriture, lectures... Festival de la Caricature et du dessin de Presse ‐ Castelnaudary (Décembre) : L'événement accueille chaque année des dessinateurs de presse et des caricaturistes dans la bonne humeur avec exposition de dessins, "apéros‐tchatche", concours et repas d'intronisation des dessinateurs à la confrérie du cassoulet de Castelnaudary.

LES FESTIVALS DANS LE GARD Festival des Mômes de Saint‐Christol les Alès (Janvier) : Des spectacles de marionnettes, de musique, des expos photos... Pour les petits de à partir de 3 ans. Festival de Cinéma Itinérances ‐ Alès (Mars) : Itinérance présente une sélection internationale d'une vingtaine de films inédits et d'avant‐premières, une section de courts métrages, un hommage et une rétrospective thématique alternant films, documentaires... Par ailleurs, en



marge des projections publiques, des rencontres professionnelles et des débats portant sur des questions d'actualités tiennent place. Festival de Lasalle (Avril) : Le festival invite à danser sur des musiques celtes et occitanes, traditionnelles ou métissées. Musique à Lascours ‐ Laudun (Mai) : Six concerts de musique de chambre du XIIème au XXème siècle dans les bâtiments du Château de Lascours édifié au XIIème siècle. Festival International de Guitare ‐ Bellegarde (Juin) : Toutes les formes d'expression musicale, mais avec en point commun la guitare, se retrouvent à Bellegarde : flamenco, rock, musique gitane, variété et même jazz sont au rendez‐vous près de la tour, au‐dessus du village. Festival des Nuits d’Encens d’Aigues‐Mortes (Juin) : Dans l’espace magique de la cour du château du gouverneur, danseurs, musiciens, chanteurs, artistes honorent la Méditerranée. Ils célèbrent le génie de ses peuples riverains à travers un festival s’affirmant comme un événement majeur en faisant appel aux grands talents du Bassin Méditerranéen. Il entend célébrer un de ses traits, le métissage des cultures et favoriser la rencontre d’artistes de haut niveau, des plus belles voix de la Méditerranée. Nuits Musicales d'Uzès Festival (Juillet) : Ce festival est consacré, depuis 1995, aux chefs‐d'oeuvre de la musique baroque, donnés sur instruments anciens par les plus grands interprètes : Jordi Savall, Gérard Lesne, Pierre Hantaï, Olivier Vernet, Denis Raisin‐Dadre… Festival de Jazz du Grau du Roi (Juillet) : Du chanteur soliste au quartet en passant par le jazz‐band, pendant une semaine, ce festival a de quoi satisfaire les amateurs du genre qui se retrouveront en plein air sous le ciel de Camargue. Festival du Rythme en Cévennes ‐ Saint‐Jean‐du‐Pin (Juillet) : Les Cévennes s'offrent un petit tour du côté de jazz, du rock et du musette pour faire bouger en rythme estivants et villageois.

Festival “News Bagnols Blues” ‐Bagnols sur Cèze (Juillet) : Le New Bagnols Blues remonte aux sources du blues, à savoir la musique noire dont beaucoup d'artistes s'inspirent. Festival Jeune Public "Les Marmolades” ‐ Saint Laurent le Minier (Juillet) : L'association "La tête dans les nuages" organise une fête pour les enfants de trois à douze ans, durant trois jours à Saint Laurent le Minier. Au programme, du théâtre, des contes, des films d'animation, de la danse, des marionnettes et ateliers. Rencontres d'été de la Chartreuse ‐ Villeneuve lez Avignon (Juillet) : La Chartreuse accueille le centre national des écritures du spectacle et organise, pendant le festival d'Avignon, des rencontres qui témoignent du travail accompli tout au long de l'année. Au programme des créations, mises en scène dans le Grand Cloître de la Chartreuse, des lectures spectacles, des stages, des présentations de projets autour d'auteurs classiques et surtout contemporains. L'Ecran Cévenol, Festival International du Film Vidéo – Vébron (Juillet) : Organisé depuis 1988 par l'association l'Ecran Cévenol et parrainé par la comédienne Bernadette Lafont, ce festival a pour vocation de rassembler les passionnés du 7ème art. La compétition est ouverte à tous les réalisateurs dans quatre catégories : reportage; documentaire; fiction et clip. Chansons de Parole ‐ Barjac (Juillet) : Des artistes poètes de langue française sont invités chaque année (Jean Ferrat, Félix Leclerc..) à ce festival. Loin des grands battages médiatiques, il réussit chaque année à créer une ambiance unique avec des concerts conviviaux et des apéros‐chansons… Festival Africain ‐ Sauve (Juillet) : On y célèbre la culture africaine sous toutes ses formes : musique (percussions), danse, marché africains, défilé de mode. Plusieurs communautés de pays africains sont au rendez‐vous. Mise en lumière du Pont du Gard – Vers Pont du Gard (Juillet/Août) : Dans le cadre du vaste programme de protection et de valorisation de son site, le Pont du Gard s'offre un nouvel habillage de



lumière : l'artiste américain, plasticien de lumière, James Russell, invite chaque soir d'été à une découverte nocturne du plus grand aqueduc romain. Festival et Patrimoine du Château de Portes (Juillet ‐ Août) : Les concerts sont programmés dans le site historique du Château de Portes, au cœur des Cévennes. Festival du Vigan (Juillet ‐ Août) : Une dizaine de soirées classiques chambristes et symphoniques sont données dans les temples et églises des différentes communes autour du Vigan. Festival de Montaren et Saint‐Médiers ‐ Montaren (Août) : L'Atelier Rencontre est un lieu qui accueille des artistes européens s'exprimant par le biais du théâtre, de la musique et des arts appliqués. Pendant une semaine, on peut assister à des lectures, des concerts de musique de chambre et des expositions réalisées par de jeunes artistes régionaux. Festival de Villevieille et Heures Musicales de Salinelles (Août) : Un des meilleurs rendez‐vous de la région concernant la musique de chambre classique et romantique. Les concerts se déroulent en partie au château médiéval et renaissance, ainsi que dans une chapelle romane. Les Vidourlades ‐ Quissac (Août) : Au programme de ce festival "en pleine garrigue" dans une ancienne magnanerie: Musiques du monde, compagnies de théâtre de rue, expos d'art plastique ou d'artisanat. 4500 spectateurs ont été conquis par cette formule alléchante qui attache beaucoup d'importance à la convivialité. Autres Rivages ‐ Uzès (Juillet ‐ Août) : Depuis 1996, des musiques du Bengale, du Vietnam, du Burundi se retrouvent à Uzès pour ce festival estival et nomade. Ethniques, poétiques, polyphoniques ou sacrées, ces mélodies traduisent les aspirations, les douleurs ou les bonheurs d'autres rivages. Automne Musical ‐ Nîmes (Septembre‐Octobre‐Novembre‐Décembre) : L’événement musical présente pendant la saison d’automne, dans plusieurs lieux nîmois, une programmation

diversifiée de récitals de piano et clavecin, concerts symphoniques, ensembles de jazz, orgue. Une part belle est réservée aux hommages à des compositeurs et musiciens. Festival du Jeune Cinéma et de la Vidéo ‐ Aigues Mortes (Octobre) : La vocation du festival est de permettre à de jeunes cinéastes francophones de projeter leurs réalisations (35mm, 16mm, 8mm, supports vidéo). Une compétition officielle permet de retenir plusieurs oeuvres de choix.

LES FESTIVALS DANS L'HÉRAULT Le Chant de la terre en Lodève‐Larzac (Mai‐Juin) : Sept rendez vous musicaux sont donnés dans différentes localités du Lodévois Larzac. Le Chant de la terre a succédé au festival de musique sacrée initié il y a une dizaine d'années avec une programmation plus large mais toujours de qualité. Les concerts se déroulent dans des édifices remarquables comme la cathédrale de Saint‐Fulcran ou le Prieuré de Grandmont. Saperlipopette, Voilà les Enfantillages ! ‐ Montpellier (Mai) : Festival de spectacles pour petits et grands dans le cadre du Château d'Ô. Festival de Maguelone ‐ Villeneuve les Maguelone (Juin) : Chaque année durant, la première quinzaine de juin, la Cathédrale de Maguelone accueille un festival de musique baroque de toute première qualité. Festival du Roman Noir ‐ Frontignan (Juin) : Chaque année, les amateurs de polars se retrouvent à Frontignan pour des lectures, expositions et colloques sur le roman noir. Festival de bandes dessinées de Sérignan‐ (Pentecôte) : Fondée sur la convivialité, la manifestation attire chaque année un public plus nombreux. Venus de tout le sud de la France, les bédéphiles ont l'occasion de rencontrer une trentaine d'auteurs et de participer à plusieurs animations. Festival International Montpellier‐Danse ‐ Montpellier (Juin‐Juillet) : En vingt ans, le Festival,



créé par Dominique Bagouet, a accueilli la plupart des grands noms de la danse contemporaine. Il a été aussi, pour bien de jeunes artistes, un merveilleux tremplin qui leur a permis de faire connaître et reconnaître leur talent sur les scènes du monde entier. En s'ouvrant à la création musicale, au cinéma et aux plus récentes techniques de l'image, en faisant le pari de la plus franche modernité, Montpellier Danse a su trouver des voies originales pour ouvrir de nouvelles perspectives à la recherche chorégraphique tout en séduisant des publics de plus en plus nombreux. Printemps des Comédiens ‐ Montpellier (Juin ‐ Juillet) : Ce festival, qui a débuté en 1987, s'ouvre en 1992 aux cultures du monde. Le Jardin de thé (Chine), la Route nomade (hommes bleus des montagnes de l'Aïr, caravaniers du désert du Thar, Tsaatans de Mongolie, peuples tziganes d'Europe centrale), les Quais de la Baltique (Russie, Lituanie, Laponie, Sibérie), les Sentiers noirs (Afrique), la Maloca (Amérique latine), la Nuit de la Liberté et Trafic d'Ebène/Couleurs vaudou, Navrasa (Inde), ont, au fil des éditions, ancré le Printemps des Comédiens dans une démarche d'ouverture aux autres cultures. Les Voix de la Méditerranée ‐ Lodève (Juillet) : Des voix venues de tout le pourtour de la Méditerranée vont se mêler à Lodève. L'occasion de découvrir ou redécouvrir tout un univers artistique, poétique, musical au riche passé et à l'avenir prometteur tout en pénétrant les richesses patrimoniales de la cité. Honneur au verbe dans des lieux d'une beauté surprenante et parfois soustraits au regard pressé du passant. Festival de Thau à la sauce Mézoise ‐ Mèze (Juillet) : Musiques du monde, influences méditerranéennes, africaines ou cubaines... Après le jazz, le blues, le festival se colore des airs de salsa qu'une bande de passionnés propose chaque été au bord d'un étang aux reflets d'or. Le festival a acquis depuis huit ans ses lettres de noblesse et rayonne bien au‐delà du bassin de Thau. Jazz à Sète (Juillet) : Le festival se déroule dans plusieurs lieux en ville ainsi que dans le prestigieux Théâtre de la Mer. Bœufs nocturnes sur la plage, programmation off dans les bars et les restaurants

sétois, concerts et jam sessions rappellent les ambiances chaleureuses de New Orléans. Vias en Jazz (Juillet) : Des soirées de jazz à la Cave ou sur le parvis de l'église, du jazz dans les rues et une exposition sur les précédentes éditions. Un festival qui ne manque pas de charme. Festival de Radio‐France ‐ Montpellier (Juillet) : Le Festival de Radio France présente une centaine de concerts en plein air dans les belles cours des XVII et XVIIIème siècles de la vieille ville ou dans la fraîcheur des salles climatisées. Toutes les musiques ‐ grand répertoire ou découvertes, opéras, symphoniques, musique de chambre, baroque, ou jazz, ‐ pour tous les publics, mélomanes et curieux. Chaque année, ce sont plus de 60.000 spectateurs qui rythment leur journée selon les concerts. Festival itinérant Convivencia sur le canal des deux mers (Juillet) : Le festival "Convivencia" revendique l'héritage des troubadours occitans, empreint de tolérance et d'humanisme, associé à la rencontre et à la convivialité. Le long du canal du midi, classé patrimoine de l'humanité par l'Unesco, une péniche, "Chèvrefeuille", embarque et débarque, chaque soir, ses musiciens pour un spectacle gratuit qui se poursuit par un bal. Une deuxième péniche navigue pour rassasier les affamés et satisfaire les gourmets par des produits de terroir. On peut aussi tenter de capter les moments improvisés lors du passage des écluses. Festival du Minervois ‐ Minerve (Juillet ‐ Août) : Spectacles de rue, mise en scène de tout le village.

LES FESTIVALS EN LOZÈRE Festival itinérant Amadeus en Lozère ‐ Villefort, St Chely d'Apcher, Mende (Juillet/Août) : Des formations de musique sacrée donnent une vingtaine de concerts dans les églises de dix communes du département de la Lozère. Marvejols en Scène ‐ Marvejols (Juillet) : Pendant trois jours, une quinzaine de compagnies d'arts de la rue sont invitées à investir le centre ville. Par ailleurs, d'autres animations viennent étoffer



l'événement : arts plastiques, marché du livre, concerts de musique dans les rues et sur scène, danses actuelles, représentations théâtrales. Les Mendémille ‐ Mende (Août) : Mende organise des spectacles qui investissent les différents quartiers de la ville. Evocations grandeur nature des grands moments de l'histoire de la ville, concerts de musiques actuelles et repas géant sont au programme. Festival de Musique Baroque d'Anderitum ‐ Javols (Août) : Javols possède un patrimoine archéologique gallo‐romain fort intéressant. Il accueille des ensembles, ainsi que des instrumentistes en pleine maturité pour interpréter des œuvres du répertoire baroque.

LES FESTIVALS DANS LES PYRENEES‐ORIENTALES Festival de Spectacles Vivants pour le Jeune Public ‐ Thuir (Avril) : Une dizaine de compagnies présentent aux enfants (à partir de 3 ans) leurs spectacles truffés d'humour et de rêve pendant une semaine : un programme varié d'adaptations de grands textes littéraires, de contes, de théâtre de marionnettes, de danse et de spectacles de rues. Festival des 3 Cultures et Festival de Musique Fauve ‐ Collioure (Juin) : Festival pluri‐disciplinaire consacré aux cultures basque, corse et catalane. Estivales de Perpignan (Juin ‐ Juillet) : Depuis 1988, les Estivales de Perpignan se déroulent de fin juin à fin juillet et sont devenues le rendez‐vous des différentes cultures méditerranéennes et latino‐américaines. Un rôle presque taillé sur mesure pour la Ville de Perpignan : ville de métissage, véritable carrefour culturel, celle qu'on appelle "la catalane", Perpignan porte en effet en elle la trace de multiples influences (espagnole, grecque, italienne, mozarabe, gitane, perse…). Les Ciné‐Rencontres ‐ Prades (Juillet) : Les ciné‐rencontres de Prades fonctionnent toute l'année et notamment en juillet avec le festival (créé en 1959) et consacré depuis 1996 à un thème, une forme

d'expression culturelle, une personnalité. Autour des projections, des expositions et des rencontres sont organisées. Festival de la Sardane ‐ Céret (Juillet) : La sardane est une danse d'origine catalane où les danseurs forment un cercle. Un grand concours de groupes sardanistes se déroule aux arènes, précédé d'une audition et d'un défilé des groupes participants sur les boulevards de Céret. Festival Folklorique International ‐ Amélie‐les‐Bains ‐ Palalda (Août) : Créé en 1935, ce festival présente ballets royaux et ensembles nationaux des quatre continents dans l'originalité des traditions ancestrales à travers costumes, musiques et danses. Festival d'Hix en Cerdagne ‐ Bourg‐Madame (Août) : Le festival accueille plusieurs formations de musique de chambre dont certaines de renom. On peut, également, déguster du vin local et assister à des conférences sur le thème de la musique. Festival Pablo Casals ‐ Prades (Août) : Vingt cinq concerts de musique de chambre interprétés par des ensembles et des solistes de niveau international. Des conférences sur la musique et le patrimoine sont aussi au programme. La vocation de ce festivale est de mettre en valeur le répertoire de la musique de chambre avec une attention particulière donnée au violoncelle et à ses interprètes. Festival d'Estagel et des Côtes du Roussillon Villages ‐ Estagel (Juillet ‐ Août) : Estagel parie sur tous les talents pour donner à l'été les couleurs de la fête. Des créations théâtrales, des opéras et enfin de grands noms du monde musical se succèdent pendant une semaine pour d'intenses moments de plaisir et de convivialité. Festival Lyrique des deux Catalognes ‐ St Génis des Fontaines (Juillet‐Août) : Les amateurs de Bel Canto devraient être conquis par ce festival qui sait allier patrimoine local et talents régionaux. C'est dans le cadre exceptionnel d'une église romane à l'acoustique excellente que se déroule la dizaine de concerts lyriques programmés chaque année.



Musique en Côte Vermeille (Juin‐Juillet‐Août‐Septembre) : Plusieurs concerts de musique classique (orchestrale, chœurs, chambristes) dans plusieurs sites de la côte Vermeille. Les Méditerranéennes de Céret (Septembre) : Une vingtaine de concerts, dont les attaches musicales s'étendent au‐delà des pays du pourtour méditerranéen, sont au programme de ce festival où se donnent rendez‐vous de nombreux artistes représentatifs de cette musique aux influences flamenco, rock, techno, cubaine, orientale, catalane... Dans le même temps, se déroulent plusieurs animations de rue en ville. Visa pour l'Image ‐ Perpignan (Septembre) : Bâti sur trois axes, la redécouverte des grands, la découverte des "jeunes" et la confirmation de photographes reconnus par la profession, le festival a pour premier objectif de rendre hommage à la photographie de presse.

Musique en Catalogne Romane (Septembre) : Itinérant, le festival s'invite dans une dizaine d'édifices religieux disposant d'une acoustique idéale et d'un cadre remarquable. La programmation est axée principalement sur la musique ancienne au sens large. Selon le lieu, la programmation varie : opéra ou chants sacrés du Moyen Age. Festival Jazzèbre ‐ Perpignan (Octobre) : Un événement axé sur la prédominance du Jazz européen, français mais aussi des musiques du sud, avec des têtes d'affiche et des découvertes. Festa de les Bruixes (Fête des Sorcières) ‐ Tresserre (Octobre) : Le village de Tresserre célèbre lui aussi la fête d'Halloween en proposant toute une série d'animations : théâtre et musique de rue, nuits des sorcières, ateliers jeune public, marionnettes, labyrinthe...



Le Languedoc‐Roussillon : au cœur des traditions Antique terroir façonné au fil des siècles par les peuples qui l'ont occupé, le Languedoc‐Roussillon s’est enrichi de multiples traditions. Les fêtes locales émaillent la vie quotidienne des villes et villages. Souvent l’origine de ces célébrations qui par le passé conjuraient peurs et fléaux, a été oubliée, mais elles donnent lieu à des rassemblements populaires hauts en couleurs.

LES FETES AUTOUR DU TAUREAU ET DU CHEVAL

Les Courses Camarguaises Baptisée aussi "course à la cocarde", ce jeu ancestral se déroule dans de nombreux villages gardois et héraultais. La course camarguaise est devenue un véritable spectacle assujetti à des règles très strictes. Des hommes vêtus de blanc essaient d’enlever la cocarde attachée entre les cornes, sur le front du taureau. Style, souplesse et courage sont les qualités maîtresses des “razeteurs”. Pour parvenir à leurs fins, ils doivent décrire un arc de cercle qui s’appelle “razet”. C’est au moment de la rencontre entre la bête et l’homme que celui‐ci essaie de s’attribuer le ruban rouge, souvent primé. Ce combat n’est pas sans danger. Certains taureaux de valeur poursuivent le razeteur jusqu’à la barrière et se redresse avec lui: c’est alors le “coup de la barrière”, particulièrement apprécié des amateurs de “bouvine".

Les Ferias En espagnol, la “feria” signifie la foire, la fête. Le Languedoc‐Roussillon a intégré cette tradition depuis de nombreuses années à son patrimoine culturel. Ainsi Nîmes, Béziers ou Céret vivent une ou deux fois par an au rythme des ferias durant toute une semaine, notamment à l'occasion de la Pentecôte, du 15 août ou des Vendanges. Fête du cheval et des taureaux, les ferias sont aussi la fête de la musique, de la danse et du vin. Le moment fort de cette fête païenne se situe chaque jour vers 17 heures, à l’heure de la corrida, où les "toreros" affrontent des taureaux de combat dans les arènes.

LES FÊTES AUTOUR DE LA MER De juin à septembre, la mer est au cœur de nombreuses fêtes et animations dans les villages de pêcheurs et les stations du littoral. Si les joutes nautiques figurent parmi les spectacles les plus typiques, ces fêtes sont également l'occasion de côtoyer les pêcheurs et de vivre au rythme de la population locale.

Les Joutes Nautiques De juin à septembre, les canaux de Sète, Agde, Palavas‐les‐Flots ou du Grau‐du‐Roi servent de cadre naturel aux tournois de joutes. Vêtus de blanc, pieds nus sur la planche des barques, munis d'un pavois pour les protéger, une lance en bois dans l’autre main, les jouteurs s'affrontent en un combat



singulier. L'origine des joutes nautiques remonte au Moyen‐Age, elles symbolisent un combat ritualisé entre hommes mariés et jeunes gens. A Sète, le 25 août, jour de la Saint Louis, ces rencontres soulèvent l’enthousiasme des foules. Le vainqueur devient pour une année une célébrité crainte et respectée sur tout le littoral.

JEUX ET DANSES

Le Jeu de la Balle au Tambourin Descendant du "sféristérium" romain, ancêtre du jeu de paume et de la pelote basque, le jeu de la balle au tambourin se pratique toujours sur les places des villages de l'Hérault. Sans tambour ni trompette, le tambourin est un spectacle qui mêle passion et bonne humeur.

La Sardane Importée d'Espagne, la sardane est sans doute la plus pittoresque tradition catalane. Elle repose sur la cobla, cet orchestre très particulier de onze instruments capables d’exprimer les sentiments les plus doux comme les plus passionnés. Cette danse fait alterner subtilement huit mesures de pas courts et seize de pas longs. A l’occasion d’un festival ou d’un concours, la sardane déroule ses guirlandes de bras levés et, au final, réunit les participants en rondes concentriques pour une “sardane de la fraternité”.

Le Rugby A XIII ou à XV, en Languedoc‐Roussillon le rugby est le sport régional. La convivialité qui accompagne ces rencontres en fait un rendez‐vous festif chaque week‐end dans les villes ou villages du Gard, de l'Hérault, de l'Aude et des Pyrénées‐Orientales.

CARNAVALS & LEGENDES

Le Carnaval de Limoux De janvier à mars, tous les week‐ends et bien sûr le jour de Mardi Gras, c’est carnaval à Limoux (Aude). Loin d’être une parade, il est une danse où les masques forment, avec les badauds et les musiciens, des duos imprévus et imprévisibles, suivant des règles transmises de génération en génération depuis 400 ans. Les masques évoluent de café en café, s’arrêtant quelques instants dans chacun d’eux.

Le carnaval de Pézenas et les animaux totémiques Le taureau de Mèze, la chèvre de Montagnac, le poulain de Pézenas… : dans de nombreuses villes et villages au cœur de l’Hérault, les habitants ont choisi des animaux comme symbole totémique, depuis le haut Moyen Age. Incarnant soit le personnage central d’une légende, soit un caractère dominant comme la force du taureau, ils servent d’ouverture à toutes les festivités locales. A Pézenas, le “poulain” est une sorte de cheval énorme, fait de cerceaux de châtaigner, recouverts d’une housse bleue parsemée d’étoile, jadis fleurs de lys. Autrefois, la bête légendaire quêtait pour les pauvres, les spectateurs jetaient, depuis leurs fenêtres, l’obole qui roulait le long de son col. Le poulain est suivi de fifres, hautbois et “tambournel”. Un meneur, vêtu de rouge et blanc, le conduit.



La Fête de l’ours Une curieuse légende médiévale raconte qu’une bergère fut enlevée par un ours qui essaya en vain de la séduire. Les appels de la jeune fille attirèrent l’attention des bûcherons qui travaillaient non loin de là et qui la délivrèrent. A partir de cette légende, les Pratéens (Prats des Mollo ‐ Pyrénées‐Orientales) fêtent chaque année vers la fin du mois de février la "Drada de l'Os" (la journée de l'ours) marquant aussi la fin de l'hiver.

Sur les pas du Drac Chaque année au mois de juin, Beaucaire (Gard) célèbre le mythe ancestral du Drac, monstre affamé de chair humaine dont les sinueuses reptations le conduisent durant trois jours aux quatre coins de la ville. Accompagné d'une ribambelle d'enfants armés de lampions, le cortège s'étire dans toute la ville.

La Fête de Gargantua Durant tout un week‐end de juin, la ville de Langogne (Lozère) célèbre Gargantua, le héros de Rabelais. De nombreuses animations sont proposées : marché artisanal, démonstration de vieux métiers (sabotier...), combats d’épées... La troupe de la Gargouille distrait par ses farces. Animations musicales et repas gargantuesques sont également au rendez‐vous.

Les Pailhasses L'histoire remonte au XIVème siècle, où les habitants de Cournonterral (Hérault) allaient couper du chêne vert dans les forêts communales et seigneuriales attenantes à celles d'Aumelas. Les habitants d'Aumelas, considérant le chêne vert comme leur seule source de revenus, entretenaient une haine sourde contre leurs voisins. Aussi, un jour où les habitants de Cournonterral avaient décidé de couper du bois, les "Aumelassiens" les accueillirent à coups de fronde et de flèches. Il y eu plusieurs blessés. Les consuls et le Seigneur furent informés et ordonnèrent le Bayle "Pailhas" de faire cesser cette rivalité. Depuis ce jour, il fut décidé de commémorer le nom de "Pailhas" par une manifestation publique le mercredi des Cendres, sous forme de jeu. Les Pailhasses représentent les Cournonterralais, les Blancs les habitants d'Aumelas.

La Fête des Sorcières Chapeaux noirs et pointus, ongles longs et nez crochus, chaque année à la fin octobre, les Sorcières investissent le village de Tressere (Pyrénées‐Orientales). Pétries de bonnes intentions, celles d'inviter toute la population à faire la fête durant un long week‐end. Spectacles fantastiques, jeux médiévaux burlesques, contes et théâtre… de cette potion magique résulte une fête insolite pour petits et grands.

La légende du "Bœuf qui Vole" Entre le XIème et XIIème siècle, à Saint Ambroix (Gard), la récolte de raisins avait été trop abondante et, faute de récipients, le vin avait moisi. Le désespoir des habitants du village était bien grand. C'est alors que le maire eut l'idée de trouver une attraction insolite : les gens distraits et assoiffés boiraient ce breuvage. Il fut annoncé dans toute la ville, qu'à une heure déterminée, un bœuf serait jeté dans les airs et qu'il volerait. Le bœuf défila dans les rues avant d'être conduit au sommet d'une colline d'où il fut lancé dans les airs. Il s'écrasa aussitôt laissant de nombreux restes aux alentours. De dépit ou de chaleur, la population but ce vin jusqu'à la lie. Chaque année au mois de juillet, les habitants de Saint Ambroix renoue avec cette légende en offrant toutefois un vin de bien meilleure qualité !



LES FÊTES RELIGIEUSES

La Procession de la Sanch Cette procession du Vendredi Saint, est un véritable “monument humain” de la foi populaire catalane. Elle renouvelle chaque année pendant la Semaine Sainte un rituel impressionnant, vieux de cinq siècles, dans les rues de l’ancienne capitale du Royaume de Majorque, Perpignan (Pyrénées‐Orientales). Fondée au début du XVème siècle, la confrérie de la Sanch se dévouait, à l’origine, à l’assistance des condamnés à mort. Coiffés d’une haute cagoule pointue et revêtus d’une tunique rouge, les membres de la confrérie accompagnaient les condamnés vêtus de la même façon afin de conserver l’anonymat. Aujourd’hui cette tradition persiste et est devenue un témoignage fort de la foi populaire catalane.

La Fête de la Saint Jean Le dimanche qui précède la Saint Jean, ont lieu au sommet du Canigou les retrouvailles des mainteneurs de la tradition. A cette occasion, chaque village de Catalogne confectionne un fagot de branchages ramassés sur son terroir et portant le nom de la commune. Tous ces fagots sont acheminés au sommet du Canigou, surplombant la Catalogne française, pour y être enflammés. C'est le signal de l'embrasement général pour tous les autres feux de la Saint Jean.

La Fête de la Saint Roch Saint Roch est né à Montpellier (Hérault) à la fin du XIIIème ou au début du XIVème siècle. Issu d'une famille riche et noble, il se retrouva très jeune orphelin et, après avoir distribué ses biens aux pauvres, décida de partir en pèlerinage à Rome. Sur la route, il soigna des pestiférés qu'il guérit par un signe de croix. Atteint lui‐même, il se retira en forêt où il fut nourri par le chien d'un seigneur qui dérobait pour lui la nourriture à la table de son maître. Guéri, Saint Roch retourna à Montpellier où il fut arrêté pour vagabondage et mourut misérablement en prison. Désormais, chaque année à la mi‐août, Montpellier célèbre Saint Roch avec, comme point d'orgue de la manifestation, l'ouverture du puits et la distribution d'eau à la Maison de Saint Roch, située en plein cœur de ville.

LES FÊTES INSOLITES La Fête de la Saint Valentin Saint‐Valentin, patron des amoureux… Le village de Roquemaure (Gard) reprend son apparence de 1868 avec ses rues et ses magasins décorés à la façon d’autrefois, ses manèges de chevaux de bois… Le coiffeur redevient perruquier, le pharmacien apothicaire, la fleuriste bouquetière. Tous les habitants se costument à l’ancienne et défilent dans les rues. Les vignerons fêtent le dieu Bacchus et offrent des dégustations à la Fontaine des Amours.

La Transhumance La transhumance est l’un des temps forts de la vie dans les hautes terres (Lozère ou Pyrénées‐Orientales). Il s’agit de déplacer les troupeaux d’une zone de pâturage à l’autre. Au printemps, la transhumance s’effectue de la plaine vers la montagne et dès le mois d’octobre les troupeaux redescendent dans les plaines. Ces transhumances sont devenues l’occasion de célébrer l’arrivée du printemps en organisant la montée de plusieurs troupeaux au rythme des danses folkloriques tout en dégustant les produits du terroir.



Les grands vins du Languedoc‐Roussillon Le vignoble du Languedoc‐Roussillon, un des plus anciens du monde, offre des vins comptant parmi les plus grands crus. Au niveau de la mer ou en altitude, la vigne est présente du Rhône aux Pyrénées. La région est parvenue, grâce aux efforts et à la passion de ses vignerons, à hisser ses meilleurs terroirs au rang prestigieux de la famille des A.O.C. (Appellations d'Origines Contrôlées). Les zones produisant les Vins de Pays et les Vins de Pays d'Oc, ont, elles aussi, connu une formidable mutation. Occupant la seconde place des régions productrices d'A.O.C. en France, le Languedoc‐Roussillon bénéficie d'un grand nombre d'appellations qui offrent une large gamme de vins : rouges, rosés, blancs, effervescents et crémants, muscats, vins doux naturels ... Le Languedoc‐Roussillon produit également des vins de pays à fort potentiel aromatique. Pour connaître toutes les richesses du vignoble de cette région, il faut partir à la découverte des vins de table, des vins biologiques, des vins doux naturels et des apéritifs à base de vins ...

LES VINS DU GARD En Languedoc‐Roussillon, le vignoble de la rive droite de Vallée du Rhône regroupe une partie des Côtes du Rhône, des Côtes du Rhône Villages dont Chusclan, Laudun, Saint Gervais, les crus de Lirac et de Tavel. Les vins des Costières de Nîmes, produits sur les galets roulés, révèlent l’empreinte de leur remarquable terroir, tout comme la Clairette de Bellegarde qui figure parmi les grandes appellations de vins blancs. Toutes ces appellations couvrent plus de 24 000 hectares de collines jouxtant le delta du Rhône, produisent essentiellement des rouges mais aussi des blancs et des rosés. Syrah et Grenache dominent dans les cépages rouges ; Roussane, Marsanne et Grenache blanc constituent les principaux cépages blancs. Les Côtes du Rhône Elégants et raffinés, les vins des Côtes du Rhône Gardoises sont produits sur un sol caillouteux provenant des coteaux siliceux et secs de la rive droite du Rhône, s'étalant de Pont Saint Esprit à Comps (Gard). Cette appellation regroupe quatre A.O.C différentes, les Côtes du Rhône, les Côtes du Rhône Villages, le Tavel et le Lirac, en blancs, rouges et rosés, utilisant des cépages tels que le bourboulenc, le grenache et la clairette. Les Costières de Nîmes D'origine romaine, le vignoble des Costières de Nîmes est l'un des plus anciens d'Europe. Constitué d'apports alluviaux provenant du Rhône et la Durance, ce terroir vallonné produit des vins. Les rouges ronds, généreux et aromatiques, ainsi que les rosés gorgés de soleil sont élaborés à partir des cépages de grenache, syrah, cinsault, carignan et mourvèdre. Les blancs issus du cépage de clairette, grenache blanc, et ugni blanc, se caractérisent par un ensemble aromatique allié à une belle structure ronde et ample.



LES VINS DU LANGUEDOC Adossé aux contreforts des Cévennes, ailleurs niché aux pieds des Pyrénées, accroché au Massif des Corbières, lové dans un amphithéâtre de la Montagne Noire, s'étirant en pente douce vers les étangs, le vignoble du Languedoc s'étend sur 32.000 ha. Il réunit dix appellations dont les noms évoquent les coteaux roussis de soleil et les senteurs sauvages des garrigues mêlés aux embruns de la Méditerranée. Le Grenache, le Mourvèdre et la Syrah sont devenus les cépages vedettes des nouvelles plantations. La vinification séparée des cépages et l’art de leur assemblage, puis les modes d’élevage, façonnent à leur tour les A.O.C. du Languedoc pour offrir des vins structurés et épanouis. Les Coteaux du Languedoc La zone d'appellation s'étend le long du littoral méditerranéen de Narbonne à l'ouest aux portes de la Camargue à l'est et s'appuie aux contreforts de la Montagne Noire et des Cévennes. Constituée surtout de calcaire dur des garrigues et de sols schisteux mais aussi de graves calcaires apportées par d'anciens bras du Rhône, cette appellation produit essentiellement des vins rouges. Ses vins sont veloutés et élégants, sur des notes de framboise, de cassis, d'épices ou de poivre. Les vins de garde développeront les notes de cuir, de laurier et de parfums de garrigue. La Clairette du Languedoc Ses terrasses dominant le fleuve de l'Hérault à une trentaine de kilomètres de la mer, l'appellation "Clairette du Languedoc" (vin blanc uniquement) couvre huit communes. Si aujourd'hui encore la proportion de vin blanc sec domine, la tendance est de renforcer la production de vin moelleux à dominante de miel et de pêche. Faugères Au nord de Béziers et de Pézenas, ce vignoble produisant majoritairement du vin rouge, part de la plaine pour grimper en terrasses à flanc des Cévennes sur des sols très filtrants et peu fertiles. Les vins jeunes sont structurés mais souples avec des notes minérales et des arômes de petits fruits rouges, de réglisse, d'épices et de garrigue. Issus d'un terroir schisteux, ils sont peu acides et ont des tanins fins et élégants. Saint‐Chinian Située au nord de Béziers dans le département de l'Hérault, au pied du Massif du Caroux et de l'Espinouse, l'appellation Saint‐Chinian regroupe vingt villages. Les vins (majoritairement rouges) jeunes de Saint‐Chinian présentent une belle structure sur des notes balsamiques, de cassis et d'épices. Plus âgés, ils s'ouvrent sur des arômes complexes de cacao, de torréfaction, de fruits à l'eau de vie. Minervois Le territoire du Minervois est un vaste amphithéâtre délimité par le Canal du Midi au sud, la Montagne Noire au nord, sur une étendue qui court des hauts de Narbonne aux portes de Carcassonne et produisant surtout des vins rouges. Les vins jeunes sont bien structurés et élégants avec des arômes de cassis, violette, cannelle et vanille. Plus mûrs, ils évoluent sur des notes de cuir, de fruits confits, de pruneaux. Les tanins sont soyeux, la bouche est pleine et longue.



Les Corbières Des portes de Carcassonne aux étangs de Leucate et de Port La Nouvelle, des contreforts des Pyrénées aux pieds de la Montagne Noire, l'appellation Corbières forme un quadrilatère compris entre Carcassonne, Narbonne, Perpignan et Quillan. Schiste, calcaire, grès, marne…, cette diversité se traduit par la distinction de 11 terroirs répartis sur l'ensemble de l'appellation. Elle est très majoritairement constituée de vins rouges qui ont du corps et un goût d'épices. Les rosés, dont la robe va du rose le plus profond au plus délicat, sont sans prétention et frais au palais. Les blancs des Corbières sont légers, secs et fruités. Fitou Situé au sud du Languedoc en bordure maritime entre Narbonne et Perpignan (Caves, Fitou, Lapalme, Leucate et Treilles) et dans l'arrière‐pays en plein massif des Corbières (Cascastel, Paziols, Tuchan et Villeneuve), l'appellation Fitou réunit 9 villages. Ses vins exclusivement rouges sont charpentés aux arômes complexes au goût de fruits rouges, poivre, fruits mûrs, pruneaux, amandes grillées, cuir, garrigue. Cabardès Pas moins de six rivières irriguent les pentes de cet amphithéâtre adossé à la Montagne Noire et orienté plein sud qui domine la Cité de Carcassonne. L'assemblage de deux familles de cépages permet d'élaborer des vins rouges équilibrés et complexes mariant les fruits rouges. La finesse et la vivacité des cépages atlantiques (Merlot, Cabernet‐Sauvignon, Cabernet Franc) s'associent à la richesse, au gras et la souplesse profonde des cépages méditerranéens (Syrah, Grenache). Malepère Bordée au nord par le Canal du Midi, à l'est par l'Aude, la plus occidentale des appellations du Languedoc s'étend sur le pourtour du massif de la Malepère dans le triangle Carcassonne, Limoux et Castelnaudary. Sa production est majoritairement rouge (seulement 10% de vins rosés). Les vins jeunes des côtes de Malepère offrent des arômes de fruits rouges, fraise, cerise ou encore cassis. Plus âgés, ils évoluent sur des notes confites de torréfaction, prune à l'eau de vie, figue.

LE VIGNOBLE DU ROUSSILLON Entre les Pyrénées au sud, les Corbières au Nord, et la Méditerranée à l’est, les vins du Roussillon bénéficient depuis l’Antiquité d’une grande notoriété. Dualité de la mer et de la montagne, le Roussillon offre à la vigne un environnement de sécheresse, de chaleur et de terroirs exceptionnels. Ce terroir regroupe neuf A.O.C. sur 42 000 hectares de vignes, représentant la moitié de la production, les Côtes du Roussillon, les Côtes du Roussillon Villages et les Collioure aux accents aromatiques intenses et variés. Sur ces terrains arides, constitués de vignobles en pentes ou en terrasses, le Roussillon s’illustre également dans la production de vins doux naturels : Banyuls, Banyuls Grand Cru, Maury, Muscat de Rivesaltes, Grand Roussillon. Etablis sur les derniers contreforts des Pyrénées, qui, en tombant dans la Méditerranée, forment le massif des Albères, les Banyuls bénéficient d’un terroir schisteux et très pentu. Les vignes y sont le plus souvent plantées sur d’étroites terrasses façonnées par la main de l’homme, soutenues par des murets de pierres sèches. L’histoire relate que ces aménagements sont dus aux Templiers, qui mirent notamment au point un système de rigoles original,



afin de canaliser les eaux de pluie. Le vignoble du Roussillon se caractérise par la variété de son relief, de ses sols et de ses micro‐climats. Depuis toujours, ces coteaux caillouteux enfantent toute une gamme de vins rouges, rosés ou blancs et bien sûr de vins doux naturels. Côtes du Roussillon L'appellation Côtes du Roussillon s'étend sur 118 communes des Pyrénées‐Orientales, englobant la vallée de l'Agly, les Fenouillèdes (au nord), la vallée de la Têt (au centre); la vallée du Tech, les Aspres et les Albères (au sud) ainsi que la bande littorale (à l'est). La majorité des Côtes du Roussillon sont des vins rouges. Les cépages traditionnels du Roussillon (Grenache noir et blanc, Carignan, Lladoner Pelut, Cinsault, Macabeu, Malvoisie du Roussillon) sont complétés par des cépages aromatiques plus récemment implantés (Syrah, Mourvèdre, Roussanne, Marsanne, Vermentino). Côtes du Roussillon Villages L'appellation Côtes du Roussillon Villages est réservée aux vins rouges produits sur 32 communes sélectionnées du nord du département. A peine deux mille hectares de vignes s'accrochent à des coteaux pentus ou à des terrasses aux sols schisteux, calcaires et granitiques, le long des rives de l'Agly, du Verdouble et du Maury. Ces vins rouges de caractère sont complexes et charpentés, souvent aptes au vieillissement en bouteille grâce à un élevage en barriques. Collioure Au cœur de la Côte Vermeille, l'aire d'appellation se confond avec celle de Banyuls et de Banyuls Grand Cru, sur les communes Collioure, Port‐Vendres, Banyuls et Cerbère. A peine 400 hectares sont consacrés à l'élaboration des vins rouges où le grenache noir domine la plupart des cuvées et les vins rosés étant élaborés à partir de grenache gris.

LES APÉRITIFS Byrrh Vendu dans un premier temps en pharmacie, le Byrrh est né officiellement en 1873 sous l’appellation “vin revitalisant”. Cet apéritif de couleur sombre, au goût âpre, légèrement amer et astringent est composé de vin muté à l’alcool, de quinquina, d’orange amère, de café vert, de cacao, de cannelle et de fleurs de sureau. Noilly Prat Pour la préparation de cet apéritif, les vins blancs de la région de Marseillan (en bordure de l’étang de Thau) vieillissent un an en fûts de chêne exposés en plein air. Créé en 1813, le Noilly Prat dry est un vermouth sec de couleur jaune doré pour la composition duquel 19 plantes sont utilisées. Le Noilly Prat rouge est plus doux, avec 16% d’alcool et 30 plantes entrant dans sa composition. Le Noilly Prat ambré, légèrement plus clair, titre également 16% d’alcool et rassemble 49 plantes (muscade, orange douce, sureau, origan, feuille d’acanthe, mélisse, coriandre, iris, cannelle, véronique, cacao, laurier, chardon, camomille, vanille, quinquina, clou de girofle...). Consommé en apéritif, le Noilly Prat entre également dans la préparation de nombreuses recettes culinaires.



La Cartagène Ce vin de liqueur doux est produit dans le Gard, l’Hérault et l’Aude. Initialement, cet apéritif, composé de moût de raisin et d’alcool vinique, était fabriqué par les viticulteurs pour leur consommation personnelle. Après la fermentation de ce mélange, la liqueur est filtrée et mise en bouteille avant sa commercialisation. Les Vins Doux Naturels La dénomination "Vins Doux Naturel" est réservée à des vins dont la production est traditionnelle et d'usage. Ce sont des vins mutés à l'alcool neutre d'origine vinique à 96°, dans une proportion de 5 à 10% du volume du moût en fermentation. Ce procédé inventé au XIIIème siècle par Arnaud de Villeneuve, permet au vin de conserver une partie des sucres du raisin. Leur teneur en alcool est comprise entre 15 et 18°. Le Banyuls Sur le Cru Banyuls, les vignerons élaborent, à partir du Grenache, des vins qui, suivant leur âge et les différentes techniques d’élevage et de vieillissement, présentent une richesse de reflets passant de l’or, du grenat, du rubis, du tuilé, de l’acajou au brun café. Une palette extraordinaire d’évolution des goûts rappelle les fruits confits ou secs, les noix, la réglisse, la torréfaction, l’écorce d’orange, le moka, le cacao. Le Muscat En Languedoc‐Roussillon, cinq muscats ont obtenu l'Appellation d'Origine Contrôlée. Il s'agit des Muscats de Lunel, Frontignan, Mireval et Saint Jean de Minervois pour l'Hérault et du Muscat de Rivesaltes pour les Pyrénées‐Orientales. Toujours élaborés à base du Muscat d'Alexandrie et/ou du Muscat petits grains, ces vins doux naturels apportent respectivement des arômes de fruits mûrs ainsi que des parfums de fruits exotiques et d'agrumes. Selon leur âge, ces vins se consomment soit en apéritif soit en accompagnement de dessert. Ils peuvent même être servis avec du foie gras. Le Maury Protégé au nord par la Chaîne des Corbières et au sud par les premiers contreforts escarpés des Pyrénées, le vignoble de Maury produit des vins de fruit, des vins de garde. De par leur constitution, les vins de Maury, d'un rouge profond, peuvent vieillir 20 ans et plus.

LES VINS EFFERVESCENTS Dès le début de notre ère, Tite Live louait déjà les vins blancs de Limoux. En ces temps‐là, il s'agissait de vins tranquilles. C'est en 1531, qu'un moine découvrit la mutation du vin tranquille en vin effervescent. Blanquette de Limoux (méthode ancestrale), AOC Blanquette et Crémant, ces vins effervescents ont des bulles fines et élégantes et offrent, au nez, un bouquet méridional à base d'abricot, d'acacia, d'aubépine, de fleur de pêche ou de pomme... En Languedoc‐Roussillon, chaque vignoble propose un circuit touristique au cœur de sa zone de production, combinant visites de caves ou de vignobles et arrêts sur les sites historiques ou naturels.



LES ROUTES DU VIN Un vignoble gallo‐romain aux portes de Beaucaire Construit au XVIIème siècle sur le site d’une ancienne villa romaine, entre Beaucaire et Bellegarde (Gard), le Mas des Tourelles propose de découvrir le goût des vins oubliés. On y découvre la reconstitution d’une “Cella Vinaria”, cave dans laquelle on foulait, pressait et laissait fermenter le raisin et son jus. Les vendanges romaines ont lieu un dimanche de la mi‐septembre. Un grand moment dans la vie du mas auquel il est possible d'assister. Les caveaux du Pays Cathare Les vignerons Audois, se sont organisés dans leur production de qualité autour des 7 Appellations d'Origine Contrôlées (Corbières, Minervois, Clape‐Quatourze, Cabardès, Malepère, Blanquette et Fitou), et ont souhaité valoriser le lieu de présentation du vin sur le lieu de production : le caveau de dégustation et de vente. Il est à l'image du vigneron qui accueille, exprime une personnalité qui se retrouvera dans les arômes et dans la qualité du vin offert. C'est pour cette raison que chaque caveau présente un thème qui lui est propre et qui permet au visiteur de mieux connaître ces hommes et femmes amoureux de leurs terroirs et orfèvres du vin. La route des vins en Minervois Un itinéraire des saveurs permet de découvrir les AOC Minervois mais également le patrimoine historique et culturel. La route des vins dans les Corbières Séparées des Hautes Corbières par la bordure du Plateau de Lacamp, les Basses Corbières sont dominées par le massif de l’Alaric et s’étendent de part et d’autre de l’Orbieu. Leur histoire est marquée par la fondation, à l’époque Carolingienne, de l’abbaye de Lagrasse qui prospéra pendant plusieurs siècles et étendit son emprise bien au‐delà des limites du Languedoc. La route des vins dans le Limouxin En 1531, dans les caves de l’abbaye bénédictine de Saint‐Hilaire, un modeste moine constate que le vin qu’il a mis en bouteille et soigneusement bouché de liège “prend mousse”. Il y a des bulles dans le vin de Limoux ! Le premier brut du monde est né, de ce hasard et de cette vigne. L’histoire ne fait que commencer et se poursuit encore aujourd’hui. Appellation d’Origine Contrôlée depuis 1938, l’effervescence de la Blanquette de Limoux est encore le signe de reconnaissance du Crémant, lui aussi A.O.C. depuis 1990. La route des vins en Malepère C’est ici, au cœur du Pays Cathare, que cette nature languedocienne exceptionnelle donne naissance aux grands vins côtes de Malepère. A l’abri des Pyrénées, le massif de la Malepère offre une vue panoramique sur la plaine du Lauragais et les collines du Razès. Consacrée à la vigne depuis les Romains, la Malepère puise dans ses racines les sources de sa culture méditerranéenne faite de traditions ouest‐Languedociennes riches et vivantes. La route des vins représente une étape obligée où tous les vignerons vous accueilleront pour vous faire découvrir la diversité de leurs produits.



La route des vins en Cabardès A 10 km de la cité de Carcassonne, le Cabardès, depuis son nouveau classement de 1999. La première A.O.C. du Languedoc à assembler, à parts égales, les cépages Atlantiques Merlot et Cabernet aux cépages Méditerranéens Syrah et Grenache. Creusant les cailloux blanc des coteaux calcaires de la Montagne Noire, les vignes du Cabardès puisent touts les richesses du soleil et de la terre.. Les vignerons des quatorze communes de l’aire vous invitent à venir à leur rencontre, parler de leurs vins et des autres, goûter, apprécier. Les portes sont ouvertes et vous y découvrirez la passion des vignes et du vin, une nouvelle A.O.C. d’une grande typicité, un petit pays “Grande Nature”, paradis des randonneurs, des voyageurs attentifs et des amateurs d’authenticité. Le chemin des schistes Le chemin des schistes (Hérault) conduit à la découverte d'un terroir, à travers la visite des caveaux de dégustation, de caves coopératives, de sites pittoresques, de curiosités géologiques ou patrimoniales, de vignes centenaires... La présence du schiste marque, en effet, ce territoire, par la spécificité de ses vins schisteux : Coteaux du Languedoc, Faugères, St Chinian. La route des vignerons et des pêcheurs Au cœur du Pays d'Agde, la route des Vignerons et des pêcheurs permet de sillonner les communes d'Agde, Bessan, Portiragnes, Vias, Marseillan, Pinet, Castelnau de Guers, Pomerols et Saint Thibéry. Dûment fléché, cet itinéraire de 150 Km, comprend une cinquantaine d'étapes : caves coopératives, domaines viticoles ou conchylicoles. Les routes des vins du Roussillon Voyager dans les vallées, suivre les petites routes, découvrir les petits vignobles d'une beauté à couper le souffle, c'est ce qui attend le touriste curieux qui tente sa chance hors des sentiers battus. Souvent, les vignerons les accueillent pour un repas ou une nuit au domaine. Ces itinéraires sont signalés par des panneaux sur les bords des routes.

A CONSOMMER SANS MODERATION ! Plus vaste vignoble du monde, le Languedoc‐Roussillon n'en demeure pas moins une région où la ressource en eau est riche et abondante. De nombreuses entreprises d'embouteillage s'y sont donc implantées, certaines même ouvrant leurs portes au public. Perrier Le groupe Perrier propose une visite du site de Vergèze (Gard), sur le lieu de captage de la source permettant de découvrir le monde technologique et humain qui a contribué à faire de cette eau minérale gazeuse une véritable star internationale. Perrier convie les visiteurs à un véritable spectacle industriel. Le circuit de fabrication se découvre à rebours, en partant de la petite bouteille verte jusqu’au spectacle éblouissant du verre en fusion. La plate‐forme de production de Vergèze est unique au monde puisqu’elle réunit sur un même lieu une source, une verrerie et une chaîne d’embouteillage.



Eau de Quézac Le village de Quézac (Lozère) est niché près d’Ispagnac, rive gauche, dans les gorges du Tarn. A la sortie du pont aux six arches, une discrète construction abrite la source dont l’eau est captée à plus de 100 m de profondeur. Cette eau naturellement gazeuse et très riche en sels minéraux, jaillit à travers les roches sédimentaires. La mise en bouteille artisanale de cette eau au début du XXème siècle a été vite abandonnée jusqu’à ce que le groupe Perrier Vittel lance en juin 95, la fameuse bouteille bleue. Eau de la Salvetat Pour satisfaire la demande croissante des consommateurs en eaux minérales gazeuses, la SA des Eaux Minérales d’Evian a été amenée à rechercher de nouvelles possibilités de développement. C’est ainsi que la source du Rieumajou renaissait en 1991 sous le nom de son village d’origine : la Salvetat (Hérault). Pour des raisons d’hygiène et de sécurité, l’accès à la station eau minérale est interdit au public. En revanche, le visiteur pourra assister aux phases de fabrication des bouteilles, remplissages, capsulage, étiquetage, depuis des points de vues vitrés.



La gastronomie en Languedoc‐Roussillon Réputé pour la diversité de ses produits du terroir, le Languedoc Roussillon est aussi une région où les chefs cuisiniers rivalisent de talent pour mettre en valeur ces produits accompagnés des merveilleux vins régionaux. Des hautes terres au bord de mer, goûter à la gastronomie du Languedoc‐Roussillon est encore l'un des plus courts chemins pour le découvrir véritablement.

LES POISSONS ET COQUILLAGES DU GOLFE DU LION Le long du littoral se pêchent anchois, thons, sardines, maquereaux, rougets, daurades, baudroies… Huîtres, crustacés, brasucade de moules, bullinade, sardinade, sèches grillées ou en rouille, encornets farcis, tielle (tourte aux poulpes accompagnés d'une sauce tomate relevée), anchois, thon, morue, daurade, anguilles de la lagune… Ici, la cuisine et ses frémissantes odeurs sont vénérées au point d’en organiser des rendez‐vous festifs jusque sur les ports de pêche. Les anchois du Golfe du Lion Conditionnées tout au long de l’année par trois entreprises de Collioure (Pyrénées‐Orientales), 500 tonnes d’anchois sont préparées, chaque année, au sel, à l’huile, en farce d’olives, en anchoïade, tapenade et autre crème d’anchois. L’anchois se consomme également frit en beignets ou en soupe. L’anguille Argentée ou fine, l’anguille était très répandue sur les tables médiévales. D’Agde (Hérault) à Aigues Mortes (Gard), l’anguille se pêche au filet ou à la palangre, composée d’une ligne principale sur laquelle sont fixées des lignes secondaires munies d’hameçons. En Camargue, l’anguille se prépare grillée avec la peau, en ragoût ou en civet. Les huîtres et les moules de Bouzigues L’étang de Thau (Hérault) est aujourd’hui le centre conchylicole le plus important de Méditerranée et le premier producteur mytilicole de France. Consommés crus ou cuits, ces coquillages se savourent accompagnés d’un filet de citron, cuisinés en persillade, farcies, en cassolette ou en “brasucade” (moules cuites sur un feu de bois). La telline Ce petit coquillage vit en mer dans les bancs de sable, sur une bande littorale de 150 m à l'embouchure du delta du Rhône. Particulièrement apprécié des “paysans de la mer”, cette spécialité de Camargue et du Languedoc, se déguste à l’apéritif ou en entrée, sautée à la poêle et agrémentée d’une sauce à l'ail et au citron. Le sel Depuis des millénaires, l'homme récolte le sel sur les rives de la Méditerranée. Condiment d'une grande banalité aujourd'hui, le sel a fait l'objet d'un trafic important le long des "routes du sel".



Composée de fins cristaux, la Fleur de Sel de Camargue était, à l'époque de la gabelle, cueillie par les maîtres sauniers pour leur consommation personnelle. Aujourd'hui, elle est grandement appréciée des gourmets, exaltant la saveur des mets, des plus simples au plus raffinés.

LES FRUITS ET LEGUMES Entre Rhône et Pyrénées, le Languedoc‐Roussillon détient une solide réputation de producteur de fruits et légumes de qualité : cerises de Remoulins (Gard) et de Céret (Pyrénées‐Orientales), pêches et nectarines des Costières (Gard), abricots du Roussillon, amandes, pommes et raisins de table. Les vergers du Roussillon bénéficiant d'une météo tempérée tout au long de l'année ont la possibilité d'offrir au consommateur des fruits primeurs dont les plus célèbres sont les cerises. Les cerises de Céret Première de la saison, la cerise de Céret donne lieu à une grande fête, le dimanche de Pâques, dans ce village des Pyrénées‐Orientales. La reinette du Vigan Fruit de table ou à cuire, la pomme reinette est célébrée au Vigan (Gard), chaque année au mois d'octobre. Accompagnant le boudin ou consommée en tarte et compote, la reinette du Vigan, dont la peau jaune est tachetée de gris, offre un mélange subtil de sucré et d’acidité. La châtaigne des Cévennes Sauvage ou cultivé, “l’arbre à pain”, dont la culture a profondément marqué l’identité et les paysages cévenols, doit son nom au fait qu’il est longtemps resté la première ressource alimentaire de cette région. Aujourd’hui, la châtaigne d’Olargues (Hérault) ou celle des Cévennes représente près de 650.000 tonnes, soit 6 % du marché national. Longtemps consommée en soupe ou grillée au feu de bois dans des poêles trouées, la châtaigne se retrouve également sèche, bouillie, grillée, en purée, en confiture, sous forme de farine ou de pain. L’asperge Légume annonciateur du printemps, l’asperge a acquis une réputation enviable dans toute l’Europe avec plus de 20.000 tonnes exportées par an. “L’asperge des sables” est produite en Petite Camargue, dans la vallée du Rhône et la plaine de Beaucaire (Gard). Chaque année, Aimargues (Gard) célèbre l’asperge autour d’une grande fête début mai. L’ail Cru ou cuit, l’ail est omniprésent dans la cuisine du Languedoc‐Roussillon. Il relève un grand nombre de préparations et constitue même l’élément de base de l’aïoli (mayonnaise à l’ail) ou de l’anchoïade (anchois pilé avec de l’huile d’olive et de l’ail). La cèbe et les oignons doux A la campagne, l'oignon cru accompagne de nombreux repas. Haché en menus morceaux, il sert de condiment. Il se prépare également cuit au jus de viande, au four, en purée ou en conserve. Le village de Lézignan (Hérault) est réputé depuis le XVIIème siècle pour son oignon doux, appelé la “cèbe”. Mais



on compte également en Languedoc‐Roussillon, l’oignon de Citou (Aude), l’oignon doux des Cévennes cultivé sur les terrasses consolidées de murets de pierres sèches, ou l’oignon de Toulouges (Pyrénées‐Orientales) auquel les habitants consacrent une journée spéciale à la fin du mois d’août. Le riz de Camargue Semé sous une fine lame d’eau vers la mi‐avril, le riz pointe sous un délai de trois semaines. La rizière forme alors un tapis vert. A partir du mois de juin, commence la période du "tallage", au cours de laquelle le brin maître donne naissance à plusieurs ramifications porteuses de grains. Vient ensuite l’épiaison, puis la floraison et la maturation des épis dans le courant du mois d’août. Les pani‐cules se colorent alors de jaune, le riz est enfin prêt pour la moisson entre septembre et novembre. Accompagnant la "gardianne" de taureau de Camargue, la "rouille" de seiches, ainsi que de nombreux plats de poissons ou de viande, le riz est omniprésent dans la cuisine du Languedoc‐Roussillon . L'olive Il existe deux variétés d’olive : la picholine et la lucques qui se dégustent à l'apéritif ou en salade. L’huile d’olive d’Aramon (Gard) , plus corsée, accompagne les crudités tandis que l’huile de négrette et de verdale de l’Hérault parfume plutôt les plats cuisinés. La tapenade (purée d'olives) se déguste le plus souvent sur toast au moment de l'apéritif. La truffe noire Les truffes de l’Uzège et du Gard représentent 16 % de la récolte française. La production varie entre 1 et 2 tonnes par an. Les truffes se négocient de novembre à mars sur les marchés d’Uzès, de Bagnols sur Cèze et d'Anduze (Gard). Produit de luxe, la truffe est cuisinée lors des fêtes de fin d’année, même si c’est fin janvier qu’elle dégage le meilleur de sa saveur. Elle est mangée crue, en salade ou en “brouillade”. Le haricot du Lauragais Ingrédient indispensable pour la préparation du Cassoulet, le haricot du Lauragais (Aude)ou lingot, est apparu en Languedoc‐Roussillon vers la fin du XVIème siècle, remplaçant la fève et le dolique, présents dans ce plat à son origine.

LES FROMAGES Le pélardon Il n’y a pas de produit plus typique des Cévennes que le pélardon, un petit fromage de chèvre. Consommé frais, moelleux ou vieux et sec, le pélardon, bénéficie désormais de l'Appellation d'Origine Contrôlée. Fromage de plateau de plus en plus utilisé en cuisine, le pélardon peut être également servi chaud en salade, accompagné de noix ou de miel… Il peut être conservé dans un bocal d’huile d’olive avec diverses plantes aromatiques. Le laguiole Le laguiole ou la “fourme d’Aubrac” (Lozère) jouit d’une réputation qui dépasse largement les limites du Languedoc‐Roussillon . La tome fraîche entre dans la composition de la recette traditionnelle de l’aligot.



Le bleu des Causses Fabriqué avec du lait de vache, le bleu des causses (Lozère) se présente sous forme de cylindre de 20 cm de diamètre sur 10 cm de haut. Sa croûte naturelle est fleurie et sa pâte est veinée de bleu. Surtout consommé en fin de repas, le bleu des causses est également utilisé pour fourrer les omelettes ou les crêpes, assaisonner les pâtes ou relever une viande grillée. La tome de Lozère Fabriquée avec du lait de vache, la tome de Lozère nécessite 4 à 6 mois d’affinage. Elle devient naturellement persillée en vieillissant. Lors de sa fabrication, le petit lait est récupéré puis bouilli pour donner la “rebarbe”, une pâte servie avec des pommes de terre bouillies. Le pérail Obtenu à partir du lait de brebis, le pérail est fabriqué sur les Causses de l’Hérault, du Gard et de la Lozère. Ce fromage fondant, à pâte molle, s’oppose dans son goût au roquefort.

LES SPECIALITES Les charcuteries du Haut Languedoc La montagne du Haut Languedoc (Hérault) est marquée par l’élevage du cochon, nourri de châtaignes, glands et autres richesses des forêts. Les conditions rigoureuses de l’hiver sont propices à toutes salaisons : boudin, bougnette, fricandeaux, saucissons… Le sac d’os Les charcutiers du Gévaudan (Lozère) fabriquent toute l’année le "sac d’os", panse de porc remplie de morceaux osseux. Acheté cru, le sac d’os est dessalé pendant 48 heures et cuit dans un court‐bouillon. Il est consommé chaud ou froid, accompagné de pommes vapeur. Les embotits catalans Frais, secs, cuits, ce sont des boyaux remplis de chair de porc hachée, assaisonnée, qui reçoivent des appellations différentes selon leur grosseur (Pyrénées‐Orientales). L’ollada Cette soupe populaire du nord de la Catalogne (Pyrénées‐Orientales) est cuisinée à base de jarret et de queue de porc, auxquels sont ajoutés du céleri d’Elne, des pommes de terre, des poireaux et des haricots secs. Cette soupe est relevée de sagi, graisse de porc, légèrement rance. La cargolada Préparation traditionnelle des escargots en Catalogne (Pyrénées‐Orientales), la cargolada se fait en plein air à l’occasion du lundi de Pâques et du lundi de Pentecôte. Les escargots sont cuits sur un grill et se dégustent sur une tranche de pain tartinée d’aïoli (mayonnaise à base d'ail). Les boles de picolat Ce sont des boulettes de viande hachée relevées d'olives, piments et épices (Pyrénées‐Orientales).



L’aligot C’est une purée de pommes de terre à laquelle sont mélangées de la tome fraîche et une gousse d’ail. La recette de l’aligot, simple au premier abord, demande cependant un certain coup de main. La difficulté consiste à battre l’aligot le temps nécessaire sans le “casser” afin qu’il conserve un aspect extensible. L’aligot constitue à lui seul un plat de résistance mais peut également être servi en accompagnement de viande ou de poisson (Lozère). Le bœuf et l’agneau d’Aubrac La montagne lozérienne produit "l’agneau sous la mère", nourri exclusivement de lait, de fourrages et d’aliments à base de céréales. Le bœuf d’Aubrac, engraissé traditionnellement l’hiver, se consomme grillé, rôti, braisé, bouilli ou encore mijoté dans du vin. La brandade de Nîmes La gastronomie nîmoise (Gard) allie la morue à l’huile d’olive pour donner la célèbre brandade, obtenue en broyant de la morue dans un «mortier». Parfumée à l’huile d’olive et aux herbes de la garrigue, la brandade est servie avec des pommes de terre bouillie ou préparée en croquettes. Elle se déguste notamment le Jour de Pâques et le Vendredi Saint. A Noël, elle est agrémentée de truffes. Le taureau de Camargue Cette viande corsée se déguste en “gardianne” ou en grillade, notamment lors des ferrades et fêtes champêtres de Petite Camargue. Le chapon du Lauragais Produit dans le Lauragais audois, le chapon est la vedette de tous les marchés au gras organisés en hiver dans l’Aude. Ces poulets castrés de 3,5 Kg se consomment au moment des fêtes de Noël, supplantant la traditionnelle dinde. Le cassoulet de Castelnaudary Confectionné exclusivement avec les produits du Lauragais (Aude), le cassoulet est traditionnellement cuit pendant plus de deux heures dans une poterie locale fabriquée à Issel : la cassole. Au cours de la cuisson au four se forme une peau épaisse. Il est de rigueur de l’enfoncer dans la préparation afin qu’une autre peau se forme. Cette opération est à renouveler 7 fois. Le millas Bouillie de maïs fabriquée traditionnellement par les paysans de l'Aude lorsqu’ils tuaient le cochon, cette soupe est cuite dans le jus de cuisson du boudin. Le millas se consomme chaud, frit à la poêle, en entrée avec des pommes ou en dessert, frit et sucré. Le petit pâté de Pézenas Il s’agit d’un petit pâté datant du XVIIIème siècle, confectionné par un cuisinier indien au service de Lord Clive séjournant dans les environs de Pézenas (Hérault). Ces petits pâtés en croûte sont farcis de viande de mouton et de fruits confits, leur donnant un goût sucré‐salé.



LES SPÉCIALITÉS SUCRÉES La minerve Ce gâteau serait né à l’occasion de l’Epiphanie. Les gâteaux des Rois invendus par les boulangers auraient été découpés en tranche et recouverts d’une croûte sucrée donnant ainsi la Minerve (Hérault). L’oreillette Fameux beignet, l’oreillette demeure une fabrication très artisanale. Sa forme évoque pour certains le pavillon d’une oreille. Ce beignet est traditionnellement préparé dans les familles et consommé pendant toute la période du carnaval. La crème catalane La crème est composée d’œufs, de sucre, de farine, de cannelle et de vanille. Il s’agit ensuite d’appliquer sur le sucre un fer rouge jusqu’à complète caramélisation. Présentée dans de petites cassoles, la crème catalane est servie avec un vin de Banyuls (Pyrénées‐Orientales). Les rousquilles du Vallespir Ce gâteau rond, souvent évidé, de 6 à 7 cm de diamètre, est recouvert d’un glaçage de blancs d’œufs battus et de sucre cuit. Ce biscuit moelleux se consomme au petit déjeuner, à l’heure du thé, en apéritif ou en dessert (Pyrénées‐Orientales). Les croquants Villaret Fabriqués toute l’année uniquement à Nîmes (Gard), les croquants Villaret sont des biscuits très minces et très durs, à base de farine, de sucre, d’eau, de fleur d’oranger, d’extrait de citron et d’amandes. Le croquant de Mende Ce biscuit sec de couleur dorée se compose de farine, de sucre, de matière grasse, de crème de lait, de vanille, d’amandes et de noisettes entières. Le croquant de Mende (Lozère) peut se consommer accompagné d’un vin doux, muscat ou grenache. La réglisse d’Uzès Les usines de traitement du bois de réglisse se trouvent essentiellement dans le sud de la France et en premier lieu à Uzès (Gard) où le climat et les sols sont favorables à la culture de la réglisse. Ses propriétés médicamenteuses ont cédé progressivement la place aux confiseries et à la fabrication de tisanes. La grisette de Montpellier Minuscule bonbon, de couleur presque anthracite, la grisette de Montpellier (Hérault) peut s’enorgueillir d’une très ancienne origine. Elle remonterait au Moyen‐Age. Alors que par milliers les pèlerins se rendaient à Saint Jacques de Compostelle, cette grisette à base de miel, de réglisse et d’herbes de la garrigue aurait été spécialement confectionnée pour eux lors de leur passage dans la prestigieuse cité languedocienne.



Le miel de Narbonne Miel de romarin très fin, le miel de Narbonne (Aude) fut le plus célèbre miel de France entre le XIIème et le début du XXème siècle. Il entre dans la composition de nombreux gâteaux et croquants. Le touron noir de Perpignan A l'instar du nougat, le touron dérive sans doute des pâtes sucrées ou miellées aux pistaches, aux pignons et aux noix datant du Moyen‐Age. Fabriqué uniquement dans le département des Pyrénées‐Orientales, le touron est surtout consommé à l’occasion des fêtes de fin d’année. La Nuit du 24 décembre, les familles catalanes se munissent de souches ou de petits troncs d’arbre dans lesquels ils cachent tourons, bonbons et jouets que les enfants découvriront en tapant très fort sur les souches en chantant des comptines.

DE GRANDS NOMS POUR UNE GRANDE CUISINE Les chefs cuisiniers du Languedoc‐Roussillon rivalisent de talent pour mettre en valeur ses nombreux produits du terroir ; nombreux sont ceux que le Guide Rouge 2007 a reconnu. **Le Jardin des Sens à Montpellier (Hérault) **Auberge du Vieux Puits à Fontjoncouse (Aude) **Alexandre à Garons (Gard) *Table St Crescent à Narbonne (Aude) *Domaine d’Auriac à Carcassonne (Aude) *La Barbacane à Carcassonne (Aude) *Le Park à Carcassonne (Aude) *L’Hostellerie du Château à La Pomarède (Aude) *Le Puits du Trésor à Lastours (Aude) *Le Vieux Castillon à Castillon du Gard (Gard)

*Les Demeures du Ranquet à Tornac (Gard) *Le Lisita à Nîmes (Gard) *Le Carré des Gourmets au Grau du Roi (Gard) *L'Olivier à Montpellier (Hérault) *L’Ambassade à Béziers (Hérault) *Le Neptune à Collioure (Pyrénées‐Orientales) *La Galinette à Perpignan (Pyrénées‐Orientales) *L’Ile de la Lagune à Saint Cyprien (Pyrénées‐Orientales) *Grand Hôtel Prouhèze à Aumont Aubrac (Lozère) *Chez Camillou à Aumont Aubrac (Lozère)



L’hébergement en Languedoc‐Roussillon Le Languedoc‐Roussillon dispose de tous les types d'hébergement. Situés aussi bien sur la frange littorale que dans les villes ou dans l'espace rural, l'hôtellerie traditionnelle, l'hôtellerie de plein‐air, les gîtes ou chambres d'hôtes, les villages de vacances ou les résidences de tourisme sont adaptés à la demande des clientèles françaises et étrangères. Les professionnels du Languedoc‐Roussillon diversifient leurs prestations en proposant des séjours à thèmes (activités de plein‐air, événementielles, viti‐vinicoles, culturelles…) mais aussi de nombreuses animations et activités sur le lieu de résidence pour mieux connaître traditions et vie quotidienne de cette magnifique région. Une politique soutenue de labellisation des hébergements par la Région Languedoc‐Roussillon garantit une progression permanente de la qualité. Les hôtels Près de 1.000 établissements homologués, répartis sur le littoral, en campagne ou en ville, accueillent toute l’année un grand nombre de touristes et d’hommes d’affaires. Séminaire insolite ou week‐end “charme et saveurs”, les hôteliers du Languedoc‐Roussillon offrent l’authenticité de leur région. Avec une quarantaine d'établissements haut de gamme, la région offre un large choix d'hébergements en hôtellerie traditionnelle, dans des demeures de caractère ou des hôtels de chaîne. Outre les locations d’emplacements, de mobile‐home, de chalets, de bungalows, de caravanes, de tentes…, ces campings offrent des services intégrés (bar, restaurant, commerces, garderies d’enfants, bureau de change…) ainsi que de nombreuses activités et animations : randonnées, VTT, canoë, rafting, pêche, planche à voile, voile, plongée, navigation fluviale, visites de sites, piscine, tennis, spectacles jeux, discothèques. Les Résidences de Tourisme Le plus souvent situées en bord de mer, ces structures agréées offrent aux familles des appartements ou maisonnettes meublés. De nombreux services (restaurant, bar, location de linges de maison, parking…) et loisirs (piscines, tennis, salle de musculation, clubs enfants, ado…) sont proposés selon le label de l’établissement. Les Villages de Vacances En bord de mer, en campagne ou à la montagne, plus de 150 villages de vacances du Languedoc‐Roussillon privilégient détente et convivialité. Ces établissements offrent des hébergements et des services de qualité ainsi que de nombreuses animations adaptées à tous les âges. L'Hôtellerie de Plein‐Air En Languedoc‐Roussillon plus de 900 établissements répertoriés de 1 à 4 étoiles au classement national proposent aux vacanciers de nombreuses facilités de séjour. Les gîtes ruraux Aménagés dans le respect du style local, les gîtes ruraux sont des maisons indépendantes ou mitoyennes situées dans des hameaux ou de petits villages de l'arrière‐pays. Destinés à la location saisonnière, ces gîtes se louent pour un week‐end ou une semaine été comme hiver. Ils conviennent



parfaitement à ceux qui ont choisi de découvrir les joies de la nature, la chaleur des contacts avec la population locale et les saveurs du terroir. Le label national “Gîtes de France” en garantit la qualité et le confort suivant un classement de 1 à 5 épis. En Languedoc‐Roussillon, près de 3.500 gîtes sont labellisés. Les gîtes d'étape ou de séjour Pour séjourner en famille ou entre amis, un gîte d’étape ou de séjour est une formule particulièrement adaptée aux groupes. Il fournit le lit (le plus souvent en dortoir), une salle commune et une cuisine collective. Les gîtes à thèmes combinent l'hébergement à des activités de pleine nature comme la pêche, l’équitation, la randonnée, le VTT.. ; ou de découverte de l'histoire, de la gastronomie locale…Au cœur du Parc national des Cévennes (Lozère) les gîtes « Panda » (WWF) permettent d'apprécier tout particulièrement ce site naturel et préservé. Les gîtes d'enfants Les gîtes d’enfants, d’une capacité maximum de 11 personnes, sont basé sur l’éveil au monde rural (connaissance de la ferme, poterie, activité en nature). Leur classement s’effectue sous le contrôle du Ministère de la Jeunesse et des Sports. Les villages de gîtes Ils regroupent plusieurs gîtes indépendants, souvent proches d’une rivière ou d’un plan d’eau. Ces structures familiales proposent des activités de pleine nature (randonnées pédestres, à cheval, VTT, escalades, pêche, baignade, canoë‐kayak….). Les chambres d'hôtes Les propriétaires accueillent des touristes pour un ou plusieurs jours, dans leur propre maison. 6 chambres d’hôtes maximum par établissement sont classées de 1 à 5 épis. Le petit déjeuner, toujours inclus dans la prestation, est l'un des moments forts de la journée. Il est l'occasion de déguster les délicieuses confitures et pâtisseries de la maîtresse de maison. Le dîner à la table d’hôte est une option. Ce moment privilégié allie convivialité, bien‐vivre et saveurs d’une cuisine de terroir. Près de 1.400 chambres d’hôtes sont labellisées “Gîtes de France” en Languedoc‐Roussillon . Les fermes auberges Cette formule de séjour propose un accueil sur une exploitation agricole, dans un cadre chaleureux et authentique. Les menus et les cartes proposent des recettes du terroir élaborées par le fermier aubergiste. Ces recettes mettent en valeur les produits de l’exploitation et des autres producteurs locaux. Les fermes équestres Pour débutant ou cavalier confirmé, les fermes équestres permettent de pratiquer des activités variées : initiation à l’équitation, attelage, découverte du cheval, randonnées, compétition. Les fermes équestres proposent parfois l'hébergement et la restauration.



Le camping à la ferme Cette formule de camping en milieu naturel, à proximité de la ferme, offre cette dimension du camping en totale liberté. La capacité d’accueil est limitée à 25 emplacements, d’une surface minimale de 300 m2 chacun. Les maisons et appartements meublés Premier organisme national de location de vacances agréé par le Ministère du Tourisme en 1997, Clévacances permet de garantir chaque année le confort et la sécurité des meublés labellisés en Languedoc‐Roussillon (villas, appartements, chalets, demeures de caractères…). La garantie de la location dont le label s’échelonne de 1 à 5 clés repose sur l’évaluation de 3 critères : • L’environnement : apprécié en fonction de la mise en valeur extérieure de l’hébergement ; • L’aménagement intérieur : le confort, le mobilier, la décoration, les équipements (électroménager, TV, téléphonie, sanitaires…), • L’accueil : qu’il soit effectué par le propriétaire ou un professionnel l’immobilier, il est un élément indispensable pour la délivrance du label. En Languedoc‐Roussillon près de 6.000 meublés bénéficient du label Clévacances. Immobilier touristique du Languedoc‐Roussillon en chiffres • 305.000 résidences secondaires • 150.000 situées sur la zone littorale • 180 agences immobilières pratiquant la location saisonnière, dont 150 situées en bordure littorale, assurent la mise en location de 20 à 25.000 meublés en Languedoc‐Roussillon , dont 18.000 sur le littoral.

Le Cercle Prestige en Languedoc‐Roussillon Créé en 2004 par le Comité Régional du Tourisme Languedoc‐Roussillon, le Cercle Prestige réunit les établissements et structures de la région illustrant le tourisme haut de gamme et d’affaires.

Hôtellerie de charme 4*, ou 3* avec centres de séminaires, palais des congrès, restaurants gastronomiques, domaines viticoles, golfs, centres de thalassothérapie ou balnéothérapie, péniches‐hôtel sur le Canal du Midi, loueurs de voiliers, boutiques de produits de luxe, sites culturels, agences réceptives, organisateurs de festivals…, ce sont plus de cinquante établissements qui ont d’ores et déjà rejoint ce club d’excellence.



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Languedoc-Roussillon Persdossier 2009 Frans