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Le bilan de la qualité de l’air sur le territoire de Paris Est Marne et Bois (T10)
En termes de météorologie, 2018 est une année particulièrement
chaude et ensoleillée. Hormis en février, les conditions hivernales
ont été douces. Les mois d’avril à juillet ont été plus chauds qu’à
l’accoutumée avec une vague de chaleur exceptionnelle du
24 juillet au 8 août 2018.
Cette météorologie particulière a impacté la qualité de l’air
francilienne sur l’année : émissions locales fortes en février,
photochimie très importante en juillet et août avec 11
dépassements du seuil d’information et de recommandation en
ozone.
Polluants réglementés
PM10 : Particules inférieures à 10 µm
PM2.5 : Particules inférieures à 2.5 µm
NO2 : Dioxyde d’Azote
O3 : Ozone, Benz : Benzène
BaP : Benzo(a)pyrène
ML : Métaux lourds
CO : Monoxyde de carbone, SO2 : Dioxyde de soufre
Le rectangle vertical gris représente la gamme de concentration sur le territoire
*La ligne rouge représente le seuil de la valeur limite (VL) (ou de la valeur cible (VC) pour les polluants ne disposant pas de VL (O3, BaP). Pour les PM10, les niveaux indiqués concernent la valeur limite journalière.
Polluants problématiques
Malgré une tendance à la baisse des niveaux de pollution chronique depuis quelques années, les concentrations de particules
PM10 et de NO2 restent problématiques dans le territoire de Paris Est Marne et Bois (T10) et plus globalement dans la
Métropole du Grand Paris (MGP) et l’Ile-de-France, avec des dépassements importants des valeurs limites.
Pour les PM2.5 et le benzène, les concentrations mesurées respectent les valeurs limites, mais excèdent toujours les
objectifs de qualité.
Les niveaux d’O3 respectent la valeur cible mais dépassent les objectifs de qualité. Ces dépassements sont généralisés à
l’ensemble de la région.
Bilan 2018 de la qualité de l’air – Paris Est Marne et Bois
Bilan 2018 | Paris Est Marne et Bois | Juillet 2019
Valeur limite journalière (35 jours supérieurs à 50 µg/m3 maximum)
Nombre de jours de dépassement du 50 µg/m3 en PM10 dans le Val-de-Marne et dans le territoire de Paris Est Marne et Bois en 2018
Comme l’année précédente, la valeur limite journalière est largement respectée en situation de fond en 2018. Le nombre de jours de
dépassement est moins important qu’en 2017 avec quatre journées de moins sur la station de fond du territoire Paris Est Marne et Bois
de Nogent-sur-Marne. Ce constat s’explique en partie par les conditions météorologiques très dispersives de la fin de l’année. Le
nombre de jours dépassant la concentration de 50 µg/m3 sur la station de fond en 2018 est d’une journée. Le long des grands axes
majeurs de circulation, la valeur limite journalière est très ponctuellement dépassée notamment aux abords du Boulevard
Périphérique et de l’A4. Le dépassement de la valeur limite journalière en PM10 concerne moins de 1% des résidents du territoire.
Bilan 2018 de la qualité de l’air – Paris Est Marne et Bois
Bilan 2018 | Paris Est Marne et Bois | Juillet 2019
Valeur limite annuelle (40 µg/m3 en moyenne annuelle)
Concentration moyenne annuelle en PM10 dans le Val-de-Marne et dans le territoire de Paris Est Marne et Bois en 2018
Les concentrations moyennes annuelles sont plus élevées aux abords des principaux axes de circulation régionaux et parisiens, où elles
sont proches de la valeur limite annuelle. La valeur limite annuelle est respectée sur le territoire de Paris Est Marne et Bois (40 µg/m3) ;
sur la station de mesure de Nogent-sur-Marne, la moyenne annuelle est de 19 µg/m3.
L’objectif de qualité (30 µg/m3) est toujours dépassé à proximité des axes routiers. Le nombre d’habitants potentiellement concernés
par un dépassement de l’objectif de qualité en PM10 est très faible sur le territoire pour l’année 2018. Compte-tenu des incertitudes
de la méthode d’estimation employée, les chiffres ne sont pas significatifs.
Évolution en moyenne annuelle
Au-delà de la quantité de polluants émis dans l’atmosphère, les dépassements de la valeur limite journalière en particules PM 10 d’une
année sur l’autre sont très impactés par le contexte météorologique. En s’affranchissant des fluctuations météorologiques
interannuelles et des évolutions métrologiques, les teneurs moyennes en PM10 dans le territoire de Paris Est Marne et Bois montrent une
tendance à la baisse au cours des 12 dernières années. Cette baisse est illustrée par les niveaux mesurés sur la station de Nogent-sur-
Marne. Entre 2004-2006 et 2016-2018, ces niveaux ont ainsi baissé d’environ -26 % sur ce site de fond.
Cette évolution des niveaux est à mettre en relation avec la
baisse des émissions de particules primaires PM10 du
territoire Paris Est Marne et Bois, estimée à -35 % entre 2005
et 2015 et liée notamment à l’introduction des filtres à
particules sur les véhicules diesel et dans une moindre
mesure à la baisse du trafic.
Évolution de la concentration moyenne 3 ans en particules PM10 en fond
dans le T10. Station de Nogent-sur-Marne.
27* 27* 26* 2624 25 24 24
22 21 20 20 20
0
5
10
15
20
25
30
35
2004-2006
2005-2007
2006-2008
2007-2009
2008-2010
2009-2011
2010-2012
2011-2013
2012-2014
2013-2015
2014-2016
2015-2017
2016-2018
µg/
m3
* Moyennes recalculées pour intégrer la fraction volatile et permettre une comparaison avec les mesures postérieures à 2006
Bilan 2018 de la qualité de l’air – Paris Est Marne et Bois
Bilan 2018 | Paris Est Marne et Bois | Juillet 2019
Valeur limite annuelle (25 µg/m3 en moyenne annuelle)
Concentration moyenne annuelle en PM2.5 dans le Val-de-Marne et dans le territoire de Paris Est Marne et Bois en 2018
Comme pour les PM10, les concentrations les plus élevées sont relevées aux abords des axes majeurs de circulation. Les
concentrations de fond sont globalement homogènes dans le Val-de-Marne. La valeur limite annuelle et la valeur cible sont
respectées sur la totalité du territoire de Paris Est Marne et Bois en 2018.
La totalité du territoire de Paris Est Marne et Bois et de ses habitants sont concernés par un dépassement de l’objectif de qualité
(10 µg/m3). Le dépassement de l’objectif de qualité concerne près de 85 % de la population francilienne.
Bilan 2018 de la qualité de l’air – Paris Est Marne et Bois
Bilan 2018 | Paris Est Marne et Bois | Juillet 2019
Évolution en moyenne annuelle
Comme pour les PM10, les teneurs annuelles de particules PM2.5 fluctuent du fait des conditions météorologiques.
En s’affranchissant des variations météorologiques, les niveaux moyens annuels de PM2.5 ont baissé de près de 40 % entre 2000-
2002 et 2016-2018 sur le site de fond du Val-de-Marne. Le territoire ne comptant pas de préleveur de PM2.5, cette tendance est
illustrée par les résultats de ce département, la tendance sur Paris Est Marne et Bois est similaire.
Évolution de la concentration moyenne 3 ans en particules PM2.5 en fond
dans le Val-de-Marne. Échantillon évolutif de stations.
Cette baisse s’explique notamment par la diminution
des particules primaires émises à l’échappement
des véhicules diesel (environ -38 % entre 2005 et
2015) et, dans une moindre mesure, par la baisse du
trafic. La baisse des émissions PM2.5 est plus
importante que pour les PM10 car la majorité des
PM2.5 sont émises à l’échappement. Les particules
PM10 comprennent une fraction importante liée à
l’abrasion de la route, du moteur et des freins ainsi
qu’à la remise en suspension des particules
déposées sur la chaussée.
21* 21*20* 20*
19*20*
18*17
1618
17 1715 15
13 13 13
0
5
10
15
20
25
30
2000-2002
2001-2003
2002-2004
2003-2005
2004-2006
2005-2007
2006-2008
2007-2009
2008-2010
2009-2011
2010-2012
2011-2013
2012-2014
2013-2015
2014-2016
2015-2017
2016-2018
µg/
m3
* Moyennes recalculées pour intégrer la fraction volatile et permettre une comparaison avec les mesures postérieures à 2006
Bilan 2018 de la qualité de l’air – Paris Est Marne et Bois
Bilan 2018 | Paris Est Marne et Bois | Juillet 2019
Valeur limite (40 µg/m3 en moyenne annuelle)
Les niveaux maximum de concentration dominent principalement au nord du département, notamment à
proximité de Paris, en raison de la densité d’émissions et des conditions de dispersion moins favorables. Les
concentrations les plus élevées sont relevées au voisinage des principaux axes routiers régionaux et parisiens,
avec un écart important avec le fond environnant et des dépassements sévères de la valeur limite annuelle. Une
décroissance des niveaux est observée avec l’éloignement du cœur de l’agglomération. La moyenne annuelle
de NO2 de la station de fond située à Champigny-sur-Marne (28 µg/m3) est similaire à la moyenne de l’ensemble
des stations de l’agglomération parisienne (28 µg/m3).
Concentration moyenne annuelle en NO2 dans le Val-de-Marne et dans le territoire de Paris Est Marne et Bois en 2018
Les dépassements de la valeur limite annuelle (40 µg/m3) sont relevés au droit et au voisinage des axes routiers
proches de la capitale.
En 2018, ce dépassement de la valeur limite annuelle en NO2 concerne près de 20 000 habitants du territoire de Paris Est Marne et
Bois, soit environ 4 % des habitants.
Bilan 2018 de la qualité de l’air – Paris Est Marne et Bois
Bilan 2018 | Paris Est Marne et Bois | Juillet 2019
Évolution en moyenne annuelle
Sur le moyen terme, les concentrations en dioxyde d’azote montrent une tendance à la baisse. Comme illustré avec les
résultats de la station de Champigny-sur-Marne, entre 2005-2007 et 2016-2018, les niveaux de NO2 en fond montrent une baisse
régulière dans le territoire de Paris Est Marne et Bois mais qui stagne les dernières années avec notamment une stabilité à
30 µg/m3 depuis 2013-2015. Les niveaux moyens annuels ont enregistré une baisse de 14 % entre 2005-2007 et 2016-2018 sur
le territoire.
Évolution de la concentration moyenne 3 ans en NO2 en fond dans le territoire T10.
(station de Champigny-sur-Marne)
Ces diminutions s’expliquent par les améliorations
technologiques sur les différentes sources
d’émissions (trafic routier, chauffage, industrie). La
modernisation du parc technologique du secteur
du transport a notamment permis de diminuer les
émissions d’oxydes d’azote. Une diminution de 41 %
des émissions d’oxydes d’azote entre 2005 et 2015
est à noter sur le territoire de Paris Est Marne et Bois.
35
33 33 33
32 32
31 31
30 30 30 30
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
20
05
-20
07
20
06
-20
08
20
07
-20
09
20
08
-20
10
20
09
-20
11
20
10
-20
12
20
11
-20
13
20
12
-20
14
20
13
-20
15
20
14
-20
16
20
15
-20
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20
16
-20
18
µg/
m3
Bilan 2018 de la qualité de l’air – Paris Est Marne et Bois
Bilan 2018 | Paris Est Marne et Bois | Juillet 2019
Valeurs cibles (Santé : 120 µg/m3 en moyenne sur 8 heures – Végétation : AOT40*= 18000 µg/m3.h-1 en moyenne sur 5 ans)
La formation de l’ozone nécessite un certain temps durant
lequel les masses d'air se déplacent. C’est pourquoi les
niveaux moyens d'ozone sont plus soutenus en zone rurale
que dans l'agglomération où leurs précurseurs ont été
produits. Pour bien illustrer ce comportement spatial, la
carte annuelle d’ozone est présentée à l’échelle régionale.
La valeur cible pour la protection de la santé, établie en
moyenne sur 3 ans, n'est plus dépassée en Ile-de-France
depuis la période 2006-2008. L’objectif de qualité relatif à la
protection de la santé (120 µg/m3 sur une période de 8
heures) est dépassé chaque année en tout point de la
région. En 2018, il a été dépassé au cours de 17 à 24
journées selon les stations à Paris et 6 journées à Champigny-
sur-Marne (T10) comme en 2017. C’est plus qu’en 2017 pour
Paris, en raison de conditions d’insolation et de
températures plus importantes au mois de juillet (canicule).
Pour de plus amples informations sur les tendances, se
reporter au Bilan régional de la qualité de l’air 2018
https://www.airparif.fr/_pdf/publications/bilan-2018.pdf
Situation de l’Ile-de-France au regard de la valeur cible en ozone
pour la santé (seuil de 120 µg/m3 sur 8 heures) – période 2016-2018
Bilan 2018 de la qualité de l’air – Paris Est Marne et Bois
Bilan 2018 | Paris Est Marne et Bois | Juillet 2019
Valeur limite (5 µg/m3 en moyenne annuelle)
La moyenne annuelle de la station de fond de Nogent-sur-Marne (1 µg/m3) est très proche de la moyenne de l’ensemble des
stations de l’agglomération (0.9 µg/m3). Les concentrations les plus élevées sont relevées à proximité des axes de circulation. La
valeur limite européenne relative au benzène (5 µg/m3) est respectée sur le territoire de Paris Est Marne et Bois, comme sur
l’ensemble du Val-de-Marne et de l’Île-de-France. L’objectif de qualité français (2 µg/m3) n’est dépassé que très ponctuellement
aux abords des axes routiers sur le territoire de Paris Est Marne et Bois en 2018. Ce dépassement n’est pas significatif quant au
nombre d’habitants.
Concentration moyenne annuelle en Benzène dans le Val-de-Marne et dans le territoire Paris Est Marne et Bois en 2018
Depuis plusieurs années, les niveaux de fond en benzène
continuent de baisser progressivement. Depuis plus de 10
ans, les teneurs en benzène ont connu une forte baisse,
principalement en raison de la réglementation
européenne ayant limité le taux de benzène dans les
carburants.
La station de fond de Nogent-sur-Marne enregistre une
baisse d’environ -23 % entre 2004 et 2018.
Évolution de la concentration moyenne 3 ans en benzène en fond du T10
(station de Nogent-sur-Marne)
1.2 1.21.3 1.3 1.3 1.3 1.3 1.3
1.1 1.11.0 1.0 1.0
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
1.2
1.4
1.6
1.8
2
2004-2006
2005-2007
2006-2008
2007-2009
2008-2010
2009-2011
2010-2012
2011-2013
2012-2014
2013-2015
2014-2016
2015-2017
2016-2018
µg/m
3
Fond T10
Polluants dont les niveaux respectent la réglementation
Benzo(a)pyrène :
Le Benzo(a)pyrène n’est pas mesuré sur le territoire de Paris Est Marne et Bois.
Les niveaux de BaP mesurés en 2018 sont légèrement plus faibles qu’en 2017. Cette baisse s’explique notamment par une
utilisation moindre du chauffage au bois (fortement émetteur de HAP), due à un hiver plutôt clément. Les niveaux moyens
annuels en Ile-de-France restent largement inférieurs à la valeur cible.
Métaux :
Les métaux ne sont pas mesurés sur le territoire de Paris Est Marne et Bois. Les moyennes annuelles des 4 métaux mesurés (Pb, As,
Cd, Ni) sur le site de Paris 18ème respectent largement les objectifs de qualité et les valeurs cibles.
CO et SO2 :
Le CO n’est pas mesuré sur le territoire de Paris Est Marne et Bois. Les niveaux moyens de CO et de SO2 sont, comme dans toute
l’Île-de-France, très faibles et très inférieurs aux normes de qualité de l'air.
La réglementation française et européenne
Valeurs limites (VL)
Les valeurs limites, définies par les directives européennes, correspondent à un niveau fixé dans le but d’éviter, de prévenir,
ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine et/ou l’environnement dans son ensemble, à atteindre dans un délai donné
et à ne pas dépasser une fois atteint. Ce sont des valeurs réglementaires contraignantes. En cas de dépassement de la
valeur limite, des plans d’actions efficaces doivent être mis en œuvre afin de conduire à une diminution des teneurs en dessous
du seuil de la valeur limite. La persistance d'un dépassement peut conduire à un contentieux avec l'Union Européenne.
Valeurs cibles (VC)
Les valeurs cibles, définies par les directives européennes, correspondent à un niveau fixé dans le but d'éviter, de prévenir
ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine et l'environnement dans son ensemble, à atteindre dans la mesure du
possible sur une période donnée. Elles se rapprochent dans l’esprit des objectifs de qualité français puisqu’il n’y a pas de
contraintes contentieuses associées à ces valeurs mais des enjeux sanitaires avérés. En cas de dépassement de valeurs cibles,
des plans d’actions efficaces doivent être mis en œuvre afin de conduire à une diminution rapide des teneurs en dessous du
seuil de la valeur cible.
Objectifs à long terme
Les objectifs à long terme concernent spécifiquement l’ozone. Ils sont définis par la réglementation européenne. Ils
correspondent à un niveau à atteindre à long terme (> 10 ans), sauf lorsque cela n'est pas réalisable par des mesures
proportionnées, afin d'assurer une protection efficace de la santé humaine et de l'environnement dans son ensemble. Comme
pour les valeurs cibles, ces valeurs sont assimilables aux objectifs de qualité français.
Généralités sur la qualité de l’air
En termes de qualité de l’air, il faut différencier les rejets de polluants
à l’émission et les concentrations de polluant dans l’air ambiant.
Les émissions de polluants correspondent aux quantités de polluants
directement rejetées dans l'atmosphère par les activités humaines
(cheminées d'usine ou de logements, pots d'échappement,
agriculture…) ou par des sources naturelles (volcans, ou composés
émis par la végétation et les sols) exprimées par exemple en
kilogrammes ou tonnes par an ou par heure. Une fois émises dans
l’atmosphère, ces émissions vont se diluer.
Les concentrations caractérisent la quantité de polluants dans l’air
que l'on respire, et qui s'expriment le plus souvent en microgrammes
par mètre cube (µg/m³). Ces concentrations sont très dépendantes
de la distance aux sources polluantes. Cette distance dite « distance
d’influence » ou « d’impact » représente l’étendue du surcroît de la
pollution atmosphérique observée sur une zone liée à une ou
plusieurs sources d’émissions. Elles sont également très influencées
par les conditions météorologiques, qui peuvent favoriser leur
dispersion (vent, pluie…) ou au contraire induire une accumulation
au niveau du sol, comme lors des épisodes de pollution. A quantité
d’émissions équivalente, les concentrations dans l’air peuvent être
donc être très différentes d’un jour à l’autre.
La surveillance de la qualité de l’air sur votre territoire
Le dispositif de surveillance
A l’aide des mesures et d’outils de modélisation, des cartes des niveaux moyens annuels sont réalisées chaque année pour
les principaux polluants réglementés. Ces cartes, disponibles à l’échelle communale, permettent d’estimer les niveaux de
pollution en tout point de la région, à la fois en situation d’exposition générale de la population vis-à-vis de la pollution (fond
urbain) et de proximité au trafic routier (trafic). Les résultats de ce dispositif sont affinés par des campagnes de mesure
ponctuelles en différents points de la région.
Le réseau de mesure régional est dimensionné pour répondre aux exigences réglementaires mais aussi aux problématiques de
qualité de l’air liées au contexte local, comme par exemple la présence d’un réseau routier dense dans une zone fortement
peuplée.
Liens pratiques
L'ensemble des données statistiques relatives aux mesures de pollution en Île-de-France sont disponibles sur le site internet d'AIRPARIF
https://www.airparif.asso.fr/telechargement/telechargement-statistique
Le bilan des émissions de polluants atmosphérique en Île-de-France :
https://www.airparif.asso.fr/_pdf/publications/inventaire_emissions_idf_2015_20190418.pdf
Le bilan annuel de la qualité de l’air en Île-de-France : https://www.airparif.asso.fr/_pdf/publications/bilan-2018.pdf
Toutes les cartes annuelles de pollution sont disponibles à l'adresse : https://www.airparif.asso.fr/etat-air/bilan-annuel-cartes
Pour nous contacter AIRPARIF - Observatoire de la qualité de l'air en Île-de-France
7 rue Crillon - 75004 PARIS | Téléphone 01 44 59 47 64 | www.airparif.fr
T1 Paris
T2 Vallée Sud Grand Paris
T3 Grand Paris Seine Ouest
T4 Paris Ouest La Défense
T5 Boucle Nord de Seine
T6 Plaine Commune
T7 Paris Terres d'Envol
T8 Est Ensemble
T9 Grand Paris Grand Est
T10 Paris Est Marne et Bois
T11 Grand Paris Sud Avenir
T12 Grand Orly Seine Bièvre
Station NOx O3 SO2 FN PM10 PM2,5 CO As,Cd,Ni Pb HAP COVNO2
passif
BTEX
actif
BTEX
passif
CHAMPIGNY-SUR-MARNE
NOGENT-SUR-MARNE
Station NOx O3 SO2 FN PM10 PM2,5 CO As,Cd,Ni Pb HAP COVNO2
passif
BTEX
actif
BTEX
passif
RN4 CHAMPIGNY-SUR-MARNE
Mesures discontinues par tubes à diffusion. Pour les NOx,12 semaines réparties sur l'année, cette méthode ne fournit que le NO2 en moyenne annuelle
Mesures en continu
AIRPARIF - Réseau de mesure - Paris Est Marne et Bois (T10)
STATIONS URBAINES (U)
STATIONS TRAFIC