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Groupe des ÉluEs Ecologie et Solidarité de la Ville de Grenoble Bilan de mi-mandat 2011

Le bilan de mi-mandat des élus écolos à la Ville de Grenoble

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Le bilan de mi-mandat des élus écolos à la Ville de Grenoble

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Groupe des ÉluEs Ecologie et Solidarité de la Ville de Grenoble

Bilande mi-mandat

2011

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A quoi sert un(e) éluE écologiste à Grenoble ?

A quoi sert un(e) éluE local(e) ? La commune est lepremier niveau d‘intervention publique. Ses compé-tences sont très étendues. Tous les jours, notre viecroise l‘action de la Ville… Les élus locaux définis-sent cette action, ils ont donc un rôle important.Mais notre groupe ne participe pas à cette définition.En effet, en 2008, l‘obstination de Mr Destot à s‘allieravec des personnalités de droite et à vouloir la Ro-cade Nord ont rendu toute collaboration impossible.Alors à quoi servent les éluEs de l‘opposition éco-logiste à Grenoble ? Nous sommes un instrumentde la démocratie, c‘est déjà important. Nous impo-sons le débat à une majorité aphone dont le seulobjet est de suivre, envers et contre tout, les orien-tations imposées par le Maire. Même si l’accès à l’information nous est difficile,nous travaillons des contre-expertises et des pro-positions alternatives en lien avec les citoyens actifset avec nos collègues écologistes éluEs dansd‘autres collectivités.

Nous gardons l‘objectif d‘une nouvelle majorité pourfaire de Grenoble une ville à taille humaine, une villeécologique et solidaire.

Une Ville conviale ?Payez, vous êtes filmés !Un stade vide, pas assez de piscines“Ouvrir la culture !“ :Trois questions à Olivier Bertrand

Une Ville soutenable ?Bien circuler et facilement,cʼest pour quand ?Quintuple 0 pour la majorité sur les JOPolitique économique :hors sujet, hors champGIANT : un nom qui veut tout direÀ subventions publiques, brevets publics

Une Ville solidaire ?CCAS : 3 questions à Marina Girod de lʼAinLOGEMENT SOCIAL : 3 questions à Maryvonne BoileauPour la Villeneuve, pas dʼidées neuvesUn PLU qui nʼa pas plu.Chauffage urbain : les usagers sur le grillLʼenvolée des prix du chauffage“Indignez-vous !” et agissezIMPÔTS LOCAUX : 3 questions à Hakim Sabri, Président de groupeConclusion...

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Payez, vous êtes filmés !Bien avant lʼété 2010 et lʼindigne “discours de Grenoble”de Mr Sarkozy, la majorité avait fait le choix dʼun inves-tissement massif dans la vidéosurveillance.Les attentes des grenoblois en matière de tranquillitépublique et de sécurité sont légitimes. Bien que nousdéplorions lʼabsence de la police dʼEtat, dont cʼest le rôle,nous approuvons le redéploiement de la police municipalesur des horaires étendus. Nous avons beaucoup travailléà la charte nocturne pour la réduction des nuisancessonores. Mais toutes les études menées en France vontdans le même sens : la vidéosurveillance, solution tech-nologique et démagogique à des problèmes de sécuritéest inefficace et son coût est exorbitant.Ce choix sʼest fait en dehors de toute consultation démo-cratique. Notre groupe a revendiqué deux ans avant dʼob-tenir les documents publics relatifs à ce développement,et encore étaient-ils incomplets. Il faut rappeler lemanque de transparence de la majorité : pas de débat auconseil municipal, des réunions “publiques” en catimini,un “comité dʼéthique” sans pouvoir. Le groupe Ecologieet Solidarité a été le seul à voter contre ces installationsqui portent atteinte aux libertés publiques. Et nous continuerons à défendre la présence humaineface à la déshumanisation technique.

Le mandat a démarré avec l’ouverture du Stade des Alpes. Nous nous étionsbattu contre ce stade mal placé, trop grand et trop cher (90 M€ d’investis-sement et 6 M€ de fonctionnement annuel). Formé d’une enceinte sportiveconstruite par la Métro et d’un parking souterrain de la Ville, ces deux équi-pements ont depuis confirmé leur inadéquation aux besoins de notre ville.Après deux saisons en Ligue 1, le club est retombé rapidement en Ligue 2,puis cette année en 5e division au niveau amateur suite à sa liquidation. Cestade va lourdement grever le budget de la Métro pour des dizaines d’années.

Aujourd’hui, la majorité n’est pas gênée de dire que le stade sert “deuxdimanches par mois”… Nous continuons de demander la plus grandeouverture possible de cet équipement aux sportifs et aux scolaires denotre ville.Quant au parking surdimensionné, nous avions eu raison de dire qu’il nerépondait pas aux besoins : il est presque toujours vide et coûte cher à lacollectivité.

Ces deux équipements servent de contre exemples. Nous appuyons lesprojets d’équipements sportifs pour qu’ils puissent servir à toutes ettous. Nous interrogeons ainsi régulièrement les lenteurs du “planpiscine” et encourageons la définition d’une politique sportive àl’échelle de l’agglomération. Peut être pourrait-on ainsi pallier l’absence decentre nautique moderne et ludique avec un bassin olympique à Grenoble.La Métro devrait garder l’exemple de la patinoire Pôle Sud ouverte au plusgrand nombre pour redéfinir sa politique des grands équipements sportifs.

Un stade vide, pas assez de piscinesph

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“ Ouvrir la culture ! “ : Trois questions à Olivier Bertrand

Ça bouge en ce moment chez les acteurs culturels...Ca bouge surtout face aux baisses de subventions de lʼEtatet du Conseil Général. Au niveau de la ville, les chosessont assez fixes, peut être trop. Il y a une véritablerichesse culturelle dans notre ville. Nous constatonspourtant que la municipalité mène une politique plutôtconservatrice en sʼappuyant sur les mêmes acteursculturels depuis de nombreuses années, au risquedʼentraver lʼémergence de nouvelles expressions. Nous regrettons le retard pris sur la salle des musiquesactuelles à Bouchayer (quartier Berriat). Le projet estintéressant, et la sélection dʼun délégataire bien en amontétait une bonne idée. Mais aujourdʼhui lʼallongement desdélais avant lʼouverture de cette salle (pas avant 2014)met le prestataire en situation délicate.Nous constatons surtout que le parent pauvre de lapolitique culturelle reste le soutien aux pratiquesamateurs.

Mais les pratiques amateurs relèveraient plutôt des associa-tions socioculturelles ?Dans le mandat précédent, une tentative dʼouverture de lapolitique culturelle a été faite avec la création dʼunedélégation à la culture solidaire. Cette parenthèse estaujourdʼhui refermée : tout le champ des pratiquesamateurs ne relève plus de la culture mais dusocioculturel et peine à se faire reconnaitre. Cettedistinction ne permet pas de mener une politique visantà favoriser lʼaccès à la culture, notamment à travers lapratique dʼun instrument de musique, de la danse ou duthéatre. Pour “ouvrir” la politique culturelle de la ville etsʼadresser à de nouveaux publics, il faudrait par exempleintégrer les MJC à la politique culturelle plutôt que de lesconsidérer comme des maisons à vocation sociale ouoccupationnelle.

Ça correspond à leur attente ?Ce qui correspond à leur attente, cʼest une reconnaissanceplus forte de leur action et de leur spécificité associativepar la Ville... Lors du renouvellement des conventions,nous avons dénoncé les pressions mises par la Ville surces associations, et les dangers que cela faisait courir surlʼindépendance des projets associatifs, sur lʼobligation de“rendement”. Pour notre part, nous proposons des budgetsalternatifs qui respectent mieux lʼaction des associations.Même si la reconnaissance, cʼest aussi la qualité dupartenariat, et pas uniquement le montant de la subvention.

Quand les élus Ecologie et Solidarité participaient à l’exécutif, la constructiond’une ville conviviale, c’était cela :- Remise dans la légalité des relations avec

les écoles privées- Mise en place du plan de rénovation

des écoles.- Création de la délégation à la culture solidaire- Création de la délégation à l’économie

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Rendez-vous citoyensLes éluEs du groupe Ecologie et Solidarité vous donnent régulièrement rendez-vous pour échangeravec vous sur la politique municipale. Retrouvez les dates des réunions publiques, les interventionsdes éluEs en conseil municipal, les communiqués du groupe sur notre site internet :

www.grenoble-ecologie-sol idarite.fr

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Bien circuler et facilement,

c’est pour quand ?

La politique des déplacements ne relève pas aupremier chef de la Ville : elle a essentiellement laresponsabilité de la voirie et du stationnement.

Pour la majorité, en 2008, la Rocade Nord était soit-disant indispensable. Nous étions tellement sûrs, aucontraire, du caractère aberrant de ce projet que c’estl’un des points qui a empêché tout accord entre lamajorité actuelle et notre sensibilité politique. Construire une rocade, c’était une idée irrationnelle,tant en termes financier, environnemental, social qued’anticipation. Pourtant, elle a été soutenue jusqu’aubout par la majorité. Et jusqu’au bout, nous avonsmis en garde et travaillé au fond sur ce dossieravec la société civile. Mais seul l’avis négatif de lacommission d’enquête entraînant l’abandon du pro-jet par le Conseil Général a amené la majorité à envi-sager différemment les déplacements sur la ville.Beaucoup de temps et d’argent public perdus…

En matière de transports en commun, nous saluonsrégulièrement le réel volontarisme de la ville dans lesuivi de la politique du SMTC. Les actions de promo-tion sont relayées. Nous avons cependant insisté surl’utilité de mieux communiquer sur le Plan de Dépla-cement Administratif mis en place pour le personnel. L’accompagnement du chantier du tram E est globa-lement satisfaisant à nos yeux. Il y a là une vraieopportunité de réduire la place de la voiture en ville,et nous encourageons la majorité à s’en saisir encoreplus. Nous avons par contre lutté, avec le comitéconsultatif de secteur, pour un tracé du Tram E quiaurait desservi au mieux le secteur de l’Esplanadeen passant en son centre. Nous n’avons pas étésuivis.

La politique du stationnement conserve une cohé-rence globale. Mais nous défendons un retour enrégie municipale de la gestion des parkings enouvrage. Leur privatisation à l’époque de l’anciennemajorité de droite avait participé au système decorruption mis en place par Alain Carignon.

En matière de modes actifs, nous défendons undéveloppement et une simplification du dispositifMétro-Vélo. Nous sommes défavorables à un sys-tème de type Vélib’ à Grenoble parce que très cher etpeu pertinent au regard de la taille de notre ville.La Ville a suivi la loi qui a rendu obligatoire la mise enplace des contresens cyclables. Mais nous regret-tons le manque de volontarisme en matière depromotion du vélo. Cette politique relève de la Métromais la ville centre, où se concentre une bonne partdes déplacements en cycles, reste timorée malgré latrès forte hausse du nombre de cyclistes.Le Maire de Grenoble, fervent montagnard, n’a jamaischerché à donner l’exemple en se déplaçant en vélocomme nombre de ses collègues de villes euro-péennes. A Grenoble, la voiture avec chauffeur restela référence…

Quand les élus Ecologie et Solidarité participaient àl’exécutif, la construction d’une ville soutenable, c’étaitcela :

- En 2006, vote du PLU prévoyant la haute qualité environnementale pour 2/3 des nouvelles constructions ;

- Obligation dans le PLU d’assortir chaque nouvelle construction de la création d’un espace vert ;

- Élaboration et construction de la caserne de Bonne, éco-quartier alliant excellence environnementale et sociale, plusieurs fois primé.

- Construction de la ligne de Tram C - Inscription dans la Plan de Déplacement Urbain de

l’objectif de l’extension de la ligne D vers Meylan et Grand-Place

- Prolongation de 3 lignes de bus, création de 3 autres lignes

- Adoption d’un plan “zone 30 km/h”

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Quintuple 0 pour la majorité sur les JODès le début du mandat, la candidature de Grenoble aux Jeux Olympiques de 2018est apparue comme le projet-phare de la 3e mandature de M. Destot. Notre groupea mené l’étude préalable à la décision que la majorité aurait du faire avant toutengagement. Ce document de 46 pages, « la face cachée de la candidature deGrenoble aux JO 2018 », résultat de plusieurs mois de travail et largement diffusé,nous a convaincu de mener le combat contre ce projet. Ce projet ne répondait pas à l’urgence sociale et écologique de notre ville, mais risquaitd’accroître encore plus notre dette pour le seul prestige d’une quinzaine médiatique.Dès le premier conseil exceptionnel tenu à la halle Clémenceau, nous avons été lesseuls à voter contre cette candidature. Nous avons pris part aux manifestationspubliques menées pour faire entendre la voix des Grenoblois. Le combat s’est arrêté le 18 mars 2009 avec le choix d’Annecy. Plusieurs millionsd’euros d’argent public auront été gaspillés en pure perte, jusqu’à descendre de laneige par camions au parc Paul Mistral pour les Jeux de Neige de fin 2008… Notrecombat, avec celui de tous les opposants, aura permis d’économiser vingt millionsd’euros supplémentaires.

La Ville doit être actrice du développementéconomique de son territoire. Mais la politiquesuivie par la majorité se distingue par deuxdéfauts, elle est hors champ et hors sujet.Hors champ tout d’abord. Nous défendonsune répartition claire des compétences enmatière économique. La Métro a la respon-sabilité du développement économique local.Pourtant, la Ville continue à accorder des aidesimportantes en parallèle à celles de la Metro.C’est d’ailleurs la seule ville de Rhône-Alpes àfinancer les appels à projets des pôles decompétitivité (plus de 3 millions par an).

Hors sujet ensuite. La plupart des aides sontaccordées à des projets de recherche etdéveloppement dans des secteurs (nanoet microélectronique notamment) dont nousquestionnons les enjeux et les finalités.Leurs niveaux de complexité en empêchenttoute évaluation par un service municipal, et àfortiori par des élus. Ces orientations tradui-sent une vision trop orientée du développe-ment de notre ville.

A Grenoble plus qu’ailleurs, les décideurspublics (le Maire et l’adjointe à l’économie entête) ont fait leur le discours libéral. Ils relaientainsi les attentes des milieux patronaux enreprenant pratiquement mot à mot la thèse de

la nécessaire compétitivité de notre territoire.Il est d’ailleurs symbolique que le très libéralancien président de la CCI (et par ailleursmembre de l’UMP) ait été décoré de la mé-daille de la Ville.

A chaque occasion depuis le début du man-dat, nous pointons du doigt ces aides quin’ont aucun impact sur la stratégie d’implan-tation des entreprises et dont l’évaluation del’opportunité ne relève clairement pas d’unemairie. Après 3 ans de mandat, notre groupeconstate que jamais les aides accordées(notamment dans le cadre des appels à projets)n’ont fait l’objet d’une évaluation. L’intérêtréel en terme de développement local reste àdémontrer par rapport à d’autres choix.

Nous n’acceptons pas que la politique écono-mique de la ville réponde avant tout à unelogique de connivence entre grands acteurséconomiques et politiques locaux. Nouscontinuons à plaider pour une politique dedéveloppement local dont les financementssoient au service du bien être des greno-blois. Les services de proximité, la culture, lasolidarité, ce sont aussi des emplois et en plusnon délocalisables…

Politique économique : hors sujet, hors champ

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Grenoble est une ville à l’espace contraint. Pour accueillirde nouveaux habitants et de nouvelles activités, elle doitimaginer des projets urbains qui s’inscrivent dans desespaces à remodeler. Mais si la Mairie veut atteindre lesobjectifs de toute politique publique, mieux vivre et vivreensemble, elle doit réfléchir à ses méthodes.

Beaucoup de villes en Europe et en Amérique latine ontcompris qu’une recomposition de ville, au XXIe siècle, seco-construisait avec les habitants. Pas Grenoble... Presqu’àchaque fois, la structure du projet est déjà établie avant uneaction de concertation-communication avec les habitants.Aucune remise en cause n’est possible : un architecte“visionnaire” a déjà travaillé. Le travail se fait en amont desdécisions entre élites “éclairées”, sachant pour les autresce que la ville de demain doit être. Une manière d’agirdatée…

Le secteur nord de notre ville est en plein transformation. Lepolygone croise deux projets, Giant et Plan Campus. Cesdeux projets se distinguent par plusieurs faiblesses : degréde concertation, gigantisme, gouvernance… Oubliant qu’onest toujours plus intelligent à plusieurs, les élus et respon-sables scientifiques font valser leurs différentes casquettesdans des comités de pilotage verrouillés.

Giant retourne le modèle grenoblois en mettant la recherchepublique et l’université au service de l’industrie. Giant ré-duit la recherche et la vie universitaire grenobloise à ce quise passe sur le polygone. Giant fait la charité aux scienceshumaines et à la recherche fondamentale. Giant veut nousimpressionner avec des tours de 60 mètres. Giant se vou-lait tellement gros qu’il s’est fait peur à lui-même et s’estrebaptisé en “projet presqu’île”.

Le Plan Campus vient en complément de Giant avec l’argentde l’Etat. Et s’inscrit dans la même logique déséquilibréefavorisant des sciences “dures”, dites rentables, au détri-ment des sciences “douces”. Il plaît tellement à nos édilesque ces derniers n’hésitent pas à sortir de leurs compé-tences pour venir au secours de l’Etat et y engager d’im-portantes subventions municipales. Ce Plan expérimenteaussi des “Partenariats Public Privé” pour certains bâti-ments, une manière de privatiser en partie l’argent public. Ilne faut pas s’étonner dès lors de leurs objectifs de rentabi-lité, tels l’immobilier de bureau ou les logements étudiantsprivés. Objectifs curieux : il y a déjà des bureaux vides etpénurie de logements étudiants... sociaux.

Nous avons très tôt dénoncé les orientations de Giant.Dés la fin du précédent mandat, les élus de notre groupeavaient voté contre. Nous avons par la suite régulièrementdénoncé ces dérives en conseil municipal, dans la presse…et proposé d’autres priorités. Nous avons participé à lacontestation en lien avec des habitants engagés.Aujourd’hui, Giant en impose moins en Presqu’île et a aban-donné ses tours géantes. Mais la logique qui sous-tend cetaménagement reste prégnante… Alors nous maintiendronsnotre vigilance et dénoncerons cette volonté de ville“d’excellence” au détriment des politiques sociales.

À subventions publiques, brevets publicsDans les années 70, le laboratoire LETI du CEA,organisme public, avait conduit des recherches surles écrans plats et déposé des brevets sur ces tech-nologies. Ces brevets ont rapporté des dizaines demillions d’euros à la recherche publique.Aujourd’hui, la majorité subventionne des entre-prises dans le cadre d’appels à projets. Les brevetsqui découleront de ces recherches seront la pro-priété de ces seules entreprises. La collectivitén’aura eu pour elle que le risque…La position des écologistes à la Ville est de sou-tenir la recherche publique si les brevets qui endécoulent restent publics, eux aussi, et si lesdomaines de recherche ont fait l’objet d’une vraieétude risques-opportunités.

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CCAS : 3 questions à

Marina Girod de l'Ain

En quoi la situation sociale des grenoblois diffère-t-ellede la situation des français en général ?

La situation sociale à Grenoble a pâti, comme ailleurs,de la crise économique depuis 2008. On le voit bienpar l’analyse des besoins sociaux que le CCAS deGrenoble produit chaque année. Le nombre debénéficiaires de la CMU augmente, de même que lenombre d’allocataires de revenus sociaux… Tout cecise retrouve aussi dans la dégradation de la santépublique.Mais dans notre ville, cette situation est accentuéepar les choix en matière de développement de la ma-jorité. La monoculture high tech qui commande lapolitique de développement économique de la majo-rité change profondément la sociologie de notre villeet accentue encore plus les inégalités entre riches etpauvres.

En quoi la réponse de la majorité vous paraît-elleinadaptée ?

Notre ville a la chance de bénéficier d’un CCAS, outilimportant de la solidarité, qui intervient à chaqueétape de la vie. Mais il s'engage dans des expéri-mentations sans suite par manque de demandeurs(micro-crédit) ou de subventions (ENPATIC, ordinateurspour le 3ème âge) ; "Parler Bambin" mériterait d'entirer un bilan avec les familles et les professionnels ;les "paniers solidaires" eux sont à généraliser dansun but social et écologique.La majorité n’a pas saisi l’importance de l’enjeu de lasolidarité, et son soutien au CCAS est trop timoré.Nous proposons à chaque vote du budget unesubvention de fonctionnement plus importantepour le CCAS pour prendre en compte l’augmenta-tion des besoins des grenoblois et la baisse des cré-dits des autres financeurs (Etat en tête). Mais lamajorité préfère fonctionner au coup par coup, enallouant des subventions complémentaires en coursd’année. Elle procède aussi à des augmentations destarifs aux usagers, comme le prix de certains établis-sements d’hébergement pour personnes âgées dé-pendantes qui a augmenté de 9% en un an. Cettepolitique a aussi des conséquences sur le dialoguesocial au sein du CCAS. Gilles Kuntz, représentantnotre groupe au sein du conseil d’administrationdu CCAS, interpelle régulièrement la majorité surces points.

La majorité a désinvesti aussi la santé publique. Notreville était pourtant forte d’une histoire remarquable surce champ. Mais ce thème n’est plus porté politique-ment. Nous dénonçons ces reculs.

La situation peut-elle évoluer positivement ?

Assurément, car la ville dispose de nombreux atouts.Ses services et ses professionnels, d’abord, qui de-vront encore renforcer des services de proximité.Mais aussi un tissu associatif dynamique et impliqué,même s’il est malmené par la majorité depuis 2008…Nous encourageons pour notre part une meilleureprise en compte de ces atouts. Les associationspourraient être mieux soutenues et accompagnées,avec notamment une visibilité plus forte et continuedes subventions octroyées. Ces axes seraient sim-plement le résultat d’orientations différentes, plusécologiques et solidaires !ph

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LOGEMENT SOCIAL : 3 questions à

Maryvonne Boileau

Il y a quelques mois, la majorité s’est félicitée de respecterla loi SRU de 20% de logements sociaux à Grenoble.Comment interpréter ce résultat ?

On s’en félicite, bien sûr. Mais c’est aussi le résultatde la précédente majorité et des projets de construc-tion décidés avant 2008 avec les écologistes. Nousserons attentifs à son évolution. Car de nombreusesdestructions de logements sociaux pas toujoursjustifiées sont en cours. Et toutes les destructions neseront pas couvertes par de nouvelles constructions.Nous rappelons régulièrement à la majorité la né-cessité du développement du logement socialdans notre ville, comme facteur de réduction desinégalités.

Qu’est ce que vous feriez de plus pour le logement social ?

Plus de logements ! Nous ne prêtons pas à la ville dela “mauvaise volonté” sur ce champ, mais cettedernière pourrait être encore plus affirmée, sur dessecteurs en mutation comme la Presqu’île, l’Esplanade,le nord de la gare, Flaubert… Ce serait un objectif desolidarité. Au-delà de la seule construction, il faut parla suite gérer ces habitations. Nos propositions demieux aider les bailleurs sociaux et les associa-tions de locataires sont toujours restées lettremorte. Pourtant, ce sont ces acteurs qui sont les plusà même d’intervenir dans la gestion de proximité etdans la défense des locataires. Une ville qui se dit degauche, se doit aussi de soutenir ses outils, notam-ment son office public. Mais pour être véritablementefficient, celui-ci devrait devenir l’outil de la Métro etque celle-ci affirme une volonté déterminée, deprendre la compétence logement sur l’ensemble del’agglomération.

Les locataires auraient des raisons de se défendre ?

On a toujours raison de se défendre… Nous avonsdénoncé la hausse excessive des loyers en 2009,qui s’est ajoutée à la hausse des impôts locaux lamême année, ainsi que les tarifs du chauffageurbain. Les locataires sont au diapason des habitantsde cette ville, quelque peu méprisés dans les “poli-tiques de concertation”. Pour la plupart des opéra-tions urbaines, nous relevons un déficit trèsimportant de concertation. Pour notre part, nous neconcevons pas de faire la ville “contre” ou “sans” leshabitants.

Pour la Villeneuve, pas d’idées neuvesLa Villeneuve est engagée dans un renouvellementurbain de grande envergure. C’est justifié. Mais unrenouvellement urbain doit prendre en compte tousles aspects du quartier : le bâti et la réalité de vie.Ecoutons tous ses habitants qui y vivent au quoti-dien, et qui ont exprimé des attentes fortes et pré-cises, en matière d’intervention socio-économiqueet de concertation. Nous nous sommes faits lesrelais des attentes des habitants, contre la décisionde la majorité d’engloutir des sommes considéra-bles dans la démolition d’une partie de la galerie del’Arlequin. La tranquilité publique à la Villeneuves’améliorera avec de la présence humaine, servicespublics, acteurs sociaux, police municipale… Dessommes plus utilement dépensées.

Un PLU qui n’a pas plu.Pour le réaménagement de la Presqu’île, de l’Espla-nade, du quartier de la gare… nous avons alerté lamajorité sur l’obligation de révision globale du PlanLocal d’Urbanisme. Elle a souhaité s’en affranchir etc’est naturellement qu’un recours a été déposé.Face à l’illégalité constatée par le Tribunal Adminis-tratif, la majorité n’a vu qu’une entrave à la nécessitéde construire des logements. En raison des retardsoccasionnés, nous avons été accusés de ne pasvouloir de construction de logements sociaux.Curieuse conception de la responsabilité politiqueque celle de trouver légitime de s’affranchir des règles,et malhonnête celui qui les fait appliquer.

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Les services publics locaux sont essentiels à notre vie quo-tidienne. Ils sont financés par lʼimpôt ou par la contributiondes usagers. Dans ce dernier cas, les décisions prises par lesélus sont cruciales pour la tarification et le contrôle des prix.

La Compagnie de Chauffage (CCIAG) en est une excellenteillustration. Le 23 juin 2008, le conseil municipal modifiaitle règlement de service public pour la CCIAG. Notre groupeavait alors voté contre cette délibération. En effet, nousavions pointé du doigt les fortes augmentations qui allaienten résulter, sur des tarifs déjà très élevés, lʼabsence deconsultation des usagers et la faiblesse de lʼencadrement desprix.

Les tarifs alors fixés devaient permettre à la CCIAG dʼaug-menter ses marges, pourtant dans des proportions déjàexcessives pour un service public industriel et commercial.Ces nouveaux tarifs se sont révélés irréguliers et beaucouptrop élevés. La marge (produits-charges) est de 6 M€ surlʼexercice 2008-2009 et de 5,3 M€ pour lʼexercice 2009-2010 ! Ce qui a permis de verser un dividende important àlʼactionnaire privé et 450 000 € à la ville de Grenoble, prin-cipal actionnaire.Que veulent dire ces chiffres ? Que la CCIAG fait payer unimpôt caché aux usagers. Cette situation est dʼautant plusscandaleuse que le chauffage urbain est principalementpayé par les bailleurs sociaux. Ces derniers le répercutentsur les charges des locataires. Au final, ce sont donc les plusmodestes qui payent leur chauffage plus cher quʼils nedevraient.

Face à cette situation, notre groupe est intervenu à chaqueoccasion en conseil municipal et Hakim Sabri a usé de sondroit à lʼinformation au sein du conseil dʼadministration dela CCIAG. Nous avons interpellé la majorité et le délégatairesur lʼabsence de justification des tarifs et le non-respect destermes de la convention en matière de consultation des usa-gers. Nous avons aussi dénoncé les annonces non suiviesdʼeffet et le manque dʼattention de la CCIAG, délégataire dʼunservice public, pour ses usagers.

Ce travail de 3 ans a fini par obliger la commune de Greno-ble à réviser les conditions dʼévolution des tarifs. Cette révi-sion devrait aboutir à une marge annuelle comprise entre 1et 2 M€ sur les trois prochains exercices. Nous défendonspour notre part une gestion limitant la marge à 500 000 €.

Au-delà des chiffres, nous nous opposons à la majorité surla conception de sa gestion de la collectivité. Et sur le rôleprécis des services publics industriels et commerciaux.

La crise écologique que nous abordons se doublerarapidement d’une dépendance énergétique accrue.Cet état de fait aura des répercussions sociales trèsimportantes. Pour mieux nous y préparer, nousdemandons la création d’un grand service publicénergétique qui regrouperait l’électricité, le gaz etle chauffage urbain.

L’envolée des prix du chauffageEntre 2008 et 2009, le prix du MWh payé par l’usageraugmente de plus de 21%.

“Indignez-vous !” et agissez.La révision des tarifs du chauffage urbain est aussi lerésultat dʼune mobilisation citoyenne exemplairecontre la précarité énergétique. Et ce nʼest pas le seulexemple récent de mobilisation. Lʼannée dernière, lesMounier ont tenu en échec la Ville et le Conseil Régional.Tout récemment, ce sont des collectifs dʼhabitants quise sont regroupés pour peser sur les décisions enmatière dʼurbanisme de la Ville.

Toutes ces manifestations de citoyennetés activesnous encouragent à avancer encore plus nosexigences de transparence et de concertation.

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IMPÔTS LOCAUX : 3 questions à

Hakim Sabri, Président de groupe

Pendant la campagne de 2008, Mr Destot s’était engagéà ne pas augmenter les impôts locaux…

C'est vrai. Pourtant, dés 2009, il fait voter une aug-mentation des taux d'imposition de 9%, alors que lapression fiscale à Grenoble est déjà forte. Les basespour le calcul des taxes foncière et d'habitation sontélevées. Elles augmentent régulièrement du fait deleur réévaluation par l'Etat. Et l'augmentation des tauxs'est ajoutée à l'augmentation de ces bases. Cesdeux augmentations cumulées ont rapporté à la ville14 millions d'euros de recettes supplémentaires par an.

On pourrait s’en réjouir, plus de moyens, plus de projets ?

On pourrait… Mais le premier acte est totalementcontradictoire, puisque dés sa mise en place, la ma-jorité vote une augmentation de 25% de l'indemnitédes élus !

Le financement de projet était un argument de la ma-jorité, se donner les moyens de "maintenir un tauxd'investissement public de qualité". En 2009, les "in-vestissements publics de qualité", ce sont la RocadeNord, les Jeux Olympiques, la Presqu'île scientifique !Mais le principal argument était le désengagementde l'Etat dans le financement des collectivités. Il y abien désengagement, mais il se limite à moins de 4millions d'euros, sur les 275 de recettes de la Ville !L'augmentation décidée par la majorité est 3,5 foisplus importante !

En tant que groupe d’opposition, quelles ont été vosactions sur ce sujet ?

Il est évident que nous devions réagir, car augmenterles impôts, c’est ajouter de la crise à la crise pournos concitoyens. D’autant plus que les impôts locauxsont très peu progressifs, et touchent donc plus for-tement les plus modestes. Cette augmentation nousa surpris parce que la situation financière de la villes’était largement améliorée ces dernières années,l’endettement s’était stabilisé. Augmenter les impôts était évitable. Nous avons sys-tématiquement proposé des budgets alternatifs ence sens, plus écologiques et solidaires. Il va de soique nos amendements ont toujours été repoussés…

Nos budgets reposaient sur trois principes : - le maintien d’une épargne nette positive en mainte-nant les dépenses de fonctionnement inférieures auxrecettes ;- le maintien du personnel municipal à effectifconstant et son redéploiement sur des actions deproximité ; - une gestion rigoureuse des dépenses de fonction-nement pour créer des marges de manœuvre et ren-forcer les politiques prioritaires notamment sociales.

Ils étaient réalistes avec d’autres choix politiques,que nous avons toujours proposés, tels que l’aban-don de certains programmes d’investissement (sub-ventions économiques à des intérêts privés, au projetGIANT…) au profit de politiques d’anticipation etd’adaptation aux enjeux d’avenir (développement desservices publics, changement énergétique…).Mais pour cela, il faudrait que la majorité veuille bienécouter. Notamment en associant les habitants àces choix à travers une démarche et une méthodetransparente et bien en amont des décisions.

Quand les élus Ecologie et Solidarité participaient àl’exécutif, la construction d’une ville solidaire, c’étaitcela :- Inscription de l’objectif annuel de construction de 750

logements dont 250 sociaux- Obligation pour les constructeurs d’inclure une part de

logement social dès 10 logements et 1000 m2 construits- Création d’une permanence d’accès aux soins de santé

à l’Hôpital Nord- Création du conseil local de la santé mentale- Création du Conseil Consultatif des Résidents Etrangers

de Grenoble- Augmentation des subventions pour l’aide d’urgence

aux plus défavorisés- Parrainage des sans papiers dans leur parcours d’accueil

par les élus et les adjoints- Création d’une allocation municipale d’habitation

A la Métro, s’il n’en reste qu’un…A l’issue des municipales de 2008, et sur volonté deMr Destot, les élus écologistes ont été exclus du conseilcommunautaire. Il a fallu attendre fin 2009 pour que cetteanomalie démocratique soit corrigée. Une période qui aurapermis au conseil (droite et gauche ensemble) de voter àl’unanimité requise de mauvaises mesures comme unenouvelle fiscalité directe et la hausse de la Taxe d’Enlève-ment des Ordures Ménagères. Représentant le vote éco-logiste de toute l’agglomération avec un seul élu, nousfaisons entendre une autre voix demandant plus de soli-darité, d’écologie et moins d’aides sans contreparties auxgrands groupes privés. C’est un long combat que nousmènerons comme les autres avec ténacité.

Page 12: Le bilan de mi-mandat des élus écolos à la Ville de Grenoble

Grenoble ville pionnière…

Nous tenions à clore ce bilan par unhommage appuyé au personnel de laville et de ses satellites. C'est sur eux quepèse la responsabilité de traduire lesdécisions du conseil municipal. Ce sontaussi eux avec les habitants qui alimen-tent la réflexion des élus.C'est à partir de cette réflexion que nousvoulons construire la ville dans laquellenous aimerions vivre. Une ville à taillehumaine, qui ne chercherait pas à se faireplus grosse qu'un bœuf. Imaginez : oncirculerait plus facilement en vélo, et lapollution en serait diminuée d'autant. Ducoup, on respirerait mieux, dans unesuccession d'espaces verts où chacunaurait sa place, du plus jeune au plusâgé. Et la proximité retrouverait tout son

sens, avec des services publics et desactivités économiques à cette échelle.Une ville dont la densité préserverait laqualité de vie, dont la mixité sociale etculturelle serait un facteur de mieux vivreensemble.Une ville qui serait construiteensemble, et où les orientations et lesactions seraient vraiment mises en débatpar les élus.

En 2014, les grenoblois éliront unnouveau conseil municipal. D'ici là,nous continuerons à exercer notre devoirde vigilance et de contre-proposition.Face à certaines dérives de la majorité,nous continuerons à opposer nos prin-cipes et nos valeurs. Nous savons nos idées inscrites dans unmouvement de fond. Notre ville a montré

son intérêt, sa curiosité, son désir pourplus d'écologie et plus de solidarité.Notre ville est riche d’initiatives, de cesmouvements citoyens qui sont autant delucioles pour l'avenir. Les grenoblois in-vestissent la proximité pour expérimenterde nouvelles façons d'être et de faireensemble.

Et si l'avenir de notre ville était à chercherde ce côté ? Du côté des initiatives lo-cales, de la proximité. Du côté d'actionset d'aménagements à l'échelle de tout unchacun, appréhendables, "maitrisables". Ce sont, pour notre part, ces idées quenous avons envie d'explorer. Avec vous,tant nous croyons qu'on est plus intelli-gent quand on est nombreux. Pouractualiser l'esprit pionnier de Grenobleaux enjeux du XXIème siècle.

Directeur de publication : Hakim Sabri: mado : graphisme :Imprimé par encres végétales, sur papier recycléen Novembre 2011

A quoi travaillent les éluEs écologistes à la Ville de Grenoble :

Olivier BERTRANDCommission Vie Urbaine et Développement DurableCommission Culture, Sport, Education, JeunesseCommission Economie, Université Recherche,

Insertion, Relations Internationales

Commission spécifique Presqu'île scientifiqueCommission spécifique Résorption de l'Habitat

Insalubre Commission spécifique Châtelet

Conseil d'Administration de la Régie des Eaux deGrenoble

Maryvonne BOILEAUCommission Culture, Sport, Education, JeunesseCommission Economie, Université Recherche,

Insertion, Relations Internationales CommissionSolidarité

Commission d'attribution des subventions de laVille de Grenoble et de la communauté d'agglomé-ration Grenoble Alpes métropole, pour l'aide auxtravaux aux copropriétés fragilisées Jury "Cœur deVille / Cœur d'agglo" Instance de pilotage "VilleSanté"

Conseil d'Administration de la Mission LocaleConseil d'Administration d'ACTIS/Acteur de l'im-

mobilier social Conseil d'Administration de GrenobleSolidarité Conseil d'Administration du Lycée Tech-nique Vaucanson Assemblée Générale du Comitéde Liaison des Associations de Retraités Grenoblois

Gwendoline DELBOS-CORFIELDCommission Vie Urbaine et Développement DurableCommission Culture, Sport, Education, JeunesseCommission Economie, Université Recherche,

Insertion, Relations Internationales

Conseil Communal de Prévention de la délin-quance Commission Délégation de Service Publicà caractère permanent "Secteur Culture"

Conseil d'Administration de l'Association Départe-mentale d'Information et d'Initiative Jeunesse

Conseil d'Administration de la SAGES - SAEML

Marina GIROD DE L'AINCommission Finances, Administration Générale,

Ressources Humaines Commission SolidaritéAssemblée Générale de l'AGECSA / Association de

Gestion des Centres de Santé

Gilles KUNTZCommission Culture, Sport, Education, JeunesseCommission Finances, Administration Générale,

Ressources Humaines

Conseil Consultatif des Résidents EtrangersGrenoblois (CCREG) Groupe de travail dénomina-tion Groupe de travail dématérialisation Conseild'Administration du Lycée EmmanuelMounier

Conseil d'Administration du Centre Communald'Action Sociale (CCAS) Conseil de Vie SocialeEHPAD Lucie Pellat Comité de Liaison des Asso-ciations de Retraités Grenoblois

Conseil de Communauté Commission Financeset Evaluation des Politiques Publiques CommissionServices Publics Environnementaux

Hakim SABRICommission Finances, Administration Générale,

Ressources Humaines Commission Solidarité

Mission d'Information et d'évaluation relative àl'évolution des relations financières entre l'Etat etles collectivités territoriales Jury Renouvellementurbain de Villeneuve Commission spécifiquephotovoltaïque Alpexpo

Conseil d'Administration de la Compagnie deChauffage Intercommunale de l'AgglomérationGrenobloise – SAEML (CCIAG) Conseil d'Etablis-sement du Conservatoire à Rayonnement Régional

Commission locale d'évaluation Transferts Charges

Groupe Écologie & SolidaritéÉluEs Verts, Ades, Alternatifs

Hôtel de Ville - 11 Bd Jean Pain - BP 106638 021 Grenoble Cedex 1

Tel : 04 76 76 38 75 - Fax : 04 76 76 34 [email protected]

w w w . g r e n o b l e - e c o l o g i e - s o l i d a r i t e . f r