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Lycée Val de Seine / E.COGNETTA Devoir type-bac 2heures 1 ère ES2 11/02/2014 Thème 4 / Chap.11 et 12 Nom : Devoir surveillé n°6 P : 1/4 Le candidat traitera au choix soit la dissertation, soit l'épreuve composée Dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire SUJET : Pourquoi le marché n’est-il pas toujours efficace ? CONSIGNES : Rédigez l’intro et la conclusion (en respectant la méthode notée dans le tableau ci-dessous) Faites le plan détaillé en donnant des titres explicites et en expliquant rapidement le contenu de chaque paragraphe (Affirmation / Explicitation / Illustration) Document 1 : Cartel : la France inflige une lourde amende aux leaders mondiaux de la lessive L'Autorité de la concurrence lave plus blanc que les fabricants de lessive. Estimant que les quatre leaders du secteur s'étaient entendus pendant des années sur le dos des consommateurs français, elle a infligé hier une amende de 361,3 millions d'euros à Procter & Gamble, Colgate-Palmolive et Henkel. C'est la troisième plus forte sanction jamais infligée par l'Autorité de la concurrence ou son prédécesseur, le Conseil de la concurrence. […]Les consommateurs étant très sensibles aux prix, les groupes en cause se sont longtemps livré une guerre commerciale sans merci «qui a considérablement dégradé leur rentabilité », note l'Autorité de la concurrence. Ils finissent par s'entendre. Les directeurs commerciaux des quatre groupes se retrouvent plusieurs fois par an pour des déjeuners secrets. Ils s'y échangent les tableaux de prix proposés à la grande distribution. Leur objectif, indique le rapport, est « d'éviter une guerre des prix ». Ils fixent ainsi en commun les écarts de prix entre les différentes marques, suivant leur niveau de gamme. Ainsi Ariel (Procter) pouvait être vendu 3 % plus cher que ses concurrents, Skip (Unilever) et Le Chat (Henkel). Avec une priorité, que le prix de ces trois marques reste plus élevé que celui de Dash, situé en milieu de gamme, ou de Persil, l'une des lessives les moins chères du marché. Les hausses de tarif étaient elles aussi harmonisées avant d'être proposées à la grande distribution. Si Unilever souhaitait augmenter le prix de Skip, il devait s'assurer d'abord qu'Ariel allait faire de même. L'entente a aussi porté sur les offres promotionnelles, afin de les limiter dans le temps, et de plafonner les réductions proposées. « En 2003, toute gratuité était interdite », ce qui faisait obstacle en pratique aux offres de type « deux produits pour le prix d'un », note le gendarme de la concurrence. Chaque fabricant veillait au grain. Il vérifiait les dépliants publicitaires de la grande distribution ou faisait réaliser des relevés de prix par ses commerciaux, pour voir si les décisions prises étaient bien appliquées. C'est d'ailleurs une vaste opération de baisse des prix lancée par Unilever sur toutes ses lessives en 2004 qui a mis un terme à ces réunions. Procter faisant de même par mesure de rétorsion. Cette collusion a permis de maintenir des prix plus élevés pendant six ans. De l'ordre de 4 % à 6 % pour Ariel, selon Procter, par exemple. Le géant américain est le plus lourdement sanctionné avec une amende de 234 millions, suivi par Henkel, avec 92 millions et Colgate, à 35 millions. Les Echos n° 21076 du 09 Decembre 2011 • page 21 Critères d’évaluation Explicitation Forme Introduction L’introduction comprend : * Accroche * Cadre spatio-temporel * Problématique * Plan Les définitions des termes du sujet (si elles apparaissent dans l’intro) ne doivent pas être données pour elles-mêmes mais permettre de cerner le sujet et de le problématiser. Autrement, elles doivent apparaître dans le développement. Conclusion La conclusion comprend : * Bilan : réponse concise à a problématique * Ouverture (une autre question en relation avec le sujet donné) Il ne s’agit pas de recopier le sujet, de citer la structure du plan, de rajouter des idées nouvelles. Structure du développement Argumentation structurée répondant à la problématique - Construction d’un plan qui respecte : * Equilibre entre parties * Organisation en sous-parties - Transitions mettront en évidence, dérouleront le fil conducteur - Chaque étape de la démonstration présente une cohérence interne. Mobilisation des connaissances Diversité des arguments : * Utilisation du vocabulaire économique et social spécifique approprié au sujet. Cf programme * Exposé de mécanismes appropriés (cités et explicités). * Des exemples divers pour illustrer les mécanismes ou notions. * Les références théoriques citées dans le programme sont à mobiliser. Exploitation des documents * Mise en relation du document avec le sujet * Mise en relation éventuelle des documents entre eux * Exploitation rigoureuse du document (sélection de l’information, maîtrise des savoir-faire (dont les données statistiques) (pas de paraphrase) * Références précises aux documents, si citation entre « » + relevés chiffrés si document statistique Un des documents peut être écarté Clarté de l’expression Présentation fluide. Orthographe et syntaxe

Le candidat traitera au choix soit la dissertation, soit l ... · l'ordre de 4 % à 6 % pour Ariel, selon Procter, par exemple. Le géant américain est le plus lourdement sanctionné

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Lycée Val de Seine / E.COGNETTA Devoir type-bac 2heures 1ère ES2 11/02/2014

Thème 4 / Chap.11 et 12

Nom : Devoir surveillé n°6 P : 1/4

Le candidat traitera au choix soit la dissertation, soit l'épreuve composée Dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire

SUJET : Pourquoi le marché n’est-il pas toujours efficace ?

CONSIGNES :

Rédigez l’intro et la conclusion (en respectant la méthode notée dans le tableau ci-dessous)

Faites le plan détaillé en donnant des titres explicites et en expliquant rapidement le contenu de chaque paragraphe (Affirmation / Explicitation / Illustration)

Document 1 : Cartel : la France inflige une lourde amende aux leaders mondiaux de la lessive

L'Autorité de la concurrence lave plus blanc que les fabricants de lessive. Estimant que les quatre leaders du secteur s'étaient entendus pendant des années sur le dos des consommateurs français, elle a infligé hier une amende de 361,3 millions d'euros à Procter & Gamble, Colgate-Palmolive et Henkel. C'est la troisième plus forte sanction jamais infligée par l'Autorité de la concurrence ou son prédécesseur, le Conseil de la concurrence. […]Les consommateurs étant très sensibles aux prix, les groupes en cause se sont longtemps livré une guerre commerciale sans merci «qui a considérablement dégradé leur rentabilité », note l'Autorité de la concurrence. Ils finissent par s'entendre. Les directeurs commerciaux des quatre groupes se retrouvent plusieurs fois par an pour des déjeuners secrets. Ils s'y échangent les tableaux de prix proposés à la grande distribution. Leur objectif, indique le rapport, est « d'éviter une guerre des prix ». Ils fixent ainsi en commun les écarts de prix entre les différentes marques, suivant leur niveau de gamme. Ainsi Ariel (Procter) pouvait être vendu 3 % plus cher que ses concurrents, Skip (Unilever) et Le Chat (Henkel). Avec une priorité, que le prix de ces trois marques reste plus élevé que celui de Dash, situé en milieu de gamme, ou de Persil, l'une des lessives les moins chères du marché. Les hausses de tarif étaient elles aussi harmonisées avant d'être proposées à la grande distribution. Si Unilever souhaitait augmenter le prix de Skip, il devait s'assurer d'abord qu'Ariel allait faire de même. L'entente a aussi porté sur les offres promotionnelles, afin de les limiter dans le temps, et de plafonner les réductions proposées. « En 2003, toute gratuité était interdite », ce qui faisait obstacle en pratique aux offres de type « deux produits pour le prix d'un », note le gendarme de la concurrence. Chaque fabricant veillait au grain. Il vérifiait les dépliants publicitaires de la grande distribution ou faisait réaliser des relevés de prix par ses commerciaux, pour voir si les décisions prises étaient bien appliquées. C'est d'ailleurs une vaste opération de baisse des prix lancée par Unilever sur toutes ses lessives en 2004 qui a mis un terme à ces réunions. Procter faisant de même par mesure de rétorsion. Cette collusion a permis de maintenir des prix plus élevés pendant six ans. De l'ordre de 4 % à 6 % pour Ariel, selon Procter, par exemple. Le géant américain est le plus lourdement sanctionné avec une amende de 234 millions, suivi par Henkel, avec 92 millions et Colgate, à 35 millions. Les Echos n° 21076 du 09 Decembre 2011 • page 21

Critères d’évaluation

Explicitation

Forme

Introduction L’introduction comprend : * Accroche * Cadre spatio-temporel * Problématique * Plan Les définitions des termes du sujet (si elles apparaissent dans l’intro) ne doivent pas être données pour elles-mêmes mais permettre de cerner le sujet et de le problématiser. Autrement, elles doivent apparaître dans le développement.

Conclusion La conclusion comprend : * Bilan : réponse concise à a problématique * Ouverture (une autre question en relation avec le sujet donné) Il ne s’agit pas de recopier le sujet, de citer la structure du plan, de rajouter des idées nouvelles.

Structure du développement

Argumentation structurée répondant à la problématique - Construction d’un plan qui respecte : * Equilibre entre parties * Organisation en sous-parties - Transitions mettront en évidence, dérouleront le fil conducteur - Chaque étape de la démonstration présente une cohérence interne.

Mobilisation des connaissances

Diversité des arguments : * Utilisation du vocabulaire économique et social spécifique approprié au sujet. Cf programme * Exposé de mécanismes appropriés (cités et explicités). * Des exemples divers pour illustrer les mécanismes ou notions. * Les références théoriques citées dans le programme sont à mobiliser.

Exploitation des documents

* Mise en relation du document avec le sujet * Mise en relation éventuelle des documents entre eux * Exploitation rigoureuse du document (sélection de l’information, maîtrise des savoir-faire (dont les données statistiques) (pas de paraphrase) * Références précises aux documents, si citation entre « » + relevés chiffrés si document statistique Un des documents peut être écarté

Clarté de l’expression

Présentation fluide. Orthographe et syntaxe

Lycée Val de Seine / E.COGNETTA Devoir type-bac 2heures 1ère ES2 11/02/2014

Thème 4 / Chap.11 et 12

Nom : Devoir surveillé n°6 P : 2/4

Document 2 : Pourquoi l’iPad mini est si cher.

La firme devait caler un iPad mini entre ses iPod et ses iPad. Pas si simple. Les iPod les plus chers atteignent 439 euros et Apple n'a visiblement pas envie de tuer cette gamme de produits qui continue à se vendre sans nécessiter trop d'efforts. De septembre 2011 à juillet 2012, le groupe en a encore vendu 30 millions, le tout en utilisant des technologies développées pour d'autres produits et sans investir réellement en publicité. En jargon marketing, cela s'appelle une «vache à lait» et les groupes rechignent toujours à les sacrifier. D'un autre côté, se trouvent les iPad, avec là aussi une offre qui s'étoffe, puisque la marque dispose désormais de trois iPad. En entrée de gamme: l'iPad mini, vendu à partir de 339 euros, ensuite, l'iPad 2, à peine plus cher, à partir de 409 euros puis l'iPad Retina (à partir de 509 euros). En résumé: l'iPad mini est plus petit, mais il en fait autant que le grand. A part le fait qu'Apple ne voulait pas laisser le créneau des écrans de 7 à 8 pouces aux mains de ces seuls ennemis (à ce stade, on ne dit plus concurrents...), la question des innovations apportées par ce produit peut aussi se poser. La gamme des produits Apple y a perdu en clarté. Si on peut reprocher à la marque d'avoir manqué d'audace en terme de prix, on ne peut certainement pas lui reprocher d'avoir sacrifié ses marges en optant pour un produit «mass market». Avec l'iPad mini, le message est clair: cela reste un produit haut de gamme et il devrait aider Apple à conserver sa main mise sur le marché des tablettes. Source : Le Figaro.fr, le 24 octobre 2012.

Document 3 : Bill Watterson, Volume 3, Avril 1993, page 163

Document 4 : La baisse des stocks de thons rouge ou la tragédie des biens communs.

Source : CITES, Article 1 de la Convention, 2008.

Document 5 : Les externalités ou effets externes

Jusqu'à présent, nous avons considéré que les interactions des activités des agents se jouaient à travers la confrontation de leurs offres et de leurs demandes sur les marchés. Pourtant, il existe des cas où les actions des uns ont un effet direct sur la situation des autres. L'exemple le plus connu est celui de la pollution, les fumées ou autres déchets déversés par certaines usines entraînent une désutilité1 pour les ménages qui les subissent. Un exemple plus positif est celui de l'hygiène et de la santé ; en me soignant et en respectant les règles de l'hygiène, je me protège de la maladie, mais ce faisant, je limite aussi sa propagation. 1. Baisse de leur bien-être.

Bernard Guerrien, L'Économie néoclassique, La Découverte, 1996.

Lycée Val de Seine / E.COGNETTA Devoir type-bac 2heures 1ère ES2 11/02/2014

Thème 4 / Chap.11 et 12

Nom : Devoir surveillé n°6 P : 3/4

Épreuve composée

Première partie : Mobilisation des connaissances (6 points) 1/ Illustrez la notion d’externalités. 2/ Montrez que l’existence de monopoles et d’oligopoles peut limiter les bienfaits de la concurrence.

Deuxième partie : Etude d’un document (4 points)

Question : Après avoir présenté le document, vous montrerez en quoi le marché de l’automobile a une forme d’oligopole.

Part de marché des producteurs d’automobiles en 2005 et 2009 (en % de la production mondiale)

Troisième partie : Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire (10 points)

A l’aide des documents et de vos connaissances, vous vous demanderez si le marché engendre toujours une amélioration de la situation des agents économiques.

Document 1

« Certains commentateurs accolent systématiquement au terme « concurrence» l'adjectif « sauvage ». Si les entreprises violent les lois et règlements en vigueur dans leur quête de parts de marché, un tel qualificatif est effectivement mérité. Mais si elles les respectent et cherchent simplement à vendre au plus bas prix, alors l'économie ne peut en fonctionner que mieux, au grand bénéfice des consommateurs -

même si les producteurs éliminés par la concurrence doivent en souffrir jusqu'à ce qu'ils parviennent à trouver un autre emploi. Pour les économistes, la concurrence est généralement une valeur positive ; le gouvernement doit prendre les mesures nécessaires pour qu'elle prévale dans la plus grande partie de l'économie. Dans le cas contraire, le marché ne peut fonctionner de manière satisfaisante : les entreprises chercheront à profiter de leur « pouvoir de marché» pour augmenter les prix auxquels elles vendent leurs produits, ce qui conduira à une réduction de la demande, donc de la production et du niveau de vie des consommateurs. » Bernard Salanié, L’économie sans tabou, Le Pommier, 2004.

Méthodologie

La réponse doit tenir compte des 5 éléments suivants :

I = Introduire la réponse (reformuler la question)

D = Définir les notions en jeu en les reliant au questionnement

A = Appliquer la consigne

I = Illustrer le propos avec des exemples

C = Conclure en reprenant la réponse à la question posée

* Nature du document

*Présentation du document (SIVUP) :

S = Source et I = Indicateur(s) en jeu

V = Variable (Calcul réalisé sur cet indicateur)

U = Unité et P = Pays et période concernés

* Compétences évaluées dans le développement :

Sélectionner des données (au max. 3 à 5 données)

Traiter les données (faire une phrase explicite…)

Transformer les données (faire des calculs simples /

périodiser)

* Phrase(s) introductive(s) : Mini accroche + reformulation du sujet + éventuel

début de définition des termes du sujet.

* Développement : [tirets et abréviations autorisés]

- rédiger au moins 3 paragraphes distincts

Aide : notions à mobiliser : concurrence, asymétrie de l’information, externalités,

allocation des ressources…

- se limiter à 1 idée par paragraphe

- mobiliser et relier tous les documents (citer des extraits des textes, des

données chiffrées) en notant explicitement les références (cf. document x)

- éviter la paraphrase en mobilisant des connaissances

personnelles.

* Phrase conclusive qui reprend les enjeux du sujet.

Lycée Val de Seine / E.COGNETTA Devoir type-bac 2heures 1ère ES2 11/02/2014

Thème 4 / Chap.11 et 12

Nom : Devoir surveillé n°6 P : 4/4

Document 2

Document 3 : Free Mobile fête ses deux ans et stagne un peu 7,5 millions de clients "seulement" Arrivé sur le marché avec l'ambition de casser les prix — et éventuellement les marges de ses concurrents —, Free Mobile n'a pas manqué son coup. En effet, les tarifs des forfaits n'ont jamais autant baissé que durant les 24 derniers mois. En cela, l'opérateur s'est clairement érigé en allié du consommateur. Cependant, l'agressivité des offres ne fait pas tout, et l'on demeure loin de l'histoire d'amour entre le public et la marque, qui ne manque pas de polariser les débats. Pourtant, on ne peut pas accuser Free de s'éloigner de sa promesse originale : en proposer plus que les autres pour un prix dérisoire. En effet, si le forfait "tout illimité" à 19,99 (15,99 euros pour les abonnés Internet Free) n'a essentiellement gagné "que" la 4G et le roaming depuis le Portugal ou les Antilles depuis son lancement, on note qu'il est, sur le contenu, un des forfaits les plus généreux du paysage français. Et l'évolution du forfait à 2 €, gratuit pour les abonnés Freebox, est encore plus frappante. Lancé à un tarif fracassant, le forfait à 2 € de Free Mobile a, en deux ans, doublé son temps de communication voix, gagné les SMS en illimité (ils étaient plafonnés à 60 en janvier 2012), les MMS en illimité, et comprend maintenant 50 Mo de data pour les consommateurs les plus modérés de l'Internet mobile. Une enveloppe de données qui peut même être (rapidement) consommée en 4G. Néanmoins, si Free Mobile fait beaucoup pour tirer les prix vers le bas, on peut aussi noter que l'opérateur ne pousse pas vraiment la qualité vers le haut. Entre les soucis constatés avec l'itinérance sur le réseau d'Orange et ceux observés sur son propre réseau, ainsi que l'envergure plutôt restreinte de sa couverture — particulièrement en 4G, un service pourtant mis en avant —, Free Mobile ne fait pas toujours l'actualité pour la générosité de ses offres. Ce matin, en signalant son anniversaire, l'opérateur a par ailleurs tenu à remercier ses clients, apparemment au nombre de 7,5 millions. S'il s'agit d'une spectaculaire croissance en l'espace de 2 ans, le chiffre ne paraît néanmoins pas très positif. En effet, si celui-ci est à jour, il implique un très fort ralentissement de la croissance de Free Mobile, qui affichait déjà 7,4 millions de clients au début de l'automne, et surtout en recrutait des centaines de milliers chaque trimestre. L'annonce de la 4G n'aurait-elle pas dopé les souscriptions ? Source : Publié le 10 janvier 2014 par Johann BRETON sur le blog Les numeriques.com

Document 4 : «Apple à nouveau épinglée pour les conditions de travail chez un sous-traitant chinois ».

Pegatron serait "pire" que Foxconn. Ce sous-traitant d'Apple, qui fabriquerait notamment les futurs produits "low-cost" de la marque à la Pomme, est sévèrement critiqué par l'ONG américaine China Labor Watch dans un rapport publié ce lundi. L'association, fondée en 2000, pointe de nombreuses irrégularités plus particulièrement trois usines du taïwanais Pegatron. Pour réaliser cette étude, l'ONG a dépêché des enquêteurs et interrogé plus de 200 personnes. Dans celle de Riteng, à Shanghai par exemple, les ouvrier travailleraient en moyenne 12 heures par jour, six jours par semaine, pour 1,30 dollar de l'heure en moyenne, soit encore moins que le salaire de 1,62 dollar de l'heure que pratiquait un autre sous-traitant taïwanais Foxconn (Hon Hai) selon un précédent rapport. Un revenu très faible qui contraindrait les employés à effectuer de nombreuses heures supplémentaires, bien au-delà de la limite de 49 heures hebdomadaires officiellement imposée en Chine et des 60 heures maximum promises par Apple. Dans une autre usine, à Suzhou, les ouvriers travailleraient en moyenne 69 heures par semaine. […] Ce n'est pas la première fois qu'un sous-traitant d'Apple est ainsi pointé du doigt. Accusé lui aussi de contrevenir à plusieurs règles internationales en matière de droit du travail, Foxconn, le numéro un mondial des composants électroniques, avait reconnu en 2012 avoir employé des mineurs âgés de 14 à 16 ans. Pour mémoire, en 2012 toujours, certaines usines du groupe qui travaille également pour des concurrents d'Apple avaient connu d'importantes grèves. Source : La Tribune, le 29 juillet 2013.