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e isoli 6 Octobre 1932 4 0 . - (25° Ammém). Le Numéro 2 5 Cent. t B — r i m i t i » wim partissent Jtudl Organe de Concentration H E B D O M A D A I R E - P O L I T I Q U E , A G R I C O L E , M A R I T I M E , C O M M E R C I A L Ss D ' I N F O R M A T I O N ABOHHKÊÊEHTS s 1 AS. Fiaistère «t départ*«*«U limitrophes« 12 fraies. Autras départ«»«»U 15 — Colonies 20 — Lit abonnement» partent du 1" ou du Î6 de chaque mou et aont payable» d'avance Bureaux et Imprimerie, 21, Mu h Téléphone Chique Pottal *• 142.70, Nante» Les Bureau «ont ouvert» de Huit heure* à Midi, le matin, et de Deux heure» à Cinq heure», le *oir Adresser toute» communication« concernant la Rédaction, l'Administration et riupriaerie à A. pitrrt CUÉCUCH, Administrateur-Gérant. Le» manuscrit» ne »ont pas rendu». Pour le» renseignement» joindre un timbre pour la réponte. la tis»» Aaaoaces judiciaires et diverse* 2 f r . réclames (8 e page) 2 fr. Prix à forfait pour let Annonce» répétée» et traité» de publicité Annonce» payable» d'avance. Lea Annonce» doivent être adressées, au plus tard, le Mardi soir. Au [Conseil Général du Finistère as mir comnu : J'ai un pied qui remue el l'autre qui ne va plus.... Le Conseil général du Finistère est- il encore ou n'est-il plus républicain ? A considérer le résultat des votes ré- cents pour l'élection du Bureau de l'Assemblée et la nomination de la Commission Départementale, on pour- rait s'écrier : Montaigne eût dit qui sait et Voltaire [peut-être. N.'accusons personne d'avoir déserté ses idées ni fui le combat. Depuis quelques années, des échecs ont été enregistrés dans l'arrondissement de Quimper où les cantons de Pont-Croix, Douarncnez, Plogastel et Pont-l'Abbé ont été successivement perdus. Et puis, il y a eu Morlaix, ChAteaulin... Dans ces terres ensemencées autre- fois de pur froment, l'ivraie a suinte- ment grandi, pris le dessus et étoufTé le bon grain. Le sol est à préparer et à retourner de nouveau par un labour profond tandis que des traitements cupriques appropriés le débarrasseront des plan- tes adventices dues à la malignité des puissances hostiles, le clergé et les conservateurs sociaux, coutumiers d'une propagande incessante faite au confessionnal, dans la chaire et pal- les vingt organes départementaux d'une presse nombreuse et tintinna- burlesque. Pourquoi faut-il que, pour cette oeuvre de salubrité et d'alfranchisse- ment, nous apparaissions somnolents, inertes et divisés ? Quel dédale et quel imbroglio que toutes ces nuances de l'opinion répu- blicaine aussi diverses que les cou- leurs de l'Arc-en-Ciel ! Des radicaux-socialistes dont le pro- gramme à la fois idéaliste et pratique correspond à l'évolution d'un pays de démocratie sans cesse en marche vers un progrès nouveau. Il se signale par la franchise de sa doctrine et pai- la haineuse opposition de la Droite qui a eu beaucoup à en souffrir. Quiconque y entre est à jamais compromis aux yeux des niasses bien pensantes et" c'est le motif pour lequel un certain nombre de républicains ont hésité ou hésitent à y entrer. Des républicains-socialistes dont la doctrine s'est affirmée dans le pays de la montagne. C'est un tlot isolé que le socialisme guette et qu'il songe à investir par un mouvement tournant en forme de capricorne. Quel dom- mage que le parti radical-socialiste n'ait pas pu exercer sur ces voisins séparés de lui par la mince épaisseur d'un mur mitoyen, la puissante fasci- nation du miroir sur les gentilles alouettes au vol plané ! Et puis des radicaux en ut majeur ou en ut mineur. Et puis enfin le parti des républi- cains laïques. Ils marchent à pas feutrés dans la République comme le faisaient leurs grands parents, avec beaucoup de discrétion, sans bruit, comme sûrs d'eux-mêmes. Alors qu'ils paraissent très éloignés de nous, on les trouve toujours fidèles au rendez- vous quand il s'agit d'accomplir leur devoir républicain, sans passion comme sans faiblesse. Tels je vous ai connus, dès l'aube de la République nuissante, tels je vous retrouve aujourd'hui, fidèles à la devise de vos ancêtres, après Us chevauchées héroïques réalisées de- puis GO a n s pour la défense de la République et l'action réformatrice menée par ses partisans et par ses apôtres. Citoyens, renonçons à parler ces langues diverses, qui font songer à la Babel d'autrefois. Portons-nous tous au rempart pour défendre le Conseil général qui paraît une ville assiégée. Le remède au mal présent ne con- siste pas à signer avec l'adversaire un pacte d'alliance ni h lui donner une part du gâteau. Fortin, qui représente le parti clé- rico - conservateur - républicain - démo- crate, est devenu vice-président du Conseil général. Quéinnec, le clérical forcené, Quéinnec est entré d'em- blée, sans louvoyer un brin, à la Commission Départementale. Républicains, ouvrez les yeux, le péril est à vos portes. Négocier avec l'adversaire, c'est se mettre à sa merci et se diminuer aux yeux des troupes. Quel soufflet s'il plaisait à l'oppo- sition de Droite de refuser demain les otFres et les présents d'Artaxercès, et, si elle parvenait à vous battre. Engagez carrément la bataille dé- sormais, et, chaque fois qu'il y a un scrutin, tout le monde sur le pont. Pas d'excuse pour les absents. Sou- venez-vous que Louppe, moribond, s'est fait porter au Conseil général pour émettre, en faveur de notre idée laïque en péril, un vote courageux qui a sauvé la partie et lui a valu la haine inusable du parti clérical dont l'impertinente muflerie n'a pas su se découvrir comme il convenait devant le cercueil d'un grand homme de bien. le ne vois partout qu'arrogance haineuse chez les hommes qui se disent pourtant les continuateurs de l'oeuvre mystique et chrétienne de Jésus le Galiléen. Donc, pas d'excuse pour les absents et pas d'échappatoire pour les aigris et les sauvages de l'Assemblée dépar- tementale. Il est des moments où la suspicion règne on ne sait pourquoi dans les assemblées, et, le meilleur moyen d'y échapper, est de jouer cartes sui- table et de voter à bulletin découvert. En route demain fous ensemble pour l'action virile et continue, de- vrait-on échouer momentanément à l'entrée du port. L'opposition est une semence d'hé- roïsme, et, quand on la mène ronde- ment et au son du tambour elle devient aisément fertile en victoires. Pierre le Rouge. Républicains 1 Abonnez-vous au Journal l e C i t o y e n Ligue des Broils h Le Congrès National de la Ligue des Droits do l'Homme aura lieu cette année à Paris, les 26, 27 et 28 décem- bre prochain. Après avoir pris connaissance des propositions faites par les sections, le Comité central a établi comme suit l'ordre du jour : Controverse sur les traités : révision ou ajustement ? a) Les principes : rapporteur, M, Victor Basch ; b) Révision du pacte de la S. D. N. : rapporteur, M. Th. Ruyssen ; c) Le .désarmement de l'Al- lemagne : rapporteur, M, Félicien Challayc ; d) La situation de l'Europe centrale : rapporteur, M. S. Grumbach; e) Les frontières orientales de l'Alle- magne : rapporteur, M. Jacques Kayser. BUVEZ DU S.POOY MAISON FOURNIE» »•vu f.MoiMfi u n i \ i " Le 16 octobre il y aura 108 sièges de sénateurs à renouveler ; c'est un peu plus que le tiers du Sénat. Parmi les sénateurs dont le mandat expire, 48 appartiennent à la Gauche Démocratique du Sénat ; 27 appar- tiennent à l'Union Républicaine ; 15 font partie de l'Union Démocratique et Radicale ; 11 sont inscrits à la Gauche Républicaine ; îi appartien- nent à la Droite ; 2 sont inscrits au groupe Socialiste.; 4 ne font partie d'aucun groupe. Nul doute que le mouvement vers la gauche ne s'accentue encore le 16 octobre. Pour 1 J Aviation Maritime M. Georges Le Bail, sénateur, a écrit à M. le Ministre de l'Air pour protester contre la situation déplo- rable de notre aviation maritime. Il lui fait part de son intention de saisir la Commission de la Marine du Sénat, et au besoin, le Sénat de cette question si grave, dès la rentrée. Pour nos Producteurs de Primeurs A la veille des négociations avec l'Allemagne M. Georges Le Bail, sénateur, a adressé la lettre suivante à M. le Ministre de l'Agriculture : Vichy, le 28 septembre 1932. Mon cher Ministre, Les journaux m'apprennent que le Gou- vernement du Reich s'apprête à pratiquer une politique rigoureuse de contingente- ment en fermant les frontières de l'Alle- magne à toute une série de produits agricoles. Ce gouvernement a demandé à la France l'ouverture de négociations à propos des mesures de contingentement qu'il se pro- pose de prendre. J'ai la conviction que vous ne sacrifierez pas dans les tractations prochaines les intérêts régionaux de la Bretagne déjà si éprouvée pour le commerce de ses pri- meurs, pommes de terre, artichauts, choux- ileurs, fraises, etc. L'exportation de nos pommes doit éga- lement retenir toute voire attention. Le temps me manque pour consulter mes collègues les Sénateurs du Finistère au nom desquels je me crois cependant autorisé à intervenir près de vous pour le môme objet, car je les sais passionnés pour la défense de notre agriculture finisté- rienne soumise en ce moment à une dure épreuve. Croyez, Monsieur le Ministre et cher col- lègue, à mes sentiments les meilleurs. G. LE BAIL. iii»ii»niziiiiniiiiii«»«iirnm Concours m Fondions Publiques Contrôleur stagiaire des Douanes. Date : 9 janvier 1933 ; délai d'inscription : 10 novembre 1932 ; ûge : 18 ans minimum et 25 ans maximum le 1" janvier 1933 ; traitement de début 11.000 francs plus in- demnités. Baccalauréat ou diplôme équi- valent exigé. . Adjoint technique des Ponts-et-Chaus- sées et des Mines. - Date : 16 janvier 1933 ; délai d'inscription : G novembre 1932 ; ûge : 18 à 25 ans plus services militaires obliga- toires ; traitement de début : 10.500 francs plus indemnités. Aucun diplôme exigé. Commissaire de Police, Inspecteur spé- cial de la police des Chemins de fer et des Ports en Algérie. — Date : 21 novembre 1932 ; délai d'inscription: 20octobre ; ûge:< 23 à 30 ans plus services civils ou militai- res ; traitement de début : 14.000 francs plus indemnités. Aucun diplôme exigé. Concours ouvert en Franco dans les prin- cipaus centres. Renseignements fournis par 1'« Orienta- tion Professionnelle », revue monsuelle, abonnement : 15 francs par an. Les personnes qui désiront des rensei- gnements sur l'un des emplois ou concours ci-dessus ou sur un examen quelconque, peuvent s'adresser de notre part à M. Hou- deville, directeur-gérant do l'Orientation Professionnelle, 108, rue Erlanger, Paris (16«), qui leur répondra à titre absolument gracieux. Joindre un timbre do 0 fr. 50 ot ne pas oublier de mentionner : en qualité de loc- teur du « Citoyen », 21, rue du Sallé, à yuimper. Miettes de la Semaine — Tous les libéraux libre-échan- gistes, membres du Cabinet britannique, ont démissionné, entre autres lord Snowden, lord du sceau privé ; sir Samuel, ministre de l'Intérieur, et sir Archibald Sinclair, ministre de l'Edu- cation. Les Ministres démissionnaires ont été remplacés aussitôt. Un ouragan d'une extrême vio- lence s'est produit dans l'ile de Porto- Rico, aux Antilles. Il a causé la mort de 257 personnes. Le nombre des blessés dépasserait le millier. En Grèce, la péninsule Chalci- dique est ravagée par des tremble- ments de terre successifs. On compte près de 350 morts. Plus de 20.000 personnes sont sans abri. Un cyclone s'est abattu sur la Côte d'Azur. Depuis la Côte des Maures jusqu'à Nice tout a été ravagé. Les dégâts s'élèvent à plusieurs millions. — Le contre-torpilleur « Vauquelin » a été lancé à Dunkerque. L'opération a parfaitement réussi. La cérémonie était présidée par l'amiral Durand- Viel, chef d'Etat major de la Marine. M. Herriot a pris la parole, jeudi, devant la 13° assemblée de la Société des Nations. Dans un discours admirable, qui lui a valu le plus grand succès, le Président du Conseil a ex- posé avec clarté et éloquence la doc- trine française et exprimé la fidélité de notre pays au Pacte. Les six jeunes autonomistes qui avaient été arrêtés quelques jours après l'attentat de Rennes ont été mis en liberté provisoire. Toutefois ils demeurent toujours inculpés. L'enquê- te se poursuit. M. Herriot a été élu président de la Commission d'études pour l'U- nion européenne. — Parlant dimanche, à Vesoul, aux fêtes du jubilé parlementaire de M. Jules leannency, M." Herriot a souli- gné les grandes difficultés auxquelles son gouvernement avait à faire face. « Il ne s'agit pas, a-t-il dit, de réta- blir la situation d'un Etat pauvre dans une nation riche. Aujourd'hui l'Etat est pauvre, alors que la Nation subit les épreuves que vous connaissez ». Le Gouvernement s'inspirera de cc. principe : « Des sacrifices sont néces- saires, chacun doit en prendre sa part >>. le Citoyen Organe de Concentration républicaine Hebdomadaire paraissant le JEUDI Bureaux ot Imprimerie i 21, Hue du Sallé - QUIMPER Téléphone 86 - R. C. 979 Chèque postal 142-70, Nantes. Abonnements i Finistère et départements limi- trophes 12 fr.»» Autres départements 15 »» Annonce« i Judiciaires ou autres. la ligne, 2 fr. Les annonces doivent être adressées au plus tard le mardi soir. Pour tous renseignements, joindre un timbre pour la réponse. RÉPUBLICAINS ! Vous ne trouverez pas le Citoyen chez tous les dépositaires de journaux du département, mais vous le trouverez silrement chez vous en vous abonnant. (Voir bulhitin d'abonnement en 4"page POUR VOS IMPRIMES adressez-vous à l'Imprimerie du « Citoyen » Droit Rural Lorsqu'une personne meurt, les biens qu'elle laisse à son/décès à ses héritiers sont frappés d'un droit de mutation. Le droit payé par chaque héritier sur la part nette recueillie est d'autant plus élevé que le degré de parenté qui unissait le défunt à l'héritier était éloigné ; en outre, le taux de cet impôt est progressif et par tranches, c'est-à-dire s'accroît avec l'importance de la part recueillie par l'héritier. En outre, si le défunt ne laisse pas au moins deux enfants vivants ou représen- tés, il est d'abord prélevé sur l'actif net global de la succession une taxe spéciale appelée taxe successorale dont le taux est progressif et par tranches et varie aussi suivant que le défunt laisse un enfant vi- vant ou représenté ou n'en a pas du tout. Inversement, si le défunt laisse au moins quatre enfants vivants el représentés, non seulement il n'est pas dû de taxe successo- rale, mais encore la loi accorde une réduc- tion du droit de mutation sur l'actif net global de la succession. Enfin, si un héri- tier a trois enfants vivants ou représentés au moment de l'ouverture de la succession qu'il recueille il a droit à une réduction du droit de mutation sur sa part. Comme on le voit, le calcul des droits de succession n'est pas aussi facile qu'on serait tenté de le croire ; en outre, ce cal- cul paraît plus compfiqué lorsqu'il faut faire application des tarifs spéciaux prévus par la loi. Mais reprenons, en les complétant et expliquant, les données ci-dessus. Voici une personne qui vient de mourir. Il faut d'abord examiner si la taxe suc- cessorale est due ou non. Lorsque le défunt laisse au moins deux enfants vivants ou représentés, il n'y a pas lieu à la perception de la taxe successorale. Lorsque le défunt ne laisse pas d'enfant vivant ou représenté, le taux de la taxe successorale qui est perçue sur l'actif glo- bal net de la succession est fixé comme suit : 3,60 % pour la fraction d'actif net com- prise entre 1 et 2.000 7,20 % 2.001 et 10.000 10,80 % 10.001 et 50.000 14,40% 50.001 et 100.000 18% 100.001 et 250.000 21,60 % 250.001 'et 500.000 25,20 % 500.001 et 1.000.000 etc... Lorsque le défunt laisse un enfant vivant ou représenté, le taux de la taxe est fixé en principe comme suit : 1,20 % pour la fraction d'actif net com- prise entre 1 et 2.000 2,40 % 2.001 et 10.000 3,60 % 10.001 et 50.000 4,80 % 50.001 et 100.000 6 % 100.001 et 250.000 7.80 •/. 250.001 et 500.000 9,60 % 500.001 et 1.000.000 etc... Cependant, l'article 17 de la loi du 16 avril 1930 a institué une atténuation de ce tarif. Cet article dit, en effet, que : « Dans les successions l'actif net n'excède pas 500.000 francs et dans lesquelles le défunt laisse un enfant vivant ou représenté, le montant dû au titre de la taxe successora- le par l'enfant, les petits-enfants, le con- joint comme héritiers ou légataires est diminué de moitié lorsque la part recueil- lie n'excède pas 250.000 francs et du quart lorsqu'elle est comprise entre 250.000 et 500.000 francs ». Après avoir ainsi examiné si la taxe suc- cessorale doit être perçue ou non et, le cas échéant, fixé le taux applicable, il faut calculer le droit de mutation sur la part de chaque héritier. Mais avant de procéder il ce calcul, il convient de tenir compte, s'il y a lieu, de la déduction du droit de mutation accor- dée pour charges de famille du défunt pur l'article 19 de la loi du 16 avril 1930. Cet article dit, en elïet, que « Dans toute suc- cession où le défunt laisse plus de trois enfants vivants ou représentés, il est dé- duit de l'actif global net de la succession, pour la liquidation des droits de mutation par décès, 10 % par enfant en sus du troi- sième sans que cette déduction puisse excéder 15.000 francs ». t.e droit île mutation applicable îi la part nette reçue par l'héritier est fixé, avons- nous dit, en tenant compte de deux élé- ments : il est d'autant plus élevé que le degré de parenté qui unit l'héritier au défunt est plus éloigné, et le taux de cet impôt est, en outre, progressif par tran- ches, suivant l'importance de la part nette recueillie par chaque ayant droit. Ce tableau des droits de mutation est en principe le suivant, sous réserve de deux tarifs d'exception dont il sera ensuite ques- tion. En ligne directe descendante au 1 er degré, le tarif applicable est de 3 % pour la fraction de part nette comprise entre 1 et 10.000 francs ; 4,20 % pour la fraction 10.001 et 50.000 francs, 5,40% pour la fraction 50.001 à 100.000 ; 6,60 % pour la fraction 100.001 à 250.000; 7,80% pour la fraction 250.001 à 500.000 ; 9% pour la fraction 500.001 à 1.000.00O. En ligne directe descendante au deuxiè- me degré et entre époux de : de 3,60 °' 0 pour la fraction de part nette comprise entre 1 et 1^.000 francs ; 4,80 0 „ pour la fraction. 10.001 à 50.000 ; 6% pour la frac- tion 50.001 à 100.000 ; 7,20 % pour la frac- tion 100.001 à 250.000 ; S,40 % pour la frac- tion 1-50.001 à 500.000 ; 9,60 % pour la frac- tion 500.001 à 1.000.000. En ligne directe descendante au delà du deuxième degré, de : 4,20 % pour la frac- tion 1 ù 10.000 francs ; 5,40 % pour la frac- tion 10.001 à 50.000 ; 6,60 % pour la frac- tion 50.001 à 100.000; 7,80 % pour la frac- tion 100.001 à 250.000 ; 9 /„ pour la frac- tion 250.00) à 500.000 ; 10,20 % pour la trac- tion 500.001 à 1.000.000, etc.. En ligne directe ascendante en premier degré, de : 4,80 % pour la fraction de 1 à 10.000 fr. ; 6 % pour la fraction 10.001 à 50.000 ; 7,20 % pour la fraction 50.001 à 100.000 ; 8,40 «.'„ pour la fraction 100.001 à 250.000 ; 9,60 % pour la fraction 250.001 à 500.000 ; 10,80 % pour la fraction 5 0.001 à 1.000.000, etc... En ligne directe ascendante au premier degré et au-delà, de 5,40 /o pour la fraction 1 à 10.000 fr. ; 6,60 % pour la fraction 10.001 à 50.000 ; 7,80% pour la fraction 50.001 à 100.000; 9 pour la fraction 100.001 à 250.000 ; 10,20 % pour la fraction 250.001 à 500.000 ; 11,40 % pour la fraction 500.001 à 1.000.000, etc... Entre frères et soeurs, de : 14,40 % pour la fraction 1 à 10.000 fr. ; 16,80 % pour la fraction 10.001 à 50.000 ; 19,20 % pour la fraction 50.001 à 100.000 ; 21,60 % pour la fraction 100.001 à 250.000 ; 24 % pour la fraction 250.001 à 500.000 ; 26,40 % pour la fraction 500.001 à 1.000.000. Entre oncles et,tantes et neveux et niè- ces, de : 20,40% pour la fraction 1 à 10.000 fr. 22,80 % pour la fraction 10.001 à 50.000 ; 25,20 % pour la fraction 50.001 à 100.000 ; 27,60 % pour la fraction 100.001 à 250.000 ; 30 % pour la fraction 250.001 à 500.000; 32,40 % pour la fraction 500.001 à 1.000.000. Mais ces tarifs sont abaissés d abord en ce qui concerne les parts nettes .ne dépas- sant pas 10.000 francs recueillies dans les successions dont le montant total n'excède pas 25.000 francs. Ce tarif réduit est : En ligne directe au premier degré, de 1,20 p. cent pour la fraction 1 à 2.000 fr. et de 1,80 p. cent pour la fraction 2.001 à 10.000 fr. Eu ligne directe du second degré et entre époux, de : 1,80 p. cent pour la frac- tion de 1 à 2.000 fr. et de 2,40 p. cent pour la fraction 2.001 à 10.000 fr. En ligne directe au delà du second degré, t de : 2,40 p. cent pour la fraction 1 à 2.000 fr. et de 3 p. cent-pour la fraction 2.001 à 10.000 fr. Entre frères el soeurs, de : 12 p. cent pour la fraction 1 à 2.000 fr. et 12,90 p. cent pour la fraction 2.001 à 10.00) fr. Entre oncles ou tantes et neveux ou niè- ces, .de 14,40 p. cent pour la fraction 1 à 2.000 fr. ut 15,60 p. cent pour la fraction 2.001 à 10.000 fr. A son tour, ce tarif réduit a été abaissé par l'article 11 de la loi du 29 décembre 1929 en ligne directe 1 descendante au pre- mier et au deuxième degré et entre époux. Cet article dit, en elïet, que, dans toute succession dont les parts nettes n'excèdent pas 500.000 fr. et dont l'actif total ne dé- passe pas 500.ooO francs, le droit de muta- tion est : a) En ligne directe descendante au pre- mier degré, de 1,20 p. cent pour la fraction de part nette comprise entre 1 et 10.000 fr. ; 2,40 p. cent pour la fraction 10.001 à 50.000 ; 3,60 p. cent pour la fraction 50.001 à 100.000 ; 4,80 p. cent pour la fraction 100.001 à 25ti.OOO ; 6,60 p. cent pour 1a frac- tion 250.001 à 500.000 fr. b) En ligne directe descendante au deu- xième degré et entre époux, de : 2,40 p. cent pour la fraction de part nette comprise entre 1 et 10.000 fr. ; 3,60 p. cent pour la fraction 10.001 à 50.000 ; 4,S0p. cent pour la fraction 50.001 à 10J.000 ; 6 p. cent pour la fraction 100.001 à 250.000 ; 7,80 p. cent pour la frac- tion 250.001 à 500.000 fr.

LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 OCTOBRE 1932

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e i s o l i 6 O c t o b r e 1 9 3 2

M° 4 0 . - (25° Ammém).

L e N u m é r o 2 5 C e n t . • t B — r i m i t i » wim

p a r t i s s e n t I« J t u d l

Organe de Concentration H E B D O M A D A I R E - P O L I T I Q U E , A G R I C O L E , M A R I T I M E , C O M M E R C I A L S s D ' I N F O R M A T I O N

ABOHHKÊÊEHTS s 1 AS.

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Colonies 20 — Lit abonnement» partent du 1" ou du Î6 de chaque mou

et aont payable» d'avance

Bureaux et Imprimerie, 21, Mu h Téléphone 8 « Chique Pottal *• 142.70, Nante»

Les Bureau «ont ouvert» de Huit heure* à Midi, le matin, et de Deux heure» à Cinq heure», le *oir Adresser toute» communication« concernant la Rédaction, l'Administration et r iupriaerie

à A. pitrrt CUÉCUCH, Administrateur-Gérant. Le» manuscrit» ne »ont pas rendu». — Pour le» renseignement» joindre un timbre pour la réponte.

la tis»»

A a a o a c e s j u d i c i a i r e s e t d i v e r s e * 2 f r .

— r é c l a m e s (8e p a g e ) 2 f r .

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Lea Annonce» doivent être adressées, au plus tard, le Mardi soir.

Au [Conseil Général du Finistère

8 « a s mir comnu : J'ai un pied qui remue el l'autre

qui ne va plus....

Le Conseil général du Finistère est-il encore ou n'est-il p lus républicain ? A considérer le résultat des votes ré-cents pour l 'élection du Bureau de l 'Assemblée et la nomination de la Commission Départementale, on pour-rait s 'écrier :

Montaigne eût dit qui sait et Voltaire [peut-être.

N.'accusons personne d'avoir déserté ses idées ni fui le combat. Depuis quelques années, des échecs ont été enregistrés dans l 'arrondissement de Quimper où les cantons de Pont-Croix, Douarncnez, Plogastel et Pont- l 'Abbé ont été successivement pe rdus . Et puis, il y a eu Morlaix, ChAteaulin...

Dans ces ter res ensemencées autre-fois de pu r froment , l ' ivraie a suinte-ment grandi , pris le dessus et étoufTé le bon grain.

Le sol est à p répare r et à re tourner de nouveau par un labour profond tandis que des trai tements cupriques appropriés le débarrasseront des plan-tes adventices dues à la malignité des puissances hostiles, le clergé et les conservateurs sociaux, coutumiers d 'une propagande incessante faite au confessionnal, dans la chaire et pal-les vingt organes dépar tementaux d 'une presse nombreuse et tintinna-burlesque.

Pourquoi faut-il que, pour cette œuvre de salubrité et d 'alfranchisse-ment , nous apparaissions somnolents, inertes et divisés ?

Quel dédale et quel imbroglio que toutes ces nuances de l 'opinion répu-blicaine aussi diverses que les cou-leurs de l'Arc-en-Ciel !

Des radicaux-socialistes dont le pro-g r a m m e à la fois idéaliste et prat ique correspond à l 'évolution d 'un pays de démocratie sans cesse en marche vers un progrès nouveau. Il se signale par la franchise de sa doctrine et pai-la haineuse opposition de la Droite qui a eu beaucoup à en souffrir. Quiconque y entre est à jamais compromis aux yeux des niasses bien pensantes et" c'est le motif pour lequel un certain nombre de républicains ont hésité ou hésitent à y entrer .

Des républicains-socialistes dont la doctrine s'est affirmée dans le pays de la montagne. C'est un tlot isolé que le socialisme guet te et qu'il songe à investir par un mouvement tournant en forme de capricorne. Quel dom-mage que le part i radical-socialiste n'ait pas pu exercer sur ces voisins séparés de lui pa r la mince épaisseur d 'un mur mitoyen, la puissante fasci-nation du miroir sur les gentilles alouettes au vol plané !

Et puis des radicaux en ut majeur ou en ut mineur.

Et puis enfin le part i des républi-cains laïques. Ils marchent à pas feutrés dans la République comme le faisaient leurs grands parents , avec beaucoup de discrétion, sans bruit , comme sûrs d 'eux-mêmes. Alors qu'ils paraissent très éloignés de nous, on les trouve toujours fidèles au rendez-vous quand il s 'agit d 'accomplir leur devoir républicain, sans passion comme sans faiblesse.

Tels je vous ai connus, dès l 'aube de la République nuissante, tels j e vous retrouve aujourd 'hui , fidèles à la devise de vos ancêtres, après Us chevauchées héroïques réalisées de-puis GO ans pour la défense de la République et l 'action réformatrice menée par ses part isans et par ses apôtres .

Citoyens, renonçons à par le r ces langues diverses, qui font songer à la Babel d 'autrefois.

Portons-nous tous au rempar t pour défendre le Conseil général qui paraî t une ville assiégée.

Le remède au mal présent ne con-siste pas à signer avec l 'adversaire un pacte d'all iance ni h lui donner une part du gâteau.

Fortin, qui représente le part i clé-rico - conservateur - républicain - démo-crate, est devenu vice-président du Conseil général . Quéinnec, le clérical forcené, Quéinnec est entré d ' e m -blée, sans louvoyer un brin, à la Commission Départementale.

Républicains, ouvrez les yeux, le péril est à vos portes.

Négocier avec l 'adversaire, c'est se mett re à sa merci et se diminuer aux yeux des troupes.

Quel soufflet s'il plaisait à l 'oppo-sition de Droite de refuser demain les otFres et les présents d'Artaxercès, et, si elle parvenait à vous bat tre .

Engagez carrément la bataille dé-sormais, et, chaque fois qu'il y a un scrutin, tout le monde sur le pont.

Pas d'excuse pour les absents. Sou-venez-vous que Louppe, moribond, s'est fait porter au Conseil général pour émettre, en faveur de notre idée laïque en péril, un vote courageux qui a sauvé la partie et lui a valu la haine inusable du parti clérical dont l ' impert inente muflerie n'a pas su se découvrir comme il convenait devant le cercueil d 'un grand homme de bien.

le ne vois partout qu 'arrogance haineuse chez les hommes qui se disent pour tant les continuateurs de l 'œuvre mystique et chrétienne de Jésus le Galiléen.

Donc, pas d'excuse pour les absents et pas d 'échappatoire pour les aigris et les sauvages de l 'Assemblée dépar-tementale .

Il est des moments où la suspicion règne on ne sait pourquoi dans les assemblées, et, le meil leur moyen d'y échapper , est de jouer cartes sui-table et de voter à bulletin découvert .

En route demain fous ensemble pour l 'ac t ion virile et continue, de-vrait-on échouer momentanément à l 'entrée du por t .

L'opposition est une semence d 'hé-roïsme, et, quand on la mène ronde-ment et au son du tambour elle devient aisément fertile en victoires.

Pierre le Rouge.

Républicains 1 Abonnez-vous au

J o u r n a l l e C i t o y e n

L i g u e d e s B r o i l s h Le Congrès National de la Ligue des

Droits do l 'Homme aura lieu cette année à Paris, les 26, 27 et 28 décem-bre prochain.

Après avoir pris connaissance des propositions faites par les sections, le Comité central a établi comme suit l 'ordre du jour :

Controverse sur les traités : révision ou a jus tement ?

a) Les principes : rappor teur , M, Victor Basch ; b) Révision du pacte de la S. D. N. : rapporteur , M. Th. Ruyssen ; c) Le .désarmement de l'Al-lemagne : rappor teur , M, Félicien Challayc ; d) La situation de l 'Europe centrale : rappor teur , M. S. Grumbach; e) Les frontières orientales de l 'Alle-magne : rappor teur , M. Jacques Kayser.

B U V E Z DU

S.POOY M A I S O N F O U R N I E »

»•vu f . M o i M f i u n i \ i "

Le 16 octobre il y aura 108 sièges de sénateurs à renouveler ; c'est un peu plus que le tiers du Sénat.

Pa rmi les sénateurs dont le mandat expire, 48 appar t iennent à la Gauche Démocratique du Sénat ; 27 appar-tiennent à l 'Union Républicaine ; 15 font partie de l 'Union Démocratique et Radicale ; 11 sont inscrits à la Gauche Républicaine ; îi appart ien-nent à la Droite ; 2 sont inscrits au groupe Socialiste.; 4 ne font partie d 'aucun groupe.

Nul doute que le mouvement vers la gauche ne s 'accentue encore le 16 octobre.

P o u r 1 J A v i a t i o n M a r i t i m e M. Georges Le Bail, sénateur, a

écrit à M. le Ministre de l'Air pour protester contre la situation déplo-rable de notre aviation mari t ime.

Il lui fait par t de son intention de saisir la Commission de • la Marine du Sénat, et au besoin, le Sénat de cette question si grave, dès la rentrée .

Pour nos Producteurs de Primeurs A la veille des négociations

avec l'Allemagne

M. Georges Le Bail, sénateur, a adressé la lettre suivante à M. le Ministre de l'Agriculture :

Vichy, le 28 septembre 1932.

Mon cher Ministre, Les journaux m'apprennent que le Gou-

vernement du Reich s'apprête à pratiquer une politique rigoureuse de contingente-ment en fermant les frontières de l'Alle-magne à toute une série de produits agricoles.

Ce gouvernement a demandé à la France l'ouverture de négociations à propos des mesures de contingentement qu'il se pro-pose de prendre.

J'ai la conviction que vous ne sacrifierez pas dans les tractations prochaines les intérêts régionaux de la Bretagne déjà si éprouvée pour le commerce de ses pri-meurs, pommes de terre, artichauts, choux-ileurs, fraises, etc.

L'exportation de nos pommes doit éga-lement retenir toute voire attention.

Le temps me manque pour consulter mes collègues les Sénateurs du Finistère au nom desquels je me crois cependant autorisé à intervenir près de vous pour le môme objet, car je les sais passionnés pour la défense de notre agriculture finisté-rienne soumise en ce moment à une dure épreuve.

Croyez, Monsieur le Ministre et cher col-lègue, à mes sentiments les meilleurs.

G. LE BAIL. i i i » i i » n i z i i i i n i i i i i i « » « i i r n m

Concours m Fondions Publiques Contrôleur stagiaire des Douanes. —

Date : 9 janvier 1933 ; délai d'inscription : 10 novembre 1932 ; ûge : 18 ans minimum et 25 ans maximum le 1" janvier 1933 ; traitement de début 11.000 francs plus in-demnités. Baccalauréat ou diplôme équi-valent exigé. . Adjoint technique des Ponts-et-Chaus-

sées et des Mines. - Date : 16 janvier 1933 ; délai d'inscription : G novembre 1932 ; ûge : 18 à 25 ans plus services militaires obliga-toires ; traitement de début : 10.500 francs plus indemnités. Aucun diplôme exigé.

Commissaire de Police, Inspecteur spé-cial de la police des Chemins de fer et des Ports en Algérie. — Date : 21 novembre 1932 ; délai d'inscription: 20octobre ; ûge:< 23 à 30 ans plus services civils ou militai-res ; traitement de début : 14.000 francs plus indemnités. Aucun diplôme exigé. Concours ouvert en Franco dans les prin-cipaus centres.

Renseignements fournis par 1'« Orienta-tion Professionnelle », revue monsuelle, abonnement : 15 francs par an.

Les personnes qui désiront des rensei-gnements sur l'un des emplois ou concours ci-dessus ou sur un examen quelconque, peuvent s'adresser de notre part à M. Hou-deville, directeur-gérant do l'Orientation Professionnelle, 108, rue Erlanger, Paris (16«), qui leur répondra à titre absolument gracieux.

Joindre un timbre do 0 fr. 50 ot ne pas oublier de mentionner : en qualité de loc-teur du « Citoyen », 21, rue du Sallé, à yuimper.

Miettes de la

Semaine — Tous les libéraux l ibre-échan-

gistes, membres du Cabinet bri tannique, ont démissionné, entre autres lord Snowden, lord du sceau privé ; sir Samuel, ministre de l 'Intérieur, et sir Archibald Sinclair, ministre de l 'Edu-cation.

Les Ministres démissionnaires ont été remplacés aussitôt.

— Un ouragan d'une extrême vio-lence s'est produit dans l 'ile de Porto-Rico, aux Antilles. Il a causé la mort de 257 personnes. Le nombre des blessés dépasserait le millier.

— En Grèce, la péninsule Chalci-dique est ravagée par des t remble-ments de terre successifs. On compte près de 350 morts. Plus de 20.000 personnes sont sans abri .

— Un cyclone s'est abattu sur la Côte d 'Azur. Depuis la Côte des Maures jusqu 'à Nice tout a été ravagé. Les dégâts s 'élèvent à plusieurs millions.

— Le contre-torpilleur « Vauquelin » a été lancé à Dunkerque. L'opération a parfai tement réussi. La cérémonie était présidée par l 'amiral Durand-Viel, chef d 'Etat major de la Marine.

— M. Herriot a pris la parole, jeudi , devant la 13° assemblée de la Société des Nations. Dans un discours admirable , qui lui a valu le plus grand succès, le Président du Conseil a ex-posé avec clarté et éloquence la doc-trine française et exprimé la fidélité de notre pays au Pacte.

— Les six jeunes autonomistes qui avaient été arrêtés quelques jours après l 'at tentat de Rennes ont été mis en liberté provisoire. Toutefois ils demeurent toujours inculpés. L'enquê-te se poursuit .

— M. Herriot a été élu président de la Commission d 'é tudes pour l 'U-nion européenne.

— Parlant dimanche, à Vesoul, aux fêtes du jubi lé par lementai re de M. Jules leannency, M." Herriot a souli-gné les grandes difficultés auxquelles son gouvernement avait à faire face. « Il ne s'agit pas, a-t-il dit, de réta-blir la situation d 'un Etat pauvre dans une nation riche. Aujourd 'hui l 'Etat est pauvre , alors que la Nation subit les épreuves que vous connaissez ».

Le Gouvernement s ' inspirera de cc. principe : « Des sacrifices sont néces-saires, chacun doit en prendre sa part >>.

le Citoyen Organe de Concentration républicaine Hebdomadaire paraissant le JEUDI

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Droit Rural

Lorsqu'une personne meurt, les biens qu'elle laisse à son/décès à ses héritiers sont frappés d'un droit de mutation. Le droit payé par chaque héritier sur la part nette recueillie est d'autant plus élevé que le degré de parenté qui unissait le défunt à l'héritier était éloigné ; en outre, le taux de cet impôt est progressif et par tranches, c'est-à-dire s'accroît avec l'importance de la part recueillie par l'héritier.

En outre, si le défunt ne laisse pas au moins deux enfants vivants ou représen-tés, il est d'abord prélevé sur l'actif net global de la succession une taxe spéciale appelée taxe successorale dont le taux est progressif et par tranches et varie aussi suivant que le défunt laisse un enfant vi-vant ou représenté ou n'en a pas du tout.

Inversement, si le défunt laisse au moins quatre enfants vivants el représentés, non seulement il n'est pas dû de taxe successo-rale, mais encore la loi accorde une réduc-tion du droit de mutation sur l'actif net global de la succession. Enfin, si un héri-tier a trois enfants vivants ou représentés au moment de l'ouverture de la succession qu'il recueille il a droit à une réduction du droit de mutation sur sa part.

Comme on le voit, le calcul des droits de succession n'est pas aussi facile qu'on serait tenté de le croire ; en outre, ce cal-cul paraît plus compfiqué lorsqu'il faut faire application des tarifs spéciaux prévus par la loi.

Mais reprenons, en les complétant et expliquant, les données ci-dessus. •

Voici une personne qui vient de mourir. Il faut d'abord examiner si la taxe suc-

cessorale est due ou non. Lorsque le défunt laisse au moins deux

enfants vivants ou représentés, il n'y a pas lieu à la perception de la taxe successorale.

Lorsque le défunt ne laisse pas d'enfant vivant ou représenté, le taux de la taxe successorale qui est perçue sur l'actif glo-bal net de la succession est fixé comme suit : 3,60 % pour la fraction d'actif net com-

prise entre 1 et 2.000 7,20 % 2.001 et 10.000

10,80 % 10.001 et 50.000 14,40% 50.001 et 100.000 18% 100.001 et 250.000 21,60 % 250.001 'et 500.000 25,20 % 500.001 et 1.000.000 etc...

Lorsque le défunt laisse un enfant vivant ou représenté, le taux de la taxe est fixé en principe comme suit :

1,20 % pour la fraction d'actif net com-prise entre 1 et 2.000

2,40 % 2.001 et 10.000 3,60 % 10.001 et 50.000 4,80 % 50.001 et 100.000 6 % 100.001 et 250.000 7.80 •/. 250.001 et 500.000 9,60 % 500.001 et 1.000.000

etc... Cependant, l'article 17 de la loi du 16

avril 1930 a institué une atténuation de ce tarif. Cet article dit, en effet, que : « Dans les successions où l'actif net n'excède pas 500.000 francs et dans lesquelles le défunt laisse un enfant vivant ou représenté, le montant dû au titre de la taxe successora-le par l'enfant, les petits-enfants, le con-joint comme héritiers ou légataires est diminué de moitié lorsque la part recueil-lie n'excède pas 250.000 francs et du quart lorsqu'elle est comprise entre 250.000 et 500.000 francs ».

Après avoir ainsi examiné si la taxe suc-cessorale doit être perçue ou non et, le cas échéant, fixé le taux applicable, il faut calculer le droit de mutation sur la part de chaque héritier.

Mais avant de procéder il ce calcul, il convient de tenir compte, s'il y a lieu, de la déduction du droit de mutation accor-dée pour charges de famille du défunt pur l'article 19 de la loi du 16 avril 1930. Cet article dit, en elïet, que « Dans toute suc-cession où le défunt laisse plus de trois enfants vivants ou représentés, il est dé-duit de l'actif global net de la succession, pour la liquidation des droits de mutation par décès, 10 % par enfant en sus du troi-sième sans que cette déduction puisse excéder 15.000 francs ».

t.e droit île mutation applicable îi la part nette reçue par l'héritier est fixé, avons-nous dit, en tenant compte de deux élé-ments : il est d'autant plus élevé que le degré de parenté qui unit l'héritier au défunt est plus éloigné, et le taux de cet impôt est, en outre, progressif par tran-

ches, suivant l'importance de la part nette recueillie par chaque ayant droit.

Ce tableau des droits de mutation est en principe le suivant, sous réserve de deux tarifs d'exception dont il sera ensuite ques-tion. En ligne directe descendante au 1er

degré, le tarif applicable est de 3 % pour la fraction de part nette comprise entre 1 et 10.000 francs ; 4,20 % pour la fraction 10.001 et 50.000 francs, 5,40% pour la fraction 50.001 à 100.000 ; 6,60 % pour la fraction 100.001 à 250.000; 7,80% pour la fraction 250.001 à 500.000 ; 9 % pour la fraction 500.001 à 1.000.00O.

En ligne directe descendante au deuxiè-me degré et entre époux de : de 3,60 °'0

pour la fraction de part nette comprise entre 1 et 1^.000 francs ; 4,80 0 „ pour la fraction. 10.001 à 50.000 ; 6 % pour la frac-tion 50.001 à 100.000 ; 7,20 % pour la frac-tion 100.001 à 250.000 ; S,40 % pour la frac-tion 1-50.001 à 500.000 ; 9,60 % pour la frac-tion 500.001 à 1.000.000.

En ligne directe descendante au delà du deuxième degré, de : 4,20 % pour la frac-tion 1 ù 10.000 francs ; 5,40 % pour la frac-tion 10.001 à 50.000 ; 6,60 % pour la frac-tion 50.001 à 100.000; 7,80 % pour la frac-tion 100.001 à 250.000 ; 9 /„ pour la frac-tion 250.00) à 500.000 ; 10,20 % pour la trac-tion 500.001 à 1.000.000, e tc . .

En ligne directe ascendante en premier degré, de : 4,80 % pour la fraction de 1 à 10.000 fr. ; 6 % pour la fraction 10.001 à 50.000 ; 7,20 % pour la fraction 50.001 à 100.000 ; 8,40 «.'„ pour la fraction 100.001 à 250.000 ; 9,60 % pour la fraction 250.001 à 500.000 ; 10,80 % pour la fraction 5 0.001 à 1.000.000, etc...

En ligne directe ascendante au premier degré et au-delà, de 5,40 /o pour la fraction 1 à 10.000 fr. ; 6,60 % pour la fraction 10.001 à 50.000 ; 7,80% pour la fraction 50.001 à 100.000; 9 pour la fraction 100.001 à 250.000 ; 10,20 % pour la fraction 250.001 à 500.000 ; 11,40 % pour la fraction 500.001 à 1.000.000, etc...

Entre frères et sœurs, de : 14,40 % pour la fraction 1 à 10.000 fr. ; 16,80 % pour la fraction 10.001 à 50.000 ; 19,20 % pour la fraction 50.001 à 100.000 ; 21,60 % pour la fraction 100.001 à 250.000 ; 24 % pour la fraction 250.001 à 500.000 ; 26,40 % pour la fraction 500.001 à 1.000.000.

Entre oncles et,tantes et neveux et niè-ces, de : 20,40% pour la fraction 1 à 10.000 fr. 22,80 % pour la fraction 10.001 à 50.000 ; 25,20 % pour la fraction 50.001 à 100.000 ; 27,60 % pour la fraction 100.001 à 250.000 ; 30 % pour la fraction 250.001 à 500.000; 32,40 % pour la fraction 500.001 à 1.000.000.

Mais ces tarifs sont abaissés d abord en ce qui concerne les parts nettes .ne dépas-sant pas 10.000 francs recueillies dans les successions dont le montant total n'excède pas 25.000 francs.

Ce tarif réduit est : En ligne directe au premier degré, de

1,20 p. cent pour la fraction 1 à 2.000 fr. et de 1,80 p. cent pour la fraction 2.001 à 10.000 fr.

Eu ligne directe du second degré et entre époux, de : 1,80 p. cent pour la frac-tion de 1 à 2.000 fr. et de 2,40 p. cent pour la fraction 2.001 à 10.000 fr.

En ligne directe au delà du second degré, t de : 2,40 p. cent pour la fraction 1 à 2.000 fr. et de 3 p. cent-pour la fraction 2.001 à 10.000 fr.

Entre frères el sœurs, de : 12 p. cent pour la fraction 1 à 2.000 fr. et 12,90 p. cent pour la fraction 2.001 à 10.00) fr.

Entre oncles ou tantes et neveux ou niè-ces, .de 14,40 p. cent pour la fraction 1 à 2.000 fr. ut 15,60 p. cent pour la fraction 2.001 à 10.000 fr.

A son tour, ce tarif réduit a été abaissé par l'article 11 de la loi du 29 décembre 1929 en ligne directe1 descendante au pre-mier et au deuxième degré et entre époux.

Cet article dit, en elïet, que, dans toute succession dont les parts nettes n'excèdent pas 500.000 fr. et dont l'actif total ne dé-passe pas 500.ooO francs, le droit de muta-tion est :

a) En ligne directe descendante au pre-mier degré, de 1,20 p. cent pour la fraction de part nette comprise entre 1 et 10.000 fr. ; 2,40 p. cent pour la fraction 10.001 à 50.000 ; 3,60 p. cent pour la fraction 50.001 à 100.000 ; 4,80 p. cent pour la fraction 100.001 à 25ti.OOO ; 6,60 p. cent pour 1a frac-tion 250.001 à 500.000 fr.

b) En ligne directe descendante au deu-xième degré et entre époux, de : 2,40 p. cent pour la fraction de part nette comprise entre 1 et 10.000 fr. ; 3,60 p. cent pour la fraction 10.001 à 50.000 ; 4,S0p. cent pour la fraction 50.001 à 10J.000 ; 6 p. cent pour la fraction 100.001 à 250.000 ; 7,80 p. cent pour la frac-tion 250.001 à 500.000 fr.

Page 2: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 OCTOBRE 1932

I« Citoyen *

Enf in , s u r le d r o i t do m u t a t i o n ainsi ca lcu lé , q u i do i t n o r m a l e m e n t f i a p p e r la p a r t n e t t e de succes s ion lui r e v e n a n t , l 'hé-r i t i e r p e u t béné f i c i e r d ' u n e r é d u c t i o n d ' i m -pô t p o u r c h a r g e s de fami l l e . En effe t , l ' a r -ticle 18 de la loi du 16 avr i l 1930 d i s p o s e q u e : « L o r s q u ' u n h é r i t i e r d o n a t a i r e ou l é g a t a i r e a u r a t ro i s e n f a n t s ou p lus , vi-v a n t s au m o m e n t de l ' o u v e r t u r e de ses d r o i t s 5 la succes s ion , les d r o i t s à p e r c e v o i r s e r o n t d i m i n u é s d e 10 p. cen t p o u r c h a q u e e n f a n t en s u s du s e c o n d , s a n s q u e la r é -d u c t i o n pu i s se d é p a s s e r 2.000 f r a n c s pa r e n f a n l ni q u e la r é d u c t i o n t o t a l e pu i s se e x c é d e r 50 p. c e n t ».

L. CROUZAT1ER.

(Le Pelil Journal Agricole).

lJoiiP les G « « $ M. Georges Le Bail, sénateur, a adressé

la Icllre suivante « M. le Ministre du Com-merce :

Mon c h e r Minis t re , J e v i ens v o u s r a p p o l e r qu ' i l es t indis '

p e n s a b l e q u e le contingentement so i t m a i n -t e n u en ce q u i c o n c e r n e les i m p o r t a t i o n s en F r a n c e de l'iode et de ses dérivés, j u s -q u ' à ce q u e l ' é léva t ion d e s d r o i t s de d o u a n e soi t o b t e n u e p a r l ' a cco rd d e s d e u x C h a m b r e s , à la r e n t r é e .

Veui l lez a g r é e r , e tc . . . G e o r g e s LE BAIL.

B S B L ï e & B & P g ï B Vient de paraître

S o u v e n i r s d ' u n S o u r o i e r , p a r le v i comte H e n r y de F r a n c e , a u t e u r d u « S o u r c i e r M o d e r n e ». Un v o l u m e de 174 p a g e s , pr ix, f r a n c o : 11 f r a n c s à la L ib ra i r i e A g r i c o l e de la Maison R u s t i q u e , 26, r u e J n c o b , P a r i s (6').

L ' a u t e u r du « S o u r c i e r M o d e r n o » a ras-s e m b l é d a n s ce l ivre t ou t ce qu ' i l a pu voi r , f a i re ou e n t e n d r e d ' i n t é r e s s a n t d e p u i s la p é r i o d e r é c e n t e de la r é n o v a t i o n de l ' a r t du s o u r c i e r .

M. Hen ry de F r a n c e s 'es t t r o u v é par t i cu-l i è r e m e n t b ien p lacé p o u r p o u v o i r r a s s e m -b l e r ses s o u v e n i r s . Il a pu c o n n a î t r e t o u s les s o u r c i e r s c é l è b r e s de n o t r e é p o q u e , f r a n ç a i s e t é t r a n g e r s . Sa c o n n a i s s a n c e d e s l a n g u e s é t r a n g è r e s e t ses r e l a t i o n s i n t e r -n a t i o n a l e s lui on t p e r m i s d ' ê t r e e x a c t e m e n t i n f o r m é d e ce q u i se passa i t au de là de n o s l r o n t i è r e s . Enf in , p r é s i d e n t de l ' a s so-c ia t ion d e s A m i s de la R a d i e s t h é s i e e t d i -r e c t e u r de la C h r o n i q u e d e s S o u r c i e r s , il s 'est t r o u v é d a n s les m e i l l e u r e s c o n d i t i o n s p o u r r a s s e m b l e r t o u s les d o c u m e n t s i n t é -r e s s a n t s u t i les .

HERNIE J E S U S GUÉRI. - C'est l'arnrifatlon de

toutes les personnes atteintes de hernies qui ont porté le nouvel appareil sans ressort de M m â C C D le Grand S p é c i a l i s t e de

, ( i L A O t l l PAR». 4 4 . U SEBASTOPOL En adoptant ces nouveaux appareils, dont l 'action b l e n l a l u a n t e se réallso a a n a gCnc . san^aouf trances ni Interruption de travail, le-: h e r u l c a les plus v o l u m l n e n a c a et les plus r e b e l l e s diminuent instantanément de volume et 'llsparalssent peu à peu c o m p l è -tement. • W

Devant de tels résultats garantistoujourspar écrit , tons ceux atteints de hernie doivent s'a-dresser sans retard .1M G L A S E R qui leurfera Kraïutiement l'essai de ses appareils de 9 a 4 b.a

Douarnenez, 7 oct . , hô t e l de F r a n c e . Bresl-Lambézellec, d i m a n c h e 9 oct . ,

r e s t a u r a n t de la G r a p p e de Rais in , 5, r u e A n a t o l e - F r a n c e .

Quimperlé, v e n d r e d i 14 oc t . , hô te l du Lion d 'Or e t V o y a g e u r s .

Q u i m p o r , 15 oc t . , hô t e l de l 'Epée . Chàteaulin, m a r d i 18 o c t o b r e , hô t e l

G r a n d ' Maison . Bresl-Lambézellec, d i m a n c h e 23 oc t . ,

r e s t a u r a n t de la G r a p p e de Rais in , 5, r u e A n a t o l e - F r a n c e .

C H U T E S MATRICE e t t o u s ORGANES,

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Les T r i b u n a u x d e n o t r e d é p a r t e m e n t se son t r é u n i s en a u d i e n c e s so l enne l l e s l und i a p r è s - m i d i p o u r la r e n t r é e de l ' a n n é e j u -d ic ia i re 1932-1933.

A Bres t , l ' a u d i e n c e é ta i t p r é s i d é e p a r M. Le Meur , j u g e d o y e n ; à Morla ix , p a r M. A u f f r a y , p r é s i d e n t ; à C h à t e a u l i n , p a r M. R e i n a r t , p r é s i d e n t ; à Q u i m p e r , p n r M. Le Sc i e l l ou r , j u g e d o y e n ; à Q u i m p e r l é , p a r M. C r e n n , p r é s i d e n t .

Commiss ion Départementale M. Le G u e r n , p r é s i d e n t de la C o m m i s s i o n

d é p a r t e m e n t a l e , a é v o q u é , au d é b u t de la s é a n c e du 28 s e p t e m b r e 1932, la m é m o i r e de M. A r m a n d J a o u e n , m e m b r e de ce t te C o m m i s s i o n , d é c é d é r é c e m m e n t , e t a a d r e s s é à M m e J a o u e n , au n o m de ses co l l ègues , l ' exp res s ion de ses s e n t i m e n t s de c o n d o l é a n c e . t

M. le P r é f e t a t enu à s ' a s soc ie r p e r s o n -n e l l e m e n t e t à assoc ie r l ' A d m i n i s t r a t i o n a u x r e g r e t s e x p r i m é s p a r M. Le G u e r n .

L o s p o r i o n n o i qu i d é s i r a n t f a i r o pa-ra î tra d o s A n n o n u i «ta d o a C o m m u n i -quât! d a n » l o Journal « l i a C i t o y e n » a o a t ins . tan.mont p r l à a s d e l a a a d r o a a a r a n b u r o a u du Journal , S I , r u a «lu S a l l é , à Q u i m p e r , l a m a r d i a o i r d a o h a q u a • a m a i n o , a u p l u s tard.

Xaes foires de la S e m a i n e Lundi 10 octobre. — Lesneven , S t -Nic ,

Le F a o u , S a i n t - E u t r o p c (en P l o u g o n v e n ) , L a n d u d e c .

Mardi 11. — P l a b e n n e c , La Feu i l l ée . Mercredi 12. T e l g r u c , Landiv i s iau ,

Banna lec . Jeudi 13. — l l a n v e c , Gu ipavas , P l o u r i n -

M o ^ a i x , P l e y b e r - C h r i s t , P l o n é o u r - L a n -v e n r .

Vendredi 11. — Q u i m p e r l é . Samedi 15. — L a n d c r n e a u , ChAleauneuf ,

Morlaix, Q u i m p e r .

Irisez

La République O r g a n e du Rad ica l i sme

ELLE DÉFEND VOS INTÉRÊTS D i r e c t e u r : Emi le ROCHE

42, R u e B lanche — Par i s (9")

QUIMPER Zao d é p a r t d a M . F r a n ç o i s M é n e z .

- M. F r a n ç o i s Menez , le d i s t i n g u é et é r u -dit p r o f e s s e u r de l 'école n o r m a l e de Quim-p e r , v ient d ' ê t r e , s u r sa d e m a n d e , n o m m é p r o f e s s e u r à l 'école n o r m a l e de R e n n e s .

Ce n 'es t pas s a n s r e g r e t q u e n o u s v o y o n s s ' é l o i g n e r M. F r a n ç o i s Ménez .

Du m o i n s ses amis , e t ils s o n t n o m b r e u x , a p p r e n d r o n t avec p la i s i r qu ' i l r e s t e en B r e t a g n e .

T o u s n o s v œ u x l ' a c c o m p a g n e n t dan* son n o u v e a u pos t e , et n o u s s o m m e s p e r -s u a d é s qu ' i l c o n t i n u e r a à c o l l a b o r e r , avec son ta len t d ' éc r iva in , à n o t r e g r a n d c o n -f r è r e r é p u b l i c a i n de Bres t .

XJO ratour d o M . A l e x T h o m a s . — N o u s a p p r e n o n s avec pla is i r q u e n o t r e c o m p a t r i o t e M. Alex T h o m a s r e p r e n d à Q u i m p e r ses c o u r s e t l eçons de p i a n o et v io lon . P e n d a n t u n s é j o u r de 12 a n n é e s d a n s la cap i t a l e il a é té chef d ' o r c h e s t r e des t h é â t r e s de la Sca la , de la Cigale pu i s du t h é â t r e M o g a d o r où il d i r igea i t u n e m a g n i f i q u e p h a l a n g e de 34 p r e m i e r s pr ix du C o n s e r v a t o i r e de Par i s . M a i n t e n a n t il va d é p l o y e r ici t o u t e son ac t iv i té au s e r -vice de son a r t .

C o u r s d o S o l f è g e ot d o M u a i q u e . — P a r e n t s q u i dé s i r ez voi r vos e n f a n t s o c c u -pe r l e u r s lois i rs à q u e l q u e c h o s e d ' u t i l e et d ' a g r é a b l e , f a i t e s - l e s i n sc r i r e a u x c o u r s de s o l f è g e g r a t u i t s de l 'école m u n i c i p a l e de m u s i q u e . Age m i n i m u m : o n z e a n s .

N ' a t t e n d e z p a s la p é r i o d e des . e x a m e n s q u i a b s o r b e r a , p a r d e s é t u d e s p o u s s é e s , tou t le t e m p s e t l ' a t t e n t i o n d e s é lèves . En c o m m e n ç a n t l ' é t ude du s o l f è g e de b o n n e h e u r e vos e n f a n t s d e v i e n d r o n t m u s i c i e n s s a n s e f fo r t .

Les c o u r s von t c o m m e n c e r i n c e s s a m -m e n t . P o u r un élève, s t u d i e u x , les p r o f e s -s e u r s de « La Lyre Q u i m p i r o i s e » e n s e i -g n e r o n t , en c i n q u a n t e l eçons , à d é c h i f f r e r u n e pa r t i t i on é l é m e n t a i r e et à la r e p r o -d u i r e s u r l ' i n s t r u m e n t p r é f é r é .

I n sc r ip t i on à la Mair ie , sal le d e s r é p é t i -t ions , d e 20 h. 30 à 22 h e u r e s , les m e r c r e d i e t v e n d r e d i .

Xio B a n q u e t d e la C l a s s e ' 1 9 1 5 . — P o u r s u i v a n t l ' excel lente idée d ' é t r o i t e liai-son e n t r e les c a m a r a d e s de la c lasse 1915, il s ' es t t e n u , s a m e d i 1 e r o c t o b r e , u n e r é u -n ion p r é l i m i n a i r e en v u e du r e n o u v e l l e -m e n t du b u r e a u , de l ' o r g a n i s a t i o n du p ro -cha in b a n q u e t e t d ' u n p r o j e t d ' a s soc ia t ion m u t u e l l e .

Q u e l q u e s p a r o l e s é m u e s , de fidèle s o u -veni r , a l l è r en t , d ' a b o r d , au t r è s r e g r e t t é p r é s i d e n t A u t r e t , et on p r o c é d a à In f o r -m a t i o n du b u r e a u p r o v i s o i r e s u i v a n t : p r é s i d e n t , C h a b a y ; s e c r é t a i r e , B o u r c ; t r é s o r i e r , G a u d i n .

Les c a m a r a d e s p r é s e n t s s ' a c c o r d e n t s u r la d a t e du 22 o c t o b r e p o u r le b a n q u e t de 1932, ma i s é m e t t e n t l ' idée d ' u n e r é u n i o n p r é p a r a t o i r e qu i a u r a lieu s a m e d i p r o c h a i n 8 o c t o b r e , ca fé Cosniao , 29, r u e do la P r o -v idence , à Q u i m p e r .

Ainsi d o n c t o u t e la c lasse 1915 est cor-d i a l e m e n t inv i tée à ce t t e r é u n i o n .

S o o i é t é d ' H o r t i c u l t u r e . — La S o c i é t é d ' h o r t i c u l t u r e se r é u n i r a d i m a n c h e 9 o c -t o b r e , à 10 h e u r e s p réc i ses , à O d e t - P a l a c e .

L ' e n t r é e a u x s é a n c e s de la Soc i é t é d ' h o r -t i c u l t u r e es t g r a t u i t e .

Les a d h é s i o n s d o n n é e s au c o u r s du 4° t r i m e s t r e s o n t va lab les p o u r l ' année s u i -v a n t e s a n s a u g m e n t a t i o n de la c o t i s a t i o n .

A m i c a l e d o a A n o i o n a C o l o n i a u x . — R é u n i o n m e n s u e l l e d i m a n c h e 9 o c t o b r e , à 10 h e u r e s du m a t i n , sa l le d e la Mair ie ( en t r ée r u e Verde le t ) .

O r d r e du j o u r : O r g a n i s a t i o n do la t o m -bola ; c o m m u n i c a t i o n s d ive r se s .

O d e t - P a l a o a . — Di rec t ion : L. Le Bourh i s , t é l é p h o n e 5.57. — d u v e n d r e d i 7 o c t o b r e au l und i 10 o c t o b r e : Ac tua l i t é s p a r l a n t e s e t s o n o r e s ; le g r a n d film « Le L ieu -t e n a n t s o u r i a n t >.

A u T h é A t r a . - Tournées G. Damien. — Demuin V e n d r e d i 7 o c t o b r e , à 20 h. 45, les t o u r n é e s D a m i e n n o u s d o n n e r o n t au t h é â t r e m u n i c i p a l la r e p r é s e n t a t i o n « La D a m e de C h a m b r e » , l ' é t o u r d i s s a n t e c o m é -die de M. G a n d é r a .

P o u r la l o c h t i o n , s ' a d r e s s e r c o m m e d ' u s a g e .

E t a t - C i v i l d u 0 9 a o p t o n t b r e a u 4 oo-t o b r o 1 9 3 8 . — Naissances : J e a n n e C o r -m e , 27, p lace du 118 'R . I. ; Michel Ba razc r , 7, r u e B o u r g - l e s - B o u r g s ; Loïc C h a n c e -r e l i e f , r u e de D o u a r n e n e z ; J e a n P e n v e n , 25, r u e A r i s t i d e - B r i a n d ; A n d r é Cad iou , 58, r u e do la P r o v i d e n c e ; Denise Car iou , 14, r u e d u Sal lé .

Publication» de mariages : Louis Danion,

m e n u i s i e r , d o m . à Par is , e t Lou i se Car iou , doni , à Q u i m p e r ; R o g e r Beylau , f o r g e r o n , d o m . à Par i s , e t A n n e Le G r a n d , d o m . à Q u i m p e r ; J o s e p h L i m a n t o u r , sous -o i f i c i e r au 137" R. L , e t J e a n n e Robic , d o m . à Q u i m p e r ; R e n é Bissonn ie r , r e p r é s e n t a n t do c o m m e r c e , e t Marie Seznec , d o m . à Q u i m p e r .

Décès : A n d r é B o u s s a r d , 7 mois , 25 t e r , r u e L a ë n n e c ; Michel P l e u v e n , 1 mois , r u e de l 'Hospice ; A u g u s t e Hurvoy , 53 a n s , r u e de l 'Hosp ice ; Mar ie G u i c h a o u a , é p o u s e Le F loch , 52 ans , r u e de l 'Hosp ice ; T h o m a s Mar t in , 65 ans , r u e de l 'Hospicq .

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Penhars O n D r a m e d e l ' a l c o o l i s m e . — Dans

la nu i t de j e u d i à v e n d r e d i , la f e m m e Gué-g a d e n , d o n t le mar i , â g é de 59 ans , es t ma-n œ u v r e , a é té t r o u v é e m o r t e chez el le , au L u d u - è r i s , r o u t e d e P lugul ' fan .

Le m a r i e t la f e m m e b u v a i e n t b e a u c o u p et m e n a i e n t u n e vie i n t enab l e .

Le m a r i s o u p ç o n n é d ' avo i r a s s o m m é sa f e m m e a é té a r r ê t é .

La fami l le G u é g a d e n a c inq e n f a n t s d o n t u n e fille, la p lus j e u n e , es t â g é e de 8 ans .

M. le d o c t e u r Renau l t , m é d e c i n - l é g i s t e , a p r o c é d é , s a m e d i ma t in , à l ' au tops i e de la f e m m e G u é g a d e n . Le pra t i c i en a re levé u n e f r a c t u r e du r o c h e r , b l e s s u r e q u i p r o -v o q u a u n e h é m o r r a g i e a b o n d a n t e . Le c r â n e ne p o r t a i t pas de t r ace do coups , pas p lu s q u e l ' e n s e m b l e du c o r p s . Dans l ' e s t o m a c se t r o u v a i t e n c o r e u n e g r a n d e q u a n t i t é de vin e t d 'a lcool .

L ' e n q u ê t e se p o u r s u i t .

Elliant A e o i d e n t d'auto. - M. F r a n ç o i s Pézivin ,

19 ans , c h a r r o n à El l iant , a é té g r i è v e m e n t b lessé au P o n t - N e u f .

Il c i rcu la i t à b icyc le t te lo r squ ' i l h e u r t a u n e a u t o m o b i l e .

Le m a l h e u r e u x a é té t r a n s p o r t é à l ' hô -pi ta l de Q u i m p e r .

R e p r i s p a r sa fami l le , F r a n ç o i s Pézivin es t d é c é d é q u e l q u e s h e u r e s a p r è s d ' u n e f r a c t u r e au c r â n e .

Beuzec-Conq F é t e p a t r o n a l e . — A l 'occas ion de la

fé t e p a t r o n a l e , un b a n q u e t d ' u n e c i n q u a n -ta ine de c o u v e r t s a é t é serv i chez M. Cos-t a o u e c fils, au b o u r g .

MM. Le Bris , m a i r e ; Déréa t e t OUivier a insi q u e la p l u p a r t des Conse i l l e r s m u n i -c ipaux as s i s t a i en t au r e p a s .

Au café le d i s c o u r s su ivan t f u t p r o n o n c é p a r M. Pouclius, d é p u t é de la l r e c i r c o n s -c r ip t ion de Q u i m p e r :

M e s d a m e s , Mess ieurs , J e r e m e r c i e b ien v ivemen t M. le Maire

et vo t r e c o m i t é de m ' a v o i r fa i t l ' h o n n e u r de m ' inv i t e r à ce l t e fé te .

J e su is h e u r e u x d ' ê t r e p a r m i v o u s a u -j o u r d ' h u i . C 'es t p o u r moi , Bre ton , un p la i -s i r d ' a s s i s t e r à u n e fê te b r e t o n n e . A n a t o l e Le Bras a c h a u l é nos p a r d o n s . Quoi d e plus l ég i t ime ? Ce q u i fa i t le c h a r m e de la F r a n c e , u n e et indivis ible , c 'es t q u e c h a -q u e p r o v i n c e a pu c o n s e r v e r ses m œ u r s , ses t r ad i t i ons , sa l i t t é r a t u r e et l ' a m o u r de c h a c u n e d'ellu se f o n d h a r m o n i e u s e m e n t d a n s l ' a m o u r de la F r a n c e .

Ce t t e F r a n c e est a u j o u r d ' h u i j a l o u s é e , ha ïe de c e r t a i n s ; c e p e n d a n t , el le n 'a pas a b u s é de sa v ic to i re . D e p u i s le t r a i t é de Versai l les , el le a l'ait p r e u v e d ' u n l a rge es -pr i t de conc i l ia t ion ; elle en a é t é fo r t ma l r é c o m p e n s é e . Mais elle ne cesse ra de m o n -t r e r son vra i v isage ; el le c o n s i d è r e la paix c o m m e le p r e m i e r d e s b iens , ma i s d a n s la d ign i t é et la sécu r i t é . Du re s t e , n o u s p o u -vons c o m p t e r s u r le g r a n d c i toyen , s u r le g r a n d f r a n ç a i s q u i es t à la tôte du g o u v e r -n e m e n t , qu i c o n s a c r e t o u s s e s i n s t a n t s , t o u t son c œ u r , t o u t e son à tne à la g r a n d e u r d e n o t r e pays . J 'a i c i té E d o u a r d Herr iot ._

Le g o u v e r n e m e n t d e M. Mcrr io t n ' o u b l i e pas n o n p lus les p r o b l è m e s i n t é r i e u r s . 11 l'ait t o u s ses e f f o r t s p o u r a s s u r e r la m a r c h e d e s a f fa i r e s e t c o m b a t t r e le c h ô m a g e .

L ' a g r i c u l t u r e d e v r a ê t r e p r o t é g é e , s o u t e -n u e , e t la vie r e n d u e m o i n s diff ici le a u x h u m b l e s p a r la c o m p r e s s i o n d e s pr ix . J ' a i pa r l é la s e m a i n e d e r n i è r e , à Lanr iec , de la vie c h è r e ; c e r t a i n e s de m e s p a r o l e s o n t é t é ma l c o m p r i s e s ou mal i n t e r p r é t é e s .

J e t i ens a u j o u r d ' h u i à p r é c i s e r ma p e n -sée .

J 'a i d i t e t je m a i n t i e n s qu ' i l y avai t d i s p r o p o r t i o n e n t r e le prix de la v i ande s u r p ied et le. p r ix de la v iande au dé ta i l . C e r t a i n s on t f e in t d 'y voi r u n e a t t a q u e m a l a d r o i t e c o n t r e u n e h o n o r a b l e c o r p o -r a t i o n , d a n s l aque l l e j e c o m p t e t an t d ' e x -ce l len t s amis . Non ! S e r r o n s le p r o b l è m e d ' u n p e u p lus p r è s : le b o u c h e r a à p a y e r u n e v o i t u r e , un loyer , u n e p a t e n t e , d e s d r o i t s d ' oc t ro i , d e s d r o i t s d ' a b a t a g e , un ch i f f r e d ' a f fa i res , e tc . , s a n s c o m p t e r sa vie à g a g n e r e t cel le d e sa fami l le .

D ' a p r è s u n ca lcul r é c e n t , un b o u c h e r qu i a v e n d u 17.1 G0 ki los de v i ande a payé 01.121 f r a n c s de f r a i s g é n é r a u x , et j e t iens le dé ta i l à v o t r e d i spos i t i on , s o i l ^ f r . 55 p a r ki lo .

Ceci n o u s p r o u v e q u e d a n s le pr ix de la v iande à l 'étal , le pr ix de la v i a n d e s u r p ied n'y e n t r e q u e p o u r u n e f r a c t i o n r e l a -t i v e m e n t f a ib le .

J ' a i chois i l ' exemple de la v i ande p a r c e q u e c 'es t un a l i m e n t c o n n u d e t ous . Avec la p l u p a r t des a u t r e s p r o d u i t s , la c o n c l u s i o n eû t é t é la m ê m e . N o u s a r r i v o n s à ce r é -su l t a t p a r a d o x a l q u e d a n s un g r a n d n o m -b r e do p r ix de p r o d u i t s de c o n s o m m a t i o n , le p r ix de la m a t i è r e p r e m i è r e n ' e s t pas p r é p o n d é r a n t .

Le p r o b l è m e de la vie es t - i l d o n c i n s o -l u b r e ?

Non ! Les c o n s o m m a t e u r s vo ien t t o u s les j o u r s l e u r p o u v o i r d ' a c h a t d i m i n u e r ; ils d e v i e n n e n t p lus c i r c o n s p e c t s , n ' a c h è t e n t q u ' a p r è s r é f l ex ion e t d é b a t .

La c o n c u r r e n c e i n t e rv i en t , e t , p o u r t en i r , c h a c u n s ' e f fo rce de r é d u i r e ses f r a i s g é n é -r aux , q u i p è s e n t si l o u r d e m e n t s u r le p r ix do r ev i en t .

L 'E ta t , d e son cô té , dev ra f a i r e d e s c o m -p r e s s i o n s b u d g é t a i r e s , d i m i n u e r e t n o n a u g m e n t e r , c o m m e il a é t é écr i t de si s o t t e f a ç o n , les s u b v e n t i o n s de t o u t e s s o r t e s : a l l é g e r son t ra in d e m a i s o n e t p r a t i q u e r u n e po l i t i que d e s t r i c t e é c o n o m i e .

Réduction désirais généraux, réduction des charges de l'Etat ; les produits baisse«

r o n t de pr ix e t le t r ava i l l eu r p o u r r a s ' a p -p r o v i s i o n n e r c o n v e n a b l e m e n t , p o u r le p lus g r a n d b ien de t o u s .

M e s d a m e s , m e s s i e u r s , j e lève m o n v e r r e à vo t r e s an t é , à ce l le de v o t r e fami l le .

Vive la c o m m u n e de B e u z e c - C o n q !

L e s Mei l l eures Lunet tes

SE trouvent CHez Louis EMARD Opticien spécialiste diplômé

38, P lace S a i n t - C o r e n t i n — Q u i m p e r

A V I S Les Bureaux de M . A . iTouvin, agent gé-

néral des Compagnies d'Assurances « La Foncière » el « Le Monde » sont transférés depuis le 29 septembre 5, Rue du Ponl-Firmin, (débit de tabacs Le Gars).

I^es Bureaux de M . Xie M o i n g , agent gé-néral des Compagnies d'Assurances Géné-rales, sont transférés, 66, Quai de VOdel, Quimper.

Plogastel-St-Germain N o t a r i a t . — M. P i e r r e Le Bihan , fils d u

s y m p a t h i q u e n o t a i r e e t conse i l l e r m u n i c i -pa l de P l o g a s t e l - S t - G e r m a i n , v ien t d ' ê t r e r eçu à l ' e x a m e n d e p r e m i e r c l e r c de n o -ta i re .

T o u t e s n o s fé l i c i t a t ions .

Plozévet E t a t - C i v i l d e S e p t e m b r e . — Nais-

sances : P i e r r e - M a r i e G u é g u e n , à K e r v e u -g a r d ; J e a n - M a r i e K é r o u r é d a n , à T r o l o g o t ; R o g e r Mazo, à Kers ive t ; H e n r i - M a r i e Colin, à Lesp lozéve t ; J e a n n e Bozec, à Kerfily ; Alain L a u t r é d o u , à Lézavrec .

Mariages : Alain Le B e r r e , 29 ans , cu l t i -v a t e u r à Plozévet , e t Mar ie Le B e r r e , 18 ans , cu l t iva t r i ce à P lozéve t ; J e a n - L o u i s R a p h a l e n , 24 ans , c u l t i v a t e u r à P o u l -d reuz i c , e t A n n e - M a r i e Le Guel lec , 20 ans , cu l t iva t r i ce ; H e n r i G l o a g u e n , 23 ans , s e c o n d - m a î t r e mécan ic i en , e t Mar ie -A n n e Le Dem, 20 ans , cu l t iva t r i ce ; Michel P ê r o n , 21 ans , m e n u i s i e r , e t Mar ie Col in , 18 ans , o u v r i è r e d ' u s i n e à P lozéve t ; Alain Le Goff, 25 ans , m a g a s i n i e r d é p e n s i e r à Pa r i s , d o m . à P lozéve t , e t J e a n - M a r i e Gr i f lon , c o u t u r i è r e ; H e n r i M o r e a u , p a v e u r à Mon t r eu i l , et M a r g u e r i t e Le F l o u r , d é -c o u p e u s e r é s i d a n t à Mont reu i l el, d o m . à Plozéve t ; J e a n - L o u i s Peuz ia t , c o m m e r -ç a n t à Plozévet , e t J o s é p h i n e D o n n a r t , d o m . à P l o u h i n e c ; J e a n - M a r i e Sav ina , c u l t i v a t e u r , et M a r i e - J e a n n e I ié l ias , cu l t i -va t r i ce à G u i l e r - s u r - G o y e n ; Narc i s se G o u r r e t , q u a r t i e r - m a î t r e de m a n œ u v r e , et J o s é p h i n e P o u l h a z a n , s. p. à P l o u h i n e c .

Décès : J e a n - M a r i e G l o a g u e n , 36 ans , c u l t i v a t e u r à la T r i n i t é ; Michel L a r v o r , 32 ans , cu l t i va t eu r au L e u r é .

Plomeur On ne p l a i san te p lus à P l o m e u r ! Le r é s u l t a t d e s d e r n i è r e s é l ec t ions légis-

lat ives a eu le d o n d ' e x a s p é r e r les g e n s bien p e n s a n t s . Le h o b e r e a u lueur de chiens du vo i s inage ne d é c o l è r e pas . G a r e à ceux qu ' i l p o u r r a f r a p p e r d e ses r e p r é s a i l l e s .

Et pu i s il y a le m a n d e m e n t de l ' E v ê q u e . A P i o m e u r il es t a p p l i q u é d a n s t o u t e sa r i g u e u r . Défense a u x j e u n e s de d a n s e r ! Bientô t on v o u d r a les e m p ê c h e r d ' avo i r v i n g t a n s !

Le r é s u l t a t n e s 'es t pas fai t a t t e n d r e . T o u t e s les n o c e s se f o n t en d e h o r s de la c o m m u n e .

Les c o m m e r ç a n t s s o n t n a v r é s . A u t r e f o i s u n e b r i l l an te e t ga i e j e u n e s s e se r é p a n d a i t d a n s le b o u r g . A u j o u r d ' h u i , el le va d a n s les c o m m u n e s vo is ines e n r i c h i r les r e s t a u -r a t e u r s avisés , q u i se m o q u e n t p a s mal d e s f o u d r e s de M g r D u p a r c .

Et les p a y s a n s ? Jad i s , ils t r o u v a i e n t à é c o u l e r les p r o d u i t s de l e u r é l evage d a n s le pays . C h a q u e n o c e é ta i t p o u r eux u n e s o u r c e de prof i t s . A u j o u r d ' h u i , ils d o i v e n t s u b i r les a l éas d e s f o i r e s lo in ta ines , où s o u v e n t ils ne p e u v e n t pas v e n d r e . Auss i ne son t - i l s pas c o n t e n t s du t o u t .

Ce n 'es t pas , pa r ces m o y e n s là, q u e l 'on e m p ê c h e r a la c o m m u n e d e d o n n e r la m a -j o r i t é à la Gauche a u x p r o c h a i n e s é l ec t ions !

H e u r e u s e m e n t qu ' i l y a les k e r m e s s e s p o u r m o r a l i s e r e t éd i f ie r le p a y s !

Ar Biniou.

Penmarch M. Albert Le Bail, député, a adressé à M.

le Ministre de la Marine Marchande la lettre

suivante : M o n s i e u r le Minis t re ,

N o u s a v o n s eu l ' h o n n e u r , m e s a m i s MM. P e r r o t , C a d o d r e t , P o u c h u s e t m o i - m ê m e de v o u s d e m a n d e r de b ien vou lo i r m e t t r e à la d i spos i t ion d e s c o o p é r a t i v e s m a r i t i m e s d e n o t r e r é g i o n u n e s o m m e q u i l e u r p e r -m e t t r a i t d e d i s t r i b u e r a u x m a r i n s - p ê c h e u r s d e s p é t a r d s Gi rod in d e s t i n é s à é l o i g n e r les b é l u g a s .

Vous avez accuei l l i f a v o r a b l e m e n t n o t r e d é m a r c h e et allez r é p a r t i r 6.000 f r a n c s e n t r e les c o o p é r a t i v e s de D o u a r n e n e z , T r é -b o u l , A u d i e r n e , Gui lv inec e t C o n c a r n e a u . Je t iens à v o u s en r e m e r c i e r au n o m d e s p o p u l a t i o n s m a r i t i m e s q u e j e r e p r é s e n t e .

J e veux c e p e n d a n t v o u s s i g n a l e r qu ' i l s e r a i t i n d i s p e n s a b l e d e s u b v e n t i o n n e r é g a -l e m e n t la c o o p é r a t i v e de P e n m a r c h .

En ef fe t , la c o m m u n e de P e n m a r c h , a v e c ses t r o i s p o r t s de S a i n t - G u é n o l é , Kér i ty et S a i n t - P i e r r e est u n d e s c e n t r e s les p lu s c o n s i d é r a b l e s de p ê c h e à la s a r d i n e d e s c ô t e s f r a n ç a i s e s . On p e u t é v a l u e r à p lus d e 4.500 le n o m b r e d e s p e r s o n n e s q u i en .vivent.

Ce l te a n n é e , g r â c e a u x v e d e t t e s m i se s en se rv ice , g r ù c e aus s i à l 'u t i l i sa t ion des p é t a r d s i n v e n t é s p a r M. G i rod in et q u i se son t r évé lés c o m m e t r è s e l l icaces , les r a -v a g e s c a u s é s p a r les b é l u g a s on t é té b ien m o i n s i m p o r t a n t s q u e les a n n é e s p r é c é d e n -tes .

On p e u t se d e m a n d e r avec a n g o i s s e q u e l l e a u r a i t é t é la s i t ua t i on , si les p ê -c h e u r s é t a i e n t r e v e n u s c h a q u e j o u r c o m m e a u t r e f o i s avec l e u r s filets en l o q u e s . Le m a i g r e ga in do la s e m a i n e a u r a i t é té t o u t à fa i t i n su l l l s an t p o u r c o u v r i r les f r a i s d ' a c h a t d e filets n e u f s e t c ' é ta i t la d i s p a r i -t ion c o m p l è t e d ' u n e p ê c h e d é j à bien m e -n a c é e . ' Un t rou i m p o r t a n t exis te c e p e n d a n t d a n s lo s y s t è m e de p r o t e c t i o n c o n t r e les b é l u g a s .

La g r o s s e l lot t i l le de P e n m a r c h n ' e s t p a s g a r d é e . Gui lv inec e t A u d i e r n e , q u i e n c u -d r e n t P o n m a r c h p o s s è d e n t c h a c u n u n e ve -dette, mais colles-ci — qui font du reste

t ou t ce qu ' e l l e s p e u v e n t p o u r p r o t é g e r la p lus l a r g e zone poss ib l e — d o i v e n t évi -d e m m e n t su iv re p l u s p a r t i c u l i è r e m e n t les b a t e a u x de l eu r p o r t e t ne p e u v e n t ê t r e p a r t o u t à la fo is .

Il a r r i v e d o n c f r é q u e m m e n t q u e les l ieux de p ê c h e .des m a r i n s d ' A u d i e r n e e t de Gui lv inec é t a n t é l o i g n é s de ceux d e s m a -r ins de P e n m a r c h , ceux-c i a i en t à s o u f f r i r d u r e m e n t de la p r é s e n c e d e s b é l u g a s .

C 'es t ce q u i s ' e s t p r o d u i t r é c e m m e n t à p l u s i e u r s r e p r i s e s .

Le seul r e m è d e r é s i d e d a n s l ' a t t r i b u t i o n d ' u n e nouve l l e v e d e t t e à l 'un d e s p o r t s d e P e n m a r c h . t

J 'a i l ' h o n n e u r d ' a p p e l e r t o u t p a r t i c u l i è -r e m e n t v o t r e a t t e n t i o n su r la q u e s t i o n , d o n t v o u s sais issez t o u t e l ' i m p o r t a n c e .

Veuil lez a g r é e r , e tc . . .

Douarnenez « A u B o n Aoouei l »

Ameublement Lits de fer, Literie,' Faïence

E t a t - C i v i l d e S e p t e m b r e . — Nais-sances : Yves Le B r e t o n , r u e E u g è n e P o t i e r ; J e a n n e S a l a d n , r u e J e a n J a u r è s , 60 ; G u i l l a u m e G u é n a d o u , r u e E s p é r a n c e ; J e a n n i n e RouCt, r u e d 'Ys , 23 ; Marce l P é r o n , r u e R o s m e u r , 9 ; P i e r r e Pa lud , r u e J e a n J a u r è s , 73 ; Max C a r r e z , r u e D u g u a y -T r o u i n , 54 ; Jeann®. Ner , r u e B e r l h e l o t , 13 ; Dés i r ée F r a n c h e t e a u , r u e P l o m a r c h , 25 ; Mar ie Colin, r u e Le B r e t o n , 1 ; M a r -g u e r i t e Le Mével, r u e d 'Ys , 7.

Mariages : R e n é L a r v o r , m a r b r i e r , à P l o a r é , e t A n n a Le Coz ; Vic to r J é q u e l , é l ec t r i c i en , e t Mar ie Nico las ; Adr i en d e Lussy , i n g é n i e u r , à Q u i m p e r e t O d e t t e Cl iancere l le ; G u i l l a u m e Peuzia},, m a î t r e mécan ic i en , e t A n n e Séve l lec ; J a c q u e s Le Lay, 2" m a î t r e de t i m o n e r i e , l à P l o u h i n e c , et Lucie B o u d i g o u ; E m m a n u e l P r i g e n t , m a î t r e de m a n œ u v r e , e t Mar ie P e n s e c ; Paul S a u l e a u , p h a r m a c i e n , à Mon t r eu i l (Mayenne) , e t J e a n n e P e n n a n é a c h ; Marce l Galiot , m é c a n i c i e n , e t A n n a Qu in iou .

Décès : Gabr ie l Ba r iou , 73 ans , m a r i n , é p o u x Larzu l , r u e T r a v e r s e , 3 ; Mar ie Doue , 78 ans , veuve A u g u s t e , r u e Mon te -au-Cie l , 19 ; Clar isse Gu i l l e rm, 83 ans , veuve Glévéau , r u e T r a v e r s e , 6 ; G u i l l a u m e Cornic , 72 ans , m a ç o n , r u e Mon te - au -C ie l , 19 ; L a r h a n t , e n f a n t s a n s vie, r u e Ami ra l C o u r b e t , 9.

M a d a m e P a u l L E Q U E R Chirurgien - Dentiste à D O U A R N E N E Z

L a u r é a t de la F a c u l t é d e Médec ine

Tous les Jours de 9 h. à 11 h.

Mercredi après-midi et jours fériés exceptés

Plogonnec Xiég ion d ' h o n n e u r . — N o u s a p p r e n o n s

avec p la i s i r q u e M. F r a n ç o i s Le Mer , n o -t a i r e à P l o g o n n e c , g r a n d mu t i l é de g u e r r e , méda i l l é mi l i t a i r e , v ien t d ' ê t r e p r o m u cheva l i e r de la Lég ion d ' h o n n e u r .

N o u s lui a d r e s s o n s nos b ien s i n c è r e s fé l i c i t a t ions .

Primelin L o s E l e o t i o n s M u n i c i p a l e s . — Di-

m a n c h e o n t eu lieu les é l ec t ions m u n i c i -pa les à P r i m e l i n .

Ce t te fo i s t o u t s ' e s t passé n o r m a l e m e n t . Un se rv ice d ' o r d r e i m p o s a n t ava i t é t é o r -gan i sé , afin d ' i n t e r v e n i r le cas é c h é a n t .

La l is te de l ' anc ien m a i r e soc ia l i s te , M. Hél ias , a é té é l u e t o u t e n t i è r e . Elle a o b t e n u de 191 à 198 voix.

La l iste d e M. J e a n - M a r i e T h o m a s a o b t e n u d e 145 à 152 voix.

A r&mprimerie du

journal l e C i t o y e n On exécute tous l e s Imprimés.

CHATEAULIN E t a t - C i v i l d o S e p t e m b r e . — Nais-

sances : Gabr i e l l e G a r o , q u a r t i e r de Vil le-n e u v e ; Mar ie C a p i t e n , G r a n d ' r u e ; J e a n Capi ten G r a n d ' r u e ; G e o r g e s G a r o , r u e Gravera i t ; J a c q u e l i n e Boulch , p lace du Marché ; J a c q u e s T e u r n i e r , r u e F e n i g a n ; M a r i e - L o u i s e L ' H a r i d o n , G r a n d ' r u e .

Mariages : H e r v é T r o m e u r , e t M a r g u e r i t e Morvan ; J o s e p h E u z e n , e t F r a n ç o i s e S t e r v i n o u .

Décès ; J a c q u e s Pr io l ; Yves Bir r ien ; G u i l l a u m e Gral l .

Lannédern L e P a r d o n . — Les l'êtes o r g a n i s é e s

d i m a n c h e , à L a n n é d e r n , à l 'occas ion du p a r d o n , o n t o b t e n u le p lu s vif succès .

T o u t e la j e u n e s s e d e s e n v i r o n s s 'é ta i t d o n n é r e n d e z - v o u s au b o u r g où d ive r s e s a t t r a c t i o n s e u r e n t lieu s o u s la p r é s i d e n c e d e s d é v o u é s m a i r e e t a d j o i n t MM. Le Séac 'h e t Le Bris .

Carhaix T'orriblo accidont d'auto. — Trois

t u é s . — D i m a n c h e so i r un t e r r i b l e a c c i d e n t s 'es t produi t , «-ir la r o u t e de R o s t r e n e n à e n v i r o n q u a t r e k i l o m è t r e s de Ca rha ix .

T r o i s p i é tons , M. e t Mme Miller, â g é s r e s p e c t i v e m e n t de 67 et 59 ans , el M. Louis Sa l iou , 20 a n s . t o u s t r o i s c u l t i v a t e u r s d a n s les C ô t e s - d u - N o r d , r e v e n a i e n t de Ca rha ix a p r è s avo i r c o n d u i t an t r a in , p o u r r e j o i n d r e sa g a r n i s o n , le j e u n e Miller, l o r s q u e b r u t a l e -m e n t ils f u r e n t l i t t é r a l e m e n t f a u c h é s p a r u n e a u t o . Les t r o i s m a l h e u r e u s e s v ic t imes t u r e n t t u é e s s u r le c o u p .

Les é p o u x Miller a v a i e n t sept e n f a n t s d o n t c inq m a r i é s .

Ce t e r r i b l e a c c i d e n t a p r o d u i t u n e g r o s s e é m o t i o n d a n s le pays .

Si le

journal l e C i t o y e n vous plaît, vous avez le devoir de le répandre autour de vous, et, surtout de lui faire des abonnés.

BREST C o m i t é d a D 6 f e n a a l a ï q u e . — C'est

un g r o s succès , s a n s d o u t e s a n s p r é c é d e n t — 14 o r g a n i s a t i o n s l a ï q u e s on t r é p o n d u s a m e d i so i r à l ' appe l q u i l e u r ava i t é té adressé par le Comité de Défense laïque.

A p r è s u n r a p i d e e x p o s é d e la s i t u a t i o n fa i t p a r le C o m i t é de D é f e n s e l a ï q u e , les 50 d é l é g u é s d ' o r g a n i s a t i o n s po l i t i ques , synd ica l e s e t p h i l o s o p h i q u e s se s o n t mi s d ' a c c o r d p o u r u n i r l e u r s f o r c e s af in d e fa i r e a b o u t i r r a p i d e m e n t s u r le p lan m u n i -cipal' un p r o g r a m m e m i n i m u m d e d é f e n s e l a ï q u e .

L ' a s s e m b l é e a e n s u i t e d é s i g n é u n e d é l é -ga t i on q u i deva i t d e m a n d e r a u d i e n c e à M. le S é n a t e u r - M a i r e de Bres t .

Convocations. — La d é l é g a t i o n s e r a r e -ç u e m e r c r e d i 5 o c t o b r e , à 17 h. 30, sal le du Consei l mun ic ipa l , p a r M. le S é n a t e u r -Maire .

C o m p o s i t i o n de la d é l é g a t i o n : P a r t i r ad ica l e t r ad ica l - soc ia l i s t e , M. Ber -

g o t . Sec t ion b r e s t o i s e S. F . I . O . , M. L e M e u r . Un ion d é p a r t e m e n t a l e d e s Synd ica t s , M.

Be r the lo t . L i g u e d e s d r o i t s d e l ' h o m m e , M. Mo-

rucc i . F é d é r a t i o n d e s œ u v r e s l a ïques , MM.

Biaise e t Bil lant . P a t r o n a g e s l a ïques , MM. J u l i e n e t H é -

m e r y . J e u n e s o u v r i e r s l a ïques , M. T o r t u . T h é â t r e du P e u p l e de Bres t , M. Mar t i n . Anc i ens é lèves d e s éco les l a ïques , M.

P é h o r é . C o m i t é d e d é f e n s e l a ï q u e du F i n i s t è r e ,

M. D r a p i e r . N o t o n s q u e les l o g e s é t a i e n t r e p r é s e n -

t ées à la r é u n i o n e t q u ' a v a n t d e se s é p a r e r les d é l é g u é s d e s o r g a n i s a t i o n s o n t d é c l a r é ê t r e p r ê t s à r é p o n d r e à t o u t n o u v e l a p p e l du Comi té de D é f e n s e l a ïque .

Le Secrétaire du Comité de D. L.

Ile Molène S é a n c e d u C o n s e i l m u n i c i p a l . — Le

Consei l mun ic ipa l s ' e s t r é u n i en s é a n c e e x t r a o r d i n a i r e le d i m a n c h e 25 s e p t e m b r e à 16 h e u r e s , a p r è s a f f i chage pub l i c e t c o n -voca t ion l éga le .

E ta i en t p r é s e n t s : MM. E u g è n e Masson , m a i r e , F r a n ç o i s Bal lut . J o s e p h Le Bras , Sy lves t re G o u a c h e t , F r a n ç o i s Le G u e n , J e a n - M a r i e Le G u e n , Noël Le Mao, E t i e n n e Masson , conse i l l e r s .

A b s e n t s : MM. Ar i s t i de Le Bousse , F r a n -çois P o d e u r , excusés et un a u t r e conse i l l e r n o n c o n v o q u é .

M. Noël Le Mao a é t é é lu s e c r é t a i r e . M. le Mai re e x p o s e au Conse i l qu ' i l a

t r o u v é un c a n d i d a t g a r d e - c h a m p ê t r e e t lui d e m a n d e de vo t e r les c r é d i t s n é c e s s a i -r e s p o u r le t r a i t e m e n t de ce t e m p l o i c o m -m u n a l . Ce t r a i t e m e n t es t fixé à la s o m m e de 1.200 f r a n c s q u e le Conse i l vo t e à l ' u n a -n imi t é . M. F r a n ç o i s Masson es t n o m m é g a r d e - c h a m p ê t r e de la c o m m u n e de . l ' I l e Molène .

Un a r r ê t é u l t é r i e u r f ixera l ' é p o q u e p e n -d a n t l aque l l e les p o u l e s d e v r o n t ê t r e g a r -d é e s s o u s pe ine de p r o c è s - v e r b a l (avis a u x m é n a g è r e s !)

M. le Maire a t t i r e l ' a t t en t ion du Conse i l s u r la s i t ua t i on c r é é e p a r la nouve l l e r é t r i -b u t i o n a l l ouée à M. le g a r d e - m a r i t i m e ( c o m m e a g e n t d e s D o u a n e s c h a r g é d e la su rve i l l ance du d é b a r q u e m e n t e t de la v e n t e de l ' e s sence d é d o u a n é e ) . Cet a g e n t pe rceva i t j u s q u ' à p r é s e n t 1 f r a n c p a r b i -d o n v e n d u . 11 t o u c h e r a d é s o r m a i s c o n -f o r m é m e n t a u x r è g l e m e n t s en v i g u e u r -six f r a n c s p a r h e u r e de p r é s e n c e . Il y a d o n c l ieu d ' o r g a n i s e r la v e n t e d e te l le f a -çon q u e ce t t e i n n o v a t i o n n ' o b è r e pas les finances de la c o m m u n e . P o u r cela , il s u f -fira de v e n d r e le p lu s de b i d o n s poss ib l e d a n s le t e m p s le p lus c o u r t . Les p a t r o n s p ê c h e u r s s e r o n t inv i tés à se p r é s e n t e r en b loc à la d i s t r i b u t i o n e t à s ' a p p r o v i s i o n n e r l a r g e m e n t p o u r l imi te r le t e m p s de p r é s e n -ce d e l ' agen t d e s D o u a n e s . Q u a n t a u x i s o -lés — n o t a m m e n t ceux d e s î les — ils d e -v r o n t p a y e r u n e m a j o r a t i o n d e 5 f r a n c s p a r b i d o n p o u r p e r m e t t r e à la c o m m u n e d e r é c u p é r e r le s u p p l é m e n t de d é p e n s e . M. le Mai re d e m a n d e au Consei l d ' a p p r o u -ver ces m e s u r e s . Le Consei l a d o p t e à l ' una -n i m i t é .

U n e d e m a n d e d ' hosp i t a l i s a t i on d ' u n e p e r s o n n e t r è s â g é e e t i n f i r m e es t a d o p t é e à m a i n s levées .

Un avis f a v o r a b l e es t d o n n é à la d e m a n -d e d ' a l loca t ion mi l i t a i re f o r m u l é e p a r M. J o s e p h C u i l l a n d r e .

M. le Maire p r o p o s e la r é a d m i s s i o n à l ' a s s i s t ance a u x « Vie i l la rds , I n f i r m e s e t I n c u r a b l e s » du j e u n e Le Guen (don t il avait p r o v o q u é la r a d i a t i o n à la s é a n c e du 6 m a r s d e r n i e r ) . A j o u r n é j u s q u ' à c o n s u l t a -t ion du m é d e c i n t r a i t a n t .

Le d é p ô t d e bo i s ( p o u r ce rcue i l s ) s e r a t r a n s f é r é chez M. Le Ber re , c h a r p e n t i e r , M. le Maire a y a n t c o n s t a t é la d i s p a r i t i o n i n e x p l i q u é e d ' u n c e r t a i n n o m b r e d e p l a n -c h e s du local où ce bo i s est a c t u e l l e m e n t d é p o s é .

Le « t a u r e a u m u n i c i p a l » a y a n t a c c o m -pli sa « miss ion » se ra r e n v o y é à son p r o -p r i é t a i r e .

L i s e z et F a i t e s lire l e

journal l e C i t o y e n

MORLAIX X<a F o i r e - E x p o s i t i o n . — Le s u c c è s d e

la d ix i ème f o i r e - e x p o s i t i o n es t a s s u r é ; en effet t o u t e s les p l aces de l ' enc los du P o u -lie! s o n t p r i s e s p a r d e s s t a n d s de t o u t e s les b r a n c h e s du c o m m e r c e , de l ' i ndus t r i e el d e l ' a g r i c u l t u r e .

Ou sait q u e c e l t e m a n i f e s t a t i o n a u r a l ieu du 12 au I" o c t o b r e c o u r a n t .

Cartes d'Entrée. - Des c a r t e s d ' i n v i t a -t ion p o u r la visi te de l eu r s t a n d p a r l e u r c l ien tè le s o n t à la d i s p o s i t i o n d e s e x p o -s a n t s . Ces c a r t e s • l eu r s o n t s p é c i a l e m e n t r é s e r v é e s ; e l les d e v r o n t ê t r e i m p r i m é e s à l e u r r a i s o n soc ia le e t p o r t e r le cache t o f f i -ciel de la f o i r e - e x p o s i t i o n (les l 'aire t i m b r e r au b u r e a u d e la mai r ie ) . A p r è s la f e r m e -t u r e de l ' expos i t ion , u n e r é c a p i t u l a t i o n s e r a fa i t e e t u n e s o m m e d e 1 f r a n c p a r e n -t r é e s e r a r é c l a m é e a u x e x p o s a n t s .

Carnets de réduction. — Des c a r n e t s d e r é d u c t i o n son t à la d i spos i t i on d e s i n d u s -t r ie ls , c o m m e r ç a n t s ou r e p r é s e n t a n t s (ex-p o s a n t s et n o n exposan t s ) . Ces c a r n e t s d e 50 t i cke t s s o n t en ven te au p r ix de 50 f r . La p e r s o n n e o f f r a n t ces t i cke t s e s t t e n u e d 'y a p p o s e r son n o m .

Caries d'abonnement. — Des c a r t e s d ' e n -t r ée p e r m a n e n t e à l ' expos i t ion s o n t en ven te au p r ix de 10 f r a n c s .

Les a u t r e s ca r i e s , se rv ice , e x p o s a n t s , s o n t d é l i v r é e s p a r le b u r e a u .

Plougonven Xi'Znaugurat ion d u S e r v i o e d ' E a u

D i m a n c h e a eu l i eu , à P l o u g o n v e n , l ' i -nauguration du service d'eau.

Page 3: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 OCTOBRE 1932

1« Çtloycn

Cette fête a eu le plus f ranc succès ot la paisible peti te ville de P lougonven a connu ce j o u r In plus vive animat ion.

Dès 9 h. 30 les au tor i t és et les invités é ta ient reçus it la Mairie par le dévoué maire et ses deux ad jo in t s .

Après la visite faite au champ de capta tion on fit fonc t ionner au b o u r g le service d 'eau ainsi que la lance cont re l ' incendie

Vers 11 heures , M. le Directeur du sana-tor ium de Guervénan, le doc teur Morand, recevait dans une des salles de l 'Etablisse-incnl, en un vin d 'honneur , les personnal i -tés qu 'avai t a t t i rées la cérémonie .

A midi eut lieu aux halles, décorées avec goût , un banque t excel lemment servi par M. et Mme Pinard , r e s t au ra teu r s .

M. EléouCt, maire , préside, à la table d ' honneur , en touré de MM. L 'Hommedé, préfe t du Finis tère ; le séna teur Lancien, président du Conseil généra l ; Guillemot, séna teur ; Mazé, député ; Sar rau te , sous-préfe t de Morlaix ; doc teu r Morand, direc-teur du sana tor ium de Guervénan ; J .-Y. Salaun et F. Guilliau, ad jo in t s nu maire ; Ponte t , inspecteur do l'Assistance publi-que ; doc teur Buannec, ad jo in t au sana to-r ium.

Aux au t r e s tables nous r e m a r q u o n s MM. Marec, ingénieur principal du service vici-nal ; Bloch, secré ta i re en chef de la sous-pré fec ture ; de Guerdavid, conseil ler d 'a r -r.ondissement, maire de Botsorhel ; Pér iou, d i rec teur de la coopérat ive « La Fouriui l -lière » ¡ B e r n a r d , économe du s a n a t o r i u m ; Collobert , maire de Lannéanou ; F . Pér iou, Tilly, maire de Guerlesquin ; Le Guern, e n t r e p r e n e u r ; les conseil lers municipaux de Plougonven ; Deminiac, j u g e de paix ; Manchec, greff ier de paix ; Latour , percep-teur ; I luet , maire de Plouégat-Moysan ; F.-M. Le Guern ; J . - F . Le Nuz ; Adrien, d i recteur d'école ; Le La nu, ingénieur du service vicinal ; Goascoz, ingénieur des t ravaux publics de l 'Etat ; Ségalen, rece-veur de l ' enreg is t rement ; Le Boux, com-mis voyer ; Guenzec, maire du Ponthou ; Broustail , chef de br igade de g e n d a r m e -rie, etc, etc. . .

Au desser t , des d iscours très applaudis ont été p rononcés par M. EléouOt, maire ; le doc teur Mazé, dépu té ; M. Guillemot, s éna teu r ; M. Lancien, séna teur , président du Conseil généra l , et M. L 'Hommedé, p ré -fet du Finis tère .

Aussitôt le banque t terminé eurent lieu sur la place de la Mairie de g r a n d e s lut tes b re tonnes ainsi que des danses au biniou.

Une foule nombreuse a assisté il cette par t ie du p r o g r a m m e des l'êtes de la j o u r -née.

Le soir une belle jeunesse s'en donna à c œ u r joie au bal ù grand orches t re donné aux halles.

Tous nos compl iments à la Municipalité de Plougonven pour celte j o u r n é e de fête et pr incipalement au sympath ique secré-taire de mairie, M. Guillou, qui en a été l 'an imateur .

"Mon Jardin" t* • •S®: Revue de Jordlnago

' THOUARS (Doux.Savroi)

! e s t le g u i d e p r a t i q u a d e s a m a t e u r s

Au Stade Quimpérois

Voici la saison de foot-ball repr ise . Après des débu t s plutôt pénibles, nous

voyons nos équipes se remet t r e en train. La 1", en championna t , se débar rasse

du Stade Briochin, par 4 à 2, dans un match, où tous les j o u e u r s ont donné de tout leur cœur , tenant ii faire honneur à leur club. Qu'ils en soient félicités, car cela fait bien a u g u r e r de la saison qui com-mence.

La 2e, ap rès une part ie ser rée bat la J . A. 1", de Pont- l 'Abbé par 3 à 1. Dans les deux équipes les avants n 'ont pas sil t i rer par t i du travail fourn i par les défens. s. Ces dernières , su r tou t celle du S. y . ont fourni , une t rès belle part ie . Belle r en t rée de Lili Legrand et René Leroy, qui avec Calloch II nous ont fourni un jeu comme nous en avons r a r e m e n t vu au Stade Kef-huel.

Par contre la 3" équipe s 'est faite écraser par 8 à 2, par la J. A. 2 ' , de Pont- l 'Abbé. Les équipiers j ouan t p o u r la 1" fois en-semble ont finit un jeu décousu ou plutôt plein do trous , pas onze mais pas loin. Leur dévoué d i r igeant M. Guiriec a là du travail sur la planche.

Tou t bien considéré, dans l 'ensemble, In repr i se est en grand p rogrès , et nous espérons que nos 3 équipes sans compte r celle des Jeunes se feront bientôt r e m a r -q u e r avan tageusement , au grand conten-tement des suppor t e r s qu impéro i s . • » T i » ; n . . n . M m l i r n i i f n r m T t

Questions Agricoles L e b lé en culture aarclàe Les avantages des binages et sar-

clages sont connus de tous, mais malheureusement celte méthode de culture n'est guère mise en pratique que pour les légumes, tubercules et racines. Des essais ont été tentés pour^ transformer la culture des céréales et plus particulièrement du blé, en culture sarclée. Les expérimentateurs se sont basés pour faire leurs expé-riences sur la constatation suivante : losrqu'un champ de blé se trouve en lisière d'un terrain labouré ou d'une culture sarclée, on remarque que les plants en bordure sont beaucoup plus élevés, plus forts que les autres et donnent un rendement beaucoup plus important. C'est la môme raison qui fait que les sélectionneurs qui veulent apprécier le rendement d'une variété eu culture ordinaire, éliminent à la récolte les plants en bordure des

parcel les do sélection parce qu'ils ont eu des conditions de végétation trop favorables pouvant fausser les résul-tats.

Devant ces faits on a conclu que, certainement, on obtiendrait un ren-dement supérieur si on pouvait répé-ter à l'intérieur du champ ce qui ce se produit sur les bords, c'est-à-dire l'aire de la culture sarclée.

Une première objection se présente de suite à l'esprit : perte de place et par là diminution du rendement total. Mais en fait, si un champ de blé vu de loin apparaît uni, toulfu, sans aucun espace vide, par contre lors-qu'on marche dans ce champ on re-marque aii contraire qu'il existe des endroits complètement dénudés, que les plants ne sont nullement serrés les uns contre les autres niais au con-traire clairsemés. Donc, sans augmenter les espaces vides, mais en les grou-pant pour former des interlignes in-cultes permettant le sarclage, on doit obtenir un rendement bien meilleur.

Le principe acquis, il fallait passer à la pratique, plus délicate. En effet, comment fallait-il grouper les lignes : par 2, par 3, par 5' ? Quelle devait être la largeur des interlignes ? Autant de points que seule l'expérience pouvait éclaircir. Des essais ont été tentés en formant des bandes de 3 lignes de culture espacées de 8 cm et séparées pàr des interlignes de 40 cm environ. Ces interlignes étaient binés jusqu'à ce que le développement des tiges rende le passage du cheval impossible. On a obtenu un rendement de 35 quin-taux à l'hectare environ. On a essayé d'autres groupements. On a réuni des lignes de blé par deux, en laissant entre elles 8 cm et on a donné à l'es-pace non cultivé une largeur de 40 cm. Le binage a pu être prolongé sans aller toutefois jusqu'à la moisson. On a récolté 36 quintaux à l 'hectare alors que les cultures ordinaires, dans la même région pour la même variété, donnaient 22 quintaux. On a augmen-té le nombre de lignes groupées en les portant à 5 et en laissant toujours entre elles un espace de 8 cm, mais en donnant aux interlignes 65 cm. Les binages ont pu ôtre continués jusqu'au bout ; les plants des lignes en bordu-re des bandes étaient superbes et donnèrent un fort rendement ; par contre, la ligne médiane ne présentait que de maigres plants aux épis peu fournis. Le dispositif en 5 lignes n'était donc pas à adopter.

De ces expériences il semble res-sortir que le meilleur groupement soit de 3 lignes à 8 cm. avec des interli-gnes de 60 à 70 cm. de largeur. De cette façon la ligne médiane profite de l'aération du sol, elle se développe aussi bien que les deux autres ; de plus l'écartement est suffisant pour permettre le passage d'un cheval at-telé quand les plants ont atteint leur plein développement. Il est inutile que la largeur de l'interligne dépasse 70 cm. sauf dans les régions très sèches où elle peut atteindre 90 cm. En général les binages se font après la pluie afin d'é-viter la formation d'une croûte à la surface de la terre et pour que l'eau emmagasinée reste dans le sol. On ne peut, pour ce mode de culture, em-ployer des variétés sujettes à la verse ; en effet, le blé versé se couchant sur le sol rend impossible tout binage.'

Cette méthode de culture a aussi l'avantage, en laissant de côté la ques-tion du rendement, de permettre la culture du blé sur le même emplace-ment pendant plusieurs années. En effet, après la récolte, sans qu'il soit besoin de labourer, les interlignes qui ont été binés et travaillés toute l'année deviennent les emplacements de cul-ture, tandis que les endroits qui por-tèrent le blé se reposent et restent en jachère pendant un an pour être cul-tivés l'aimé suivante.

F a i t e s v o s P u b l i c i t é s d a n s le

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por tant chacune sur son pour tou r toutes les let tres de l 'Alphabet. Il est r emboursé à chaque t irage et pour chaque tarif un t i t re su r 4.394 émis, ce

qui correspond ù une propor t ion annuel le de r emboursemen t comprise en t re 1/366 et 1/367 (Art. 10 des statuts.)

Seuls, sont remboursab les les t i tres à j o u r des cot isat ions échues. AU TIRAGE DU 36 SEPTEMBRE 1938

ont étà remboursés les titres oi-apràs • Capi ta l Somme

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, , , ^ ( Mlle FORCADE Jeannine, 22, rue Castilton, Tou lon-H L Q \ Mourillon (Var) 2.580 15

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ville (S. Inf.) 1 500 70

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veissiôre (Cantal) 10 000 1.950

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Dès que les yeux vous piquent , que vous avez des maux de tète, des fat igues nerveuses dont vous n 'apercevez pas la cause et qui résistent à tous les remèdes ,

CONSULTEZ UN MÉDECIN OCULISTE

Très souvent ces malaises proviennent d 'un léger défau t visuel qu 'on ne soupçonne pas : des verres cor rec teurs appropr iés vous sou lageron t immédia-tement .

Q u a n d il s'agit de v o s V e u x Ce qui se fait de mieux Est ci peine suffisant.

C'est là le principe d i rec teur de la Maison

« D E L B E N N " dirigée par P. LE GUENNEC, Oplicien Diplômé

10, rue Keréon, QUIMPER v

Vous trouverez toujours en stock :

Verres Sphéro-cylindriques, toutes combinaisons ; Verres « Telcgic » double foyer (vision de près et

de loin dans le même verre) ; Verres ponctuels « Cari Zeiss », Orthal, Stigmal.

A'. H. — La Maison DELBENN, connue et réputée dans la région, n'a ni colporteurs, m voyageurs.

m

Lu

M

m

Etudes de Me BOURDAIS, avoué à Quimper, 3, rue Louis-Hémon, et de M0 REM1N1AC, notaire à Ars, Ile-de-Ré.

en l'étude et par le ministère de M0 RÉMINIAC

notaire à Ars, Ile-de-Ré.

le L u n d i 3 1 Octobre 1 9 3 8 à 14 heures

Désignation des biens à vendre : Département de la Charente-Infé-

rieure — Arrondissement de la Rochelle — Commune d ' A r s , Ile-de-Ré.

Lot unique U n c h a m p , situé aux Poirelles,

commune d'Ars (Ile-de-Ré), entre la Grange et Motronne, contenant d'après les titres 38 ares 60 centiares et d'a-près le cadastre 24 ares 92 centiares, figurant au cadaslre, section I, nos

815, 808, 815, 807, 811, 813 p, 812, 809, 816, 813, 810, 814 p, 813 et 814 p, 813 p, 813 p, 803, 804, 805, 806. Joignant du nord-ouest à divers, du sud à la côte, du nord-est à divers et du sud-est au chemin de la Grange et à M. Dessant.

Tel que ledit champ existe avec toutes ses circonstances sans réserves. M i s e à P r i x fixée par le

Tribunal : Quatre mille neuf cent cinquante francs, ci 4 . 9 5 0 fr. Celte vente est poursuivie en exé-

cution d'un jugement rendu sur re-quête, par le Tribunal civil de Quim-per, le 14 juin 1932, enregistré.

Entre : Mme René Manuel, veuve en premières noces de M. Pierre Quéro et épouse en secondes noces de M. Charles Alminana, demeurant à Paris, 95, rue de la Boëtie, agissant en sa qualité de tutrice naturelle et légale de Gisèle Quéro, sa fille mineure.

Et : M. Charles Alminana, repré-sentant de commerce, demeurant à Paris, 95, rue de la Boëtie, agissant en sa qualité de co-tuteur de Mlle Gisèle Quéro sus-nommée, et pour as-sister et autoriser au besoin Mme Quéro, son épouse.

Ayant M0 BOURDAIS, pour avoué. En conséquence, l'adjudication des

biens ci-dessus désignés aura lieu en un seul lot et sur la mise à prix de 4.950 francs, en l'étude et par le ministère de Me REMINIAC, notaire à Ars (Ile-de-Ré), le lundi 3 1 Oc-tobre 1 9 3 8 , à 14 heures, à éteinte de feux au plus offrant et dernier enchérisseur, aux clauses et conditions du cahier des charges dressé par ledit notaire et déposé en son étude où toute personne peut en prendre connaissance, et ce, en pré-sence de M. Roger Moutet, demeurant à Paris, avenue Mozart, n* 56, prit en sa qualité de subrogé-tuteur de la mineure Gisèle Quéro ou lui dûment appelé.

Quimper, le 30 septembre 1932. A. BOURDAIS,

avoué-licencié.

Etude de M0 BOURDAIS, avoué à Quimper, 3, rue Louis-Hémon.

Assistance Judiciaire (Décision du 1er Mai 1931)

D'un jugement rendu par défaut par le Tribunal Civil de Quimper, le 21 février 1932, enregistré.

Entre : M. Jean-Marie Ansel, ma-rin-pêcheur, 17, rue des Guetteurs à Douarnenez, demandeur.

Ayant M* Bourdais pour avoué. Et : Mme Mélanie Doaré, épouse

de M. Jean-Marie Ansel, demeurant de droit 17, rue des Guetteurs à Douarnenez, mais résidant en fait rue Etienne Potier à Douarnenez, dé-fenderesse défaillante.

Il appert que le divorce a été pro-noncé entre les époux Ansel-Doaré, au profit du mari et aux torts et griefs de la femme.

Pour extrait : A. Bourdais, avoué.

Etude de M0 BOURDAIS, avoué à Quimper, 3, rue Louis-Hémon.

Purge ¿'Hypothèque Légale Suivant exploit de M" Pavé, huissier

à Quimper, en date du 28 septembre 1932, notification a été faite à la re-quête de M. Yves Sellili agissant en sa qualité de Maire de la commune de Lanriec, à M. le Procureur de la République près le Tribunal civil de Quimper, de l'expédition d'un acte fait au Greffe dudit Tribunal le 8 sep-tembre 1932, constatant le dépôt fait audit Greffe le môme jour de la copie collationnée, enregistré à Quimper le 5 septembre 1932, folio 34, colonne 22, d'un acte passé devant Me Guillemot, notaire à Concarneau les 14 et 20 juin 1932, contenant vente par Mlle Anne-Marie Hugot-Derville, célibataire ma-jeure, sans profession, demeurant au Manoir du Bois, en la commune de Lanriec, aux dépendances de la ferme du Petit-Moros, d'une contenance de

"trois mille neuf cent vingt-cinq mè-tres carrés environ, ay.iut accès au sud sur six mètres de largeur sur le chemin de grande communication n° 22, de Concarneau à Melgven. Il figure au cadaslre de la commune de Lan-riec, si c.ion'A, savoir : sous le n° 61 pour deux mille quatre cent quinze mètres carrés, sous le n° 63 pour qua-torze' cent quatre-vingt-cinq mètres carrés, sous le n° 64 pour vingt-cinq mètres carrés, pour une contenance totale de trois mille neuf cent vingt-cinq mètres carrés, moyennant le prix de 10.000 francs,- en principal outre les charges ;

L'exploit sus-visé contenait déclara-tion à M. le Procureur de la Républi-que que la notification lui était faite en conformité de l'article 2194 du Code civil, pour qu'il ait à requérir telles inscriptions d'hypothèques légales qu'il jugera à propos dans le délai de deux mois et que, faute de ce faire dans ce délai, les immeubles vendus seraient et demeureraient purgés de toutes hypothèques de cette nature ; que les anciens propriétaires connus desdits immeubles étaient, indépen-damment du vendeur : 1°) Les époux Hugot-Derville de Romans; 2°) Mme Zénéide Iwanowna Marischine, prin-cesse Youssotipoff, veuve en premier mariage de M. le prince Boris Yous-soupoff et en deuxième mariage du comte de Chauvcau, marquis de Serre et ([ne tons ceux du chef desquels il pourrait être [»ris inscription pour cau-se d'hypothèques légales n'étant pas connus de l 'acquéreur la dite notifica-tion serait publiée conformément à l'avis du Conseil d'Etat du 9 mai 1807.

Pour insertion, A. BOURDAIS,

Avoué-Licencié.

POUR HOMMES h GARÇONNETS CHEMISERIE - BONNETERIE

CHAPELLERIE

1 9 , R u e d e S i a i r | - B f ^ E S T

Recettes de cuis ine Tomates farcies

Prendre des tomates rondes et bien faites. Les couper en travers par le milieu. Faire sortir avec le pouce la pulpe et les graines contenues dans chaque loge. Avec des restes de vo-laille ou de viande, un peu de mie de pain, persil, ciboule, poivre, un an-chois, le tout haché et pétri, faire une farce dont on emplit toutes les loges des tomates. Mettre dans le fond d'un plat deux cuillerées d'huile. Placer les tomates dessus et ajouter une noi-sette de beurre sur chaque tomate. Mettre à four doux, mais égal. Au bout de vingt minutes les tomates sont à point. Servez dans le plat.

Gratiné de riz Dans un plat allant au four, dispo-

sez une couche de riz préalalement cuit à l'eau salée, sur lequel vous pla-cez une couche de farce faite avec une desserte de viande hachée fine-ment, avec des fines herbes, et un pe-tit oignon. Alternez les couches de riz et les couches de farce jusqu'à ce que le plat soit rempli, eii ayant soin de terminer par une couche de riz, sur laquelle vous disposez de petits mor-ceaux de beurre : faites gratiner au four durant quelques minutes.

Rece t tes u t i l e s

Pour avoir des dents éblouissantes Frottez-les de temps en temps avec

une brosse humectée d'eau un peu vi-naigrée et que l'on trempe dans de la poudre de charbon de bois écrasé et finement pulvérisé. Pour garder vos dents solides et saines, frottez-les cha-que matin avec une brosse dure imbi-bée d'eau de Vichy ou chargée d'une pincée de bicarbonate de soude.

Moyen de rendre une enveloppe inviolable

Il est facile d'ouvrir une lettre en exposant l'enveloppe pendant quelques instants à l'action de la vapeur qui ramollit la colle. Si l'on veut rendre une enveloppe absolument inviolable, il faut la fermer, non pas à la colle, mais au blanc d'œuf. Celui-ci résiste à la vapeur et empêche qu'on ouvre l'enveloppe sans la déchirer,

Page 4: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 OCTOBRE 1932

le ÇMoytn

vice amer Horaire des Trains BREST (d) Landernean. . . . Chàtoaalin QUIMPER (d). Rosporden Qutmporió Lormnt NANTES ( a ) . . . PARIS 0 . (a) . .

BREST ( i ) . , . , La&dernea« (¿) L u 4 Í T i a i M . . , , St-Thégoaaec.. Morlaix (¿).„ G*inj5»mp . . . St-Bnenc . . . Rennes PARIS (Montp)

LIGNE DE BREST A

6 20 6 50 7 28 8 37

5 » 8 10 13 30 17 11 5 20 8 31 14 29 17 45 6 18 9 53 15 49 19 5 7 » 11 8 16 47 17 5G 20 9 21 82 7 26 11 40 17 13 18 84 20 35 22 27 7 50 12 23 17 38 19 17 21 » 23 27 8 18 13 11 18 2 20 5 21 25 0 35

11 30 18 12 21 45 0 37 8 2 18 » 23 591 6 51 7 10 15 39

LIGNK DB BRHST A 6 » 7 35 10 40 14 » 15 45 17 55 20 35 6 16 7 62 11 14 14 25 18 34 20 53

8 7 11 40 14 48 18 56 21 9 8 21 11 57 » 19 15 21 26

6 52 8 é l 12 25 15 24 16 34 19 48 21 47 7 37 9 56 13 54 16 45 21 22 22 51 8 7 10 44 15 8 17 23 17 49 22 5 23 85 9 25 13 » 18 » flHHHB 19 6 1 15 9 25 13 » 18 » 19 6 1 15

14 1 18 39 23 55 7 15

PARIS PAR QUIMPER PARIS O. (d). . 20 10. NANTES ( i ) . . 2 53i Lorient 6 27 7 18 Quimporló 6 50 7 55 Rosporien 7 20 8 41 Q U I M P E R . . . . 7 55 9 11 Chàteanlin 8 39 5 = 1

Lftnderneaa (a) 9 f6 BREST ( a ) . . . . 10 291

» 4 13 9 38

10 11 10 56 11 21

21 22 22 58 9 8' 12 35 7 9 9 50 15 38 18 23

10 40 15 31 19 7 21 42 11 1 16 3 19 28 22 7 11 27 16 53 19 55 22 39 12 10 17 34 20 23 22 58 12 56 18 18 20 57 14 14 19 36 21 54 14 51 20 12 22 14

PARIS (Montp) Renne» (d)...» St-Briemc (d).. Gsingamp (¿).. Morlaix ( o ) . . . . St-Thégonnec., Landivisiau., ' , . Landerneao(d). BREST (a)....

0 20 8 88

10 60 11 35 18 5 13 25 13 41 14 3 14 27

9 10 13 15 6 13 15 45 20 20 21 25 U 2 14 15 17 52 16 24 20 14 2 17 4 8 14 » 15 55 19 11119 17 21 33 3 58 6 35 14 64 16 24 20 1 22 » 4 »3 7 17 16 SI 17 23 21 84 22 46 5 32 8 42 16 51 21 56 5 56 9 4 17 6 17 49 22 13 6 8 9 20 17 35 18 3 22 35 23 18 6 23 9 38 18 5 18 20 23 » 23 34 6 42 9 59

Quimper . . . . Ponw'Abbé

Pant-l 'Abhé . . . . . . . Gsibine« Samt-Gwéaolé . . . .

LIGNE DE QUIMPER A PONT-L'ABBÉ 8 61 12 6| 15 91 17 39. i Pont-1 'Abbé. . . . i 8 44| 12 U | 16 57) 18 17l I Qaimper I

PONT-L'ABBÉ A SAINT-GUÉNOLÉ

I Sa in t -G«é»o l6 . . . . . . . . .

LIGNE DE PONT-L'ABBÉ A AUDIERNE

(a) N'a lien que I« »»medi et le 10 novembre

i 9 SOI l t 40 10 6 14 16 10 26! 14 85

LIGNE DE 16 10| 19 »¡ 16 46 19 86 17 5 19 651

, . 9 321 13 24 I 10 15| 14 25

16 » 16 36

19 » 19 37

.1 7 55I 12 14 Gailviaec I 8 20 12 39 Pont-l'Abbé | 8 50| 1$ 9

14 60] 17 401 15 16 18 5 15 45) 18 35I

Poni-1 'Abbé. . . . . í é p Plooóonr. T r ó o g a t . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Poaldreuzic Plozévet Plouhineu Ponl-Croix Andierne arr

(&) N'a lien que le« Jeudis, Dimanches, bilo sur route. Sauf mercredi et samedi.

a b c 9 5 9 20 17 30 9 28 9 43 17 45 9 44 17 55

10 5 18 5 10 29 18 20 10 45 18 30 11 13 11 25 18 45

Audieme dép Poat-Croix Plonhinec Plozóvet Poaldrenzic Tréogat Plonóour Pont-l'Abbé arr .

— (b) N'a lien que le 13 de chaque mois, jour de foire à ........

c a b i 7 50 16 »

16 24 8 » 16 49 8 10 17 4 8 25 17 31 8 35 17 55 8 45 18 7 16 30 9 » 18 25 16 48 r. — (c) Service antomo-

Qnimpar . , , . ut) nones

LIGNE DE QUIMPER A DOUARNENEZ 21 12 231 14 54I 17 45|

40| 13 l | 16 46¡ 18 23]

DE DOUARNENEZ A AUDIERNE

I Douarnenez I 6 ». 9 251 13 281 Quimper | 6 371 10 10| 14 32|

Donamene* I 9 26 Pont-Croix I 10 10 Audtfirqe » I 10 22!

(s) Service atsuré par autobus.

Ro«pordon I 7 521 Coii'iarneau I 8 211

a LIGNE 11 151 13 321 11 45 14 17 11 551 14 29

18 55 19 40 19 52

«19 50 20 20 20 30

Audierne Pont-Croix. Douamenez

MM»l«t«llMI»Mll • I K M l t t i l t M i « !

6 30i 6 40 7 10

8 » 8 19 8 57

LIGNE DE ROSPORDEN A CONCARNEAU

Qr^mperlé Poût-Aven C,»iK-»rn*au (P. O ) Quirop«r

• 7 15 7 50 8 25 9 5

11 42 12 16

LIGNE c

17 161 20 38! 17 45| 21 7|

DE QUIMPERLÉ « h b

(a) Service automobile «ur route. 113 25116 80 17 55

14 32 17 30 18 15 18 53 19 J 5 15 27I 18 50 19 50 • " " " l 19 30 . (b) S«nf vendredi et jour* de foire à Q»imperlò

Concarnean I 6 Roiporden | 7

CONCARNEAU ET QUIMPER a .

Quimpsr Concarneau (P Pont-Aven Quimporlé

10 20 10 47

15 48 16 25

12 5 12 24 13 2

1« 1 16 80

19 51 19 42|

a 16 »I 16 10 16 40

19 19 19 46

17 34 17 53 18 81

O . )

7 40 12 80 17 » 8 20 8 52 13 8 18 25 17 50 18 5

6 20 8 55 9 40 U 30 18 25 18 50 7 20 10 38 15 30 19 » (c) Vendredi e» jonrs^de foira à Qaimperlé.

*po Carhaix

(a) Du 1

b LIGNE DE ROSPORDEN A CARHAIX 7 51111 50 c i l 53.«17 25!d20 30 S C a r h a i x . . . I 5

Roapordei P 7 •I 7 5 1 l .1 9 551 55113 48 15 35| 19 10» 22 18

101 c6 15, 8< 9 42

9 30! 11 l&t

14 56 16 55

1 juillet juillet au 30 septembre, eu dehors de cette période les jours de foire et de m«rché à Rosporden. — (b) Du 1 an 30 septembre. — (c) N'a lieu que jusqu'au 30 jnin et à partir du 1" octobre. — (d) Jusqu'au 30 juin et à partir du l " octobre, en doter» de cette période, n 'a heu que las dimanche« et jour« de fête» légales.

LIGNE DE ROSPORDEN A PLOUESCAT Départ de Rosporden à 8 h. 05. — Départ de Landivisiau-transit à 17 h. 03. — Arrivée à Plouesaat à 18 h. 40. Départ de Ploueacat à 7 heure«. — Départ de Landivisiau-transit à 11 h. 45. — Arrivée à Rospordsn à 19 h

LIGNE DE MORLAIX A CARHAIX

Morlaix . | .7 Carhaix

15.

.1 .7 101 9 151 12 291 16 401 19 21 119 45 I Carhaix I 6 311 7 301 14 151 15 501

.1 9 2| 11 4| 14 14| 20 22| 21 10 |21 Zi | Morlaix I 8 22| 11 4| 16 1| 17 40]

(d) (a) Du 1" juillet au 20 septembre. — (b) N'a lien que jusqu'au 80 juin et à partir du 1'

N a heu que jusqu'au 27 juin et à partir du 4 octobre. octobro. —

19 23 21 15

a b a (c) Du 28 juin au 8 octobre.—

LIGNE DE CHATEAULIN A CARHAIX

Chàteanlin (P. 0 . ) . i é p Pori-Launay Pley ben . . . . . . . . . . . . . . . Ch iù auneuf-du-Faou. . . . . . . . . Carhaix a n

7 30 7 51 8 30 9 36

11 83 «

9 16 9 30 9 57

10 30 11 27

a

12 5 12 19 12 45 13 14 14 11

10 14 10 28 11 11 11 44 12 41

b

14 49 15 10 16 » 17 8 18 32

f

19 5 19 19 19 46 20 18 21 16

Carhaix Ch&teauneuf-du-Faou. Pleyben Port-Launay Chàteanlin..

6 24 7 35j 9 35 16 8 7 21 8 32 10 29 17 7 I 7 51 9 2 11 » 17 44 8 14 9 25 11 23 18 7 U 8 32 9 43! 11 39 18 27 1

(b) (a) Du 1" juillet au 30 «epUmVre ; N'a paa lien le« jour« de foire à Pleyben et k Chàteauneuf-dv-Faou. — 80 »eptsmbre ; N'a lieu que les jours de foire à Pleyben ou à Chàteauneuf. — (c) D i 1" juillet au 30 »«otembre et «t à partir du 1* octobre, le« jours de foire à Chàteanlin. — (d) N'a lieu que jusqu'au 30 juin et à partir du 1" octobre, que lea j e u n de foire à Pleyben et à Chàteauueuf-du-Faou. — (f) Du 1" juillet au 30 aeptembre.

Da 1" juillet an jusqu'au 80 jain - (e) N'a lieu

LIGNE DE Chàteanlin « p .

Crozon C a m a r e t . . . . . . . . . . . . . . . . . «rr.

10 11 16 17» 19 11 I 11 5 17 19, 20 2 11 54 18 30 20 51 12 16 18 55| 21 13

CHATEAULIN A CAMARET . Camaret dép. Crozon Saint-Nic Chàteanlin arr .

5 57, 10 »I 16 6 6 31 10 25( 16 36 7 28, 11 81 17 23 8 27| 11 471 18 S

Les Horaire* dea traina départementaux «ont susceptibles de modi& aliona. Ea ee qui lea concerne, il sera donc tovjoura bon de «e reaaeigaer dan« lea garea.

L E S M A R C H É S

QUIMPER.— 1" Octobre. - Beurre, la 11t., 8 Ir. 60 a 9 fr. ; cents, la douzaine, 7 (r. 50 a 7 Ir.OG; ponlets, gros, la oonple, 35 à tOfr.; jeune», 25 a SU Ir.; 'api&s, la plôce, 15 A 20Ir.; caroutB, le paquet, 0 Ir. 40 ; oignons, la livrei 0 ît. ; navets, le paquet, 0 tr. 30 ; choux, la téta, 0 u . 40 ; haricots, la livre, 5 ii. a a tr. 50; naïade, la tête, 0 tr. 60 ; pommes ue urr«, la a 'Ai tr. lea 60 kilo» ; blé noir, 85 tr. iu les 60 kilos ; avoine, 75 tr. ;

tr. ; veaux, 6 tr. 60 a 7 tr. 00 le kilo; iiiuuiuuv, 6 tr. 00 t & tr. 60 le kilo ; agneaux, « ir. a> tr. le kilo ; txants et génisses, 4,00 a 4 Ir. -ta ; taureaux, 11». 60 à 4 tr. 03 ; poros, b lr. to u 6 tr. 60. >

d u l a h n u n k z . — 3 Octobre. — Bœufs, la kilo, uur pied, 6 tr. 25 « 6 tr. &0 ; vaches, i tr. 60 t. à u-.bu ; veaux, 6 tr. 60 4 6 tr. 00 ; agneaux, » U . * » u . ; poros, B tr. 00 à 6 tr. 50 ; pigeons, 7 tr. uu a 8 lr. 60 ; poulets, petits, 3!) a 3ï tr. ; moj Bu», 3» a 40 lr. ; gros, 40 A 45 tr. ; canard», la nuoe, lt> tr. 00 4 IV tr. ; oies, »» tr. â «» tr. ; Luuiit ue table, le k., 17tr. a 17 tr. 60 ; seul», îaaouz., 7tr. 60 * 7 tr. 75; pommes de terre, i«.« bu knos, 18 4 Ï0 tr. 00 ; oaroltes, 0 tr. 40 4 uu.bOi oignons, Otr.8041,00; poireaux, Otr.tO; baveia, o tr. 26 ; radis, 0 tr. 60 ; choux, la pièce. U w. oU a 0 tr. 40.

UUiMfbKLÎ. — 30 Septembre. - Bœufs de Loucuerie, le k., 5ti. 76 a otr.00; vaohes, lekllo, 4 îi.Ou - ait. ; poros, le kilo, 6 ir. 20 j moutons 7,i*j uttir.; veaux, le kilo, fllr.00 4 ; tro-iiioi», les 100 kilos, 102 tr. ; seigle, 80 t r ;

les 100 kUos, 00 tr. ; sarrasin, les 10U k».uB, 9o tr. ; avoine, las 100 kilos, 75 tr. ; fcyurr», la livre, 7,60 4 8,00 ; «ut», la touzaine, 6 tr.00 a 6 tr. 60 ; poulet», la oouple, 3o a 35 tr.

CHATEAULIN. - 1" Octobre. -Karlne,180 ir. , teille, 80 tr. ; avoine, 78 tr. ; orge. 7a a 80 tr. ; son, 74jtr. ; pommes de terre,

tr. -, bœuf«, la kilo «or pied, 5 tr. 20 4 b tr. b0 ; vacne», 3 tr. 60* 4 tr. 00 ; veaux, 5,60 u 6 tr. 60 ; mouton», 6 tr. * 7 ; poroa, 6fr. 60 4 7 u . 00, beurre, le kilo, 17,00 4 18 tr. 00 ; «eut», i» uouz., 7 tr.'Jb« 7tr. 60 ; poulet«, la oouple, 20 a 35 tr.; Itplns, la pièce, 15 à 90 fi . i pigeon«, U à 10 tr. la ooupla.

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« a i m » « , I« M a u « i a

Page 5: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 OCTOBRE 1932

^ Organe de Concentration Républicaine

Jendi 13 Octobre 1932

/ r 41. - Ammém).

Le Numéro Cent.

paraissant It Jtuäl

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L'Instruction des Enfants L'Ecole Unique

Les Bourses - La Défense de la Laïcité Il est nécessaire de parler avec net-

teté et franchise des questions rela-tives à l'Instruction du peuple.

Je suis au Parlement depuis peu de temps, l'y suis arrivé en pleine crise.

Et, quelle crise ! De quelque côté qu'on se tourne, ce ne sont (|tie dan-gers qui nous menacent ou plaintes qui nous harcèlent. Si l'on considère la politique étrangère nous sommes isolés et voués à l'antipathie de la plupart de nos voisins. A l'intérieur, le Trésor est à sec et le budget se présente avec un déficit de 11 mil-liards 1/2, chilfre le plus formidable qui ait jamais été enregistré.

Producteurs et consommateurs se plaignent avec une égale amertume de l'état de choses actuel.

Si je considère mon petit coin de terre bigouden, j'y constate une situa-tion navrante, que ce soit pour les cultivateurs, les pécheurs, les ou-vriers et les commerçants.

l'ai dû, par des interventions nom-breuses et incessantes, lutter pour les intérêts si variés et si complexes dont j'ai la garde.

Cependant je ne me suis pas désin-téressé de l'Instruction publique, car je sais quel élan entraîne notre pays vers le Savoir. Les parents ont senti combien le manque de connaissances générale» les mettait en état d'infério-rité et ils veulent que leurs enfants aient ce qui leur a manqué. C'est pourquoi je suis membre, au Parlement, de la Commission de l'instruction publique.

Des problèmes graves et multiples se posent. Certains parents ont mal compris le principe de l'Ecole unique et se sont imaginés qu'elle permet-trait à n'importe quel enfant de sui-vre toute la filière des études.

Or, l'Ecole unique ne poursuit nul-lement ce but, qui serait stupide, car on arriverait ainsi à augmenter le nombre des « non-valeurs » suivant les cours de l'Enseignement secon-daire et supérieur, alors que l'on a voulu au contraire les éliminer.

Le but de l'Ecole unique est de placer à égalité l'enfant du riche et l'enfant du pauvre devant l'Instruc-tion et de faire que la fortune ne soit plus nécessaire pour parvenir.

Mais une sélection rigoureuse s'im-pose. Peu d'enfants parviendront, mais ce ne seront plus seulement des pri-vilégiés de l'argent.

i,a gratuité des classes de C>° et de u4 est le premier pas entrepris dans la voie de l'Ecole unique. Mais étant donné le bouleversement considérable que cette réforme introduit dans l'En-seignement, il est certain qu'il faudra quelque temps pour qu'elle puisse fonc-tionner harmonieusement. Ce pays ré-publicain et laïque peut compter sur nous pour hâter son aboutissement.

L'élan qui pousse notre pays vers l'instruction s'est traduit par une aug-mentation considérable du nombre des candidats aux bourses.

*

• «

Pour le seul enseignement primaire supérieur, il y a eu dans le Finistère 1.298 candidats. Sur ce nombre, ont été reçus, niais les bénéficiaires des bourses ont été seulement au nombre de 298.

Ce résultat a suscité des plaintes anières, et, les députés, je vous l'assure, en ont su quelque chose ! Chacun s'est cru lésé, d'autant plus que beaucoup s'imaginent que le fait pour un enfant d'avoir été reçu à l'examen lui donne un droit absolu à une bourse ou à une fraction de bourse.

Or, il n'en est rien. Les reçus sont simplement inscrits sur une liste où le choix s'exerce au profit d'une caté-gorie de favorisés,

Comment cette liste est-elle établie ? Au moyen de ¡1 éléments : les notes

obtenues, la situation de fortune de la famille et le nombre des enfants.

l'ai vu celle liste au Ministère et j'ai dû reconnaître que certaines de mes protestations étaient mal fondées.

Mais, par contre, j'ai énergique-ment protesté contre le petit nombre des bourses attribuées au Finistère.

le crains que certaines régions aient été servies aux dépens de la nôtre, alors que sa situation particulière exigeait au contraire qu'on la favorisât.

le continue l'enquête pour recueillir des éléments précis, car, défenseur des intérêts bretons, je ne saurais ad-mettre que mon pays n'ait pas large-ment son dû.

En tout cas, dès à présent, un résul-tat intéressant est atteint et je puis annoncer une nouvelle qui fera plaisir tant aux maîtres qu'aux parents. Une liste supplémentaire va paraître, attribuant un certain nombre de bourses ou de fractions de bourse, et rétablissant l'équilibre entre notre département et certains autres mieux partagés.

Que les parents ne se fassent pour-tant pas d'illusions. Un bien petit nombre d'enfants pourront être ainsi repêchés, et, presque uniquement ceux appartenant à des familles nombreuses et dépourvues de ressources.

« • •

Le pourcentage de candidats fa-vorisés a été beaucoup plus élevé pour les boursiers de l'enseignement se-condaire. Cela vient de ce qu'il y avait beaucoup moins de compétitions. Le résultat est qu'un grand nombre de parents orienteront leurs enfants l'année prochaine vers les .lycées, ce qui ne sera pas sans danger du reste, car là aussi, il y aura pléthore.

La ruée actuelle vers l'Enseigne-ment purement intellectuel n'est pas sans danger. Quelles situations atten-dent ces enfants, lorsque plus tard, ils quitteront les écoles. L'Fuseignement, les Postes, le Fonctionnariat en géné-ral, comme les carrières'libérales, ne pourront en recueillir qu'un petit nombre.

lit, voilà pourquoi, il est nécessai-re qu'un enseignement professionnel sérieux soit organisé dans notre dépar-tement.

M. Dalimier, ministre du Travail, nous disait dernièrement que, malgré tous ses efforts, il n'avait pu arrêter complètement l'entrée en France des ouvriers étrangers.

Il y a en cll'et des métiers nécessai-res à la vie d'un pays et qu'aucun Français n'exerce. Ce sont pourtant de bons métiers et qui nourrissent convenablement leur homme.

Pourquoi ne les apprendrait-on pas aux enfants de chez nous, qui trop souvent, lorsqu'ils sont forcés de s'ex-patrier, ne peuvent s'employer que comme manœuvres, alors qu'ouvriers spécialisés, ils toucheraient de haut» salaires,

»

* *

Tous les laïcs se sont émus des suppressions de postes et ont craint que l'école publique soit sacrifiée.

Nous avons énergiquement protesté auprès de M. le Ministre de l'Educa-tiou Nationale.

l'ai tenu, de passage à Paris, à faire une démarche personnelle au Ministère.

l'y ai obtenu une double assurance. C'est que les suppressions non justi-fiées ne seraient pas maintenues. C'est que, d'autre part, les créations nou-velles reconnues nécessaires seraient faites.

Nous avons donc satisfaction quant

aux principes, mais il faudra veiller à leur application.

La situation critique des Finances françaises exige des économies et je suis prêt, pour ma part, à voter le» mesures qui seront jugées nécessaires par le Gouvernement.

le ne pourrai souffrir cependant que l'Instruction du peuple soit sacri-fiée, car le cerveau du jeune enfant contient tout l'avenir de la France.

Albert LE BAIL. Député du Finistère.

Nota. — Ce discours a été prononcé lors de l'inauguration de l'école du hameau de Saint-Germain,en Plogastel.

Si le

Journal le Citoyen vous filait, vous avez le devoir de le répandre autour de vous, et, surtout de lui faire des abonnés.

îicawiaiisti aux Délégués Sénatoriaux

Le bureau du Comité exécutif du parti radical et radical-socialiste vient d'adresser un appel aux délégués sé-natoriaux, dont nous détachons les passages suivants :

Nous demeurons inébranlablement attachés à la politique : arbitrage, sécurité, désarmement.

Aujourd'hui, le chef de notre parti est au pouvoir, entouré de représen-tants éminents de notre doctrine et de notre programme. Nous vous récla-mons un vote qui signifie la confiance dans leur vigilance.

Le gouvernement qui est actuelle-ment aux affaires, entouré de l'estime de la nation, doit pouvoir compter sur l'appui tout particulier de nos amis et de nos organisations radicales. Il s'agit, à l'heure présente, pour lui, comme pour le pays, de surmonter deux or-dres de difficultés : les unes, interna-tionales, les autres, nationales. Dans les deux cas, il a besoin de réunir le plus grand nombre de concours et de trouver les dévouements les plus in-discutables et les plus persévérants.

Le Sénat, devant qui s'inclinent tous les hommages des républicains, pour l'émincnt service qu'il a rendu tant au régime qu'au pays lui-même, a cessé, depuis longtemps, d'être le bastion du conservatisme social. Mais il n'est pas indifférent d'y faire péné-trer, chaque jour, un élément démo-cratique plus vigoureux et plus résolu.

Nqus sommes à une époque où se posent les problèmes les plus ardus. Les questions de production et de consommation exigent les solutions les plus urgentes et les plus délicates. L'Etat est appelé à intervenir, il doit jouer son rôle de conciliation et d'ar-bitrage. Si nous n'admettons pas qu'il s'institue le pourvoyeur universel, car sa faculté de création est inférieure à celle de l'ensemble des individus, nous savons qu'il ne peut rester in-différent et impassible.

En matière d'agriculture, l'effort de protection traditionnelle chez les ré-publicains doit être maintenu. Mais nous nous défions du nationalisme économique, comme du nationalisme politique. Nous voulons chercher des débouchés extérieurs comme pour tous nos produits, pour les produits de notre sol et nous demeurerons parti-sans d'une politique internationale prudemment concertée qui réserve des avantages à d'autres nations, celles qui nous offriraient d'équiva-lentes compensations. Il n'est pas d'intérêt rural, si modeste, auquel nous ne voulions accorder à la fois par une politique prudente et ména-gère les avantages du marché inté-rieur et ceux du marché extérieur.

Nous savons les dangers du « dum-ping », nous savons le risque que font courir à no» produits certaine» ori-

gines frauduleuses. Nous voulons pro-téger nos nationaux contre ces ris-ques. Nous voulons prendre toutes les mesures nécessaires au redressement de notre balance commerciale. Dans la crise présente. nous dirons, d'un mot et sans insister, la nécessité de travailler sans délai à l'accroissement de notre outillage national, préparant à la fois nos facultés d'avenir et re-médiant, sur l'heure, à quelques unes des plaies les plus douloureuses du chômage. Nous voulons continuer à travailler à l'organisation intellectuelle et laïque du pays et persévérer dans l'œuvre tant critiquée et pourtant si indispensable de l'égalité devant l'ins-truction, dont la prochaine étape doit satisfaire nos campagnes.

Héritiers d'une situation que d'au-tres ont créée, devant nous les ques-tions financières ont pris un aspect particulièrement délicat. Mais la Fran-ce vient de prouver, par l'admirable élan avec lequel elle a accepté la conversion qu'elle était sure de l'ave-nir ; elle compte sur une politique d'économies, de compressions qui, tout en évitant le risque de diminuer la faculté de consommation d'une partie de la nation fasse bientôt sen-tir que le déficit de notre budget n'est plus qu'un souvenir.

Dans ce but, les sacrifices doivent être supportés par tous, mais nous voulons qu'il» soient sagement coor-donnés, de façon à ne pas accroître l'injustice des inégalités sociales et de manière à proportionner les charges aux facultés de chacun, selon la tra-dition de la démocratie.

Parlerons-nous de la. politique in-ternationale ? On sait comment le président llerriot a su franchir avec succès le redoutable défilé de Lau-sanne et donner l'impression au mon-de, comme l'a attesté le sénateur Borah, des Etats-Unis, que l'on pou-vait entrer désormais dans une ère de confiance mondiale. Le malheur est que cette impression que la politique française avait su créer à Lausanne, a été modifiée par des agissements à l'étranger, sur lesquels nous n'avons pas h insister. Notre gouvernement, heureusement libéré de ses premières épreuves, en aborde aujourd'hui d'au-tres. Les Conseil^ généraux lui ont témoigné, dans le pays tout entier, leur confiance pour mener à bien la double tâche d'assurer la sécurité na-tionale et la paix internationale.

Nous vous invitons sur ce pro-gramme extérieur, comme sur notre programme intérieur, à faire préva-loir dans le Sénat laïque et républicain la politique de notre parti.

A propos de la Mort de Jules Chéret

Quelques grands Artistes Jules Chéret, Lemordant et Quîllivie

Le procIiaiD discours-programme de M. Herriot

Le discours dans lequel il est d'usage que le président du Conseil trace le programme de la session par-lementaire sera probablement pro-noncé par M. Herriot, â Lcns, le dimanche 23 octobre.

M. Herriot prendra aussi la parole le dimanche suivant à Poitiers.

La Rentrée des Chambres

Les milieux politiques tiennent pour certain que les. Chambres seront in-vitées à reprendre leurs travaux le 25 octobre.

L l a e s

La République Organe du Radicalisme

ELLE DÉFEND VOS INTÉRÊTS Directeur : Emile ROCHE

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bises et Faites lire ie

joutai le Citoyen

Les journaux m'ont appris à Vichy la disparition de mon ami Chéret qui vient de mourir à Nice à l'âge de 97 ans.

C'est en Bretagne, à Beg-Meil, que je fis sa connaissance, il y a près d'un demi-siècle, pendant un été pluvieux et maussade, grâce à un ami commun, l'admirable dessinateur Louis Morin, qui fut un peu son disciple et que j'avais connu autrefois au quartier latin.

Au physique, Iules Chéret avait la taille et l'émouvante figure d'un grand chef gaulois, de Vercingétorix tel qu'on nous le représente dans 1« mar-bre ou le bronze.

Lorsqu'il me fut donné de le con-naître, ie ne sus ce qu'il fallait le plus admirer en lui, ou de sa bonté naturelle et de sa simplicité char-mante, ou de son prestigieux talent qui tenait du prodige.

Chéret, le grand maître de l'affiche, fut un novateur hardi, à la fois dessi-nateur impeccable et coloriste ardent. Continuateur à distance, après des siècles écoulés, de l'œuvre de Wat-teau, il incarne magnifiquement un art original et personnel dont il a marqué le début et la fin, dont il fût le génial inventeur et le fossoyeur involontaire.

* * *

Chéret a été le créateur de l'affiche illustrée sortie de la pierre lythogra-

frphique et qui, portée sur les ailes de la fantaisie, devint, sous la forme d'un art supérieur, l'alléchante récla-me de toutes les nouveautés à la fois des inventions et des découvertes des industriels désireux de s'imposer à la clientèle.

Et qui donc, parmi les anciens, ne se souvient de l'affiche représentant le Moulin de la Galette, et, de la cohue de ces personnages qui se pressaient autour de lui, Colombine, Polichinelle, Pierrot, Arlequin pour devenir les modèles subtils de ses créations va-poreuses. Et ses clowns ! et ses pari-siennes élégantes et fines, incarnation vivante et parfaite de l'éternel fémi-nin !

Toutes ces créations se détachaient de la terre, se mouvaient, évoluaient et semblaient danser dan» l'espace, en des poses et des attitudes décon-certantes qui étonnaient et fascinaient le regard amusé et joyeux du tout Paris conquis par le charme aérien de ces personnages nés d'un cerveau si français.

'l'aine a écrit ces mots : « L'art a cela de particulier, qu'il est à la fois supérieur et populaire, qu'il manifeste ce qu'il y a de plus élevé et qu'il le manifeste à tous ».

* * »

Si Chéret devenu aveugle ne pou-vait plus extérioriser son art par le crayon ou le pinceau, il pouvait en-coro l'enseigner ou le traduire par l'entremise de la parole.

Et ceci me fait penser à un autre grand artiste, Iules Lemordant, qui n'a pas subi comme Chéret à un Age avancé la loi du destin, mais qui a perdu subitement l'u«age de la vue en pleine santé et en pleine gloire, sur le champ de bataille, où, à la tête de ses hommes, il se battait pour la patrie.

Le peintre est mort le jour où d'un coup il a été privé de la lumière, mais l'art a survécu en lui. Au lieu de se résigner et de s'avouer vaincu, il s'est insurgé et a pris sa revanche.

Il a demandé du secours dans sa détresse à tous les grands écrivains et -il apprend comme une délicieuse musique aux accords divins les pages les plus remarquables de nos maîtres,

.,! m!'

les classiques et les romantiques, les prosateurs et les poètes qui, à travers les siècles, ont ajouté des pages nou-velles à la Bible intellectuelle de la patrie française.

Avec quelle fidélité il en retient les morceaux, avec quel art il les dit, après en avoir extrait le suc et la moelle et en avoir dégagé renseigne-ment et la philosophie. .. Ce qui fait l'artiste génial, c'est l'acuité de la vision et son aptitude en quelque sorte surnaturelle à com-muniquer à ses œuvres le mouvement et la vie.

Son inspiration vient d'une Aine supérieure mais la vision suraigiie de l'artiste lui permet de pénétrer dans le cœur du modèle vivant, ou de l'ob-jet à interpréter et à décrire, et, d'en dégager le caractère saillant et essen-tiel.

Chéret et Lemordant ont atteint cet idéal d'habitude inaccessible et inter-dit aux autres mortels, artistes, pein-tres ou sculpteurs, pèlerins de l'art, marchant sans cesse dans l'attente de la voix secrète qui leur révélera le sens caché de lfeur destinée.

Et combien peu entendront les voix qui inspiraient autrefois les gestes d'une Jeanne-d'Arc !

Chéret et Lemordant passés maî-tres tous deux dans le domaine des choses de l'art ont reçu l'inspiration d'en haut.

• •

Et Chéret et Lemordant me font penser à un autre artiste breton, Quillivic, qui est, à mon avis, le plus grand sculpteur dont la Bretagne ait à s'enorgueillir.

Admirez ce don inné de l'art qui agit en lui et qu'une floraison en quelque sorte miraculeuse a fait jail-lir du cœur du granit ou du silex breton, sur un promontoire élevé d'une côte sans cesse battue des flots et de la tempête.

La grande inspiration des Ages écoulés, celle des primitifs tail-leurs de pierres, des imagiers du moyen-Age, des grands sculpteurs de tous les temps palpite et chante .dans ces chefs-d'œuvre dispersés depuis la guerre sur les places de nos hum-bles villages ou dans les herbes hautes de nos cimetières bretons.

Son vieux paysan de Plozévet L'être immobile auprès de l'immuable

chose, qui pleure silencieusement ses quatre lils ; ces mères, ces épouses qui, dans une attitude de résignation suprême à la volonté de Dieu ou à l'arrêt du destin, souffrent dans leur chair et dans la profondeur de leur Ame, de la disparition de l'être aimé ; ces soldats dont les traits sont empreints de la douce illumination du patriotisme, tout cela se rattache au grand art.

Et si nous entrons dans un autre domaine, que dire de ses bigoudens qui sont l'innombrable et plantureuse incarnation d'une race forte, belle et expansive, dotée d'une puissance de vie extraordinaire et qui s'abandonne irrésistiblement à la joie de vivre.

Et ses binious en bronze qui firent au Salon l'admiration de Jaurès ! Et ces effigies, nées de la pierre, qui se dressent à l'entrée et à la sortie du pont de Plougastel-Daoulas et qui sont le portrait d'une jeunesse sym-bolisant, dans la fleur épanouie de son printemps, la grAcc accueillante de la Bretagne !

Tout cela est beau et notre huma-nité peut s'énorgueillir de ces artis-tes qu'Athènes, reine des lettres et des arts, aurait pu accueillir avec em-pressement poijr leur donner droit de cité dans son peuple de statues de

Page 6: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 OCTOBRE 1932

I« Cttoytn

mai'broT" d 'or et d 'argent où rayon-naient dans un calme immortel « les g rands artistes, véri tables sujets du dieu de la lumière . » (1)

Georges LE BAIL.

(1) Michele t , Bible de l ' H u m a n i t é .

Miettes de la

Semaine — Le résultat définitif de la con-

version qui, ainsi qu'on le sait, portai t sur plus do 85 milliards, fait ressortir un remboursement net de 1 milliard 1 /2.

— L'Angleterre avait pr is l 'initiati-ve d 'une conférence à cinq qui "devait se réunir à Londres pour discuter l 'é-galité des a rmements . Cette proposi-tion, d 'abord f ra ichement accueillie pa r le gouvernement al lemand qui déclara ensuite s'y rall ier sans réser-ve, a été finalement a journée à la suite d 'un commun accord réalisé sem-ble-t-il entre la France et l 'Angleterre .

— L)e nouvelles secousses sismiques ont été enregistrées en Macédoine grecque. Elles ont entièrement détruit toute une localité ; trois cents mineurs ont été ensevelis dans une mine. Une île a également été engloutie et les 2i)0 familles qui l 'habitaient ont dis-pa ru .

— Le paquebot géant de 70.000 tonnes en construction à Saint-Nazaire, provisoirement connu sous le nom de « Super-Ile-de-France », et qui doit être lancé à la fin du mois, s 'appel lera « Président Doumer ».

— La baisse du prix du blé a je té la consternation parmi les milieux agricoles d 'Eure-et-Loir. En guise de protestation une centaine de maires ont démissionné.

- - Un incendie, dont les causes de-meuren t inconnues, a détruit les bâti-ments de 1' « Agricole de l'Aisne » à Soissons. Cinquante mille quintaux de grains ont été la proie des f lammes. Les dég&ts sont évalués à plus de 10 millions.

— Les membres du Gouvernement ont procédé, au cours d 'un réceut Conseil de Cabinet, à un échange de vues général concernant le budget de dépenses en 1933.

D'après les estimations fournies par les services compétents, il a été recon-nu que le déficit pour le prochain exercice devrait être évalué aux envi-rons d 'une dizaine de milliards.

La réduction des trai tements des fonctionnaires figure, en principe, par-mi les moyens d 'équil ibre envisagés.

— La guerre civile a reprise en Chine, dans la province de Chantung. 11 y aurait plusieurs milliers de vic-times.

— On sait qu 'une souscription na-tionale est ouverte pour l 'érection d 'un monument à M. Aristide Briand.

Le Président de la République a bien voulu accepté la présidence du comité de patronage qui a été ins-titué dans çe but.

— M. Albert Lebrun, président de la République, accompagné de M. Her-riot, président du Conseil, et de plusieurs ministres, a inauguré, di-manche , les grands travaux de Kembs, sur le Rhin, les cryptes du monument national de l 'Hartmanswillerskopf et du cimetière tchécoilovaque de Cernay.

Parlant à Kembs, M. Edouard Herriot dont le discours a obtenu un immense succès, a annoncé le pro-chain dépôt à Genève d 'un nouveau plan français de désa rmement .

— Un nouvel orage s'est abat tu sur la région de Nice, causant des inonda-dations en plusieurs points. Deux villas ont été emportées. Les dégftts sont importants .

Concours m Fonctions Publiques ' C o n t r ô l e u r s t a g i a i r e d e s D o u a n e s . —

D a t e : 9 j a n v i e r 1933 ; dé la i d ' i n s c r i p t i o n : 10 n o v e m b r e 1932 ; â g e : 18 a n s m i n i m u m et 25 a n s m a x i m u m le 1 " janv ie r 1933 ; t r a i t e m e n t de d é b u t 11.000 f r a n c s p lus i n -d e m n i t é s . B a c c a l a u r é a t ou d i p l ô m e é q u i -v a l e n t ex igé .

A d j o i n t t e c h n i q u e d e s P o n t s - e t - C h a u s -sées e t d e s Mines . - Date : 16 j a n v i e r 1933 ; déla i d ' i n s c r i p t i o n : 6 n o v e m b r e 1932 ; â g e : 18 à 25 a n s p lu s s e rv i ce s mi l i t a i r e s o b l i g a -t o i r e s ; t r a i t e m e n t d e d é b u t : 10.500 f r a n c s p l u s i n d e m n i t é s . A u c u n d i p l ô m e ex igé .

C o m m i s s a i r e de Po l ice , I n s p e c t e u r s p é -cial d e la pol ice d e s C h e m i n s d e f e r et d e s P o r t s en Algé r i e . — Date : 21 n o v e m b r e 1932 ; dé la i d ' i n s c r i p t i o n : 2 0 o c t o b r e ; â g e : 23 à 30 a n s p lu s se rv ices civils ou mil i ta i -r e s ; t r a i t e m e n t do d é b u t : 11.000 f r a n c s p lu s i n d e m n i t é s . A u c u n d i p l ô m e ex igé . C o n c o u r s o u v e r t en F r a n c e d u n s les p r i n -c i p a u x c e n t r e s .

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JJuimper.

La Mort

l ' ] . w

Préfet du Finistère

M. Edmond L'Hommcdé, préfet du Finistère, est mort presque subitement vendredi soir, à Paris, où il était appelé p a r M. le Ministre de l 'In-térieur .

Alors qu'il se trouvait au Ministère de l ' Intérieur, il fut pris d 'une syn-cope ; un docteur appelé immédiate-ment , lui prodigua les premiers soins et le fit t ransporter à l 'hôpital Beaujon où il décéda quelques instants après son arrivée.

A l'issue du Conseil de Cabinet, M. Camille Chautcmps, ministre de l ' In-térieur, qu 'accompagnai t M. Alexandre Israël, sous-secrétaire d 'Etat , est allé s 'incliner devant la dépouille de M. L'Hommcdé. il est immédiatement rentré place Bauveau, où, avec tous les ménagements possibles, il a mis par téléphone Mme L'Hommcdé au courant du malheur qui était venu soudain la f rapper .

Aussitôt la mort du Préfet du Fi-nistère, le Ministre a fait revenir le corps de M. L 'Hommedé au ministère de l ' Intérieur, où une chapelle ardente a été aménagée dans l 'une des salles du rez-de-chaussée.

Samedi matin Mme L'Hommedé, accompagnée de son fils M. Gaston L'Hommcdé, chef de Cabinet du Pré-fet, est arrivée à Paris et s'est dirigée immédiatement place Bauveau près de la dépouille de son mari .

Au cours de la journée de nom-breuses personnali tés sont venues s'in-cliner devant le corps de M. Edmond L'Hommedé, no tamment MM. Lancien cl Tanguy, sénateurs ; Daniélou et Albert Le Rail, députés ; Autrand, ancien préfe l de la Seine, président de l 'association de l 'administration préfectorale ; Gas, directeur de l 'Hy-giène et de l 'Assistance sociales, etc. . .

Le corps de M. L'Hommcdé a été transporté au début de l 'après-midi dans un caveau de l'église Saint-Au-gustin, en at tendant l ' inhumation qui aura lieu au Père-Lachaise, dans le caveau de famille .

La mort foudroyante de M. Edmond L'Hommcdé je ta dans le dépar te-ment du Finistère la consternation chez ses nombreux amis et dès que la nouvelle fut répandue par les jour-naux ce fut un deuil dans l 'Adminis-tration et les services de la Préfecture .

Le drapeau a été mis en berne à l 'Hôtel de la Préfec ture et à la Mairie de Quimper.

Durant les journées de samedi à mardi de nombreuses personnalités ont défilé pour signer le registre des condoléances à la Préfecture, et, ont tenu à manifester leurs sympathies à

Mme et M. Gaston L 'Hommedé. * » *

Les obsèques du regret té préfet du Finistère ont eu lieu mardi à 11 heures en l'église Saint-Augustin, à Paris.

Nombreuses étaient les personna-lités du monde politique et des admi-nistrations qui avaient tenu à ac-compagner le défunt à sa dernière demeure .

Au cimetière des discours ont été prononcés par M. Autrand, président de l'Association de l'Administration préfectorale ; M. Appel, député de la Manche ; M. le docteur Lancien, sé-nateur, président du Conseil Général du Finistère, et par M. Israël, sous-secrétaire d 'Etat de l ' Intérieur. #

• *

M. Edmond L'Hommedé était né le 27 décembre 1878 à Paris. Publiciste, licencié en droit, il avait été nommé, le 24 juil let 1907, sous-préfet de Loudéac ; le 17 mars 1913, sous-préfet d 'Aubusson ; mobilisé du 25 novembre 1914 au 7 juin 1917 ; le 19ju in 1917, sous-préfet de Dax ; le 20 février 1921, sous-préfet de Péronne ; le 28 août 1924, préfet de la Creuse ; le 12 jui l let 1928, préfe t de la Manche ; le 4 août 1931, préfet du Finistère.

M. Ed. L'Hommedé était chevalier de la Légion d 'honneur .

*

• *

M. L'Hommedé, figé seulement de 53 ans, avait parcouru une belle car-rière.

M. L'Hommcdé était très versé dans la connaissance des questions adminis-tratives. C'était un travail leur acharné, toujours à son poste, accueillant pour le public, très bienveillant pour son personnel auquel il donnait l 'exemple de l 'exactitude et du travail .

Dans les rares moments que lui lais-sait la gestion du dépar tement , M. L 'Hommedé s'adonnait au culte des lettres. Il aimait la Bretagne et venait de publier dans la Revue Archéologi-que une étude très fouillée et d 'une belle allure poétique et littéraire sur la Marie de Brizeux. Nous déplorons la per te de co fonctionnaire qui meur t dans la force de l'Age<

Mi L'Hommedé laisse une veuve qui était la sœur de Banc, le grand répu-blicain dont la mémoire est particuliè-rement chéro aux vieux militants du parti.

Son fils, devenu le Chef de cabinet de son père , ne quittait pas sa table de travail et faisait couramment des journées de 14 et de 15 heures au détr iment de sa santé. • Nous adressons à la mémoire de M. L'Hommedé un souvenir ému tàn-dis que nos condoléances attristées vont à Mme et à M. L'Hommedé jeune .

Le Consei l d ' A r r o n d i s s e m e n t de Q u i m -pe r s 'es t r é u n i à la P r é f e c t u r e , le 10 o c t o -b re , à 10 h e u r e s , p o u r la t e n u e de la deuxiè-me pa r t i e de sa sess ion a n n u e l l e .

T o u s les Conse i l l e r s é t a i e n t p r é s e n t s , à l ' excep t ion de M. R icha rd , excusé .

M. F l a c h , S e c r é t a i r e G é n é r a l de la P r é -f e c t u r e , ass i s te i la s é a n c e .

Avan t d ' o u v r i r la s é a n c e , M. Selliri, p r é -

s iden t , p r o n o n c e l ' a l locu t ion su ivan t e :

« Mess ieurs , « C'est avec la p lu s vive é m o t i o n q u e n o u s

a v o n s a p p r i s la m o r t si s o u d a i n e e l s i i m p f é -vue de M. le P r é f e t L ' H o m m e d é . P e r m e t -t ez -mo i , Mess ieurs , en ce l t e d o u l o u r e u s e c i r c o n s t a n c e , d ' a d r e s s e r à Mme L ' H o m m e d é e t à son fils, si c r u e l l e m e n t f r a p p é s d a n s l e u r s a f f ec t ions les p lu s c h è r e s , les c o n d o -l éances é m u e s et. a t t r i s t é e s du Conse i l d ' A r r o n d i s s e m e n t t ou t e n t i e r .

« En s i g n e de deui l , j e vous p r o p o s e , Mess i eu r s , de s u s p e n d r e la s é a n c e ».

M. F l ach , S e c r é t a i r e Géné ra l , s ' a ssoc ie à l ' h o m m a g e r e n d u à M. L ' H o m m e d é e t t r a n s m e t t r a à sa veuve et à son fils les con-d o l é a n c e s du Conse i l d ' A r r o n d i s s e m e n t . Sa p e r t e n o u s es t c rue l l e di t M. -le S e c r é -t a i r e Géné ra l . Elle me t en deui l u n e f ami l -le d u r e m e n t f r a p p é e ; elle at l l ige t o u t un d é p a r l e m e n t qu ' i l a d m i n i s t r a i t avec u n e c o n s c i e n c e et u n e d r o i t u r e e x e m p l a i r e s .

M. L ' H o m m e d é é ta i t de la race de ces g r a n d s f o n c t i o n n a i r e s qu i b o r n e n t t o u t e l eu r a m b i t i o n ii « se rv i r », à se rv i r l eu r a d m i n i s t r a t i o n et l eu r pays d ' u n a m o u r si-l enc ieux et to ta l .

Ni vo t r e A s s e m b l é e , ni l ' A d m i n i s t r a t i o n n ' o u b l i e r o n t de s i tô t l ' h o m m e qu ' i l f u t , c o u r t o i s , c o m p r é h e n s i f , l abo r i eux , a s s o -c ian t les q u a l i t é s d e l ' a d m i n i s t r a t e u r in tè -g r e e t de l ' h o m m e de c œ u r .

La s é a n c e es t s u s p e n d u e .

* v

La s é a n c e est r e p r i s e à 10 h. 30. A p r è s avo i r p r i s c o n n a i s s a n c e de la su i t e d o n n é e a u x v œ u x é m i s au c o u r s de la p r e m i è r e p a r t i e de la sess ion , le Consei l d o n n e son a d h é s i o n au p r e m i e r p r o j e t de s o u s - r é p a r -t e m e n t d e s c o n t r i b u t i o n s d i r e c t e s p o u r l ' a n n é e 1933, é t ab l i d ' a p r è s les p r i n c i p a u x fictifs a f f é r e n t s a u x rô l e s de l ' a n n é e c o u -r a n t e .

D i f f é r en t s v œ u x s o n t e n s u i t e a d o p t é s s u r la p r o p o s i t i o n de MM. Le B a s t a r d , Le Bé-r o u , Cro i s san t , M é r o u r e t P e r r o t , c o n c e r -n a n t n o t a m m e n t les t r a v a u x d ' a m é l i o r a -t ion d e s r o u t e s e t d e s p o n t s , la s i gna l i s a t i on d e s p a s s a g e s à n iveau , la c r é a t i o n d ' u n o f -fice r é g u l a t e u r du blé .

A v a n t çle se s é p a r e r , le Consei l d ' A r r o n -d i s s e m e n t déc ide , h o r s s é a n c e , d ' a d r e s s e r u n e m o t i o n de conf i ance à M. E d o u a r d H e r r i o t , P r é s i d e n t du Consei l , m i n i s t r e d e s Affa i res E t r a n g è r e s . \

P o e les Marias le Commerce Un ce r t a in n o m b r e de m a r i n s de c o m -

m e r c e de l e u r c i r c o n s c r i p t i o n , l e u r a y a n t e x p o s é les i n c o n v é n i e n t s q u i r é s u l t e r a i e n t de la s u p p r e s s i o n de la l igne Sa in l -Naza i re -

A l e x i q u e , MM. Alber t Le Bail e t P e r r o t , d é p u t é s du F i n i s t è r e , o n t a d r e s s é à M. Léon Meyer , Min is t re de la Mar ine M a r -c h a n d e , la l e t t r e s u i v a n t e :

Mons i eu r le Minis t re , j

L ' a n n o n c e de la s u p p r e s s i o n de la l igne m a r i t i m e S a i n t - N a z a i r e - M e x i q u e a p r o d u i t d a n s les p o p u l a t i o n s m a r i t i m e s du F i n i s -t è r e la p lus vive é m o t i o n .

De t r è s n o m b r e u x m a r i n s d e c o m m e r c e h a b i t e n t ce d é p a r t e m e n t . P o u r b e a u c o u p d'erçtre eux le p o r t d ' e m b a r q u e m e n t e s t ' Sa in t -Na/ .a i re .

V o u s n ' i g n o r e z p a s q u e l c h ô m a g e sévit a c t u e l l e m e n t clans ce t t e si i n t é r e s s a n t e ca-t é g o r i e d ' insc r i t s m a r i t i m e s .

Du fa i t de ce t t e s u p p r e s s i o n , t ro i s g r a n d s p a q u e b o t s von t se t r o u v e r d é s a r m é s e t de t r è s n o m b r e u x m a r i n s d é b a r q u é s .

Le p a y s a c e p e n d a n t d é j à fai t d ' a s sez l o u r d s sacr i f ices en f a v e u r de la Cie G é n é -r a l e T r a n s a t l a n t i q u e p o u r q u e cel le-ci t e n t e d e m a i n t e n i r , au beso in p a r u n s e r -vice r é d u i t , d e s l ignes d ' u n e i m p o r t a n c e pare i l l e .

N o u s c o m p t o n s s u r v o t r e i n t e r v e n t i o n é n e r g i q u e a u p r è s d e lu d i t e c o m p a g n i e p o u r e m p ê c h e r u n e s u p p r e s s i o n d é s a s -t r e u s e n o n s e u l e m e n t p o u r nos p o p u l a t i o n s m a r i t i m e s ma i s e n c o r e p o u r l ' e n s e m b l e de la F r a n c e , q u i p o s s è d e d e s i n t é r ê t s m a t é -r ie ls e t m o r a u x si i m p o r t a n t s au Mexique .

Veui l lez a g r é e r , e tc . . .

Pour les malins de l'Iie-Tudy Loctuûy e] Lescooil

M. Albe r t Le Bail, d é p u t é , a a d r e s s é à M. le Minis t re la Mar ine M a r c h a n d e la le t t r e s u i v a n t e :

M o n s i e u r le Minis t re ,

J ' a i eu l ' h o n n e u r de v o u s d e m a n d o r de vou lo i r b ien d o n n e r u n e s u b v e n t i o n a u x C o o p é r a t i v e s de S l - G u é n o l é e t K é r i l y -P e n m a r c h , p o u r l ' acha t de p é t a r d s g i r o d i n , d e s t i n é s à la c h a s s e a u x b é l u g a s .

J e v o u s se ra i s é g a l e m e n t t r è s r e c o n -na i s san t de ne p a s o u b l i e r la C o o p é r a t i v e de r i l e - T u d y - L o c t u d y et le S y n d i c a l de Lesconi l (F in i s t è re ) .

L 'un e t l ' a u t r e de ces p o r t s c o m p t e n t un ce r t a in n o m b r e do b a t e a u x s a r d i n i e r s et les p é t a r d s l eu r s e r o n t d ' a u t a n t p lus u t i les qu ' i l n 'y a, ni d a n s l 'un , ni d a n s l ' a u t r e p o r t , d e s v e d e t t e s p o u r les p r o l é g e r .

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Q u i m p e r (Tél. 0-79). ' ; I » o n t - l ' A b b é (Tél. 0-15).

X t o s p o r d e n (Tél. 0-61).

AUX ASSISES Xie crime de SEeravilin

FUy est acquitté

L'af fa i re de l ' a ssass ina t d e s é p o u x A u f -f r e t , de Keravi l in , en Guipavas , es t v e n u e lund i e t m a r d i d e v a n t les ass ises du F i n i s -t è r e . ' C 'é ta i t la seu le a f fa i re in sc r i t e au rô le .

Ma lg ré un i n t e r r o g a t o i r e s e r r é , l ' accusé , Yves Fily, 22 ans , d o m e s t i q u e d e f e r m e , a pe r s i s t é ù d é c l a r e r qu ' i l é t a i t é t r a n g e r à ce d o u b l e c r i m e .

P l u s de t r e n t e t é m o i n s o n t déf i lé à la b a r r e e t n ' o n t a p p o r t é a u c u n e l u m i è r e s u r ce t r i s te d r a m e .

A p r è s le r é q u i s i t o i r e du P r o c u r e u r de la R é p u b l i q u e et la p la ido i r i e de M« Le Coz, le j u r y a r a p p o r t é u n ve rd ic t néga t i f ; en c o n s é q u e n c e , Fi ly a é t é a c q u i t t é .

m B l E â O T O T S H f

Format ion de l 'Union pour la r é a s s u r a n c e d e s C a i s s e s d ' A s s u r a n c e s S o c i a l e s du F i n i s t è r e

Il va ê t r e c o n s t i t u é à Q u i m p e r u n e Union d e s Caisses d ' A s s u r a n c e s Socia les , a y a n t p o u r o b j e t la r é a s s u r a n c e d e s r i s q u e s de r é p a r t i t i o n (non agr ico les ) e t . p o u r c i r c o n s -c r ip t ion le d é p a r t e m e n t du F i n i s t è r e .

Le Consei l d ' A d m i n i s t r a t i o n d e ce t t e Un ion c o m p r e n d 21 m e m b r e s , d o n t 0 r e -p r é s e n t a n t s d e s e m p l o y e u r s , 2 m é d e c i n s , 1 p h a r m a c i e n , e t 12 r e p r é s e n t a n t s d e s a s -s u r é s . Ces d e r n i e r s s e r o n t é lus le d i m a n c h e 18 d é c e m b r e p a r les m e m b r e s assurés îles Conse i l s d ' A d m i n i s t r a t i o n d e s Caisses , e t , p o u r la Caisse d é p a r t e m e n t a l e , p a r t o u s les m e m b r e s du Conseil d ' o r i g i n e .

Les 12 s i èges de r e p r é s e n t a n t s d e s a s s u -r é s o n t é t é r é p a r t i s e n t r e les Caisses g r o u -p é e s en 5 co l l èges , c o n f o r m é m e n t au Dé-c re t du 14 ju i l l e t 1932, et d ' a p r è s le n o m b r e d ' a s s u r é s c o t i s a n t s d e c h a q u e Caisse. Le r é s u l t a t de ce t t e r é p a r t i t i o n es t le s u i v a n t : Caisses Mutua l i s t e s (Union F i n i s t é r i e n n e Mutua l i a tè e t Caisse i n t e r p r o f e s s i o n n e l l e ) , 9 voix, 4 s i èges ; Caisse O u v r i è r e « Le T r a -vail », 1 voix, 0 s i ège ; Caisse d é p a r t e m e n -ta le , 21 voix, 8 s i èges .

Le dé ta i l de la r é p a r t i t i o n est t enu à la d i spos i t i on de t o u s les i n t é r e s s é s au Serv i -ce d é p a r t e m e n t a l des A s s u r a n c e s Soc ia les . Les r é c l a m a t i o n s , le cas é c h é a n t , do iven t p a r v e n i r au P r é f e t a v a n t le 15 o c t o b r e 1932.

Les c a n d i d a t u r e s a u x 12 s i èges d ' a d m i -n i s t r a t e u r s de l 'Un ion r e p r é s e n t a n t s d e s as su ré s , d o i v e n t ètr® a d r e s s é e s au P r é f e t a v a n t le 27 n o v e m b r e 1932.

R é u n i o n s fores t i ères Des c o n f é r e n c e s f o r e s t i è r e s s e r o n t fa i t es

p a r d e s d é l é g u é s de la F é d é r a t i o n f o -r e s t i è r e du F i n i s t è r e le d i m a n c h e 23 o c -t o b r e , d a n s les c o m m u n e s s u i v a n t e s :

A S izun , il 9 h e u r e s ; à C o m m n n a , à 11 h e u r e s ; à Sa in t -R ivoa l , à 14 h e u r e s ; à B o t m e u r , à 16 h e u r e s ; ¡V La Feu i l l ée , à 18 h e u r e s .

C o n c o u r s - é p r e u v e s de marque d ' é t a l o n s

D a t e s de ces c o n c o u r s :

, Q u i m p e r l é , l und i 14 n o v e m b r e à 14 h . 3 0 ; Q u i m p e r , m a r d i 15, à 13 h. 30 ; Chfl teaul in , m e r c r e d i 16, à 13 h. 30 ; Carha ix , v e n d r e d i 18, à 8 h. 30. 20.000 f r a n c s d e p r i m e s s o n t o f f e r t s p a r

le g o u v e r n e m e n t d e la R é p u b l i q u e . P o u r les c o n d i t i o n s d ' a d m i s s i o n , vo i r le»

a f f iches .

HERNIE J E S U S GUÉRI. — C'est l 'afflrnistlon de

toutes les personnes atteintes de hernies (iul ont porté le nouvel appareil sans ressort de M A I I C C D le Grand S p é c i a l i s t e de

, IlLAoCK PARIS. 4 4 . M SEBASTOPOL En adoptant ces nouveaux appareils, dont l'action bienfaisante se réalise aana gène, »an» «oui trance» ni Interruption de travail, les harntes les plus vo lumineuses et les plus r e b e l l e s diminuent Instantanément de volume et_dlsparalssent peu à pou complè-tement. e e

Devant de tels résultats garant is toujourspar écrit, tous ceur. atteints de bernle doivent s'a-dresser sans retard i M o L A S E R q u l l e u r f e r a gratuitement l'essai de ses appareils ds 9 a 4 6. a

Quimperlé, v e n d r e d i 14 oc t . , hô t e l du Lion d 'Or e t V o y a g e u r s .

Q u i m p e r , 15 oc t . , hô t e l de l 'Epée . Chûlcuulin, m a r d i 18 o c t o b r e , hô te l

G r a n d ' Maison . Bresl-Lambé:ellec, d i m a n c h e '.'3 oc t . ,

r e s t a u r a n t de la G r a p p e de Rais in , 5, r u e A n n l o l e - F r a n c o .

C H U T E S MATRICE e t tous O R G A N E S ,

VARICES, O R T H O P É D I E G l a s o r , 44, b o u l e v a r d S é b n s t o p o l , P a r t e ,

Xtmm p a r a o n a a a qui d é s i r e n t f a i r « p a -ra î tra d a a A n n o i a l a « a d e s C o m m u n i -q u é e d a n » l e Journal « L a C i t o y e n » s o n t i n a t a m m a n t prlAaa d a l a a a d r a a a a r a u b i n a * 4 « J o u r n a l , S i , r a a d a • a l l é , à Q u i a a p a r , l a m a r d i a o l r d a a k a q a a • • M a l a « , a » p l u * t a r d i

C o m p a g n i e d o s C h e m i n s de F e r départementaux

Les h o r a i r e s d ' h ive r seront , mis en np» pl ica t ion s u r les l igues c i - a p r è s , à p a r t i r du 12 o c t o b r e :

Service autobus Audiernc <i Brest. — Dé-p a r t d ' A u d i e r n e , 7 h. 5 e t 16 h. ; D é p a r t de D o u a r n e n e z , 7h .20 , 7 h . 4 0 ¡direct) , 16 h.55; D é p a r t de Bres t , 7 h, 30, 17 h. 5 ( D o u a r -nenez) 17 h , 25 (direct)»

A u t o b u s q u o t i d i e n d i r ec t A u d i e r n e - B r e s t en 2 h . 30.

Service autobus Landcmeau à Audierne et à Quimper. — D é p a r t de L a n d e r n e a u , 8 h e u r e s ; Dépa r t d e Q u i m p e r , 17 h e u r e s ; D é p a r t d ' A u d i e r n e , 16 h e u r e s .

Service autobus Brest à Douarnenez, Au-diernc et à Quimper. — D é p a r t de Bres t , 7 h. 30 ; D é p a r t d ' A u d i e r n e , 7 h. 5 (direct) , 16 h e u r e s ; D é p a r t de D o u a r n e n e z , 7 h. 20, 7 h. 40 (direct) , 16 h . 55 ; D é p a r t de Q u i m -p e r , 17 h e u r e s .

A u t o b u s d i r e c t q u o t i d i e n A u d i e r n e -D o u a r n e n e z - B r e s t en 2 h . 30.

S U V E Z DU

S.POOY MAISON FOURNIER

QUIMPER M. M é n a r d e a u

Adjoint au Maire de Qaimpsr

A la r é u n i o n du Consei l m u n i c i p a l , q u i s ' e s t t e n u e le 5 o c t o b r e , M. M é n a r d e a u , d o y e n de l 'Assemblée mun ic ipa l e , a é t é élu à l ' u n a n i m i t é a d j o i n t au m a i r e , en r e m p l a c e m e n t de M. Goal ic , d é c é d é .

N o u s a d r e s s o n s à M. M é n a r d e a u n o s bien s i n c è r e s fé l i c i t a t ions .

Obaèques. — L u n d i a p r è s - i n i d : o n t eu lieu au mi l ieu d ' u n e f o u l e c o n s i d é r a b l e les o b s è q u e s d e M. H e n r i R o i g n a n t , d i r e c t e u r h o n o r a i r e d ' éco le , d é c é d é s u b i t e m e n t s a -medi so i r en son domic i l e r u e P c n - a r - S t é i r .

Le c h a r f u n è b r e d i s p a r a i s s a i t s o u s d e n o m b r e u s e s c o u r o n n e s e t de be l les g e r b e s de f l eurs .

Les c o r d o n s d u poê le é t a i e n t tein s p a r MM. Le F l ao , d i r e c t e u r d ' é co l e à E r g u é -Arrnel ; Damal ix , i n s t i t u t e u r h o n o r a i r e ; Q u e r n é e t Di rou , d i r e c t e u r s d ' éco le h o -n o r a i r e s .

T r è s e s t i m é ù Q u i m p e r e t à E r g u é - A r m e l où il exe rça d u r a n t de n o m b r e u s e s a n n é e s , e t où il ne c o m p t a i t q u e d e s amis , M. Roi-g n a n t s u c c o m b e à l ' âge de 71 ans , a p r è s u n e vie de l a b e u r e t de d é v o u e m e n t à l 'école l a ï q u e .

N o u s p r é s e n t o n s à Mme R o i g n a n t , et à ses e n f a n t s , n o s bien s i n c è r e s c o n -d o l é a n c e s .

Avis da la Mairie. — Cours gratuits de dessin et de modelage. L 'école c o m m u -nale g r a t u i t e de des s in e t d e m o d e l a g e s ' o u v r i r a le v e n d r e d i 4 n o v e m b r e 1932, au g y m n a s e m u n i c i p a l .

Ces c o u r s a u r o n t l ieu le m e r c r e d i e t le v e n d r e d i d e c h a q u e s e m a i n e , d e 17 h . 45 à 19 h. 15.

La l is te d ' a d m i s s i o n se ra dé f i n i t i vemen t c lose le 31 o c t o b r e c o u r a n t .

Crèche Municipale. — Le m a i r e r a p -pel le a u x fami l l e s q u i m p é r o i s e s q u e leu r s o c c u p a t i o n s a p p e l l e n t au d e h o r s , qu ' e l l e s p e u v e n t c o n f i e r la g a r d e de l e u r s e n f a n t s à la c r è c h e m u n i c i p a l e où ils r e ç o i v e n t les so ins h y g i é n i q u e s e t m o -r a u x q u e l eu r é t a t e x i g e .

Les e n f a n t s y s o n t a d m i s d e p u i s l ' âge d e d e u x mo i s j u s q u ' à l ' âge d e t r o i s ans .

L ' é t a b l i s s e m e n t es t o u v e r t t o u s les j o u r s de 7 h e u r e s du ma t in à 7 h e u r e s du soi r , sauf les d i m a n c h e s e t les j o u r s f é r i é s .

P o u r t o u s r e n s e i g n e m e n t s , s ' a d r e s s e r à M m e la Di rec t r i ce , r u e J u l e s - N o ë l , n° 22.

Bains-Douches. — L ' é t a b l i s s e m e n t de b a i n s - d o u c h e s s e r a f e r m é du 17 au 31 o c -t o b r e 1932 p o u r p e r m e t t r e de p r o c é d e r à q u e l q u e s a m é l i o r a t i o n s e t n o t a m m e n t à la r é f e c t i o n d e s p e i n t u r e s .

Banquet de la Classa 1915. — D a n s u n e r é u n i o n t e n u e le 8 o c t o b r e , il a é t é d é c i d é q u e le b a n q u e t a u r a i t l ieu le s a -med i 22 o c t o b r e , à 2 ' h e u r e s . Hôte l de la Paix e t de la Pos te , r u e d e s R e g u a i r e s , à Q u i m p e r .

D 'o r e s e t d é j à et j u s q u ' a u 19 o c t o b r e , d e r n i e r déla i , les c a r t e s d e s o u s c r i p t i o n au b a n q u e t p e u v e n t ê t r e r e t i r é e s chez les c a m a r a d e s :

C h a b a y , p h a r m a c i e d e s Hal les , r u e S t -F r a n ç o i s , à Q u i m p e r ; Al la in , é lec t r i c i t é , r u e Iveréon ; I l a r r é , chape l l e r i e , r u e du F r o u t ; Le Roux , au Pav i l lon , à L o c m a r i a , Q u i m p e r .

T o u s au b a n q u e t le 22 o c t o b r e e t q u e vive la c lasse 1915 !

Ecolo Municipale de Musique. — L e s

c o u r s g r a t u i t s de s o l f è g e , s o u s la d i r ec t ion d e s p r o f e s s e u r s de la « Lyre Q u i m p é r o i s e », von t s ' o u v r i r p r o c h a i n e m e n t .

De n o m b r e u x é lèves se sont fai t i n s -cr i r e . Q u e les r e t a r d a t a i r e s se h â t e n t , c a r il e s t dil l icile de s u i v r e si on m a n q u e a u x p r e m i è r e s l eçons . C 'es t a lo r s u n e a n n é e de p e r d u e .

I n s c r i p t i o n les m e r c r e d i e t v e n d r e d i , d e 20 h. 30 à 22 h e u r e s , sal le d e s r é p é t i t i o n s , à la Mair ie .

• Odet-Palaoe.— Direc t ion : L. Le B o u r h i s , t é l é p h o n e 5.57. — d u v e n d r e d i 14 au l und i 17 o c t o b r e : Ac tua l i t é s p a r l a n t e s e t s o -n o r e s ; le g r a n d film « P o u r u n sou d ' a m o u r ».

M e r c r e d i 19 e t j e u d i 2 0 o c t o b r e « M a r i u s ».

Au Théâtre. — Les exce l l en t s i m p r é -sar i i R e n é e - R o s e e t R. H u a r d d o n n e r o n t , m e r c r e d i p r o c h a i n 19 o c t o b r e , uu d e s p lu s g r o s s u c c è s d e f o u - r i r e ac tue l : « 100.000 f r a n c s , logé , n o u r r i , e t . . . lu i e s t e » l 'h i la-r a n t vaudev i l l e du m a î t r e h u m o r i s t e Y. D e r e n n e s . Ce s p e c t a c l e d é c h a î n e p a r t o u t d e s t e m p ê t e s de r i r e e t r e m p o r t e u n t r i o m p h a l succès . U n e j o y e u s e s o i r é e en p e r s p e c t i v e p o u r l aque l l e il s e r a p r u d e n t de l o u e r ses p laces .

Etat-Civil du 4 au 11 Ootobre 1932.

— Naissances : R o l a n d Mcr r i en , i m p a s s e R e n é - M a d e c ; T h é r è s e Moan, 7, r u e B o u r g -l e s - B o u r g s ; S u z a n n e Le L o n s . 72, q u a i de l 'Odet ; B e r t h e C a r i o u , 11, place T e r r e -a u - D u c ; R o b e r t Le B r u n , Al lées de Loc-m a r i a .

Publications de Mariages : F r a n ç o i s Le Golf, f e r b l a n t i e r , don t , à Q u i m p e r , e t Mar ie T y m e n , d o i n . à P e n h a r s ; Pau l K e r g o a t , a j u s t e u r , d o m . à E r g u é - A r m e l , et J e a n n e S t r u l l u , d o m . à Q u i m p e r ; R e n é G u i r a u d , é lève du Se rv i ce d e S a n t é d e la Mar ine , d o m . à Bres t , et Mario L ' H e l g o u a l c ' h , d o m . k Q u i m p e r ; P i e r r e F r i a n t , p l o m b i e r , e t M a r g u e r i t e P e n n e c , d o m , à Q u i m p o r ;

David B e r n a r d , i n f i rmie r , e t Mar ie H a s -coOt, d o m . à Q u i m p e r ; R e n é L o u b o u t i n , t e r r a s s i e r , d o m . à Pa r i s , e t Mar ie Le B e r r e , d o m . à Q u i m p e r ; F r a n ç o i s Le B e r r e , m a -n œ u v r e , d o m . à Q u i m p e r , e t M a r g u e r i t e Mahé , -dom. à Co ray .

Décès : Yves Le Dizet , c é l i ba t a i r e , 52 ans , r u e de l 'Hosp ice ; Marie Le Goff, veuve Q u é r é , 72 ans , r u e d e l 'Hosp ice ; Gu i l l aume P i chavan t , é p o u x A n s q u e r , 48 ans , f a c t e u r d e s P o s t e s , r u e d e l 'Hosp ice ; Mar ie Le Douce , veuve Q u é n e u d e c , 68 a n s , 12, r u e P e n - a r - S t a n g ; Mar ie S é v è r e , cé l i -b a t a i r e , 80 ans , r u e d e l 'Hosp ice ;• A n d r é Luven , é p o u x Le Du, GO ans , c u l t i v a t e u r , r u e F r é d é r i c Le G u y a d e r ; Yves R o i g n a n t , é p o u x B e r n a r d , 71 ans , d i r e c t e u r h o n o -r a i r e d ' éco le , 5, r u e P e n - a r - S t é i r ; Ma-t h u r i n Gon idec , é p o u x L a u t r o u , 50 ans , 2, r u e Le Déan ; Alain T a b o r e t , é p o u x Caouda l , 30 ans , r u e d e l 'Hosp ice .

Pour vos

Lettres m Cartes ¿8 Mariages adressez-vous

à l'Emprinioria ^Bretonne du « Ci toyen », Quimper

q ii l i v r e vit,«, b i e a e t a n d e r a i r r p r i x .

AVIS Les Bureaux de '¿H. A . d'où vin, agent gé-

néral des Compagnies d'Assurances « La Foncière » et « Le Monde » sont transférés depuis le 29 septembre 5, Rue du Pont-Firmin, (débit de tabacs Le Gars).

Les Bureaux de M. L a Moing, agent gé-néral des Compagnies d'Assdrances Géné-rales, sont transférés, 6(1, Quai de l'Odet, Quimper. \

Les bureaux de M. Qranaeo, agent géné-ral de la Cie « Union » (toutes branches) sont transférés allée do Keraisy.

L e s M e i l l e u r e s L u n e t t e s

se trouvât Ctiez Louis EMARD Opticien spécialiste diplômé

38, P l ace S a i n t - C o r e n t i n — Q u i m p e r

Ergué-Gabéric Concours agricolo. — Le c o n c o u r s

a g r i c o l e du Synd ica t d ' é l e v a g e du c a n t o n de Q u i m p e r s 'es t t e n u d i m a n c h e , d e r n i e r au b o u r g du G r a n d - E r g u é .

A p r è s les o p é r a t i o n s t e c h n i q u e s du j u r y , u n b a n q u e t a é t é se rv i chez M. L e n n o n .

Au café d e s d i s c o u r s f u r e n t p r o n o n c é s pa r MM. les Maires d ' E r g u é - G a b é r i c et d e Q u i m p e r ; P e r r a u l t , d i r e c t e u r d e s se rv i ces a g r i c o l e s ; L. F e u n t e u a , conse i l l e r g é n é r a l , e t , P . P o u c h u s , d é p u t é .

Plonéis Pour prévenir les accidents de la

route. — M. Albert Le Bail, député, a adres-sé <i M. l'Ingénieur en Chef du Service Vici-nal ù Quimper la lettre suivante :

M o n s i e u r l ' I n g é n i e u r en Chef ,

De n o m b r e u x a c c i d e n t s se s o n t p r o d u i t s au lieu di t « Le P a r a d i s », en P loné i s , à l ' i n t e r sec t ion d e s r o u t e s n a t i o n a l e s d e Q u i m p e r à A u d i e r n e p a r P lozéve t e t de la r o u t e d e D o u a r n e n e z au Gui lv inec .

L ' u n e e t l ' a u t r e d e ces r o u t e s s o n t , en effe t , t r è s f r é q u e n t é e s .

Or , ce c r o i s e m e n t es t s igna lé d ' u n e f a -çon t o u t à fa i t i n su f f i s an t e .

J e v o u s d e m a n d e r a i d o n c s'il ne s e r a i t pas poss ib l e à vo t r e A d m i n i s t r a t i o n d e fa i re p l ace r des p o t e a u x i n d i c a t e u r s s i g n a -lant le d a n g e r p a r t i c u l i e r qu ' i l p r é s e n t e , alin q u e les c o n d u c t e u r s d e véh i cu l e s pu i s sen t p r e n d r e les p r é c a u t i o n s n é c e s s a i -res .

Veui l lez a g r é e r , c t c . . .

Pont-Croix Zncendio. — J e u d i d e r n i e r , a l o r s q u e la

fo i r e ba l t a i t son p le in , la p o p u l a t i o n f u t a l e r t é e p a r un i n c e n d i e qu i s ' é ta i t d é c l a r é d a n s la f e r m e d e M. Olive, s u r la r o u t e n a t i o n a l e de P o n t - C r o i x à A u d i e r n e .

S u r onze m e u l e s de f o u r r a g e s , s e p t f u r e n t la p ro i e d e s f l a m m e s . De n o m b r e u -ses p e r s o n n e s a c c o u r u r e n t p o u r c o m b a t t r e le l léau avec les d e u x p o m p e s de la ville et l ' a u t o - p o m p e d e D o u a r n e n e z .

Plouhinec Mariage. — La s e m a i n e d e r n i è r e a e u

lieu le m a r i a g e de Mlle J o s é p h i n e D o n n a r t , lille d e Mme et M. D o n n a r t . de K e r v o u z i e n , a v e c M. J e a n - L o u i s P e u z i a t , fils d e M m e et M. P e u z i a t , p r e m i e r a d j o i n t de P lozéve t .

Les r e p a s d e n o c e s on t é t é s e rv i s au r e s -t a u r a n t d e la G a r e , à Plozévet . A la tin d e s r e p a s de c h a r m a n t e s a l l o c u t i o n s o n t é t é p r o n o n c é e s p a r M. A l b e r t Le Bail, d é -p u t é , e t M. G e o r g e s Le Bail, s é n a t e u r .

N o u s a d r e s s o n s t o u s n o s c o m p l i m e n t s aux d e u x h o n o r a b l e s f ami l l e s e t n o s v œ u x de b o n h e u r a u x j e u n e s é p o u x .

Pont-l'Abbé Nos Députés. — M. A l b e r t Le Bail ,

d é p u t é , r e c e v r a le j e u d i 20 o c t o b r e , d e 9 h e u r e s à midi , à P o n t - l ' A b b é , 1, r u e P a s t e u r .

Plonéour-Lanvern L'état de nos routes. M. Albert Le

Bail, député, a adressé à M. l'Ingénieur en Chef du Service Vicinal à Quimper la lettre suivante :

M o n s i e u r l ' I n g é n i e u r en Chef ,

J 'a i l ' h o n n e u r de v o u s s i g n a l e r l ' é t a t l a -m e n t a b l e du c h e m i n G. C. 2, e n t r e T r é o g a t e t P l o n é o u r - L a n v e r n .

Les t r a v a u x d ' é l a r g i s s e m e n t e t d e rectt-» ( icat ion du t o u r n a n t , q u i se son t p o u r s u l * vis s u r 1 k m . 1/2 env i ron de ce t t e d e r n i è r e local i té , s o n t e n t i è r e m e n t a r r ê t é s d e p u i s l o n g t e m p s d é j à .

Les p lu ies ont amol l i le sol qu i , n ' o f f r a n t p lus a u c u n e r é s i s t a n c e a u x r o u e s «les véh i -cules , es t c r e u s é de p r o f o n d e s o r n i è r e s .

Ce p a s s a g e est d e v e n u t r è s d a n g e r e u x e t s e ra b i en tô t , si ce t é t a t de c h o s e s p e r s i s t e , e n t i è r e m e n t i m p r a t i c a b l e .

J e v o u s s e r a i s t r è s o b l i g é de b ien v o u -lo i r d o n n e r d ' u r g e n c e d e s o r d r e s p o u r q u e l e s t r a v a u x so i en t r e p r i s e t p o u r s u i v i s a v e c r a p i d i t é .

Veui l lez a g r é e r , e tc . , .

Page 7: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 OCTOBRE 1932

I« Citoyen

Plogastel-St-Germain L'Inauguration de l 'Ecole

mixte de Saint-Germain D i m a n c h e d e r n i e r a eu lieu l ' i n a u g u r a -

t ion de l ' école mixte, q u ' o n v ien t de c o n s -t r u i r e d a n s le si jo l i c a d r e q u ' e s t le h a m e a u de S a i n t - G e r m a i n .

Ce t t e t è t e d e s p l u s r é u s s i e s a t t i r a u n e f o u l e c o n s i d é r a b l e a u x a l e n t o u r s de la n o u v e l l e éco le .

Vers 11 h . 30, a p r è s la r é c e p t i o n d e s a u -to r i t é s et d e s invi tés , la Munic ipa l i t é d e P l o g a s t e l o f f r i t un vin d ' h o n n e u r .

M. K e r l o u é g a n , le d é v o u é m a i r e , en q u e l q u e s m o t s , r e m e r c i a íes p e r s o n n e s p ré -s e n t e s e t a d r e s s a ses r e s p e c t u e u s e s c o n -d o l é a n c e s à la fami l l e du p r é f e t du F in i s -t è r e , d é c é d é l ' avan t veil le à Par i s , pui? leva son v e r r e en l ' h o n n e u r de la Ré -p u b l i q u e .

A midi t r e n t e eu l ieu, h l 'école , lo Ban-que*. 150 p e r s o n n e s e n v i r o n f i ren t h o n n e u r à ce r e p a s f o r t b ien serv i .

Aux c ô t é s du Maire on r e m a r q u a i t : MM. B e r n o t , i n s p e c t e u r d ' A c a d é m i e ; G e o r g e s Le Bail , s é n a t e u r , e t M m e ; MM. A l b e r t Le Bail, d é p u t é ; Gelé , i n s p e c t e u r p r i m a i r e , e t Mme ; MM. T a v e n n e c , d i r e c t e u r d e l 'é-co le de P lozéve t ; Lo Lierre, anc ien d i rec-t e u r d ' éco le ; Le Coan t , m a i r e de P e u n i e r i t ; Mlle L e b r u n , d i r e c t r i c e d e l ' école de P l o -n é o u r - L a n v e r n ; MM. H e r n i g o u , i n g é -n i e u r du se rv ice vicinal ; B e s c o n d , d i r e c -t e u r d e s t r a v a u x d e l 'école ; Le T e Hier, di-r e c t e u r de l ' école d e P logas t e l , p l u s i e u r s Conse i l l e r s M u n i c i p a u x e t de n o m b r e u x i n s t i t u t e u r s .

Au dessert , quatre discours furent pro-noncés , tous salués par des bans v igoureux.

M. Kerlouégan, maire, d i t , tou t d ' a b o r d q u e si l ' œ u v r e q u i vient d ' ê t r e a c c o m p l i e ici n ' e s t pas i m p o r t a n t e p a r s a c o n s t r u c t i o n , elle es t bel le p a r sa p o r t é e m o r a l e , c a r elle va p e r m e t t r e a u x e n f a n t s de s ' i n s t r u i r e et d e d é v e l o p p e r l eu r in te l l igence .

« L ' e n f a n t d ' a u j o u r d ' h u i , d i t - i l , es t la F r a n c e d e d e m a i n , et ce t t e F r a n c e se ra cello q u e n o u s a u r o n s fa i t e . Il la f a u t p lus g r a n d e , p lu s g é n é r e u s e , e t ce r é s u l t a t s e ra o b t e n u p a r l ' app l ica t ion d e s p r i n c i p e s de f r a t e r n i t é et de so l i da r i t é ».

E n s u i t e , au n o m du Conse i l m u n i c i p a l et en son n o m , le s y m p a t h i q u e m a i r e r e -m e r c i e ,M. l ' i n s p e c t e u r d ' A c a d é m i e , MM. G e o r g e s e t A l b e r t Le Bail , les é l u s ' r é p u -b l ica ins du c a n t o n , les d é l é g u é s c a n t o n a u x e t t o u s ceux q u i de p r è s ou d e loin on t c o n t r i b u é à m e n e r à b o n n e lin c e t t e école qu i c o m p t e d è s la r e n t r é e 40 é lèves .

M. K e r l o u é g a n , a y a n t a d r e s s é u n t rès bel h o m m a g e au p r é s i d e n t du Consei l , M. H e r r i o t , e t fé l ic i té les i n s t i t u t e u r s , fit un joli t a b l e a u d e la paix à l aque l l e il f au t t r ava i l l e r e t leva son v e r r e à l ' école l a ï que .

M. Albert Le Bail, députe, d i t sa j o i e de se t r o u v e r à ce t t e fôte de l ' école l a ï q u e , ii ce t t e fôte de fami l l e où il voit de n o m -b r e u x amis .

A p r è s un s o u v e n i r é m u il M. L ' H o m -m e d é , M. Le Bail a s s u r e les conv ives qu ' i l s e r a l eu r i n t e r p r è t e p o u r p r é s e n t e r m a r d i , à P a r i s , l o r s d e s o b s è q u e s de n o t r e r e -g r e t t é p ré fe t , l e u r s c o n d o l é a u c e s s i ncè re s à Mme L ' H o m m e d é e t h son tlls.

P u i s M. A l b e r t Le Bail p r o n o n c e le m a -g n i f i q u e d i s c o u r s q u e n o u s r e p r o d u i s o n s en a r t i c l e d e tô te .

P o u r t e r m i n e r le s y m p a t h i q u o et d é v o u é d i p u t é b i g o u d e n lève son v e r r e en l ' h o n -n e u r de t o u s les convives , au pays b i g o u -d e n , p a y s de l ' ami t i é , du t rava i l et de la g a l l é .

M. Georges Le liait, sénateur, d i t , en se l evan t , qu ' i l ne r e s t e pas b e a u c o u p à g l a -n e r a p r è s les o r a t e u r s p r é c é d e n t s , e t , d ' a u t r e p a r t , il c ra in t de m a r c h e r d a n s les p l a t e - b a n d e s de M. l ' I n s p e c t e u r d 'Acadé -mie d o n t il a eu d é j à l 'occas ion de c o n s t a -t e r l ' é l o q u e n c e , la r a r e c o m p é t e n c e et la g r a n d e a u t o r i t é p o u r t o u t e s les q u e s t i o n s q u i t o u c h e n t du d o m a i n e d e s c h o s e s de l ' e sp r i t e t de la p é d a g o g i e .

A p r è s avo i r c é l é b r é la R é p u b l i q u e e t l 'Eco le la ïque q u i se p é n è t r e n t et qu i s o n t t o u t e s d e u x o u v e r t e s à t o u s il ins is te de son cô té s u r l ' exce l lence de l 'école u n i q u e . Mais il f a u t év i t e r d e d o n n e r au p e u p l e d e s i l l u s ions e t d e s e s p o i r s c h i m é r i q u e s .

Le b i en fa i t de l ' école u n i q u e do i t ô t r e r é s e r v é à l 'é l i te d e l ' en f ance . Elle a p o u r b u t d e d e v e n i r le p r iv i l ège d e s m e i l l e u r s , p a u v r e s et r i ches , a p r è s u n e sé lec t ion r i -g o u r e u s e e t u n e o r i e n t a t i o n p r o f e s s i o n -ne l l e m é t h o d i q u e m e n t c o m p r i s e et d i r i g é e . S a n s cela n o u s v e r r o n s se f o r m e r u n e a r m é e d e d é c l a s s é s e t de r é f r a c t a i r e s qu i s e r o n t un p o i d s l o u r d e t u n d a n g e r p o u r la soc i é t é .

C o n s i d é r e z la s i l h o u e t t e e t l ' é c o n o m i e d e l ' a r b r e .

P o u r en f a v o r i s e r e t en é q u i l i b r e r la c r o i s s a n c e , il ne f a u t pas q u e la c ime a t t i r e A el le s eu l e t o u t e la sève q u i l ' an ime , on do i t la r é p a r t i r é g a l e m e n t e n t r e le s o m m e t e t 1rs b r a n c h e s l a t é r a l e s q u i c o n t r i b u e n t au d é v e l o p p e m e n t e t fi la v i g u e u r du t r o n c .

Ces b r a n c h e s m a î t r e s s e s r e p r é s e n t e n t les a r t s e t les m é t i e r s , les p r o f e s s i o n s m a n u e l l e s auss i n é c e s s a i r e s Í» la soc ié t é q u e les m a n i f e s t a t i o n s de la p e n s é e s o u s t o u t e s les f o r m e s . La c o n c e p t i o n d u c e r -veau es t va ine e t i m p u i s s a n t e si elle n 'es t p a s s e rv i e p a r d e s o r g a n e s a p p r o p r i é s q u i eu m a t é r i a l i s e n t les d o n n é e s t h é o r i q u e s d a n s la p r a t i q u e .

A p p l i q u o n s - n o u s d o n c , a p r è s avo i r éclai-r é le c e r v e a u d e s m a n u e l s , fi en f a i r e u n e él i te d ' a r t i s a n s c a p a b l e s d a n s t o u s les d o -m a i n e s d ' i n t r o d u i r e le /¡ni et le poli d a n s le r ée l , e t de réu l i se r à l e u r p rof i t p a r d e s s a l a i r e s é l evés la p l é n i t u d e de la vie m a -tér ie l l e et du b o n h e u r .

En t e r m i n a n t M. Le Bail bo i t à la Muni -c ipa l i t é et à son Mai re qu i lui o f f r e n t u n e si c o r d i a l e h o s p i t a l i t é ; à l 'école l a ï q u e qu i es t n o i r e s u p r ô m o e s p o i r . C'est un a u t e l qu ' i l f a u t m a i n t e n i r d e b o u t d a n s c h a q u e c o m m u n e d e F r a n c e . Il ne f a u t p a s q u ' o n y t o u c h e ;

aux maîtres et aux maltresses laïques du canton accourus si nombreux h cette fôte. J'aime à les voir ainsi môlés au peuple dont ils sont , et, dont ils ont la Charge de préparer le destin,

J e lève enf in m o n v e r r e en l ' h o n n e u r de t o u s ces v ieux ami s , les mi l i t an t s r u r a u x , q u i , à t r a v e r s les a n n é e s , d a n s les b o n s e t les m a u v a i s j o u r s s o n t d e m e u r é s c o n s -t a m m e n t f idèles à la R é p u b l i q u e et k l 'Amit ié . m

Vive l 'Eco le l a ï q u e I Vive la R é p u b l i q u e ! Cr ions vivat en l ' h o n n e u r d e s r u r a u x ,

bol ide a r m a t u r e de la R é p u b l i q u e .

M. Bernot, Inspecteur d'Académie, s i tô t levé, r e n d un t r è s t o u c h a n t h o m m a g e à la m é m o i r e de M. L ' H o m m e d é . Pu i s il r e -m e r c i e le m a i r e do P l o g a s t e l et lui di t q u e su j o i e es t t o u j o u r s g r a n d e q u a n d il a s s i s t e à l ' i n a u g u r a t i o n d ' u n e nouve l l e éco le .

A M. G. Le Bail , d o n t il a d m i r e l ' é t o n -n a n t e j e u n e s s e , il d é c l a r e q u e , p o u r lui , le s e c r e t de la j e u n e s s e es t dô à l ' a r d e u r de sa foi si n o b l e e t si p u r e d a n s l ' idée l a ïque .

M. l ' I n s p e c t e u r d ' A c a d é m i e fé l ic i te le dé-p u t é A. Le Bail, q u i su i t la r o u t e t r a c é e p a r son p è r e .

R é p o n d a n t a u x d i s c o u r s p r é c é d e n t s , il d i t qu ' i l es t p a r t i s a n d e l ' a u g m e n t a t i o n d e s b o u r s e s d a n s le F i n i s t è r e et qu ' i l j u g e n é -ces sa i r e de voi r u n e sé lec t ion à la b a s e de l 'école u n i q u e .

P o u r lui , l ' émo t ion c a u s é e p a r la s u p -p r e s s i o n de c e r t a i n s p o s t e s a é t é excess ive et t r o p r a p i d e , c a r si l 'on a fai t . c e r t a i n e s s u p p r e s s i o n s p a r m e s u r e s a d m i n i s t r a t i v e s , il y a tout lieu de p e n s e r q u e l 'on fe ra des c r é a t i o n s l o r s q u e ce se ra n é c e s s a i r e e t il f au t u n e c o l l a b o r a t i o n de t o u s e t d e t o u s les i n s t an t s ; j 'y invi te t o u t le p e r s o n n e l du F in i s t è r e , c a r n o u s d e v o n s d é f e n d r e l 'école l a ï q u e , q u i es t l ' école d e la t o l é r a n c e e t de la c o n c o r d e , où s ' a c q u i è r e n t ^ i n d é p e n d a n c e d e l ' e sp r i t e t la g é n é r o s i t é du c œ u r .

P o u r t e r m i n e r , M. l ' I n s p e c t e u r d ' A c a -d é m i e fa i t a p p e l aux m a î t r e s , a u x m u n i c i -pa l i tés , p o u r q u e t o u s c o l l a b o r e n t à la g r a n d e u r de l ' école l a ïque , pu i s il lève son v e r r e à la m u n i c i p a l i t é d e P l o g a s t e l -S t - G e r m a i n , ù la g r a n d e éco le l a ï q u e f r a n -çaise e t en p a r t i c u l i e r à l 'école l a ïque b r e -t o n n e .

* a Dans la so i rée , les a t t r a c t i o n s o r g a n i s é e s

p a r la Munic ipa l i t é f u r e n t t r è s g o û t é e s e t su iv ies p a r une fou le n o m b r e u s e .

Républicains ! A b o n n e z - v o u s a u

journal l o C H o v e n S a i n t - N i c

Médail le M i l i t a i r e . - M. Le F l ao C h r i s t o p h e , d i r e c t e u r d ' éco le à Sa in t -Nic , v ien t de se voi r a t t r i b u e r la méda i l l e mili-t a i r e p o u r fa i t s de g u e r r e .

N o u s lui a d r e s s o n s n o s p lus c o r d i a l e s fé l i c i t a t ions .

OUEST A la Prifoctura Maritime. — M. le

v i c e - a m i r a l Dubois , p r é f e t m a r i t i m e à Bres t est n o m m é au c o m m a n d e m e n t de la l r" e s c a d r e à T o u l o n .

M. le v ice-amira l Dubo i s es t r e m p l a c é pa r M. le v i c e - a m i r a l L a u r e n t q u i a pr i s ses f o n c t i o n s lund i d e r n i e r .

Landerneau Chez las Républicains de la 2 e Oir-

oonsoriptioa de Brest. — U n e a s s e m b l é e g é n é r a l e de la F é d é r a t i o n d e s r é p u b l i c a i n s l a ïques se t i e n d r a ù L a n d e r n e a u , le d i m a n -che 23 o c t o b r e c o u r a n t , s o u s la p r é s i d e n c e d ' h o n n e u r d e M. le v i ce - ami ra l S a l a d n e t de M. le s é n a t e u r Le G o r g e u .

A l ' i ssue de ce t t e i m p o r t a n t e r é u n i o n , un b a n q u e t p a r s o u s c r i p t i o n s e r a se rv i à l ' I Iô te l de B r e t a g e , p r é s i d é p a r M. L a m o u -r e u x , d é p u t é de l 'Allier, r a p p o r t e u r g é n é -du b u d g e t , a n c i e n m i n i s t r e , b a n q u e t a u q u e l de n o m b r e u x p a r l e m e n t a i r e s d e n o t r e d é p a r t e m e n t a s s i s t e r o n t .

Le pr ix de ce b a n q u e t e s t fixé à 15 f r . Les i n s c r i p t i o n s s e r o n t r e ç u e s j u s q u ' a u 18 c o u r a n t p a r M. Le B o u d e r , éco le m a t e r -nel le d e la Gare ou p a r M. J . Sala i ln , 68b is , r u e de P l o u d i r y .

P o u r t o u s r e n s e i g n e m e n t s c o n c e r n a n t ce t t e a s s e m b l é e g é n é r a l e , on p e u t s ' a d r e s -sez à M. le d o c t e u r Gouez , s e c r é t a i r e g é -né ra l de la F é d é r a t i o n , ù P l o u g a s t e l - D a o u -las.

Plougastel-Daoulas Remise de décoration. — A l ' i ssue de

la r é u n i o n du C o m i t é q u i s 'es t t e n u e d i -m a n c h e d e r n i e r , M. le v i c e - a m i r a l Sa laf tn a r e m i s la méda i l l e mi l i t a i re à n o t r e s y m -p a t h i q u e conc i toyen M. J o s e p h Rol land , conse i l l e r m u n i c i p a l , q u i a o b t e n u ce t t e d é c o r a t i o n p o u r sa bel le c o n d u i t e p e n d a n t la g u e r r e .

Lesneven Accident da Motos. — U n e g r a v e co l -

lision s 'est p r o d u i t e d i m a n c h e so i r e n t r e d e u x motocyc l i s t e s , au lieu d i t « Lance l in ».

Les m a c h i n e s é t a i e n t m o n t é e s p a r MM. Lou i s P l a n l e c , 25 ans , domic i l i é à Bres t , r u e D u r e l , Ju l i en C o u s q u e r , 24 ans , d o m i -cilié é g a l e m e n t à Bres t , r u e S a i n t i M a r c ; e t M. A n d r é P é c h o u x , 22 ans , t a i l l eur à P l o u e s c a t .

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J e u d i 13 o c t o b r e . F o i r e - E x p o s i t i o n ; c o n c o u r s d ' é t a l o n s b r e t o n s ; f ê t es f o r a ine s .

V e n d r e d i 14. - - De 9 à 18 h e u r e s , F o i r e -Expos i t ion ; j o u r n é e d e s e n f a n t s d e s éco les de Mor la ix .

A 13 h. 30. p lace d e C a l l a c , c o n c o u r s d e s r a c e s bov ines : A r m o r i c a i n e s e t D u i h a m

A 21 h e u r e s , f ê l es f o r a i n e s . S a m e d i 15.— De !) il 18 h e u r e s , F o i r c - E x -

p o s i l i o n ; au Pavi l lon du Pou l i e t , o u v e r t u -re du c o n c o u r s n a t i o n a l d ' a v i c u l t u r e ; pla-ce Sa in t -Nico la s , g r a n d e fo i r e a u x che vaux ; F o i r e - H a u t e ; en ville, m a r c h é h e b d o m a d a i r e .

A 21 h e u r e s , f ê l e s f o r a i n e s . A 21 h e u r e s , i l l umina t ion de l 'Hôte l do

Ville.

D i m a n c h e 10. — De 8 h 18 h e u r e s , F o i r e -Expos i l ion ; g r ; ind c o n c o u r s de b o u l e s in-d iv idue l s ; c o n c o u r s n a t i o n a l d ' a v i c u l t u r e

A 14 l u u r e s , s a l o n s du Pou l i e t , bal de la Lyre m o r l a i s i e n u e .

A 1.5 h e u r e s ( ence in t e d e l 'Expos i t ion) , c o n c e r t p a r la M u s i q u e m u n i c i p a l e .

A 18 h e u r e s , b u f f e t d e lu Fo i r e , d i s t r i b u t iou d e s pr ix d e s c o n c o u r s de b o u l e s ; fê-te s f o r a ine s .

A 21 h e u r e s , i l l umina t ion de l 'Hôte l de Ville.

Lund i 17 o c t o b r e . — De 9 à 18 h e u r e s , F o i r e - E x p o s i t i o n ; c o n c o u r s na t iona l d 'avi -c u l t u r e ; c o n t i n u a t i o n de la fo i r e a u x che vaux ; fo i re nu bétai l ; f ê t e s f o r a i n e s ; fo i r e d e s j e u n e s g e n s ; c l ô t u r e do lu Foi re-Ex-pos i t ion .

A 21 h e u r e s , vin d ' h o n n e u r d e s e x p o -s a n t s . .

Plouigneau Election Municipale complémentai-

re.— P a r a r r ê t é du S o u s - P r é f e t do Morlaix, e s é l e c t e u r s de P l o u i g n e a u s o n t c o n v o -

q u é s p o u r le d i m a n c h e 23 o c t o b r e en v u e du p r o c é d e r à l 'é lect ion d ' u n conse i l l e r mun ic ipa l en r e m p l a c e m e n t de M. J a o u e n , m a i r e e t conse i l l e r g é n é r a l , d é c é d é .

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on t a d o p t é les c o n c l u s i o n s p r é s e n t é e s pa r

Givry e t q u e voici :

Le C o n g r è s , é m u p a r les d a n g e r s q u i m e n a c e n t l 'école l a ïque e t le p r i n c i p e m ê -me de la laïcité de l 'E ta t ;

C o n s t a t e la c a r e n c e c o u p a b l e d e s p o u -vo i r s pub l ics et des g o u v e r n e m e n t s q u i se s o n t s u c c é d é d e p u i s la g u e r r e , en m a t i è r e de d é f e n s e et de p e r f e c t i o n n e m e n t du s e r -vice pub l i c d e l ' éduca t ion na t iona l e ;

D é n o n c e : 1° Le r e t o u r i l légal en F r a n c e de n o m -

b r e u s e s c o n g r é g a t i o n s d i s s o u t e s en a p p l i -ca t ion d e la loi du 7 ju i l l e t 1904 ;

2° Le ma in t i en en Alsace et L o r r a i n e de la loi F a l l o u x du 15 m a r s 1850 et , d a n s le r e s t e de la F r a n c e , de la loi de 1805;

3° Les t e n t a t i v e s d e d é s o r g a n i s a t i o n de r e n s e i g n e m e n t pub l i c pai l ' en t r ée , d a n s le p e r s o n n e l e n s e i g n a n t d e t o u s d e g r é s , d ' é -l é m e n t s nc l l emcnl . hos t i l es ;

4" Les m o y e n s a v o u é s ou d é g u i s é s p o u r s u b v e n t i o n n e r les œ u v r e s s co la i r e s e t p é -r i - s co l a i r e s c o n f e s s i o n n e l l e s q u i cons t i -t u e n t u n e f o r m e d é t e r m i n é e d e r é p a r t i t i o n p r o p o r t i o n n e l l e sco la i re ;

5° L ' a t t i t u d e du m i n i s t è r e d e s Affa i res E t r a n g è r e s q u i , en a c c o r d a n t son a p p u i m o r a l e t ma té r i e l a u x m a n i f e s t a t i o n s du ca tho l i c i sme tun i s ien , f o u r n i t un é l é m e n t do p r o p a g a n d e aux n a t i o n a l i s t e s m u s u l -m a n s et s a p e l ' œ u v r e d ' u n i o n e t de c o n -c o r d e réa l i sée p a r l 'école u n i q u e ;

C o n s i d é r a n t q u e la m a j o r i t é ac tue l l e d u P a r l e m e n t , p a r ses p r o g r a m m e s é l ec to -r a u x s'est, d é c l a r é e f a v o r a b l e à la laïci té , le C o n g r è s c o m p t e q u e , l idèle à ses p r o -messes , el le r éa l i s e r a i m m é d i a t e m e n t :

1° La s t r i c t e app l i ca t ion d e s lois q u i on t é tab l i en F r a n c e la la ïc i lé de l 'Eco le e t d e l 'E ta t , n o t a m m e n t cel les q u i i n t e r d i s e n t l ' e n s e i g n e m e n t a u x c o n g r é g a t i o n s .

2" L ' i n t r o d u c t i o n de la lég is la t ion s c o -la i re f r a n ç a i s e d a n s les d é p a r t e m e m e n t s d e l 'Alsace e t de la L o r r a i n « e t l ' a b r o g a -t ion dos r e s t e s de la loi Fa l loux en F r a n c e ;

3° Le vo te d ' u n e loi qu i ne p e r m e t t r a i t p lus de ta i re d é p e n d r e la g é m i n a t i o n du b o n vou lo i r d e s a d v e r s a i r e s de l ' école l a ï q u e ;

4° L ' in t e rd i c t ion de t o u t e s u b v e n t i o n e t d e t o u t e p a r t i c i p a t i o n , de l 'E ta t , d e s d é -p a r t e m e n t s e t d e s c o m m u n e s , s o u s q u e l -q u e l 'orme q u e ce soi t , à l ' e n s e i g n e m e n t p r ivé e t à ses œ u v r e s .

5" L ' é t a b l i s s e m e n t d e s r e s s o u r c e s n o r -males p o u r a s s u r e r le f o n c t i o n n e m e n t de l 'école , se rv ice pub l i c : e n t r e t i e n d e s locaux sco la i res , g r a t u i t é d e s f o u r n i t u r e s , m a t é -riel d ' e n s e i g n e m e n t , b i b l i o t h è q u e s sco la i -r e s e t pos t - sco la i res , e t c . . .

tenir des grains propres, mauvaises graines. Les

exempts de trieurs sont

trieurs-al-

R É P U B L I C A I N S 1

Vous ne trouverez pas le Citoyen chez tous les dépositaires de journaux du département, mais vous le trouverez sûrement chez vous en vous abonnant. (Voir bulletin d'abonnement en 4"page

Questions Agricoles L e nettoyage et le triage

des grains Après le battage, le grain se trouve

mêlé à des corps étrangers très divers, notamment à de la terre, de petites pierres, des poussières, des débris de paille, des grains cassés, de mauvai-ses graines.

Afin de le rendre propre à la vente ou à la semence, il faut ;

1° Procéder à son nettoyage qui comporte plusieurs opérations distinc-tes et successives, à l'aide d'appareils à main appelés vans ou d'appareils mécaniques appelés tarares.

2° Le classer par catégories de gros-seurs diligentes, opération mécanique qui est le travail du trieur.

Les opérations de nettoyages sont désignées sous le nom de vannage pour l'enlèvement des poussières et des balles, d'éinoltage pour l'enlève-ment des particules de terre et des pierres, de criblage pour l'enlèvement des corps étrangers et des graines d'autre nature et de triage pour le classement d'une même nature de graines.

On exécute encore aujourd'hui le vannage et l'émollage à la main, à l'aide d'une espèce de grande corbeille en osier appelée van, qui a la forme d'un panier aplati à deux anses.

Mais l'opération ainsi pratiquée est longue et imparfaite et l'on a de plus en plus recours au tarare, petite ma-chine dont l'organisme est basé sur ce principe que si l'on projette des grains chargés de matières étrangères dans un courant d'air énergique, les matières lourdes sont portées à une moindre distance que les matières légères et qu'il s'opère une classilica-tion de ces matières par ordre de den-sité.

Après nettoyage par le tarare, les grains sont classés en catégories de grosseurs différentes par un appareil appelé trieur, qui permet aussi d'ob-

divisés en cribleurs et en véolaires.

Les cribleurs qui ne sont, en fait, que des tamis par lesquels on fait passer les grains sont constitués par une ou plusieurs grilles en fil de fer ou en tôle perforée dont les mailles ou ouvertures varient de forme et de dimension suivant la nature du mé-lange de graines à traiter et du triage à obtenir.

Mais le trieur alvéolaire donne de de bien meilleurs résultats que le cri-blcur, car il opère le triage non seu-lement suivant les dimensions, mais encore suivant la forme des grains. Avec les alvéoles, on a l'avantage qu'une graine, à deux dimensions iné-gales, comme le blé, ne peut pas pas-ser avec une graine ronde qui aurait l'une de ces deux dimensions.

Très souvent on annexe les tarares et trieurs aux machines à battre qui deviennent des balteuses à grand tra-vail, exécutant toutes les opérations de nettoyage et de triage en môme temps que le battage.

Recettes de cuisine

Perdreaux en papillotes Comptez un petit perdreau pour deux

personnes. Coupez chaque perdreau en deux et

piquez-le de truffes. Enveloppez cha-que moitié dans une barde de lard, puis dans un papier beurré et faites cuire environ trois-quarts d'heure en assaisonnant comme il convient.

Servez avec un petit ragoût de truf-fes et de champignons que vous pou-vez faire cuire dans la même cassero-le.

Ajoutez, s'il y a lieu, un peu de jus de viande dégraissé au jus du gibier.

Sou/flé de poisson Faites une bonne béchamel un peu

épaisse. Assaisonnez-la sans parcimo-nie. !oignez-y trois jaunes d'œufs, mélangez bien.

D'autre part, vous avez pilé, dans le mortier, de la chair d'un poisson de desserte, en enlevant soigneusement peaux et arêtes. Mêlez le tout et les blancs battus en neige ferme.

Beurrez un moule, mettez-y votre préparation, et faites cuire au four. Servez avec une sauce blanche dans laquelle vous aurez mis une petite cuillerée de sauce tomate.

Recettes utiles

Mastic pour fixer les vitres sur le fer

Faire une pilte avec du goudron, de ; la chaux et des cendres de houille pulvérisées ; employer - ce mastic pour fixer les vitres sur le bois ou sur le fer, quand elles doivent être exposées aux intempéries ; i'1 réliste mieux que l'autre.

A H H O ili<5&8

Suivant acte reçu par M* Jean Le Naour, notaire à Melgven, le lu sep-tembre 1932, enregistré à Bannalec, le 20 septembre 1932, folio 35, case 294.

M. Mathieu Le Gac, commerçant, demeurant à Bosporden, rue Nationale ; M. Alain Le (lac, charcutier, demeu-rant à Paris, boulevard Vaugirard, n° 45 ; M. François Le Gac, instituteur, demeurant à Trégarvan, Finistère ;

Ont vendu à : Mme Marie-Anne-Joséphine Le Gac,

épouse de M. François Lessard, demeu-rant à Bosporden, rue Nationale ;

Le fonds de commerce de débit de boissons exploité par eux rue Nationale.

Les oppositions, s'il y a lieu, sont reçues jusqu'au dixième jour après la présente publication, en l'étude de M0 Quéinnec, avoué à Quimpcr.

L'insertion au « Bulletin Officiel des Ventes et Cessions de Fonds de Commerce » a eu lieu dans le n° du

octobre 1932. Pour deuxième insertion,

LE NAOUB, Notaire.

Etude de M' BOSPABE, notaire à Plozévet..

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Seu l s , s o n t r e m b o u r s a b l e s les t i t r e s à j o u r d e s c o t i s a t i o n s é c h u e s . A U T I R A S ! D U 8 6 S E P T E M B R E

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Page 8: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 OCTOBRE 1932

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9 21 82 5 Quimp">rlé Rosprir tea .... QUIMPER ... Châteaulin.... LanderneMi (a) BREST (a)....

13 30 14 29 15 491 16 47,17 50 20 17 13 18 S4 17 38 19 17 18 2,20 5 21 45 6 511

21 82 20 35 22 27 21 » 23 27 21 25! 0 35 0 37i 8 2 7 10 15 39 g

20 10 » 21 22 2 M 4 13 7 9 6 27 7 18 9 38 10 40 6 50 7 55 10 U I l 1 7 20 8 41 10 56 11 27 7 55 9 11 11 21 12 10 8 39 12 56 9 ï 6 i 14 14

10 29 i 1 14 51

22 58 9 50

15 31 16 3 16 53 17 34 18 18 19 36

9 8 15 38 19 7 19 28 19 55 20 23 20 57 21 54

12 35 18 23 21 42 22 7 22 39 22 58

LIGNE DE BREST A 10 88 (8 15 33 8 52

7 37 8 7 9 2 .)

14 1

7 35110 40 7 52 11 14 8 7 8 21 8 41 9 56

10 44 13 » 18 39

11 40 11 57 12 25 13 54 15 8 18 »

14 » 14 25 U 48

16 24 16 45 17 23

15 45

16 34

17 49 19 6 23 55

17 55120 35 18 34120 58 18 56,21 9 19 15)21 26 19 48 21 47 21 22,22 51 22 5¡23 85

1 15 7 15

PARIS PAR Ü PARIS (Montp) ' Renne» (d)...» 5 St-Briemc (d). •

Gaingsmp (d).. MorUix (a).... St-Théçonnec.. Landivisisn.... L»nderneaa(¿). BREST (a)....

MORLAIX 0 8

10 50 11 35 18 5 13 25 13 41 14 3 14 27

11 2 14 » 14 54 16 31 16 51 17 6 17 35 18 5

20 12¡ 22 14'

9 10,13 151 6 lSrl5 45 14 15117 52,16 24,20 14 15 55 16 24 17 23

17 49 18 3 18 20

19 11119 17 • ' " 20 1

21 84 21 56 22 13 22 35 23 ))

21 33 22 » 22 46

23 18 23 34

20 20 21 25 2 17 4 8 S 58 6 35 i S3 7 17 5 32 8 42 5 56 9 4 6 8 9 20 6 23 9 38 6 42 9 59

Qnimpor. • • • • I Pont-I'Abhé I

S 61 8 441

11 6 12 44

Pont-l'Abbé I 9 10 Gwilrin«c ,. j )) Saint-ft«6nolé »

Le Jeadi, (raina apAciaax sopplémentiires i 1/2 tarif

LIGNE 15 91 17 39, 15 57J 18 171

LIGNE DE 1> 15' 19 »

» I 19 86 » I 19 55!

(o) N'a lien que 1® samedi ai le 10 novembre

9 32 10 15

13 24 14 25

DE QUIMPER A PONT-L'ABBÉ

I Pont-l'Abbé.... i jj Qnimper I

PONT L'ABBÉ À SAINT-GUÉNOLÉ j Saint-Gaéaolé | 8 10| 9 »;

16 »I 16 36'

19 » 19 37

Gailviaec... . , . . . ,».. . . .• Pont-l'Abbé

Départs de St-Goénolé : 8 h. 32,12 h. 45 ; Départs de Pont-l'Abbé : 11 h. 5 ; 1S h. 15 ; 16 h. 10.

leeaeeee ••••«••eeeeeeeee*

Pont-l'Abbé iép.. Plonéonr... Trôo^at.... Poiildroazic Plozèret. Pioahmec. Pont-Croix. ...» Anlierne

(a) N'a lien ane lea Jeudi», Dimanches, bilà enr route. S»af mercrtdi et samedi.

a ' 9 5 9 28 9 44

10 5 10 29 10 45 11 13 11 25

b 9 20 9 43

LIGNE DE PONT-L'ABBÉ A AUDIERNE c

17 30 Andiamo dép 17 45 Pont-Croix..,, 17 55 Plonhinec 18 5 Plozévet 18 20 Ponldrenzic 18 30 Tréoaat

Ploneour...,. 18 45 Pont-l'Abbé

c I 7 50

8 » 8 10 8 25 8 35 8 45 9 »

«-.r 12 15 S Bis 40 -•£.13 10

a 16 )) 16 24 16 49 17 4 17 31 17 55 18 7 18 25

18 »I » I » I

16 30 16 48

(b) N'a lien qne le 13 de chaque mois, jonr de foira à Plonéonr. — (e) Servie« automo

Quimper I 8 2 Donamene! I 8 40

12 23| 13 371

Douamenez I 9 25 Por.t-Croix I 10 10 An.Ii-rfl« I 10 22

(?) Survice atsaré par autobus.

LIGNE DE QUIMPER A DOUARNENEZ 14 541 17 451 j Douarnenez I 6 15 461 18 23] 8 Quimper | 6

LIGNE DE DOUARNENEZ A AUDIERNE 1U15 13 32 18 55lal9 26 'A Aodierne I 7 11 45 14 17 19 40 » S Pont-Croix 11 55 14 29 19 53< » ¡j Douarnenez |

9 25 10 10

13 28 14 32

15 48 16 25

19 5 19 42

8 » 8 19 8 57 j

12 5| 12 24 j 13 2

Rospordan | 7 521 Co.o«»rn«im ..I 8 21|

Qt.iraperlê Pont-A ven Caneara an (P. O ) QoiroP'ir

a 7 15 7 50 8 25 9 5

LIGNE DE 11 42' 17 161 20 38. 12 16: 17 45| 21 71

LIGNE DE QUIMPERLÉ c a b b

ROSPORDEN A CONCARNEAU Concarneau Rosporden CONCARNEAU ET

• • • • • • 10 201 10 471

1« 1 16 80

16 »I 16 101 16 40!

19 19 19 46

17 34 17 53 18 81

QUIMPER a

18 25 5

(a) S mee automobile sur route. — (b)

13 25 14 3? 15 27

16 30 17 80

Sauf

18 15 18 50 19 30

17 55 18 53

Qaitip*r 19 5 I Concarnoan (P. O ) ¡9 50 I Pont-Aven

Qaimp«rlé

7 40 12 80 17 » 8 20 8 52 13 8 18 25 17 50 18 5

6 20 8 55 9 40 14 30 18 25 18 50 7 20 10 38 15 30 19 «

vendre Ii et'jour« de foire à Q^ mporlè. — (c) Vendredi et jours.',de foir,} à Qaimperlé. A CARHAIX

5 10 c6 15, 9 301 14 56 7 8: 9 42 11 151 16 55

b LIGNE DE ROSPORDEN 7 51111 50 cil 53 al7 25 d20 30 § Carhaix.., I » 55Ì13 48' 15 35j 19 10 22 18 F Rospordaa . ...» AU) y»*i.iîûVl«*«n'aaptamhrà*"aàrda*hors dâ'câtta périod« les joars de foira et de marché à Rosporden. — (b) Dn 1" jaillet

30 septembre. — (c) N'a lien que jasqu'aa 30 juin et à partii; du 1" octobre. — (d) Jusqu'au 30 juin et à partir dn 1* octobre, en J - /.Atto nAniitJ« n'a lian nut Im« «limi dehors 4e cette période, n'a liea qne les dimanches et joars de fêtes légales.

LIGNE DE ROSPORDEN A PLOUESCAT Départ de Rosporden à 8 h, 05. — Départ de Landivisiau-transit à 17 h. 03. — Awivêe àJ»îo*e§î»t à 18 h. 40, Départ de Plouescat à 7 heures. — Départ de Landivisiau-transit i 11 h. 45.-

LIGNE DE MORLAIX A CARHAIX Arrivée 4 Ro*pord«n à 19 h. 15.

Morlaix I 7 101 » 151 12 291 16 401 19 21 19 45 i Carhaix Carhaix ! . . ! . ! 1 . 1 » 2|n é| 14 14| 20 22| 21 10 |2l 84 | Morlaix I

a b a c d (») Du 1" jaillet an 10 septembre. — (b) N'a lieu que jusqu'au 80 juin et à partir du 1"

(d) N'a lien qne jusqu'au 27 juin et à partir du 4 octobre.

1 octobre.

19 23 21 15

a b a (c) Da 28 juin au 3 octobre.—

I 7 I 11

301 14 151 15 501 4| 16 l | 17 401

LIGNE DE CHATEAULIN A CARHAIX Châteaulin (P. 0.).iép, Pori-Launay. Plojben C hite »un enf-in-Faon... Carhaix ....,••<•• ,arr..

• • • • • • • • • • • • •

7 30 7 51 8 30 9 36

U 83 «

» 16 9.30 9 57

10 30 11 27

a

12 5 12 19 12 45 13 14 14 U

10 14 10 28 11 11 11 44 12 41

b

14 49 15 10 16 )) 17 8 18 32

f

19 5 19 19 19 46 20 18 21 16

Carhaix..., Chàteanneuf-du-Faou Plojben Port-Lannay Chlieanlin

6 24 7 21 7 51 8 14 8 32

7 35, 8 321 9 2 9 25 9 43! e

9 35 10 29 n » 11 23 11 39 c

16 8 17 7 17 44 18 7 18 27

i») Dn 1-juillet au SOsepUm re ; N'a pas lifu les jours de foire à Pleyben et à Chàteauneuf-do-Faon. — (b) D a 1" juill«t au 80 fpfcumbre - N'a lien qne les jours de foire à Pieyben ou à Châtenuneuf. — (c) Di 1" j»ill*t an 30 B«ot«mb/-e et jusqu'au 80 jain ,t àoartir dn i - octobre, les jours de foire à Châteaulin. - (d) N'a lieu que jusqu'au 30 jain et è partir dn 1" octobre. - (e) N'a lieu que les jours «le foire à Pleyben et à Châteauuenf-du-Faou. - (f) Do 1" juillet au 30 septembro.

Chài»auiin St-Nie. ..,»..•••< Crozon Caruaret.

.dép.

arr.

10 U 11 5 11 54 12 16

LIGNE 16 17/ 17 19i 18 30 18 55»

DE 19 11 20 2 20 51 21 13

CAMARET seeeee*ee«ee«ee ¿6p«

CHATEAULIN A f, Camaret

Crozon., Saint-Nu: Chàieaalin arr,

E a ce qui les Les Horaires des traina départementaux sont susceptibles de modifí ations bou. da se reaseigaer dans les gtras.

5 57 10 »* 16 6 6 31 ¡ 10 25} 16 86 7 28: 11 8| 17 23 8 27i U 47! 18 i concerne, il sera donc tcvjours

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QUIMPER.— 8 Ootobre. - Beurre, la 11t., 8 Ir. 60 a 9 fr. ; oints, la donzaine, 7 tr. 50 a 7 lr.lO; ponlets, gros, la couple, 95 è tOIr.; jeune*, '.'5 s SU ir.: •aptes, la pièce, 15 à 20 fr.; caruiuii, le paquet, 0 ft. 40 ; oignons, la livre. U ir. 7b ; navets, le paqnei, 0 lr. 30 : choux, la tôle, 0 u. 40 ; haricots, la livre, b ir. * D lr. &0; salade, la tête, 0 fr. &0 ; pommes a« tarre, le a M tr. les 60 kilos ; bie noir,

tr. lu las 60 kilos ; avoine, M tr. ; »eifci«, 8J tr. ; veaux, 6 Ir. 60» 7 tr. 00 le kilo; uiuuiuu», 6 tr. 00 à 6 fr. 60 le kilo ; agneaux, » ir. a » tr. le kilo ; bœufs et génisses, 4,00 à * tr. ¡u> ; taureaux, I fr. 60 44 tr. 03 ; poros, b u. 25 a 6 tr. 60. DULAJKNKNKZ. - 10 Octobre.- Bœufs, la

kno, sur pied, 6 fr. 26 4 6 fr. 60 ; vaohes, i fr. 60 t i ti .LU ; veaux, 6 fr. 60 4 6 lr. 00 ; agneaux, » tr. a » tr. ; poros, 6 fr. 00 à 6 fr. 60 ; pigeons, 7 tx. 00 a 8 fr. 60 ; poulets, petits, 30 a3ï lr.. Uiojïûi, 30 « tu tr. i gros, 40 4 4a tr. ; oanards, u pièce, 16 tr. OU 4 18 tr. ; oies, »• tr. 4 »» fr. ;

de table, le k., 17 tr. a 17 tr. 60 ; œufs, 1« acuz., 7 ir. 6U 4 7 tr. 7b; pommes de terre, lu» (>o kuos, 18 t S0 fr. 00 ; carottes, 0 lr. 40 a uu.bu; oignons,Otr.8041,00; poireaux,Otx.40; buvant, u tr. 26 ; radis, 0 fr. 60 ; ohonx, la pléos, U lr. au u 0 tr. 40. .

UUtoi'hKLfi. - 7 Ootobre. - Bœufs de Lcuui»ïit,iek., 5tr.76 4Bfr.00; vaohes, lekilo, 4 u.Ou« »i» ; porcs, le kilo, 6 tr. 20 ; moutons 7,o0 atifr., vsaax, le kilo, ôtr.OO à ; tro-U..X.Î, les îuu kilos, 102 tr. ; seigle, 80 fr; ut.», us» 1UU kuos, 90 tr. ; sarrssiA, les 100 k.iw«, «u tr. , avoms, iss 100 kilos, 75 fr. i Uqki, 1« 1IVÏ», 7,60 4 8,00 ; œuts, 1s

u 11.ou i 6 fr. 60 ; poulets, la ooupls, j*. k 35 ir.

LHAiiiAULlN. — 8 Octobre. — rarine, 180 u . , »m«!*, bO tr. ; avoine, 78 tr.; orge, 7b & BU tr. ; son, 74 fr. ; pommes de terre, ltt ir. ; UjButu, le kilo sur pied, 6 fr. 30 4 l> tr. W) ; vaclisti, b fr. 60» 4 fr. 00 ; veaux, 6,60 li 6 K.ÔU, moutons, 6 tr. » 7 ; poros, 6fr. 60 4 7 u. Uj , t».uri». is kilo, 17,00 4 18 fr.00 ; «nfs, >« obu«., 7 ît.26a 7tr.60 ; poulets, la ooupls, i:u a bit tr.; irpin», ta pièce, 16 à 80 fr. 1 plgsons, 0 u lu tr. i* coupie.

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Page 9: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 OCTOBRE 1932

- I V.

Organe de Concentration •i •'• '

P O L I T I Q U E , A G K I O O L B , l Ü L B I T I M B , C O M M E R C I A L

Jnii 2 0 Octobre 1 9 3 2

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HAUT LES CŒURS t

L a R é u n i o n d e D i m a n c h e Les républicains de la deuxième

Circonscription de Brest se réuniront à Landcrncau, dimanche prochain 23 octobre, sous la présidence d'hon-neur de l'amiral Salaun et du docteur Le Gorgeu, sénateur-maire de Brest.

M. Lamourcux, rapporteur général du budget, ministre d ' h i e r et de demain, présidera le banquet frater-nel qui suivra la réunion.

*

• »

N'était le canton de Plabennec, im-pénétrable comme un maquis de la Corse, M. Paul Simon aurait mordu la poussière en 1928 et en 1932.

Un déplacement de quelques cen-taines de voix l'envoyait à tous les diables.

Si les républicains développent leur effort de propagande, M. Paul Simon sentira le roussi dans quatre ans. *

• *

Le pari i Démocrate populaire a été conçu par les jésuites, pour servir d 'a t t rape-n igauds ou pour devenir le piège de républicains de bonne foi.

En 1879 et en 1883, l 'admirable Paul Bert avait prévu qu'à la mort de llenri V, qui avait toutes les sympa-thies du clergé, les jésuites se feraient républicains.

11 disait : « Le danger des jésuites c'est qu'ils se fassent républicains. »

« La prédiction (¡ne je hasardais en 181il est en voie de se réaliser.

« Je n'hésite pas à croire qu'à la mort de Henri V elle se réalisera tout à fait.

« Et quels républicains seront-ils ? Interrogez l'histoire et demandez te aux prédicateurs de la Fronde, aux Frères prêcheurs promenant dans le momie entier leur éloquence violente et popu-laire ! Démagogues, socialistes, com-munistes, ils seront ce qu'il faudra qu'ils soient pour s'assurer le succès ! Ils comptent sur l'appui de ceux qui souffrent et dont ils leurreront l'igno-rance, dont ils exploiteront les misères. N'avez-vous pas déjà entendu prêcher le socialisme chrétien ? »

« •

C'est aux hommes de gauche qu'il appartient d 'arracher les masques ré-publicains des visages de ces démo-crates où se révèle comme dans un miroir l'hypocrisie de certaines Ames acquises au cléricalisme le plus intran-sigeant.

Un parti qui s'honore d'avoir à sa tète des hommes comme MM. La-mourcux, l 'amiral Salaun et Le Gor-geu ne saurait être méconnu plus longtemps des électeurs loyaux et clairvoyants.

Beaucoup de ces électeurs ont le malheur d'être ignorants ou d'être trompés par les prêtres qui leur in-terdisent, sous peine des châtiments de l'Eglise, la lecture des journaux de gauche ou môme des feuilles indé-pendantes qui n'épousent pas leur in-tolérance pire que celle l'Ancien Ré-gime.

Qui n'est pas avec moi est contre moi. Telle est la maxime des cléricaux. •

* *

M. Lamourcux est un admirable technicien des questions financières et budgétaires. Il en parle avec une clarté comparable à celle que révèle une glace sans tain.

C'est, en outre, un républicain à toute épreuve, couragoux et ennemi •de la démagogie.

C'est lui qui, en juillet 1932, nom-mé rapporteur général du Budget, écrivait ces lignes dans le Bourbon-nais Républicain :

« Le langage que je liens, je le sais, ne me conduira pas à une grande popularité. Il est tellement plus facile

de flatter les masses et de différer les difficultés.

« Mais la confiance de mes collègues m'a placé à un poste d'où j'ai la pos-sibilité d'être informé. Ce poste est plus chargé de devoirs et de travail que de profits.

« Parmi les devoirs qu'il m'impose il en est un donc j'ai nettement conscien-ce : c'est de dire la vérité et d'avertir.

« 'l'ont pénible qu'il soit, je le rem-plis aujourd'hui en criant : casse-cou ! »

C'est en compagnie de ce vaillant et jeune républicain et sous le patro-nage autorisé d 'hommes tels que l 'ami-ral Salaun et Le Gorgeu que les répu-blicains de la 21' circonscription de Brest affirmeront, le 23 octobre, la fermeté de leurs convictions démo-cratiques et proclameront leur invin-cible espoir dans le triomphe prochain de la République.

Républicains de la deuxième de Brest, tous à Landerneau le 23 octobre !

Pierre LE ROUGE.

L e C o n g r è s Ml de Toulouse

Voici l 'ordre du jour des travaux du Congrès qui se tiendra à Toulouse les 3, 4, ."> et (5 novembre 1932.

Jeudi :> novembre. — 10 h. 30 : Vérification des pouvoirs ; finances du parti. Rapporteur : Curinier.

1 i heures : Séance plénière ; dis-cours de M. Beluel, ancien député, président de la Fédération de la Hau-te-Garonne ; discours de M. Maurice Sarraut, ancien sénateur, président d 'honneur du parti, directeur de la Dépêche de Toulouse ; allocution de M. Edouard Herriot, président du parti. La politique générale ; rapporteur : Delbos, vice-président de la Chambre, député de la Dordogne.

Vendredi 4 novembre. — 9 heures : Séance p lénière ; rapport sur l'activité du groupe parlementaire du parti. Rappor teur : Jammy Schmidt, député, secrétaire du groupe radical et radi-cal-çoci;ilisto à la Chambre.

Questions financières. Rapporteurs : Georges Bonnet, député de la Dordo-gne ; Mendès-France, député de l'Eu-re.

14 heures : La crise économique. Rapporteurs : Salomon Hirch," Emile Roche, Bertrand de louvenel.

Le chômage. Rapporteur : André Grisoni, député d e l à Seine.

La crise agricole. Rapporteurs : Chevrier, député du Loiret ; Auband, député de l'Oise : Liautey, député de la Haute-Saône.

Samedi •> Novembre. — 9 heures : Propagande. Rapporteur : Robert-Lotus.

Enseignement. Rapporteurs : Mme Schwab et M. Varenne.

Questions sociales. Rapporteurs : Mme Brunschwicg et M. le docteur Ro-senthal.

Comité mixte. Rapporteurs : Mme Kraemer-Bach et Mme Eliane Brault.

Politique coloniale. Rapporteur : André liesse, député de la Charente-Inférieure.

Marine Marchande. Rapporteur : Briquet, député de l 'Eure.

Défense Nationale. Rapporteur : Brissaud-Desmaillct.

Les élections au bureau du Comité exécutif anront lieu, le samedi, de 9 heures à 11 heures.

14 heures : Politique extérieure, Rapporteur :• M. François de Tessan, député de Seine-et-Marne, vice-pré-sident de la commission des All'aires étrangères.

Dimanche (i novembre. — 9 heures ; Séance plénière ; all'aires disciplinai-res ; lecture de la déclaration du parti.

12 heures : Banquet do clôture.

Branla-Bas de Combat

M . P a u l S i m o n e t l e s A i i f d o u i i s i e s i ' A l s a e e

On se souvient de la campagne du Citogen contre les Autonomistes alsa-ciens qui projetaient de doter l'Alsace d'une constitution dont le but était d'accentuer de plus en plus leur indé-pendance de la mère patrie pour aboutir au séparatisme.

A la tète de ce mouvement figure le mauvais clergé d'Alsace qui nourrit des sentiments de haine pour la France laïque et républicaine. Le clergé vraiment français, ayant à sa tète l'évèque de Strasbourg, ne cons-titue qu'une minorité dans ce pays.

C'est avec ce mauvais clergé et les chefs de l'aulononiisme et du sépara-tisme alsacien que M. Paul Simon (député par la grrtce des curés batail-leurs du Léon et de la « Terre des Prêtres ») est allé délibérer, pour ne pas dire conspirer à Strasbourg.

Le Citoyen a pris au collet le dépu-té, M. Paul Simon, qui ne s'est pas débattu et n'a pas trouvé un mot de réponse pour justifier son étrange con-duite.

« * •

Les élections de 1932 sont venues. Le clergé breton en niasse a soutenu à fond M. Paul Simon en le portant aux nues.

Le Citogen a demandé au clergé du Finistère s'il était avec les curés boches d'Alsace ou avec l 'Evêque de Strasbourg.

Les journaux cléricaux, si venimeux et si prolixes d'habitude dans leurs écrits, se sont tus avec un ensemble comparable au silence général observé par les carpes d'un étang.

*

• »

Or, voici que La Narrenschiff, revue autonomiste archi-cléricale de Stras-bourg, soutient aujourd'hui la thèse germaniste en ce qui concerne l'éga-lité des armements.

C'est la même revue qui a publié naguère une caricature scandaleuse où l'on vogait l'Evêque de S'rasbourg, crossé et mitré, muni des insignes de la jeunesse patriote cl de la franc-ma-çonnerie, et disant à un paysan alsa-cien à qui il montre la France repré-sentée sous les traits d'une frontière : « C'est celle-là que tu dois aimer canaille ! »

(Le Temps du 24 septembre 1932). * * *

L'année dernière, c'était la feuille de Rossé, l'Als.rsscr Kurier qui repré-sentait un soldat français armé jus-qu'aux dents, pour symboliser la France avec ses deux millions de soldats, tandis que l 'A l lemagne , réduite à 100.000 soldats, pauvre colombe me-nacée, portait dans son bec un rameau d'olivier.

La France y est taxée de « lilcheté ». Et voilà les traitres avec lesquels le

député Paul Simon prenait langue et collaborait pour l'élaboration d'une constitution régionale à Strasbourg, l'an dernier.

le sais bien que depuis lors l'Union Populaire ou parti D. P. alsacien et son organe YAhœsser, qu'il ne faut pas coufondre avec YAlssesser Kurier de M. Rossé, font une propagande toute dill'é rente.

Mais nous devons retenir ces trois choses :

1° M. Paul Simon est allé à Stras-bourg pour collaborer à un projet de constitution en faveur de l'autono-misme alsacien.

2° M. Paul Simon n'a pu justifier sa conduite.

3° Le clergé breton des cantons de Landerneau, Ploudiry, Daoulas et Pla-bennec a soutenu à fond M. Paul Si-mon lors des élections dernières.

Le châtiment électoral de M. Paul Simon s'impose.

Il n'est que différé. Pierre Le Rouge.

tonhAS

L e s grands malheurs pu-bl ics ont toujours en Prance profité à l 'Eglise.

Paul Bert.

Patroui l les noires

L e s C a t i b l i p s f l a m i n g a n t s

La France n'a pas de pire ennemi que le clérical tlamingant qui hait notre nation comme étant le pays de Voltaire et de la laïcité.

Or, les catholiques flamingants vien-nent de recevoir une pile épouvan-table, lors des élections dernières.

La poussée à gauche a été irrésis-tible et ce sont les socialistes, seul parti organisé, qui ont recueilli le bénéfice électoral d'une situation de-venue intenable.

M. Durnont-Wilden écrit dans l 'Or-dre, journal de droite : « Toutes les nuances du llamingantisme, depuis le séparatisme le plus turbulent, celui qui crie : « .4 bas la Belgique ! » et insulte le drapeau, jusqu'au nationa-lisme le plus modéré sont représen-tées dans le parti catholique, mais les plus violents qu'on appelle les « fron-tistes » ont exercé sur les dirigeants du parti un véritable chantage, au-quel le? catholiques patriotes, est-il besoin de dire qu'ils sont la majorité, et même les catholiques Wallons ont eu le tort de céder. ».

Ainsi, que ce soit en Alsace ou en Belgique, la fraction turbulente du clergé qui est très nombreuse, n'hé-site pas à mettre le drapeau français ou belge dans le fumier, comme le fit autrefois Gustave Hervé.

Pierre Le Rouge.

Comment doit fonctionner une Coopérative

L'Association centrale des laiteries coopéralives des Charentes et du Poi-tou comprend , 81.000 sociétaires et 140 usines.

Les recettes totales annuelles re-présentaient en 1928 près de 500 mil-lions.

Elles atteindront bientôt un milliard, si la progression des affaires va tou-jours en augmentant.

Les sociétaires sont payés tous les mois.

Chaque mois, on établit les recettes totales de la laiterie (vente du beurre, de la caséine, du sérum) on en déduit les frais généraux (per-sonnel, charbon, huile, emballages, frais de transport, etc...)

La différence est répartie entre les sociétaires au prorata de la quantité de lait fournie.

Réponse différée eu « Breton Socialiste » La place nous manque pour répondre

dans ce numéro à l'article du Breton Socialiste qui a pour titre : « Natio-nalisme économique. »

Remise à huitaine.

Mots de Combat

, L e p a y s attend que chacun f a s s e son devoir.

(Mot de Nelson à Trafalgar).

Si le

j o u r n a l l e C i t o y e n vous plaît, vous avez le devoir de le répandre autour de vous, et, surtout de lui faire des abonnis.

Les Elections Sénatoriales S u c c è s R é p u b l i c a i n

Le scrutin pour le renouvellement triennal du Sénat, de la série B qui comprend les départements de la Haute-Garonne à l'Oise inclus, a eu lieu dimanche 16 octobre.

Il s'agissait de pourvoir à î l l sièges. 76 sénateurs sortants ont été réélus, 17 ont été battus.

Parmi les principales personnalités élues, on remarque MM. Raymond Poincaré, Paul Boncour, Abel Gardey, Rio, Lucien Saint, Charles Dumont, Mario Roustan, llirschauer, etc....

\Parmi les battus, MM. Marraud, ancien ministre, et lénouvrier, doyen de la Haute-Assemblée.

Gains et pertes Les gains et pertes ressortent res-

pectivement ainsi : Droite : perd 1 siège. Gauche républicaine : perd 4 sièges. Union républicaine : perd 2 sièges. Union démocratique : perd 4 sièges. Gauche démocratique (radicale et

radicale-socialiste) : gagne 13 sièges. Socialistes S. F. I. O. : perd 1 siège. Aucun groupe : perd 1 siège. Dans l 'ensemble, le groupe de la

majorité, c'est-à-dire celui de la gau-che démocratique, gagne les 13 sièges.

En Bretagne Z l l e - e t - V i l a i n e (cinq sénateurs)

1er tour Inscrits, 1.105 ; votants, 1.101 ;

majorité absolue, 551.

Liste radicale et radicale-socialiste M. Gasnier-Duparc, sé-

nateur sortant, maire de Saint-Malo 563 voix, élu.

M. Lemaistre, maire de Rennes . 519 —

M. Bellangcr, ancien dé-puté 518 —

M. Maugère, président du Conseil g é n é r a l . . 502 —

M. Thélohan, anc. cons. général 494 —

Liste socialiste s. f . i. o. M. Quénot, cons. général . . . 44 voix. M. Trébourg, adj.-maire de

Fougères 41 — M. Gros, cons. mun. de St-

Malo 39 — M. Vibert, adj.-maire de Re-

don 38 — M. David, cons. d'arrond.

de Rennes 37 —

Liste d'un ion > épublicaine démocratique

M. Lefas, député . . , 549 voix. M. Stourni, sénateur sort.. 536 — M. lénouvrier, sén. s o r t . . 522 — M. Bragcr de la Villemoy-

san, sén. sort 507 — M. de Quénétain, conseiller

général 504 — Au second tour de scrutin MM.

Lefas, 563 voix, élu ; Lemaistre, 553, élu ; Stourni, 552, élu ; Bellan-gcr, 552, élu.

MM. Thélohan, 540 voix ; Maugère, 537 ; .lénouvrier, 526 ; de Quénétain, 508.

Les républicains gagnent 2 sièges.

Morbihan (quatre sénateurs) lor tour

Inscrits, 1.034; votants, 1.034; ma-jorité absolue, 518.

Liste radicale et radicale-socialiste

M. Rio, sénateur sort. . 576voix, élu. M. Brard, sén. sort 542 — élu. M. Maulion, anc. député 494 — M. de Camas, agricul-

teur ... 482 —

Liste socialiste s. f . i. o.

M. Svob, cons. g é n é r a l . . , . '42 voix. M. Kergrain, cons, mun 37 — M. Merlet, cous, mun 36 — M. Rogcl, maire 35 —

Liste d'union républicaine M. Grand, sénateur so r t . . . ,480 voix. M. Cadic, ancien député . . 471 — M. Flandrois, cons. g é n . . . 447 — M. Le Crom, cons. d 'arrond. 430 —

Au second tour de scrutin MM. Maulion, 535 voix, élu ; de Camas, 532, élu.

MM. Grand, 489 voix ; Cadic, 482. Les républicains gagnent 2 sièges.

La Victoire Morbihannaise Bravo les Bretons !

V i v e l 'Union des G a u c h e s I La palme électorale revient aux

Bretons dans l'élection sénatoriale. Dans l'Ille-et-Vilaine les républi-

cains gagnent deux sièges après en avoir déjà gagné un il y a quatre mois.

Dans le Morbihan, les quatre candi-dats de l'Union des- Gauches au se-cond tour passent avec une belle avance sur la liste des Droites.

Détail significatif. Au congrès répu-blicain, tenu à Vannes, M. Maulion, radical-socialiste pur, a battu M. Mar-chais qui était un excellent républicain laïque, plus modéré que M. Maulion.

C'est un signe du temps. C'est le clergé avec son intolérance

qui a opéré eu Bretagne ce miracle républicain.

A noter que partout, à Vannes et à Rennes, les socialistes ont fait leur devoir au second tour.

Et, Vive l'Union des Gauches !

M. Herriot a été jeudi et vendredi, à Londres, l 'hôte de M. Macdonald. Les deux premiers ministres ont eu d'importants entretiens où la question du désarmement a été, dit-on, minu-tieusement examinée. Un accord de principe a été conclu entre les deux pays qui ont proposé à l 'Allemagne et à l'Italie une conversation officieuse et préliminaire à Genève. L'Italie a ac-cepté, mais l 'Allemagne a refusé.

L e s H o m m e s du jour

H o t r e n o u v e a u p r é f e t , M . L a r g n e t M. Larquct, préfet du Var, vient

d'être nommé préfet du Finistère, en remplacement de M. L 'Homniedé, décédé.

M. Larquet n'est pas un inconnu pour nous. Il a remarquablement admi-nistré l 'arrondissement de Morlaix pendant plusieurs années.

Cet excelleul fonctionnaire consi-dère en effet que le rôle d'un préfet ne consiste pas seulement à diriger les all'aires à distance et à recevoir ses administrés dans son cabinet ; il va volontiers vers eux et se mêle à leur vie.

il ne manque aucune occasion, quand un travail est projeté ou qu'une diffi-culté éclate, d'aller se renseigner sur place.

M. Larquet est vraiment un préfet de la République.

Dans les temps contraires que nous venons de traverser, cet excellent ré-publicain n ' a pas capitulé devant Tardieu. 11 a su conserver dans la tourmente une ânie indépendante et fière.

A noter que, quand il administrait l 'arrondissement, de Morlaix, il a eu des démêlés avec les Démocrates po-pulaires et que ces dill'érends ont eu leur écho à la Chambre des députés où le Ministre fut interpellé;

M. Larquet a été nommé d'embléé dans le Finistère.

Nous lui souhaitons une cordiale bienvenue.

Page 10: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 OCTOBRE 1932

« ! • Citoyen

Ï K ragMiup i a i l ï W I W E en l'honneur de M. Charles Daniélou,

i

député de la lre Circonscription de Châteaulin

La manifestation républicaine de dimanche au Pont-de-Buis, organisée pour fêter la victoire républicaine du 8 mai dernier dans la Iro circonscrip-tion de Châteaulin, a obtenu un très grand succès.

La salle Poulmarc'h, quoique vaste, était trop petite pour recevoir toutes les adhésions au banquet. Environ cinq cents convives purent néanmoins y prendre part.

Toutes les communes de la circons-cription y étaient représentées. Il va sans dire que les républicains du Pont-de-Buis y étaient en nombre.

Vers midi et demi l'on se met à table. Sur l'estrade, près de M. Charles Daniélou, nous remarquons MM. Lan-cien, président du Conseil général ; G. Le Bail, Le Gorgeu, Tanguy, séna-teurs ; Cadoret, Perrot, Albert Le Bail, députés : Moulin, sous-préfet de ChAteaulin ; docteur Bourhis, conseiller général, maire du Faou ; Lauuay, Damoy, Crenn, conseillers d'arrondis-sement ; N. L'Haridon, maire de Ch;\-teaulin ; Goas, président du Syndicat d'initiative, organisateur du banquet. Au hasard des tables nous remarquons MM. Cariou, maire de Crozon ; Bour-von, maire d'Argol, Le Golf, inaire de Landévennec ; Boussard, maire de Telgruc, Passini, maire de Hoscanvel ; Hétet, maire de Logonna-Quimerc'h ; Goavec, maire de Quimerc'h ; Yvenat, maire de Brasparts ; Le Séac'h, maire de Lanuédcrn ; Richard, maire de Ploeven : Treussard, maire de Port-Launay ; Bideau, maire de Saint-Nic ; Bozec, maire de Lothey ; Ch. Goas, ancien conseiller général : Millour, adjoint-maire de Châteaulin : Grall, adjoint-maire de Brasparts ; Daniélou, adjoint-maire de Ploeven ; Le Goil', Piriou, de ChiUeaulin ; I.-F. Goas, de Saint-Coulitz ; V. Riou, de Plonévez-Porzay ; Berri, Bannou, Kérinvel, Guédon, Goavec, Le Baut, Moreau, du Pont-de-Buis : Brélivet, Aufl'ret, Gouriou, de Bosnoën : Le Roux, de Pleyben ; lrvoas, Labous, de Bras-parts ; Le Bec, du Belecq-Kerhuon ; Lancien tils, de Carhaix ; Ligavaut, Le Dutl', de Locronan ; Le Goil", Morvan Riou, de Douarnenez, etc.., etc...

S'étaient fait excuser : MM. Guille-mot, sénateur ; Mazé, Pouchus, Mas-son, députés ; Kéranguyader, conseil-ler général ; Le Roux, maire de Pleyben, etc...

Pendant tout le repas excellemment servi par le restaurateur un pick-up lançait des airs connus.

L e s Discours Au café, M. Daniélou, président du

banquet, donna la parole tour à tour à MM. Goas, Moulin, Albert Le Bail. Perrot, Cadoret, Le Gorgeu, Tanguy, Lancien, Georges Le Bail.

Tous les discours furent salués par des bans vigoureux.

M. Goas, organisateur du ban-quet, salua, au nom de la population du Pont-de-Buis, M. Charles Daniélou, les autres Parlementaires présents et M. Moulin, sous-préfet de ChiUeaulin, et leva son verre en l'honneur de M. Daniélou et de la Bépublique démo-cratique.

M. Moulin, sous-préfet de Chd-

teaulin, remercia les organisateurs de leur aimable invitation et félicita la population pont-de-buisienne d'avoir pris l'initiative de cette magnifique fête démocratique.

Après avoir complimenté M. le mi-nistre Daniélou de sa victoire républi-caine du 8 mai, il dit pourquoi, comme représentant d'un Gouvernement ré-publicain qui a la plus vive estime pour le député de la première de ChiUeaulin, il a tenu à s'associer en-tièrement à cette manifestation et à venir apporter à l'élu l'expression de la sympathie des chefs éminents qui président aux destinées de notre pays.

Il rappela aussi les services rendus au pays par M. Daniélou et l'amitié que lui portait le grand apôtre de la paix disparu, M. Aristide Briand.

Le sympathique sous-préfet termiua en buvant à la santé de l'heureux vain-queur, héros du jour, et au magnifique succès des partis républicains dans le Finistère.

M. Albert I«e Bail, député, très touché do l'invitation qu'il a reçue, dit combien il est heureux de venir saluer la population du Pont-de-Buis et de féliciter son ami Charles Daniélou du succès obtenu après une lutte acharnée au cours de laquelle des adversaires, sans scrupules, n'ont pas hésité à se servir de tous les moyens pour l'abattre.

L'orateur, en quelques phrases, met les convives au courant des difficultés auxquelles les parlemen-taires républicains ont à faire face après les fautes accumulées de l'an-cienne Chambre.

Le jeune député adresse en termi-na i t . ses compliments aux Vaillants militants de gauche de la première

circonscription de Châteaulin et leur apporte les félicitations et le salut fra-ternel des républicains bigoudens.

M. Jean Perrot, député, dit lui aussi combien il est heureux de répondre à l 'appel qui lui a été adressé par le comité organisateur de cette belle fête et de venir apporter à M. Charles Daniélou, en son nom et au nom des républicains de sa cir-conscription, un sincère témoignage de sympathie.

Il félicite les électeurs de cette pre-mière circonscription de ChiUeaulin de leur belle et énergique attitude aux dernières élections.

« Vous savez, dit-il, ce qu'a déjà fait M. Daniélou, vous avez raison de compter sur lui dans l'avenir.

« Nous voulons qu'il revienne au ministère; il y reviendra pour le plus grand bien de la Bépublique laïque, démocratique et sociale. »

Et M. Perrot termine son discours par le cri de ralliement de gauche : « D'ha glei atao ! »

XVI. Cadoret, député, après avoir excusé son ami Pouchus, retenu au dernier moment. dit sa joie d'être venu à ce banquet, au milieu des militants de la première circonscrip-tion de ChiUeaulin. ce qui lui permet de dire à M. Charles Daniélou toute son amitié et toute sa reconnaissance.

« C'est, dit-il, non seulement la fête d'un homme sympathique et de va-leur, c'est la fête d'une idée, d'une idée qui nous est chère. »

Ayant rendu un très bel hommage au président Hcrriot et examiné ra-pidement son œuvre dans des circons-tances difficiles tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, M. Cadoret déclare qu'il est partisan d'une politique appuyée sur l'union des gauches, dans le res-pect de la volonté du suffrage univer-sel, pour que plus tard, dans le recul du temps, nos enfants puissent re-connaître que le parti républicain et le gouvernement des gauches auront bien travaillé pour le pays, la paix et l'humanité.

M. le docteur X*e Gorgeu, sénateur, remercie les organisateurs du banquet et félicite M. Charles Daniélou du succès qu'il a remporté aux dernières élections.

« Si vous avez, dit-il, rencontré tant de difficultés, si vos adversaires se sont montrés particulièrement achar-nés contre vous, cpla prouve qu'ils avaient conscience de la place impor-. tante que vous occupez au Parlement et c'est pourquoi ils avaient tant d'in-térêt à vous battre. »

Parlant ensuite de l'œuvre accom-plie par le président Hcrriot, arrivé, aujourd'hui comme naguère, au pou-voir au milieu de circonstances diffi-ciles, M. Le Gorgeu envisage les mesures qu'il faudra prendre pour améliorer la situation critique dans laquelle nous nous trouvons.

Pour terminer, notre distingué sé-nateur félicite les républicains qui, gn\ce à leur union, ont obtenu la victoire aux dernières élections et qui, en restant toujours unis, peuvent envi-sager l'avenir avec confiance.

Et M. Le Gorgeu lève son verre à M. Daniélou et à la première circons-cription de ChiUeaulin.

M. Tanguy, sénateur, après des remerciements au comité organisateur, rappela le charmant accueil qu'il reçut des délégués du pays de Châteaulin, lors de sa campagne pour le Sénat.

Il adressa à M. Moulin, sous-préfet de Châteaulin, tous ses compliments et dit le joli succès qu'il remporta dernièrement à Uannalec lors de l'inau-guration du monument à l'aviateur Le Bourhis.

Après avoir félicité M. Daniélou de son succès aux dernières élections lé-gislatives, il lui dit que si sa cam-pagne fut difficile, sa victoire n'en est que plus belle.

En terminant, le sénateur-maire de Bannalec leva son verre en l'honneur de M. Daniélou et aux républicains de la première circonscription de Châ-teaulin.

XVX. le sénateur Lanoien, président du Conseil général, remer-cia, lui aussi, M. Goas, président du Syndicat d'Initiative, organisateur de ce banquet.

« Ce banquet, dit-il, n'est pas seu-lement une belle manifestation pour fêter la victoire de mon ami Daniélou, c'est aussi une belle fête pour célé-brer la victoire de tout le parti ré-publicain dans le département. »

Et le docteur Lancien déclara que lorsque l'union de tous les partis de gauche, qui ont des étiquettes multi-ples, mais qui composent la grande famille républicaine et laïque, veut se faire, la victoire est toujours assurée.

Le sénateur Lancien félicita M. Moulin, sous-préfet de ChiUeaulin, qui fut à la peine, mais qui est aujour-d'hui à l'honneur. 11 espère le voir rester longtemps dans ce département

oii il compte de nombreuses sympa-thies.

Avant de s'asseoir M. le sénateur Lancien adressa un souvenir ému à M. Albert Louppc, son prédécesseur à la présidence de l'Assemblée dé-partementale et leva son verre au héros du jour, M. Daniélou, et à la première circonscription de ChiUeaulin.

M Georges L e Bail, séna-teur, après avoir salué la belle vic-toire de M. Daniélou, adressa un souvenir ému à la mémoire du père de M. Daniélou, ancien maire de Douarnenez, qui fut un administrateur d'élite, un grand républicain et un laïque éprouvé.

Pour deux raisons, il s'est rendu à l'appel du comité du Pont-de-Buis.

Il a voulu saluer le vainqueur de Tardieu dans le duel mémorable qui s'était engagé entre eux.

Il a tenu à affirmer la nécessité de Y union des gauches pour surmonter les difficultés d'une crise sans précé-dent dans l'histoire de la troisième République.

Quel programme assigné à nos communs efforts !

Il faut réaliser la paix du monde et combler le formidable déficit du budget que nous a légué le ministère Tardieu.

Pour réaliser cette œuvre de titan, il appartient aux partis de gauche, les radicaux, les républicains-socialistes, les radicaux-socialistes et les socia-listes unifiés, d'ajourner les questions qui les divisent et de renoncer à de misérables compétitions électorales qui sont si peu de chose devant le salut de la France et de la République.

Nos divisions seraient misérables et criminelles.

Le navire a été saboté par Tardieu et sa bande. Il est dans la forme de radoub.

Conjuguons nos elforts pour le répa-rer et le mettre à flot.

Après, nous verrons. A Daniélou, le héros de la journée !

A ses admirables électeurs, ouvriers, commerçants, agriculteurs et marins qui ont été les artisans de la victoire du 8 mai !

Vive la République une et indi-visible ! Vive la Bépublique laïque et^sociale !

Ta. Ch. DANIÉLOU, Député, ancien Ministre

M. Charles Daniélou, député, prit la parole le dernier et prononça un important discours.

Tout d'abord il remercia la popula-tion ouvrière du Pont-de-Buis et la félicita de la discipline républicaine qui, dan» cette circonscription, comme d'ailleurs dans tout le département', a permis de déjouer les manœuvres des adversaires, et, de remporter la victoire.

11 exprima également tous ses re-merciements à ses collègues du Par-lement, sénateurs et députés, d'avoir bien voulu, en acceptant son invitation, veniraffirmer, au Pont-de-Buis, l'étroite solidarité qui unit tous les élus répu-blicains. Il salua aussi M. Moulin,! sous-préfet de ChiUeaulin, dont il vanta les qualités d'administrateur.

Puis l'orateur, vivement applaudi, fait le procès de la politique néfaste suivie par les droites et les gouverne-ments réactionnaires qui en étaient l'émanation.

« Nous avons connu, dit-il, pour leur avoir refusé notre collaboration, la violence de leurs ressentiments.

« Convaincus que rien ne pouvait résister aux moyens d'action dont ils %i r . disposaient, nos adversaires s'apprê-taient à instaurer dans ce libre pays de France je ne sais quelle dictature inspirée du fascisme ou de l'hitlérisme.

« La discipline républicaine a dé-joué ce complot. »

Nous avons pris le pouvoir à un moment difficile certes. A l'intérieur comme à l'extérieur, la situation était délicate. Mais maintenant que nous avons pris le gouvernail, nous ne le lâcherons pas.

Au lendemain des élections, les républicains ont trouvé le pays dans une situation dramatique ; la crise sévissait partout et le spectre de la misère apparaissait déjà pour beau-coup à l'horizon.

Le Gouvernement d'Herriot a tout l'ait, en arrivant au pouvoir, pour limiter les efi'ets du mal, quand il n'a pas réussi à le conjurer. Nous devons lui faire confiance.

A une crise économique sans pré-cédent, venait s'ajouter une situation budgétaire déplorable. Les caisses étaient vides. Ici encore c'est aux gauches qu'il appartiendra de faire l'ell'ort nécessaire pour parer aux con-séquences de la politique de gabegie des gouvernements de droite.

Enfin, à l'extérieur, le Gouverne-ment actuel a trouvé la France isolée. Là aussi M. llerriot a su rétablir une situation bien compromise ; il a re-donné à la France son vrai visage ; elle ne l'avait plus depuis que M. Briand avait été chassé du pouvoir.

Et l'orateur de célébrer la politique de paix de M. Herriot qui a raison, dit-il, de dire que sa politique est celle de la Société des Nations,

M. Daniélou a confiance en M. Edouard Herriot et il soutiendra sa politique de paix, comme il avait sou-tenu celle que poursuivait M. Briand. | Une t.ïche formidable se présente

donc à l'activité de nos gouvernants. Pour la mener à bien, ils ont droit à l'appui de tous les républicains dont l'union s'impose plus que jamais.

« Plus encore peut-être que dans nos luttes électorales, conclut le sympathique député, la discipline est nécessaire. Quiconque se déroberait ferait le jeu des adversaires qui nous guettent et nous annoncent déjà des défaillances. Ils prennent trop tôt sans doute leurs plus secrets désirs pour 'es réalités,

i «• Pour être plus lourde qu'elle ne le fut jamais, la tâche ne sera pas au-dessus de nos forces. Cette situation qu'il n'a pas fait, dont il n'a pas la responsabilité et dont il a seulement hérité, le parti républicain a dû la prendre en charge.

« Il s'agit pour lui de sauver le pays. Il le sauvera. »

M. Daniélou termina en disant : « Merci de m'avoir donné l'occasion dans cette belle manifestation démo-cratique de vous dire une l'ois de plus mon espoir dans la paix et ma foi dans la République. »

* ' » »

Le Banquet a pris fin au milieu du plus grand enthousiasme.

Un conservera longtemps au Pont-de-Buis le souvenir de cette belle fête qui réunit la fine fleur des militants républicains de la circonscription et où l'on sentit bien revivre la vieille foi démocratique qui animait nos pères.

Bravo, Pont-de-Buis. Vive la 1" Cir-conscription de Châteaulin !

Lisez et Faite* lire le

Jaurnaf l e Citoyen RIGOLETTO

Tapricorn^ ! Capricorne !

Un de nos abonnés nous écrit avoir voyagé en chemin de fer en compagnie d'un prêtre qui lisait le Progrès du Finistère.

Un jeune lycéen X... se trouvait à ses côtés : « Capricorne ! Capricorne ! disait le prêtre en se tordant, lisez cela jeune homme ».

EtX.. . de lui répondre après avoir lu : « Mais, M. le Curé, mouvement tournant et capricorne, c'est tout un.

Cornes de houe, vous ne voyez donc pas la forme de c«s éminences qui se présentent en forme de demi-cercle.

Capricorne désigne encore un genre de coléoptère à très longues antennes (voir Littré).

Mon professeur d'histoire nous a raconté la capitulation de Sedan et nous a dit que l'armée française de Mac-Mahon avait été encerclée par un mouvement des Allemands qui s'était développé en forme de capricorne ».

Bravo, jeune laïque ! Conclusion. Les curés ignorent bien

des choses et les jeunes rédacteurs des journaux catholiques qui croient tout savoir feraient bien de méditer cette pensée que l'ignorance seule est le commencement de la science.

en faveur des Cultivateurs et des Eleveurs

A la suite de leur intervention dans les questions des céréales secondaires et de l'élevage, MM. Albert Le Bail, Perrot, Cadoret, Mazé cl touchas, députés du Fi-nistère, ont reçu de M. le Ministre de l'Agriculture la lettre suivante :

Paris, le 13 octobre 1932.

Monsieur le Député, Vous avez bien voulu appeler mon atten-

tion sur l'intérêt qu'il y aurait à prendre toutes mesures uti les pour assurer la sau-vegarde de la product ion nationale des céréales secondaires et du bétail.

J'ai l 'honneur de vous faire connaî tre que le Gouvernement a pris, en laveur des céréales secondaires , les mesures de pro-tection suivantes :

a) Majoration des droits de douane sur l'avoine, le se igle , le maïs et leurs dérivés, sur la base de 40 francs par 100 kilos (dé-cret du 16 septembre 1932).

b) Extension du rég ime du cont ingente -ment des importat ions à l'orge et à ses dérivés (ainsi qu'aux sons de toutes sortes de grains (décret du 16 septembre 1932).

* * .

Par ailleurs, la défense des intérêts de l 'élevage national est assurée, dans les c irconstances présentes non seu lement par la protection douanière , niais par le régi -me du cont ingentement des importations.

Instaurée en septembre 1931, en vue do rétablir l 'équilibre du marché intérieur du bétail, gravement compromis par des ar-rivages massifs et anormaux de bétail vi-vant, de viandes et de produits lailiers de provenance étrangère, cette mesure é c o -nomique de caractère except ionnel et tran-sitoire est mise en œ u v r e avec le souci de concil ier les divers intérêts en présence .

Les cont ingents d'importation sont lixés par trimestre en s'inspirant do ces cons i -dérat ions et, partant, en tenant scrupuleu-s e m e n t compte du marché intérieur du bétail et des viandes, des possibilités de

notre product ion animale ot enfin des besoins généraux de la consommat ion . C'est ainsi que , pour la majeure parti» des produits, les cont ingents du quatrième trimestre de 1932 sont sens ib lement moins é levés que ceux du trimestre précédant.

Je crois pouvoir affirmer que le régime du cont ingentement , auxquels sont éga le -ment assujett is les produits laitiers (excep-tion faite pour les beurres depuis que le droit sur ce produit a été porté à 700 francs par quintal) a permis (l'éviter un effondre-ment des cours , dont les effets eussent été funestes à l 'économie agricole de l 'ensem-ble de nos régions .

J'ajoute qu'en vue de rétablir l ' incidence des droits entre les v iandes de porc et les produits dérivés, un décret du 7 juillet 1932 a relevé, après déconsol idat ion, les droits sur les j a m b o n s et la charcuterie fabriquée à 400 francs et à 575 francs par quintal.

D'autres mesures que le cont ingentement ont été prises éga lement au cours de la présente année, en faveur de l 'élevage. Un Conseil supérieur de l 'élevage a été créé par décret du 28 avril. Les arrêtés des 29 février et 15 mars ont rég lementé la tenue des l ivres g é n é a l o g i q u e s des animaux de ferme.

Eniin, par décret du 4 mars, il a été ins-titué, auprès de mon Département , une Commiss ion chargée de l'étude du marché intérieur et des débouchés offerts aux produits agricoles .

Tel les sont , en ce qui concerne les céréa-les secondaires et le marché du bétail, les mesures de sauvegarde prises par le Gou-vernement .

Veuil lez agréer, Monsieur le Député , l 'assurance de ma haute considérat ion.

Le Ministre de l'Agriculture,

Abel GARDEY.

Les Céréales secoaiaires MM. Lancien, Le Gorgeu, Le Bail, Guille-

mot et Tanguy, sénateurs du Finistère, avaient fait une pressante démarche auprès du ministre de l'Agriculture pour la produc-tion française des céréales secondaires.

Voici la réponse que vient de leur adres-ser M. le ministre de lAgriculture :

Monsieur le sénateur et cher co l lègue .

Vous avez bien voulu appeler mon atten-tion sur la situation actuel le de la produc-tion française des céréales secondaires .

J'ai l 'honneur de vous faire connaître qu'après é tude approfondie de cet impor-tant problème économique , le gouverne-ment a pris par décret du 16 septembre (J. O. du 17), les deux mesures de protec-tion suivantes :

a) Majoration des droits de douane sur l'avoine, le se igle , le maïs et leurs dérivés sur la base de 40 francs par 100 kilos.

b) Extension du rég ime du cont ingente -ment des importat ions à l'orge et à ses dé-rivés, ainsi qu'aux sons de toutes sortes de grains.

Je me pltiis à espérer que toutes ces dis-posit ions, prises avec le souci de conci l ier les divers intérêts en présence , seront de nature à donner satisfaction aux produc-teurs de céréales secondaires auxquels vous vous intéressez.

Veuil lez agréer, Monsieur le sénateur, et cher co l lègue , l 'assurance de ma haute considérat ion.

Le ministre de l'Agriculture, Abel Gardev.

Fédération RéfuMicaiite

Four les goemoanierSj les soudiers et l'industrie de l'iode

M. Georges Le Bail, sénateur, et ses co l l ègues républicains du Sénat et de la Chambre des députés sont intervenus à diverses reprises en faveur des g o ë m o n -niers du littoral.

11 i m p o r t e q u e le c o n t i n g e n t e m e n t de l'io-de et de ses dérivés soit maintenu tant que l'accord ne sera pas fait entre la Cham-bre el le Sénat sur U re lèvement très im-portant des droits de douane sur l'iode et ses dérivés provenant de l'étranger.

M. Georges Le Bail, qui avait renouvelé ses démarches de façon très pressante , a reçu la lette suivante de M. le ministre du Commerce .

Paris, le S octobre 1932.

Monsieur le Sénateur,

J'ai l'honneur de vous accuser réception de votre lettre en date du 2 octobre dernier, touchant l'intérêt que présenterait, à l'heure actuelle, le maintien du contingent des im-portations d'iode el de ses dérivés.

Je m'empresse de vous faire connaître que, par un arr.èté publié au « Journal Officiel » le 1" octobre dernier, le contingent que vous réclame: a été maintenu.

Veuille: agréei\ Monsieur le Sénateur, l'assurance de ma haute considération. Cor-dialement.

Julien Durand.

Pour nos Producteurs de Primeurs A la veil le des négoc ia t ions a v e c l 'Al lemagne En réponse à su lettre écrite de Vichy, le

2* septembre 1932, M. G. Le Bail, sénateur du Finistère, a reçu lu lettre suivante de son collègue, M. le ministre de l'Agriculture :

Paris, le. 13 octobre 1932.

Monsieur le Sénateur et cher Col lègue,

Vous avez bien voulu appeler mon atten-tjon sur la nécess i té de sauvegarder les intérêts de l'agriculture régionale lors des négoc ia t ions qui vont s'ouvrir entre la France et l 'Allemagne à propos des mesu-res de cont ingentement des importat ions que ce pays se propose de prendre.

J'ai l 'honneur de vous remercier de votre communicat ion et de vous donner l'assu-rance que tous les efforts nécessa ires s e -ront faits pour sauvegarder nos expor la -t ions de produits agr ico les vers l 'Allema-gne , notamment de p o m m e s de terre et de primeurs or ig inaires île Bretagne.

Veuillez agréer, etc . . .

Xaisez

La République Organe du Radical isme

ELLE DÉFEND VOS INTÉRÊTS Directeur : Emile ROCHE

42, Rue Blanche - Paris (9e)

Les d é l é g u é s des Comités républ icains radicaux-social istes du Finistère se sont réunis samedi dernier, dans l'une des salles du Gymnase municipal , à Quimper, sous la prés idence de M. Georges Le Bail, sénateur.

Après d iscuss ions concernant le congrès national de Toulouse et la propagande du parti, la Fédération a vo lé à l 'unani-mité l'ordre du jour suivant :

« La Fédération radicale et radicale-social iste du Finistère

« Adresse à M. le Président Herriot le t émoignage de sa sympathie et s e s fé l i -citations pour la double campagne qu'il mène courageusement en faveur de l 'orga-nisation de la paix du monde et du redres-sement de nos f inances publ iques .

« La Fédération invite le Gouvernement i organiser par les moyens les p lus r i g o u -reux et les plus rapides la lutte sans merci contre la vie chère .

« La solut ion de cet angoissant pro-blème prime et domine de toute son a m -pleur le problème des sacril ices à de -mander aux c i toyens dans un intérêt de salut pupl ic .

« La Fédérat ion du Finistère demande au Gouvernement de persévérer dans sa polit ique vigi lante de protect ion des inté -rêts de l'agriculture et de' la pêche qui sont à la base de la prospérité nationale.

« La Fédérat ion du Finistère invite le Gouvernement à s'abstenir de toute s u p -pression de postes dans les éco les publ i -ques , à procéder d'urgence aux créat ions de c lasses nécess i tées par J 'accroissement des effectifs scolaires et à poursuivre réso lument une polit ique de laïcité.

« La Fédérat ion du Finistère nourrit i 'espoir que le Gouvernement sera soute -nu par l'Union des Gauches réso lues à ajourner m o m e n t a n é m e n t leurs vues de parti et leurs compét i t ions é lectorales , pour ne s'inspirer que des intérêts vitaux et permanents de la Nation.

« Elle repousse énerg iquement toute idée d'entente avec les partis de droite qui, par leur pol it ique néfaste , ont mené la France au bord de l'abîma. »

mt y e â s r a E i H i 6

l ies Commissions d'enquête La Sect ion départementa le des Fonc-

t ionnaires d'accord avec la Fédérat ion postale du Finistère présente aux suffrages des é lecteurs fonct ionnaires pères de trois enfants — c o m m e d é l é g u é s à la Com-mission d'enquête prévue par l'article 111 de la Loi de f inances du 30 juin 1923 :

Titulaires : Lambert, ingénieur des tra-vaux publics de l'Etat à Brest ; Kéraval, inst i tuteur à Quimper.

Suppléants : Corcuff, facteur des P. T. T. à Brest : André, agent du service pén i ten-cier à Quimper.

Nous faisons un appel pressant pour que les intéressés portent leurs voix en bloc sur les noms de nos camarades .

Les sect ions syndicales sont invitées à faire le même appel à ceux de leurs a d h é -rents qui doivent prendre part au vote .

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d e 5 M O a n s . de 2.500 ;'i 3.000 de 3.1X10 à 3.500 Depuis que le ministère Herriot a pres-

que fermé les frontières , le marché du bétail s 'améliore de jour en j o u r .

Le ministère Tardieu avait p a r s o n incu-rie laissé les front ières ouvertes aux im-portat ions mass ives du bétail é tranger .

D i M a z z o i à Q u i m p e r . Procha ine-ment le célèbre ténor Enrico Di Mazzei donnera , au théâtre municipal , un réci tal -concert .

Page 11: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 OCTOBRE 1932

I« Çf loy tn

A u C o m i t é R a d i o a l - S o o i a l i s t o - — Le C o m i t é r t d i c a l - s o c i a l i s t e de Q u i m p e r et d e s e n v i r o n s s 'es t r é u n i s a m e d i so i r »ou» la p r é s i d e n c e de M. D e s t o u r .

En o u v r a n t la s é a n c e , M. D e s t o u r excuse M. Boula is , p r é s i d e n t , qu i n 'a pu a s s i s t e r i» la r é u n i o n , e t , se fa i san t l ' i n t o r p r ô t r e de t o u s les a d h é r e n t s , il lui e x p r i m e les sympa-th ies et les c o n d o l é a n c e s du comi t é i\ l 'oc-cas ion du deu i l r é c e n t qu i v ient de le f r a p -p e r .

Il es t e n s u i t e p r o c é d é il la d é s i g n a t i o n d ' u n d é l é g u é au C o n g r è s de T o u l o u s e . M. M é r e t es t d é s i g n é ; il a c c e p t e en p r i n c i p e .

Pu i s passan t on r e v u e les q u e s t i o n s q u i avaient é t é t r a i t é e s le m a t i n il La r é u n i o n de la F é d é r a t i o n , M. D e s t o u r t'ait u n t r è s i n t é r e s san t e x p o s é d e l à s i t ua t i on po l i t i que g é n é r a l e et d e la s i tua t ion é c o n o m i q u e q u i r e t i e n t a c t u e l l e m e n t t o u t e l ' a t t en t ion d e s g o u v e r n a n t s .

! • • • C o u r s d o n u a i q i t d o la « L y i o ». — Les c o u r s de s o l f è g e d e l 'Ecole m u n i c i -pa le de M u s i q u e s ' o u v r i r o n t le l und i ¡il oc-t o b r e , à '20 h. 30, sal le d e s r é p é t i t i o n s , à la Mair ie .

T o u s les é lèves insc r i t s d e v r o n t ê t r e p r é -s e n t s .

La l iste d e s i n s c r i p t i o n s s e r a c lose a p r è s le 31 o c t o b r e . D'ici lù les h é s i t a n t s p e u v e n t se fa i re in sc r i r e , cela fac i l i t e ra la tikche du C o m i t é o r g a n i s a t e u r q u i doi t se p r é m u n i r d e m é t h o d e s de so l f ège en n o m b r e sut l i -s a n t .

A l ' E c o l e N o r m a l « d ' I n s t i t u t e u r s . — M. Merl ier , anc i en é lève de l 'Ecole N o r -male S u p é r i e u r e de S a i n l - C l o u d , est d é l é -g u é d a n s les f o n c t i o n s d ' i n s t i t u t e u r - a d j o i n t à l ' école n o r m a l e de Q u i m p e r , en r e m -p l a c e m e n t de M. Mène/., p r o f e s s e u r , n o m m é à R e n n e s .

Gomoert da « l 'Orphéon . ». — L ' O r p h é o n Q u i m p é r o i s n o u s p r i e de ta i re s avo i r qu ' i l o f f r i r a un c o n c e r t il ses m e m b r e s h o n o -r a i r e s le s a m e d i 29 c o u r a n t , au t h é â t r e m u n i c i p a l .

Il s 'est a s s u r é le p r é c i e u x c o n c o u r s de la « Lyre Q u i i n p é r o i s e » et de d ive r s a m a -t e u r s t r è s g o i l l é s de nos c o m p a t r i o t e s .

Le p r o g r a m m e c o m p o r t e r a d e u x t ines c o m é d i e s j o u é e s avec e n t r a i n p a r le g r o u p e t h é â t r a l de l ' O r p h é o n .

En s o m m e , c 'es t u n e a g r é a b l e s o i r é e q u e n o u s p r é p a r e n o t r e s y m p a t h i q u e c h o r a l e .

O d o f - P a l a o o . - Di rec t ion : L. Le Hourh is , t é l é p h o n e 5.57. — du v e n d r e d i '21 au l u n d i 2-4 o c t o b r e : Ac tua l i t é s p a r l a n t e s et so -n o r e s ; le g r a n d film « T o u t s ' a r r a n g e •>.

M e r c r e d i 26 et j e u d i 27 o c t o b r e « A u t o u r d ' u n e E n q u ê t e ».

X a e s C o n l ô r o n o o a c o l o n i a l » » . - I. 'Ami-cale d e s A n c i e n s co lon iaux de Q u i m p e r p o u r r é p o n d r e ù de n o m b r e u s e s d e m a n -d e s a d r e s s é e s à son p r é s i d e n t , va r e p r e n -d r e à son béné f i ce p e n d a n t la sa ison 11)32-1933, la sé r ie de s e s c o n f é r e n c e s m e n -sue l les , m a l e n c o n t r e u s e m e n t i n t e r r o m p u e s f au t e de local d i spon ib l e .

La p r e m i è r e c o n f é r e n c e a u r a lieu le lund i 31 o c t o b r e , h "20 h. 15, sal le de la P h a l a n g e d ' A r v o r . Elle se ra fa i te p a r M. B lanche t , anc i en of f ic ie r s u p é r i e u r d ' a r t i l -ler ie co lon ia l e , p r o f e s s e u r île m a t h é m a -t i q u e s s p é c i a l e s au co l l ège S tan i s l a s , à P a r i s , q u i d é j à , eu avr i l 1931, lit à Q u i m -p e r u n e c o n f é r e n c e t r è s r e m a r q u é e s u r M a d a g a s c a r . Ce t te fo i s il t r a i t e r a , avec le t a l en t et la c o m p é t e n c e q u ' o n lui c o n n a î t , le s u j e t s u i v a n t : « Des g r o t t e s de m a r b r e a u x t o m b e a u x d e s l îo is ( A n n a m ) ».

Un film d o c u m e n t a i r e de tout p r e m i e r o r d r e p e r m e t t r a a u x a u d i t e u r s de la i re u n b e a u v o y a g e au v ieux et merve i l l eux p a y s d ' A n n a m e t cela p o u r un prix m o d i -q u e : P r e m i è r e s , 5 f r . , s e c o n d e s , 3 f r .

P ô l e d a l a L i g l o n d ' H o n n e u r . — Le C o m i t é est h e u r e u x d ' a n n o n c e r q u e la fê te d e la Lég ion d ' H o n n e u r , o u v e r t e à tous , a u r a lieu au T h é â t r e m u n i c i p a l de Q u i m -p e r , le d i m a n c h e 20 n o v e m b r e , en m a t i n é e .

Le p r o g r a m m e en se ra p a r t i c u l i è r e m e n t b r i l l an t , e t exécu t é par d e s a r t i s t e s d o n t les n o m s s eu l s a s s u r e n t le succès .

Léda Ginel ly, d a n s e u s e , é toi le du T h é â -t r e d e s C h a m p s - E l y s é e s ; H. Pe t i t , b a r y t o n d e l 'Opéra ; W o l s k a , c a n t a t r i c e d e s G r a n d s C o n c e r t s ; Béry , p i an i s t e , 1 " pr ix du C o n -s e r v a t o i r e .

La 1 " pa r t i e s e ra c o m p o s é e de d a n s e s , c h a n t s , m u s i q u e .

La 2" p a r t i e se ra l ' o p é r a - b o u f f e de Leïlo-Leïla , ou un « Beau v o y a g e en P e r s e », m u s i q u e r a v i s s a n t e , c o s t u m e s l uxueux .

E n t r e ces d e u x p a r t i e s a r t i s t i q u e s , P i e r r e Delonc le , l ' é c r i v a i n - c o n f é r e n c i e r co lon ia l , f e r a u n e c a u s e r i e a v e c p r o j e c t i o n s , s u r la miss ion qu ' i l a a c c o m p l i e à t r a v e r s l 'Afr i -q u e , d 'A lge r à D a k a r , p a r le S a h a r a et le N i g e r .

A V I S ¡.es Bureaux île M . L e M o i a g . agent gé-

néral des Compagnies (/'Assurances (tène-ra tes, soni transférés, tili, Quai de. i Odd, Quimper.

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38, P lace S a i n t - C o r e n t i n — Q u i m p o r

E t a t - C i v i l d u 11 a u 1 8 O o t o b r a 1 9 3 3 . — Naissances : Al ine S é h é d i c , 9, a v e n u e de lu G a r e ; Nicole Muléjac , 37, r u e S t - M a t h i e u ; R o b e r t L o u e t , 1, venel le de K e r g o z ; Lou i s Mora , 5, r u e du Slyvel ; Noél Q u i n i o u , 18, r u e du F r o u t ; P i e r r e Le H é n a f f , 23, r u e de la P r o v i d e n c e ; Marce l Riou , M o u l i n - d e s - C o u l e u r s .

Publications de mariages : i 'ves J u g a u t , p e i n t r e c é r a m i s t e , d o m . ù Q u i m p e r , et Mar i e B ige r , d o m . à K e r f e u n t e u n ; J e a n Le Cheve r , m e n u i s i e r , e t Mar ie L o u s -s o u a r n , d o m . ù Q u i m p e r ; G e o r g e s G o u r -d o n , m a t e l o t - f o u r r i e r , d o m . ù C o l o m b e s , e t Y v o n n e Son D u m u r a i s , d o m . à Q u i m -p e r ; J e a n Le Bihan , o u v r i e r f a ï enc i e r , d o m . h Q u i m p e r , et Mar ie S p a g n o l , d o m . à L o c t u d y .

Décès : G u i l l a u m e Le Golf , c é l i ba t a i r e , 59 a n s , r u e de l ' H o s p i c e ; Mar ie AscouOt, é p o u s e L a m a y , 60 ans , M o u l i n - d e s - C o u -l e u r s ; P a u l Né lou , c é l i ba t a i r e , 2-1 ans , r u e d e l 'Hosp ice ; C l aude Viode , 10 mois , 18, f u e J e a n - J a u r è s ; Lou i se Le Ma ig re , cél i -

b a t a i r e , G2 ans , 6, r u e T o u l - a l - L a ö r ; C h a r -les Moi ' l lou, veuf Kéra lec , 56 ans , e n t r e -p r e n e u r d e p e i n t u r e , 6, r u e de K e r g a r i o u .

¡Remerciements

Mme veuve ROIGNANT, ses Enfan t» e t t o u t e la fami l le , p r o f o n d é m e n t t o u c h é s des n o m b r e u s e s m a r q u e s de s y m p a t h i e qu ' i l s ont r e ç u e s ii l 'occas ion du d é c è s de M o n a i e u r Y v e s - M a r i e » O I G N A N T ,

Directeur honoraire d'école publique, 0/Jicier d'Académie, Délégué Cantonal,

pr ien t les p e r s o n n e s qu i les l eu r o n t t é -m o i g n é e s île t r o u v e r ici l ' express ion de l e u r s r e m e r c i e m e n t s é m u s .

Pont-l'Abbé B i b l i o t h à q u o du P a t r o n a g e l a ï q u e . — Les p e r s o n n e s d o n t les a b o n n e m e n t s à

la b i b l i o t h è q u e p o p u l a i r e du p a t r o n a g e l a ïque sont exp i rés , sont p r i ée s de les r e n o u -ve le r . S ' a d r e s s e r au Bib l io théca i re .

Nous r a p p e l o n s q u e la b i b l i o t h è q u e p o -pu la i r e est o u v è r t e le d i m a n c h e , de 10 h. 30 il 11 h. 30, et le j e u d i , de 20 h. 30 à 21 h. 30.

L ' a b o n n e m e n t est de 5 f r a n c s l 'an. La lo-ca t ion n 'es t q u e de 0 f r . 25 p a r l ivre .

S t a t - O i v i l . — Naissances : J e a n - C l a u d e Le Duc, r u e Vic tor H u g o ; Chi i s l iane T a n -n e a u , il Br ingal l .

Mariages: F r a n ç o i s B e r r é h o u c , cu l t iva -t e u r il C o m b r i t , et A n n e - M a r i e Le Bléis, cu l t iva t r i ce ù P o n t - l ' A b b é : C h a r l e s Le Marécha l , c u l t i v a t e u r à P o n t - l ' A b b é , et Marie Le Ber re , cu l t iva t r i ce à P o n t - l ' A b b é . • Décès : M a r i e - J e a n n e T a n g u y , 76 ans ,

veuve de René Riou, r u e Vol ta i re ; Mar ie -Louise R é c h e n n e c , 44 ans , b r o d e u s e , é p o u -se de Alain Fai l le r , r o u t e de Q u i m p e r ; F r a n ç o i s - L o u i s Le P e m p , 57 ans , c a m i o n -n e u r , é p o u x de M a r g u e r i t e D u r a n d , r u e J u l e s ' S i m o n ; Alain Moris , 73 ans , t a i l l eu r d ' h a b i t s , é p o u x de A g a t h e Nicolas , h ô p i t a l : J a c q u e s Le Reun , 18 ans , j o u r n a l i e r , é p o u x de Mar ie J o n c o u r ; M a r i e - S u z a n n e Riou , 4 ans , ii Kervazéas . #

Briec B r a v o , laa R é p u b l i o a i n s du C a n t o n . S u r c o n v o c a t i o n du d é v o u é M. F r a n ç o i s

Le Ber re , de Pén i ty , u n e a s s e m b l é e g é n é -ra le du C o m i t é r épub l i ca in l a ï q u e du C a n -ton s 'es t t enu r é c e m m e n t au b o u r g de Briec .

S u r inv i ta t ion du P r é s i d e n t , M. P o u c h u s , d é p u t é , est venu r e n d r e c o m p t e de son m a n d a t il la sa t i s fac t ion généra le»

P lu s de 250 p e r s o n n e s é t a i e n t p r é s e n t e s , dont q u e l q u e s d r o i t i e r s .

A la r é u n i o n du C o m i t é il a é t é d é c i d é , il l ' u n a n i m i t é , q u e le Comi té p r e n d r a i t le t i t re de C o m i t é r épub l i ca in r a d i c a l - s o c i a -liste, atlilié ù la F é d é r a t i o n d é p a r t e m e n t a l e et nu C o m i t é exécut i f du Pa r t i , à P a r i s .

Les M e m b r e s du b u r e a u s o r t a n t o n t é t é r é é l u s p o u r l ' exerc ice 1113*2-33.

P r é s i d e n t , M. Le Ber r e ; s e c r é t a i r e , M. Car iou ; t r é s o r i e r , M. K e r g o z , e t un asses -s e u r p a r c o m m u n e .

Bravo , Briec. . . ce se ra , j u s q u ' à voir , la Sec t ion la p lus i m p o r t a n t e d u d é p a r t e m e n t .

Ce c a n t o n , qu i é ta i t , il y a q u e l q u e t e m p s un des p lus r é a c t i o n n a i r e s du d é p a r t e m e n t , se p lace à l ' avant g a r d e du pa r t i r é p u -bl ica in .

Bravo , Br iec !

& O Î M I P E R L É U » M o u u m e n t à J u t a a Zje Z i o u é d o o .

— D e p u i s q u e l q u e t e m p s on pa r l e b e a u -c o u p du p r o j e t d ' é r ec t i on d ' u n m o n u m e n t ii n o t r e r e g r e t t é s é n a t e u r - m a i r e J u l e s Le L o u é d e c qu i , p e n d a n t 22 ans , avec sa b o n h o m i e s o u r i a n t e et a f fab le , d i r igea n o t r e ville.

N o u s a p p r e n o n s en effet q u e ce p r o j e t va d e v e n i r u n e réa l i s a t ion et q u e ces j o u r s - c i les m a i r e s r é p u b l i c a i n s de l ' a r r o n d i s s e m e n t d e Q u i i n p e r l é von t ê t r e c o n v o q u é s à la ma i r i e de Q u i i n p e r l é en vue de f o r m e r un Comi t é . N o u s s a v o n s d ' o r e s et dé jà q u ' à la t è te du c o m i t é d ' h o n -n e u r sont in sc r i t s les n o m s d e MM. Lanc ien , s é n a t e u r , p r é s i d e n t d u Consei l g é n é r a l : T a n g u y , s é n a t e u r - m a i r e d e B a n n a l e c ; C a d o r e t , d é p u t é - m a i r e d e R i e c - s u r - B e l o n ; Cro i s san t , conse i l l e r g é n é r a l , p r é s i d e n t du c o m i t é rad ica l soc ia l i s te et M. Liot , m a i r e de Qu i inpe r l é .

L ' e m p l a c e m e n t du m o n u m e n t n ' e s t p a s e n c o r e fixé ; nul e m p l a c e m e n t ne s e r a i t mieux chois i q u e celui de Bel -Air ; ce n o u -veau q u a r t i e r , qu i p o r t e a c t u e l l e m e n t le n o m de J u l e s Le L o u é d e c , s e m b l e t ou t i n -d i q u é . A l ' ang le du b o u l e v a r d du M a r é c h a l Foch et de la rue P i e r r e - C u r i e , u n e p e l o u s e q u e l 'on vient de p l a n t e r d ' a r b r e s s e r a i t des p lus p r o p i c e s p o u r ce m o n u m e n t .

Pont-dc«Buia N é c r o l o g i e . — N o u s e n r e g i s t r o n s avec

b e a u c o u p de pe ine la m o r t de M. L 'Azou , en levé b r u t a l e m e n t , a p r è s q u e l q u e s j o u r s de ma lad i e , à l ' a f fect ion d e s s iens . R ien ne p o u v a i t fa i re p r é v o i r p o u r M. L 'Azou u n e lin auss i s o u d a i n e , auss i b r u s q u e e t ce l'ut, avec, u n e vé r i t ab le s u r p r i s e et u n e c o n s t e r -na t ion g é n é r a l e q u e l 'on appri t , la t r i s t e n o u v e l l e (le son décès .

M. L 'Azou, q u i élu il un e x c e l l e n t o i a l l r e , nn h o m m e d ro i t e t s i m p l e lie c o m p t a i t q u e • tes s y m p a t h i e s au P o n t - d e - B u i s où sa d i spa r i t ion se ra v ivemen t r e g r e t t é e de t o u s .

M. L'Azou. a fai t p r e u v e de b e a u c o u p de c o u r a g e d e v a n t la mort qu ' i l voya i t v e n i r . Il a a c c e p t é avec r é s i g n a t i o n son t r i s t e de s t i n , et il s 'en ust allé, t r a n q u i l l e , a p r è s avo i r fai t a u x ê t r e s a i m é s q u i l ' e n t o u r a i e n t ses d e r n i è r e s r e c o m m a n d a t i o n s .

Ses o b s è q u e s p u r e m e n t c iv i les o n t r é u n i u n e a t l luence c o n s i d é r a b l e , qu i a t e n u à r e n d r e uu d e r n i e r h o m m a g e ù la m é m o i r e du r e g r e t t é d i s p a r u et à t é m o i g e r sa s y m -pa th i e à sa fami l le si c r u e l l e m e n t f r a p p é e .

Q u e Mme L'Azou et sa lille n o u s p e r m e t -t en t auss i , h n o t r e t o u r , en c e t t e p é n i b l e c i r c o n s t a n c e , de l e u r e x p r i m e r t o u t e n o t r e s y m p a t h i e et de l eu r p r é s e n t e r n o s s e n t i -m e n t s de c o n d o l é a n c e s les p l u s s i n c è r e s et les p l u s é m u e s ,

M é d a i l l e M i l i t a i r e . — D i m a n c h e 1« G e n d a r m e r i e a r e m i s , au P o n t - d e - B u i s , la méda i l l e mi l i t a i r e à M. Lou i s Le Gall , p o u r sa va i l l an te c o n d u i t e p e n d a n t la g u e r r e .

Nos s i n c è r e s fé l i c i t a t ions .

Plouyé A c c i d e n t morte l . .M. Y VOS I l t l f inou ,

28 uns , b o u l a n g e r à P l o u y é , a é t é m o r t e l -l e m e n t b lessé a l o r s qu ' i l examina i t , un f u s i l de chasse avec d e s c a m a r a d e s .

Il r e ç u t la c h a r g e ô l ' u v a u t - b r a » e t e s t d é c é d é à l ' hôp i t a l do Morla ix .

Garlan Remise de la

Croix de la Légion d'honneur à M. Morvan, maire

D i m a n c h e a eu l ieu à Gar lan la r e m i s e d e la Croix de la Légion d ' h o n n e u r il l ' ho-n o r a b l e ma i r e , M. Morvan .

Cet te s i m p l e e t t o u c h a n t e c é r é m o n i e s 'es t d é r o u l é e d a n s u n b a n q u e t f r a t e r n e l qu i r éun i ssa i t la fami l le el les a m i s du r é -c ip i enda i r e .

On r e m a r q u a i t la p r é s e n c e de MM. S a r -r a u t e , s o u s - p r é f e t de Morlaix ; Gu i l l emot , s é n a t e u r ; Mazé, d é p u t é ; P i r i o u , conse i l l e r d ' a r r o n d i s s e m e n t ; Le G u e n , m a i r e de P l o u g a s n o u ; Masson , m a i r e de S t - J e a n -d u - D o i g t ; Colas , ma i r e de G u i m a ê c ; T r a o n ; Belz, a v o u é ; Pos t i c , a d j o i n t - m a i r e de Gar -lan ; Le Gac, a d j o i n t - m a i r e d e L a n m e u r ; Morvan , Le Noan , Livol laut , G a u t h i e r , G u é -g a n , T r o a d e c , T r o q u e r , Le Lay, L a u t r o u , conse i l l e r s m u n i c i p a u x de Gar l an ; Mines Morvan , T r a o n , I l n m o n ; Mlle Morvan , e tc . . .

Au C h a m p a g n e , .1/. Sarraute, sous-préfet, p r e n d la p a r o l e . C'est p o u r lui un a g r é a b l e devo i r d ' a d r e s s e r les fé l ic i ta t ions de l ' ad -min i s t r a t i on p r é f e c t o r a l e à M. Morvan , ma i r e , n o m m é c h e v a l i e r d e la Légion d ' hon -n e u r p o u r les se rv ices r e n d u s p e n d a n t les 35 a n n é e s qu ' i l e s t à la tè te de la Munic i -pal i té de Gar l an .

,1/. Mazé, député, saisit l 'occas ion qu i lui est o f fe r t e p o u r dire aux m a i r e s T r é g o r -rois , aux a d j o i n t s et aux conse i l l e r s m u -nic ipaux c o m b i e n il leur es t r e c o n n a i s s a n t de l 'excel lent accuei l qu ' i l s lui t i rent e t de la con f i ance qu ' i l s lui t é m o i g n è r e n t . Ils p e u v e n t ê t r e a s s u r é s qu ' i l fe ra tout p o u r c o n t i n u e r d e la m é r i t e r .

A p r è s un h o m m a g e é m u à la m é m o i r e de M. le p ré fe t L ' I Io in inedé , le d é v o u é d é p u t é sa lue le r e t o u r de M. L a r q u e t d a n s le F in i s t è r e où il a laissé d e si b o n s s o u v e n i r s .

En t e r n i e s exce l len ts , l ' o r a t e u r fél ici te son ami M. Morvan q u i est l ' h o n n e u r de son pa r t i et de son pays .

.1/. le docteur Guillemot, sénateur, a p p r i t avec u n e g r a n d e j o i e la n o m i n a t i o n au g r a d e de Cheva l i e r de la Légion d ' h o n n e u r de M. Morvan . Il le r e m e r c i e bien vive-ment de l ' avoi r chois i c o m m e parra in . ' 11 est d ' a u t a n t p lus sens ib le il cet h o n n e u r q u e le m a i r e de G a r l a n f u t son c o m p a g n o n de c lasse , qu ' i l t ravai l la p lu s t a rd avec lui p o u r u n e m ê m e cause d a n s un m ê m e pa r t i et qu ' i l a p o u r lui u n e ami t i é p r o f o n d e .

M. Gu i l l emot tient à d i r e q u e l p r éc i eux c o n c o u r s a p p o r t a Mme Morvan au m a i r e d e Gar l an et à l ' assoc ier aux é l o g e s q u i sont d é c e r n é s à ce lu i -c i . Pu i s il fél ici te la c o m m u n e d 'avoi r su c o n s e r v e r uii r e p r é -s e n t a n t qu i a fa i t p r e u v e de t an t île qua l i t é s .

El le s é n a t e u r du F in i s t è r e t e r m i n e en levant sa c o u p e à M. Morvan , à sa famil le , à la p r o s p é r i t é de la c o m m u n e de G a r l a n .

Ces d i s c o u r s sont l o n g u e m e n t a p p l a u d i s . T r è s t 'mu , M. Morvan se lève p o u r r e -

m e r c i e r les o r a t e u r s des exce l l en tes p a r o l e s qu ' i l s lui ont a d r e s s é e s . Il veu t r e m e r c i e r auss i les conse i l l e r s m u n i c i p a u x e l t o u s ceux q u i l 'ont a idé d a n s son œ u v r e .

Il n'a pas p r é p a r é de d i s c o u r s ; l ' é m o -t ion q u i l ' é l r e in t ne lui en p e r m e t t r a i t d ' a i l l eu r s pas d 'en p r o n o n c e r ; mois c 'est du p lus p r o f o n d de son c œ u r qu ' i l di t à t o u s : merc i .

T o u t e l ' a s s i s tance se lève q u a n d , avec le c é r é m o n i a l a c c o u t u m é et la f o r m u l e c o n s a c r é e , M. Gui l lemot a t t a c h e k la p o i t r i n e du ma i r e de Gar l an la cro ix de cheva l ie r de la Légion d ' h o n n e u r .

BREST A u P a r t i R a d i o a l - S o o i a l i a t e . — La

sec t ion de Bres t du pa r l i rad ica l a r e p r i s son ac t iv i t é . N o t r e S e c r é t a i r e a , d è s le d é b u t du mois , d o n n é son a d h é s i o n au Comi té d e Défense La ïque p o u r la f o n d a -t ion éven tue l l e du p a t r o n a g e de Bre s t -A n n e x i o n .

Le 15 o c t o b r e , la Sec t ion se r éun i s s a i t au local hab i tue l p o u r la d i scuss ion d e s p r o b l è m e s à l ' o r d r e du j o u r . On vo ta le p r i n c i p e d e la d é l é g a t i o n du S e c r é t a i r e au C o n g r è s p r o c h a i n de T o u l o u s e , K e r d r a o n , B o s c h e r e l q u e l q u e s a m i s en d é m o n t r a n t l ' u t i l i t é p o u r l ' éduca t ion de tous .

Le S e c r é t a i r e d e m a n d a a l o r s un m a n d a t p r é c i s s u r la q u e s t i o n de la r é d u c t i o n p r o -b a b l e d e s t r a i t e m e n t s et pens ions . T o u l l e c fai t a d o p t e r ses c o m m e n t a i r e s j u d i c i e u x et l 'on déc ide , s'il y a c o n s u l t a t i o n , de vo t e r contre, p a r c e q u e le pr ix de la vie a y a n t peu ba i s sé , les f o n c t i o n n a i r e s en act iv i té ou r e t r a i t é s ne s a u r a i e n t m a i n t e n a n t ê t r e d i m i n u é s , l eu r r e v a l o r i s a t i o n a y a n t é té len te et i n c o m p l è t e a u x t e m p s de la p r o s -p é r i t é d e s a f fa i res .

Belin d e m a n d e la révis ion de l ' amni s t i e p o u r les p e i n e s a d m i n i s t r a t i v e s , ce q u i est a d o p t é .

Le Bot l'ait r e m a r q u e r q u e d e p u i s q u a -to rze a n s q u e la g u e r r e est t é r m i n é c on a u r a i t pu fa i r e un t ravai l d ' e n s e m b l e p o u r p é r é q u e r l e s s a l a i r e s d e s civils ou mi l i t a i res de m ê m e g r a d e . Il est p a r f a i t e m e n t r id icu le , a jou tc - t - i l , de f r a p p e r u n i f o r m é m e n t a u -j o u r d ' h u i les vieux e l les j e u n e s r e t r a i t é s a lo r s qu ' i l s n ' o n t pas les m ê m e s a v a n t a g e s . Le Moan a p p r o u v e n e t t e m e n t ce l l e déc l a -r a t i o n q u i a d ' a i l l eu r s l ' appu i u n a n i m e . Le G u é n é d a l par la en exper t de la chose . C'est di t - i l un t ravai l de t ro i s a n s a u m o i n s m a i s il fa l la i t , il faut le f a i r e .

U n e c o m m i s s i o n d ' é t u d e s est c r é é e q u i r é p o n d r a i m m é d i a t e m e n t à l ' appe l du S e -c r é t a i r e en eus d ' u r g e n c e .

P l u s i e u r s c a m a r a d e s d o n n e n t l eu r a d h é -sion au b a n q u e t de L a n d e r n e a u , p r é s i d é p a r n o t r e a m i L a m o u r e u x , anc i en min i s t r e e t r a p p o r t e u r g é n é r a l du B u d g e t . B o s c h e r q u i a fa i t à ce s u j e t u n e d é c l a r a t i o n é c o u -t ée p r e n d n o t e de la s y m p a t h i e q u i n o u s lie aux b o n s R é p u b l i c a i n s e t d o n n e r e n d e z -v o u s au d i m a n c h e 23.

Vivray f e ra b i e n t ô t u n e cause r i e s u r la c r é a t i o n d ' u n e m o n n a i e i n t e r n a t i o n a l e . G é n é r e u s e m e n t , il o f f r e sa pe t i t e b r o c h u r e qu ' i l l i en t d 'u i l l eu r s ii la d i spos i t i on de ceux q u i lui en f e r o n t la d e m a n d e .

On lève la s é a n c e ù minu i t , a p r è s avo i r d é l i b é r é d ' a f f a i r e s d ive r s e s : bu l l e t in , po l i -t i q u e locale , a p p u i a u x S e c t i o n s de S a i n t -Marc , Lau ibéze l l ec e l S a i n l - P i e r r e - Q u i l b i -g i ion ou n o s b o n s c a m a r a d e s n o u s a t t e n -d e n t .

La p r o c h a i n e r é u n i o n se f e ra à S a i n t -Marc ve r s la fin de n o v e m b r e afin de m i e u x c o l l a b o r e r avec n o s a m i s de c e t t e r é g i o n .

Le Secrétaire, A u g u s t e BERGOT.

le Marché ie la Les pe r spec t i ve s du m a r c h é de la v iande

ne s o n t t o u j o u r s pas b r i l l an t e s . Le q u a -t r i è m e t r i m e s t r e de l ' a n n é e en c o u r s s ' an -n o n c e m ê m e c o m m e p a r t i c u l i è r e m e n t diff ici le p a r su i t e de lu nécess i t é d a n s la-que l l e on va se t r o u v e r d ' a s s u r e r l ' é cou le -m e n t de q u a n t i t é s a p p r é c i a b l e s de b œ u f s d ' h e r b e , avec un d é b o u c h é q u e les c i r -c o n s t a n c e s é c o n o m i q u e s r é d u i s e n t t r è s s e n s i b l e m e n t .

Les i m p o r t a t i o n s d e v i a n d e s é t r a n g è r e s son t c e p e n d a n t t r è s l imi tées . C 'es t a ins i q u e p e n d a n t les s e p t mo i s de 1931, n o u s av ions r eçu de l ' ex té r i eu r 51.979 q u i n t a u x de v i a n d e s IVnlcheset r é f r i g é r é e s d e b œ u f , il en es t e n t r é s e u l e m e n t 10.442 q u i n t a u x au c o u r s de 1a m ê m e p é r i o d e d e 1932. P o u r le po rc , la d i f f é r ence es t e n c o r e bien p lus c o n s i d é r a b l e : 136.051 q u i n t a u x de janvier à ju i l l e t 1931 e t 38.744 q u i n t a u x d e j a n v i e r à ju i l l e t 1932.

En ce qu i c o n c e r n e les v i a n d e s c o n g e l é e s et f r i go r i f i ée s de b œ u f , bien q u e le c o n t i n -g e n t en ait é té l é g è r e m e n t d é p a s s é , l eu r i m p o r t a t i o n a é té r é d u i t e d 'à peu p r è s 50 «/„, p a s s a n t de 319.442 q u i n t a u x au c o u r s d e s sep t p r e m i e r s mois de 1931 à 162.601 q u i n t a u x en 1932.

Il es t i n d i s c u t a b l e q u e les m e s u r e s d e c o n t i n g e n t e m e n t a p p l i q u é e s d e p u i s l ' an -née d e r n i è r e on t é lé t r è s e f f icaces e t q u ' à l eur d é f a u t le m a r c h é f r a n ç a i s de la v i a n d e e i l t é t é l i t t é r a l eme t s u b m e r g é p a r l e s v ian-d e s é t r a n g è r e s .

La s i tua t ion d e s p r o d u c t e u r s de v i a n d e es t , à la vér i té , t r è s diff ici le , mais elle s e -ra i t a b s o l u m e n t d é s e s p é r é e si on n ' ava i t pas c o n t i n g e n t é les i m p o r t a t i o n s de v ian-d e s é t r a n g è r e s .

On se ra v r a i s e m b l a b l e m e n t a m e n é , d a n s les p r o c h a i n s mois , à r é d u i r e e n c o r e les q u a n t i t é s de v i a n d e s é t r a n g è r e s à a d m e t t r e en F r a n c e , c a r il s e m b l e bien q u e , d a n s son e n s e m b l e , n o t r e chep te l est su f f i s an t p o u r a l i m e n t e r la c o n s o m m â t ion i n t é r i e u r e . 11 est m ê m e p r o b a b l e (pie, vu les c i r c o n s -t ances qu i r é d u i s e n t le p o u v o i r d e c o n s o m -mat ion d 'un n o m b r e c o n s i d é r a b l e de n o s conc i toyens , n o u s p r o d u i s o n s a c t u e l l e m e n t p lus de v iande (pie le m a r c h é i n t é r i e u r n 'en p e u t a b s o r b e r .

La d i m i n u t i o n de 1a c o n s o m m a t i o n de la v i ande de b œ u f est mise en év idence p a r le déf ici t cons t a t é d a n s le p r o d u i t de la taxe d ' a b a t a g e , qu i avait é té de 72.137.000 f r a n c s p o u r les sep t p r e m i e r s mois de 1930, a l o r s qu ' i l n ' a t t e in t q u e 59.395.000 en 1932.

Il es t d o n c év iden t q u e la cr i se q u i n o u s é t re in t de p lus en p lus inci te les c o n s o m -m a t e u r s à r é d u i r e l eu r s a c h a t s de v iande .

Il est vrai q u e tou t n'a pas é t é fait p o u r r a m e n e r les pr ix de dé ta i l de la v iande en c o n c o r d a n c e avec les pr ix de g r o s . N o u s a v o n s écr i t , d a n s un p r é c é d e n t ar t ic le , q u e la b o u c h e r i e étai t f r a p p é e d ' i m p ô t s t r è s l o u r d s don t la r é p e r c u s s i o n avait p o u r e f fe t de m a i n t e n i r les pr ix de dé ta i l de la v i ande à des taux excess i f s . Il n ' en es t pas m o i n s vrai q u e les b o u c h e r s p o u r r a i e n t f a i r e un e f fo r t p o u r d i m i n u e r le prix de la v i a n d e . C'est du m o i n s l ' op in ion de M. S o u c h a r d , p r é s i d e n t du Synd ica t de la b o u c h e r i e d e la Mayenne , qu i e s t i m e qu'une baisse sen-sible de la viande au détail ¡/eut être e/fec-tuée. P o u r q u o i n ' i n t e r v i e n t - o n pas p o u r q u e ce t t e ba isse soit r éa l i sée ?

Enf in , un de nos c o r r e s p o n d a n t s , t r è s au c o u r a n t du c o m m e r c e de la v i a n d e f r a î c h e ou c o n g e l é e , n o u s s i gna l e l ' i n t é rê t qu ' i l y aura i t à fa i re a c c e p t e r la v i a n d e de vache c o n g e l é e d a n s les t o u r n i t u r e s mil i -t a i res , à la cond i t i on q u e ce t t e v i a n d e f û t d ' o r i g i n e f r a n ç a i s e .

A l ' h eu re ac tue l l e on a d m e t u n e c e r t a i n e p r o p o r t i o n de v iande f r a î c h e de v a c h e et de t a u r e a u d a n s les m a r c h é s de l ' i n ten-d a n c e . a l o r s q u e la v i a n d e f r i g o r i f i é e ou c o n g e l é e d e m ê m e c a t é g o r i e est p r o h i b é e .

No t re c o r r e s p o n d a n t e s t i m e q u ' e n a u t o -r i san t , d a n s les f o u r n i t u r e s mi l i t a i res , u n e ce r t a ine p r o p o r t i o n de viande française c o n g e l é e de vache , on r e n d r a i t g r a n d se r -vice a u x é l e v e u r s . Les a b a t t o i r s f r i g o r i -fiques f r a n ç a i s p o u r r a i e n t a c h e t e r d e s vaches qu ' i l s c o n g è l e r a i e n t au m o m e n t où les o f f r e s s o n t a b o n d a n t e s . Le m a r c h é s 'en t r o u v e r a i t a l l égé e t r é g u l a r i s é , de plus , ces v i andes , f r i g o r i f i é e s ou c o n g e l é e s en F r a n c e , p o u r r a i e n t r e m p l a c e r d a n s les f o u r n i t u r e s mi l i t a i res d e s v i a n d e s de q u a -lité s imi la i re q u i v i e n n e n t a c t u e l l e m e n t de l ' é t r a n g e r .

C o m m e r ien ne doi t ê t r e n é g l i g é p o u r fac i l i t e r l ' é c o u l e m e n t d e s p r o d u i t s de l 'é le-vage f r a n ç a i s , n o u s s o u m e t t o n s à nos lec-t e u r s q u i s o n t é l e v e u r s la s u g g e s t i o n d ' u n c o r r e s p o n d a n t t r è s au fai t de t ou t ce qu i t o u c h e au m a r c h é de la v iande , en l eu r d e m a n d a n t , si elle l eu r pa r a i t i n t é r e s s a n t e , d e f a i r e t ou t ce q u i d é p e n d d ' eux p o u r la fa i re a b o u t i r . , A. F A U C H È R E ,

(Petit Journal Agricole).

P e u r v e a

Lettres ou Cartes ie Mariages a d r e s s e z - v o u s

à l'Imprimerie Bretonne du « Citoyen », Quimper

qui livre vite, bien et au dernier prix.

A l'Imprimerie du

Journal le Citoyen Ou exécute t o u s l a s I m p r i m é « .

A u S t a d e K e r h u o l

Ce f u t u n e j o u r n é e r é c o n f o r t a n t e poul-ie S. Q., q u e cel le de d i m a n c h e d e r n i e r , e l il es t conso l an t de la s o u l i g n e r a p r è s les i n q u i é t u d e s du d é b u t de sa i son .

N o u s a v o n s vu u n e p r e m i è r e é q u i p e plei-ne de c o u r a g e , et- en t r è s g r a n d p r o g r è s t e c h n i q u e , d o m i n e r e t b a t t r e l 'U. S. S. p a r 3 à 1. Et p o u r t a n t S t - S e r v a n ava i t mis s u r pied sa m e i l l e u r e é q u i p e , e t a fait auss i u n e t r è s bel le pa r t i e . Mais j e c ro i s q u e ses d i r i g e a n t s f e r a i e n t b ien de r a j e u n i r un peu ses l ignes . La sc ience ne suli i l pas t o u j o u r s c o n t r e la f o u g u e de la j e u n e s s e b ien d i r i -g é e .

N o u s a v o n s vu en lever de r i deau les r é -s e r v e s 1 B e t 3" en m a t c h amica l et n o u s s a v o n s q u e la 1 B vau t la 1'", et q u ' u n m a t c h e n t r o ces d e u x é q u i p e s n e d o n n e r a i t pus m a t c h g a g n é d ' u n e f açon c e r t a i n e à la p r e m i è r e . Ce n'est po in t p o u r c r é e r la riva-lité q u e j e d i s cela , m a i s p o u r m o n t r e r q u e le S. Q. a pas sé le c a p d e s m a u v a i s j o u r s , où il y avai t p é n u r i e de b o n s j o u e u r s .

S a n s c o m p t e r q u e d e r r i è r e ces d e u x

é q u i p e s il y a e n c o r e la t r o i s i è m e e t p e u t -ê t r e la q u a t r i è m e é q u i p e ! A j o u t o n s - y les J u n i o r s , c h a m p i o n s d e p u i s t ro i s ans , e t qu i o n t les d e n t s l o n g u e s , pu i s la n i chée de Minimes qu i g r o u i l l e n t d e r r i è r e eux , on ve r ra q u e la g r a n d e fami l le s t ad i s t e a un bel aven i r d e v a n t el le.

J ' oub l i a i s de d i r e q u e les J u n i o r s on t t enu la d r a g é e h a u t e à la t r o i s i è m e é q u i p e de la P h a l a n g e d ' A r v o r (3 à 2) q u o i q u e p l u s i e u r s é l é m e n t s p r e m i e r s f u s s e n t a b -s e n t s .

Al lons S tad i s t e s , il f a u t q u e n o s q u a t r e é q u i p e s so i en t c h a m p i o n s de l 'Oues t . C 'es t p e u t - ê t r e p r é t e n t i e u x , ma i s on p e u t t o u -j o u r s ce q u e l 'on veu t !

Les J u n i o r s du S. Q. , l eu r f o r m a t i o n te r -minée , d e m a n d e n t m a t c h e s à t o u t e s da t e s , à l ' ex t é r i eu r c o n t r e r e m b o u r s e m e n t d e s f r a i s de t r a n s p o r t .

Les Min imes (moins de 17 ans) a c c e p t e -r a i en t d a n s les m ê m e s c o n d i t i o n s m a t c h e s c o n t r e é q u i p e s c o r r e s p o n d a n t e s .

A d r e s s e r les r é p o n s e s chez M. Vergos à Q u i m p e r , q u a i du S té ï r , ou à M. K e r v a h u t , 10, r u e Ker -Ys , Q u i m p e r .

Laçons particulières et cours Piano, Violon. — Alex THOMAS. — Pour tous renseignements, s'adresser 7, rue St-Mathieu, Quimper.

Retraité demande place écritu-res ou autres.

S'adresser au journal.

A Louer, 9, rue Amiral de la tirandière, au 3e étage, appartement île <t pièces, cave, mansarde. Gaz et eau.

S'adresser au Journal.

Tribunal de Commerce de Quimper

Réunions de créanciers du 28 octo-bre, à 10 heures : 1° Liquidation judiciaire Bouvière, garagiste au Cos-quer, en Penhars ; 2° Faillite Le Tabo-ret, transports à Bénodet ; 3° Faillite Salaun, débitant, à Kerstanet, en Plo-zévet, pour délibérer sur un concor-dat.

1° Liquidation judiciaire des Eta-blissements Parmentier, conserves ali-mentaires, à Douarnenez ; 2U Liqui-dation judiciaire Lavaux, forgeron à 'l'régunc ; 3° Faillite Ilascoët, ébéniste à Concarncau, pour la vérification des créances.

Etude de M» PRINCE, notaire à Elbeuf-sur-Seine.

ÀugmeatatiQR de Capital d e l a S o c i é t é A n o n y m e

des Grands Magasins St-Réiy Au capital de 5.320.000 francs

Siège social tï Elbeuf-sur-Seine (S.-l.) :16, rue de Caudebec

L Aux termes d'un acte reçu par M0 PRINCE, notaire à Elbeuf-sur-Seine le 21 juin 1932.

1° Mme Constance Weill, sans pro-fession, demeurant à Elbeuf-sur-Seine, rue du Havre, n° G, veuve en pre-mières noces et non remariée de M. Marc Bernheim.

2" Mme Marthe-Marie Bernheim, sans profession, épouse de M. Marcel Weill-Kinsbourg, négociant, officier de la Légion d'honneur, avec lequel elle demeure à Elbeuf-sur-Seine, rue d'Alsace n° 3.

3°M. Jean-Bené-Abraham Bernheim, négociant, demeurant à Paris, rue de Prony, n° 55.

•i° M. Georges-Jacques-Iules Ber-nheim, négociant, demeurant à Elbeuf-sur-Seine, Cours Carnot, n° 2.

o° Mme llcnée-llélène-Caroline Ber-nheim, sans profession, épouse de M. Marcel-Gustave-Albert Monpin, agriculteur, avec lequel elle demeure à Saint-Nicolas-dc Bliquetuit.

Ayant agi en qualité de seuls repré-sentants et héritiers de M. Marc Ber-nheim, en son vivant négociant, de-meurant à Elbeuf-sur-Seine, rue du Havre, n° 6, où il est décédé le 13 décembre 1931.

Ont fait apport à la Société anonyme Sainl-Bémy, au capital de cinq mil-lions de francs dont le siège est à Elbeuf-sur-Seine, rue de Caudebec, n° 30, des biens ci-après savoir :

Une propriété sise à ' Elbeuf-sur-Seine, rue de Caudebec, n09 36, 38, 40 et 42.

Une propriété sise à Alen^on, rue aux Scieurs, n° 39.

Une propriété sise à Bouen, place de la Basse-Vicille-Tour, n° 25.

Cet apport qui a été soumis à la condition suspensive de son approba-tion définitive par l'assemblée géné-rale des actionnaires de ladite société, a été consenti*moyennant l'attribution de 640 actions de 500 francs chacune entièrement libérées à créer à titre d'augmentation de capital.

IL Suivant délibération en date du 21 juin 1932 constatée par un procès-verbal dont copie a été déposée pour minute à M° PHlNCE, notaire à Elbeuf, le 26 septembre 1932, l'assemblée générale extraordinaire des action-naires a :

1° Décidé d'augmenter le capital social d'une somme de 320.000 francs

la création de 640 actions nou-

velles de 500 francs chacune afin de porter le capital social à 5.320.000 francs.

Lesdites 640 actions nouvelles attri-buées à Mme Marc Bernheim, Mme Weill. M. Jean Bernheim, M. George» Bernheim, et Mme Monpin, en repré-sentation de leur apport en nature ci-dessus énoncé.

2° Nommé un commissaire pour faire un rapport sur la valeur de l 'ap-port en nature effectué par les héri-tiers et représentants de M. Marc Bernheim, et sur les attributions et avantages qui en forment la repré-sentation.

3° Modifié ainsi qu'il suit l'article ?

12 des statuts sous la condition sus-pensive de la réalisation définitive de l'augmentation de capital.

« Article douzième : « Le capital est fixé à 5.320.000

« francs et divisé en 10.640 actions « de 500 francs chacune entièrement « libérées.

« Sur ces actions : « 3.800 ont été attribuées à M. Marc

« Bernheim, fondateur de la Société, « en représentation d'apports en na-« ture faits lors de la constitution de « la société.

« 640 ont été attribuées à Mme « Veuve Marc Bernheim, Mme Weill, « M. Jean Bernheim, M. Georges Ber-« nheim, et Mme Monpin en repré-« sentation d'apports en nature faits « suivant acte reçu par M0 PB1NCE, « notaire à Elbeuf-sur-Seine, le 21 « juin 1932.

« Les 6.200 actions de surplus ont « été souscrites en numéraire.

« Chaque . action donne droit sans « distinction dans la propriété du « fonds social et les réserves à une « part proportionnelle au nombre des « actions émises. Elle donne droit en « outre à une part dans les bénéfices « ainsi qu'il est stipulé sous l'article « 54e ci-après. »

Enfin par une délibération en date du 26 septembre 1932 constatée par un procès-verbal dont copie a été déposée pour minute à Mc PBINCE, notaire ;ï Elbeuf, le 26 septembre 1932, l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires anciens et nouveaux a:

1° Adopté les conclusions du rap-port de M. Aron Bernheim, commis-saire, et approuvé l'apport en nature fait par les héritiers et représentants de M. Marc Bernheim sus-nommés, ainsi que les attributions et avantage» stipulés en représentation de cet ap-port.

2° Et reconnu que par suite de la réalisation de l'augmentation de capi-tal les modifications apportées à l'ar-ticle 12 des statuts par l'assemblée générale du 21 juin 1932 sont deve-nues définitives.

Des originaux des statuts, des expé-ditions de la déclaration de souscrip-tion et de versement du 6 juillet 1914, et des procès-verbaux des assemblées générales constitutives des expédi-tions de la déclaration de souscription et de versement et des deux assem-blées générales extraordinaires concer-nant l 'augmentation de capital de 2.200.000 francs à 5.000.000 de francs, de l'acte d'apport du 21 juin 1932, des procès-verbaux des 21 juin et 26 septembre 1932, ont été déposées à tous les greil'es des Tribunaux de Com-merce et de la Justice de Paix dont ressortissent les succursales de la so-ciété établies à Amiens, Beauvais, Caen, Charleville, Evreux, Lyon, Saint-Pol, 4 à la Chambre commerciale du Tribunal civil de Sarreguemines et au Tribunal cantonal de Forbach dans le ressort desquels se trouve la succur-sale de Merlebach, un même jour, octobre 1932.'

Des expéditions de l'acte d'apport du 21 juin 1932. et des deux assem-blées générales extraordinaires des 21 juin et 26 septembre 1932, ont été déposées aux greffes du Tribunal de Commerce d'Elbeuf (siège social) et de la lustice de Paix d'Elbeuf, ainsi qu'à tous les greffes des Tribunaux de Commerce et de Justice de Paix dont ressortissent les autres succursales de la société établies à Alençon, Béziers, Brest, ChAlons-sur-Saône, Dinan, Dra-guignan, Le Mans, Grenoble, Laval, Lorienf, Mamcrs, Montluçon, Perpi-gnan. Pontivy, Quimper, Bedon, Ben-nes, Rouen, Saint-Bpeuc, Saint-Malo, Toulon, Vannes, à la Chambre com-merciale du Tribunal civil et au Tri-bu nal cantonal de Strasbourg, concer-nant la succursale de Strasbourg, uu même jour, octobre 1932.

Pour insertion.

Mon Jardin" Revue de Jardinage

1 THOUARS (Daun-Sèvre»)

est Is guide pratique des amateur«

F a i t e s v o s P u b l i c i t é s d a n s 1«

joumai le Citoyen

Page 12: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 OCTOBRE 1932

I « Ç U o ? t n

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S e r r i c e d ' H i v e r H o r a f r c ( I C S T f a ì l l S S e r v i c e d ' H i v e r

BREST (d) Landernean. . . . Ch&teanlin QUIMPER (d). Rospo rden Quimperló Lorien» NANTES («) . , . PARIS 0 . (a) . .

B R I S T ( à ) . . . . Laaderneaa (d) Laadi r i s iae . . . , St-Thégonaec.. Moilaix (<Q.... Gaingamp St-Bnenc Ren i sa PARIS (Montp)

LIGNE DE BREST A PARIS PAR QUIMPER

6 20 6 50 7 28 t 37

5 » 5 20 6 18 7 » 7 26 7 50 8 18

11 30 IS

8 10 8 31 9 53

11 3 11 40 12 23 13 11 18 12 23 59

13 30. 14 29 15 49 16 47 17 13 17 38 18 2 21 45

6 51

17 56 18 84 19 17 20 5

17 11 17 45 19 5 20 9 20 35 21 » 21 25

0 37 7 10

21 82 22 27 23 27

0 35 8 2

15 39

PARIS O. (d). . NANTES ( i ) . . Lorient Quimp^rlô RonpoHen . . . . QUIMPER . . . . Chàteauhn Landernean (a) BREST ( a ) . . . .

20 10 2 53 6 27 6 50 7 20 7 55 8 39 9 !6

10 29

» i 13 9 38

10 11 10 56 11 21

21 22 7 9

10 40 11 1 11 27 12 10 12 56 14 14 19

22 58 9 50

15 31 16 3 16 53 17 3i 18 18

9 8 15 38 19 7 19 28 19 55 20 23 20 57 21 54

14 5l |20 121 22 14

12 35 18 23 21 42 22 7 22 39 22 58

LIGNE DE BREST A PAR 7 35 10 40 7 62 8 7 8 21 8 «1 9 56

10 44 13 » 18 39

11 14 11 40 11 57 12 25 IS 54 15 8 18 »

14 » 14 25 14 48

15 24 16 45 17 23

15 45

16 34

17 49 .19 6 123 55

17 55 18 34 18 5ft

20 85 20 58 21 9

19 15*21 26 19 48 21 47 21 22 22 51 22 5123 85

7 15

PARIS £ PARIS (Montp) I Rennes (d).... § St-Brieac (d). ,

Gaingamp (d).. Morlaix ( a ) . . . . St-Thégonnec., Landivisian. . . . Lftndernean(d). BREST ( a ) . . . .

MORLAIX 0 20 8 88

10 60 11 35 18 5 IS 25 13 41 14 3 14 27

11 2 14 » 14 B4 16 SI 16 61 17 6 17 35 18 5

9 10|13 15| 6 1S|15 45 14 15 17 52 16 24 20 14 15 56 19 ll!19 17|21 33 16 24 17 23

17 49 18 S 18 20

1 22 > 21 84 22 4« 21 56 22 13 22 35 23 »

23 18 28 34

20 20 2 17 5 58 4 S3 6 32 6 56 6 8 6 23 6 42

21 25 4 8 6 35 7 17 8 42 9 4 9 20 9 38 9 59

Wnimper Pent-I'Abbé

• •»•Ml*

Pont-1'Abb« Gmilriaec Saint- Gaéaolé

i i l a l t l i t t t t l i

12 6 12 44

9 10 » »

LIGNE 15 9! 17 39, 16 57 18 171

DE , 9 321 13 241 I 10 15| 14 25|

DB

QUIMPER A PONT-L'ABBÉ

1Pont- l 'Abbé . . . . i I Qaimper I |

PONT L'ABBÔ A SAINT-GUÉNOLÉ Saint- Gaéaolé G a i l v i m o c . . . . . . . . . . . . . . . . . Pont-1'Abbé

Le Jeudi, traîna spéciaax supplémentaires à 1/2 tarif : Départi de St-Goénolé : 8 h. 32,12 h. 46 ; Déparu de Poal-1'Abbé : 11 h. 5 ; 1S h. 15 ; 16 h. 10

LIGNE DE PONT-L'ABBÔ A AUDIBRNB

(•) N'a lien que 1« samedi e l le 10 novembre

16 »I 16 361

19 » 19 37

LIGNE 1» 15 19 »

19 86! 19 55

8 10 » »

9 »: » I »

•a s 12 15 g o l l 40 • Ï . 1 S 10

18 »I

Pont-l'Abké dép Plonéowr Tréocat Ponlareozic PlozÔTet... » . . . i . i t . i t n . i . M Pleahinec Pont-Croix. . Aadierne

(a) N'a lien qne les Jendis, Dimanches, bile sur route. S « f mercredi et samedi.

9 5 9 28 9 44

10 5 10 29 10 45 11 13 11 25

b 9 20 9 43

c 1 c a b 17 30 7 50 16 » 17 45 16 24 17 55 8 » 16 49 18 5 PlOZÓYet.. e e e e e e e * a e * e a e e « e * 8 10 17 4 18 20 Poaldreazic 8 25 17 31 18 30 8 35 17 55

Ploneoar 8 45 18 7 I 16 30 18 45! Pont-1'Abbé.., . , arr 9 » 18 25 16 48

— (b) N'a lien qne le 13 de chaque mois, jonr de foire à Plonéonr. — (a) Service antomo-

Qnimper I t 2 Douarnenez | 8 40

12 23 13 1

14 541 15 46

Douarnenez I 8 261 Pont-Croix I 10 10 A-n<i«rne. . . . I 10 22

(*) Service aiauré par antobús.

ke tperénn ¡ 7 52 Occa iBoan I 8 21

LIGNE 17 45 18 23

LIGNE 1U15I 13 32 I l 45 14 17 11 5i>! 14 29

DE QUIMPER A DOUARNENEZ

ÌDonarnenez

Qui tr per DE DOUARNENEZ A AUDIERNE

Audiorne Pom-Croix

6 », 6 371

18 55[al9 26 19 40 » 19 52 Douarnenez

9 25 10 10

a 7 5i

» » I

13 28 14 32

15 48[ 16 251

19 51 19 421

19' 57,

LIGNE DE 11 42. 17 16! 20 38 12 16 17 451 21 7)

ROSPORDEN A CONCARNEAU Concarneau I 6 Roapordoo | 7

CONC.VRNEAU ET QUIMPER

44" 111

10 201 10 471

12 5| 12 24' 13 2

1« Il 16 so!

16 »I 16 10 16 40

19 191 19 46!

17 34 17 53 18 31

LIGNE DE QUIMPERLÉ a a c a ^ b » » a

Qui -n^r 7 40 12 80 17 » Conoarneau (P O ) 8 20 8 52 13 8 18 25 17 50 18 5 Poni-Avijn 6 20 8 55 9 40 t4 30 18 25 18 50 Q>:imO"'IA 7 20 10 38 15 30 19 »

t S ; y.or.iobile sur roule. — Saul vendre ü et pu r« a« f j i r e à Q ., m(>«rie. — (c) Vendredi el j jura.da f ir i à Q nmper'é. b LIGNE DE ROSPORDEN A CARHAIX

flo «r4.*n 1 7 51 11 50 c i l 53 al7 25 d20 SO ' Carhaix t 5 Carlwix . . . J S» 55 13 48 15 35! 19 10 22 18 ' Roaporden ..« 7

7 15 8 5 13 25 16 30 17 55 I i • \ ven 7 50 9 7 14 3' 17 3d 18 15 18 53 19 5 1 1 c . (P. O > 8 25 IO ? 18 25 15 X" '8 5t 9 50 1 t} D 5 14 5 ' r " * 19 3t ^ 1

10 8

c6 15 9 42

9 S0. 11 16!

14 56 16 55

(a) D» 1" jeiilot as SO septembre, en dehors d« cette périod» le* jonr* de foir« et d* marché à Roaporden. — (b) Du 1" jsillet an 30 v*pi«mhr». — (c) N'a lie« que jusqu'à« 30 juin et à partir du 1" octobre. — (d) Jusqu'à« 30 join et à partir d* 1*' octobre, en dehors He cette pétioda, n'a lien quo Us dimanches et jours 4« fAtea légales.

LIGNE DE ROSPORDEN A PLOUBSCAT Départ de Roaporden à 8 h. 05. — D ipart de Landivisiiu tranait à 17 h. 0 t. — Arrivée à P ' o i " s ; a t à 18 h. 40. Départ da Ploueacat à 7 heure». — Dipart do Landivmiau-transit à 11 h. 45. — Arrivée à Ro»pord*n à 19 h. 15.

LIGNE DE MORLAIX A CAREAIX

Morlaix | 7 Carhaix

I 7 101 9 151 12 291 16 401 19 21 119 45 g Carhaix I « 311 7 301 14 151 15 50! 19 23 I 9 2 | l i 4| 14 14| 20 221 21 10 |21 31 1 Morlaix | S 22| 11 4| 16 l | 17 40l 21 15

(a) Du 1* jeillet an 80 septembre. — (b) N'a lieu que jusqu'au 80 juin et à partir du 1 (d) N'a lien f u e jasqu'au 27 juin et à partir du 4 octobre.

" octobre. — (c) a b a

Du 28 juin au 8 octobre.—

Ckiteanlin (P. 0 . ) . iép . , Per t-Lannaj Pleyben Chàteauneuf- dn-Faou... Carhaix

LIGNE DE CHATEAULIN A CARHAIX Carhaix Chàteauneuf-da-Faon Pleyben Port-Launay Chàteanlin. . . . ,

7 30 9 16 12 i 10 14 14 49 19 5 7 51 9 30 12 19 10 28 15 10 19 19 8 30 » 57 12 45 11 11 16 » 19 46 9 36 10 30 13 14 11 44 17 8 20 18

11 83 11 27 14 11 12 41 18 32 21 16 4 a b f

6 24 7 21 7 61 8 14 8 32

(a) Du 1- ju i l l e t an SOtepttm' re . . . 80 septembre ; N'a lien a i e les jonrs de foire à Pleyben ou à Chàteauneuf. <— (c) Di 1" j«ill«t au 30 septembre et et à partir dn 1" octobre, leajonra de foire à Chàteaulin. — (d) N'a lieu que jusqu'au 30 juin et à qne lea jenxa de foire à Pleyben et à Chàteauaenf-da-Faou. — (f) Du 1" juillet au 30 septembre

7 35. 9 35 8 32I 10 29 9 2. 11 » 9 25 11 23 9 43" 11 39 e

16 17 17 18 18

(h) N'a paa lea joura de foire à Pleyben et à Chiteauneuf-dv-Faon. — uneuf. — (c) Di 1" j«ill«t au 30 snntemb que jusqu'au 30 juin et à partir du 1" octobre.

D i 1 - ju i lU t au jusqu'à» 30 jain — (e) N'a lieu

LIGNE DE CHATEAULIN A CAMARET 10 11. 16 17 19 11 Ch&teanlin dép.

St-Nic 11 17 19 20 2 Crezen 11 54; 1S 30 20 51 Camaret 12 16l 1« 55 21 13

Lea Horairea dea traina départementaux sont susceptiblts de modifi atioDS. Ea ce qui les concerne, il sera donc tovjoera boa 4e u re iseigaer dans lea gares

Camaret dép. Crozon Saint-Niu Chàteaalin arr.

5 57. 10 »i 6 31 10 25! 7 28, 11 81 8 27| 11 471

1« 6 16 35 17 23 18 6

L E S M A R C H É S

QU1MPBK.- 15 Octobre. - Beurre, la UT., 8 fr. 60 4 9 fr. ; cents, la domaine, 7 fr. 50 * 7 Ir. 00; ponleta, groa, la couple, 35 & <01r.; jeunes, 26 t 30 fr. : 'apics, la pièce, 15 à 20 (r. ; earotles, le paquet, 0 1r. 40 ; oignona, la livre, 0 tr. 76 ; navets, le paquet, 0 tr. 30 ; choux, la tête, 0 ir. 40 ; haricots, la livre, 6 fr. t b fr. 60; salade, la tète, 0 fr. 60 ; pommes de terre, 16 * SO tr. les 50 kilos ; blé noir, 86 tr. 00 les 60 kilos ; avoine, 75 tr. ; seigle,8J fr. ; veaux, 6 tr.6017 fr. 00 le kilo; moutons, 6 fr. 00 t 6 fr. 60 le kilo ; agnesux, » tr. * » tr. le kilo ; bouts et génisses, 4,00 1 4 tr. 26 ; taureaux, I tr. 60 4 4 tr. 03 ; poros, 6 tr. 26 4 6 tr. 60.

DOIMKNKNBZ. - 17 Octobre.- Boeufs,le kilo, sur pied, t tr. 26 4 0 fr. 50 ; vsohes, i fr. 60 4 3 tr.(J0 ; veaux, 6 tr. 50 4 6 fr. 00 ; agneaux, » tr. à • tr. ; poros, 6 tr. 00 à 6 tr. 60 ; pigeons, 7 tr. 00 à 8 tr. 60 ; ponleta, petits, 39 a 32 fr. ; moyens, 35 4 40 fr. ; gros, 40 4 45 fr. ; oanards, la pièce, 16 tr. 00 4 18 tr. ; oies, >i tr. 4 »» tr. ; beurre de table, le k., 17 tr. 117 tr. 60 ; oeufs, la doux., 7 fr. 60 4 7 tr. 76; pommes de terre, l«b 60 kilos, 18 4 10 tr. 00 ; carottes, 0 tr.40 t 0tr.50; oignons,Otr.SO 41,00; poireaux,0tr.40; navets, 0 fr. 26 ; radia, 0 tr. 50 ; choux, la pièce. * 0 ir. 30 4 0 tr. 40.

QUlMPBKLi. — 14 Octobre. - Boeuta de boucherie, lek., 6fr.75 4 6tr.00; vaohes, le kilo, itr.00*Btr ; pores, le kilo, 6 fr. 20; montons , 7,50 attfr.; veaux, le kilo, fifr.OO à ; tro-

uni, les 100 kilos, 102 tr. ; seigle, 80 fr ; l»s 100 kilos, V0 fr. ; asrrsxti», les 100

Kiiou, 90 tr. ; avoine, les 100 kilos, 75 (r ; Uorxe, la livra, 7,60 4 8,00 ; wuls, .a

ùazstna, 6 tr.00 4 6 fr. 60;pouleW, laooupls, « » & Ir.

CHATEAU LIN.- 15 Ootobre. - rarlne, 130 i ..«le, 80 tr. ; avoine, 78 tr. ; orge,

n * <Uo (r. ; «on, 74 tr. ; pommes de Isrre, 1« r><«afH, le kilo sur pied, 6 fr. 20 4 1 ! . o . vschws, 3 fr. 601 4 fr. CIO ; veaux, 6,50 -, b .60; i jonious, 6 fr. * 7 ; poros, 6fr. 60 4 1

7 Ir, 00 j Uuria , la kilo, 17,00 4 18 fr. 00 ; esufs, 1

la c.oax.. 7 Ir.tb* lit.bO ; poulets, la oouple, XG i- 3b Ir. ; Ispius, la piéoe, 16 4 20 tr.; pigeons, 8 à 10 tr. la oouple. j

. à M m k m m m m '

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Page 13: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 OCTOBRE 1932

Organe de Concentration H E B D O M A D A I R E - P O L I T I Q U E , A G R I C O L E , M A R I T I M E , C O M M E R C I A L

r o a

JIQ¿Í 27 Octobre 1932

f f 43. — (2F Ammém).

Le Numéro Cent.

p a r a l M t n f I t J t u d l

Se D ' I N F O R M A T I O N

ÂiBOeSUSMS/STS i 1 A S .

Fiaistèr« et département» limitrophes« 12 fraies. Autres déparUa««ts 15 — Colonies 20 —

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à ffl. Pitrrt CUÉCUEJI, Administrateur-Gérant. Le» manufirit» ne sont pa» rendu». — Pour le» renseignement» joindre un timbre pour la réponse.

AHBoaeg* »

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Aaeoaces judiciaires et diverser . — réclames (8* page). . .

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Les Annonces doivent être adressées, au plus tard, le Mardi soir.

S C R I G N A C

L E

l 'avais entendu vanter l 'œuvre en-treprise à Scrignac par un insti tuteur, M. Coant, aidé de dévoués collabora-teurs tels <|uc Mlle Guézennec, direc-trice d'école à Scrignac, et M. Cardu-ncr, directeur d'école à Botsorhel.

J 'avais appris que le maire de Scri-gnac-, M. Barbier, s'y intéressait for-tement et voici qu 'un beau jour j e suis allé sur place pour me renseigner et voir.

Et, j e suis aujourd 'hui pleinement éilillé sur la réussite et la valeur de l 'entreprise .

l'ai vu et exploré les sillons bien orientés du Sud au Nord, d 'une pépi-nière où poussent innombrables les j eunes pins des variétés suivantes : laricio, sylvestre, riga, insignis, ra-diato, épicéa, régula, et, des châtai-gniers.

Ces semis ne sont pas le produit du caprice et du hasard. C'est par l 'enre-

istrenicnt de leur réussite dans les proches d ' t luelgoat , sur un

M. Coant

fe bois même sol géologique, que a été amené à aborder avec décision des ensemencements de graines qui ont pour objet d 'en mult ipl ier les-variétés.

* * •

Deux pépinières occupent, l 'une, une superficie de 2."> arcs, à Scrignac, et, l 'autre , une étendue de 10 arcs, à Botsorhel.

Les oiseaux ont pa r endroits créé des vides dans l 'al ignement des semis, mais il eu reste une quantité telle que la réussite est acquise.

Je n'ai pas vu que des semis de pins et de plants de châtaignier. Mes investigations m'ont amené à décou-vrir une ébauche de pépinière de plants de pommiers , constituée à à l 'aide des apports des écoliers par-tis à la découverte dans les champs et dans les bois.

Ces jeunes plants, ces sauvageons, enfants du hasard, ont l 'écorcc line et l 'al lure rustique. Ils seront d 'admira-bles porte-gr-ll 'es d.nw l 'avenir et constitueront des a rbres vigoureux el de longue vie.

Cette société qui comprend déjà lot» membres adhérents , 20 membres honoraires et 2 Î0 membres pupil les se recrute sous le signe de l'union sacrée. MM. Ouéinnec (Pont-l 'Abbé), Masson, Le Bail, Lancien, en font part ie .

Elle a pour but de se faire connaî-tre dans toutes les communes et, comme le dit l 'article i des statuts :

« La Société distribue à ses membres les plants et les graines qu'elle reçoit de l 'Administration forestière ou qu'elle se procure par ses propres moyens. Elle pourra même prendre à sa charge, dans certains cas intéressants, une par-tie des frais de main-d 'œuvre ou de clôture des adhérents , après décision du Conseil d 'administration >>.

Après avoir observé les pépinières le matin, j 'ai consacré deux heures, l 'après-midi, à la visite détaillée et méthodique de lo hectares environ, soit de 70.000 plants d 'un an et demi à 2 ans.

Tous ces pins de 3 ou i variétés différentes témoignaient, p a r l e u r belle apparence, de leur réussite et de leur bonne santé, l'ai constaté qu 'un seul plant s'était étiolé et j e n'ai pas trouvé sur vingt j eunes sujets un jau-nissement inférieur des aiguilles an-nonçant une déchéance prochaine.

l 'a joute que C12.000 plants mis en terre couvrent déjà 102 hectares dans la montagne. Ce résultat a été obtenu eu 18 mois de travail.

Nos félicitations vont d 'emblée aux initiateurs de ce beau mouvement qui s 'annonce sous de tels auspices et avec un espoir de réussite qui équi-vaut déjà à la cert i tude.

La culture de l 'arbre est une source certaine de richesse. Elle apporte de plus à ses lidèles les jouissances les plu« vives; elle assainit l 'a tmosphère, communique à la terre une humidité bienfaisante el contribue à l 'harmonie d 'ensemble qui doit présider à l 'équili-bre des productions variées du sol dans une exploitation bien réglée.

L'arbre ! il faut enseigner aux en-fants, aux élèves des écoles devenus les membres /mpilles de la fédéra t ion dépar tementa le , à ensemencer, à soi-gner et à aimer les a rbres qui créent l 'utilité et l 'embell issement de la vie.

Une celui qui n'a pas de terres dis-ponibles pour créer des forêts ou (les bois, s 'ingénie à les planter en série, en al ignements isolés el mémo indivi-duellement, là où il y a un petit em-placement disponible, et toujours de telle sorte (pie ces plantations bien dirigées ne puissent pas nuire aux moissons et aux autres productions de la terre.

* * *

Le mouvement est lancé. Dans lo ans, dans 20 ans, la physionomie de nos monts aura changé. Des forêts profondes, d 'un vert sombre ou clair, auront surgi de la terre et feront l 'é-lonncment des jeunes auxquels il aura déjà neigé sur le front. La Bretagne ainsi rénovée n 'aura rien à envier aux autres régions, à celles des Vosges, par exemple, où d 'admirables forêts se profilent sur les lignes bleues de son ciel.

On y pourra rêver et goûter le cal-me répara teur des fatigues humaines et des travaux de l 'esprit, à l 'abri des grands bois compatissants.

Les belles lignes décoratives de nos monts dénudés perdront de leur recti-tude cl de leur sérénité un peu triste, un i s d 'autres aspirations de la nature humaine trouveront, dans une Breta-gne enrichie de splendeurs nouvelles, H-auoup à admirer et à aimer.

Georges LE BAIL.

Si le

j o u r n a l l e C i t o y e n rous ¡liait, vous avez le devoir de le

répandre autour de vous, et, surtout

'h> lui faire des abonnés

L A V I E I T A L I E N N E

La militarisation ie toute la Jeunesse Italienne

Les milices fascistes sont à l 'heure actuelle le plus puissant soutien du régime italien, et celui-ci les a organi-sées pour une double lin : asseoir son autorité à l ' intérieur, et, dans le cas de guer re extérieure, avoir à pied (l 'œuvre une armée parfai tement bien entraînée.

L'entreprise qui a été poursuivie et menée à bien par le fascisme n'est autre que la militarisation de toute la nation.

Les fascistes se réclament de Home. Ils devraient tout autant se réclamer de Sparte, car tout comme les jeunes Spartiates — qui eux heureusement pour leurs voisins n'étaient que quel-ques milliers —• c'est dès leur plus tendre enfance que les jeunes Italiens sont enregistrés. A huit ans, ils sont obligatoirement enrôlés dans l 'œuvre de Balillu, ainsi appelée du nom d'un

j eune Génois qui, Agé alors de qua-torze ans, déclanche, le 3 décembre 1746, une révolte contre les Autri-chiens. Les j eunes boys-scouts italiens commencèrent dès lors leur p r épa ra -tion militaire.

C'est pour ainsi dire le cours inférieur. A l 'âge de quatorze ans, commence le cours moyen ; l 'adolescent doit en-trer dans les a v a n t - g a r d i s t e s , et s'exerce au maniement du fusil et de la mitrailleuse.

Les jeunes filles, enrôlées comme les jeunes gens, apprennent leur rôle futur d'infirmière. Le nombre de j e u -nes gens sur lesquels porte cette deu-xième phase de la préparation militai-re — qui dure trois a n s — de quatorze à dix-sept ans, est de plus d 'un mil-lion, sans compter les filles.

Viennent enfin les « fasci giovanili di conibatlimenti » (faisceaux juvéni les de combat) où l'instruction militaire est donnée complètement et que l'on peut considérer, a dit un j uge compé-tent, comme de véritables unités mili-taires.

Exercés, rompus depuis déjà une di-zaine d 'années à la préparation mili-taire du simple soldat et du sous-offi-cier, les j eunes italiens sont aptes à recevoir une instruction militaire supé-rieure, parmi eux se recrutent les mi-lices universitaires fascistes destinées à fo rmer des officiers.

On compte trois cent mille miliciens répartis en cent trente-huit légions. Dans chaque unité, se trouvent une compagnie de mitrai l leuse, une cohor-te cycliste et un détachement sanitai-re.

Il faut encore citer, pour être com-plet, les « bataillons divisionnaires de chemises noires », les légions de mili-ce coloniale, la milice des postes et télégraphes, la milice routière.

Cette organisation a une double uti-lité ; d 'une part , en ell'et, elle inculque à tous les Italiens un esprit militaire et même militant, et, d 'autre part , les milices spéciales, ainsi formées, et la milice ordinaire dégagent l 'armée de tontes les missions de police à l ' intérieur du pays.

Enfin, « les cohortes rat tachées aux régiments d infanterie assurent dès la première heure un très notable ren-forcement des troupes régulières, et la milice anti-aérienne libère des milliers d 'hommes ainsi rendus aux armées de campagne. »

L'Italie a donc en dehors de son ar-mée officielle une formidable a rmature de guerre , aussi les fascistes félicitent-ils le gouvernement al lemand d'avoir suivi leur exemple en entreprenant l 'œuvre de militarisation de toute la jeunesse, lit peu s'en faut qu'ils ne con-sidèrent cet acte comme une véritable victoire de l 'Italie.

Réponse au « Breton Socialiste » Périssent les oolonies

plutôt qu'un principe I

. Le Ifrelon Socialiste reproche au Citoyen de s'être montré dans le même numéro partisan du contingente-ment pour l'iode étranger et ses dé-rivés, et, hostile au contingentement pour l'exportation de nos produits en Allemagne, brel d'avoir eu une atti-tude contradictoire.

Et, le Breton Socialiste d 'accuser le Citoyen de pratiquer le nationa-lisme économique.

Pour lui, il faudait abaisser ou dé-molir demain pour en faire un feu de joie toutes barr ières douanières éle-vées entre les peuples pour empêcher la circulation internationale des mar-chandises.

Le Breton Socialiste a raison. L'idéal consiste à abaisser des barr ières douanières devenues aujourd 'hui in-franchissables.

d 'une paix perpétuel le enfin assurée entre les peuples .

Si les autres nations se tiennent ar-mées jusqu 'aux dents, le Breton So-cialiste osera-t-il licencier demain notre armée et noyer en mer tous nos canons et tous nos fusils, sous le prétexte vain qu'il importe d 'encoura-ger par notre exemple les autres peuples à en faire autant ? Et, s'ils ne le font pas, et, si nous avons la guerre aussitôt. . . ! On assistera alors à une lutte inégale entre un double manchot et un gaillard aux muscles saillants et aux bras solides. Le Breton Socialiste oserait-il par ier en faveur du manchot ?

le pose à mon" tour la môme question au Breton Socialiste en me plaçant sur le terrain économique.

Aux Etats-Unis, en Allemagne et en Italie, les frontières sont presque her-métiquement fermées à l 'entrée de nos produits.

D'autre part , pour assurer son salut financier, et, par un brusque revirement, l 'Angleterre libre-échan-giste est devenue soudain protec-tionniste.

Est-ce le moment , vraiment, de laisser tout entrer chez nous, quand nous ne pouvons plus exporter et que la balance de notre commerce exté-rieur accuse à notre détr iment un dé-ficit de près de neuf milliards !

On ne saurait le soutenir, si on n'a pas la nionomanie du suicide.

Le Breton Socialiste devrait com-mencer par déléguer ses meilleurs orateurs qui sont légion pour con-vertir à ses théories les autres peuples rebelles au l ibre-échange.

*

M. Le Bail, sénateur, a fait deux choses. Il a, d 'une part , pour assurer l'existence des prolétaires du littoral, des goëmoniers, qui sont si nombreux dans le Finistère, demandé au Gou-vernement de ne pas laisser entrer en France Y iode étranger jusqu 'au jour où le relèvement des droits de douane sera chose faite.

Si le contingentement actuel était aboli, il en résulterait un envahisse-ment de notre marché intérieur par l'iode venant de l 'é t ranger et nos iroëmonicrs seraient condamnés à- une

U n e Bonne t o u r n é e pour la République, à Landerneau

Un important discours de M. Lamoureux

misère noire cl à Y émigration. * * *

D'autre part , l 'Allemagne va pren-dre des mesures en ce qui concerne le contingentement de nos produits agricoles et, elle a, auparavant , ma-nifesté le désir de négocier avec la France.

M. Le Bail, sénateur, est coupable, d 'après le Breton Socialiste, d 'être intervenu près du ministre de l'Agri-culture pour lui demander de ne pas sacrifier, lors de ces tractations, les intérêts de nos agriculteurs et de nos producteurs de pr imeurs déjà si éprou-vés par les prohibitions anglaises.

* • *

Le Breton Socialiste a oublié qu'il ne suffit pas d'avoir un idéal et qu'on est obligé de s 'adapter aux circons-tances.

Certes, un peuple doit avoir une raison supérieure de vivre.

Mais l 'amour des principes ne suffit pas à le nourrir . Il vit de pain et d 'un peu du sel qui est l 'emblème de la sagesse. Primum vivere, deinde philo-sophari !

Vivre d 'abord, phi losopher après ! C'est un aphorisme qu'il est bon de

méditer et auquel le rédacteur du Breton Socialiste devrait songer.

le ne l 'engage pas à suivre l 'exemple de cet imprudent homme d'Etat qui disait un jour : « Périssent les j t*^ colonies plutôt qu'un principe. »

L i s e s et F a i t e s lire le L'idéal consisterait, dans un autre or-dre d'idées, à supprimer les armées per - « / T o P i f n i / o n manentes et à inaugurer l'Age d or tfOUMCll U U U / C I I

La journée du dimanche 23 octobre marquera dans les annales républicai-nes du Léon.

On peut avouer f ranchement que les organisateurs marquaient quelqu in-quiétude la veille.

Il faut un tel courage dans la « Terre des Prêtres » pour oser montrer une opinion de gauche, même modérée, que l'on craignait des défections.

Elles ne se sont pas produites et tous les espoirs ont été dépassés par la réalité.

La pluie cependant tombait drue et violente, accompagnée d 'un vent souf-flant en rafales et un Cornouaillais égaré dans la foule disait plaisamment : « le ne sais pas si Landerneau est le pays de la lune, mais ce n'est pas en tout cas celui du soleil ».

Dès 10 heures, autos et camions se succédaient, amenant les républicains des communes les plus éloignées. Il y en avait de. Lesneven, du canton de Plabennec, des régions les plus éloi-gnées de la circonscription, où quel-ques militants avaient-voulu affirmer qu 'un noyau républicain existait.

Les « Plougastels » entouraient le doc-teur Gouez en cohorte serrée. Plou-gastel-Daoulas était jadis une des communes les plus réactionnaires de la circonscription. Aujourd 'hui , elle marche en tête lorsqu'il s'agit de lut-ter pour la Démocratie.

Admirable exemple de ce que peut l 'énergie d ' u n e poignée d 'hommes résolus !

Les hommes politiques arrivent peu à peu.

Voici Le Gorgeu au cordial sourire, entouré d 'une si profonde atl'ection dans ce pays. Voici « le père Le Bail » ravi de ret rouver là une mult i tude d'amis, qui se pressent autour de lui. Voici MM. Tanguy et Guillemot, Mazé, Albert Le Bail venus de loin pour affirmer leur sympathie aux républi-cains de la 2* circonscription de Brest.

L a Réun ion Il est onze heures, lorsque M. Le

Gorgeu ouvre la séance à l 'hôtel de Bretagne. 11 expose le but de la réunion, lit et commente des statuts très brefs el les fait accepter d'acclamation par les 250 personnes qui l 'ovationnent. Le bureau est ainsi formé :

Président d'honneur : M. l 'amiral Salaiin.

Président : M. le sénateur Le Gorgeu. Vice-présidents : MM. Madec et

Maissin, conseillers d 'arrondissement ; Le Bouder, de Landerneau.

Secrétaire général : M. le docteur Gouez, de Plougastel-Daoulas.

Secrétaire adjoint : M. Le Drefl", de Plougastel-Daoulas.

Trésorier : M. Le Billant, de Lan-derneau.

Puis M. Le Gorgeu donne la parole à M. Albert Le Bail, député , qui, du-rant 40 minutes, traite la question agricole avec une rare compétence et une clarté qui ravit l 'assistance. Tour à tour il parle du problème du blé, de la viande, des pr imeurs , etc. . .

Il parle également de la question marit ime en adaptant ses explications aux pèches de la région qui s 'adres-sent surtout aux fruits de la mer .

La conférence du j eune député est chaleureusement applaudie et M. Le Gorgeu le remercie pour son bri l lant exposé.

Le Banquet A midi trente a lieu le repas, M.

Lucien Lamoureux, j eune et souriant, arrive sous une pluie diluvienne.

La salle du banquet se rempli t . Pas

une place vide. 11 faut se serrer et a jouter une table .

M. Lucien Lamoureux

A la table d 'honneur , présidée par M. Lamoureux, ancien ministre, r ap -porteur général du budget , député de l 'Allier, on remarque la présence, à sa droite, de M. Le Bail, sénateur ; à sa gauche, de M. le docteur Le Gorgeu, sénateur, ainsi que celle de MM. Guillemot et Tanguy, sénateurs, Al-bert Le Bail et Mazé, députés ; Maissin et Madec, conseillers d 'arrondisse-ment ; docteur Gouez ; Goux, maire de Guipavas : Tarquis , maire de Han-vec : Le Lann, maire de Bumengol ; Quell'élec, maire de l 'Hôpital-Cam-frout ; G. Le Boux, conseiller munici-pal de Landerneau ; Gourinelon, maire de Saint-Eloy : Le Bouder, vice-prési-dent de la Fédérat ion ; Picaud, de Plougastel-Daoulas ; Vigouroux, de Loperhet ; Le Drcff, de Plougastel ; Salaiin, de Daoulas ; C. Le Bras, de Ilanvec : Le Guénédal , adjoint au maire de Brest, et Boscher, délégué à l 'Instruction publique, président du Comité radical-socialiste de Brest.

Dans la salle, on remarque : MM. les conseillers de la minorité du conseil municipal de Plougastel-Daou-las ; Gabou, de Daoulas : J . Malléjac, Claude Le Gall, loseph Rolland, lean Le Page, lean Calvez. Loudoux, Pen-nec père , Mauguérou, Torrillcc, Claude Kervella, François Le Gall. Le Calvez, receveur des postes : Le Bras, ancien directeur d'école : Corroller, expert ; Divcrrès, Collonibv, Gauduchon, Noël Kerdraon. Morrucci, Branellec, Morel, Bergot, Bourrigand, adjoint au maire de Lesneven : Colliou, Max Belhom-met, Bourgot, Murratti, Cliabal, San-quer , du Busunan , lean Pennec, (Juillicn, de Loperhet ; Cann. Castel, Merle, S;iliou, Le Bras, Léa. B. Mallé-jac, etc. etc. . . .

Le déjeuner est excellent et les conversations vont leur train.

L E S D I S C O U R S A trois heures, les discours com-

mencent . M. le docteur Gouez, le nou-

veau secrétaire fédéral, présente les excuses de M. Lancien, sénateur ; de MM Cadorct, Pcr .o t et Pouchus, députés , et. de M. le vice-amiral Salaiin, retenu à Paris par une indisposition.

Dans une lettre dont il est donné lecture, l 'amiral Salaiin dit son at ta-chement à la jeune organisation qui vient d 'ê tre constituée et sa confiance en son action.

M. le docteur Gouez remercie les par lementai res d 'être venus si nom-breux et lève son verre à la Bépu-blique et à ses succès futurs dans la 2e circonscription de Brest.

M . le s é n a t e u r L e G o r g e u , président du Comité fédéral, éprouve

Page 14: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 OCTOBRE 1932

I* Citoyen

une grande joie de voir enfin réalisé un-projet caressé depuis longtemps el dont la première idée revient à l'ami-ral Salaiin.

Après avoir lutté seul ou presque ieul, contre ses adversaires au cours de la campagne de 1928, l'amiral Sa-laiin se promit d'essayer d'organiser le parti républicain dan» la circons-cription.

A Plougastel il trouva des concours dévoués : un groupement fut organisé, qui prit un rapide développement et que l'on peut citer en exemple aux autres communes.

Un autre comité se créa à Lander-neau. Il s'agit aujourd'hui de coordon-ner les efforts et d'étendre l'organisa-tion à toute la circonscription, de faire en somme ce que font les autres partis.

M.. Le Gorgcu remercie les parle-mentaires qui sont venus témoigner de leur solidarité, les conseillers d'ar-rondissement, les maires, tous les militants.

Il adresse des remerciements parti-culiers à M. Lanioureux qui, malgré les occupations écrasantes de sa char-ge, a tenu à venir à Landerneau. Nulle autre personnalité ne pouvait mieux exposer, dans les circonstances pré-sentes, les raisons de la crise que nous subissons et les remèdes qu'on se propose d'y apporter.

Après avoir remercié les délégués républicains présents, M. Le Gorgcu boit au développement toujours plus grand du nouveau groupement.

M. Albert L e Bail, député, apporte aux républicains sincères du Léon le salut fraternel du la Cor nouaille. Il félicite l'assistance de son bel effort d'organisation, gage de suc-cès certain dans un avenir prochain.

Après avoir remercié M. Lanioureux d'avoir accepté avec tant de cordia-lité de venir à Landerneau, l'orateur porte un toast à tous les dévoués ré-publicains présents.

XWt. Mazé, député, rappelle qu'au cours de ses vacances, il a. avec ses collègues, parcouru le département pour remercier les électeurs qui leur ont fait confiance ; aujourd'hui il se trouve au milieu de républicains qui ont été moins heureux au cours de la dernière consultation électorale, mais l'ampleur de cette réunion est symp-tomatique, elle annonce le» succès fu-turs. Il va maintenant, avec ses collè-gues, rentrer au Parlement. La crise que nous subissons doit être résolue, des mesures de «alut public s'impo-sent. Il faudra, en pleine connaissance de cause, prendre ses responsabilités. Avec ses amis républicains, il n'y manquera pas. Et il forme des vœux pour le succès de la Fédération.

M. Tanguy, sénateur, dit sa joie de se trouver parmi les républicains de cette bonne région de la deuxième circonscription de Brest ; il salue la personnalité de M. Lamoureux, qu'il remercie avec ses collègues de la Chambre, p->ur l'accueil aimable qu'ils veulent bien lui faire dans ses nom-breuses visites au Palais-Bourbon.

Après avoir félicité les organisateurs de cette journée, le sympathique séna teur lève son verre à la République laïque, démocratique et sociale.

M. Guillemot, sénateur, est heu-reux de constater le progrès des idées républicaines dans ce pays. (irAce aux efforts de la nouvelle fédération, les républicains laïques, nul doute pour lui, enregistreront les plu» heu-reux succès.

Le dévoué sénateur salue ensuite M. Lanioureux, dont il connaît le talent, et qui apportera, comme rap-porteur général du budget au minis-tère Herriot, une aide précieuse pour triompher des graves difficultés de l'heure présente.

M. Georges Lie Bail , sénateur, au ¿10111 des républicains radicaux-so-cialistes, salue tous les militants dont les alignements superbes se déroulent avec ampleur dans la vaste salle, lit puis, il salue Gouez, le bel animateur du parti dans la grande commune de Plougastel, et Le Gorgcu, le chef de ce grand secteur, et le beau républi-cain Mazé, et Tanguy, le représentant authentique de la démocratie rurale, et Guillemot, la conscience faite hom-me, et l'amiral Salaiin, qui fut le grand chef de notre marine et qui connut les pires outrages du cléricalisme déchaî-né, comme Louppe, après sa mort.

Et puis, il salue les membres du Bureau de la Fédération naissante. Et puis encore, il parle de la laïcité de 1 Ecole qui doit demeurer inviola-ble dans ses éléments constitutifs ac-tuels avec les accroissements nécessi-tés par l'augmentation des effectifs scolaires.

M. G. Le Bail montre ensuite tous les bienfaits de la République dans l'or-dre matériel et moral.

Sur notre sol la lutte est dure. C'est par l'union et dans l'enthou-

siasme qu'on peut battre l'adversaire. La réaction est divisée. A la voix

de l'Evôquc, démocrates, libéraux et royalistes qui se détestent marchent et votent dans le môme sens.

L'union nous a réussi... Sans elle, le Finisière ne compterait pas cinq sé-nateurs de gauche et huit représentants républicains ou socialistes sur onze*

Et voilà pourquoi dans celle réu-nion républicaine et laïque je tiens à proclamer la solidarité électorale nécessaire des hommes de gauche, oublieux de ce qui les divise el fidèles au pacte intérieur qui les unit pour lutter contre la réaction et la battre, et pour triompher en plein accord, •'il est possible, de nos difficultés fi-nancières et économiques actuelles et des obstacles qui encombrent le che-min de la paix humaine.

La Paix.... puisse-t-cllc rayonner éternellement sur nos jeunes géné-rations, comme une aube bienfaisante qui ne se coucherait jamais !

Le discours de M. Le Bail, comme tous les discours précédents, est salué par un ban enthousiaste.

M. Zjuoien L A M O U R E U X Député de l'Allier Ancien Ministre

Rapporteur général du Budget

M. Lanioureux prend le dernier la parole. C'est un orateur incomparable et bien spécial qui, sur le ton d'une conversation animée, clarifie et met à la portée de chacun tous les sujets. L'auditoire est vite conquis par sa science, sa technicité, la clarté souve-raine et le charme exquis d'une parole qui remue les milliards et les fait défiler devant vos yeux, sans consulter une note, sans 1111 oubli ni une défail-lance.

Tour à tour, M. Lamoureux parle de la situation financière, des répara-tions. du désarmement.

Maintes fois, des applaudissements nourris éclatent durant son exposé qui, à la fin, est accueilli par un triple ban.

* * *

Après avoir remercié M. le docteur Gouez, M. le sénateur Le Gorgeu et les autres Parlementaires présents du charmant accueil qui lui a été fait, M. Lanioureux, prononce un impor tant discours sur la réalisation de l'équilibre du budget.

En prenant le pouvoir, dit-il, le parti radical-socialiste se trouvait 011 présence d'une situation particulière-ment difficile. Pour tenter d'échapper aux responsabilités, M. Tardieu et ses soutiens s'efforcent de mettre leurs propres fautes au compte de la crise économique. Cependant, durant ces trois années de prétendue pros-périté, aucune mesure n'a été prise par le Gouvernement dit d'Union na-tionale pour essayer d'atténuer le délicit.

Des documents probants l'établis-sent : la responsabilité des Gou-vernements Laval et Tardieu est complète et totale.

A présent, certes, ce n'est pas une tiiche aisée de réaliser l'équilibre de notre budget ; en effet, le déficit, compte tenu des mesures déjà votées, est 1111 peu inférieur à huit milliards. Ce chiffre permet de mesurer tout de suite l'importance des sacrifices à demander au pays.

Le Gouvernement, après de labo-rieuses recherches vient de faire connaître n la Commission des finan-ces les grandes lignes des mesures qu'il compte proposer aux Chambres, le ne puis, pour l'instant, les discuter. Pour pouvoir le faire, il faudrait con-naître les propositions, les textes.

Pour mon compte personnel, j'ai de sérieuses réserves à faire aux con-ceptions du gouvernement. I ne rapide analyse de ces conceptions a montré que le Gouvernement faisait appel à trois moyens principaux pour équi-librer le budget. Ces trois moyens sont les impôts, à concurrence de 2.800 millions, l'emprunt, à concur-rence de 3.700 millions, et les écono-mies, à concurrence de l.i ' iOou 1.500 millions.

De cette analyse sommaire, il appa-raît que faire, en cette période de crise économique, 1111 appel de 2 milliards 800 millions à l'impôt, quand les éco-nomies 11e représentent que 1.500 mil-lions, c'est établir un projet qui n'pst conforme ni à la situation du pays ni aux convenances.

Quant à utiliser l'emprunt comme un moyen permanent d'équilibrer le budget, c'est là une conception de fa-cilité <pie nous avons trop combattue chez nos adversaires pour que nous puissions nous y rallier sans résister. Si elle était admise, elle risquerait d'entraîner rapidement la chute du crédit et du prestige de notre pays.

Tel qu'il est conçu, le projet du gouvernement appelle donc de sérieu-ses retouches. Il devra être sensible-ment modifié.

C'est cc à quoi nous nous emploie-rons à la Commission des finances, dans un esprit de collaboration ami-cale avec le gouvernement.

Nous nous efforcerons d'établir et de rapporter un budget sincèrement en équilibre et inspiré d'un esprit de justice d'autant plus indispensable que les temps sont plus durs et que les sacrifices à imposer seront plus pé-nibles.

Après avoir exposé la situation aussi délicate au point de vue inter-national, l'émuient orateur fait un appel à tous afin de se serrer autour du Gouvernement de M. Edouard

Herriot qui dirige la politique exté-rieure avec un sang-froid et une fer-meté qui méritent confiance.

M. Lamoureux termine en disant quel excellent souvenir il emportera de ce congrès et combien il est convaincu que, lors des prochaines batailles électorales, les militants pré-sents compléteront et achèveront la grande victoire républicaine récem-ment remportée.

D'enthousiasme, l'assistance s'est dressée et un triple ban est battu en l'honneur du rapporteur général du budget.

* « »

Les militants présents à cette mani-festation républicaine garderont long-temps le souvenir de cette mémorable journée.

Mots de Combat

Le pays attend que chacun fasse son devoir.

Le Parlement Mardi après-midi a eu lieu la ren-

trée parlementaire, pour la session de fin d'année. Elle s'est déroulée daus le plus grand calme.

A la Chambre, la séance est prési-dée par M. liouisson qui, après avoir lu le décret convoquant le Parlement, donne connaissance à l'assemblée des demandes d'interpellation qui lui sont parvenues. Ces dernières sont notam-ment de deux ordres et concernent le problème international et le problème agricole. Auxquelles donner la prio-rité ? Uu débat s'engage à ce sujet. Finalement c'est par une majorité massive de î>00 voix que la question .agricole l'emporte.

Le débat agricole est donc aussitôt ébauché et quelques orateurs pren-nent la parole. Puis la suite est ren-voyée à aujourd'hui jeudi.

Au Sénat, la séance est ouverte par M. leanneney qui prononce l'éloge funèbre des sénateurs décédés pen-dant l'intersession.

La Haute Assemblée règle ensuite son ordre du jour, puis la séance est levée.

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81 117 201 359 117 511 G05 793 837 959 1053 1102

1242 1311 1199 1520 1045 1795 1892 1911 2015 2147 2248 2329 2435 2545 2002 2733 2808 2983 3041 3173 3256 3320 3420 3502 3621 3701 3899 3946 4039 4123 4240 4359 4112 4596 4666 4747 4840 4974 5090 5148 6240 5307 5472 5543 5623 5764 5878 5981 6020 6191 6200 6356 6419 .6539 6623 6740 6862 6972 7012 7111 7216 7355 7493 7510 7686 7713 7893 7937 8045 8183 8286 8304 8125 8568 8630 8709 8839 8988 9070 9162 9299 9310 9117 9561 9658 9737 9817 9927 10041 10136

10226 10318 10489 10595 10608 10703 10828 10907 11029 11157 11221 11382 11479 11579 11600 11725 11883 11950 12073 12132 12273 12323 12404 12572 12690 12794 12861 12917 13090 13168 13266 13315 13403 13570 13699 13746 13871 13942 14088 14106 14267 14311 14120 14573 14661 14724 14847 14907

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d e s Mor ts , les éco les v a q u e r o n t r é g u l i è -r e m e n t le m a r d i 1 " e t le m e r c r e d i 2 n o -v e m b r e . Les c lasses du m e r c r e d i après -mid i s e r o n t r e p o r t é e s au j e u d i ap rès -mid i .

L e s parsonaes qui désirant faire pa-raître des Annonces ou dos Communi-qués dan« le journal « La Citoyen » sont instamment priées do les adresser au bureau du journal, SI, rue du Sallé, i Quimper, le mardi soir de ohaquo somaine, au plus tard.

&UIMPER Nos compatriotes. — N o u s a p p r e n o n s

avec plais i r q u e n o t r e c o m p a t r i o t e M. 1. Bideau , m é d e c i n p r inc ipa l de la Mar ine , anc ien élève du Lycée de Q u i m p e r , v ien t d ' o b t e n i r , a p r è s c o n c o u r s , le t i t r e de p r o -f e s s e u r a g r é g é d e s éco les do m é d e c i n e nava le .

M. Bideau est le lils de Mme et M. Bi-d e a u , anc ien r e c e v e u r d e s pos te s à P lo -n é o u r - L a n v e r n , a c t u e l l e m e n t en r e t r a i t e à Bres t , e t le g e n d r e de Mme Cavcng , du m a g a s i n dos n o u v e a u t é s de la r u e K e r é o n , à Q u i m p e r .

Nous l eu r a d r e s s o n s , à tous , nos bien vives fé l i c i t a t ions .

Inqualifiable agression. — D i m a n c h e so i r MM. Cad iou e t J é g a t , e m p l o y é s d e s P. T . T . , r e v e n a i e n t de la g a r e avec u n a u -t re co l l ègue , où ils a v a i e n t é té c o n d u i r e un ami , lorsqu ' i l p r o x i m i t é de la B a n q u e de F r a n c o , ils f u r e n t b o u s c u l é s p a r un n o m -mé Bizien, m a n œ u v r e , â g é de 29 ans , q u i é ta i t p r i s de b o i s s o n .

Su rex i l é le m a n œ u v r e p o r l a un c o u p de ' c o u t e a u il l ' épau le de M. Cad iou ; ses a m i s s ' i n t e r p o s a n t , Bizien t o u r n a sa c o l è r e s u r M. J é g a t c l lui p o r l a auss i d e u x c o u p s de c o u t e a u , l 'un à la j o u e , l ' a u t r e à la lé le .

A p r è s d e s d i f l i cu l tés o n ' p u t m e t t r e l ' a -g r e s s e u r e n t r e les m a i n s d e s g e n d a r m e s ; il fut c o n d u i t à la c h a m b r e de s û r e t é .

M. J é g a t u é t é s é r i e u s e m e n t t o u c h é , mais h e u r e u s e m e n t q u e son é ta t , sauf c o m -pl ica t ions , n ' i n sp i r e pas d ' i n q u i é t u d e s .

Xuo Conoort do « l'Orphéon ». — N o u s r a p p e l o n s q u e Je c o n c e r t a n n u e l de 1 Or-p h é o n Q u i n i p é r o i s a u r a lieu s a m e d i p r o -chain 29 o c t o b r e , ù 20 h. 30, au T h é â t r e m u n i c i p a l .

C h a q u e m e m b r e h o n o r a i r e p o u r r a d ispo-s e r de t ro i s p laces s u r p r é s e n t a t i o n de la ca r t e d ' inv i t a t ion q u i doi t è l r e m a i n t e n a n t en sa posses s ion , à d é f a u t , de son r eçu de l ' a n n é e 1932.

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Etat-oivU du 1 8 au 2 Octobre 1 9 3 2 . — Naissances : M a r i e - T h é r è s e Bonis , 7, l u e B o u r g - l e s - B o u r g s ; A lbe r t Van, r u a de l 'Hosp ice .

Publications de mariages : J e a n Goué rec , c h a u f f e u r d ' a u t o , d o m . à E r g u é - A r m e l , e t Marie Cutu i l , d o m . à Q u i m p e r ; Pau l Sé -vel lec, s e r g e n t au 137' R. I., d o m . à Qu im-pe r , e t Ju l i a U g u e n , d o m . à S a i n l - P i e r r e -Q u i l b i g n o n .

Décès : Mar ie M o n f o r t , veuve C a r r e t , 87 ans , r u a de l 'Hosp ice ; B e r t r a n d B o u -d e r , 39 ans , cé l iba ta i re , r u e de l 'Hospice ; Marie Gau l i e r , cé l iba ta i re , 72 ans , r u e de l 'Hosp ice ; Marie P é r o n , 1 a n , r u e de l 'Hosp ice ; Louis L é r a n , 26 a n s , a i d e -c h a u f f e u r , é p o u x Gui l lou , r u e d e l 'Hos-pice ; Mar ie N o u e t , v e u v e de Lécluse , 76 ans , r u e de P o n t - l ' A b b é , 18 ; Marie Le Bilian, v e u v e Mène/., 79 ans , 13, r u e Sain t -F r a n ç o i s .

Pour vos

Lettres m Cartes de Mariages a d r e s s e z - v o u s

à l'Imprimerie Bretonne du « Citoyen », Quimper

q u i l i v r e v i t e , b i e n e t a u d e r n i e r p r i x

G d e t - P a l a e e . — Direc t ion : L. Le Bourh i s , t é l é p h o n e 5.57. — du v e n d r e d i 28 au lundi 31 o c t o b r e : Ac tua l i t é s p a r l a n t e s et so -n o r e s ; le g r a n d film « Le Bal ».

A V I S

t.es Bureaux de M. La Moing. ai/en! gé-nérat des Compagnies d'Assurances Gené-rales, soni transférés, 66, Quai de l'Odet, Quimper.

Les bureaux de M. Grannee, agent géné-ral de la Cie L'Union (toutes branches) soni transférés allée de Kernisy.

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Penhars Un Non-Lieu. • N o u s a v o n s r e l a t é l e

d r a m e de l ' ivresse s u r v e n u au L u d u - G r i s a u d é b u t du mois , chez les é p o u x G u é g a d e n .

Le mar i P i e r r e G u é g a d e n , 59ans , m a n œ u -vre, fu t a r r ê t é .

A p r è s de s é r i e u s e s i nves t i ga t i ons le P a r q u e t a r e n d u u n non-l icH et l ' i ncu lpé a é té r e m i s en l ibe r t é .

Plogaste l 'Saint 'Germain Un dépnrt. — M. Lamy, c o m m i s du

T r é s o r à P logas t e l , es t n o m m é à P o n t -l 'Abbé .

Ce d é p a r t s e ra v i v e m e n t r e g r e t t é à Plo-gas te l ; f o n c t i o n n a i r e t r è s accue i l l an t , il a p p o r t a i t , au s u r p l u s , d a n s t o u t e s les tè tes d e la c o m m u n e u n e r e m a r q u a b l e ac t iv i té . .

Nos m e i l l e u r s v œ u x r a c c o m p a g n e n t d a n s sa nouve l l e r é s i d e n c e .

Plonéi's Trouvé tué sur la route. — V e n d r e d i

so i r , s u r la r o u t e de Q u i m p e r ù A u d i e r n e . à p r o x i m i t é du c r o i s e m e n t de I v e r a n d o u a r é , on a t r o u v é m o r t s u r la r o u t e , le t h o r a x éc r a sé et le c r â n e f r a c t u r é , un in f i rme n o m -mé J e a n Le Ber re , 16 ans , c u l t i v a t e u r , à I v e r a n d o u a r é .

Le d é f u n t laisse u n e veuve et d e u x e n -fan t s .

La g e n d a r m e r i e e n q u ê t e .

PIonéour-Lanvern Nos Routes. — M. l ' I n g é n i e u r en chef

du Se rv ice Vicinal a a d r e s s é à M. A lbe r t Le Bail, d é p u t é , la l e t t r e su ivan t e :

« M o n s i e u r le Dépu té ,

« P a r l e t t r e du 7 c o u r a n t v o u s m 'avez s igna lé le m a u v a i s é t a l du c h e m i n de G. G. n" 2 e n t r e T r é o g a t e l P I o n é o u r - L a n -ve rn .

« 11 s ' ag i t , en l ' e spèce , de la rec t i f i ca t ion du G. C. n" 2 à Kerhas t e l , s u r u n e l o n -g u e u r de '100 m è t r e s .

« 11 es l é v i d e n t q u e p a r t e m p s de pluie ies g r o s c a m i o n s on t q u e l q u e f o i s d e s diffi-cu l t é s p o u r p a s s e r niais il laut b ien a u s -si q u e le t e r r a s s e m e n t se tasse . Les t r a v a u x n ' o n t j a m a i s é t é i n t e r r o m p u s . A p r è s le t e r -r a s s e m e n t l ' e n t r e p r e n e u r a fa i t l ' ex t r ac t ion , !•; t r a n s p o r t et te c a s s a g e d e s m a t é r i a u x d ' e m p i e r r e m e n t e t p r o c è d e a c t u e l l e m e n t à r c i i u n é l r a g c q u i se ra t e r m i n é ces j o u r s - c i . Auss i tô t il s e r a p r o c é d é à la r é c e p t i o n e t au c y l i n d r a g e d e s p i e r r e s . J e p e n s e q u e tou t s e ra t e r m i n e p o u r la fin du mois .

« Veuil lez a g r é e r , e tc . . . »

Etat-Civil. — Naissances : Gus t ave Guir-r iec , à L a t o u r ; Gisèle N an l ier , au Clos ; A l b e r t L ' H e l g u e n , à K e r p r i g e n t ; H u b e r t J o n c o u r , au b o u r g ; R o g e r J é g o u , au S l a n g ; Marie G u i c h a o u a , il K e r v a n t ; F r a n ç o i s Larn ico l , à K e r a n i b l u d o u ; H e n r i Le Loc 'h , à Roscoz .

Mariages : P i e r r e - J e a n Le Coz, m e n u i s i e r , du b o u r g , e t Aline Le P a p e , b r o d e u s e du Clos ; J ean -Mar io Lozach , a g e n l d ' a s s u -r a n c e s à L a n d e l e a u , e t T h u m e t t e S t é p h a n ,

i n s t i t u t r i c e p u b l i q u e , de Lacro ix : C o r e n t i n QuelTélec, t a i l l eur d 'hab i t» , du Méjou , e t Marie Lagad ic , c o u t u r i è r e , m ê m e l ieu : H e r v é QuelTélec,' co i f feur , du M é j o u , e t Rosal ie Le Coz, e m p l o y é e de c o m m e r c e , d e Penunarch ; A l f r e d Lucas , c u l t i v a t e u r , de T r é i n é o c , e t Mar ie-Jeanne . Le Gall, cul t i -va t r ice , de K e r v o u y e n .

Décès : T h u m e t t e Rioua l , s. p . , 55 ans , veuve G o u r i o n , au b o u r g ; Michel Gu i r r i ec , cu l t i va t eu r , 39 a-ns, cé l iba t a i r e , au Clos ; C a t h e r i n e P é r e n n o u , 51 ans , cu l t iva t r i ce , veuve P l o u h i n e c , d e T i e r - P o è s ; G e r m a i n e Le Donge , 21 ans , cu l t iva t r i ce , "épouse Daniel , de P r é n a n v e c ; J e a n Daniel , 58 a n s , cu l l i va t eu r , é p o u x Le B e r r e . d e B r é n a n v e c .

Pont-l 'Abbé Une intervention relative à la pom-

me do terre. A la récente réunion des cultivateurs syndiqués à Pont-l'Abbé, un certain nombre de U/PUX relatifs À la culture des pommes de terre ont été émis.

Certains de ces vrrux concernaient la situation faite en Algérie aux importations de pommes de terre de la métropole.

M. le Ministre de l'Agriculture a eu son attention attirée sur cette question par une Mire du dévoué député de la circonscription, M. Albert Le Hait. Celui-ci en effet écrivait au Ministre dès te H octobre la lettre suivante :

M o n s i e u r le Minis t re ,

La cr i se qu i sévi t s u r le m a r c h é de la p o m m e de t e r r e a eu d e s c o n s é q u e n c e s p a r t i c u l i è r e m e n t g r a v e s p o u r la r é g i o n q u e j e r e p r é s e n t e , le F i n i s t è r e é t a n t un d e s p r e m i e r s d e s d é p a r t e m e n t s i r a n ç a i s p o u r la p r o d u c t i o n de ce t u b e r c u l e .

Or , j ' a i r e m a r q u é avec p e i n e q u e , d a n s c e r t a i n e s r é g i o n s f r a n ç a i s e s , d e s r e v e n d i c a -t ions se s o n t é levées qu i n e t i e n n e n t nu l c o m p t e de ce t t e s i tua t ion d é s a s t r e u s e e t de ki vé r i t ab le r u i n e de n o s p o p u l a t i o n s r u r a l e s qu i en est le r é s u l t a t .

En Algé r i e n o t a m m e n t , c e r t a i n e s r e v e n -d ica t ions , q u i n ' é m a n e n t pas à vrai d i r e d ' a g r i c u l t e u r s , ma i s bien p lu tô t de c o m -m e r ç a n t s , se s o n t fai t j o u r , qu i , si e l les é t a i en t su iv ies p a r vous , ne p o u r r a i e n t q u ' a g g r a v e r la cr ise ac tue l l e .

M. le G o u v e r n e u r g é n é r a l de l 'Algér ie a dé l iv ré d é j à , avec u n e l ibé ra l i t é e x c e s -sive, des a u t o r i s a t i o n s d ' i m p o r t a t i o n de s e m e n c e s é t r a n g è r e s , qu i p r o v e n a i e n t de pays ayan t f e r m é l e u r s p o r t e s à n o s e x -p o r t a t i o n s de p o m m e s d e t e r r e .

R é c e m m e n t , ce m ê m e g o u v e r n e u r g é n é -ral est i n t e r v e n u p o u r fa i re a l l o u e r à l 'Algér ie des c o n t i n g e n t s s p é c i a u x de p o m -mes de t e r r e de c o n s o m m a t i o n .

N o u s p r o t e s t o n s avec la d e r n i è r e é n e r g i e c o n t r e ce t t e po l i t i que qu i ne t ient p a s c o m p t e des i n t é r ê t s n a t i o n a u x e t e s t d ' a u t a n t p lu s r e g r e t t a b l e q u e l 'Algér ie a l a r g e m e n t bénéf ic ié du m a r c h é m é t r o p o -litain au p r i n t e m p s d e r n i e r , p o u r la v e n t e de ses p o m m e s de f e r r e p r i m e u r s .

L ' a t t i t ude de l 'A lgé r i e se c o m p r e n d d ' a u t a n t m o i n s q u e , j u s q u ' i c i , e l le u t i l i sa i t s u r t o u t c o m m e s e m e n c e s des p o m m e s d e t e r r e f r a n ç a i s e s et n o t a m m e n t cel les de nos r é g i o n s de l ' oues t , qu i p r é s e n t e n t le m ê m e i n t é r ê t ce t t e a n n é e , pu i squ ' e l l e s n e sont pas a t t e i n t e s p a r le d o r y p h o r e .

Je vous d e m a n d e donc" i n s t a m m e n t , Monsieur le Minis t re , au n o m d e s p o p u -la t ions r u r a l e s q u e je r e p r é s e n t e , de f a i r e s u p p r i m e r j u s q u ' à nouve l o r d r e t o u t o c -troi de c o n t i n g e n t p o u r les p o m m e s d e t e r r e d* c o n s o m m a t i o n et de f a i r e r e n f o r -ce r le c o n t r ô l e s u r les s e m e n c e s é t r a n -gè re s , tant en F r a n c e q u ' e n Algé r i e .

Veui l lez a g r é e r , e tc . . .

Combrit Accident d'autos. — M. C o r e n t i n L a r -

h a n t , c h a u f f e u r chez M. B o ë n n e c , n é g o -ciant à P o n t - l ' A b b é , se r e n d a i t j e u d i m a t i n , • n c a m i o n n e t t e , à Q u i m p e r . T o u t à c o u p , d a n s 1* t o u r n a n t de C o r r o a c ' h , en C o m b r i t , se p r é s e n t a u n e vo i t u r e a u t o m o b i l e c o n -du i t e p a r M. P i e r r e Gral l , m a r c h a n d f o r a i n à Bres t , qu i , a c c o m p a g n é d ' u n e a u t r e p e r -s o n n e , se r e n d a i t au m a r c h é de P o n t -l 'Abbé.

Les d e u x v o i t u r e s e n t r è r e n t en co l l i s i on ; le choc f u t t r ès v io len t . L ' a u t o de M. Gra l l fut p r o j e t é e s u r le cô té de la r o u t e et e u t sa pa r t i e avan t t r è s e n d o m m a g é e , t a n d i s q u e la c a m i o n n e t t e sub i s sa i t e l l e - m ê m e des d é g â t s . For t h e u r e u s e m e n t les o c c u -p a n t s ne f u r e n t q u e t r è s l é g è r e m e n t b l e s -sés .

P e n m a r c h L a t a x e d o p é a g e . La taxe de p é a g e

est p e r ç u e à S a i u t - G u é n o l é - P e n m a r c h d e -puis le 1"' o c t o b r e . Ce t te m e s u r e a fa i t na î t r e u n e vive é m o t i o n d a n s la r é g i o n , ca r les m a r i n s ont t rouvé , non s a n s r a i s o n , q u e le m o m e n t é ta i t mal chois i , l e u r ga in l eu r p e r m e t t a n t dé jà à p e i n e de s u b s i s t e r .

M. Alber t Le Bail, sais i d e l e u r s d o l é a n -ces, est i m m é d i a t e m e n t i n t e r v e n u a u p r è s du min i s t r e d e s T r a v a u x Pub l i c s , d u q u e l il a r eçu la l e t t r e s u i v a n t e :

Pa r i s , le 21 o c t o b r e 1932.

M o n s i e u r le D é p u t é

et c h e r Co l l ègue , V o u s avez bien vou lu a p p e l e r m o n a t -

t en t ion s u r u n e d e m a n d e d e s p ê c h e u r s d e P e n m a r c h t e n d a n t à o b t e n i r la d i m i n u t i o n du p é a g e de 2 % ins t i tué s u r le p r o d u i t du po i s son d é b a r q u é d a n s ce p o r t .

J ' a i l ' h o n n e u r de v o u s f a i r e s avo i r q u e j e d e m a n d e d e s r e n s e i g n e m e n t s s u r c e t t e a f fa i re dont je n 'ai p a s e n c o r e é té saisi .

J e p r e n d s la me i l l eu re n o t e de v o t r e i n t e rven t ion et ne la p e r d r a i pas de vue a u m o m e n t de s t a t u e r .

Veuil lez a g r é e r , e tc . . .

R É P U B M C A Î N S !

Vous ne trouverez pas le Citoyen chez tous les dépositaires de journaux du département, mais vous le trouverez sûrement, chez vous eu vous abonnant. (Voirbulletin d'abonnement.en -i-pa^e

M m i w n i i ^

D o u a r n e n e z M a d a m e S ^ a u l 2L.ÏS Q U E R

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L a u r é a t de la F a c u l t é d e Médec ine

Tous les Jours de 9 h. à 11 h.

Mercredi après-midi et jours fériés exceptés

O b s è q u o s . — V e n d r e d i on t eu l ieu les o b s è q u e s de M. H i p p o l y t e Gui l lou , a n c i e n p a t r o n du b a t e a u de S a u v e t a g e d e D o u a r -nenez , d é c é d é à l ' âge d e 76 ans , t i t u l a i r e de d o u z e méda i l l e s d e s a u v e t a g e .

Page 15: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 OCTOBRE 1932

I« Çfloytn

Après une v i e d e l a b e u r e t d e dévouement , le Gouvernement lui avait conféré la Croix de la Légion d'honneur il y a quatre ans.

Nous adressons h In famille du disparu nos bien s incères condoléances .

Fait«« vos ¡Publicités dans le

joumai le Citoyen OCIM^FRLÊ

L o M o n u m o s l t ï u I o b L a L o u é d o o . — La réunion en vue de la formation du comité d'érection du monument à la mémoire do M. Jules Le Louédec s'est tenue la semaine dernière à la Mairie de Quimpcrlé .

Après q u e l q u e s paroles île M. I.iot, maire de Quiniperlé, M. Bazin présente la maquette du monument qui est acceptée par les personnes présentes .

Il est ensuite décidé que le m o n u m e n t sera placé sur le perron de la salle des mariages , place Nationale.

Puis, le Comité est ainsi const i tué : Cou i!é d'honneur. — Président : M.

llerriot , président du Conseil ; vice-pré-s idents : M. le Préfet du Finistère ; M. François Albert , président parlementaire du groupe radical-social iste ; M. le doc-teur Lancien, sénateur, président du Conseil général ; M. Le Bail, sénateur , président de la Fédérat ion radicale-socia-liste du Finistère ; m e m b r e s : MM. les Séna-teurs et Députés républicains du Finistère.

Comité actif. - Présidents : M. Tanguy, sénateur , consei l ler général , maire de Bannalec ; M. Cadoret, député , consei l ler général , maire de Biec-sur-Bélon ; M. Liot, maire de Quiniperlé.

Vice-prés idents : MM. Croissant et Le Gall, consei l lers généraux, et les Con-sei l lers d'arrondissement républicains de l 'arrondissement.

Secrétaire : M. V. Honoré, consei l ler municipal ; trésorier : M. LeCunff , conseil-ler municipal ; membres : les Maires répu-blicains de l 'arrondissement et les consei l -lers munic ipaux de Quiniperlé.

Kn principe, l ' inauguration du monu-ment à Jules Lo Louédec se fera dans la première quinzaine de juillet 1933.

Carhaix La remise de la Crois de la

Légion d'honneur à M. Ch. X«e Bras, directeur d'Ecole honoraire.

U n e belle cérémonie s'est déroulée di-manche . à 11 heures , salle des fêtes de la Mairie, à Carhaix : la remise à M. Charles Le Bras, directeur d'école honoraire, de la croix de la Légion d'honneur.

Cette haute dist inct ion, attribuée il M. Le Bras lors des récentes promot ions du Cinquantenaire de l'Ecole laïque, a été particul ièrement approuvée par la popu-lation de la région qui, en grand nombre, à titre de co l l ègues , d'amis et d'anciens é lèves , a répondu par sa présence à l'invi-tation du comité organisateur.

Des d iscours furent prononcés success i -vement par MM. Quiguer, président du Comité organisateur ; Taldir JafTrennou. président de l 'Association des Bardes Bre-t o n s ; Bernot. inspecteur d'Académie, el le docteur Lancien, sénateur-maire et ancien élève de M. Le Bras.

Cette belle réunion — vraie féte de famille — fut aussi une fête du l'Ecole la ïque, car celui que l'on honorait fut l'un de ses meil leurs pionniers qui , par sa science , contribua pour une large part à

_ son succès . Ce fut avec une sincère émot ion que

toute l 'assistance se leva, quand, avec le cérémonial d'usage et suivant la formule consacrée , M. Lancien épingla sur la poi-trine de M. Le Bras, la croix de cheval ier de Légion d'honneur, s o u s les cha leureuses ovat ions de la salle.

Xiea F o i r e » d « 1 9 3 3 . - Voici les dates des fo ires pour l'année 1933 :

Samedi s 7 et 28 janvier. — Samedi 11 fé-vrier. — Les 13 e l 14 mars, 2 jours de grande foire (premier jour, c h e v a u x ; se -cond jour, bétail). - - Samedi après Pâques . — Samedi après l 'Ascension. — Samedi ¡ " j u i l l e t . - Samedis 5 et 26 aoilt . — Sa-medi 23 septembre . — Les 2 et 3 novembre , 2 jours de grande foire (premier jour, che-vaux ; second jour, bétail). — Samedi 2l> novembre .

Les grands malheurs pu-blics ont toujours en France profité à l'Eglise.

MORLAIX B a n q u e t R é p u b l i c a i n . — l u banquet

républicain doit avoir lieu prochainement à Morlaix pour fêter la belle victoire de notre ami le docteur Mazé, lors des der-nières légis lat ives dans la première cir-conscript ion de Morlai*.

Notre nouveau Préfet , M. l .arquet, an-cien sous -pré fe t de Morlaix, qui doit prendre possess ion de son nouveau poste le 1G novembre , ainsi que les Parlemen-taires républ icains du département ass is-teront ù cette manifestat ion républicaine.

Plouigneau C o n g r è s R é p u b l i c a i n . - Lundi dernier

s'est tenu fi P louigneau, s o u s la présidence de M. Mazé, député , un congrès des é lus républ icains du canton nlin do dés igner le candidat à l'élection au Conseil général en remplacement du regret té M. Armand Jaouen, décédé .

M. Eugène Jaouen, lils, notaire, qui vient d'être élu dimanche consei l ler municipal de P louigneau, a été dés igné au milieu du exprimés , plus grand enthous iasme, ù l'u-nanimité des suffrages .

Après ce choix heureux, la victoire répu-blicaine est certaine dans le canton de Plouigneau

L i s e z

l a République Organe du Radicalisme

ELLE DÉFEND VOS INTÉRÊTS Directeur : Emile ROCHE

42, Hue Blanche - Paris (9«)

/ V u S t u d o Q u i m p é r o i s

Belle journée dimanche pour le S. Q., quo ique temps désagréable : pluie et vent (ce serait à croire que nos joueurs sont tous des canards).

Ses 3 équipes vainqueurs et par de jo l i s scores .

Le résultat le plus important c'est sur-tout celui obtenu à Fougères , par la l " contre le Drapeau, 4 il 2 ; c'est une nette victoire, malgré l 'absence de Bené Le Grand, indisposé, dont Bené Le Roux a tenu la place avec certain succès .

La 1 h, à Quimper, a disposé de la 1 h de I .orient-Sports par 7 à l. Par temps sec e'eul été un écrasement . T o u s les joueurs ont tenu leur place avantageusement . Est-ce à cause île la faiblesse des Loricntais ? Peut-être . En tout cas, la 1 b est bien actuel lement une véritable réserve pour la lr" el nous espérons avoir le plaisir de voir plusieurs de ses joueurs opérer dans ce l l e équipe lorsque les titulaires actuels seront absents ou blessés, ou . . . malades.

La 3« bat Odel (Paotred dispount) par (ï à l . Là aussi malcli peu équil ibré. Les Paotred ont bien besoin d'apprendre il jouer . Quelques joueurs stadistes y ont repris contact avec le ballon rond, un peu tard peut-être, mais cela renforce tout de même la 3" équipe .

Les Juniors, après une jol ie partie se font battre (2t\0) par la première de Saint-Yves. Dans ces 2 équipes nous retrouvons nos sé lec t ionnés de l'an passé. C'est dire que la partie a été très amicale quoique j o u é e avec ardeur.

Les Minimes, en formation, se font bat-re (5 à I par la deuxième de Saint-Yves .

Quelques j e u n e s joueurs «ont de vrais e s -poirs pour le S. Q. Je ne veux pas les nommer pour qu'ils « n'éclatent pas ».

Donc bonne journée et agréables promes-ses.

le Citoyen Organe de Concentration républicaine Hebdomadaire paraissant le JEUDI

S u r e a u x e t I m p r i m e r i e :

21, Hue du Salle - tJUIMPEIl Téléphone 86 — R. C. 979

Chèque postal n* 142-70, Nantes.

A b o n n e m e n t s :

Finistère et départements limi-trophes . . . 12 fr. »»

Autres départements 15 »»

A n n o n o e s t

Judiciaires ou autres la l igne, 2 fr. Les annonces doivent être adressées au

plus tard le mardi soir.

Pour tous renseignements, joindre un timbre pour la réponse.

milles),des Belges (176 familles), des Suisses (155 familles), des Russes, des Allemands, des Autrichiens, des An-glais, on a recensé en Dordognc 800 familles environ de Bretons, lit il y aurait encore place, parait-il, pour 1.000 ii 1.500 ménages !

Ces immigrants sont prolifiques ; depuis 1921 jusqu'au début de 1927, on a en ell'et compté dans ces familles bretonnes 70 mariages, 220 naissances et seulement 13 décès. L'immigration bretonne se fait par familles ; les Bre-tons aiment à vivre en groupements, pour parler leur langue, garder leurs habitudes et même leurs traditions. C'est ainsi que chaque année a lieu à Périgueux une assemblée annuelle, un « Pardon » ou se rendent , par centai-nes, les lils et les lillcs de l'Armorique qui ont élu domicile sur la terre du Périgord.

Dans le reste de l'article notam-ment on constate que les Bretons n'acceptent le métayage que s'il leur permet d'envisager l'accession à la propriété.

C'est leur désir, c'est leur rêve !

HABILLEZ-VOUS A I T

24, rue du Paro, QUIMPER

La colonie Bretonne dans le Périgord

Xous extrayons d'un article de M. /*'. I.csottrd, rédacteur eu chef de la Gazette du Village, le passade suivant qui intéressera certainement nos lec-teurs.

I.a dénatalité et la désertion des campagnes ayant amené le déséquili-bre entre l'élément urbain et l'élément rural, principalement dans le Sud-Ouest de la France, beaucoup de ter-res resteraient en friche sans l'appoint de la main-d'œuvre étrangère et aussi, ajoutons-le, sans le concours d'exploi-tants étrangers qui ont acheté ou loué des fermes, souvent aussi entrepris la culture des domaines, comme méta-yers, de compte à demi avec le pro-priétaire.

Dans le Centre, on voit des fermiers belges et des fermiers suisses ; dans le Midi, ce sont des Espagnols et surtout des Italiens. On cite même des villa-ges presque entiers, du Tarn-et-Garon-ne je crois, occupés par des Italiens qui ont maître d'école et curé italien. Ce sont des petites colonies italiennes établies sur la terre de France.

On a aussi pensé, pour rétablir l'équilibre rompu, et regarnir les éten-dues qui menaçaient de devenir déser-tiques, ii y amener le trop-plein de quelques départements surpeuplés où la terre manquait aux bras des ouvriers agricoles.

C'est ce qui se passait dans plusieurs départements de la Bretagne, notam-ment dans le Finistère et le Morbihan.

Ainsi des deuxerttés il y avait crise: pas de fermes libres pour les tra-vailleurs eu Bretagne ; pas ds tra-vailleurs pour les fermes abandonnées dans le Sud-Ouest. On a cherché à conjurer ces deux crises l'une par l'autre. A partir de 1921, l'immigra-tion bretonne a commencé par 35 fa-milles, encouragée à l'époque par une subvention de 500 francs accordée à chaque famille par l'Etat. Depuis le mouvement a continué : d'autres cara-vanes bretonnes ont rejoint la première et, dèsjuillct I 922, les immigrés bretons occupaient déjà, dans tout le Sud-Oucsl, 226 exploitations, dont !>2 eu Dordognc, 24 dans le Tarn-et-Garonue, ¡12 dans le Gers, 78 dans le Lol-et-Ga-ronne. La superficie occupée était de 8.142 hectares, le nombre d'immigrés de 1.311 personnes.

Fn 11)20, rien qu'en Dordognc, on comptait 300 familles et 2.800 person-nes.

Fn 1928, concurremÙIùnt avec des Italiens (794 familles), des Espagnols (294 familles), des Polonnais (221 fa-

» T*

ar Penitent Gant cur glac'har vraz cm c'halon Ma zad, oun dent d'ho Uavet D'ober d'ec'li eur govesion Deuz va huez debordet.

an Tad kovesour Dirollct mad ho chapelcd, Bezet gwirion penn-da-benn, An absolven a velitfct Mar ho peuz eur gwir anken.

ar Penitent A-viskoaz oun bet cur c'hanfard Fur mcc'hctaer ar gwasa Ne oan med eun tanimik krennard Ma karien kals ho starda. Pa welen cur plac'h koant bennag Ma gwad ennoun a verve Ma c'halonik a rac « Tik-Tak ».

an Tad

Ne santec'h mann ouspenn-ze ?

ar Penitent Eur blijadur deuz ar vrasa Em boa o welet Mari lieb noz euz en cm dic'houcnna llag o sikour anezhi.

an Tad

Gwelloc'h e vije bet d'ech-hu Diski ho katekismou C'hoari korniguel ha dotu 'Vit dic'houcnna nicr'hcjou. Pcd oe'h euz-hu c'hoas dic'houen-

[net ? ar Penitent

Ne oun ket crvad, var ma fe, Bag abaouc dek via tremenet I"] heulian ar vichcr ze.

an Tad

Leret divar-benn ar genta.

ar Penitent

Oh ! va zad, me ho tisfi Da gavet ebarz ar gear-ma Eur plac'h ken tentuz hag hi. Nan, hiskoaz n'ho peuz bet gsvellct Fui lagad ken birvidik Fun tammik korf ken brao stummet Eur bale ker manifik, Eur begik flam 'vel eur rozen, Eur zellou lem lia lirzin lie blco dû 'vel cur vouaren...

an Ta<l

Kcndalc'hct beleg ar fin !

ar Penitent

Dek via zo bet da veurlarje 0 ia, sonj mad ham euz dalc'het ! F riz ar pec'hed mignon-zc.

an Tad

Leveret mad 'vel ma pcuz grct !

ar Penitent

Bar/, en he zi pa erruiz E kaviz ma dotisik koant O tilcminel krak he c'hinviz.

an Tad

Be cvuruz e oc'h, kliant !

ar Penitent

Ober a rea van da oucla Pa roiz cur pok d'ezhi Ha me raktal d'he briata !

an Tail

Ijin mad d'lic c'honsoli !

ar Penitent

A grenn-dost e oa cur gwele Varnczan c oan kouct Ar rest ouzoc'h koulz a me.

an Tad

Nan da, ne zivinan ket !

ar Penitent

Eno seiz kwecli c tanveïz Dustu ar frouez difennct P'hini a gaviz mad iskiz I

an Tail

Ma mab, brabansal a ret !

ar Penitent

Mar ne laran ar wirione Me c'houlen beza spac'het

Vel eur porc'hel pc eur c'hole !

an Tail

Pell-zo ho peuz militet !

ar Penitent

Ahoue ma meuz bet tanveet Fur zoubennik ken karabl I'] meuz bet alo kcndalc'hct !

an Tad

Terri a rei d'ec'li va mab ! !

ar Penitent

Oh ! ia Sant >nt a ran dija Ez oc'h cim diviner mad, Bag tcc'hel a renkan brcma Pa me lipet diou loa'fad !...

Prosper PROUX.

BERNES - CHEN AD EC Fabricant de Meubles

1, Hua René-Madec, 1 - QUIMPER

Questions Agricoles L'Amendement dos terres

Dans quelques temps, la ferme entrera dans la saison morte. Ce sera le moment de répit à mettre à profit pour travailler, quand le moment le permettra, à l'amendement des terres du domaine, opération essentielle, sans laquelle toute culture est vaine ou tout au moins d'une production inférieure.

En voulez-vous l'exemple le plus fameux dans les annales agricoles ? Il y a cent ans, les Flandres françaises ei belges étaient composées de terres de troisième et de quatrième ordre. D'un sol compact et argileux, elles exigeaient un travail dur et pénible pour ne donner que de bien pauvres résultats. Fn saison pluvieuse les che-vaux enfonçaient jusqu'au poitrail. A la moindre sécheresse une croûte épai»se et dure se formait à la surface du sol qui étail inattaquable. Avec énergie cependant, l'agriculteur de ces régions lutta, laboura, fouilla, défon-çant toujours plus profondément. Il reprit la terre du sous-sol, centimètre par centimètre, en y mêlant chaux et défécations, en l'amendant jusqu'à ce qu'il ait obtenu une couche végétale d'une profondeur presque unique. Le fumier fourni par le nombreux bétail élevé dans le pays acheva la merveil-leuse transformation. Le paysan 11a-niand ne s'arrêta pas là : il lit d'autres grands travaux d'assainissement en rasant toutes les haies, en comblant ruisseaux et fossés et en pratiquant le premier des méthodes perfectionnées de drainage. GrAceà tous ces travaux, à ce labeur énergique et persévérant, il lit des plaines du Nord une des ré-gions que l'on cite parmi les plus fer-tiles de toute l'Europe.

Le cultivateur peut, en quelque sorte, contraindre sa terre à produire ce qu'il veut.

Il est un fait acquis que ce sont les terres profondément labourées qui donnent le maximum de rendement en plantes sarclées. Chaque centimètre conquis en profondeur procure une augmentation sensible du produit à l'hectare. On objectera que, par contre, si l'on ell'ectue de» labours trop pro-fonds la terre devient trop meuble et que les céréales de l'année suivante en «oulfrent, A quoi nous répondons : si votre terre est alors trop légère, tassez-la avec le rouleau et le croskill qui ne sont faits que pour cela.

Il faut néanmoins vous attendre à ce ([lie, si vous amendez d'un seul coup à la surface une grande quantité de terre n'ayant jamais vu le jour, la ré-colte que vous lui demanderez sans tarder sera défectueuse, qu'il s'agisse de céréales ou de racines.

La terre bien labourée, transportez-y, pour la rendre plus légère et lui donner du calcaire, de la chaux ou des défécation» (pie vous disposez en petits tas égaux et assez rapprochés pour faciliter l 'épandage, qui se fait ensuite à la pelle aussi régulièrement que possible ; enfouissez au plus tôt en mélangeant chaux ou défécations la terre avec le scarificateur.

La quantité de chaux à employer par hectare est extrêmement variable selon les terrains et le nombre d'an-nées séparant les chaulages. En chau-lant tous les trois ans, on peut par exemple employer vingt à trente hec-tolitres de chaux en terres moyennes et trente à quarante hectolitres en terres fortes.

Si vous opérez tous les six ans nue quantité double est nécessaire.

lean d'Araules, Professeur d'Agriculture.

H "Mon Jardin"

' Revue de Jardinage ' THOUARS (Deux-Sèvro»)

e s t le guide p r a t i q u a d e s a m a t e u r e

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Recettes de cuisine

Rouelle de veau « la crème Coupez une rouelle de veau en mor

ceaux de la grosseur d'un œuf, lardez chaque morceau en travers avec du gros lard, assaisonnez de sel, poivre,

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fines épices, persil, ciboule et champi-gnons hachés. Mettez dans une casse-role avec un peu de beurre et passez ces morceaux de rouelle sur le feu ; ajoutez ensuite une bonne pincée de farine, mouillez avec du bouillon et un verre de vin blanc.

La rouelle étant cuite et la sauce bien réduite, incorporez une liaison de trois jaunes d'œufs délayés avec de la crcme, faire lier sur le feu.

Recettes utiles

Contre la peau grasse Une peau grasse et huileuse est

indice d'une mauvaise circulation du sang. On la combat par un traitement général stimulant et tonique ; par des exercices au grand air, des bains chauds fréquents, des frictions du corps au gant de crin et à l'eau de Cologne.

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S'adresser au lournal.

Etude de M° ROSPABE, notaire à Plozévet.

PAR AD Ili DI CATION VOLONTAIRE En l'Etude de M1' Rospabé, notaire

Le Lundi 3 1 Octobre 1 9 3 8 à I I heures

meurant rue Saint-Yves, en la com-mune de Kerfeunteun.

Demanderesse, M0 Lucas avoué. Et : M. Henri Trellu, industriel,

demeurant rue Saint-Yves, en la com-mune de Kerfeunteun.

Défendeur défaillant. Il appert que la séparation de biens

a été prononcée entre lesdits époux avec toutes les conséquences de droit.

Pour extrait : Quimper, le 23 octobre 1932.

Signé : LUCAS, Avoué-licencié.

Au bourg de la commune de PLOYAN Une Maison d'habitation, de

construction récente, avec rez-de-chaussée de deux pièces et étage, cour issue, courtil.

Le tout d'un seul tenant, compris au plan cadastral sous le numéro 572 partie de la section C, pour une con-tenance de 4 ares.

louissance au 1" janvier 1933. Mise à prix : 90.000 francs

On traiterait avant l 'adjudication, en cas d'offre suffisante.

Pour tous renseignements et traiter s'adresser audit M« ROSPABE.

Etude de M0 LUCAS, avoué-licencié, rue Vis, à Quimper

D'un jugement rendu par le Tribu-nal civil de première instance de Quimper, le 24 octobro 1932, enre* gistré, par défaut, faute de compa-raître, entre :

Mme Brélivet, épouse Trellu, de-

AVIS

Par actes administratifs de vente en date du 25 février 1932. il a été fait cession à la commune de Ploban-nalec, pour la construction du chemin de grande communication n° 2 de Pont-l 'Abbé à Lesconil. de 20 portions des parcelles de terrains inscrites au plan cadastral de ladite commune sous les n05 879, 202, 209, 407, 415. 418 de la section D ; 106 p, 107 de la sec-tion G ; 183, 184 de la section D ; 100, 101. 102. 121. 123, 182 de la section G ; 711, 865, 807, 808 de la section E.

Les terrains cédés dépendant des lieux dits : Brézéhan, Prat-ar-Reun, Kerdalaé, Saint-AIour, lverdreis, Ke-randraon ont une contenance totale de 49 ares 22 et ont été acquis :

1° Les parcelles nos 879, 202. 209, 407, 415, ï 18, de .M. et Mme de Né-graval, propriétaires majeurs, demeu-rant à Paris, 17, rue de la Pompe (16° arrondissement), pour une somme de deux mille quatre cent cinq francs ;

2" Les parcelles n°> 106 p, 107, de M. et Mme Daniel lacques, propriétai-res majeurs, demeurant à Kerivaré, en Plobannalcc, pour une somme de deux mille cent vingt-cinq francs ;

3° Les parcelles il08 183, 184 de M. et M nie Pérès, propriétaires ma-jeurs. demeurant ensemble à Kerleu-queur, en Plobannalcc, pour une somme de mille huit cent quatre-vingt dix francs.

4° Les parcelles n<" 100, 101, 102, 121, 123, 182, 711, 865, 867, 868 de M. et Mme Riou Pierre-Jean, pro-priétaires majeurs, demeurant en-semble au bourg de Plobannalec, pour une somme de deux mille troi» cent vingt cinq francs ;

La présente publication est faite en vue de la purge des hypothèques et en exécution de l'article 19 de la loi du 3 mai 1841.

Plobannalcc, le 9 octobre 1932.

Le Maire, GUIRRlEC,

Page 16: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 OCTOBRE 1932

I « Ç l f o y t n

Service d 'Hiver H o r f l î r f l ( I C S T r A l l l S Service «l'Hiver

B R E S T (d) L a n d e r n e a u . . . . Châteanlin QUI M P E R (d). Rospordea Qaimperlé Lorien» NANTES ( a ) . . . P A R I S 0 . (« ) . .

B R E S T L u i t n u i (d) Landivis ian. . . . S t -Thégonnac. . Morlaix ( d ) . . . . Gmin^amp St -Bnenc Rennes P A R I S (Montp)

LIGNE DE BREST A PARIS PAR QU1MPER

6 20 6 60 7 28 « 37

5 » 8 10 13 30 17 1t ö 20 8 31 14 29 17 45 6 18 9 53 15 49 19 5 7 » 11 8 16 47 17 56 20 9 21 82 7 26 11 40 17 13 18 H4 20 35 22 27 7 50 12 23 17 38 19 17 21 » 23 27 8 13 13 11 18 2 20 5 21 25 0 35

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6 52 8 41 12 25 15 24 16 34 19 48 21 47 7 S7 9 56 IS 54 16 ¿5 21 22 22 51 8 7 9 25

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P A R I S O . ( d ) . . NANTES ( J ) . . Lorient Quimporló RosporHen QUIMPER . . . . Ch&teaalin Landerneaa (a) B R E S T ( a ) . . . .

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P A R I S P A R

P A R I S (Montp) Rennoa (d).... St-Brienc (d).. Gningamp (d).. ~ " ' (S) . . Morlaix St-Théyo"nnec L a n d i n s i a u . . . . Landorneao (d). BREST ( a ) . . . .

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9 10 13 15| 6 IS 15 45 14 15 17 52 16 24 20 14 15 55 19 11119 17 21 33 16 24 20 1 22 » 17 23 21 84 22 46

21 56 17 49 22 13 18 3 22 35 23 18 18 20 23 » 23 84

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21 25 4 8 6 85 7 17 8 42 » 4 9 20 9 38 9 59

Q u m p e r I 8 6 Pont-f 'Abbé I 8 44

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P o n M ' A b b é . « « I Gnilvinoc . . . . • . | Saint-Gnénolé

LIGNE DE QUIMPER A PONT-L 'ABBÉ

IPont -1 'Abbó . . . . i Qnimper I

LIGNE DE PONT L 'ABBÉ A SAINT-GUÉNOLÉ

Saint-Gnénolé Gmilnnac Pont- l 'Abbé

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Le Jendi , (raina apéciaax supplémentai res à 1/2 tarif : Départs de Si-Gnónoló : 8 h. 32,12 h. < Dâpaila de Pont-1'Abhó : 11 h. 5 ; 18 h.

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Pont- l 'Abbé dép, Plonéomr Tréoea t Ponldrenzic P lozé te t . Plonhinoc Pont-Croix Andierne a r r . . .

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17 SO Andiamo dép 17 45 Pont-Croix 17 55 Plonhinoc 18 5 Plozévet 18 20 Ponldrenzic 18 30 Tréogat

Plonéour 18 45 Pont-1'Abbó arr,

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bile anr ronte. S»uf m e r e n d i et aamedi.

Qnimper I 8 2 Donarnenez I 8 40

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(») Service a ianré par aatobns.

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10 38 I 7 20 (a) Ss r f i co automobile aar route. — (b) Sauf vendredi et jour* de foire à Qaimperlé. — (c) Vendredi et joura.de foira à Qaimperlé.

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b LIGNE DE ROSPORDBN A CARHAIX

Roaporden I 7 51111 50 c i l 53 a l7 25 d20 SO I Carhaix | i Carhaix I 9 55|13 48> 15 35] 19 10' 22 18 | Roaporden I 7

(a) Dn 1" jnillet an SO septembre, en dehors 4e cette période les joars de foire et de marché à Rospordan. — an S0 aeptembre. — (c) N 'a fien qne jnaqn'an 80 jnin et à partir da 1" octobre. — (d) Jnaqn'an 80 juin et à partir dehers 4e cette période, n ' a lien qne lea dimanchea et jonra de fétea légales.

101 8'

c6 15 9 42

9 SOI 14 56! 11 151 16 55I

(b) Du 1 - juillet dn i " octobre, en

LIGNE DE ROSPORDBN A PLOUBSCAT

Départ de Roaporden à 8 h. 05. — Départ de Landiviaian-transit à 17 h. 03. — Arrivée à Pioaescat à 18 h. 40. Départ de Ploneacat à 7 henres . — Départ do Landivisiau-tranait à 11 h. 45. — Arrivée à Rospordan i 19 h. 15.

LIGNE DE MORLAIX A CARHAIX

Morlaix I 7 101 9 151 12 291 16 401 19 21 119 45 I Carhaix | I 311 7 301 14 151 15 501 Carhaix I 9 2 | l l 4| 14 14| 20 22| 21 10 |21 84 | Morlaix | 8 22| 11 4 | 16 l | 17 4o|

a b a c d ' octobre. — (a) Dn 1" jaiUet an 30 aeptembre. — (b) N 'a lieu qne jnaqn'an 80 jnin et à partir dn 1*

(4) N 'a lien qne jnaqn'an 27 jnin et à partir dn 4 octobre. (0)

19 23 21 15

a b a Du 28 juin au 3 octobre.—

LIGNE DB CHATBAULIN A CARHAIX

Châteanlin (P. O.J.dép. Port-Lannay Pleyben Chi teannenf- dn-Faon. . . Carhaix arr. .

7 30 9 16 12 5 10 14 14 49 19 5 6 24 7 85 9 35 16 8 7 51 9 30 12 19 10 28 15 10 19 19 Ch&teaanenf-dn-Faoa. 7 21 8 32 10 29 17 7 S 30 9 57 12 45 11 11 16 » 19 46 7 51 9 2 11 » 17 44 9 36 10 30 13 14 11 44 17 8 20 18 8 14 9 25 11 23 18 7

11 83 11 27 14 11 12 41 18 32 21 16 8 32 9 43 11 39 18 27 4 • b f e c

(a) Dn 1" jnillet an 30 aepUmVre ; N'a p u lien lea jonra de foire i Pleyben et à Chàteannenf-do-Faon. — (b) D» 1" jnillat an t e p u m b r e ; N ' a lien qne lea jonra de foire à Pleyben on à Chiteannenf . — (c) Da 1" jaillet au 30 aaotembre et jusqu'au 30 jain à partir dn 1" octobre, lea jonra de foire à Châteanlin. — (d) N'a lien que jusqu'au 30 juin et â partir du 1" octobre. — (e) N'a lieu

qne lea jonra de foire â Pleyben et â Châteanaenf-dn-Faon. — (0 Do l * juillet an 30 aeptembre.

80 et â

Châteanlin dép. St-Nic Crozon Camare t a r r .

LIGNE 10 111 16 17| 11 5 17 19 11 54 12 16

18 30 18 55

DE 19 11 20 2 20 51 21 13

CHATBAULIN A CAMARET

I Camaret dép .

Crozon Saint-Nic Châteanlin a r r .

5 57 6 SI 7 28, 8 27|

10 »1 10 251 11 8 11 471

16 6 16 86 17 23 18 6

Lea Hora i res des t ra ins dépar tementaux aont ansceptibles do modifi a t ions. Ea ce qni les concerne, il aera donc tovjoara boa de se r e i s e i g a e r dans les garea.

L E S M A R C H É S

QU1MPBR.- 32 Octobre. - Benrre, la Ut., 8 fr. 60 4 9 (r. ; oeufs, la domaine, 7 (r. S0 4 7 i r .00; poulets,gros, la conple, 86 i 40fr.; ]ennea, 25 4 30 f r . : 'apios, la pièce, 15 « 20 fr. ; carottas, le paqnet, 0 fr. 40 ; oignons, la livre, 0 fr. 76 ; navets, le paqnet, 0 fr. 30 ; ohonx, la téte, 0 u . 40 ; haricots, la livra, 6 fr . É 6 fr. 60; salade, la téte, 0 fr. 50 ; pommas da terre, 18 4 20 fr. lea 60 klloa ; blé noir, 85 fr. C0 las 60 kilos ; avoine, 76 fr. ; aeigla, 8J fr. ; veaux, 6 fr. 60 4 7 fr. 00 le kilo ; moulons, 6 fr. 00 4 b (r. 60 la kilo ; agnaanx, * fr. a > fr. la kilo ; boeufs et génisses, 4,00 4 4 fr. 26 ; taureaux, I fr. 60 4 4 fr. 03 ; poros, 6 lr. 26 à 6 Ir. 60.

DOUAKNBNKZ. - 21 Oc tob re . - Bœufs,le kilo, sur pied, 6 fr. 25 S 6 fr. 60 ; vaches, i fr. 60 4 3 fr.00 ; veaux, 6 fr. 60 4 6 fr. 00 ; agneaux, a fr. 4 » fr. ; poros, 6 fr . 00 4 B (r. 60 ; pigeons, 7 fr. 00 4 8 fr. 60 ; poulets, petlta, 30 682 fr. ; moyens, 36 S 40 fr. ; groa, 40 4 45 fr. ; oanards, la pièce, 16 fr. 00 4 18 fr. ; olea, »* fr. 4 » fr. ; benrre de table, le k., 17 fr. 4 17 (r. 60 ; saufs, la doux., lit. 60 4 7 fr. 7b; pommes de terre, lea 60 klloa, 18 4 20 fr. 00 ; oarottea, 0 fr. 40 4 0fr.50; olgnona, Otr.80 41,00 ; poireaux, 0fr. 40; navets, 0 fr. 26 ; radis, 0 fr. 60 ; ohoux, la pléos. 0 fr. 30 a 0 fr. 40.

QUIMPKKLÂ. - 21 Octobre. - Bœufs de boucherie, le k., 6fr.76 4 6fr.00; vaohes, le kilo, 4 lr.00 » ait. ; poroa, le kilo, 6 fr. 20 ; moutona 7,60 au fr.; veaux, la kilo, 6fr.00 4 ; tro-u,»ut, las 100 kilos, 102 fr. ; seigle, 80 fr ; o tg t , Us 100 klloa, 90 fr . ; sarrasin, laa 100 kilo*, UO fr. ; avoine, les 100 kilos, 75 fr. ¡ bttu/r«, la livre, 7,60 4 8,00 ; seuls, la úouxama, 6 fr.00 4 6 fr. 60 ; ponlata, la oouple, 8b 4 36 It.

CHATBAULIN.- 22 Octobre. - Farlns, 180 lr. ¡ seigle, 80 fr . ; avoine, 78 fr. ; orge, .78 4 80 fr. ; son, 74 fr. ; pommes ds terre, < 18 f r . ; boeufs, le kilo sur pied, 6 fr. 20 4 6 (r. 60 ; vaches, 8 fr. 60* 4 fr. 00 ; veaux, 6,60 à i fr . 60 ; montons, 8 f r . * 7 ; poros, 6fr . 60 4 ' 7 fr . 00 ; beurre, le kilo, 17,00 4 18 fr.00 ; aaufa, la doui., 7 fr. 26 4 7fr. 60 ¡ poníala, la oouple, 80 4 86 fr. ; lapins, la plèoe, 184 90 fr . 1 pigeons, 8 â 10 fr. la ooupla.

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Max Dùreanx ; Jaeque» Balmat du Mont Blanc,

Rochat-Cenise ; La Panique »entimentale, par Lucien

Forgea ;

La Route et la Maison, par Claude Chanvière ;

L.a Butte aux Caille», par Bernard N* bonne ;

La Capitulation, par O iette Keun ; La Libertine. par Nonce Casanova ; Le Voyage bachique, par Martin Gillea; La Sirène de» Neige», par Stanley Shaw. Cea volumea anr alfa françaia sont vendna

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