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1 & Techniques et recherches graphiques EXPOSITION PHOTO Alexy Goguet

Le Corps en Conquête - Techniques et Recherches Graphiques

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Projet professionnel de fin d'études de Alexy Goguet à l'Université de Valenciennes

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&Techniques et

recherches graphiques

EXPOSITION PHOTO Alexy Goguet

P R O J E T P R O F E S S I O N N E L

"LE CORPS EN CONQUÊTE"

Alexy GoguetMaster 2 Arts Plastiques et Création Numériqueà l'Université de Valenciennes

Partie 2/4

à VALENCIENNES

EXPOSITION PHOTO

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SOMMAIRE

Sommaire

Techniques et pratique de l'I.R

Technique argentique

Technique numérique

Introduction

Ma pratique de l'I.R

Techniques et pratique du H.D.R

Techniques argentique et numérique

Ma pratique du H.D.R

Traitements informatiques

I.R & H.D.R

Annexes

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Joué-Lès-Tours - 27/08/2010

Saint Amand-les-Eaux - 21/09/2010

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TECHNIQUES ET PRATIQUE DE L’I.R

Technique argentique

Avant l'apparition des procédés numériques, la photo-graphie par infrarouges était possible par la techni-

que argentique. Elle requiérait l'utilisation d'un appareil photo disposant d'un repère pour la mise au point.

Il fallait tout d'abord mettre l'objectif au point sur le sujet, en-suite relever la dis-tance de prise de vue et placer le marqueur orange en face de celle-ci (sur l'exemple à droite 0,6m).

Ci dessus mon Pentax K1000 de 1976.

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Les rayons infrarouges étant d'une longueur d'onde nettement plus longue que celles des rayons lumineux du spectre visible, ils sont focalisés plus loin de l'optique utilisée, ce qui oblige à une correction de la mise au point.

La photographie infrarouge argentique nécessite une pellicule spéciale sensible aux rayons infrarouges.

Le développement des films IR couleurs peut se faire en laboratoire de traitement et en chimie classique, comme pour des pellicules normales.

La pellicule Ilford SFX200 est une de celles utili-sées pour la photogra-phie infrarouge ; il est toutefois nécessaire de la coupler avec un filtre infrarouge.

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Le Quesnoy - 22/09/2010

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Saint Amand-les-Eaux - 21/09/2010

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Technique numérique

Introduction

Les appareils photo numériques sont de nos jours tous équipés de filtre bloquant l'infrarouge car les capteurs

CCD sont par nature sensibles à cette lumière. Sans ce filtre bloquant, la mise au point serait perturbée et les couleurs rouges sursaturées.La photographie infrarouge nécessitent donc un temps d'exposition très long afin de pouvoir pénétrer le filtre (qui n'est pas parfaitement étanche), ce qui peut provoquer des flous de bougé ou du bruit sur l'image résultante.

Il existe cependant un procédé pour retirer ce filtre blo-quant (voir Annexes page 22).

Fujifilm a créé des appareils dépourvus à l'origine de filtre bloquant à des fins criminalistiques et médicales ; ces modèles sont réservés à la vente aux professionnels qui doivent s'engager à ne pas les utiliser à des fins contrai-res à l'éthique, comme regarder sous les jupes des dames.

Source http://www.astrosurf.com

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Ma pratique de l'I.R

Je n'utilise pas mon Pentax K1000 pour la réalisation de mes photos infrarouges pour plusieurs raisons :

- cela demande beaucoup de frais supplémentaires (achat de pellicules, développement).- je souhaite pouvoir modifier infographiquement l'image résultante de la prise de vue.

J'utilise donc la photographie numérique par infrarouges avec mon Canon EOS 550D (voir Annexe page 23) avec un objectif 18-55mm combiné à un filtre I.R de 720nm (voir Annexe page 69) et un pied pour appareil photo.

Il faut comprendre que le filtre I.R laisse passer seule-ment les longueurs d'ondes de la lumière supérieures à 720nm, et non qu'il empêche les infrarouges de passer.

Je n'ai pas souhaité "modifer" mon appareil en lui retirant le filtre anti-infrarouge intégré, tout simplement par peur de détériorer l'appareil, et du fait qu'il existait une méthode il est vrai moins efficace, mais plus simple.

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La prise de vue

Tout d'abord, je choisis mon cadre avec réflexion en disposant mon appareil photo sur mon trépied, sans

le filtre. Je sais qu'après je ne pourrais plus voir le lieu correctement.

La technique de mise au point avec un appareil photo nu-mérique est différente. Je l'ai comprise à force d'essayer.Le filtre I.R est complétement opaque et empêche l'auto-focus de mon réflex numérique de fonctionner.Il faut donc se mettre en auto-focus, cadrer son sujet et faire sa mise au point sans le filtre ; ensuite l'étape difficile est de visser le filtre I.R sur l'appareil sans faire changer le réglage, et enfin ne pas oublier, apprentissage par l'échec, à repasser en focus manuel pour ne pas avoir à recommencer du début.

J'ai l'habitude de régler ma balance des blancs à partir d'une photographie que je prends sur le lieu, de la partie végétale la plus dense et éclairée, en prenant soin de générer un léger flou de bougé pour obtenir une image homogène ; cette prise de vue se fait à la main.

Je repose l'appareil sur le trépied et ensuite la prise de vue se fait complétement à l'aveugle, ou presque. Il faut se souvenir du placement des arbres ou autres détails qui forment le cadre de la photo afin de diriger le modèle dedans. La vision du résultat n'est donc pas en temps réelle mais 30s plus tard, la durée d'exposition minimum pour une photographie I.R.Je fais défiler les photos assez vite les unes après les autres ensuite pour construire une cartographie mentale des endroits où le modèle a déjà posé.

Une photographie infrarouge, telle que je veux la réaliser dans le cadre de mon projet, doit être prise pendant une journée de très à bien ensoleillée, ce qui n'est pas chose courante dans la région après le mois d'octobre...

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Tours - 04/07/2010

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TECHNIQUES ET PRATIQUE DU H.D.R

Technique argentique et numérique

La technique H.D.R appliquée à la photographie argenti-que suscite aujourd'hui plusieurs prises de position.

Certains pensent que c'est une technique applicable au moment du développement des négatifs, d'autres que c'est une technique entièrement numérique.

D''autres pensent que l'on peut faire la même chose en argentique, mais uniquement avec l'aide du numérique. En effet le HDR ne se limite pas à sous-exposer/expo-ser/sur-exposer comme une surimpression en argenti-que. Le HDR combine les images les unes avec les autres seulement sur certaines zones de l'image, pour éclairer les plus sombres et obscurcir les plus claires.

Un traitement logiciel permet de faire cela, il est donc possible de faire du HDR en argentique en exposant un film sur plusieurs vues et plusieurs différentes exposi-tions puis en les combinant avec un logiciel adéquat, à l'instar de la photographie numérique.

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Ma pratique du H.D.R

J'ai commencé à faire des photographies H.D.R en me servant de la fonction Bracketing de mon Canon EOS

550D, qui permet de prendre trois photographies à trois expositions différentes, en rafale.

J'ai vite vu les limites que cela provoquait : j'obtenais une intensité lumineuse plus importante qu'avec une photo LDR originelle, mais je n'arrivais pas à capter toute la plage disponible que je souhaitais.

Je me suis donc tourné vers la solution logicielle de ges-tion d'appareil photo à distance : DSLR Remote Pro(voir Annexe page 25).D'abord la version PC avec laquelle j'ai réalisé une série de plusieurs mise en scène d'objets récupérés, ensuite avec la version pour Mac que j'ai installé sur mon ordinateur portable afin de pouvoir photographier l'extérieur, la ville.

J'utilise ensuite le logiciel de traitement HDR et de To-nemapping, Photomatix (voir Annexe page 26), afin de modifier et de mêler les photographies prises.

Ci dessus les écrans de sélection du mode Bracketing. Source http://support-sg.canon-asia.com

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Tours - 04/07/2010

Tours - 04/07/2010

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Tours - 08/07/2010

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La prise de vue

La technique de mise en place physique de l'appareil est beaucoup plus simple et rapide que pour l'I.R. Le pro-

blème réside dans la gestion du logiciel, qui est souvent capricieux. C'est pour cela que j'aime arriver au moins 30mn avant mon modèle sur le lieu de la prise de vue afin d'effectuer mes réglages.

Le logiciel DSLR Remote Pro est capable de faire un bracketing de 3 à 15 photographies. En situation de très faible lumière comme la ville la nuit, avec uniquement l'éclairage urbain, il est préfrérable d'opter pour 7 exposi-tions par pas de 1 1/3 EV, et de veiller à régler le brac-keting sur le temps d'exposition et non sur l'ouverture du diaphragme. Il est plus simple de voir directement le temps que va prendre une photo avec des secondes qu'avec des données d'ouverture, de plus le changement du temps d'exposition n'influ pas sur une partie physique de l'appareil et ne risque pas de faire bouger le cadrage ou la mise au point...

J'ai rencontré un problème qui m'oblige à chaque prise de vue à remettre dans le logiciel l'exposition originale du bracketing pour que celui-ci ne se décale pas dans l'obs-curité. En effet, le logiciel n'arrive des fois pas à suivre l'engrengement de lourdes photographies en transfert de l'appareil photo au disque dur par USB et s'emmêle dans les prises de vue. Il faut vérifier à chaque fois d'avoir le bon nombre d''expositions pour chaque photgraphie.

Le temps d'exposition est plus raisonnable qu'avec la photographie I.R et se situe entre 10s et 30s habituel-lement, quand l'ISO réglé le permet (plus l'ISO est faible, plus le temps sera grand). La photo comportera moins de flou de bougé, mais c'est le Tonemapping des images par la suite qui peut générer du bruit.

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I.R & H.D.R

La première des choses que je fais après une séance est de transférer les photos sur mon ordinateur.

Que ce soit pour une photographie I.R ou H.D.R, j'édite le fichier RAW (réglage RAW+jpeg à la prise de vue) et je modifie les valeurs de température et d'exposition, voire les courbes RVB directement... Mon logiciel Digital Photo Profesionnal de Canon me permet d'enregistrer "une recette" et de l'appliquer à l'ensemble de mes photos, un peu comme un script dans Photoshop, et de regénérer des fichiers jpeg.

Puisque mon objectif 18-55mm me limite dans un cadre restreint, en deçà de cette mesure car mon appareil n'est pas un "full frame" (soit un réel 28,8-88mm ratio de 1,6), j'ai recours au panorama pour élargir mon champs de vision.Le panorama me permet de rendre le lieu encore plus oppressant, englobant, car inhabituel à la vision humaine.

Je suis forcé de placer mon modèle pour toutes ses poses dans un cadre fixe : je m'occupe tout d'abord sur Photos-hop d'organiser les corps, d'en supprimer si l'équilbre de la photographie en a besoin.Je m'occupe de toutes les corrections colorimétriques avant la création du panorama que je fais avec Stitcher Unlimited d'Autodesk (voir Annexe page 26).Le problème du logiciel (ou de mon ordinateur pas assez puissant) fait que pendant le rendu, si la résolution du panorama dépasse d'un côté les 7000 px environ, le logi-ciel d'Autodesk plante.Cela pose un réel problème au sujet de la résolution et de la taille de l'image finale, car elle est destinée à être exposée et doit être d'une qualité suffisante pour être imprimée de l'ordre du mètre.

TRAITEMENTS INFORMATIQUES

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Ensuite, si la déformation de l'objectif n'a pas été corrigée par le panorama, j'effectue une correction de la déforma-tion en barillet sous Photoshop.

À la prise de vue d'une photographie par infrarouges, le ciel n'est pas bleu mais orangé, c'est une manipulation de ma part qui le "normalise", et qui laisse la végétation blanchâtre. Cette opération peut générer du bruit.

À la prise de vue multi L.D.R en vue d'un Tonemapping H.D.R, je ne vois évidemment pas le résultat, mais à force d'en faire, j'arrive à imaginer comment les lumières pourront rendre dans les endroits les plus sombres. Le Tonemapping aussi peut générer du bruit dans l'image.

Les personnages dans la scène sont accentués par l'usage de courbes, de niveaux, de contrastes, de lumino-sités, de teintes, de saturations, de fusions de calques... Je me sers de tous les artifices techniques que le logiciel d'Adobe propose pour arriver au rendu que je souhaite.

Il n'est d'ailleurs pas proprement défini : c'est pour cela que je ne sais jamais combien de temps va me prendre la post- production d'une photographie ; je fais beaucoup d'essais, je laisse un jour passer pour prendre du recul, j'y reviens... je ne m'arrête que quand je suis satisfait du ré-sultat final (c'est très rare qu'il soit pleinement considéré par moi-même comme final).

J'enregistre au format PSD mes fichiers en résolutions variables, et j'exporte un fichier TIFF en 150 DPI qui est destiné à l'impression par le service de la Mairie de Va-lenciennes, et un fichier JPEG en 72 DPI pour la visualisa-tion rapide de la composition photographique.

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ANNEXES

Extraits du tutorial "Retirer un filtre anti-infrarouge"Source http://www.lifepixel.com

Le site propose le service de conversion de l'appareil photo pour la somme de $450.

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Caractéristiques du Canon EOS 550D

CAPTEURType CMOS type APC-C 22,3 x 14,9 mm Nombre de pixels effectifs Environ 18 millions Nombre total de pixels Environ 18,7 millions Ratio d'aspect 3:2Filtre passe-bas Intégré/fixe avec capteur auto-nettoyantNettoyage du capteur Système EOS de nettoyage intégréType de filtre couleurs Couleurs primaires

PROCESSEURType DIGIC 4

OBJECTIFMonture EF/EF-SFocale Équivalente à 1,6x la/les focale(s) de l'objectif d'origine

MISE AU POINTType TTL-CT-SIR par capteur CMOSSystème/points AF 9 collimateurs AF (collimateur croisé central opéra-tionnel à f/5,6, sensibilité supplémentaire à f/2,8) Plage AF IL -0,5 à IL 18 (à 23°C pour 100 ISO) Modes AF Ai Focus One-Shot Servo AiSélection du collimateur AF Sélection automatique, sélection manuelleAffichage du collimateur AF Illumination dans le viseur et indication sur l'écran LCD AF prédictif1 Oui, jusqu'à 10 m Mémorisation de l'AF Mémorisa-tion lorsque le déclencheur est enfoncé à mi-course en mode AF One-ShotIlluminateur d'assistance AF Éclairs intermittents émis par le flash intégré ou par un flash Speedlite optionnel Mise au point manuelle Par la bague de l'objectif

EXPOSITIONModes de mesure TTL à pleine ouverture sur 63 zones SPCPlage de mesure IL 1 à 20 (à 23°C avec objectif 50 mm f/1,4 pour 100 ISO)Correction d'exposition +/-5 IL par incréments d'1/3 ou d'1/2 IL (combinable avec le bracketing)Bracketing d'exposition 3 vues par déclenchement, +/- 2 IL, par incréments d'1/2 ou d'1/3 d'IL Sensibilité ISO2 AUTO (100-6400), 100-6400 extensible à H (env. 12.800 ISO) par incréments d'1 valeur.

OBTURATEURType Plan focal à contrôle électroniqueVitesses 30-1/4000 sec. (par incréments d'1/2 ou d'1/3 de vitesse), Bulb (Gamme de vitesses complète. Cette gamme varie selon le mode de prise de vues.)

BALANCE DES BLANCSType Balance des blancs automatique par le capteur d'image Réglages Auto, jour, ombre, nuageux, tungstène, fluorescent, flash, balance des blancs personnalisée.Bracketing de balance des blancs +/-3 niveaux par incréments d'1 niveau 3 images bracketées par déclenchement.

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VISEURType Pentaprisme Couverture (verticale/horizontale) Environ 95% Gran-dissement Environ 0,87x Relief oculaire Environ 19 mm (à partir du centre de l'oculaire) Correction dioptrique -3 à +1 m-1 (dioptrie) Verre de visée Fixe Miroir Miroir semi-transparent à retour rapide (ratio de transmission/réflexion : 40/60, pas d'occultation de visée avec les objectifs EF 600 mm f/4 ou inférieurs) Informations du viseur Information AF : collimateurs AF, témoin de confirmation de mise au point. Informations d'exposition : vi-tesse, ouverture, sensibilité ISO (affichée en permanence), mémorisation de l'exposition, niveau/correction d'exposition, cercle de mesure spot, témoin de sur/sous-exposition, bracketing auto. Informations flash : recyclage, synchro haute vitesse, mémorisation d'expo flash, correction d'expo flash, témoin de réduction des yeux rouges.Informations sur les vues : correction de balance des blancs, informations carte SD, prise de vues en noir et blanc, rafale maxi (affichage à 1 chiffre), priorité aux hautes lumières (D+) Prévis. de la profondeur de champ par la touche de prévisualisation de la profondeur de champ Obturateur d'oculaire sur la courroie.

PRISE DE VUESTraitement d'image Priorité aux hautes lumières Optimiseur d'exposition automatique (modes de zones basique et créative) Réduction du bruit en pose longueRéduction du bruit en sensibilité ISO élevéeCorrection du vignetageModes d'acquisition Vue par vue, en continu, retardateur (2 sec., 10 sec. + prise de vues à distance, 10 sec. + prise de vues en continu 2-10)Prise de vues en continu Environ 3,7 im./sec. maxi. (cadence maintenue sur une rafale d'environ 34 images (JPEG)3, 6 images (RAW)4)

TYPE DE FICHIERPhoto JPEG : fin, normal (compatible Exif 2.21 [Exif Print])RAW : RAW (14 bits, Canon original RAW 2ème édition),Compatible DPOF Version 1.1Enregistrement simultané RAW+JPEG Taille d'image JPEG : (L) 5184 x 3456 (M) 3456 x 2304, (S) 2592 x 1728RAW : (RAW) 5184 x 3456Type de vidéo MOV (vidéo : H.264, son : PCM linéaire)Taille des vidéos 1920 x 1080 (29,97, 25, 23,976 im./sec.)1280 x 720 (59,94, 50 im./sec.) 640 x 480 (59,94, 50 im./sec.)Durée de vidéo Durée maximale : 29 minutes et 59 secondes, taille maxidu fichier : 4 Go

Source http://www.zone-numerique.com

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Screenshots du logiciel DSLR Remote Pro

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Screenshot du logiciel Stitcher Unlimited

Screenshot du logiciel Photomatix

P R O J E T P R O F E S S I O N N E L

"LE CORPS EN CONQUÊTE"

Alexy GoguetMaster 2 Arts Plastiques et Création Numériqueà l'Université de Valenciennes