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LE COTON
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Origine:
Provenance:
Naturelle
Végétale
De la fleur du cotonnier
La plupart des photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
Fleur
Fruit
Les mots coton en français et cotton en anglais viennent du mot arabe, el kutn.
Réalisation 2009 par le Lycée professionnel Turquetil, 18 passage Turquetil, 75011 Paris.
HISTOIRE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
L'usage du coton est très ancien
Des restes de tissus de coton ont été retrouvés en Inde datant environ de 3000 ans av. J.C, ainsi qu'en Amérique du Sud.
L'usage du coton travaillé par l'homme s’est répandu à partir de l'Inde vers le Moyen Orient, puis l'Egypte et le reste du monde.
http://www.soldeco.com/pages.php?pageid=14
ECONOMIE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
-principaux producteurs : les Etats Unis la CEI Communauté des Etats Indépendants (ex-URSS) la Chine l'Inde l'Egypte (cotons particulièrement fins de qualité)
-producteurs secondaires : l'Afrique la Turquie la Syrie le Pakistan l'Australie
BOTANIQUE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
MALVACEESSuivant les régionsHerbacée (50/60 cm de haut) en Arabie, Perse, Chine et surtout EgypteLa plus belle fibre.Arbuste (1/1.5 m) en Amérique du NordArborescent (3 m et plus) dans les IndesAprès la floraisonCapsulesGraines sur lesquelles se trouvent attaché le duvet, ou coton
Lorsque les capsules ont éclaté, le duvet s'épanouit et la récolte peut commencer.
Fruit du coton
ouvert.
Fruit de coton sectionné. On observe l'émergence des fibres sur le tégument des
graines
CULTURE ET ENVIRONNEMENT
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
Rappelons que malheureusement, la production du coton est gravement préjudiciable à la nature :
- Le cotonnier est sujet à de nombreuses maladies virales, ainsi qu'aux attaques des insectes et acariens. D’où un usage intensif de pesticides.
- Sa culture comporte l'usage d'engrais.
- L'irrigation des cultures entraîne une forte consommation d'eau pouvant ruiner toute une région comme ce fut le cas lors de l'assèchement de la mer d'Aral.
(copyright Yann Arthus Bertrand/ La terre vue du ciel)
RECOLTE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
On recueille à la fois la graine et le duvet, qui seront séparés par l'opération mécanique de l'égrenage. La graine et le duvet se nomment "coton en pierre", par opposition au duvet seul, dit "coton égrené". C'est sous cette dernière forme que le coton arrive à la filature, venant des pays producteurs : Egypte pour les beaux cotons fins, Amérique pour les cotons moyens, Inde pour les cotons ordinaires.(cf. www.cvmt.com)
Aux États-Unis, en Australie, en Europe, au Brésil, en Ouzbékistan, les champs sont récoltés avec de grosses machines, les cotton pickers et cotton strippers. Un cotton picker peut récolter 800 kg de coton graine à l’heure, alors qu’une récolte manuelle ne permet d’obtenir que 80 kg de coton graine par jour.
En Afrique, le coton est récolté à la main: main-d’œuvre importante.
FILATURE
LE BATTAGE
LE CARDAGE
LE LAMINAGE
LE REUNISSAGE
LE PEIGNAGE
L’ETIRAGE
LE BROCHAGE
LE FILAGE
LE TITRAGE
LE BOBINAGE
L’ASSEMBLAGE
LE RETORDAGE
LA TEINTURE
LE SECHAGE
LE FUSEAUTAGE OU BOBINAGE
LE CONDITIONNEMENT
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
LE BATTAGE
FILATURE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
Pour débarrasser le coton de ses impuretés et lui rendre l’élasticité perdue par une longue compression des balles. On utilise une «batteuse », pour disposer le coton en nappes enroulées sur elles-mêmes. Le battage est fait au départ sur site de production et à l'arrivée à l'usine.La matière est prélevée à partir de balles différentes, de façon à obtenir une qualité homogène et constante. Cette opération est complétée par le passage sur une "mélangeuse".La matière est ensuite nettoyée de ses impuretés sur des machines de battage. Par transport pneumatique, les flocons sont alors amenés aux "cardes".
LE BATTAGE
FILATURE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
LE CARDAGE
FILATURE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
Une couche mince de filaments passe entre deux surfaces armées de pointes aiguës.Cette opération a 3 buts :
•Débarrasser la matière de ses dernières impuretés
•Séparer les touffes afin d'obtenir l'individualisation des fibres
•Obtenir, à la sortie, un voile qui va être recueilli sous forme d'un ruban continu de fibres propres et calibrées.
LE LAMINAGE
FILATURE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
Le coton venant des cardes sous forme de rubans ou petites nappes est allongé en passant entre des séries de cylindres cannelés fonctionnant à des vitesses croissantes
LE REUNISSAGE
FILATURE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
Les rubans de carde passent sur un "étirage", pour en améliorer la régularité et paralléliser les fibres entre elles.
Ces nouveaux rubans, bien visibles sur la photo, sont réunis en "nappe" pour former des rouleaux qui alimentent le stade suivant, le peignage.
LE PEIGNAGE
FILATURE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
Opération très complexe qui consiste à éliminer les fibres les plus courtes, pour ne conserver que les fibres les plus longues, indispensables pour obtenir un fil de qualité.
Les fibres courtes appelées "Blousses" sont recueillies et vendues pour d'autres usages.
L’ETIRAGE
FILATURE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
Le but de cette opération est d'assurer la régularité des rubans.Pour ce faire, huit rubans sont réunis pour n'en sortir qu'un seul, de même grosseur, et de ce fait homogène.
LE BROCHAGE
FILATURE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
Le ruban venant de l'étirage est trop gros pour être être amené en une seule opération à la finesse du fil.Il sera donc fait une "mèche" en l'affinant par étirage d'environ 8 fois , et renforcer sa cohésion en lui donnant une légère torsion au moyen des"Ailettes".
La mèche est ensuite enroulée sur la "bobine de Bancs".
Définition :"Le banc à broches fut inventé en 1813 par Joseph Raynor, filateur à Sheffiield. Il permet d’étirer considérablement le ruban de coton, tout en le tordant afin de le solidifier et d’obtenir un fil assez grossier, la mèche".
LE FILAGE
FILATURE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
Les bobines provenant des bancs à broches sont placées sur un râtelier d'alimentation d'une machine appelée "Continu à filer".
La mèche se déroule, passe à travers un "train étireur", qui lui donne sa finesse définitive pour obtenir le "Fil" désiré. La résistance du fil est obtenue par la torsion provoquée par la rotation de la broche.
LE TITRAGE
FILATURE
Les fils de coton, en France, sont classés, depuis la loi du 26 mai 1819.
Pour obtenir le numéro d’un fil, on divise sa longueur en mètres par le double de son poids exprimé en grammes.
Sources : "La Filature du coton, numéros moyens et gros, suivie du travail des déchets et cotons gras", par E. SALADIN, Éditions Léon Deshays Rouen 1885
LE BOBINAGE
FILATURE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
Les tubes de 100 à 150 grammes provenant des continus à filer sont transformés en bobines de 2 kg par des "bobinoirs""
Au cours de cette opération, le filé de chaque bobine de continu à filer, provenant du filage, est raccordé par épissurage "splice" et contrôlé sur tout sa longueur par des épurateurs électroniques, qui détectent et déclenchent l'élimination des défauts constatés par rapport aux normes établies.
Traduction : Overlapping: chevauchement, superposition, assemblage to splice: épissurer: Join together so as to form new combinations; "splice genes".
L’ASSEMBLAGE
FILATURE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
Elle consiste à assembler 2 ou 3 ou plus de filés simples à un métrage déterminé sur un même support.
LE RETORDAGE
FILATURE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
séquence qui consiste à tordre ensemble les filés assemblés, généralement dans le sens opposé à la torsion conférée en filé.
S'effectue à l'aide d'une "Moulineuse", qui comporte un système de bobinage suralimenté permettant d'obtenir des bobines molles prêtes à teindre.Les opérations se font dans un "continu à retordre".Les fils simples, après avoir été assemblés en 2 ou 3 brins, sont retordus ensemble. Si l'on traite plusieurs "retors" ainsi constitués, on obtient des "fils câblés"
LA TEINTURE
FILATURE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
Après le retordage, ennoblissement des bobines par "blanchiment" ou "teinture". S'effectue généralement dans des autoclaves à cycles entièrement programmés.
Le traitement des écheveaux coton débute par un "mercerisage", qui assure brillance et résistance à ces fibres naturelles
LE SECHAGE
FILATURE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
En sortie de teinture, après un essorage centrifuge, bobines ou écheveaux sont disposés sur un tapis pour être séchés par évaporation, en avançant progressivement à l'intérieur d'un séchoir haute fréquence, puis sont dirigés vers le Finissage.
LE FUSEAUTAGE OU BOBINAGE
FILATURE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
L'opération de "fuseautage" réalise le conditionnement des "retors" dans les présentations définitives pour les utilisateurs.
Le dernier stade de la fabrication du fil à coudre ou à broder consiste à donner au coton blanchi ou teint sa présentation définitive sous forme de : bobines, tubinos, fusettes, cônes, pelottes, écheveaux, etc..
LE CONDITIONNEMENT
FILATURE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
Cette opération de conditionnement comporte : l'identification du produit par l'étiquette (nature, couleur, métrage), un ultime contrôle de qualité, puis l'emballage et l'emboîtage permettant l'expédition.
RECOLTE MANUELLE
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
(cf. www.cvmt.com)
(photos abcBurkina).
Toutes les photos et informations proviennent du site http://www.thiriez.org et sont utilisées avec l’accord de Gilles Thiriez
(cf. www.cvmt.com)
RECOLTE MECANIQUE