Le DDRM du Calvados en version intégrale

dossier départemental

majeurs du calvados

les risques

préfet du calvadosdossier départemental des risques majeurs du calvados - juillet 20122 préfet du calvados

La loi de modernisation de la sécurité civile de

2004 a posé un principe fondamental fort : placer

le citoyen au cœur des prescriptions de sécurité

civile. L’État doit donc contribuer à développer

chez chacun une culture du risque ce qui sup-

pose comme préalable une bonne information et

connaissance de ces risques.

Le Dossier Départemental des Risques Majeurs

(DDRM) du Calvados est l’outil qui permet de sa-

tisfaire cette nécessité. Il traduit la volonté de

l’État d’assurer la meilleure information possible

de la population du département en fonction des

connaissances scientifiques actuelles.

Ce document dresse l’inventaire des risques ma-

jeurs auxquels la population est soumise. Il énu-

mère les mesures de prévention déjà prise dans

le département pour en limiter les conséquen-

ces. Enfin, il fournit les consignes de sécurité à

connaître permettant aux citoyens d’adopter un

comportement adapté.

Cet ouvrage permet donc de disposer d’une vision

d’ensemble des risques majeurs du département

en établissant la liste exhaustive des communes

soumises à un ou plusieurs de ces phénomènes

risques en apportant également un éclairage his-

torique.

Par la suite, il appartiendra, à chaque maire d’éla-

borer son Document d’Information Communal

sur les RIsques Majeurs (DICRIM) qui présente

notamment les mesures communales d’alerte et

de secours.

Éditorial

Didier LaLLement

Préfet de la région Basse-Normandie Préfet du Calvados

connaissance du risque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P .8

surveillance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P .9

information préventive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P .12

réduction des risques à la source . . P .14

Prise en compte dans l’aménagement des territoires . . . . . . . . P .15

alerte et planification de la gestion de crise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P .16

retour d’expérience . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P .20

rÉduire l’imPactdes risquesmajeurs

qu’est-ce que le ddrm ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P .4

qu’est-ce qu’un risque majeur ? . . . . . . . . . P .6

introduction

préfet du calvadosdossier départemental des risques majeurs du calvados - juillet 2012 3 préfet du calvados

sommaire

catastrophes naturelles Bilan 2002-2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P .102

la reconnaissance de catastrophe naturelle . . . . . . . . . . . . . . . . P .107

les calamités agricoles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P .109

ProcÉduresd’indemnisationPar l’État

tableau récapitulatif des risques par commune . . . . . . . . . . . . . . . P .22

les risques naturels

les inondations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P .35

les submersions marines . . . . . . . . . . . . . . P .43

les mouvements de terrain . . . . . . . . . . P .49

les séismes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P .59

les risques technologiques

le risque industriel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P .65 le transport de marchandises dangereuses et radioactives (tmd – tmr) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P .71

le risque minier

le risque minier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P .79

les risques Particuliers

les phénomènes climatiques . . . . . . . P .83canicule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p .84Grand froid . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p .86neige-verglas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p .88vent violent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p .90orage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p .91

les engins de guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P .93

la rupture de digue et de barrage P .97

les risquesmajeurscalvadosiens

Opération de déminage à Englesqueville-la-Percée

sourc

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Directeur de la publication : Didier LALLEMENT, Préfet de la région Basse-Normandie, Préfet du Calvados.Conception : Stéphanie POTIER et Fabien CHOLLET du Service Interministériel de Défense et de Protection Civile (SIDPC).Avec la participation de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer du Calvados (DDTM 14), la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de Basse-Normandie (DREAL), le Centre interdépartemental de déminage de Caen, la Direction Académique des Services de l’Education Nationale, l’Agence Régionale de Santé (ARS), le Centre météorologique territorial de Caen, Le Bureau de Recherche Géologiques et Minières (BRGM), le Bureau Central de Sismologie Français (BCSF). Remerciement à l’ensemble des services de l’État et autres entités pour la production de photographies illustrant le document.

contacts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P .113

informations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P .113

contacts et informations


introduction

symboles pour l’affichage : des risques naturels

SubmerSion rupture d’ouvrageS

neige vent Climat

Inondation lente

Aval d’une digue

Chute abondante de neige

Cyclones

Inondation rapide

Aval d’un barrage

Avalanche Feux de forêt

Submersion marine

Tempêtes fréquentes

des risques naturels et technologiques

mouvementS de terrain

volCan SéiSme

aC tivitéS teChnologiqueS

tranSport marChandiSeS dangereuSeS

Zone exposée aux glissements

de terrain

Activité volcanique

Activités industrielles

Transport de marchandises dangereuses

Cavités souterraines

Sismicité Stockage de gaz

Conduites fixes de matières dangereuses

Marnières Unité nucléaire

Sécheresse

qu’est-ce que le dossier départemental sur les risques majeurs ?Conformément à l’article R.125-11 du code de l’environnement, le Préfet consigne dans un dossier synthétique établi au niveau départemental, le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs (DDRM), les informations essentielles sur les risques naturels, technologiques et miniers majeurs du département.

Pourquoi le faire ?L’objectif de l’information préventive est de rendre le citoyen conscient des risques majeurs auxquels il peut être ex-posé. Informé sur les phénomènes, leurs conséquences et les mesures pour s’en protéger et en réduire les dommages, il sera ainsi moins vulnérable.

En regroupant risque par risque toutes ces informations, le DDRM permet à chacun de devenir co-gestionnaire du risque.

En effet, la loi du 13 août 2004 de modernisation de la Sécurité Civile a consacré le citoyen comme le premier acteur de sa sécurité.

Le précédent DDRM du Calvados datait de 2005.

où s’applique-t-il ?Dans les communes

1. pour lesquelles existent un document de prévention ou d’inter-vention tels que :

- Plan Particulier d’Intervention (PPI) établi en application du décret du 6 mai 1988 ;

- Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) établi en application des articles L.562-1 à L.562-8 et R.562-1 à R.562-10-2 du code de l’environnement ;

- Plan de Prévention des Risques Miniers (PPRM) en applica-tion de l’article 94 du code minier ;

2. situées dans les zones de sismicité 2, 3, 4, 5 définies par le décret n° 2010-1255 du 22 octobre 2010 ;

Pour quel public ?Le DDRM est librement consultable par toute personne en préfecture, en sous-préfecture ainsi qu’en mairie pour les com-munes listées dans le DDRM. Le Préfet l’adresse également, à titre d’information, aux maires des communes non concernées qui peuvent le laisser en libre consultation.

Le DDRM est accessible sur Internet à partir du site de la préfecture.


Hôtel de la Préfecture du Calvados à Caen

Le maire organise les modalités d’affichage dans la commune selon l’article R.125-14 du code de l’environnement. Lorsque la nature du risque ou la répartition de la population l’exige, cet af-fichage peut être imposé dans les locaux et terrains suivants :

1. Etablissements recevant du public, au sens de l’article R.123-2 du code de la construction et de l’habitation, lorsque l’effectif du public et du personnel est supérieur à cinquante personnes ;

2. Immeubles destinés à l’exercice d’une activité industrielle, commerciale, agricole ou de service, lorsque le nombre d’oc-cupants est supérieur à cinquante personnes ;

3. Terrains aménagés permanents pour l’accueil des campeurs et le stationnement des caravanes soumis au régime de l’auto-risation de l’article R.443-7 du code de l’urbanisme, lorsque leur capacité est supérieure soit à cinquante campeurs sous tente, soit à quinze tentes ou caravanes à la fois ;

4. Locaux à usage d’habitation regroupant plus de quinze lo-gements.

Dans ce cas, ces affiches, mises en place par l’exploitant ou le propriétaire de ces locaux ou terrains sont apposées, à l’entrée de chaque bâtiment, s’il s’agit des locaux mentionnés aux 1, 2 et 4 et à raison d’une affiche par 5 000 mètres carrés, s’il s’agit des terrains mentionnés au 3.

que contient-il ?Il contient les données départementales nécessaires à l’infor-mation des citoyens au titre du droit à l’information.

Il comprend :

- La liste de l’ensemble des communes concernées et ce, par risque ;

- La perception de l’impact des risques majeurs ;

- La connaissance des risques naturels, technologiques et miniers dans le département.

Pour chaque risque, le DDRM comprend :

- la description du risque ;

- la présentation du risque dans le département ;

- la cartographie ;

- les actions préventives ;

- les conduites à tenir.

Les indications susceptibles de porter atteinte au secret de la défense nationale, à la sûreté de l’État, à la sécurité publique et aux secrets en matière commerciale et industrielle sont exclues de ce dossier.

Le document présente également les consignes de compor-tement à adopter individuellement en cas de crise (dans une perspective de plan familial de mise en sûreté). Il est rappelé dans le DDRM qu’au niveau communal, c’est le maire, détenteur des pouvoirs de police, qui a la charge d’assurer la sécurité de la population dans les conditions fixées par le code général des collectivités territoriales.

Toutefois, le DDRM n’a pas vocation à identifier tous les risques comme par exemple, ceux liés aux risques quotidiens (acci-dents domestiques, chauffage produisant du monoxyde de car-bone…). Il ne prend pas non plus en considération les risques sanitaires.

qui finance ?L’élaboration du DDRM est financée par l’État.

comment établir le ddrm ?La rédaction du DDRM appartient au Préfet assisté des services déconcentrés de l’Etat. Il est établi à partir des connaissances disponibles au jour de la réalisation du document. Celles-ci s’appuient sur plusieurs sources, les ministères et les services déconcentrés (plans et études, décrets sur le zonage sismi-que de la France, plans de prévention des risques naturels et technologiques, dispositif ORSEC, arrêtés préfectoraux, atlas de zones inondables).

quelle est la fréquence des mises à jour ?Il doit être mis à jour dans un délai de cinq ans au plus tard, et en fonction de la création et/ou de la modification des docu-ments auxquels ils se réfèrent (PPR, PPI,…).

sourc

e : SI

DPC 1

4

dossier départemental des risques majeurs du calvados - juillet 20126

introduction

Aléa VulnérabilitéRisquedes éléments

exposésConséquencespotentielles

Probabilitésd'occurence

Un événement potentiellement dangereux ou aLÉa (Fig.1) n’est un RISQUe maJeUR (Fig.3) que s’il s’applique à une zone à enJeUX humains, économiques ou environnementaux (Fig.2).

Fig.1 Fig.2 Fig.3

qu’est-ce qu’un risque majeur ?Le risque majeur est la possibilité d’un événement d’origine naturelle ou anthropique, dont les effets peuvent mettre en jeu un grand nombre de personnes, occasionner des dommages importants et dépasser les capacités de réaction de la société

deux critères caractérisent le risque majeur :

1 - une faible fréquence : l’homme et la société peuvent être d’autant plus enclins à l’ignorer que les catastrophes sont peu fréquentes ;

2 - une énorme gravité : nombreuses victimes, dommages im-portants aux biens et à l’environnement.

Quoique les conséquences des pollutions (par exemple les ma-rées noires) puissent être catastrophiques, la législation, les effets ainsi que les modes de gestion et de prévention de ces événements sont très différents et ne sont donc pas apparentés aux risques majeurs.

D’une manière générale, le risque majeur se caractérise par de nombreuses victimes, un coût important en termes de dégâts matériels, des impacts sur l’environnement : la VULnÉRaBI-LItÉ mesure ces conséquences.

Ainsi la société comme l’individu doivent-ils s’organiser pour y faire face.

Huit risques naturels principaux sont prévisibles sur le ter-ritoire national : les inondations, les séismes, les éruptions vol-caniques, les mouvements de terrain, les avalanches, les feux de forêt, les cyclones et les tempêtes.

Pour le Calvados, seuls les risques inondations, séismes, mouve-ments de terrain et tempêtes sont constatés.

La définition que je donne du risque majeur, c’est la menace sur l’homme et son environnement direct, sur ses installations, la menace dont la gravité est telle que la société se trouve absolument dépassée par l’immensité du désastre

Haroun TAZIEFF ”

“

Les risques technologiques, sont au nombre de quatre : le risque industriel, le risque de transport de marchandises dan-gereuses ou radioactives, le risque de rupture de barrage et le risque nucléaire.

Seuls les deux premiers sont présents dans le département.

Le risque de rupture de barrage est à l’étude dans le Calvados.

Inondation de Pont-L’Evêque en novembre 2000so

urce :

DDT

M 14

connaissance du risque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P .8

surveillance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P .9

information préventive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P .12

réduction des risques à la source . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P .14

Prise en compte dans l’aménagement des territoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P .15

alerte et planification de la gestion de crise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P .16

retour d’expérience . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P .20


rÉduire l’imPactdes risquesmajeurs

préfet du calvados 7


des risques majeurs du calvados


rÉduire l’imPact des risques majeurs

rôle des services en matière de prévention, gestion et information des risques majeurs

connaissance du risqueDepuis plusieurs années, des outils de recueil et de traitement des données collectées sur les phénomènes sont mis au point et utilisés, notamment par des établissements publics spécialisés (Météo France par exemple). Les connaissances ainsi collectées se concrétisent à travers des bases de données (sismicité, cavi-tés souterraines...), sur des atlas (cartes des zones inondables, cartes de prédisposition aux mouvements de terrain...). Elles permettent d’identifier les enjeux et d’en déterminer la vulné-rabilité face aux aléas auxquels ils sont exposés. Pour poursui-vre vers une meilleure compréhension des aléas, il est donc

primordial de développer ces axes de recherche, mais également de mettre l’ensemble de cette connaissance à disposition du plus grand nombre, notamment sur Internet.

C’est dans ce cadre que l’État dans le département du Calvados œuvre à l’amélioration des connaissances au quotidien en éta-blissant et mettant à jour un certain nombre de cartographies et d’atlas qui sont disponibles sur le site Internet de la DREAL de Basse-Normandie à l’adresse suivante : www.basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr

missions des ministèresde l’Intérieur (Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion de Crise)

et de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie (Direction Générale de la Prévention des Risques)

missions du préfet

missions du maire

Dispositif ORSeC (Pilote : Préfecture)

Plan Local d’Urbanisme (PLU)

PPR naturels, minierset technologiques

(Pilote : DDTM*, DREAL*)

Plan Communal de Sauvegarde (PCS)

Dossier Départemental des Risques majeurs (DDRm)

transmission des Informations aux maires (tIm)

Dossier d’Information Communal sur les RIsques majeurs (DICRIm)

Gestion des risques majeurs et des crises Information préventive

Politique de prévention des risques majeurs

Information aux citoyens

* DDTM : Direction Départementale des Territoires et de la Mer - DREAL : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement

sourc

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Franc

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surveillance

les prévisions météorologiquesAinsi que l’énonce le décret de création de l’établissement pu-blic Météo France le 18 juin 1993, Météo France a pour mission de surveiller l’atmosphère, l’océan superficiel et le manteau nei-geux, d’en prévoir les évolutions et de diffuser les informations correspondantes. Il exerce les attributions de l’État en matière de sécurité météorologique des personnes et des biens.

Une convention entre Météo France et le Ministère de l’Intérieur définit la contribution de Météo France dans l’anticipation et la gestion des crises de la sécurité civile.

Elément majeur de cette convention, le dispositif de vigilance a pour objectif d’avertir les autorités de l’État ainsi que les citoyens des aléas météorologiques, hydrologiques ou de submersion ma-rine susceptibles de survenir dans les 24 heures.

La procédure se traduit par la mise à disposition, deux fois par jour au minimum, d’une carte signalant à l’échelle de chaque département le niveau de danger maximal en s’appuyant sur un code de couleur (du vert, ne justifiant pas de vigilance particu-lière, au rouge, imposant une vigilance absolue, en passant par le jaune et l’orange en fonction du niveau de gravité du phéno-mène). En cas de niveau orange ou rouge, le phénomène dan-gereux à l’origine de la couleur est signalé par un pictogramme et des bulletins de suivis. Actualisés toutes les 3 à 6 heures, ils accompagnent l’information cartographique et précisent la chronologie et l’intensité des phénomènes observés, et ils s’assor-tissent de conseils de comportement.

La liste des aléas susceptibles d’affecter le département du Cal-vados et couverts par le dispositif de vigilance s’établit depuis le 3 octobre 2011 de la façon suivante :

Vent violent

Pluie/Inondation

Orages

Inondation

Grand froid

Vagues/submersion

Canicule

Neige/verglas

NB : dans les départements concernés, le risque avalanche en-tre également dans le champ de ce dispositif.

L’élaboration de la carte de vigilance nécessite, pour certains phénomènes multifactoriels, l’appui de partenaires tels que SCHAPI (Service Central d’Hydrométéorologie et d’Appui à la Prévision des Inondations), le SHOM (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine), etc .

Cartes et bulletins de suivi de la vigilance sont transmis à de nombreux services de l’État (Préfecture), Service Départemental d’Incendie et de Secours en particulier, collectivités locales et médias.

L’état de la vigilance pour le département et l’évolution de l’évè-nement sont mis à disposition du grand public sur le site de vi-gilance : http://France.meteofrance.com/vigilance/ et sur le répondeur Météo France au numéro suivant : 05 67 22 95 00.

Par ailleurs, Météo France participe au Plan National Canicule ainsi qu’au Plan Grand Froid (pilotés également par les ministè-res en charge de la Santé et de la Cohésion Sociale).

Centre météorologique territorial de Caen.



la vigilance des cruesLa procédure de vigilance sur les crues répond à une volonté d’anticipation des crises par les mairies, les préfectures et de responsabilisation du citoyen face à sa propre sécurité.

La carte de vigilance crues est disponible sur le site Internet : www.vigicrues.ecologie.gouv.fr

Elle est actualisée au minimum deux fois par jour (à 10 h et à 16h) et autant de fois que nécessaire en cas d’aggravation de la situation.Le Service de Prévision des Crues (SPC) de Rouen est chargé du suivi de cours d’eau situés dans le bassin «Seine-Aval – Côtiers normands». Dans le département, les cours d’eau suivis sont l’Orne (3 tronçons : Orne amont, Orne moyenne, Orne aval), la Dives, la Touques et la Vire.

Chaque cours d’eau inclus dans la vigilance crues, visible sur la carte, est divisé en tronçons. A chaque tronçon est affectée une couleur correspondante au niveau de vigilance nécessaire pour faire face au danger susceptible de se produire dans les heures ou les jours à venir.

Ces niveaux sont les suivants :

Pas de vigilance particulière requise.

Risque de crue ou de montée rapide des eaux n’entraînant pas de dommages significatifs, mais nécessitant une vigilance particulière dans le cas d’activités saisonnières et/ou exposées.

Risque de crue génératrice de débordements importants susceptibles d’avoir un impact significatif sur la vie collective et la sécurité des biens et des personnes.

Risque de crue majeure. Menace directe et généralisée de la sécurité des personnes et des biens. Carrière de pierres de Caen à la Maladrerie à CAEN

le Bureau de recherches géologiques et minièresService géologique national français, le BRGM est l’établissement public de référence dans les applications des sciences de la Terre pour gérer les ressources et les risques du sol et du sous-sol.

Créé en 1959, le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) est placé sous la double tutelle du ministère de l’En-seignement supérieur et de la Recherche et du ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Énergie.

Ses actions s’articulent autour de 4 missions : recherche scien-tifique, appui aux politiques publiques, coopération internatio-nale et sécurité minière.

Le BRGM poursuit deux objectifs :

1 - Comprendre les phénomènes géologiques et les risques associés, développer des méthodologies et des techniques nouvelles, produire et diffuser des données de qualité.

2 - Développer et mettre à disposition les outils nécessai-res à la gestion du sol, du sous-sol et des ressources, à la prévention des risques naturels et des pollutions, aux politi-ques de réponse au changement climatique.

Le Calvados présente une géologie très riche (calcaire, marnes, argiles…). La nature et le comportement de ces terrains déter-minent des enjeux majeurs : ressources en eau, risques de mouvements de terrain ou pollution des sols.

Dans le département, les missions du BRGM concernent des domaines aussi variés que l’eau souterraine (atlas hydrogéolo-gique, outil de gestion des ressources etc.), les risques naturels (cartographie des aléas retrait/gonflement des argiles ou éro-sion des sols, cartographie des mouvements de terrain etc.), le patrimoine géologique régional, les sites de décharge momen-tanée de déchets en cas de marée noire ou d’épizootie, etc.

Le BRGM intervient lors de divers cas de mouvements de ter-rain dans le cadre de ses missions d’appuis aux Administrations principalement de la préfecture et de la DREAL.

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le Bureau central sismologique françaisLe Bureau Central Sismologique Français, basé à Strasbourg, centralise, analyse et diffuse l’ensemble des informations sur les séismes affectant le territoire national.

Il contribue aux recherches scientifiques et a un rôle d’expertise pour l’État et les collectivités territoriales.

Le BCSF collecte :

- les données macrosismiques (effets produits par le séisme) ;

- les données instrumentales provenant des stations sismologi-ques assurant une surveillance en temps réel 24h/24 de l’acti-vité sismique de la France.

Pour tout séisme dont la magnitude est supérieure à 3.7 sur l’échelle de Richter, le BCSF déclenche une enquête pour col-lecter les effets des séismes (personnes, objets, mobiliers, constructions) et ainsi estimer l’intensité de la secousse au sol pour chaque commune de la zone concernée.

Ces données sont issues de données émanant des autorités publiques (mairies, gendarmeries, commissariats, centres de secours) mais également des particuliers témoignant sur le site www.franceseisme.fr.

la cellule de veille sanitaire de l’arsLe dispositif de veille et de surveillance sanitaire a pour objectif la collecte et l’analyse des événements de santé dans une pers-pective d’alerte, de prévention et d’action précoce.

En France, il existe 31 maladies à déclaration obligatoire définit selon plusieurs critères (choléra, tuberculose, toxi-infection ali-mentaire collective, légionellose, tétanos,...) Cette liste est dis-ponible sur le site de l’InVS : http://www.invs.sante.fr/

L’Agence Régionale de la Santé (ARS) a mis en place un disposi-tif de signalement de ces maladies et des événements pouvant avoir un impact sur la santé auprès des professionnels de santé de la région (professionnels de santé libéraux et autres services de santé) et ce, 24h/24.

La gestion des signalements est réalisée par une équipe spécifi-que appelée CVAGS (Cellule de Veille d’Alerte et de Gestion Sa-nitaire), appuyée par la CIRE Normandie (Cellule de l’institut de veille sanitaire). En cas d’événements le nécessitant, une cellule de gestion des urgences ou de crise est mise en place à l’ARS en lien avec les services de la Préfecture.

quelques références relatives aux risques naturels

• Cartographie prédictive des concentrations potentielles en ra-don en Basse Normandie – ARS ;

• Projet de recherche scientifique sur les éboulements de falai-se, avec le soutien de l’union européenne et en collaboration avec des universités françaises et britanniques – Interreg ;

• Expertise sur des sites en appui aux Administrations : mouve-ments de terrain et diagnostic sommaire de stabilité, avis sur projets d’exploitation de matériaux ;

• En cours : analyse critique de la carte de prédisposition aux mouvements de terrain en Basse-Normandie – DREAL.

En cas de séisme entraînant des dégâts aux constructions, le BCSF coordonne une équipe d’experts pour caractériser les ef-fets sur le terrain.

Le BCSF informe rapidement les autorités locales et nationales ainsi que les populations sur les effets du séisme. Il diffuse rapi-dement sur son site Internet les informations principales relati-ves à l’événement dès leur validation scientifique.

Pour tout séisme survenant sur le territoire, une localisation ra-pide est effectuée 24h/24 afin d’alerter les autorités locales et la population le plus rapidement possible. En cas d’événement suffisamment fort, un analyste d’astreinte est automatiquement appelé et apporte son expertise.

Les stations du Laboratoire de Détection Géophysique (LDG) effectuant la surveillance du Calvados sont situées dans l’Orne et la Mayenne.



information préventiveL’information préventive consiste à renseigner les citoyens sur les risques majeurs susceptibles de se développer sur leurs lieux de vie, de travail, de vacances.

L’article L.125-2 du code de l’environnement précise que «les ci-toyens ont un droit à l’information sur les risques majeurs aux-quels ils sont soumis dans certaines zones du territoire et sur les mesures de sauvegarde qui les concernent. Ce droit s’applique aux risques technologiques et aux risques naturels prévisibles».

Elle doit permettre aux citoyens de connaître les dangers aux-quels ils sont exposés, les dommages prévisibles, les mesures préventives qu’ils peuvent prendre pour réduire leur vulnérabilité ainsi que les moyens de protection et de secours mis en œuvre par les pouvoirs publics.

Par ailleurs, l’information préventive contribue à construire une mémoire collective et à assurer le maintien des dispositifs collec-tifs d’aide et de réparation.

les missions du Préfet

le dossier départemental des risques majeurs (ddrm)Dans chaque département, en application de ces dispositions, le Préfet établit le DDRM, document de sensibilisation illustré par des cartes regroupant les principales informations sur les risques majeurs naturels, miniers et technologiques du département.

la transmission d’information aux maires (tim) (anciennement dénommé Porter A Connaissance (PAC))

Par ailleurs, pour chaque commune identifiée dans le DDRM, le Préfet établit et transmet au maire un dossier synthétique dé-nommé TIM comprenant un résumé des procédures, servitudes (ex : PPR,...) et arrêtés auxquels la commune est soumise, une cartographie, le cas échéant, du zonage réglementaire (PPR), des documents à caractère informatif (ex : atlas des zones inondables et des remontées de nappe...) et enfin la liste des arrêtés de recon-naissance de l’état de catastrophe naturelle ou technologique.

La TIM synthétise l’ensemble des risques majeurs à l’échelle communale recensés dans le DDRM.

le comité local d’information et de concertation Créé par le Préfet, le Comité Local d’Information et de Concer-tation (CLIC) a comme mission de :

- Améliorer l’information et la concertation des différents acteurs sur les risques technologiques ;

- Débattre sur les moyens de prévenir et réduire les risques, sur les programmes d’actions des responsables des activités à l’ori-gine du risque et l’information du public en cas d’accident.


Le CLIC est composé de tous les acteurs gestionnaires du ris-que, y compris des riverains et des salariés. Les trente membres au maximum sont nommés par le Préfet pour une durée de trois ans renouvelable, répartis en cinq collèges :

- les administrations en charge de la prévention du risque et de l’organisation des secours (Préfecture, DREAL, DDTM, SDIS, DIRECCTE) ;

- les exploitants des sites concernés ;

- les salariés de ces sites ;

- les élus des communes concernées;

- les riverains : représentants d’association, gestionnaires d’ins-tallations voisines ou d’établissements recevant du public, etc.

Toute personne susceptible d’éclairer les débats peut y être invitée.

Le CLIC se réunit au moins une fois par an et autant que de besoin. Le ministère en charge des risques technologiques, au travers des DREAL, finance le secrétariat et les missions du comité.

Lieu d’échanges et d’information sur les actions menées par les exploitants des installations classées Seveso seuil haut en vue d’en prévenir les dangers et nuisances, le CLIC :

- Est associé à l’élaboration du Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) ;

- Est informé le plus en amont possible par l’exploitant des pro-jets de modification ou d’extension des installations à l’origine du risque, des accidents dont les conséquences sont percepti-bles à l’extérieur du site ;

- Est destinataire du bilan des actions et plans de prévention menés par l’exploitant ainsi que des rapports d’analyse criti-que relatifs au dossier d’autorisation ;

- Donne son avis sur les plans d’urgence, les documents réalisés par l’exploitant et les pouvoirs publics en vue d’informer les citoyens sur les risques auxquels ils sont exposés ;

- Peut faire appel aux compétences d’experts reconnus, notam-ment pour réaliser des expertises. Le recours à l’expertise en vue d’éclairer les débats fera l’objet d’un partenariat financier entre les parties concernées. Il ne doit pas interférer avec les procédures réglementaires ni s’y substituer.

la mission du maire

l’affichage

Conformément à l’article R.125-13 du Code de l’Environnement, les affiches doivent être conformes au modèle ci-contre. Les consignes de sécurité figurant dans le DICRIM et celles éventuel-lement fixées par les exploitants ou les propriétaires des locaux mentionnés à l’article R.125-14 sont portées à la connaissance du citoyen par voie d’affiche (cf p.5 : pour quel public ?).

Le maire en organise les modalités et en surveille l’exécution. Afin de faciliter la réalisation des affiches, les pictogrammes sont disponibles sous forme de police de caractère : chaque lettre correspond à un pictogramme. Son téléchargement et son installation sont accessibles à partir du site : www.prim.net

le document d’information communal sur les risques majeurs (dicrim)

A partir des éléments transmis par le Préfet, le maire doit établir un Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM).

Il prévoit :

- les mesures à prendre au titre de ses pouvoirs de police ;

- les actions de prévention, de protection ou de sauvegarde intéressant la commune ;

- les évènements et accidents significatifs à l’échelle de la commune;

- éventuellement, les règles d’urbanisme dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme ;

- le cas échéant, les mesures du Plan Communal de Sauvegarde (cf p.19 : le PCS) ;

- la carte communale relative à l’existence de cavitéssouterraines dont l’effondrement est susceptible de porter atteinte aux personnes et aux biens ;

- la liste des repères de crue avec l’indication de leur implantation ou la carte correspondante.

Le DICRIM est tenu à disposition du public en mairie.



l’obligation du citoyen propriétaire

l’information des acquéreurs et des locataires (ial)

L’article L.125 du code de l’environnement prévoit que toute tran-saction immobilière, vente ou location, intéressant des biens, bâtis ou non, situés dans des zones à risques naturels et technologiques majeurs, devra s’accompagner d’une information sur l’existence de ces risques à l’attention de l’acquéreur ou du locataire.

A cet effet sont établis directement par le vendeur ou le bailleur :

- un état des risques naturels et technologiques du bien vendu, à partir des informations mises à disposition par le préfet de dépar-tement;

- une déclaration sur papier libre des sinistres ayant fait l’objet d’une indemnisation consécutive à une catastrophe reconnue comme telle.

Cette information doit prendre la forme d’un état des risques annexé, par les soins du vendeur ou du bailleur, aux promesses de vente ou d’achat, aux contrats de vente et aux contrats de location écrits.

La disposition intéresse uniquement les biens situés :

- dans les zones couvertes par un Plan de Prévention des Risques technologiques, prescrit ou approuvé ;

- dans les zones couvertes par un Plan de Prévention des Risques naturels, prescrit ou approuvé ;

- dans une zone de sismicité de niveau 2, 3, 4 et 5.

réduire les risques à la source : le concept de mitigationLe terme de mitigation signifie atténuation. Il vient du latin mitigare qui se traduit par adoucir.

La mitigation est la mise en œuvre de mesures destinées à réduire les dommages associés à des risques naturels ou générés par les activités humaines.

En matière de prévention des risques na-turels, et à la différence des risques tech-nologiques, il est difficile d’empêcher les événements de se produire. De plus, les ouvrages de protection collectifs, comme les digues, n’offrent pas une protection absolue et donnent un faux sentiment de sécurité.

réduire sa vulnérabilité Face à cette relative impuissance, il faut se concentrer sur la réduction de la vulnérabi-lité, c’est-à-dire sur la limitation des dom-mages corporels et matériels possibles.

Si l’État et les communes ont des respon-sabilités dans ce domaine, chacun doit prendre conscience que, à son niveau en

tant que propriétaire, locataire ou plus simplement citoyen, il peut contribuer à se protéger efficacement et diminuer sa propre vulnérabilité.

la vulnérabilité des personnesUne personne est exposée au risque lorsqu’elle est surprise par l’événement, qu’elle pense à tort être en lieu sûr et qu’el-le ne peut atteindre à temps un refuge.

La vulnérabilité dépend de :

- La connaissance préalable du phéno-mène (information préventive) ;

- Les caractéristiques du phénomène (intensité, rapidité, étendue…) ;

- L’exposition des personnes (intérieur ou

extérieur d’un bâtiment, d’un véhicule,

résistance du lieu refuge, obscurité,

froid, sommeil) ;

- L’importance d’une formation préalable

aux premiers gestes de sécurité ;

- Le comportement des personnes pen-

dant le phénomène.

la vulnérabilité des biensPour le particulier, les biens compren-

nent essentiellement l’habitation et son

contenu. Leur vulnérabilité dépend de

leur nature, de leur localisation et de leur

résistance intrinsèque.


Prise en compte dans l’aménagement des territoiresAfin de réduire les dommages lors des catastrophes naturelles ou technologiques, il est nécessaire de maîtriser l’aménagement du territoire, en évitant d’augmenter les enjeux dans les zones à risque et en diminuant la vulnérabilité des zones déjà urbanisées et s’impose donc aux documents d’urbanisme et doit être annexé aux plans locaux d’urbanisme.

le Plan de Prévention des risques naturels (PPrn)Les Plans de Prévention des Risques Naturels prévisibles (les PPRN) institués par la loi «Barnier» du 2 février 1995 constituent l’instrument essentiel de l’Etat en matière de prévention des ris-ques naturels. L’objectif de cette procé-dure est le contrôle du développement dans les zones exposées à un risque.

Le PPRN, réalisé sur un bassin de ris-que cohérent, définit des zones d’in-terdiction de l’urbanisation et des zo-nes d’autorisation avec prescriptions. Il permet également d’agir sur le bâti existant pour réduire la vulnérabilité des biens. Le PPR s’appuie sur deux cartes : la carte des aléas (phénomènes identifiés) et la carte de zonage régle-mentaire. Celle-ci définit généralement deux zones :

- la zone inconstructible (habituellement représentée en rouge) où, d’une maniè-re générale, toute construction est in-terdite en raison d’un risque trop fort ;

- la zone constructible avec prescrip-tions (habituellement représentée en bleu) où l’on autorise les constructions sous réserve de respecter certaines prescriptions.

le Plan de Prévention des risques miniers (PPrm)Le code minier introduit la notion de Plans de Prévention des Risques Miniers (PPRM) que l’Etat doit élaborer dans les secteurs où des risques sont mis en évi-dence. Il s’agit de documents permettant d’assujettir les constructions d’ouvrages et l’occupation des sols à des prescrip-tions ou à des restrictions pouvant aller jusqu’à l’interdiction.

La décision d’élaborer un PPRM est prise par le préfet sur la base d’une étude d’alé-as réalisée et en fonction des risques mis en évidence.

Dans le cas d’aléa de niveau moyen et fort impactant des enjeux de surface, trois types de mesures peuvent être mises en œuvre :

- La réalisation de travaux de mise en sé-curité : comblement de galeries ou de chambres d’exploitation, pose de dalles ou de bouchons sur des puits, mise en sécurité d’ouvrages débouchant au jour (pose de grille ou de grillage, mise en place de tumulus…) ;

- La réalisation d’opérations de surveillan-ce : surveillance visuelle ou à l’aide d’ins-trument lorsque les travaux miniers sont accessibles ou depuis la surface lorsqu’il est impossible d’y accéder ;

- L’expropriation des biens en cas de mena-ces graves pour la sécurité des personnes si le coût des mesures de sauvegarde et de protection est supérieur au coût de l’expropriation.



alerte et planification de la gestion de crise

l’alerte

Principe de l’alerte

Lorsqu’un événement implique immédiatement ou à court terme la montée en puissance d’un des plans du dispositif ORSEC ou une mobilisation particulière des services, la Préfecture diffuse une alerte aux acteurs de ce plan et, le cas échéant, à la population.

Pour certains évènements pré-déterminés, les maires du dépar-tement sont informés via l’automate d’alerte de la Préfecture avec la diffusion de messages dans des délais réduits.

La population peut-être informée par les sirènes du Réseau Natio-nal d’Alerte (RNA) ainsi que par des messages diffusés par les mé-dias ayant passé une convention avec le Ministère de l’Intérieur.

les moyens de l’alerte

réseau national d’alerteEn cas de phénomène naturel ou technologique majeur, la po-pulation est avertie par un signal d’alerte, identique pour tous les risques et pour tout le territoire national.

Leur déclenchement est décidé par le Préfet à partir des servi-ces suivants :

- Bureau Général d’Alerte (BGA) de Cinq-Mars-la-Pile (Ministère de la Défense) ;

- Bureaux Départementaux d’Alerte (BDA) d’Alençon et de Saint-Lô ;

- mairies et sites industriels Seveso AS pour les sirènes indivi-duelles.

Le signal d’alerte consiste en trois émissions successives d’une minute et quarante et une secondes chacune et séparées par un silence de cinq secondes. La fin de l’alerte est annoncée sous la forme d’une sirène continue de 30 secondes.

102.6

Ce système datant des années 1950, le Ministère de l’Intérieur a engagé une réflexion afin de le faire évoluer en utilisant notam-ment les nouvelles technologies. Il s’agit du Système d’Alerte et d’Information des Populations (SAIP).

Radio conventionnée par le Ministère de l’Intérieur

le Plan de Prévention des risques technologiques (PPrt)Autour des établissements industriels dits «SEVESO seuil haut», la loi du 30 juillet 2003 impose l’élaboration et la mise en œuvre de Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT).

Afin de protéger les personnes, l’objectif opérationnel du PPRT est double. D’une part, il s’agit de résoudre les situations difficiles en matière d’urbanisme héritées du passé et, d’autre part, de mieux encadrer l’urbanisation future, autour de ces établissements.

Elaboré par l’État en lien avec les personnes et organismes asso-ciés, il délimite un périmètre d’exposition aux risques dans lequel :

- tout nouveau projet est interdit ou subordonné au respect de certaines prescriptions ;

- des mesures foncières peuvent être mises en œuvre ;

- des travaux de renforcement sur le bâti existant peuvent être imposés.

les documents d’urbanisme Établis par les collectivités, les document d’urbanisme ont pour objectif essentiel de définir les principes de l’aménagement du territoire communal ou intercommunal. Ils doivent tenir compte de tous les paramètres qui concourent au développement dura-ble et en particulier de l’ensemble des risques naturels, techno-logiques et miniers qui constituent une menace pour la sécurité des personnes et des biens.

L’article L.121-1 du code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les documents d’urbanisme. Ainsi, ces documents (Plans Locaux d’Urbanisme, Schémas de Cohérence Territorial et cartes communales) doivent instaurer des limitations à l’utilisation de certains terrains pouvant aller jusqu’à l’interdiction totale de construire et peuvent délimiter des secteurs où l’existence de ris-ques justifient que soient interdites ou soumises à des conditions spéciales les constructions et installations de toute nature.


l’automate d’alerte de la préfectureLa Préfecture dispose d’un automate d’alerte appelé GALA (Ges-tion d’Alerte Locale Automatisée) permettant la diffusion dans un délai très rapide de messages pré-enregistrés à destination de tous les mairies du département ou, pour des phénomènes plus localisés, les mairies des communes concernées ainsi que tout autre acteur concerné selon le type de crise (établisse-ments scolaires, transporteurs routiers ou scolaires,…).

GALA est notamment utilisé pour les alertes liées à l’annonce de conditions météorologiques défavorables (neige, orage, cani-cules, tempête...) et en cas d’activation de plans secours.

L’utilisation de GALA relève d’une décision préfectorale.

Par la suite, en fonction de la nature de l’événement annoncé, le maire doit prendre toute disposition pour alerter la popula-tion ainsi que, le cas échéant, toute personne susceptible d’agir pour prévenir le danger ou protéger les personnes et les biens (établissements scolaires, clubs sportifs, Etablissements Rece-vant du Public,...).

les ensembles mobiles d’alerteLes moyens mobiles peuvent être uti-lisés de manière ciblée afin de com-pléter les mesures réalisées. Ils doi-vent être engagés le plus rapidement possible, notamment en complément des sirènes afin de relayer l’alerte dans les zones d’ombre. Ces moyens sont composés de haut-parleurs mon-tés sur des véhicules. Ils sont appelés Ensembles Mobiles d’Alerte (EMA).

Pour éviter les confusions possibles avec le signal des sirènes, les EMA doivent privilégier la diffusion d’un message en clair pré-enregistré.

le Plan familial de mise en sûreté et Plan Particulier de mise en sûreté

le Plan familial de mise en sûreté

Afin de se protéger ainsi que son entourage, de tout événement majeur qui peut survenir, il est important d’établir un Plan Fami-lial de Mise en Sécurité (PFMS).

Ce plan permet d’anticiper les actions à conduire pour éviter toute panique souvent source de problèmes supplémentaires.

La Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises (DGSCGC) du Ministère de l’Intérieur a élaboré un docu-ment destiné aux personnes vivant sous le même toit afin de leur permettre de se préparer aux situations de crise, de mettre leur famille et leurs biens en sûreté en attendant les secours.

Ce document permet de renforcer sa capacité à surmonter des situations difficiles grâce à la connaissance :

- des risques auxquels l’habitation est exposée ;

- des moyens d’alerte qui les avertiront d’un danger ;

- des consignes de sécurité à respecter pour sa sauvegarde ;

- des lieux de mise à l’abri préconisés par les autorités.

exemple de message diffusé par un ema :«Alerte à la population. Suite à un accident industriel, appliquez immédiatement ces consignes :- rentrez dans le bâtiment le plus proche ;- fermez les portes et les fenêtres ;- arrêtez les ventilations ;- mettez-vous à l’écoute de France Bleu Basse-Nor-

mandie sur 102.6 FM ;- ne sortez pas sans en avoir reçu la consigne.»



les plans d’interventionsPour les établissements classés «SEVESO Seuil Haut», un Plan d’Opération Interne (POI) et un Plan Particulier d’Intervention (PPI) sont obligatoirement mis en place pour faire face à un ris-que grave, susceptible de conduire à un accident majeur.

exploitant : le Plan d’opération interne (Poi)

L’exploitant d’un tel établissement doit être capable de maîtri-ser un sinistre en interne et de remettre l’installation dans un état le plus sûr possible. Le Plan d’Opération Interne est mis en place par l’industriel. Il a pour objectif de définir l’organisa-tion des moyens propres adaptés permettant de maîtriser un accident circonscrit au site. Ce document planifie l’organisation, les ressources et les stratégies d’intervention en analysant les accidents qui peuvent survenir. Le POI fait l’objet, sur l’initiative de l’exploitant, des tests (exercices) périodiques et au minimum tous les trois ans.

État : le Plan Particulier d’intervention (PPi)

Dans le cas d’un sinistre dont les effets sortent des limites de l’établissement, le Préfet prend la direction des opérations de secours. Il établit le plan d’intervention qui est une des disposi-tions spécifiques du plan ORSEC. Le PPI prévoit la mobilisation des services de secours publics (SDIS, Forces de l’ordre, DDTM, DREAL…), des communes et des acteurs privés (exploitant, as-sociations, gestionnaires de réseaux…) et établit les mesures de protection de la population en cas d’accident. Ces mesures seront levées progressivement par l’autorité préfectorale dès que tout risque pour la population sera écarté. Cependant, des missions de secours ou autres peuvent se poursuivre en vue d’un retour progressif à la situation normale.

Enfin, il permettra de répertorier avec soin les numéros de télé-phone indispensables en cas d’événement grave et de consti-tuer un kit d’urgence avec du matériel de première nécessité.

La plaquette «Je me protege en famille» est disponible sur le site Internet de la Préfecture du Calvados : http://www.calvados.gouv.fr/

de même, un Plan Particulier de mise en sûreté (PPms) existe dans le milieu scolaire .

Un accident majeur peut provoquer une situation d’exception laissant la communauté scolaire isolée face à la catastrophe. Pour permettre aux établissements scolaires de réagir, le minis-tère de l’Éducation nationale a élaboré un document regroupant les documents nécessaires à l’élaboration d’un tel plan.

Le PPMS doit être adapté aux spécificités de l’établissement et donc tenir compte des points suivants :

- les risques majeurs liés à son environnement ;

- les composants (effectifs, qualités du bâti,...) ;

- la prise en charge des particularités (santé) des élèves et des personnels.

Il contient des informations sur :

- le déclenchement du plan : dès l’audition du signal national d’alerte ou sur demande des autorités.

- la procédure d’alerte interne : l’établissement doit définir son mode d’alerte «accident majeur». Le signal doit être diffé-rent de celui ordonnant l’évacuation, donc de fait se distinguer du signal d’alarme incendie.

- les consignes : outre la consigne d’écouter la radio, sont défi-nies des consignes à appliquer par les personnes ressources.

- la communication avec l’extérieur : le chef d’établissement aidé des personnes ressources animent la communication avec les autorités en conformité avec les instructions du Pré-fet de département.

La plaquette «Face aux risques majeurs, l’école se protège» est disponible sur le site Internet de la Préfecture du Calvados.

Exercice PPI à l’entreprise Mc Bride à Moyaux

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le Plan communal de sauvegarde (Pcs)Depuis la loi de la modernisation de la sécurité civile d’août 2004, les maires disposent d’un outil opérationnel important pour la gestion d’un événement de sécurité civile avec l’institu-tion d’un Plan Communal de Sauvegarde.

Il est obligatoire pour les communes :

- dotées d’un plan de prévention des risques naturels approuvés ;

- ou comprises dans la zone d’application d’un Plan Particulier d’Intervention (PPI).

Cette obligation s’impose dans les deux années qui suivent l’ap-probation de ces plans.

Il reste cependant conseillé aux autres communes du fait qu’il permette d’organiser à tout moment l’intervention de la com-mune pour assurer l’information, l’alerte, l‘assistance et le sou-tien de la population et pour appuyer l’action des services se-cours. Il complète le plan de prévention des risques qui vise à la maîtrise de l’urbanisation dans les zones de danger et s’intègre aux mesures d’information préventive qui ont pour objectif de sensibiliser et de former les populations aux risques.

Le Plan Communal de Sauvegarde :

- regroupe l’ensemble des documents de compétence commu-nale contribuant à l’information préventive et à la protection de la population ;

- détermine, en fonction des risques connus, les mesures immé-diates de sauvegarde et de protection des personnes ;

- fixe l’organisation nécessaire à la diffusion de l’alerte et des consignes de sécurité ;

- recense les moyens disponibles et définit la mise en œuvre des mesures d’accompagnement et de soutien de la population.

Il est arrêté et mis en œuvre par le maire de la commune.

les Plans orsec Bien que le terme «ORSEC» soit conservé, le contenu et les ob-jectifs évoluent fortement. ORSEC ne signifie plus simplement «ORganisation des SECours» mais, de manière plus large, «Or-ganisation de la Réponse de Securité Civile». Le dispositif est conçu pour mobiliser et coordonner, sous l’autorité unique du préfet, les acteurs de la sécurité civile.

Exercice ORSEC Polmar en octobre 2009 à Port-en-Bessin

le Plan orsec départemental

Le dispositif ORSEC départemental détermine, compte tenu des risques existant dans le département, l’organisation générale des secours et recense l’ensemble des moyens publics et privés susceptibles d’être mis en œuvre. Il définit les conditions de leur emploi par l’autorité compétente pour diriger les secours.

Ce dispositif est arrêté par le Préfet. En cas d’accident, sinistre ou catastrophe dont les conséquences peuvent dépasser les li-mites ou les capacités d’une commune, il prend la direction des opérations et active les composantes nécessaires à la gestion de l’évènement.

le Plan orsec maritime manche et mer du nord

Le plan Orsec maritime détermine, compte tenu des risques existant en mer, l’organisation générale des secours et recense l’ensemble des moyens publics et privés susceptibles d’être mis en œuvre. Il définit dans ce domaine les modalités de direction des opérations.

Il comprend des dispositions générales applicables en toutes circonstances, et des dispositions propres à certains risques particuliers pouvant survenir en mer.

Il existe cinq dispositions spécifiques pour ce plan ORSEC maritime :

SAR : Recherche et Sauvetage ;

ANTIPOL : Pollution maritime ;

ANED : Assistance à Navire en Difficulté ;

NUCMAR : Accident nucléaire maritime ;

CIRC : Circulation perturbée.

Dans le Calvados, le plan ORSEC maritime est arrêté par le Préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord qui le déclenche en cas d’accident, de sinistre ou de catastrophe en mer. Il mobilise et met en œuvre les moyens de secours publics et privés néces-saires. Il assure la direction des opérations de secours en mer et en informe le Préfet de la zone de défense Ouest ainsi que les Préfets concernés. Ce plan a été approuvé en avril 2010.

le Plan orsec zonal

Le plan ORSEC de zone recense l’ensemble des moyens publics et privés susceptibles d’être mis en œuvre en cas de catas-trophe affectant deux départements au moins de la zone de défense ou rendant nécessaire la mise en œuvre de moyens dépassant le cadre départemental.

Il fixe les conditions de la coordination des opérations de se-cours, de l’attribution des moyens et de leur emploi par l’auto-rité compétente pour diriger les secours.

Le plan ORSEC de zone est arrêté par le Préfet de la zone de défense Ouest, qui le déclenche en cas d’accident, sinistre ou catastrophe dont les conséquences peuvent dépasser les limi-tes ou les capacités d’un département.

Les plans ORSeC sont élaborés et révisés au moins tous les cinq ans dans les conditions définies par le décret du 13/09/2005.so

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préfet du calvadosdossier départemental des risques majeurs du calvados20 préfet du calvadosdossier départemental des risques majeurs du calvados20


préfet du calvados

retour d’expérienceL’objectif est de permettre aux services et opérateurs institutionnels, mais également au grand public, de mieux comprendre la nature de l’événement et ses conséquences. Ainsi, chaque événement majeur fait l’objet d’une collecte d’informations, telles que l’intensité du phénomène, l’étendue spatiale, le taux de remboursement par les assurances, etc.

La notion de dommages humains et matériels a également été introduite. Ces bases de données permettent d’établir un bilan de chaque catastrophe. Bien qu’il soit difficile d’en tirer tous les enseignements, elles permettent néanmoins d’en faire une analyse globale destinée à améliorer les actions des services concernés, voire à préparer les évolutions législatives futures. De même, les dispositifs opérationnels des services de secours sont améliorés en conséquence.

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Les accidents technologiques font depuis longtemps l’objet d’analyses poussées lorsqu’un tel événement se produit. Des rapports de retour d’expérience sur les catastrophes naturelles sont également établis par des experts. Ces missions sont me-nées au niveau national, lorsqu’il s’agit d’évènements majeurs (comme cela a été le cas en Vendée ou en Charente-Maritime) ou au plan local.

préfet du calvados 21 préfet du calvadospréfet du calvados

tableau récapitulatif des risques par commune . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p .22

les risques naturelsles inondations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p .35les submersions marines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p .43 les mouvements de terrain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p .49 les séismes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p .59

les risques technologiquesle risque industriel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p .65 le transport de marchandises dangereuses et transport de marchandises radioactives (tmd – tmr) . . . . . . . . . . . . . . .p .71

le risque minierle risque minier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p .79

les risques particuliersles phénomènes climatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p .83canicule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p .84

Grand froid . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p .86

neige-verglas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p .88

vent violent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p .90

orage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p .91

les engins de guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p .93 la rupture de digue et de barrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p .97

les risquesmajeurscalvadosiens





les risques majeurs calvadosiens

communes de ablonà Bernières-d’ailly

InondatIon submersIon marIne

mouvement de terraIn

sIsmIque IndustrIel transport de marchandIses dangereuses

par canalIsatIon

mInIer

Insee communes pAge 35 pAge 43 pAge 49 pAge 59 pAge 65 pAge 71 pAge 79

14001 ablon très faible ZI le havre14002 acquevIlle Faible14003 agY Faible14004 aIgnervIlle Faible14005 aIran Faible14006 amaYe-sur-orne Faible14007 amaYe-sur-seulles Faible14008 amblIe Faible14009 amFrevIlle très faible dms14011 anctovIlle Faible14012 angervIlle très faible14013 angovIlle Faible14014 anguernY Faible14015 anIsY Faible14016 annebault très faible14019 arganchY Faible14020 argences Faible14021 arromanches-les-baIns Faible14022 asnelles Faible14023 asnIeres-en-bessIn Faible14024 aubervIlle très faible14025 aubIgnY Faible14026 audrIeu Faible14027 aunaY-sur-odon Faible14028 auquaInvIlle très faible14030 authIe Faible14033 auvIllars très faible14034 avenaY Faible14035 balleroY Faible14036 bannevIlle-la-campagne Faible14037 bannevIlle-sur-aJon Faible14038 banvIlle Faible14039 barberY Faible ssq14040 barbevIlle Faible14041 barnevIlle-la-bertran très faible14042 baron-sur-odon Faible14043 barou-en-auge Faible14044 baslY Faible14045 bassenevIlle très faible14056 bauquaY Faible14046 bavent très faible14047 baYeuX Faible14049 baZenvIlle Faible14231 beauFour-druval très faible14052 beaulIeu Faible14053 beaumaIs Faible14054 beaumesnIl Faible14055 beaumont-en-auge très faible14057 bellengrevIlle Faible14058 bellou très faible14059 benervIlle-sur-mer très faible14060 benouvIlle très faible14062 benY-sur-mer Faible14063 bernesq Faible14064 bernIeres-d'aIllY Faible SS

Q : S

oumo

nt Sa

int Q

uent

in - M

SO : M

ay su

r Orn

e - M

L : M

olay L

ittry

LeS rISqUeS engInS de gUerre, phénoMèneS CLIMATIqUeS eT TrAnSporT de MArChAndISeS dAngereUSeS pAr véhICULeS roUTIerS ConCernenT L’enSeMbLe dU dépArTeMenT


tableau récapitulatifdes risques

par commune

communes de Bernières-le-Patryà carpiquet




par canalIsatIon

mInIer


14065 bernIeres-le-patrY Faible14066 bernIeres-sur-mer très faible14069 beuvIllers très faible14070 beuvron-en-auge très faible14068 bIevIlle-beuvIlle Faible14527 bIevIlle-quetIevIlle très faible14074 bIllY Faible14075 bIssIeres Faible14076 blaInvIlle-sur-orne Faible14077 blangY-le-chateau très faible14078 blaY Faible14079 blonvIlle-sur-mer très faible14081 boIsseY Faible14083 bonnebosq très faible14084 bonnemaIson Faible14085 bonnevIlle-la-louvet très faible14086 bonnevIlle-sur-touques très faible14087 bonnoeIl Faible14088 bons-tassIllY Faible14089 bougY Faible14090 boulon Faible epc France ssq14091 bourgeauvIlle très faible14092 bourguebus Faible14093 branvIlle très faible14096 bremoY Faible14097 brettevIlle-le-rabet Faible14098 brettevIlle-l'orgueIlleuse Faible14099 brettevIlle-sur-dIves Faible14100 brettevIlle-sur-laIZe Faible epc France ssq14101 brettevIlle-sur-odon Faible14106 brevIlle-les-monts très faible14107 brIcquevIlle Faible14109 brouaY Faible14110 brucourt très faible14111 buceels Faible14113 burcY Faible14115 bures-les-monts Faible14117 cabourg très faible14118 caen Faible dpc - lcn14119 cagnY Faible14120 cahagnes Faible14121 cahagnolles Faible14123 caIron Faible14125 cambes-en-plaIne Faible14126 cambremer très faible14127 campagnolles Faible14128 campandre-valcongraIn Faible14129 campeauX Faible14130 campIgnY Faible14131 canapvIlle très faible14132 canchY Faible14134 canteloup Faible14135 carcagnY Faible14136 cardonvIlle Faible14137 carpIquet Faible SS

Q : S

oumo

nt Sa

int Q

uent

in - M

SO : M

ay su

r Orn

e - M

L : M

olay L

ittry




communes de cartigny-l’epinayà courvaudon




par canalIsatIon

mInIer


14138 cartIgnY-l'epInaY Faible14139 carvIlle Faible14140 castIllon Faible14141 castIllon-en-auge très faible14142 castIllY Faible14143 caumont-l'evente Faible14144 caumont-sur-orne Faible14145 cauvIcourt Faible14146 cauvIlle Faible14147 cernaY très faible14148 cerqueuX très faible14149 cesnY-auX-vIgnes Faible14150 cesnY-boIs-halbout Faible14151 champ-du-boult Faible14155 cheFFrevIlle-tonnencourt très faible14156 chenedolle Faible14157 cheuX Faible14158 chIchebovIlle Faible14159 chouaIn Faible14160 cIntheauX Faible14161 clarbec très faible14162 clecY Faible14163 clevIlle très faible14164 clInchamps-sur-orne Faible14166 collevIlle-montgomerY très faible14165 collevIlle-sur-mer Faible14167 colombelles Faible lcn14168 colombIeres Faible14169 colombIers-sur-seulles Faible14170 colombY-sur-thaon Faible14171 combraY Faible14172 commes Faible14173 conde-sur-IFs Faible14174 conde-sur-noIreau Faible14175 conde-sur-seulles Faible14176 contevIlle Faible14177 coquaInvIllIers très faible14178 corbon très faible14179 cordebugle très faible14180 cordeY Faible14181 cormelles-le-roYal Faible14182 cormolaIn Faible14183 cossessevIlle Faible14184 cottun Faible14185 coudraY-rabut très faible14186 coulombs Faible14187 coulonces Faible14188 coulvaIn Faible14189 coupesarte très faible14190 courcY Faible14191 courseulles-sur-mer très faible14192 courson Faible14193 courtonne-la-meurdrac très faible14194 courtonne-les-deuX-eglIses très faible14195 courvaudon Faible SS

Q : S

oumo

nt Sa

int Q

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in - M

SO : M

ay su

r Orn

e - M

L : M

olay L

ittry




par commune

communes de créponà falaise




par canalIsatIon

mInIer


14196 crepon Faible14197 cresserons très faible14198 cresseveuIlle très faible14200 creullY Faible14201 crevecoeur-en-auge très faible14202 crIcqueboeuF très faible14203 crIcquevIlle-en-auge très faible14204 crIcquevIlle-en-bessIn Faible14205 crIstot Faible14206 crocY Faible14207 croIsIlles Faible14208 croIssanvIlle Faible14209 crouaY Faible14211 culeY-le-patrY Faible14212 cullY Faible14213 curcY-sur-orne Faible14214 cussY Faible14215 cuvervIlle Faible14216 damblaInvIlle Faible14217 dampIerre Faible14218 danestal très faible14219 danvou-la-FerrIere Faible14220 deauvIlle très faible14221 demouvIlle Faible14224 deuX-JumeauX Faible14225 dIves-sur-mer très faible14226 donnaY Faible14227 douvIlle-en-auge très faible14228 douvres-la-delIvrande très faible14229 doZule très faible14230 drubec très faible14232 ducY-saInte-marguerIte Faible14235 ecrammevIlle Faible14236 ellon Faible14237 emIevIlle Faible14238 englesquevIlle-en-auge très faible14239 englesquevIlle-la-percee Faible14240 epaneY Faible ssq14241 epInaY-sur-odon Faible14242 epron Faible14243 equemauvIlle très faible ZI le havre14244 eraInes Faible14245 ernes Faible14246 escovIlle très faible14248 espIns Faible14249 esquaY-notre-dame Faible14250 esquaY-sur-seulles Faible14251 esson Faible14252 estrees-la-campagne Faible ssq14253 estrY Faible14254 etervIlle Faible14255 etouvY Faible14256 etreham Faible14257 evrecY Faible14258 FalaIse Faible SS

Q : S

oumo

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in - M

SO : M

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r Orn

e - M

L : M

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ittry




communes de famillyà heuland




par canalIsatIon

mInIer


14259 FamIllY très faible14260 Fauguernon très faible14265 Fervaques très faible14266 Feuguerolles-bullY Faible mso14268 FIervIlle-braY Faible14269 FIervIlle-les-parcs très faible14270 FIrFol très faible14271 FleurY-sur-orne Faible14274 FontaIne-etoupeFour Faible14275 FontaIne-henrY Faible14276 FontaIne-le-pIn Faible ssq14277 FontenaY-le-marmIon Faible mso14278 FontenaY-le-pesnel Faible14279 Fontenermont Faible14280 FormentIn très faible14281 FormIgnY Faible14282 Foulognes Faible14283 Fourches Faible14284 FourneauX-le-val Faible14286 FournevIlle très faible14287 FrenouvIlle Faible14289 Fresne-la-mere Faible14290 FresneY-le-puceuX Faible epc France14291 FresneY-le-vIeuX Faible14292 FrIardel très faible14293 FumIchon très faible14294 garcelles-secquevIlle Faible mso14297 gavrus Faible14298 geFosse-FontenaY Faible14299 gennevIlle très faible14300 gerrots très faible14301 gIbervIlle Faible14302 glanvIlle très faible14303 glos très faible14306 gonnevIlle-en-auge très faible14304 gonnevIlle-sur-honFleur très faible14305 gonnevIlle-sur-mer très faible14307 goupIllIeres Faible14308 goustranvIlle très faible14309 gouvIX Faible ssq14310 graInvIlle-langannerIe Faible ssq14311 graInvIlle-sur-odon Faible14312 grandcamp-maIsY Faible14313 grandchamp-le-chateau très faible14316 grangues très faible14318 graYe-sur-mer Faible14319 grenthevIlle Faible14320 grImbosq Faible14322 gueron Faible14324 hamars Faible14325 hermanvIlle-sur-mer très faible14326 hermIval-les-vauX très faible14327 herouvIlle-saInt-claIr Faible dpc - lcn14328 herouvIllette très faible14329 heuland très faible SS

Q : S

oumo

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uent

in - M

SO : M

ay su

r Orn

e - M

L : M

olay L

ittry




par commune

communes de heurteventà le fournet




par canalIsatIon

mInIer


14330 heurtevent Faible14331 hIevIlle Faible14333 honFleur très faible ZI le havre14335 hotot-en-auge très faible14336 hottot-les-bagues Faible14338 houlgate très faible14339 hubert-FolIe Faible14341 IFs Faible14342 IsIgnY-sur-mer Faible14344 JanvIlle très faible14345 Jort Faible14346 JuaYe-mondaYe Faible14347 Jurques Faible14348 JuvIgnY-sur-seulles Faible14050 la baZoque Faible14073 la bIgne Faible14082 la boIssIere très faible14105 la brevIere Faible14122 la caIne Faible14124 la cambe Faible14152 la chapelle-engerbold Faible14153 la chapelle-haute-grue Faible14154 la chapelle-Yvon très faible14210 la croupte très faible14264 la FerrIere-harang Faible14272 la FolIe Faible ml14273 la FolletIere-abenon très faible14317 la graverIe Faible14332 la hoguette Faible14337 la houblonnIere très faible14350 la lande-sur-drome Faible14510 la pommeraYe Faible14536 la rIvIere-saInt-sauveur très faible ZI le havre14539 la rocque Faible14541 la roque-baIgnard très faible14722 la vacquerIe Faible14740 la vespIere très faible14756 la vIllette Faible14349 laIZe-la-vIlle Faible14352 landelles-et-coupIgnY Faible14353 landes-sur-aJon Faible14354 langrune-sur-mer très faible14355 lantheuIl Faible14356 lasson Faible14357 lassY Faible14061 le benY-bocage Faible14080 le bo Faible14102 le breuIl-en-auge très faible14103 le breuIl-en-bessIn Faible ml14104 le brevedent très faible14116 le bu-sur-rouvres Faible14222 le desert Faible14223 le detroIt Faible14261 le Faulq très faible14285 le Fournet très faible

SSQ

: Sou

mont

Saint

Que

ntin

- MSO

: May

sur O

rne -

ML :

Mola

y Litt

ry




communes de le fresne-camillyà livarot




par canalIsatIon

mInIer


14288 le Fresne-camIllY Faible14296 le gast Faible14373 le locheur Faible14400 le manoIr Faible14402 le maraIs-la-chapelle Faible14412 le mesnIl-au-graIn Faible14413 le mesnIl-auZouF Faible14414 le mesnIl-bacleY Faible14415 le mesnIl-benoIst Faible14416 le mesnIl-caussoIs Faible14418 le mesnIl-durand très faible14419 le mesnIl-eudes très faible14420 le mesnIl-germaIn très faible14421 le mesnIl-guIllaume très faible14422 le mesnIl-mauger très faible14423 le mesnIl-patrY Faible14424 le mesnIl-robert Faible14425 le mesnIl-sImon très faible14426 le mesnIl-sur-blangY très faible14427 le mesnIl-vIllement Faible14370 le molaY-lIttrY Faible ml14504 le pIn très faible14508 le plessIs-grImoult Faible14520 le pre-d'auge très faible14532 le reculeY Faible14686 le theIl-bocage Faible14687 le theIl-en-auge très faible14694 le torquesne très faible14704 le tourneur Faible14714 le tronquaY Faible14741 le veY Faible14358 leaupartIe très faible14359 lecaude très faible14360 leFFard Faible14361 lenault Faible14029 les autels-saInt-baZIle Faible14031 les authIeuX-papIon très faible14032 les authIeuX-sur-calonne très faible14343 les Isles-bardel Faible14374 les loges Faible14375 les loges-saulces Faible14435 les monceauX très faible14457 les moutIers-en-auge Faible14458 les moutIers-en-cInglaIs Faible14459 les moutIers-hubert très faible14481 les oubeauX Faible14362 lessard-et-le-chene très faible14334 l'hotellerIe très faible14364 lIngevres Faible14365 lIon-sur-mer très faible14366 lIsIeuX très faible14367 lIson Faible14368 lIsores Faible14369 lItteau Faible14371 lIvarot très faible SS

Q : S

oumo

nt Sa

int Q

uent

in - M

SO : M

ay su

r Orn

e - M

L : M

olay L

ittry




par commune

communes de livryà montviette




par canalIsatIon

mInIer


14372 lIvrY Faible14376 longraYe Faible14377 longues-sur-mer Faible14378 longuevIlle Faible14379 longvIllers Faible14380 loucelles Faible14697 l'oudon Faible14381 louvagnY Faible14382 louvIeres Faible14383 louvIgnY Faible14384 luc-sur-mer très faible14385 magnY-en-bessIn Faible14386 magnY-la-campagne Faible14387 magnY-le-Freule Faible14388 maIsoncelles-la-Jourdan Faible14389 maIsoncelles-pelveY Faible14390 maIsoncelles-sur-aJon Faible14391 maIsons Faible14393 maIZet Faible14394 maIZIeres Faible14395 malloue Faible14396 maltot Faible mso14397 mandevIlle-en-bessIn Faible14398 manerbe très faible14399 mannevIlle-la-pIpard très faible14401 manvIeuX Faible14403 marolles très faible14404 martaInvIlle Faible14405 martIgnY-sur-l'ante Faible14406 martragnY Faible14407 mathIeu très faible14408 maY-sur-orne Faible mso14409 mervIlle-FrancevIlle-plage très faible14410 merY-corbon très faible14411 meslaY Faible14417 mesnIl-clInchamps Faible14429 meulles très faible14430 meuvaInes Faible14431 meZIdon-canon Faible14432 mIssY Faible14433 mIttoIs Faible14436 monceauX-en-bessIn Faible14437 mondevIlle Faible dpc - lcn14438 mondraInvIlle Faible14439 monFrevIlle Faible14440 montamY Faible14441 mont-bertrand Faible14442 montchamp Faible14443 montchauvet Faible14444 monteIlle très faible14445 montFIquet Faible14446 montIgnY Faible14448 montreuIl-en-auge très faible14449 monts-en-bessIn Faible14450 montvIette Faible SS

Q : S

oumo

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int Q

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in - M

SO : M

ay su

r Orn

e - M

L : M

olay L

ittry




communes de morteaux-coulibœufà Presles




par canalIsatIon

mInIer


14452 morteauX-coulIboeuF Faible14453 mosles Faible14454 mouen Faible14455 moulInes Faible ssq14456 moult Faible14460 moYauX très faible mc bride14461 mutrecY Faible14462 neuIllY-la-Foret Faible14465 nonant Faible14466 norolles très faible14467 noron-l'abbaYe Faible14468 noron-la-poterIe Faible14469 norreY-en-auge Faible14471 notre-dame-de-courson très faible14473 notre-dame-de-lIvaYe très faible14474 notre-dame-d'estrees très faible14475 noYers-bocage Faible14476 olendon Faible ssq14477 ondeFontaIne Faible14478 orbec très faible14480 osmanvIlle Faible14482 oueZY Faible14483 ouFFIeres Faible14484 ouIllY-du-houleY très faible14486 ouIllY-le-tesson Faible ssq14487 ouIllY-le-vIcomte très faible14488 ouIstreham très faible dms14489 ouvIlle-la-bIen-tournee Faible14491 parFouru-sur-odon Faible14492 pennedepIe très faible14493 percY-en-auge Faible14494 perIers-en-auge très faible14495 perIers-sur-le-dan très faible14496 perIgnY Faible14497 perrIeres Faible ssq14498 perthevIlle-ners Faible14499 petIvIlle très faible14500 pIerreFItte-en-auge très faible14501 pIerreFItte-en-cInglaIs Faible14502 pIerrepont Faible14503 pIerres Faible14505 placY Faible14506 planquerY Faible14509 plumetot très faible14511 pont-bellanger Faible14764 pont-d'ouIllY Faible14512 pontecoulant Faible14513 pont-FarcY Faible14514 pont-l'eveque très faible14515 port-en-bessIn-huppaIn Faible14516 potIgnY Faible14517 poussY-la-campagne Faible14519 preauX-bocage Faible14518 preauX-saInt-sebastIen très faible14521 presles Faible SS

Q : S

oumo

nt Sa

int Q

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in - M

SO : M

ay su

r Orn

e - M

L : M

olay L

ittry




par commune

communes de Pretrevilleà saint-gatien-des-Bois




par canalIsatIon

mInIer


14522 pretrevIlle très faible14523 proussY Faible14524 putot-en-auge très faible14525 putot-en-bessIn Faible14528 quettevIlle très faible14529 ranchY Faible14530 ranvIlle très faible14531 rapIllY Faible14533 repentIgnY très faible14534 reuX très faible14535 revIers Faible14538 rocquancourt Faible mso14540 rocques très faible14542 rosel Faible14543 rots Faible14544 roucamps Faible14545 roullours Faible14546 rouvres Faible ssq14547 rubercY Faible14548 rucquevIlle Faible14549 rullY Faible14550 rumesnIl très faible14551 russY Faible14552 rYes Faible14553 saInt-agnan-le-malherbe Faible14554 saInt-aIgnan-de-cramesnIl Faible mso14555 saInt-andre-d'hebertot très faible14556 saInt-andre-sur-orne Faible mso14557 saInt-arnoult très faible14558 saInt-aubIn-d'arquenaY très faible dms14559 saInt-aubIn-des-boIs Faible14562 saInt-aubIn-sur-mer très faible14563 saInt-benoIt-d'hebertot très faible14564 saInt-charles-de-percY Faible14565 saInt-come-de-Fresne Faible14566 saInt-contest Faible14570 saInt-cYr-du-ronceraY très faible14571 saInt-denIs-de-maIlloc très faible14572 saInt-denIs-de-mere Faible14573 saInt-denIs-maIsoncelles Faible14574 saInt-desIr très faible14568 saInte-croIX-grand-tonne Faible14569 saInte-croIX-sur-mer Faible14576 saInte-FoY-de-montgommerY Faible14590 saInte-honorIne-de-ducY Faible14591 saInte-honorIne-des-pertes Faible14592 saInte-honorIne-du-FaY Faible14614 saInte-marguerIte-d'elle Faible14615 saInte-marguerIte-des-loges très faible14616 saInte-marguerIte-de-vIette Faible14618 saInte-marIe-laumont Faible14619 saInte-marIe-outre-l'eau Faible14575 saInt-etIenne-la-thIllaYe très faible14577 saInt-gabrIel-brecY Faible14578 saInt-gatIen-des-boIs très faible SS

Q : S

oumo

nt Sa

int Q

uent

in - M

SO : M

ay su

r Orn

e - M

L : M

olay L

ittry




communes de saint-georges-d’aunayà saint-Pierre-canivet




par canalIsatIon

mInIer


14579 saInt-georges-d'aunaY Faible14580 saInt-georges-en-auge Faible14581 saInt-germaIn-d'ectot Faible14582 saInt-germaIn-de-lIvet très faible14583 saInt-germaIn-de-montgommerY Faible14584 saInt-germaIn-de-tallevende-

la-lande-vaumont Faible

14585 saInt-germaIn-du-crIoult Faible14586 saInt-germaIn-du-pert Faible14587 saInt-germaIn-la-blanche-herbe Faible14588 saInt-germaIn-langot Faible14589 saInt-germaIn-le-vasson Faible ssq14593 saInt-hYmer très faible14595 saInt-Jean-de-lIvet très faible14596 saInt-Jean-des-essartIers Faible14597 saInt-Jean-le-blanc Faible14598 saInt-JouIn très faible14599 saInt-JulIen-de-maIlloc très faible14600 saInt-JulIen-le-Faucon très faible14601 saInt-JulIen-sur-calonne très faible14602 saInt-lambert Faible14603 saInt-laurent-de-condel Faible epc France ssq14604 saInt-laurent-du-mont très faible14605 saInt-laurent-sur-mer Faible14606 saInt-leger-dubosq très faible14607 saInt-louet-sur-seulles Faible14608 saInt-loup-de-FrIboIs très faible14609 saInt-loup-hors Faible14611 saInt-manvIeu-bocage Faible14610 saInt-manvIeu-norreY Faible14613 saInt-marcouF Faible14620 saInt-martIn-auX-chartraIns très faible14621 saInt-martIn-de-bIenFaIte-

la-cressonnIere très faible

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par commune

communes de saint-Pierre-de-maillocà tracy-Bocage




par canalIsatIon

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communes de tracy-sur-mer à vouilly InondatIon submersIon

marInemouvement de terraIn


par canalIsatIon

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dossier départemental des risques majeurs du calvados - juillet 2012 préfet du calvados 35


par communes

les inondations

les risquesnaturels



description du risqueUne inondation (conséquence d’une crue) est la submersion, d’une zone habituellement hors d’eau. Elle est la conséquence d’une élévation du niveau de l’eau et de l’implantation en zone inondable de l’Homme (habitations ou activités).

On distingue usuellement quatre familles d’inondations, en fonction des mécanismes mis en jeu :

les crues lentes

Elles correspondent à des montées des eaux s’étalant de plu-sieurs heures à plusieurs jours et peuvent générer des inonda-tions durables susceptibles de durer plusieurs semaines.

Elles ont le plus souvent lieu sur des grands bassins de plaine, avec peu de reliefs et peu de pentes. Elles sont le résultat d’épi-sodes successifs de pluies généralisées. Les crues lentes sont rarement la cause de victimes humaines mais peuvent générer des dégâts importants.

les crues par débordement de nappe

Elles caractérisent particulièrement certains bassins soumis à un régime de crues lentes.

Des inondations peuvent se produire du fait de la remontée len-te du niveau des nappes souterraines au dessus du niveau du fond de la vallée, à la suite de mois voire d’années pluvieuses. Les crues résultantes sont extrêmement longues.

les crues rapides

Elles correspondent à de brusques montées des cours d’eau (di-zaines de minutes à quelques heures). Elles ont généralement lieu sur des bassins versants de taille modeste (de quelques dizaines à quelques milliers de km2) mais connaissant un relief marqué (vallées encaissées, secteurs à fortes pentes).

les inondations par ruissellement

Elles se distinguent par des phénomènes locaux, cantonnés à des bassins versants naturels ou urbains de petite taille (quel-ques km2 à quelques dizaines de km2).

Elles sont causées par des épisodes de pluie présentant des fortes intensités (plusieurs dizaines de millimètre par heure).

Elles se traduisent par des écoulements, souvent rapides, hors des cours d’eau : dans les rues en milieu urbain, sur des parcel-les agricoles en milieu rural.

Le ruissellement est aggravé par l’imperméabilisation des sols, le dimensionnement insuffisant des réseaux d’assainissement...Remontée de nappe périphérique de CAEN avril 2001

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14Crue de la Calonne à Pont-L’Evêque en décembre 2011

L’aléa L’enjeu Le risque


les inondations


Présentation du risque dans le département

année Lieu Remarques

CRUES AUx xVIIIE ET xIxE SIèCLE

1721, 1737, 1751, 1754 et 1759

Pont-L’Evêque Inondations récurrentes de la Touques.

Juin 1782 Bassin de la Vire et de l’Orne Dégâts considérables dans les villes de Vire et Caen.

Octobre 1852 Tout le départementLes habitants de Bayeux doivent être évacués.

Sur le bassin de l’Orne, Caen est largement inondée, des ponts sont emportés et l’eau dépasse le premier étage des maisons à Condé sur Noireau.

1875 Bassin de la TouquesViolents orages : Pont L’Evêque et Lisieux sont sous les eaux, 7 personnes

sont tuées et l’eau atteint 3 mètres de hauteur dans certains quartiers de Lisieux.

CRUES AUx xxE ET xxIE SIèCLE

Décembre 1925 CaenConsidérée comme la crue de référence sur

l’agglomération caennaise (occurrence centennale).

1974Caen, Louvigny, le Pays d’Auge

et le marais de la DivesL’agglomération caennaise est inondée (Caen, Louvigny…)

le Pays d’Auge est touché et le marais de la Dives est intégralement submergé.

1990 et 1993 Tout le département Des débordements se produisent.

Janvier 1995 Tout le départementTrès fortes inondations sur l’ensemble du département,

à l’exception du Pays d’Auge. L’agglomération caennaise est fortement touchée, Ouistreham est inondée (2 morts).

2001 Plaine du Bessin et de Caen

Les pluies récurrentes produisent quelques débordements ponctuels. Toutefois, la conjonction d’une pluviométrie abondante sur une longue période

(hiver 2000-2001) et d’un niveau élevé des nappes phréatiques qui a entraîné des débordements de nappe dans les plaines du Bessin et de Caen : le périphérique de Caen est submergé, des terrains agricoles et des caves sont inondés pendant

plusieurs semaines. Le coût des dommages économiques est très élevé.

Juin 2003 et septembre 2007

Nord Pays d’AugeDes crues éclair violentes touchent le Nord Pays d’Auge et occasionnent des dégâts matériels très importants (en particulier à Trouville-sur-Mer).

historique des inondations

Les crues sont essentiellement liées à des débordement de cours d’eau mais le ruissellement urbain et rural ainsi que les coulées sont également très présents sur ce territoire. L’imper-méabilisation des sols en zone urbanisée ou le drainage en zone agricole amplifient les phénomènes de crues rapides.

Il est à noter que le niveau des cours d’eau dans les secteurs proches de la côte est influencé par les cotes de pleine mer, elles-mêmes pouvant être sujettes à des surcotes.

Par ailleurs, les territoires des plaines du Bessin et de Caen sont sensibles à des inondations par remontées de nappes pouvant durer plusieurs semaines voire plusieurs mois.

Sur le plan climatique, le Calvados est de type pluvial-océanique, tempéré et humide. Les pluies hivernales sont généralement fai-bles mais continues sur plusieurs jours et les pluies estivales orageuses peuvent être localement violentes et rapides.

Sur le plan géologique, le département se situe entre la frange Est du Massif Armoricain granitique et le Bassin Parisien composé de craie. Localement, certaines zones recouvertes d’argiles sont im-perméables mais globalement les couches superficielles sont per-méables, ce qui explique que certains cours d’eau puissent être à sec sur une partie de leur linéaire pendant certaines périodes.

Le département du Calvados est surtout concerné par des inondations de plaine, lentes et puissantes, qui surviennent habituellement entre décembre et mars. Toutefois, des inondations par ruissellement consécutif à des orages peuvent également se produire occasionnellement. Certaines d’entre elles peuvent générer des crues éclair potentiellement dangereuses notamment dans le Pays d’Auge.



Débordement de nappe

Débordement de cours d’eau

Crue éclair

PPR Inondation

communesDébordement

de nappeDébordement de cours d’eau

Crue éclair

PPR Inondation

AblonAiranAmaye-Sur-OrneAmblieAmfreville BVOAnguernyAnisyArgencesAsnellesAudrieuAunay-Sur-OdonAvenayBanvilleBayeuxBazenvilleBellengrevilleBenerville sur Mer BVTCYBenouville BVOBernieres-Sur-MerBeuvillers TMOBillyBlainville-Sur-Orne BVOBlonville-Sur-MerBonneville-La-Louvet BVTCYBonneville-Sur-Touques BVTCYBretteville-L'OrgueilleuseBretteville-Sur-Odon BVOBrouayCabourg



Crue éclair

PPR Inondation

Caen BVOCagnyCaironCambes-En-PlaineCanapville BVTCYCheuxClarbec BVTCYColleville-MontgomeryColombelles BVOConde-Sur-Noireau VNCoquainvilliers TMOCoudray-Rabut BVTCYCourseulles-Sur-MerCreponCullyCuvervilleDamblainvilleDeauville BVTCYDemouvilleDives-Sur-MerDouvres-La-DelivrandeEmievilleErnesEscovilleEterville BVOFeuguerolles-Bully BVOFierville-BrayFierville-les-Parcs TMOFleury-Sur-Orne BVO

communes concernées par le risque inondation


les inondations


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Franc

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Crue éclair

PPR Inondation

Fontaine-Etoupefour BVOFontenay-Le-PesnelFrenouvilleGefosse-FontenayGibervilleGlos TMOGrainville-Sur-OdonGrenthevilleHermanville-Sur-MerHerouville-Saint-Clair BVOHonfleurHoulgateIfsLa CambeLa Chapelle-Engerbold VNLa HoguetteLa Riviere-Saint-SauveurLangrune-Sur-MerLe Breuil-En-Auge TMOLe Mesnil Guillaume TMOLe Mesnil-PatryLes Authieux-Sur-Calonne BVTCYLion-Sur-MerLisieuxLisonLivarotLouvigny BVOManneville-la-Pipard TMOMathieuMay-Sur-Orne BVOMerville-Franceville-Plage BVOMezidon-CanonMondeville BVOMorteaux-CoulibœufNorolles TMONotre Dame de CoursonOrbecOuilly-Le-Vicomte TMOOuistreham BVOPercy-En-AugePeriers-En-AugePeriers-Sur-Le-DanPierrefitte-en-Auge TMOPont-D'Ouilly VN



Crue éclair

PPR Inondation

Pontécoulant VNPont-L'Eveque BVTCYPort-En-Bessin-HuppainProussy VNRanville BVOReux BVTCYReviersRotsRyesSaint-Andre-D'Hebertot BVTCYSaint-Andre-Sur-Orne BVOSaint-Arnoult BVTCYSaint-Aubin-Sur-MerSaint-Denis-de-MaillocSaint-Denis-de-Méré VNSaint-Desir TMOSaint-Etienne-La-Thillaye BVTCYSaint-Germain-du-Crioult VNSaint-Hymer BVTCYSaint-Julien-Sur-Calonne BVTCYSaint-Martin-Aux-Chartrains BVTCYSaint-Martin-De-FontenaySaint-Martin-De-La-Lieue TMOSaint-Martin-De-SallenSaint-Pierre-Sur-DivesSaint-RemySaint-SylvainSallenelles BVOSoliersSurville BVTCYThaonThury-HarcourtTilly-Sur-SeullesTouques BVTCYTourgeville BVTCYTrouville-Sur-Mer BVTCYVassy VNVaudryVerson BVOVer-Sur-MerVillers-Sur-MerVilliers-Le-SecVillons-Les-BuissonsVire

BVO : Basse Vallée de l’Orne BVTCY : Basse Vallée de la Touques, de la Calonne et de l’Yvie TMO : Touques Moyenne Orbiquet VN : Vère-NoireauPluviomètre à augets

Crue du 28 février 2011 à Louvigny

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Repère de crues La Prairie CAEN

La préfecture de CAEN le 31 décembre 1925

actions préventivesles connaissances Régulièrement actualisées, la cartographie régionale des zones inondables par débordements de cours d’eau et celle des zo-nes inondables par remontée de nappe souterraine font l’objet d’une diffusion par l’État aux maires des communes concernées et sont disponibles sur le site Internet de la DREAL.

l’information préventive et information des acquéreurs-locataires (voir le chapitre C L’information préventive)

la mise en place des repères de crues En zone inondable, le maire établit l’inventaire des repères de crue existants et définit la localisation de repères relatifs aux plus hautes eaux connues (PHEC) afin de garder la mémoire du risque. Ces repères sont mis en place par la commune ou l’éta-blissement de coopération intercommunale.

la prise en compte du risque dans l’aménagement Sur un plan général, l’État mène depuis le milieu des années 90 une politique déterminée en matière de gestion des zones inon-dables conduisant à la mise en œuvre des principes suivants :

1. interdire toute nouvelle construction dans les zones inonda-bles soumises aux aléas les plus forts ;

2. contrôler strictement l’extension de l’urbanisation, c’est-à-dire la réalisation de nouvelles constructions, dans les zones d’expansion des crues ;

3. éviter tout endiguement ou remblaiement nouveau qui ne serait pas justifié par la protection de lieux fortement urbanisés.

Dans le cadre de l’élaboration des documents d’urbanisme, l’État porte à la connaissance de la collectivité locale compétente les informations en sa possession concernant les zones inondables. Établis par les collectivités, ces documents doivent donc inté-grés ces éléments en instaurant des limitations à l’utilisation de certains terrains pouvant aller jusqu’à l’interdiction totale de construire. Ceux-ci peuvent délimiter des secteurs où l’existen-ce de risques justifient que soient interdites ou soumises à des conditions spéciales les constructions et installations de toute nature.

De plus, lorsqu’un projet de construction, d’extension ou de transformation d’un bâtiment est, par sa situation ou ses di-mensions, de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécu-rité publique, le permis de construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation de prescriptions spé-ciales (article R. 111-2 du code de l’urbanisme).

Enfin, les communes les plus sensibles aux aléas d’inondation et pour lesquelles des enjeux économiques et humains importants pourraient être concernés sont ou seront couvertes à terme par un Plan de Prévention des Risques d’inondation.

Établi par l’État, il définit des zones d’interdiction et des zones de prescription ou constructibles sous réserve. Il peut égale-ment agir sur l’existant pour réduire la vulnérabilité des biens.

L’objectif d’un PPR inondation est double :

1. le contrôle du développement en zone inondable jusqu’au niveau de la crue de référence ;

2. la préservation des champs d’expansion des crues.

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les inondations


PPr inondations

Communes concernées avancement

Basse Vallée de

l’Orne

Ouistreham, Merville-Franceville,

Sallenelles, Amfreville, Bénouville, Ranville, Blainville-sur-Orne,

Hérouville-Saint-Clair, Colombelles, Caen, Mondeville, Bretteville-sur-Odon, Louvigny,

Fleury-sur-Orne, Verson, Eterville, Saint-André-sur-Orne, Fontaine-Etoupefour, Feuguerolles-Bully,

May-sur-Orne.

Approuvé le 10/07/2008

Basse Vallée de la

Touques, la Calonne

et l’Yvie

Trouville-sur-Mer, Deauville, Bénerville-sur-Mer, Touques,

Saint-Arnoult, Tourgéville, Bonneville-sur-Touques,

Canapville, Saint-Martin-aux-Chartrains,

Saint-Etienne-la-Thillaye, Coudray-Rabut,

Reux, Clarbec, Surville, Pont-l’Evêque, Saint-Hymer,

Saint-Julien-sur-Calonne, Saint-André-d’Hébertot,

Les Authieux-sur-Calonne, Bonneville-laLouvet


Touques moyenne

et Orbiquet

Beuvillers, Coquainvillers, Fiervilles-les-Parcs, Glos,

Le Breuil-en-Auge, Lisieux, Manneville-la-Pipard,

Mesnil-Guillaume, Norolles, Ouilly-le-Vicomte,

Pierrefitte-en-Auge, Saint-Désir, Saint-Martin-de-la-Lieue


Vère et Noireau

La Chapelle Engerbold, Condé sur Noireau,

Pontécoulant, Proussy, Saint-Denis-de-Méré,

Saint-Germain-du-Crioult, Pont-d’Ouilly, Vassy

Prescrit le 23/06/2009

Par ailleurs, les Programmes d’Actions de Prévention contre les Inondations (PAPI) lancés par l’État ont pour objet de promou-voir une gestion intégrée des risques d’inondation en vue de ré-duire leurs conséquences dommageables sur la santé humaine, les biens, les activités économiques et l’environnement. Outil de contractualisation entre l’État et les collectivités, le dispositif PAPI permet la mise en œuvre d’une politique globale sur l’en-semble des axes de la gestion du risque (de la connaissance à la gestion de crise), pensée à l’échelle du bassin de risque.

Dans le département, un PAPI couvrant le bassin de l’Orne et de la Seulles porté par l’Institution Interdépartementale de l’Orne (IIBO) devrait être labellisé en 2012.

réduction des risques à la sourceLes travaux de défense contre les inondations incombent aux propriétaires riverains des cours d’eau (articles 33 et 34 de la loi du 16 septembre 1807). Les collectivités territoriales et leurs groupements ainsi que les syndicats mixtes peuvent exécuter et prendre en charge tous travaux de protection contre les inon-dations lorsque ces travaux présentent pour eux un caractère d’intérêt général (article 31 de la loi du 3 janvier 1992).

Dans le département, les communes couvertes par un PPR approuvé ou prescrits sont les suivantes :

la prévision des crues : vigicrues Dans le département du Calvados, le Service de Prévision des Crues «Seine Aval Côtiers normands» SPC SACN de la DREAL de Haute-Normandie surveille quatre cours d’eau :

L’Orne - La Dives - La Touques - La Vire

Sur ces cours d’eau, le SPC SACN a pour mission :

1. la détermination du risque de crues dans les 24 h à venir ex-plicité par une couleur de vigilance (niveau vert, jaune, oran-ge ou rouge) sur la carte de vigilance par tronçon de cours d’eau ;

2. les bulletins associés en crue précisant la situation et son évolution possible ;

3. la capitalisation des données sur les crues sur l’ensemble de son territoire.

Pour plus d’informations ; cf p.10 : la vigilance des crues.

exemples de réalisation dans le département :

Les crues récurrentes qui se sont produites de 1990 à 2001 ont causé des dommages très importants sur certaines communes de la vallée de l’Orne. Les collectivités locales et le syndicat mixte de lutte contre les inondations de la basse vallée de l’Or-ne ont donc entrepris des études et réalisé des aménagements. L’ensemble de ces aménagements, achevés en 2005, a pour ob-jectif d’abaisser le niveau des crues dans l’agglomération caen-naise. Ces travaux de protection comprennent notamment :

- un chenal sec à Louvigny qui facilite l’écoulement dans la plai-ne d’inondation de l’Orne ;

Digue de protection Louvigny

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conduites à tenirDepuis le 3 octobre 2011, Météo France a distingué dans son dispositif de surveillance (voir le paragraphe Météo France dans le chapitre B de la Surveillance) :

- la vigilance pluies-inondations : elle signifie l’arrivée de fortes pluies dans le département qui peuvent engendrer des inondations.

- La vigilance inondations : elle signifie l’approche d’inonda-tions dues soit aux fortes pluies des jours précédents, soit à la fonte des neiges, soit à la saturation des nappes phréatiques.

Pluies-inondations

vigilance orange :

1. renseignez-vous avant d’entreprendre un déplacement ou toute autre activité extérieure ;

2. évitez les abords des cours d’eau ;

3. soyez prudents face aux risques d’inondations et prenez les précautions adaptées ;

4. renseignez-vous sur les conditions de circulation ;

5. ne vous engagez en aucun cas, à pied ou en voiture, sur une voie immergée ou a proximité d’un cours d’eau.

vigilance rouge :

1. informez-vous (radio), évitez tout déplacement et restez chez vous ;

2. conformez-vous aux consignes des pouvoirs publics ;

3. respectez la signalisation routière mise en place ;

4. ne vous engagez en aucun cas, à pied ou en voiture, sur une voie immergée ou à proximité d’un cours d’eau ;

5. mettez vos biens à l’abri de la montée des eaux.

inondations

vigilance orange :

1. renseignez-vous avant d’entreprendre vos déplacements et soyez prudents. Respectez, en particulier, les déviations mi-ses en place ;

2. ne vous engagez en aucun cas, à pied ou en voiture, sur une voie immergée ;

3. dans les zones habituellement inondables, mettez en sécu-rité vos biens susceptibles d’être endommagés et surveillez la montée des eaux .

vigilance rouge :

1. dans la mesure du possible, restez chez vous ou évitez tout déplacement dans les départements concernés ;

2. s’il vous est absolument indispensable de vous déplacer, soyez très prudents. Respectez, en particulier, les déviations mises en place ;

3. ne vous engagez en aucun cas, à pied ou en voiture, sur une voie immergée ou à proximité d’un cours d’eau ;

4. signalez votre départ et votre destination à vos proches ;

5. pour protéger, votre intégrité et votre environnement proche ; dans les zones inondables, prenez d’ores et déjà, toutes les précautions nécessaires à la sauvegarde de vos biens face à la montée des eaux, même dans les zones rarement touchées par les inondations ;

5. prévoyez des moyens d’éclairage de secours et faites une réserve d’eau potable ;

5. facilitez le travail des sauveteurs qui vous proposent une évacuation et soyez attentifs à leurs conseils. N’entreprenez aucun déplacement avec une embarcation sans avoir pris toutes les mesures de sécurité.

Déversoir du Maresquier entre le canal maritime et l’Orne

- une digue de protection à Louvigny qui a pour objectif de protéger des crues le bourg de cette commune ;

- une digue de protection à Fleury-sur-Orne qui a pour objectif de protéger des crues les habitations localisées le long de l’Orne ;

- l’aménagement du secteur «de la cavée» avec un reprofilage du lit de l’Orne permettant d’améliorer les écoulements ;

- l’arasement des quais sous-fluviaux sur la com-mune de Caen qui permet d’augmenter la section hydraulique de la rivière ;

- la création d’un chenal et du déversoir du Mares-quier entre l’Orne et le canal maritime parallèle à l’avenue Victor Hugo destiné à faire transiter une partie du débit de l’Orne en période de crue via le canal maritime.So

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les submersionsmarines

les risquesnaturels



description du risqueLes submersions marines sont des inondations temporaires de la zone côtière sous l’effet de sévères conditions météorologiques (forte dépression et vent de mer) et marégraphiques (fort cœfficient).

Elles envahissent des terrains situés en dessous du niveau des plus hautes mers, mais peuvent également être dues :

- à la rupture de digues ou d’ouvrages de protection ou à leur franchissement exceptionnel par des «paquets de mer» ;

- à la rupture ou à la destruction d’un cordon dunaire à la suite d’une érosion intensive.

Elles peuvent également être liées à une élévation extrême du ni-veau de la mer due à la combinaison de plusieurs phénomènes :

- l’intensité de la marée (niveau marin dû principalement aux phé-nomènes astronomiques et à la configuration géographique) ;

- le passage d’une tempête produisant une surélévation du niveau marin (appelée surcote) :

- la forte houle ou les vagues qui contribuent à augmenter la hauteur d’eau ;

- le vent qui génère une modification des courants et du niveau de la mer (accumulation d’eau à l’approche du littoral) ;

- la pression atmosphérique (poids de l’air) diminuant, le niveau de la mer monte. A titre d’exemple, une baisse de la pression atmosphérique d’un hectopascal (hPa) équivaut approximati-vement à une élévation d’un centimètre de la hauteur d’eau.

- à une crue fluviale dans les zones estuariennes.

Vient s’ajouter le déferlement des vagues qui se traduit par un mouvement des masses d’eau se propageant sur l’estran (zone alternativement couverte et découverte par la marée). Les je-tées, digues et autres infrastructures peuvent alors être fran-chies, fragilisées ou endommagées.

Bernières sur Mer le 28 février 2010so

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Présentation du risque dans le départementPlusieurs événements tempétueux (1990, 1996 et 2010) ont eu des conséquences importantes en terme de zones inondées et de dégâts matériels dans notre département touchant en particulier les côtes basses du Bessin, la côte de Nacre et certaines communes du Pays d’Auge.

année Lieu Remarques

26 février 1990

Bernières-sur-Mer, Blonville-sur-Mer, Courseulles-sur-Mer, Deauville, Graye-sur-Mer,

Lion-sur-Mer, Luc-sur-Mer, Tourgéville, Trouville-sur-Mer, Ver-sur-Mer, Villers-sur-Mer, Villerville.

De nombreuses maisons sont inondées notamment à Blonville sur Mer, Ver-sur-Mer et Asnelles.

19 février 1996

Arromanches-les-Bains, Grandcamp-Maisy, Port-en-Bessin-Huppain, Saint-Laurent-sur-Mer,

Ver-sur-Mer, Vierville-sur-Mer.

La tempête a notamment provoqué des inondations importantes sur les communes

de Ver-sur-Mer et Vierville-sur-Mer.

28 février 2010

Asnelles, Colleville-Montgomery, Géfosse-Fontenay, Grandcamp-Maisy,

Langrune-sur-Mer, Saint-Côme-du-Fresné, Ver-sur-Mer, Bernières-sur-Mer.

La tempête xynthia est à l’origine de dommages matériels importants en particulier dans le Bessin où l'on déplore

de nombreux dégâts sur les ouvrages et environ 80 maisons inondées à Ver sur Mer, Asnelles et Bernières-sur-Mer.

Si certaines communes ont déjà subi des inondations par la mer, plusieurs communes dont une partie de leur territoire est localisée sous le niveau marin centennal et protégée par des ouvrages (digues ou cordons dunaires) sont susceptibles d’être inondées en cas notamment de défaillance de ces ouvrages.

Submersions marines

PPR littoral

Ainsi 22 communes sont concernées par un risque majeur de submersion : Isigny-sur-Mer, Grandcamp-Maisy, Vierville-sur-Mer, Saint-Laurent-sur-Mer, Port-en-Bessin-Huppain, Arromanches, Saint-Côme-de-Fresne, Asnelles, Meuvaines, Ver-sur-Mer, Graye-sur-Mer, Courseulles-sur-Mer, Colombelles, Mondeville, Cabourg, Dives-sur-Mer, Bernières-sur-Mer, Colleville-Montgomery, Ouistreham, Sallenelles, Merville-Franceville, Varaville.

Communes concernées par le risque submersions marines



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Communes concernées avancement

Bessin

Arromanches Les Bains,

Asnelles, Bernières-sur-Mer,

Courseulles-sur-Mer,

Graye-sur-Mer, Meuvaines,

Saint-Côme-de-Fresné,

Tracy-sur-Mer, Ver-sur-Mer

Prescription

le

08/12/2011

Dives-Orne

Cabourg,

Colleville-Montgomery,

Dives-sur-Mer,

Hermanville-sur-Mer,

Merville-Franceville Plage,

Ouistreham, Sallenelles,

Varaville.

Prescription

le

08/12/2011

actions préventivesconnaissance Les zones localisées sous le niveau de la marée centennale ainsi que les zones situées derrière des ouvrages de protection ou de cordons dunaires ont été cartographiées sur l’ensemble du département. Ces territoires, dont une grande partie figurent déjà dans l’atlas des zones inondables par débordements de cours d’eau, sont potentiellement submersibles. L’ensemble de ces informations a été synthétisé en une carte qui constitue la première représentation des Zones situées sous le Niveau Marin (ZNM). Cet atlas notifié à l’ensemble des communes et consulta-ble sur le site de la DREAL de Basse-Normandie.

Les ouvrages de protection contre les submersions marines doi-vent faire l’objet d’un classement par l’Etat. Ce classement dé-fini par des règles nationales impose des obligations (diagnos-tics, visites techniques, études de danger...) aux propriétaires et gestionnaires de ces ouvrages en fonction des populations protégées par l’ouvrage.

maîtrise de l’urbanisation Les documents d’urbanisme établis par les collectivités doivent déterminer les conditions permettant d’assurer, notamment, la prévention des risques littoraux. Dans le cadre de l’élaboration des documents d’urbanisme, l’État porte à la connaissance de la collectivité locale compétente, les informations en sa pos-session concernant les zones potentiellement soumises au ris-que de submersion marine. En application de l’atlas produit par l’Etat, les dispositions suivantes doivent être intégrées dans ces documents :

- dans les zones bleues marines et la bande des 100 m derrière un ouvrage de protection, toute nouvelle construction doit être interdite ;

Courseulles-sur-Mer, le 28 février 2011

Asnelles, le 28 février 2011

- dans les zones bleues, aucune zone non urbanisée ne doit être ouverte à l’urbanisation et les constructions nouvelles doivent être assorties de prescriptions particulières ;

- dans les zones vertes : aucune zone de développement future ne doit être planifiée.

Enfin, les communes les plus sensibles aux phénomènes de submersion marine et pour lesquelles des enjeux économiques et humains importants pourraient être concernés seront cou-vertes à terme par un Plan de Prévention des Risques littoraux.

Dans le département, 17 communes sont concernées par un tel dispositif :




conduites à tenirMétéo France a mis en place, en collaboration avec le SHOM (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine), une nouvelle vigilance «vagues-submersion» afin de mieux anticiper ces montées extrêmes du niveau de la mer et de renforcer la protection des populations.

Ce dispositif s’accompagne de consignes de comportements adaptées qui facilitent, pour les services de l’État et les collectivi-tés concernés, l’organisation de l’alerte à partir de la vigilance.

vigilance orange

conséquences possibles :

1. les très fortes vagues prévues au large auront des consé-quences au niveau du rivage :

- fortes vagues déferlant sur le littoral ;

- projections de galets et de macro-déchêts ;

2. élévation temporaire du niveau de la mer à la pleine mer, suscep-tible localement de provoquer des envahissements côtiers ;

3. les circulations routière et ferroviaire sur les axes longeant le littoral peuvent être perturbées.

4. des dégâts importants sont localement à craindre sur l’habitat léger et les installations provisoires sur le rivage et le littoral.

5. des submersions importantes sont à craindre aux abords des

estuaires en période de marée haute de fort cœfficient (vives

eaux) ;

6. associés à de forts cœfficients de marée (vives eaux), les ris-

ques de submersion côtiers seront plus importants.

conseils de comportement :

1. tenez-vous au courant de l’évolution de la situation en écou-

tant les informations diffusées par les médias ;

2. évitez de circuler en bord de mer à pied ou en voiture. Si

nécessaire, circulez avec précaution en limitant votre vitesse

et ne vous engagez pas sur les routes exposées à la houle

ou déjà inondées.

Habitants de bord de mer ou le long d’un estuaire :

1. fermez les portes, fenêtres et volets en front de mer ;

2. protégez vos biens susceptibles d’être inondés ou emportés ;

3. prévoyez des vivres et du matériel de secours ;

4. surveillez la montée des eaux et tenez-vous informé auprès

des autorités.

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Conséquence submersion marine, Ouistreham le 28 février 2010



plaisanciers :1. ne prenez pas la mer ;

2. ne pratiquez pas de sport nautique ;

3. avant l’épisode, vérifiez l’amarage de votre navire et l’arri-mage du matériel à bord. Ne laissez rien à bord qui pourrait provoquer un sur accident.

professionnels de la mer :1. évitez de prendre la mer ;

2. soyez prudents si vous devez sortir ;

3. à bord, portez vos équipements de sécurité (gilets…).

Baigneurs, plongeurs, pêcheurs ou promeneurs :1. ne vous mettez pas à l’eau, ne vous baignez pas ;

2. ne pratiquez pas d’activités nautiques de loisir ;

3. soyez particulièrement vigilants, ne vous approchez pas du bord de l’eau même d’un point surélevé (plage, falaise) ;

4. éloignez-vous des ouvrages exposés aux vagues (jetées por-tuaires, épis, fronts de mer).

vigilance rouge

conséquences possibles :

1. associés à de fortes pluies et à des vents tempétueux, les hauteurs d’eau attendues peuvent submerger les systèmes de défense côtiers (digues des ports, ouvrages de défense contre la mer, cordon dunaire) et provoquer des déborde-ments dans les ports, la rupture des infrastructures de trans-ports (routes, voies ferrées…) et des inondations de zones habitées ainsi que de zones d’activités économiques ;

2. les circulations routière et ferroviaire sur les axes longeant le littoral peuvent être rendues difficiles ;

3. l’habitat léger et les installations provisoires sur le rivage et le littoral peuvent être mis en réel danger ;

4. associés à de forts cœfficients de marée (vives eaux), les ris-ques de submersion côtiers et d’inondation des terres sont extrêmes.

conseils de comportement :

1. tenez-vous au courant de l’évolution de la situation en écou-tant les informations diffusées par les médias ;

2. ne circulez pas en bord de mer, à pied ou en voiture ;

3. ne pratiquez pas d’activités nautiques ou de baignade.

Habitants du bord de mer ou le long d’un estuaire :1. fermez toutes les portes et les fenêtres, ainsi que les volets

en front de mer ;

2. protégez vos biens susceptibles d’être inondés ou emportés ;

3. prévoyez des vivres et du matériel de secours ;

4. surveillez la montée des eaux et tenez-vous prêts à monter à l’étage sur le toit ;

5. tenez-vous informé auprès des autorités communales ou pré-fectorales et préparez-vous, si nécessaire et sur les ordres, à évacuer vos habitations.

plaisanciers et professionnels de la mer :1. ne prenez pas la mer. Ne pratiquez pas de sport nautique ;

2. si vous êtes en mer, n’essayez pas de revenir à la côte ;

3. avant l’épisode, vérifiez l’amarage de votre navire et l’arri-mage du matériel à bord. Ne laissez rien à bord qui pourrait provoquer un sur accident.

Baigneurs, plongeurs, pêcheurs ou promeneurs du bord de mer :1. ne vous mettez pas à l’eau, ne vous baignez pas ;

2. soyez particulièrement vigilants, éloignez-vous du bord de l’eau (rivage, plages, ports, sentiers ou routes côtières, falaises…).

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Vague gigantesque à Port-en-Bessin

Port de Courseulles-sur-Mer, le 28 février 2011


les mouvementsde terrain

les risquesnaturels



description du risque


Les mouvements de terrain regroupent un ensemble de déplacements, plus ou moins brutaux, du sol ou du sous-sol. Ils sont fonction de la nature et de la disposition des couches géologiques. Ils sont dus à des processus de dissolution ou d’érosion favorisés par l’action de l’eau et de l’homme.

ils se manifestent par :

en plaine :- un affaissement plus ou moins brutal de

cavités souterraines naturelles ou artifi-cielles (marnières, carrières...) ;

- des phénomènes de gonflement ou de retrait liés aux changements d’humidité de sols ar-gileux (à l’origine de fissurations du bâti).

en terrain vallonné :- des glissements de terrain par rupture d’un

versant instable ;

- des éboulements et des chutes de blocs ;

- des coulées boueuses et torrentielles.

sur le littoral :- des glissements ou éboulements sur les

côtes à falaises ;

- une érosion sur les côtes basses liée pour l’essentiel à la montée des eaux marines qui s’effectue de manière plus ou moins constante depuis 10 000 ans.

le département est concerné par plusieurs types de mouvements de terrain :

le retrait-gonflement des argiles :Les variations de la quantité d’eau dans certains terrains argi-leux produisent des gonflements (période humide) et des tas-sements (périodes sèches) et peuvent avoir des conséquences importantes sur les bâtiments. 66,31% de la superficie du dé-partement est considérée comme sensible au phénomène de retrait-gonflement des argiles.

les glissements de terrain :Ils se produisent généralement en situation de forte saturation des sols en eau. Ils peuvent mobiliser des volumes considéra-bles de terrain, qui se déplacent le long d’une pente. Ce phéno-mène est assez répandu dans le département du Calvados .

les éboulements et chutes de blocs :Il s’agit de mouvements rapides et brutaux résultant de l’action de la pesanteur et affectant des matériaux rigides et fracturés (calcaire,…). Ces chutes se produisent par basculement, rupture de pied, glissement à partir de falaises, escarpements rocheux, blocs provisoirement immobilisés sur une pente. Dans le Calva-dos, ce phénomène se manifeste pour l’essentiel sur le littoral (Bessin et Pays d’Auge) et dans les secteurs où l’on rencontre des falaises (Suisse-Normande et bocage Virois).

les coulées boueuses et torrentielles :Elles sont caractérisées par un transport de matériaux sous for-me plus ou moins fluide. Les coulées boueuses se produisent sur des pentes et peuvent être favorisées par de violents orages.

Eboulements des falaises à Cricqueville-en-Bessin

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les mouvements de terrain


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les effondrements et affaissements de cavités souterraines :L’évolution des cavités souterraines naturelles (dissolution de roches carbonées sous l’action de l’eau) ou anthropiques (an-ciennes carrières et marnières) peut entraîner l’effondrement du toit de la cavité et provoquer en surface un affaissement.

Dans le département du Calvados, les risques d’affaissement et d’effondrement sont présents en particulier autour des sites d’extraction des matériaux de construction et des marnières (Pays d’Auge) où de nombreuses cavités abandonnées sont re-

censées. La région de Caen est à ce titre une région à risque en raison de l’importance des volumes extraits en pierre de Caen.

En outre, de rares effondrements liés à des phénomènes kars-tiques ont été constatés à Port-en-Bessin et Commes. Le karst est un massif calcaire dans lequel l’eau a creusé des cavités.

Un grand nombre de communes du département est sensible au risque de glissements de terrain, d’éboulements et de coulées de blocs, notamment dans le Pays d’Auge et le Bessin. Parmi les évè-nements les plus importants, se signalent l’effondrement du Bouf-fray à Commes en 1981 (falaises du Bessin), le glissement de Viller-ville en 1982 et 2001, ainsi que les coulées de blocs de juin 2003 à Trouville-sur-Mer. Les falaises du littoral constituent des secteurs à enjeu du fait de l’importante fréquentation touristique.

Enfin, à ce jour 18 communes ont été déclarées au titre des catastrophes naturelles pour le risque retrait et gonflement des argiles avec une très forte concentration des sinistres localisés sur la commune de Bayeux. Carrière de pierres de Caen à Saint-Pierre-Canivet



communes de ablonà Blangy-le-château

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actions préventivesconnaissances et informations préventives Un atlas de prédisposition aux mouvements de terrain (fluages, glissements de pentes et phénomènes associés) et un atlas de prédisposition aux chutes de blocs concernant l’ensemble du département ont été élaborés et diffusés par l’Etat aux maires des communes concernées et sont disponibles sur le site de la DREAL de Basse-Normandie. Dans ces zones, il est important de maîtriser les ruissellements tant dans le versant qu’en amont de celui-ci afin de limiter l’instabilité et l’érosion des terrains.

Par ailleurs, des sites Internet mettent à disposition du public les informations actuellement connues sur les cavités souter-raines (inventaire départemental préliminaire réalisé en 2004) et certains mouvements de terrain (www.bdcavite.net et www.bdmvt.net). Des informations sont également disponibles sur le site de la DREAL de Basse-Normandie.

De plus, un plan « marnières » mis en place par l’État dans le Calvados permet d’apporter une aide technique et financière aux collectivités concernées par les phénomènes d’effondre-ment ou d’affaissement liés aux cavités souterraines afin de réaliser des inventaires de ces cavités abandonnées. Trouville-sur-Mer, 2003

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dossier départemental des risques majeurs du calvados - juillet 201258 préfet du calvados


conduites à teniravant, en cas de danger imminent :

1. détecter les signes précurseurs : fissures murales, poteaux penchés, terrains ondulés ou fissurés ;

2. évacuer votre logement pour sortir de la zone à risque après avoir coupé le gaz et l’électricité ;

3. en informer les autorités ;

4. emporter l’essentiel (papiers personnels…).

Pendant1. se tenir informé et alerter les secours de tout danger observé ;

2. écouter la radio : les premières consignes seront données par France-Bleu ;

3. informer le groupe dont on est responsable ;

4. ne pas aller chercher les enfants à l’école ;

5. éviter de téléphoner pour laisser les secours disposer au mieux des réseaux.

après1. mettez vous à la disposition des secours ;

2. ne rentrez pas chez vous sans l’autorisation des services publics ;

3. évaluez les dégâts et entamez les démarches d’indemnisation ;

4. s’éloigner des points dangereux ;

5. s’informer : écouter et suivre les consignes données par la radio et les autorités ;

6. apporter une première aide aux voisins ; penser aux personnes âgées et handicapées .

En outre, afin de mieux cerner le phénomène de retrait et de gonflement des argiles dans le département, l’État a confié au BRGM la réalisation d’une carte visant à délimiter les zones potentiellement concernées par ces mouvements de terrain différentiels causés par les variations d’humidité dans les sols. Ce document est actuellement disponible à l’adresse suivante : www.argiles.fr. Si ce phénomène ne conduit pas à devoir inter-dire ou limiter les nouveaux projets, les constructeurs doivent être incités à :

- faire une reconnaissance géotechnique sur la parcelle;

- réaliser des fondations appropriées;

- consolider les murs porteurs;

- désolidariser les bâtiments accolés;

- éviter les variations d’humidité à proximité des bâtiments.

L’ensemble de ces mesures et recommandations est détaillé dans une plaquette d’information diffusée aux communes et disponible sur le site Internet de la DDTM.

maîtrise de l’urbanisation :

Les communes les plus sensibles aux aléas mouvements de terrain et pour lesquelles des enjeux économiques et humains importants pourraient être concernés sont ou seront couvertes à terme par un Plan de Prévention des Risques Naturels Mou-vements de terrain.

Dans le département, 17 communes sont couvertes par un PPRN Mouvement de terrain approuvé ou prescrit.

PPr mouvement de terrain :

DateCommunes concernées

avancement

Les Falaises Côte de Grâce

Cricquebœuf Trouville Villerville

Approuvé le 4 mai 1990

Modification prescrite le 16 juin 2003

Les Falaises Les Vaches

Noires

Auberville Gonneville-sur-Mer

Houlgate Villers-sur-Mer

Approuvé le 28 juin 1993

(Gonneville-sur-mer a été approuvé

le 13 février 1997)

Mont Canisy

Mont Canisy Bénerville-sur-Mer Blonville-sur-Mer

Deauville Saint-Arnoult

Tourgeville

Approuvé le 20 décembre 2002 (Bénerville-sur-mer

a été approuvé le 25 octobre 2005)

Port en Bessin Commes

Port en Bessin Commes

Longues-sur-Mer Etreham

Russy

Approuvé le 22 avril 2011

www.argiles.fr

dossier départemental des risques majeurs du calvados - juillet 2012 préfet du calvados




les séismes

les risquesnaturels



description du risqueUn séisme est une vibration du sol transmise aux bâtiments, causée par une fracture brutale des roches en profondeur créant des failles dans le sol et parfois en surface.

Les séismes sont, avec le volcanisme, l’une des manifestations de la tectonique des plaques. L’activité sismique est concentrée le long de failles, en général à proximité des frontières entre ces plaques. Lorsque les frottements au niveau d’une de ces failles sont importants, le mouvement entre les deux plaques est bloqué. De l’énergie y est alors stockée. La libération brutale de cette énergie stockée permet de rattraper le retard du mou-vement des plaques. Le déplacement instantané qui en résulte est la cause des séismes. Après la secousse principale, il y a des répliques, parfois meurtrières, qui correspondent à des réajus-tements des blocs au voisinage de la faille.

un séisme est caractérisé par

1 - son foyer (ou hypocentre) : c’est l’endroit de la faille où commence la rupture et d’où partent les premières ondes sismiques.

2 - son épicentre : point situé à la surface terrestre à la verti-cale du foyer.

3 - sa magnitude : intrinsèque à un séisme, elle traduit l’éner-gie libérée par le séisme. Le concept de magnitude a été introduit par Charles Richter en 1935, aujourd’hui appelée «magnitude locale» et notée ML. Augmenter la magnitude d’un degré revient à multiplier l’énergie libérée par 30.

Le Réseau Sismique Numérique (RSN) : 3 stations sont les plus proches du Calvados cependant lorsqu’une secousse est ressentie par les Hommes, la moitié des stations françaises la ressente.

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4 - son intensité : la classification de la sévérité de la secousse sismique au sol en fonction des effets observés dans une zone limitée est pondérée par ces effets en fonction de la nature des indicateurs observés (exemple : pondération des dégâts aux constructions par la prise en compte des degrés de vulnérabilité). En Europe l’échelle couramment utilisée comporte douze degrés. Le premier degré correspond à un séisme non perceptible, le douzième à un changement total du paysage. L’intensité n’est pas uniquement liée aux carac-téristiques du séisme (magnitude, profondeur, mécanisme au foyer) mais également du lieu affecté (caractéristiques du sol, topographie, distance à l’épicentre...) régissant le mou-vement sismique du sol. En effet les sols sédimentaires par exemple peuvent amplifier les mouvements sismiques du sol (effets de site) et donc générer une intensité plus forte augmentant localement les dommages. Sans effet de site, l’intensité d’un séisme est habituellement maximale à l’épi-centre et décroît quand on s’en éloigne.

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le risque sismique


Présentation du risque dans le départementla sismicité dans le départementSi le département du Calvados n’a jamais été affecté par de grands tremblements de terre, son sol n’en tremble pas moins régulièrement. Toutes ces manifestations sont essentiellement provoquées par les failles locales orientées Nord-Ouest/Sud-Est qui sillonnent le domaine Sud armoricain. Ces dernières sont très anciennes et supportent mal les mouvements, même loin-tains, de l’écorce terrestre.

les séismes historiques du départementLes principaux tremblements de terre susceptibles d’avoir été ressentis dans le Calvados sont recensés dans les tableaux ci-dessous. Plusieurs de ces séismes ont leur foyer localisé en de-hors du département.

le zonage sismique national L’analyse de la sismicité historique (à partir des témoignages et archives depuis 1000 ans), de la sismicité instrumentale (mesu-rée par des appareils) et l’identification des failles actives per-mettent de définir l’aléa sismique d’un territoire, c’est-à-dire la probabilité que survienne à un endroit donné un certain niveau de secousse du sol sur une période donnée. Un zonage sismi-que de la France selon cinq zones a ainsi été élaboré (article D.563-8-1 du code de l’environnement). Ce classement est réa-lisé à l’échelle de la commune selon la classification suivante :

- zone 1 : sismicité très faible ; - zone 2 : sismicité faible ; - zone 3 : sismicité modérée ; - zone 4 : sismicité moyenne ; - zone 5 : sismicité forte.

Le département du Calvados est concerné par deux types de zones sismiques :

- zone de sismicité 1 où il n’y a pas de prescription parasismi-que particulière pour les bâtiments (l’aléa sismique associé à cette zone est qualifié de très faible),

- Zone de sismicité 2 où les règles de construction parasis-mique sont applicables aux nouveaux bâtiments de catégo-ries d’importance III et IV et aux bâtiments anciens dans des conditions particulières (l’aléa sismique associé à cette zone est qualifié de faible)

séismes ressentis dans le département depuis 1950

Date Localisation épicentrale

Région ou pays de l’épicentre

Intensité de

l’épicentre

14/07/2011En Mer : 50 km

au nord de BayeuxNormandie 4.5

12/08/2006Nord Ouest

de CaenNormandie 3.2

30/11/1994Plaine de Caen (N Courseulles)

Normandie 4.5

07/07/1983Pays de Gorron

(Landivy)Maine 4.5

07/09/1972 Ile d’Oléron Charentes 7

04/03/1965Craonnais et Segreen

(Le Lion d’Angers)Anjou 5.5

18/02/1962Bocage normand

(Landisacq)Normandie 5

02/01/1959Cornouailles

(Melgven)Bretagne 7

séismes à épicentre régional et intensité supérieur à 5

DateLocalisation épicentrale

Région ou pays de l’épicentre

Intensité de

l’épicentre


(Landisacq)Normandie 5


(Flers)Normandie 6

30/05/1889Manche

(N Cherbourg)Normandie 6

01/02/1885Plaine de Caen

(Cheux)Normandie 5.5


(Coutances)Normandie 6.5

10/07/1847Pays de Caux

(Fécamp)Normandie 6


(Caen)Normandie 7

01/12/1769Pays de Caux

(Veules)Normandie 6.5

28/10/1757Estuaire de la Seine

(Le Havre)Normandie 6


(Caen)Normandie 5



les communes concernées par le risque sismicité faible (niveau 2)

ACQUEVILLEAGYAIGNERVILLEAIRANAMAYE-SUR-ORNEAMAYE-SUR-SEULLESAMBLIEANCTOVILLEANGOVILLEANGUERNYANISYARGANCHYARGENCESARROMANCHES-LES-BAINSASNELLESASNIERES-EN-BESSINAUBIGNYAUDRIEUAUNAY-SUR-ODONAUTHIEAVENAYBALLEROYBANNEVILLE-LA-CAMPAGNEBANNEVILLE-SUR-AJONBANVILLEBARBERYBARBEVILLEBARON-SUR-ODONBAROU-EN-AUGEBASLYBAUQUAYBAYEUXBAZENVILLEBEAULIEU

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Sismicité très faible (niveau 1)

Sismicité faible (niveau 2)


le risque sismique


FOURCHESFOURNEAUX-LE-VALFRENOUVILLEFRESNE-LA-MEREFRESNEY-LE-PUCEUXFRESNEY-LE-VIEUXGARCELLES-SECQUEVILLEGAVRUSGEFOSSE-FONTENAYGIBERVILLEGOUPILLIERESGOUVIXGRAINVILLE-LANGANNERIEGRAINVILLE-SUR-ODONGRANDCAMP-MAISYGRAYE-SUR-MERGRENTHEVILLEGRIMBOSQGUERONHAMARSHEROUVILLE-SAINT-CLAIRHEURTEVENTHIEVILLEHOTTOT-LES-BAGUESHUBERT-FOLIEIFSISIGNY-SUR-MERJORTJUAYE-MONDAYEJURQUESJUVIGNY-SUR-SEULLESLA BAZOQUELA BIGNELA BREVIERELA CAINELA CAMBELA CHAPELLE-ENGERBOLDLA CHAPELLE-HAUTE-GRUELA FERRIERE-HARANGLA FOLIELA GRAVERIELA HOGUETTELA LANDE-SUR-DROMELA POMMERAYELA ROCQUELA VACQUERIELA VILLETTELAIZE-LA-VILLELANDELLES-ET-COUPIGNYLANDES-SUR-AJONLANTHEUILLASSONLASSYLE BENY-BOCAGELE BOLE BREUIL-EN-BESSINLE BU-SUR-ROUVRESLE DESERTLE DETROITLE FRESNE-CAMILLYLE GASTLE LOCHEURLE MANOIRLE MARAIS-LA-CHAPELLELE MESNIL-AU-GRAINLE MESNIL-AUZOUF

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conduites à tenir

avant :1. diagnostiquer la résistance aux séis-

mes de votre bâtiment et le renforcer si nécessaire ;

2. repérer les points de coupure du gaz, eau, électricité ;

3. fixer les appareils et les meubles lourds ;

4. préparer un plan de groupement familial.

Pendant :1. rester où l’on est

et se mettre à l’abri :

- à l’intérieur : se mettre près d’un gros mur, une colonne porteuse ou sous des meubles solides, s’éloigner des fenêtres ;

- à l’extérieur : ne pas rester sous des fils électriques ou sous ce qui peut s’effondrer (cheminées, ponts, corni-ches, toitures, arbres...) ;

- en voiture : s’arrêter et ne pas des-cendre avant la fin des secousses ;

2. se protéger la tête avec les bras ;

3. ne pas allumer de flamme ;

4. respecter les consignes des autorités.

actions préventives493 communes du département du Calvados sont classées en zone de sismicité 2 où les règles de construction parasismique (Eurocodes 8) sont applicables aux nouveaux bâtiments de catégories d’importance III et IV et aux bâtiments anciens dans des conditions particulières. Il est à noter que la zone de sismicité 1 n’implique pas de prescription particulière pour les bâtiments.

Catégorie d’importance des bâtiments, équipements et installations Zone 2 Sismicité faible

III (risque élevé)

- Etablissements scolaires

- ERP cat. 1, 2 et 3

- bâtiments > 28 m (bâtiments d’habitation collective,bâtiments à usage de bureaux)

- autres bâtiments si effectif > 300 personnes

- bâtiments des établissements sanitaires et sociaux

- bâtiments des centres de production collective d’énergie

Règles de construction parasismique pour :

- les nouveaux bâtiments

- remplacement ou ajout d’éléments non structuraux sur bâtiments existants

IV (fonctionnement primordial)

- bâtiments pour les besoins de la sécurité civile et de la défense nationale, du maintien de l’ordre public

- bâtiments pour les besoins de télécommunications

- bâtiments et dépendances pour le contrôle de la circulation aérienne

- bâtiments des établissements de santé

- bâtiments de production ou de stockage d’eau potable

- bâtiments des centres de distribution publique del’énergie

- bâtiments des centres météorologiques

Règles de construction parasismique pour :

- les nouveaux bâtiments

- remplacement ou ajout d’éléments non structuraux sur bâtiments existants

- les travaux sur bâtiments existants si augmentation de SHON > 30 % ou suppression de plancher > 30 %

1 . se mettre à l’abri

2 . ecouter la radio : France Bleu Basse-normandie 102 .6 Fm

3 . respecter les consignes

après :Après la première secousse, se méfier des répliques : il peut y avoir d’autres se-cousses importantes.

1. ne pas prendre les ascenseurs pour quitter un immeuble ;

2. vérifier l’eau, l’électricité, le gaz : en cas de fuite de gaz ouvrir les fenêtres et les portes, se sauver et prévenir les autorités ;

3. s’éloigner des zones côtières, même longtemps après la fin des secousses, en raison d’éventuels raz-de-marée ;

4. si l’on est bloqué sous des décombres, garder son calme et signaler sa présen-ce en frappant sur l’objet le plus appro-prié (table, poutre, canalisation…).


le risque industriel

les risquestechnologiques



description du risqueUn risque industriel majeur est un événement accidentel se produisant sur un site industriel et entraînant des conséquences immédiates graves pour le personnel, les populations avoisinantes, les biens et/ou l’environnement.

Les générateurs de risques sont regroupés en deux familles :

1. les industries chimiques fabriquent des produits chimi-ques de base, des produits destinés à l’agroalimentaire (no-tamment les engrais), les produits pharmaceutiques et de consommation courante (eau de javel, etc.) ;

2. les industries pétrochimiques produisent l’ensemble des produits dérivés du pétrole (essences, goudrons, gaz de pé-trole liquéfié).

Les principales manifestations du risque industriel sont regrou-pées en trois catégories d’effets qui peuvent se combiner :

1. les effets thermiques sont liés à la combustion d’un produit inflammable ou à une explosion ;

2. les effets mécaniques sont liés à une surpression, résultant d’une onde de choc (déflagration ou détonation), provoquée par une explosion ;

3. les effets toxiques résultent de l’inhalation d’une substance chimique toxique suite à une fuite sur une installation.

Correspondance entre ampleur du risque et classement Installation Classée pour la Protection de l’environnement (ICPe) ou Seveso

Nature du risque ou de la nuisance

Classement ICPE

Classement Seveso

Nuisance ou risque assez important

Déclaration -

Nuisance ou risque important

Autorisation -

Risque important Autorisation Seuil bas

Risque majeur Autorisation avec servitude

d’utilité publique

Seuil haut

Zone Industrielle du Havre

sourc

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im.ne

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sourc

e : Pa

trick

Boule

n



les risques technologoqies


Seveso Seuil haut Seuil basCommunes concernées

par le périmètre d’exposition au risque technologique

DPC MondevilleCaen

Hérouville-Saint-Clair

ePC France BoulonFresney-le-Puceux

Bretteville-sur-Laize Saint-Laurent-le-Condel

LCn MondevilleHérouville-Saint-Clair

Caen Colombelles

DmS – OuistrehamAmfreville

Saint-Aubin-d’Arquenay

mc Bride – Moyaux –

SaCB – En construction à Reux –

ZI du Havre –

Ablon La Rivière Saint-Sauveur

Honfleur Equemauville

Communes concernées par le périmètre d’exposition au risque technologique



avant :

1. s’informer sur l’existence ou non d’un risque (car chaque citoyen a le devoir de s’informer) ;

2. estimer sa propre vulnérabilité par rap-port au risque (distance par rapport à l’installation, nature des risques) ;

3. bien connaître le signal national d’alerte pour le reconnaître le jour de la crise.

en cas de risque industriel, les consi-gnes générales s’appliquent et sont complétées par un certain nombre de consignes spécifiques .

Pendant :

1. si vous êtes témoin d’un accident, don-ner l’alerte : 18 (pompiers), 15 (SAMU), 17 (police), 112, en précisant si possible le lieu exact, la nature du sinistre (feu, fuite, nuage, explosion, etc.), le nombre de victimes ;

2. s’il y a des victimes, ne pas les déplacer (sauf incendie) ;

3. si un nuage toxique vient vers vous, s’éloi-gner selon un axe perpendiculaire au vent pour trouver un local où se confiner ;

4. ne pas aller chercher les enfants à l’école ;

5. ne pas téléphoner sauf si urgence vitale.

conduites à tenir




actions préventivesLa prévention des accidents technologiques majeurs est condui-te suivant quatre approches réglementaires complémentaires :

1. la maîtrise des risques à la source (sur le site industriel) en réduisant soit la probabilité d’occurrence des phénomè-nes dangereux potentiels (incendies, explosions, émanations toxiques …), soit l’intensité de leurs effets. Dans ce but, l’ex-ploitant de l’installation concernée est soumis à la révision quiquennale de l’étude des dangers de son site.

2. la planification des secours. Il s’agit d’abord du Plan d’Opé-ration Interne (POI) élaboré sous la responsabilité de l’exploi-tant pour contenir à l’intérieur du site les effets des phéno-mènes dangereux pouvant s’y produire. Il s’agit en second lieu du Plan Particulier d’Intervention (PPI), établi sous la res-ponsabilité du Préfet pour organiser les secours à l’extérieur du site, au cas où le POI ne pourrait contenir les effets d’un sinistre à l’intérieur du site industriel.

3. l’information préalable sur les risques des personnes po-tentiellement exposées, tant au travers du Comité Local d’In-formation et de Concertation (CLIC) sur les risques technologi-ques que des plaquettes d’information et de exercices afférents à la mise en œuvre du PPI qui contribuent à diffuser le «savoir comment réagir en cas d’accident». Le secours aux personnes potentiellement exposées est d’autant plus efficace que ces personnes sont bien informées et que leur nombre est limité.

4. la maîtrise de l’urbanisation autour du site industriel afin de limiter le nombre de personnes potentiellement exposées en cas d’occurrence dangereuse. Pour cela, le législateur a mis en place différents outils : les servitudes d’utilité publi-ques indemnisables pour les risques nouveaux et les Plans de Prévention des Risques Technologiques pour les sites existants. Une fois approuvé par arrêté préfectoral, le PPRT vaut servitude d’utilité publique et s’impose donc aux docu-ments d’urbanisme.

Un contrôle régulier est effectué par le service d’inspection des installations classées de la Direction Régionale de l’Environne-ment, de l’Aménagement et du Logement (DREAL).

sourc

e : EP

C-Fra

nce

EPC-France, Boulon




seveso «seuil Bas» dans le calvados

etablissement LCn DmS mc Bride

LieuQuai de Calix

14120 MondevilleZI du Maresquiers - rue de la crête au coq

14150 OuistrehamRoute de Comeilles

14590 Moyaux

activités de l’entreprise

Stockage et distribution de carburants Stockage et distribution de carburants Fabrication de lessive

Risques engendrés

Effets thermiques et de surpression Effets thermiques et de surpressionEffets thermiques, toxiques

et de surpression

Communes concernées

par le périmètre d’exposition

Mondeville et Hérouvlle Saint ClairPour le Boil-over, les communes

de Caen et de Colombelles sont également concernées

Ouistreham, Amfreville et St Aubin d’Arquenay

Moyaux uniquement

Historique d’accidents

autres que pollution

NON

17 août 2010Suite à une mauvaise manipulation d’un pistolet à sabler, un personnel

d’une entreprise sous-traitante intervenant sur la robe d’un bac

de gazole en exploitation a crée une perforation au niveau de la quatrième virole du bac. Une réparation rapide permettant de stopper la fuite a été

effectué dans les 10 minutes suivantes, limitant la fuite à une cinquantaine

de litres dans la cuvette de rétention. Le bac a été vidangé pour permettre le nettoyage et la réparation du bac.

NON

enjeux exposés

Au nord : France Mélasse et la route

A l’est : La voie de chemin de fer

Au sud : DPC

A l’ouest : le viaduc de CalixPour le Boil over, des zones habitées

sont également impactées sur les communes de Caen, Hérouville Saint

Clair et Mondeville

Axe routier 2 x 2 voies Caen/Ouistreham,

canal de Caen à la mer et chemin de halage le bordant,

terminal TRAPIL, quelques constructions au nord du site dont une habitation et

des terrains nus, agricoles ou non.

Terrains agricoles situés à l’Est et au Sud du site. Au Nord, la RD 137 et une dizaine d’habitations dans une bande d’une centaine de mètres à partir des

limites de propriété de Mc BRIDE. Au Sud Sud-ouest, une ancienne

menuiserie industrielle reconvertie accueillant différentes activités

(artisanat et cabinet médical) et à 150 m le terrain de football communal.

remarques

Ces informations seront à mettre à jour suite à l’instruction de l’étude

des dangers remise en décembre 2009

Ancien site Total Raffinage Marketing historiquement classé SEVESO seuil

haut, devenu «Seveso seuil bas» suite à l’arrêt du stockage des essences

(AP du 26/05/2011). Une mise à jour des zones d’effets est en préparation

et pourra conduire à amender le recensement des enjeux exposés.

L’étude de dangers du site reçue en avril 2011 est en cours d’instruction par

l’inspection des installations classées

seveso «seuil Bas» en construction dans le calvados

etablissement SaCB

Lieu Zone d’activité Les longs sillons - 14130 Reux

activités de l’entreprise Stockage et embouteillage de Calvados

Risques engendrés Effets thermiques

Communes concernées par le périmètre d’exposition

Reux uniquement

Historique d’accidents autres que pollution

NON

enjeux exposés Au Sud : une bande de terrain correspondant à la servitude liée à l’autoroute A13 A l’Est : un bassin puis la RD 280 - Au Nord : la RD675 (ex RN 175) et la RD 280

A l’Ouest : terrain des entreprises également implantées sur la ZA de REUx (les bâtiments ne sont pas atteints).

remarques Le site n’est pas encore construit. Le programme d’installation s’étale sur plusieurs années. Arrêté préfectoral en date du 01/09/2011.



seveso «seuil haut» dans le calvados

etablissement Bianco tardy tramier (Btt)

Dépots de Pétrôle Côtiers (DPC)

ePC France (ex-nitro-Bickford)

Lieu Honfleur Mondeville Boulon

activités de l’entreprise Produits hydrocarbures

Gazole (plus de 80 % des quantités stockées)

Fuel domestique(Besoin de la SAGESS

Société Anonyme de Gestion des Stocks Stratégiques)

Produits hydrocarbures(supercarburant, fioul, gazole,

additifs, éthanol dénaturé)Explosifs

Risques engendrésThermique

Surpression

Thermique

Surpression

Thermique

Surpression

Toxique

Communes concernées par le périmètre

d’expositionHonfleur

Mondeville, Caen, Hérouville Saint Clair

Boulon, Frensey le Puceux, Bretteville sur Laize,

Saint Laurent de Condel

RéglementationArrêtés préfectoraux des

27 novembre 20063 mars 2009

et 10 mars 2011.

Arrêtés préfectoraux des 4 décembre 2002,

1er août 2008,et 21 mars 2011.

Arrêtés préfectoraux du 19 mars 1963

(dépôts de détonateurs)et du 28 mai 2002

(dépôts d’explosifs)

Historique d’accidents autres que pollution

NON

4 décembre 2002 Fuite d’une canalisatin

enterrée de fuel domestique et pollution du sol. Pompage des hydrocarbures et suivi de la pollution par piézomètres.

23 octobre 2007 Rupture d’une canalisation

enterrée de gasoil et pollution du sol. Pompage des hydrocarbures

et suivi de la pollution par piézomètres.

NON

enjeux exposés Un bâtiment d’activités au sud-ouest du dépôt pétrolier,

hébergeant l’entreprise LIAMETHO (produits métalliques) qui emploie

une soixantaine de salariés et constitue un établissement

recevant du public de catégorie 5 (commerces). Le reste du

périmètre étant principalement constitué de zones naturelles.

Aucune habitation n’est présente à l’intérieur du périmètre

d’études PPRT,

Des voies de dessertes locales de la zone d’activités et du dépôt péttrolier,

Une partie de l’ancienne voie ferrée (ancien embranchement aboutissant au dépôt pétrolier).

Le recensement des enjeux dans le périmètre d’études

du PPRT du dépôt est en cours de finalisation par la DDTM du

Calvados, dans le cadre de l’élaboration de ce PPRT.

Les enjeux seront recensés et identifiés dans le périmètre

d’exposition aux risques de l’établissement par la

DDTM du Calvados, au cours de l’élaboration du PPRT

susmentionné. La cartographie permet néanmoins de préjuger

d’enjeux assez limités.

www.calvados.equipement.gouv.fr rubrique :

prévention des risques/PPRT


le transport de marchandises

dangereuses

les risquestechnologiques



ces substances peuvent engendrer divers effets :

une explosion provoquée par un choc avec production d’étin-celles (notamment pour les citernes de gaz inflammables) ou pour les canalisations de transport exposées aux agressions d’engins de travaux publics, par l’échauffement d’une cuve de produit volatil ou comprimé, par le mélange de plusieurs produits ou par l’allumage inopiné d’artifices ou de munitions. L’explosion peut avoir des effets à la fois thermiques et mécani-ques (effet de surpression dû à l’onde de choc). Ces effets sont ressentis à proximité du sinistre et jusque dans un rayon de plusieurs centaines de mètres ;

un incendie peut être causé par l’échauffement anormal d’un organe du véhicule, un choc avec production d’étincelles, l’in-flammation accidentelle d’une fuite. 60 % des accidents de TMD concernent des liquides inflammables. Un incendie de tels pro-duits engendre des effets thermiques, qui peuvent être aggravés par des problèmes d’asphyxie et d’intoxication, liés à l’émission de fumées toxiques ;

un dégagement de nuage toxique peut provenir d’une fuite de produit toxique ou résulter d’une combustion. En se pro-pageant dans l’air, l’eau et/ou le sol, les matières dangereuses peuvent être toxiques par inhalation, par ingestion directe ou indirecte, par la consommation de produits contaminés ou par contact. Selon la concentration des produits et la durée d’expo-sition, les symptômes varient d’une simple irritation de la peau ou d’une sensation de picotements de la gorge, à des atteintes graves (asphyxies, œdèmes pulmonaires) ;

réglementation pour les différents types de transportsChaque mode de transport est régi par une réglementation propre qui précise les dispositions techniques relatives aux véhicules et équipements, les modalités de contrôle, la signalétique et la formation des personnels afin de prévenir les risques et de limiter les conséquences en cas d’accident.

adr : Accord européen relatif au transport international de marchandises dangereuses par route.

rid : Règlement concernant le transport international ferroviaire de marchandises dangereuses.

imdg : Règlement relatif au transport maritime de marchandises dangereuses.

adn : Accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par voies de navigation intérieures.

une pollution des sols ou une pollution aquatique peut sur-venir suite à une fuite du chargement. En effet, certaines ma-tières dangereuses présentent un danger pour l’environnement au-delà d’autres caractéristiques physico-chimiques (inflamma-bilité, corrosivité...) ;

des risques d’irradiation ou de contamination par des ma-tières radioactives : en cas d’accident grave, le colis de trans-port, spécifiquement prévu pour confiner les matières radioacti-ves et limiter le risque d’irradiation, peut être endommagé.

description du risquePar ses propriétés physiques ou chimiques ou par nature des réactions qu’elle est susceptible d’engendrer, une matière dangereuse peut présenter un risque pour la population, les biens ou l’environnement.

Le risque de Transport de Marchandises Dangereuses (TMD) est consécutif à un accident se produisant lors du déplacement de ces marchandises par voie routière, ferroviaire, voie d’eau ou par canalisation.


le transport de marchandises dangereuses


L’ADR définit 13 classes de marchandises dangereuses selon les propriétés des matières ou objets remis au transport:

Les véhicules transportant des marchandises dangereuses sont identifiés à l’aide de panneaux de signalisation de couleur orange disposés l’un à l’avant et l’autre à l’arrière d’une unité de transport.

Dans le cas de transports en citernes ou en vrac (bennes) ces pan-neaux contiennent les informations suivantes :

identification des marchandises dangereuses

Classe 1 Matières et objets explosibles

Classe 2Gaz comprimés, liquéfiés ou dissous sous pression

Classe 3 Matières liquides inflammables

Classe 4.1 Matières solides inflammables

Classe 4.2 Matières sujettes à l'inflammation spontanée

Classe 4.3Matières qui au contact de l'eau dégagent des gaz inflammables

Classe 5.1 Matières comburantes

Classe 5.2 Peroxydes organiques

Classe 6.1 Matières toxiques

Classe 6.2 Matières infectieuses

Classe 7 Matières radioactives

Classe 8 Matières corrosives

Classe 9 Matières et objets dangereux divers

Conteneur citerne de Diméthylsulphate

Signalisation et placard classe 9

en partie supérieure, le numéro d’identification du danger

Ce code numérique composé de deux ou trois chiffres identifie les dangers présentés par la matière. L’identification des dangers se fait comme suit :

2 - émanation de gaz résultant d’une pression ou d’une réaction chimique.

3 - inflammabilité de matières liquides (vapeurs) et gaz ou matières liquides auto-échauffantes.

4 - inflammabilité de matières solides ou matières solides auto-échauffantes.

5 - comburant (favorise l’incendie).6 - toxicité ou danger d’infection.7 - radioactivité.8 - corrosivité.9 - danger de réaction violente spontanée ou risque pour

l’environnement ou matière transportée à chaud selon l’emplacement du chiffre.

- Le doublement d’un chiffre indique une intensification du danger afférent ;

- Lorsque le danger présenté par une matière peut être indiqué suf-fisamment par un seul chiffre, ce chiffre est complété par «0» ;

- Quand le numéro d’identification du danger est précédé de la lettre «x», cela indique que la matière réagit dangereusement avec l’eau.

en partie inférieure, le numéro onu

Ces quatre chiffres constituent le numéro d’identification inter-national de la matière

Exemple: Le numéro «Onu» 1203 correspond à l’essence

33

1203Numéro d’identification du danger

Numéro Onu

Parallèlement à cette signalisation orange, les citernes, les vé-hicules pour vrac et les colis contenant des marchandises dan-gereuses doivent porter des plaques-étiquettes indiquant les risques présentés par la matière (les modèles d’étiquettes sont présentés en annexe I) .

Parallèlement à ces réglementations internationales, l’arrêté du 29 mai 2009 (dit arrêté TMD) intègre des dispositions supplémentaires concernant les transports routiers, fluviaux et ferroviaires des marchandises dangereuses.

sourc

e : D

REAL

Basse

-Nor

mand

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Basse

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le tmd par véhicule routier :

Concernant les routes, le risque d’accident impliquant un trans-port de matières dangereuses concerne l’ensemble des axes desservant les entreprises consommatrices de produits dange-reux (industries classées, stations services) mais aussi les parti-culiers (chauffage : gaz et fioul).

les principales voies routières :

Autoroutes : A13 - A84 – A132 - A29 - A28

Routes Nationales : RN 13 - RN 158

Routes départementales : RD 613 - RD 577 RD 562 - RD 512 - RD 511 - RD 16 - RD 45 - RD 579

Les transports radioactifs routiers n’ont pas d’itinéraires spéci-fiques, l’ensemble des axes routiers peut être concerné. Il s’agit

Présentation du risque dans le département Les risques liés au transport de marchandises dangereuses par véhicules et par canalisation sont présents sur toutes les communes du Calvados mais certains axes présentent une potentialité plus forte du fait de l’importance du trafic.

Principales voies routières du département

principalement de transport de grammagraphes, de produits pharmaceutiques, de matériel de maintenance des centrales nucléaires...

les zones portuaires :Caen-Ouistreham Bien que le déchargement d’engrais au nitrate d’ammonium soit autorisé sur la zone portuaire de Blainville-sur-Orne, aucun trafic n’a été recensé sur les deux dernières années.

Honfleur La zone portuaire de Honfleur accueille régulièrement des engrais au nitrate d’ammonium (classés dangereux au sens de la réglementation). Ce trafic maritime induit donc des flux de transport routier sur la zone portuaire de Honfleur et sur les axes desservant cette commune.



pipeline d’hydrocarbures : trapilUne ligne provenant de la zone portuaire du Havre et alimentant Caen passe par le nord de l’arrondissement de Lisieux :

De Port Jérôme à Caen : 30 communes concernées : Ablon, Amfreville, Bavent, Bourgeauville, Branville, Bréville les Monts, Canapville, Colombelles, Douville-en-Auge, Escoville, Fourneville, Genneville, Giberville, Glanville, Gonneville-sur-Honfleur, Gonneville-en-Auge, Grangues, Hérouville-Saint-Clair, Hérouvilette, Heuland, Mondeville, Ouistreham, Périers-en-Auge, Ranville, Saint-Etienne-la-Thillaye, Saint-Gatien-des-Bois, Saint-Martin-aux-Chartrains, Saint-Pierre-Azif, Tourgéville, Varaville.

canalisations de Gaz :182 communes sont concernées : Ablon, Airan, Anctoville, Argences, Aunay-sur-Odon, Banneville-la-Campagne, Baron-sur-Odon, Barou-en-Auge, Bauquay, Bavent, Beaumais, Bellengreville, Bernières d’Ailly, Bernières-sur-Mer, Bieville-Beuville, Billy, Blainville-sur-Orne, Bougy, Bourgeauville, Bourguébus, Branville, Bretteville-le-Rabet, Bretteville L’Orgueilleuse, Bretteville-sur-Dives, Breville-les-Monts, Bucéels, Burcy, Cabourg, Caen, Cagny, Cairon, Cambes-en-Plaine, Canapville, Castillon-en-Auge, Caumont-L’Eventé, Cauvicourt, Cesny-aux-Vignes, Chouain, Colleville-Montgomery, Colombelles, Condé-sur-Ifs, Condé-sur-Noireau, Condé-sur-Seulles, Conteville, Cormolain, Coudray-Rabut, Coulombs, Courseulles-sur-Mer, Cresserons, Creully, Crocy, Cuverville, Démouville, Dives-sur-Mer, Douville-en-Auge, Epinay-sur-Odon, Epron, Eraines, Ernes, Escoville, Esquay-sur-Seulles, Falaise, Fierville-Bray , Fierville-les-Parcs, Fleury-sur-Orne, Fontaine-Etoupefour, Fourneville, Frenouville, Fresne-la-Mere, Garcelles-Secqueville, Gavrus, Genneville, Giberville, Glanville, Gonneville-en-Auge, Gonneville-sur-Honfleur, Gonneville-sur-Mer, Grangues, Grentheville, Hermanville-sur-Mer, Hérouville-Saint-Clair, Hérouvillette, Heuland, Heurtevent, Hieville, Honfleur, Hottot-les-Bagues, Houlgate, Ifs, Isigny-sur-Mer, Jort, Juaye-Mondaye, La Chapelle-Haute-Grue, La Rocque, Langrune-sur-Mer, Lasson, Le Breuil-en-Auge, Le Bu-sur-Rouvres, Le Locheur, Le Mesnil-au-Grain, Le Mesnil-Baclay, Le Theil-Bocage, Lisieux, Lisores, Livry, Longvillers, L’Oudon, Louvigny, Luc-sur-Mer, Magny-la-Campagne, Maizières, Maltot, Manneville-la-Pipard, Martragny, Mathieu, Merville-Franceville-Plage, Mezidon-Canon, Mondeville, Monts-en-Bessin, Morteaux-Couliboeuf, Moult, Nonant, Norolles, Noyers-Bocage, Ondefontaine, Ouilly-le-Vicomte, Ouistreham, Parfouru-sur-Odon, Percy-en-Auge, Périers-en-Auge, Périers-sur-le-Dan, Pierres, Pont-l’Evêque, Poussy-la-Campagne, Presles, Ranville, Rosel, Rots, Roucamps, Rucqueville, Saint-André-sur-Orne, Saint-Contest, Sainte-Croix-Grande-Tonne, Sainte-Foy-de-Montgommery, Sainte-Marguerite-de-Viette, Saint Etienne-la-Thillaye, Saint-Gabriel-Brécy, Saint-Gatien-des-Bois, Saint-Germain-d’Ectot, Saint-Germain-du-Crioult, Saint-Jean-le-Blanc, Saint-Julien-sur-Calonne, Saint-Louet-sur-Seulles, Saint-Martin-aux-Chartrains, Saint-Martin-de-Fontenay, Saint-Martin-des-Entrées, Saint-Michel-de-Livet, Saint-Pierre-sur-Dives, Saint-Sylvain, Saint-Vaast-sur-Seulles,Saint-Vigor-des-Mezerets, Saint-Vigor-le-Grand, Sallen, Sassy, Secqueville-en-Bessin, Soliers, Thieville, Tilly-la-Campagne, Tilly-sur-Seulles, Touques, Tournay-sur-Odon, Urville, Vacognes-Neuilly, Varaville, Vassy, Vaudry, Vaux-sur-Seulles, Vendeuvre, Vieux-Pont-en-Auge, Villy-Bocage, Villy-les-Falaise, Vimont.

le tmd par canalisation :

Pipeline d’hydrocarbures : TRAPIL

Canalisations de Gaz




Exercice rupture de canalisation gaz - 2011

Sourc

e : SI

DPC 1

4



actions préventivesAfin d’éviter la survenue d’accidents impliquant des marchan-dises dangereuses, la réglementation impose en plus des pres-criptions relatives à la signalisation des véhicules, des règles strictes relatives :

1. à la formation des conducteurs de véhicules. Ces derniers suivent une formation relative aux risques présentés par les marchandises transportées.

2. à la documentation obligatoire devant être présente à bord du véhicule. Il s’agit entre autre du document de transport identifiant :

- la ou les matières transportées ;

- les expéditeurs et destinataires ;

- les quantités transportées ;

3. à l’équipement obligatoire à bord des unités de transport (extincteurs, lampe de poche, signaux d’avertissement...) ;

4. aux prescriptions techniques de construction des véhicules et des citernes destinées au transport. ;

5. aux modalités de contrôle et d’inspection des véhicules ;

6. aux modalités d’emballage des marchandises dangereuses en colis ;

7. aux modalités de chargement et de déchargement des mar-chandises dangereuses remises aux transporteurs ;

8. aux restrictions de stationnement et de circulation des véhi-cules transportant des marchandises dangereuses.

De plus, des actions de contrôle visant les intervenants de la chaîne de transports de marchandises dangereuses (transpor-teurs, expéditeurs, chargeurs, destinataires...) sont réalisées par les agents du contrôle des transports de la DREAL de Basse-Nor-mandie, à l’occasion d’opérations réalisées soit sur les axes de circulation, soit au sein des entreprises (11 opérations de contrô-le en entreprise ont été réalisées au titre de l’année 2011).

Les opérations de contrôles routiers, constituant un réel enjeu en terme de sécurité, font l’objet d’un suivi national par le Minis-tère de l’Écologie du Développement Durable et de l’Énergie.

Action de contrôle

Action de contrôle

résultats régionaux des contrôles routiers «matières dangereuses» effectués par les contrôleurs des transports terrestres affectés à la dreal de Basse-normandie .

2009 2010 2011

Nombre de véhicules transportant des matières dangereuses contrôlés

139 101 152

Nombre d’infractions matières dangereuses constatées

42 7 80

La DREAL de Basse Normandie procède à des actions de sen-sibilisation, non seulement auprès des acteurs de cette filière, mais aussi auprès des forces de l’ordre du département.

Dans ce cadre, les unités de Gendarmerie (Brigades Motorisées et Pelotons d’Autoroute) des trois départements bas-normands ont été formées au contrôle des marchandises dangereuses en 2009. Cette formation d’une durée de quatre jours a été assor-tie d’un accompagnement des unités sur le terrain (contrôles coordonnés).

Concernant les interventions de sensibilisation relatives aux ac-teurs de la filière «Transport de Marchandises Dangereuses», au titre de l’année 2011, la DREAL a participé à la réunion annuelle organisée par le Dépôt des Pétroles Côtiers (DPC) de Mondevil-le. Celle-ci associe l’ensemble des entreprises de transport ef-fectuant des opérations de chargement sur ce site, afin de pré-senter les nouveautés réglementaires, ainsi que les principales anomalies constatées à l’occasion des opérations de contrôle

sourc

e : D

REAL

Basse

-Nor

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sourc

e : A

SN




conduites à tenir

en cas d’accident de transport de marchandises dangereuses

avant :

1. savoir identifier un convoi de marchandises dangereuses : les panneaux et les pictogrammes apposés sur les unités de transport permettent d’identifier le ou les risques générés par la ou les marchandises transportées.

Pendant :

Si l’on est témoin d’un accident TMD

1. protéger : pour éviter un «sur-accident», baliser les lieux du sinistre avec une signalisation appropriée, et faire éloigner les personnes à proximité. Ne pas fumer ;

2. donner l’alerte aux sapeurs-pompiers (18 ou 112), à la police ou la gendarmerie (17 ou 112) et, s’il s’agit d’une canalisation de transport, à l’exploitant dont le numéro d’appel 24h/24 figure sur les balises.

Dans le message d’alerte, préciser si possible :

1. le lieu exact (commune, nom de la voie, point kilométrique...) ;

2. le moyen de transport (poids-lourd, canalisation, train...) ;

3. la présence ou non de victimes ;

4. la nature du sinistre : feu, explosion, fuite, déversement, écoulement... ;

5. le cas échéant, le numéro ONU et le numéro d’identification du danger.

en cas de fuite de produit :

1. ne pas toucher ou entrer en contact avec le produit (en cas de contact : se laver et si possible se changer) ;

2. quitter la zone de l’accident : s’éloigner dans le sens opposé au vent pour éviter un possible nuage toxique ;

3. rejoindre le bâtiment le plus proche et se confiner (les mesures à appliquer sont les mêmes que les consignes générales).

Dans tous les cas, se conformer aux consignes de sécurité dif-fusées par les services de secours.

après :

Si vous vous êtes mis à l’abri, aérer le local à la fin de l’alerte diffusée par la radio.

Exercice Transport de marchandises dangereuses




sourc

e : SI

DPC 1

4



anneXe i : les modèles de plaques-étiquettes

Pour plus d’informations : www .risques .gouv .fr

danger de classe 8 : matières corrosives danger de classe 9 : matières et objets dangereux divers

danger de classe 7 : matières radioactives

danger de classe 5 : matières comburantes et peroxydes organiques danger de classe 6 : matières toxiques et infectieuses

danger de classe 4 : matières inflammablesdanger de classe 3 : liquides inflammables

danger de classe 2 : Gaz

danger de classe 1 : matière et objet explosibles


le risque minier

Risque minier



description du risqueDepuis quelques décennies, l’exploitation des mines s’est fortement ralentie en France ; la plupart ont fermé. Le risque minier est lié à l’évolution de ces sites souterrains, abandonnés et sans entretien du fait de l’arrêt de l’exploitation. Ceux-ci peuvent induire des désordres en surface pouvant affecter la sécurité des personnes et des biens.

Ces manifestations sont de plusieurs ordres en fonction des matériaux exploités, des gisements et des modes d’exploitation.

On distingue :

1. les affaissements d’une succession de cou-ches de terrain meuble avec formation en surface d’une cuvette d’affaissement ;

2. l’effondrement généralisé par dislocation rapide et chute des terrains sus-jacents à une cavité peu profonde et de grande dimension ;

3. les fontis avec un effondrement localisé du toit d’une cavité souterraine, montée pro-gressive de la voûte débouchant à ciel ouvert quand les terrains de surface s’effondrent.


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Les communes concernées par ce risque sont : Barbery, Boulon, Bretteville-sur-Laize, Epaney, Estrées-la-Campagne, Fontaine-le-Pin, Gouvix, Grainville-Langannerie, Moulines, Olendon, Ouilly-le-Tesson, Perrières, Rouvres, Saint-Germain-le-Vasson, Saint-Laurent-de-Condel, Sassy, Soumont-Saint-Quentin, Urville, Feuguerolles-Bully, Fontenay le Marmion, Garcelles-Secqueville, Maltot, May-sur-Orne, Rocquancourt, Saint-Aignan du Cramesnil, Saint-André-sur-Orne, Saint-Martin-de-Fontenay, Jurques, Ondefontaine, Montpinçon, St Rémy sur Orne, Ouezy, Ouville, Saint-Pierre-sur-Dives, Condé-sur-Ifs, Fierville, Cinglais, Le Molay Littry, Le Breuil en Bessin, Saon, Saint Martin de Blagny, La Folie, Bernesq

actions préventives

le rôle de l‘État dans la gestion de l’après-minesPar le passé, la fermeture d’une mine était officialisée par la renonciation de la concession ou du titre minier après une mise en sécurité du site qui visait essentiellement à obturer les ouvrages débouchant au jour.

Face au constat de l’insuffisance de ces mesures et afin d’ap-porter une réponse aux problèmes résultants de ces anciennes exploitations minières, le code minier a été modifié en 1999 pour introduire :

1. la notion de responsabilité illimitée dans le temps et dans l’es-pace de l’exploitant, ce qui implique que celui-ci peut être mis en cause, y compris après la renonciation du titre minier ;

2. l’obligation pour l’exploitant, lorsque des risques importants susceptibles de mettre en cause la sécurité des biens ou des personnes ont été identifiés lors de l’arrêt des travaux, de mettre en place les équipements nécessaires à leur sur-veillance et à leur prévention.

En complément de l’extension de la responsabilité de l’exploitant évoquée précédemment, le code minier prévoit depuis 1999 :

- d’une part, que la fin de la validité du titre minier emporte à l’État la responsabilité de la prévention des risques miniers ;

- d’autre part, qu’en cas de défaillance du responsable, l’État se porte garant de la réparation des dommages liés à l’activité minière.

C’est dans ce contexte qu’une structure chargée de la gestion de l’après-mine s’est mise en place au niveau national depuis 2002. Au niveau régional, c’est la DREAL qui a en charge la ges-tion de ces questions avec l’appui de deux entités :

- GEODERIS, groupement d’intérêt public regroupant des experts géologues, hydrogéologues, géotechniciens du BRGM et de l’INERIS ;

- le Département de Prévention et de Sécurité Minière du BRGM.

la maîtrise de l’urbanismeDans le département du Calvados, 3 PPRM ont été prescrits :

PPrm du bassin minier de may sur orne (14)

Prescription : arrêté préfectoral du 14 janvier 2005

9 Communes concernées par les aléas : Feuguerolles-Bully, Fontenay-le-Marmion, Garcelles-Secqueville, Maltot, May-sur-Orne, Rocquancourt, Saint-Aignan du Cramesnil, Saint-André-sur-Orne, Saint-Martin-de-Fontenay.

avancement : PPRM en cours d’élaboration.


le risque minier

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Mine de May sur Orne

PPrm du bassin minier de soumont saint quentin (14)

Prescription : arrêté préfectoral du 14 novembre 2005.

18 Communes concernées par les aléas : Barbery, Boulon, Bretteville-sur-Laize, Epaney, Estrées-la-Campagne, Fontaine-le-Pin, Gouvix, Grainville-Langannerie, Moulines, Olendon, Ouilly-le-Tesson, Perrières, Rouvres, Saint-Germain-le-Vasson, Saint-Laurent-de-Condel, Sassy, Soumont-Saint-Quentin, Urville.

avancement : PPRM approuvé par arrêté préfectoral du 6 janvier 2009

PPrm du bassin houiller du molay littry (14)

Prescription : arrêté préfectoral du 14 avril 2009

5 Communes concernées par les aléas : Le Molay Littry, Le Breuil en Bessin, Saon, Saint Martin de Blagny, La Folie.

avancement : PPRM en cours d’élaboration

les travaux de mise en sécurité et opérations de surveillance dans le calvadosDans le cadre de la gestion des risques miniers plusieurs tra-vaux de mise en sécurité ont été entrepris, notamment :

1. la réalisation de travaux de mise en sécurité au droit des zones à enjeux des communes du bassin minier de May sur Orne : réfection de voirie, traitement d’un fontis, aménage-ment du circuit de surveillance du flanc nord et du flanc sud, comblement de vides miniers au droit d’habitations, démoli-tion partielle d’un ancien collège,…

2. la mise en sécurité de l’accès au « Travers Banc de l’Orne » de l’ancienne mine de fer de Saint Rémy sur Orne ;

3. la réalisation de campagnes de sondages complémentaires sur le bassin minier de Soumont Saint Quentin.

Parallèlement, des opérations régulières de surveillance sont réa-lisées sur les zones situées au droit d’enjeux, c’est le cas sur :

1. la mine de May sur Orne : surveillance visuelle semestrielle depuis le fond (travaux superficiels accessibles) et instrumen-tée depuis la surface (caméra et laser) ;

2. la mine de Soumont Saint Quentin : surveillance annuelle ins-trumentée depuis la surface (caméra et laser) ;

3. la mine de Saint Rémy sur Orne : surveillance visuelle annuelle depuis le fond du travers-banc de l’Orne.

conduites à teniravant :

1. se renseigner auprès de la mairie sur l’existence de mines ou d’anciens tra-vaux miniers et de restrictions éven-tuelles à l’occupation des sols ;

2. ne jamais pénétrer dans les anciens travaux miniers souterrains, ni même arpenter les installations de surface.

Pendant :

Les désordres miniers qui apparaissent en surface ne présentent qu’un risque faible pour la sécurité des personnes.

En revanche, les bâtiments peuvent être affectés et les fissures provoquées peu-vent aller jusqu’à entraîner la ruine de l’édifice. C’est pourquoi, cette insécurité peut nécessiter une évacuation immé-diate ou à terme des lieux. Dans tous les cas, il convient de prévenir les autorités, dès que des désordres sont observés.

après :

1. ne pas retourner dans les bâtiments sans l’accord des autorités ;

2. s’il y a des dommages aux biens, les faire reconnaître par les autorités qui peuvent déclarer un sinistre minier, ce qui ouvre le droit à l’indemnisation. Il se peut qu’une expropriation soit en-visagée si le coût de la remise en état s’avère supérieur à la valeur du bien.



Saint-Martin-de-Fontenay, réalisation d’une dalle en béton

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Cavité minière de Saint-Martin-de- Fontenay

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les phénomènesclimatiques

les risquesParticuliers

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le risque canicule

description du risque


La canicule désigne un épisode de températures élevées, de jour comme de nuit, sur une période prolongée. Elle constitue un danger pour la santé de tous.

Une forte chaleur devient dangereuse pour la santé dès qu’elle dure plus de trois jours.

Les personnes déjà fragilisées (personnes âgées, personnes at-teintes d’une maladie chronique, nourrissons, etc.) sont parti-culièrement vulnérables. Lors d’une canicule, elles risquent une

Dans le Calvados, la période des fortes chaleurs pouvant donner lieu à des cani-cules s’étend généralement du 15 juillet au 15 août, parfois depuis la fin juin. Des jours de fortes chaleurs peuvent surve-nir en dehors de cette période. Toutefois avant le 15 juin ou après le 15 août, les journées chaudes ne méritent que très rarement la qualificatif de «canicule». Les nuits sont alors suffisamment longues pour que la température baisse avant l’aube.

Le nombre moyen de jours où la tempé-rature maximale dépasse les 30°C est de deux à quatre par an, mais ce seuil de température a été franchi dix-neuf fois en 1976 à L’Oudon ou en 2003 à Lisieux.

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Assistance aux personnes fragiles Soleil de Normandie

Températures maximales enregistrées au cours de la période du 5 au 10 août 2003

déshydratation, l’aggravation de leur maladie ou encore un coup de chaleur (le corps n’arrivant plus à contrôler sa température).

Les personnes en bonne santé (notamment les sportifs et travailleurs manuels exposés à la chaleur) ne sont cependant pas à l’abri si elles ne respectent pas quelques précautions élémentaires.


les phénomènes climatiques

les risques particuliers

actions préventives et conduites à tenir

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evolution de la température maximale à lisieux en août 2003 (comparaison à la normale)

1. prendre des nouvelles ou rendre visite deux fois par jour aux personnes âgées de son entourage, souffrant de maladies chro-niques ou isolées. Les accompagner dans un endroit frais ;

2. veiller sur les enfants ;

3. pendant la journée, fermer volets, rideaux et fenêtres. Aérer la nuit ;

4. utiliser ventilateur et/ou climatisation. A défaut se rendre si possible dans un endroit frais ou climatisé (grande surface, cinéma…) deux à trois heures par jour ;

5. se mouiller le corps plusieurs fois par jour à l’aide d’un bru-misateur, d’un gant de toilette ou en prenant des douches ou des bains ;

6. boire beaucoup d’eau plusieurs fois par jour et manger nor-malement ;

7. ne pas sortir aux heures les plus chaudes (11h-21h) ;

8. pour sortir porter un chapeau et des vêtements légers ;

9. limiter ses activités physiques ;

10. en cas de malaise ou de troubles du comportement, appeler un médecin. so

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Présentation du risque dans le départementDans le Calvados, les températures les plus basses de l’hiver surviennent habi-tuellement en janvier et février. Mais des épisodes précoces (en décembre) ou tar-difs (en mars) sont également possibles.

La température minimale descend en-dessous de -5°C entre quatre et onze jours par an en moyenne. En 1963, on a compté vingt-neuf jours de température minimale inférieure à -5°C à Caen. Plus récemment en 2010, la température est passée sous la barre des -5°C à treize reprises à Caen et à vingt-six reprises à L’Oudon.

Dans le département, on dénombre en moyenne trois à quatre jours par an sans dégel (température maximale négative). so

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températures minimales le 08 janvier 1985

le risque grand froid

description du risqueIl s’agit d’un épisode de temps froid caractérisé par sa persistance, son intensité et son étendue géographique et durant au moins deux jours. Les températures atteignent des valeurs nettement inférieures aux normales saisonnières du département.

Le grand froid diminue les capacités de résistance de l’organis-me. Comme la canicule, le grand froid peut tuer indirectement en aggravant des pathologies déjà présentes.

Les risques sont accrus pour les personnes fragiles (personnes âgées, nourrissons, convalescents) ou atteintes de maladies respiratoires ou cardiaques.

Les personnes en bonne santé peuvent également éprouver les conséquences de ce froid, notamment celles qui exercent un métier en extérieur.

l’hypothermieLorsque la température du corps descend en dessous de 35°C, les fonctions vitales sont en danger. Difficile à détecter dès le début, l’hypothermie touche d’abord les plus fragiles.

les engeluresCes gelures superficielles de la peau doivent être traitées rapi-dement avant de dégénérer en gelures. Non traitées, les tissus atteints deviennent noirs et peuvent se briser en cas de contact.Abri avec sondes de température et d’humidité

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evolution des températures minimales et maximales à carpiquet du 21 décembre 1996 au 20 janvier 1997 (comparaison à la normale)

Températures minimales Températures maximales

actions préventives et conduites à tenirles actions préventivesProtéger ses canalisations d’eau contre le gel.

Attention aux moyens utilisés pour se chauffer :

1. les chauffages d’appoint ne doivent pas fonctionner en continu ;

2. ne jamais utiliser des cuisinières, braseros... pour se chauffer.

les conduites à tenir1. éviter les expositions prolongées au froid et au vent , éviter

les sorties le soir et la nuit ;

2. se protéger des courants d’air et des chocs thermiques brusques ;

3. s’habiller chaudement, de plusieurs couches de vêtements, avec une couche extérieure imperméable au vent et à l’eau, se couvrir la tête et les mains ; ne pas garder de vêtements humides ;

4. de retour à l’intérieur, s’alimenter convenablement et prendre une boisson chaude, en proscrivant les boissons alcoolisées ;

5. éviter les efforts brusques ;

6. en cas de déplacement, s’informer de l’état des routes ;

7. en cas de neige ou de verglas, ne prendre son véhicule qu’en cas d’obligation forte ;

8. en tout cas, emmener boissons chaudes (thermos), vête-ments chauds et couvertures, médicaments habituels, télé-phone portable chargé ;

9. pour les personnes sensibles ou fragilisées : rester en contact avec son médecin, éviter un isolement prolongé ;

10. signaler toute personne sans abri ou en difficulté au «115» ;

11. ne pas boucher les entrées d’air de son logement : aérer celui-ci quelques minutes même en hiver.

Diffusomètre : mesure de la visibilité

Assistance aux personnes démunies



Présentation du risque dans le départementIl neige en moyenne quatre à cinq jours par an en bord de mer, mais douze à quatorze jours par an dans l’intérieur des terres.

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Hauteur maximale de neige totale au sol

11 février 2010 19 décembre 2010

le risque neige-verglas

description du risqueLa neige est une précipitation solide qui se produit lorsque la température de l’air est négative ou voisine de 0°C. Le verglas est un dépôt de glace compacte provenant d’une pluie ou bruine qui se congèle en entrant en contact avec le sol. Cette eau a la particularité d’être liquide malgré sa température négative. La température du sol est généralement voisine de 0°C, mais elle peut être légèrement positive.

la neigeOn distingue trois types de neige selon la quantité d’eau liquide qu’elle contient : sè-che, humide ou mouillée. Les neiges humi-de et mouillée sont les plus dangereuses.

1. la neige sèche se forme par temps très froid, avec des températures inférieu-res à -5°C. Légère et poudreuse, elle contient peu d’eau liquide ;

2. la neige humide ou collante est la plus fréquente en plaine. Elle tombe sou-vent entre 0°C et -5°C. Elle contient davantage d’eau liquide ce qui la rend lourde et pâteuse. C’est une neige aux effets dangereux : elle se compacte et adhère à la chaussée, aux câbles élec-triques, voire aux caténaires des lignes ferroviaires ;

3. la neige mouillée tombe entre 0°C et 1°C et contient beaucoup d’eau liquide.

le verglasLe verglas est plutôt rare sur nos routes, par rapport aux formations de givre ou au gel de l’eau issu de neige fondante.

Les conséquences de la neige et du verglas sont surtout sensibles en plaine et en ville.

Les conditions de circulation peuvent de-venir rapidement très difficiles sur l’en-semble du réseau, tout particulièrement en secteur forestier où des chutes d’ar-bres peuvent accentuer les difficultés. Les risques d’accident sont alors accrus.

Une hauteur de neige collante de seule-ment quelques centimètres peut pertur-ber gravement, voire bloquer le trafic rou-tier, la circulation aérienne et ferroviaire.

Très lourde, la neige mouillée est facile-ment évacuée par le trafic routier mais elle peut aussi fondre et regeler sous forme de plaques de glace.

L’accumulation de neige mouillée provo-que aussi de sérieux dégâts. Sous le poids de cette neige très lourde, les toitures ou les serres peuvent s’effondrer et les bran-ches d’arbres rompre.

Enfin, des dégâts peuvent affecter les réseaux de distribution électrique et de téléphonique.




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Neige à Carpiquet le 08 janvier 2010 le 11 février 2010

Poste Date Hauteur totale de neige

Saint Georges d’Aunay 03 mars 2005 56 cm

Saint Germain de Tallevende 03 mars 2005 30 cm

Fresney le Vieux 24 janvier 2007 20 cm

Englesqueville la Percée 03 décembre 2010 20 cm

Mézidon-Canon 27 décembre 2005 17 cm

Caen-Carpiquet 10 février 2010 15 cm

Saint Etienne la Thillaye 22 janvier 2004 10 cm

Saint Germain Langot 25 novembre 2010 9 cm

actions préventives et conduites à tenirles actions préventives1. munir son véhicule d’équipements spéciaux ;

2. prévoir dans son véhicule un équipement minimum dans l’éventualité d’un blocage de plusieurs heures sur la route à bord de celui-ci (boisson, en-cas, couvertures, médicaments habituels, téléphone portable chargé) ;

3. protéger ses canalisations d’eau contre le gel ;

4. en cas d’utilisation d’un dispositif d’assistance médicale (res-piratoire ou autre) alimenté par électricité, prendre ses pré-cautions en contactant l’organisme qui en assure la gestion ;

5. installer impérativement les groupes électrogènes à l’extérieur des bâtiments ;

6. se protéger des chutes et protéger les autres en dégageant la neige et en salant les trottoirs devant son domicile, tout en évitant d’obstruer les regards d’écoulement des eaux.

ne pas utiliser pour se chauffer :

1. des appareils non destinés à cet usage : cuisinière, brasero... ;

2. des chauffages d’appoint à combustion continue.

En vigilance rouge, prévoir des moyens d’éclairage de secours et une réserve d’eau potable.

les conduites à tenir1. préparer son déplacement et son itinéraire, se renseigner sur

les conditions de circulation auprès du Centre Régional d’In-formation et de Circulation Routière (CRICR) ;

2. respecter les restrictions de circulation et déviations mises en place ;

3. privilégier les transports en commun ;

4. en vigilance rouge, éviter tout déplacement non indispensable ;

5. en cas de blocage de son véhicule, ne quitter celui-ci sous aucun prétexte autre que sur sollicitation des sauveteurs ;

6. faciliter le passage des engins de dégagement des routes et autoroutes, en particulier en stationnant son véhicule en de-hors des voies de circulation ;

7. ne toucher en aucun cas à des fils électriques tombés au sol.



Présentation du risque dans le départementLe vent atteint ou dépasse 100 km/h trois à quatre jours par an en moyenne. Ce nombre de jours s’est élevé à douze en 1990.

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le risque vent violent

description du risqueUn vent est estimé violent et donc dangereux lorsque sa vitesse dépasse 80 km/h en vent moyen et 100 km/h en rafale à l’intérieur des terres. L’appellation «tempête» est réservée aux vents moyens atteignant force 10 Beaufort soit 89 km/h.

Les dommages varient selon la nature du phénomène générateur de vent. Les ra-fales d’orage causent des dégâts d’éten-due limitée, les trombes et tornades sur une bande étroite et longue et les tempê-tes sur une vaste zone.

Les dégâts causés par des vents violents :

1. toitures et cheminées endommagées ;

2. arbres arrachés ;

3. véhicules déportés sur les routes ;

4. coupures d’électricité et de téléphone.

La circulation routière peut également être perturbée, en particulier sur le réseau secondaire en zone forestière.

CAEN le 28 février 2010

Anémomètre et girouetteTempête du 26 décembre 1999

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actions préventives et conduites à tenirles actions préventives1. ranger ou fixer les objets sensibles aux effets du vent ou sus-

ceptibles d’être endommagés ;

2. en cas d’utilisation d’un dispositif d’assistance médicale (res-

piratoire ou autre) alimenté par électricité, prendre ses pré-

cautions en contactant l’organisme qui en assure la gestion ;

3. installer impérativement les groupes électrogènes à l’exté-

rieur des bâtiments ;

4. en vigilance rouge, prévoir des moyens d’éclairage de se-

cours et une réserve d’eau potable.

les conduites à tenir1. limiter ses déplacements (y renoncer, sauf absolue nécessité,

en cas de vigilance rouge) ;

2. limiter sa vitesse sur route et autoroute, notamment en cas de conduite d’un véhicule ou attelage sensible aux effets du vent ;

3. ne pas se promener en forêt ou sur le littoral ;

4. en ville, être vigilant face aux chutes possibles d’objets divers ;

5. ne pas intervenir sur les toitures et ne toucher en aucun cas à des fils électriques tombés au sol.

le risque orages

description du risqueUn orage est un phénomène atmosphérique caractérisé par un éclair et un coup de tonnerre. Il est toujours lié à la présence d’un nuage de type cumulonimbus et est souvent accompagné par un ensemble de phénomènes violents : rafales de vent, pluies intenses, parfois grêle, trombe et tornade.

Un orage peut toujours être dangereux en un point donné, en raison de la puis-sance des phénomènes qu’il produit.

Il s’agit généralement d’un phénomène de courte durée, (quelques dizaines de minutes à quelques heures). Il peut être isolé (orage causé par le réchauffement du sol en été) ou organisé en ligne. Dans certaines conditions, des orages peuvent prendre un caractère stationnaire, pro-voquant de fortes précipitations durant plusieurs heures, conduisant à des inon-dations catastrophiques.

Cette situation peut entraîner des inon-dations notamment de caves et points bas ainsi que des crues torrentielles aux abords des ruisseaux et petites rivières.

La foudre est le nom donné à un éclair lorsqu’il touche le sol. Cette décharge électrique intense peut tuer un homme ou un animal, calciner un arbre ou causer des incendies.

Les pluies intenses qui accompagnent les orages peuvent causer des crues éclairs ou

un fort ruissellement dévastateurs (un cu-mulonimbus de 1 km de large sur 1 km de hauteur contient 1 million de litres d’eau).

La grêle, précipitations formées de petits morceaux de glace, peut dévaster en quel-ques minutes un verger ou des serres.

Le vent sous un cumulonimbus souffle par rafales violentes jusqu’à environ 140 km/h et change fréquemment de direction. Il se crée plus rarement sous la base du nuage un tourbillon de vent très dévastateur, la tornade.

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Cumulonimbus sur le nord de Caen le 11 août 2008

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actions préventives et conduites à tenirles actions préventivesA l’approche d’un orage, mettre à l’abri les objets sensibles aux effets du vent ou susceptibles d’être endommagés.

les conduites à tenir1. ne pas s’abriter sous les arbres ;

2. éviter les promenades en forêt ;

3. éviter d’utiliser le téléphone et les appareils élec-triques ;

4. en vigilance rouge, éviter les déplacements, les conditions de circulation pouvant devenir soudai-nement très dangereuses.

Présentation du risque dans le départementLe nombre de jours d’orages est en moyenne de seize par an à Caen.

cumul de pluie en 24 heures et impacts de foudre en 6 heures enregistrés le 01 juin 2003

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les enginsde guerre




description du risqueOn entend par risque «engins de guerre», le risque d’explosion et/ou d’intoxication lié à la manutention après découverte d’une ancienne munition de guerre (bombes, obus, mines, grenades, détonateurs...) ou lié à un choc par exemple lors de travaux de terrassement.

Présentation du risque dans le départementLors de la Seconde Guerre Mondiale, le Calvados et notamment la région caennaise et ses complexes industriels (Société Mé-tallurgique de Normandie) ont été bombardés dès 1942. Puis à compter du printemps 1944 et dans la perspective du Débarque-ment des Alliés, le département a fait l’objet de campagnes de bombardements afin de neutraliser les voies de communication, et détruire des infrastructures stratégiques. Ainsi, l’avancée des renforts allemands a été retardée

Aujourd’hui, le Calvados porte encore les traces de ce conflit et les découvertes de munitions de guerre, souvent encore acti-ves, sont fréquentes.

Les experts s’accordent pour dire que sept siècles seront nécessaires pour dépolluer totalement le département.

chiffres pour le centre de déminage de caen

année nombre de demandes d’interventions

tonnage ramassé

2000 1112 16,456

2001 1117 22,101

2002 1003 15,598

2003 1061 12,873

2004 1096 17,987

2005 896 16,271

2006 1002 19,52

2007 1016 19,656

2008 1063 17,577

2009 982 21,142

2010 873 15,157

2011 1031 20,054

Les travaux agricoles ou les terrassements, les phénomènes d’érosion du sol ou l’assèchement des rivières mettent à jour des munitions anciennes.

Bombe anglaise de 1000 livres, Fleury-sur-Orne en 2011.

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Récupération et destruction de roquettes anglaises anti-char

un engin de guerre, même détérioré, peut toujours se révéler dangereux .


les engins de guerre


conséquenceset actions préventivesles conséquencesLa découverte d’un engin de guerre peut représenter un danger mortel pour la ou les personnes présentes sur place, surtout en cas de manipulation.

En effet, en cas de découverte d’engins explosifs, les risques peuvent être :

1. l’explosion suite à une mauvais manipulation, un choc ou au contact de la chaleur ;

2. l’intoxication par inhalation, ingestion ou contact ;

3. la dispersion dans l’air de chargements particuliers contenus dans les munitions (fumigène, phosphore, etc.).

Comme le montre cette carte, l’ensemble du département du calvados a été touché par des combats lors du débarquement de 1944.

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1944

les actions préventivesSeule l’information de la population peut constituer une mesure préventive tant le risque est diffus et imprévisible.

Ainsi, toute manipulation par des personnes non habilitées est à proscrire.

Toute personne découvrant des explosifs (balles, obus, fusées paragrêles, grenades, ...) ou souhaitant s’en séparer doit éviter de les toucher ou de les déplacer et immédiatement :

1. prévenir la gendarmerie ou les services de police ;

2. prévenir le maire de la commune.

Ces services préviendront la Préfecture afin de faire intervenir le service de déminage.



le centre de déminage de caen et le groupement des Plongeurs démineurs de cherbourg

conduites à tenir

La Sécurité Civile, par le centre interdé-partemental de déminage de Caen, inter-vient pour tout enlèvement terrestre des engins de guerre dans les départements suivants : le Calvados, la Manche, l’Orne et la Seine-Maritime. Son champ d’inter-vention inclut les ports et les plans d’eau.

Les démineurs ont collecté en 2011, 15,2 tonnes de munitions et engins de guerre re-

1. Ne pas y toucher pas, ne pas le déplacer;

2. ne pas mettre le feu ;

3. repérer l’emplacement et le baliser ;

4. s’éloigner sans courir ;

5. collecter les renseignements (lieu, adresse, dimension de l’objet, forme, habitations à proximité...) ;

6. aviser les autorités compétentes : la mairie, la gendarmerie ou la police, ou la préfecture ;

7. empêcher quiconque de s’approcher.

présentant 487 interventions au niveau du département du Calvados dont trois opéra-tions de déminage de bombes d’aviation.

Les opérations concernant le déminage en mer et sur l’estran (portion du littoral se situant entre les plus hautes et les plus basses mers) sont assurées par le Groupe-ment des Plongeurs Démineurs (GPD) de la Marine Nationale basée à Cherbourg.

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1 - Périmètre de sécurité le 22 septembre 2010 à May-sur-Orne2 - Bombe britannique de 500 livres le 22 septembre 2010

à May-sur-Orne3 et 4 - Opération de déminage de 1202 engins de guerre à Englesqueville-la-Percée

Une importante opération de déminage a eu lieu en octobre 2011 à Englesqueville-la-Percée où 1202 engins de guerre ont été neutralisés par le GPD.

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la rupture de barrage

et la rupture de digue




description du risqueUn barrage est un ouvrage artificiel ou naturel, établi en travers du lit d’un cours d’eau et retenant l’eau.

Une digue est un ouvrage de protection contre les inondations dont au moins une partie est construite en élévation au-dessus du niveau du terrain naturel et destiné à contenir épisodiquement un flux d’eau afin de protéger des zones naturellement inondables.

rupture de barrageLes barrages ont diverses fonctions :

1. la régulation de cours d’eau (écrêtage des crues, maintien de niveau minimum des eaux en période de sécheresse) ;

2. l’irrigation des cultures ;

3. l’alimentation en eau des villes ;

4. la production d’énergie électrique ;

5. le tourisme et les loisirs, ...

On distingue différents types de barrages selon les matériaux qui les composent et leur profit :

La zone située en aval du barrage se découpe en trois zones :

1. la zone de sécurité immédiate (ou « zone du quart d’heure»), que la population doit évacuer dès l’alerte donnée, la submer-sion peut survenir dans un délai inférieur à quinze minutes ;

2. la zone d’alerte I, où la population dispose de plus de quinze minutes pour son évacuation ;

3. la zone d’alerte II, où la submersion est moins importante.

La destruction partielle ou totale d’un barrage peut être due à différentes causes :

1. techniques : défaut de fonctionnement des vannes permet-tant l’évacuation des eaux lors de crues, vices de conception, de construction ou de matériaux, déversoirs de crue sous di-mensionnés, vieillissement des installations ;

2. naturelles : séismes, crues exceptionnelles, glissements de terrain ;

3. humaines : erreurs d’exploitation, de surveillance et d’entre-tien, malveillance.

Le type de rupture dépend des caractéristiques propres du bar-rage. Ainsi, peut-elle être :

1. progressive : dans le cas des barrages en remblais, par érosion, suite à une submersion de l’ouvrage ou à une fuite à travers celui-ci ;

2. brutale : dans le cas des barrages en béton.

Une rupture de barrage entraîne la formation d’une onde de submersion destructrice.

exemple de carte du risque

Un barrage vit, travaille et vieillit en fonction des efforts aux-quels il est soumis.

Le risque majeur lié à la présence d’un barrage est la rupture, entraînant l’inondation en aval.

barrages en maçonnerie ou en béton de type poids ou de type voûte.

remblais de terre et d’enrochements avec profil triangulaire


la rupture de barrageet la rupture de digue


classification et actions préventives

rupture de digueUne rupture de digue se manifeste par l’ouverture d’une brèche occasionnée par :

la surverse Elle est due à une situation de crue ou à une côte marine impor-tante qui se traduit par le passage d’un flot continu par-dessus l’ouvrage ;

l’érosion externe et affouillement

l’érosion interneElle crée progressivement une galerie à travers la digue (renard hydraulique).

Pour une meilleure prise en compte des risques potentiels que ces ouvrages peuvent présenter et ainsi renforcer leur sécu-rité, une réforme réglementaire en profondeur a été engagée s’appuyant sur le décret du 11 décembre 2007 fixant des pres-criptions relatives à la sécurité et à la sûreté des ouvrages hy-drauliques.

Désormais, les digues et barrages sont classés en quatre catégories :

- pour les barrages : selon leur hauteur et le volume retenu par le barrage ;

- pour les digues : selon leur hauteur et la population située dans la zone protégée par l’ouvrage.

Les ouvrages de classes A, B ou C sont dotés de consignes de surveillance et de dispositifs d’auscultation (barrages).

Ils font l’objet, de la part de l’exploitant, de visites techniques approfondies respectivement tous les ans, deux ans et cinq ans au minimum. Ils sont également inspectés par la Direction Ré-gionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) tous les ans, cinq ans et dix ans.

Ce nouveau texte prévoit également que des études de danger doivent être finalisées avant 2012 pour les barrages et digues de classe A et 2014 pour les barrages et digues de classe B, digues de classe C. Celles-ci explicitent les risques, détaille les mesu-res aptes à les réduire et précise la menace une fois celles-ci mises en œuvre.

Cette étude prend notamment en considération les risques liés aux crues, aux submersions marines, aux séismes, aux glisse-ments de terrain, aux chutes de blocs ainsi que les conséquen-ces d’une rupture de ces ouvrages.

Digue du Cours Caffarelli à CAEN

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Présentation du risqueet conduites à tenirLes ouvrages situés dans le Calvados font actuellement l’objet d’un recensement en vue de leur classement. Celui-ci, notifié au propriétaire / gestionnaire par la DREAL, fixe les délais de mise en conformité du décret. Les études de danger, permettant de connaître les caractéristiques de l’onde de submersion en cas de rupture, sont donc à réaliser suivant ces délais.

les barrages du gast et du mesnil

De classe B, ils sont les barrages les plus importants répertoriés dans le département.

Le barrage du mesnil, construit entre 1976 et 1977 et mis en eau en 1977, se situe sur la rivière la Dathée, affluent de la Vire, à 5 km environ au sud-ouest de la ville de Vire. C’est un barrage voûte d’une hauteur de 11 m sur le terrain naturel avec déver-soir libre et d’une capacité de 1,5 millions de m3. Il assure le débit des cours d’eau servant à l’alimentation en eau potable de la ville de Vire.

les barrages situés dans l’orne

En cas de rupture d’un de ces ouvrages, certaines communes du Calvados pourraient être victimes de l’onde de submersion. La liste exhaustive des communes ne peut être dressée, les étu-des étant en cours.

Le barrage du Gast, construit entre 1985 et 1986 et mis en eau en 1987, se situe sur la Sienne, dans le sud du bocage virois, sur les communes du Gast et de Saint Sever Calvados. C’est un barrage en remblai d’une hauteur de 14 m sur le terrain naturel avec déversoir libre et d’une capacité de 1,5 millions de m3. Il assure le soutien d’étiage du cours d’eau.

Digue de l’Orne à Fleury-sur-Orne

les conduites à teniravant :1. connaître les points hauts sur lesquels se réfugier (collines,

étages élevés des immeubles résistants) , les moyens et iti-néraires d’évacuation.

pendant :1. évacuer et gagner le plus rapidement possible les points

hauts les plus poches ou à défaut, les étages supérieurs d’un immeuble élevé et solide ;

2. ne pas prendre l’ascenseur ;

3. ne pas revenir sur ses pas.

après :1. aérer et désinfecter les pièces ;

2. ne rétablir l’électricité que sur une installation sèche ;

3. chauffer dès que possible.

1 : Barrage du Mesnil 2 : Barrage du Gast

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les digues

Actuellement connues et recensées, se situent principalement :

- sur la côte (digues maritimes) ;

- le long de l’Orne (communes de Louvigny, Fleury-sur-Orne, Caen, Mondeville…) ;

- le long de la Dives (communes de Dives-sur-Mer, Cabourg…).


catastrophes naturelles Bilan 2002-2012 . . . . . . . . . . . . P .102

la reconnaissance de catastrophe naturelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P .107

les calamités agricoles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P .109

ProcÉduresd’indemnisationPar l’État





les ProcÉdures d’indemnisation Par l’État

catastrophes naturellesBilan 2002-2012Le bilan des dix dernières années fait état de 206 demandes de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle transmises en préfecture. 174 demandes ont fait l’objet d’un arrêté de reconnaissance, 32 ont été rejetées.

Insee communes phénomène rubrIque date du sInIstre

date arrêté reconnu

date arrêté reJet année

14005 aIran sécheresse eté 2003 20/12/05 200514008 amblIe Inondation remontée de nappe 25/03/01 27/12/01 200214008 amblIe Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 17/11/03 200314019 arganchY sécheresse eté 2003 20/12/05 200514020 argences Inondation ruissellement et coulée de boue 25/06/09 16/10/09 200914021 arromanches les baIns sécheresse eté 2003 20/12/05 200514023 asnelles Inondation submersion marine 28/02/10 10/05/10 201014032 authIeuX-sur-calonne (les) sécheresse eté 2003 20/12/05 2005

Bilan commune par commune

arrondiSSementriSque Caen liSieuX baYeuX vire totauxmouvement de terraIn 1 8 1 0 10sécheresse / réhYdratatIon des sols 2 2 1 0 5ruIssellement et coulée de boue 60 37 20 1 118remontée de nappe 15 1 4 0 20débordement de cours d’eau 1 1 10 0 12submersIon marIne 3 1 5 0 9totauX 82 50 41 1 174

Nombre de demandes 1 4 2 5 3





14034 avenaY Inondation remontée de nappe 01/02/01 27/12/01 2002

14038 banvIlle Inondation remontée de nappe 20/03/01 27/12/01 2002

14041 barbevIlle Inondation débordement d'un cours d'eau 28/02/10 14/09/10 2010

14045 bassenevIlle Inondation ruissellement et coulée de boue 02/10/07 15/05/08 2007

14047 baYeuX Inondation ruissellement et coulée de boue 02/08/01 23/01/02 2002

14047 baYeuX Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 17/11/03 2003

14047 baYeuX sécheresse hiver 2005 15/05/08 20/12/05 2005

14048 baYeuX Inondation débordement d'un cours d'eau 28/02/10 2010

14231 beauFour-druval mouvements de terrain 01/02/01 27/02/02 2002

14055 beaumont-en-auge sécheresse eté 2003 20/12/05 2005

14055 beaumont-en-auge Inondation ruissellement et coulée de boue 28/29/09/2007 20/02/08 2007

14059 benervIlle-sur-mer Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 26/06/03 2003

14060 benervIlle-sur-mer Inondation submersion marine 28/02/10 25/06/10 2010

14066 bernIeres-sur-mer Inondation remontée de nappe 01/02/01 27/12/01 2002

14067 bernIeres-sur-mer Inondation submersion marine 28/02/10 25/06/10 2010

14069 beuvIllers Inondation ruissellement et coulée de boue 01/01/03 19/06/03 2003

14074 bIllY Inondation remontée de nappe 01/02/01 27/12/01 2002

14079 blonvIlle-sur-mer Inondation ruissellement et coulée de boue 31/05/03 26/06/03 2003

14079 blonvIlle-sur-mer sécheresse eté 2003 20/12/05 2005

14083 bonnebosq Inondation ruissellement et coulée de boue 26/03/05 02/03/06 2006

14086 bonnevIlle-sur-touques Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 26/06/03 2003

14098 bretevIlle-l'orgueIlleuse Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 26/06/03 2003

14099 bretevIlle-sur-dIves sécheresse eté 2003 20/12/05 2005

14107 brIcquevIlle sécheresse eté 2003 20/12/05 2005

14108 brIcquevIlle Inondation débordement d'un cours d'eau 28/02/10 14/09/10 2010

14112 buceels Inondation débordement d'un cours d'eau 28/02/10 14/09/10 2010

14118 caen Inondation ruissellement et coulée de boue 02/06/02 29/10/02 2002



14124 cambe (la ) Inondation remontée de nappe 10/01/01 04/07/02 2002

14125 cambe (la ) Inondation ruissellement et coulée de neige du 2 au 6/12/2010 30/03/11 2010

14125 cambes-en-plaIne Inondation remontée de nappe 14/02/01 04/07/02 2002

14125 cambes-en-plaIne Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 26/06/03 2003

14126 cambremer Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 17/11/03 2003

14126 cambremer mouvements de terrain 01/06/03 17/11/03 2003

14137 carpIquet Inondation ruissellement et coulée de boue 02/06/02 29/10/02 2002

14157 cheuX Inondation ruissellement et coulée de boue 02/06/02 29/10/02 2002

14157 cheuX sécheresse eté 2003 20/12/05 2005

14157 cheuX sécheresse eté 2010 15/07/11 2010

14158 chIchebovIlle Inondation remontée de nappe 26/03/01 27/12/01 2002

14159 chouaIn Inondation ruissellement et coulée de boue 20/03/01 01/08/02 2002

14162 clecY Inondation ruissellement et coulée de boue 31/05/03 26/06/03 2003

14162 clecY mouvements de terrain eboulement et/ou chute de blocs 08/12/07 15/05/08 2008

14167 collevIlle-montgomerY Inondation submersion marine 28/02/10 10/05/10 2010

14167 colombelles Inondation ruissellement et coulée de boue 04/08/02 29/10/02 2002

14167 colombelles Inondation ruissellement et coulée de boue 25/06/09 16/10/09 2009

14168 colombelles Inondation débordement d'un cours d'eau 28/02/10 14/09/10 2010

14172 commes mouvements de terrain 01/08/06 29/10/10 2006

14173 commes Inondation débordement d'un cours d'eau 28/02/10 14/09/10 2010

14173 conde-sur-IFs Inondation ruissellement et coulée de boue 23/10/06 23/03/07 2007

14185 coudraY-rabut sécheresse eté 2003 20/12/05 2005

14194 courtonne-les-deuX-eglIses Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 17/11/03 2003

14195 courvaudon Inondation remontée de nappe 01/02/01 27/12/01 2002

14196 crepon Inondation ruissellement et coulée de boue 20/03/01 01/08/02 2002

communes de avenay à crépon






14204 crIcquevIlle-en-bessIn Inondations ruissellement et coulée de boue 04/05/12/2010 30/03/11 2010

14208 croIssanvIlle Inondation ruissellement et coulée de boue 23/10/06 23/03/07 2007

14212 cullY Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 26/06/03 2003

14216 damblaInvIlle Inondation remontée de nappe 07/04/01 04/07/02 2002

14218 danestal Inondation remontée de nappe 08/02/01 27/12/01 2002

14220 deauvIlle Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 26/06/03 2003

14225 dIves-sur-mer mouvements de terrain 16/01/01 04/07/02 2002

14227 douvIlle-en-auge mouvements de terrain 01/11/00 23/01/02 2002

14228 douvres-la-delIvrande Inondation remontée de nappe 20/04/01 27/12/01 2002

14240 englequevIlle-la-percee Inondations ruissellement et fonte de neige du 3 au 6 /12/2010 30/03/11 2010

14238 englesquevIlle-en-auge Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 26/06/03 2003

14240 epaneY Inondation ruissellement et coulée de boue 23/10/06 23/03/07 2007

14241 epInaY-sur-odon Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 26/06/03 2003

14242 epron sécheresse eté 2003 20/12/05 2005

14245 ernes Inondation remontée de nappe 29/03/01 27/12/01 2002

14257 evrecY Inondation ruissellement et coulée de boue 07/08/07 22/11/07 2007

14271 FleurY-sur-orne Inondation remontée de nappe 21/03/01 27/12/01 2002

14282 Foulognes Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 26/06/03 2003

14288 Fresne-camIllY Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 17/11/03 2003

14298 geFosse-FontenaY Inondation ruissellement et coulée de boue 05/01/01 04/07/02 2002


14298 geFosse-FontenaY Inondation remontée de nappe 01/02/01 27/12/01 2002


14299 geFosse-FontenaY Inondation submersion marine 28/02/10 10/05/10 2010

14301 gIbervIlle Inondation ruissellement et coulée de boue 25/06/06 22/02/07 2007

14303 glos Inondation ruissellement et coulée de boue 01/01/03 19/06/03 2003

14306 gonnevIlle-en-auge sécheresse eté 2003 20/12/05 2005

14305 gonnevIlle-sur-mer Inondation ruissellement et coulée de boue 10/10/07 31/03/08 2008

14312 grandcamp-maIsY Inondation submersion marine 28/02/10 10/05/10 2010

14326 hermanvIlle-sur-mer Inondation ruissellement et coulée de boue 25/06/09 10/05/10 2010

14327 herouvIlle-saInt-claIr Inondation ruissellement et coulée de boue 25/06/09 16/10/09 2009

14335 hotot-en-auge Inondation ruissellement et coulée de boue 22/03/01 04/07/02 2002

14338 houlgate Inondation débordement d'un cours d'eau 10/10/07 31/03/08 2008

14341 IFs Inondation ruissellement et coulée de boue 17/05/06 23/03/07 2007

14344 JanvIlle Inondation ruissellement et coulée de boue 24/03/01 27/12/01 2002

14344 JanvIlle Inondation remontée de nappe 01/02/01 27/12/01 2002

14344 JanvIlle Inondation ruissellement et coulée de boue 29/05/08 07/10/08 2008

14345 JanvIlle sécheresse 28/09/10 15/07/11 2010

14353 landes-sur-aJon Inondation ruissellement et coulée de boue 02/07/09 16/10/09 2009

14350 lande-sur-drome (la ) Inondation ruissellement et coulée de boue 29/05/08 05/12/08 2008

14354 langrune-sur-mer Inondation remontée de nappe 01/02/01 27/12/01 2002

14354 langrune-sur-mer Inondation ruissellement et coulée de boue 4 au 05/07/2006 19/12/06 2007

14355 langrune-sur-mer Inondation submersion marine 28/02/10 10/05/10 2010

14355 lantheuIl Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 26/06/03 2003

14359 lecaude mouvements de terrain glissement de terrain 01/01/04 05/11/08 2008

14365 lIon-sur-mer Inondation remontée de nappe 01/02/01 27/12/01 2002

14365 lIon-sur-mer Inondation ruissellement et coulée de boue 25/06/09 10/12/09 2009

14366 lIsIeuX Inondation ruissellement et coulée de boue 01/01/03 19/06/03 2003

14366 lIsIeuX Inondation ruissellement et coulée de boue 01/01/03 17/11/03 2003

14367 lIson Inondation ruissellement et coulée de boue 02/07/09 16/10/09 2009

14373 locheur (le ) Inondation ruissellement et coulée de boue 02/07/09 16/10/09 2009

communes de cricqueville-en-Bessin à locheur (le)





14376 longraYe sécheresse eté 2003 20/12/05 2005

14378 longuevIlle Inondation ruissellement et coulée de boue 18/03/01 22/03/01 2002

14378 longuevIlle Inondation remontée de nappe 01/02/01 27/12/01 2002

14379 longvIllers Inondation ruissellement et coulée de boue 14/05/08 07/10/08 2008

14379 longvIllers Inondation ruissellement et coulée de boue 26/05/08 07/10/08 2008

14383 louvIgnY Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 03/10/03 2003

14387 magnY-le-Freule Inondation ruissellement et coulée de boue 23/10/06 23/03/07 2006

14392 maIsons Inondation débordement d'un cours d'eau 28/02/10 14/09/10 2010

14392 maIsons sécheresse eté 2010 15/07/11 2010

14394 maIZIeres Inondation ruissellement et coulée de boue 23/10/06 23/03/07 2006

14394 maIZIeres Inondation ruissellement et coulée de boue 29/05/08 07/10/08 2008

14400 manoIr (le ) Inondation ruissellement et coulée de boue 31/05/03 29/08/01 2003

14403 marolles Inondation ruissellement et coulée de boue 01/01/03 19/06/03 2003

14403 marolles Inondation ruissellement et coulée de boue 23/07/07 22/11/07 2007

14403 marolles mouvements de terrain sécheresse / réhydratation des sols 2010-2011 ? 2010

14407 mathIeu Inondation ruissellement et coulée de boue 31/05/03 26/06/03 2003

14407 mathIeu Inondation ruissellement et coulée de boue 25/06/09 30/032010 2010

14408 maY-sur-orne sécheresse eté 2003 20/12/05 2005

14408 maY-sur-orne Inondation ruissellement et coulée de boue 25/05/09 16/10/09 2009

14423 mesnIl-patrY (le ) Inondation ruissellement et coulée de boue 02/06/02 29/10/02 2002

14430 meuvaInes Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 19/12/03 2003

14370 molaY-lIttrY (le ) sécheresse eté 2003 20/12/05 2005

14439 monFrevIlle Inondation ruissellement et coulée de boue 15/09/06 22/02/07 2006

14441 mont-bertrand Inondation ruissellement et coulée de boue 25/06/09 10/12/09 2009

14444 monteIlle Inondation ruissellement et coulée de boue 01/01/03 19/06/03 2003

14449 monts-en-bessIn Inondation ruissellement et coulée de boue 02/07/09 2009

14454 mosles Inondation débordement d'un cours d'eau 28/02/10 14/09/10 2010

14453 mosles Inondation débordement de cours d'eau 14et15/11/2010 30/03/11 2010

14473 notre-dame-de-lIvaYe Inondation ruissellement et coulée de boue 01/01/03 19/06/03 2003

14624 oudon (l' ) Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 17/11/03 2003

14624 oudon (l') Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 17/11/03 2003

14482 oueZY Inondation ruissellement et coulée de boue 23/10/06 24/04/07 2006

14491 parFouru-sur-odon Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 26/06/03 2003

14491 parFouru-sur-odon Inondation ruissellement et coulée de boue 02/07/09 16/10/09 2009

14492 pennedepIe Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 26/06/03 2003

14495 perIers-sur-le-dan Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 26/06/03 2003

14506 planquerY Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 17/11/03 2003

14515 port-en-bessIn-huppaIn mouvements de terrain glissement de terrain 01/01/05 09/02/09 2005

14515 port-en-bessIn-huppaIn mouvements de terrain 01/11/10 15/07/11 2010

14520 pre-d'auge (le ) sécheresse eté 2003 20/12/05 2005

14520 pre-d'auge (le ) mouvements de terrain affaissement de terrain 1/09/2008 au 31/12/2009 10/05/10 2010

14535 revIers Inondation ruissellement et coulée de boue 11/06/03 19/12/03 2003

14542 rosel Inondation ruissellement et coulée de boue 14 au 15/09/2006 22/02/07 2006

14546 rouvres Inondation ruissellement et coulée de boue 23/10/06 23/03/07 2006

14557 saInt-arnoult Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 26/06/03 2003

14557 saInt-arnoult Inondation débordement d'un cours d'eau 28-29/09/2007 15/05/08 2007

14562 saInt-aubIn-sur-mer Inondation ruissellement et coulée de boue 05/07/06 19/12/06 2006

14565 saInt-come-de-Fresne Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 19/12/03 2003

communes de longraye à saint-côme-de-fresné






14566 saInt-come-de-Fresne Inondation submersion marine 28/02/10 10/05/10 2010

14566 saInt-contest Inondation ruissellement et coulée de boue 02/06/02 17/12/02 2002

14566 saInt-contest Inondation ruissellement et coulée de boue 25/06/06 19/12/06 2006

14572 saInt-denIs-de-mere Inondation ruissellement et coulée de boue 31/05/08 07/10/08 2008

14574 saInt-desIr Inondation ruissellement et coulée de boue 01/01/03 19/06/03 2003

14614 saInte-marguerIte-d'elle sécheresse eté 2003 20/12/05 2003

14615 saInte-marguerIte-d'elle Inondation débordement d'un cours d'eau 28/02/10 14/09/10 2010

14575 saInt-etIenne-la-thIllaYe sécheresse hiver 2005 15/05/08 2005

14578 saInt-gatIen-des-boIs Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 19/12/03 2003

14600 saInt-JulIen-le-Faucon Inondation ruissellement et coulée de boue 23/10/06 23/03/07 2006

14606 saInt-laurent-sur-mer Inondations ruissellement 4 et 5/12/2010 30/03/11 2010

14610 saInt-manvIeu-norreY Inondation ruissellement et coulée de boue 02/06/02 29/10/02 2002

14620 saInt-martIn-auX-chartraIns sécheresse eté 2003 20/12/05 2003

14625 saInt-martIn-de-la-lIeue Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 17/11/03 2003

14626 saInt-martIn-de-maIlloc sécheresse eté 2003 20/12/05 2003

14627 saInt-martIn-de-mIeuX Inondation ruissellement et coulée de boue 31/05/08 24/12/08 2008

14648 saInt-pIerre-des-IFs sécheresse 28/09/05 20/02/08 2005

14663 saInt-vIgor-le-grand sécheresse eté 2005 20/02/08 09/01/06 2005

14666 sannervIlle Inondation ruissellement et coulée de boue 25/06/2006 et 4-5/07/2006 19/12/06 2007

14669 sassY Inondation ruissellement et coulée de boue 23/10/06 23/03/07 2007

14670 secquevIlle-en-bessIn Inondation ruissellement et coulée de boue 01/03/01 27/12/01 2002

14670 secquevIlle-en-bessIn Inondation remontée de nappe 01/02/01 27/12/01 2002

14678 soumont-saInt-quentIn Inondation ruissellement et coulée de boue 13/05/09 16/10/09 2009

14679 subles sécheresse eté 2003 20/12/05 2003

14680 subles Inondation débordement d'un cours d'eau 28/02/10 14/09/10 2010

14699 touques Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 17/11/03 2003

14699 touques Inondation ruissellement et coulée de boue 29/09/07 18/04/08 2007

14701 tourgevIlle Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 26/06/03 2003

14702 tournaY-sur-odon Inondation ruissellement et coulée de boue 02/07/09 16/10/09 2009

14708 tracY-bocage Inondation ruissellement et coulée de boue 15/07/03 17/11/03 2003

14712 troarn sécheresse eté 2003 20/12/05 2003

14715 trouvIlle-sur-mer Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 26/06/03 2003

14715 trouvIlle-sur-mer mouvements de terrain 04/01/03 30/04/03 2003

14715 trouvIlle-sur-mer mouvements de terrain 01/06/03 26/06/03 2003

14715 trouvIlle-sur-mer Inondation ruissellement et coulée de boue 29/09/07 22/11/07 2007

14721 vacognes-neuIllY Inondation ruissellement et coulée de boue 07/08/07 22/11/07 2007

14731 vauvIlle Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 26/06/03 2003

14732 vauX-sur-aure sécheresse eté 2003 20/12/05 2003

14735 vendeuvre Inondation ruissellement et coulée de boue 08/08/07 22/11/07 2007

14740 ver-sur-mer Inondation submersion marine 28/02/10 10/05/10 2010

14749 vIeuX-Fume Inondation ruissellement et coulée de boue 23/10/06 23/03/07 2006

14752 vIllers-bocage Inondation ruissellement et coulée de boue 15/07/03 17/11/03 2003

14754 vIllers-sur-mer Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 26/06/03 2003

14754 vIllers-sur-mer sécheresse eté 2003 20/12/05 2003

14755 vIllervIlle Inondation ruissellement et coulée de boue 01/06/03 26/06/03 2003

14755 vIllervIlle mouvements de terrain 01/06/03 26/06/03 2003

communes de saint-côme-de-fresné à villerville


Conséquence de mouvements de terrain

Colleville Montgomery le 2 mars 2010

la reconnaissance de catastrophe naturelleles textes de référenceLoi n°82-600 du 13 juillet 1982 relative à l’indemnisation des victimes de catastrophes naturelles ;

Circulaire du 19 mai 1998 relative à la constitution des dossiers concernant les demandes de reconnaissance de l’état de catas-trophes naturelles ;

Arrêtés du 5 septembre 2000 portant modification du code des assurances et renforçant le lien entre l’indemnisation des dom-mages résultant des catastrophes naturelles et les mesures de prévention de ces risques.

quels dommages sont couverts ?Les dommages consécutifs aux évènements naturels non assu-rables, tels que :

- les inondations (de plaine, crue torrentielle, ruissellement en secteur urbain, coulées de boue et remontées de nappe phréatique);

- les phénomènes liés à l’action de la mer;

- les mouvements de terrain (effondrement, affaissement, éboulement et chute de blocs et de pierres, glissement et coulée boueuse associée, lave torrentielle);

- la sécheresse (mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sol);

- les séismes.

quels dommages sont exclus ?Les dommages dus :

- au vent (tempête),

- à la grêle et au poids de la neige sur les toitures (qui sont assurables en fonction des garanties contractuelles ordinaires).

dans quelles conditions ? En cas d’intensité anormale de l’agent naturel et pour les biens couverts par un contrat d’assurance «dommages aux biens».

quelle est la procédure de reconnaissance à l’état de catastrophe naturelle ?

la demande

L’assuré doit :

1. déclarer le sinistre à son assurance dans les cinq jours ;

2. adresser une demande en mairie accompagnée de photos représentatives des dégâts.

La mairie rassemble les demandes des sinistrés et constitue un dossier qui comprend :

1. le formulaire de demande de reconnaissance de l’état de ca-tastrophe naturelle, précisant la date et la nature de l’événe-ment, les dommages subis, les mesures de prévention prises, les arrêtés antérieurs de reconnaissance de l’état de catas-trophe naturelle ;

2. dans le cas d’une demande de reconnaissance pour des mou-vements de terrain liés à la sécheresse, une étude géotechni-que faisant état de la nature du sol, de la date d’apparition des désordres, de leur description et de l’ampleur des dommages.

La mairie adresse ensuite le dossier en Préfecture, au Servi-ce Interministériel de Défense et de Protection Civile. Celui-ci contrôle la forme et la pertinence de la demande pour éviter des retards préjudiciables aux sinistrés, sollicite des rapports techniques complémentaires, et transmet le dossier pour ins-truction au ministère de l’Intérieur.

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DPC 1

4

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DPC 1

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Conséquences d’inondations

2010 : Crue de l’Odon à Verson

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Franc

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la décision

La commission interministérielle composée de représentant des ministères de l’Intérieur, de l’Economie, des Finances et du Commerce Extérieur, du Développement durable, de l’Écologie, du Développement-Durable et de l’Énergie statue mensuelle-ment (tous les deux mois pour la sécheresse) sur les dossiers pré-instruits par la Préfecture.

Trois issues sont envisageables :

avis favorablel’état de catastrophe naturelle est reconnu pour la commune par un arrêté interministériel ;

avis défavorablel’intensité anormale de l’agent naturel n’a pas été démontrée, le dossier est clos. Néanmoins, de nouveaux éléments probants peuvent permettre son réexamen ;

ajournementla commission ne statuera définitivement qu’après examen d’informations complémentaires.

le principe d’indemnisationAprès publication de l’arrêté interministériel au Journal Officiel, l’indemnisation est effectuée par l’assureur du sinistré sur la base du contrat couvrant ordinairement les biens touchés. Les assurés disposent d’un délai de 10 jours au maximum après pu-blication de l’arrêté pour faire parvenir à leur compagnie d’as-surance l’état estimatif de leurs pertes, s’ils ne l’ont pas fait dès la survenance des dégâts.

L’assureur doit procéder à l’indemnisation dans les trois mois consécutifs à cette déclaration (ou à la publication de l’arrêté si elle est postérieure).

la franchiseLors de la mise en jeu de la garantie catastrophe naturelle, une franchise contractuelle s’applique.

A défaut de franchise contractuelle ou lorsque celle-ci est plus élevée que le montant prévu par arrêté, l’assureur applique la franchise légale.

La franchise légale est modulée selon la nature des biens en-dommagés.

Pour les biens à usage non professionnel s’applique :

- une franchise de 380 €* : habitation, véhicule, tout autre bien à usage non professionnel ;

- une franchise de 1 520 €* : si le dommage est imputable à un mouvement de terrain consécutif à la sécheresse ou à une réhydratation du sol.

Pour les biens à usage professionnel la franchise sera celle la plus élevée des trois sommes suivantes :

- 10 % du montant des dommages par établissement et par évè-nement ;

- 1 140 €* (ou 3 050 €* si les dommages sont imputables aux mouvements de terrain consécutifs à une sécheresse) ;

- la franchise contractuelle.

Si la commune ne dispose pas d’un Plan de Prévention des Ris-ques Naturels (PPRN) prévisibles, le montant de la franchise ap-plicable varie selon le nombre de constatations de l’état de ca-tastrophe naturelle intervenues pour le même risque au cours des cinq années précédant la date de la nouvelle constatation (le nombre de ces arrêtés est précisé dans le nouvel arrêté de catastrophe naturelle).

La majoration de la franchise légale ne s’applique pas dès lors que la commune a adopté un PPRN prévisible.

La franchise varie selon les modalités suivantes :

- 1er et 2e arrêtés de constatation de catastrophe naturelle : application de la franchise ;

- au 3e arrêté : doublement de la franchise applicable ;

- au 4e arrêté : triplement de la franchise applicable ;

- au 5e arrêté et aux arrêtés suivants : quadruplement de la franchise applicable.

* Référence 2011 de tarif de franchise susceptible d’évoluer au fil des années.


les calamités agricolesLa protection de l’agriculture contre les

risques climatiques relève :

- du secteur privé pour les risques assu-

rables ;

- de l’indemnisation publique par le

Fonds National de Gestion des Risques

en Agriculture (FNGRA) pour les aléas

non assurables.

Le FNGRA est alimenté par les agricul-

teurs (par le biais d’une contribution) et

par une dotation budgétaire de l’État.

Après reconnaissance d’une calamité agricole par le ministre en charge de l’agriculture, le fonds indemnise les ex-ploitations sinistrées (en moyenne 30% des dommages).

La procédure de reconnaissance en cala-mité agricole nécessite plusieurs étapes :

1. la saisine du Préfet par la profession agri-cole suite aux dommages constatés ;

2. le lancement d’une mission d’enquête diligentée par le Préfet et menée par la DDTM pour constater les dommages et asseoir le rapport de demande de recon-

les exclusionsmême après reconnaissance de l’état de catastrophe natu-relle, ne sont pas indemnisables :

- les dommages corporels ;

- les récoltes non engrangées, cultures, sols, cheptel vif hors bâtiment qui peuvent éventuellement relever de la procédure de calamités agricoles ;

- les corps de véhicules aériens, maritimes, lacustres, fluviaux et marchandises transportées ;

- les biens exclus par l’assureur, par autorisation du bureau cen-tral de planification ;

- les biens non assurés ou généralement exclus des contrats d’assurance dommages (terrains, plantations, sépultures, voi-rie, ouvrages de génie civil…) ;

- les dommages indirectement liés à la catastrophe (contenu des congélateurs, …) ou frais annexes (pertes de loyers, rembourse-ment d’honoraires d’expert…) qui sont assurables par ailleurs.

naissance suite à l’avis du Comité Dépar-

temental d’Expertise ;

3. l’examen par le CNAA (Comité National

d’Assurance Agricole) du dossier dépar-

temental et le cas échéant, la prise d’un

arrêté ministériel de reconnaissance ;

4. le dépôt des dossiers individuels de de-

mande d’indemnisation par les exploi-

tants auprès des services de la Direction

Départemental des Territoires et de la

Mer (DDTM) ;

5. l’instruction des dossiers et le paiement.



communes de acqueville à carville

sécheresse sur praIrIes

mortalItés ostréIcoles

nom de la commune IndemnIsée au tItre des calamItés agrIcoles 2010 2008 - 2009

2010

acquevIlle

angovIlle

aubIgnY

auquaInvIlle

barou-en-auge

beaulIeu

beaumaIs

beaumesnIl

bellou

bernIeres-d'aIllY

bernIeres-le-patrY

boIsseY

bonnoeIl

bons-tassIllY

brettevIlle-sur-dIves

burcY

bures-les-monts

campagnolles

campeauX

carvIlle

communes de caumont-su-orne à culey-le-Patry




2010

caumont-sur-orne

cauvIlle

cernaY

cerqueuX

cesnY-boIs-halbout

champ-du-boult

cheFFrevIlle-tonnencourt

chenedolle

clecY

combraY

conde-sur-noIreau

cordeY

cossessevIlle

coulonces

courcY

courson

courtonne-les-deuX-eglIses

crocY

croIsIlles

culeY-le-patrY

Mortalités ostréicoles Sécheresse

calamités agricoles de 2008 à 2010


communes de damblainville à le theil-Bocage




2010

damblaInvIlle

donnaY

epaneY

eraInes

ernes

espIns

esson

estrY

etouvY

FalaIse

FamIllY

Fervaques

Fontenermont

Fourches

FourneauX-le-val

Fresne-la-mere

FrIardel

geFosse-FontenaY

grandcamp-maIsY

heurtevent

hIevIlle

Jort

la brevIere

la chapelle-engerbold

la chapelle-haute-grue

la chapelle-Yvon

la croupte

la FolletIere-abenon

la graverIe

la hoguette

la pommeraYe

la rIvIere-saInt-sauveur

la rocque

la vespIere

la vIllette

landelles-et-coupIgnY

lassY

le benY-bocage

le bo

le desert

le detroIt

le gast

le maraIs-la-chapelle

le mesnIl-bacleY

le mesnIl-benoIst

le mesnIl-caussoIs

le mesnIl-durand

le mesnIl-germaIn

le mesnIl-robert

le mesnIl-vIllement

le reculeY

le theIl-bocage

communes de le tourneur à avenay




2010

le tourneur

le veY

leFFard

lenault

les autels-saInt-baZIle

les Isles-bardel

les loges-saulces

les moutIers-en-auge

les moutIers-hubert

lIsores

lIvarot

l'oudon

louvagnY

maIsoncelles-la-Jourdan

malloue

martaInvIlle

martIgnY-sur-l'ante

meslaY

mesnIl-clInchamps

meulles

meuvaInes

mIttoIs

montamY

mont-bertrand

montchamp

montchauvet

montvIette

morteauX-coulIboeuF

noron-l'abbaYe

norreY-en-auge

notre-dame-de-courson

olendon

orbec

ouvIlle-la-bIen-tournee

perIgnY

perrIeres

perthevIlle-ners

pIerreFItte-en-cInglaIs

pIerrepont

pIerres

placY

pont-bellanger

pont-d'ouIllY

pontecoulant

pont-FarcY

potIgnY

preauX-saInt-sebastIen

presles

proussY

rapIllY

roullours

rullY



communes de saint-aubin-des-Bois à saint-Pierre-de-mailloc




2010

saInt-aubIn-des-boIs

saInt-charles-de-percY

saInt-cYr-du-ronceraY

saInt-denIs-de-maIlloc

saInt-denIs-de-mere

saInt-denIs-maIsoncelles

saInte-FoY-de-montgommerY

saInte-marguerIte-des-loges

saInte-marguerIte-de-vIette

saInte-marIe-laumont

saInte-marIe-outre-l'eau

saInt-georges-en-auge

saInt-germaIn-de-montgommerY

saInt-germaIn-de-tallevende- la-lande-vaumont

saInt-germaIn-du-crIoult

saInt-germaIn-langot

saInt-Jean-le-blanc

saInt-JulIen-de-maIlloc

saInt-lambert

saInt-manvIeu-bocage

saInt-martIn-de-bIenFaIte-la-cressonnIere

saInt-martIn-de-maIlloc

saInt-martIn-de-mIeuX

saInt-martIn-des-besaces

saInt-martIn-don

saInt-martIn-du-mesnIl-ourY

saInt-mIchel-de-lIvet

saInt-omer

saInt-ouen-des-besaces

saInt-ouen-le-houX

saInt-pIerre-canIvet

saInt-pIerre-de-maIlloc

communes de saint-Pierre-du-Bu à vire




2010

saInt-pIerre-du-bu

saInt-pIerre-la-vIeIlle

saInt-pIerre-sur-dIves

saInt-pIerre-tarentaIne

saInt-remY

saInt-sever-calvados

saInt-vIgor-des-meZerets

sassY

sept-Freres

soulangY

soumont-saInt-quentIn

thIevIlle

thurY-harcourt

tordouet

tortIsambert

tournebu

treprel

truttemer-le-grand

truttemer-le-petIt

ussY

vassY

vaudeloges

vaudrY

vendeuvre

ver-sur-mer

versaInvIlle

vIcques

vIessoIX

vIeuX-pont-en-auge

vIgnats

vIllers-canIvet

vIllY-leZ-FalaIse

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sommairecontacts et informations

les services compétents en matière de prévention des risques majeurs dans le calvados

en savoir plus : les sites internet

• Préfecture du Calvados Cabinet - Service interministériel de défense et de protection civile Rue St Laurent 14038 CAEN cedex 9 www.calvados.pref.gouv.fr

• Direction Départementale des territoires et de la mer du calvados (ddtm) 10 boulevard Général Vanier BP 80517 - 14035 CAEN cedex www.calvados.equipement-agriculture.gouv.fr

• Direction Régionale de l’Environnement, de l’aménagement et du logement (dreal) de Basse-normandie 10 boulevard Général Vanier BP 60040 - 14006 CAEN cedex www.basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr

• Service Départemental d’incendie et de secours (sdis) 25 boulevard du Maréchal Juin BP 6238 - 14066 CAEN cedex www.sdis14.fr

• Centre Territorial Météorologique du Calvados www.France.meteofrance.com

• Direction Départementale de la sécurité publique (ddsp) Hôtel de Police 10, rue du Docteur Thiboult de la Fresnaye BP 530 - 14035 CAEN cedex

• Groupement de Gendarmerie départementale du calvados (GGd14) 29 avenue du 43e régiment d’artillerie 14020 CAEN cedex 3

• Les Mairies du département

sites généralistes :> Ma commune face aux risques,

prévention des risques majeurs www.prim.net

> Portail interministériel de prévention des risques majeurs www.risques.gouv.fr

> Ministère de l’Intérieur www.interieur.gouv.fr

> Ministère de l’Écologie, du Développement-Durable et de l’Énergie www.developpement-durable.gouv.fr

> Météo France pour consulter les niveaux d’alerte www.meteo.fr

> Légifrance (service public d’accès au droit) www.legifrance.gouv.fr

> Préfecture du Calvados www.calvados.gouv.fr

informations sur les risques inondations :> Vigilance des crues

www.vigicrues.gouv.fr

> Remontée de nappes phréatiques www.inondationsnappes.fr

informations sur les risques industriels :> Établissements industriels classés

www.installationsclassees.gouv.fr

informations sur le risque mouvement de terrain :> Bureau de Recherches Géologiques et Minière (BRGM)

www.brgm.fr

> Base nationale de données des mouvements de terrain www.bdmvt.net/

> Base nationale de données des cavités souterraines www.bdcavite.net

> Base nationale de données de l’aléa retrait-gonflement des argiles www.argiles.fr

informations sur le risque sismique :> Plan séisme

www.planseisme.fr

> Base nationale des données de la sismicité de la France www.sisfrance.net

> Réseau national de surveillance sismique http//renass.u-strasbg.fr

informations sur le risque transport de matières dangereuses :> Réglementation

www.developpement-durable.gouv.fr/-Transports,1310-.html

informations des acquéreurs locataires (ial) :> Informations générales et communes concernées

www.calvados.equipement.gouv.fr/information- des-acquereurs-et-r51.html

préfet du calvadosdossier départemental des risques majeurs du calvados114 préfet du calvadosdossier départemental des risques majeurs du calvados114

notes

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Documents

Le DDRM du Calvados en version intégrale