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Le Développement Durable au sein des entreprises et des institutions Le point de vue Marketing - Le commerce équitable. 1ère partie : Marketing et Développement Durable. 1/ Développement Durable et Entreprise Les 3 axes : économique, social, environnemental - PowerPoint PPT Presentation
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Le Développement Durable au sein des entreprises et des
institutionsLe point de vue Marketing
-Le commerce équitable
EDC avril 20072
1ère partie : Marketing et Développement Durable
1/ Développement Durable et Entreprise Les 3 axes : économique, social, environnemental Pourquoi les entreprises s’engagent ? Comment s’engager ? Les parties prenantes
2/ Quelques exemples concrets Dans les domaines de la gouvernance, l’économique, le social,
l’environnemental, le sociétal.
3/ Le Marketing au service d’une stratégie de DD préalables Définitions du marketing éthique Le marketing du DD Le consommateur citoyen Le marketing-mix
EDC avril 20073
La définition du Développement Durable
« Créer de la richesse en consommant moins
d’environnement et en contribuant au
progrès social »social
environnementaléconomique
DD
Gro Harlem Bruntland1992 RIOSommet de la Terre
Ce n’est pas la juxtaposition d’actions de chaque domaine,
mais des actions transversales quipermettent d’établir un cercle vertueux
entre ces 3 pôles
S’engager dans le DD, c’est une opportunité de différenciation et de compétitivité.
S’engager, c’est donner de la cohérence à ses actions.
EDC avril 20074
Le DD source de performance pour
l’entrepriseEconomique
Environnemental
Social
Progrès
EDC avril 20075
Le contexte force l’émergence de pratiques plus responsables
« La maison brûle et nous regardons ailleurs… »
« Quand on est au fond du trou, on commence par arrêter de creuser »
Les entreprises n’ont pas le choix !
Pourquoi les entreprises s’engagent ?
EDC avril 20076
L’impact des activités humaines dépasse la capacité de la planète
EDC avril 20077
Une prise de conscience planétaire des problèmes humains et sociaux
EDC avril 20078
Une vigilance de l’opinion et des citoyens- consommateurs
EDC avril 20079
Consommer moins ou consommer mieux ?…
EDC avril 200710
Consommer moins ou consommer mieux ?…
EDC avril 200711
Consommer moins ou consommer mieux ?…
EDC avril 200712
Le consommateur citoyen
37% des consommateurs français se disent prêts à acheter un produit 5 à 10% plus cher, si l’entreprise est engagée dans la défense de l’environnement (opinionway, déc 2006)
81% des Français se disent prêts à acheter en priorité des produits certifiés respectueux de l’environnement (opinionway, 2006)
41% des Français seraient potentiellement des investisseurs responsables (opinion way 2006) (25% selon Ethicity & Novethic, 2005)
66% des consommateurs déclarent que les garanties écologiques d’un produit les incitent personnellement à acheter un produit (Credoc, 2005)
EDC avril 200713
Le consommateur citoyen
52% des ménages considèrent que l’étiquette-énergie a eu une influence sur leur choix lors de l’achat d’électroménager (Ademe, 2006)
65% des Français privilégient les marques qui ont une véritable éthique (+15 points vs 2005) (Ethicity, mars 2006)
77% des Français considèrent que consommer responsable, c’est consommer « mieux » (produits labellisés, certifiés éthiques, source de moins de pollution) (Ethicity, mars 2006)
84% des Français disent choisir des produits respectueux de l’environnement (vs 80% en 2005). Ils sont surtout nettement plus à le faire régulièrement (31% vs 19% en 2005) (Ethicity, mars 2006)
EDC avril 200714
…Mais des achats citoyens encore hésitants
Arbitrage au moment de l’achat entre Le prix La qualité du produit Son image
Etude IPSOS-Max Havelaar réalisée depuis 2000 : Forte notoriété du commerce équitable (75%), notamment
chez les plus jeunes, les CSP + et les diplômes + Augmentation des actes d’achat : 48% ont acheté un produit
Max Havelaar (71% + 13 points chez les femmes, 66% + 13 points chez les habitants des grandes villes, 63% +20 points chez les personnes âgées, 54% +13 points chez les peu diplômés)
Augmentation de la fréquence d’achat : 50% déclarent acheter des produits Max Havelaar au moins 1 fois par mois.
EDC avril 200715
Courbe d’adoption des innovations
% acheteurs
temps
Innovateurs 2.5%
Adopteurs précoces13.5%
Majorité précoce34%
Majorité tardive34%
Retardataires16%
Le marché actuel
EDC avril 200716
Une pression croissante des pouvoirs publics et des investisseurs
EDC avril 200717
De nouvelles attentes des candidats à l’emploi
EDC avril 200719
Les 3 dimensions convergent vers plus de
performancemesurée
• Les 3 piliers du DD sont valorisés au même niveau : recherche d’une meilleure performance économique.
• Les 2 dimensions sociales et environnementales visent à améliorer la performance économique
C’est une source de rentabilité.
EDC avril 200720
Communiquersur l’intérêt économique de la démarche
Entreprises classiques
Entreprises « éthiques »
EDC avril 200721
Les motivations des entreprises pour
s’engager
Entreprises pionnières avec vision
Entreprises motivéespar les parts de marché
des concurrents
Entreprises engagées dansde nouvelles normes
Entreprises suiveusescontraintes par des pressions
Approchestratégique
Approchetechnique
loi loi loi loi loi
EDC avril 200722
Les motivations des entreprises pour
s’engager Enquête AFCI
auprès de 100 PMEJuin 2006
EDC avril 200723
Les résultats constatés Enquête AFCI
auprès de 100 PMEJuin 2006
EDC avril 200724
Prendre position sur un enjeuc’est affirmer une vision et se différencier pendant un temps
Pionnier => Imité => Réglementation
EDC avril 200725
…Quitte à provoquer au départ !
EDC avril 200726
Comment s’engager dans une démarche de
développement durable ?
« La sérénité d’accepter ce qui ne peut être changéLe courage de changer ce qui peut l’êtreLa sagesse pour distinguer l’un de l’autre »
Sœur Emmanuelle
EDC avril 200727
Comprendre les enjeux du Développement Durablepour l’activité de l’entreprise
EDC avril 200728
Est-ce unesource de performance économique par l’innovation ?
EDC avril 200729
2/ Quelques exemples concrets…
Dans le domaine de la gouvernance : Les valeurs de l’entreprise sont-elles affichées et partagées
avec les salariés? EX : SERDA, PME de 25 pers. à Paris spécialisée dans les systèmes
d’information documentaire : Responsabilité : promouvoir la prise d’initiative Solidarité : en interne : entraide entre collègues, avec les fournisseurs :
paiements anticipés Loyauté : confidentialité Respect de l’homme : non discrimination, droit à l’erreur, favoriser la
curiosité, dire ce qu’on fait et faire ce qu’on dit S’enrichir des regards extérieurs
Ex : MTTM , PME de 350 pers. à St Nazaire spécialisée dans la logistique portuaire
Les nouveaux embauchés font un rapport d’étonnement Des audits thématiques ou une révision coopérative permettent une fois par
an aux salariés de proposer des améliorations Intervention d’anthropologue, chercheurs, universitaires en entreprises Engagement dans des associations, Création d’un comité stratégique avec des personnes extérieures à
l’entreprise
EDC avril 200730
Dans le domaine économique :
Les clients parties prenantes Ex: Mécanalu, PME parisienne de 22 salariés spécialisée dans les
cloisons métalliquesCréation d’un groupe de clients partenaires : attentes sur les services, testeurs
de nouveaux produits Existe-t-il un code de conduite envers les clients ? Le Dirigeant participe-t-il à des organismes professionnels ? Y a-t-il une démarche qualité vis à vis des clients ? Comment est traitée la non-satisfaction des clients ?
Les fournisseurs sont-ils pris en compte ? Ex : les laboratoires Boiron et la culture des plantes, préservant la bio-
diversité
Les critères sociaux et environnementaux sont-ils pris en compte dans le choix des fournisseurs ?
Quid des conditions de travail des sous-traitants ? Organise-t-on des rencontres et des négociations annuelles avec les
fournisseurs Favorise-t-on une solidarité coopérative avec des fournisseurs locaux ?
EDC avril 200731
Dans le domaine social :
Les salariés parties prenantes Ex: Peduzzi, PME à Epinal de 120 salariés spécialisée dans le gros oeuvre
La délégation aux collaborateurs est formalisée, avec des domaines d’action et des montants délégués
Des groupes de collaborateurs volontaires sont organisés pour proposer des améliorations dans tous domaines
Le projet stratégique est formalisé et le plan d’actions est partagé avec le comité de direction
Ex Galvatlantique à la Rochelle, 49 personnes : Projet Atmosphère : réalisé avec les salariés, pour garantir la sécurité de toutes
les personnes présentes dans l’entreprise par chaque salarié Tri des déchets avec incitation aux clients et fournisseurs Formations favorisant l’employabilité des personnes
Ex Hydro-applications à la Rochelle, 28 salariés : renforcer les compétences
Formations à l’informatique et au commercial de ses collaborateurs Mise en place de la qualité avec tutorat des plus anciens pour former des
jeunes en contrat de qualification, Communication à tous d’un tableau des compétences et polyvalences : permet
de mesurer l’impact des formations
EDC avril 200732
Dans le domaine sociétal:
Ex Alain Gavand Consultant, cabinet de ressources humaines : mettre le candidat au centre de l’entreprise :
Mise en place d’indicateurs de satisfaction auprès des candidats, même non retenus
Actions correctrices quand le taux est < à 80% Choix de fournisseurs locaux L’engagement associatif des collaborateurs est favorisé Mise à disposition du matériel ou des locaux Politique de diversité dans le recrutement des collaborateurs Participation à des missions d’information auprès des jeunes,
des écoles et des associations
EDC avril 200733
Dans le domaine environnemental :
Les économies d’énergie, de papier, d’eau l’architecture écologique Le recyclage des produits consommés La diminution des émissions de CO2 ou de gaz à effet de
serre L’analyse du cycle de vie des produits fabriqués (éco-
conception) L’analyse des risques encourus par ceux qui fabriquent,
transportent ou consomment les produits
EDC avril 200734
Partie prenante : environnement naturel
Niveau Stratégie :Niveau Stratégie : Société de production comme société de services, l'entreprise a-t-elle effectué une analyse de ses impacts directs et indirects sur l'environnement (système de production, choix des fournisseurs, usage des produits, recyclage des produits,)?
oui/non L’enjeu est il : très important/moins importantLe niveau est-il satisfaisant/moins satisfaisant
Si oui : comment est-elle exprimée ?Quels en sont les points déterminants ? L'entreprise a-t-elle mis en place un système de management de l environnement (analyse des impacts, information des salariés, suivi des réglementations, définition d'objectifs, contrôle et reporting, information des clients, ) ?
Exemple de diagnostic
EDC avril 200735
Partie prenante : environnement naturelNiveau mise en oeuvre :Niveau mise en oeuvre :L’entreprise a-t-elle effectué une analyse des impacts en impliquant les parties prenantes internes (collaborateurs, médecine du travail, représentants du personnel) et externes (clients, riverains, pouvoirs publics, territoire) de l entreprise
oui/non L’enjeu est il : très important/moins importantLe niveau est-il satisfaisant/moins satisfaisant
Si oui : comment est-elle exprimée ?Quels en sont les points déterminants ?L'entreprise prend-elle en compte les impacts environnementaux (ressources naturelles, consommation d’énergie, recyclage, ) dès la conception des produits et services (éco-conception) ?
EDC avril 200736
Partie prenante : environnement naturelNiveau mise en oeuvre :Niveau mise en oeuvre :•L'entreprise a-t-elle affecté des ressources humaines et financières à la gestion de l'environnement
•L’entreprise a-t-elle mis en oeuvre un plan d’information et de formation vis-à-vis des salariés ?
•L'entreprise s’est-elle fixé des objectifs en matière de réduction de ses impacts? environnementaux ?
•En ce qui concerne les impacts environnementaux liés au système de production et aux produits et services, la réglementation est-elle connue ?
•L’ entreprise est-elle conforme à la loi ou se positionne-t-elle au-delà ?
EDC avril 200737
Les motivations des entreprises pour
s’engager Les différents types de stratégie:
Vision éthique Recherche de performance ou de responsabilité
globale Anticipation des risques
Réglementation Anticipation des opportunités
Demande du marché
EDC avril 200738
La notion de « parties prenantes »
La finalité de l’entreprise n’est plus uniquement de satisfaire les actionnaires, mais d’atteindre un équilibre équitable entre les différents groupes de personnes impliqués dans l’entreprise :
Salariés, Clients, Fournisseurs, Etat, collectivités locales, Société, Etc…
EDC avril 200739
3/ Le marketing au service d’une stratégie de DD
Perspective de développement des ventes et de fidélisation de la clientèle
Nouvelle approche éthique de la relation au consommateur
Efficacité en terme de valorisation d’image et donc d’efficacité économique
EDC avril 200740
Le Marketing éthique - préalables
S’inscrit dans une démarche stratégique globale de l’entreprise. Ne peut pas être une démarche isolée du Marketing Ne peut pas être une démarche de communication externe
uniquement. Le DD porte des valeurs fortes
Doit d’abord être une démarche de sensibilisation et de communication interne pour que les salariés s’approprient les valeurs de DD
Nécessité d’aboutir à des actions cohérentes entre les valeurs portées en interne et valorisées en externe
Les nombreuses certifications Qualité mises en œuvre dans les entreprises sont souvent un gage d’attention au client.
EDC avril 200741
Marketing éthique : 2 définitions
Pratiquer le marketing en appliquant les principes fondamentaux du Développement Durable.
Utiliser les techniques du Marketing pour mettre en valeur des choix de comportements éthiques mis en œuvre dans l’entreprise.
Agir simultanément sur les 2 leviers
EDC avril 200742
Le marketing du DD S’inscrit dans une démarche stratégique globale de
l’entreprise, et se décline en stratégie marketing, comme tous les autres domaines de l’entreprise.
Une démarche globale de l’entreprise peut éventuellement être initiée à partir d’une analyse du Département Marketing, de la demande des clients et d’une attente du marché.
Le Développement Durable peut être une stratégie de différenciation par rapport à la concurrence, mais par pour longtemps: on tend vers une consommation « verte » banalisée.Avantage du premier entrantMeilleure crédibilité vis à vis des consommateurs
EDC avril 200743
Le consommateur citoyen
Les consommateurs sont préoccupés par la qualité des produits alimentaires :
Maladie de la vache folle Dioxine du poulet Listériose Grippe aviaire etc…
Etude du CREDOC : 51% des Français sont inquiets des risques liés à la consommation de produits alimentaires
¼ des Français déclarent avoir déjà pratiqué le boycott pour une raison éthique
Des dérives médiatisées
EDC avril 200744
Le marketing-mix revisité
La conception d’un produit : Adaptation d’un produit ou d’un service existant
Par exemple : choix d’une matière première différente, moins polluante ou moins consommatrice d’énergie
Utilisation du produit moins polluante, notamment par le packaging
Investissements limités au moment de la production Tremplin de lancement via la notoriété déjà acquise pour le
produit Investissement publicitaire plus limité
EDC avril 200745
L’éco-conception
L’éco-conception vise à intégrer les problématiques environnementales dans la conception des produits ou services.
Vision globale ayant pour but de maîtriser et optimiser les effets sur l’environnement d’un produit (liés à la production, l’utilisation et l’élimination),
Elle prend en compte l’ensemble des étapes du cycle de vie du produit, du « berceau à la tombe ».
Cette approche définit ainsi un produit conçu de façon à limiter ses consommations de ressources naturelles, optimiser ses impacts sur l’environnement et sur la santé humaine tout au long de son cycle de vie.
EDC avril 200746
L’écolabel
L’hôtellerieEx : les Orangeries à Poitiers1er hôtel Français à obtenir l’écolabel européen
Restauré aux normes HQEEconomies d’énergieArrosage la nuit, récupération des eaux de pluie
Repas Bio, produits locaux
Serviettes de toilette en bambouDistributeurs de produits de toilette
Produits d’entretien bio
Sensibilisation des clients au DD
EDC avril 200747
La politique de prix
Adhésion aux principes du commerce équitable : politique d’achat et de vente raisonnée : prix un peu plus élevé mais justifié par un partage équitable.
Prix équivalents à la concurrence, mais accompagné d’une communication sur l’engagement éthique.
Prix plus élevés que la concurrence : pour certains consommateurs, c’est un acte d’engagement de payer plus cher des produits écologiques.
Ne jamais pratiquer des prix moins chers que la concurrence : décrédibilise la qualité
EDC avril 200748
La politique de distribution
Intérêt de plus en plus grand de la grande distribution pour les produits équitables (Monoprix précurseur)
Quelques réseaux spécialisés : magasins Biocoop par exemple
Des salons spécialisés (Terre naturelle, salons du bio, salons de l’habitat)
Une distribution de plus en plus intégrée aux réseaux de distribution habituels de l’entreprise.
EDC avril 200749
Communicationpédagogique et transparente
En externe Communiquer sur les engagements économiques,
sociaux et environnementaux Indicateurs de mesure Actions d’amélioration Dialoguer en transparence Vis à vis des parties prenantes
Sensibiliser et informer
Organiser L’écoute – enquêtes, panels, etc
EDC avril 200750
Le rapport de Le rapport de Performance GlobalePerformance Globale
EDC avril 200751
Communication interne
Carnet de route des actionsTableau de bord des indicateursLe sens de l’actionL’implication des collaborateurs
EDC avril 200752
Conclusion 1ère partie
S’engager dans le DD, c’est une démarche stratégique,
Elle ne peut pas être initiée uniquement par le Marketing,
Mais elle a des incidences sur la stratégie Marketing :
En particulier : Eco-conception, Communication transparente.
EDC avril 200753
2ème partie :Le Commerce équitable
1. Points de repères sur le commerce équitable2. Un marché qui sort de la confidentialité3. Les circuits de distribution4. Les garanties et les labels
" Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant
ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine. "
Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, 1948, Article 23, alinéa 3
EDC avril 200754
Commerce équitable
1/POINTS DE REPERES SUR LE COMMERCE EQUITABLE3 principes :
une relation commerciale équilibrée l’accompagnement des organisations de producteurs
et de travailleurs engagées dans la démarche l’information et la sensibilisation du public au
commerce équitable(Définition accord AFNOR janvier 2006)
EDC avril 200755
Le défi du Commerce équitable
assurer une juste rémunération du travail des producteurs et artisans les plus défavorisés, leur permettant de satisfaire leurs besoins élémentaires,
garantir le respect des droits fondamentaux des personnes,
instaurer des relations durables entre partenaires économiques,
favoriser la préservation de l’environnement,
proposer aux consommateurs des produits de qualité.
EDC avril 200756
Quelques définitions …
Commerce équitable Concerne principalement les échanges Nord/Sud
Commerce éthique Respect des droits de l’homme (droits du travail)
Commerce solidaire Principalement flux nationaux Organisations de solidarité (réinsertion)
Commerce alternatif Rassemble commerce équitable et éthique Définition « historique du CE)
EDC avril 200757
Petit historique…
•1968 2ème conférence des Nations Unies – « traid aid »
•1969 1ère boutique « magasins du monde »•1979 1ère boutique « artisans du monde » à Paris•1988 création de Max Havelaar•1989 création de l’IFAT•1990 création de l’EFTA•1994 création de News•2001 1ère édition de la quinzaine du Commerce Equitable•2005 vote d’une loi sur le commerce équitable en
France (loi sur les PME du 2 aoùt- article 60) et finalisation de l’accord AFNOR
EDC avril 200758
Les acteurs du commerce équitable
Les activités commerciales Ex : alter Eco, biocoop, artisans du soleil..
Les activités de certification ou de garantie Ex : Max Havelaar, Yamana
Les acteurs de lobbying, de sensibilisation et d’éducation au développement Ex : Comité Catholique contre la Faim et pour le
développement
EDC avril 200759
2/ un marché qui sort de la confidentialité
Plus d’un million et demi de producteurs engagés en Afrique, Asie et Amérique Latine.
Produits concernés : les produits alimentaires et diététiques, l'artisanat, le secteur cosmétique (beurre de karité, huiles
essentielles…), les compléments alimentaires, le textile, L’ameublement et la décoration, les services, avec l’organisation de voyages équitables et
solidaires.
EDC avril 200760
Une notoriété croissante
Source IPSOS
EDC avril 200761
Les chiffres du Commerce équitable
Chiffre d’affaires généré : 149 millions d’euros (2004) Croissance annuelle très forte (+50 % en 2005 en France).
0,02 % du commerce mondial, 0,1 % du commerce entre l’Europe et le Tiers Monde ,
Consommation française de produits équitables labellisés : 1.4€ par habitant en 2005 (0.4 en 2002) En Suisse : 18€ (les bananes équitables = 47% du marché suisse de la
banane) Grande Bretagne : 3.44€ (le café : 20% du marché)
1,3 milliards de personnes vivent dans le monde avec moins de 1 $ par jour. Sur les 815 millions de personnes qui souffrent de sous-alimentation, 75 %
sont des agriculteurs (OCDE, 2001). Un consommateur qui paie en France 10 à 15 % de plus pour un produit
équitable permet d’améliorer les revenus d’un producteur défavorisé de 30 à 40 %.
EDC avril 200762
Commerce équitable
Le prix juste est défini en accord avec les parties prenantes en fonction :• D’une rémunération assurant une vie « décente »,•D’une analyse des réalités économiques du marché,•Des investissements nécessaires au respect des critères économiques, sociaux et environnementaux,•D’un choix final sur la base d’études des coùts du marché
EDC avril 200763
Quel est le rapport qualité/prix équitable ?
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
café thé sucre quinoa riz
équitable
conventionnel
% - marges réalisées par les producteurs
EDC avril 200764
3/Les Réseaux de distribution :
250 points de vente spécialisés en France des entreprises de vente par correspondance, de nombreux sites Internet consacrés partiellement ou
totalement à la vente en ligne de produits issus du commerce équitable
les réseaux des boutiques « bio » (près de 500), plus de 10 000 grandes et moyennes surfaces qui
distribuent des produits alimentaires.
EDC avril 200765
Marques et enseignes
EDC avril 200766
4/Les garanties du Commerce équitable
•Pas de garantie officielle •Avancées en cours (commission nationale du commerce équitable- loi du 2 aoùt 2005 sur les PME)
a) « le commerce équitable s’inscrit dans la stratégie nationale de développement durable » ;b) le commerce équitable « vise à l’établissement de relations durables ayant pour effet d’assurer le progrès économique et social des producteurs » ; c) les personnes qui veillent au respect du commerce équitable sont reconnues par une commission dont la composition, les compétences et les critères sont définis par décret en Conseil d’Etat.
•Labels privés
EDC avril 200767
Zoom sur le label Max Havelaar
Qui est Max Havelaar ?Sous le pseudonyme de Multatuli ("J'ai beaucoup souffert" en latin), Edouard DOUWES DEKKER a forgé le héros Max Havelaar en 1860.
Coup de gueule retentissant aux Pays Bas, ce roman est le premier à dénoncer un système commercial injuste qui accable 30 millions de Javanais (colonie néerlandaise à l'époque).
C'est à travers Max Havelaar que DOUWES DEKKER raconte les combats d'un Robin des Bois qui lutte contre l'oppression des paysans d'Indonésie.
EDC avril 200768
Zoom sur le label Max Havelaar
Cette garantie a trois grands objectifs pour les producteurs du Sud :
un revenu durable le renforcement des organisations de producteurs pour acquérir
une véritable autonomie, une production respectant l’environnement.
L’association Max Havelaar n’achète ni ne vend aucun produit équitable. Elle a pour mission de :
mobiliser les entreprises pour qu’elles s’impliquent dans la démarche ;
sensibiliser l’opinion publique aux enjeux Nord/Sud et au commerce équitable ;
apporter un appui sur le terrain aux organisations de producteurs.
EDC avril 200769
Zoom sur le label Max Havelaar
Une quinzaine de filières sont concernées :- en alimentaire : café, thé, chocolat, riz, épices, quinoa, miel, sucre, fruits frais, jus de fruits…- non alimentaire : coton, cosmétiques.
Impact direct pour 548 organisations de producteurs et travailleurs réparties dans 52 pays du Sud.
un million de producteurs et leurs familles, soit cinq millions de personnes, bénéficient des retombées du commerce équitable.
En France, 1 130 produits de 130 marques sont labellisés Max Havelaar,
EDC avril 200770
Zoom sur la marque Alter Eco
EDC avril 200771
S’engager dans une démarche de commerce
équitable S’appuyer sur des organisations professionnelles et compétentes
pour se former, Assurer à plusieurs la cohérence de la démarche, Respecter les critères (cf norme AFNOR) ; Communiquer de façon transparente et pédagogique.
Les activités : Ouvrir une boutique spécialisée (indépendante ou affiliée à un
réseau) Importer des produits garantis CE en passant par des réseaux
internationaux Ex Max Havelaar : respect de standards contrôlés et paiement d’une
redevance. Importer des produits qui ne sont pas encore garantis :
Mettre en place des filières Rédiger des chartes, contractualiser des engagements…
Financement par des banques de l’économie sociale