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Le doublement du pont du Cadre Noir à Saumur

Le doublement du pont du Cadre Noir à Saumur · - l’ouvrage est un caisson monocellulaire en béton précontraint construit en encorbellement symétrique à partir des piles à

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1 – PHASAGE DES TRAVAUX

Le phasage des travaux tient compte des contraintes du site :

- l’essentiel des travaux se fait dans le lit de la Loire ce qui nécessite d’assurer :

- la protection de la faune entre les piles P2 et P3 entre février et juin,

- un écoulement de la Loire dans son lit majeur avec le moins de perturbations possible.

- l’ouvrage est un caisson monocellulaire en béton précontraint construit en encorbellement symétrique à partir des piles à l’ aide d’équipages mobiles.

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Les choix du chantier :

- faire une première estacade allant de C0 à P2. Cette estacade doit permettre :

- de faire les appuis P1 et P2,

- de réaliser une palée supportant les grues à tour,

- de démonter partiellement l’estacade pour récupérer le matériel nécessaire à la seconde estacade entre P5 et P3

- faire une seconde estacade allant de P5 sur l’île à P3. La conception de cette estacade est identique à celle allant de C0 à P2.

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- supprimer l’étaiement dans les travées de rive en :

- réalisant un voussoir surencorbellement sur le fléau de rive,

- construisant en encorbellement à partir de la culée un voussoir,

- clavant avec l’équipage mobile le fléau de rive avec le VSC après avoir clavé la travée adjacente .

Flèches pendant les différentes phases de bétonnage du fléau sur P1

Flèches en cours de construction sur le fléau 1

-0,2

-0,15

-0,1

-0,05

0

0,05

0,1

V14/C

L 0-1

V13/V12

V11/V10

V09/V08

V07/V06

V05/V04

V03/V02

V01/VSP1

VSP1/V01

V02/V03

V04/V05

V06/V07

V08/V09

V10/V11

V12/V13

Voussoirs fléau sur P1

Flèc

hes

(m)

Clavage C0-P1

Fléau sur P1 jusqu’aux V13

Clavage P1-P2Bétonnage V14

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2 – VSP

Les dispositions d’appui des VSP en phase de construction doiventpouvoir assurer la stabilité de chaque fléau pendant sa construc-tion.

Les règles de vérification de la stabilité d’un fléau sont définiesdans le guide de conception du Sétra de juin 2003 : « Ponts en béton précontraint construits par encorbellements successifs »

Ces dispositions doivent respecter les contraintes dues :- à la faible surface de la tête de pile,- au petit volume laissé disponible à l’intérieur du batardeau.

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Chaque VSP est en appui constitué sur un système mixteconstitué par :- 4 cales en béton armé disposées en tête de pile,- 4 palées métalliques descendant les efforts au niveau de de la surface de la semelle.

Du fait des différences de raideurs entre cales et palées, cesdernières ne sont sollicitées avec des charges importantesque lorsque le barycentre des charges est situé en dehors dela surface de la tête de pile.

Pour assurer une bonne qualité de pose, les appareils d’appuià pots sont mis en place avant réalisation des VSP.

Après clavage d’un fléau, mise en tension des câbles éclisses,il est nécessaire de démonter les appuis provisoires en vérinantsous chaque VSP avant de le faire poser sur les appuis à pots.

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Après clavage d’un fléau, mise en tension des câbles éclisses,il est nécessaire de démonter les appuis provisoires en vérinantsous chaque VSP avant de le faire poser sur les appuis à pots.

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3 – BATARDEAUX P3 ET P4

La sous-pression hydrostatique s’exerçant sous le bouchon n’est pas équilibrée par le poids propre du bouchon.L’entreprise a fait reprendre cette sous-pression par l’ensemble du batardeau en vérifiant la possibilité :- de transmettre par frottement les efforts de soulèvement résiduels au contact bouchon palplanches,- de reprendre par frottement au contact plaplanches/sol,- d’assurer l’équilibre général du batardeau en supposant qu’on lui associait un cône de sol.

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La difficulté vient de ce que le batardeau est du métal battu en partie basse dans de la craie.Le fascicule 62 titre V ne donne pas définit pas de courbes Qi à prendre en compte.

Pour nous permettre d’approcher une valeur de qs, nous avons consulté les valeurs données dans deux textes :

- le DTU 13.2

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- les données de l’article de Michel Bustamante et Luigi Gianeselli « Règles de calcul de la portance des pieux aux ELU. Méthode pressiométrique » paru dans le livre ELU-ELS 2006 du LCPC.

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Le tableau donne une courbe Q1 pour des fondations battu en métal dans de la craie

Les calculs ont été faits en adoptant les valeurs les plus faibles données dans ces deux documents.

Les calculs des sollicitations dans le bouchon ont été faits à l’aide du programme Robot.

Un essai de traction a été fait sur une paire de palplanches

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Réactions au contact bouchon / palplanches

Les calculs sont faits sans tenir compte d’une liaison possible entre le bouchon et les pieux.

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On vérifie à l’ELS que la contrainte de flexion dans le béton du bouchon calculée en supposant que l’épaisseur utile du bouchon est égale à l’épaisseur théorique – 200 mm :

- en compression σ < 0,6 .fc28

- en traction σ > - 0,5. ft28

En phase de réalisation de la semelle, nous avons demandé de vérifier que le niveau d’eau de la Loire ne dépassait le niveau 25 NGF.Des tubes ont été placés aux quatre coins de la semelle pour vérifier la sous-pression dans cette phase.Après le bétonnage de la semelle, la stabilité quand le niveau d’eau atteint 26 NGF.

Au moment de l’étude, certains géotechniciens que les craies seraient suffisamment étanches pour que les venues d’eau sous la semelle soient faibles et permettent sa réalisation en pompant les fuites.

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