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•... _---_. -_. __ . ---_._-_ ... -- . . LE POPULAIRE DU CENTRE JEUDI 5 DECEMBRE 2013 3 Le fait du jour + limous in soaDi. La question de l'égalité professionnelle se discutera lors de rencontres initiées par l'Etat et la région · La femme, un salarié comme un . autre :'- Les services de l'Etat et la l'épion organisent cet apres-midi les Rencontres de l'égalité professionnelle en Umousin. 5tI6phcmIe Banat [email protected] A ' u XXI" siècle, révocation de l'égalité profession- nelle hommes/femmes devrait être synonyme de salaires identiques ou de pro- motions au même rythme. Pourtant, en France, la moyen- ne des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes est de 27 % et plus on cc grim- pe dans la hiérarchie, moins les femmes sont présentes. Le Umousin n'échappe pas à la rè- gle. « C'est le reflet de la société. Les différences de situations en- tre les hommes et les femmes existent de l'école maternelle jusqu'à l'entreprise. La réparti- , tion des secteurs d'activité se fait dès l'orientation scolaire. Ainsi, les femmes travaillent principalement dans des sec- teurs d'activités comme l'aide à la personne, la santé, l'éduca- tion ... qui sont moins rémuné- rateurs et aux perspectives moindres >l, souligne Marie- Christine Crespy, déléguée ré- gionale aux droits des femmes et à l'égalité (DRDFE). Comme si les femmes étaient piégées dans des « cloisons de verre >l, c'est-à-dire cantonnées à des domaines, qu'elles ne pouvaient pas « s'étaler >l sur le marché du travail. Comme si les femmes avaient au-dessus d'el- les « un plafond de verre >l car plus on monte dans la hiérar- chie, moins on trouve de fem- me. Pour faire éclater cloisons et plafonds, l'Etat s'est doté d'une loi qui oblige les entreprises de plus de 50 salariés à se position- ner sur l'égalité professionnelle sous peine de sanctions (lire no- tre encadré). « Notre volonté est de travailler sur la mixité dans tous les secteurs d'activités et d'arriver à une parité dans les instances dirigeantes », résume la déléguée régionale DRDFE. « En Umousin, nous avons re- censé 450 entreprises de plus de 50 salariés: 55 en Creuse, 159 en Corrèze et 243 en Haute- Vienne. Sur ces 450 entreprises, nous avons enregistré 150 ac- cords ou plans d'action sur l'égalité professionnelle. Soit un taUx de couverture de 34 % con- tre 20 % au national, assure Vi- viane Dupuy, responsable du pôle travail de la direction ré- gionale des entreprises, de la concurrence, de la consomma- tion, du travail et de l'emploi (Dlreccte). Ces bons chiffres sont le résultat d'une série de relances faites par l'inspection du travail. » Sur le terrain, en plus d'une multitùde de tâches, 27 agents de contrôle vérifient l'e.xistence et l'application des accords sur l'égalité professionnelle. « En limousin, il y a des entre- prises qui appartiennent à de grands groupes comme Orange, La Poste, Legrand ... les ac- cords sur l'égalité professionnel- le sont signés nationalement et appliqués localement », précise Marie-Christine Crespy. Chez Orange, un plan « égalité pro » a été négocié entre la di- rection et les syndicats. Mais pour aller encore plus loin et pour promouvoir la mixité et La région lutte pour l'égalité au travail Un plan d'actions global, un bud- get affecté, COfinancé par l'Euro- pe, de 280.000 sur trois ans et une chargée de mission : la ré- gion Umousin s'attaque à l'égali- té entre les hommes et les fem- mes. Ce plan d'actions régional glo- bal pour l'égalité entre les hom- mes et les femmes se décline tout d'abord dans le fonctionne- ment interne de l'institution car la région est un employeur. Un diagnostic de situation compa- rée des femmes et hommes agent(e) s de la région a été éta- bli et se concrétise par l'élabo- ration d'un plan d'action en in- t erne. Ainsi, des 'ateliers de sensibilisation aux stéréotypes sexués, des séIJiinaires, des con- férences, des théâtres-forums sont organisés pour sensibiliser et former élu(e) set agent(e) s. Le plan d'actions global se dé- cline ensuite dans la mise en oeuvre des politiques publiques. « Dans les politiques régionales en matière d'économie, de for- mation professionnelle, d'amé- nagement du territoire, de cul- ture et de sport ... "l'approche genre" est importante. A chaque thématique est associé un plan d'actions », rappelle A.urélie Bourgoignon, chargée de mis- sion régionale « égalité entre les hommes et les femmes ». En matière d'économie, le plan ré- gional,souhaite favoriser l'entre- preunariat féminin en augmen- tant la part des femmes dans la création d'entreprises. Pour ça, la région développe des parte- nariats qui ont conduit par exemple à la création du con- cours régional l'envol au fémi- nin. La région souhaite égale- ment accompagner les entreprises limousines dans leurs projets en matières d'éga- lité professionnelle. Elle les a mobilisées pour participer aux rencontres organisées, aujour- d'hui, à l'hôtel de région qui présenteront les dispositifs d'aides, la législation .. .• l'égalité professionnelle au-delà des accords « légaux », un ré- seau de femmes appelé «50/50 » a été créé en juillet. Parmi les objectifs affichés, il s'agit d'appuyer le pian égalité pro », c'est-à-dire l'égalité sala-' riale, la représentation équili- brée des femmes et des hom- mes dans les métiers, l'accès des femmes aux postes à res- ponsabilité et de veiller à l'équi- libre vie privée/vie profession- nelle ; de contribuer à la performance économique et so- ciale et enfin d'agir positive- ment sur l'image de la société. « Ce "réseau d'un autre genre" composé d'homines et de fem- mes s'inscrit dans la politique du groupe, est force de proposi- tion mais aussi un lieu d' échan- ge l'égalité hommes/femmes est un sujet qui mobilise enper- manence, qul n'est pas discutée uniquement le 8 mars, s'en- thousiasme Brigitte Audy, direc- trice régionale d'Orange Sud- Ouest. L'entreprise doit permet- tre aux femmes de trouver leur juste place et doit contribuer à faire bouger les mentalités. » Un tissu de PME Sur le territoire, il y a beau- coup de PME. « Certaines s'em- parent de la question tandis que pour d'autres ce n'est pas une préoccupation car c'est compli- qué, c'est difficile ... nous avons donc décidé [ministère du Droit des femmes, du Travail et l'Agence nationale pour l'amé- lioration des conditions de vail] de les accompagner, de ' proposer aux entreprises un outil didactique, ludique, actua- lisé et archi-complet - le site www.ega-pro.fr - pour établir un diagnostic partagé, 'repérer les différences de situations dans leurs entreprises et proposer des moyens d'actions >l, ajoute Marie-Christine Crespy. Parmi les initiatives régionales, l'entreprise I( Panazol Nettoya- ge » se distingue. « Les métiers du nettoyage sont souvent ciés à un travail précaire aux pe- tits contrats à temps partiel et aux horaires décalés: tôt le ma- , tin et tard le soir avec de lon- gues coupures dans la journée. Ces métiers ne facilitent pas la vie de famille. J'ai donc choisi pour fidéliser mes salariés de leur proposer un vrai travail à temps plein sur des horaires dits « classiqûes ». En reprenant la société, il y a onze ans, j'ai fé- minisé et augmenté les effec- tifs : de 14 salariés à 44 dont la moitié sont des femmes. J'ai une famille et je sais ce que c'est de travailler en décalage et de rater des moments impo r- tants. Mon fIls me le reproche encore », raconte Claude Quin- chaud, le chef d'entreprise .• LES 0IIIJG.rI0IIS IÉGAW. D6aet du 18 d6amIn 2OU. Pour ne pos être soumises à des pénafrtés financières, les entreprises de plus de 50 salariés doivent être cOUYertesrr un occonI collectif relatif à l'égalit professionnelle ou, Il défaut, par un plan d'action fixant des objectifs de progression, des actions pennetlant (le les atteindre et des indicateurs chifrrés. Pour les entreprises de plus de 300 salariés, le gouvernement a souhaité la lriwlence d'accords, de négociation. doivei1t protM!I' à . l'administrtrtion qu'elles ont tenté de négocier avec les syndicats. Seul le PV de désaccord Yélaboration d'un plan (déàsion unilatérale de la directionl. SANCIIOIS. Mises en demeure •. Deux mises en demeure imposent à deux chefs d'entreprises lunousi ns d'entamer des et de définir un calendner. « Ils ont six mois (jusqu'ou 31 décembre 2013) pour ' s'y Conformer. Après, ils devront s'acQUitter pénalités financières, soit l % de la masse salari ale brute », explique Viviane Dupuy de la Direccte. PMEIIPE. Pas d'obligation. « ridée, c'est de aéer une dynamique pour que hors obligations réglementaires lès délé;gués Syndicaux (les petites entreprises ilM!Stissent le cliamp de l'égalité », ajoute-t-elle. Conseillère régionale déléguée au développementde la citoyenneté Ixl .. un 'mlnlstèr. du Droit d .. "mm .. ? O ui, c'est plus confortable de défendre cette cause sous l'octuel gouve rnement La ministre Najat Va"aud- Belkacem conduit une politique offensive avec: des gants de velours. Il faut convaincre que l'égalité n'est pas qu'une histoire de ,femmes, que les hommes sont tout autant c oncernés. C'est un travoil sur une génération. Il est intolérable que 10 moitié de l'humon ité soit mise entre parenthèses. Maintenant, il fa ut faire sauter l es stéréotypes. Il M .... encore? , Il Y a encore des stéréotypes à déco nstrui re. On arrive à la période de Noël et il y aura toujours le coin bleu pour l es avec les voitures et le coin rose pour les filles avec 10 machine à coudre mais il ne faut pas désespérer .. L'égalité professionnelle (et tout court) n'est pas autamatique, elle se crète et se construit tous les jours. ------------ ..... -------- .......... -- .......... ---- .......... -- .......... ------------------------------------ ..... PopUm

Le fait du jour+ limousinlimousin.cidff.info/files/2016/11/la_femme_un_salarie_comme_un... · le populaire du centre jeudi 5 decembre 2013 3

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LE POPULAIRE DU CENTRE JEUDI 5 DECEMBRE 2013 3 ----------------------------------------------------~--~--~---=~~---_.=.?_.,--------------------------~~~~~~~~~--~~--~~~~.}

Le fait du jour+ limousin

soaDi. La question de l'égalité professionnelle se discutera lors de rencontres initiées par l'Etat et la région ·

La femme, un salarié comme un.autre :'-Les services de l'Etat et la l'épion organisent cet apres-midi les Rencontres de l'égalité professionnelle en Umousin.

5tI6phcmIe Banat [email protected]

A' u XXI" siècle, révocation

de l'égalité profession­nelle hommes/femmes devrait être synonyme de

salaires identiques ou de pro­motions au même rythme. Pourtant, en France, la moyen­ne des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes est de 27 % et plus on cc grim­pe ~ dans la hiérarchie, moins les femmes sont présentes. Le Umousin n'échappe pas à la rè­gle.

« C'est le reflet de la société. Les différences de situations en­tre les hommes et les femmes existent de l'école maternelle jusqu'à l'entreprise. La réparti-

, tion des secteurs d'activité se fait dès l'orientation scolaire. Ainsi, les femmes travaillent principalement dans des sec­teurs d'activités comme l'aide à la personne, la santé, l'éduca­tion ... qui sont moins rémuné­rateurs et aux perspectives moindres >l, souligne Marie­Christine Crespy, déléguée ré­gionale aux droits des femmes et à l'égalité (DRDFE).

Comme si les femmes étaient piégées dans des « cloisons de verre >l, c'est-à-dire cantonnées à des domaines, qu'elles ne pouvaient pas « s'étaler >l sur le marché du travail. Comme si les femmes avaient au-dessus d'el­les « un plafond de verre >l car plus on monte dans la hiérar­chie, moins on trouve de fem­me.

Pour faire éclater cloisons et plafonds, l'Etat s'est doté d'une

loi qui oblige les entreprises de plus de 50 salariés à se position­ner sur l'égalité professionnelle sous peine de sanctions (lire no­tre encadré). « Notre volonté est de travailler sur la mixité dans tous les secteurs d'activités et d'arriver à une parité dans les instances dirigeantes », résume la déléguée régionale DRDFE.

« En Umousin, nous avons re­censé 450 entreprises de plus de 50 salariés: 55 en Creuse, 159 en Corrèze et 243 en Haute­Vienne. Sur ces 450 entreprises, nous avons enregistré 150 ac­cords ou plans d'action sur l'égalité professionnelle. Soit un

taUx de couverture de 34 % con­tre 20 % au national, assure Vi­viane Dupuy, responsable du pôle travail de la direction ré­gionale des entreprises, de la concurrence, de la consomma­tion, du travail et de l'emploi (Dlreccte). Ces bons chiffres sont le résultat d'une série de relances faites par l'inspection du travail. »

Sur le terrain, en plus d'une multitùde de tâches, 27 agents de contrôle vérifient l'e.xistence et l'application des accords sur l'égalité professionnelle.

« En limousin, il y a des entre­prises qui appartiennent à de grands groupes comme Orange, La Poste, Legrand ... où les ac­cords sur l'égalité professionnel­le sont signés nationalement et appliqués localement », précise Marie-Christine Crespy.

Chez Orange, un plan « égalité pro » a été négocié entre la di­rection et les syndicats. Mais pour aller encore plus loin et pour promouvoir la mixité et

La région lutte pour l'égalité au travail Un plan d'actions global, un bud­get affecté, COfinancé par l'Euro­pe, de 280.000 € sur trois ans et une chargée de mission : la ré­gion Umousin s'attaque à l'égali­té entre les hommes et les fem­mes.

Ce plan d'actions régional glo­bal pour l'égalité entre les hom­mes et les femmes se décline tout d'abord dans le fonctionne­ment interne de l'institution car la région est un employeur. Un diagnostic de situation compa­rée des femmes et hommes agent(e) s de la région a été éta­bli et se concrétise par l'élabo­ration d'un plan d'action en in­t erne. Ainsi, des 'ateliers de

sensibilisation aux stéréotypes sexués, des séIJiinaires, des con­férences, des théâtres-forums sont organisés pour sensibiliser et former élu(e) set agent(e) s.

Le plan d'actions global se dé­cline ensuite dans la mise en œuvre des politiques publiques. « Dans les politiques régionales en matière d'économie, de for­mation professionnelle, d'amé­nagement du territoire, de cul­ture et de sport ... "l'approche genre" est importante. A chaque thématique est associé un plan d'actions », rappelle A.urélie Bourgoignon, chargée de mis­sion régionale « égalité entre les hommes et les femmes ». En

matière d'économie, le plan ré­gional,souhaite favoriser l'entre­preunariat féminin en augmen­tant la part des femmes dans la création d'entreprises. Pour ça, la région développe des parte­nariats qui ont conduit par exemple à la création du con­cours régional l'envol au fémi­nin. La région souhaite égale­ment accompagner les entreprises limousines dans leurs projets en matières d'éga­lité professionnelle. Elle les a mobilisées pour participer aux rencontres organisées, aujour­d'hui, à l'hôtel de région qui présenteront les dispositifs d'aides, la législation ...•

l'égalité professionnelle au-delà des accords « légaux », un ré­seau de femmes appelé «50/50 » a été créé en juillet. Parmi les objectifs affichés, il s'agit d'appuyer le pian ~ égalité pro », c'est-à-dire l'égalité sala-' riale, la représentation équili­brée des femmes et des hom­mes dans les métiers, l'accès des femmes aux postes à res­ponsabilité et de veiller à l'équi­libre vie privée/vie profession­nelle ; de contribuer à la performance économique et so­ciale et enfin d'agir positive­ment sur l'image de la société.

« Ce "réseau d'un autre genre" composé d'homines et de fem­mes s'inscrit dans la politique du groupe, est force de proposi­tion mais aussi un lieu d' échan­ge où l'égalité hommes/femmes est un sujet qui mobilise enper­manence, qul n'est pas discutée uniquement le 8 mars, s'en­thousiasme Brigitte Audy, direc­trice régionale d'Orange Sud­Ouest. L'entreprise doit permet­tre aux femmes de trouver leur juste place et doit contribuer à faire bouger les mentalités. »

Un tissu de PME Sur le territoire, il y a beau­

coup de PME. « Certaines s'em­parent de la question tandis que pour d'autres ce n'est pas une préoccupation car c'est compli­qué, c'est difficile ... nous avons donc décidé [ministère du Droit des femmes, du Travail et l'Agence nationale pour l'amé­lioration des conditions de tra~ vail] de les accompagner, de ' proposer aux entreprises un outil didactique, ludique, actua­lisé et archi-complet - le site www.ega-pro.fr - pour établir un diagnostic partagé, 'repérer les différences de situations dans leurs entreprises et proposer des moyens d'actions >l, ajoute Marie-Christine Crespy.

Parmi les initiatives régionales, l'entreprise I( Panazol Nettoya-

ge » se distingue. « Les métiers du nettoyage sont souvent asso~ ciés à un travail précaire aux pe­tits contrats à temps partiel et aux horaires décalés: tôt le ma-

, tin et tard le soir avec de lon­gues coupures dans la journée. Ces métiers ne facilitent pas la vie de famille . J'ai donc choisi pour fidéliser mes salariés de leur proposer un vrai travail à temps plein sur des horaires dits « classiqûes ». En reprenant la société, il y a onze ans, j'ai fé­minisé et augmenté les effec­tifs : de 14 salariés à 44 dont la moitié sont des femmes. J'ai une famille et je sais ce que c'est de travailler en décalage et de rater des moments impor­tants. Mon fIls me le reproche encore », raconte Claude Quin­chaud, le chef d'entreprise .•

LES 0IIIJG.rI0IIS IÉGAW. D6aet du 18 d6amIn 2OU. Pour ne pos être soumises à des pénafrtés financières, les entreprises de plus de 50 salariés doivent être cOUYertesrr un occonI collectif relatif à l'égalit professionnelle ou, Il défaut, par un plan d'action fixant des objectifs de progression, des actions pennetlant (le les atteindre et des indicateurs chifrrés. Pour les entreprises de plus de 300 salariés, le gouvernement a souhaité la lriwlence d'accords, de négociation. ~Ies doivei1t protM!I' à . l'administrtrtion qu'elles ont tenté de négocier avec les syndicats. Seul le PV de désaccord ~ Yélaboration d'un plan (déàsion unilatérale de la directionl. SANCIIOIS. Mises en demeure •. Deux mises en demeure imposent à deux chefs d'entreprises lunousins d'entamer des ~ations et de définir un calendner. « Ils ont six mois (jusqu'ou 31 décembre 2013) pour's'y Conformer. Après, ils devront s'acQUitter dé pénalités financières, soit l % de la masse salariale brute », explique Viviane Dupuy de la Direccte. PMEIIPE. Pas d'obligation. « ridée, c'est de aéer une dynamique pour que hors obligations réglementaires lès délé;gués Syndicaux (les petites entreprises ilM!Stissent le cliamp de l'égalité », ajoute-t-elle.

Conseillère régionale déléguée au développementde la citoyenneté

~lIli Ixl .. un 'mlnlstèr. du Droit d .. "mm .. ? Oui, c'est plus confortable de défendre

cette cause sous l'octuel gouvernement La ministre Najat Va"aud­Belkacem conduit une politique offensive avec: des gants de velours. Il faut convaincre que l'égalité n'est pas qu'une histoire de ,femmes, que les hommes sont tout autant concernés. C'est un travoil sur une génération. Il est intolérable que 10 moitié de l'humonité soit mise entre parenthèses. Maintenant, il faut faire sauter les stéréotypes.

Il M .... encore? , Il Y a encore des stéréotypes à déconstruire. On arrive à la période de Noël et il y aura toujours le coin bleu pour les ga~çons avec les voitures et le coin rose pour les filles avec 10 machine à coudre mais il ne faut pas désespérer .. L'égalité professionnelle (et tout court) n'est pas autamatique, elle se décrète et se construit tous les jours.

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